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Royaume du Maroc

UNIVERSITÉ ABDELMALEK ESSAÂDI


Faculté des Sciences Juridiques, Économiques et
Sociales
- Tanger -

PROJET DE FIN D'ETUDES

LICENCE FONDAMENTALE (Rapport de stage)

Thème
Analyse comparative entre la
comptabilité marocaine et
internationale

Réalisé par :
Étudiant : Mehdi El Mouden
CNE : k568073 Apogée : 19000911

Encadrant de la FSJEST : Dr. Halima Bakala


Encadrant de l’Entreprise: Mr. Abdeslam Abarkan

Année universitaire 2021/2022


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REMERCIEMENTS :

Je tiens tout particulièrement à remercier Dr Halima Bakala professeur


encadrant à FSJEST, qui m’a orienté afin de réaliser ce travail.

Je remercie aussi Mr Abdeslam Abarkan, le directeur au Cabinet Abarkan


d’études et réalisation comptables Consultants pour son accueil et son encadrement de
mon stage.

Merci également à tout le personnel du Cabinet Abarkan d’études et réalisation


comptables Consultants qui m’ont accueilli, m’ont fait découvrir leurs activités et ont
répondu à toutes mes questions.

J’adresse par ailleurs mes remerciements à tout le corps professoral de FSJEST,


et à tous ceux qui ont contribué́ de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

Et en dernier lieu, je voudrais faire part de ma reconnaissance à mes parents


qui m’ont beaucoup soutenu durant mon cursus universitaire.

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LISTE DES ABRÉVIATIONS :

Normes marocaines :

CGNC : Code Général de Normalisation Comptable

PCGEM :Plan Comptable Général des Entreprises Marocaines

CNC : Conseil National de la Comptabilité

OEC : Ordre des Experts Comptables

CDVM : Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières

Normes américaines :

FASB : Financial Accounting Standards Board


Organisme chargé d’édicter les normes comptables américaines

GAAP :Generally Accepted Accounting Principles


Principes comptables généralement admis (U.S.)

AICPA : American Institute of Certified Public Accountants


Institut des experts-comptables américains

SEC : Securities and Exchange Commission


Commission des valeurs mobilières et des bourses de valeurs américaines

Normes internationales :

IAS : International Accounting Standards Normes comptables internationales

IASCF : International Accounting Standards Committee Foundation Fondation des normes


comptables internationales

IASB : International Accounting Standards Board Conseil des normes comptables


internationales

SIC : Standing Interpretations Committee Comité permanent d’interprétation

SAC : Standards Advisory Council Conseil consultatif de normalization

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SOMMAIRE :

Remerciement

Liste des abréviations

Introduction générale :
Première partie : Partie théorique

Chapitre 1 : comptabilité et gestion marocaine

-Section 1 : notion comptabilité générale

-Section 2: les différentes normes comptabilité marocaine

Chapitre 2 : comptabilité internationale

-Section 1 : l’approche historique de IAS/IFRS

-Section 2 : les différents types des normes internationales IAS/IFRS

Deuxième partie : partie empirique

Chapitre 1: présentation générale de l’organisme d’accueil

-Section 1: présentation de l’organigramme de la cabinet

-Section 2 : description de la cabinet

Chapitre 2 : approche empirique

-Section 1 : les tâches effectuées dans le stage

-Section 2 : Est-ce que les normes IFRS influence positivement sur la comptabilité
marocaine ?

Conclusion générale :

Référence bibliographique / Sitographies :

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INTRODUCTION GENERALE :

Actuellement, l’évolution des pratiques au niveau international en matière de


normalisation comptable et l’adoption des normes comptables internationales en Europe
affecte le contexte financier au Maroc à plus d’un titre. Ainsi, plusieurs entreprises
marocaines sont concernées par la présentation des états de synthèse en normes IFRS. Le
Maroc est engagé dans un processus de modernisation de son paysage économique et
financier. Pour ce dernier, ce n’est ni un choix ni une option parmi d’autres, c’est une
obligation qui s’impose dans le contexte actuel de globalisation et de libre échange des
produits, services et des capitaux. Ce pays se trouve entre, d’un côté la normalisation
comptable à travers le Code Général de Normalisation Comptable (CGNC) avec le Plan
comptable général 1992 et ses multiples adaptations professionnelles, et d’un autre côté, les
IFRS qui sont adoptés pour les comptes consolidés établis par les établissements de crédit et
les sociétés cotées. Dans le cadre de cet article, il s’agit de montrer l’intérêt de l’amélioration
de la normalisation comptable au Maroc.

Le développement de l'économie mondiale et la libéralisation des mouvements de


capitaux ont eu pour conséquence depuis une vingtaine d'années une forte croissance des
entreprises multinationales. Les mouvements de capitaux sur les différentes bourses
mondiales et les besoins d'information comptable et financière des fonds de pension ont posé
la question de la comparabilité des états financiers et de leur facilité de lecture par les
différents acteurs de la gouvernance des entreprises (actionnaires, banquiers, créanciers,
fournisseurs, salariés) et plus particulièrement les investisseurs.

Le choix de la normalisation comptable internationale a résulté de la volonté de


diminuer le « coût d'entrée » d'un investisseur amené à analyser les états financiers d'une
entreprise située dans un pays différent du sien. Au niveau européen, le Conseil européen de
Lisbonne des 23 et 24 mars 2000 a souligné la nécessité d'accélérer l'achèvement du marché
intérieur des services financiers et a invité la Commission européenne à prendre des mesures
visant à améliorer la comparabilité des états financiers élaborés par les sociétés faisant appel
public à l'épargne. Le Parlement européen et le Conseil de l'Union européenne ont considér é
que, pour contribuer à améliorer le fonctionnement du marché intérieur, les sociétés faisant
appel public à l'épargne devaient utiliser un jeu unique de normes internationales de haute
qualité dans le cadre de la préparation de leurs états financiers consolidés. Selon ces deux
instances européennes, il importe que les normes relatives à l'information financière publiée
par les sociétés communautaires présentes sur les marchés financiers soient admises au niveau
international et constituent des normes véritablement mondiales.

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La première partie : Approche théorique

Chapitre 1 : Comptabilité et gestion marocaine

Section 1 :La notion de la comptabilité générale

a)-Définition de comptabilité :

La comptabilité́ générale est une technique qui permet d’enregistrer toutes les opérations
réalisées par une entreprise afin que cette dernière puisse connaitre sa situation à n’importe
quel moment, et aussi de déterminer le résultat de l’exercice (bénéfices ou pertes) et de
présenter la situation patrimoniale de l’entreprise. C’est un outil de gestion indispensable, et
une obligation légale.

La comptabilité́ est une technique qui consiste à̀ :

- Collecter les pièces comptables produites par l'entreprise ou reçues des tiers - Les analyser ;

- Les classer ;

- Les enregistrer sur les livres comptables

- Établir des documents de synthèse.

Les motifs pour lesquels on tient une comptabilité́ sont doubles :

Sur le plan économique : la comptabilité́ doit renseigner si l’activité́ de l’entreprise a été ou


non rentable.

Sur le plan juridique : toutes les entreprises y compris les artisans sont tenus d’avoir des livres
comptables et de présenter un état des actifs et des passifs. De ce fait, la comptabilité́ est un
moyen de preuve en cas de litige avec les fournisseurs, les clients, l’État, le personnel, les
organismes sociaux...

La finalité́ de la comptabilité́ est de présenter le compte de bilan et de résultat. Elle est ainsi
un moyen de contrôle de l’entreprise et un outil d’aide à la décision puisqu’elle permet par
exemple de décider quand investir, emprunter, embaucher...

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b)- Types de comptabilité :

Il existe cinq types de comptabilités :

- La comptabilité́ nationale : elle fait l'analyse et la synthèse des opérations effectuées par
l'ensemble des agents économiques (entreprises, ménages, État,...) agissant dans l'espace
national y compris, celles réalisées avec le reste du monde.

- La compatibilité́ publique : elle enregistre les opérations de l'État, des collectivités locales
et des établissements publics.

- La comptabilité́ commerciale : Grâce à̀ l'image qu'elle donne de l'entreprise elle permet à̀


la direction d'en vérifier l'évolution, au banquier d'en apprécier la solidarité́ , et aux associés
d'en contrôler la gestion.

-comptabilité de gestion : est un système d'information comptable (exprimé en unités


monétaires) qui permet d'informer les dirigeants (ou managers) des organisations afin de
prendre des décisions de gestion.

- La comptabilité́ des sociétés : est l'ensemble des traitements comptables régissant les
opérations spécifiques aux sociétés. Elle fait partie intégrante de la comptabilité générale

En effet, les traitements de la comptabilité des sociétés utilisent les mêmes supports que ceux
de la comptabilité générale. Les principes comptables fondamentaux du Code Général de
Normalisation Comptable (CGNC) reposent sur les aspects généraux suivants:

 Les entreprises doivent établir à la fin de chaque exercice comptable les états de
synthèse aptes à donner une image fidèle de leur patrimoine, de leur situation
financière et de leurs résultats.
 La représentation d'une image fidèle repose nécessairement sur un certain nombre de
conventions de base - constitutives d'un langage commun - appelées principes
comptables fondamentaux.
 Lorsque les opérations, événements et situations sont traduits en comptabilité dans le
respect des principes comptables fondamentaux et des prescriptions du Code Général
delà Normalisation Comptable (CGNC), les états de synthèse sont présumés donner
une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de
l'entreprise.

Elle est composée de plusieurs branches : par exemples, comptabilité analytique, comptabilité
financiers…etc.

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1-2)-le rôle de la comptabilité générale :

La comptabilité́ générale est une technique d’enregistrement de stockage et de traitement de


l’information ainsi qu’un système normalisé et règlementé ayant pour objectif d’offrir une
représentation synthétique de la situation financière de l’entreprise.

