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Thème
Analyse comparative entre la
comptabilité marocaine et
internationale
Réalisé par :
Étudiant : Mehdi El Mouden
CNE : k568073 Apogée : 19000911
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LISTE DES ABRÉVIATIONS :
Normes marocaines :
Normes américaines :
Normes internationales :
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SOMMAIRE :
Remerciement
Introduction générale :
Première partie : Partie théorique
-Section 2 : Est-ce que les normes IFRS influence positivement sur la comptabilité
marocaine ?
Conclusion générale :
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INTRODUCTION GENERALE :
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La première partie : Approche théorique
a)-Définition de comptabilité :
La comptabilité́ générale est une technique qui permet d’enregistrer toutes les opérations
réalisées par une entreprise afin que cette dernière puisse connaitre sa situation à n’importe
quel moment, et aussi de déterminer le résultat de l’exercice (bénéfices ou pertes) et de
présenter la situation patrimoniale de l’entreprise. C’est un outil de gestion indispensable, et
une obligation légale.
- Collecter les pièces comptables produites par l'entreprise ou reçues des tiers - Les analyser ;
- Les classer ;
Sur le plan juridique : toutes les entreprises y compris les artisans sont tenus d’avoir des livres
comptables et de présenter un état des actifs et des passifs. De ce fait, la comptabilité́ est un
moyen de preuve en cas de litige avec les fournisseurs, les clients, l’État, le personnel, les
organismes sociaux...
La finalité́ de la comptabilité́ est de présenter le compte de bilan et de résultat. Elle est ainsi
un moyen de contrôle de l’entreprise et un outil d’aide à la décision puisqu’elle permet par
exemple de décider quand investir, emprunter, embaucher...
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b)- Types de comptabilité :
- La comptabilité́ nationale : elle fait l'analyse et la synthèse des opérations effectuées par
l'ensemble des agents économiques (entreprises, ménages, État,...) agissant dans l'espace
national y compris, celles réalisées avec le reste du monde.
- La compatibilité́ publique : elle enregistre les opérations de l'État, des collectivités locales
et des établissements publics.
- La comptabilité́ des sociétés : est l'ensemble des traitements comptables régissant les
opérations spécifiques aux sociétés. Elle fait partie intégrante de la comptabilité générale
En effet, les traitements de la comptabilité des sociétés utilisent les mêmes supports que ceux
de la comptabilité générale. Les principes comptables fondamentaux du Code Général de
Normalisation Comptable (CGNC) reposent sur les aspects généraux suivants:
Les entreprises doivent établir à la fin de chaque exercice comptable les états de
synthèse aptes à donner une image fidèle de leur patrimoine, de leur situation
financière et de leurs résultats.
La représentation d'une image fidèle repose nécessairement sur un certain nombre de
conventions de base - constitutives d'un langage commun - appelées principes
comptables fondamentaux.
Lorsque les opérations, événements et situations sont traduits en comptabilité dans le
respect des principes comptables fondamentaux et des prescriptions du Code Général
delà Normalisation Comptable (CGNC), les états de synthèse sont présumés donner
une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de
l'entreprise.
Elle est composée de plusieurs branches : par exemples, comptabilité analytique, comptabilité
financiers…etc.
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1-2)-le rôle de la comptabilité générale :
Les états financiers qui en résultent doivent répondre aux besoins d’un grand nombre
d’utilisateurs internes à l’entreprise (dirigeants, salaries) ou externes à l’entreprise
(actionnaires, Etat, organismes sociaux, créanciers).
L’entreprise est une organisation transparente qui doit rendre compte aux partenaires avec
lesquels elle est en relation d’affaire ce sont :
Elle fait, au contraire, l’objet d’une large publicité́ dans les grandes sociétés surtout
quand elles sont cotées en bourse.
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A- Pour le chef d'entreprise elle l'aide à̀ :
Connaitre ses résultats : déterminer le revenu encaissé pendant une période donnée
Orienter ses choix : Connaitre les activités rentables de l'entreprise
Mieux gérer : déterminer le prix de vente qui peut assurer la rentabilité́ de l'affaire
Faire des projections : permet de faire des prévisions des projections dans le temps .
Ils peuvent trouver les éléments de calcul des sommes qui sont dues au trésor au titre de
l'impôt ou des taxes à régler.
Elle leur permet de déterminer les chances d'amélioration ou de détérioration du résultat dans
l'avenir et par répercussion la valeur de négociation de leur titre (action).
Elle leur permet de déterminer le niveau de crédit compatible avec sa capacité́ de rembourser.
Ainsi on peut le constater, la comptabilité́ est un instrument privilégié de gestion des
entreprises.
la comptabilité́ budgétaire ;
la comptabilité́ analytique ;
la comptabilité́ générale.
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La comptabilité́ budgétaire est une forme prévisionnelle de comptabilité́ consistant à̀
organiser et à chiffrer les prévisions effectuées par les différents centres de
responsabilités à partir d’objectifs détermines.
La comptabilité́ analytique :
Cette forme de comptabilité́ a essentiellement une portée explicative des couts induits par
centre de responsabilité́ opérant par secteur d’activité́ , par produit ou par marché.
C’est la comptabilité́ du passé/présent. Elle enregistre les flux internes et décrit le processus
de transformation des biens et services depuis leur entrée jusqu’à̀ leur sortie de l’entreprise.
Il est à̀ remarquer que les comptabilités budgétaires et analytiques sont étroitement liées, en
particulier lorsqu’il s’agit d’analyser les écarts entre les prévisions et les réalisations.
