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Introduction

I-Généralités et définitions
II-Caractéristiques principales
A- Caractéristique de la siccion
B-Caractéristique de l’apport partiel d’actif
III- Les différentes démarches de la scission et de l’apport partiel d’actif
1- Les démarches de la scission :
A. A-phase préalable
B. B- projet de scission de l’entreprise
C. C-publicité et dépôt aux greffes
D. D- commissaire a la scission
E. E- assemblé générale de l’approbation
F. F-) Les formalités postérieures à la réalisation de la scission
d’entreprise
2- l’apport partiel d’actif
A. La décision de réaliser un apport partiel d’actif
B. Le projet de contrat d’apport partiel d’actif
C. Les formalités liées au projet de contrat d’apport partiel d’actif
D. Le rapport des dirigeants sur l’opération d’apport partiel d’actif
E. L’intervention d’un commissaire aux apports et à la scission
F. La procédure au niveau de la société qui effectue l’apport
G. La procédure au niveau de la société qui reçoit l’apport

Iv- Les effets de la scission et de l’apport partiel d’actif d’entreprise


1. 1-Effets de la scission
2. Effets de l’apport partiel d’actif
V- La fiscalité applicable aux scissions et a l’apport partiel d’actif d’entreprise
1- fiscalité applicable aux scission
2-fiscalité applicable aux apports partiels d’actif
VI- Application et explication
Introduction
Les dirigeant très souvent dans une optique de s’accointent ou de faire taire la concurrence
s’adonnent à des opérations de structurations tels que les scissions et les apports partiel d’actif
qui constitue ici l’élément clé de notre activité de réflexion
Ainsi il s’agira pour nous de faire ressortir dans un travail de recherche bien structurer les points
constitutifs afin de mieux appréhender la notion de scission et d’apport partiel d’actif
La scissions et apports partiels d’actif sont des opérations permettant le regroupement ou au
contraire des séparations d’activité.

Définition et généralité

– La scission : est la division d’une ou plusieurs sociétés, dont le patrimoine est "partagé"
en plusieurs "parties" pour être transmis à plusieurs sociétés préexistantes ou nouvelles. Elle
conduit à la disparition de la société scindée.
La ou les sociétés bénéficiaires se trouvent donc substituées à la société scindée dans tous
les biens, droits ou obligations de cette dernière. Il s'ensuit notamment que le passif de la
société scindée est pris en charge par la ou les sociétés nouvelles selon les modalités
définies au contrat de scission.
Les différentes parts issues de la scission ne vont pas nécessairement constituer des sociétés
nouvelles indépendantes, mais peuvent également être agrégées à une société préexistante 1. On
est alors dans le cadre d’une fusion-scission. Du fait de cette limite parfois floue entre les fusions
et les scissions, et du nombre plus important des premières, le régime juridique et fiscal des
scissions a été calqué sur celui des fusions.
Enfin, ce qui caractérise la scission est que les associés de la société scindée deviennent
associés de la société nouvelle par voie d'attribution de droits sociaux de cette dernière.
Autrement dit, il ne peut y avoir scission si l'actif net transmis (après déduction du passif
pris en charge par la ou les sociétés bénéficiaires) est rémunéré par des biens autres que des
actions ou parts sociales (avec sur dérogation possibilité de soulte représentant 10%
maximum de la valeur des parts attribuées

– L’apport partiel d’actif : est l’opération par laquelle une société fait apport d’une
branche autonome d’activité constituant une partie de ses éléments d'actif, ou même
simplement d'actifs isolés, à une société nouvelle ou préexistante, moyennant la remise de
titres représentatifs du capital de la société bénéficiaire de l'apport.
Elle se distingue de la scission par le fait que la société apporteuse n’est pas dissoute.
En application de l'article L 236-22 du code de commerce, l’apport partiel d’actif peut être
soumis au régime juridique des scissions (et dans ce cas  produit les mêmes effets) lorsqu'il
porte sur l'ensemble des éléments actifs et passifs d'une ou plusieurs branches d'activité.
II-Les caractéristiques principales

A-Caractéristique de la scission

La scission relève :

 D’une idée de transmission d’un patrimoine d’une société à l’autre,


 Procèdent d’une attribution de parts sociales de la société absorbante ou bénéficiaire
de la scission au profit des associés de la société « d’origine ».
 Entraînent disparition de la société d’origine (scindée ou absorbée), ce qui est la
conséquence de la transmission universelle du patrimoine, la société se trouvant
vidée de sa substance.

