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Comptabilité et audit
Session 2021
Pronostics pour le DSCG UE4 Programme du DSCG UE4 Méthodologie pour préparer l'UE4
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L’école de
DIPLÔME SUPÉRIEUR DE COMPTABILITÉ ET DE
GESTION
SESSION 2021
Corrigé commenté
Le sujet se composait de quatre dossiers couvrant les 4 grandes parties du programme de cette UE (comptes de
groupe, restructurations, audit et normes internationales) :
Le niveau global des copies laisse apparaitre :
• Des lacunes sur des points fondamentaux ;
• Des connaissances approximatives et des réponses non argumentées ;
• Des calculs insuffisamment justifiés ; • Un manque de soin et de lisibilité de nombreuses copies ;
• Un respect insuffisant des consignes concernant notamment la présentation des réponses sous forme de
tableaux pour les retraitements de consolidation ;
Conseil de l’expert
Avant de commercer l’étude de cas :
- Il faut prendre le temps de bien lire le sujet et les questions
- Regarder attentivement les questions et les annexes, ensuite lire l’énoncé et
seulement commencer à rédiger.
- Il ne faut pas se jeter sur le premier dossier qui n’est pas forcément le plus simple et le
plus rapide, il faut absolument gérer son temps, l’épreuve est de 4 heures, le coefficient
est 1.5. (Le jury indique que les candidats ont toujours du mal à traiter les dossiers
dans le temps imparti)
- Toujours commencer par les parties qui sont le mieux maitrisées, dans ces conditions
prendre une feuille par partie, et à la fin, classer les parties dans l’ordre du sujet
- Il faut estimer le temps à consacrer à chaque dossier.
- Ne pas négliger la part importante des questions de cours.
Le règlement ANC 2020-01 abroge le règlement CRC 99-02, il s’applique aux comptes
consolidés ouverts à compter du 1er janvier 2021. Cette première application est
prospective puisqu’elle porte sur les opérations et contrats survenant après la date de
première application. Les sociétés ont la possibilité de choisir une application
rétrospective.
Le rapport du jury précise :
« la réussite de l’épreuve repose sur la maitrise par les candidats de 3 référentiels
comptables : PCG, règlement ANC 2020-01 et IFRS ».
Compétence attendue
% d'intérêts des
% de Méthode de % d'intérêt des participations
Sociétés Nature du contrôle
contrôle consolidation propriétaires ne donnant pas
le contrôle
BASALTE 60% Contrôle Intégration globale 60% 40%
DIAMANT 40% Influence notable Mise en équivalence 40% 0%
MANGANESE 42% Contrôle Intégration globale 42% 58%
Contrôle conjoint dans
30% Mise en équivalence 30% 0%
COBALT une co-entreprise
GYPSE (1) 60% Contrôle Intégration globale 50% 50%
EMERAUDE (3) 20+25=45% Influence notable Mise en équivalence 25%x60%+20%=35% 45-35=10%
FER (2) 25% Influence notable Mise en équivalence 60%x25%= 15% 25%-15%=10%
(1) Pourcentage de droits de vote = (2000 + 1000) / (4000 + 1000) = 60 %
Pourcentage d'intérêts = (2000 + 500) / (4000 + 1000) = 50 %
Cf. annexe
Note 3. Le capital de la société GYPSE est constitué de 4 000 actions ordinaires, 1 000
certificats de droit de vote et 1 000 certificats d'investissement. La société ALBATRE
détient 2 000 actions ordinaires, 1 000 certificats de droits de vote et 500 certificats
d'investissements.
(2) La société DIAMANT étant sous influence notable, il y a rupture de la chaîne de contrôle. On ne peut donc pas prendre
en compte les 30% détenu par DIAMANT sur FER.
(3) il y a trois actionnaires dont un détenant 55% des droits de vote ce qui empêche le groupe d’avoir le contrôle sur
EMERAUDE
2. Pour chaque retraitement au 31/12/2020 : Justifier les retraitements à enregistrer, Détailler les
calculs de préférence sous la forme de tableaux, Enregistrer les écritures au journal de
consolidation (en distinguant les opérations affectant le bilan de celles affectant le compte de
gestion)
Compétence attendue
Le sujet précise :
Pour chaque retraitement au 31/12/2020 procéder en 3 étapes :
2.1. Justifier les retraitements à enregistrer.
2.2. Détailler les calculs de préférence sous la forme de tableaux.
2.3. Enregistrer les écritures au journal de consolidation (en distinguant les
opérations affectant le bilan de celles affectant le compte de gestion).
