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Université Hassan 1er

Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Settat

Rapport de stage :
Cabinet d’expertise comptable :
Marocexperts
-

Réalisé par : Encadré par :

BOUDANE Basma Mme CHOUAY Ghizlane

Année universitaire 2016-2017

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Remerciements
А Vаnt dе présеntеr cе trаvаil, jе tiеns à rеmеrciеr tout lе
corps profеssorаl dеl’Ecole Nationale de Commerce et de
Gestion de Settat pour lе soutiеn еt l’intérêt constаnt qu’il
portе à lа formаtion dе sеs étudiаnts.

Il mе portе spéciаlеmеnt à cœur dе rеmеrciеr Mme CHOUAY


Ghizlane qui m’а еncаdréе еt m’а oriеntéе pour lа réussitе dе cе
rapport.

Jе voudrаis égаlеmеnt rеmеrciеr pаrticulièrеmеnt M.CHAOUI


Brahim, associé dirigeantаucаbinеtMarocexperts, аinsi quеMr
BELATAR Amine, chef de service comptabilité аvеc qui j’аi еu
l’honnеur dе trаvаillеr, pour toutе lа disponibilité dont il afаit prеuvе
еt l’еnsеignеmеnt qu’il m’a fourni аfin dе mеnеr à biеn mеs missions.

Еnfin, jе tiеns à аdrеssеr mеs sincèrеs sеntimеnts dе rеconnаissаncе à


l’еnsеmblе dе l’équipе du cаbinеt Marocexperts pour toutе l’аttеntion
qu’ils m’ont portéе durаnt toutе mа périodе dе stаgе.

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Sommaire
Introduction ............................................................................................................................................. 4
Partie 1 : Marocexperts et son secteur d’activité ..................................................................................... 6
Chapitre 1 : Le secteur d’activité de Marocexperts ............................................................................. 7
Section 1 : Aperçu du secteur d’activité de Marocexperts : ............................................................ 7
Section 2 : L’expertise comptable et le commissariat aux comptes : .............................................. 8
Chapitre II : Présentation de Marocexperts : ..................................................................................... 15
Section 1 : Présentation générale de Marocexperts ....................................................................... 15
Section 2 : Les missions du cabinet :............................................................................................. 17
Partie 2 : Mon stage ............................................................................................................................... 24
Chapitre I : Les missions (tâches effectuées) .................................................................................... 25
Section I : Missions comptables : .................................................................................................. 25
Section II : Missions fiscales et déclarations sociales : ................................................................. 33
Chapitre 2 : Le bilan .......................................................................................................................... 41
Section 1 : Observations et résultats obtenus : .............................................................................. 41
Section 2 : Difficultés rencontrées : .............................................................................................. 49
Conclusion ............................................................................................................................................. 50
Bibliographie : ....................................................................................................................................... 51

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Introduction

ans un sens d’amélioration continue, les entreprises marocaines,

D grandes ou petites, ont besoin d’accompagnement adapté à leur


objectif. A première vue, on pense à l’apport de juristes qualifiées,
cependant force est de constater qu’en réalité, les entreprises ont surtout un
besoin d’assistance d’experts comptables aguerris mais aussi des services des
commissaires aux comptes et cela afin d’appréhender les problématiques
financières de plus en plus complexes, dans un environnement en mutation
permanente. En effet le rôle de l’expert-comptable est stratégique pour le tissu
économique du Royaume. Dans ce cadre, des cabinets fondés par des experts
comptables, offrent leurs services ainsi que leurs contributions aux entreprises,
et cela pour accroitre leur performance, réaliser leurs objectifs, et pour assurer
leur pérennité et leur croissance.

Dans ce sens, j’ai réalisé un stage au sein d’un cabinet d’expertise comptable et
de commissariat aux comptes situé à Casablanca.

Dans un premier temps, je vais présenter le secteur d’activité et cela en


identifiant les principales tâches principales et les rôles fondamentaux des

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experts comptables et des commissaires en comptes. Mais aussi je vais procéder
à une présentation du cabinet à travers l’identification de son équipe, son éthique
et ses missions.

Dans un second temps, je vais décrire les tâches que j’ai été menées à effectuer
durant mon stagemais aussi je vais présenter un bilan générale du stage
comportant les résultats obtenus, les difficultés rencontrées et des suggestions
proposées.

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Partie 1 : Marocexperts et son secteur d’activité

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Chapitre 1 : Le secteur d’activité de
Marocexperts
Section 1: Aperçu du secteur d’activité de
Marocexperts :
Le secteur d’activité de l’entreprise au sein de laquelle le stage fut effectué est celui des
« services ». Cabinet d’expertise comptable et de commissariat aux comptes. Ce dernier
effectue essentiellement des missions d’audit et commissariat aux comptes, de conseil
juridique et fiscal et d’assistance comptable.

Au maroc ce secteur est réglementé par un ordre des experts comptables (OEC). Ce dernier a
été institué par la loi n°15.89 promulguée par le Dahir n°1.92.138 du 8 janvier 1993.

L’ordre des experts comptables a pour mission d’assurer la sauvegarde des principes et
traditions de moralité, de dignité et de probité qui font l’honneur de cette profession et de
veiller au respect par ses membres des lois, réglements et usages qui régissent l’exercice de la
profession.

Ce domaine connait déjà un essor considérable, vu les réformes qui sont menées par l’OEC
(Ordre des Experts Comptables) pour rendre ce secteur plus réglementé, mais il reste
beaucoup à faire ç ce niveau.

En effet depuis 2006, le conseil national de l’OEC, a mis en place un système de contrôle
qualité conforme aux normes internationales. Et en début d’année 2011, les contrôleurs
qualité de l’OEC ont formulé quelques observations concernant l’exercice de la fonction :

- Non application des normes de la profession ;


- Absence de note de synthèse ;
- Insuffisance dans la revue analytique ;
- Niveau insuffisant de formation.

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Section 2 : L’expertise comptable et le commissariat
aux comptes :
Au Maroc, le port du titre d’expert-comptable est réglementé par le Dahir 1.92.139 du 14
rajeb 1413 (8 janvier 1993) portant promulgation de la loi 15/89 réglementant la profession
d’expert-comptable est instituant un Ordre des Experts Comptables. Et selon cette même loi,
tout individu voulant exercer la fonction d’expertise comptable au Maroc doit être tableau de
l’OEC.

I. Expertise comptable : Définition et domaines


d’intervention
1) Définition d’expertise comptable :

« Est expert-comptable ou réviseur comptable selon la loi 15/89, celui qui fait
profession habituelle de réviser et d’apprécier les comptabilités des entreprises et
organismes auxquelles il n’est pas lié par un contrat de travail »1.

Considéré comme l’interlocuteur privilégié du chef de l’entreprise, l’expert-


comptable, par sa formation, son expérience et son écoute, répond aux différents
besoins de l’entreprise et participe au développement économique et social de ses
partenaires.

Le principal atout reconnu au professionnel est son esprit d’analyse, de synthèse, de


communication et de représentation.

