Rapport de Stage

MISE EN PLACE DE LA COMPTABILITE DANS UNE ENTITE PAR UN CABINET
D’ASSISTANCE COMPTABLE : CAS DE AFRICA RESINE SARL
SOMMAIRE
DEDICACE............................................................................................................................... 3
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ 4
AVANT-PROPOS .................................................................................................................... 5
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ......................................................................... 7
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ 8
FICHE SIGNALITIQUE DE BLESSING CONSULTING SARL ..................................... 9
RESUME ................................................................................................................................. 10
ABSTRACT ............................................................................................................................ 11
INTRODUCTION GENERALE .......................................................................................... 12
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE BLESSING CONSULTING SARL
............................................................................................................ Erreur ! Signet non défini.
SECTION1 : CREATION, EVOLUTION, MISSION ET OBJECTIFS, FORME JURIDIQUE ET
REGIME FISCAL DE BC ................................................................................................................ 15
I. CREATION ............................................................................................................... 15
II. EVOLUTION ............................................................................................................ 15
III. MISSION ET OBJECTIFS DU CABINET .............................................................. 16
IV. FORME JURIDIQUE ET REGIME FISCALE ........................................................ 16
SECTION 2 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT .......................................................... 17
I. ORGANISATION ..................................................................................................... 17
II. FONCTIONNEMENT .............................................................................................. 18
CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE ET JUSTIFICATION DU CHOIX DU
THEME ............................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
SECTION I : DEROULEMENT DU STAGE .................................................................................. 19
I. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES .................................................................. 19
II. APPORT DU STAGE ET PROBLEMES RENCONTRES...................................... 22
SECTION II : JUSTIFICATION ET CHOIX DU THEME ............................................................. 22
I. JUSTIFICATION DU THEME................................................................................. 22
II. CHOIX DU THEME ................................................................................................. 23
CHAPITRE 3 : LE SYSTEME COMPTABLE OHADAET LA MISE EN PLACE DE
LA COMPTABILITE DE L’ENTITE AFRICA RESINE SARL ..................................... 25
Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 1

SECTION I : LE SYSTEME COMPTABLE OHADA .................................................................... 25

I. TYPES DE PERSONNES SOUMISES A LA COMPTABILITE .......................... 25
II. PRINCIPE COMPTABLE ........................................................................................ 28
III. ORGANISATION COMPTABLE ............................................................................ 29
SECTION II : LA MISE EN PLACE DE LA COMPTABILITE DE L’ENTITE AFRICA RESINE
SARL ................................................................................................................................................. 36
I. PRESENTATION DE L’ENTITE ............................................................................ 36
II. CREATION DU FICHIER COMPTABLE .............................................................. 36
III. PARAMETRAGE DU FICHIER COMPTABLE ..................................................... 41
IV. CREATION DU PLAN COMPTABLE.................................................................... 44
V. CREATION DU PLAN DE TIERS .......................................................................... 47
VI. CREATION DES TAUX DE TAXES ...................................................................... 49
VII. CREATION DES JOURNAUX AUXILIAIRES...................................................... 49
VIII. PIECES COMPTABLES ......................................................................................... 52
IX. LES TACHES DU SERVICES COMPTABLES ..................................................... 52
CHAPITRE 4 : INSUFFISANCE CONSTATEES ET APPROCHES DE SOLUTIONS
SECTION 1 : ANALYSE DES CRITIQUES ET INSUFFISANCES CONSTATEES ................... 57
I. Critiques négatives ........................................................... Erreur ! Signet non défini.
II. Critiques positives ............................................................ Erreur ! Signet non défini.
SECTION 2 : SUGGESTIONS ......................................................................................................... 58
I. Sur le plan professionnel ........................................................................................... 58
II. Sur le plan matériel .................................................................................................... 58
CONCLUSION GENERALE ......................................................... Erreur ! Signet non défini.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES ......................................... Erreur ! Signet non défini.
LISTE DES ANNEXES……………………………………………………………………………………………………….
…………........Erreur ! Signet non défini.

DEDICACE
A MA MERE
DJOUONTSO
MARTINE

REMERCIEMENTS
Qu’il me soit permis de reconnaitre d’emblée, que ce document n’aurait pu être réalisé
sans l’apport d’un certain nombre de personnes que j’invite à trouver ici l’expression de ma
profonde gratitude et sincères remerciements :
- M NOUBISSI mon encadreur académique pour sa disponibilité, ses conseils, et son

encadrement
- M HANDY NDOMBOL Guy mon encadreur professionnel, pour nous avoir accepté
dans sa structure, pour avoir suscité en nous cette idée noble, pour sa disponibilité, ses
conseils, et son encadrement sans faille ;
- Docteur NGEUFACK pour sa disponibilité, son dévouement, ses encouragements et
son encadrement sans faille.
- Le fondateur de l’IUES/INSAM, Docteur FOYET pour avoir accepté de nous
mettre dans de bonnes conditions matérielles d’études ;
- Tous les enseignements de l’IUES/INSAM pour leur dévouement ;
- L’ensemble du personnel du cabinet blessing consulting pour l’accueil chaleureux
dont j’ai été l’objet ;
Outre ceux qui ont eu à m’encadrer dans le domaine académique et professionnel, je
tiens à remercier ma famille et toutes mes connaissances que je cite ici
- Maman MAHATCHA ROSE qui n’a jamais cessé d’agir en bonne mère de famille
- M. et Mme KAKEU pour la stricte éducation qui fait de nous ce que nous sommes
aujourd’hui ;
- A la grande famille FONKOU
- Mon grand-père MBE TYE pour ses nombreux conseils
- Ma grand-mère MAGNE JEANNE pour ses bénédictions en abondance
- M. KENGNE SIGNE ARMEL et toute sa famille
- Mes frères et sœurs ainsi que mes amis.
Tous les étudiants de la « CGE2 » et tous ceux qui de prêt ou de loin dont je n’ai pas
cité les noms, ont contribué à la réalisation de ce document.

AVANT-PROPOS
A l’aube de ce millénaire, le monde se développe, les changements s’accélèrent et les

technologies évoluent ; ce qui oblige les entités à se mettre à ce même niveau d’évolution
Pour ce faire, elles ont besoin d’Hommes bien formés, dynamiques, ambitieux et compétent ;
indispensables pour mener à bien leurs activités. L’IUES/INSAM dans le souci de répondre
aux besoins du marché de l’emploi en mettant à sa disposition un potentiel humain de cadres
moyens et supérieurs dans les divers secteurs d’activités. Une nouvelle orientation qui se
justifie par l’incapacité objective de l’Etat d’embaucher tous ceux qui sortent des grandes
écoles de formations. Crée par l’arrêté ministériel n° 006/0014/MINESUP/DDES du 02
février 2006 les universités d’état et les institutions privées de l’enseignement supérieur
connaissent un essor prometteur depuis la mise en place du système LMD
(LICENCE/MASTER/DOCTORAT) au Cameroun. Comme le stipule l’article 10 dudit
arrêté : « la formation en milieu professionnel vise à compléter la formation en milieu
universitaire par l’expérience des pratiques professionnelles correspondantes aux
compétences requises ».
L’IUES/INSAM dont la direction est situé à NDOKOTI à 200 mètres d’ENEO

NDOKOTI en allant vers BP-CITE (Douala) a vu le jour sous la tutelle académique des
universités de DSCHANG et de BUEA suite à l’autorisation n°08/135/MINESUP DU 06 mai
2008 sous le nom de L’INSTITUT SUPERIEUR DES AFFAIRES ET DE MANAGEMENT
(INSAM). Ce n’est qu’après l’arrêté n°12/365/ MINESUP DU 12/05/2012 qu’il passe
d’INSAM à L’INSTITUT UNIVERSITAIRE ET STRATEGIQUE DE L’ESTUAIRE
(IUES). Il comporte en son sein :
 Une Ecole Privée Supérieur des Personnels Sanitaire

 Trois institutions d’enseignement supérieur à savoir :
 L’Institut Supérieur des Affaires et de Management(INSAM)
 L’Institut Supérieur des Technologies de l’Estuaire (ISTE)
 L’Institut Supérieur des Sciences Appliquées à la Santé (ISSAS)

INSAM, ISTE, EPSPA, préparent leurs étudiants au BREVET DE TECHNICIEN

SUPERIEUR (BTS) et au DIPLOME SUPERIEUR D’ETUDE PROFESSIONNELLE
(DSEP) et à la licence professionnelle. Le cycle BTS est admissible par dossier et disponible
pour tout étudiants titulaire d’un baccalauréat : il offre les filières suivantes :
Banque (BQ)
Marketing, commerce, vente (MVC)
Comptabilité et finance(CF)
Comptabilité et gestion des entreprises (CGE)
Communication d’entreprises (CE)
Gestion logistique et transport (GLT)
Tourisme, hôtellerie, restauration (THR)
Informatique de gestion (IG)
Le BTS a été créé par l’arrêté ministériel n°90/MINEDUC du 24 Décembre 1971 qui
est un diplôme dont la formation suit un processus de 2 phases dont l’une écrite et l’autre
pratique. L’objectif d’une telle exigence est de permettre à l’étudiant, d’enraciner ses acquis
théoriques en les appliquant d’une part, et de lui faire connaitre les réalités de la vie
professionnelle afin d’affronter son futur emploie d’autre part. C’est dans cette optique que
nous avons effectué notre stage académique au sein de BLESSING CONSULTING SARL
du 07 septembre au 07 novembre 2020. Pendant ce stage, « la mise en place d’une
comptabilité dans une entité » fut le thème qui a retenu notre attention.

