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Thierry Flamand ~

cinq ordinateurs
sur le gril
cinquante h
à l'épreuve
Gëasic, logo
et les fiches
Jé graphisme
les sons
les clubs
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,*iforniatiqUe /

rrl\CELLE

Mon ordinateur
Jean-Claude Barbance

Visa pour l’informatique L’ordinateur individuel s'intégre aux entreprises


en particulier grâce à ses logiciels bureautique
par Jean-Michel Jego
L’ordinateur individuel de traitement de texte ou de gestion de tableau
Avez-vous jamais pensé à mettre en parallèle la de bord. Vous-même, vos collaborateurs, aurez
façon dont vous travaillez - calcul, comparaison,
La nouvelle ère de l’informatique
par Yves Leclerc demain un Petit Système Individuel (P.S.I.) sur
tri, classement - et celle dont travaille un ordi­ votre bureau. Pour aborder le choix de ce ma­
nateur? Essayez avec Jean-Michel Jégo, l’auteur Ce livre est à la fois le roman de l’informatique tériel, de nombreuses questions se posent aux­
de "Visa", vous verrez qu’il existe de frappantes et une présentation de l'informatique individuelle. quelles Mon Ordinateur vous aide à répondre.
similitudes... Il vous emmène faire un tour du Roman de l’informatique car, dans un style très Après avoir levé l'obstacle du vocabulaire en
côté de l'informatique. Vous découvrirez éga­ agréable, Yves Leclerc, journaliste canadien, définissant tous les termes nécessaires à la
lement dans "Visa” les principaux constituants retrace de façon efficace la brève histoire de connaissance des ordinateurs individuels, l'ou­
d’un P.S.I. (Petit Système Individuel), puis à l’informatique. Présentation de l’informatique vrage décrit point par point leurs constituants
l’aide de mots simples du langage Basic tels individuelle, enfin, avec des conseils judicieux de base et leurs différents périphériques sans
que RUN (exécute), PRINT (écris), INPUT (de­ sur le choix du matériel certes, mais aussi une oublier de mettre en relief l’importance du
mande), NEW (nettoie), vous vous initierez à réflexion sur ses implications sociales. L'Ordi­ logiciel et vous propose une méthodologie de
la programmation à l’aide d’exemples concrets nateur Individuel est sans conteste le meilleur choix. Un glossaire bilingue des termes les plus
(consommation de votre voiture, tables de mul­ ouvrage actuel pour une prise de contact avec utilisés en informatique complète cet ouvrage
tiplications, comptabilité bancaire personnelle...). le monde de la nouvelle informatique. de première nécessité.
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Case postale
Route Neuve 1 NOM PRENOM
au Canada 1701 Fribourg
SCE Inc.
65, avenue Hillside SUISSE ru e __
Montréal (Westmount) Téléphone (037) 23.18.28
Québec H3Z1W1
Tél : (514) 935.13 14 Code postal Ville _
□ REPORTAGE
MON VILLAGE
A L'HEURE
INFORMATIQUE__14
L e s d i v e r s e s u t i l i s a t i o n s d e l ' o r d i n a t e u r

f a m i l i a l d a n s u n e p e t i t e v i l l e .

□ ACCES DIRECT
POUR TOUT SAVOIR
G raphism e : l art et la m an ière. P o u r d e s s i n e r , m ê m e s i v o u s n ' a v e z j a m a i s s u — 8
Son : en avan t la m usique. L e s o l f è g e f a c i l e . E t r o u l e z j e u n e s s e ! _______________ 10
Télé : branchez-vous ! O u l ’é p i n e u x p r o b l è m e d e la lis ib ilité

□ ESSAIS
LES STARS DE L'INFORMATIQUE_26
U n b r e f h i s t o r i q u e d e l a s a g a A p p l e , d e l ' é p o p é e Z X . E t l e u r m y t h o l o g i e , c o m m e i l s e d o i t .

C in q o rd in a te u rs e t le u rs lo g ic ie ls su r le g ril.
A pple Ile , A quarius, D ai, Spectravidéo et ZX 81.