2) Domaines d’intervention de l’expert-comptable :

Pour faire connaitre d’avantage le métier et le savoir-faire de l’expert-comptable, il est


essentiel de rappeler ses compétences et ses domaines d’intervention aussi bien en sa
qualité de professionnel comptable, financier et de management que celle de conseiller
juridique, fiscal et organisationnel.
1
http://fiscafrance.free.fr/oecca.htm

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Ainsi, de par la loi 15/89, de l’expert-comptable est seul habilité à :

- Attester la régularité et la sincérité des bilans, des comptes de résultats et des états
comptables et financiers ;
- Délivrer toute autre attestation donnant une opinion sur un ou plusieurs comptes des
entreprises ou des organismes ;
- Analyser et organiser les systèmes comptables ;
- Ouvrir, tenir, redresser, centraliser, suivre et arrêter les comptabilités ;
- Donner des conseils et avis dans le domaine du droit des affaires et de la gestion
financière des entreprises ;
- Entreprendre des travaux d’ordre juridique, fiscal, économique, financier et
organisationnel se rapportant à la vie des entreprises et des organismes.
- Exercer la mission de C.A.C

Le monopole réservé à l’expert-comptable en matière de C.A.C est entré en vigueur le 3


février 1996, date à partir de laquelle tout rapport du C.A.C ne peut être signé que par un
membre de l’ordre.

De par sa formation pluridisciplinaire et sa connaissance approfondie de l’environnement


économique, financier et fiscal, l’expert-comptable intervient également dans le conseil
juridique et fiscal, le conseil financier et comptable, le conseil en organisation et ne
gestion en manière générale.

L’expert-comptable exerce aussi des missions d’audit contractuel, financier et comptable.


Ce sont des missions demandées en général par les actionnaires, les dirigeants ou par des
tiers, et dont les objectifs peuvent etre différés de ceux de la mission de contrôle légal.
Dans le cadre de son monopole, l’expert-comptable est le seul capable à émettre une
opinion sur un ou plusieurs comptes de l’entreprise.

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II. Commissariat aux comptes : Définition et rôle.
1) Définition du commissaire aux comptes :

Professionnel chargé, dans le cadre d’une mission légale, de certifier que les comptes d’une
institution (société, groupe, mutuelle, association, groupement sportif…) soient réguliers,
sincères et qu’ils reflètent l’image fidèle des résultats, de la situation financière et du
patrimoine.

L’opinion du commissaire aux comptes, exprimés dans un rapport présenté tous les ans à
l’assemblée générale, prend la forme d’une certification, avec ou sans réserve, on d’un refus
de certifier les comptes.

Il est désigné par l’assemblée générale pour une durée de trois exercices (années).

2) Missions et rôle du commissaire aux comptes :

Le commissaire aux comptes a pour mission principale et légale de vérifier les comptes de
l’exercice tels qu’ils ont été arrêté par les comptables c’est-à-dire de juger de leur régularité et
de leur sincérité et de leur aptitude à fournir une image fidèle sur le patrimoine et la situation
financière de l’entreprise. Il s’agit d’une mission de révision qui consiste donc à d’assurer de
l’intégrité des documents soumis à l’examen.

Ainsi, peut être menée sous plusieurs formes de contrôle :

 Contrôle légal obligatoire

L'Audit légal est une obligation prévue par la législation en vigueur, il est confié au
professionnel par l’assemblée (ou l’organe équivalent) dans le cadre d’un mandat de trois ans
renouvelables, selon la loi 17/95.les SA doivent se soumettre au contrôle légal.

 Le contrôle légal facultatif

Ce contrôle est décidé par les associés ou par le juge. Dans les SARL soumises au
contrôle légal obligatoire, les associés peuvent désigner un C.A.C. à l’unanimité ou à une
majorité prévue dans les statuts. Dans les SARL, les associés peuvent nommer un C.A.C. à
l’AG, à la majorité ordinaire.

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 Le contrôle contractuel

La demande de ce contrôle peut être effectuée par l’entreprise ou par des tiers. Ce contrôle
doit respecter les normes de l’OEC (Ordre des experts-comptables). Toute information
comptable et financière peut avoir des conséquences graves sur l’entreprise, aussi est-il
nécessaire pour les dirigeants de s’assurer de la sincérité des informations. Les préoccupations
d’une révision pour les dirigeants sont le plus souvent :

• Les besoins d’une information financière fiable avant de la présenter à des tiers ou aux
associés,

• L’appréciation de l’organisation comptable actuelle afin d’en déceler les insuffisances


et de les améliorer,

• La nécessité d’éviter des fraudes et des détournements.

Certains tiers ou partenaires de l’entreprise en relation avec elle ont souvent intérêt à ce que
les comptes soient préalablement révisés avant de prendre des décisions. Ainsi, la demande du
contrôle peut être faite par :

• Les banques,

• Les salariés, par l’intermédiaire du comité ou des syndicats,

• Une entreprise voulant fusionner,

• L’autorité des marchés financiers (AMF).

Le contrat qui lie l’auditeur est considéré comme un contrat d’entreprise dans le sens de
l’article 43 du dahir du 11 aout 1922 relatif aux sociétés par action, (contrat par lequel l’une
des parties s’engage à faire quelque chose pour l’autre, moyennant un prix convenu entre
elles). D’après les normes professionnelles, l’expert-comptable et son client définissent une
lettre de mission, définissant les obligations réciproques.

 Les missions ponctuelles

La mission ponctuelle, comme son nom le sous entend, est une mission contractuelle entre
l'entreprise et le cabinet, qui consiste par exemple à évaluer d'un point de vue impartial et

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extérieur un secteur que l'entreprise n'estime pas optimal. Cette mission s’assimile à un
diagnostic de l'état d'une partie de l'activité de l'entreprise. D’autres missions ponctuelles ont
pour rôle de répondre à des besoins d’audit spécifiques de certaines entreprises (audit
d’acquisition, de réorganisation du système comptable ou informatique, etc.).

 Les prérogatives et l’obligation du commissaire aux comptes :

Prérogatives étendues qui sont représentés par un droit d’information ainsi que des pouvoirs
d’investigations. Néanmoins, il est soumis à des obligations représentées par le secret
professionnel et le principe de non immixtion.

 Les prérogatives :

Le droit d’information :

Les dirigeants sont tenus à mettre à la disposition du commissaire aux comptes au siège social
: L’inventaire et les comptes annuels (avant l’assemblée générale) ; Le rapport de Gestion
(avant l’assemblée générale).

Les pouvoirs d’investigation :

Le commissaire aux comptes a des pouvoirs qui sont à la fois permanents et généraux (il peut
à tout moment de l’année contrôler toutes les pièces qui jugent utiles à l’exercice de sa
mission). Le commissaire aux comptes peut également contrôler une société dont la majorité
de son capital (plus que 50%) est détenu par une autre société, il peut même faire certaines
investigations auprès de tiers auxiliaires ou mandataire qui ont accompli des opérations pour
le compte de la société.

 Les obligations :

Le commissaire aux comptes a deux obligations nécessaires dans l’exercice de sa mission :

Le secret professionnel concernant toutes les informations de différents types (financières,


commerciales ou autres) qu’il a pu connaître lors de l’exécution de sa mission ;

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Le principe de non immixtion qui lui interdit toute participation dans la gestion de l’entreprise
que ce soit sous forme d‘appréciation ou de conseils au dirigeants, le commissaire aux
comptes de ce fait garde son indépendance.