L'article L236-3 organise en effet la dissolution sans liquidation des sociétés (et donc  la
perte de la personnalité morale, opposable aux tiers à compter de la publication au RCS)  qui
disparaissent en conséquence de ces opérations, la transmission universelle de leur
patrimoine dans l'état où il se trouve, et précise que les associés des sociétés qui
disparaissent deviennent associés des sociétés bénéficiaires dans les conditions fixées au
contrat de fusion ou scission.
L'une des caractéristiques de ces opérations est la rémunération par des actions ou parts
sociales de la société bénéficiaire, avec éventuellement une soulte payable en complément à
condition qu'elle ne dépasse pas 10% de la valeur des droits sociaux attribués
B-caractéristique l’apport partiel d’actif  :
  L’apport partiel d’actif est mené par une société en vue de céder ou vendre une partie de ses éléments
d’actif à une autre société. Par le biais de cette opération, elle obtient des parts sociales ou des actions,
selon le type d’entreprise concernée. En contrepartie, le capital social de la société bénéficiaire du
transfert augmente. Les éléments d’actif représentent un apport en nature et non en numéraire (fonds
financier). Il est possible de réaliser un apport partiel d’éléments d’actif entre deux sociétés dont la
forme juridique diverge, comme une société anonyme (SA) en relation avec une société à
responsabilité limitée (SARL).

III-Les différentes démarches de la scission et de l’apport partiel d’actif

1-Les démarches de la scission :