A la différence de la comptabilité́ générale, ces deux formes de comptabilité́ sont facultatives
et ont une portée strictement interne à l’entreprise.
La comptabilité́ générale :
De constater ses charges et ses produits par nature, c’est à dire par flux de consommation et
de production. De faire apparaitre les résultats d’une période, c’est à̀ dire les variations du
patrimoine résultant de l’activité́ de l’entreprise
De faire le point, périodiquement, de la situation des biens et des dettes de l’entreprise, c’est à̀
dire d’indiquer le chiffre de la situation du patrimoine.
Les normes comptables en vigueur au Maroc sont basées sur la loi comptable 9 -88 et le code
général de normalisation comptable (CGNC) qui ont eu pour modèle de référence la
quatrième directive de l’union européenne. Avec l’évolution des pratiques comptables au
niveau international, le dispositif comptable marocain se trouve devancé par les efforts
continus des autres pays en matière de modernisation de leurs systèmes comptables. Une
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étude statistique comparative a été réalisée par six cabinets internationaux, afin de fournir un
repère sur la conformité des pays (dont le Maroc) en normes comptables écrites3. Cette étude
a décelé de nombreuses lacunes au niveau des règles comptables marocaines et révélé des
discordances importantes par rapport aux normes IAS. En réponse à ceci, et sous la
recommandation de la banque mondiale, le Conseil National de Comptabilité a annoncé
l'adoption d'un certain nombre de plans et de normes comptables en vue d’améliorer la qualité
de l'information financière et de permettre une adaptation des normes marocaines aux
exigences des normes internationales.
C’est dans le cadre de ce projet d’alignement des normes comptables marocaines aux normes
internationales que s’inscrit notre travail. L’objectif étant de contribuer à la réalisation de ce
projet ambitieux par la proposition d’une refonte des normes comptables en matière
d’amortissement, provisions et dépréciations d’actif. Le choix est porté sur ces correctifs de
valeur vu qu’ils amendent chaque année, et de façon significative, les valeurs historiques
inscrites au bilan. L’utilisation au-dessous ou au-dessus de la normale de ces techniques est de
nature, donc, à dévier les états de synthèse de l’image fidèle recherchée. Théoriquement, la
solution serait de définir la situation normale d’utilisation de ces correctifs. En réalité, cette
solution est difficilement applicable, vu qu’elle présente la particularité d’avoir plusieurs
acceptions et plusieurs objectifs, souvent non comptables.
Notre travail consistant à proposer un projet de refonte pour les normes comptables
d’amortissement, provisions et dépréciations d’actif est scindé en deux grandes parties. Un
chapitre préliminaire est présenté afin de rappeler les arguments en faveur de l’harmonisation
ainsi que les obstacles et les limites à sa réalisation. Le même chapitre fournit une
présentation des deux grands normalisateurs comptables précurseurs de l’harmonisation
comptable internationale. La première partie a pour objectif de livrer une analyse de la
réglementation existante en matière d’amortissement, provisions et dépréciations d’actif. Les
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deux premiers chapitres présentent les normes d’amortissement, provisions et dépréciations
d’actif applicables au Maroc, en IFRS et en US GAAP, et recensent les divergences existantes
entre les trois référentiels tout en examinant l’impact de ces divergences sur les comptes
sociaux. Le troisième chapitre analyse l’interdépendance du droit comptable et du droit fiscal
au Maroc et étale les incidences fiscales de la règlementation actuelle sur les comptes
individuels et sur l’image fidèle.
Dans une deuxième partie, nous développons d’abord une approche de mise en application du
projet de refonte à partir de l’analyse détaillée de la première partie Cette approche retrace les
différentes étapes du processus de transition et définit le rôle de l’expert-comptable en tant
qu’accompagnateur de l’opération de transition et en tant que vérificateur des nouveaux
comptes individuels. Nous détaillons ensuite le corps des normes proposées pour
l’amortissement, la dépréciation d’actif et les provisions La rédaction des dites normes a été
basée sur certains choix stratégiques opérés qui n’affectent pas uniquement les normes
traitées. En fait, la proposition de normes élaborées s’inscrit dans un cadre indissociable qui
retrace les orientations majeures dévolues à la nouvelle mission de normalisation comptable
au Maroc. Enfin, nous présentons l’étude des incidences prévues de la mise en application des
normes refondues sur le changement de méthodes comptables, la structure financière et le
résultat fiscal.
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règles habituelles sont précisées et justifiées, dans l'état des informations complémentaires,
avec indication de leur influence sur le patrimoine, la situation financière et les résultats.
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Conclusion:
Dans le cadre du processus de normalisation comptable internationale et européenne, le
Conseil National de Comptabilité́ a choisi de faire converger les normes comptables
marocaines vers les normes IFRS. Pour éviter toute ambiguïté́ sur l’évolution de la
normalisation comptable au Maroc, Il y a lieu de présenter le processus de convergence du
référentiel national vers le référentiel IFRS et de déduire les potentielles pistes de son
amélioration tout en préservant la nécessaire simplification des règles applicables aux TPE et
aux PME.
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Chapitre 2 : La comptabilité internationale
La Normalisation Comptable Internationale est passe au cours de ces trente années d'une
phase d'harmonisation à une phase de convergence des principes comptable. Trois étapes
peuvent être identifiées dans l'histoire des Normes Comptables Internationales:
Ce sont les jeunes Années de l'IASC comité́ des normes comptable international
(International Accountings Standards committee). C’est une Période d'inventaire des
pratiques comptables et menés essentiellement par les principaux pays industrialisés. Aucune
comparabilité́ des comtes n'était recherchée.
