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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix – Travail – Patrie Peace – Work – fatherland


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UNIVERSITE DE DOUALA THE UNIVERSITY OF DOUALA
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FACULTE DES SCIENCES FACULTY OF SCIENCE
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DEPARTEMENT DE BIOCHIMIE
LICENCE PROFESSIONNELLE TECHNIQUES DE LABORATOIRES

UTL 376 – INFORMATIQUE

TPE SUR LE THEME :


CLOUD COMPUTING

Groupe 1 :
NOMS ET PRENOMS MATRICULE
ADAM Ousmane 17S94275

ADEGUELIDE MOKA Nadine 200237739

ADOUBE NDIOMO Jeanne Denise

BOUTCHOUANG Rebecca 20S50798

CHELEWA DEKOU Rosine 14S23232

Enseignant : M. ELLA AMOUGOU Stéphane

Année Académique 2020 – 2021


TPE INFORMATIQUE : CLOUD COMPUTING

PLAN DE L’EXPOSE
INTRODUCTION

I. HISTORIQUE SUR L’ORIGINE DU CLOUD COMPUTING

II. DEFINITION PRATIQUE DU CLOUD COMPUTING

III. LES CINQ CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES DU CLOUD COMPUTING

IV. LES TROIS MODELES DE SERVICES

IV.1. Le SaaS : Software as a Service

IV.2. Le PaaS : Platform as a Service

IV.3. L’IaaS : Infrastructure as a Service

V. LES QUATRE MODELES DE DEPLOIEMENT

V.1. Cloud privé

V.2. Cloud communautaire

V.3. Cloud public

V.4. Cloud hybride

VI. CLOUD COMPUTING ET SECURITE

VII. AVANTAGES ET CONTRAINTES

VII.1. Avantages

VII.2. Contraintes

CONCLUSION

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TPE INFORMATIQUE : CLOUD COMPUTING

INTRODUCTION
Pour un utilisateur lambda, le cloud computing se matérialise par les services de stockage
et de partages de données numériques type Box, Dropbox, Microsoft OneDrive ou Apple
iCloud sur lesquels les utilisateurs peuvent stocker des contenus personnels tels que les
photos, vidéos, musiques, documents ou autres et y accéder n’importe où dans le monde
depuis n’importe quel terminal connecté.

Le cloud computing ou informatique en nuage peut être définie comme une infrastructure
dans laquelle la puissance de calcul et le stockage sont gérés par des serveurs distants
auxquels les usagers se connectent via une liaison internet sécurisée. L’ordinateur de bureau
ou portable, le téléphone mobile, la tablette tactile et autres objets connectés deviennent des
points d’accès pour exécuter des applications ou consulter des données qui sont hébergées
sur les serveurs. Le cloud se caractérise également par sa souplesse qui permet aux
fournisseurs d’adapter automatiquement la capacité de stockage et la puissance de calcul aux
besoins des utilisateurs.

Pour externaliser leurs données informatiques vers des serveurs distants, les entreprises
et organismes officiels s’offrent les services de fournisseurs qui se chargent de développer des
solutions présentant certaines caractéristiques essentielles, différents modèles de service
ainsi que la question, de la sécurité du système de Cloud Computing.

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I. HISTORIQUE SUR L’ORIGINE DU CLOUD COMPUTING

Dans les années 1950, les utilisateurs


accédaient depuis leurs terminaux à des
applications fonctionnant sur des systèmes centraux
partagés (les mainframes1), ancêtres des serveurs
du cloud. L’idée que l’on puisse s’abstraire du
mainframe et juste accéder à ses services est alors
proposée par John Mc Carthy en 1961.

Les architectes de réseaux schématisaient cet accès


par un nuage dans leur croquis. En anglais, on parlait alors de « the cloud ».

Après l’apparition d’Internet vers 1980, ce mode d’accès a été supposé par défaut. L’habitude
était prise de dessiner le réseau comme un nuage.

Le concept de « Cloud Computing » a été proposé pour la première fois en 1994 par les cadres
de Compaq et Sean O’Sullivan avec la popularisation d’Internet grâce aux navigateurs. Mais
l’idée n’a pas prospéré.

