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SLIMAN
Cloud et virtualisation
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I. INTRODUCTION
Le Cloud Computing ou « l’informatique de nuage » est un concept simple qui consiste à
déplacer tout ce qui est localement installé vers un autre local, dont nous ignorons beaucoup
de choses (endroit exacte, personnes en charge, etc.) et connaissons uniquement ce qui nous
importe réellement (la configuration, le service, etc.).
Par exemple, si nous voulons héberger une application web, nous devons disposer d’une
machine (performante), sur laquelle nous installons une application serveur (serveur web), et
dans laquelle nous hébergeons notre application. Il nous faut, surtout, aussi une bonne
connexion internet pour supporter le trafic. Tout ça peut nous couter vraiment beaucoup
d’argent, à déposer tout de suite. Même si notre application n’est pas du tout rentable
immédiatement. Avec le cloud computing, on peut éviter ces problèmes, héberger notre
application immédiatement et payer beaucoup moins.
Depuis 2008, un très grand nombre de contributions envahit le domaine de plus en plus
populaire du « Cloud Computing ». La portée du Cloud Computing est passée de simples
services d’infrastructure (tels que les ressources de stockage et de calcul) à la mise à
disposition d’applications ou de bureau de travail.
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Les vrais enjeux du cloud sont en fait les besoins actuels des entreprises. Afin de rester
compétitives, les entreprises doivent pouvoir agir rapidement et avec des pas sûrs. Elles
doivent donc améliorer la structure de leurs coûts, réagir aux aléas économiques et accroître
leur productivité.
Ces deux aspects semblent pourtant difficiles à concrétiser. Seul un investissement qui
s’ajuste dynamiquement aux besoins, défini par des conditions de services et caractérisé par
une facturation sur l’usage, peut réduire de manière significative ces coûts. C’est un enjeu du
« Cloud Computing ».
Les entreprises actuelles doivent se positionner sur des marchés de plus en plus volatiles. Les
nouveaux produits connaissent des cycles toujours plus courts. Les produits existants sont
dépassés de plus en plus rapidement et disparaissent. Cela oblige les entreprises à innover sur
des périodes de plus en plus courtes.
Les marchés et leurs acteurs changent encore plus rapidement. L’entrée sur les nouveaux
marchés implique un nombre de plus en plus élevé de coentreprises. Ces raisons, entre autres,
entraînent de nombreuses ventes et acquisitions d’entreprises ou de parts d’entreprises. De
nouvelles sociétés sont créées et de nouveaux modèles émergent.
Les entreprises doivent à présent réagir à ces changements si elles souhaitent être
performantes sur le marché. La pression augmente donc non seulement sur la gestion d’une
entreprise mais également sur son informatique qui doit être capable de s’adapter avec
rapidité et souplesse à de nouvelles circonstances dans tous les processus commerciaux.
3. Augmentation de la productivité
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III. LES SERVICES DU CLOUD COMPUTING
Les solutions cloud reposent principalement sur des technologies de virtualisation et
d’automatisation. Trois caractéristiques clés du Cloud le différencient de l’informatique
traditionnelle :
• Mutualisation et allocation dynamique de capacité (adaptation élastique aux variations
de charge).
• Services à la place de produits technologiques avec mise à jour en continu et
automatique.
• Self-service et paiement à l’usage (en fonction de ce que l’on consomme).
Les machines, applications et données pourront être centralisées dans un, ou dans différents
sites internes, chez des prestataires, dans un Data Center situé hors entreprise.
Le Cloud Computing est constitué de différentes composantes – dont il est indifféremment
l’une, les deux ou les trois combinées :
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1. SaaS (Software as a Service)
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L’utilisateur gère, mais ne contrôle pas l’infrastructure Cloud (réseaux, serveurs, systèmes
d’exploitation, stockage).
4. Synthèse
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IV. LES DÉPLOIEMENTS DU CLOUD COMPUTING
Différents modèles de Cloud coexistent :
Plate-forme de Cloud Computing qui vise à fournir, de manière externalisée, les services et
garanties équivalents à ceux offerts par un Cloud privé interne, tout en bénéficiant des
avantages des services de gestion par un tiers. Il peut être accessible par Internet ou par un
réseau privé.
3. Cloud public
Il est externe à l’entreprise, accessible via Internet, géré par un opérateur externe propriétaire
des infrastructures, avec des ressources totalement partagées entre tous ses clients.
4. Cloud hybride
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Souplesse et pas d’investissement initial, plus grande flexibilité des outils informatiques (pas
d’installation ni de mises à jour, pas de maintenance matérielle, montée en charge
automatisée, nombreux connecteurs disponibles…).
Réduction des coûts, les utilisateurs ne payent que ce qu’ils consomment. Il y a donc une forte
économie en coût et en énergie notamment dans les cas de besoins non constants ou linéaires.
Mobilité, l’utilisateur peut à tout moment et à partir de n’importe quel appareil se connecter à
ses applications et son workflow.
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VI. RÉFÉRENCES
• https://www.t-
systems.com/blob/312742/5f38a796a70eb25084f3c8d83083df6f/2015_04_21_White-
Paper_Cloud_Computing_ps.pdf
• https://www.sedipedia.com/Ce_qu_il_faut_savoir_sur_le_Cloud....pdf
• https://syntec-numerique.fr/sites/default/files/Documents/20120328-Infra-livreblanc-
cloud-computing-nouveaux-modeles.pdf
• http://www.virtu-desk.fr/medias/files/syntecle-livre-blanc-du-cloud-computing.pdf
• http://www.clear-cloud-services.fr/ordinateurs-en-nuage/principes-de-la-virtualisation
• https://www.it-connect.fr/les-types-dhyperviseurs/
• https://www.supinfo.com/articles/single/1866-virtualisation
• https://searchnetworking.techtarget.com/feature/Top-five-virtualization-problems-
VM-Sprawl
• https://searchservervirtualization.techtarget.com/tip/Top-10-virtualization-
management-tools
• https://www.barrekevin.com/2018/05/17/presentation-tp-docker-pour-debutant/
• https://www.bmc.com/blogs/containers-vs-virtual-machines/
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