A) La phase préalable
Il convient avant tout de réaliser une évaluation préalable de chacune des sociétés par le biais
notamment d’un audit. Cela permettra notamment d’établir la parité d’échange des parts de la
société scindée contre celles des bénéficiaires.
B) Le projet de scission d’entreprise
L’article L.236-26 alinéa 1 et 2 du Code de commerce impose la rédaction projet de scission.
Cette rédaction peut se faire sous seing privé ou par acte notarié si on est en présence de
patrimoine immobilier.
Le projet sera soumis aux représentants du personnel puis signé par les organes dirigeants des
entreprises concernées (La société scindée et les sociétés bénéficiaires).
Cela suppose ainsi que les parties à l’opération se soient mis d’accord sur les principes et
modalités de l’opération. Le projet n’a cependant pas un caractère contraignant.
Enfin il a un but informatif à destination des tiers.
  L’article R 236-1 du Code de commerce dispose que le projet fusion doit obligatoirement
préciser :
o La forme, la dénomination et le siège social de toutes les sociétés participantes.
o Les motifs, buts et conditions de la fusion ou de la scission d’entreprise.
o La désignation et l’évaluation du patrimoine dont la transmission est prévue.
o Les modalités de remise des titres attribués en rémunération.
o Les dates d’arrêtés des comptes des sociétés utilisés pour établir les conditions de l’opération.
o Le rapport d’échange des droits sociaux et, le cas échéant, le montant de la soulte.
o Le montant prévu de la prime de scission.
o Les droits spéciaux accordés à des associés et aux porteurs de titres autres que des actions ainsi
que tous avantages particuliers.
C) La publicité et le dépôt au greffe
Une fois validé, le projet doit faire l’objet d’une publicité au BODACC au moins 30 jours avant
les assemblées générales autorisant la scission. Depuis 2011 les sociétés peuvent substituer la
publication au BODACC par une publicité sur leur site internet.
Dans les deux cas l’avis de fusion doit contenir les informations énumérées à l’article R 236-1 du
Code de commerce. La publicité doit intervenir au minimum 30 jours avant les assemblés
d’approbations.
La publication ouvre le délai de 30 de droit d’opposition du créancier.
Le projet de scission est ensuite déposé au greffe du tribunal de commerce compétent pour
chaque société concernée.
D) Le commissaire à la scission
Les Sociétés par actions et SARL doivent désigner un commissaire à la scission.
Les associés de chaque société participante peuvent décider à l’unanimité de l’écarter. Cependant
dans le cadre d’une scission avec réalisation d’apport en nature, un commissaire aux apports doit
être désigné si le commissaire à la scission a été écarté. La demande de désignation aura été faite
préalablement.
Le commissaire à la scission présente un rapport au moins un mois avant l’Assemblée
générale d’approbation.
E) L’Assemblé générale d’approbation
Assemblée générale extraordinaire d’approbation de la scission et éventuellement des statuts des
nouvelles sociétés. 
Les délibérations se font selon les formes prévues par les statuts des sociétés notamment les
modalités prévues pour les modifications de statuts.
Il faudra veiller à respecter le délai légal de convocation des associés à une AGE, soit 15 jours
minimum.
F) Les formalités postérieures à la réalisation de la scission d’entreprise
La société scindée devra exécuter les formalités applicables en cas de dissolution
en écartant cependant toutes mentions à la liquidation.
Pour les sociétés bénéficiaires, il faut distinguer deux régimes :
 Pour les sociétés préexistantes, il faudra exécuter l’ensemble des formalités relatives à une
modification des statuts.
 Les sociétés nouvelles issues de la scission d’entreprise, il faudra exécuter l’ensemble des
formalités prévues pour une constitution.
Les sociétés par actions ayant participé à la scission devront établir une déclaration de
conformité.
-La scission simplifiée
Si la scission d’entreprise concerne une SARL ou une société par actions détenue à 100% par les
SARL ou sociétés par actions beneficlaires de la scission d’entreprise, alors on peut appliquer le
régime des Scissions simplifiées.
Dans ce cas on peut écarter la décision collective ou réunion d’une assemblée des sociétés
participant à l’opération.
Les minoritaires des sociétés beneficlaires peuvent cependant demander la tenue de ces
assemblées.
2- l’apport partiel d’actif
Voici les principales démarches nécessaires à la réalisation d’un apport partiel d’actif entrant
dans le cadre du régime juridique des scissions.
La décision de réaliser un apport partiel d’actif
