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- Calculatrices non programmables sans mémoire alphanumérique ;
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DOSSIER 3 : AUDIT
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DOSSIER 1 – COMPTES DE GROUPE
(50 points)
La SARL AVITA est une société holding du groupe familial HERMES. La société, dont son activité
primaire est la distribution est à la tête du groupe constitué des filiales suivantes :
• La SA BIVOAC qui s’occupe de la gestion du groupe ;
• La SARL CIREX qui est une société de conseil ;
• La SAS DIMOR qui est une société de production ;
• La SA ELIPS qui est une société de production ;
• La SARL FUPA qui est une société de production.
N.B : Le taux d’IS retenu est de 25%. Il sera fait abstraction de la TVA.
TRAVAIL A FAIRE :
Question 2 : Rappelez quels sont les critères permettant d’apprécier le contrôle d’une entité ad
hoc. (2 points)
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2) L'entreprise a, de fait, la capacité de bénéficier de la majorité des avantages économiques
de l’entité, que ce soit sous forme de flux de trésorerie ou de droit à une quote-part d’actif
net, de droit de disposer d’un ou plusieurs actifs, de droit à la majorité des actifs résiduels
en cas de liquidation ;
3) L’entreprise supporte la majorité des risques relatifs à l’entité ; tel est le cas si les
investisseurs extérieurs bénéficient d’une garantie, de la part de l’entité ou de l’entreprise,
leur permettant de limiter de façon importante leur prise de risques.
Le premier critère relatif aux pouvoirs de décision est prédominant. Il est également
nécessaire de prendre en considération le deuxième ou le troisième critère. En conséquence,
une entité ad hoc est consolidée si les conditions du premier et du deuxième critère, ou du
premier et du troisième critère, sont remplies.
En outre, dès lors que les deuxièmes et troisièmes critères se trouvent réunis, l'entité ad hoc
est également consolidée, car considérée comme contrôlée.
Question 3 : En quelques lignes, présentez les principales divergences entre le référentiel français
et international lors de la construction du périmètre de consolidation d’un groupe. (3 points)
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PARTIE B – MÉTHODE DE CONSOLIDATION (14 points)
Dans le cadre de cette partie, il vous est demandé de présenter les travaux de consolidation du groupe en se
focalisant sur le partage des capitaux propres et la présentation des écritures et du bilan consolidé.
Pour cela, plusieurs hypothèses afférentes à cette partie sont présentées :
• Le groupe se limite aux sociétés AVITA, DIMOR et ELIPS.
• Les travaux de pré-consolidation ont été intégralement réalisés.
• Les documents comptables nécessaires vous sont joints en annexe 2.
• La méthode de la consolidation directe est utilisée.
Question 4 : Présenter les tableaux de partage des capitaux des sociétés DIMOR et
ELIPS. (4 points)
Tableau de partage des capitaux propres de DIMOR
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Question 5 : Présenter les écritures de partage des capitaux des sociétés DIMOR et ELIPS. (4 points)
Question 6 : Présenter le bilan consolidé du groupe composé des sociétés AVITA, DIMOR et
ELIPS. (4 points)
BILAN CONSOLIDÉ
ACTIF PASSIF
Véhicules 2 300 Capital 1 600
social
Machines 1 360 Réserves 2 320 (1)
1) (740+330+1 250)
2) (300+212.5+160)
3) (205+19.35)
Attention, le bilan d’ELIPS est intégré à hauteur de 50% (Stocks, Actifs divers, Disponibilités et Dettes).
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Question 7 : Dans le cas où le groupe aurait choisi la méthode de la consolidation par paliers, quels
auraient été vos résultats ? (2 points)
Peu importe la méthode utilisée, les résultats obtenus seront strictement similaires.
Il serait absurde qu’une méthode puisse apporter de meilleurs résultats qu’une autre.
Le choix d’une méthode n’est donc pas influencé par son résultat mais plutôt par les attentes du
groupe (informations, coûts, etc...).
