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Bechir.Bouzakher@gmail.com
ORGANIGRAMME D’OBTENTION DES PIECES METALLIQUES
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❑ Modèle: Objet destiné à être reproduit. Il est l`œuvre du modeleur.
❑ Moule: pour recevoir un métal ou un alliage en fusion (moulage permanent).
❑ Châssis: cadre en métal destiné à maintenir le sable comprimé autour du modèle (moulage non permanent).
❑ Dépouille : Elle est prévue sur le modèle afin de l'extraire facilement sans provoquer l'effritement lors de sa sortie.
❑ Masselotte : Excédent de matière qui permet de déplacer la retassure hors de la pièce.
❑ Retassure: Principal défaut de moulage dont la cause est due à la contraction de l'alliage lors de sa solidification.
❑ Plan de joint (joint de moule): Séparation entre les châssis.
❑ Noyau: Réalisé en sable, il permet d'obtenir les formes intérieures de la pièce. Il est réalisé dans une boite à noyau
(moulage non permanent).
❑ Évent: Canal destiné à faciliter l'échappement des gaz formés au moment ou le métal chaud entre en contact avec
la surface de l'empreinte (en incluant l'air présent dans le moule).
❑ Décochage: Opération qui consiste à libérer la pièce du moule lorsque le métal est solidifié.
❑ Ébarbage: opération qui permet d'enlever les différentes parties superflues « inutile » (canaux d'alimentation,
masselottes, évents,…) pour obtenir la pièce brute.
moule
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Application
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Métiers et opérateurs
❑ Le mouleur est celui qui fabrique un moule en sable, à partir d'un modèle.
❑ Le noyauteur est celui qui prépare les noyaux qui seront incorporés au moule pour réaliser les
parties en creux ou en contre-dépouille de la pièce.
❑ Le modeleur est celui qui fabrique le modèle en bois ou en résine.
❑ Le mouliste est celui qui fabrique un outillage permanent (moulage coquille).
❑ Le fondeur est celui qui s'occupe des fours de fusion, qui prépare le métal avant la coulée; et
aussi, par extension, celui qui fournit des fonderies à ses clients.
❑ Le décocheur est celui qui casse les moules pour sortir la pièce brute de coulée.
❑ L'ébarbeur est celui qui finit la pièce en la séparant de son système de remplissage et
d'alimentation et en meulant les bavures éventuelles.
❑ Le sableur est celui qui s'occupe au nettoyage de la pièce coulée au moyen d'un jet d'abrasif sec
projeté à grande vitesse.
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OBTENTION DES PIECES METALLIQUES PAR FUSION (LA FONDERIE)
1- Introduction:
• C’est l’ensemble des procédés d’élaboration des pièces qui constituent les techniques de fonderie.
• La fonderie est l’ensemble des moyens qui permettent de produire des pièces brutes par coulée
d’un alliage ou d’un métal à l’état liquide dans un moule, qui comporte l’empreinte de la pièce à
réaliser. D’ou le terme Moulage.
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Organigramme des Procèdes de Moulage
Un moule non permanent est un moule réalisé Les moules sont métalliques (en fonte ou
en "sable" qui ne sert qu'une seule fois pour en aciers spéciaux réfractaires), permettent
réaliser une pièce. de couler un grand nombre de pièces.
Le moule est détruit pour extraire la pièce brute.
En bois - Cire
- polystyrène
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3- Choix entre les différents procédés de moulage:
Les critères à prendre en compte pour le choix entre les différents procédés de moulage sont:
- les caractéristiques mécaniques de la pièce,
- la précision des cotes,
- la complexité des formes,
- l’état de surface,
- le nombre de pièces à exécuter.
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5- Propriétés physiques des matériaux:
1. Fusibilité
La fusibilité est la propriété de passer de l’état solide à l’état liquide sous l’action de la chaleur.
2. Moulabilité
La moulabilité est l’aptitude d’un matériau à l’état liquide à être coulé dans des empreintes (moule) en
vue d’obtenir des pièces brutes de forme plus ou moins complexe. Elle est directement liée à la
coulabilité.
3. Coulabilité
La coulabilité est l’aptitude d’un matériau fondu à bien remplir le moule et à reproduire fidèlement son
empreinte. Si la coulabilité est trop faible il peut y avoir des trous dans le remplissage (surtout dans les
sections de faible dimension).
