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MEMOIRE DE FIN DE
CYCLE
En vue de l’obtention De la licence professionnelle
En finance comptabilité et gestion d’entreprise.
THEME :
1
Thème : «Analyse comptable des procédures de traitement des achats et factures fournisseurs dans une entrep
SOMMAIRE
SOMMAIRE................................................................................................................................I
DEDICACE..............................................................................................................................III
REMERCIEMENTS.................................................................................................................IV
RESUME...................................................................................................................................V
ABSTRACT.............................................................................................................................VI
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES...............................................................................VII
LISTE DES ANNEXES.........................................................................................................VIII
SIGLES ET ABREVIATIONS................................................................................................IX
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE.............................7
INTRODUCTION PARTIELLE................................................................................................8
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE.....................................................................................9
SECTION 1 : CADRE CONCEPTUEL.....................................................................................9
SECTION 2 : REVUE DE LA LITTERATURE.....................................................................29
CHAPITRE 2 : CADRE METHODOLOGIQUE.....................................................................39
SECTION 1 : TECHNIQUES DE COLLECTE DE DONNEES.............................................39
SECTION 2 : TECHNIQUES DE TRAITEMENT DE DONNEES........................................43
CONCLUSION PARTIELLE..................................................................................................43
DEUXIEME PARTIE : CADRE EMPIRIQUE.......................................................................45
INTRODUCTION PARTIELLE..............................................................................................46
CHAPITRE 3 : CADRE ENVIRONNEMENTAL..................................................................47
SECTION 1 : PRESENTATION DE SUCAF-CI....................................................................47
SECTION 2 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT..................................................48
CHAPITRE 4 : PRESENTATION DES RESULTATS ET RECOMMANDATIONS...........53
SECTION 1 : PRESENTATION DU PROCESSUS TRAITEMENT DES ACHATS ET
FACTURES FOURNISSEURS AU SEIN DE SUCAF-CI.....................................................53
SECTION 2 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS....................................56
CONCLUSION PARTIELLE..................................................................................................65
CONCLUSION GENERALE...................................................................................................66
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................68
ANNEXES................................................................................................................................70
TABLES DES MATIERES......................................................................................................77
AVERTISSEMENT
DEDICACE
A ma famille puisse Dieu vous accorder une longue vie et vous permettre de profiter du fruit
de vos efforts.
A toutes les personnes, qui par leurs amour du travail bien fait, m’ont amené à ne pas négliger
cette étude.
REMERCIEMENTS
A l’issu de ce travail, nous tenons à remercier en premier lieu Monsieur DROH PIERRE,
notre encadreur, qui grâce à ses connaissances et à l’assistance dont il nous a fait bénéficier,
nous a permis d’être rigoureux et méthodiques dans la réalisation de ce mémoire.
Nous adressons par la même occasion nos sincères remerciements à nos parents qui ont su
parfaitement nous accompagner durant nos études universitaires tant sur le plan matériel,
financier que moral. Qu’ils trouvent ici l’assurance de notre totale reconnaissance et notre
profonde humilité.
Nous ne saurons clôturer cette page sans pour autant adresser nos remerciement a l’ensemble
des membres du jury qui ont bien voulu accepter d’évaluer ce mémoire.
RESUME
De nos jours, les entreprises en l’occurrence celle dites agro-alimentaire sont confrontées à de
nombreuses difficultés liées au traitement comptable de leurs opérations courantes pour des
états de synthèse, en particulier les opérations liées au traitement des achats et des factures
fournisseurs. C’est le cas de la Sucrerie Africaine de Côte d’Ivoire (SUCAF-CI) qui fait
l’objet de notre cas pratique. L’objectif visé par notre étude est d’analyser les procédures
comptables de traitement des achats et factures fournisseurs efficaces afin de vérifier la
conformité et la pertinence du cycle achat-fournisseurs. Pour atteindre cet objectif, nous nous
sommes appuyés sur une étude documentaire qui nous a conduit une étude qualitative ; et des
entretiens avec les responsables de la comptabilité et agents de tous les services en charge du
traitement comptable des achats et des factures fournisseurs. Au regard de cette étude, il en
ressort qu’au sein de l’entreprise il existe une procédure de traitement comptable des achats
et factures fournisseurs mais présente quelques faiblesses dans leurs applications. La prise en
compte de ce résultat nous a conduits à formuler des recommandations tant au niveau du
traitement des achats et au niveau des factures fournisseurs.
ABSTRACT
Nowadays companies, in this case the so-called agri-food companies, are faced with many
difficulties related to the accounting treatement of their current operations to make the
summary statements, in particular operations related to the processing of purchases and
supplier invoices. This is the case of Sucrerie africaine de Côte d’Ivoire (SUCAF-CI), which
is the subject of our pratical case. The objective of our stady is to analyze the accounting
procedures for processing efficient purchases and supplier invoices in order to verify the
conformity and relevance of the purchasing-supplier cycle. To achieve our objective, we
relied on a quanlitative stady, thanks to the compagny’s procedure manuals and to interviews
with the accounting managers and agents of all the departements in charge of the accounting
treatment of purchases and invoices. In view of this study, it emerges that the compagny has a
procedure manuel for purchases and supplier invoices but present some weaknesses in their
applications. Taking this result into accounthas led us to formulate recommendations both for
processing of purchages and for supplier invoices.
Tableau 7: Ecriture SOMDIAA reçue par la SUCAF-CI dans le brouillard (montant en euro à
Figures
SIGLES ET ABREVIATIONS
AICPA : Accounting Institulee of Certified Public Accounting
DA : Demande D’achat
INTRODUCTION GENERALE
Contexte
Une entreprise est une entité économique, juridiquement autonome, qui met en œuvre
différents moyens (financiers, matériels et humains), nécessaires dans ses activités
stratégiques et opérationnelles, afin d’atteindre ses finalités et de garantir sa solvabilité. C’est
dans cet élan que s’inscrivent les entreprises agroalimentaires.
L’industrie agroalimentaire représente toutes les filières industrielles dont la fonction utilité
réside dans la transformation des produits agricoles, de chasse, et de pêche à la destination de
la consommation humaine ou animale. Elle regroupe toutes les activités permettant de
transformer des produits semés, cultivés, ou chassés dans la nature en produit d’alimentation.
Après les indépendances, à l’instar des pays développés de l’occident, les pays d’Afriques se
lancent dans la course au développement économique, industriel, et social. La côte d’Ivoire
s’inscrira évidemment dans cette mouvance dans l’optique de diversifier les produits
agricoles, de permettre l’autosuffisance alimentaire, de réduire les disparités et l’exode rural
en Côte d’Ivoire. L’état ivoirien a opté pour le développement de la canne à sucre.
C’est pourquoi, la Sucrerie Africaine de Côte d’Ivoire (SUCAF-CI) qui est une société
anonyme créée le 1er Août 1997 à l’issu de l’effondrement de la SODESUCRE avec un capital
de 21 200 000 000 F CFA a investi dans ce domaine. La SUCAF-CI a pour activité la
production et la commercialisation du sucre blanc et roux. Le sucre produit est destiné à la
consommation des ménages et commercialisé sous la marque Princesse Tatie. La SUCAF-CI
regroupe un ensemble de gestion qui occupe une place importance dans sa structure. Parmi
ces fonctions, nous trouvons la fonction comptabilité.
La comptabilité a aussi pour rôle de mesurer et d’analyser les influences de ces transactions
sur le résultat, la trésorerie, et la situation nette de l’entreprise. Elle doit permettre d’étudier et
de valoriser ces effets pour communiquer des informations à l’intérieur de l’entreprise et à
l’extérieur.