Il est donc nécessaire de respecter ces 3 étapes et notamment la présentation sous
forme de tableaux qui était déjà conseillé par le rapport du jury 2020
Extrait rapport du jury 2020 :
- Un manque de méthodologie pour appréhender les retraitements de consolidation : si
la présentation sous la forme de tableau n’est pas obligatoire, elle est très
recommandée car elle permet de mieux appréhender l’écriture à comptabiliser. D’une
manière générale, il est rappelé que tous les calculs doivent être détaillés et justifiés
Et le rapport 2021 souligne d’ailleurs encore :
Le niveau global des copies laisse apparaitre : • Des lacunes sur des points
fondamentaux ; • Des connaissances approximatives et des réponses non argumentées
; • Des calculs insuffisamment justifiés ; • Un manque de soin et de lisibilité de
nombreuses copies ; • Un respect insuffisant des consignes concernant notamment la
présentation des réponses sous forme de tableaux pour les retraitements de
consolidation
Le sujet précise :
Le groupe ALBATRE établit ses comptes consolidés à la date du 31/12/2020 en utilisant
le référentiel IFRS. Le taux d’imposition à retenir pour les travaux de consolidation est
de 25 %.
Conseil de l’expert
On peut observer que la présentation imposée, aide le candidat à préparer son écriture,
puisque tous les montants apparaissent clairement dans le tableau.
Justification du retraitement : Il s’agit d’un paiement différé au-delà des conditions normales de règlement
amenant à comptabiliser la dette sous-jacente en l’actualisant. Le coût de l’immobilisation corporelle est le prix
comptant équivalent à la date d’acquisition.
3.1. Déterminer la juste valeur des actifs identifiables et des passifs repris ainsi que le
goodwill lié à l’acquisition des titres de la société BASALTE par la société ALBATRE
Compétence attendue
Le sujet indique À partir de l’annexe 1.3. Concernant la société BASALTE, (et sans tenir
compte des retraitements concernant la société ÉMERAUDE de la partie 4).
IFRS 3 stipule §11 que : les coûts auxquels l’acquéreur s’attend mais qu’il n’est pas obligé d’encourir à
l’avenir ne sont pas des passifs à la date d’acquisition.
Albatre souhaite engager des coûts de restructuration, mais rien n’indique que les éléments de
restructuration ont déjà été annoncés à la date d’acquisition.
Les valeurs sont données dans l’annexe 1.3 : À la date d’acquisition de la filiale, le
montant de ses capitaux propres s’élevait à 1 400 000 € mais un expert avait relevé des
écarts de valorisation.
Comptabilisation du full GW
Goodwill 781 500
Titres BASALTES 502 500
Participation ne donnant pas le contrôle 279 000
s/total 781 500 781 500
Compétence attendue
3.2 Processus d’élaboration des comptes groupes - partage des capitaux propres de filiales
directes et indirectes selon les méthodes de consolidation.
(1) 400 000 voir bilan + 562 500 voir écritures ci-dessus – 75 000 voir écritures ci-dessus
(2) 100 000 voir bilan – 37 500 voir écritures ci-dessus
(3) voir calcul ci-dessus du goodwill complet
Compétence attendue
Conseil de l’expert
Pour mémoire (organigramme partiel du groupe)
ALBATRE
60%
20% BASALTE
25%
EMERAUDE
4.1. Démontrer que le coût d’achat des titres EMERAUDE par les sociétés ALBATRE et
BASALTE correspond à la juste valeur des titres EMERAUDE
Il faut déterminer quel est l’impact de l’immeuble réévalué sur la situation nette à l’ouverture (impact sur les
réserves) et sur la variation de situation nette (impact sur le résultat)
260 000 = 860 000 – 600 000 et 6 ans d’amortissement à l’ouverture de 2014 à 2019
Bilan au 31/12/2020 Emeraude le coût des titres cf. annexe.1.4 60% = ALBATRE Possède 60% de
BALSATE
Compétence attendue
1- Opérations de restructurations
Maîtriser le cadre juridique, économique et comptable des opérations de restructuration.
Déterminer l’impact des opérations de restructuration.
Passer les écritures comptables des opérations de restructurations.
Etablir les documents de synthèse après restructuration.
Indications complémentaires :
Pour les fusions, seuls les cas des sociétés commerciales « classiques » et non d’autres
formes d’entreprises ou de sociétés soumises à des règlementations particulières
doivent être traités.