L’augmentation de température augmente la coulabilité de tous les métaux et alliages métalliques. Par
contre, les inclusions non métalliques dans un alliage diminuent sa coulabilité.
4. Dilatibilité
La dilatibilité exprime la variation de volume que subit un matériau sous l'influence de la température.
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6- principe physique du moulage au sable:
Il consiste à réaliser l’empreinte dans un sable argilo-silcieux à l’aide d’un modèle ayant la forme de la
pièce.
Les parties creuses (intérieures) de la pièce sont obtenues à partir de noyaux.
Un moule est constitué d’au moins deux parties appelées châssis et dont la surface commune est
appelée plan de joint.
- Élaboration d'un alliage métallique dans un four de fusion.
- On verse un métal ou un alliage en fusion dans le moule.
- Après refroidissement, la pièce est démoulée (décochage) et débarrassée de ses attributs de coulée
(parachèvement).
- Elle peut alors, suivant sa fonction et son mode d’obtention, être utilisée directement ou être usinée.
7- Application :
Convient pour tous les métaux de fonderie, notamment ceux à point de fusion élevé (Fontes et aciers).
Valable pour les pièces unitaires, petite et moyenne série.
Seul procédé utilisé pour les très grandes pièces.
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8- Étapes de réalisation de moulage au sable (exemple -1- )
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8- Étapes de réalisation de moulage au sable (exemple -1- suite )
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8- Étapes de réalisation de moulage au sable (exemple -1- suite )
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8- Étapes de réalisation de moulage au sable (exemple -2- )
4. Remoulage:
le noyau est placé sur ses portées, puis le moule est refermé.
(La noyauterie, ou noyautage, est l'atelier où sont fabriqués les noyaux qui
sont insérés dans un moule pour former les parties creuses d'une pièce
coulée en fonderie).
6. Décochage:
une fois la pièce refroidie, le moule est détruit. La pièce est séparée par
sciage de son dispositif de coulée et des évents, un meulage supprime les
bavures. La pièce brute de fonderie est alors prête pour l'usinage de ses
surfaces fonctionnelles.
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8- Étapes de réalisation de moulage au sable (exemple -2- suite )
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8- Étapes de réalisation de moulage au sable (exemple -3- )
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9-2- Types de sable:
Il existe trois types de sable:
a) sable naturel: Il est directement extrait de carrière et se compose de silice, d’argile en forte
proportion et de poussières.
C’est le procédé le plus ancien. On applique le moulage en sable à vert et moulage en sable à vert
séché :
b) Le silico-argileux (sable à vert ): Les sables silico-argileux, dits aussi synthétiques, couramment
utilisé en fonderie et ils sont constitués d'un réfractaire (Silice) aggloméré par de l'argile. Des additifs
sont ajoutés à ce sable afin d'en améliorer son comportement à la coulée.
pour augmenter la dureté superficielle du moule on applique un séchage superficiel de l’empreinte
(sable à vert séché)
c) Le sable à prise chimique: Il est composé de silice (pour l'aluminium et les fontes) ou de chromite
(pour les aciers), de résines (environ 1 % à 2 % de la masse du sable) et d'un catalyseur (5 à 60 % de
la masse de résine).
La polymérisation des résines, déclenchée par le catalyseur permet d’assurer la cohésion entre les
grains de sables.
L’ajout des résines et du catalyseur se fait juste avant le moulage, généralement à l'aide d'un
malaxeur à vis rapide, muni de pompes doseuses qui délivre la quantité de sable préparé nécessaire
à la réalisation d'un moule.
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9-3-Comparaison des trois types de sables
• Le sable silico-argileux a des propriétés mécaniques faibles vis-à-vis du sable à prise chimique.
• Le sable silico-argileux est employé dans le moulage de pièce de faible dimension (de 10 à 800mm),
de la fabrication unitaire à la très grande série, tandis que le moulage par sable à prise chimique
permet aussi de réaliser de grosses pièces (de quelques grammes à 80 tonnes), mais généralement
en faibles séries (1 à 2000 pièces).
• Le sable naturel est réservé aux fonderie car il donne une peau de pièce remarquable, cependant il
est peu perméable, ce type de sable nécessite le perçage d'évents ("Cheminée d'évacuation des
gaz") dans le moule afin d'évacuer les gaz emprisonnés dans l'empreinte lors de la coulée. Le moule
en sable naturel nécessite un étuvage pour permettre de les sécher car il contient beaucoup d'eau.