Au début des années 2000, grâce à la croissance des débits, sont apparus des hébergeurs web
capables d’héberger des applications dans leurs locaux informatiques, donc hors des murs de
l’entreprise. Ce fut l’émergence de l’ASP (Application Service Provider). Ce service laissera
néanmoins la place au SaaS en 2006. En particulier, Google et Amazon ont simultanément
repris le terme « Cloud Computing ». Les premières applications web 2.0 déployées en cloud
computing étaient le courrier électronique, les outils collaboratifs, le CRM2, les
environnements de développement et de test informatique.

La promotion du Cloud Computing public a été rendue possible par la généralisation des accès
à Internet des particuliers et des entreprises ; à l’augmentation de la puissance des
équipements informatiques (la fréquence des serveurs est multipliée par 10 entre 1998 et
2008) et la baisse du coût de stockage.

1
Mainframe : Un ordinateur central ou macroordinateur (mainframe computer) est un ordinateur de
grande puissance de traitement et qui sert d'unité centrale à un réseau de terminaux.
2
CRM : Customer Relationship Management, ou Gestion de la Relation Client. C’est l'ensemble des outils et
techniques destinés à capter, traiter, analyser les envies et les attentes des clients et des prospects, afin de
les fidéliser et les satisfaire en leur offrant ou proposant des services.

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En somme, le premier nuage était construit autour du réseau (abstraction TCP/IP). Le


deuxième nuage était celui des documents (abstraction du World Wide Web). Le nuage actuel,
Cloud Computing, est une abstraction de l’infrastructure informatique qui masque la
complexité des serveurs, des applications, des données et des plates-formes hétérogènes.

II. DEFINITION PRATIQUE DU CLOUD COMPUTING

Le NIST (National Institute of Standards and Technology) a proposé une définition largement
acceptée du Cloud Computing.

« C’est un modèle permettant l’accès réseau simple, à la demande, et pervasif3 à un ensemble


de ressources de calcul configurables (par exemple, serveurs, réseaux, espaces de stockage,
applications et services) pouvant être mises à disposition et libérées rapidement, en
minimisant la gestion ou les interactions avec le fournisseur de service. » [18]

Le modèle du Cloud Computing privilégie la haute disponibilité. Il se compose de cinq


caractéristiques essentielles, de trois modèles de services et quatre modèles de déploiement.

III. LES CINQ CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES DU CLOUD COMPUTING

L’utilisation de ressources à distance n’est pas nouvelle. Le time sharing – utilisation partagée
d’un ordinateur en langage Basic avait fait son apparition en 1966. On parlait alors de la « prise
de calcul » à côté de la prise de courant. Dès le début des années 1970, les activités « service
bureau » ou « traitement à façon » partageaient des traitements comme les paies ou
facturations sur des infrastructures communes avec souvent une facturation à l’usage. Plus
récemment, sous le nom outsourcing, l’hébergement et l’exploitation des applications des
entreprises à distance se sont largement développés. Ces activités n’avaient pas changé
l’architecture des systèmes. Les gains provenaient d’une mise en commun des locaux et des
moyens humains et techniques spécialisés dans l’exploitation des systèmes et des applications
existantes.

3
Réseau pervasif, de l’anglais pervasive network, c’est-à-dire un réseau pénétrant ou infiltrant, (notion de
perméabilité). Ce concept exprime la tendance vers la connexion en réseau, la miniaturisation des dispositifs
électroniques et leur intégration dans n'importe quel objet du quotidien, favorisant ainsi l'accès aux
informations dont on a besoin partout et à tout moment.

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Le modèle Cloud Computing se différencie par les 5 caractéristiques suivantes :


Accès aux services par l’utilisateur à la demande : la mise en œuvre des systèmes est
entièrement automatisée et c’est l’utilisateur, au moyen d’une console de commande, qui
met en place et gère la configuration à distance. Dans ce libre-service à la demande, le
consommateur peut fournir unilatéralement des capacités informatiques telles que l’heure du
serveur et le stockage en réseau, au besoin sans nécessiter d’interaction humaine avec le
fournisseur de chaque service.