Dans cette partie, il sera supposé que le groupe présente ses comptes consolidés selon le référentiel
international (IFRS).
La société FUPA, située en France, à Marseille présente ses comptes individuels selon le PCG.
Le dirigeant, M. HERMES s’interroge sur le traitement comptable de certains éléments dont il est fait
mention en annexe 3.
Question 8 : Selon la norme IFRS9, rappelez la classification des actifs et passifs financiers.
(2 points)
La norme IFRS 9 classifie les actifs financiers (en trois catégories) et les passifs financiers
(en deux catégories).
Actifs financiers :
• Les actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du résultat net
• Les actifs financiers évalués au coût amorti
• Les actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du
résultat global (OCI)
Passifs financiers :
• Les passifs financiers évalués au coût amorti
• Les passifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du résultat net
Les actifs financiers sont évalués par défaut à la juste valeur par le biais du résultat net.
Néanmoins, il est possible d’évaluer ces éléments selon deux autres méthodes, à savoir à la juste
valeur par le biais des autres éléments du résultat global (OCI), ou bien, au coût amorti.
Si le test est validé et que l’objectif est de conserver l’actif jusqu’à son échéance, la méthode du
coût amorti sera retenue.
En revanche, si celui-ci sera revendu avant son échéance, il faudra évaluer cet actif à la juste valeur
par le biais des autres éléments du résultat global.
Enfin, concernant les passifs financiers, l’évaluation au coût amorti est la méthode par défaut.
Mais dans certains cas, la méthode de la juste valeur par le biais du résultat net pourra être
utilisée.
Puisque aucun test n’a été réalisé, les TIAP seront par défaut, évalués à la juste valeur par le biais
du résultat net. La plus ou moins-values doit être comptabilisée selon la norme IFRS.
COMPTES DE GESTION
COMPTES DE BILAN
Question 11 : Après avoir défini la notion d’immeuble de placement, indiquez ce qui diverge entre le
référentiel IFRS et le PCG sur ce point. (2 points)
Un Immeuble de Placement est un bien immobilier détenu par un propriétaire/preneur afin d’en retirer
des loyers et/ou en valoriser le capital.
En PCG, cette notion n’existe pas. Bien que cela puisse exister, ce type d’actif est simplement
comptabilisé en immobilisation dans un compte habituel d’actif corporel (ex : Terrain, Construction,
etc...).
L’IFRS prévoit en revanche de distinguer et de comptabiliser séparément les immeubles de
placement d’autres actifs corporels.
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Question 12 : Procéder au second retraitement concernant l’immeuble de placement et
présenter les écritures au 31/12/N. (4 points)
Puisque le groupe utilise la méthode de la juste valeur, tout écart de réévaluation doit être
comptabilisé au résultat.
De plus, selon cette méthode, aucun amortissement ne peut être pratiqué.
COMPTES DE GESTION
COMPTES DE BILAN
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PARTIE D – OPÉRATIONS DE CONSOLIDATION (12 points)
Question 13 : Rappelez dans quel but un groupe doit-il éliminer les opérations dites intra-groupe.
(2 points)
Afin de pouvoir comparer des groupes avec des fonctionnements internes différentes et d’obtenir
une image fidèle de l’activité et de la situation du groupe, seules les opérations avec les tiers
doivent être retenues dans les comptes consolidés.
Les opérations entre entreprises consolidées impactant les comptes consolidés doivent donc être
éliminées.
