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République Tunisienne

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université de Carthage
INSTITUT DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES DE
CARTHAGE

Projet de Fin d’études:


Effectué en vue de l’obtention du diplôme

« Licence en Science de Comptabilité »

Intitulé du sujet :
Traitement comptable des produits des activités ordinaires
Selon le référentiel international

Réalisé par : Meriem CHERNI


Encadré par : Hajer TRABELSI

Année Universitaire 2022-2023


DEDICACES

La gratitude est un sentiment noble qu’on exprime chaque jour et qu’on aime
en réservoir.
En cette occasion, je tiens à dédié mon travail :

A ma très chère famille


Vous avez toujours été là pour moi dans les moments difficiles et dans les
moments de bonheur, vous avez partagé avec moi le trajet de mes études et
que sans vous je n’aurai jamais pu venir à mes fins et particulièrement mes
grands-parents, vous êtes mes deuxièmes parents, j’espère que vous
trouverez toute ma reconnaissance et tout mon amour dans mon travail.
Que dieu vous préserve et vous garde en bonne santé.

A mes amis
Je ne peux ne pas vous dédie ce travail vous avez été toujours avec moi pour
me remonter le morale vous m’avez aimé et soutenu pour chaque décision
que j’ai prise dans ma vie, vous m’avez donné le sourire même dans les
jours les plus sombre, je vous aime énormément.

A Chaque personne que j’ai connu, qui m’a appris une leçon, m’a guider
dans un chemin, m’a rendu plus forte et plus mature, vous avez
contribué à se travail en me forgeant la personnalité.
REMERICIEMENTS

Avant d’entamer la rédaction de mon rapport, je tiens à adresser mes vifs

remerciements au seigneur dieu de m’avoir donné santé, courage et attention


durant toute la durée de ce stage.

Je tiens à remercier également mon encadrante académique, Mme. Hajer


Trabelsi pour le Temps qu’elle ait consacré pour les précieuses informations
qu’elle m’a prodiguée avec Intérêt et compréhension.

Je tiens aussi à remercier tous nos enseignants de l’IHEC Carthage pour


toutes les Connaissances qu’ils nous ont inculquées durant les trous années
académiques passées.

Ma profonde gratitude va aussi aux membres de jury qui ont accepté


d’évaluer ce modeste Travail.
Sommaire
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................... 1
PREMIER CHAPITRE : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE D’ACCEUIL.............. 2
Introduction ......................................................................................................................... 2
Section 1 : Présentation du cabinet «KPMG»...................................................................... 3
Section 2 : Description du département ............................................................................. 11
Conclusion ......................................................................................................................... 11
DEUXIEME CHAPITRE : DEROULEMENT ET ANALYSE DE STAGE .................... 11
Introduction ....................................................................................................................... 11
Section 1 : Les étapes pré & post acceptation d’une mission ............................................ 11
Section 2 : Description des tâches effectuées .................................................................... 11
Section 3 : Les apports du stage ......................................................................................... 21
Conclusion ......................................................................................................................... 21
CHAPITRE 3 : TRAITEMENT COMPTABLES DES PRODUITS DES ACTIVITES
ORDINAIRES SELON LE REFERENTIEL INTERNATIONAL .................................. 21
Introduction :...................................................................................................................... 21
Section 1 : IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec les
clients » .............................................................................................................................. 21
Introduction : ..................................................................................................................... 21
Section 2 : IFRS 15 : Cas pratique..................................................................................... 32
Section 3 : Les particularités de l’IFRS 15 par rapport à IAS 18 et la NCT 3 .................. 33
Conclusion générale ........................................................................................................... 11
Liste des abréviations

CAC : Commissaire aux comptes


CA : Chiffre d’affaire
OECT : l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie
E-audit : l’outil électronique d’audit actuel de KPMG International
FMBZ/KPMG : F Moncef Bousannougga Zammouri/ Klynveld; Peat; Marwick;
Goerdeler
KPMG : Klynveld ; Peat ; Marwick ; Goerdeler
TVA : Taxe sur valeur ajoutée. VR : Valeur résiduelle.
KYC : Know your custumor (connaitre son client)
TFP : Taxe à la formation professionnelle
FOPROLOS : Fond de promotion du logement des salariés
IS : Impôt sur sociétés
ISA : International Standards on Auditing
IFRS : International financial report standars
IFRS 15 : Produit des activités ordinaires tirès des contrats conclus avec les clients.
NCT 3 : Norme comptable tunisienne des revenus.
SWOT : Strenghts / weakness /opportunities / threats
LISTE DES FIGURES

Figure 1: organisme générale du Cabinet KPMG-Tunisie ......................................................... 7


Figure 2: Récapitulation des services offerts par KPMG ........................................................... 8
Figure 3: LES DIFFERENTS SECTEURS D’ACTIVITE ........................................................ 9
Figure 4: modèle swot kpmg/tunisie ........................................................................................ 10
Figure 5: DEPARTEMENT AUDIT A KPMG ...................................................................... 11
Figure 6: Extrait d'un LEAD .................................................................................................... 17
Figure 7: Le tableau d'amortissement....................................................................................... 18
Figure 8: Tableau de recalcule du montant de TVA à payer.................................................... 21
Figure 9: Extrait d’un tableau récapitulatif des impôts et taxes ............................................... 21
Figure 10: Extrait d'un tableau de calcul des produits ............................................................. 22

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: fiche signalétique de l’entreprise KPMG Tunisie .................................................... 3


Tableau 2: Responsabilités des cadres ....................................................................................... 7
INTRODUCTION GENERALE

Le stage est sans doute un moyen très important dans l’intégration de l’étudiant à la
vie professionnelle et le lancement de son carrière. Il est un moyen d’enrichissement très
important des savoirs de l’étudiant, non seulement les savoirs faire mais également le savoir
être. Le stage converti les connaissances théoriques en savoirs faire pratique et professionnels
et augmente la responsabilité et la compétence du stagiaire.
Afin de donner une valeur à notre diplôme, un stage de fin d’étude en relation avec la
comptabilité doit être accompli qui vise à compléter notre formation académique.
Et comme les cabinets d’expertises comptables et d’audit sont les meilleurs endroits
qui assurent une meilleure formation professionnelle en comptabilité, audit, contrôle interne
et fiscalité tout en favorisant un développement de notre esprit d’équipe et le sens de la
créativité.
Nous avons eu la chance d’être accepté au sein du prestigieux cabinet F.B.M.Z KPMG
tout en espérant de mieux se familiariser avec le métier, enrichir nos connaissances et établir
de nouvelles relations dans un cadre professionnel.

Durant notre stage, nous avons été amenés à faire des tâches diversifiés en relation
avec l’audit à travers lesquels nous avons découvert le métier d’auditeur et de connaissance
aux comptes.
Notre première mission d’audit au sein du cabinet était chez une société
concessionnaire d’automobile ce qui nous poussez à s’intéresser au revenu de la société et
par la suite s’informer sur les normes qui traite les revenus.
Tout au long de ce travail, nous allons dans un premier chapitre présenter le cabinet
KPMG ; dans le second chapitre nounous intéresserons à la description des tâches effectués
dans le stage et finalement ce document est clôture par une petite partie sur la norme IFRS
15 qui traite les produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec les clients.

1
PREMIER CHAPITRE : PRESENTATION DE
L’ENTREPRISE D’ACCEUIL

Introduction
Dans le but de l’obtention de notre licence appliquée en comptabilité ; un stage devrait
être accompli. Dans ce cadre, nous avons eu l’opportunité d’intégrer pendant une durée de 3
mois un cabinet qui fait partie du réseau Big 4 internationaux à savoir KPMG. Ce stage va nous
permettre de mieux forger nos connaissances et de mettre en pratique tous les concepts et
notions théoriques acquis tout au long de notre cursus universitaire notamment : la
comptabilité et l’audit. Dans e qui suit nous allons commencer par présenter le fameux
KPMG aussi bien à l’échelle internationale à travers une description générale du réseau KPMG
et de son évolution en termes de CA, qu’à l’échelle nationale à travers une présentation détaillée
du cabinet à savoir :

- Son organigramme.
- Son secteur d’activité.
- Les différents -services offerts.
- Dans une seconde partie nous exposons l’unité de notre affectation

2
Section 1 : Présentation du cabinet «KPMG»

1- Fiche signalétique :
Nom du cabinet FBMZ/KPMG
Date de création Fondée en 1973, membre du réseau KPMG
international.
Forme juridique Société anonyme régie par le droit tunisien
siège sociale Immeuble KPMG 6, Rue de Riyal, Les
berges du LAC II

Site Internet KPMG International - KPMG Tunisia


Téléphone +216 71 194 344
E-mail tn-fmfmbz@kpmg.com

Statut boursier Non cotés

Président du conseil de surveillance BOUSSANNOUGGA ZAMMOURI Moncef


Président du Directoire BOUZAYEN Dhia

Nature d’activité Expertise-Conseil-Audit

Logiciel d’audit utilisé Le logiciel d’audit E-audit, utilisé par KPMG


permet de garantir que les services d’audit
soient en place avec les changements de
régulation et conformes aux standards de la
profession.

Tableau 1: fiche signalétique de l’entreprise KPMG Tunisie

3
2 - Objet de l’entreprise
KPMG cabinet d’audit, d’expertise comptable et de conseil
KPMG est un réseau mondial spécialisé dans les services d’audit de conseil et de
fiscalité dédiés aux entreprises du monde entier. C’est le quatrième plus grand réseau au monde
en termes de volume. L’entreprise est derrière PricewaterhouseCoopers (Pwc), Deloitte et
Ernst & Young Ey).