III. Le rôle du commissaire aux comptes :

Selon les articles 546 et 547 de la loi 15/95 formant code de commerce ; le commissaire aux
comptes a un rôle important en matière de prévention des difficultés des entreprises. Dans le
traitement des difficultés de l’entreprise, son rôle est de veiller efficacement à l’application
des dispositions des articles 546 et 547 du livre V de la loi, lorsqu’il découvre des faits de
nature à compromettre la continuité de l’exploitation.

Le processus de défaillance d’une entreprise commence quelques années avant que celle-ci
soit vraiment en difficulté.

Pour autant, l’entreprise n’est pas encore en état de cessation de paiement, mais peut être bien
qu’elle le sera bientôt. C’est pourquoi il appartient aux C.A.C d’exercer leur rôle de vigile de
la situation sociale, économique et financière de l’entreprise grâce à la mise en œuvre d’un
observatoire comprenant un ensemble de mesures techniques tendant à leur permettre,
éventuellement, de relever les faits vulnérables sur la situation financière de l’entreprise ou la
situation économique résultant de son exploitation.

Naturellement, le tableau de bord, demeure, entre autre, le plus adapté comme instrument
technique permettant au C.A.C d’obtenir un diagnostic sur l’état de santé de l’entreprise de
manière précoce, il lui permet aussi d’engager des investigations de nature à obtenir plus
d’information récurrentes, pouvant mettre en évidence les indices de difficultés, à l’effet de
prendre les décisions qui s’y imposent.

Il y’a aussi la publicité des dettes fiscales, sociales et douanières. Car il est sans doute que, le
non paiement de ces dettes constitue un indice de difficultés, l’usage des dispositions de
l’article 81 de la loi 5/96 relatives aux autres types de sociétés autre que la S.A.

Mais bien que ce rôle est important pour sauvegarder la pérennité de l’entreprise, nous
pouvons le contesté car il peut être en contradiction avec le principe de non immixtion sur
lequel repose la mission principale du commissaire aux compte (certification).

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IV. La responsabilité du commissaire aux comptes :

D’après le droit Marocain, les responsabilités du commissaire au compte sont au nombre de


trois :

 La responsabilité civile :

C’est une responsabilité à l’égard de la société et des tiers, elle peut être engagée si le
commissaire aux comptes n’a pas procédé selon les normes de la profession mais elle est
écartée dans l’hypothèse ou il a respecté ces normes.

 La responsabilité pénale :

Sa responsabilité pénale peut être mise en cause lorsqu’il n’a pas révélé au président du
tribunal les faits délictueux dont il a eu connaissance et elle se traduit par des peines
d’emprisonnement et d’amendes.

 La responsabilité disciplinaire :

Sa responsabilité disciplinaire peut être engagée devant l’Ordre des experts Comptables pour
toute infraction aux lois et règlements ou règles professionnelles, toute négligence grave, tout
fait contraire à la probité et à l’honneur.

14 | P a g e
Chapitre II : Présentation de
Marocexperts :
Section 1 : Présentation générale de Marocexperts
Marocexperts est une société d’expertise-comptable et de commissariat aux comptes installée
à Casablanca. La principale mission du cabinet consiste à accompagner,aviser et contrôlerau
niveau des activités comptables, fiscales, sociales, juridiques, de l’organisation et de la
gestion des PME/PMI présentes dans les affaires internationales.

Mais aussi le cabinet effectue de l’audit sur les opérations de fusion ou d’acquisition et
évaluation des entreprises, de l’organisation et de la restructuration des entreprises,
l’application des conventions fiscales internationales et des directives communautaires en
matière fiscale, ainsi quel’application des conventions internationales en matière de Sécurité
Sociale.

Les clients du cabinet bénéficient aussid’une certaine expertise en matière de conseil dans le
cadre des créations des entreprises, de la concrétisation des projets et aussi dans l’assistance
des idées et cela au niveau national. D’autre part, Marocexperts offre une certaine assistance
aux entreprises étrangères s’installant au Maroc.

I. L’équipe :

Marocexperts est un cabinet qui exerce ses missions au sein d’une structure à dimension
humaine, composée de collaborateurs compétents, expérimentés et désireux de proposer à
leurs clients un accompagnement pour la gestion de leur entreprise reposant sur la réactivité et
la performance d’une équipe dynamique, pluridisciplinaire et qualifiée.

Le cabinet comprend une équipe qui regroupe :

 3 collaborateurs au sein du service comptable


 3 collaborateurs au sein du service audit
 Un Courtier

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De plus, l’équipe est dirigée par les 2 associés fondateurs.

II. L’éthique :
 Le professionnalisme :

Le professionnalisme détient une place importante au sein du cabinet et cela est dû au fait que
la qualité des services ainsi que la satisfaction des clients reposent sur l’expertise des
collaborateurs ainsi que leur capacité à évoluer dans leur métier

 L’écoute :

Les dirigeants du cabinet s’engagent à être constamment à l’écoute de leurs clients ainsi que
leur collaborateur et cela dans une perspective de satisfaction continue de leurs besoins et
dans un objectif d’établir une relation fidèle et solide.

 Le respect :

Le respect représente une valeur indispensable pour le cabinet étant donné qu’il permet
d’assurer et de garantir une relation durable et satisfaisante entre les parties prenantes

 Le respect des normes et des textes légaux

Dans le cadre des missions financières, une certaine indulgence s’impose en matière de
respect des normes comptables, financières, d’audit et aussi des textes légaux en vigueur et ce
sur le plan national et international.

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Section 2 : Les missions du cabinet :
I. Expertise Comptable

La qualité de l’offre développée par les consultants de Marocexperts s’articule autour d’un
large éventail de prestations complémentaires à savoir :

 Organisation et mise en place d’une comptabilité adaptée à l’entreprise cliente.

 Tenue ou surveillance de la comptabilité.

 Élaboration des comptes annuels et émission des attestations d’expert-comptable selon


la mission confiée.

 Externalisation de la fonction administrative et comptable.

 Établissement de situations intermédiaires certifiées.

 Outils de gestion et d’analyse (balance âgée, soldes intermédiaires de gestion en


comparatif).

 Élaboration de budgets prévisionnels.

 Mise en place d’une comptabilité analytique.2

II. Commissariat Aux Comptes

Autant que commissaire aux comptes le cabinet offre les services suivants :

 Avec son expérience, le Cabinet, commissaire aux comptes spécialiste des PME,
bénéficie d’une très bonne réputation ainsi qu’une bonne formation des collaborateurs

 Notre démarche, à la fois sereine, rigoureuse et constructive, La démarche adoptée par


le cabinetlui permet de réaliser ses missions dans un souci constant de dialogue, de
transparence et de grande réactivité. A travers ses recommandations, le but du cabinet
consiste notamment à aider à augmenter :

2
http://marocexperts.com/expertise-comptable/

17 | P a g e
o la fiabilité du système d’information et des comptes sociaux à travers une
analyse détaillée des particularités de l’entreprise et de son environnement, de
sonorganisation, de son contrôle interne, de son système d’information et de
ses comptes ;

o la sécurité des biens (stocks, immobilisations,…) et des valeurs (caisse,


valeurs,…) face à des risques d’erreurs, de vol et de détournements de plus en
plus élevés

 Les travaux du cabinet se concluent systématiquement, outre l’émission des rapports


obligatoires (rapport général et spécial), par l’émission d’un rapport de synthèse
détaillé portant sur les forces et faiblesses détectées. Ce rapport permet d’aider les
clients à mieux maîtriser les activités et les risques dont ils ont la responsabilité.