□ REPORTAGE
AUTEURS DE LOGICIELS.38
□ JOUER
JEUX_________ 43
LES NOUVEAUTES
Une sélection des logiciels de jeu p ar V o t r e O r d i n a t e u r , une répartition
en cinq catégories : com bat, adresse, réflexion, hasard, sim ulation.

VOTRE ORDINATEUR N° 3
□ PRATIQUE
LE BUS INFORMATIQUE_________ 42
B o u r r é d o r d i n a t e u r s e t d e l o g i c i e l s , i l s e b a l a d e e n b a n l i e u e .

DESSINER
AVEC UN ORDINATEUR________ 51
C e s t p r a t i q u e . C e s t a g r é a b l e . C e s t p r o p r e . E n r o m a n - p h o t o s , c ' e s t b e a u .

L
L'ORDINATEUR PINCEAU_______ 54
a c r é a t i v i t é à l a p o r t é e d e t o u s .

D e s c o n s e i l s p o u r s ' é q u i p e r .

■ APPRENDRE
PROGRAMME
POUR MAMAN—48
D e u x f i l l e t t e s m e t t e n t à l ' œ u v r e l e u r é r u d i t i o n

e n i n f o r m a t i q u e . C ' e s t p o u r l e u r m a m a n , b i e n s û r .

LES LOGICIELS DE
JEUX ÉDUCATIFS_____ 57
Lesquels a c h e te r? V .O . entreprend une critique systém atique des
« éducatifs » com m ercialisés. A suivre.

ET NOS RUBRIQUES
Programmer________
___________ 62 Hum eur________ 85
L e B a s i c , l e L o g o
D e s r é a c t i o n s à c h a u d ,

e t q u a t r e f i c h e s p r o g r a m m e s .
d e s é m o t i o n s à v i f .

A lire_______________
D u B a s i c e t d e s j e u x
.76 Abécédaire.
L e s m o t s c l e f s d u l a n g a g e
86
Le P'tit fou rn al, 78
i n f o r m a t i q u e .

P o u r ê t r e a u p a r f u m
La B.D.___________ 90

VOTRE ORDINATEUR N° 3
V oyez g ra n d ,
c o m m e n c e z p e tit.
Système HP-41 CV + HP-IL. Si vous possédez déjà une HP 41 C, HP-IL
Avant HP-IL, la micro-informatique était coupée décuple sa puissance.
Si vous abordez la micro-informatique,
en deux : d’un côté les calculatrices programmables, de HEWLETT-PACKARD vous permet de voir très grand
l’autre les systèmes écran-clavier. en commençant très petit.
Avec HP-IL, l’informatique sérieuse commence à
partir d’un calculateur de poche pour s’étendre Et l’équipe de la Règle à Calcul est prête à vous y
jusqu’aux plus puissantes configurations, sans perte aider...
matérielle ni logicielle.
Le cœur de votre système, c’est l’extraordinaire
calculateur HP 41 CV autonome programmable et
alphanumérique, avec ses 319 registres de mémoire
permanente, ses extensions (lecteur de cartes, crayon
optique) et sa vaste bibliothèque de programmes
standards (8.000) ainsi que des applications plus
élaborées dans des domaines spécifiques.
La nouveauté, c’est HP-IL, la boucle d’interfaçage
qui permet de relier HP-41 CV à plus de 30
1“ distributeur agréé Hewlett-Packard France.
périphériques (lecteur de cassette digital pour stockage
de masse, imprimantes, interface vidéo, multimètre) et 65-67 Bd St-Germain - 75005 PARIS
à un HP 85, 86 ou 87. Tél. 325.68.88 - Télex ETRAV 220 064 / 1303 RAC.