Le régime fiscal des fusions et opérations assimilées (scissions, TUP, APA…) n’est pas au
programme. En revanche la traduction comptable du régime fiscal est au programme.
1. Définir la valeur d’échange et indiquer son intérêt dans les opérations de fusion.
La valeur d’échange est la valeur attribuée à chaque titre des entités concernées par l’opération. Ces valeurs
servent à déterminer la parité d’échange.
Rappel de cours :
Le règlement comptable ne donne pas aux entreprises la possibilité entre les valeurs
comptables et les valeurs réelles.
Les apports sont évalués soit à la valeur comptable, soit à la valeur réelle, en fonction
de 2 types de critères :
- La situation de contrôle des sociétés au moment de l’opération
- Le sens de l’opération
Sauf situations particulières : les opérations de restructuration interne au groupe
devront obligatoirement être transcrites dans les comptes à la valeur comptable.
Tableau récapitulatif :
Type de contrôle :
Sociétés sous contrôle commun : Une des sociétés participantes à l’opération, contrôle
préalablement l’autre, ou bien les deux sociétés sont préalablement sous le contrôle
d’une même société mère.
Il s’agit de sociétés qui préalablement à l’opération, sont susceptibles d’être incluses
dans le même périmètre de consolidation et consolidées par intégration globale.
Le contrôle commun s’entend uniquement du contrôle exclusif sans comprendre le
contrôle conjoint.
La valeur d’apport est la valeur à laquelle les actifs et les dettes de la société dissoute vont être inscrits dans le
bilan de la société recevant les apports.
La société ALBIOMAH détient 60 % des parts de la SCI OCEAN REAL STATE. Elle détient donc le contrôle
exclusif de la SCI. Il n’y a pas lieu de rechercher le sens de l’opération. C’est la valeur nette comptable qui
devra être retenue comme valeur d’apport, soit 400 500 euros.
PCG art. 743-1 (extrait) : « L’opération de regroupement correspond donc à un renforcement de contrôle ou à un
maintien de contrôle (cas des fusions sans échange de titres et des opérations de transmission universelle de
patrimoine) et, dans la logique des comptes consolidés, il convient de ne pas réévaluer l’ensemble des actifs et
passifs apportés. »
Valeur d’un titre de l’absorbé (SCI OCEAN REAL STATE) ........................................... 265 euros
Valeur d’un titre de l’absorbant (SA ALBIOMAH) ...................................................... 662,50 euros
Rappel de cours :
Parité d’échange = valeur société absorbante / valeur société absorbée.
Conclusion : 5 titres de la SCI OCEAN REAL STATE donnent droit à 2 titres de la SA ALBIOMAH.
Rappel de cours :
Actions nouvelles = (titres absorbée – titres de l’absorbée détenus par absorbante) x
parité d’échange
Actions nouvelles = (10 000 – 6 000) x 2/5 = 1 600 actions nouvelles.
Nombre de titres détenus par les autres associés à rémunérer : 10 000 × 40 %................. 4 000.
Application de la parité : 4 000 × 2/5 ............................................... 1 600 titres de la SA à créer
Autre calcul :
Rémunération des autres porteurs de parts de la SCI : 10 000 × 265 × 40% ............................... 1 060 000
Valeur d’un titre de l’absorbante....................................................................................................... 662,50
Nombre de titres à créer : 1 060 000 / 662,5 ................................................. 1 600 titres de la SA à créer
Rappel de cours :
Augmentation de capital = (actions nouvelles x valeur nominale de l’absorbante).
Rappel de cours :
Distinction entre le vrai mali et le mali technique :
Lors de l’annulation, dans les comptes de l’entreprise absorbante, des titres de
participation dans la société absorbée qui étaient inscrits à son actif, une moins-value
(ou mali de fusion) est constatée quand le coût d’acquisition des titres annulés est
supérieur à la valeur comptable des apports reçus en contrepartie de cette annulation.
Ce mali peut être composé en deux éléments :
- Un mali technique (ou faux mali) correspondant aux plus-values latentes sur les
éléments apportés, le mali technique se rencontre généralement lorsque les apports
sont valorisés à leur valeur nette comptable.
- Un vrai mali : au-delà du mali technique, le solde du mali qui représente, le cas
échéant, une réelle dépréciation de la participation détenue dans la société absorbée.