Vu son importance, les dirigeants de la SUCAF-CI ont pris conscience de la nécessité d’un
contrôle organisé, structuré et indépendant pour assurer le développement et la croissance
Leur structure. Pour permettre à l'entreprise de bien cerner les risques afférents à ses activités,
la mise en œuvre d’un contrôle des différentes opérations est indispensable notamment, le
cycle achat-fournisseur.
La qualité comptable vise à refléter une image fidèle et sincère de la comptabilité. Outre, le
fait qu’elle constitue un élément important dans la prise de décision, elle permet aussi
d’instaurer un climat de confiance envers tous les partenaires internes et externes à
l’entreprise. Avoir des écritures comptables en bon et due forme permet de mieux connaître
ses ressources, savoir où l’argent va et comment bien le gérer pour le faire croître. Toutefois,
le cycle achat-fournisseur est par excellence l’un des cycles qui comportent des risques
importants et dont leur non survenance peut porter préjudice à l’entreprise. On peut en citer :
- Les confusions dans la tenue des comptes fournisseurs qui peuvent donner lieu à des
litiges et détériorer l’image de marque ;
- Les retards de règlement qui peuvent se traduire par le versement d’indemnités ;
C’est dans cette optique que nous avons décidé de mener une recherche approfondie sur
l’analyse comptable des achats et factures fournisseurs.
1- Questions de l’étude
Question principale
L’analyse comptable à SUCAF-CI permet-elle de vérifier la certitude des comptes selon les
normes de l’OHADA ?
Questions secondaires
- Quelles sont les méthodes et des procédures mises en œuvre pour la gestion des
achats et le règlement de la facture fournisseur ?
- Quels sont les outils dont dispose SUCAF-CI pour le traitement comptable de ses
achats et de ses factures fournisseurs ?
- Quel est le niveau de contrôle interne au sein de SUCAF-CI ?
Pour répondre à ces interrogations, nous avons émis les hypothèses suivantes :
2- Hypothèses de l’étude
Hypothèse générale
Hypothèse de recherche
- Il existe des méthodes et des procédures mises en œuvre pour la gestion du cycle
achat-fournisseur.
- Il existe des outils dont dispose la société SUCAF-CI pour le traitement de ses achats
et de ses factures fournisseurs.
- Il existe un contrôle interne.
3- Objectifs de recherche
Objectif principal
Analyser les procédures comptables de traitement des achats et factures fournisseurs efficaces
au sein de SUCAF-CI afin de vérifier la conformité et la pertinence du cycle achat-
fournisseurs.
Objectif secondaire
- Analyser les outils de traitement des achats et des factures fournisseurs ;
- Analyser les outils dont SUCAF-CI dispose pour le traitement des achats et factures
fournisseurs ;
- Faire des recommandations pour une possible amélioration du système de contrôle
interne.
4- Intérêts de l’étude
Cette étude va permettre aux managers des entreprises de mettre en avant les forces et les
faiblesses du système de contrôle interne applicable au cycle achat-fournisseur plus
Cette étude nous permettra d’enrichir nos connaissances sur le contrôle interne, en particulier
sur les procédures de contrôle interne applicables au cycle achat- fournisseurs.
Au plan personnel, l’étude nous permettra de confronter les théories appris en classe à la
réalité du terrain. Cette étude a été aussi nécessaire pour notre compréhension de la procédure
comptable du cycle-achat.
Cette étude va permettre d’acquérir des connaissances sur le contrôle interne en entreprise
également de repères pour les générations à venir dans le cadre de leur étude.
6. Méthodologie de l’étude
Conscient de l’importance que représente les achats et factures fournisseurs dans la vie de
l’entreprise, nous nous efforcerons de comprendre le traitement comptable du cycle achat-
fournisseurs. Pour atteindre cet objectif, en premier lieu, une phase d’étude documentaire et
en second lieu, une phase pratique qui nécessitera un guide d’entretien.
7. Annonce du plan
Pour mieux élaborer notre mémoire nous allons le subdiviser en deux grandes parties. Dans
une première partie il s’agira d’aborder les fondements théoriques et méthodologies de
l’étude. Elle sera composée de deux chapitres. Le premier chapitre est consacré au cadre
conceptuel de l’étude et la revue de la littérature et le second chapitre est consacré à la
présentation de la démarche méthodologique de notre étude. Dans une deuxième partie le
cadre pratique de l’étude sera traité. Dans cette partie, il sera ainsi question de la présentation
du cadre environnemental de l’étude qui a guidé notre étude dans un premier chapitre et le
second chapitre sera dédié à la présentation des résultats obtenus à partir de l’étude des
documents et l’administration du guide d’entretien auprès du chef des services comptabilités
de SUCAF-CI.
INTRODUCTION PARTIELLE
Avant que soit proposé une analyse comptable des procédures de traitement du cycle achat-
fournisseur, il convient dans le cadre de notre étude, de développer les aspects théoriques
relatifs à nos travaux d’entreprise, cela nous permettra de mieux appréhender la phase
pratique de notre thème.
Dans cette section, dans le but de mieux clarifier notre étude portant sur l’analyse comptable
des procédures de traitement du cycle achat-fournisseur, nous procéderons au niveau, à une
définition des termes clefs du sujet, un deuxième niveau présenter l’organisation comptable en
général et terminer par un troisième niveau, les procédures de traitement des achats et factures
fournisseurs
1. Notion de comptabilité
Comme toute autre discipline, plusieurs définitions ont été affectées à la comptabilité par les
institutions comptables, les cabinets d’audits-comptable, les auteurs des livres de
comptabilité… etc. Dans cette partie de notre étude, nous allons nous intéresser à ces trois
définitions suivantes :
Pour Alain FAYEL et Daniel PERNOT, la comptabilité n’est pas seulement une
technique ou un langage mais avant est un outil dont il est de savoir se servir et qui
doit parfaitement adapter aux tâches qu’il doit remplir.
De toutes ces définitions, nous retenons que pour garantir la qualité de la compréhension de
l’information, toute comptabilité implique :
L’organisation comptable mise en place dans l’entreprise doit satisfaire aux exigences de
régularité et de sécurité, et assurer l’authenticité des écritures.
Partant de cet aperçu, nous allons dans cette partie de notre étude définir l’organisation
comptable et présenter son fonctionnement, et terminer par la suite par ses principes généraux.
1.2.1 Définition
L’organisation comptable permet le report des informations des écritures comptables dans
plusieurs documents à savoir :
- D’abord, dans le journal comptable, où les écritures sont enregistrées dans l’ordre
chronologique,
- Ensuite, dans un autre document appelé le grand livre, ou les écritures sont regroupées
compte par compte afin de justifier leur solde ;
- Enfin, l’organisation comptable prévoit le passage du grand livre à la balance générale
des comptes. Celle-ci contient toutes les données à reporter dans le bilan et le compte
de résultat.
Toutes ces opérations sont destinées à simplifier la lisibilité de l’information comptable. Pour
résumer, l’organisation comptable doit assurer l’enregistrement exhaustif des informations de
bases, le traitement des données enregistrées dans les délais requis et la mise à la disposition
des documents requis dans les délais légaux fixés pour la délivrance.
NB : les écritures portées sur les journaux et livres auxiliaires sont à centraliser au moins une
fois par mois sur le grand livre. Ceux-ci peuvent comporter autant de journaux auxiliaires et
de livres auxiliaires que nécessaire.
Dans ce système, le journal est tenu de manière chronologique, puis reportée sur le grand livre
et on termine par la balance. Le système est très souvent adopté par les très petites entreprises
(PTE) et parfois les petites et moyennes entreprises (PME).