En 2022, KPMG emploie près de 265 000 personnes dans 150 pays et génère 102
milliards de chiffre d’affaire. En termes de volume de transaction, il occupe la première place
sur les marchés français et japonais. Il occupe une position de leader sur le marché d’audit des
bureaux de crédit.

Quatre lettre pour un nom« KPMG»


- «K» est l’initiale de Klynveld. Le cabinet d’expertise-comptable Klynveld
Kraayenohf&Co. Fut fondée par Piet Klynveld à Amsterdam en 1917.

- «P» Est l’initiale de Peat, du nom du cabinet d’expertise-comptable William


Barclay Peat&Co. Fondé par Williams Barclay Peat à Londres en 1870.

- «M» Est l’initiale de Marwick :James Marwick s’associa avec Roger Mitchell pour créer à
New York le cabinet d’expertise-comptable Marwick, Mitchelle&Co en 1897.

- «G» Est l’initiale de Goerdeler. Dr Reinhard Goerdeler sera longtemps à la fête de la


Deutsche Treuhand-Gesellschaft (DTG) puis de KPMG.

3- Historique de KPMG :
KPMG a fait partie de la fusion en 1987 du groupe Peat Marwick International
(PMI) et Klynveld Main Goerdeler (KMG).

L'Américain a fondé sa société en 1870. L'entité juridique de KPMG en France, KPMG


société Anonyme, est issue de Société Anonyme Fiduciaire, fondée à Grenoble en 1922. En
1947, des lois obligent l'entreprise à se séparer Entre les Experts Comptables et

4
Commissaires aux Comptes Mandataire et Fidal Conseil juridique et fiscal. Bien que d'un point
de vue juridique et actionnarial Les sociétés sont i n d é p e n d a n t e s , en effet, elles restent
liées (même siège social, même localisation régionales et locales, tâches communes, etc.).

Fidal n'est pas tout à fait devenu une entité Elle n'est devenue indépendante en vertu
de la loi de sécurité financière (LSF) qu'en 2002, mais depuis, Le service « Fiscalité » de Fidal
Département International reste membre du réseau KPMG.

Fiduciaire de France a participé à la fondation du réseau européen KMG en 1972.

3-1- KPMG International Coopérative

Parmi les « Big Four » KPMG International est un réseau international de cabinets
offrant des prestations de services d’audit et de consulting auprès des entreprises, Collectivités
territoriales et associations.

KPMG dispose d’un réseau dense opérant dans plus de 144 pays de par le monde, dont
la Tunisie, à Travers 730 cabinets, regroupant un staff de plus de 1000 collaborateurs Présent
auprès des grands multinationaux, le réseau KPMG audite, de manière récurrente, près de 20%
Des 500 plus grandes banques mondiales (40% des premières banques Européennes), et occupe
la première place en ce qui concerne l’audit des 100 premières compagnies d’assurance
mondiales.

3-2- F.M.B.Z KPMG Tunisie :


A su s’imposer en tant que leader sur un marché fortement concurrentiel grâce à son niveau
de compétence et de savoir-faire.

Historiquement le cabinet fut créé par Mr.Rached Fourati en 1973, En 2002, le département
« Audit et Consulting » du cabinet a été transféré à la société « Société Rached Fourati- SFA
KPMG Tunisie SA »

En 2005, suite à une augmentation de capital qui a porté le capital social de 100 000 DT
à 150 000 DT, la société S.F.A KPMG Tunisie changea de dénomination sociale pour prendre
le nom de F.M.B.Z Tunisie.

5
A ce jour, le cabinet a assuré :
-L’audit et le conseil de 47% des 400 plus grandes sociétés de la place.

- L’audit de 27% des sociétés cotées en bourse.

-L’audit de 85% des banques du marché.


La majorité des sociétés multinationales et des sociétés locales sont parmi la clientèle
de KPMG. De plus, KPMG Tunisie offre des services à des petites et moyennes entreprises

4- Organisation de l’entreprise
F.M.B.Z KPMG Tunisie :
Un comité de gestion composé de trois membres
Une équipe multidisciplinaire composée de :
• 9 Directeurs associés
• 35 Managers, Audit & fiscalité
• Experts consultant
• 7 Spécialités en fiscalité & légal
• 42 Seniors auditeurs
• 30 Auditeurs
• Staff RAS
• 20 Staff Administratifs
• 2 Information Risk Manager

6
Figure 1: organisme générale du Cabinet KPMG-Tunisie

Niveau hiérarchique Responsabilités


Le directoire Présidé par Mr.BOUZAYEN Dhia ; il est
composé d e c i n q n o m b r e s d o n t t o u s
d e s experts comptables.
- Le directoire administre et dirige la société
sous le contrôle du Conseil de Surveillance.

Le conseil de surveillance Présidé par Mr. BOUSSANAOUGA


ZAMMOURI Moncef ; il se compose
actuellement de trois membres.
- Assure l e c o n t r ô l e p e r m a n e n t
s u r l a gestion de Directoire.

Tableau 2: Responsabilités des cadres

7
4-1- Services offerts par le client :

AUDIT
• L’audit est un service indépendant qui améliore la fiabilité de l’information
destinée aux investisseurs et aux actionnaires.
• KPMG assure :
- L'audit légal
- L'audit contractuel
-Autres services convenues (Conversions en Foreign GAAP; Purchase Price
Allocation)

FISCALITE
- Le service fiscalité assiste les entités de toutes tailles qui sont confrontées aux
changements des réglementations locales et internationales et leur apporte
conseil et assistance
- Le service légal apporte les solutions appropriées aux problématiques juridiques
des entreprises nationales et étrangères.

COMPTABILITE

Conseil aux PME, TVA, droits de succession et de donation, conseil personnalisé


sur la législation comptable, TVA et taxes directes, comptabilité et gestion
administrative, droit fiscal pour PME.

ADVISORY

- L’Advisory aide les clients lors de transactions, de restructurations, de


missions d’amélioration des performances, de maîtrise des risques (Management
consulting ; Risk consulting ; IT & technology advisory...)

Figure 2: Récapitulation des services offerts par KPMG

8
4.2 Secteur d’activité :
Afin de garantir un audit de qualité, KPMG met à la disposition de ses clients une expertise
sectorielle réelle à travers des équipes professionnelles pour fournir des services qui répondent à leurs
attentes dans les principaux domaines de notre économie. Ces équipes ont audité plusieurs sociétés
dans différents secteurs.
Les différentes entreprises auditées par le cabinet répartis par secteur d’activité :

Assurance : Les spécialistes de KPMG Banque : KPMG dispose une

sont capables d’anticiper l’impact des connaissance approfondie du secteur

évolutions du secteur d’assurance sur leur bancaire Tunisien. Elle est comme depuis

clients. Parmi les clients du secteur plusieurs années comme le partenaire de

Parmi les clients : Zitouna référence dans le secteur de la banque et

TAKAFUL de la finance Parmi les clients : ARAB


TUNISIAN

Secteur
d’activité

Société de communication et de Industriel : Les équipes d'experts


distribution : Les professionnels du aident les firmes dans la mise en œuvre
cabinet accompagnent dans le cadre de de l'ensemble de leurs projets avec une
missions d'audit ou de conseil. Pa rm i les
offre de services diversifiés : audit légal
I n d u s t r ie l : L es éq u ip es d ' ex p e rt s a id en t l es f ir m es d a n s la
c l ien t s : SOC IE T E
m is e en o eu v r e d e l 'en s em b le d e leu rs p ro j et s a v e c u n e o f f r e d e s e rv ic es d iv e rs if és : a u d it l ég a l o u co n t ra ct u e l, év a lu a t io n d 'a ct if s , a s s is t a n ce co m p t a b l e.

Parmi les clients : ARTES ou contractuel, évaluation d'actifs,


assistance comptable.

Figure 3: LES DIFFERENTS SECTEURS D’ACTIVITE

9
4-3 -Modèle SWOT-KPMG :
L’analyse SWOT est l’un des outils les plus efficaces conçus pour aider une entreprise à établir
son bilan interne et externe. Il permet également de fixer ses objectifs stratégiques. En effet, il met en
lumière les forces et les faiblesses, les opportunités et les menaces de son secteur d’activité.

• Un CA en augmentation • Une concurrence


• Un effectif compétent et très élevée dans le
Formé. secteur

• Omniprésence sur le
web

• Une meilleure
satisfaction de

FORCES FAIBLESSES

• Une indépendance • Une technologie


totale vis à vis de ses en perpétuel
clients évolution.
• Un conflit d'intérêt entre
le métier traditionnel d'un
auditeur et le métier de
consulting qui est bien
développé.

OPPORTUNITES MENACES

Figure 4: modèle SWOT KPMG/Tunisie

FIGURE 4 : MODELE SWOT KPMG/TUNISIE

10
Section 2 : Description du département

1-Organigramme du département audit :

Figure 5: DEPARTEMENT AUDIT A KPMG

KPMG propose des services d’audit basés sur la maîtrise du risque et une approche sectorielle
qui permet de répondre aux besoins spécifiques de chaque client.

La méthode KAM, utilisée par KPMG permet de garantir que nos services d’audit soient en phase
avec les changements de régulation et conformes aux standards de la profession.

KPMG s’appuie sur une approche multidisciplinaire qui fait appel à des professionnels
expérimentés.

11
KPMG Tunisie offre la garantie d’une information comptable et financière fiable et
indépendante, qui contribue à renforcer la confiance des investisseurs, créanciers et autres parties
et consolide la prise de décision sur les marchés financiers.

