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FONDERIE :
Une fonderie est une usine qui produit des pièces moulées en métal. Les
métaux sont moulés en formes en les faisant fondre dans un liquide, en versant
le métal dans un moule et en retirant le matériau du moule après que le métal
s'est solidifié en refroidissant. Les métaux transformés les plus courants sont
l'aluminium et la fonte. Cependant, d'autres métaux, tels que le bronze, le
laiton, l'acier, le magnésium et le zinc, sont également utilisés pour produire
des pièces moulées dans les fonderies. Dans ce processus, des parties de
formes et de tailles souhaitées peuvent être formées.
1. HISTORIQUE DE FONDERIE
En Tunisie, l’industrie de la fonderie a débuté avec les fonderies Réunies (1946)
et la fonderie la SOFOMECA (1968). Depuis ce temps là, la Branche a connu
d’importantes mutations dès l’épanouissement de la branche au cours des
années 70 jusqu’au le désengagement de l’Etat du secteur en 2003 (la
privatisation de la SOFOMECA) et la création de plusieurs entreprises
étrangères et exportatrices, notamment, dans l’activité des métaux non
ferreux. Toutefois, l’industrie de la fonderie, en général, n’a pas bien évolué et
la Tunisie n’avait encore que quelques fonderies produisant des articles
relativement simples pour répondre aux besoins croissants des entreprises
publiques et des pièces moulées traditionnelles non industrielles
Une fonderie est une usine qui produit des pièces par fusion et moulage du métal. Les métaux sont
moulés en formes en les faisant fondre dans un liquide, en versant le métal dans un moule et en
retirant le matériau du moule après que le métal s'est solidifié en refroidissant. Les métaux
transformés les plus courants sont l'aluminium et la fonte. Cependant, d'autres métaux, tels que le
bronze, le laiton, l'acier, le magnésium et le zinc, sont également utilisés pour produire des pièces
moulées dans les fonderies. Dans ce processus, des parties de formes et de tailles souhaitées
peuvent être formées.
Processus
Dans le travail des métaux, la coulée consiste à verser du métal liquide dans un moule, qui contient
une cavité creuse de la forme souhaitée, puis à lui permettre de refroidir et de se solidifier. La pièce
solidifiée est également connue sous le nom de coulée, qui est éjectée ou cassée du moule pour
terminer le processus. Le moulage est le plus souvent utilisé pour fabriquer des formes complexes
qui seraient difficiles ou peu économiques à réaliser par d'autres méthodes.
La fonderie en cire perdue ou à modèle non permanent est issue des métiers d'art et en particulier
de la duplication de sculptures en bronze . C’est une technique très ancienne qui permet de
reproduire des objets en trois dimensions.
Cette ressource a pour objectifs de présenter le processus d'obtention de pièces par moulage à la
cire perdue, les différentes étapes du procédé sont exposées ainsi que les techniques employées
selon la taille de la série de pièces à produire. Les règles de tracé ne sont pas abordées, celles-ci étant
similaires aux procédés de fonderie au sable ou en coquille.
Le modèle est réalisé en cire ou matériaux qui permettent d'obtenir un état de surface très lisse. Sa
géométrie est définie à partir du modèle CAO de la pièce à fabriquer. Le procédé de réalisation du
modèle est précisé
Le modèle correspond au volume de matière qui sera coulé et doit donc intégrer le retrait du métal
lors du changement de phase du à la solidification. La cire subit elle-même une contraction
volumique lors de sa solidification de quelques pourcents qu'il faut également intégrer dans la
définition du modèle. Enfin le modèle doit être conçu de manière à respecter les règles de fonderie
pour assurer un refroidissement et une solidification irréprochables.
Lorsque les modèles en cire sont de petite taille, ils sont fixés par soudage ou collage sur les systèmes
de coulée de façon à constituer une grappe. Une grappe comprendra en général :
Un entonnoir de coulée,
Le matériau du moule
La réalisation du moule
Première technique : le modèle assemblé est placé dans un cylindre qui sera rempli de barbotine,
constitué de la céramique et du liant, afin de créer un moule bloc (.