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9- Sable du moulage:
Le sable de fonderie est un élément essentiel de la préparation des moules qui concerne deux
secteurs de la fonderie:
• Le secteur sablerie qui stocke, prépare les mélanges et qui récupère le sable usé pour, soit le
régénérer, soit le transporter en décharge.
• Le secteur noyautage qui s`occupe, dans les grandes fonderies, particulièrement de la préparation
de mélange sable+résine+catalyseur.
Après ces opérations ils sont réintroduits dans des silos de stockage ou des trémies pour être de
nouveau utilisé.
Cependant, il est souvent nécessaire, dans le cas du sable à prise chimique, d'utiliser du sable neuf
au contact de la pièce, le sable recyclé servant à remplir les zones du moules sans contact avec le
métal.
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Moulage en carapace (Procédé Croning)
Le moulage « CRONING » :
Le mélange sable-résine thermodurcissable est mis au contact d’un outillage métallique
(plaque modèle) chauffé à une température voisine de 300 °C.
En quelques dizaines de secondes, il se forme une carapace de sable dur autour du
modèle. L’excédent de sable est éliminé par renversement de l’outillage.
Les noyaux pleins ou évidés sont réalisés de façon analogue.
• Ce procédé permet de faire des pièces d’une grande précision dimensionnelle, d’un bel
état de surface mais d’un poids limité à 30 kg environ.
• Presque tous les matériaux métalliques usuels peuvent être coulés (alliages
d'aluminium, acier).
• Développé en Allemagne vers 1940.
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1- Formation d’une carapace:
Avantages Inconvénients
- Plan de joint pas nécessaire - Plaques modèle plus coûteuses (résine chère).
- Précision dimensionnelle élevée : ±0,2mm. - Prix de l’outillage (à amortir sur grandes séries).
- Très bon état de surface. - Mises au point délicates.
- finition par usinage réduit.
- Décochage et nettoyage des pièces très facile.
-Ébarbage réduit.
- Possibilité de couler de faibles sections.
- Conservation illimitée des moules et des noyaux.
- Main d’œuvre non spécialisée.
- Automatisation possible.
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Moulage en céramique
Il s’agit de l’un des plusieurs procédés appartenant au moulage dit «moulage de précision».
1- Gamme de moulage en céramique
Avantages Inconvénients
• Précision des pièces • Une mise au point assez longue
• Pas ou très peu de dépouille • Des difficultés pour le collage
• Masselottage considérablement réduit • Risques de déformation des modèles
• Pas de bavures à meuler
• La suppression du noyautage
• Investissements modérés
• Réduction des prix de revient
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Moulage avec modèle non permanent
1- moulage avec modèle en polystyrène (gazéifié)
Le principe de ce procédé consiste à fabriquer un modèle en polystyrène.
On utilise un moule en sable compacté autour du modèle en polystyrène. Le modèle est
sublimé lorsqu’on coule le métal en fusion.
• Le modèle en polystyrène expansé comprend les masselottes, le système
d’alimentation et les noyaux
• Le moule n’a pas besoin d’être ouvert.
2- Gamme de moulage avec modèle gazéifié
Préparation du modèle de la pièce + système de moulage
(trou de coulé, évent,…) en polystyrène.
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Moulage avec modèle en cire perdue
Pour fabriquer le moule on utilise un modèle en cire qui est ensuite recouvert de
matériau réfractaire. La cire est ensuite fondue et évacuée (pour libérer
l'empreinte formée.) du moule. On coule le métal dans l’empreinte.
• Il faut donc dans ce cas un modèle par moule.
• Les modèles en cire sont moulés ou bien fabriqués par prototypage rapide
• C’est un procédé de moulage dit « moulage de précision » qui permet de réaliser des
pièces d’une grande précision.
Les principales étapes du procédé de moulage à modèle en cire perdu sont celles décrites
au suivant:
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1- Outillage d`injection du modèle 2-L’injection du modèle (cire ou 3 - L’assemblage en grappe
plastique)
4-Trempe et formation de la
carapace céramique: l’enrobage
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Retrait de la cire: La coquille de céramique est placée dans un four à
vapeur où le modèle en cire fond en s’écoulant par le chemin de coulée.
Il en résulte une coquille de céramique qui regroupe les moules.
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Démontage des pièces: Les pièces obtenues sont alors découpés. Si
nécessaires, elles sont ébarbées par meulage.