Accès réseau large bande : ces centres de traitement sont généralement raccordés
directement sur le backbone Internet pour bénéficier d’une excellente connectivité. Les
grands fournisseurs répartissent les centres de traitement sur la planète pour fournir un accès
aux systèmes en moins de 50 ms de n’importe quel endroit. L’accès au réseau est large, les
capacités sont accessibles via des mécanismes standards qui favorisent l’utilisation par des
plates-formes clientes minces ou épaisses et hétérogènes (par exemple, les téléphones
mobiles, les ordinateurs portables et les assistants personnels numériques ou PDA).

Réservoir de ressources (non localisées) : la plupart de ces centres comportent de


dizaines de milliers de serveurs et de moyens de stockage pour permettre des montées en
charge rapides. Il est souvent possible de choisir une zone géographique pour mettre des
données « près » des utilisateurs. Il y a un sentiment d’indépendance de localisation puisque
le client n’a généralement aucun contrôle ou connaissance sur l’emplacement exact des
ressources fournies, mais peut être capable de spécifier l’emplacement à un niveau
d’abstraction plus élevé (par exemple, pays, état ou centre de données). Des exemples de
ressources comprennent le stockage, le traitement, la mémoire, la bande passante du réseau
et les machines virtuelles.

Redimensionnement rapide (élasticité) : la mise en ligne d’une nouvelle instance d’un


serveur est réalisée en quelques minutes, l’arrêt et le redémarrage en quelques secondes.
Toutes ces opérations peuvent s’effectuer automatiquement par des scripts. Ces mécanismes
de gestion permettent de bénéficier pleinement de la facturation à l’usage en adaptant la
puissance de calcul au trafic instantané. Pour le consommateur, les capacités disponibles pour
l’approvisionnement semblent souvent illimitées et peuvent être achetées en n’importe
quelle quantité et à tout moment.

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Facturation à l’usage : il n’y a généralement pas de coût de mise en service (c’est


l’utilisateur qui réalise les opérations) la facturation est calculée en fonction de la durée et de
la quantité de ressources utilisées. Une unité de traitement stoppée n’est pas facturée.

IV. LES TROIS MODELES DE SERVICES


IV.1. Le SaaS : Software as a Service
Ce modèle de service est caractérisé par l’utilisation d’une application partagée qui
fonctionne sur une infrastructure Cloud. L’utilisateur accède à l’application par le réseau au
travers de divers types de terminaux (souvent via un navigateur web). L’administrateur de
l’application ne gère pas et ne contrôle pas l’infrastructure sous-jacente (réseaux, serveurs,
applications, stockage). Il ne contrôle pas les fonctions de l’application à l’exception de
quelques fonctions utilisateurs limitées.
De bons exemples de SaaS sont les logiciels de messagerie au travers d’un navigateur comme Gmail
ou Yahoo mail ou Outlook. Ces infrastructures fournissent le service de messagerie à des centaines de
millions d’utilisateurs. C’est également de suites bureautiques tels que Office 365 ou Google Apps.
Le Cloud Computing est souvent assimilé au SaaS car c’est la forme la plus répandue.

IV.2. Le PaaS : Platform as a Service


L’utilisateur a la possibilité de créer et de développer sur une infrastructure Cloud PaaS
ses propres applications en utilisant les langages et les outils du fournisseur. L’utilisateur ne
gère pas ou ne contrôle pas l’infrastructure Cloud sous-jacente (réseaux, serveurs, stockage)
mais il contrôle l’application déployée et sa configuration.
Comme exemple de PaaS, on peut citer un des plus anciens – Intuit Quickbase – qui permet de
déployer ses applications bases de données en ligne ou Google Apps Engine (GAE) – pour déployer des
services Web. Dans ces deux cas, l’utilisateur de ces services n’a pas à gérer des serveurs ou des
systèmes pour déployer ses applications en ligne et en dimensionner des ressources adaptées au trafic.