Les états financiers qui en résultent doivent répondre aux besoins d’un grand nombre
d’utilisateurs internes à l’entreprise (dirigeants, salaries) ou externes à l’entreprise
(actionnaires, Etat, organismes sociaux, créanciers).

De ce fait la comptabilité́ est à la fois un instrument d’informations financières et un outil de


gestion.

1-3) Comptabilité instrument d’information financière :

L’entreprise est une organisation transparente qui doit rendre compte aux partenaires avec
lesquels elle est en relation d’affaire ce sont :

 - Les salariés qui lui consacrent leur force de travail


 - Les clients et fournisseurs avec qui elle est en relation d’affaires
 - Les bailleurs de fond qui lui apportent les capitaux : actionnaires, créanciers....
 - L’Etat à qui l’entreprise doit payer les impôts et les taxes
 - Les organismes sociaux à qui l’entreprise doit payer les diverses cotisations

Cette information financière est donnée principalement par deux documents de


synthèse :

 - Le bilan : il décrit le patrimoine de l’entreprise à une date donnée ;


 - Le compte de produits et de charge qui renseigne sur le montant des profits et des
pertes. L’information comptable varie selon l’importance de l’entreprise. Dans les
petites entreprises la comptabilité́ reste secrète sauf à l’égard du fisc et du banquier.

Elle fait, au contraire, l’objet d’une large publicité́ dans les grandes sociétés surtout
quand elles sont cotées en bourse.

1-4) Comptabilité : outil de gestion

Loin d’être un simple outil d’informations financières, la comptabilité́ est également


un outil de gestion destiné à éclairer les dirigeants de l’entreprise. Elle se présente de
ce fait comme un tableau de bord destinée aux dirigeants et composé d’une série
d’instruments de mesures de performances comme le solde intermédiaire de gestion, le
tableau de financement.

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A- Pour le chef d'entreprise elle l'aide à̀ :

Connaitre ses résultats : déterminer le revenu encaissé pendant une période donnée
Orienter ses choix : Connaitre les activités rentables de l'entreprise
Mieux gérer : déterminer le prix de vente qui peut assurer la rentabilité́ de l'affaire

Faire des projections : permet de faire des prévisions des projections dans le temps .

B- Pour les pouvoirs publics :

Ils peuvent trouver les éléments de calcul des sommes qui sont dues au trésor au titre de
l'impôt ou des taxes à régler.

C- Pour les actionnaires :

Elle leur permet de déterminer les chances d'amélioration ou de détérioration du résultat dans
l'avenir et par répercussion la valeur de négociation de leur titre (action).

D- Pour les créanciers en particulier les banques :

Elle leur permet de déterminer le niveau de crédit compatible avec sa capacité́ de rembourser.
Ainsi on peut le constater, la comptabilité́ est un instrument privilégié de gestion des
entreprises.

1-5)Les sous-systèmes comptables :

La comptabilité́ , au sens de comptabilité́ d’entreprise, est une technique de traitement et


d’interprétation des signes exprimés dans un langage quantitatif normalisé, c’est à̀ dire
commun à toutes les formes d’organisation de la production des biens et services.

Le rôle de la comptabilité́ consiste à̀ traduire le plus fidèlement possible l’activité́ de


l’entreprise, afin d’en exprimer l’évolution et de permettre le contrôle du processus de
transformation engendré par l’activité́ de l’entreprise.

En vue d’assurer ce rôle, le système d’organisation de la comptabilité́ d’entreprise en


conformité́ avec le plan comptable est établi d’une part ; en fonction de la nature et de la taille
de l’unité́ d’exploitation et d’autre part en fonction des buts recherchés à travers les trois
sous–systèmes comptables fondamentaux.

Chaque sous-système comptable renvoie à̀ un champ spécifique de l’activité́ de l’entreprise.


Les trois sous-systèmes comptables fondamentaux :

 la comptabilité́ budgétaire ;
 la comptabilité́ analytique ;
 la comptabilité́ générale.
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 La comptabilité́ budgétaire est une forme prévisionnelle de comptabilité́ consistant à̀
organiser et à chiffrer les prévisions effectuées par les différents centres de
responsabilités à partir d’objectifs détermines.

La comptabilité́ budgétaire est élaborée sur la base de la partie simple et constitue un


moyen combinant à la fois la démarche prévisionnelle et la démarche de contrôle.

 La comptabilité́ analytique :

Cette forme de comptabilité́ a essentiellement une portée explicative des couts induits par
centre de responsabilité́ opérant par secteur d’activité́ , par produit ou par marché.

C’est la comptabilité́ du passé/présent. Elle enregistre les flux internes et décrit le processus
de transformation des biens et services depuis leur entrée jusqu’à̀ leur sortie de l’entreprise.
Il est à̀ remarquer que les comptabilités budgétaires et analytiques sont étroitement liées, en
particulier lorsqu’il s’agit d’analyser les écarts entre les prévisions et les réalisations.
A la différence de la comptabilité́ générale, ces deux formes de comptabilité́ sont facultatives
et ont une portée strictement interne à l’entreprise.

 La comptabilité́ générale :

D’utilisation dépassant largement le cadre de l’entreprise, la comptabilité́ générale est à la fois


un outil de gestion irremplaçable et un moyen de communication externe destiné à un très
large éventail de ses partenaires.

La comptabilité́ générale a pour objet essentiel de permettre à̀ l’entreprise :

De constater ses charges et ses produits par nature, c’est à dire par flux de consommation et
de production. De faire apparaitre les résultats d’une période, c’est à̀ dire les variations du
patrimoine résultant de l’activité́ de l’entreprise

De faire le point, périodiquement, de la situation des biens et des dettes de l’entreprise, c’est à̀
dire d’indiquer le chiffre de la situation du patrimoine.

En effet la comptabilité́ générale permet à̀ l’entreprise d’enregistrer dans un langage


normalisé.

Section 2 : les différentes normes de la comptabilité marocaine

Les normes comptables en vigueur au Maroc sont basées sur la loi comptable 9 -88 et le code
général de normalisation comptable (CGNC) qui ont eu pour modèle de référence la
quatrième directive de l’union européenne. Avec l’évolution des pratiques comptables au
niveau international, le dispositif comptable marocain se trouve devancé par les efforts
continus des autres pays en matière de modernisation de leurs systèmes comptables. Une

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étude statistique comparative a été réalisée par six cabinets internationaux, afin de fournir un
repère sur la conformité des pays (dont le Maroc) en normes comptables écrites3. Cette étude
a décelé de nombreuses lacunes au niveau des règles comptables marocaines et révélé des
discordances importantes par rapport aux normes IAS. En réponse à ceci, et sous la
recommandation de la banque mondiale, le Conseil National de Comptabilité a annoncé
l'adoption d'un certain nombre de plans et de normes comptables en vue d’améliorer la qualité
de l'information financière et de permettre une adaptation des normes marocaines aux
exigences des normes internationales.

C’est dans le cadre de ce projet d’alignement des normes comptables marocaines aux normes
internationales que s’inscrit notre travail. L’objectif étant de contribuer à la réalisation de ce
projet ambitieux par la proposition d’une refonte des normes comptables en matière
d’amortissement, provisions et dépréciations d’actif. Le choix est porté sur ces correctifs de
valeur vu qu’ils amendent chaque année, et de façon significative, les valeurs historiques
inscrites au bilan. L’utilisation au-dessous ou au-dessus de la normale de ces techniques est de
nature, donc, à dévier les états de synthèse de l’image fidèle recherchée. Théoriquement, la
solution serait de définir la situation normale d’utilisation de ces correctifs. En réalité, cette
solution est difficilement applicable, vu qu’elle présente la particularité d’avoir plusieurs
acceptions et plusieurs objectifs, souvent non comptables.

La mission d’instaurer de nouvelles règles comptables suppose donc l’adoption d’une


approche globale dans le temps et dans l’espace. Dans le temps, en concevant un processus de
mise en place des normes refondues permettant la gestion du projet aussi bien en amont qu’en
aval. Et, dans l’espace, en analysant l’interférence des orientations comptables assignées aux
amortissements et provisions avec les autres disciplines juridiques, fiscales et sociales afin de
redéfinir le champ d’application de ces techniques. Afin de réussir ce projet, et dans le souci
d’apprécier les différentes pratiques des entreprises marocaines en matière d’amortissement,
provisions et dépréciation d’actifs, nous avons mené une enquête auprès d’un échantillon de
quarante entreprises marocaines. L’objectif recherché était, d’appréhender leurs conceptions
de ces techniques, de recenser les utilisations qu’ils en font et par conséquent corriger les
pratiques impropres au niveau du projet de refonte proposé. Néanmoins, en dépit des
multiples relances, le taux de réponse n’a pas dépassé 10%. Nous avons pu constater au cours
de ces relances le désintéressement de ces entreprises vis-à-vis d’une éventuelle amélioration
des normes comptables. Ceci peut être expliqué, à notre avis, par le fait qu’elles considèrent
que leur apport à cette refonte serait insignifiant, et que leurs petites ou moyennes structures
seraient insensibles aux changements éventuels de ladite refonte.