Il se caractérise par :
Le système classique devient lourd à gérer à partir du moment où les opérations quotidiennes
réalisées par l’entreprise augmentent en volume et en intensité. Lorsque c’est le cas, il vaut
mieux basculer vers le système centralisateur caractérisé par l’utilisation des journaux
auxiliaires
Pièces
comptables
de base
Grand livre
auxiliaire
Centralisation journal
général
Balance
Source : élaborer par nous même
Toute entreprise pour rendre crédible son information doit mettre en place un processus de
traitement comptable.
Dans cette partie, il s’agira de mettre en relief d’une part, les procédures comptables de
traitement des achats réalisés par l’entreprise et d’autre part, les procédures de règlement des
factures fournisseurs.
C’est l’ensemble des étapes successives d’exécution du début d’une opération d’achat jusqu’à
sa saisie comptable. Ces dispositions doivent obligatoirement mises en place dans toute
comptabilité.
Dans cette partie, notre étude sera de définir un achat, de donner les différents types d’achat,
le processus de passation d’un achat, et terminer enfin par le processus de comptabilisation
des achats.
2.1.1 Définition
Au sens comptable, les achats représentent l’ensemble des biens (marchandises, matières et
fournitures) et services de production acquis par l’entreprise en vue de la vente après
transformation ou non, ou l’emploi comme matière consommable ou fourniture utiliser dans
le coût des activités normales de l’entreprise.
Selon le SYSCOHADA (guide d’application chap2, p.19), nous distinguons trois types
d’achats de biens et de services :
- En 604 des matières consommables : biens destinés à être utiliser pour concourir à la
fabrication ou à l’exploitation, sans se retrouver dans la composition du produit traiter
ou fabriquer ;
- En 602 des fournitures liées : matières premières de valeur unitaire non significative et
servent d’accessoire a d’autre ;
- 604 des fournitures (non liées) : matières consommables des valeurs unitaires non
significatives ;
- 608 des emballages non immobilisé, qui sont traité à part ;
- Les frais accessoires d’achat peuvent être inscrit directement dans les comptes 601,
602, 604, 608 ou dans les comptes frais sur achats : 6015, 6025, 6045, 6085.
Les achats de services, ils constituent également des charges enregistrées dans les
comptes, 61 service de transport, 62 services rattachés aux immobilisations de l’entité,
et 63 services rattachés aux opérations d’exploitions et financière de l’entité.
C’est l’ensemble des procédures comptables y compris les contrôles mises en œuvre dans une
entité afin d’enregistrer les opérations d’achats et de fournir les informations pertinentes sur la
tenue du journal achat.
Lorsque l’entreprise reçoit une facture, elle doit en vérifier le contrôle. Une fois que celle
celle-ci a été contrôlé et validée, la facture est enregistrée en tant qu’achat dans la
comptabilité de l’entreprise.
L’imputation comptable est une technique qui consiste à attribuer à une opération selon la
nomenclature appropriée. Il s’agit plus précisément d’affecter un ou plusieurs comptes du
plan comptable dont révélé l’entreprise. Elle est une obligation pour l’entreprise cela signifie
que l’imputation ne peut attribuer le compte de son choix à une opération, elle doit utiliser
celui prévu par le SYSCOHADA.
Après avoir identifié le compte approprié, il convient de le mouvement dans le bon sens (il
peut être débité ou crédité). Chaque mouvement a une signification différente selon la nature
du compte (compte du bilan ou compte de gestion).
Pour le débit :
- Débiter un compte d’actif revient à constater une augmentation ;
- Créditer un compte du passif revient à constater une diminution de ce compte ;
- Débiter un compte de charges revient à constater une augmentation de ce compte ;
- Créditer un compte de produits revient à constater une diminution de ce compte.
Pour le crédit :
- Débiter un compte d’actif revient à constater une diminution de ce compte ;
- Créditer un compte du passif revient à constater une augmentation de ce compte ;
- Débiter un compte de charges revient à constater une diminution de ce compte ;
- Créditer un compte de produits revient à constater une augmentation de ce compte.
DEBIT CREDIT
N 000 XXXXXXXXX - - -
La facture est un document très important dans le suivi d’une comptabilité sérieuse. En effet,
ce document en plus d’assurer le suivi comptable et d’éviter les problèmes entre acheteur et
vendeur doit être accompagné de plusieurs éléments obligatoires qui assurent sa légalité.
Dans cette section, il sera question de mettre en œuvre les éléments qui rentent en ligne de
compte dans le processus de règlement des factures fournisseurs.
La facture est un document établi par un fournisseur adressé à un client qui permet de
constater la créance du fournisseur sur son client. Elle engage le débiteur à régler le montant
déterminé. Il est d’usage de demander un accord sur la base d’un devis ou bon de commande,
avant même d’éditer une facture.
La comptabilité fournisseur doit traiter l’ensemble des factures qui proviennent des
fournisseurs :
- La réception des factures doit se faire en lieu unique, afin de favoriser son
enregistrement rapide ;
Elle est le plus souvent éditée à la demande du client. Elle permet de formaliser la demande
d’achat ou de prestation de service, à la façon d’un devis. Sa seule valeur est commerciale.
Elle n’est donc pas enregistrée dans la comptabilité générale de l’entreprise ou prise en
compte dans les calculs des déclarations fiscales. Sa numérotation ne suit pas les exigences
des factures -classiques (facture de doit).
Elle est le document officiel qui fait foi pour une demande de paiement. C’est un justificatif
légal sur lequel sont décrits l’ensemble des biens et/ou des prestations de services vendus. La
facture de doit est une pièce à conserver, et qui peut être demandé dans le cadre d’un contrôle
pour attester d’un mouvement financier.
Sur la forme, la facture pro-forma et la facture de doit ne diffèrent pas beaucoup. Leurs usages
sont cependant incomparables.
Sur chaque facture sérieusement établi doit figurer des mentions obligatoires.
C’est le cas si l’encaissement de la facture est différé à une date ultérieure. En acceptant
d’attendre avant d’être payé, le fournisseur consent un crédit à son client.
Achat de marchandise X
601
571 Caisse X
3. Le contrôle interne
Toute entreprise a pour but d’assurer, en fonction de ses moyens l’atteinte des objectifs
qu’elle s’est fixée pour ce faire, elle doit mettre en place un dispositif de contrôle interne lui
permettant de la bonne maitrise de ses activités et le respect des consignes à tous les niveaux.
Cependant, nombreux sont ceux qui n’accordent pas suffisamment d’importance au contrôle
interne au sein de l’entreprise ou qui ne connaissent pas sa définition exacte, en le réduisant a
une simple fonction alors que c’est tout un ensemble de disposition.
Il s’agira de traiter, dans cette partie de notre étude, le contrôle interne dans son ensemble en
proposant les différentes définitions et en abordant les concepts liés à celui-ci et à son
évolution ainsi que ses objectifs.
3.1 Définition
Les définitions du contrôle interne ont été nombreuses et ont eu le plus souvent comme auteur
des organisations professionnelles de comptables. Elles se sont modifiées au fur et à mesure
que le temps et l’environnement ont évolué. Et comme suit les définitions les plus
universelles et qui ont apporté une clarté sur le concept et les objectifs du contrôle interne
sont :
Selon l’acte uniforme portant sur le droit comptable OHADA, le contrôle interne est
l’ensemble des sécurités contribuant à la maitrise de l’entreprise. Il se manifeste par
l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l’entreprise
pour maintenir la pérennité de celle-ci.
Selon l’Institut Français de l’Audit et Contrôle Interne (IFACI), le contrôle interne est
un processus mis en œuvre par le conseil, le management et les collaborateurs d’une
entité, destinée à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation d’objectifs
liés aux opérations, au reporting et à la conformité.