 Le taux horaire moyen de facturation est raisonnable. De plus le cabinet offre la


possibilité d’une consultation dont le but es d’obtenir un devis rapide et gratuit.

III. Juridiques et Fiscales

Les missions juridiques et fiscales du cabinet repose sur l’établissement et le contrôle de


toutes les déclarations d’impôt (déclarations mensuelles pour le régime réel, déclarations pour
le régime forfaitaire, déclarations pour le régime de forfait optionnel, acomptes provisionnels,
impôt sur les société IS, impôt sur le revenu des personnes physiques IRPP, déclarations de
l’employeur,…), l’optimisation de la gestion fiscale, la liquidation des déclarations d’impôt
via la télé liquidation qui assure la rapidité et l’exactitude de la déclaration.

 Droit des affaires:

 Contrats et baux.

 Législation des ententes.

 Législation des prix.

 Droit pénal des affaires.

18 | P a g e
 Droit des sociétés:

 Choix de la forme juridique.

 Réalisation de toutes opérations (constitution, augmentation de capital, cession de


parts ou d’actions, fusion, transformation. scission, dissolution, liquidation).

 Assistance aux formalités juridiques, comptes-rendus de conseils d’administration,


d’assemblées générales et formalités afférentes.

 Structures de groupe et structures juridiques internationales.

 Conseil en transmission d’entreprises.

 Droit de l’entreprise individuelle:

 Droit patrimonial.

 Prévoyance sociale du chef d’entreprise.

 Transmission.

 Droit fiscal:

 Études, consultations et suivi des problèmes d’ordre fiscal.

 Participation à l’établissement des déclarations fiscales à savoir :

o Impôts directs
o TVA et taxes assimilées
o Fiscalités immobilières
o Droits d’enregistrement et droits de mutation
o Douanes
o Autres impôts et taxes

 Assistance du contribuable à l’occasion de vérifications.

 Préparation des dossiers d’exonération.

19 | P a g e
IV. Missions Sociales

Marocexperts a créé son propre pôle social avec des spécialistes en matière sociale qui
répondront aux questions pointues des clients sur tout ce qui concerne la gestion des salariés.
Le cabinet travaille également en étroite coopération avec des avocats spécialisés.

 Droit du travail:

 Application de la législation et de la réglementation du travail.

 Consultations sur les problèmes spécifiques au droit du travail.

 Étude et rédaction de contrats de travail.

 Problèmes de licenciement.

 Problèmes relatifs à la représentation dans l’entreprise : délégués du personnel, comité


d’entreprise, droit syndical.

 Étude et application des textes relatifs à la participation des travailleurs aux fruits de
l’expansion.

 Système d’intéressement (mise en oeuvre, contrôle).

 Formation professionnelle continue.

 Prévoyance sociale:

 Consultation sur les problèmes spécifiques à la sécurité sociale et à la prévoyance


sociale (notamment les régimes de retraite).

 Établissement des bulletins de paie et de la comptabilité des salaires.

 Établissement des déclarations de cotisations sociales.

 Assistance à l’occasion de réclamation et de vérification des administrations sociales.

20 | P a g e
 Bilan social:

 Étude et mise en place.

 Contrôle.

V. Audit et Contrôle Interne

L’audit comptable et financier est un examen des états financiers de l’entreprise, visant à
vérifier leur sincérité, leur exactitude et leur pertinence.

L’objectif de l’audit aux comptes est de permettre au commissaire aux comptes de formuler
une opinion exprimant si les comptes sont établis, dans tous leurs aspects significatifs,
conformément aux règles en vigueur.

Dans ce cadre, le cabinet exerce les activités suivantes :

 Audit du domaine fiscal : Le cabinet audite l’ensemble de la gestion fiscale par


rapport aux textes et à la stratégie choisie par l’entreprise.
 Audit de conformité : Contrôle des pratiques de l’entreprise au regard des règles en
vigueur, proposition et mise en place des solutions.
 Certification des états financiers de l’entreprise.
 Examen des documents prévisionnels.
 Missions spécifiques : Apport à une société, fusion de sociétés, transformation des
sociétés….
 Missions diverses liées à la vie juridique de l’entreprise.

Les commissaires aux comptes du Cabinet constituent une équipe de professionnels impliqués
et disponibles, disposant d’outils méthodologiques et informatiques performants, reconnue
pour apporter une réelle valeur ajoutée aux entreprises, groupes et filiales de sociétés
étrangères qui lui font confiance.

21 | P a g e
VI. Conseil et Accompagnement

Le cabinet de comptabilité est toujours à l’écoute de ses clients, la flexibilité et la disponibilité


de ses membres donnent à l’entreprise cliente des conseils comptables pertinents et actualisés
en matière de comptabilité, fiscalité, procédures juridiques, sociales et financières.

Tous les clients du cabinet sont astreints à des formalités fiscales, la mission de Marocexperts
est de conseiller en comptabilité les clients marocains ou étrangers dans la recherche des
meilleures solutions en matière fiscale, dans le cadre de leurs activités récurrentes comptables
et administratives.

Après un audit approfondi, l’équipe du cabinet apporte les conseils comptables nécessaires
aux chefs d’entreprises concernant l’application et les répercussions des textes juridiques et
fiscaux en vigueur.

Le cabinet reste à l’écoute pour:

 Conseil comptable permanent en comptabilité marocaine et internationale.

 Recherche et préparation des dossiers d’exonération.

 Conseil comptable spécifique lors d’opérations ponctuelles.

 Conseil en organisation et en management.

 Conseil en amélioration des processus et des systèmes d’information.

 Conseil en gestion des risques.

 Conseil en fiscalité, en droit des affaires et en droit social

VII. Création d’Entreprise

Le cabinet assiste l’entreprise cliente durant toute sa phase de constitution jusqu’à sa


naissance. Il prend en charge la rédaction des statuts, les publications, le choix de la forme
juridique la plus appropriée aux lois et réglementation marocaines…

22 | P a g e
De plus il accompagne avec beaucoup d’enthousiasme les porteurs de projets et créateurs
d’entreprises, dès la phase de réflexion. L’accompagnement offert par le cabinet inclut les
prestations suivantes, de la réflexion à la réalisation du projet :

 Vérifier la viabilité de votre projet,

 Mettre en forme les prévisions d’activité et de charges, afin d’établir le “business


plan“,

 Définir le statut juridique, fiscal et social le plus avantageux compte tenu de votre
situation personnelle et de vos projets,

 Inventorier les aides à la création dont vous pouvez bénéficier,

 Rechercher le financement approprié en sollicitant notre réseau,

 Réaliser la création et mettre en place les procédures administratives et comptables.

Le cabinet propose un service complet pour faire toutes les démarches nécessaires pour la
constitution d’une entreprise.

 Elaboration du plan de financement (élaboration du compte de résultat prévisionnel,


du tableau de financement, du plan de trésorerie,…)

 Considérations juridiques (responsabilité du fondateur, possibilités de croissance)

 Considérations fiscales (Impôt, TVA…)

 Vérification de la réglementation professionnelle (pour les métiers dont l’accès est


réglementé).

 Elaboration du projet de statut.