LISTE DES SIGLES

ET ABREVIATIONS
 BC : Blessing Consulting
 PIC : Pièces d’Imputation Comptable
 PEPS : Premier Entré Premier Sortie
 CMUP : Coût Moyen Unitaire Pondéré
 TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
 JA : Journaux Auxiliaires
 HAO : Hors Acticités Ordinaires
 SARL : Société A Responsabilité Limitée

LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Chronogramme des activités
Tableau 2 : Le livre journal
Tableau 3 : Le grand livre
Tableau 4 : La balance
Tableau 5 : Le bilan
Tableau 6 : Compte de résultat
Tableau 7 : fonctionnement des journaux

FICHE SIGNALITIQUE DE BLESSING

CONSULTING SARL
Dénomination sociale BLESSING CONSULTING SARL
Forme juridique Société A Responsabilité Limitée
Date de création 1er AOÛT 2015
Capital social 5 000 000 FCFA
Régime fiscal Simplifié
Siège social Yaoundé-Cameroun
Téléphone +237695042119
Direction générale Yaoundé-Etoundi
Site web www.blessingconsulting.com
Email Blessingconsulting@yahoo.fr
N° de Contribuable M01712677655P
N°RCCM RC/YAO/2015/A/5195
Nature d’activité Prestataire de service
Nombre d’employé (04) quatre collaborateurs
Source : Document de l’entreprise

RESUME
L’obtention du brevet des techniciens supérieurs (BTS) exige de nous futur cadre
d’entreprise la rédaction d’un rapport de stage. C’est dans cette intention que nous avons
effectué un stage de deux (2) mois au sein de BLESSING CONSULTING SARL ; période
pendant laquelle nous nous sommes confrontés aux réalités du monde professionnel, tout en
se penchant sur un problème réel qui fera l’objet d’une étude minutieuse. Au sortir de ce
stage nous avons choisi comme thème d’étude : « la mise en place en place de la
comptabilité dans une entité : cas de AFRICA RESINE SARL ». Pour mieux mener cette
analyse, nous nous sommes interrogés sur le point suivant : l’entité va-t-elle mettre en place
un ensemble de moyens et procédures nécessaires ? En d’autres termes comment faire pour
que l’organisation comptable mise en place dans l’entité puisse de mesure de droit et
obligation, mais aussi d’instrument de preuve ? L’objectif de notre travail étant de mettre en
exergue un canevas décrivant l’organisation comptable mise dans l’entité a travers plusieurs
phases : de collecte des informations jusqu’à l’établissement des états financiers annuels tout
en respectant des normes éditées par le droit comptable OHADA. Pour bien mener notre
étude, nous allons dans un premier temps présenter le système comptable OHADA et dans un
second temps mettre sur pied la comptabilité proprement dite.

ABSTRACT
Obtaining a Higher National Diploma (HND) requires us future business executive

writing an internship report. It is with this intention that we have done an internship of two (2)
months within BLESSING CONSULTING LTD (Limited Liability Company); during
which we are confronted with the realities of the professional world, while addressing a real
problem that will be the subject of careful study. At the end of the course we have chosen as
study theme: « the implementation of the accountability in an organization
case AFRICA RESINE LTD». We asked ourselves the following point: will the entity put in
place a set of necessary means and procedures? In other words how to make so that the
accounting organization set up in the entity can measure, of right and obligation, but also an
instrument of proof? the objective of our work being to highlight a frame work describing the
accounting organization put into the entity through several phases: from the collection of
information to the establishment of the annual financial statements while respecting the
standards published by OHADA accounting law.to properly conduct our study, we will first
present the OHADA system and secondly set up the accounting itself.

INTRODUCTION GENERALE
Au fur et à mesure que les entités évoluent, le périmètre de la concurrence s’élargie et

les oblige à développer un système comptable approprié pour faire effectuer un étalonnage
concurrentiel. En effet, les dirigeants qui se veulent plus compétitifs ont pris conscience que
la rentabilité de l’entité passe par la tenue d’une bonne comptabilité, car elle constitue un outil
de suivi et de contrôle. Ainsi, dans une optique de globalisation des marchés ou la
concurrence devient un facteur de plus en plus important, une gestion comptable efficace
cruciale. De nos jours, les systèmes comptables sont mis en place au sein de plusieurs entités,
quelle que soit leur forme ou leur taille. Et ceci a été facilité par le développement des
technologies de traitement et de communication de l’information (progiciels de gestion) afin
de prendre des informations adéquates pour effectuer cette mise en place. Les entreprises pour
bénéficier d’une expertise avérée, elles ont besoin d’un appui extérieur qui dans la plupart
des cas est assuré par les cabinets de conseils, ou des cabinets d’audit et d’expertise
comptable. Le cabinet BLESSING CONSULTING SARL basé à Yaoundé et dont l’une de
ses agences basé à douala plus précisément à NDOGBONG en sus d’être un centre de
recherche appliqué en gestion des entreprises, a pour principale activité l’assistance conseil et
l’audit comptable. Du fait de son expérience en matière de mise en place de la comptabilité,
elle a répondu à l’appel d’offre de l’entité AFRICA RESINE SARL qui est spécialisé dans la
prestation de service (application résineuse pour mûr et sol). L’appel d’offre est suscité par le
faite que AFRICA RESINE SARL soit une entité nouvellement crée au Cameroun d’origine
italienne et ne maitrisant pas le système économique du Cameroun qui la met dans
l’obligation de mettre sur pied une véritable comptabilité. Pour cela, une mise en place de la
comptabilité dans cette structure s’est avérée indispensable. Au regard de ces considérations
nos questions principales est donc de savoir pourquoi après la mise en place du système
comptable par le cabinet il présente encore des défaillances? Est-ce le système mis sur pied
qui est inadapté ? C’est ainsi que nous avons jugé nécessaire de mener notre étude sur « LA
MISE EN PLACE DE LA COMPTABILITE DANS UNE ENTITE : CAS DE AFRICA
RESINE SARL ».
L’objectif principal de notre étude est de donner la méthodologie d’approche dans le cadre de
la mise en place d’une comptabilité dans une entité, véritable moyen de suivi de la gestion de

celle-ci. Notre objectif spécifique poursuivi à travers cette étude est de faire l’analyse
théorique des différentes étapes entrant dans le processus de mise en place d’une comptabilité
dans une entité. L’étude revêt trois centres d’intérêts d’une grande importance :
- Sur le plan personnel, elle nous permet de compléter notre formation théorique et
d’enrichir nos connaissances par la pratique en milieu professionnel
- Pour l’IUES/INSAM ce rapport pourra guider les générations futures et apporter un
plus à la bibliothèque de l’établissement dans le domaine de la gestion des
entreprises ;
- Pour le cabinet, ce rapport sera une contribution à l’amélioration de son approche en
matière d’assistance comptable.
Malgré la difficulté que cela comporte, la rédaction a été possible grâce aux
informations recueillis auprès des encadreurs, à la lecture des documents mis à notre
disposition et aussi aux connaissances théoriques acquises au cours de notre formation de
comptable.
Dans le souci de développer au mieux le thème, La première partie fera l’objet de la

présentation du cabinet « BLESSING CONSULTING SARL »et le déroulement du stage la
seconde partie traitera le thème proprement dit qui est « la mise en place d’une comptabilité
dans une entité » suivies des remarques et suggestions.

PARTIE I
PRESENTATION GENERALE DU CABINET ET

DEROULEMENT DU STAGE
Il serait judicieux pour nous de présenter l’entité dans laquelle nous avons exercé en
tant que stagiaire. Dans l’optique d’apporter quelques éclaircies, nous consacreront le premier
chapitre de notre rapport à la présentation du cabinet d’assistance comptable BLESSING
CONSULTING SARL. Le second chapitre quant à lui, sera basé sur le déroulement du stage
au sein de blessing consulting.

CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE

BLESSING CONSULTING SARL
La présentation du cabinet s’articulera autour de deux grands points essentiels à savoir

la création et l’évolution de BC (section 1) ; l’organisation et le fonctionnement de cette
structure (section 2).
SECTION1 : CREATION, EVOLUTION, MISSION ET OBJECTIFS,

FORME JURIDIQUE ET REGIME FISCAL DE BC
Une entreprise est une organisation économique et sociale qui doit prendre en compte
pour son développement, son environnement externe et interne. Il sera question pour nous de
présenter dans son ensemble BLESSING CONSULTING SARL, l’entité dans laquelle nous
avons effectué notre stage plus précisément de son historique, sa mission, son régime
juridique, son régime fiscal, son organisation et son fonctionnement.
I. CREATION
Blessing Consulting est un cabinet qui prit forme le 1er août 2015 suite à la volonté
des promoteurs, ayant pour objectif de réinventer le conseil fiscal et l’assistance comptable.
Ils se sont associés avec un capital de 4 000 000 FCFA. Le régime juridique constitue
l’identité de Blessing Consulting. Il est un établissement à responsabilité limité (SARL)
pluripersonnel. Il est un contribuable du centre spécialisé des impôts des professions
libérales(CSIPLI) appartenant au régime du simplifié d’imposition. Sa fiche d’identification
sera présentée. Depuis BC n’a cessé d’évoluer.
II. EVOLUTION
Le premier local occupé par ce cabinet était situé derrière le commissariat de Police du
6ème d’Etoudi. En 2016, BC a installé ses bureaux dans l’immeuble d’INSTANT
TRANSFERT situé en face de la caserne des pompiers d’Etoudi. BC a fait évoluer son capital
de 1 000 000 FCFA pour atteindre 5 000 000 FCFA. Le nombre d’associé est passé de 3 à 4.
Le chiffre d’affaire annuel est passé de 5 000 000 FCFA à 10 000 000 FCFA en 2019 grâce à
ses partenaires dont il fournit ses services tels que : CAF-ECO, SNUG DESING, FNC,