-En 1989, l'I.A.S.C. publie son cadre conceptuel pour la préparation et la présentation des
états financiers. Il décrit l’esprit des normes, fixe les objectifs des états financiers et définit la
comptabilisation des normes.
-En 2002 voit la publication au Journal Officiel des Communautés Européennes (J.O.C.E.) du
11 septembre 2002 du règlement CE n°. 1606/2002 dit « I.F.R.S. 2005 ». Les sociétés cotées
sur un marché́ règlementé de l’U.E. et publiant des comptes consolidés devront respecter les
normes internationales.
Les normes IAS / IFRS intègrent quelques principes généraux qui sont en décalage avec les
principes appliqués actuellement par les normes françaises en particulier :
• La valorisation à la juste valeur des actifs et passifs : la juste valeur est le montant pour
lequel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint, entre des parties bien informées et
consentantes dans le cadre d’une transaction effectuée dans des conditions de concurrence
normale.
Ce principe indique que face à̀ une opération complexe, il ne faut pas s'arrêter à la seule
lecture superficielle ou juridique de cette transaction mais rechercher sa réalité́ économique.
Tel actif loué en crédit-bail n'appartient pas juridiquement à l'entreprise, mais elle en a l'usage
économique permanent: il est donc légitime de retraiter cette opération en comptabilisant
l'actif comme s'il appartenait à̀ l'entreprise.
prise en compte d’un certain degré́ de précaution dans l’exercice des jugements nécessaires
pour préparer les estimations dans des conditions d’incertitude, pour faire en sorte que les
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actifs et produits ne soient pas surévalues et que les passifs et les charges ne soient pas sous-
évalués.
Les états financiers et l’information comptable ne sont pas définis de la même façon dans le
référentiel international. Ces derniers comprennent désormais le bilan, le compte de résultat,
le tableau de flux de trésorerie (optionnel en France), l’annexe et « tout autre document utile à
la compréhension des comptes » comme le bénéfice par action pour les sociétés cotées.
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Conclusion :
Cette information comptable et financière est destinée aux investisseurs pour les aider à
mesurer la performance économique et financière des entreprises dans lesquelles ils ont
investi. Pour mieux mesurer la performance, I’IASB a réaffirmé le principe de rattachement
des charges aux produits, a réduit les possibilité d'arbitrage laissées dirigeants
exemple :(provisions pour risques et charges) tout en obligeant les entiers économiques 0
diffuser no information sectorielle basco sur une analyse des risques el de la rentabilité de
chaque secteur.
Pour conclure, l'adoption des normes comptables internationales IAS/ IFRS en Europe va
modifier les zones de risques identifiables par les auditeurs légaux dans le cadre de leur
mission de certification des comptes. Les premières zones de risques sont dues à une nouvelle
philosophie comptable : absence de standardisation de la présentation des états financiers,
principe de prédominance de la substance sur l'apparence et comptabilité de valeur. Enfin,
d'autres zones de risques émergent compte Tena de nouvelles règles de comptabilisation :
contrôle plus difficile des actifs et justification plus précise des montants au passif.
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Analyse générale sur la partie théorique :
IAS/IFRS
AU MAROC
IAS/IFRS
IAS 38 interdit la comptabilisation parmi l’actif des frais à étaler ou des frais
d’établissement.
AU MAROC
Les frais à étaler et d’établissement sont comptabilisés à l’ actif et amortis sur une
durée.
maximum de 5ans
IAS/IFRS
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AU MAROC
N.B :
IAS 38 prévoit l’activation des frais de développement lorsque les critères suivants
sont vérifiés :
IAS/IFRS
AU MAROC
-Au Maroc, les règles fiscales jouent un rôle pénalisant puisque les réévaluations sont
soumises à̀ l’impôt.
IAS/IFRS
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AU MAROC
- La durée de vie sur le plan fiscal et comptable est en général plus courte que la durée de vie
réelle des immobilisations.
3)-LES STOCKS :
IAS / IFRS
AU MAROC
Il n’y pas de divergences majeures entre le traitement des stocks selon les normes
internationales et marocaines.
Les principes comptables sont comparables, toutefois l’information à fournir est plus
complète en normes IAS/IFRS qu’en règles marocaines. La norme IAS 2 impose de fournir
en annexe une information sur la valeur des stocks dépréciées et comptabilisées à la valeur
nette de réalisation. Les méthodes d’évaluation des stocks admises sont les mêmes selon les
deux normes.
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4)-LES IMMOBILISATIONS FINANCIERES :
IAS/IFRS
Les actifs financiers détenus à des fins de transaction, dont Le but de la détention est
de dégager un bénéfice des fluctuations du prix à court terme ;
Les placements détenus jusqu’à̀ leur échéance, sont généralement les obligations.
Les prêts et créances émis par l’entreprise
Les actifs disponibles à la vente sont ceux qui ne rentrent en aucune des catégories
précédentes.
AU MAROC
Selon les normes IAS/IFRS, les gains et pertes latents, dus aux variations des cours de
monnaies étrangères, sont comptabilisés directement dans le résultat comptable. Ils ont
une incidence directe sur le résultat. Les transactions en monnaie étrangères sont
comptabilisées comme suit :
IAS/IFRS
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AU MAROC
6)-LES PROVISIONS
IAS/IFRS
· il y a une précision pour l’estimation des flux futurs, l’actualisation et les informations à
fournir.
· Les provisions pour grosses réparations ne sont pas permises par les normes internationales.