Question 14 : Présentez en date du 31/12/N les écritures qui vous semblent nécessaire dans le
journal de consolidation de la société AVITA. (10 points)
Dividendes :
COMPTES DE GESTION
COMPTES DE BILAN
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Ventes/achats et créances/dettes :
COMPTES DE GESTION
COMPTES DE BILAN
COMPTES DE GESTION
COMPTES DE BILAN
Emprunts et Prêts :
COMPTES DE GESTION
COMPTES DE BILAN
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Plus-value de cession interne :
COMPTES DE GESTION
COMPTES DE BILAN
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DOSSIER 2 – OPÉRATIONS DE RESTRUCTURATION
(25 points)
INOVAX a acquis l’intégralité des titres de la SARL PLETOR en 2019. Cette dernière avait, en 2017
acquis 70% de la SAS ELIJAH, le reste étant détenu par de petits investisseurs.
La SAS ELIJAH se divise en deux branches d’activité :
• Un site internet pour promouvoir les articles PLETOR ;
• Une boutique au cœur du Vieux-Port à Marseille pour répondre notamment aux besoins de
l’achalandage.
Après réflexion, il a été décidé par INOVAX de scinder la SAS ELIJAH avec comme date de prise
d’effet de l’opération fixée au 1er janvier 2021. La scission se fera de la façon suivante :
• L’activité site internet est cédée à WANADOO, spécialisée dans le numérique et contrôlée
par INOVAX
• L’activité boutique sera reprise par la SARL PLETOR
À l’aide de l’annexe 5 à 8 :
TRAVAIL A FAIRE :
Question 1 : Après avoir défini les notions de fusion et de scission, expliquez la différence
entre ces deux opérations de restructuration.(2 points)
Fusion : Une ou plusieurs sociétés peuvent, par voie de fusion, transmettre leur patrimoine
à une société existante ou à une nouvelle société qu’elles constituent. Article L 236-1-1 du
Code de commerce.
Scission : Une société peut aussi, par voie de scission, transmettre son patrimoine à
plusieurs sociétés existantes ou à plusieurs sociétés nouvelles. Article L 236-1-2 du Code de
commerce.
Dans le cas de la fusion, il s’agit de fusionner plusieurs entreprises pour n’en former plus
qu’une. A contrario, une entreprise peut souhaiter se scinder afin d’en former plusieurs,
c’est le cas de la scission.
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Question 2 : Est-il obligatoire de désigner un commissaire à la scission ? Existe-t-il une
possibilité de ne pas en désigner un ? Rappelez ensuite le rôle d’un commissaire à la
scission. (2 points)
Lorsque la société qui est scindée est une société par actions ou une société à
responsabilité limitée, la désignation d’un ou plusieurs commissaires à la scission est
nécessaire.
Question 4 : Indiquer pour WANADOO, quel sera le type de valorisation comptable des
apports à retenir. (3 points)
INOVAX
Contrôle 100%
WANADOO PLETOR
70%
ELIJAH
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Nous sommes dans le cas d’un contrôle commun puisque INOVAX contrôle WANADOO et
ELIJAH. De ce fait, peu importe le sens de l'opération, la valeur des apports à retenir est la
valeur comptable.
Néanmoins, il existe une dérogation : lorsque les apports doivent être évalués à la valeur nette
comptable (...), et que l'actif net comptable apporté est insuffisant pour permettre la libération
du capital, les valeurs réelles des éléments apportés doivent être retenues.
Calculs :
Valeur réelle d'apport de la branche SITE INTERNET = 840 000 €
Il s'agit d'une scission renonciation. Il faut donc rémunérer seulement les parts détenus par
les autres associés, donc 30% (100%-70%).
L’apport de la branche est de 550 000€ et la valeur d’échange des actions est de 220€.
- l’augmentation de capital ;
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- la prime de scission
70% détenus par PLETOR 30% détenus par les autres associés
Apport = 70% * 270 000 = 189 000€
Apport = 30% * 270 000 = 81 000
Coût d’acquisition des titres non Augmentation de capital -13 500
communiqué
Prime de scission 67 500
Mali de fusion communiqué 300 000€
Question 7 : Présenter l’affectation du mali technique dégagé lors de la scission avec PLETOR.
