Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I Introduction
VI Conclusion
Rachat d’Instagram et de Whatsapp par Facebook, acquisition de Pay-Pal par E-bay, cession
de la branche PC d’IBM à Lenovo, rachat de Motorala par Lenovo, fusion Lafarge-Holcim,
offre publique mixte Crédit Agricole-Crédit Lyonnais… Au cours des trente dernières années,
les exemples de fusions-acquisitions (mergers and acquisitions ou M&A), amicales ou hostiles,
intra ou intersectorielles, ratées ou réussies, ne manquent pas !
D’un point de vue économique, le terme fusions-acquisitions recouvre l’ensemble des
opérations de croissance externe qui peuvent prendre des formes très diverses mais dont la
finalité reste la même : mettre en commun, au sein d’une même entreprise, des activités
économiques séparées.
Si certaines opérations de M&A peuvent être de très grande envergure, la plupart concerne
des sociétés de petite ou de moyenne taille. Aux côtés des banques d’affaires traditionnelles
plutôt concentrées sur les grosses opérations, le marché du conseil en fusion-acquisition s’est
récemment structuré autour de cabinets indépendants spécialisés sur le middle-market et les
small-caps.
Définition
D’un point de vue économique, une acquisition correspond à une opération de croissance
externe, par laquelle une entreprise prend le contrôle d’une autre entreprise,
communément appelée la cible, en rachetant les actions de cette société, le plus souvent
par un versement de liquidités aux actionnaires de la cible.
Celle-ci peut ainsi être une business unit, une filiale ou un portefeuille d’actifs (fonds de
commerce, immeuble, titres de participation, stocks, créances,…). Une acquisition peut
également porter sur une partie ou la totalité du capital de l’entreprise.
On parle alors de prise de contrôle majoritaire lorsque le pourcentage acquis est supérieur
à 50% des droits de vote. A l’inverse, une cession correspond à la même opération, mais
côté vendeur, et peut s’interpréter comme une forme de désinvestissement.
La société A, dont la valeur (VA) est estimée à 100 M€ est détenue à 100% par
l’actionnaire A. La société B, dont la valeur (VB) est estimée à 30 M€, est détenue par les
actionnaires B1 et B2, respectivement à hauteur de 60% et de 40%.
Définition
Une fusion correspond à une opération capitalistique par laquelle deux entreprises
s’accordent pour mettre en commun leurs activités en vue d’augmenter leur part de
marché, de générer des synergies ou de développer un produit ou un service en commun.
Modalités
Juridiquement, une fusion est suivie d'une augmentation de capital de la société
acquéreuse réservée aux actionnaires de la société cible.
En général, une opération de fusion ne donne lieu à aucun échange de liquidité entre les
deux sociétés mais simplement à un échange d’actions, d’où l’importance de déterminer un
ratio d’échange équitable qui puisse satisfaire les actionnaires des deux entreprises.
Dans une fusion, les conseils d’administration doivent nécessairement s’accroder pour
trouver un terrain d’accord entre les actionnaires des deux groupes.
Dans ce type d’opération, un commissaire aux apports est désigné par les conseils
d’administration des deux entreprises afin de vérifier que le ratio d’échange garantit de
manière équitable les intérêts des actionnaires des deux sociétés.
Les offres publiques (OPA, OPE) ont pour fondement la prise de contrôle d'une société,
dite cible, dont les actions sont cotées. Historiquement, les opérations publiques sont
apparues à la fin des années 50 au Royaume-Uni, sous la houlette du banquier d’affaires
S. G. Warburg, conseiller de la société Reynolds lors du raid boursier mené contre son
concurrent British Aluminium.
Les offres publiques ont alors connu leurs heures de gloire à partir du milieu des années 80
jusqu’au début des années 2000, avant de subir un sérieux contrecoup avec la crise
financière récente.