AU MAROC
· Une provision pour grosses réparations et obligatoirement constituée si elle est destinée à
couvrir des charges importantes qui ne présentent pas un caractère annuel et ne peuvent être
assimilées à des frais courants d'entretien et de réparation.
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La deuxième partie : partie empirique
Introduction :
-Stage :
Le stage constitue un élément indispensable à notre formation. C’est un contact qui permet à
l’étudient (futur comptable), de vivre la réalité socio-économique des entreprises et leurs
problèmes de gestion et d’organisation.
Toutefois, ce stage m’a permis de tester mes capacités d’analyse et de synthèse, et de faire
une comparaison entre application théorique et application pratique. A mon avis, je crois que
tous ces points paraissent clairs au niveau d’un cabinet de comptabilité, parce que j’étais
devant diverses applications qui se diffèrent les unes des autres.
Ce que j’ai bénéficié de ce stage :
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Chapitre 1: présentation générale de l’organisme d’accueil :
Le cabinet se trouve actuellement à l’adresse suivante : Angel Abi Jarir Tabari, et Rue
Abderrahmane Nacer imm. Mansour N° 2. Il a une structure organisationnelle
départementale jugée opportune pour effectuer et réaliser des travaux au service de
l’entreprise Marocaine et aussi Européenne.
Le cabinet comporte :
Dix ordinateurs
5 photocopieuses
Logiciel de comptabilité (CNPTG)
Logiciel paie
Un fax
Cinq imprimantes (Trois laser, deux matricielles)
Deux scanner
Ligne Internet Haut Débit (ADSL)
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Section 2: présentation de l’organigramme de la cabinet
directeur général
Chef comptable
secretaire comptable
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Chapitre 2 : Approche empirique
Au cours de mon stage j’ai été invité à participer dans la mission de tenue de comptabilité ;
en effet le travail consiste à :
La caisse consiste à enregistrer les entrées et les sorties d’argent dans un brouillard. En
effet, les encaissements sont enregistrés dans la colonne des recettes et les décaissements
sont enregistrés dans la colonne des dépenses.
Cependant, ces derniers sont constatés d’après les quittances et les pièces comptables.
Certaines erreurs peuvent exister dans les comptabilités de l’une des deux parties.
Les agios, les commissions et les frais bancaires sont calculés et constatés par la banque
sans être constatés par l’entreprise.
Certaines autres opérations sont connues par l’une des parties et non encore connues par
l’autre, telle que par exemple l’émission d’un chèque par l’entreprise au profit d’un tiers
et que ce dernier ne l’a pas encore encaissé. La banque n’a pas constaté cette opération
tandis que l’entreprise l’a constatée.
Pour mettre en évidence et expliquer ces discordances entre les deux comptes, le
service comptabilité procède au rapprochement par l’établissement d’un état appelé état de
rapprochement. L’état de rapprochement se présente sous forme de tableau permettant
d’obtenir à partir des soldes inégaux et à travers les explications des différences, des soldes
réciproques.
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Le procédé du rapprochement est résumé comme suit :
7. Les montants inscrits dans les bordereaux de saisie et non dans le relevé ou
réciproquement sont repris au niveau de l’état de rapprochement.
Comme il ressort dans tout ce qui précède, la période de stage que j’ai passé au cabinet
ABARKAN D’ETUDES ET REALISATIONS COMPTABLE Sarl-au par abréviation
CAERECO, m’a été profitable et m’a appris surtout qu’un organisme aussi important et
sensible ne peut supporter les difficultés qui peuvent découlés que pour :
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La Problématique :
Dans sa pratique, le système fiscal marocaine repose sur le principe de déclaration pour la
plupart des impôts (IS, TVA, Droits d'enregistrements, etc.) et sur la retenue à la source pour
d'autres impôts plus simples à cerner (IR salarial et prélèvements sur les placements
financiers).
Au-dessus de 1 000 000 MAD 31% (28% pour les entreprises exerçant des
activités industrielles avec un revenu imposable
inférieur à 100 millions MAD)
Contribution minimum L'IS doit être au minimum de 0,5% (ou 0,25% pour
des produits spécifiques) du chiffre d'affaires et des
autres revenus spécifiques (après 36 mois d'activité)
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Possibilité ouverte aux entreprises du 8% du montant de leur contrat (net de la TVA et
BTP ou de l'ingénierie pour des projets autres taxes similaires)
liés à des installations techniques ou
industrielles
Entreprises opérant dans les «Zones Exonéré pendant cinq ans ; 8,75 % pour les 20
d’accélération industrielle» prochaines années
Entreprises avec un siège social régional 8,75% (15% si le statut Casablanca Finance City est
ou international jouissant du statut CFC obtenu à partir du 1er janvier 2020)
(Casablanca Finance City) (après cinq
ans d'exemption totale, pour le chiffre
d'affaires à l'exportation)
Entreprises exportant des biens et des 0% pour les cinq premières années
services dont le statut d'exonération 17,5% par la suite
fiscale a expiré après 5 ans
L'impôt marocain s'applique territorialement. Les sociétés étrangères sont redevables des
revenus provenant de sources marocaines, même occasionnellement, aux mêmes taux que les
sociétés locales (à moins qu'un traitement préférentiel ne soit accordé dans le cadre de
programmes d'investissement étrangers).
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B-La taxation des plus-values :
Les plus-values sont considérées comme du revenu ordinaire et imposées au taux de l'impôt
sur les sociétés.
Les sociétés non-résidentes sont exonérées des plus-values provenant de la vente d'actions de
la bourse de Casablanca, à l'exclusion des actions d'entités immobilières.