Voici les différents postes présents dans le département d’Audit :

Partner :
-Etablie le planning des missions.
-Intervient dans les discussions avec les clients.
-Assume la responsabilité générale des missions.
-Signe les rapports.

Senior Manager :
-Assiste les Partner au niveau des recrutements, de l’organisation des séminaires.
-Assume la responsabilité de l’exécution des travaux concernant les clients les plus importants.

Manager :
-Assiste les seniors Managers dans certaines missions.
- Contrôle et supervise les travaux faits par le chef de mission.

Chef de mission :
-Assiste les Manager dans l’exécution des missions les plus importantes.
-Assume la responsabilité du respect des délais.
-Il est en collaboration directe avec le Manager.

Assistant :
-Assure l’audit de certaines sections.
- Il est en collaboration directe avec le chef de mission

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2- La méthodologie d’audit de KPMG :

La méthodologie d’audit de FMBZ KPMG TUNISIE est basée sur les prescriptions
définies dans les normes internationales d’audit les « ISA ». Cette approche s’appuie
actuellement sur le logiciel d’audit « E-audit » qui fournit aux auditeurs les connaissances
sectorielles nécessaires pour réaliser des audits de haute qualité. Le programme s’appuie sur des
activités qui facilite aux équipes affectés à une mission l’accès en temps voulu aux
informations pertinentes pendant toute la durée de la mission, ce qui mène à améliorer
l’efficience et les performances et donne une valeur ajoutée aux parties prenantes.
Les principales activités dans le programme d’E-audit sont les suivantes :

- Configuration de la mission
 Documentation de l’acceptation et définition de l’étendue des travaux
 Détermination de la sélection de l’équipe et du calendrier

- Gestion des risques


 Compréhension de l’entité
 Identification et évaluation des risques
 Plan d’intervention de nos spécialistes, d’experts externes, des auditeurs interne, des
organisations de services et d’autres auditeurs si nécessaire.
 Evaluation de la conception et de la mise en œuvre des outils de contrôle pertinents
 Réalisation de l’évaluation des risques et discussion de la planification
 Détermination de la stratégie d’audit et planification de l’approche de l’audit

- Tests
 Test sur l’efficacité opérationnelle des contrôles sélectionnés
 Planification et réalisation des contrôles substantifs.

- Achèvement de la mission
 Actualisation de l’évaluation des risques
 Réalisation de procédures de fin d’audit, dont une évaluation des constatations
significatives et des principales questions soulevées

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 Communication avec les personnes responsables de la gouvernance

Conclusion
KPMG, une des quatre grands cabinets d’audit à l’échelle internationale, fournit des
services d'audit, de fiscalité et de conseil. Elle garantit un bon accompagnement de sa clientèle
avec des équipes compétentes et à travers un ensemble de valeurs et de politiques de soutien.

L’organisation au sein du cabinet est bien structurée, ce qui entraine une répartition des
tâches claire et permet d’obtenir un espace de collaboration qui assure l’efficacité du travail.

Effectuer un stage dans un tel cabinet permet de découvrir les détails du métier de
l’expert - comptable à travers les différentes tâches effectuées que nous allons les présenter dans
le deuxième chapitre.

14
DEUXIEME CHAPITRE : DEROULEMENT
ET ANALYSE DE STAGE

Introduction
L’audit est un ensemble de travaux conduit par un professionnel compétent et
indépendant conformément à une démarche et des normes professionnelles ayant pour
objectif de donner une opinion favorable sur la régularité et la sincérité des états financiers.
A travers ce stage ; nous avons eu la chance de mieux apprécier cette notion en participant
aux diverses missions d’audit ce qui nous a permis d’avoir une idée générale sur les
particularités de la profession d’un auditeur.

En fait ; dès le premier jour du stage ; une réunion avec tous les nouveaux stagiaires
était en vigueur dans le but de nous renseigner sur la réglementation interne du cabinet
notamment du département audit que nous avons choisi ; nous informer ainsi sur la
méthodologie du travail adoptée et la manière de se comporter avec les clients.

Section 1 : Les étapes pré & post acceptation d’une


mission
Durant la période de stage, nous avons eu l’occasion de découvrir les différentes
procédures adoptées par KPMG en participant aux différentes missions d’audit légal. Parmi
ces procédures, il y’en a celles qui sont propres à elle et celles qui sont standards pour
toute autre cabinet d’expertise comptable.

1-Les étapes préalables à l’acceptation d’une mission


Avant l’acceptation de toute mission ; chaque manager doit remplir des
questionnaires internes et externes afin de :

 S’assurer de son indépendance vis-à-vis du client ;


 D’évaluer ses compétences pour accomplir la mission ;
 De vérifier l’intégrité de la direction
 Et enfin la préparation et la signature de la lettre de mission.

15
Parmi les questionnaires que nous avons remplis :
 Un « KYC » interne et propre au cabinet.
 Un « KYC » imposé par l’OECT.

Un extrait de ces « KYC » sera présenté au niveau des annexes 1 et 2.

2-Les étapes postérieures à l’acceptation d’une mission


La démarche de l’audit par les risques a pour objectif l’obtention d’une assurance
raisonnable que les états financiers ne contiennent pas des anomalies significatives que celles-
ci résultent d’erreurs ou de fraudes. Cette démarche s’appuie sur quatre grandes étapes :
 Prise de connaissance générale de l’entreprise ;
 Evaluation du système de contrôle interne ;
 Validation des comptes ;
 Rapport d’audit.
Notre intervention était uniquement au niveau des deux dernières étapes.

Section 2 : Description des tâches effectuées


Au cours des trois mois du stage, nous avons été affectés à plusieurs missions d’audit
légal au sein des sociétés opérant dans différents secteurs, dont notamment le secteur
de la promotion immobilière, le secteur industriel et le secteur commercial. En tant qu’un
membre débutant d’une équipe d’audit, tout notre travail était sous le contrôle d’un chef de
mission qui divise entre nous les différentes tâches, tout expliquant, d’une façon
détaillée les méthodes à utiliser ainsi que les documents utilisés.

Personnellement, nous avons travaillé sur plusieurs dossiers et nous avons contribué
à la réalisation des travaux suivants :

 L’établissement du « LEAD » ;
 L’audit des comptes « Immobilisations corporelles et incorporelles » ;
 L’audit des « Autres charges d’exploitations » ;
 Contrôle des assertions relatives à la section « achats-fournisseurs » ;
 L’audit des « Comptes fiscaux » ;
 L’audit de compte « Revenus » ;

16
 L’audit des comptes « Liquidités et équivalents de liquidités » ;
 L’établissement d’une circularisassions.

Dans ce qui suit, nous allons essayer d’exposer et d’expliquer les différentes tâches qui
nous ont été confiées.

1- L’établissement du « LEAD »
Une fois la mission est acceptée ; on procède à l’établissement d’un « LEAD » : c’est
un état récapitulatif des comptes qui sert à rapprocher les soldes de l’année auditée avec
l’année précédente. Et ce ; pour faire ressortir les variations les plus significatives.
La figure ci-après représente un extrait du « LEAD » du compte : « Immobilisations
incorporelles » d’une société :

Figure 6: Extrait d'un LEAD

2- L’audit des comptes « immobilisations corporelles et incorporelles»


Pour valider les comptes « Immobilisations Corporelles et Incorporelles » ; on doit
vérifier les assertions suivantes : Existence ; Droits et obligations ; Exhaustivité ;
Valorisation et affectation.

Pour ce faire ; nous avons demandé le tableau d’immobilisations et des amortissements


du 31/12/2019 sur fichier Excel puis nous avons s’assuré de l’existence de ces
immobilisations et de leurs valeurs à l’aide d’un rapprochement avec l’inventaire physique
valorisé.

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Nous avons procédé ensuite à :

 Un rapprochement entre l e s valeurs brutes figurées au niveau du tableau


d’immobilisations avec les soldes mentionnées sur la balance générales ;
 Un recalcule de la valeur des dotations aux amortissements et aux provisions de
l’exercice 2019 et le rapprocher avec celle existante sur le grand livre (comptes
68…) ;
DAM = (VB- VR) * TAUX D’AMORT

Avec :
* DAM = Dotations aux Amortissements et aux Provisions ;
* VB = Valeur Brute ;
* VR = Valeur Résiduelle ;
*AMORT = Amortissement.
 La vérification que toutes les immobilisations utilisent en permanence des taux
d’amortissements conformes à la règlementation et à leurs natures ;
 Une demande des factures et/ou les contrats d’acquisitions et/ou de cessions des
immobilisations afin de vérifier l’existence de toute pièce justifiante l’acte d’achat ou de
cession ainsi que sa bonne comptabilisation (imputation correcte au journal ; bonne
comptabilisation du TVA…) ;
 Une vérification du compte « 615 entretien et réparation ». Les montants enregistrés dans
ce compte ne doivent pas augmenter la valeur des immobilisations. Si ces charges
respectent les conditions édictées par la NCT5, elles doivent être immobilisées.

Figure 7: Le tableau d'amortissement

18
3-L’audit des autres charges d’exploitations
Pour auditer cette section, plusieurs assertions doivent être vérifiées. Parmi ces
assertions, nous pouvons citer : Le rattachement, l’exactitude, la classification et la séparation
des exercices.