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Domaines d’applications
En raison de ses performances exceptionnelles, la fonderie de précision à modèles
perdus trouve des applications dans des domaines très variés, aéronautique,
aérospatial, automobile, mécanique, médical et dentaire, ainsi qu’en bureautique,
sports et loisirs, armement.
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MOULAGE EN MOULE PERMANANT (en coquille)
Convient aux matériaux au point de fusion inférieurs à 900oC (alliages cuivreux, d’aluminium,
de zinc, plastics, etc. )
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Le moulage en coquille par gravité:
La pièce est obtenue à partir d’un moule appelé coquille. La coquille est entièrement
métallique .
L'introduction de l'alliage dans la coquille est assurée par la seule action de la pesanteur,
ce qui lui fait donner le nom de moulage en coquille par gravité à ce procédé.
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Outillages:
le moule métallique divisé en deux parties suivant le plan de joint et contenant:
une ou plusieurs empreintes qui donnent les formes extérieures des pièces. Pour
l’obtention des formes intérieures, on emploie les noyaux qui sont métalliques où
destructibles.
Le système d’alimentation, coulée, masselottes, évents…
Les organes de manutention, de fermeture, d’éjection…
Mode opératoire:
Chaque pièce doit permettre l'enchaînement
logique des opérations qui constituent un cycle de
fabrication (moulage):
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Avantages et Inconvénients:
Avantages Inconvénients
•Rigidité de l'empreinte; •Ce procédé nécessite l’emploi des
•Grande précision dimensionnelle et nombreuses masselottes ;
géométrique; •Le temps de solidification des masselottes
•bon état de surface; est long;
•Les pièces peuvent présenter des formes •Le coût de transformation du métal
extérieures compliquées; liquide, rapporté à la pièce, est assez
•Le refroidissement rapide donne une élevée;
structure plus fine du métal; •Les outillages sont chers;
•Des bonnes caractéristiques mécaniques; •Valable pour des pièces produites en
grandes ou moyennes séries;
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Le moulage en coquille sous pression:
Le métal liquide est injecté, sous forte pression, dans l'empreinte d'un moule métallique.
La pression peut atteinte 70 à 80 MPa, ou plus.
L'injection se fait à grande vitesse dans le moule (jusqu'à 50 m/s).
Le moule comprend :
L’empreinte souvent rapportée, ce qui facilite le remplacement et la remise à l’état;
les noyaux sont métalliques et les broches permettent d’obtenir des formes intérieures;
Le système d’alimentation, coulée, masselottes, évents…;
Un système de circulation d’eau placé dans le moule permet de réguler la température.
1. Fermeture du moule
2. Injection du liquide (Remplissage)
3. Refroidissement
4. Ouverture du moule
5. Éjection de la pièce
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Avantages inconvénients
• Très grande précision, réduisant les • Les investissements sont toujours élevés;
masses et limitant l’usinage; • Les outillages sont importants, très coûteux;
• Faibles dépouilles permettant • Ils doivent être chauffés, et mis en place
d’économiser la matière; entre chaque cycle en ralentissant les
• Un très bon état de surface est cadences.
également obtenu du fait que
l'empreinte est nue et que le degré
de finition d'un moule est excellent;
• l'absence de masselotte.
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Moulage par centrifugation
Utilisé pour fabriquer des corps creux cylindriques sans noyau.
Il consiste à couler le métal liquide dans un moule animé d'un mouvement de rotation
autour de son axe principal. Les masses liquides sont soumises à une force centrifuge
«F=mω2R», tendant à les éloigner de l’axe de rotation et à les plaquer contre les parois du
moule (ω: vitesse de rotation angulaire, R: rayon, m: masse).
D'une façon générale, le moule tourne à une vitesse telle qu'il crée une accélération
moyenne de l'ordre de plusieurs centaines et jusqu'à 1000 m/s2 ou plus, dans certains cas.
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Les moules peuvent être en sable ou en coquille métallique, montés sur des machines
à axe horizontal, vertical, oblique ou à galet.
Tubes de distribution
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Comparaison des différents procédés de moulage en moules métalliques
Le tableau 4 donne quelques éléments de comparaison de ces procédés pour des pièces en aluminium.
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Choix d’un procédé de moulage
Pour la fabrication d’une série de pièces données, on choisira le procédé de moulage en fonction des
caractéristiques recherchées pour les pièces et des possibilités techniques des procédés envisagés.