Les dons caritatifs faits par les entreprises ne sont déductibles que s'ils sont accordés à des
fondations et des sociétés expressément prévues par la loi. Dans le cas des apports à
l'entreprise communautaire, la déduction est plafonnée à 0,2 % du chiffre d'affaires.
Les pertes fiscales peuvent être reportées pendant une période de quatre ans à compter de la
fin de la période comptable déficitaire. Cependant, la partie d'une perte qui se rapporte à
l'amortissement peut être reportée indéfiniment. Le report en arrière des pertes n'est pas
autorisé. Un allégement fiscal étranger est accordé pour les revenus de source étrangère. Les
créances irrécouvrables définitivement irrécouvrables sont traitées comme des pertes
déductibles. Les impôts sont généralement déductibles (hors impôt sur les sociétés).
Le Maroc offre des incitations fiscales sous forme d'exonération fiscale ou de taxation à des
taux plus avantageux pour les investisseurs locaux et étrangers. Consultez la section Impôt
des sociétés pour plus de détails.
Les cotisations d'assurance personnelle peuvent être déduites dans certaines limites
(par exemple 50% du salaire net imposable pour les personnes ne percevant que des
revenus salariaux).
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Les contributions caritatives sont déductibles si elles sont accordées à des organismes
et à des sociétés expressément prévus par la loi fiscale.
Les intérêts de prêt relatifs à l'acquisition d'une maison principale sont déductibles
d'impôt dans la limite de 10% du revenu global imposable.
Consultez le site Doing Business, pour connaître le montant des impôts et des cotisations
obligatoires.
Moyen-
Orient
États-
Maroc & Allemagne
Unis
Afrique
du nord
Temps requis pour les formalités administratives 155,0 204,0 175,0 218,0
en heures
Montant total des taxes en % des profits 45,8 32,1 36,6 48,8
institutions financières similaires est tenue de choisir entre les normes IFRS et les normes
comptables marocaines.
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B-Les organismes comptables :
https://www.finances.gov.ma/fr/Pages/404.aspx?requestUrl=https://www.finances.gov.ma/fr/
Pages/Presentation-CNC.aspx
Loi sur les sociétés de 1999, Loi 15-89 1993 sur la réglementation de la profession de
comptables agréés.
L'écart entre les normes nationales et les normes internationales (IAS/IFRS)
Les PCGR marocains, qui diffèrent sensiblement des normes IFRS, ne sont plus requis pour
les sociétés publiques nationales ou étrangères en tant que seul cadre d'information financière
disponible. En effet, les banques et les institutions financières similaires sont tenues de suivre
les normes IFRS. Toute société cotée à la Bourse de Casablanca autre que des banques et
institutions financières similaires est tenue de choisir entre les normes IFRS et les normes
comptables marocaines.
-Informations comptables
Un taux réduit de 10% s'applique aux produits pétroliers; transactions bancaires; opérations
hôtelières; opérations de restauration; opérations de vente et de livraison d'objets d'art; huiles
liquides comestibles; chauffe-eau solaires.
Le taux de TVA pour les transports, l'électricité et l'énergie solaire est de 14% (identique à
celui du beurre).
Les articles détaxés comprennent les biens et services exportés; marchandises placées sous le
régime douanier suspensif; les engrais; machines à usage exclusivement agricole; les biens
d'investissement enregistrés en immobilisations, acquis par les contribuables, pour une durée
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de 36 mois à compter du début de l'activité, hors véhicules acquis par les agences de location
de voitures.
Les articles exonérés comprennent les ventes, autres que pour la consommation sur place, de
marchandises, y compris les produits de la pêche frais, congelés, entiers ou coupés; les ventes
de métaux récupérés et de pompes à eau utilisant l'énergie solaire ou toute autre énergie
renouvelable utilisée dans le secteur agricole; les services fournis par les compagnies
d'assurance et de réassurance.
La TVA est perçue sur le prix de vente net de la fourniture de biens et de services au Maroc et
sur les transactions d'importation. Toutes les personnes assujetties à la TVA doivent faire une
déclaration d’existence dans les 30 jours suivant le début des opérations pour pouvoir
s’inscrire aux fins de la TVA. Généralement, les déclarations de TVA doivent être produites
sur une base mensuelle.
A partir de 2020, les petits industriels et prestataires de services ayant un chiffre d'affaires
annuel inférieur à 500 000 MAD entrent dans le champ de la TVA (bien qu'ils soient
exonérés, sans droit de déduction de la TVA en amont - ne s'applique pas aux entreprises).
Des droits d'accise sont perçus sur les boissons alcoolisées, les boissons énergisantes, le tabac,
le sucre, les produits pétroliers, les lubrifiants, etc. Les billets d'avion pour les vols
internationaux au départ des aéroports marocains sont taxés à 100 MAD pour la classe
économique et 400 MAD pour les classes Affaires et Première.
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Le taux standard :
Les retenues sur le salaire brut concernent principalement les cotisations de sécurité sociale,
les cotisations de retraite et une déduction forfaitaire égale à 20% du salaire brut (avec un
plafond de 30 000 MAD par an).
Les cotisations d'assurance personnelle peuvent être déduites dans certaines limites (par
exemple 50% du salaire net imposable pour les personnes ne percevant que des revenus
salariaux).
Les contributions caritatives sont déductibles si elles sont accordées à des organismes et à des
sociétés expressément prévus par la loi fiscale.
Les intérêts de prêt relatifs à l'acquisition d'une maison principale sont déductibles d'impôt
dans la limite de 10% du revenu global imposable.