Après la préparation d’un échantillon par le chef de mission, nous avons :

 Obtenu les factures relatives à cet échantillon pour s’assurer de leur existence,
de leur bonne imputation comptable avec le même montant et du respect de ces factures
des exigences de l’article 18 du code de la TVA (matricule fiscale, Montant et taux de
TVA, Identification du client, nature du bien ou service...) ;

 Rapproché le grand livre des autres charges d’exploitation avec le solde qui figure
dans la balance générale ;
 Vérifié la bonne imputation comptable des charges chevauchant plusieurs exercices
afin de valider dans ce cas le compte « charges constatées d’avance »

 Vérifié l’existence de tous les contrats de location, d’assurance et de services qui lient
l’entreprise avec ses fournisseurs afin de comparer ensuite leurs montants avec les
charges comptabilisées.

 Recalculé et vérifié les diverses honoraires que la société les supporte (honoraires de
commissariat aux comptes ; des avocats) et ce à l’aide d’un barème.

4- Contrôle des assertions relatives à la section « achats-


fournisseurs»
Les différentes assertions relatives au cycle Achats-Fournisseurs ont été auditées à l’aide
d’un programme de contrôle par assertion donné par notre chef de mission qui divise pour
chaque assertion les tests à effectuer. Ce dernier se détaille comme suit :
 Pour contrôler les assertions valorisation / exactitude, on doit :
- Recenser les dettes fournisseurs libellées en devises et
- Vérifier leur correcte évaluation (Conversion au taux de clôture).
 Pour contrôler l’imputation / l’affectation et la classification, on doit :
- Tester la justification, l’exactitude et l’imputation des achats et frais accessoires
d’achats et des frais généraux.

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Ainsi que d’autres tests complémentaires sur le C.I ont été exigés : nous avons effectué
des tests sur les factures pour s’assurer qu’à la réception, un cachet ORIGINAL est apposé,
qu’elles comportent la référence du règlement et qu’elles sont visées au moment de la
comptabilisation du paiement.

En cas de fraude, ce programme impose une vérification sur les personnes ayant accès
pour la création des comptes fournisseurs et de leurs profils (adresse, coordonnées bancaires
etc.), sur l’existence d’un contrôle externe qui analyse les conditions d’achats afin de limiter
le risque de collusion entre acheteur et vendeur et enfin une vérification pour s’assurer que
les paiements des achats bénéficient effectivement aux fournisseurs.

5- L’audit des comptes fiscaux


Pour faire l’audit de cette section ; nous avons tout d’abord demandé toutes les déclarations
mensuelles, les quittances de paiements ainsi qu’un tableau récapitulatif de paie puis nous
avons procédé à leurs vérifications.

Ensuite, les fonctions suivantes ont été réalisées :


 La vérification des bases de calcul des impôts ainsi que les différents taux utilisés ;
 Le recalcule à l’aide d’un logiciel Excel les montants de différentes taxes qui constituent
les charges de personnels à travers le récapitule de paie. (TFP-FOPROLOS-CNSS-
IRPP-
CSS…) ;
 Le recalcule des montants de TVA et des retenus à la source.
 Le rapprochement entre le solde des comptes d’impôts comptabilisés et celui recalculé ;
 La demande d’explication en cas d’existence d’un écart significatif
entre le montant comptabilisé et celui recalculé ;
 Le rapprochement des acomptes prévisionnels et de l’impôt sur les sociétés
avec la comptabilité après vérification du résultat imposable et du taux utilisé
pour calculer L’IS ;

La figure ci-après représente un extrait d’un tableau qui récapitule les différentes impôts
et taxes chez une petite société de promotion immobilière :

20
Figure 8: Tableau de recalcule du montant de TVA à payer

Figure 9: Extrait d’un tableau récapitulatif des impôts et taxes

La TFP et le FOPROLOS ont été calculés sur la base du total des salaires bruts
mensuels obtenus à l’aide d’un récapitulatif de paie avec un taux d’imposition de l’ordre de
2% pour la TFP (puisqu’il s’agit d’une entreprise de promotion immobilière) et de 1% pour
le FOPROLOS.

La figure n°8 représente la justification du montant de la TVA à payer qui a été


comptabilisé
(TVA à payer= somme TVA collectées – somme TVA déductibles)
L’écart dégagé entre ce qui a été comptabilisé et ce qui a été recalculé est de l’ordre de
65.757qui a été jugé non significative.

21
6- Audit de compte « Revenus »
Pour valider le compte « Revenu » d’une société immobilière dont son activité est
basée sur « l’administration ; la mise en valeur ; l’exploitation et la location de tous les
immeubles et terrains qu’ils leurs sont appartenir » lors d’une mission d’audit légale nous
avons vérifié les assertions suivantes :
 Rattachement,
 Exhaustivité,
 Exactitude,
 Séparation,
 Classification.

En fait ; ce revenu est représenté par le total des quittances de loyer, donc nous avons :

 Obtenu ces quittances de la part du client qui doivent être normalement au nombre de
douze pour chaque locataire ainsi que le nombre des immeubles loués ;
 Vérifié la comptabilisation des quittances ;
 Recalculé le solde de ce compte et le rapproché avec celui du grand livre ;
 Rapproché le chiffre d’affaire de l’exercice 2019 avec celui de 2018 afin de s’assurer
du bon respect du taux d’augmentation légale du loyer si non nous avons
Demandé une explication.

Figure 10: Extrait d'un tableau de calcul des produits

22
Après le recalcule du montant des revenus de locations d’immeubles à titre de
l’exercice 2019, nous avons constaté une diminution du montant de CA (qui correspond au
total des loyers) de l’ordre de 2521.991 TND par rapport à 2018 (3%) qui a été jugé non
significative (< 5%)

7- Audit des liquidités et équivalents de liquidités


Après une demande des relevés bancaires du mois de décembre 2018 et celles de l’exercice

2019 de toutes les banques du client, nous avons :


 Pointé le solde d’ouverture de l’exercice 2019 avec celui figuré au niveau du relevé du
mois de décembre ;
 Etabli sur un fichier Excel le rapprochement bancaire : Cette opération consiste à
réconcilier le solde des banques tel qu'il apparaît en comptabilité et celui figurant sur les
relevés bancaires en recensant les écritures en rapprochement entre ces 2 montants.
 Pointé le solde comptable avant rapprochement avec le solde figuré au niveau de la
balance ;
 Vérifié que tous les suspens bancaires1 d’un mois figurent sur le relevé du mois suivant
 Demandé des explications concernant les opérations non comptabilisées par la société
et enregistrées chez la banque et en cas de besoins nous essayons à proposer des écritures
d’ajustement.

8-L’établissement d’une circularisation


La circularisation est une demande établie par le cabinet et destiné à ses clients
(avocats- fournisseurs-…) pour l’approuver qui a comme objectif la confirmation de ses
comptes chez ce client à une date indiquée.

1
Opérations comptabilisées par la société client et non encore comptabilisées par la banque

23
Section 3 : Les apports du stage
Malgré toutes les circonstances rencontrées ; ce stage était une fabuleuse expérience
qui nous a beaucoup apporté sur le plan professionnel, mais également sur le plan personnel.

Tout au long de cette section ; nous allons citer ces différentes connaissances acquises
par rapport aux notions académique de notre cursus ainsi que les divers problèmes rencontrés.

1-Les apports professionnels


A travers cette formation professionnelle ; nous avons pu :

 Développer nos connaissances du métier d’expertise comptable et du commissariat aux


comptes ;
 Elargir nos compétences techniques ;
 Mieux maitriser le logiciel Excel ainsi que ses particularités ;

2-Les apports personnels


En plus des apports professionnels ; cette occasion nous a permis ainsi de :
 Développer nos compétences managériales à travers l’acquisition de nouvelles
responsabilités ;
 Apporter d’avantage de confiance en soi, en ce que nous faisons, grâce à des
participations aux réunions faites avec des inconnus. Cela nous a permis de bien
communiquer avec les autres ;
 Bien maitriser le langage d’audit utilisé ;
 Développer notre savoir-faire et notre savoir être essentiels pour notre avenir
professionnel.

3- Les problèmes rencontrés


Dans certains cas, nous avons rencontrés quelques difficultés. En effet ; et dès le début;
nous avons rencontré une difficulté au niveau d’apprentissage des techniques
informatiques du logiciel Excel grâce à notre faible connaissance du logiciel et qu’il peut
être n’a pas eu sa chance dans notre système éducatif.

En outre ; le contrainte temps était un grand défi pour nous afin d’éviter les réclamations
défavorables des clients.

24
Conclusion
En conclusion, nous pouvons dire que ce stage est une composante importante de notre
formation qui nous a permis d’intégrer le monde professionnel. C’est un moyen de
confrontation des connaissances théoriques avec les compétences requises dans le marché
de travail. En effet, cet exercice professionnel nous a permis de renforcer notre formation
théorique d’une part, et de nous familiariser avec l’aspect réel des divers problèmes ainsi que
la bonne manière de les traiter d’autre part.

Tout au long de ce chapitre, nous avons présenté les différentes tâches que nous avons
effectué lors de notre intervention dans des missions d’audit : nous avons audité certaines
postes des états financiers tel que les immobilisations corporelles et incorporelles, les liquidités
et équivalents de liquidités, les Autres charges d’exploitations, le contrôle des assertions
relative à la section « achats- fournisseurs »

25
CHAPITRE 3 :
TRAITEMENT COMPTABLES DES PRODUITS
DES ACTIVITES ORDINAIRES SELON LE
REFERENTIEL INTERNATIONAL

Introduction :
Etant donné que la Tunisie se dirige vers l’internalisation des systèmes comptables nous
avons alors décidé de présenter notre travail conformément à la norme IAS/IFRS.
De ce fait, ce chapitre sera divisé en trois sections :

Dans le cadre de cette section, nous allons présenter la norme internationale IFRS 15 et
puis un cas pratique s’imposera pour enrichir ce sujet et apporter un éclairage intéressant à propos
de la comptabilisation des subventions publiques selon les IFRS.