Selon l’Institute of Certified Accountants of England and Wales (ICAEW): « Le
contrôle interne comprend l’ensemble des systèmes de contrôles financiers et autres
mis en place par la Direction afin de pouvoir diriger les affaires d’une société de façon
ordonnée, de sauvegarder ses biens et d’assurer, autant que possible, la sincérité et la
fiabilité des informations enregistrées ».
Toutes ces définitions données au contrôle interne, nous ont servis de base pour l’élaboration
d’une définition propre à nous :
Le contrôle interne est l’ensemble des méthodes et procédures mis en œuvre par la direction
de l’entreprise pour organiser les activités, sauvegarder le patrimoine et détecter les
éventuelles erreurs ou fraudes qui peuvent survenir lors des enregistrements comptables et du
reportant financier, assurer autant que possible le respect des directives de la Direction
Les aspectes comptables regroupent toutes les procédures ou particularités qui dans
l’organisation de l’entreprise, favorise l’établissement de compte sincères et régulières.
L’influence de des procédures doit être sensible tout au long de l’exercice.
En premier lieu, elle doit favoriser la qualité des travaux journaliers de comptabilisation et
garantie l’intangibilité des enregistrements comptables et de pièces justificatives.
Ensuite, elle doit constituer un ensemble de contrôle qui joue un rôle normalement à la fin
l’exercice ; il existe en effet un ensemble de procédure qui permet d’arrêter les comptes avec
un maximum de sécurité (l’inventaire de stock par exemple).
On trouve bien les objectifs comptables du contrôle interne dans la définition que nous avons
donné à savoir
Mais les aspectes comptables ne sont pas les seuls. Ils s’inscrivent en effet près d’aspects
opérationnels ou administratifs
Ils comprennent l’ensemble des procédures visant à promouvoir l’efficacité de la gestion. Ils
regroupent selon H.F Steller : « les contrôles qui ne sont pas en relation directe avec la
comptabilité ou les aspects financiers d’une entreprise. A titre d’exemple, ces contrôles
peuvent inclure l’établissement des standards de qualité, la mise en place d’un programme de
formation du personnel, les rapports relatifs à l’absentéisme et aux accidents ayant causé des
pertes de temps ».
La prise en considération des aspects administratifs enrichit la notion de contrôle interne qui
prend un caractère beaucoup plus positif. Le contrôle interne n’a plus pour objectif unique la
prévention ou la détection d’irrégularité ; il doit améliorer l’organisation de l’entreprise. Il ne
doit pas seulement donner à la direction certaines garanties ; il doit aussi améliorer la
rentabilité de l’entreprise.
La mise en œuvre d'un dispositif de contrôle interne doit reposer sur les principes
fondamentaux parmi lesquels nous pouvons citer :
Il stipule que le manuel de procédures doit permettre de décrire clairement les tâches de tous
les intervenants afin d'éviter les cumuls de fonctions.
être rationnelle,
être adaptée et adaptable aux objectifs de l'entreprise ;
être vérifiable, concernant le respect des circuits mis en place et l'absence de circuits
analogues
respecter la séparation des fonctions.
Il est clair qu'un tel cumul favorise les erreurs, les négligences, les fraudes et leur
dissimulation.
A cet effet, dans le cadre de l'évaluation du contrôle interne, l'on doit vérifier s'il existe :
Ce principe signifie que le contrôle interne s'applique à toutes les personnes dans l'entreprise
en tout temps et en tout lieu. Autrement dit personne n'est exclu du contrôle par quelle
considérations que ce soient : il n'y a ni privilège ni domaines réservés, ni établissement mis
en dehors du contrôle interne.
Il s'agit de voir:
Ce principe exprime l'idée que les objectifs du contrôle interne (sauvegarde du patrimoine et
amélioration des performances) sont à atteindre indépendamment des méthodes, procédés et
moyens de l'entreprise.
Il s'agit de vérifier que le paramétrage des systèmes automatisés de gestion n'élimine pas
certains contrôles. Par exemple :
Tout système de contrôle interne est, sans personnel de qualité, voué à l'échec. La qualité du
personnel comprend la compétence et l'honnêteté ; cependant la fragilité du facteur humain
rend toujours nécessaires des bonnes procédures du contrôle interne.
- Pertinente, autrement dit adaptée à son objet et à son utilisation. Elle doit être
disponible et accessible dans les temps et lieux voulus ;
- Objective, car elle ne doit en aucun cas être « déformée » dans un but particulier ;
- Communicable, en d'autres termes, le destinataire doit pouvoir tirer clairement les
informations dont il a besoin à partir des informations reçues ;
- Vérifiable, car il doit être possible d'en retrouver les sources grâce à des références
appropriées permettant de justifier l'information et de l'authentifier.
Ce principe signifie que le système mis en place doit tenir compte des caractéristiques de
l'entreprise et de l'environnement.
Le principe d'autocontrôle ou d'intégration stipule que les procédures mises en place doivent
permettre le fonctionnement d'un système d'auto - contrôle.
En ce qui concerne les objectifs du contrôle interne comptable, ils peuvent se résumer en trois
points :
2.4.1 La sécurité
2.4.2 La qualité
Ceci est possible grâce à une organisation permettant la maîtrise des risques, la mise en place
d’un organisme fonctionnel, et à la possibilité d’apprécier la situation financière réelle de
l’établissement.
Le contrôle interne permet ainsi de vérifier la fiabilité des informations diffusées et utilisées
en interne à des fins de pilotage ou de contrôle dans la mesure, ou encore , de vérifier la
fiabilité des comptes annuels publiés et celle des autres informations communiquées au
marché.
2.4.3 L’efficience
Le contrôle interne a également pour finalité d’optimiser la gestion des ressources mises à la
disposition pour la réalisation des objectifs et l’efficacité du management en général.
Le contrôle interne poursuit un objectif global, la maitrise par un organisme de ses activités. Il
est explicité ci-dessous via la méthodologie COSO (Commitee Of Sponsoring
Organazations). Même si, celle n’est pas la seule à traiter du contrôle interne elle est très
largement répandue et se révèle adaptée pour structurer la maitrise des risques lies a la gestion
des politiques publiques.
L’évaluation des risques dépend de la probabilité du risque et son impact. Il y a deux temps
pour évaluer les risques :
- Identifier les risques tout en analysant les activités globales, et celles propres à chaque
personne de l’entreprise,
- Classer les risques en fonction de leur gravité et de leur impact sur les objectifs de
l’entreprise
Ensuite, des mesures de maîtrise seront mises en place pour faire face à ces risques.
Les activités de contrôle comportent les mesures mises en œuvre pour maîtriser les risques ; et
les procédures et les politiques de traitement des risques, qui sont :
- L’adaptation du contrôle interne par le personnel qui doit le mettre en place et doit
piloter le système de maîtrise des risques en fonction de sa responsabilité,
- Une sensibilisation du personnel à la maîtrise des activités,
- Des processus permanents de mises à jour du système de contrôle interne
Dans cette partie, nous allons présenter les différentes théories de la comptabilité ainsi les
principes comptables.
Eldon S. Hendriksen (1984) cite dans son ouvrage « la théorie comptable» qui propose une
définition de la notion de théorie appliquée à la comptabilité selon lui : « une théorie
représenterait un ensemble cohérent de principes hypothétiques, conceptuels et pragmatiques,
formant un cadre de référence pour un champ d'intérêt. Ainsi, la théorie comptable pourrait
être définie comme étant un raisonnement logique, exprimé par un ensemble de principes
généraux, et qui:
- fournit un cadre de référence pour l'évaluation des techniques comptables existantes;
- sert de guide pour le développement de nouvelles techniques comptables.