Les OPA et OPE sont particulièrement surveillées par les autorités de régulation des
marchés financiers (SEC aux Etats-Unis, AMF en France, FSA au Royaume-Uni,…) en raison
des délits d’initiés qui peuvent survenir parmi les personnes qui travaillent sur l’opération
(dirigeants, conseils).
Un délit d’initié est un délit boursier qui consiste, pour une personne physique, à acheter
ou à vendre des actions en utilisant une information privilégiée dont ne disposent pas les
autres investisseurs. Les gains générés sont bien évidemment illicites, ces pratiques étant
fortement condamnées par les autorités boursières. En France, les fautifs encourent
jusqu’à deux ans d’emprisonnement et une amende d’1,5 million d’euros.
OPA
Une offre publique d’achat (OPA) est une opération par laquelle une entreprise ou un groupe
d’investisseurs cherchent à prendre le contrôle d’une société cotée en offrant un prix de
rachat, moyennant une prime payée en cash, à l’ensemble des actionnaires de la cible
pendant une période donnée.
Lors de cette période, les actionnaires de la cible ont la possibilité ou non d’apporter leurs
titres. Le prix proposé doit bien évidemment être supérieur au dernier cours coté, sans quoi
les actionnaires n’apporteraient pas leurs titres. La prime se situe en général entre +20% et
+50% selon la cible et la fenêtre d’appréciation du cours de bourse.
Environnement juridique des OPA :
une OPA peut être rendue obligatoire du fait d’un franchissement de seuil de contrôle :
seuils fixés : 5%, 10%, 20% du capital ou des droits de vote
communication aux autorités de marchés
déclaration d’intentions stratégiques : franchissement du seuil de 33% obligation
de lancer une offre publique aux mêmes conditions pour tous les actionnaires
OPE
Une offre publique d’échange (OPE) est une opération par laquelle une entreprise cherche à
prendre le contrôle d’une société cotée en offrant un prix de rachat, moyennant une prime
payée en titres financée par une augmentation de capital de la société acquéreuse, destinée à
l’ensemble des actionnaires de la cible pendant une période donnée.
La prime proposée est généralement supérieure à celle d’une OPA car les risques sont plus
importants pour les actionnaires de la cible (perte de contrôle, titres moins liquides,
surévaluation des synergies,…).
Il existe une forte incertitude sur la valeur des actions puisque la contrepartie de l’OPE est
une action de la société initiatrice.
OPA OPE
Intérêt pour les actionnaires Absence d’incertitude Gain sur les synergies
de la cible Forte plus-value Potentiel de croissance
1+1 = 3
Synergies opérationnelles: économie
Synergies d’échelle / économie d’envergure
Synergies
financières: réduction du coût du capital / mise en place
d’un marché interne des capitaux
Comment expliquer
Réalignement Acquérir les capacités nécessaires pour s'adapter plus
les opérations de rapidement aux changements de l'environnement plutôt que
M&A ? stratégique de les développer en interne
Tout projet de fusion-acquisition se déroule selon un processus dont les étapes sont
résumées dans le tableau ci-dessous. Ce processus est bien évidemment rarement linéaire
puisque certaines étapes se chevauchent en raison du calendrier souvent très serré
nécessaire à la réussite de l’opération. Dans ce type de métier, la discrétion est de mise de
même la rapidité d’action.
Etape 1
Recherche et identification des cibles
Etape 2
Analyse stratégique de la cible
Etape 3
Mise en relation et lettre d'intention
Etape 4
Evaluation financière de la cible
Etape 5
Montage juridique et financier
Etape 6
Négociation et audit d'acquisition
Etape 7
Protocole d'accord et rédaction des contrats
Etape 8
Mise en place des financements
Etape 9
Signature et closing de l'opération
Etape 10
Intégration et suivi post-acquisition
ESC Pau DSCG – Expertise Comptable
22
3.3 Les acteurs-clés d’une opération de M&A
Le marché des fusions acquisitions est un marché qui reste extrêmement corrélé aux cycles
économiques et financiers tant aux Etats-Unis qu’en Europe.