Nous allons finir par une comparaison entre cette norme, l’IAS 18 et la NCT 3
s’imposera pour pouvoir démontrer les points de divergences entre les deux normes.

Section 1 : IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés


des contrats conclus avec les clients »

Introduction :
Dans le monde des affaires, La relation avec le client est indispensable pour les activités
des entreprises, c’est une interaction dynamique entre les deux tout au long du cycle de vie du
produit ou du service proposé.

C’est pour cela que leur importance nous rend curieux face à la comptabilisation
des produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec le client.

26
La norme IFRS 15 a remplacé la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires »
ainsi que les interprétations liées à cette norme, telle que l’ICP 13 et l’ICP 15.

L’objectif de la norme IFRS 15 est de fournir un cadre cohérent pour la reconnaissance


des produits provenant de contrat aces des clients, qui soit applicable à toutes entités, quels que
soient leur secteur d’activité et leur juridiction.

Dans le cadre de cette section, nous allons présenter la norme internationale IFRS 15.

1-Présentation de la norme IFRS 15 :


1-1 Champ d’application :
La norme IFRS 15 définit le produit comme étant un bien ou un service, une
combinaison de biens et services susceptibles de générer des revenus lorsqu’ils sont transfère
à un client en échange d’une contrepartie.

IFRS 15 mets l’accent sur la comptabilisation des produits des chiffres d’affaire dans
les états financiers d’une entreprise.
Elle établit un cadre détaillé pour consigner les contrats tirés avec les clients.

La norme s’applique à toutes les entités qui élaborent les états financiers conformément
aux IFRS quel que soit leur nature d’activité et leur statut juridique.

L’objectif principal de l’IFRS 15 est de fournir un modèle en cinq étapes pour la


comptabilisation des revenus des contrats avec les clients.

27
1-2 Les produits ordinaires :

 La norme distingue entre 3 types de produits :

2-Traitement comptables des produits ordinaires


La norme IFRS 15 précise que les produits des activités ordinaires ne sont comptabilisés
que si l’entité remplis les 5 étapes prévu par ce dernier.

2-1 Identification des contrats avec les clients


L’entreprise ne peut valider les contrats conclus avec le client que si elle remplit les
conditions suivantes :
- Les parties au contrat l’ont approuvé et se sont engagés à remplir les obligations.
-L’entreprise peut repérer les droits de chaque partie en ce qui concerne les biens ou le service
fourni.
-L’entreprise peut déterminer les conditions de paiement prévu pour les biens ou services fourni.
-La présence d’une substance commerciale (détermination si cette substance à un impact sur les
flux de trésorerie futur de l’entité ou sur le risque qu’il lui est associé) dans le contrat.
-Pour que le contrat puisse être existant, l’entreprise doit être capable d’encaisser son
paiement, l'entreprise doit considérer uniquement la capacité et l'intention du client à payer. A
défaut de, si l’entité estime dès le début que le recouvrement du paiement est improbable, elle
ne peut pas reconnaitre l’opération de ventes dans les états financiers. Cependant, si il y a des

28
garanties de paiement mis en place, cela peut augmenter la probabilité de récupération donc la
reconnaissance du contrat dans les états financiers de l’entreprise.

2-2 Identification des obligations de prestations


Promesse contenus dans les contrats conclus avec les clients :
Selon l’IFRS 15, l’obligation de prestation constitue une promesse incluse dans le
contrat avec le client et que ce dernier prouve que le client souhaite recevoir des biens et
services en échange.

Ces obligations peuvent être mentionnées dans le contrat, mais nécessitent également
que la pratique commerciale montre la politique de l’entreprise ou une déclaration précise.

Lors de la passation du contrat, l’entreprise doit examiner le produit ou le service prédit


dans le contrat et identifier de fournir des services pour les obligations de service :
-Soit un ensemble de produits ou de services.
-Soit une série de produits ou services distincts est essentiellement le même, et il est fourni
aux clients au même prix.

2-3 Détermination du prix de transaction


Selon l’IFRS 15 « Le prix de transaction est le montant de contrepartie auquel l’entité s’attend
à avoir droit en échange de la fourniture de biens ou de services promis à un client. A
L’exclusion des sommes perçues pour le compte de tiers (par exemple taxe de vente). »

Les principaux éléments dont il faut tenir compte au moment de déterminer le prix de
transaction sont la part du prix variable et l’existence d’un volet de financement important.

 L’expression ‘’ contrepartie variable‘’ indique une contrepartie non déterminée dans un


contrat, telle que des allocations, des concessions du prix, des primes ou des pénalités
de performance.
 Le composant financement important peut apparaitre lorsque la société reçoit un
paiement anticipée pour des biens et services qui seront fournis ultérieurement. Elle
peut également se présenter lorsqu’un vendeur fournit un délai de remboursement à
l’acheteur au-delà des conditions normales de crédit, par exemple des modalités de
paiement progressif.

29
2-4 Répartition du prix de transactions ou d’obligation de performance
Au moment de la répartition du prix de transaction entre les différentes obligations de
performance identifiée à l’étape 2, l’objectif est d’allouer à chaque service la part du prix de
transaction qui lui est attribuable. Cela se fait au prorata du prix de vente spécifique de chaque
obligation de performance.

Le prix de vente autonome est le prix auquel une entité vend un bien ou un service
accordé à un seul client. Le prix de vente qui serait observé si un bien ou un service
était vendu séparément, dans des circonstances similaires, à des clients similaires. Il peut être
basé sur des prix contractuels ou d’autres sources d’informations pertinentes.

Si le prix de vente autonome ne peut pas être réparti d’une manière fiable, une entité doit
utiliser une méthode d’estimation pour le déterminer. Voici quelques exemples de ces
méthodes :

 Evaluation de marché avec ajustement : estimation du prix du bien et service que les
clients sont prêt à payer.
 Approche du cout attendu majoré de la marge : l’entreprise détermine les couts
engendrés pour satisfaire une prestation et ajoute une marge approprié.

 Méthode de la valeur résiduelle : Estimation du prix de vente spécifique en


soustrayant des prix de ventes spécifiques observables des autres biens ou services promis
dans le contrat du prix de transaction totale. Cette méthode est utilisée lorsque l’entité
vend le même bien ou service à différents clients à des montants variables
.
2-5 Reconnaissance des produits lorsque les obligations de performance sont
remplis :
Les produits sont comptabilisés lorsque l’obligation de fournir un bien ou un service
est satisfaite et que le contrôle de l’actif est transféré au client. Le contrôle d’un actif est
transféré au client. Ce dernier implique la capacité de prendre des décisions concernant son
utilisation et d’obtenir pratiquement tous les avantages, y compris d’empêcher d’autres entités
de prendre des décisions concernant son utilisation et d’obtenir des avantages.
Les avantages liés à un actif se présentent sous forme de flux de trésorerie potentiels tels que :

30
-Utilisation de l’actif pour produire des biens ou fournir des services.
-accroitre la valeur d’autres actifs.
-régler de passifs ou réduire les charges.
-Vendre ou échanger l’actif.
-utiliser comme garantie pour un emprunt, ou simplement le conserver.

Identification de chaque obligation de prestation identifiée à l’étape précédente lors de


la conclusion du contrat, l’entité doit déterminer si elle remplira cette obligation
progressivement au fil du temps ou à un moment précis. Si l’entité ne remplit pas l’obligation
de prestation progressivement, cela signifie qu’elle la remplit à un moment précis.

3- Information à fournir
Selon l’IFRS 15, les états financiers doivent fournir des informations significatives sur les
revenus provenant de contrats avec des clients.

-Nature des activités.


- Méthodes de reconnaissances des revenus.
- Montant et le moment de la reconnaissance des revenus.
- Information sur les contrats.
- Information sur les incertitudes et les estimations.
- Information sectorielles.

31
Section 2 : IFRS 15 : Cas pratique

Dans cette section, nous allons traiter le cas de la société JETS en matière de
détermination des produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec les clients.

La société JETS est une société SARL de droit tunisien créée en janvier 2017 et
représentant des marques internationale. Elle est spécialisée dans l'installation, la maintenance
et la vente de solution d’impression et de codage industriel.
- Pour des besoins de consolidation, elle applique les normes IFRS.
Les opérations seront traitées sans tenir compte de l'impôt différé et de la TVA.

Le 1er décembre 2017, la société JETS signe un nouveau contrat avec un client
TUNIGROUP, comprenant :
- la vente de 15 imprimantes à jet d’encre thermique et les raccordements nécessaires avec une
garantie de 2 ans offerte à tous les clients à partir de la date de livraison.
-l'installation ainsi qu'un service de maintenance de 3 ans.

Le montant total convenu de 550 000 DT est encaissable à la livraison des caméras de
surveillance et les raccordements. Cette dernière est prévue le 20 décembre 2017
et l’installation s’échelonnera du 15 au 22 Janvier 2018.
A la signature du présent contrat, la société JETS a accepté de payer à la société TUNIGROUP
un montant de 50 000 DT afin de lui permettre de compenser les coûts de remplacement de ses
anciennes imprimantes.

Le 20 décembre 2017, et après avoir facturé la commande de 15 caméras, la société


JETS reçoit un Fax de son client TUNIGROUP lui demandant le report de la livraison pour
le 02 Janvier 2018 sans modifié la date de règlement déjà prévue, et ce pour la raison suivante :
les travaux de désinstallation des anciennes cameras ne sont pas encore terminés. Vu le nombre
important des caméras de surveillances que détient JETS dans son stock et le court délai pour la
livraison prévue, cette dernière n'a prévu aucune mesure spécifique traitant ladite demande.