 Elaboration et enregistrement du statut final.

 Carte d’identification fiscale et déclaration d’ouverture.

 Dossiers avantages (Bons de commande, agrément API…)

 Publications de la constitution.

23 | P a g e
Partie 2 : Mon stage

Partie 1 :

L’entreprise et son secteur d’activité :

24 | P a g e
Chapitre I : Les missions (tâches effectuées)
Section I : Missions comptables :
Durant mon stage effectué au sein du cabinet Marocexperts, j’ai été amenée à
effectuer un ensemble de travaux dans lesquels j'ai testé mes capacités ainsi que mes
connaissances en matière de comptabilité, ces tâches concernent :

 Le classement des pièces comptables


 L’enregistrement des écritures comptables

I. Le classement des pièces comptables :

Le classement des pièces comptables joue un rôle primordial car il permet de faciliter le
traitement des dossiers, minimiser le coût de leur traitement et gagner du temps Les
classements que j’ai effectué peuvent différer selon la nature des pièces. En effet je
classais les factures de vente selon un numéro figurant sur la facture et les factures
d'achats suivant la date effective d'opération. Ainsi je triais chaque dossier suivant les
dates des pièces justificatives reçues pour faciliter l'enregistrement dans les journaux
auxiliaires.

II. L’enregistrement des écritures comptables :


1) Le journal :

Dans le cadre de mes missions comptables, j’étais amenée à enregistrer toutes les opérations
effectiées pare l’entreprise à partie des pièces comptables significatives dans ce qu’on
appelle « Le journal ».

 Composition des journaux comptables

Les journaux comptables comportent obligatoirement les informations suivantes :

 date de l’opération comptabilisée,

 comptes mouvementés par l’écriture comptable,

25 | P a g e
 libellé de l’écriture comptable,

 montants de l’opération comptabilisée.

 Journaux comptables : débit et crédit

Les colonnes prévues pour l’inscription des montants sont au nombre de 2 :

 la colonne des débits,

 et la colonne des crédits.

Les opérations comptabilisées dans les journaux comptables doivent être équilibrées
: DEBIT = CREDIT

 Les principaux journaux comptables

Les entreprises clientes du cabinet Marocexperts utilisent généralement les journaux


comptables suivants : journal des achats, journal des ventes, journaux de trésorerie et
journal des opérations diverses.

 Le journal des achats

Le journal des achats contient toutes les écritures d’achats de marchandises ou de


matières premières et de frais généraux de l’entreprise (loyers, publicité, entretien, crédit-
bail, honoraires, téléphone…).

Parfois, les frais généraux sont même comptabilisés dans un journal spécifique (journal des
frais généraux par exemple).

L’écriture comptable dans un journal des achats a généralement la forme suivante :

 le compte fournisseur (comptes de classe 40 du PCG) où est inscrit le montant de


la dette TTC au crédit,

 un compte de charge (comptes de classe 60, 61 et 62 du PCG) où est inscrit le


montant HT de l’achat effectué ou des frais généraux au débit,

26 | P a g e
 et un compte de TVA déductible (comptes de classe 4456 du PCG) où est inscrit le
montant de la TVA au débit.

 Le journal des ventes

Je comptabilisais dans ce journal toutes les factures de ventes établies par l’entreprise. Les
comptes utilisés dans ces journaux sont principalement :

 le compte client (comptes de classe 411 du PCG) où est inscrit le montant de la


créance TTC au débit,

 un compte de produit (comptes de classe 70 du PCG) où est inscrit le montant HT


de la vente ou de la prestation de service au crédit,

 et un compte de TVA collectée (comptes de classe 4457 du PCG) où est inscrit le


montant de la TVA collectée au crédit.

 Les journaux de trésorerie

Les journaux de trésorerie sont utilisés pour comptabiliser toutes les opérations liées à la
ou les banque(s) et éventuellement à la ou les caisse(s) possédées par l’entreprise.

Les comptes utilisés dans ces journaux sont essentiellement des comptes de bilan :
règlements des dettes et encaissements des créances, avec en contrepartie le compte de
trésorerie :

 il s’agit des comptes de classe 512 pour les banques,

 et des comptes de classe 53 pour les caisses.

 Le journal des opérations diverses

En ce qui concerne les opérations ne rentrant pas dans les 3 types de journaux précédents
Achat, ventes et trésorerie), je les comptabilisais au sein du journal des opérations
diverses

Ainsi, j’y comptabilisais notamment : les écritures de paie, de TVA, d’amortissements des
immobilisations, de provisions, les écritures de bilan…

27 | P a g e
 Procédure de saisie d'un journal :

Chaque pièce est enregistrée d'après son classement dans un journal (achats, ventes, ...) en
lui donnant un numéro d'ordre selon sa situation dans la saisie.

Dans un journal, on enregistre chaque pièce suivant sa nature en passant par les étapes
suivantes :

 Date de facture
 N° facture
 N° ID fournisseur /client
 Identification fiscale
 Nom du fournisseur / client
 Montant TTC
 Montant HT
 Montant TVA …

2) Le grand livre :

A deux reprises, on m’a affectée une tâche qui consistais à regrouper les comptes des de deux
entreprises clientes qui figurent au journal dans le grand livre. Ce dernier est utilisé en
comptabilité pour l’ouverture et le suivi des comptes. Aucune forme particulière n’est requise
pour la présentation du grand livre. On peut distinguer 3 types du grand livre à savoir :

28 | P a g e
• Le grand livre client
• Le grand livre fournisseur
• Le grand livre

 Contenu :

Dans le traitement de la comptabilité, il s’agit de faire figurer dans le grand livre l’ensemble
des comptes dans l’ordre (classe 1, classe2, … du PCG) en donnant pour chaque compte les
informations suivantes :

 Numéro de compte
 Intitulé du compte
 Date
 Libellé de l’opération
 Journal de comptabilisation (banque, achats, ventes, opérations diverses)
 Montant (débit/crédit)

Débit Crédit

Emploi Ressources

3) La balance :

Après le grand livre, je regroupais l’ensemble des compptes du grand livre dans un tableau.
Dans ce cadre, je classais les comptes selon l’ordre du plan comptable. Ce tableau permet
ainsi de contrôler le principe de la partie double en comptabilité générale. Il s’agit, en effet de
la balance.

29 | P a g e
 Contenu :

Sur la balance comptable je devais donc obligatoirement faire apparaître :

 le numéro et l’intitulé du compte


 l'intitulé du compte
 le total des débits ainsi que des crédits

 le solde du compte

Soldes Mouveme Soldes


Initiaux nts Finaux

Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit

Nom des
comptes

4) Le bilan :

De surcroît, j’étais amenée à représenter la situation patrimoniale de l’entreprise et cela à une


date donnée dans un bilan. Ce dernier se présente sous forme de tableau qui se compose de
deux colonnes, à savoir, l’actif qui représente les emplois il s’agit des différentes
immobilisations des entreprises clientes ainsi que leurs stocks, leurs créances, leurs titres et
valeurs de placement et leurs fonds immédiatement disponibles en liquidité. D’autre part, on
retrouve le passif, qui à son tour regroupe le financement permanent des clients de
Marocexperts, leurs dettes qui doivent être remboursés à brève échéance mais aussi ce que les
entreprises clients doivent rembourser à court terme.