On voit en effet sur les graphiques ci-dessous que la valeur des opérations de fusions-
acquisitions tant aux Etats-Unis qu’en Europe est très corrélé à l’évolution des indices
boursiers. Il a par ailleurs atteint un pic historique entre 1998 et 2000 correspondant à la
bulle Internet.
Au cours de la décennie 2010, le marché US des M&A a représenté en valeur environ 12 800
milliards de $, soit 45% du marché mondial, contre 6 900 milliards € en Europe et près de
1 800 milliards € en France.
Aux USA
En Europe
1200
600
FTSE W Europe
900
400
600
200
300
0 -
Depuis le milieu des années 90, l’objectif de création de valeur se trouve au cœur du discours
de nombreux dirigeants, qui se lancent dans des opérations, parfois hasardeuses, de
croissance externe.
La question de la création de valeur dans les opérations de fusions-acquisition a justement
fait l’objet de multiples recherches et développements qui intéressent naturellement les
chercheurs et le monde académique mais également les praticiens (dirigeants d’entreprise,
investisseurs, banquiers d’affaires, régulateurs,…).
D’un point de vue économique, une entreprise crée de la valeur lorsque la rentabilité après
impôt de son actif économique, mesurée par le ROCE, est durablement supérieure au coût
moyen pondéré du capital (WACC). Autrement dit, dans le cadre d’une opération de fusion-
acquisition, la prime payée aux actionnaires de la cible ne doit pas dépasser le niveau des
synergies futures générées par le rapprochement des deux entreprises.
Les recherches académiques sur la création de valeur des opérations de M&A
montrent globalement que le cours de la cible augmente entre +15,5% et +34,0%
le jour de l’annonce alors que le cours de l’acquéreur baisse en moyenne de -3,1%.
Sur longue période (3 à 5 ans), les résultats des études sur des sociétés cotées aux
Etats-Unis et en Europe montrent que les opérations de M&A détruisent
globalement de la valeur avec une rentabilité moyenne de -4,04% à -15,90% par
rapport aux entreprises comparables n’ayant effectuée une telle opération.
Nous traitons des implications comptables, financières, juridiques et fiscales d’une opération
de fusion-acquisition à partir d’une étude de cas : le rachat de la société Bessnor par son
principal concurrent, la société Aquitex, deux entreprises françaises spécialisées dans la
fabrication et la distribution de cuves en inox à destination du secteur viti-vinicole.
Mais avant d’analyser ces différents cas de figure, il convient d’abord de présenter les deux
sociétés, leurs caractéristiques comptables et financières ainsi que les différentes hypothèses
de travail.
La société Aquitex SA
La société Aquitex SA, anciennement Les Cuveries Despagnet, a été créée en 1922 à Libourne
(33) par Eugène Despagnet. Elle fabriquait à l’origine des barriques en bois destinées aux
viticulteurs des appellations St Emillion, Pomerol et Fronsac pour faire vieillir leur vin.
L’entreprise est désormais dirigée par la seule petite-fille du fondateur, Henriette Despagnet,
61 ans, qui détient 100% du capital de la société.
L’activité historique a disparu au profit de la fabrication et de la distribution de cuves en inox,
dont l’entreprise est un des leaders en Europe avec un chiffre d’affaires consolidé de 80
millions d’euros en N pour un total bilan de 100 M€. Elle possède deux sites de production à
Libourne (33) et à Narbonne (11) et détient trois filiales de distribution à l’étranger sur ses
principaux marchés (Italie, Espagne, Portugal).
Le groupe compte 120 salariés. L’un des objectifs la société Aquitex est d’accélérer encore
davantage son développement à l’international pour devenir l’un des leaders mondiaux de la
cuve en inox.
C’est dans ce contexte que la société s’intéresse au rachat d’un de ses principaux concurrents
sur le marché, la société Bessnor, basée à Nantes (44), qui détient environ 10% du marché
français.