Vous présenterez le détail de vos calculs. (5 points)
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Solution 2 : Réponse sous forme de tableau acceptée
Affectation
Plus-
du mali au
Plus- Impôt value
Valeur Valeur prorata
value latent latente
comptable réelle des plus-
latente (1) nette
values
d’impôt
latentes
Total Mali de fusion sur actifs incorporels
Terrain 90 000 105 000 15 000 / 15 000 15 000
Constructions 210 000 435 000 225 000 / 225 000 225 000
Total Mali de
fusion sur actifs 300 000 540 000 240 000 / 240 000 240 000
corporels
Total Mali de
fusion sur actifs
financiers
Total Mali de
fusion sur actifs
circulants
Total mali de
fusion affecté
hors fonds de 240 000
commerce
Mali de fusion
résiduel à affecter
au fonds de 60 000
commerce
(1) sans impôt car ces actifs ne sont pas destinés à être cédés à brève échéance.
Amortissement de la
construction
Le mali technique suit les règles d’amortissement de l’actif sous-jacent sur lequel
porte la plus-value.
La quote-part de mali affectée à la construction est donc amortissable sur la durée
d’utilisation résiduelle de 10 ans.
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681 Dotation aux amortissements 22 500
Amortissement mali de la
construction
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DOSSIER 3 – AUDIT
(25 points)
Vous accompagnez le commissaire aux comptes pour une mission de commissariat aux
comptes auprès du groupe de sociétés ZZR.
TRAVAIL A FAIRE :
Quels sont les avantages et inconvénients d’une telle organisation par rapport à la SA à
conseil d’administration ? (7 points)
• Le directoire est chargé de la direction de la SA. Ses membres sont désignés par le conseil
de surveillance pour une durée allant de 2 à 6 ans. Il est composé de 5 membres maximum
(7 pour les sociétés donc les actions sont admises aux négociations sur un marché
réglementé) associés ou non mais obligatoirement personnes physiques.
• Le rôle du conseil de surveillance est de contrôler les organes de direction de la SA. Il est
composé de 3 à 18 membres maximum (personnes physiques ou morales) élus par
l’assemblée générale ordinaire des actionnaires. Les membres du conseil de surveillance ne
doivent pas être obligatoirement actionnaires de la SA (sauf si les statuts le prévoient).
• Les membres du directoire peuvent obtenir des dommages et intérêts quand ils sont
révoqués sans juste motif, contrairement aux administrateurs.
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• Pas de règle n’est imposée aux membres du directoire concernant le cumul de leur poste
avec un contrat de travail, alors que pour les administrateurs, il faut que le contrat de travail
soit antérieur à leur nomination en tant qu’administrateur et seul un tiers des
administrateurs peut effectuer ce cumul.
• Si des conflits éclatent entre les différents organes de gestion, l’issue des problèmes est
longue à trouver car il faudra généralement solliciter l’assemblée générale.
• La direction de la SA peut être plus compliquée, car elle est confiée à plusieurs personnes,
alors que dans la SA à conseil d’administration, une seule personne sera chargée d’exercer
la direction : Le directeur général ou le PDG.
Question 2 : Dans une SA à directoire, quelles sont les personnes concernées par le
régime des conventions ? Et dans le cas d’une SA à conseil d’administration ? (3 points)
Le régime des conventions dans les SA à directoire et conseil de surveillance est réglé par les
art. L 225-86 à L 225- 91.
Les personnes concernées par ce régime sont les membres du directoire et les membres du
conseil de surveillance.
Dans les SA à conseil d’administration, les conventions réglementées sont régies par l'article
L225-38 du Code de commerce. Les personnes concernées sont les suivantes :
• Directeur général ;
• Administrateurs ;
• Actionnaires disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 % ou, s'il s'agit
d'une société actionnaire, la société la contrôlant au sens de l'article L233-3 du Code de
commerce.
Le commissaire aux comptes de la SA ZZR a découvert dans le cadre de sa mission légale, l’existence
d’une convention réglementée conclue sans autorisation préalable.