30 | P a g e
Actif (Emplois des ressources) Passif (Origines des ressources)

Ce qui est dans l’entreprise au moment Les ressources qui ont permis d’acquérir les
«t» actifs

1 – Actif immobilisé (fixe)2 1 – Financement permanent– Capitaux propres


: (Capital social, Réserves, Résultat)– Dettes de
2 – Actif circulant (ex : stocks)
financement (Dettes à long terme > 1 an)
3-Trésorerie de l’Actif– Argent que
2 – Passif circulant– Dettes à moyen terme :
possède l’entreprise et déposé à sa
dettes envers les fournisseurs, l’Etat, les
banque
organismes sociaux tel la CNSS

3 – Trésorerie du Passif– Dettes à court terme


(ex : découvert bancaire, facilité de caisse…)

A tout moment : Total actif = Total passif

5) Le Compte des Produits et Charges (CPC) :

De plus dans le cadre de mes tâches relatives à la comptabilité, j’ai contribué à l’élaboration
du compte de produits et charges (CPC) qui représente un état de synthèse décrivantt en terme
de produits et charges les composantes du résultat final de l’exercice comptable, il est
déterminé à partir des comptes de produits et charges (classe 6 et 7 du plan comptable français
marocain et belge).

Ainsi on classait le résultat net de l’exercice sous trois niveaux :

 Résultats d’exploitation (différence entre produits d’exploitation et charges


d’exploitation)
 Résultats financiers (différence entre produits financiers et charges financiers)
 Résultats non courants (produits non courants et charges non courantes)

31 | P a g e
 Contenu :

Selon le plan comptable marocain le compte de produits et charges se compose de deux


classes : la classe 6 relative au compte de charges et la classe 7 relative au compte de produits.

 Compte de charges
 Charges d’exploitation (61)
 Charges financières (63)
 Charges non courantes (65)
 Impôts sur les résultats (67)

 Compte de produits
 Produits d’exploitation (71)
 Produits financiers (73)
 Produits non courants (75)

32 | P a g e
Section II : Missions fiscales et déclarations sociales :
D’autre part, j’ai été amené à effectuer des missions fiscales à savoir :

 Les déclarations sociales


 Les déclarations fiscales

I. Déclaration sociales (La Caisse Nationale de


Sécurité Sociale)

La caisse national de la sécurité social est un organisme public crée par le dahir du
31/12/1959, son rôle est la sécurité dont le but et la subsistance de façon provisoire (accident,
maladie, ...)3.

Les cotisations à la CNSS sont supportées à la fois par les employeurs et les employés, ces
cotisations sont versées au compte de la CNSS, tenue par la banque populaire et la BMCE
dans le mois qui suit celui de paiement.

 Les cotisations :

Les taux de cotisation à la CNSS sont :

 Prestation familiale :

Cette cotisation est à la charge de l'employeur, elle est fondée sur l'ensemble de la
rémunération brut mensuelle reçue par chaque salarié.Le taux de cotisation = 6.40 % (base de
calcul sans limite de plafond).

 Prestation sociale :

Cette cotisation regroupe les indemnités journalières de maladie ou de maternité, les pensions
d'invalidité, ....Le taux de cotisation = 12.89 % (base de calcul et plafonnée à 6 000/mois)
repartie comme suit :

 8.60% : à la charge de l’employeur


 4.29% : à la charge de l’employé

3
http://bouhoot.blogspot.com/2015/02/la-caisse-nationale-de-la-securite.html

33 | P a g e
 Taxe de formation professionnelle :

C'est un bordereau de déclaration de salaire des salariés ne figurant pas sur le bordereau
établie par la CNSS. Taux = 1.60 %

 Participation AMO :
 2.00 % : à la charge de l’employé
 3.50% : à la charge de l’employeur

Taux de cotisations au 1er janvier 2016

Part Part
Risques patronale salariale Plafond Total

Maladie-maternité (prestations en 1,05 % 0,52 % 6 000 DH1 1,57 %


espèces), décès

Pension 7,93 % 3,96 % 6 000 DH 11,89 %

Prestations familiales 6,40 % - pas de 6,40 %


plafond

AMO de base2 1,85 % - pas de 1,85 %


plafond

AMO obligatoire - Solidarité 2,26 % 2,26 pas de 4,52 %


plafond

Indemnité pour perte d'emploi 0,38 % 0,19 % 6 000 DH 0,57 %

Taxe de formation professionnelle 1,6 % - pas de 1,6 %


plafond

Total 21,47 % 6,93 % 28,40 %

34 | P a g e
II. Déclarations fiscales (Impôt sur les sociétés, impôt
sur le revenu, taxe sur la valeur ajoutée)
1) La taxe sur la valeur ajoutée :

La TVA est un impôt indirect qui concerne non les revenus des contribuables mais leur
dépense dans le temps. La TVA est appliquée pour les entreprises commerciales, industrielles
de présentation de service artisanales et aux opérations d'importation. Pour le calcul de la
TVA on suit la méthode suivante:

Montant de la TVA = Taux de TVA × Prix hors taxe.

 Taux de la TVA :

 Taux normal 20% : Il s’applique aux opérations imposables dont aucun autre taux n’a été
prévu.
 Taux réduit 14 % : Il s’applique aux produits et services de consommation courants.
 Taux super réduit 7% : Il s’applique aux produits de consommation courante.
 Taux particulier 10% : Il s’applique aux opérations de restauration et de fourniture de
logement dans les établissements touristiques, opérations financières…

 Les types de déclaration de la TVA :


 Déclaration mensuelle:lorsque le chiffre d'affaires est > 1000000 DH

Méthodes de Calcul :

a) Régime des encaissements :


Etat TVA due = TVA facturé encaissé (n) -TVA récupérable/immo (n)-TVA
récup/charge (n-1)
b) Régime de débit :

Etat TVA due = TVA facturé (n) -TVA récupérable/immo décaissé (n)-TVA
récup/charge décaissé (n-1)
 Déclaration trimestrielle: lorsque le chiffre d'affaires est < 1000000 DH

35 | P a g e
Méthodes de Calcul :

a) Régime des encaissements :


Etat TVA due = TVA facturé encaissé (T) -TVA récupérable/immo (T)-TVA
récup/charge (T-1)
b) Régime de débit :
Etat TVA due = TVA facturé (n) -TVA récupérable/immo décaissé (n)-TVA
récup/charge décaissé (n-1)

 La procédure de la déclaration :
 Déclaration mensuelle

Sont obligatoirement imposés sous le régime de la déclaration mensuelle:

- les contribuables dont le chiffre d'affaires taxable réalisé au cours de l'année écoulée atteint
ou dépasse un million (1.000.000) de dirhams;

- toute personne n'ayant pas d'établissement au Maroc et y effectuant des opérations


imposables.

Les contribuables imposés sous le régime de la déclaration mensuelle doivent déposer avant
l'expiration de chaque mois auprès du receveur de l’administration fiscale, une déclaration du
chiffre d'affaires réalisé au cours du mois précédent et verser, en même temps, la taxe
correspondante.

 Déclaration trimestrielle
Sont imposés sous le régime de la déclaration trimestrielle :

1°- Les contribuables dont le chiffre d'affaires taxable réalisé au cours de l'année écoulée est
inférieur à un million (1.000.000) de dirhams ;

2°- Les contribuables exploitant des établissements saisonniers, ainsi que ceux exerçant une
activité périodique ou effectuant des opérations occasionnelles ;

3°- Les nouveaux contribuables pour la période de l'année civile en cours.