Un grand cabinet d’audit indépendant est intervenu pour réaliser une évaluation financière
des actifs des deux sociétés, par une approche multicritères, dont les conclusions donnent
une valeur pour Aquitex d’environ 110 M€ (VA = 110 M€) contre 60 M€ pour Bessnor (VB =
60 M€). Les deux parties se sont entendues sur ces valorisations dans le cadre de leurs
discussions de rapprochement.
Hypothèses complémentaires :
le taux d’impôt pour les deux sociétés s’établit à 33,3% : tIS = 33,3% ;
le taux de distribution des dividendes d’Aquitex restera inchangé après l’opération, quel
que soit le cas de figure envisagé ;
la première année, la société Aquitex anticipe des synergies d’exploitation (économies
de charges) de 3,0 M€ avant impôt contre des coûts de restructuration de 1,5 M€ avant
impôt. Ces synergies se maintiendront les années suivantes ;
le taux d’intérêt relatif aux emprunts et à la rémunération de la trésorerie est le même,
il est de 6% avant impôt : r = 6% ;
les deux sociétés n’ont pas d’actif incorporel significatif ;
elles ne sont ni cliente, ni fournisseur l’une de l’autre.
La société Aquitex rachète 100% des titres de la société Bessnor pour un prix de 60 M€,
financée par la trésorerie existante à hauteur de 10 M€ et par une dette supplémentaire
de à remboursement in fine de 50 M€ sur 8 ans au taux de 6%. La dette nette de la
société Aquitex augmente ainsi de 60 M€ [= 50 – (-10)].
Fiscalité
Après d’âpres négociations entre les actionnaires des deux sociétés, le conseil
d’administration de Bessnor décide de fusionner avec la société Aquitex sur la base des
valorisations déterminées par le cabinet d’audit.
Dans ce scénario, le rachat est financé par une augmentation de capital réalisée par la société
Aquitex à hauteur de 60 M€. En échangeant leurs titres contre ceux de la société Aquitex, M.
Grossing (B1) et M. Plantet (B2) deviennent actionnaires de la société Aquitex, qui peut être
considérée comme la société absorbante compte tenu de la taille respective des deux
entreprises.
Question 2 : Calculer le ratio d’échange de la fusion basée sur la valeur des deux
sociétés
Fiscalité
Juridique
Fiscalité
Acquisitions et fusions sont finalement des opérations assez proches sur le plan
économique. Elles poursuivent en effet un même objectif qui consiste à mettre en
commun, au sein d’une seule entité, des activités autrefois séparées, en vue d’accroitre le
chiffre d’affaires, d’améliorer les marges ou de réduire les charges d’exploitation grâce aux
synergies générées par le rapprochement des deux sociétés.
Les déterminants de ces opérations ont des origines à la fois externes (pouvoir de marché,
sous-évaluation de la cible) et internes (synergies, coûts d’agence, hubris).
La différence essentielle réside plutôt dans les aspects juridiques et financiers de ces deux
opérations. Le paiement d’une acquisition se fait en liquidité ce qui entraine un transfert de
propriété sans que les capitaux propres de l’acquéreur ne soit impactés. L’avantage pour
l’acquéreur est de conserver le pouvoir dans le nouvel ensemble au détriment de son
indépendance financière.
A l’inverse, une fusion est réglée en titres, par augmentation de capital de la société
acquéreuse, ce qui entraine un échange d’actions sans réel transfert de propriété. Une
fusion permet ainsi de renforcer la puissance d’un groupe sans toucher à sa capacité de
financement, mais cela a pour conséquence un partage des risques entre les actionnaires
qui supportent ensemble le coût de la fusion.
Malgré le très fort développement des fusions-acquisitions au cours des trente dernières
années, la plupart des études montrent que les opérations de M&A ont une rentabilité
négative et détruisent de la valeur à moyen terme pour les actionnaires des sociétés
acquéreuses. Dans cette histoire, les seuls gagnants sont véritablement les vendeurs qui
empochent la prime… et les conseils (banquiers, avocats) qui touchent de confortables
honoraires !