Une étude économique devra être réalisée, pour calculer, le seuil de rentabilité d’un procédé par
rapport à un autre.
Le graphique de la figure suivante permet de comparer les coûts du moulage au sable et du moulage
en coquille et de déterminer la quantité de pièces à partir de laquelle le moulage en coquille deviendra
le plus économique (point Q).
Le choix d’un procédé de moulage devra également intégrer les gains à l’usinage, lorsque l’on
compare des pièces coulées en sable à des pièces coulées en coquille ou sous pression.
Investissement de départ
(outillages, préparation,..)
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2-3-Le four à induction
Ce type de four utilise le principe de l’induction électromagnétique. Selon ce principe
physique, un champ magnétique produit dans le métal un courant électrique induit. Le
métal se comporte alors telle une résistance et chauffe proportionnellement à la
puissance du champ.
Les fours à induction utilisent des bobines dans lesquelles passe un courant électrique
pour générer un champ magnétique intense. Il est orienté et concentré sur les charges
métalliques, présentes dans le creuset réfractaire.
La bobine inductrice placée autour du creuset est refroidie à l’eau afin d’éviter toute
surchauffe et dégradation de cette dernière.
Les fours à induction sont utilisés pour la fusion et le maintien de tous les types
d’alliages: acier, fonte, non ferreux.
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2-4-Le four à arc électrique
Un four électrique Il utilise l’ énergie thermique de l’arc électrique établi entre une (ou
plusieurs) électrode (s) de carbone et le métal pour obtenir une température suffisant à
sa fusion.
De petite (environ une tonne) ou grande capacité (jusqu'à 400 t), il est principalement
utilisé pour la production d'acier liquide (environ 35 % de la production mondiale) et
aussi pour le recyclage des métaux (par exemple pour récupérer le zinc de
poussières et déchets métallurgiques)
La température engendrée par l'arc dépasse 1800 °C et peut atteindre les 3600 °C.
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2-5- Le four rotatif oxygaz
Le four rotatif est une sorte de tubes horizontaux, appelés viroles, garnis
de réfractaire qui entre lentement en rotation pendant la fusion du métal. C’est pour
cela qu’il est monté sur des galets supports, la rotation étant assurée par un moteur.
Nous trouvons d’un côté le brûleur qui fonctionne avec un mélange gaz
naturel/oxygène ou encore propane/oxygène. En effet, la flamme ainsi produite peut
atteindre 2800°C.
La rotation du four favorise alors le transfert par rayonnement de l’énergie du
brûleur au réfractaire et finalement au métal. Ce dernier est protégé de l’oxydation
par un laitier qui se forme sur sa surface.
A l’autre extrémité se trouve une cheminée qui est amovible, ce qui permet, après
inclinaison du four à 45°C, de charger les matières premières.
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3) Comparaison des fours de fusion
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Principaux défauts de moulage en sable
Les principaux défauts rencontrés dans une pièce moulée en sable sont :
retassure: cavité formée durant la phase de
solidification due au retrait du métal
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formation des retassures
La croûte se formant en surface, soumise à son poids et à la pression atmosphérique
peut résister après un certain temps de solidification, on trouve alors des retassures
interne et externe .
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Mécanisme de formation des retassures
Cas de moule en forme de cylindre droit coulés à découvert
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Mécanisme de formation des retassures
Cas de moule en forme de cylindre droit fermés
Le liquide est uniformément entouré par les matériaux
constituant le moule. Après un certain temps t, une
carapace s’est formée. Le niveau de liquide a tendance à
baisser à l’intérieur de la carapace.
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Solutions pour éviter les retassures
Premier solution: agir sur le tracé de la pièce.
Grâce à un tracé approprie, on peut améliorer l’alimentation des pièces de façon à éviter
que le retrait ne provoque pas des défauts.
Quatre méthodes sont utilisées: la méthode des sphères inscrites, la réduction des
masses, la régularisation des épaisseurs et raccordements de parois.
A. Méthode des sphères inscrites B. Réduction des masses
Cette méthode consiste à prévoir des sections Cette méthode consiste à uniformiser les
régulièrement croissantes depuis le bas jusqu’à la épaisseurs à fin de permettre à la pièce de se
partie supérieure de la pièce dans sa position de solidifier au même moment dans toutes les
coulée. Ainsi, les masses les plus importantes sections. On évite ainsi un point chaud isolé
disposées vers le haut reçoivent, l’alliage liquide, dans lequel pourrait se produire une retassure.
venant des masselottes qui va compenser le vide Elle permet en outre, d’alléger la pièce.
résultant de la contraction.