Les personnes ayant leur résidence principale au Maroc sont imposées sur la totalité de leurs
revenus. Les personnes ayant leur résidence principale hors du Maroc ne sont imposées que
sur leurs revenus.
Il n'y a pas de régime spécial pour les expatriés (sauf si un traité de double imposition
s'applique).
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K- L‘imposition sur la richesse :
Les plus-values de cession de biens sont généralement taxées à 20% dans le revenu ordinaire,
à un minimum de 3% du prix de vente. La vente de la part d'une société résidente est taxée à
10%.
Une taxe professionnelle de 10 à 30% s'applique sur la valeur locative annuelle des locaux
commerciaux des particuliers et des entreprises exerçant une activité commerciale régulière
au Maroc, plafonnée à 50 millions MAD et exonérée les 5 premières années. La ta xe
communale est prélevée au taux de 10,5% de la valeur locative des biens immobiliers situés
dans les communes urbaines, et de 6,5% de la valeur locative des biens immobiliers dans les
zones périphériques des communes urbaines.
Toute les cessions ultérieure de Maroc desdits matériels , mobiliers et des biens
d’équipements doit être soumise à l’accomplissement des formalités de contrôle du commerce
extérieure ainsi qu’au paiement des droit et taxes à l’importation en vigueur à la date de leur
cession calculé sur la base de leur valeur à cette date .
Avant l’entrée en vigueur de la loi de finance 2019, rappelons que le dispositif fiscal
permettait entre autre entreprises opérant en zone Offshore et aux banques finançant leurs
activités de bénéficier d’un impôt de 10% sur la société et d’un forfait libératoire équivalant à
25.000 Dollar par ans durant les 15 premiers années. De même, les salaires de leurs employés
étaient soumis à un taux spécifique de 20%. Avec l’entrée en vigueur de la loi de finance
2019 ce dispositif est supprimé et par la suite les banque offshore sont soumis au régime de
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droit commun. C’est la logique du fisc de supprimer tous les régimes dérogatoires qui
s’écartent du droit commun, après avoir donné le temps aux bénéficiaires de se développer et
de gagner en compétitivité.
De même pour les sociétés de Holding et avant l’entrée en vigueur de la loi de finance 2019 ,
rappelons que le régime fiscale applicable à accorder des avantages fiscaux aux dites sociétés
s’agissant de l’application d’un impôt forfaitaire libératoires égal à l’équivalent de 500
Dollars par durant les 15 premières années , mais à l’entrée en vigueur de la loi de finance
2019 (date d’effet 01/01/2019) , ce régime dérogatoire est abrogé , et de ce fait les sociétés
Holding et les banques Offshores deviendront soumise à l’impôt sur les sociétés dans les
conditions de droit commun .
Les entreprises qui exercent leur activité dans les zones franches d’exportation bénéficient des
avantages suivant le cas :
- Lorsque lesdites entreprises relèvent de l’impôt sur les sociétés, elles bénéficient :
2-3) L’imposition des dividendes chez les sociétés installées dans la zone et les
banques Offshores et les sociétés Holdings :
Les dividendes et autre produits de participation similaires distribués par les sociétés installés
dans les zones franches d’exportation et provenant d’activité exercée dans lesdites zones
sont :
- Exonéré de la retenue à la source sur les produits des actions, et la part sociale et le
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revenus assimilés l’orque ‘ils sont versé a des non-résidents.
- Soumis à la retenue à la source dur les produits des actions, part sociales et revenus
assimilé au taux de 10% libératoire de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le
revenu l’lorsqu’ils sont versé a des résidents dans ce cas, la contre-valeur en monnaies
étrangers convertibles est cédée à une banque Marocaines.
Lorsque les sociétés visées à l’alinéa 1 er ci-dessus distribuent des dividendes et autre
produits d’action provenant à la fois d’activités exercées dans les zones franches
d’exportation et d’autre activités, la retenue à la source sur les produits des actions ou part
sociales et revenus assimilé s’applique au sommes distribuées au prorata des bénéfices
imposable , que ces sommes soient versés à des résidents ou à des non-résidents .
Avant la loi de finance 2019, rappelant que les banques offshore bénéficient de l’exonération
à savoir :
- La retenue à la source sur les produit des actions, part sociale et revenues assimilés les
dividendes distribué par les banques Offshore à leurs actionnaires : sans distinction
entre les résidents et les non-résidents.
- La retenue à la source sur les produits de placements a revenue fixe, les intérêts servis sur
les dépôts et tous autres placements effectué en monnaie étrangères convertibles auprès des
banques offshores.
Avec l’entrée en vigueur de la loi de finance 2019 ce dispositif est supprimé, et par la suite les
banques Offshores sont soumis eu régime de droit commun.
Les dividendes distribués par les sociétés Holding à leurs actionnaires sont exonérés de la
retenue à la source au titre de l’impôt sur les sociétés et les produits de l’action, parts sociale
et revenue assimilés au prorata du chiffre d’affaire correspondant aux prestations de services
exonérées.
Les entrées en zones franches d’exportation de produits de territoire assujetti sont exonérées
de la T.V.A dans les conditions à l’article 92 du CGI (Code générale des impôts). Par
conséquent et suite à la correction de l’article 33 de la loi 19-94 : a compte du 1 er juillet
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2000, les entreprise installées au zones franche d’exportation peuvent en exonérations de la
taxe sur la valeur ajoutée avec droit à déduction, peuvent recevoir en exonération de la taxe
sur la valeur ajoutée avec droit de déduction, les services provenant du territoire assujetti et
répondant à la notion d’exportation de services.