Notre travail consistant à proposer un projet de refonte pour les normes comptables
d’amortissement, provisions et dépréciations d’actif est scindé en deux grandes parties. Un
chapitre préliminaire est présenté afin de rappeler les arguments en faveur de l’harmonisation
ainsi que les obstacles et les limites à sa réalisation. Le même chapitre fournit une
présentation des deux grands normalisateurs comptables précurseurs de l’harmonisation
comptable internationale. La première partie a pour objectif de livrer une analyse de la
réglementation existante en matière d’amortissement, provisions et dépréciations d’actif. Les
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deux premiers chapitres présentent les normes d’amortissement, provisions et dépréciations
d’actif applicables au Maroc, en IFRS et en US GAAP, et recensent les divergences existantes
entre les trois référentiels tout en examinant l’impact de ces divergences sur les comptes
sociaux. Le troisième chapitre analyse l’interdépendance du droit comptable et du droit fiscal
au Maroc et étale les incidences fiscales de la règlementation actuelle sur les comptes
individuels et sur l’image fidèle.

Dans une deuxième partie, nous développons d’abord une approche de mise en application du
projet de refonte à partir de l’analyse détaillée de la première partie Cette approche retrace les
différentes étapes du processus de transition et définit le rôle de l’expert-comptable en tant
qu’accompagnateur de l’opération de transition et en tant que vérificateur des nouveaux
comptes individuels. Nous détaillons ensuite le corps des normes proposées pour
l’amortissement, la dépréciation d’actif et les provisions La rédaction des dites normes a été
basée sur certains choix stratégiques opérés qui n’affectent pas uniquement les normes
traitées. En fait, la proposition de normes élaborées s’inscrit dans un cadre indissociable qui
retrace les orientations majeures dévolues à la nouvelle mission de normalisation comptable
au Maroc. Enfin, nous présentons l’étude des incidences prévues de la mise en application des
normes refondues sur le changement de méthodes comptables, la structure financière et le
résultat fiscal.

-Les 7 principes des normes de la comptabilité fondamentaux au Maroc :

Les principes comptables fondamentaux retenus sont au nombre de sept :

 le principe de continuité d'exploitation ;


 le principe de permanence des méthodes ;
 le principe du coût historique ;
 le principe de spécialisation des exercices ;
 le principe de prudence ;
 le principe de clarté ;
 le principe d'importance significative.

a- Le principe de continuité d'exploitation :Selon le principe de continuité d'exploitation,


l'entreprise doit établir ses états de synthèse dans la perspective d'une poursuite normale de
ses activités. Par conséquent, en l'absence d'indication contraire, elle est censée établir ses
états de synthèse sans l'intention ni l'obligation de se mettre en liquidation ou de réduire
sensiblement l'étendue de ses activités.

b - Le principe de permanence des méthodes : En vertu du principe de permanence des


méthodes, l’entreprise établit ses états de synthèse en appliquant les mêmes règles
d'évaluation et de présentation d'un exercice à l'autre. L’entreprise ne peut introduire de
changement dans ses méthodes et règles d'évaluation et de présentation que dans des cas
exceptionnels. Dans ces circonstances, les modifications intervenues dans les méthodes et

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règles habituelles sont précisées et justifiées, dans l'état des informations complémentaires,
avec indication de leur influence sur le patrimoine, la situation financière et les résultats.

c - Le principe du coût historique : En vertu du principe du coût historique, la valeur


d'entrée d'un élément inscrit en comptabilité pour son montant exprimé en unités monétaires
courantes à la date d'entrée reste intangible quelle que soit l'évolution ultérieure du pouvoir
d'achat de la monnaie ou de la valeur actuelle de l'élément, sous réserve de l'application du
principe de prudence. Par dérogation à ce principe, l’entreprise peut décider à la réévaluation
de l'ensemble de ses immobilisations corporelles et financières, conformément aux
prescriptions du CGNC.

d- Le principe de spécialisation des exercices : En raison du découpage de la vie de


l’entreprise en exercices comptables, les charges et les produits doivent être, en vertu du
principe de spécialisation des exercices, rattachés à l'exercice qui les concerne effectivement
et à celui-là seulement.

e - Le principe de prudence1. En vertu du principe de prudence, les incertitudes présentes


susceptibles d'entraîner un accroissement des charges ou une diminution des produits de
l'exercice doivent être prises en considération dans le calcul du résultat de cet exercice. Ce
principe évite de transférer sur des exercices ultérieurs ces charges ou ces minorations de
produits, qui doivent grever le résultat de l'exercice présent.

f - Le principe de clarté : Selon le principe de clarté :- les opérations et informations doivent


être inscrites dans les comptes sous la rubrique adéquate, avec la bonne dénomination et sans
compensation entre elles ;

- les éléments d'actif et de passif doivent être évalués séparément ;


- les éléments des états de synthèse doivent être inscrits dans les postes adéquats sans aucune
compensation entre ces postes. En application de ce principe, l’entreprise doit organiser sa
comptabilité, enregistrer ses opérations, préparer et présenter ses états de synthèse
conformément aux prescriptions du présent plan comptable. Les méthodes utilisées doivent
être clairement indiquées notamment dans les cas où elles relèvent d'options autorisées par le
présent plan comptable ou dans ceux où elles constituent des dérogations à caractère
exceptionnel.

g - Le principe d'importance significative : Selon le principe d'importance significative, les


états de synthèse doivent révéler tous les éléments dont l'importance peut affecter les
évaluations et les décisions.
Est significative toute information susceptible d'influencer l'opinion que les lecteurs des états
de synthèse peuvent avoir sur le patrimoine, la situation financière et les résultats.
Ce principe trouve essentiellement son application en matière d'évaluation et en matière de
présentation des états de synthèse. Il ne va pas à l'encontre des règles prescrites par le CGNC .

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Conclusion:
Dans le cadre du processus de normalisation comptable internationale et européenne, le
Conseil National de Comptabilité́ a choisi de faire converger les normes comptables
marocaines vers les normes IFRS. Pour éviter toute ambiguïté́ sur l’évolution de la
normalisation comptable au Maroc, Il y a lieu de présenter le processus de convergence du
référentiel national vers le référentiel IFRS et de déduire les potentielles pistes de son
amélioration tout en préservant la nécessaire simplification des règles applicables aux TPE et
aux PME.

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Chapitre 2 : La comptabilité internationale

Section 1 : L’approche historique de IAS / IFRS

La Normalisation Comptable Internationale est passe au cours de ces trente années d'une
phase d'harmonisation à une phase de convergence des principes comptable. Trois étapes
peuvent être identifiées dans l'histoire des Normes Comptables Internationales:

Étape 1: La Période de l'inventaire : 1973 / 1988

Ce sont les jeunes Années de l'IASC comité́ des normes comptable international
(International Accountings Standards committee). C’est une Période d'inventaire des
pratiques comptables et menés essentiellement par les principaux pays industrialisés. Aucune
comparabilité́ des comtes n'était recherchée.

-En 1982 l'IASC est devient le normalisateur comptable international.

Étape 2 : La Période de décollage : 1988 / 1997

-En 1989, l'I.A.S.C. publie son cadre conceptuel pour la préparation et la présentation des
états financiers. Il décrit l’esprit des normes, fixe les objectifs des états financiers et définit la
comptabilisation des normes.

-En 1990, la Commission européenne occupe un siège d'observateur au sein du conseil de


l'I.A.S.C.

-En 1995, l'Organisation Internationale des Commissions de Valeurs mobilières (O.I.C.V.-


I.O.S.C.O.) s'engage, sous certaines conditions, à recommander aux régulateurs nationaux
d’accepter des états financiers présentés selon les normes comptables internationales pour les
émissions sur les marchés financiers.

Étape 3 : La Période d'application : depuis 2001

-En 2001, L’I.A.S.C. disparaît au profit de l’I.A.S.B. ( International Accountings Standard


Board ) qui est désormais dirigée par l’I.A.S.C.F ( International Accountings Standard
committee fondation )

-En 2002 voit la publication au Journal Officiel des Communautés Européennes (J.O.C.E.) du
11 septembre 2002 du règlement CE n°. 1606/2002 dit « I.F.R.S. 2005 ». Les sociétés cotées
sur un marché́ règlementé de l’U.E. et publiant des comptes consolidés devront respecter les
normes internationales.

L’année suivante, la Commission européenne publie le règlement CE n°. 1725/2003 qui


adopte la quasi-totalitéś des normes publiées par l’I.A.S.B. (I.A.S. 1 à I.A.S. 41), à
l’exception de l'I.A.S. 32 et de l'I.A.S. 39.

-En 2006, l'I.A.S.B. et le F.A.S.B. (normalisateur américain) réaffirment leur engagement


visant à améliorer la cohérence, la comparabilité́ et l'efficacité́ des marchés mondiaux, en
développant des normes comptables communes de haute qualité́ .
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Section 2 : les différents normes de la comptabilité internationales

2-1)- Principales normes IFRS / IAS :

FRS 1 Première application IAS 10 Événements


des normes survenant après la
d'information date de clôture
financière IAS 11 Contrats de
internationale construction
IFRS 2 Paiements fondés sur IAS 12 Impôts sur le revenu
des actions IAS 16 Immobilisations
IFRS 3 Regroupements corporelles
d'entreprises IAS 17 Contrats de location
IFRS 4 Contrats d'assurances IAS 18 Produits des activités
IFRS 5 Actifs non courants ordinaires
détenus en vue de la IAS 19 Avantages du
vente et activités personnel
abandonnées IAS 20 Comptabilisation des
IFRS 6 Exploration et subventions
évaluation de publiques et
ressources minières informations à
IFRS 7 Instruments fournir sur l'aide
financiers : publique
information à fournir IAS 21 Effets des variations
IFRS 8 Secteurs des cours des
opérationnels monnaies étrangères
IFRS 9 Instruments IAS 23 Coûts d'emprunt
financiers IAS 24 Informations relatives
IFRS 10 États financiers aux parties liées
consolidés IAS 26 Comptabilité et
IFRS 11 Partenariats rapports financiers
IFRS 12 Informations à des régimes de
fournir sur les intérêts retraite
détenus dans d'autres IAS 27 États financiers
entités consolidés et
IFRS 13 Évaluation de la juste comptabilisation des
valeur participations dans
IFRS 14 Comptes de report les filiales
réglementaire IAS 28 Participations dans
IFRS 15 Produits des activités les entreprises
ordinaires tirés des associées
contrats conclus avec IAS 29 Information
des clients financière dans les
IFRS 16 Contrats de location économies hyper
IFRS 17 Contrats d'assurance inflationnistes
IAS 1 Présentation des états IAS 32 Instruments
financiers financiers :
IAS 2 Stocks informations à
IAS 7 Tableaux des flux de fournir et
trésorerie présentation
IAS 8 Méthodes IAS 33 Résultat par action
comptables, IAS 34 Information
changements financière
d'estimations intermédiaire
comptables et erreurs IAS 36 Dépréciation d'actif
16
IAS 37 Provisions, passifs IAS 40 Immeubles de
éventuels et actifs placement
éventuels IAS 41 Agriculture
IAS 38 Immobilisations
incorporelles
IAS 39 Instruments
financiers :
comptabilisation