« Buying is fun, integration is hell » (L’acquisition d’une entreprise c’est sympa,
l’intégration c’est l’enfer !) ont l’habitude de dire les professionnels des fusions-
acquisitions. Ce chapitre a pris le parti de se focaliser sur la première partie de cette
phrase en présentant les conséquences comptables et financières des principales formes
de rapprochements. Mais, il faut bien garder à l’esprit que les fusions-acquisitions
s’effectuent dans un contexte particulier, souvent exceptionnel, dans la vie d’une
entreprise et de ses collaborateurs.
Au-delà des aspects techniques, le rôle du management est décisif car il doit à la fois
définir une vision stratégique, déterminer des priorités opérationnelles, gérer les
incertitudes et les émotions, trouver un mode de communication efficace tout en
maitrisant le facteur humain et culturel. C’est finalement la boîte de pandore de deux
entreprises que l’on ouvre, qui peut conduire à une réussite économique fulgurante… ou un
échec retentissant !
La société Chapon souhaite faire l’acquisition début N de son principal fournisseur, la société
Rambuteau, dont elle est l’unique client. Le prix de cette acquisition est estimé à 3,5 M€.
Actuellement, Chapon achète pour 1 M€ de produits Rambuteau. Cette intégration devrait
permettre à Chapon de capturer la marge jusqu’alors réalisée par Rambuteau (environ 20%)
ainsi que rationaliser le processus de production.
Cette rationalisation doit conduire à réduire les charges de production du nouveau groupe de
5% à partir de N+1 mais coûtera en N 500.000 euros.
L’acquisition sera appréciée en valorisant la société par la méthode de l’actualisation des flux
de trésorerie et en retenant un taux de croissance à l’infini des flux au delà de la période de
prévision de 3%. Le coût du capital des deux sociétés est approximativement de 10%.
Il vous est communiqué le business plan de chacun des 2 sociétés dans l’hypothèse où
l’acquisition ne se ferait pas.
La société Chapon est endettée à hauteur de 1 M€.
Travail à faire
1. Evaluer le nouveau groupe.
2. Déterminer la création de valeur générée par cette acquisition pour Chapon et
comparez la au pris de l’acquisition.
Société Rambuteau
Solution
Solution
La société Hatchuel souhaite faire l’acquisition de la société Jaffe par le biais d’une OPA sur la
totalité de son capital. Le capital de Jaffe est composé de 20 millions d’actions qui cotent 20,5
euros.
La seule dette de Jaffe est une dette obligataire à 7% remboursable in fine dans 7 ans, d’une
valeur nominale de 200 M€.
Hatchuel estime à 25% la prime à offrir aux actionnaires de Jaffe, à 20 M€ les frais associés à
l’OPA et à 14% le coût du capital de Jaffe. Compte tenu de sa situation financière actuelle, Jaffe
pourrait s’endetter à 6% après IS.
Le taux d’impôt sur les bénéfices est de 33,33%. Le business plan de Jaffe construit par les
banques conseils de Hatchuel fait ressortir les flux de trésorerie disponibles suivants (FTD)
suivants :
Deux approches sont utilisées pour évaluer les fonds propres de Jaffe à la fin de la période de
prévision. La première méthode consiste à adopter un taux de croissance perpétuel de 3,5% par
an. La seconde approche consiste à prendre en compte un multiple de 10X le résultat
opérationnel prévu à 92,55 M€ en N+5.
Travail à faire
1. Evaluer la valeur de Jaffe avant le rachat.
2. Faut-il lancer l’OPA ?
3. Quelle prime maximale Hatchuel doit offrir pour que l’opération ne détruise pas de la
valeur pour ses actionnaires ?
ESC Pau DSCG – Expertise Comptable
73
Exercice 2 – Offre publique, prime de contrôle, DCF