IV.3. L’IaaS : Infrastructure as a Service


Le modèle IaaS permet aux utilisateurs de louer des ressources (de calcul, de stockage,
réseau), de déployer et d’exécuter leurs propres logiciels (y compris leur propre système
d’exploitation). Seuls le matériel et la gestion logicielle de bas-niveau restent sous le contrôle

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du fournisseur de nuage. L’exemple le plus emblématique du modèle IaaS est la plateforme


« Amazon EC2 ».
Le modèle IaaS offre la perspective la plus riche en termes de sécurité de nuage. Les attaques
et les contre-mesures nécessaires peuvent en effet cibler toutes les couches de
l’environnement Cloud, y compris les plus basses pour les intrusions les plus graves.

V. LES QUATRE MODELES DE DEPLOIEMENT

Les modèles de déploiement du cloud basés sur la définition NIST sont :


 Cloud privé : l’infrastructure cloud est exploitée uniquement pour une organisation.
Elle peut être gérée par l’entreprise elle-même ou par un tiers et peut exister sur site ou hors
site.
 Cloud communautaire : l’infrastructure cloud est partagée par plusieurs organisations,
réunies au sein d’une communauté et partageant des préoccupations spécifiques communes
(par exemple, la mission, les exigences de sécurité, des politiques et des considérations de

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conformité). Elle peut être gérée par les entreprises elles-mêmes ou par un tiers et peut
exister sur site ou hors site.
Cloud public : l’infrastructure cloud est mise à la disposition du grand public ou d’un
grand groupe industriel et appartient à une organisation vendant des services cloud.
 Cloud hybride : l’infrastructure cloud est une composition de deux ou plusieurs clouds
(privés, communautaires ou publics). Ceux-ci demeurent des entités uniques mais sont
connectés par une technologie normalisée ou exclusive qui permet le partage des données et
des applications des nuages).

VI. CLOUD COMPUTING ET SECURITE


La sécurité du cloud ou sécurité du nuage (cloud security en anglais) est un sous
domaine du Cloud Computing en relation avec la sécurité informatique. Elle implique des
concepts tels que la sécurité des réseaux, du matériel et les stratégies de contrôle déployées
afin de protéger les données, les applications et l'infrastructure associée au cloud computing.

Avec l'utilisation de plus en plus fréquente du cloud computing apparaît de nouveaux


risques de sécurité. Augmentant ainsi l'intérêt des criminels à trouver de nouvelles
vulnérabilités et exposant les utilisateurs à voir leurs données compromises. Pour atténuer
cette menace, les intervenants du cloud devraient investir massivement dans l'évaluation des
risques informatiques afin de s'assurer que les données sont bien protégées.

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VII. AVANTAGES ET CONTRAINTES

VII.1. Avantages
Le Cloud Computing offre aux entreprises des modèles pratiques pour accéder aux offres
d’infrastructure, de plateforme et de logiciel sur la base d’un paiement à l’utilisation. Grâce à
l’informatique en nuage, les entreprises libèrent du capital, rationalisent la maintenance
informatique, modernisent et adaptent leurs approches commerciales, intègrent la sécurité
et la flexibilité dans les services et les solutions, aident les clients de manières nouvelles et
développent leur activité dans des conditions de marché en constante évolution.
 Gagner en flexibilité : Le cloud computing repose sur le principe même de flexibilité. Par
opposition au modèle traditionnel dans lequel l’intégration de nouveaux logiciels ou d’éléments
d’infrastructure est longue et complexe, la mise en œuvre du cloud computing se veut simple et rapide.
Il permet ainsi de faire face à un pic d’activité ou à la variabilité des besoins dans un délai très court.
C'est également un moyen d’expérimenter l’intégration d’un logiciel (via le SaaS) ou le développement
d’une application (via le PaaS ou l’IaaS).
Enfin cette flexibilité s’exprime également à travers la possibilité pour les utilisateurs d’être plus
mobiles : grâce aux SaaS, ils peuvent travailler de n’importe quel poste connecté à internet.