La société offre régulièrement à ses clients les mêmes biens et services d'une façon
distincte. Les prix alors exigibles s'élèvent à 495 000 DT pour les imprimantes et les

32
raccordements, à 20 000 DT pour le service d'installation et à 5 000 DT par année pour le
service de maintenance offert.

JETS termine son exercice financier le 31 décembre.


Les coûts de remplacement estimés par la société pendant la période de garantie s’élèvent à 20
000DT. Le coût unitaire d'une imprimante laser est de 15 000 DT.
Les coûts estimés de l'installation et de maintenance sont estimés respectivement à 12 000 DT
et 2 000 DT par année.

1 - Les étapes pour le traitement comptable des produits ordinaires :


1-1 La validation de l’existence d’un contrat :

Le 1 décembre 2017, BYZ signe un contrat. Elle possédé donc une entente écrite avec
TUNIGROUP qui indique la présence de droits exécutoire sur le plan légal. De plus, elle peut
énumérer les obligations des deux parties. Pour sa part, elle a l’obligation de livrer les biens en
question le 20 décembre 2017, d’en faire l’installation plus tard et de fournir un service de
surveillance et de verser la somme de 40 000DT.

De son côté, TUNIGROUP a l’obligation de verser la somme de 450 000 DT à la


livraison des imprimantes et du système de raccordement. Les conditions de paiement sont
aussi prévues dans ce contrat, lequel a une substance commerciale. En effet, la transaction
modifiera le montant des flux de trésorerie de BYZ

Rien n’indique que JETS représente un risque anormal de recouvrement de la


contrepartie et de plus la courte période compromise entre la date de signature du contrat le

1 er décembre Et la date de paiement le 20 décembre diminue d’une façon importante le risque


de non-recouvrement.

Pour toutes ces raisons, JETS peut conclure à la présence d’un contrat au 1er décembre
2017.

33
1-2 -La détermination des obligations de prestation

JETS a conclu à la présence de trois obligations de prestation distinctes, soit la fourniture


des imprimantes LASER

JET et du système de raccordement, les services d’installation ainsi que la prestation d’un
service pendant trois ans.

Une analyse a alors permis de déterminer que les biens vendus, les services d’installation
et les services de maintenance sont distincts, car les trois prestations sont aussi vendues de
façon séparée à d’autres clients et l’installation ou le service de maintenance n’a pas pour effet
de modifier ou adapter de façon importante les caméras et le service de raccordement vendu.

Après la livraison des imprimantes et des accordements, TUNIGROUP peut en


bénéficier en les combinant avec des ressources aisément disponibles (l’installation et le service
de maintenance) et ainsi, en tirer parti.

De plus les trois composantes de la transaction de vente représentent des promesses


bien distinctes à l’intérieur du contrat, aucune d’entre elles ne dépendent d’une autre.

1-3- La détermination du prix de transaction


Le prix de transaction stipulé dans le contrat, soit 450 000 DT ne tient pas compte d’une
composante de financement importante, il tient par contre d’une contrepartie payable au client
soit 40 000 DT. Cette somme n’est pas considérée comme un coût marginal pour l’obtention
du contrat car aucun service marketing ne lui correspond.

Ainsi, aucun avantage économique ne profitera à la société JETS au titre de remplacement


des anciennes imprimantes. Il y’a donc de la déduire du prix de transaction.
Prix de transaction : 550 000 - 50 000 = 500 000 DT.
Ce prix sera réparti entre les différentes obligations de prestation.

34
1-4 Répartition du prix de transactions des obligations de performance
La répartition proportionnelle s’effectue en fonction des prix observables, de ces
mêmes biens et services distincts vendus auprès des clients de JETS dans des contrats offrant
des conditions similaires.

Voici le calcul lié à la répartition proportionnelle en fonction des prix de transaction des
prix de vente observables des trois obligations de prestation de ce contrat avec TUNIGROUP

(En dinar Tunisien)


OP (1) Prix de vente (2) Proportion (3) Prix de la
observables des prix de transaction
vente (5000 000 DT * (2) °)
observables
Imprimante LASER 495 000 93 % 465 000
JET
Service d’installation 20 000 4% 20 000
Service de 12 000 3% 12 000
maintenance
(5000*3)
527 000 100 % 500 000

Prix de vente observables : La société offre régulièrement à ses clients les mêmes biens et
services d'une façon distincte. Les prix alors exigibles s'élèvent à 495 000 DT pour les
imprimantes et les raccordements, à 20 000 DT pour le service d'installation et à 5 000 DT
par année pour le service de maintenance offert.

1-5 La comptabilisation du produit lorsque les conditions sont remplies


A cette étape, on déterminer le moment où l’on comptabilise les produits relatifs à
chacune des obligations de prestations, soit la date de transfert de contrôle des imprimantes
JET d’encre et de leur raccordement, le moment de la prestation du service d’installation et
le moment de la prestation du service de maintenance.

Explication de l’étape 5 : La livraison des imprimantes JET d’encre et leur raccordement


le 2 janvier 2018 moment ou TUNIGROUP prend possession du bien. Elle peut décider de
son utilisation et en tirer la quasi-totalité des avantages restant. Il ne s’agit pas de vente à
livrer puisque la société n’a pas respecté la condition prévue par l’IFRS 15 à savoir le produit
doit être identifié séparément comme appartenant au client.

35
A cette date, 02 Janvier 2018, JETS doit enregistrer une provision, pour son coût de
remplacement. L’installation du système se déroule du 15 au 22 Janvier 2018. A compter du
22 Janvier, TUNIGROUP peut bénéficier de cet avantage lié à la prestation du service
d’installation. JETS doit comptabiliser le produit relatif à ce service rendu à ce moment précis
du 22 janvier. Enfin, JETS a aussi une obligation de prestation remplie progressivement, ayant
trait au service de surveillance qu’elle offrira pendant trois ans. En effet, TUNIGROUP reçoit
et consomme régulièrement les avantages procurés pour ce service. JETS doit alors répartir
la comptabilisation du produit sur la période totale de trois ans pendant laquelle elle
fournira cette prestation, et, ce, en fonction du degré d’avancement des travaux.
L’estimation du degré d’avancement des travaux se fait de façon linéaire étant donné que
JETS fournit le même service mensuellement

Entre le 22 janvier 2018, le moment ou se termine l’installation du système des


imprimantes JET D’ENCRE et ou débute le service de maintenance, et le 22 Janvier 2021,
JETS comptabilisera les produits liés à ce service.

36
1er décembre 2017
Actif sur contrat : 50 000 Calcul : (15000*3/12) =
50 000 412.667
Trésorerie La prestation de service a
débuté le 22 janvier 2018.
Paiement de la somme de 50000 au client

20 décembre 2017
Trésorerie 550 000

Actif sur contrat 50 000

Produits différés (Passif sur contrat) 500 000

Encaissement du montant du contrat


31 décembre 2017
Aucune transaction aucun bien ni service rendu

(Opération blanche)
02 janvier 2018
Produit différés (Passif sur contrat) 465 000

Produits provenant des clients 465 000

Constatation du PPC relatif à la livraison des


imprimantes
Dito
Coût de réparation et remplacement 20 000

Provisions pour remplacement 20 000

Constatation de la provision sur garantie


Dito
Coût de marchandises vendues 300 000

Stock de biens 300 000


22 janvier 2018
Produits différés 20 000

PPC 20 000
22 Avril 2018
Produits différés 412.667
PPC 412.667
Constatation de la vente relative au
service maintenance

2 -Information à fournir
La société JETS doit indiquer la nature de ces activités qui est la commercialisation des
imprimantes de codage industriel. Elle doit également indiquer la méthode de reconnaissance
des revenus qui passe par les 5 étapes. De même, elle doit préciser le montant et le moment
de la reconnaissance, les informations sur le contrat conclus avec la société TUNIGROUP,

37
Les informations sur les incertitudes et les estimations. Enfin elle doit indiquer le secteur dont
lequel elle opère.

Section 3 : Les particularités de l’IFRS 15 par rapport à


IAS 18 et la NCT 3

1- Divergences de la norme IFRS 15 par rapport à la norme IAS 18


IAS 18 est une norme comptable internationale qui aborde la comptabilisation des revenus de certaine
transaction par rapport aux revenus des activités ordinaires. Cependant, au fil du temps, l’IAS 18 a
présenté des limites notamment en ce qui concerne la comptabilisation des contrats complexes et des
accordés à long terme. C’est pour cela, l’IASB a élaboré l’IFRS 15 pour la remplacer.

Parmi les divergences, on cite :

IFRS 15 IAS 18
Contenu
-Revenus provenant des contrats avec les -Produits des activités ordinaires
clients
Approche de reconnaissance des revenus
-Approche basée sur les performances pour -Reconnaissance basée sur des critères
déterminer quand et comment les revenus spécifiques liée au type de transaction.
doivent être reconnu.
Obligations de performance
-Identification des obligations de -Reconnaissance des r e v e n u s l o r s q u e
performances distinctes dans un contrat les
risques et avantages significatifs sont
Regroupement transfères à l’acheteur
des contrats
-Traitement des contrats distincts et d e s -Regroupement des contrats similaires pour
contrats modifiés comme des contrats la reconnaissance des revenus.
distincts.
Evaluation des incertitudes
-Utilisation d’estimations et de jugements - Traitement des incertitudes dans la mesure
pour évaluer les incertitudes liées aux où les revenus peuvent être reconnus de
revenus. manière fiable.
Informations à fournir
- Elle doit comporter des informations - Elle doit comporter des informations
financière et non financière sur les contrats financières et non financières spécifiques liés
avec les clients, les méthodes de aux produits des activités ordinaires.
reconnaissance des revenus et les
incertitudes.