En principe, l’apport d’un élément d’actif constitue un acte de gestion entrant dans la
compétence des dirigeants, sauf si une clause des statuts prévoit le contraire ou si l’acte n’entre
pas dans l’objet social.
Toutefois, quand l’opération d’apport partiel d’actif est soumise au régime juridique des
scissions, il n’entre plus dans la compétence des dirigeants. Le pouvoir de décision appartient
dans ce cas à l’assemblée générale extraordinaire de la société.
Il est donc nécessaire de rédiger un projet de contrat d’apport partiel d’actif, d’effectuer et de
faire réaliser plusieurs rapports (rapport des dirigeants, du commissaire à la scission, du
commissaire aux apports), et de faire statuer l’assemblée.
A. Le projet de contrat d’apport partiel d’actif
Tout d’abord, la société qui effectue l’apport et celle qui le reçoit doivent établir un projet de
contrat d’apport partiel d’actif. Ce contrat doit contenir toutes les indications prévues par l’article
R 236-1 du Code de commerce :
 La forme, la dénomination et le siège social de toutes les sociétés participantes,
 Les motifs, buts et conditions de l’apport partiel d’actif,
 La désignation et l’évaluation des éléments actifs et passifs dont l’apport est prévu,
 Les modalités de remise des parts ou actions et la date à partir de laquelle ces parts ou
actions donnent droit aux bénéfices, ainsi que toute modalité particulière relative à ce
droit, et la date à partir de laquelle les opérations de la société qui réalise l’apport
seront, du point de vue comptable, considérées comme accomplies par la société
bénéficiaire des apports,
 Les dates auxquelles ont été arrêtés les comptes des sociétés intéressées utilisés pour
établir les conditions de l’opération,
 La rémunération de l’apport (titres créés par augmentation de capital social),
 Le montant prévu de la prime de la prime d’apport,
 Les droits accordés aux associés ayant des droits spéciaux et aux porteurs de titres
autres que des actions ainsi que, le cas échéant, tous avantages particuliers.
Ensuite, le contrat d’apport partiel d’actif peut également contenir des conditions suspensives et
d’autres clauses, comme une garantie d’actif par exemple. On y mentionne également le
traitement fiscal lié à l’opération ainsi que, le cas échéant, l’option pour le régime des scissions.
B- Les formalités liées au projet de contrat d’apport partiel d’actif
Il est nécessaire de déposer le projet de contrat d’apport au greffe du tribunal de commerce du
lieu du siège social de chacune des sociétés participant à l’opération. Ce projet doit faire l’objet
d’une insertion au BODACC.
Les créanciers non obligataires disposent d’un délai de 30 jours à compter de la dernière
insertion ou de la mise à disposition du public du projet d’apport partiel d’actif pour faire
opposition.
C- Le rapport des dirigeants sur l’opération d’apport partiel d’actif
Les dirigeants de la société qui effectue l’apport doivent établir un rapport sur l’opération
d’apport partiel d’actif, afin de l’expliquer et de la justifier économiquement et juridiquement.
Un même rapport doit être établi par les dirigeants de la société qui reçoit l’apport.
Si la société bénéficiaire est une société par actions (SA ou SAS) et si les actions de la nouvelle
société sont réparties aux associés ou actionnaires de la société scindée, l’établissement de ce
rapport n’est pas nécessaire.
D-L’intervention d’un commissaire aux apports et à la scission
Lorsque les sociétés participant à l’apport partiel d’actif sont des sociétés par actions ou des
SARL, les dirigeants doivent demander au président du tribunal de commerce statuant sur
requête la désignation d’un commissaire qui devra présenter aux associés ou actionnaires de la
société apporteuse comme à ceux de la société bénéficiaire un rapport sur les modalités de
l’opération.
Toutefois, deux cas de dispense sont prévus concernant :
 Les associés ou actionnaires des sociétés participant à l’opération peuvent décider, à
l’unanimité, de ne pas désigner de commissaire à la scission. L’intervention du
commissaire aux apports reste requise.
 La désignation d’un commissaire à la scission n’est pas obligatoire si la société
bénéficiaire est une société nouvelle et si les actions ou parts sociales de la nouvelle
société sont réparties entre les associés ou actionnaires de la société apporteuse
proportionnellement à leurs droits dans le capital de celle-ci.
L’éventuel commissaire aux comptes d’une des sociétés concernées ne peut pas être nommé en
tant que commissaire à la scission sur l’opération.
En plus d’être présenté aux associés ou actionnaires des sociétés concernées, le rapport du
commissaire doit être déposé au greffe du tribunal de commerce.