36 | P a g e
Les contribuables imposés sous le régime de la déclaration trimestrielle doivent déposer,
avant l'expiration du premier mois de chaque trimestre, auprès du receveur de
l’administration fiscale, une déclaration du chiffre d'affaires réalisé au cours du trimestre
écoulé et verser, en même temps, la taxe correspondante
PÉRIODES DÉCLARATION DERNIER DÉLAI MAJ ORATION et PENALITES
1 TRIMESTRE 19-avril 1 mois de retard 5% +10% +500 DHS-si la
Somme de pénalités et Majorations inf 500dhs

de 30 à 35% si le délai passe de 3 à 6 mois

2 TRIMESTRE 19-juillet

3 TRIMESTRE 19-octobre TVA rouge déposée Moins 15% du


rouge
4 TRIMESTRE 19 /JANVIER N+1

2) L’impôt sur les sociétés :

Il s’agit d’un impôt qui s’applique aux sociétés quel que soient leur forme et leur objet à
l’exclusion :des SNC, SCS ne comprenant que des personnes physiques , des
associations en participation ;des sociétés de fait ;des sociétés à objet immobilier Les
établissements publics et autres personnes morales qui se livrent à une exploitation ou à
des opérations à caractère lucratif

 Les exonérations :

• Les sociétés agricoles sont exonérées de 50% au titre des bénéfices


provenant de certaines cultures
• Les E/ses exportatrices de B/S et les E/ses hôtelières sont exo pendant les 5
premières années et bénéficient d’un taux réduit de 17,5% après
• Les entreprises artisanales, les établissements privés d’enseignement et de
F.P ainsi que les E/ses qui s’installent dans des préfectures ou provinces
fixées par décret sont soumises au taux réduit de 17,5% pendant les 5
premières années.

37 | P a g e
 Détermination de la base imposable :

R.F = R.C + Réintégrations – Déductions


 Produits imposables :
• Le chiffre d’affaires = Prix * quantité vendue
• La variation des stocks de produits, de services et de travaux en cours,
• Les produits accessoires
• Les produits financiers
• Les immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même,
• Les subventions d’exploitation reçues de l’exercice ou les exercices antérieurs

 Les charges déductibles :

• Les achats de matières et produits


• Les frais de personnel et de main d’œuvre
• Les frais généraux : Les loyers, les redevances, Les frais d’assurance et de publicité, les
cadeaux publicitaires
• Les frais d’établissements
• Les impôts et taxes.
• Les amortissements
 Les charges non déductibles :

Il s’agit des Amendes, pénalités et majorations de toutes natures notamment pour infraction
en matière:

• D’assiette des impôts directs et indirects,


• De paiement tardif desdits impôts,
• De la législation du travail,
• De réglementation de contrôle des changes
• De réglementation de circulation,
• De réglementation de contrôle de prix.

38 | P a g e
3) L’impôt sur le revenu :

L’impôt sur le revenu est un impôt direct qui s'applique aux catégories des revenus suivants :

 Revenus professionnels.

 Revenus provenant des exploitations agricoles.

 Revenus salariaux et assimilés.

 Revenus de la location des biens immobilisés.

 Revenus des capitaux mobiliers.



 Méthode de calcul de l'IR :

Pour résumer tous les cheminements de la détermination du montant de l'impôt à


retenir je vous représente ci-dessus les étapes à suivre :

 Détermination de revenu globale imposable :

Le revenu global imposable est obtenu en sommant les différents revenus nets
dont dispose le contribuable pendant l'année civil et après déduction d'un certain
nombre de charges réputées à caractère sociale.

 Calcul de l'IR brut :

IR brut = revenu brut imposable * taux - somme à déduire

Le barème de l'IR est fixé par l'administration fiscale il s'applique à tous les
revenusentrant dans le champ d'application de l'IR mais les modalités de
détermination du revenu imposable diffèrent selon la nature du revenu considéré.

39 | P a g e
Barème de l’Impôt sur le Revenu : 2015 aucun changement par rapport a 2014

Tranches de revenu Taux en % Sommes à déduire en Dhs


annuel (en DH)

0 à 30 000 0% 0

30 001 à 50 000 10% 3000

50 001 à 60 000 20% 8000

60 001 à 80 000 30% 14000

80 001 à 180 000 34% 17200

Au-delà de 180 000 38% 24400

 calcul de l'IR dû :
IR dû = IR brut - déduction sur l'impôt

40 | P a g e
Chapitre 2 : Le bilan
Section 1 : Observations et résultats obtenus :
L’apport bénéfique que ce stage m’a apporté ne peut être nié. En effet, cette expérience m’a
permis de collecter un certain nombre d’acquis importants pour mon parcours universitaire
au sein de l’ENCG de Settat ainsi que mon projet professionnel. Ces connaissances peuvent
être ventilées comme suit

I) Compétences :

Ce stage m’a servi à accroitre les connaissances théoriques acquises grâce à mes enseignants
surtout en matière de comptabilité et de fiscalité à savoir les télé-déclarations mais aussi à les
concrétiser dans la pratique. Ce stage m’a aussi apporté de bonnes connaissances dans le
domaine des logiciels utilisés pour faciliter la comptabilisation des opérations des entreprises
à savoir Sage Comptabilité.

 Les télé-déclarations :

L’obligation de la télé-déclaration et du télépaiement a connu son déploiement à compter de


Janvier 2016, en impactant ainsi la relation entre les contribuables et l’administration fiscale.
Il faut noter que cette dématérialisation des procédures fiscales ne concerne jusqu’ici que les
entreprises dont le chiffre d’affaire dépasse le seuil de 10 millions de Dirhams.

La direction générale des impôts (DGI) adopte deux modes de télé-déclaration à savoir :

 l’Echange de formulaires informatisé (EFI) : Il s’agit de saisir manuellement, sur le


portail de la DGI, quelques données sur des cases identiques à celles de l’ancien
formulaire papier.
 l’Echange de données informatisées (EDI) : Ce mode permet aux entreprises de
transmettre (selon un format prédéfini) à la DGI ledit relevé directement à partir de
leur système d’information ou de leur logiciel de comptabilité, et ce sans avoir à
l’exporter dans des fichiers et l’attacher à la déclaration en tant que pièce jointe.

41 | P a g e
Le processus de télé-déclaration s’articule autour de trois phases essentielles : l’inscription, le
paramétrage et la validation de la DGI. L’inscription se fait sur une simple adhésion au
service «simple adhésion» sur le portail de la DGI qui, généralement, envoie un code dans un
délai de deux à trois jours. Au niveau du paramétrage, le système prévoit plusieurs niveaux
d’utilisation (consultation, saisie, dépôt, validation). Le fameux problème lié à l’accès aux
déclarations sociales (salaires du personnel) et fiscales a été résolu en rajoutant des options
permettant de choisir l’attributaire des droits d’utilisation du compte de l’entreprise sur le
portail de la DGI.