ESSELE CITY, GAC SARL, ABS SARL, AZANGUE FOOD SARL, MULTI-TESS, DE LA
CROI, FIRDA SARL, KM CONCEPT SARL, TAL COMPUTER SARL, CABINET
DENTAIRE, VETO PRESTATION, DIVINE CONSTRUCTION, etc…
III. MISSION ET OBJECTIFS DU CABINET

1. Mission
Comme tous la plupart des entités, BC s’est fixé comme mission de :
 Contribuer à la pérennité des entités camerounaises ;
 Faciliter l’insertion socio professionnelle des jeunes diplômés ;
 Proposer aux entités une assistance dans l’optimisation des risques ;
 L’élaboration des perspectives de croissance ;
2. Objectifs et moyens de BC
 Mettre à la disposition des entités une assistance comptable et fiscale de
qualité ;
 Assister les entités dans la mise en place des procédures comptables ;
 Accompagner les jeunes diplômés dans le processus et technique de
recherche d’emploi.
L’entité dispose :
 Un cadre attrayant pour un épanouissement dans le travail ;
 Des logiciels de comptabilité SAGE SAARI ;
 Des mobiliers de bureau pour tout le personnel ;
 D’une main d’œuvre qualifiée et recrutée pour faire valoir ses performances
en entreprise;
IV.FORME JURIDIQUE ET REGIME FISCALE

1. Forme juridique
Comme toute entité économique, le régime juridique constitue l’identité de BC. Elle est
une société à responsabilité limitée (SARL) pluripersonnel.
2. Régime fiscal
BC est une SARL, un contribuable du centre spécialisé des impôts des professions
libérales(CSIPLI) du MFOUNDI au régime du simplifié. Le cabinet BC dispose en sein une

équipe à sa disposition pour l’atteinte de ses objectifs. Son organisation est un modèle
fonctionnel.
SECTION 2 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT

BC est organisé autour de son personnel et fonctionne selon des normes bien définies
ci-après :
I. ORGANISATION
BC adhère à l’aspiration de toutes entités qui n’est qu’autre le désir d’atteindre ses
objectifs. Pour ce faire, il doit disposer d’une structure clairement définie pour une meilleure
délimitation de l’autorité de chaque responsable sans laquelle il y aurait une véritable
anarchie, et un cumul de fonction
1. Organigramme (voir annexe)
2. Attribution
Dans une optique de compréhension, il conviendra tout d’abord de parler des
différentes directions de BC et de donner leurs rôles et fonctionnement
 La direction générale
Elle constitué d’un directeur général et d’une directrice adjointe.
 Le directeur général est le chef exécutif qui, en collaboration avec tous les
actionnaires prend les décisions sur les affaires courantes et sur les problèmes d’ordre
généraux.
 Directrice adjointe est chargé de la mise en place des décisions prises par le directeur
général et leur suivi auprès des employés.
 Le département d’audit, le département de formation et le secrétariat
Ils sont supervisés par le chef de département respectif, et le secrétariat par la
secrétaire.
 Le chef de département d’audit est le superviseur des auditeurs ; il est chargé de
rendre comptes a la direction des opérations d’auditions effectuées par ceux-ci ;
 Le chef de département de formation est le superviseur des encadreurs ; il est
chargé d’en rendre compte de son département a la direction ;
 La secrétaire est chargée d’effectuer les instructions reçues par la direction et de
transmettre aux différents départements respectifs ;
 Les auditeurs et les encadreurs sont chargés de l’exécution des travaux des entités
clientes et le suivi de la formation des stagiaires.

II. FONCTIONNEMENT
1. Moyens humains
Les ressources humaines font aussi de BC un cas à part dans le paysage du travail au
Cameroun. Le cabinet emploie des personnes provenant de différentes régions du Cameroun
formant de ce fait une équipe multiculturelle. Dans toute entité, l’esprit de groupe est favorisé
par un ensemble de valeurs culturelles, des lois et des règles qui régissent le bon
fonctionnement de l’organisation et le meilleur épanouissement des employés. Au sein de BC
ce dynamisme communautaire est basé sur :
 L’esprit d’humilité : modestie et réserve sont des qualités propres aux employés
de BC.
 L’esprit de famille : BC est une grande famille ou chacun met du sien pour la
réussite du cabinet.
 L’esprit commando : les employés sont animés d’une grande volonté
 Un objectif personnel : le dynamisme de la maison amène chaque membre à se
fixer des buts propres à atteindre.
2. Ressources matérielles
Pour effectuer ses travaux, BC dispose :
D’un bureau dans lequel il exerce ses fonctions
Du mobilier et matériel de bureau
L’outil informatique
3. Ressources financières
Il ne suffit pas seulement d’avoir un matériel pour le fonctionnement d’une entreprise

mais aussi des ressources financières qui constituent le moteur de son activité afin de se
procurer des actifs nécessaire. BC est donc une SARL pluripersonnel avec un capital de.

CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE ET

JUSTIFICATION DU CHOIX DU THEME
Ce chapitre nous permettra de faire une description de tous ce qui a meublé notre
séjour en entreprise, les difficultés rencontrées, la justification du choix de notre thème ainsi
que la plus-value de ce stage sur le plan social, académique et professionnel.
SECTION I : DEROULEMENT DU STAGE
Notre séjour au sein du cabinet BLESSING CONSULTING SARL a durée exactement

deux mois. Période pendant laquelle nous avons eu l’occasion d’apprendre beaucoup sur
l’aspect comptable, ceci faisant, nous en sortons édifiée et confiante de nous-même. Nous
avons en outre eu l’opportunité de mettre en pratique un certain nombre de connaissances
théoriques acquis au cours de notre formation. Dans cette section, nous allons vous relater
nos quotidiens pendant la période de stage à travers le chronogramme des activités menées,
avant de vous présenter la plus-value de celui-ci.
I. . CHRONOGRAMME DES ACTIVITES

Il sera question de vous présenter le chronogramme des tâches effectuées et la manière
dont nous les avons conduites
Périodes Services Activités effectuées
Lundi 7 septembre et A notre arrivée au cabinet BC nous avons été

mardi 8 septembre Comptabilité reçus d’une manière chaleureuse. Le nombre
restreint de personnel a facilité la convivialité
qui n’a pas tardé as s’installer ;
Consultation des dossiers permanents des
différents services de celui-ci.

Du Mercredi 9 au mercredi Comptabilité  pratique du progiciel sage comptabilité

16 septembre 100
 dépouillement, classement et archivage
des documents comptables de l’entité
ABS DISTRIBUTION spécialisé dans
la vente des produits agro-alimentaire
 enregistrement des documents
comptables de l’entité ABS
DISTRIBUTION
Du mercredi 16 au comptabilité  contrôle des comptes pour se rassurer

mercredi 23 septembre que toutes les factures ont été
enregistrées et que les soldes dans les
registres sont égaux aux soldes
présentés après tout enregistrements ;
 édition des documents comptables tels
que la balance générale des comptes et
grâce au logiciel Excel nous avons pu
monter quelques états financiers (bilan
actif, bilan passif et compte de résultat)
Du mercredi 23 au Comptabilité  approche pratique du progiciel sage 100

mercredi 30 septembre gestion commerciale
 paramétrage du progiciel (toujours pour
l’entité ABS DISTRIBUTION)
 enregistrement des factures dans gestion
commerciale
 mise à jour automatique : permettant de
passer les écritures automatiquement
dans sage 100 comptabilité à partir de
sage 100 gestion commerciale
Du mercredi 30 septembre Comptabilité  montage à nouveaux des états financiers

au lundi 5 octobre  extrait des états dans sage gestion

commerciale (inventaire des stocks,
statistiques clients, fournisseurs et
articles)
Du lundi 5 octobre au Comptabilité  Approche pratique du progiciel sage

jeudi 8 octobre 100 saisie de caisse décentralisé
 Paramétrage du progiciel
Du jeudi 8octobre au jeudi Comptabilité  Début de la mise en place de la

15 octobre comptabilité de l’entité AFRICA
RESINE SARL
 Prise de connaissance de l’entité et de
son activité
 Réalisation des inventaires physiques
Du jeudi 15 octobre au comptabilité  Mise en place des outils de gestion

jeudi 22 octobre (sage 100 comptabilité, sage 100
gestion commerciale etc…)
 Paramétrage de ces progiciels et saisie
des différents documents.
A partir du jeudi 22  Début de la rédaction du rapport : avec

octobre l’aide de nos deux encadreurs, des
connaissances théoriques, de la pratique
au cabinet, cette phase a été très
enrichissante pour nous, car nous avons
bénéficié des connaissances de ceux-ci
Source : nous-même.
Suites aux différentes activités effectuées au sein de cette structure, nous avons eu des apports
sur le plan social et professionnel et avons rencontré d’énormes difficultés.