E -La procédure au niveau de la société qui effectue l’apport


Les associés ou actionnaires de la société qui réalise l’apport doivent statuer sur le projet
d’apport partiel d’actif, dans les formes et conditions prévues pour les modifications statutaires.
Plusieurs documents doivent être communiqués aux associés ou actionnaires 30 jours au moins
avant la date de l’assemblée. Il s’agit notamment du projet d’apport partiel d’actif, du rapport des
dirigeants et des commissaires sur l’opération, des comptes et des rapports de gestion des trois
derniers exercices et d’un état comptable.
Enfin, plusieurs formalités doivent être accomplies (enregistrement du procès-verbal, insertion
d’une annonce légale, dépôt de plusieurs documents au greffe).
F- La procédure au niveau de la société qui reçoit l’apport
Si la société bénéficiaire de l’apport existe déjà, ses associés ou actionnaires doivent approuver
l’apport partiel d’actif, dans les formes et conditions prévues pour les modifications statutaires.
Ensuite, plusieurs formalités doivent être accomplies (enregistrement du procès-verbal, insertion
d’une annonce légale, dépôt de plusieurs documents au greffe).

IV/ Les effets de la scission et de l’apport partiel d’actif d’entreprise


1-Effets de la scission
 La scission entraîne la dissolution sans liquidation de la société ainsi que le transfert
universel de son patrimoine.
 Comme dans le cadre d’une fusion, les sociétés bénéficiaires recevront les actifs de la
société scindée, mais devront aussi prendre en charge le passif.
 Les associés de la société sont rémunérés par des parts sociales des sociétés bénéficiaires,
ils deviennent ainsi actionnaire des nouvelles sociétés ou des sociétés préexistantes (Qui
devront alors faire une augmentation de capital). Les associés pourront également se voir
attribuer une soulte ne pouvant pas dépasser 10% de la valeur nominale des parts
attribuées.
2- effets de l’apport partiel d’actif
A l’issue de l’apport partiel d’actif :
 La société qui effectue l’apport devient actionnaire de la société bénéficiaire de
l’apport par l’attribution de nouveaux titres créés par voie d’augmentation de capital
social,
 Et la société bénéficiaire de l’apport est substituée à la société qui effectue l’apport
dans tous ses biens, droits et obligation relatifs aux éléments d’actif apportés.
L’apport partiel d’actif peut être utilisé :
 Pour filialiser une ou plusieurs activités de l’entreprise, et constituer ainsi un groupe de
sociétés. Il s’agit ici d’une filialisation par le bas, par séparation des activités de la
société initiale.

V- La fiscalité applicable aux scissions et a l’apport partiel d’actif d’entreprise


1- fiscalité applicable aux scissions
A) Le régime de droit commun
La scission entraîne les mêmes incidences fiscales qu’une cessation totale d’entreprise
notamment :
 Impôt sur les sociétés : Imposition immédiate de l’ensemble des bénéfices non encore taxés de la
société scindée, comprenant les plus-values et les provisions pas encore réintégrées ;
 Droits d’enregistrement nés de la dissolution, de la transmission de la société et des
augmentations de capital
B) Le régime de faveur des scissions d’entreprises
Ce régime de faveur s’applique aux scissions à conditions de respecter des conditions
cumulatives plus restrictives que pour la fusion.
 La première condition tient à la société scindée qui doit exploiter au moins deux branches
complètes d’activité.
 La scission doit avoir pour effet de transférer à chaque bénéficiaire de la scission une ou
plusieurs de ces branches complètes.
 Chaque associé de la société scindée doit s’engager à conserver pendant 3 ans les titres
sociaux reçus dans les sociétés bénéficiaires.
La notion de branches complètes d’activité suppose que la branche d’activité doit être autonome.
L’autonomie suppose que lors de la scission les éléments patrimoniaux transférés au bénéficiaire
lui permettent d’exploiter la branche d’activité de façon autonome et durable.
Cependant si une des conditions n’est pas satisfaite, le régime de faveur peut être obtenu
sur obtention d’un agrément préalable.
Ainsi l’agrément sera obtenu si la scission :
 Est justifiée par un motif économique.
 N’a pas comme objectif principal ou comme l’un de ses objectifs principaux la fraude ou
l’évasion fiscale.
 Garantit d’assurer l’imposition future des plus-values.
Une fois ces conditions remplies et le régime accordé la société scindée se voit accorder un sursis
d’imposition sur l’impôt sur les sociétés immédiatement exigibles notamment du fait des plus-
values.

2- la fiscalité applicable à l’apport partiel d’actif


L’apport partiel d’actif peut bénéficier, sous conditions, d’un régime fiscal de faveur. A défaut,
le régime de droit commun s’applique.
 Le régime fiscal de faveur sur l’apport partiel d’actif
 L’application de plein droit du régime fiscal de faveur
Un régime fiscal de faveur s’applique de plein droit sur l’apport partiel d’actif lorsqu’il porte sur
une branche complète d’activité, lorsque la société bénéficiaire est passible de l’impôt sur les
sociétés et lorsque la société apporteuse est rémunérée par titres représentatifs du capital social
de la société bénéficiaire de l’apport.
Définition de la branche complète d’activité : une branche complète et autonome d’activité se
caractérise par un ensemble d’actifs et de passifs qui constituent une exploitation autonome,
c’est-à-dire un ensemble capable de fonctionner par ses propres moyens. La branche complète
d’activité apportée doit comprendre tous les éléments d’actifs et de passifs liés directement et
indirectement à l’exploitation autonome apportée.
De plus, la société apporteuse doit s’engager :
 À conserver pendant 3 ans les titres reçus en contrepartie de l’apport,
 Et à calculer ultérieurement les plus-values afférentes à la cession éventuelle des titres
reçues en contrepartie de l’apport par référence à la valeur que les biens apportés
avaient, du point de vue fiscal, dans ses propres écritures