Deuxième technique : le modèle est plongé dans la barbotine puis sablé et séché à plusieurs reprises
jusqu'à l'obtention d'une carapace de 5 à 8 mm d'épaisseur
Le décirage
Avec température inferieure l’intérieure du moule reste noir ce qui produit par la suite des gaz et
donne des défauts dans la pièce
Le décirage à des températures supérieures à 400°C produit une surface intérieure parfaite en
éliminant les dernières traces de cire. Pour la référence HYDRACASTTM 79-60 AL, le décirage est
réalisé dans des conditions humides à 100/200°C ou dans des conditions sèches entre 150/160°C
pendant 6 à 8 heures.
La coulée
Les moules en céramique sont mis en température avant l'opération de coulée métallique afin
d'éviter tout éclatement en raison de la variation soudaine de la température. Selon la taille des
moules et leur type (bloc ou carapace) la coulée est manuelle ou automatique
Différents types de coulée sont possibles. On peut utiliser une injection basse pression, une coulée
légèrement sous dépression afin d'assurer le bon remplissage de l’empreinte, une coulée sous vide
afin d'éviter l'oxydation de certains alliages.
Le moule est laissé à refroidir pour être ensuite détruit par immersion dans l'eau et/ou par un
système de nettoyage haute pression.
Dans le cas des moules carapaces, la céramique est éliminée généralement par vibration, par
projection de grenaille d'acier, par projection de sable à l'air comprimé, par jet d'eau à haute
pression, par dissolution chimique du réfractaire à la soude caustique.
La pièce peut ensuite être récupérée pour subir les étapes de finition (usinage, polissage, ...)
2 –géométries
Ce procédé de moulage s'applique à tous les types de pièces mécaniques, des petites aux grandes
dimensions, de quelques grammes à 25kg, de formes simples à des formes compliquées y compris
des formes en contre dépouille.
Ces caractéristiques techniques (dimensions, état de surface) ont plus de précisions que les autres
procédés de fonderie. Les tolérances obtenues varient selon l'expertise du fondeur, à savoir la
maîtrise des dimensions des modèles, du retrait du moule lors du séchage et du retrait du métal
après la coulée. Les intervalles de tolérances varient de la classe 14 à la classe 12, répartis
uniformément de chaque coté de la cote nominale, donc JS(js) 12 à JS(js) 14. La classe de qualité 12
sera obtenue par des mises au point plus coûteuses, il est donc toujours préférable de les réserver
aux surfaces prioritaires d'un point de vue fonctionnel. L'état de surface des pièces produites varie
avec un écart moyen de rugosité, Ra, compris entre 6,3 et 3,2 μm.
Le procédé de moulage à la cire perdue constitue souvent une alternative intéressante à la technique
de l'usinage ou de l'assemblage par soudure et est parfois un passage obligé pour des pièces
comportant des cavités internes, des voiles minces, des évidements et allègements, des renforts, ...
3 - Quels matériaux ?
De très nombreux matériaux se prêtent à la fonderie à la cire perdue (liste non exhaustive) :
Aciers inoxydables,
Alliages de titane,
Alliages d'aluminium,
III. Confection du modèle Le moulage en sable à la main exige la confection préalable d'un modèle,
représentant la pièce à obtenir mais dont les dimensions tiennent compte:
du retrait : Quelque soit le métal, on constate une diminution de volume de la pièce appelée
retrait au cours de passage de l’état liquide à l’état solide ou bien pendant le refroidissement. Cette
contraction ou variation de volume (donc de dimensions) oblige le modeleur à prévoir sur le modèle
des dimensions supérieures à celles de la pièce.
des surépaisseurs d’usinages : Réserves de matière nécessaires à l’usinage, elles sont fonction du
nombre de passes effectuées et des copeaux minima (ébauche, semi-finition, finition).
de la dépouille : Les formes du modèle doivent permettre son extraction du sable sans dégradation
du moule. Dans ce but, on donne une certaine inclinaison aux parois du modèle, prises dans la
position du moulage et suivant le sens du démoulage (cette inclinaison prend le nom de dépouille).