2-2)-Les objectifs des IAS / IFRS :

1. Répondre à la croissance rapide de l’internalisation des échanges.


2. Élaborer dans l’intérêt général un jeu unique de normes comptables de haute qualité́ .
3. Satisfaire les besoins des marchés financiers et donner à̀ leurs états financiers une meilleure
visibilité́ internationale et une meilleure crédibilité́ .
4. Assurer une meilleure comparabilité́ des états financiers au sein des entreprises cotées en
bourse.
5. Satisfaire les besoins des investisseurs en matière d’information.

2-3)-Les principes des normes comptables internationales :

Les normes IAS / IFRS intègrent quelques principes généraux qui sont en décalage avec les
principes appliqués actuellement par les normes françaises en particulier :

• La valorisation à la juste valeur des actifs et passifs : la juste valeur est le montant pour
lequel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint, entre des parties bien informées et
consentantes dans le cadre d’une transaction effectuée dans des conditions de concurrence
normale.

• La prééminence de la substance sur la forme : Comptabilisation et présentation des


transactions et autres évènements conformément à̀ leur substance et leur réalité́ économique et
pas seulement selon leur forme juridique.

Ce principe indique que face à̀ une opération complexe, il ne faut pas s'arrêter à la seule
lecture superficielle ou juridique de cette transaction mais rechercher sa réalité́ économique.
Tel actif loué en crédit-bail n'appartient pas juridiquement à l'entreprise, mais elle en a l'usage
économique permanent: il est donc légitime de retraiter cette opération en comptabilisant
l'actif comme s'il appartenait à̀ l'entreprise.

• l’approche prioritairement bilancielle : la prise en compte prioritaire de la vision de


l’investisseur

• le principe de prudence subordonné à celui de neutralité́ et de pertinence :

prise en compte d’un certain degré́ de précaution dans l’exercice des jugements nécessaires
pour préparer les estimations dans des conditions d’incertitude, pour faire en sorte que les

17
actifs et produits ne soient pas surévalues et que les passifs et les charges ne soient pas sous-
évalués.

• l’absence de textes spécifiques à un secteur d’activité́ .


• la moindre reconnaissance de la comptabilité́ d’intention.
• la place plus importante qu’occupe l’interprétation dans l’application des normes. .

Les états financiers et l’information comptable ne sont pas définis de la même façon dans le
référentiel international. Ces derniers comprennent désormais le bilan, le compte de résultat,
le tableau de flux de trésorerie (optionnel en France), l’annexe et « tout autre document utile à
la compréhension des comptes » comme le bénéfice par action pour les sociétés cotées.

18
Conclusion :

La construction du référentiel comptable des normes internationales IAS/IFRS répond à la


volonté des acteurs politiques et économiques de faciliter la lecture des états financiers
élabores par des entreprises positionnées sur des marches mondiaux.

Cette information comptable et financière est destinée aux investisseurs pour les aider à
mesurer la performance économique et financière des entreprises dans lesquelles ils ont
investi. Pour mieux mesurer la performance, I’IASB a réaffirmé le principe de rattachement
des charges aux produits, a réduit les possibilité d'arbitrage laissées dirigeants
exemple :(provisions pour risques et charges) tout en obligeant les entiers économiques 0
diffuser no information sectorielle basco sur une analyse des risques el de la rentabilité de
chaque secteur.

Pour conclure, l'adoption des normes comptables internationales IAS/ IFRS en Europe va
modifier les zones de risques identifiables par les auditeurs légaux dans le cadre de leur
mission de certification des comptes. Les premières zones de risques sont dues à une nouvelle
philosophie comptable : absence de standardisation de la présentation des états financiers,
principe de prédominance de la substance sur l'apparence et comptabilité de valeur. Enfin,
d'autres zones de risques émergent compte Tena de nouvelles règles de comptabilisation :
contrôle plus difficile des actifs et justification plus précise des montants au passif.

19
Analyse générale sur la partie théorique :

Voici une analyse comparative des normes IAS/IFRS et normes comptables


marocaines :

1)-LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES :

IAS/IFRS

  Amortissement de certaines immobilisations incorporelles


  Réévaluation possible
  Mode d’amortissement linéaire

AU MAROC

  Amortissement obligatoire des immobilisations incorporelles


  Réévaluation interdite
  Mode d’amortissement linéaire

Les Frais d’établissement et frais à étaler

IAS/IFRS

 IAS 38 interdit la comptabilisation parmi l’actif des frais à étaler ou des frais
d’établissement.

AU MAROC

 Les frais à étaler et d’établissement sont comptabilisés à l’ actif et amortis sur une
durée.

maximum de 5ans

Les Frais de recherche et développement

IAS/IFRS

· Frais de recherche fondamentale doivent être comptabilisées en charge.


· Frais de recherche appliquée doivent être comptabilisées en charge.
· Frais de développement peuvent être immobilisées sous certaines conditions.

20
AU MAROC

· Frais de recherche fondamentale doivent être comptabilisées en charge


· Frais de recherche appliquée peuvent être comptabilisées en immobilisation
· Frais de développement peuvent être immobilisées sous certaines conditions
· Amortissement sur 5 ans maximum

N.B :
IAS 38 prévoit l’activation des frais de développement lorsque les critères suivants
sont vérifiés :

- Probabilité́ de générer des bénéfices

- Produit clairement identifié

- Possibilité́ de fabrication démontrée

- Intention de vendre le produit

2)-LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES

La Réévaluation des immobilisations corporelles.

IAS/IFRS

Permise + Non Taxée + Pratiquée

AU MAROC

Permise + Taxée + Pratiquée rarement

-Les normes internationales recommandent d’effectuer régulièrement les Réévaluations de


manière à ce que la valeur comptable nette de l’immobilisation soit proche de sa juste valeur.

-Au Maroc, les règles fiscales jouent un rôle pénalisant puisque les réévaluations sont
soumises à̀ l’impôt.

-Les réévaluations sont rarement pratiquées au Maroc.

Les Amortissement des immobilisations corporelles.

IAS/IFRS

· La durée d’amortissement est la durée de vie économique prévue . Mode d’amortissement


non précisé́ Durée fiscale non applicable.

21
AU MAROC

· La durée d’amortissement est la durée de vie économique prévue · Mode linéaire ou


dégressif
· Durée fiscale fréquemment choisie comme durée d’amortissement N.B :

- Au Maroc, les méthodes comptables d’amortissement des immobilisations sont dépendantes


de la règlementation fiscale en termes de durée retenue et de rythme d’amortissement.

- La durée de vie sur le plan fiscal et comptable est en général plus courte que la durée de vie
réelle des immobilisations.

- IFRS 16 (immobilisations corporelles) précisé que l’entreprise doit identifier et sélectionner.

3)-LES STOCKS :

IAS / IFRS

 L’enregistrement des stocks se fait à la date de transfert de l’essentiel des risques et


avantages et du contrôle des avantages économiques futurs.
 Inclut tout le matériel utile à la production et au stockage même les coûts de transport.
 En cas d’actualisation des paiements différés, l’écart est pris en résultat financier.

AU MAROC

 L’enregistrement des stocks en normes marocaines se fait à la date du transfert de


propriété́ .
 La liste des coûts incorporables aux coûts fixes de production est plus restreinte.
 La présentation des subventions en diminution des postes de l’actif immobilisé n’est
pas prévue.

Il n’y pas de divergences majeures entre le traitement des stocks selon les normes
internationales et marocaines.

Les principes comptables sont comparables, toutefois l’information à fournir est plus
complète en normes IAS/IFRS qu’en règles marocaines. La norme IAS 2 impose de fournir
en annexe une information sur la valeur des stocks dépréciées et comptabilisées à la valeur
nette de réalisation. Les méthodes d’évaluation des stocks admises sont les mêmes selon les
deux normes.

22
4)-LES IMMOBILISATIONS FINANCIERES :

IAS/IFRS

La classification retenue est la suivante :

 Les actifs financiers détenus à des fins de transaction, dont Le but de la détention est
de dégager un bénéfice des fluctuations du prix à court terme ;
 Les placements détenus jusqu’à̀ leur échéance, sont généralement les obligations.
 Les prêts et créances émis par l’entreprise
 Les actifs disponibles à la vente sont ceux qui ne rentrent en aucune des catégories
précédentes.

AU MAROC

 Le CGNC distingue au sein des immobilisations financières, les titres de participation


et les autres titres immobilisés; et d’autre part les titres et valeurs de placement
figurant à l’actif circulant.
 Cette classification en immobilisations et actif circulant traduit la distinction qu’a
opérée Le CGNC entre le long et le court terme, en se fondant sur une durée de
détention ou de recouvrement de plus ou moins 12 mois.