Les théories comptables désignent des constructions intellectuelles très variées ; ces théories
diffèrent aussi bien par leur visée que par leur origine et leur genèse. Cette pluralité dans les
courants de pensée en comptabilité nécessite un effort de classification. Colasse (2000,
p.1235) propose une classification fondée sur trois courants de théories comptables des
théories descriptives, normatives et explicatives. Les théories descriptives visent à décrire la
pratique comptable par le dévoilement et l'explicitation de ses principes fondamentaux; ce
sont des théories de la comptabilité. Les théories normatives sont destinées à servir de guide à
la pratique, elles ont potentiellement une fonction d'encadrement et de régulation; ce sont des
théories pour la comptabilité. Les théories explicatives constituent des interprétations des
pratiques et des comportements comptables; ce sont des théories sur la comptabilité.
La comptabilité moderne a été le sujet de très nombreux écrits destinés le plus souvent à son
apprentissage. Ces travaux étaient destinés à trouver des formulations pédagogiques de
l’enregistrement de la partie double, appelées « théories des comptes » ou « théories de la
partie double », qui permettent un entrainement efficace à la tenue des livres comptables. A
partir de la fin du XIXe siècle, notamment dans les pays anglo-saxons, l’effort de description
de la comptabilité s’élargit et se déplace du principe de la partie double vers ses autres
principes fondamentaux pour lesquels on a proposé des énoncés et des classifications. La
théorisation comptable était aux premiers stades de tout effort de théorisation : l’énonciation
et la classification.
Ces théories, appelées également théorie du fonctionnement des comptes, portent une vision
de l’entreprise comme un lieu de relations entre agents économiques et un patrimoine. Ces
théories peuvent apparaitre comme de simples artifices pédagogiques, cependant elles
reflètent des représentations du réel et sont considérées comme des théories. Colasse (2000,
page 1234) se borne à évoquer trois théories de fonctionnement des comptes dont le but
réside dans l’apprentissage et l’enregistrement comptable: la théorie de personnification des
comptes, la théorie patrimoniale et la théorie de l’échange.
Cette théorie remontrait au 15e siècle, elle consiste à voir une personne derrière chaque
compte, qu’il s’agisse effectivement d’un compte de personne ou tout autre compte. Cette
vision se réfère au raisonnement de Luca Pacioli (1494) pour enregistrer les relations entre
personnes à l’enregistrement de toutes les relations découlant de l’activité de l’entreprise. Ce
raisonnement conduit à appliquer à tous les comptes la fameuse formule didactique « qui
reçoit est débité, qui livre est crédité ».
qu’elle détient ce qu’on appelle l’actif de l’entreprise et, d’autre part, par l’ensemble de ses
dettes encore appelé passif exigible. A une date quelconque, il se mesure par la différence
entre la valeur de cet actif et la valeur de ces dettes:
Ce1tte relation vérifiée par le bilan est valable à tout instant et doit être conservé par
l’enregistrement comptable. Selon la théorie patrimoniale, ce serait le fondement du principe
de la partie double que Dumarchey (1914) énonçait dans son ouvrage « théorie positive de la
comptabilité ».
Appelée également théorie « des emplois et des ressources », cette théorie assigne comme
objet premier à la comptabilité la mémorisation des différents flux économiques nés des
opérations d’échange dans lesquelles l’entreprise est engagée. L’enregistrement en partie
double, conçu par référence à la relation d’échange, procéderait d’une classification duale de
ces flux. L’échange effectué entre l’entreprise et un autre agent économique donne en effet
toujours la naissance de deux flux en sens contraire et de valeurs identique. D’un point de vue
de chaque coéchangiste, la relation d’échange consiste à utiliser une ressource qu’il détient
pour s’en procurer une autre dénommée emploi. L’enregistrement en partie double, consiste à
noter d’une part la ressource acquise ou l’emploi et d’autre part la ressource utilisée. Ce mode
de raisonnement est conçu à partir des relations d’échange et généralisé à l’ensemble des
opérations de l’entreprise, y compris les relations purement internes qui n’implique pas
l’échange avec un autre agent économique.
Ces théories plus récentes, en comparaison avec les théories du fonctionnement des comptes,
sont apparues la plupart d’entre elles au XX e siècle. Elles ont pour objet de classer les grands
principes ou les grands postulats de la comptabilité et ont visée à la fois pédagogique et
opératoire. On considère que ces théories relèvent de la pratique théorisée pour les raisons
suivantes: à travers ces théories on attribue des fondements plus solides à l’enseignement et à
la pratique, et elles procèdent à la rationalisation plus ou moins rigoureuse à partir de
l’observation ou de l’exercice de la pratique comptable.
Les tentatives de classification montrent les difficultés d’élaboration que posent les théories
classificatoires. En premier lieu, le vocabulaire fluctuant par rapport au mot « principe », il
désigne des significations de nature différente: postulats, hypothèses ou conventions. En
deuxième lieu, la liste des principes retenus ne semble jamais terminée et si l’on trouve dans
ces différentes théories de nombreux principes communs, on y trouve également des principes
spécifiques. Enfin, les tentatives de classification confirment qu’il existe de multitudes critères
de classification des principes comptables retenus. Ces difficultés rendent impossible la
diffusion d’une classification universelle des principes comptables et par conséquent d’une
théorie générale qui rendrait compte de tous les aspects de la pratique. Cependant leur rôle de
rationalisation constitue des constructions intellectuelles qui méritent de les qualifier de
théories.
Dans les pays anglo-saxons, tout au long du XXe siècle, certains chercheurs orientaient leurs
travaux vers l’explication et le classement des principes fondamentaux de la pratique,
d’autres confrontaient les concepts comptables à ceux de l’économie et du droit. Cette
confrontation allait déboucher sur une critique vigoureuse des pratiques existantes et, en
même temps, souligner les limites de la pratique raisonnée, c'est-à-dire d’une démarche de
recherche partant des usages et visant à découvrir par induction les principes fondamentaux
sous-jacents. Une telle démarche ne pouvait déboucher sur une théorie de la comptabilité
parfaitement cohérente. En 1955, Chambers un chercheur australien, a porté dans ce sens une
critique de la pratique théorisée et présentait l’idée qu’il fallait construire une théorie pour la
pratique comptable sans faire références aux usages, et donc rompre avec une approche
théorique inductive. Cette approche, devait se déduire à partir de plusieurs hypothèses
relatives à l’entreprise et notamment à ses objectifs en matière d’information financière, à ses
relations avec son environnement, ainsi qu’aux caractéristiques socio-économiques et à l’état
de cet environnement, hypothèse posées a priori. Dans un contexte socioéconomique
correspondant à ses hypothèses, une telle théorie serait offerte comme norme générale pour la
pratique, d’où le qualificatif de normative ou de perspective.
A la fin des années 50 et durant les années 60, de nombreux chercheurs produisaient des
théories ou des modèles pour la comptabilité; cette période a été qualifiée de l’âge d’or de la
recherche comptable dans les pays anglo-saxons où on voyait développer des modèles adaptés
au contexte inflationniste présent à cette même période. Citons à tire d’exemple Edwards et
Bell en 1961, qui ont présenté un modèle comptable adapté comme une alternative au modèle
traditionnel en coûts historiques; ce modèle proposait la notion du coût historique indexé et de
coût de remplacement.
Ce type de démarche a été adopté par les normalisateurs aux Etats Unies sans pour autant
abandonner la pratique raisonnée. Le nouvel organisme américain de normalisation créé en
1972, le « Financial Accounting Standard Board » (FASB), va adopter une approche plus
déductive à l’élaboration de ses normes en se dotant d’un cadre conceptuel, c'est-à-dire d’une
théorie pour la comptabilité. Cette théorie postule un environnement où les marchés financiers
jouent un rôle majeur en matière de financement des entreprises et où les investisseurs
(actionnaires et créanciers) sont les principaux destinataires de l’information comptable
produite. Ces théories, lorsqu’elles sont officialisée en les adoptant dans un cadre conceptuel
jouent un triple rôle : elles peuvent être des instruments d’encadrement et, plus généralement,
de régulation de la pratique comptable; elles peuvent aussi être des instruments d’analyse pour
le traitement de problèmes comptables peu fréquents ; et enfin elles peuvent être utilisées à
des fins pédagogiques.