38
2 Les divergences de la norme IFRS 15 par rapport à la norme Tunisienne NCT 3 :
La NCT 3 est la norme appliqué en Tunisie qui traite les produits des activités ordinaires et leur
comptabilisation. Elle est similaire à l’IFRS 15 en forme mais différentes dans le fond. Parmi les
différences on cite :

IFRS 15 NCT 3
Objectif
Prescrire le traitement comptable cohérent et la présentation aux états financiers pour la
reconnaissance des revenus tirés des contrats conclus avec les clients en fournissant des
principes et des indications spécifiques pour déterminer le montant et le moment de la
reconnaissance des produits
Définition des produits
-L’IFRS 15 ne considéré pas les intérêts et -La NCT 3 prévoit que les revenus peuvent
les dividendes comme des produits être des intérêts, des redevances, des
provenant des contrats conclus avec les dividendes et des liquidités et équivalent de
clients. liquidités.
-L’IFRS 15 utilise les termes les produits - La NCT 3 utilise les termes revenus et
gains.
activités ordinaires et produits.
Etapes de reconnaissances des produits
1- Identification du contrat avec le client. 1-Identification de la transaction commerciale.

2- Identification des obligations de performance. 2- Détermination du prix de vente.

3-Détermination du prix de transaction. 3- Evaluation de la réalisation des conditions de


vente.
4- Répartition du prix de transaction sur
les obligations de performance. 4- Comptabilisation du revenu.

5- Comptabilisation des produits lorsque les


obligations de performance sont remplis.
Moment et critère de reconnaissance des produits
-Produits reconnu au fur et à mesure de la -Revenu r e c o n nu l o r s q u e l e s r i s q u e s e t
satisfaction des obligations de performance. l e s avantages significatifs sont transférés
- Contrôles sur les biens ou services transférés à à
l’acheteur. l’acheteur.
Mesure du produit
-Mesuré au montant auquel l’entité s’attend à être -Généralement mesuré au montant facturé à
rémunérée. l’acheteur.
Incertitudes des produits
-Encourage l’utilisation de l’estimation la plus -Autorise l’utilisation de la méthode du réaliste
probable (approche probabiliste) (revenus estimés avec prudence).

39
-Allocation du prix de transaction à différentes -Reconnaissance séparée pour chaque contrat.
obligations du contrat.
-Modification traité selon une approche de -Modification traitée comme un nouveau contrat.
modification de contrat.
-Regroupement de contrat traité selon des critères -Regroupements de contrat non prévus.
spécifiques.
Information à fournir
-Les états financiers doivent conclure détaillés - Les états financiers doivent inclure des
sur la nature, l’importance les modalités et les informations spécifiques sur la nature, le
conditions des contrats de produits doivent être montant, le calendrier et les incertitudes liés aux
fournies. revenus.

Conclusion :
Pour conclure ce chapitre, l’application de la norme IFRS 15 a montré que cette
norme a un impact majeur sur la reconnaissance des revenus en Tunisie.

En effet, la norme IFRS 15 a proposé une méthode de comptabilisation des produits des
activités ordinaires conclus des contrats conclus par le client. Cette norme est plus complète
car elle est basée sur des principes qui introduisent un modèle réalisé en 5 étapes. Cette méthode
est acceptable et elle permet une bonne compréhension de la reconnaissance vis-à-vis des
contrats conclus avec les clients.

Cependant, l’IFRS 15 a bouleversé le traitement comptable concernant les revenus.


L’application de cette norme a supprimé la comptabilisation selon les critères spécifiques tels
que la probabilité de recevoir des avantages économiques associés au contrat et la mesure fiable
du montant des revenus proposé par l’IAS 18 et a présenté un traitement comptable unique pour
les reconnaissances des revenus.

Cette norme a pour objectif de fournir des informations pertinentes et de donner une
image fidèle des opérations relatives aux produits des activités ordinaires tirés des contrats
conclus avec les clients.

40
Conclusion générale

En guise de conclusion, nous avons effectué notre stage au sein du cabinet KPMG
TUNISIE. Ce stage était indispensable pour que nous puissions mettre en pratique nos
connaissances théoriques acquises lors de nos études à l’IHEC et en acquérir plus.

Cette expérience professionnelle a abouti à l’élaboration de ce rapport de stage que


nous espérons qu’il soit convaincant et satisfaisant.

Durant ce stage de deux mois, nous avons pu effectuer plusieurs tâches au sein du service
financier comptable et du service audit ce qui nous a permis d’avoir une idée générale sur les
travaux effectués tous les jours.

Il nous a été une bonne opportunité pour découvrir le métier de comptable et nous a
encouragé et nous a poussée d’avantage à continuer dans la voie de devenir un jour expert -
comptable. Nous souhaitons renforcer cette formation et suivre ce parcours pour pouvoir exercer
ce métier dans le futur.

Grâce à nos études à l’IHEC, nous sommes parvenus à découvrir les normes
internationales IFRS. Ceci, nous a encouragés à présenter et à étudier La norme IFRS 15 :

Une norme qui porte sur les produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus
avec les clients.

Nous avons essayé tout au long de ce travail de présenter à première vue le contenu et
l’objectif visé par cette norme. Et puis, nous avons mis en évidence la différence entre le
traitement comptable proposé par l’IFRS 15 et l’IAS 18 et la différence entre le traitement
comptable propose par la NCT 3 et l’IFRS 15.

41
Bibliographie

Publications :
 IAS 18 « Produits des activités ordinaires »
 IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec les clients »
 NCT 3 « Revenus »
 Comparaison entre IFRS 15 et NCT 3 par ABID Omar.

Supports pédagogiques :

 NCT 3 : Les revenus-cours M GABSI Abderazzak (Année 2009)


 IFRS 15 : Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus
avec les clients-ZOUARI Makrem (Année 2017/2018)
 AUDIT : Cours AMMOUS Khalil (Année 2022/2023)
 AUDIT : cours KRICHENE Aida (Année 2021/2022)

Les codes :

 Codes des sociétés commerciales

Webographie
 https://fr.wikipedia.org/wiki/KPMG
 KPMG International - KPMG Tunisia
 Industries - KPMG Tunisia
 IFRS 15 – Revenue (ima-france.com)
 Normes Comptables Tunisiennes (procomptable.com)
 Digest de la fiscalité tunisienne : Section 5 (profiscal.com)
 Know your customer — Wikipédia (wikipedia.org)
 PowerPoint Presentation (kpmg.com)
TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................ 1


PREMIER CHAPITRE : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE D’ACCEUIL .................... 2
Introduction ................................................................................................................................ 2
Section 1 : Présentation du cabinet «KPMG» ............................................................................ 3
1- Fiche signalétique : .............................................................................................................. 3
2 - Objet de l’entreprise ........................................................................................................... 4
3- Historique de KPMG : ........................................................................................................ 4
3-1- KPMG International Coopérative ................................................................................. 5
3-2- F.M.B.Z KPMG Tunisie :................................................................................................. 5
4- Organisation de l’entreprise ................................................................................................ 6
4-1- Services offerts par le client : ....................................................................................... 8
4.2 Secteur d’activité : ......................................................................................................... 9
Section 2 : Description du département .................................................................................... 11
1-Organigramme du département audit : .................................................................................. 11
2- La méthodologie d’audit de KPMG : .................................................................................... 13
Conclusion................................................................................................................................ 14
DEUXIEME CHAPITRE : DEROULEMENT ET ANALYSE DE STAGE .......................... 15
Introduction .............................................................................................................................. 15
Section 1 : Les étapes pré & post acceptation d’une mission ................................................... 15
1-Les étapes préalables à l’acceptation d’une mission ............................................................. 15
2-Les étapes postérieures à l’acceptation d’une mission....................................................... 16
Section 2 : Description des tâches effectuées ........................................................................... 16
1- L’établissement du « LEAD » .......................................................................................... 17
2- L’audit des comptes « immobilisations corporelles et incorporelles» ........................... 17
3-L’audit des autres charges d’exploitations ......................................................................... 19
4- Contrôle des assertions relatives à la section « achats- fournisseurs» ........................ 19
5- L’audit des comptes fiscaux.............................................................................................. 20
6- Audit de compte « Revenus » ........................................................................................... 22
7- Audit des liquidités et équivalents de liquidités ................................................................ 23
8-L’établissement d’une circularisation ................................................................................ 23
Section 3 : Les apports du stage................................................................................................ 24
1-Les apports professionnels ................................................................................................. 24
2-Les apports personnels ....................................................................................................... 24
3- Les problèmes rencontrés ................................................................................................. 24
Conclusion................................................................................................................................ 25
CHAPITRE 3 : TRAITEMENT COMPTABLES DES PRODUITS DES ACTIVITES
ORDINAIRES SELON LE REFERENTIEL INTERNATIONAL ......................................... 26
Introduction : ............................................................................................................................ 26
Section 1 : IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec les
clients» ..................................................................................................................................... 26
Introduction : ............................................................................................................................ 26
1-Présentation de la norme IFRS 15 :.................................................................................... 27
1-1 Champ d’application :.................................................................................................. 27
1-2 Les produits ordinaires : .............................................................................................. 28
2-Traitement comptables des produits ordinaires.................................................................. 28
2-1 Identification des contrats avec les clients................................................................... 28
2-3 Détermination du prix de transaction .......................................................................... 29
2-4 Répartition du prix de transactions ou d’obligation de performance .......................... 30
2-5 Reconnaissance des produits lorsque les obligations de performance sont remplis : . 30
3- Information à fournir ........................................................................................................ 31
Section 2 : IFRS 15 : Cas pratique ........................................................................................... 32
1 - Les étapes pour le traitement comptable des produits ordinaires : .................................. 33
1-1 La validation de l’existence d’un contrat :................................................................... 33
1-2 -La détermination des obligations de prestation.......................................................... 34
1-3- La détermination du prix de transaction ..................................................................... 34
1-4 Répartition du prix de transactions des obligations de performance ........................... 35
1-5 La comptabilisation du produit lorsque les conditions sont remplies..................... 35
2 -Information à fournir ........................................................................................................ 37
Section 3 : Les particularités de l’IFRS 15 par rapport à IAS 18 et la NCT 3 ......................... 38
1- Divergences de la norme IFRS 15 par rapport à la norme IAS 18..................................... 38
2 Les divergences de la norme IFRS 15 par rapport à la norme Tunisienne NCT 3 : ........... 39
Conclusion générale.................................................................................................................. 41
Bibliographie ............................................................................................................................ 42
Webographie ............................................................................................................................ 42
Les Annexes