Valeur d’apport comptable des actifs reçus : 400 500 × 60 % .......................................... 240 300
Prix d’acquisition des titres : 300 000 ............................................................................... 300 000
Mali (total) de fusion : 240 300 – 300 000 .....................................................................59 700 €
Il s’agit d’un mali technique car la quote-part dans la valeur réelle des apports (10 000 × 265 × 60% ou 1 060 000
* 6/4 = 1 590 000 €) est supérieure au coût d’acquisition des parts
Rappel de cours :
Affectation du mali technique :
- Si le mali technique est supérieur à la somme des plus-values latentes estimées de
manière fiable, sur les éléments d’actifs identifiés hors fonds de commercial, il est
affecté aux actifs apportés et le montant résiduel au fonds de commerce.
- Si le mali technique est inférieur à la somme des plus-values latentes estimées de
manière fiable, sur les éléments d’actifs identifiés hors fonds de commercial, il est
affecté aux actifs apportés au prorata des plus-values latentes.
L’énoncé précise qu’aucune cession n’est envisagée après l’opération de fusion. Il n’y a donc pas lieu de tenir
compte des impôts sur les plus-values.
La somme des plus-values (20 000) étant inférieure au mali technique (59 700), la totalité de la plus-value sur les
terrains est affectée au mali technique et le complément au fonds de commerce.
Remarque :
PCG art. 942 : à la date d’entrée les immobilisations sont évaluées à leur valeur d’apport, c’est-à-dire nette des
amortissements. La reprise des comptes d’amortissements est par contre exigée par l’administration fiscale pour
les apports en VNC (pour le suivi des amortissements différés).
La deuxième écriture peut indiquer la reprise des comptes d’amortissement dans son libellé.
Rappel de cours :
Chaque quote-part du mali affecté à un actif sous-jacent subit une dépréciation lorsque
la valeur actuelle de l’actif sous-jacent devient inférieure à sa valeur nette comptable,
majorée de la quote-part de mali affectée. La dépréciation est imputée en priorité sur
la quote-part du mali technique.
Le mali subit une dépréciation lorsque la valeur actuelle (valeur la plus élevée de la
valeur vénale ou de la valeur d’usage) d’un ou de plusieurs actifs sous-jacents auxquels
une quote-part de mali a été affectée devient inférieure à la valeur comptable du ou
des actifs précités, majorée de la quote-part du mali affectée. Le test de dépréciation
porte donc sur le total formé par l’actif sous-jacent et la quote-part de mali affectée. Ce
test peut être effectué pour plusieurs actifs regroupés.
Il convient de déprécier en priorité le mali affecté au terrain puis, le cas échéant, le terrain lui-même.
6.1. si la date limite de début de la période de rétroactivité, ou date d’effet comptable, aurait pu être
antérieure au 1er janvier 2021
Pour mieux comprendre la chronologie des opérations, ne pas hésiter à faire un axe des
temps.
période intercalaire
Conclusion : la date limite de début de la période de rétroactivité est bien le 1er janvier 2021 et ne peut être
antérieure.
6.2. La signification de l’expression ‘période intercalaire’ et préciser les dates relatives à cette période
La période intercalaire débute à la date de prise d’effet comptable de la fusion (1 er janvier 2021) et s’achève au
terme du vote par les AGE des deux sociétés (15 septembre 2021) .
Rappel de cours :
A l’issue de la période intercalaire, lorsque l’opération est devenue définitive (c’est-à-
dire après approbation du traité d’apport par l’assemblée des associés), l’entité
absorbante (ou bénéficiaire des apports) doit effectuer les travaux comptables suivants
:
- Ecritures résultant du traité :
L’entité absorbante (ou bénéficiaire des apports) enregistre les apports tels qu’ils
figurent dans le traité, c’est-à-dire à la date d’effet comptable de l’opération.
- Mouvements de la période intercalaire :
L’entité reprend la balance des mouvements de la période intercalaire établie par
l’entité absorbée (ou pour l’entité apporteuse, afférente à la branche d’activité
apportée).
- Elimination des opérations réciproques :
Les créances et dettes réciproques, les produits et charges réciproques et les profits et
pertes réciproques sont éliminés de la même façon que lors des retraitements de
consolidation.
Il convient d’annuler le dividende reçu de la SCI par imputation sur la prime de fusion, et dans notre cas le report à
nouveau.
Produits comptabilisés par la SA : 70 000 × 20% × 60% ...................................................8 400 €
Remarque : l’écriture de versement des dividendes par la société absorbée (la SCI), passée lors de la période
intercalaire, est ensuite annulée (solde du compte 457 pour 14 000 €).
Pour mieux comprendre la situation, ne pas hésiter à faire des organigrammes. Bien
relire le sujet, la réponse à la question était donnée.