La maîtrise des applications


scientifiques et techniques

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HP-IL
LOGICIELS POUR ZX 81, SPECTRUM, ORIC, VIC 20,

48 K. Faites décoller votre chas­


ARCADIA / VIC 20 - CBM
64 - SPECTRUM 16K OU 48K.
CATEGORIC/ORIC 48 K.
Simulation du commandement
KJ JET PAC/SPECTRUM 16 K
OU 48 K. Construisez votre vais­
D MOTOR MANIA/CBM 64.
Hallucinant rallye automobile :le
seur HARRIER du pont d'envol du Vous commandez le navire de d’un croiseur au cours d’un com­ seau spatial pour partir chercher terrain est dangereux et les
croiseur et partez à l’attaque. Une combat ARCADIA qui est spé­ bat contre des sous-marins et des fortune de planète en planète. Ce conducteurs des autres voitures
action très rapide inspirée de la cialement équipé de canons à chasseurs. Cinq tableaux : poste logiciel au graphisme étonnant sont ivres. De nombreux acci­
guerre des Falklands. Cinq plasma. Votre mission consiste de pilotage, asdic (sonar), radar, donnera satisfaction aux ama­ dents en prévisions. Fort heureu­
niveaux de difficultés. Indica­ à détruire les vaisseaux enne­ tir, situation générale de la teurs les plus difficiles. Il est sement, vous avez cinq voitures à
teurs précis pour les réserves de mis qui vous attaquent de plus bataille. Pour marins d’eau douce classé N° 1 au hit-parade dans de votre disposition et, sur votre
fuel et de munitions. 90 F TTC. en plus vite en flottes suicidai­ comme pour vieux loups de mer... nombreux pays... 98 F TTC. écran, de nombreux instruments
res. Bonne chance... 95 F TTC. 95 F TTC. de bord pour vous aider... 165 F

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ZORGONS REVENGE/ORIC
48 K. Enfin disponible, le logiciel
U MANIC MINER / SPEC­
TRUM48 K. Enfoncez-vous avec
D MUNCHMAN/CBM 64.
Frayez-vous un chemin à travers
U MAZOGS / ZX81 16K. Un
trésor merveilleux est gardé par
U i XENON 1/ ORIC48 K. Vous
êtes le commandant de l’Arma­
très attendu, écrit par le même Willy le mineur dans les dédales le labyrinthe en avalant les pas­ les féroces MAZOGS. A l’aide de da XENON, votre mission aller
auteur que XENON. Un superbe d’une civilisation disparue. tilles d’énergie. Attention aux vos clefs et de la complicité des jusqu’à la planète Radon et pro­
jeu d’arcade écrit entièrement en Seuls survivants des robots et fantômes affamés. Remake de prisonniers des MAZOGS vous téger le navire sidéral Zorgon.
code machine. Quatre missions une faune étrange qui veulent pac-man. On peut jouer seul ou à devez vous emparer du trésor et En route de nombreuses diffi­
difficiles vous attendent pour vous empêcher de vous emparer deux... 125 F TTC. vous échapper i travers d’ulti­ cultés vous attendent. 5 ta­
sauver la princesse Roz, empri­ des métaux précieux. Vingt ni­ mes embûches. 125 F TTC. bleaux sucsessifs... Undes meil­
sonnée dans le château des ZOR­ veaux et cavernes différents. leurs jeux du genre-
GONS... 120 F TTC. Difficile et passionnant : un hit. ISO F TTC.
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CBM64 SPECTRUM16K OU48 K gramme de grande qualité (jeux, *Signature des parents pour les mineurs.
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BBC-B. Vous êtes le cavalier fan- utilitaires, éducatif, affaires). Ne
tême et vous devez détruire les gaspillez pas votre talent, en- 10 120 A PARTIR DE
chevaliers de l’ombre avec vo­ voyez-nous deux cassettes avec
tre lance de teu. Une action très
rapide, différents niveaux de
difficultés. Le score &battre...
vos coordonnées. Qui sait, cela
peut être le début de votre bonne
fortune.
11
Participation aux frais de port et d’emballage
Total à payer
Mode de règlement :
|
95
90 F
R E V E N D E U R S , N O U S C O N S U L T E R .
2130... 95 F TTC. N O M B R E U X A U T R E S T IT R E S .
C h e c u e b a n c a i r e , C C P . M a n d a t - l e t t r e : .
R É D A C T IO N
R é d a c t e u r e n c h e f d é l é g u é :