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Question 3 : Après avoir rappelé à quel organe la convention pour autorisation préalable
doit être soumise (dans une SA à directoire) et qui avise le commissaire aux comptes de
toutes les conventions autorisées, indiquez quelles sont les conséquences possibles de ce
défaut d’autorisation.
Quelle doit être l’attitude du commissaire aux comptes dans cette situation ? (4 points)
Lorsque le commissaire aux comptes découvre une convention non autorisée, il demande aux
dirigeants les circonstances en raison desquelles la procédure d’autorisation n’a pas été suivie
(doctrine de la CNCC sur les conventions réglementées).
Le rapport spécial sur les conventions réglementées, qui répond aux prescriptions de l’art. L
225-58, doit mentionner les circonstances en raison desquelles la procédure d’autorisation n’a
pas été suivie.
Le commissaire aux comptes fait état dans son rapport des explications fournies à cet égard
par les dirigeants.
- La SA ZZR a vendu au cours de l’exercice, pour 250 000 € de meubles de sa fabrication à la SARL
SUMLI aux conditions générales habituellement consenties à ses clients grossistes.
- Mr Mbar a racheté au cours de l’exercice, à la SNC JALMAN, une voiture de tourisme pour sa valeur
nette comptable.
- Mr Verger a contracté un emprunt bancaire pour l’achat d’une maison. Il demande à la SA ZZR de se
porter caution auprès de la banque.
- Mr Meldo loue à la SARL SUMLI, depuis le début de l’exercice, un local à usage d’entrepôt, moyennant
un loyer de 1 500 €.
Question 4 : Pour chacune des situations décrites ci-dessus, identifier les différents types
de conventions au sens des articles du Code de Commerce ainsi que la procédure légale à
appliquer. (6 points)
a) Dans la SA ZZR, l’opération n’entre pas dans le champ d’application de l’art. L 225-58 car il
n’existe pas de dirigeant(s) commun(s) aux deux sociétés et la SARL SUMLI n’est pas actionnaire
disposant de plus de 10% des droits de vote.
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Dans la SARL SUMLI, l’art. L 223-19 pourrait s’appliquer à cette opération s’agissant d’une
convention intervenue entre la société et l’associé SA ZZR. Cependant, la vente par la SA ZZR
aux conditions habituelles constitue, aux termes de l’art. L 223-20, une convention « portant sur
des opérations courantes et conclues à des conditions normales ». Dans ce cas, les dispositions
de l’art. L 223-19 ne sont pas applicables (convention dite « libre »).
c) M. Verger est président du directoire, personne physique, de la SA ZZR. À ce titre, il lui est
interdit de faire cautionner par elle ses engagements envers les tiers (Convention interdite.)
« Le gérant ou, s’il en existe un, le commissaire aux comptes, présente à l’assemblée ou joint
aux documents communiqués aux associés en cas de consultation écrite, un rapport sur les
conventions intervenues directement ou par personne interposée entre la société et l’un de ses
gérants ou associés. L’assemblée statue sur ce rapport. Le gérant ou l’associé intéressé ne peut
prendre part au vote et ses parts ne sont pas prises en compte pour le calcul du quorum et de
la majorité. »
Enfin, le commissaire aux comptes de la SA ZZR présente à l’assemblée générale le rapport spécial sur
les conventions.
Question 5 : Après avoir précisé l’article du Code de commerce concerné, indiquez quel
doit être le contenu de ce rapport ? (5 points)
Le commissaire aux comptes fournit dans son rapport spécial les indications mentionnées à
l’art. relatif du Code de commerce :
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• La désignation du ou des actionnaires intéressés disposant d’une fraction des droits de vote
supérieure à 10% et, s’il s’agit d’une société actionnaire, de la société la contrôlant au sens
de l’article L 233-3 ;
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Annexe 1 – Informations relatives au groupe.