Aux seins des dispositions de l’article 92-I-1° du CGI (code général des impôts), on entend
par prestation de service :
- Les prestations de service portant sur les entrés en zone franches d’exportation de produits
effectuées pour le compte d’entreprise établies dans lesdites zones.
- Les prestations de service réalisé dans le territoire assujetti et destiné à être exploités on
utilisées en zones franches d’exportation : cette explication enlève toute confusion sur le lieu
de la réalisation et d’exploitation du service.
Les fournisseurs de biens que les prestataires de services installés dans le territoire assujetti
peuvent prétendre au remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée supportée en amont.
Au titre de l’acquisition desdits bien et service et ce dans les conditions et suivant les
modalités prévues.
Les banques offshore bénéficient en ce qui concerne l’achat des fourniture de bureau
nécessaires à l’exercice de leur activité de l’exonération ou du remboursement prévus pour les
cas de acquisitions des biens d’équipements et autre matériel de bureau .
- Les intérêts et commission sur les opérations de prêts de toutes autres prestations de service
effectués par les banques offshores.
- Les intérêts servis sur les dépôts et sur tous autres placements effectués en monnaie
étrangères convertibles auprès des banques Offshore
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C. Taxe sur la valeur ajoutée des Holding :
Les opérations effectuées par les sociétés Holding Offshore sont exonéré de la taxe sur la
valeur ajouté et bénéficient du droit à déduction au prorata du chiffre d’affaire exonéré et ce
dans les conditions prévues par CGI. (Code générale des impôts).
Les dispositions du paragraphe précédent s’applique sous réserve que les opérations faites par
les sociétés Holding Offshore soient :
- Effectué au profit des banques Offshore ou des personnes physiques ou morales non-
résidentes.
- Les actes de construction et d’augmentation de capital des sociétés installées dans les
zones d’exportation.
Cette exonération est acquise sous réserve que les terrains acquis pour la réalisation du
projet d’investissement demeurent à l’actif de l’entreprise pendant au moins dix ans à
compter de la date de l’obtention de l’autorisation prévue par l’article 11 de la loi N°
19-94 relative aux zones franches d’exportation.
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B. Droit d’enregistrement et de timbre de la banque :
En cas de rétrocession des immeubles précités avent l’expiration de la dixième année suivant
la date de l’obtention de l’agrément et sauf si la rétrocession est réalisé au profil d’une
banque ou société Offshore deviennent exigibles de droit d’enregistrement liquidité au
plein tarif de 5% majorés de 15% du montant de ces droits et des droits supplémentaires
à l’expiration du délai de 30 jours à compter de la date d’acquisition des immeubles
concernés.
Les banques Holding bénéficient des mêmes avantages que las banques Offshores. ces
dispositions sont applicables aux actes de constitution et d’augmentation de capitale des
sociétés Holding ainsi qu’aux acquisitions par lesdites sociétés d’immeubles nécessaires à
l’établissement de leur sièges et succursales , cette exonération est acquise sous réserver que
les immeubles acquis demeurent a l’actifs des banques et des sociétés Holding Offshore
pendant au moins dix ans à compter de la date de l’obtention de l’agrément.
Les articles autorisés bénéficient de l’exonération de l’impôt des patentes au titre des activités
visées à l’article 3 et ce pendant les quinze premières années consécutives à leur exploitation.
Les banques Offshore bénéficient de l’exonération de l’impôt des patentes et de la taxe
urbaine dus à raison des immeubles occupés par leurs sièges ou agences aucune limitation de
durée n’a été précisée.
Les sociétés Holding bénéficient de l’exonération de l’impôt des patentes et de la taxe urbaine
dus à raison des immeubles occupés par leurs sièges et succursales, ces deux dernières
exonérations ne s’étendent pas à la taxe d’édilité ou à tout autre impôt local.
42
Conclusion générale :
En résume, à l’instar des autres pays, le Maroc est un pays qui a une grande expérience dans
le domaine de la création de la zone franches ceci et concrétiser par la compétitive des lois de
la réglementation juridique et fiscale en la matière, ainsi par l’établissements des grands
ateliers d’infrastructure, la réforme des procédures administratives et leur simplicité, dans le
but d’attirer les capitaux étranger car, pour les investisseurs étrangères , les décisions
d’investissements ne dépendent pas uniquement de l’adimensionné fiscale mais pluralité des
facteurs économiques et politique et sociaux.
Quant à l’aspect comptable on peut conclure que la progression de l’économie marocaine est
remarquable ces dernières années , ses orientations stratégique en Afrique n’est qu’une réelle
preuve marquante de ce grand dynamisme, ce qui implique des grands opportunités aux
entreprise qui s’installe dans la zone franche d’exportation l’extension des réseaux de leurs
activités et de conquérir de nouveaux marché, ce qui nécessite l’implication parallèle de la
comptabilité à ce stade et des efforts supplémentaires des entités financières et comptable
quant à l’adoption de ce nouveau système de communication comptable, appelé les normes
IFRS, sa mise en place et devenu une nécessité et la libéralisation des échanges.
L’une restauration d’IFRS n’est pas une finalité ou de prise de décision ou des lutter contre
la particularité comptable et fiscale et national, mais celle-ci dépasse ce cadre car il permet de
fournir une information nette pour les apporteurs potentiel de capitaux.