Situation avant la fusion :
100 %
SA ALBIOMAH SASU CILAOS
SEARCH (absorbante)
100 %
SAS BOURBON SASU France RUN (absorbée)
Dans notre cas, les deux sociétés (CILAOS SEARCH et France RUN) participant à l’opération sont toutes les deux
sous le contrôle exclusif d’une société avant l’opération, respectivement ALBIOMAH et BOURBON.
L’opération projetée va aboutir à l’existence d’un contrôle conjoint (information fournie dans le texte du sujet).
Conclusion : La valeur d’apport à retenir sera donc la valeur réelle car l’opération entraîne un changement de
contrôle.
1. Avant d’accepter ce nouveau mandat, quels travaux préparatoires le commissaire aux comptes
doit-il réaliser ?
Compétence attendue
Il est attendu que les candidats présentent trois éléments parmi les suivants :
- respect du code de déontologie
- respect des conditions d’indépendance
- moyens humains suffisants pour mener à bien la mission
- information de l’affiliation à un réseau du CAC
- information relative aux honoraires perçus par le réseau lorsque le CAC est affilié à un réseau
Compétence attendue
Madame Pourpre est liée par un pacte civil de solidarité avec Monsieur Albi, dirigeant de la société LES
PEINTURES PASTELLES.
Un pacte civil de solidarité constitue un lien familial.
Conclusion : Madame Pourpre ne peut pas intervenir sur cette mission.
Monsieur Carmin détient une action de la société LES PEINTURES PASTELLES, acquise auprès d’un
organisme de placement collectif en valeurs mobilières.
Les liens financiers s’entendent comme la détention, directe ou indirecte, d’actions ou de tous autres titres ou
pouvant donner accès, directement ou indirectement, au capital ou aux droits de vote de la personne ou de l’entité,
sauf lorsqu’ils sont acquis par l’intermédiaire d’un organisme de placement collectif en valeurs mobilières
à moins qu’il ne s’agisse d’un organisme de placement collectif en valeurs mobilières contractuel ou d’un fonds
commun de placement à risques contractuels.
Conclusion : Monsieur Carmin peut intervenir sur cette mission.
Compétence attendue
Selon la NEP 315 et la NEP 500 §3, les assertions sont définies comme les « critères dont la réalisation
conditionne la régularité, la sincérité et l'image fidèle des comptes »
L’assertion d’exhaustivité qui se définit comme « toutes les opérations et tous les événements qui auraient dû être
enregistrés sont enregistrés » n’est pas respectée.
Certaines recettes ne sont pas comptabilisées.
L’assertion de mesure selon laquelle les montants et autres données relatives aux opérations et événements ont
été correctement enregistrés n’est pas appliquée car les prix sont fixés librement
Cas 2. Travaux de peinture la facture de ces travaux compensée avec des factures d’achat de peinture
La compensation de comptes clients et des comptes fournisseurs est contraire aux assertions de présentation
selon lesquelles l’information financière est présentée et décrite de manière appropriée.
5. Quelle sera l’incidence de cette situation sur le rapport du commissaire aux comptes.
Pour une entreprise de production de peinture, les stocks sont importants. L’impossibilité de participer à l’inventaire
constitue une limite à la mission du commissaire aux comptes ayant un impact sur l’opinion.
Le commissaire aux comptes pourra en fonction de l’importance relative du stock et des travaux
complémentaires qu’il pourra mener, certifier les comptes avec réserves ou refuser de certifier.
Compétence attendue
2 Normes internationales
- Principales différences de traitement entre PCG et IFRS.
1. Rappeler le principe général de comptabilisation initiale des contrats de location chez le preneur
selon la norme IFRS 16
Tous les contrats de location doivent figurer au bilan du preneur selon un modèle comptable unique.
Lors de la comptabilisation initiale, tout contrat de location donne lieu à la constatation :
- à l'actif d’un droit d'utilisation du bien loué,
- au passif de la dette de location correspondante.
Le sujet indique :
- Le taux d’intérêt implicite du contrat ne peut pas être facilement déterminé. Le taux
d’emprunt marginal du preneur à la date de début du contrat s’établit à 5 %.
- Le contrat prévoit un règlement de 180 000 € au 31 décembre de chaque année
Le sujet indique : Les coûts directs initiaux du preneur, réglés à la signature du contrat
s’élèvent à 8 000 €.
01/01/2020
Droit d’utilisation 1 397 912
Passif de location (ou dette financière) 1 389 912
Banque 8 000
Le droit d'utilisation est amorti sur la durée du contrat de location, soit 10 ans