Si l’angle extérieur doit être droit par suite d’une nécessité de construction on peut suivre les
indications de la figure suivante.
cas de raccordement en L
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Solutions pour éviter les retassures
Deuxième solution: Masselottage
Le métal liquide est versé par le trou de coulée jusqu'à remplissage complet. Lorsque la quantité de
métal à couler est relativement importante ou lorsque la pièce représente des parties hautes, on
ajoute des masselottes, dont le volume disponible à pour effet de nourrir l'empreinte, donc ce sont
des réserves de métal en fusion qui facilitent le bon remplissage de l'empreinte .
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ETUDE DE CAS (MOULAGE EN SABLE)
1- CONCEPTION D’UN MOULE
Tracé d'une pièce à moulée
- Surépaisseurs d’usinage
- Choix des dépouilles:
Dimension du noyau
Volume de la masselotte
4- MASSE DE CHARGE
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ETUDE DE CAS (MOULAGE EN SABLE)
1- CONCEPTION D’UN MOULE
1.1. Tracé d'une pièce à moulée
Le trace d’une pièce moulée consiste à définir sa forme et ses dimensions à fin quelle
s’adapte le mieux au procédé de moulage en sable.
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1.1.3. Surépaisseur d’usinage
La rugosité des surfaces et l’intervalle de tolérance des côtes de pièces obtenues par moulage en
sable sont limités aux valeurs suivants: IT = ± 0,5 mm , Ra =12,5 µm.
Les pièces demandant des précisions et rugosités de surface plus serrées devraient être finies par
usinage d’où nécessité de laisser une surépaisseur d’usinage sur ces pièces.
Cette surépaisseur dépend de:
• l'alliage,
• du procédé de moulage,
• des dimensions de la pièce,
• du degré de précision.
Elle permet d'assurer la présence de matière afin d'avoir une épaisseur de copeau supérieure au
copeau minimum.
surépaisseur d’usinage
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1.1.4. Choix des dépouilles:
Du fait que l’on doit retirer le modèle du moule avant la coulée, il est impératif de réaliser
des dépouilles sur les surfaces pour éviter tout arrachement du sable et la destruction du
moule.
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2- CONCEPTION DU MODELE ET DU NOYAU
2.1. Phénomène de retrait
Lorsqu’un alliage passe de l’état liquide à l’état solide il subit trois types de contractions:
• une contraction à l’état liquide (V0 − V1)
• une contraction de solidification (V1 − V2)
• une contraction à l’état solide (V2 − V3).
Avec V0 : volume initiale coulé.
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2.2. Dimension du modèle
Les dimensions du modèle doivent être plus grandes que celles de la pièce de fonderie pour
respecter d'une part le retrait de l'alliage coulé (tableau) d'autre part des surépaisseurs d’usinages
des parties fonctionnelles de la pièce et les dépouilles.
retrait volumétrique
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2.2.2. Choix des dépouilles:
Du fait que l’on doit retirer le modèle du moule avant la coulée, il est impératif de réaliser
des dépouilles sur les surfaces pour éviter tout arrachement du sable et la destruction du
moule.
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2.3. Dimension et forme du noyau
Au cas où la pièce présenterait un évidement (exemple: trou), on emploie un noyau.
Le positionnement du noyau dans le moule sont fait à l'aide des portées de noyau (étant obtenues
comme les empreintes des parties du modèle situées à ses extrémités).
Les dimensions du noyau doivent être plus petites que les évidements aléser sur la pièce.
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3- CONCEPTION DU SYSTEME DE COULEE
3.1. Généralité
Lors de la coulée, le métal liquide pénètre dans l'empreinte du moule à travers le système de coulée.
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3.3. Volume de la masselotte
Le volume de la masselotte doit être suffisamment grand et d'une forme convenable pour qu'il puisse
contenir le volume total de la macro retassure (étant la conséquence du retrait volumique de l’alliage
coulé).
Cependant, il faut tenir compte que la masselotte doit être nettement plus volumique que le volume
de la macro retassure.
Ceci dépend évidemment du type de la masselotte choisi.