A la fin de notre stage, une seule grande question mérite d’être posée à savoir : quelle a été
pour nous l’apport du stage ?
II. APPORT DU STAGE ET PROBLEMES RENCONTRES

1. Apport du stage
Ce stage nous a permis tout d’abord de mettre en pratique les théories apprises a
l’institut au profit du cabinet, en outre, de voir l’énorme différence qui existe entre la dite
théorie et la pratique , aussi il nous a permis de nous familiariser avec le monde professionnel.
A cet effet, le stage est un travail d’équipe qui reste très formateur, en ce sens ou chacun est
doté d’un rôle au sein de l’équipe et se doit de l’assumer. BC nous a permis de vivre une
étape très importante de notre formation et nous a apporter beaucoup d’éléments
complémentaire pour nos études et notre expériences . Durant notre stage, nous avons
constaté une complémentarité entre la théorie des systèmes comptables et la pratique de la
comptabilité en entreprise. Ce stage restera pour nous une phase d’initiation professionnelle
inoubliable.
2. Problèmes rencontrés
Durant la période de stage nous avons rencontré d’énorme difficultés qui ralentissait
quelques fois un bon rendement tels que :
 Les embouteillages de la route et les pluies qui entrainaient les retards
 Le coût du transport très couteux
 Le manque de document et lires physique à lire ou consulter en entreprises
SECTION II : JUSTIFICATION ET CHOIX DU THEME
I. JUSTIFICATION DU THEME
Quelques jours après notre arrivée au cabinet, nous avons eu un exercice qui consistait
à monter la comptabilité d’une société de notre choix à partir du progiciel sage 100
comptabilité et notre choix s’est posé sur ABS DISTRIBUTION à cause de notre désir de
mieux connaitre la manœuvre du logiciel. c’est donc cela qui a permis à notre encadreur
professionnel de nous attribuer ce thème : « mise en place de la comptabilité dans une
entité ».

II. CHOIX DU THEME

En vue de l’article 67 de l’acte uniforme OHADA qui stipule que :
« Les entités qui ont recours à la technique de l’informatique pour la tenue de leur
comptabilité,… de l’irréversibilité et de l’intégrité des enregistrements comptables ».
Le progiciel sage 100 comptabilité retrace de manière chronologique les opérations d’une
entité et a les états annexés déjà préétabli.

PARTIE II
ETUDE EMPIRIQUE DE LA MISE EN PLACE DE LA

COMPTABILITE DE L’ENTITE AFRICA RESINE SARL
PONTEAU ET WISNER définissent la comptabilité comme étant « la sciences des

solutions et des méthodes qui permettent de qualifier, d’enregistrer ,de classer et e présenter
les faits économiques et juridiques relatives à un organismes déterminée de telle manière que
l’étude de ces faits, de leur significations réelle et de leur répercutions s’en trouve
facilitée ».mettre en place une comptabilité nécessite la connaissance d’un certain nombre
d’élément dont l’étude s’avère nécessaire voire indispensable. Pour mieux cerner cette notion,
il importe d’abord de connaitre et d’analyser les personnes soumises à la comptabilité avant
de s’intéresser au système comptable OHADA.

CHAPITRE 3 : LE SYSTEME COMPTABLE OHADAET LA

MISE EN PLACE DE LA COMPTABILITE DE L’ENTITE
AFRICA RESINE SARL
SECTION I : LE SYSTEME COMPTABLE OHADA
Un système comptable est un ensemble de principe et de règles comptables mises en

place dans une entité permettant de collecter, d’organiser et de traiter l’information afin d’en
donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité.
I. TYPES DE PERSONNES SOUMISES A LA COMPTABILITE
L’article 2 et 3 de l’Acte uniforme relatif au droit comptable et a l’information

financière dispose que : « sont astreintes à la mise en place d’une comptabilité dite
comptabilité financières, les entités soumises aux dispositions de l’Acte Uniforme portant sur
le droit commercial général ;de l’Acte Uniforme relatif au droit de société commercial et du
groupement d’intérêt économique et de l’Acte Uniforme relatif au droit des sociétés
coopératives ,les entités publiques, parapubliques, d’économie mixte et, plus généralement les
entités produisant des biens et des services marchands ou non marchands , dans la mesure où
elles exercent , dans un but lucratif ou non , des activités économiques à titre principales ou
accessoires qui se fondent sur des actes répétitifs, a l’exceptions de celles soumises aux règles
de la comptabilité publiques. » Les personnes juridiques sont des sujets de droits, c’est-à-dire
des êtres humains aptes à acquérir des droits et à être soumis à des obligations. Un certain
nombre de facteurs (taille ; chiffre d’affaires annuel ; etc…) permettent de connaitre le
système comptable qui doit être appliqué pour l’élaboration des états financiers. C’est ainsi
qu’on parle de système normal et de système minimale de trésorerie. Toutefois certaines
personnes ne sont pas exclu de cette norme a l’instar de :
 Les personnes morales
 Les personnes physiques

1. PERSONNES MORALES
Une personne morale est une personne juridique, qui sans avoir une existence
physique, acquiert des droits et assume des obligations conformément aux lois en vigueur. A
l’instar des personnes physiques, les personnes morales s’identifient à travers un nom (raison
sociale), un domicile (siège sociale), et une nationalité. Les personnes morales agissent par
l’intermédiaire de leur représentants .elles ont un patrimoine indépendant du patrimoine de
chacun des associés. Les personnes morales sont soumises à des systèmes comptable
différentes pour l’établissement de leur états financiers compte tenues de leur taille et de leur
chiffre d’affaire. On distingue de ce fait : le système normal et le système minimal de
trésorerie.
2. PERSONNES PHYSIQUES
Ici nous nous attarderons plus sur les commerçants « sont commerçants tous ceux qui
accomplissent des actes de commerces et en font leur profession habituelle».
Toutes personnes physique ou morale à l’obligation de tenir un certain nombre de
documents à savoir :
 Le livre journal
Le livre journal est un document comptable sur lequel les écritures sont enregistrées
jour par jour, chaque écritures comprend au moins un compte crédité et compte débité d’égal
montant, la date, l’intitulé de l’opération. Les principaux journaux sont : le journal des achats,
des ventes, de trésorerie, d’opération divers (salaires ; les déclarations de TVA, etc…) et des
reports a nouveaux.
Présentation d’un livre journal
N° des comptes Noms des comptes et Montant

libellés
A débiter A créditer Débités Crédités
Totaux
Numéro de page

 Le grand livre journal
Il établit la liste des comptes dans l’ordre de leur numéro, en donnant pour chacun
d’eux les informations suivantes : numéro de compte, intitulés de comptes dans l’ordre
chronologique des opérations effectués, dates, libellés d’écritures, numéro de la pièce
comptable, journal de passation, le montant soit au débit et/ou au crédit.
N° de compte Noms de comptes
Dates Libellés N° Pièces JA Débit Crédit
 La balance générale des comptes
Il établit la liste des comptes dans l’ordre de leur numéro, elle sert au contrôle des
enregistrements et doit être établit périodiquement par le comptable de l’entité. Elle peut se
présenter sur plusieurs formes. C’est ainsi qu’on peut avoir :
 Les balances à 2 colonnes ;
 Balances à 4 colonnes
Exemple de balance a 4 colonnes
Balance au ………………… Fin de période
Comptes Mouvement solde
N° Intitulés Débit Crédit Débiteur créditeur
MD MC SD SC
Le principe de la partie double ressort au niveau des égalités suivantes

MD= MC
SD=SC
 Le livre d’inventaire
Le livre d’inventaire est un support dans lequel sont transcrits le bilan, le compte de
résultat, les tableaux de flux de trésorerie de chaque exercice, ainsi que le résumé de
l’opération d’inventaire il doit être coté et paraphé par le greffe du TPI on doit y mentionner
le numéro d’immatriculation au registre du commerce et du crédit mobilier ;
Les livres doivent être tenus sans blanc, ni d’altération d’aucune sorte
II. PRINCIPE COMPTABLE
Toute comptabilité utilise implicitement ou explicitement un certain nombre de

principes, postulats et conventions regroupés sous l’appellation de « principes comptables »
tous ces principes sont universellement admis et utilisés. La connaissance et la mise en
pratique de ces principes permet de comprendre l’objectif général assigné aux états financiers
dans toutes les normes comptables.
Le droit comptable OHADA a retenu dix (10) principes comptables subdivisés en deux (02)
groupes dont cinq (05) postulats et cinq (05) conventions
1. POSTULATS COMPTABLES
Les postulats permettent de définir le champ du modèle comptable. Ce sont des

principes acceptés sans démonstration mais cohérents avec les objectifs fixés. Les postulats
retenus pour définir le champ du modèle comptable du système comptable OHADA sont les
suivantes :
 Le postulat de l’entité ;
 Le postulat de la comptabilité d’engagement ;
 Le postulat de la spécialisation des exercices ;
 Le postulat de la permanence des méthodes ;
 Le postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique.
2. LES CONVENTIONS COMPTABLES
Les conventions sont de caractères moins grands que les postulats et peuvent varier
d’un pays à un autre.
 La convention du cout historique

 La convention de prudence
 La convention de régularité et de transparence
 La convention de la correspondance bilan de clôture - bilan d’ouverture
 La convention de l’importance significative
III. ORGANISATION COMPTABLE

1. Définition
L’organisation comptable est un ensemble de procédures administratives comptables
mises en place dans l’entité pour satisfaire aux exigences de régularité, de sincérité, assurer
l’authenticité des écritures de façon à ce que la comptabilité puisse servir à la fois
d’instrument de mesure de droits et obligations des partenaires de l’entité, d’instrument de
preuve et d’information des tiers.
Pour ce faire, l’organisation comptable doit assurer :
- Un enregistrement exhaustif au jour le jour et sans retard des informations de base ;
- Le traitement en temps opportun des données enregistrées ;
- La mise à la disposition des utilisateurs des documents requis dans les délais légaux
fixés pour leur délivrance.
2. ORGANISATION COMPTABLE
a. Système d’organisation comptable

Il existe trois principaux systèmes à savoir :
 Le système classique ;
 Le système centralisateur ;
 Le système informatisé ;
 Le système classique
Dans ce système chaque opération de l’entité est d’abord analysé, puis enregistré dans
un document comptable appelé journal lesquels sont regroupés dans un document comptable
appelé grand livre. À partir du grand livre, on établit périodiquement la balance des comptes
(mois, trimestre, semestre.) qui ont surtout un rôle de contrôle et de vérification, on peut le
schématiser comme suit :