Les promoteurs des théories normatives ont souvent opposé ces théories aux théories
descriptives, bien que leurs visées soient différentes, les unes sont des théories de la pratique
comptable et les autres des théories pour la pratique comptable, ces théories correspondent à
deux moments ou à deux stades d’un même processus de théorisation. En effet, les théories
normatives partent le plus souvent des principes et des concepts identifiés par les théories
descriptives et sélectionnent celles qui se réfèrent aux objectifs qu’elles assignent à la
comptabilité et aux documents qu’elles produits.
Les deux économistes Watt et Zimmerman ont exploité les recherches issues de la recherche
normative et ont conclus que les théories normatives constituent des alibis offerts aux
praticiens, lors de l’élaboration d’une nouvelle norme comptable par exemple; car elles sont
utilisées pour justifier et défendre leurs intérêts en procurant un argumentaire théorique. Pour
ces deux auteurs, il n’est pas dans le rôle du chercheur d’apporter ce type de contribution à la
pratique. La science a pour objet de décrire et d’expliquer, et non d’apporter une aide directe à
l’action. Ce courant oppose la conception normative d’une théorie et offre une autre
dénommée positive. L’émergence de l’approche positive se caractérise par l’exigence d’une
validation empirique de toute proposition théorique. Il apparaît que cette émergence constitue
une orientation majeure de la recherche en comptabilité. Cette nouvelle orientation traduisait
une volonté de donner des assises scientifiques à la recherche comptable, car elle est fondée
sur l’observation des phénomènes, confèrent un rôle central au model puis soumettant toute
proposition théorique à la validation empirique.
- La seconde hypothèse veut que les dirigeants des entreprises dont les ratios
d’endettement approchent du seuil toléré par les prêteurs choisissent encore des
méthodes comptables qui tendent à accroître les bénéfices présents aux dépens des
bénéfices futures.
- La troisième hypothèse veut que face au danger représenté par une éventuelle
réglementation étatique, les dirigeants d’entreprises choisissent des méthodes
comptables qui diffèrent dans le temps dans l’apparition des bénéfices.
Les différentes théories étant bien développées, nous allons à présent nous intéresser aux
différentes principes comptables.
Les principes comptables sont des règles et des méthodes que doivent suivre les gestionnaire
de comptabilité ils peuvent être considère comme des balises, des contraintes qui permettent
d’harmoniser, de crédibiliser et de facilite la tenue, l’interprétation et la compréhension des
document comptables dans le SIFOA(système d’information financière ouest africaine ) ou
SYSCOA révisé, les principes comptables sont au nombres de 09 ou plutôt 08+1 car l’un
d’entre (le principe de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique)
n’est pas retenu dans toutes ses applications.
Principe de prudence,
Principe de la transparence,
Principe de la permanence des méthodes,
Principe de l’intangibilité,
Principe de l’importance significative,
Principe de la continuité d’exploitation,
Principe de la spécialisation des exercices,
Principe du coût historique,
Principe de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique.
La prudence est l’appréciation raisonnable des faits afin d’éviter le risque de transfert, sur
l’avenir, d’incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine et les résultats de
l’entreprise. C’est en application de ce principe que le comptable :
Les méthodes comptables sont permanentes et constantes d’un exercice à l’autre. C’est le cas,
par exemple, des méthodes de valorisation, des soldes, des procédés d’amortissement.
Appelé aussi correspondance bilan de clôture/ bilan d’ouverture, ce principe dispose que le
bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture de l’exercice précédent.
Selon ce principe, les opérations enregistrées à la fin d’un exercice comptable supposent la
continuité de l’activité de l’entreprise. Ceci permet notamment de ventiler les produits et les
charges entre les différents exercices auxquels ils se rapportent effectivement.
Ce principe signifie que la vie de l’entreprise est découpée en exercice comptable dont la
durée est fixée à un an qui peut ne pas coïncider avec l’année civile.
Les différents théories et concepts étant appréhendés, il convient dès lors de décrire la
méthodologie appropriée mise en œuvre pour conduire ce travail relatif à la problématique
suivante : L’analyse comptable à SUCAF-CI permet-elle de vérifier la certitude des
comptes selon les normes de l’OHADA ?
Plusieurs approches méthodologiques sont généralement distinguées pour conduire une étude
selon l’objectif recherché par le chercheur.
Dans le cadre de notre travail, une étude qualitative a été privilégiée pour atteindre les
objectifs fixés. Ce choix explique par le fait qu’il existe peu de recherche et de travaux sur
l’analyse comptable des procédures de traitement des achats et factures fournisseurs de
SUCAF-CI
Pour mener à bien notre démarche méthodologique nous utiliserons une étude documentaire
et une étude qualitative.
La phase qualitative constitue un passage incontournable dans notre étude et son apport est
considérable d’autant plus qu’elle permet de mieux cerner la nature du problème étudié.
L’étude qualitative englobe diverses techniques à savoir : l’étude documentaire, les entretiens
individuels ou collectifs, etc. Dans le cadre de cette recherche, la phase qualitative comprend
une étude documentaire, des entretiens avec les dirigeants de SUCAF-CI.
1. Etude documentaire
Enfin, cette phase a permis de formuler la question principale et les questions secondaires
ainsi que les objectifs. En outre, elle a permis de formuler notre formulaire d’enquête.
2. Entretien semi-directif
Nous avons utilisé un guide structuré pour aborder une série de thèmes préalablement définis.
La collecte des données a été effectuée auprès du Chef du service comptabilité de ladite
compagnie SUCAF-CI.
En ce qui concerne le choix de notre échantillon, nous l’avions effectué sur le département
comptable. Dans le cadre d’une étude qualitative, la qualité des enquêtés prime sur la
représentativité de l’échantillon. Nous avons alors fait le choix d’une méthode
d’échantillonnage non probabiliste. Les entretiens semi-directifs ont été réalisés avec le
comptable et les dirigeants choisis selon la méthode de convenance.
Les entretiens d’expert nous permettent d’échanger avec une personne ressource dans le
domaine étudié. Dans le cadre de cette étude, nous avons complété les informations des
entretiens semi-directifs par un entretien d’expert dans le but d’approfondir notre
compréhension sur le sujet soumis à notre étude. Il s’agit de discussions à l’aide d’un guide
d’entretien qui ont essentiellement porté sur leur compréhension de la notion sur le traitement
comptable des achats et factures fournisseurs. Cet entretien a été effectué auprès d’un chef
comptable.
Notre enquête pilote a été menée auprès de deux comptables, au moyen d’interviews
détaillées dans le but de s’assurer que les questions, que nous avions élaboré, peuvent être
aisément comprises. Pour ce faire les éléments suivants ont été vérifiés :
Les deux comptables consultés ont été satisfaits du projet guide entretien et n’ont pas fait de
remarques ni sur le contenu, ni sur la forme. Nous avions donc adopté le guide d’entretien tel
qu’il a été conçu initialement.
Le mode et la manière d’administrer le guide d’entretien étant aussi important que la qualité
du guide d’entretien lui-même si on considère la qualité et la quantité des réponses qui seront
obtenues. A ce titre, il existe plusieurs formules pour administrer un guide d’entretien.
Nous avons choisi pour notre étude une de ces trois méthodes citées : L’enquête par voie
électronique. La collecte des informations s’est faite à l’aide d’un entretien avec l’un des
comptables de SUCAF-CI chargé du traitement comptable des factures fournisseurs.