P a tr ic k B rai.
S e c r é t a i r e d e r é d a c t i o n :

D e n is J é g o n d a y .
C o n s e i l l e r s

J a c q u e s D e c o n c h a t, J e a n -M ic h e l Jeg o ,
t e c h n i q u e s :
BRICOLAGE e n v is a g e a b le et m êm e p o s­
P a tr ic e R e in h o rn , E d o u a r d R e n c k e r. s ib le d e c o n s tr u ir e , p a r
« Est-ce q u 'il est p o ss ib le
exem ple, d e s m an ettes de
O n t c o l l a b o r é à c e V in c e n t A lb in e t, M ic h e lle
n u m é r o : de b ric o le r un o rd in a te u r,
A u b ry , R ic h a r d B azin , D o m in iq u e B e rtra n d , P ie rre jeu ou d e p etites c a rte s d 'e x ­
c o m m e p a r e x e m p le d e
B o n n e v io t, I s a b e l l e C a b u t , F r e d , A l e x a n d r e ten sio n s serv an t à connecter
G a r d e tte , A n n e -M a rie G é r a r d , J e a n -L u c G o u d e t, c o n s tr u ir e u n e in t e r f a c e
un o rd in a te u r a u therm ostat
R o s a H e n r iq u e s , G u y L a d e v ie , A la in L a v e n ir, Je a n - sp écifiq ue ? E t y a -t - il des
M ic h e l L ic h te n b e rg e r, A la in M a ria tte , M a x im e d u c h a u ffa g e , etc. M ais re s­
o rd in ateu rs en k it ? »
M e y stre , B rig itte M illé, J e a n -F r a n ç o is S e h a n , Je a n - tez su r vos g a rd e s. Si en
H e r v é T U L E U , 6 9 L y o n .
L o u is S o u lié, P ie r r e - B e r n a r d S o u lier. b ric o la n t u n p o ste d e radio,
C o n c e p t i o n g r a p h i q u e e t r é a l i s a t i o n : Q u'il soit un m ythe teinté d e o n p e u t, a u p ire , g rille r
A te lie r ARP. chauvinism e ou une réalité q u e lq u e s tra n s is to rs a i s é ­
I l l u s t r a t i o n s :
concrète, vous êtes plusieurs m ent re m p la ç a b le s , la m an i­
C. C h rist, L io n e l D ollet, M ig u e l D o m e n e c h , T h ie rry
F la m a n d (c o u v e rtu re ), J e a n -P ie r r e L a c ro u x , C h ris ­
à vouloir reco u rir a u fam eux p u la tio n d 'u n o r d in a te u r
tia n P a te y , J o a n S c h a tz b e r g . systèm e D « à la fra n ç a ise ». com porte d a v a n ta g e d e ris­
P h o t o s :
A près tout, nom bre d 'en tre ques. La m ém o ire (même
P h ilip p e D e la c ro ix , A le x a n d r e G a r d e tte , A la in M a n ­ vous ont d é jà trifouillé d a n s morte) est fra g ile et irrem ­
g in , M ic h è le P o rta , E ric V a n d e W o e s ty n e . leu r poste d e ra d io ou leur p la ç a b le (ou p re sq u e ).
P U B L IC IT É c h a în e hi-fi. Alors, p o u rquoi U n e e r r e u r d e m o n ta g e
P u b l i c i t é : p a s un o rd in a te u r ? Loin d e (ty p e m a u v a i s e s c o n n e ­
P a s c a le D em any d o u ter d e vos q u alités d e xions) e n g e n d ra n t un court-
A d m i n i s t r a t i o n :
b rico leu rs et d e votre a n c e s ­ circuit p eu t l'en d o m m ag er et
M a ry s e M a rti.
trale d éb ro u illard ise, on ne re n d re votre a p p a re il a u ssi
S E C R É T A R IA T
M a rtin e V illette.
VENTES
D i f f u s i o n N M P P :