Liste des annexes


Annexe 1 : Extrait d’un KYC interne imposé par le cabinet KPMG……………… I
Annexe 2 : Extrait d’un KYC interne imposé par l’OECT………………………... V
Annexe 3 : Attestation de stage…………………………………………………… VIII
Annexe 4 : grille d’évaluation ……………………………………………………. IX

I
Annexe 1 : Extrait d’un KYC interne imposé par le cabinet KPMG :

Société XYZ - (“KYC”) checks

1- BASIC INFORMATION GATHERING (LEVEL 0 CHECK)

1.3- MANDATED – for all prospective clients for all member firms in all jurisdictions
Nature of KYC information Examples of where to obtain

1. The identity and address of the client: Directly from the prospective client.
Société XYZ Directly from the prospective client’s representative(s) and/or corporate
– adresse registries.
Note that local regulation may require these to be
evidenced(e.g., by sight of identity documents).

2. The names of the entity(ies) and/or By enquiry of the prospective client’s representatives.
individual(s) who control the
Use of national registers where available (e.g., local beneficial
prospective client if it is an entity,
including how this control is exercised ownershipregister).
(e.g., proportion of ordinary shares, ability
to appoint directors, etc.).
In many cases (e.g. where AML regulation
apply) this will involve identifying any
individuals who control 24.9% or more.
That is, identify ultimate beneficial
owners(UBO).
Where there are intervening corporate or
trust structures, these should be looked
through to obtain details of ultimate
beneficial owners:

3. The names of key management of the Directly from the prospective client’s representative(s), supported by a
prospective client (where an entity). review of the entity’s website and public information (see below).

This will normally include all ‘C’ class


executives, whether they use these in their
titles or not (e.g. Chief Executive
Officer (Chairman); Chief Operating
Officer; Chief Financial Officer (finance
director); Chief Information Officer):

II
1.4- Recommended Components
Nature of KYC
Examples of where to obtain
information

1. Latest available Publicly available financial statements.


financial information
to support financial
position : Oui/Non

2. Full adverse media Third party media searches, including where possible social media searches. Examples of
search to identify
potential tools include World Check, [DDIQ], [other].
potential integrity and
other issues.

3. Full details of all Directly from the prospective client’s representative.


beneficial owners National records/database of beneficial ownership if these sources are considered to be
controlling >26.32% of reliable.
the prospective client:

4. Basic information Ask for basic information.


check on all key
management and key
beneficial owners.
Description
des directeurs.

5. Information from Online information where available; in person searches may be required depending on how
court records on
information is stored in the jurisdiction.
criminal or civil filings
in relation to the
prospective client:
Oui/Non

1.5- MANDATED
1.6- Criteria – client related
a. Allegations of past or Where the prospective client or its key management or key beneficial owners have been accused of past
current significant or
breaches of law,
current significant breaches of law or regulation or equivalent standards. This includes actual or alleged
regulation or
standards: Oui/Non significant violations of human rights or equivalent ethics codes. Actual or alleged technical or minor
breaches should not [normally] trigger this (e.g., individual motoring offences, compliance issues).

b. Allegations of past or Where the prospective client or its key management or key beneficial owners have been accused of past
current significant

III
integrity breaches: or current significant integrity breaches, including criminal offences in their personal capacity.
Oui/Non
Where the matter is clearly specific to an individual the extended check may be restricted to that
individual.

1.7- Recommended Components


Nature of KYC information Examples of where to obtain

1. Extended due diligence report covering information in relation to litigation, regulatory KPMG Capital’s Astrus provides a
matters and other integrity issues in relation to the entity, its key management and long form report based on public
beneficial owners: Oui/Non information sources in different
languages with a summary made
by an analyst. Similar third-party
products are available.
Even with this analysis additional
follow up of identified issues is
recommended – this would
normally be conducted by
experienced risk management
professionals or forensic personnel.

2. Other information as required on a case-by-case basis: Oui/Non Usually an extended due diligence
report and additional inquiry
outlined above will be sufficient.
However, in some cases additional
information may need to be
obtained (e.g., through forensic
resources). Such inquiries must
comply with applicable law and
regulation (i.e., not breach personal
privacy legislation).

IV
Annexe 2 : Extrait d’un KYC interne imposé par l’OECT :
QUESTIONNAIRE-COMPORTEMENT DU DIRIGEANT

CLIENT ETABLI

Société XYZ EXERCICE


REVU DERNIERE MISE A JOUR

DATE

Questions OUI NON N/A Observations Réf.

1. Ce questionnaire est à :
-ranger dans le dossier permanent en cas d'absence de déclaration de
soupçon (ci-après "DS")
-ranger dans le dossier blanchiment en toute confidentialité dans le cas
ou ce questionnaire débouche sur l'élaboration d'une DS

2. Possédez-vous des informations permettant de remettre en cause


l'intégrité et l'honnêté du dirigeant? o o o

3. Les dirigeants de l'entreprise ont-ils une présence physique dans


l'entreprise qui ne soit pas cohérente avec leurs responsabilités ? o o o

4. Dans le cadre d'une discussion, le dirigeant vous a-t-il laissé entendre


ou fait part de sa volonté de blanchir des capitaux ? Vous a-t-il o o o
demandé des conseils sur les moyens d'y parvenir?

5. Le dirigeant cultive-t-il l'opacité et le secret à outrance sur des


opérations courantes? o o o

6. Le dirigeant reste-il évasif lorsque vous l'interrogez sur des éléments


susceptibles de constituer un risque ? o o o

7. Des recrutements de personnel ont-ils été effectués à des postes clefs


alors que leurs compétences ne semblent pas correspondre? o o o

8. Des opérations importantes ont-elles été réalisées sans consultation


préalable de professionnels ou de conseils? o o o

9. Le dirigeant présente-il un vif intérêt pour des opérations de


o o o
maximisation fiscale?
10. Le style de vie du dirigeant vous semble-t-il en inadéquation avec sa
rémunération? o o o

11. Le dirigeant est-il connu pour avoir fait l'objet de plaintes ou délits?
o o o

12. Le contexte de vie du dirigeant (dépendance aux jeux, maladie,


consommation de drogue, alcoolisme, graves difficultés financières)
peut-il constituer un facteur de risque dans la réalisation d'opérations o o o
de blanchiment?

13. Le gouvernement d'entreprise vous semble-t-il défaillant compte tenu


o o o
de ce qu'il devrait être?
14. La réputation des dirigeants est-elle mauvaise? o o o

15. Le dirigeant effectue-t-il des déplacements dans des pays à risque sans
que la situation le justifie? o o o

V
Client :

Exercice : Indicateurs de risque de blanchiment de capitaux par


cycle

Ce document doit être rangé dans le

dossier blanchiment

Immobilisations

Acquisition de droits ou brevets n’ayant pas de lien avec l’activité


De l’entreprise ;
Recours fréquents à des conventions réglementées pour les entrées et lessorties d’actifs
immobilisés ;
Les prix d’acquisition des immobilisations ne sont pas justifiés ;
Les prix de cession des immobilisations ne sont pas justifiés ;
Prise de participation dans des entités n’ayant pas de lien avec
l’activité de
l’entité ;

Investissements dans des pays figurant sur la liste des pays à risques ;
Réalisation rapide d’acquisitions/cessions de titres de participation.

Stocks et en-cours

Les stocks ne sont pas clairement identifiés ;


Des importations ou exportations sont réalisées avec des pays
figurant sur la liste des pays à risque ;
Des lots importants de stocks sont acquis puis cédés rapidement sans
commande.

Ventes / clients

Des ventes sont réalisées avec des pays figurant sur


la liste des pays à risque ou suspectés de complaisance
avec le terrorisme ;
Les prix pratiqués par l’entité ne correspondent pas à la réalité du marché ;

VI
Beaucoup de règlements sont effectués en espèce ;
Les séquences numériques des factures présentent des anomalies.

Autres Créances et Dettes

Les autres créances et dettes proviennent de pays à risques ;


La nature de ce poste n’est pas clairement définie et justifiée.

Trésorerie

2. Banque
La société dispose de comptes de devises nonutilisés dans le cadre de son activité

VII
Annexe 3 : Attestation de stage

VIII
Annexe 4 : grille d’évaluation

IX

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