Pièces comptables
de base
Analyse des
pièces
comptables
Report Balance
Grand livre de
Journal générale des
comptes
comptes
Schéma du système classique
S’agissant de l’analyse et du contrôle de ces documents, il est facile de faire les totaux
débits et crédits dans le journal et de s’assurer de leur égalité
TOTAL DEBIT= TOTAL CREDIT
Cette vérification n’étant possible dans le grand livre, se laisse encore entrevoir dans la
balance des comptes. Car dès lors que les comptes offerts dans l’entité y figurent déjà, la
vérification porte sur deux égalités (balance a quatre colonne), ou sur trois égalités (balance a
six colonnes)
TOTAUX MOUVEMENTS DEBITS = TOTAUX
MOUVEMENTS CREDITS
 Le système centralisateur
Il permet à plusieurs comptables de travailler simultanément sur la comptabilité
globale de l’entité en partageant les taches. Chacun peut alors se spécialiser dans un domaine.
Il permet donc une plus grande productivité. Dans ce système, le journal classique est divisé

en journaux spécialisés, crées en fonction des besoins de l’entité. En pratique ces journaux
sont :
- Le journal des ventes ;
- Le journal des achats ;
- Le journal de trésorerie ;
- Le journal des opérations diverses.
Le travail se partage en deux temps
Premier temps
Tous les jours, les opérations comptables sont enregistrés dans les journaux auxiliaires
qui les concernent et reporté automatiquement au grand livre. Chaque client et chaque
fournisseur se voit attribuer un compte individuels qui va permettre de préciser les créances et
les dettes. Les comptes individuels sont regroupés dans un grand livre auxiliaire des clients et
un grand livre auxiliaire des fournisseurs.
Deuxième temps
Au moins une fois par mois, les opérations enregistrées dans les journaux auxiliaires
sont centralisées dans le journal. Alors le système centralisateur peut être schématisé comme
suit :

Pièces
comptables de
base
Analyse des
pièces
comptable
JA des JA des JA de JA des Autres

ventes achats trésorerie opérations JA
diverses
Journal
général
Grand livre
des comptes
Balance des
comptes
Schéma du système centralisateur
 Le système informatisé
Le système informatisé est en fait une automatisation du système centralisateur

traditionnel avec l’automatisation comptabilité générale, chaque opération est enregistrée une
seule fois d’autres enregistrement s’effectuent de façon automatique. A l’instar du système

Centralisateur le système informatisé nécessite la création des JA. Toutefois, le traitement

informatisé des informations comptables étant réalisé à l’aide du matériel et du logiciel, il est
indispensable que le traitement offre toutes les garanties nécessaires lors d’un contrôle
éventuel. Ainsi le système informatisé se présente comme suit :
Pièces
comptables de
base
Saisie des pièces

justificatives
Traitement
automatisé Stockage
des données
Etats de
Journaux Grand-livre Balance
Traitement
Schéma du système informatisé
3. Elaboration du plan de compte

Toutes les entités font recours au plan de comptes normalisés dont la liste figure dans
le système comptable OHADA. Les comptes sont identifiés par un numéro et un intitulé. Le
plan comptable de chaque entité doit être suffisamment bien détaillé pour permettre
l’enregistrement des opérations. Le système comptable OHADA distingue trois types de
compte à savoir : les comptes de bilan (classe1 à 5), de gestion (classe 6 à 8) et d’engagement
hors bilan il s’agit uniquement des comptes de classe 9. Lorsque les comptes prévus par

système comptable ne suffisent pas à l’entité pour l’enregistrement distincte de ses opérations,
elle peut faire recours à des subdivisions
Inversement, si les comptes prévus par le système comptable s’avéraient trop détaillés par
rapport aux besoins de l’entité, elle peut les regrouper dans un compte global de façon à
permettre l’établissement des états financiers annuels.
4. Création des journaux

Le livre journal est un document dont sont enregistrées jour par jour sans blanc, ni
altération, dans un ordre chronologique, tous les mouvements affectant le patrimoine de
l'entité. Selon son organisation comptable propre, l’entité peut utiliser ses journaux
auxiliaires ; elle peut aussi créer plusieurs journaux .on distingue :
- le journal de banque qui enregistre au jour le jour les opérations bancaires de l’entité
- le journal de caisse qui enregistre au jour le jour les encaissements et les
décaissements en espèces de l’entité
- le journal des achats, quant à lui, constate les mouvements d’entrée des biens (liés à
l’activité principale de l’entité)
- le journal des ventes enregistre les mouvements de sortie des biens
- le journal des opérations diverses qui constate les opérations non prises en compte
dans les autres journaux.
5. Etapes de traitements comptables

Pour le bon suivi des opérations Le traitement comptable suit une multitude d’étapes
dont une étude minutieuse sera faite.
a. Contrôle des pièces justificatives

Toutes les pièces justificatives en provenance de l’extérieur ou des services internes de
l’entité doivent faire l’objet d’une vérification préalable par le comptable. Ce dernier vérifie
notamment :
- L’existence des cachets et signatures ;
- La justesse des calculs
- La concordance entre factures, bon de commande et bordereaux de livraison s’il y’a
lieu.

Lorsqu’il décèle des anomalies sur les pièces qu’il vérifie, le comptable procède à leurs
corrections par des émetteurs de ces pièces avant leurs enregistrements dans la comptabilité.
b. Imputation des pièces comptable

Après avoir été vérifiées par le comptable, les pièces justificatives sont imputées à
l’aide d’une pièce d’imputation comptable(PIC). Les informations ci-après doivent figurer sur
la pièce d’imputation comptable :
- Numéro et intitulé journal ;
- Date comptable ;
- Numéro de la pièce comptable ;
- Numéro de compte
- Libellé de l’opération
- Montant débit et crédit
c. Saisie des pièces comptables

La saisie se fait à partir des pièces d’imputations comptables et par journal. Afin
d’éviter toute confusion entre PIC saisies et les PIC non saisies, il sera apposé un cachet
portant la mention « SAISIE » sur toutes les PIC traitées, ainsi que la date de saisie. Les
pièces comptables doivent être saisies sans retard dans la chronologie des opérations.
d. Contrôle des saisies

A partir des brouillards des journaux, le comptable procède au contrôle des saisies en
faisant le rapprochement avec les PIC. Les éventuelles erreurs de saisie constatées seront
corrigées avant l’édition des journaux définitifs.
e. Classement des pièces justificatives

Les pièces justificatives auxquelles sont agrafées les PIC ayant fait l’objet de saisie
doivent être classées dans des chronos, par ordre chronologique et en raison d’un chrono par
journal. A l’intérieur de chaque chrono, le classement se fait à partir du numéro de la pièce
comptable, lequel tient compte du mois et de l’ordre d’arrivée de la pièce justificative
Rendus au terme de cette analyse partielle, ou il était question de donner une

présentation générale du cabinet BLESSING CONSULTING d’une part, et la théorie sur le
thème d’autre part, nous avons pu mettre en évidence sa date de création, son évolution, son
organisation structurelle, son fonctionnement ; ceci dans le but de vous donner le reflet

structurel et organisationnel de l’entité qui nous a ouvert ses portes dans le cadre de notre
stage. En outre nous avons présenté les personnes soumises à la comptabilité avant de
présenter les différents systèmes d’organisation et de traitement comptables y relatives ; ainsi
que les différents principes comptables auxquelles doivent faire face toute entité désirant tenir
une comptabilité selon l’acte uniforme relatif au droit comptable et l’information financière.
La confrontation entre ce dernier chapitre et ce que nous avons réellement fait sur le terrain
dans le cadre de notre stage nous a permis de ressortir certaines limites. D’où un diagnostic du
système comptable mise en place et quelques suggestions d’amélioration relatives aux limites
semblent indispensable.
SECTION II : LA MISE EN PLACE DE LA COMPTABILITE DE

L’ENTITE AFRICA RESINE SARL
Dans ce chapitre il sera question pour nous de présenter le processus de mise en place
de la comptabilité de l’entité AFRICA RESINE SARL tel que nous l’avons réalisé. Qui nous
a permis de connaitre les réalités pratiques de l’organisation comptable des entités
camerounaises.
I. PRESENTATION DE L’ENTITE
L’entité AFRICA RESINE SARL est une société dont le siège social est basé à
DOUALA – BONANJO, boîte postal : 1455 DOUALA-BONANJO et immatriculé au RCCM
sous le numéro RC/DLA/2020/B/1289. Elle est spécialisée dans l’application résineuse pour
sols et murs, en d’autres termes, l’entité AFRICA RESINE SARL est une entité prestataire de
services.
II. CREATION DU FICHIER COMPTABLE

Nous avons tout d’abord crée le fichier comptable propre de l’entité AFRICA RESINE
à travers le progiciel comptable SAGE 100 COMPTABILITE qui permettra d’enregistrer
quotidiennement les opérations liées son activité.la création du fichier suit plusieurs étapes à
savoir :
- Ouvrir le progiciel « SAGE 100 » dans votre ordinateur
- Fichier : nouveau ;
- La page « assistant de création… » s’ouvre renseigner la raison sociale de l’entité puis
cliquer sur suivant ;

- Saisir les coordonnées de l’entité et continuer ;

- Définir la date de l’exercice puis la longueur des comptes et valider
- Identifier la monnaie de tenue de compte en sélectionnant autre, à préciser et saisir :
FCFA et continuer ;
- Par la suite, identifier la monnaie en saisissant le code ISO et le sigle (XAF et FCFA)
- Sélectionner « parcourir » et renseigner le fichier comptable sous un nom à partir du
dossier créé au bureau et valider. Puis cliquer sur fin.
Le fichier comptable est ainsi créé.