5)-LES ECARTS DE CONVERSION :

Selon les normes IAS/IFRS, les gains et pertes latents, dus aux variations des cours de
monnaies étrangères, sont comptabilisés directement dans le résultat comptable. Ils ont
une incidence directe sur le résultat. Les transactions en monnaie étrangères sont
comptabilisées comme suit :

- Évaluation en utilisant le cours de change à la date de transaction


- Évaluation en utilisant le cours de clôture à la date de clôture pour les éléments
monétaires et celui du jour de la transaction pour les éléments non monétaires
- Les écarts de change sont comptabilisés dans le compte de résultat
Au Maroc, les gains et pertes de change latents sont comptabilisés au bilan dans des
comptes d’écart de conversion. Une provision pour risque de change est constatée, en
cas de perte latente. Le gain de change latent N’est pas intègré dans le résultat
comptable, mais il est pris en compte dans la détermination du résultat fiscal.

IAS/IFRS

· Conversion au taux de clôture

· Impact sur résultat comptabilisé

23
AU MAROC

· Conversion au taux de clôture

· Impact sur résultat comptabilisé uniquement pour perte de change latente

6)-LES PROVISIONS

IAS/IFRS

· l’actualisation des provisions est obligatoire.

· il y a une précision pour l’estimation des flux futurs, l’actualisation et les informations à
fournir.

· Les provisions pour grosses réparations ne sont pas permises par les normes internationales.

AU MAROC

· l’actualisation des provisions n’est pas obligatoire.

· Absence de disposition expresse concernant l’évaluation des provisions. Elle est


généralement faite avec approximation.

· Une provision pour grosses réparations et obligatoirement constituée si elle est destinée à
couvrir des charges importantes qui ne présentent pas un caractère annuel et ne peuvent être
assimilées à des frais courants d'entretien et de réparation.

24
La deuxième partie : partie empirique

Introduction :

-Stage :

Le stage constitue un élément indispensable à notre formation. C’est un contact qui permet à
l’étudient (futur comptable), de vivre la réalité socio-économique des entreprises et leurs
problèmes de gestion et d’organisation.
Toutefois, ce stage m’a permis de tester mes capacités d’analyse et de synthèse, et de faire
une comparaison entre application théorique et application pratique. A mon avis, je crois que
tous ces points paraissent clairs au niveau d’un cabinet de comptabilité, parce que j’étais
devant diverses applications qui se diffèrent les unes des autres.
Ce que j’ai bénéficié de ce stage :

Réviser, tester et améliorer mes connaissances.


 De voir de près le déroulement des travaux comptables, et de Vivre la réalité
professionnelle ;
 Être supervisé et encadré de près ;
 D’affronter l’aspect pratique des problèmes rencontrés ;
 Distinguer entre l’aspect théorique et l’aspect pratique pour les travaux effectués au sein
d’un cabinet de comptabilité ;

C’est pourquoi j’étais affecté au cabinet, « ABARKAN D’ETUDES ET REALISATIONS


COMPTABLE Sarl », de comptabilité, d’étude et d’organisation des entreprises durant une
période d’un mois et demi allant du 01 Mars 2022 au 13 Avril 2022.

25
Chapitre 1: présentation générale de l’organisme d’accueil :

Section 1 : description de la société

Le cabinet « ABARKAN D’ETUDES ET REALISATIONS COMPTABLE Sarl-au


par abréviation CAERECO » est un cabinet de comptabilité, fondé en 2002 par Mr.
Abdeslam ABARKAN. Son organisation a subi des changements profonds. Le cabinet a subi
une extension du nombre de son personnel et du local. Il est inscrit au tableau des membres de
groupement des comptables d’Europe.

Le cabinet se trouve actuellement à l’adresse suivante : Angel Abi Jarir Tabari, et Rue
Abderrahmane Nacer imm. Mansour N° 2. Il a une structure organisationnelle
départementale jugée opportune pour effectuer et réaliser des travaux au service de
l’entreprise Marocaine et aussi Européenne.

Le cabinet comporte :

 Dix ordinateurs
 5 photocopieuses
 Logiciel de comptabilité (CNPTG)
 Logiciel paie
 Un fax
 Cinq imprimantes (Trois laser, deux matricielles)
 Deux scanner
 Ligne Internet Haut Débit (ADSL)

26
Section 2: présentation de l’organigramme de la cabinet

Le cabinet de comptabilité de Mr. Abdeslam ABARKAN, comporte un chef comptable et un


secrétaire compta et sept employés :

directeur général

Chef comptable

secretaire comptable

assistance comptable assistance comptable


stagiaires (CP) (CA)
(Aide comptable) (Aide comptable

27
Chapitre 2 : Approche empirique

Section 1 : Les taches effectuées dans le stage

Au cours de mon stage j’ai été invité à participer dans la mission de tenue de comptabilité ;
en effet le travail consiste à :

 La passation de quelques écritures comptables des entreprises de l’année 2017-2018, en


effet le travail a consisté à passer les écritures de vente et d’achat d’une société.

 La caisse consiste à enregistrer les entrées et les sorties d’argent dans un brouillard. En
effet, les encaissements sont enregistrés dans la colonne des recettes et les décaissements
sont enregistrés dans la colonne des dépenses.
Cependant, ces derniers sont constatés d’après les quittances et les pièces comptables.

 Etat de rapprochement : le travail commence par le pointage des soldes de


rapprochement du mois précédent, des relevés bancaires concernés chez la société et des
relevés des comptes chez la banque. Puis, on débite et on crédite les soldes et on passe les
opérations qui auraient dû être réalisées pour aboutir enfin à un solde après rapprochement
qui sera utilisé dans le mois suivant. Ce travail se fait chaque mois.

Cependant certaines discordances peuvent exister entre les relevés des comptes chez la
société et les relevés des comptes chez la banque ; et ce pour les raisons suivantes :

 Certaines erreurs peuvent exister dans les comptabilités de l’une des deux parties.
 Les agios, les commissions et les frais bancaires sont calculés et constatés par la banque
sans être constatés par l’entreprise.
 Certaines autres opérations sont connues par l’une des parties et non encore connues par
l’autre, telle que par exemple l’émission d’un chèque par l’entreprise au profit d’un tiers
et que ce dernier ne l’a pas encore encaissé. La banque n’a pas constaté cette opération
tandis que l’entreprise l’a constatée.

Pour mettre en évidence et expliquer ces discordances entre les deux comptes, le
service comptabilité procède au rapprochement par l’établissement d’un état appelé état de
rapprochement. L’état de rapprochement se présente sous forme de tableau permettant
d’obtenir à partir des soldes inégaux et à travers les explications des différences, des soldes
réciproques.

28
Le procédé du rapprochement est résumé comme suit :

1. Reprendre le solde comptable du mois N-1.

2. Additionner à ce solde les mouvements débit et crédit du mois N.

3. Le solde obtenu est inscrit au niveau de la colonne solde comptable du mois N


avant rapprochement.

4. Pointage des montants identiques et inscrits de manière réciproque entre l’état


du mois N-1 avec le relevé du mois N.

5. Les montants non pointés sont repris au niveau de l’état de rapprochement du


mois N.

6. Pointage des montants identiques et inscrits dans le relevé du mois N et les


bordereaux de saisie du mois N.

7. Les montants inscrits dans les bordereaux de saisie et non dans le relevé ou
réciproquement sont repris au niveau de l’état de rapprochement.

8. Retrouver finalement le solde figurant au relevé bancaire du mois N.

Comme il ressort dans tout ce qui précède, la période de stage que j’ai passé au cabinet
ABARKAN D’ETUDES ET REALISATIONS COMPTABLE Sarl-au par abréviation
CAERECO, m’a été profitable et m’a appris surtout qu’un organisme aussi important et
sensible ne peut supporter les difficultés qui peuvent découlés que pour :

-Un travail bien réparti, précis et méthodique.


-Une organisation nette et une bonne coordination.
-Les relations humaines et les hautes qualités morales qui lient les membres du personnel
d’une part et les clients d’autre part.

29
La Problématique :

Section 2 : Est-ce que les normes IFRS influence positivement sur la


comptabilité marocaine ?

1)La fiscalité marocaine :

Dans sa pratique, le système fiscal marocaine repose sur le principe de déclaration pour la
plupart des impôts (IS, TVA, Droits d'enregistrements, etc.) et sur la retenue à la source pour

d'autres impôts plus simples à cerner (IR salarial et prélèvements sur les placements
financiers).

1-1)Les taxes sur les sociétés :

De 0 à 300 000 MAD 10%

De 300 001 à 1 000 000 MAD 20%

Au-dessus de 1 000 000 MAD 31% (28% pour les entreprises exerçant des
activités industrielles avec un revenu imposable
inférieur à 100 millions MAD)

Contribution minimum L'IS doit être au minimum de 0,5% (ou 0,25% pour
des produits spécifiques) du chiffre d'affaires et des
autres revenus spécifiques (après 36 mois d'activité)

Lorsque le revenu courant, hors dotations aux


amortissements, d'une entreprise est déclaré en
position de perte pendant deux années consécutives
au-delà de la période d'exemption de 36 mois, le
taux applicable devient de 0,6%

Sociétés de crédit-bail et établissements 37%


de crédit, compagnies d'assurance et de
réassurance (y compris l'assurance
islamique)

30
Possibilité ouverte aux entreprises du 8% du montant de leur contrat (net de la TVA et
BTP ou de l'ingénierie pour des projets autres taxes similaires)
liés à des installations techniques ou
industrielles

Entreprises opérant dans les «Zones Exonéré pendant cinq ans ; 8,75 % pour les 20
d’accélération industrielle» prochaines années

Entreprises avec un siège social régional 8,75% (15% si le statut Casablanca Finance City est
ou international jouissant du statut CFC obtenu à partir du 1er janvier 2020)
(Casablanca Finance City) (après cinq
ans d'exemption totale, pour le chiffre
d'affaires à l'exportation)

Les entreprises opérant dans des régions 17,5%


spécifiques au Nord et au Sud du pays

Entreprises exportant des biens et des 0% pour les cinq premières années
services dont le statut d'exonération 17,5% par la suite
fiscale a expiré après 5 ans

Taux réduit pendant les cinq premières 17,5%


années pour les salariés agricoles soumis
à l'impôt sur les sociétés, les entreprises
familiales, les sociétés minières, les
écoles privées et les établissements
d'enseignement

Sociétés hôtelières Entièrement exonérés de leurs bénéfices relatifs au


chiffre d'affaires en devises pendant les cinq
premières années ; 17,5% par la suite

A-Le taux d'imposition pour les sociétés étrangères :

L'impôt marocain s'applique territorialement. Les sociétés étrangères sont redevables des
revenus provenant de sources marocaines, même occasionnellement, aux mêmes taux que les
sociétés locales (à moins qu'un traitement préférentiel ne soit accordé dans le cadre de
programmes d'investissement étrangers).