S o p h ie M a rn e z .
ABONNEM ENTS
M u rie l W a tre m e z .
a s s i s t é e d e S y lv ie T ru m e l

É d i t e u r :

J e a n -P ie r r e N iz a rd .
D i r e c t e u r d e l a r é d a c t i o n :

B e r n a r d S a v o n e t.
C o m i t é d ' é d i t i o n :

P a tr ic k B rai, J e a n -P ie r r e B ru n e rie ,
J e a n -B a p tis te C o m iti, J e a n -P ie r r e N iz a rd ,
B e r n a r d S a v o n e t, J e a n -L u c V e rh o y e .

R É D A C T IO N - V E N T E - P U B L IC IT É
F r a n c e e t E t r a n g e r :

5, p l a c e d u C o lo n e l- F a b ie n
75491 P a r is C e d e x 10 - T él. (01) 240 22 01
T é le x : LO R D I 215 105 F.
B e l g i q u e ( R é d a c t i o n e t p u b l i c i t é ) :

3, a v e n u e d e l a F e rm e R o se,
B-1180 B ru x e lle s. T él. : (02) 345 99 10.
B e l g i q u e ( V e n t e e t a b o n n e m e n t s ) :

S o u m illo n , 28, r u e M a s s e n e t,
1190 B ru x e lle s. T él. - (02) 345 91 92.
S u i s s e :

27, ro u te d u G ra n d -M o n t,
C H -1052, Le M o n t-s u r-L a u s a n n e .
Tél. (21) 32 61 77.
A b o n n e m e n ts : p a g e 91. p eu t toutefois q u e m ettre en utile q u 'u n e sculpture mo­
V otre O rd in a te u r g a rd e et re c o m m a n d e r la d e r n e p o u r r e p a s s e r son
est u n e p u b licatio n d u p ru d e n c e p o u r ce qui est d e linge. Q uoi q u 'il e n soit, si
fa b riq u e r ce type d e m a ­ vous y tenez m ordicus, assu­
g r o u p e tests chine. C e rta in e s p a rtie s ou rez-vous à l'a c h a t que vous
D ir e c te u r d e l a p u b lic a tio n extensions p eu v en t c e p e n ­ disp o sez b ie n d e s outils, piè­
J e a n -L u c V e rh o y e d a n t être m ontées a v e c un c es et sc h é m a s nécessaires
© V o tre O r d in a te u r , P a r i s 1 9 8 4 . p e u d e p a tie n c e et b e a u ­ et n e vous aventurez p a s à
La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et co u p d e c o n n a issa n c e s. l'a v e u g le tte . Q u a n t a u x
3 de l'article 41, d'une part que « les copies ou reproductions
strictement réservées à l'usage privé du copiste et non desti­ O n p re n d ra p o u r p re u v e les a d re sse s, il n'y a p a s e n ­
nées à une utilisation collective », et d'autre part, que les ana­ kits, d e p lu s e n plus nom ­ core, à notre c o n n aissan ce,
lyses et les courtes citations dans un but d'exemples et d'illus­
trations, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou breux, q u e les constructeurs d e boutiques ou d e s u p e r­
partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses m ettent à la disposition d es m arch és sp écialisés d a n s le
ayants-droit ou ayants-cause est illicite (alinéa 1er de l'Art. 40).
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé c o n s o m m a te u rs a v e rtis , kit inform atique, m ais q u e l­
que ce soit, constituerait donc une contre-façon sanctionnée ain si q u e les m o n tag es p u ­ q u es re v e n d e u rs (d 'in fo rm a­
par les Art. 425 et suivants du Code Pénal.
b liés p a r nos confrère d 'o u ­ tique ou d 'é le c tro n iq u e ) p o s­
tre-A tlantique. Il est d e fait sè d e n t le n é c e ssa ire .