III. PARAMETRAGE DU FICHIER COMPTABLE

Pour paramétrer les données de la société, il faut :
- Aller a fichier : « A propos de la société »
Ce menu concerne l’ensemble d’informations relatives à la société. Il peut nous servir
également de base de données et permet de paramétrer le fichier comptable
 Identification d’AFRICA RESINE
Compléter les informations restantes de la société qui, la boite e-mail et le site. Cet onglet
permet de modifier les informations relatives à cette dernière dans certains cas.

 Initialisation
Cette onglet Rappelle la monnaie de tenue comptable, la devise d’équivalence, les

exercices, la longueur des comptes.
 Contacts
Enregistre les noms des différents contacts de la société.

 Paramètres
 options

 synchro et compta
Cet onglet permet de saisir la liste de nos partenaires économiques (expert-
comptable).la saisie de ces données facilitera l’expédition de nos documents
comptables a notre expert-comptable directement par e-mail.
IV.CREATION DU PLAN COMPTABLE

Le plan comptable utilisé par cette entité est celui du SYSTEME COMPTABLE
OHADA étant une entreprise de prestation de service, quelques comptes couramment utilisés
sont les suivants :
1. Les comptes de charges
- 6021 Achats de matière première et fournitures liées dans la région,
- 6025 frais sur achats,
- 6228 location et charges locatives
- 631 Frais bancaire
- 6412 Patentes, licences et taxes annexes
- 6471 Pénalités d’assiette, impôts direct
- 6511 Pertes sur créances clients
- 6588 Autres charges diverses

- 6611 Appointements salaires et commissions

- 6641 Charges sociales sur rémunération du personnel national,
- 6711 Frais financiers sur emprunt obligataires
- 6748 intérêts sur dettes diverses,
- 6812 Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles
- 6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles
2. Les comptes de produits

Ces comptes représentent les comptes de la classe ‘‘7’’ du SYSCOHADA
- 7021 ventes de produits finis dans la région
- 7061 services vendus dans la région
- 7361 variations de stocks de produits finis
3. Les comptes de tiers

Ce sont les comptes de la classe « 4 » prévu par le SYSCOHADA. On distingue les
comptes clients et les comptes fournisseurs :
- 4011 Fournisseurs
- 4111 Clients
- 4221 Personnel, rémunération dues
- 4311 Sécurité sociale
- 4421 Impôts et taxes d’Etat
- 4511 Organisme internationaux
- 461 Apporteurs, Opérations sur capital
- 4711 Débiteurs divers
- 4712 Créditeurs divers
- 4811 Fournisseurs d’investissement immobilisations incorporelles
- 4812 Fournisseurs d’investissement immobilisations corporelles
- 4901 Dépréciation des comptes fournisseurs
- 4911 Dépréciation des comptes clients
4. Les compte de trésorerie

Ils sont représentés par la classe « 5 » du SYSCOHADA.et tienne compte des
différents modes de règlement de l’entité AFRICA RESINE dispose deux mode de règlement
à savoir :

- 57 Caisses
- 52 Banques (AFRILAND FIRST BANK).
Il est primordial de connaitre que toutes les créations dans un fichier comptable se font
généralement dans le menu « structure ». Le processus de création est le suivant :
- Aller au menu « structure »
- Sélectionner plan comptable
- Clic droit, ajouter un nouvel élément et renseigner les différents champs
o Répéter les mêmes manipulations pour la création des autres comptes du plan
comptable.

Après création de tous les comptes voici l’ensemble du plan comptable de l’entité :
V. CREATION DU PLAN DE TIERS

Comptes tenu du fait que les comptes prévu par le SYSCOHADA ne suffisent pas à
l’entité pour enregistrer distinctement toutes ses opérations , elle a procédé à des subdivisions
nécessaires à son enregistrement. Ces subdivisions concerne les comptes de la classe « 4 ». Le
chemin pour procéder à la création est le suivant :
- aller au menu « structure »

- sélectionner plan de tiers

- faire un clic droit, ajouter un nouvel élément, remplir le champ en fonctions

des tiers.
Voici quelques tiers d’AFRICA RESINE :

- Comptes clients de « AFRICA RESINE »
411000 : AFRICA TECHNOLOGIE SARL
411002 : ARMEL NDOGMO
411004 : FEUDJE CAROLE
411005 : THE ADDRESS
- Comptes fournisseurs de « AFRICA RESINE »
401001: CAMTEL
401002: ENEO
401003: CAMWATER
401004: PAVA RESINE
401005: BLESSING CONSULTING SARL
- Comptes des salariés de « AFRICA RESINE »

422001: KAPKO KAMGO MADELEINE SYLVIE

422002: KENMOGNE ELISABETH EPSE FOWANG
422003 : OBADA MBALLA LISA ESTHER
422004 : KOUMTOUSSA
Voici la liste finale des tiers de l’entité ainsi créé
VI.CREATION DES TAUX DE TAXES

Dans le cadre de notre travail concernant AFRICA RESINE, nous ne créerons pas des
taux de taxes car cette entité est assujettis au régime du simplifié, par conséquent elle ne
collecte ni ne facture la TVA.
VII. CREATION DES JOURNAUX AUXILIAIRES

Nous (cabinet) avons opté pour le système centralisateur en fonction des opérations
effectuées au sein des entités et du logiciel « sage 100 comptabilité », nous avons créé les
journaux auxiliaires et ces journaux reçoivent dans l’ordre chronologique les écritures d’une
période comptable. A chaque journal, correspond un compte mouvementé commun à toutes
les écritures. Les différents journaux retenus sont les suivants :

JOURNAUX OPERATIONS CONCERNEES
Journal auxiliaire des achats Il enregistre tous les achats effectués :
. achat de matière première
. achat de service et autres achats
. acquisition d’éléments immobilisés
Journal auxiliaire des ventes Il enregistre toutes les prestations réalisées.
Journal auxiliaire de caisse Ce journal enregistre toutes les opérations intéressant le

compte « 571 caisse » : encaissements ou décaissements
d’espèces.
Journal auxiliaire de banque Ce journal enregistre toutes les opérations intéressant le

compte « 521 banque »
Les opérations de trésorerie par chèque, virement

bancaire, transfert… (Recettes et Dépenses).
Journal auxiliaire des Il s’agit de toutes les opérations non prises en comptes
opérations diverses ailleurs : mouvements de stocks, cession d’actif,
amortissements et provisions, compensations et
régularisations diverses, paie, facturation etc…
Journal auxiliaire des reports Ce journal permet d’enregistrer concernant les exercices
à nouveaux antérieurs à l’instar de la balance de l’exercice N-1 qu’il
faut reporter certains comptes en N
Les pièces justificatives reçues des différents services sont référencées, imputées puis
comptabilisées dans les journaux auxiliaires et, à la fin de chaque mois, les JA sont
centralisés au journal général après vérification (dates) des différentes pièces comptables.

Pour procéder à la création de ces journaux, nous avons procéder ainsi qu’il suit :
- Aller au menu : « structure »
- Sélectionner « codes journaux »
- Clic droit, ajouter un nouvel élément et remplir les champs.
Voici la liste finale des journaux ainsi créé :

Apres la création de ces journaux nous pouvons à présent procéder à l’enregistrement

des opérations de l’entité.
VIII. PIECES COMPTABLES

Ces documents constituent l’ensemble des pièces mises à la disposition de l’entité pour
servir de moyens de preuve, d’informations internes et externes et surtout faciliter le
traitement comptable de toutes opérations entrainant les mouvements de valeurs qui sont
effectués avec des tiers ou dans le cadre de sa gestion interne. Ce sont :
- Les factures d’achats de matières premières
- Les factures de ventes des produits finis
- Les factures des autres achats (carburant, fourniture d’entretien, fourniture de
bureau)
IX. LES TACHES DU SERVICES COMPTABLES

C’est l’ensemble des missions que nous avons de même que d’autres collaborateurs
effectue pendant nos séjours en entreprise sous la supervision du chef comptable qui les faits
continuellement.
1. LES TACHES QUOTIDIENNES

Ces sont celles qui s’effectuent au jour le jour, ce sont :

a. Vérification et classement des pièces comptables

Lorsque les pièces justificatives arrivent aux services comptable, elles font l’objet d’une
vérification portant sur :
- Le nom du destinataire et de l’expéditeur ;
- Les montants ;
- Les dates ;
- Les cachets ;
Avant d’être rangées dans les différents classeurs le même jour de leur réception selon l’ordre
de leur établissement et en fonction de leur nature.
b. Conception des fiches de pré comptabilisation

Cette opération consiste à concevoir des fiches, qui indiquent préalablement pour
chaque pièce comptable, les comptes à débiter ou à créditer avant de passer proprement
l’écriture comptable dans les fiches concernées.
c. L’imputation des pièces comptables

Elle consiste à rechercher les numéros de compte dans lesquels les sommes doivent
être inscrites de même que leur intitulé. Elle se fait immédiatement dans la machine à partir de
la fiche de pré comptabilisation et précisément dans le journal concerné. Pour imputer les
écritures dans le journal, il faut :
- Aller dans le menu « TRAITEMENT » ;
- Choisir journaux de saisie ;
- Sélectionner le journal et le mois dans lequel on souhaite faire les saisies ;
- Valider.
o Répéter les mêmes manipulations pour les saisies dans les autres journaux.
Pour les journaux de trésorerie, saisir juste la contrepartie de la trésorerie et valider, le
programme affiche automatiquement le compte de trésorerie et le montant, puis
valider.
Exemple : Achats de la matière première chez le fournisseur PAVA RESINE règlement au
comptant


d. La saisie des fiches de pré comptabilisation dans le journal

A cette étape, le travail consiste juste à vérifier dans les documents comptables si les
opérations ont été bien analysées, car le remplissage se fait de manière automatique dans le
grand livre, la balance, le livre d’inventaire constitué du bilan, le compte de résultat, l’état
annexe.
2. LES TACHES MENSUELLES