31
B-La taxation des plus-values :

Les plus-values sont considérées comme du revenu ordinaire et imposées au taux de l'impôt
sur les sociétés.

Les sociétés non-résidentes sont exonérées des plus-values provenant de la vente d'actions de
la bourse de Casablanca, à l'exclusion des actions d'entités immobilières.

Les déductions et les crédits d'impôt :


Les dépenses engagées dans le cadre des activités commerciales sont généralement
déductibles, à moins qu'elles ne soient spécifiquement exclues. Les frais d'établissement sont
capitalisés et amortis fiscalement sur une durée de cinq ans. Les intérêts sur les prêts accordés
par les actionnaires directs sont déductibles si le capital est entièrement libéré, limités au
capital social et au taux d'intérêt fourni annuellement par le ministère des
Finances.

Les dons caritatifs faits par les entreprises ne sont déductibles que s'ils sont accordés à des
fondations et des sociétés expressément prévues par la loi. Dans le cas des apports à
l'entreprise communautaire, la déduction est plafonnée à 0,2 % du chiffre d'affaires.

Les pertes fiscales peuvent être reportées pendant une période de quatre ans à compter de la
fin de la période comptable déficitaire. Cependant, la partie d'une perte qui se rapporte à
l'amortissement peut être reportée indéfiniment. Le report en arrière des pertes n'est pas
autorisé. Un allégement fiscal étranger est accordé pour les revenus de source étrangère. Les
créances irrécouvrables définitivement irrécouvrables sont traitées comme des pertes
déductibles. Les impôts sont généralement déductibles (hors impôt sur les sociétés).

Le Maroc offre des incitations fiscales sous forme d'exonération fiscale ou de taxation à des
taux plus avantageux pour les investisseurs locaux et étrangers. Consultez la section Impôt
des sociétés pour plus de détails.

C-Les autres taxes sur les sociétés :


Les retenues sur le salaire brut concernent principalement les cotisations de sécurité
sociale, les cotisations de retraite et une déduction forfaitaire égale à 20% du salaire
brut (avec un plafond de 30 000 MAD par an).

Les cotisations d'assurance personnelle peuvent être déduites dans certaines limites
(par exemple 50% du salaire net imposable pour les personnes ne percevant que des
revenus salariaux).

32
Les contributions caritatives sont déductibles si elles sont accordées à des organismes
et à des sociétés expressément prévus par la loi fiscale.

Les intérêts de prêt relatifs à l'acquisition d'une maison principale sont déductibles
d'impôt dans la limite de 10% du revenu global imposable.

Les frais professionnels engagés dans l'exploitation de l'entreprise sont généralement


déductibles à moins d'être expressément exclus.

Administration fiscale générale

Consultez le site Doing Business, pour connaître le montant des impôts et des cotisations
obligatoires.

-Comparaison internationale de la fiscalité des entreprises

Moyen-
Orient
États-
Maroc & Allemagne
Unis
Afrique
du nord

Nombre de paiements de taxes par an 6,0 20,8 10,6 9,0

Temps requis pour les formalités administratives 155,0 204,0 175,0 218,0
en heures

Montant total des taxes en % des profits 45,8 32,1 36,6 48,8

Source : Doing Business - Dernières données disponibles.

1-2)Les règles comptables :

A-Les normes comptables :


Toutes les banques et institutions financières similaires doivent respecter les normes IFRS.

institutions financières similaires est tenue de choisir entre les normes IFRS et les normes
comptables marocaines.

33
B-Les organismes comptables :
https://www.finances.gov.ma/fr/Pages/404.aspx?requestUrl=https://www.finances.gov.ma/fr/
Pages/Presentation-CNC.aspx

C-Les lois comptables :

Loi sur les sociétés de 1999, Loi 15-89 1993 sur la réglementation de la profession de
comptables agréés.
L'écart entre les normes nationales et les normes internationales (IAS/IFRS)
Les PCGR marocains, qui diffèrent sensiblement des normes IFRS, ne sont plus requis pour
les sociétés publiques nationales ou étrangères en tant que seul cadre d'information financière
disponible. En effet, les banques et les institutions financières similaires sont tenues de suivre
les normes IFRS. Toute société cotée à la Bourse de Casablanca autre que des banques et
institutions financières similaires est tenue de choisir entre les normes IFRS et les normes
comptables marocaines.
-Informations comptables

D-Les taxes à la consommation

-La nature de la taxe :


Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA)
-Le taux standard :
20%
-Le taux réduit :

Un taux réduit de 10% s'applique aux produits pétroliers; transactions bancaires; opérations
hôtelières; opérations de restauration; opérations de vente et de livraison d'objets d'art; huiles
liquides comestibles; chauffe-eau solaires.

Le taux de TVA pour les transports, l'électricité et l'énergie solaire est de 14% (identique à
celui du beurre).

Un taux réduit de 7% s'applique à l'eau; location de compteurs d'eau et d'électricité; produits


pharmaceutiques et emballages non valorisables de produits pharmaceutiques.

Les articles détaxés comprennent les biens et services exportés; marchandises placées sous le
régime douanier suspensif; les engrais; machines à usage exclusivement agricole; les biens
d'investissement enregistrés en immobilisations, acquis par les contribuables, pour une durée

34
de 36 mois à compter du début de l'activité, hors véhicules acquis par les agences de location
de voitures.

E-Les exemptions de taxe à la consommation :

Les articles exonérés comprennent les ventes, autres que pour la consommation sur place, de
marchandises, y compris les produits de la pêche frais, congelés, entiers ou coupés; les ventes
de métaux récupérés et de pompes à eau utilisant l'énergie solaire ou toute autre énergie
renouvelable utilisée dans le secteur agricole; les services fournis par les compagnies
d'assurance et de réassurance.

F-Les modes de calcul et de déclaration :

La TVA est perçue sur le prix de vente net de la fourniture de biens et de services au Maroc et
sur les transactions d'importation. Toutes les personnes assujetties à la TVA doivent faire une
déclaration d’existence dans les 30 jours suivant le début des opérations pour pouvoir
s’inscrire aux fins de la TVA. Généralement, les déclarations de TVA doivent être produites
sur une base mensuelle.

A partir de 2020, les petits industriels et prestataires de services ayant un chiffre d'affaires
annuel inférieur à 500 000 MAD entrent dans le champ de la TVA (bien qu'ils soient
exonérés, sans droit de déduction de la TVA en amont - ne s'applique pas aux entreprises).

G-Les autres taxes à la consommation :

Des droits d'accise sont perçus sur les boissons alcoolisées, les boissons énergisantes, le tabac,
le sucre, les produits pétroliers, les lubrifiants, etc. Les billets d'avion pour les vols
internationaux au départ des aéroports marocains sont taxés à 100 MAD pour la classe
économique et 400 MAD pour les classes Affaires et Première.

H-Les taxes sur le revenu des personnes :

La distinction entre résident et non-résident


Une personne est considérée comme résidant au Maroc si: elle a un domicile permanent dans
le pays; il / elle a le centre d'intérêt économique au Maroc ou exerce des activités
professionnelles au Maroc; ou si la personne reste dans le pays plus de 183 jours sur une
période de 365 jours.

35
Le taux standard :

Taux progressif De 0 à 38%

jusqu'à 30 000 MAD 0%

de 30 001 à 50 000 MAD 10%

de 50 001 à 60 000 MAD 20%

de 60 001 à 80 000 MAD 30%

de 80 001 à 180 000 MAD 34%

plus de 180 000 MAD 38%

I-Les déductions et les crédits d'impôt :

Les retenues sur le salaire brut concernent principalement les cotisations de sécurité sociale,
les cotisations de retraite et une déduction forfaitaire égale à 20% du salaire brut (avec un
plafond de 30 000 MAD par an).

Les cotisations d'assurance personnelle peuvent être déduites dans certaines limites (par
exemple 50% du salaire net imposable pour les personnes ne percevant que des revenus
salariaux).

Les contributions caritatives sont déductibles si elles sont accordées à des organismes et à des
sociétés expressément prévus par la loi fiscale.

Les intérêts de prêt relatifs à l'acquisition d'une maison principale sont déductibles d'impôt
dans la limite de 10% du revenu global imposable.

Les frais professionnels engagés dans l'exploitation de l'entreprise sont généralement


déductibles à moins d'être expressément exclus.

J-Les régimes spéciaux concernant les expatriés :

Les personnes ayant leur résidence principale au Maroc sont imposées sur la totalité de leurs
revenus. Les personnes ayant leur résidence principale hors du Maroc ne sont imposées que
sur leurs revenus.