Nombre de Participation
Sociétés Capital
titres d’AVITA
SARL AVITA 400 000 4 000 /
SAS DIMOR 4 800 000 48 000 20 400
SA ELIPS 80 000 400 200
SA BIVOAC 4 000 200 10
SARL CIREX 200 000 2 000 1 400
SARL FUPA 120 000 1 000 480
Informations complémentaires :
- La SAS GALIM détient 180 actions de la SA ELIPS. La société GALIM et AVITA ont signé une
convention stipulant que les décisions concernant ELIPS seront prises à la majorité des 2/3.
- Les statuts de la SA BIVOAC prévoient que l’unique activité de la société sera celle de la
gestion de la trésorerie du groupe. La SARL AVITA est d’ailleurs garante de la SA BIVOAC
auprès des banques. Madame HERMES détient en pleine propriété 180 actions de la société
BIVOAC.
- Les autres parts sociales de FUPA sont détenues par la SARL HYPO qui est totalement
externe au groupe. Cette dernière ne souhaitant pas exercer ni même partager le contrôle
de la SARL FUPA, a laissé la SARL AVITA nommé depuis toujours les membres de la
direction.
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Annexe 2 – Bilans comptables des sociétés du groupe
BILAN AVITA
ACTIF PASSIF
Machines 1 360 Capital 1 600
social
Titres 1 200 Réserves 740
DIMOR
Titres ELIPS 200 Résultat 300
Actifs divers 240 Dettes 360
TOTAL 3 000 TOTAL 3 000
BILAN DIMOR
ACTIF PASSIF
Véhicules 2 300 Capital 2 660
social
Stocks 740 Réserves 940
BILAN ELIPS
ACTIF PASSIF
Stocks 600 Capital 1 600
social
Actifs divers 1 840 Réserves 1 300
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Annexe 3 – Opérations de pré-consolidation de la société FUPA
- Les sociétés AVITA, ELIPS et FUPA ont distribué respectivement en N : 2 000 000€,
1 200 000€ et 700 000€ de dividendes.
Pour rappel, AVITA détient 50% du capital d’ELIPS et 48% de celui de FUPA.
- En N, la société AVITA a vendu à la société DIMOR 1 000 000€ HT de produits (dont 200 000€
TTC restent à régler le 31 décembre N). La marge moyenne réalisée est de 10%.
Au 31 décembre N, il reste en stock 420 000€de ces produits chez DIMOR, il en restait
280 000€ au 31 décembre N-1.
- La société AVITA a prêté 500 000€ remboursables in fine en N+5 le 1er juillet N à la société
BIVOAC. Le taux d’intérêt prévu est de 5%, payable chaque année.
- Le 1er avril N-1, la société CIREX a vendu à AVITA un ensemble immobilier acquis le 1er avril
N-6 pour 2 000 000€, dont 400 000€ pour le terrain. L’ensemble est amortissable sur 20 ans.
La valeur résiduelle de la construction est de 800 000€. Le prix a été fixé à 2 400 000€ dont
520 000€ pour le terrain.
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Annexe 5 – Modalités de la scission
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Annexe 7 – Informations nécessaires à l’affectation du mali technique
Valeurs comptables :
- Terrain : 90 000€
- Constructions : 210 000€
Valeurs réelles :
- Terrain : 105 000€
- Constructions : 435 000€
Informations complémentaires :
- Mali technique évalué à 300 000€
- La durée résiduelle d’amortissement de la construction au 1/01/2021 est de 10 ans
- Les éléments d’actifs ne sont pas destinés à être cédés à brève échéance.
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Annexe 9 – Groupe de sociétés ZZR
Groupe ZZR
SA ZZR
SA au capital de 15 000 000 €. SA à
directoire et conseil de surveillance
Administrateurs :
- Mr Verger, président du directoire
- SA NIS, représenté par M.Michel
- Mr Bonzini
- Mr Dupond
Activité : Fabrication de meubles
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