Les surfaces et formes qui empêchent le démoulage et l’extraction sont dites en contre dépouille.
des congés: Arrondis de rayon variables qui permettent d’éviter les tensions internes et de faciliter
le démoulage.
des portées de noyau: Parties rapportées au positif sur les modèles avec noyau pour maintenir,
soutenir et positionner ces derniers.
IV. Sable utilisé Le sable de fonderie est transformé en une pâte malléable constituée de grains très
fins de silice humidifiés . Il répond aux impératifs suivants: avoir une surface aussi fine que possible
reproduire fidèlement la pièce modèle, résister à la température de coulée élevée du métal
(présenter une température de ramollissement supérieure à la température de fusion de l’alliage),
résister à l'érosion du métal liquide, ne pas s'opposer au passage des gaz produits au moment de la
coulée, récupérable: une économie de matériaux est assurée par recyclage des sables, après
régénération et contrôle de ses caractéristiques. On en cite: - le sable auto-siccatif (mélange de silice
+ huile siccative (tel que l'huile de lin)) qui durcit sous l'action de l'air -et le sable au silicate de soude
qui durcit sous l'action du gaz carbonique (CO2) et peut être utilisé pour la confection des noyaux. Sa
composition est généralement de : - 70 à 80% de silice => support - 5 à 15% d’argile => agglutinant -
7 à 10% d’eau - 3 à 5% d’impuretés (oxyde de fer, matières organiques, etc.) Le fait de jouer sur ces
pourcentages permet de faire varier les qualités demandées au sable.
V. Gamme de production
Etape 2: Croquis du modèle (il faut penser à ajouter le retrait, les surépaisseurs d'usinage et les
dépouilles)
Il est à noter que: - pour les petites séries, le modèle est en bois, - pour les grandes séries, le modèle
est métallique, usiné et poli.
Etape 4: Confection du noyau et la boîte à noyau par le modeleur Le noyau est confectionné en sable
auto-siccatif dans une boîte à noyau. Il est ensuite cuit à l'étuve pour lui donner une solidité lui
permettant de résister à l'érosion du métal en fusion et aux efforts de compression qu'il subit lors de
refroidissement de la pièce.
Etape 5: Confection de la partie inférieure du moule Il faut prendre la première partie du modèle, la
positionner sur un marbre, placer le premier châssis sur le même marbre, tasser du sable dans le
châssis.
Etape 6: Confection de la partie supérieure du moule Il faut retourner la partie inférieure élaborée à
l'étape 4, positionner la deuxième partie du modèle moyennant les goujons de positionnement,
placer le deuxième châssis sur le premier et assurer le serrage, placer le mandrin de coulée, le
mandrin d'évent, la masselotte et tasser du sable dans le deuxième châssis.
- La masselotte est un réserve de métal liquide destinée à céder du métal à la pièce pendant sa
solidification. - Le mandrin de coulée reçoit le matériau coulé. - Le mandrin d'évent facilite
l'échappement des gaz de l'empreinte.
Etape 7: Le remoulage Ouvrir le moule, extraire le modèle, creuser les passages du métal, placer le
noyau, refermer le moule.
Etape 8: Le décochage Après solidification et refroidissement du métal, le moule est placé sur une
grille vibrante qui désagrège le sable et le noyau.
Etape 9: L'ébarbage La pièce est débarrassée des bavures, des jets de coulée, de l'évent et de la
masselotte puis nettoyée à la brosse ou au jet de sable.
Remarque Pour produire des pièces en série, les dépouilles peuvent être conçues et réalisées sur des
noyaux extérieurs et pas sur le modèle.
- La surface de la pièce moulée contient du sable => usure rapide des outils de coupe.