Il n'y a pas de régime spécial pour les expatriés (sauf si un traité de double imposition
s'applique).

36
K- L‘imposition sur la richesse :

Les plus-values de cession de biens sont généralement taxées à 20% dans le revenu ordinaire,
à un minimum de 3% du prix de vente. La vente de la part d'une société résidente est taxée à
10%.

Les plus-values provenant de la cession de biens immobiliers sont généralement soumises à


un impôt de 20 %, identique à celui provenant de la cession d'actions. Les plus-values
provenant de la cession d'une résidence utilisée comme résidence principale pendant au moins
six ans sont exonérées d'impôt.

Une taxe professionnelle de 10 à 30% s'applique sur la valeur locative annuelle des locaux
commerciaux des particuliers et des entreprises exerçant une activité commerciale régulière
au Maroc, plafonnée à 50 millions MAD et exonérée les 5 premières années. La ta xe
communale est prélevée au taux de 10,5% de la valeur locative des biens immobiliers situés
dans les communes urbaines, et de 6,5% de la valeur locative des biens immobiliers dans les
zones périphériques des communes urbaines.

2)Les activités bancaires et les sociétés Holdings Offshores :

2-1)-Les banques Offshore et sociétés Holding :

Les banques Offshores bénéficient au titre de leurs acquisitions de matériel, de mobilier et de


bien d’équipement nécessaire à leur exploitation :

- De l’exonération des droits et taxes dus à l’importation et de la dispense des formalités de


contrôle du commerce extérieure pour les matériels, mobiliers, et biens d’équipement importé
directement ou pour leur compte.

- Du remboursement des droits de douane perçus sur le matériel , mobilier et bien


d’équipement d’origine étrangère acquis localement.

Toute les cessions ultérieure de Maroc desdits matériels , mobiliers et des biens
d’équipements doit être soumise à l’accomplissement des formalités de contrôle du commerce
extérieure ainsi qu’au paiement des droit et taxes à l’importation en vigueur à la date de leur
cession calculé sur la base de leur valeur à cette date .

A. Impôt sur la société de la banque Offshore :

Avant l’entrée en vigueur de la loi de finance 2019, rappelons que le dispositif fiscal
permettait entre autre entreprises opérant en zone Offshore et aux banques finançant leurs
activités de bénéficier d’un impôt de 10% sur la société et d’un forfait libératoire équivalant à
25.000 Dollar par ans durant les 15 premiers années. De même, les salaires de leurs employés
étaient soumis à un taux spécifique de 20%. Avec l’entrée en vigueur de la loi de finance
2019 ce dispositif est supprimé et par la suite les banque offshore sont soumis au régime de
37
droit commun. C’est la logique du fisc de supprimer tous les régimes dérogatoires qui
s’écartent du droit commun, après avoir donné le temps aux bénéficiaires de se développer et
de gagner en compétitivité.

B. Impôt sur les sociétés des holdings :

De même pour les sociétés de Holding et avant l’entrée en vigueur de la loi de finance 2019 ,
rappelons que le régime fiscale applicable à accorder des avantages fiscaux aux dites sociétés
s’agissant de l’application d’un impôt forfaitaire libératoires égal à l’équivalent de 500
Dollars par durant les 15 premières années , mais à l’entrée en vigueur de la loi de finance
2019 (date d’effet 01/01/2019) , ce régime dérogatoire est abrogé , et de ce fait les sociétés
Holding et les banques Offshores deviendront soumise à l’impôt sur les sociétés dans les
conditions de droit commun .

2-2) L’imposition de bénéfice chez les sociétés installé dans la


zone franche :

Les entreprises qui exercent leur activité dans les zones franches d’exportation bénéficient des
avantages suivant le cas :
- Lorsque lesdites entreprises relèvent de l’impôt sur les sociétés, elles bénéficient :

L’exonération totale durant les 5 premiers exercices consécutifs a compté de la


date de début de leur exploitation (article 6-B-1).

L’imposition au taux réduit de 8,75% pour les 20 exercices consécutifs.

- Lorsqu’elles relèvent de l’impôt général sur le revenu, elles bénéficient :

L’exonération totale les 5 premières années consécutives a compté de la date


du début de leur exploitation.

Abattement de 80 % de l’impôt pour les 20 années consécutives suivantes.

2-3) L’imposition des dividendes chez les sociétés installées dans la zone et les
banques Offshores et les sociétés Holdings :

A. Les sociétés installées dans la zone franche :

Les dividendes et autre produits de participation similaires distribués par les sociétés installés
dans les zones franches d’exportation et provenant d’activité exercée dans lesdites zones
sont :

- Exonéré de la retenue à la source sur les produits des actions, et la part sociale et le
38
revenus assimilés l’orque ‘ils sont versé a des non-résidents.

- Soumis à la retenue à la source dur les produits des actions, part sociales et revenus
assimilé au taux de 10% libératoire de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le
revenu l’lorsqu’ils sont versé a des résidents dans ce cas, la contre-valeur en monnaies
étrangers convertibles est cédée à une banque Marocaines.

Lorsque les sociétés visées à l’alinéa 1 er ci-dessus distribuent des dividendes et autre
produits d’action provenant à la fois d’activités exercées dans les zones franches
d’exportation et d’autre activités, la retenue à la source sur les produits des actions ou part
sociales et revenus assimilé s’applique au sommes distribuées au prorata des bénéfices
imposable , que ces sommes soient versés à des résidents ou à des non-résidents .

B. Les banques Offshore :

Avant la loi de finance 2019, rappelant que les banques offshore bénéficient de l’exonération
à savoir :

- La retenue à la source sur les produit des actions, part sociale et revenues assimilés les
dividendes distribué par les banques Offshore à leurs actionnaires : sans distinction
entre les résidents et les non-résidents.

- La retenue à la source sur les produits de placements a revenue fixe, les intérêts servis sur
les dépôts et tous autres placements effectué en monnaie étrangères convertibles auprès des
banques offshores.

Avec l’entrée en vigueur de la loi de finance 2019 ce dispositif est supprimé, et par la suite les
banques Offshores sont soumis eu régime de droit commun.

C. Les sociétés Holding :

Les dividendes distribués par les sociétés Holding à leurs actionnaires sont exonérés de la
retenue à la source au titre de l’impôt sur les sociétés et les produits de l’action, parts sociale
et revenue assimilés au prorata du chiffre d’affaire correspondant aux prestations de services
exonérées.

2-3) Taxe sur la valeur ajoutée :

A. Les sociétés installées dans la zone franche :

Les entrées en zones franches d’exportation de produits de territoire assujetti sont exonérées
de la T.V.A dans les conditions à l’article 92 du CGI (Code générale des impôts). Par
conséquent et suite à la correction de l’article 33 de la loi 19-94 : a compte du 1 er juillet
39
2000, les entreprise installées au zones franche d’exportation peuvent en exonérations de la
taxe sur la valeur ajoutée avec droit à déduction, peuvent recevoir en exonération de la taxe
sur la valeur ajoutée avec droit de déduction, les services provenant du territoire assujetti et
répondant à la notion d’exportation de services.

Aux seins des dispositions de l’article 92-I-1° du CGI (code général des impôts), on entend
par prestation de service :

- Les prestations de service portant sur les entrés en zone franches d’exportation de produits
effectuées pour le compte d’entreprise établies dans lesdites zones.

- Les prestations de service réalisé dans le territoire assujetti et destiné à être exploités on
utilisées en zones franches d’exportation : cette explication enlève toute confusion sur le lieu
de la réalisation et d’exploitation du service.

L’utilisation desdites prestation de service doit être justifiée par la production :

- La facture établie au nom du client situé dans lesdites zones franches.


- Des pièces justificatives du règlement effectué en devise.

Les fournisseurs de biens que les prestataires de services installés dans le territoire assujetti
peuvent prétendre au remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée supportée en amont.

Au titre de l’acquisition desdits bien et service et ce dans les conditions et suivant les
modalités prévues.

B. Taxe sur la valeur ajoutée de la banque offshore :

Les banques offshore bénéficient en ce qui concerne l’achat des fourniture de bureau
nécessaires à l’exercice de leur activité de l’exonération ou du remboursement prévus pour les
cas de acquisitions des biens d’équipements et autre matériel de bureau .

Sont spécialement exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée :

- Les intérêts et commission sur les opérations de prêts de toutes autres prestations de service
effectués par les banques offshores.

- Les intérêts servis sur les dépôts et sur tous autres placements effectués en monnaie
étrangères convertibles auprès des banques Offshore

40
C. Taxe sur la valeur ajoutée des Holding :

Les opérations effectuées par les sociétés Holding Offshore sont exonéré de la taxe sur la
valeur ajouté et bénéficient du droit à déduction au prorata du chiffre d’affaire exonéré et ce
dans les conditions prévues par CGI. (Code générale des impôts).

Les dispositions du paragraphe précédent s’applique sous réserve que les opérations faites par
les sociétés Holding Offshore soient :

- Effectué au profit des banques Offshore ou des personnes physiques ou morales non-
résidentes.

- Et qu’elles soient en monnaies étrangères convertibles.

2-4) Les droits d’enregistrements et de timbre :

A. Les sociétés installées dans la zone franche :

Sont exonéré des droits d’enregistrements et de timbre :

- Les actes de construction et d’augmentation de capital des sociétés installées dans les
zones d’exportation.

- Les acquisitions par les entreprises de terrains nécessaires à la réalisation de leur


projet d’investissement.