 Faciliter la gestion de l’information : Le cloud computing permet de sous-traiter la supervision


de son infrastructure à un professionnel de l’hébergement et ainsi de s’assurer de la disponibilité du
service 24h/24 et 7j/7. Les coûts d’astreinte de personnel interne pour obtenir la même qualité de
service sont bien souvent trop élevés pour de petites structures.

Par ailleurs, grâce au cloud computing, en cas de panne sur le lieu de stockage des données, un système
de redondance permet le basculement vers un autre site, évitant ainsi la rupture de service.

Dans le cas de SaaS plus particulièrement, la montée en version des logiciels est transparente pour
l’entreprise puisque tout est géré par le prestataire. En général, aucun coût n’est à prévoir, les
utilisateurs bénéficient des améliorations de la solution au fil de l’eau.

Enfin, les entreprises ayant organisé leur parc machine en cloud computing privé interne gèrent
beaucoup moins d’infrastructure grâce à la virtualisation. La maintenance et la supervision s’en
trouvent ainsi fortement facilitées.

 Réaliser des économies : Un investissement informatique se fonde sur une estimation des
besoins à court, moyen et long terme de l’entreprise, avec le risque de sous-venir ou de surinvestit. En
ne payant que ce qu’elle consomme réellement ; l’entreprise gère son budget au plus près de ses
besoins.

Par ailleurs, le cloud computing permet de bénéficier d’un haut niveau de service (24h/24 et 7j/7) pour
un prix accessible aux petites structures.

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VII.2. Contraintes
Le Cloud Computing présente quelques défis :
- Dépendance vis-à-vis du prestataire : L’exception du cloud computing interne privé,
l’entreprise confie la gestion de son infrastructure, de ses applications ou de ses données à un
tiers. Cette situation crée évidemment une certaine dépendance vis-à-vis de ce tiers.
Lors du choix du prestataire, l’entreprise doit notamment rester vigilante sur la qualité de
service offerte. Il convient également d’être attentif à la qualité de la connexion internet de
l’entreprise.
- Dépendance de la qualité de réseau : le client d’un service de Cloud Computing
devient très dépendant de la qualité du réseau pour accéder à ce service. Aucun fournisseur
de service Cloud ne peut garantir une disponibilité de 100%.
- Menace sur la sécurité et la confidentialité : La sécurité des données est l’un des freins
les plus couramment évoqués par les entreprises car les données sont hébergées en dehors
de l’entreprise dans la majorité des cas de cloud computing. Il est important que le prestataire
s’engage par contrat à mettre tout en œuvre pour protéger les données de ses clients.
- Disparition de fonctionnalités : Pour être en mesure de proposer des prix compétitifs,
les prestataires de cloud computing proposent des produits standards. Une personnalisation
est possible mais dans la mesure du possible (sauf dans les clouds privés où l’entreprise est
propriétaire de son infrastructure).
Les utilisateurs de ce type de solution doivent donc s’adapter au formalisme quitte à
abandonner certaines habitudes. C’est pourquoi, lors du choix d’un prestataire de cloud
computing, il convient de prioriser ses besoins pour différencier les fonctions ou éléments
capitaux dans le processus de l’entreprise.

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CONCLUSION
L'informatique en nuage (Cloud Computing) permet aux entreprises comme aux
particuliers de déployer données et applications sur des infrastructures louées à la demande
en fonction des besoins. Elle est rendue possible par l'ubiquité du réseau et par les techniques
de virtualisation, pleinement exploitables grâce aux progrès en performance des
microprocesseurs. Si cette dissémination des données réduit le risque de leur destruction, elle
en crée de nouveaux pour leur confidentialité et leur intégrité, sans oublier les « nuages noirs
» utilisés par les cybercriminels.

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TPE INFORMATIQUE : CLOUD COMPUTING

Références
FIGER, J-P & BLOCH, L (2020, novembre 10). Management des Systèmes d’Information,
Techniques de l’Ingénieur, Réf. Internet 42302, 2ème édition.

Références internet : Cloud Computing, l’informatique en nuage, page Wikipédia consultée le


05 mai 2021.

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