Il sera question dans cette section d’adopter une méthode de traitement des données
qualitatives.
Les données recueillies à l’aide du guide d’entretien doivent être analysées pour être utilisées
à l’élaboration de la réponse de la problématique. En effet, des données brutes ne permettent
pas de savoir ce qu’il convient d’en retirer, ni comment celles-ci viennent nourrir nos
hypothèses émises, les infirmer les valider, les faire évoluer
Après le recueil des données qualitatives, nous avons eu recours à une analyse de contenu
thématique dans le but d’améliorer la validité interne de notre étude. L’analyse de contenu
thématique a constitué le corpus, segment par segment, pour respecter les idées significatives
de l’étude et les regrouper dans les codes. Ces codes ont ensuite été présentés sous la forme de
matières, sur lesquelles nous avons opéré des comptages d’occurrence.
Toutefois, il faut noter qu’il existe différentes techniques d’analyse mais la plus connue est
l’analyse de contenu.
Pour présenter notre méthode d’analyse, nous serons amenés à définir ce que l’on entend par
analyse de contenu thématique. D’abord, « l’analyse de contenu est un ensemble de
techniques d’analyse des communications visant, par des procédures systématiques et
objectives de description du contenu des messages, à obtenir des indicateurs permettant
l’inférence de connaissance relatives aux conditions de production ou réception (variable
inférés) de ces messages » (Bardin 2007 P 47). Ensuite, l’analyse de contenu ; elle consiste à
« repérer des noyaux de sens qui composent la communication et dont la présence ou la
fréquence d’apparition pourront signifier quelque chose l’objectif analytique choisi ». Il s’agit
ici, de découper le texte en un certain nombre de thèmes principaux (qu’il sera possible
d’affiner, éventuellement, en sous thème si on le souhaite).
CONCLUSION PARTIELLE
Ce chapitre nous a permis d’exposer la démarche méthodologique à suivre pour notre étude,
nous avons utilisé la phase d’enquête exploratoire. A travers la phase qualitative nous avons
faire une étude documentaire, un questionnaire de contrôle interne que nous avons proposé à
nos différents interlocuteurs. Dans ce même chapitre nous avons aussi abordé la description
des procédures de traitement des achats et des factures fournisseurs sans oublié les différents
principes et théoriques que nous avons aussi élaboré afin d’avoir une base du traitement des
opérations comptable. Dans le chapitre suivant, nous allons faire la présentation de la
SUCAF-CI en tant que entreprise, avec son mode de fonctionnement et ses objectifs, ainsi que
ses différents services et ensuite nous présenterons les résultats de nos analyses avec les
discussions.
INTRODUCTION PARTIELLE
Cette partie est consacrée à la partie pratique de notre travail. Elle présente la société
d’accueil (SUCAF-CI), met en évidence son organisation et son fonctionnement. Aussi, elle
met en exergue les différents outils utilisés pour analyser les procédures. Enfin, elle fait des
recommandations.
Dans cette partie, nous ferons l’historique, donner les missions et présenterons l’activité ET
L’organigramme de SIA
1. Historique
créée le 05 juin 2018, Shipping International Agency, en abrégé SIA est une Société à
Responsabilité Limitée (SARL). Elle est fondée Messieurs KONAN KOUAKOU, KOUASSI
et COULIBALY MAMADOU.
Son siège social est situé à Treichville, dans la cité du port, à l’opposé de la Pharmacie du
Port, non loin de la mosquée. Elle a pour objet social la consignation maritime, l'avitaillement
et la relève d'équipage.
Après les indépendances, à l’instar des pays développés de l’occident, les pays d’Afriques se
lancent dans la course au développement économique, industriel, et social. La côte d’Ivoire
s’inscrira évidemment dans cette mouvance dans l’optique de diversifier les produits
agricoles, de permettre l’autosuffisance alimentaire, de réduire les disparités et l’exode rural
en Côte d’Ivoire. L’état ivoirien a opté pour le développement de la canne à sucre.
A l’issu des premiers essais effectués en 1954 par l’Institut des recherches Agronomiques et
Tropicales (IRAT) dans le but de tester les climats, les sols et les variétés de cannes à sucre,
deux zones ont été retenues :
Bouaflé, une zone favorable mais refusée à cause du manque de terres cultivables en
raison des déguerpis du barrage de Kossou ;
Ferssédougou, une zone de savane retenue à cause du climat favorable à la
concentration de la canne à sucre, de la disponibilité des terres et de l’existence de
moyens de transport notamment la RAN (Régie Abidjan Niger) et la voie routière
ferké-BURKINA Faso et Ferké- Mali.
C’est ainsi qu’il a été créé sur décret n° 71-562 du 21 Octobre 1971, la société d’Etat pour le
développement des plantations de cannes à sucre, l’industrialisation et la commercialisation
du sucre (SODESUCRE). Les travaux d’implantation ont débuté en 1972.
Le 06 Décembre 1974, le premier sucre Ivoirien est sortie de l’usine de Ferké 1 par la suite
d’autre complexes naissent :
Suite à la crise économique que traversait le pays dans les années 80-90 ; l’Etat met en
vigueur un vaste projet de privatisation. La SODESUCRE n’échappera pas à cette mesure.
Elle sera scindée en deux groupes :
2. Situation géographique
Le complexe sucrier de ferké 1 est situé dans la région du Tchologo, spécifiquement dans le
département de Ferkessédougou dans le Nord de la Côte d’Ivoire à proximité des frontières du
Mali et du Burkina Faso. Le site de Ferké 1 est rattaché à la sous-préfecture de ferké.
Celui de ferké 2 est situé dans la région du Hambol au sud de ferké 1et dépend de la sous-
préfecture de Badikaha. Les deux sites sont distants l’un de l’autre de 35 km environ.
La SUCAF-CI s’étant sur une superficie totale de 45 000 ha dont 13 419,94 ha sont cultivés
sous cannes. La répartition par site se présente comme suit :
La SUCAF-CI est composée de plusieurs directions exerçant conjointement pour un seul but :
l’exploitation de canne, la production et la commercialisation du sucre. Les directions de qui
la composent sont les suivantes :
1. La direction générale
Elle s’occupe de la politique générale de l’entreprise mais gère aussi la politique financière,
économique, économique et technologie. Elle veille également à la gestion du budget par un
suivi rigoureux de toutes les activités menées par les unités de production et de gestion afin
d’obtenir une bonne rentabilité. La direction générale est basée à Ferké.
Elle gère la politique, économique, technique et veille à la bonne gestion du budget par un
suivi rigoureux. Elle gère également toutes les activités faites par les unités de production et
de gestion afin d’obtenir une bonne rentabilité.
Elle est chargée de la production du sucre, et c’est composée de deux directions usines (Ferké
1 et Ferké 2) ainsi, que de plusieurs départements (maintenance, production, bureau d’étude et
méthode…), et services (aggloméreriez, laboratoire d’analyse, ordonnancement,
électricité/régulation, production, projet et travaux neufs) pour sa bonne marche.
Elle est chargée de la planification et la commande des besoins d’acquisition du parc matériel.
La DTM assure la disponibilité en machine et celle des véhicules opérationnels du parc. Elle
réalise des travaux d’intérêt généraux et d’entretien des routes et pistes du réseau de SUCAF-
CI. Elle a sous sa gestion le département parc matériel et les services maintenances garage (F1
et F2), Le service matériel et le service projet.
- La comptabilité générale ;
- La comptabilité analytique ;
- Service informatique ;
- La gestion financière.
Le processus d’achat est l’ensemble des opérations qui permettent à l’entreprise de disposer
des biens nécessaires à son activité. La SUCAF-CI étant constituée de plusieurs directions et
services, l’acquisition des biens commence par l’expression des besoins au niveau des
différentes directions et services.