En cas de rétrocession des terrains précités avant l’expiration de la dixième année


suivant la date de l’obtention de l’autorisation sauf si la rétrocession est réalisé au
profit d’une entreprise installée dans la zone franche d’exportation deviennent
exigibles les droit d’enregistrement liquidité au plein tarif de 5% , majorés de 15 % du
montant de ces droit et des droit supplémentaires calculés à l’expiration du délai de
Trente jours a copter de la date de l’acte d’acquisition des immeubles concernés .

Cette exonération est acquise sous réserve que les terrains acquis pour la réalisation du
projet d’investissement demeurent à l’actif de l’entreprise pendant au moins dix ans à
compter de la date de l’obtention de l’autorisation prévue par l’article 11 de la loi N°
19-94 relative aux zones franches d’exportation.

41
B. Droit d’enregistrement et de timbre de la banque :

 Offshore et des Holding :

Son exonérés de tous droit d’enregistrement et de timbre :

 Les actes de constitution et d’augmentation de capital des banques offshore.


 les acquisitions par lesdites banques d’immeubles nécessaires à l’établissement de
leurs sièges et agences.

En cas de rétrocession des immeubles précités avent l’expiration de la dixième année suivant
la date de l’obtention de l’agrément et sauf si la rétrocession est réalisé au profil d’une
banque ou société Offshore deviennent exigibles de droit d’enregistrement liquidité au
plein tarif de 5% majorés de 15% du montant de ces droits et des droits supplémentaires
à l’expiration du délai de 30 jours à compter de la date d’acquisition des immeubles
concernés.

Les banques Holding bénéficient des mêmes avantages que las banques Offshores. ces
dispositions sont applicables aux actes de constitution et d’augmentation de capitale des
sociétés Holding ainsi qu’aux acquisitions par lesdites sociétés d’immeubles nécessaires à
l’établissement de leur sièges et succursales , cette exonération est acquise sous réserver que
les immeubles acquis demeurent a l’actifs des banques et des sociétés Holding Offshore
pendant au moins dix ans à compter de la date de l’obtention de l’agrément.

C. L’impôt des patentes et la taxe urbaine :

Les articles autorisés bénéficient de l’exonération de l’impôt des patentes au titre des activités
visées à l’article 3 et ce pendant les quinze premières années consécutives à leur exploitation.
Les banques Offshore bénéficient de l’exonération de l’impôt des patentes et de la taxe
urbaine dus à raison des immeubles occupés par leurs sièges ou agences aucune limitation de
durée n’a été précisée.

Les sociétés Holding bénéficient de l’exonération de l’impôt des patentes et de la taxe urbaine
dus à raison des immeubles occupés par leurs sièges et succursales, ces deux dernières
exonérations ne s’étendent pas à la taxe d’édilité ou à tout autre impôt local.

42
Conclusion générale :

En résume, à l’instar des autres pays, le Maroc est un pays qui a une grande expérience dans
le domaine de la création de la zone franches ceci et concrétiser par la compétitive des lois de
la réglementation juridique et fiscale en la matière, ainsi par l’établissements des grands
ateliers d’infrastructure, la réforme des procédures administratives et leur simplicité, dans le
but d’attirer les capitaux étranger car, pour les investisseurs étrangères , les décisions
d’investissements ne dépendent pas uniquement de l’adimensionné fiscale mais pluralité des
facteurs économiques et politique et sociaux.

Quant à l’aspect comptable on peut conclure que la progression de l’économie marocaine est
remarquable ces dernières années , ses orientations stratégique en Afrique n’est qu’une réelle
preuve marquante de ce grand dynamisme, ce qui implique des grands opportunités aux
entreprise qui s’installe dans la zone franche d’exportation l’extension des réseaux de leurs
activités et de conquérir de nouveaux marché, ce qui nécessite l’implication parallèle de la
comptabilité à ce stade et des efforts supplémentaires des entités financières et comptable
quant à l’adoption de ce nouveau système de communication comptable, appelé les normes
IFRS, sa mise en place et devenu une nécessité et la libéralisation des échanges.

L’une restauration d’IFRS n’est pas une finalité ou de prise de décision ou des lutter contre
la particularité comptable et fiscale et national, mais celle-ci dépasse ce cadre car il permet de
fournir une information nette pour les apporteurs potentiel de capitaux.
Concernant l’aspect fiscal , l’expérience marocain en matière des zones franches a fourni une
illustration frappent , en constate que malgré l’effort fournit par le Maroc soit au niveau de la
règlementation juridique et des incitations fiscales , accordés aux sociétés s’installées à la
zone franche dont notamment , l’exonération temporaire du 20 ans de l’IS et l’application
d’un taux réduit de 8,75% , l’exonération des dividendes distribués et autre produit de
placements ainsi que les dites sociétés sont hors champs d’application de la TVA , n’a pas
réussie à drainer un nombre important d'opérateur étranger .

De ce fait pour les investisseurs étrangers, les incitations fiscales viennent en dernière mais
ils s’intéressent beaucoup plus à d’autres facteurs tels que les infrastructures, les technologies
de communication et de la stabilité politique.

Enfin le Maroc et a grâce a sont expérience dans ce domaine, a pu élaborer d’un cadre
juridique qui encouragé les investisseurs a y s’intégré et la simplicité des procédures
administrative qui demeurent comparative et compétitif et la création d’une nouvelle
infrastructure à l’échelle international et d’autre part , le Maroc a instauré une législation
fiscale interne propre aux zones franches d’exportation qui comprennent des incitations
fiscale intéressant ainsi que son réseau de convention fiscales international comprenant des
mesures de lutter contre les vasions et la frode fiscal intention

43
Références Bibliographiques / Sitographies :

http://konosys.groupeiscae.ma/konosys/PC_MV_login.aspx (important) .
https://aafir.ma/zone-franche-dexportation-gfe-maroc/
https://www.etudier.com/disertation/regime-fiscale-deszones-franches-
https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-comptable-et-fiscal/1198591-
norme-comptable-definition-traduction/
https://www.mawarid.ma/document-1220.html
https://www.bm.com.tn/ckeditor/files/normes_comptables_internationales_ias_ifr
s.pdf
https://mca.ma/medias/Principes%20comptables%20et%20normes%20internati
onales.pdf
https://scholar.google.com/scholar?hl=fr&as_sdt=0%2C5&q=l%27approche+his
torique+de+ias+%2F+ifrs&btnG=
https://fr.slideshare.net/bouchraelabbadi/principes-comptables-normes-
internationalescomparaison
https://www.fiscamaroc.com

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Table des matières :

REMERCIEMENTS : ................................................................................................................... 1
LISTE DES ABRÉVIATIONS : ................................................................................................... 3
INTRODUCTION GENERALE : ................................................................................................ 5
La première partie : Approche théorique .................................................................................... 6
Chapitre 1 : Comptabilité et gestion marocaine .................................................................. 6
Section 1 :La notion de la comptabilité générale .......................................................... 6
a)-Définition de comptabilité : ................................................................................ 6
b)- Types de comptabilité : ..................................................................................... 7
1-2)-le rôle de la comptabilité générale : .................................................................. 8
1-3) Comptabilité instrument d’information financière : ........................................... 8
1-4) Comptabilité : outil de gestion ......................................................................... 8
1-5)Les sous-systèmes comptables : ........................................................................ 9
Section 2 : les différentes normes de la comptabilité marocaine .................................. 10
-Les 7 principes des normes de la comptabilité fondamentaux au Maroc : ............... 12
Conclusion: .................................................................................................................................... 14
Chapitre 2 : La comptabilité internationale ....................................................................... 15
Section 1 : L’approche historique de IAS / IFRS ........................................................ 15
Section 2 : les différents normes de la comptabilité internationales ............................. 16
2-1)- Principales normes IFRS / IAS : ................................................................... 16
2-2)-Les objectifs des IAS / IFRS : ........................................................................ 17
2-3)-Les principes des normes comptables internationales : .................................... 17
Conclusion : ................................................................................................................................... 19
Analyse générale sur la partie théorique :................................................................................. 20
1)-LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES : .............................................. 20
2)-LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES.................................................... 21
3)-LES STOCKS :................................................................................................ 22
4)-LES IMMOBILISATIONS FINANCIERES : ................................................... 23
5)-LES ECARTS DE CONVERSION : ................................................................. 23
6)-LES PROVISIONS .......................................................................................... 24
La deuxième partie : partie empirique ....................................................................................... 25
Introduction : ....................................................................................................... 25
-Stage : ................................................................................................................ 25
Chapitre 1: présentation générale de l’organisme d’accueil : ......................................... 26
Section 1 : description de la société .......................................................................... 26
Section 2: présentation de l’organigramme de la cabinet ............................................ 27
Chapitre 2 : Approche empirique ........................................................................................ 28
Section 1 : Les taches effectuées dans le stage ........................................................... 28
La Problématique : ................................................................................................... 30
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Section 2 : Est-ce que les normes IFRS influence positivement sur la comptabilité
marocaine ? ............................................................................................................. 30
1)La fiscalité marocaine : ...................................................................................... 30
1-1)Les taxes sur les sociétés : .............................................................................. 30
-Comparaison internationale de la fiscalité des entreprises ...................................... 33
1-2)Les règles comptables :................................................................................... 33
2)Les activités bancaires et les sociétés Holdings Offshores : .................................. 37
2-1)-Les banques Offshore et sociétés Holding : .................................................... 37
2-2) L’imposition de bénéfice chez les sociétés installé dans la ............................... 38
zone franche :....................................................................................................... 38
2-3) L’imposition des dividendes chez les sociétés installées dans la zone et les
banques Offshores et les sociétés Holdings : .......................................................... 38
2-3) Taxe sur la valeur ajoutée : ............................................................................ 39
2-4) Les droits d’enregistrements et de timbre : ...................................................... 41
Conclusion générale : .................................................................................................................. 43
Références Bibliographiques / Sitographies : ........................................................................... 44

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