 Sage Comptabilité 100 :

Dans le cadre des missions comptables, le cabinet utilise le logiciel Sage Comptabilité 100. Il
s’agit d’un logiciel conçu et spécialement adapté à la gestion des PME/PMI, tous secteurs
d’activité confondu. Ce logiciel possède une interface utilisateur identique dans les
environnements WINDOWS et MACINTOSH et des fichiers compatibles dans les deux
environnements. Doté d’une grande puissance fonctionnelle, le logiciel automatise les tâches
les plus complexes. Son extrême puissance de paramétrage lui permet de s’adapter à
l’organisation et aux spécificités de chaque secteur d’activité.

Sage Comptabilité 100 a pour objectif de faciliter les diverses tâches comptables via un grand
nombre d’automatismes. En effet, ce logiciel recouvre l’ensemble de la structure comptable
de l’entreprise. Dans le cadre de ses fonctionnalités, Sage Comptabilité possède :

 Une gestion Multi sociétés.


 Une gestion Multi plans Analytiques.
 Une gestion budgétaire.
 Une gestion des Règlements.
 Une consultation Comptable à tout moment.
 Une gestion des Abonnements.

Les connaissances en matière de ce logiciel que j’ai apprises durant mon stage peuvent être
présentées comme suit :

42 | P a g e
 Présentation d’un journal :
Pour passer les écritures dans un journal, il suffit de sélectionner dans la fenêtre d’accueil

puis apparaît alors l’écran suivant :

Après la sélection du journal, l’écran suivant apparaît :

Permet d’appeler un modèle de saisie, par exemple les factures d’achat

43 | P a g e
Permet d’équilibrer un écriture provisoirement

Permet d’appeler un libellé

Permet de changer de journal

Permet d’imprimer le brouillard

Permet d’interroger tous les comptes

Permet d’interroger le compte de tiers en cours d’utilisation

 Saisie des écritures

La saisie des écritures se fait dans la ligne du haut du journal:

Une ligne à la fois doit être tapée. Toutefois on peut demander le libellé automatique. Dans la
situation où on ignore le numéro de compte exact, on peut juste taper dans la colonne
le chiffre de la classe, puis on appuie sur la touche TAB (symbolisée par 2
flèches à côté de la touche A).

44 | P a g e
On sélectionne le compte
On entre ici le dans la liste
numéro de la
classe

Lorsque la ligne est complète, on la valide avec la touche Entrée. On obtient l’écran suivant :

De cette manière on poursuit les écritures

 Modification d’une écriture


Pour modifier une écriture, il suffit d’ouvrir le journal et se positionner sur l’écriture à
modifier comme indiquée dans l’écran ci-dessous :

45 | P a g e
 Suppression d’une ou plusieurs écritures
Pour supprimer une ou plusieurs écritures, il suffit de la ou les sélectionner puis soit avec le
bouton droit de la souris de sélectionner Supprimer les éléments sélectionnés ou plus rapide

avec l’icône

 Création d’un plan de tiers


Dans SAGE comptabilité ligne 100 on entend par plan tiers les comptes individuels
CLIENTS ou FOURNISSEURS principalement.

Toutes écritures qui utilisent les comptes 411000 Clients ou 401000 fournisseurs nécessitent
que le compte individuel du client ou du fournisseur existe.

Pour créer un plan de tiers, il faut cliquer sur dans la barre de présentation du
logiciel puis sur ; on obtient l’écran suivant :

46 | P a g e
On ne peut pas saisir les tiers dans cette fenêtre ; il est nécessaire de cliquer sur l’icône

Ajouter , vous obtenez l ‘écran identification qui suffit de renseigner:

 Modification des tiers


Pour modifier un tiers, il faut cliquer sur dans la barre de présentation du logiciel
puis sur ; on obtient l’écran suivant :

47 | P a g e
En cliquant sur le nom
du tiers à modifier, on
obtient la fenêtre
identification qu’il suffit
de modifier

 CRÉATION D’UN COMPTE


Généralement, on créé un compte lors de la saisie des écritures, lorsque le besoin s’en fait
sentir.

Pour créer un compte, il suffit au moment où l’on constate que le compte n’existe pas de

cliquer sur , voir l’écran suivant :

Il suffit de cliquer sur ce bouton pour


créer un compte qui n’existe pas

On obtient l’écran suivant qu’il suffit de renseigner

48 | P a g e
II) La vie en société :

Malgré qu’on ne soit pas nombreux dans le cabinet, j’ai pu observer le cadre d’une vie en
société. En effet, au-delà de l’activité de chacun, j’ai pu comprendre et apprendre comment
s’articulent les relations entre les gens au sein de leurs services. Par ailleurs le contact que j’ai
eu à entreprendre avec les gens au cabinet m’a permis de comprendre le comportement à
adopter en toutes circonstances. Néanmoins, comme il arrive souvent dans la vie, il ne faut
également pas exclure certaines difficultés qui peuvent nous accabler dans notre vie
quotidienne.

Section 2 : Difficultés rencontrées :


En dehors des avantages que j’ai tirés au cours de ce stage, il faut également soulignés
quelques difficultés que j’ai rencontrées. En effet ces difficultés étaient advenues vers la fin
de mon stage, notamment la dernière semaine, et se porte sur l’indisponibilité des tâches à me
confier. Cela est dû au fait que c’est une période où il n’y a pratiquement pas beaucoup de
travaux. Mais devant cette situation j’ai eu l’initiative de changer un peu la tendance. En effet
je m’étais lancé à la consultation de certaines documentions relatives aux télé déclarations de
la TVA.

A mon humble avis il sera aussi très important voire nécessaire de revoir le cadre dans lequel
évolue l’avancement du stagiaire. Autrement dit penser au jour le jour de changer les missions
aux stagiaires pour lui donner l’occasion de découvrir le métier dans ses multiples facettes. En
plus il faut penser à partager avec lui certaines tâches d’actualités qui sont bien sûr à sa portée
car cela lui permet de prendre davantage conscience ce que signifie vraiment le sens des
responsabilités et par conséquence, il aura plus de motivation.

49 | P a g e
Conclusion

E
n guise de conclusion, ce stage m’a permis de renforcer mes
connaissances en matière de comptabilité et de fiscalité acquises
durant mes trois premières années à l’Ecole Nationale de Commerce
et de Gestion de Settat. Mais aussi j’ai pu construire une idée plus
claire relative au marché de travail.

De plus, ce stage m’a aussi permis de prendre conscience de l’importance du


rôle des experts comptables et des commissaires aux comptes au niveau du tissu
économique du pays et celui du développement des entreprises. En effet
l’expert-comptable doit donner une image claire et sincère de la santé financière
de l’entreprise, et certifier les différents états financiers et leur régularité
conformément aux règles en vigueur. Sa contribution est aussi de conseiller et
d’accompagner l’entreprise à être de plus en plus performante et à réaliser des
objectifs, qui assurent sa pérennité et sa croissance. D’autre part, le commissaire
aux comptes a pour rôle de contrôler la sincérité et la régularité des comptes
annuels établis par l’entreprise, en réalisant pour cela un audit comptable et
financier.

50 | P a g e
Bibliographie :

 http://marocexperts.com/

 https://www.lacompta.org/faq-comptabilite/cpc-

compte-produits-charges.php

 http://fiscafrance.free.fr/oecca.htm

 http://bouhoot.blogspot.com/2015/02/la-caisse-

nationale-de-la-securite.html

51 | P a g e

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