A la fin de chaque mois, l’entité effectue un état de rapprochement bancaire avec
l’extrait journalier envoyé par la banque et le brouillard de banque de l’entité.
3. LES TACHES ANNUELLES

L’entité AFRICA RESINE SARL présente ses états financiers selon le système
minimal de trésorerie. En effet le règlement impose l’établissement annuel de chaque exercice
des documents d’information dénommé « ETATS FINANCIERS ANNUELLES » qui met en
évidence : le bilan, le compte de résultat, les notes annexes .en plus de ces états AFRICA
RESINE SARL rédige pour chaque année un rapport d’inventaire et édite à partir du
progiciel SAGE 100 COMPTABILITE la balance général des comptes.
A. LE BILAN
Le bilan permet de présenter la situation nette du patrimoine d’une entité à une date
donnée. Il décrit séparément et selon un classement fonctionnel les éléments de l’actif ou
emplois et ceux du passif ou ressources. Il est complété par des documents apportant une
information significative et qui figure dans les notes annexes. Le bilan se présente
généralement sous la forme d’un tableau a deux partir d’un cote nous avons les éléments de
l’actif et de l’autre côté les éléments du passif.
B. LE COMPTE DE RESULTAT
Le compte de résultat il présente les recettes et les dépenses organisées selon qu’il
concerne les activités d’exploitation, financières ou hors activité ordinaire(H.A.O).
Tous ces documents sont généralement éditer dans le progiciel « SAGE 100
COMPTABILITE » le processus d’édition des documents qui entrent dans les états financier
est le suivant :
- Aller dans menu « ETAT » ;
- Puis dans la fenêtre qui s’affichera choisir le document que l’on veut éditer ;
- Par la suite suivre les autres instructions ;

C. LE RAPPORT D’INVENTAIRE
Après avoir réalisé l’inventaire physique de tous les articles dont dispose l’entité il
convient de rédiger un rapport d’inventaire qui auras pour but de détaillé ce dont l’entité
dispose comme stock final en fin d’année dans ce rapport l’on pourra ressortir le stock des
marchandises encore en bonne état, ressortir les avaries ou encore les marchandises
défectueuses sans oublier de faire le constat des pertes qui peuvent résulter dans certains cas
des vols.

CHAPITRE 4 : INSUFFISANCE CONSTATEES

ET APPROCHES DE SOLUTIONS
Le stage est la période pendant laquelle l’apprenant est appelé non seulement à
acquérir de la pratique mais aussi de faire un diagnostic à l’issu duquel il fait des remarques et
proposes des solutions
SECTION 1 : ANALYSE DES CRITIQUES ET INSUFFISANCES

CONSTATEES
Ce sont des points faibles que nous avons pu ressortir pendant notre stage en
entreprise. Ceux-ci ont constitués des points sensibles dans la réalisation de ce rapport car
elles ont permis de repérer des faiblesses et les manquements qui peuvent freiner l’évolution
d’une entité.
La succursale BC implanté à DOUALA depuis 03 ans n’a pas encore tous les moyens
nécessaires pour mener à bien ses activités. Dans le cas de la réalisation de notre rapport nous
invoquerons les critiques au niveau de BC d’une part et les critiques au niveau d’AFRCA
RESINE d’autre part.
I. Problèmes rencontrés au niveau de BC

Tout au long de cette période de stage au sein de BC nous avons constatés certaines
défaillances précisément sur le plan professionnel et sur le plan matériel
1. Sur le plan professionnel

 Retard dans la collecte des informations car le travail repose sur un seul moniteur
qui est à la charge de tous les stagiaires ;
 L’insuffisance du personnel qui entraine par la suite un mauvais suivi des
stagiaires professionnels et académiques ;
 La répétition dans le traitement des cas dû aux absences et cela entraine par la suite
une perte de temps ;

2. Sur le plan matériel

 Insuffisance du matériel informatique qui est un frein capital à l’exécution des
tâches en entreprise et à l’archivage des données numériques ;
 Absence de procédures d’archivages ce qui ne facilitait pas la fouille et la
récupération des informations ;
 Absence d’une secrétaire pour organises les rendez- vous et planifiez les
travaux des responsables.
 Absence du manuel de procédure comptable
II. Insuffisances relevées au niveau d’AFRICA RESINE

 L’insuffisance du personnel comptable ;
 L’absence d’un manuel de procédures comptable ;
 Non qualification du personnel comptable ;
 Le processus inachevé dû à l’insuffisance de moyens matériel ;
SECTION 2 : SUGGESTIONS
Du fait des difficultés que rencontrent BC, nous pouvons apporter des propositions
visant à améliorer les conditions de travail et de vie de notre entité d’accueil et sa qualité de
services pour maximiser ses rendements et faciliter le travail dans le futur nous suggérons à ce
sujet :
I. Au niveau de BC
1. Sur le plan professionnel

 Le recrutement d’un employé qui occupera la fonction de moniteur ce qui
allègera la tâche du responsable ;
 La mise en place d’une séance de réunion au moins une fois par semaine
pour avoir l’état de l’évolution des stagiaires et avoir une idée de leur
ressentiment ;
2. Sur le plan matériel

 L’achat du matériel informatique;
 Le recrutement d’une secrétaire qui organisera le travail en entreprise;

 Mise sur pied d’un manuel de procédure comptable;
II. Au niveau d’Africa resine
 l’organisation des séminaires de formation avec les responsables du

cabinet ceci avec tout le personnel comptable ;
 la mise en place d’un manuel des procédures comptables ;
 Recruté un peu plus de personnes pour le service comptable ;
 le système de recrutement sur la base de la compétence.

CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail sur « la mise en place de la comptabilité dans une entité :
cas de AFRICA RESINE Sarl », nous pouvons déjà répondre aux préoccupations qui ont
fait l’objet de notre étude à savoir : pourquoi après la mise en place de la comptabilité par le
cabinet certains problèmes persistent-ils encore ?
Après examiné le système mise en place par le cabinet , nous avons constaté que la
persistance de certains de ces problèmes est due : à l’insuffisance du personnel comptable, a
la non élaboration du manuel de procédures comptables, a la non qualification du personnel
comptable et aussi au processus inachevé dû à l’insuffisance de moyens matériel. Nous
pouvons estimer que les exigences sur le plan techniques ont été remplies et ont été beaucoup
plus sur le plan organisationnel.
A ces différentes limites nous proposons : au cabinet l’organisation des séminaires de
formation, ceci avec l’avis des gérants de AFRICA RESINE SARL, la mise en place d’un
manuel des procédures comptables, et a l’entité le système de recrutement sur la base de la
compétence. Ainsi, les découvertes faites pendant ces deux mois de stage ont été bénéfiques
pour nous dans la mesure où nous avons eu l’opportunité d’avoir une vision plus proche et
réelle des techniques de mise en place d’une comptabilité, des équipements comptables à
disposer au préalable, les obligations comptables à respecter pour une bonne mise en place de
la comptabilité. Au-delà des connaissances intellectuelles, cet apprentissage a également
constitué un apport personnel car, nous avons accentué notre esprit d’entraide et de travail en
équipe. Bien plus, il nous a appris une discipline de rigueur dans l’exécution de nos tâches.
Les responsables du cabinet BLESSING CONSULTING et l’entité AFRICA RESINE
gagneraient à prendre en compte nos principales suggestions formulées en vue d’une
amélioration. Le travail que nous avons mené nous a permis d’étudier l’efficacité du système
comptable mise en place par le cabinet et celle des personnes qui l’utilisent. Cependant,
l’existence d’un système comptable dans une entreprise garantie-t-elle toujours une
bonne rentabilité ?

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES
OUVRAGES
- André NZAKOU. (2017) « Difficultés comptables et fiscales » Tome 2, 10ème

édition,
- Acte uniforme relative au droit comptable et a l’information financière et
système comptable OHADA (2017) 1204 pages.
- Dictionnaire Larousse (1995).
- Code Général des Impôts (2020)
NOTE DE COURS
- Cours d’opérations courantes non publié de M. LEDJE TALLA enseignant à
IUES/INSAM (2019-2020)
RAPPORTS DE STAGE
- MBAH MATSINGOUM Ronnie; (2019-2020) ; « Mise en place d’une
comptabilité dans une TPE par un cabinet d’assistance comptable et fiscale :
cas de BES’T CONSULING »
- NDANGA Arlette ; (2013-2014) ; « Mise en place d’un système de contrôle de
comptes dans une association sans but lucratif par un cabinet de gestion : cas
de CE.DE.ZING.D. »
- NGOKAM Axelle ; (2018-2019) ; « La mise sur pied d’un fichier comptable à
partir du progiciel SAGE 100 COMPTABILITE cas de GLOBAL
CO NSULTING SI ».
SITE WEB
- http : // www. Mémoire online.com ; 21/09/2020 ; 21:17
- www.impots.com; 25/09/2020 ; 20:30
- http : www. compta-facile. com. ; 28/09/2020 19:20