Concernant l’aspect fiscal , l’expérience marocain en matière des zones franches a fourni une
illustration frappent , en constate que malgré l’effort fournit par le Maroc soit au niveau de la
règlementation juridique et des incitations fiscales , accordés aux sociétés s’installées à la
zone franche dont notamment , l’exonération temporaire du 20 ans de l’IS et l’application
d’un taux réduit de 8,75% , l’exonération des dividendes distribués et autre produit de
placements ainsi que les dites sociétés sont hors champs d’application de la TVA , n’a pas
réussie à drainer un nombre important d'opérateur étranger .
De ce fait pour les investisseurs étrangers, les incitations fiscales viennent en dernière mais
ils s’intéressent beaucoup plus à d’autres facteurs tels que les infrastructures, les technologies
de communication et de la stabilité politique.
Enfin le Maroc et a grâce a sont expérience dans ce domaine, a pu élaborer d’un cadre
juridique qui encouragé les investisseurs a y s’intégré et la simplicité des procédures
administrative qui demeurent comparative et compétitif et la création d’une nouvelle
infrastructure à l’échelle international et d’autre part , le Maroc a instauré une législation
fiscale interne propre aux zones franches d’exportation qui comprennent des incitations
fiscale intéressant ainsi que son réseau de convention fiscales international comprenant des
mesures de lutter contre les vasions et la frode fiscal intention
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Références Bibliographiques / Sitographies :
http://konosys.groupeiscae.ma/konosys/PC_MV_login.aspx (important) .
https://aafir.ma/zone-franche-dexportation-gfe-maroc/
https://www.etudier.com/disertation/regime-fiscale-deszones-franches-
https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-comptable-et-fiscal/1198591-
norme-comptable-definition-traduction/
https://www.mawarid.ma/document-1220.html
https://www.bm.com.tn/ckeditor/files/normes_comptables_internationales_ias_ifr
s.pdf
https://mca.ma/medias/Principes%20comptables%20et%20normes%20internati
onales.pdf
https://scholar.google.com/scholar?hl=fr&as_sdt=0%2C5&q=l%27approche+his
torique+de+ias+%2F+ifrs&btnG=
https://fr.slideshare.net/bouchraelabbadi/principes-comptables-normes-
internationalescomparaison
https://www.fiscamaroc.com
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Table des matières :
REMERCIEMENTS : ................................................................................................................... 1
LISTE DES ABRÉVIATIONS : ................................................................................................... 3
INTRODUCTION GENERALE : ................................................................................................ 5
La première partie : Approche théorique .................................................................................... 6
Chapitre 1 : Comptabilité et gestion marocaine .................................................................. 6
Section 1 :La notion de la comptabilité générale .......................................................... 6
a)-Définition de comptabilité : ................................................................................ 6
b)- Types de comptabilité : ..................................................................................... 7
1-2)-le rôle de la comptabilité générale : .................................................................. 8
1-3) Comptabilité instrument d’information financière : ........................................... 8
1-4) Comptabilité : outil de gestion ......................................................................... 8
1-5)Les sous-systèmes comptables : ........................................................................ 9
Section 2 : les différentes normes de la comptabilité marocaine .................................. 10
-Les 7 principes des normes de la comptabilité fondamentaux au Maroc : ............... 12
Conclusion: .................................................................................................................................... 14
Chapitre 2 : La comptabilité internationale ....................................................................... 15
Section 1 : L’approche historique de IAS / IFRS ........................................................ 15
Section 2 : les différents normes de la comptabilité internationales ............................. 16
2-1)- Principales normes IFRS / IAS : ................................................................... 16
2-2)-Les objectifs des IAS / IFRS : ........................................................................ 17
2-3)-Les principes des normes comptables internationales : .................................... 17
Conclusion : ................................................................................................................................... 19
Analyse générale sur la partie théorique :................................................................................. 20
1)-LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES : .............................................. 20
2)-LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES.................................................... 21
3)-LES STOCKS :................................................................................................ 22
4)-LES IMMOBILISATIONS FINANCIERES : ................................................... 23
5)-LES ECARTS DE CONVERSION : ................................................................. 23
6)-LES PROVISIONS .......................................................................................... 24
La deuxième partie : partie empirique ....................................................................................... 25
Introduction : ....................................................................................................... 25
-Stage : ................................................................................................................ 25
Chapitre 1: présentation générale de l’organisme d’accueil : ......................................... 26
Section 1 : description de la société .......................................................................... 26
Section 2: présentation de l’organigramme de la cabinet ............................................ 27
Chapitre 2 : Approche empirique ........................................................................................ 28
Section 1 : Les taches effectuées dans le stage ........................................................... 28
La Problématique : ................................................................................................... 30
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Section 2 : Est-ce que les normes IFRS influence positivement sur la comptabilité
marocaine ? ............................................................................................................. 30
1)La fiscalité marocaine : ...................................................................................... 30
1-1)Les taxes sur les sociétés : .............................................................................. 30
-Comparaison internationale de la fiscalité des entreprises ...................................... 33
1-2)Les règles comptables :................................................................................... 33
2)Les activités bancaires et les sociétés Holdings Offshores : .................................. 37
2-1)-Les banques Offshore et sociétés Holding : .................................................... 37
2-2) L’imposition de bénéfice chez les sociétés installé dans la ............................... 38
zone franche :....................................................................................................... 38
2-3) L’imposition des dividendes chez les sociétés installées dans la zone et les
banques Offshores et les sociétés Holdings : .......................................................... 38
2-3) Taxe sur la valeur ajoutée : ............................................................................ 39
2-4) Les droits d’enregistrements et de timbre : ...................................................... 41
Conclusion générale : .................................................................................................................. 43
Références Bibliographiques / Sitographies : ........................................................................... 44
46
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