Le processus de traitement des achats et factures fournisseurs se fait en plusieurs étapes. Dans
le cadre de notre travail, nous allons présenter ces différentes étapes que sont :
C’est ainsi que les factures pro-forma sont émises par SOMDIAA et les différentes directions
demandeuses sont informées au même moment.
Une fois validée au CE, les directions utilisatrices confirment cette validation dans le système,
ce qui aboutit à la passation d’une commande conformément à la pro-forma validée.
C’est ainsi qu’on crédite le compte fournisseur désignant SOMDIAA 401230/63/403800, par
le débit des comptes de charges afférant à l’achat de biens et services (604 ou 605)
Pour les comptabiliser, il faut connaitre le compte général fournisseur étranger 401230, la
nature des comptes 63, le numéro du compte analytique en ce qui concerne les comptes de à
charge et de produits en vue d’un meilleur contrôle de gestion. Cette comptabilisation se fait
par deux phases :
A partir de la description des procédures existantes, nous mettrons en lumière les forces et
faiblesses significatives. Les points forts peuvent être définis comme étant des opérations qui
permettent, théoriquement, de réaliser le meilleur compromis possible entre « sécurité » et «
efficacité ». Ceci est réalisé par la présence d’éléments de contrôle interne. Il faut par des tests
de conformité, vérifier que les points forts relevés sont réellement présents et qu’ils ont
effectivement fonctionné tout au long de la période examinée. Quant aux points faibles, ils
sont constitués de principes, qui dans le système ou la procédure, engendrent un risque de
déformation ou de perte de l’information et même simplement de ralentissement dans sa
transmission.
Ce sont donc des éléments auxquels il convient de prêter attention, car ils peuvent
correspondre à des carences réelles et les corriger devient une opportunité de renforcer le
système de contrôle interne, afin d’accroître la probabilité d’atteindre les objectifs de
l’entreprise.
Ces limites qui peuvent avoir un effet sur les états financiers, doivent faire l’objet d’une
communication à la direction de l’entreprise. Ainsi, dans le cadre de la présente étude,
l’approche utilisée pour évaluer le contrôle interne se présente de la façon suivante:
La phase préliminaire
Différentes approches sont utilisées pour cette phase. Mais celle que nous avons retenue est
l’approche qualitative. Celle-ci nous a permis de décrire les tâches et les responsabilités
d’une part et d’autre part, les circuits de documents. C’est une étape importante dans la
démarche de l’évaluation car elle permet:
- D’acquérir une meilleure compréhension du traitement des informations depuis
l’initiation de la transaction jusqu’à sa traduction dans les livres de l’entreprise ;
- De s’assurer que la conception de la procédure réduit ou élimine les risques
d’erreurs, de fraude et de pertes dans la vérification de l’information ;
- De faire ressortir les points faibles et les points forts du système.
Ce travail se fait sur la base d’un manuel de procédures. Mais dans la pratique, deux situations
peuvent se présenter :
Dans notre cas, l’entreprise en possède. Mais ce manuel ne nous a pas été soumis lors des
entretiens.
2. La phase de réalisation
Cette phase permet d’évaluer la pertinence des procédures du contrôle interne en vigueur à
SUCAF-CI et d’analyser le degré d’application, desdites procédures, par l’exploitation de
différents outils d’analyse et afin de ressortir les forces et les faiblesses dudit processus.
Il existe plusieurs méthodes d’analyse du contrôle interne parmi lesquelles nous avons
utilisés, le questionnaire du contrôle interne la grille d’analyse des tâches, et un test de
conformité.
Personnes concernées
1. Emission Ex A
des Demandes
d’achats
2. Ex C
Etablissement
des commandes
3. Autorisation Ex Ex
des commandes
4. Réception Ex
5. contrôle Ex
des
marchandises
6. Comparaison Ex Ex
bon de
réception
7.
imputation En
comptable
8. Verification
de imputation C
comptable
9. Bon à payer Ex Ex
10. Tenue du Ex C
journal des
achats
11. Tenus Ex
des comptes
fournisseurs
Source : nous-même par stimulation
Analyse : nous constatons que les tâches sont séparées au niveau de l’ensemble des
services. Cela va permettre d’éviter les fraudes, de tenir une bonne comptabilité. Donc à ce
niveau l’objectif du contrôle interne atteint.
Analyse :
CONSTATS : Sur la base de ces résultats, nous pouvons dire que les objectifs du
contrôle interne sont atteints
CONSTATS : Sur la base de ces résultats, nous pouvons dire que les objectifs du contrôle interne
sont atteints dans l’ensemble. Cependant, l’on a relevé certaines irrégularités concernant le fichier
fournisseur.
Source : par nous-même par stimulation
Légende
O : Oui N : Non
Risque inhérents au processus d’achat non régulièrement évalués donc pas maitrisées ;
5. Recommandations
En ce qui concerne le cycle achat/fournisseur, chaque entité particulièrement la SUCAF-CI
doit procéder à l’apurement de ses suspens et doit veiller à ce que chaque opération
enregistrée correspond aux pièces exigées de façon comptable.
Au l’existence d’une division de contrôle interne dont les principales tâches se rattachent aux
travaux de suivis et contrôle budgétaire et de contrôle de gestion, est favorisé par la
conception d’un manuel de contrôle interne qui permettraient plus de la définition des bases
de la pratique du contrôle interne, de concrétiser le rôle de la division de contrôle de interne. Il
faut noter aussi que chaque organisme doit pour améliorer la gestion des stocks, mais aussi
des fichiers fournisseurs, déployer des efforts en terme d’informatisation de la gestion de ces
deux éléments qui ne sont tenus que manuellement en général, ce qui pose le problème de
toute recherche ou vérification,…
CONCLUSION PARTIELLE
Nous pouvons retenir que le contrôle interne constitue un élément vital de toute entreprise.
Il permet à celle-ci de maîtriser son comportement et d’assurer la sécurité de ses actifs.
Malgré cet objectif capital, les procédures mises en place ne sont toujours pas
rigoureusement appliquées. Ces circonstances favorisent une perte de cohésion dans
l’ensemble du système et peuvent receler de nombreuses anomalies. Pour comprendre ces
dernières, nous avons décrit les procédures de traitements des achats et des factures
fournisseurs de la SUCAF-CI. Ensuite, nous avons utilisé les outils de base d’analyse du
contrôle interne (les questionnaires de contrôle interne, la grille de séparation des fonctions)
pour déceler les faiblesses. Ainsi nous avons émis des propositions de solutions pour réduire
les risques encourus par l’entreprise.
CONCLUSION GENERALE
L'étude conduite dans ce mémoire ayant pour thème : « l’analyse comptable des
procédures de traitement des achats et factures fournisseur de SUCAF-CI» avait pour
objectif principal l’analyse comptable de ces procédures. Pour atteindre cet objectif,
nous avons adopté une démarche qui a consisté d'une part à poser des fondements
théoriques sur le cycle achat-fournisseur de façon générale, et d'autre part à
expérimenter ces fondements théoriques à travers l'étude de cas portée sur la SUCAF-
CI. Notre méthodologie a consisté à procéder par une collecte d'informations avec
l’utilisation d’outils tels que les questionnaires de contrôle interne, la grille de
séparation des fonctions et des entretiens avec les agents en charge du traitement des
achats et des factures fournisseur. Il ressort des résultats obtenus que les procédures
ont été très bien élaborées par l’entreprise mais présente quelques faiblesses dans leurs
applications et a aussi permis de relever les insuffisances du contrôle interne
applicable au cycle achats-fournisseur. La prise en compte de ce résultat nous a
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
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MEMOIRES
ANNEXES