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Rappels :
- Audit contractuel : s’il est demandé par les dirigeants de la société ou par des tiers intéressés,
son champ d’application peut être limité à une fonction ou un aspect de la gestion.
- Audit légal « commissariat aux comptes » : c’est un audit comptable et financier institué par
la législationcommerciale.il est exercé par un professionnel compétent et indépendant appelé
commissaire aux comptes. L’objectif de cet audit est de certifier que les comptes d’une entité ne
comportent pas d’anomalies significatives. La durée du mandat est fixée à trois exercices avec
possibilité de renouvellements. Le champ d’investigation est étendu à tous les aspects liés à la
gestion et à la vie de l’entreprise.
Les normes auxquelles le commissaire aux comptes se réfère sont classées en trois catégories :
dans ses rapports adressés aux actionnaires, sur la situation financière et les comptes de la
société.
Vérifications particulières
- la vérification de l’application de la réglementation concernant les actions de garantie ;
- la certification du montant des rémunérations versées aux dix ou cinq personnes les mieux
rémunérées de l’entreprise selon son effectif ;
- l’assurance que l’égalité est respectée entre les actionnaires (cette égalité est assurée par le droit
de vote selon les règles légales et statutaires et se concrétise dans l’affectation du résultat) ;
- l’examen des conventions passées entre les administrateurs et la société ;
- Vérification de l’exactitude des informations données sur les comptes de la société. ( s’assurer
que les sources d’informations provenant des documents comptables ne sont pas mensongères et
que le résultat de l’entreprise évolue favorablement sur les cinq dernières années)
Missions spéciales
- la dénonciation des irrégularités et inexactitudes ;
- la convocation des assemblés en cas de défaillance du conseil d’administration ;
- la vérification des comptes établis sous des formes et méthodes différentes ;
- la mention d’acquisition de participation ( lorsqu’une société a pris au cours d’un exercice, une
participation dans une société ayant son siège en Algérie, ou acquis plus de la moitié du capital,
d’une telle société, il en est fait mention dans le rapport présenté aux associés sur l’opération de
l’exercice, ou le cas échéant, dans le rapport du commissaire aux comptes.) ;
- les évaluations à l’occasion de modification du capital social, de fusion ou scission, de
transformation de la société ;
- la certification de bilan pour paiement d’acomptes sur dividendes ;
- la révélation des faits délictueux.
B. Caractéristiques de l’intervention des commissaires aux comptes :
- L’indépendance : les CAC doivent jouir d’une indépendance absolue aussi bien vis-à-vis des
actionnaires que des administrateurs et dirigeants. Pour ne pas lier le contrôleur et le contrôlé, le
législateur a fixé des incompatibilités en vertu desquelles il ne doit exister aucun :
- Lien de parenté : parents et alliés jusqu’au 4eme degré, pour les administrateurs et
apporteurs de capitaux ainsi que les conjoints de ces personnes.
- Line pécuniaire : Toute rémunération autre que les honoraires, y compris les avantages
en nature.
- Antécédents judiciaires : si le CAC aux comptes a des condamnations judiciaires
portant sur sa profession et non sur son comportement de citoyen.
Audit approfondi
- La permanence de la mission : les CAC peuvent, à toute époque de l’année, opérer les
vérifications ou contrôles qu’ils jugent opportuns.ils organisent leur programme d’intervention
autour : de travaux à engager dès leur nomination, de travaux à effectuer en cours d’exercice, de
travaux à effectuer après la clôture des comptes et de travaux à effectuer ponctuellement , lors
de la réalisation d’une mission particulière.
- Le pouvoir d’investigation : pour un contrôle efficace, les CAC peuvent obtenir tout document
qu’ils jugent utile.
- La non immixtion dans la gestion : le CAC ne doit en aucun participer à la gestion de l’entité
contrôlée.
- Intervention personnelle assujettie à responsabilités : les CAC exercent leur fonction sous
leur propre responsabilité, tout en étant assisté de collaborateurs, de correspondants et d’experts
de leur choix, ils encourent trois types de responsabilités :
La responsabilité civile : c’est une responsabilité à l’égard des tiers, elle est engagée
lorsque des fautes et négligences sont commises dans l’exécution des missions.
La responsabilité pénale : elle ne peut être engagée que pour les infractions punies par
la loi : - les infractions relatives aux incompatibilités ; - le délit d’informations
mensongères ;- le délit de non révélation des faits délictueux ; - la violation du secret
professionnel ; - la complicité des délits commis par les administrateurs (escroquerie,
abus de confiance, abus de biens sociaux, publication de faux bilans, distribution de
dividende fictives)
Audit approfondi