 L’application sur agrément du régime fiscal de faveur


Si les conditions prévues pour bénéficier de plein droit du régime de faveur ne sont pas réunies,
il est possible de bénéficier dans le cadre d’un agrément administratif.
Un agrément est normalement délivré lorsque, compte tenu des éléments faisant l’objet de
l’apport :
 L’opération est justifiée par un motif économique, se traduisant notamment par
l’exercice par la société bénéficiaire de l’apport d’une activité autonome ou
l’amélioration des structures, ainsi que par une association entre les parties ;
 L’opération n’a pas comme objectif principal ou comme un de ses objectifs principaux
la fraude ou l’évasion fiscale ;
 Et les modalités de l’opération permettent d’assurer l’imposition future des plus-
values mises en sursis d’imposition.
 Les traitements fiscaux avec le régime fiscal de faveur
Voici les traitements fiscaux qui s’appliquent avec le régime fiscal de faveur :
En matière d’impôt sur les bénéfices, la société apporteuse bénéficie d’une exonération des plus-
values d’apport et des provisions devenant sans objet suite à l’apport. La fiscalité applicable à la
société bénéficiaire dépend des valeurs retenues pour l’inscription des apports en comptabilité
(valeurs comptables ou valeurs réelles).
En matière de droits d’enregistrement, la société bénéficiaire est uniquement redevable d’un
droit fixe de 375 euros, ou 500 euros si son capital social est au moins égal à 225 000 euros.
Le régime fiscal de faveur s’applique même si les sociétés n’ont pas opté pour le régime
juridique des scissions.
 Le régime fiscal de droit commun sur l’apport partiel d’actif
 L’application du régime fiscal de droit commun
Le régime de droit commun s’applique lorsque les conditions permettant l’option pour le régime
fiscal de faveur ne sont pas réunies, ce qui est le cas :
 Lorsque la société bénéficiaire de l’apport n’est pas une société passible de l’impôt sur
les sociétés ;
 Lorsque la société apporteuse n’est pas rémunérée par des titres représentatifs du
capital social de la société bénéficiaire de l’apport. Toutefois, l’apport partiel peut faire
l’objet de règlements sous une autre forme dans la limite de 10 % de la valeur
nominale des droits attribués ;
 Ou encore lorsque les éléments apportés ne forment pas une branche complète et
autonome d’activité et qu’aucun agrément n’a été accordé par l’administration.
 Les traitements fiscaux avec le régime de droit commun

Voici les traitements fiscaux qui s’appliquent avec le régime de droit commun :
 En matière d’impôt sur les bénéfices, la société apporteuse est imposable sur les plus-
values d’apport et sur les provisions devenant sans objet suite à l’apport.
 En matière de droits d’enregistrement, la société bénéficiaire est redevable des droits
dus sur les apports réalisés.

V-Application et explication

 Cas de cession

Deux actionnaires qui possédaient les titres d’une société qui avaient une activité de commerce et
de media ensuite deux société X et ont été crée X reprend les activités de media de la société A et
Y reprend les activités de commerce de la dites société

 Explication du cas où il s’agit d’une cession


Dans le cas d’une cession la société A disparait pour donner naissance aux deux autres nouvelles
sociétés en effet elle cède tout son patrimoine aux nouvelles sociétés dans lesquels les anciens
dirigeant seront actionnaires
 Cas d’apport partiel d’actif
Des actionnaires qui possédaient les titres d’une société beta qui avaient une activité de transport
et de pèche ensuite une société oméga a été crée, les même entrepreneur actionnaire dans la
société beta qui mené une activité de transport et la société bat est-elle actionnaire dans la société
oméga qui mené elle une activité de pèche
 Explication du cas de l’apport partiel d’actif
Dans ce cas on se rends compte que la société beta ne disparait pas mais est plutôt actionnaire
dans la nouvelle société en effet l’apport partiel d’actif intervient dans le cas de réorganisation de
groupe afin de filialiser les activités ou deux entreprise concurrente peuvent se mettre ensemble
afin de calmer les tensions de concurrence entres elle.

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