Le volume de la masselotte dépend du volume de la macro retassure:
VM (m3): volume de la masselotte,. VR (m3): volume de la macro retassure. VP (m3): volume de la pièce de fonderie.
χ: Facteur multiplicatif fonction du type de la masselotte (tableau). β: Retrait volumique de l'alliage coulé (tableau).
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Valeurs du facteur multiplicatif des masselottes χ Retrait volumique des alliages de fonderie β [K-1]
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3.4. Section totale des attaques de coulée
D'abord, on calcul la section totale des attaques de coulée en déterminant successivement les
données nécessaires suivantes: la masse totale de l'alliage coulée dans le moule autrement dit, la
masse de la pièce de fonderie brute de coulée, la vitesse de coulée, l'hauteur effective de la pression
de coulée, la durée de coulée et finalement on détermine la section totale des attaques de coulée.
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3.4.5. Section totale des attaques de coulée
Suivant la formule pour déterminer la masse totale de l'alliage coulée dans le moule, on obtient:
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Méthodes d'alimentation des moules
L'alimentation d'un moule par gravité se fait en deux temps:
Pendant la solidification, le métal subit une contraction; donc un apport de métal supplémentaire
est nécessaire pour compenser cette réduction de volume.
Cet apport est réalisé par des masselottes, ou nourrisses, qui constituent des réservoirs de métal
liquide, en charge au-dessus des parties massives de la pièce.
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Les différents types d'alimentation
Les différents types d'alimentation sont désignés d'après la position de l'attaque par
rapport à l'empreinte, le moule étant en position de remplissage.
-coulée en source:
-La pièce est alimentée par sa partie inférieure, ce qui présente deux avantages
principaux :
•le remplissage de l’empreinte se fait progressivement et de façon
continue, sans turbulence .
•La montée du métal dans l’empreinte facilite l'évacuation de l'air.
Elle s’adresse aux pièces moulées avec des noyaux en sable.
-coulée latérale:
Très utilisé dans le moulage en coquille des alliages légers, ce type de
coulée permet d'obtenir une solidification mieux dirigée de bas en haut, ce
qui permet de réduire le masselottage (elle s’adresse aux pièces de hauteur
moyenne ou importante).
-coulée en tête:
Cette coulée favorise une solidification correcte du métal, du bas vers le
haut. Le métal liquide charge directement l’empreinte par gravité, les
masselottes et les évents peuvent être supprimées ou de dimensions très
réduites .
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4- MASSE DE CHARGE
Afin d'éviter les fuites du métal qui se produisent dans le plan de joint du moule a cause de la
poussée verticale du métal dans l'empreinte, on charge le châssis avec des poids, ou on relie les
deux châssis par des goujons.
La masse de charge doit être en équilibre avec l’effort agissant sur le châssis supérieur pour le
soulever.
Cet effort est fonction de la pression métallo-statique de l'alliage liquide et de la surface concernant la
partie supérieure de l`empreinte projetée dans le plan de joint.
Par suite : F (N) : effort s'exerçant au châssis supérieur,
S (m2) : surface,
p (N.m-2) : pression Métallo-statique,
ρ (kg.m-3) : masse volumique de l'alliage liquide,
g (m.s-2) : accélération de la pesanteur,
hef (m) : hauteur effective de la pression métallo statique, H,
P, C (m) : paramètres désignés suivant la figure 18 page 77
Et ainsi on obtient :
M (kg): masse de charge.
Du fait de la sécurité, on peut augmenter cette masse de 5 à 10 %.
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APPLICATION
Exercice 1:
Soit une pièce mécanique en acier non allié de moulage (S 185) dont les dimensions sont reportées
sur le dessin de la figure ci-dessous. On propose de mouler une série de 50 pièces par le procédé de
moulage en sable. Les dimensions des châssis de moulage sont de 400× 350×150 (mm).
1) Déterminer les:
a) Dimensions de la pièce de fonderie .
b) Dimensions du modèle (sachant que le retrait de l’alliage utilisé et estimé à 2%).
c) Dimensions du noyau .
2) Choisir le plan de joint.
3) Faire un schéma du modèle et du noyau.
4) Énumérer toutes les étapes nécessaire pour la réalisation de cette pièce.
5) Déterminer la masse de charges .
On donne : la masse volumique : ρ =7200kg /m3 et g =9,81ms−2.
6) Déterminer la masse de l’alliage à
.
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