LISTE DES ANNEXES
ANNEXE 1 : ORGANIGRAMME DE BLESSING CONSULTING SARL
ANNEXE 2 : ATTESTATION DE LOCALISATION D’AFRICA RESINE
ANNEXE 3 : ATTESTATION DE NON REDEVANCE D’AFRICA RESINE
ANNEXE 4 : REGISTRE DE COMMERCE D’AFRICA RESINE
ANNEXE 5 : CARTE DE CONTRIBUABLE D’AFRICA RESINE

ANNEXE 1 : ORGANIGRAMME DE BC
DIRECTION
GENERALE
DIRECTION
GENERALE
ADJOINT
SERVICE DES DEPARTEMENT DEPARTEMENT

SECRETARIAT DE DE L’AUDIT
FORMATIONS
COMPTABILITE
Source : document de l’entreprise

TABLE DES MATIERES
DEDICACE............................................................................................................................... 3
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ 4
AVANT-PROPOS .................................................................................................................... 5
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ......................................................................... 7
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ 8
FICHE SIGNALITIQUE DE BLESSING CONSULTING SARL ..................................... 9
RESUME ................................................................................................................................. 10
ABSTRACT ............................................................................................................................ 11
INTRODUCTION GENERALE .......................................................................................... 12
.................................................................................................................................................. 14
PRESENTATION GENERALE DU CABINET ET DEROULEMENT DU
STAGE .................................................................................................................................... 14
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE BLESSING CONSULTING SARL
SECTION1 : CREATION, EVOLUTION, MISSION ET OBJECTIFS, FORME
JURIDIQUE ET REGIME FISCAL DE BC ........................................................................ 15
I. CREATION ............................................................................................................... 15
II. EVOLUTION ............................................................................................................ 15
III. MISSION ET OBJECTIFS DU CABINET .............................................................. 16
1. Mission ................................................................................................................... 16
2. Objectifs et moyens de BC ..................................................................................... 16
IV. FORME JURIDIQUE ET REGIME FISCALE ........................................................ 16
1. Forme juridique ...................................................................................................... 16
2. Régime fiscal ......................................................................................................... 16
SECTION 2 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT ............................................. 17
I. ORGANISATION ..................................................................................................... 17
1. Organigramme (voir annexe) ................................................................................. 17
2. Attribution .............................................................................................................. 17

II. FONCTIONNEMENT .............................................................................................. 18

1. Moyens humains .................................................................................................... 18
2. Ressources matérielles ........................................................................................... 18
3. Ressources financières ........................................................................................... 18
CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE ET JUSTIFICATION DU CHOIX DU
THEME ............................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
SECTION I : DEROULEMENT DU STAGE ..................................................................... 19
I. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES .................................................................. 19
II. APPORT DU STAGE ET PROBLEMES RENCONTRES...................................... 22
1. Apport du stage ...................................................................................................... 22
2. Problèmes rencontrés ............................................................................................. 22
SECTION II : JUSTIFICATION ET CHOIX DU THEME ................................................ 22
I. JUSTIFICATION DU THEME................................................................................. 22
II. CHOIX DU THEME ................................................................................................. 23
ETUDE EMPIRIQUE DE LA MISE EN PLACE DE LA COMPTABILITE DE
L’ENTITE AFRICA RESINE SARL ............................................. Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE 3 : LE SYSTEME COMPTABLE OHADAET LA MISE EN PLACE DE
LA COMPTABILITE DE L’ENTITE AFRICA RESINE SARL ..................................... 25
SECTION I : LE SYSTEME COMPTABLE OHADA ....................................................... 25
I. TYPES DE PERSONNES SOUMISES A LA COMPTABILITE .......................... 25
1. PERSONNES MORALES..................................................................................... 26
2. PERSONNES PHYSIQUES .................................................................................. 26
II. PRINCIPE COMPTABLE ........................................................................................ 28
1. POSTULATS COMPTABLES ............................................................................. 28
2. LES CONVENTIONS COMPTABLES ................................................................ 28
III. ORGANISATION COMPTABLE ............................................................................ 29
1. Définition ............................................................................................................... 29
2. ORGANISATION COMPTABLE ........................................................................ 29
a. Système d’organisation comptable..................................................................... 29
3. Elaboration du plan de compte .............................................................................. 33

4. Création des journaux ............................................................................................ 34
5. Etapes de traitements comptables .......................................................................... 34
a. Contrôle des pièces justificatives ....................................................................... 34

b. Imputation des pièces comptable ....................................................................... 35

c. Saisie des pièces comptables .............................................................................. 35
d. Contrôle des saisies ............................................................................................ 35
e. Classement des pièces justificatives ................................................................... 35
SECTION II : LA MISE EN PLACE DE LA COMPTABILITE DE L’ENTITE AFRICA
RESINE SARL ..................................................................................................................... 36
I. PRESENTATION DE L’ENTITE ............................................................................ 36
II. CREATION DU FICHIER COMPTABLE .............................................................. 36
III. PARAMETRAGE DU FICHIER COMPTABLE ..................................................... 41
IV. CREATION DU PLAN COMPTABLE.................................................................... 44
1. Les comptes de charges.......................................................................................... 44
2. Les comptes de produits ......................................................................................... 45
3. Les comptes de tiers ............................................................................................... 45
4. Les compte de trésorerie ........................................................................................ 45
V. CREATION DU PLAN DE TIERS .......................................................................... 47
VI. CREATION DES TAUX DE TAXES ...................................................................... 49
VII. CREATION DES JOURNAUX AUXILIAIRES...................................................... 49
VIII. .............................................................................................. PIECES COMPTABLES
52
IX. LES TACHES DU SERVICES COMPTABLES ..................................................... 52
1. LES TACHES QUOTIDIENNES ......................................................................... 52
a. Vérification et classement des pièces comptables .............................................. 53
b. Conception des fiches de pré comptabilisation .................................................. 53
c. L’imputation des pièces comptables .................................................................. 53
d. La saisie des fiches de pré comptabilisation dans le journal .............................. 55
2. LES TACHES MENSUELLES ............................................................................. 55
3. LES TACHES ANNUELLES ............................................................................... 55
A. LE BILAN ..................................................................................................... 55
B. LE COMPTE DE RESULTAT ................................................................... 55
C. LE RAPPORT D’INVENTAIRE ................................................................ 56
CHAPITRE 4 : INSUFFISANCE CONSTATEES ET APPROCHES DE SOLUTIONS
SECTION 1 : ANALYSE DES CRITIQUES ET INSUFFISANCES CONSTATEES
.............................................................................................................................................. 57

I. Critiques négatives ........................................................... Erreur ! Signet non défini.

1. Sur le plan professionnel ........................................................................................ 57
2. Sur le plan matériel ................................................................................................ 58
II. Critiques positives ............................................................ Erreur ! Signet non défini.
SECTION 2 : SUGGESTIONS ......................................................................................................... 58
I. Sur le plan professionnel ........................................................................................... 58
II. Sur le plan matériel .................................................................................................... 58
CONCLUSION GENERALE ......................................................... Erreur ! Signet non défini.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES ......................................... Erreur ! Signet non défini.
LISTE DES ANNEXES ................................................................... Erreur ! Signet non défini.



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MISE EN PLACE DE LA COMPTABILITE DANS UNE ENTITE PAR UN CABINET

D’ASSISTANCE COMPTABLE : CAS DE AFRICA RESINE SARL

Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 1

SECTION I : LE SYSTEME COMPTABLE OHADA .................................................................... 25

Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 2

Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 3

- M NOUBISSI mon encadreur académique pour sa disponibilité, ses conseils, et son

Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 4

A l’aube de ce millénaire, le monde se développe, les changements s’accélèrent et les

L’IUES/INSAM dont la direction est situé à NDOKOTI à 200 mètres d’ENEO

 Une Ecole Privée Supérieur des Personnels Sanitaire

Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 5

INSAM, ISTE, EPSPA, préparent leurs étudiants au BREVET DE TECHNICIEN

Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 6

LISTE DES SIGLES

 PIC : Pièces d’Imputation Comptable

 PEPS : Premier Entré Premier Sortie

 CMUP : Coût Moyen Unitaire Pondéré

 TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée

 HAO : Hors Acticités Ordinaires

 SARL : Société A Responsabilité Limitée

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Chronogramme des activités

Tableau 2 : Le livre journal

Tableau 3 : Le grand livre

Tableau 6 : Compte de résultat

Tableau 7 : fonctionnement des journaux

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FICHE SIGNALITIQUE DE BLESSING

Dénomination sociale BLESSING CONSULTING SARL

Forme juridique Société A Responsabilité Limitée

Date de création 1er AOÛT 2015

Capital social 5 000 000 FCFA

Régime fiscal Simplifié

Siège social Yaoundé-Cameroun

Direction générale Yaoundé-Etoundi

Site web www.blessingconsulting.com

Nature d’activité Prestataire de service

Nombre d’employé (04) quatre collaborateurs

Source : Document de l’entreprise

Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 9

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Obtaining a Higher National Diploma (HND) requires us future business executive

Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 11

Au fur et à mesure que les entités évoluent, le périmètre de la concurrence s’élargie et

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Dans le souci de développer au mieux le thème, La première partie fera l’objet de la

Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 13

PRESENTATION GENERALE DU CABINET ET

Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 14

CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE

La présentation du cabinet s’articulera autour de deux grands points essentiels à savoir

SECTION1 : CREATION, EVOLUTION, MISSION ET OBJECTIFS,

Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 15

III. MISSION ET OBJECTIFS DU CABINET

IV.FORME JURIDIQUE ET REGIME FISCALE

Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 16

SECTION 2 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT

Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 17

Il ne suffit pas seulement d’avoir un matériel pour le fonctionnement d’une entreprise

Rapport de stage rédigé et présenté par DADJO FONKOU Blandine Page 18

CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE ET