VOTRE ORDINATEUR N° 3
A LA RECHERCHE DE ORDINATEUR- l'im ag e sur le v erre du télé­
V O T R E O R D I N A T E U R TÉLÉVISION : viseur. C e m a rq u a g e n'est
Je viens d e d é c o u v rir votre COPAIN-COPAIN to u te fo is p o s s ib le q u e si
n u m éro 2 q u e j ' a i trou vé A y a n t ré c e m m e n t a c h e té vous laissez plu sieu rs jours
très intéressant, e t je l ' a i lu un o rd in a te u r, j e vo u d rais d u ra n t la m êm e im ag e sur
d e b o u t e n b o u t. M a is , s a v o ir s i m o n o rd in a te u r votre téléviseur. Un exem ­
a v a n t toute chose, j e vou­ ris q u e d 'e n d o m m a g e r m on p le : si TF1 p ro jetait deux à
d rais m e p ro c u re r le n u ­ té lé v is e u r ? trois se m a in e s d e suite sans
m é ro 1. C o m m e n t e s t-ce H e r v é D u t e i l 9 2 C l a m a r t
d isco n tin u er la m êm e photo
p o ssib le ? d'Y ves M ourousi, vous fini­
J a c q u e s B e l a c h , 4 8 R o u ü i a c R assurez-vous, il n 'e n est riez p a r av o ir les contours
L ecteur assid u , vous ra g e z rien . Un o rd in a te u r, q u e l d e la photo incrustés sur
d 'a v o ir m a n q u é u n num éro ? q u 'il soit, n e p e u t e n a u c u n l'é c ra n . C ette situation est,
S oyez r a s s u r é , c e s s e z d e à l'o rd re d e V o t r e O r d i n a ­ c a s m e ttr e e n c a u s e la som m e toute, p arfaitem ent
vous faire d u m ouron ou d e s te u r , à l'a d re s s e suivante : b o n n e sa n té d e votre télévi­ inédite. A ucun p rogram m e
ch ev eu x b la n c s, n'insultez V o t r e O r d i n a t e u r . V ente a u seur, noir et b la n c ou co u ­ d e jeu ou d e gestion n'est à
p a s votre m a rc h a n d d e jour­ num éro, 5, p la c e d u Colo­ leurs. L orsque vous b r a n ­ ce point a sse z statique pour
n a u x . F in i d 'a r p e n t e r la n el-F ab ien , 75491 P aris Ce­ chez un o rd in a te u r sur une q u 'u n tel p h én o m èn e se ré a ­
c h a m b re e n m a u g ré a n t, la d e x 10. Et replongez-vous télévision (p a r la p rise Péri- lise. Un d e s r a re s c a s p o ten ­
solution est sim ple, envoyez a v e c d é lic e d a n s la lecture tel p a r exem ple), il n e fait tiels est un jeu d'O thello ou
un c h è q u e d e 16 FF, libellé d e votre m ag azin e. q u e se substituer a u systèm e d 'é c h e c s. Si vous jouez des
d'ém ission d e s im a g e s télé­ h e u re s et d e s heu res, d es
visées. C 'est un p e u com m e jours entiers sa n s interrom ­
LOGO n a le , 1 490 FF p o u r le g ra n d si vous disposiez d 'u n e ré g ie p re la p artie, vous risquez
Q u elles sont les versions de public) et A p p le Logo, écrite (ce sont les term es d u m é­ d e vous retro u v er a v e c un
Logo a c tu e lle m e n t d is p o n i­ et tra d u ite p a r LCSI (Logo tier) à vous tout seul. M ais, d a m ie r finem ent d e ssin é sur
b les en F ra n c e ? C om p u ters System s Incorpo- rien, ab so lu m en t rien, n 'est l'é c ra n . Un co n seil : b aissez
rated ), d a n s le m êm e ord re m odifié d a n s le fonctionne­ la lum inosité d u téléviseur.
O n trouve su r le m a rc h é u n e d e p r ix . P o u r le T e x a s m ent d e votre poste. Le seul Vous y verrez m ieux et ce
v in g ta in e d e v e rsio n s d e 99/4A, dont la fa b ricatio n a p réju d ic e q u e vous pourriez g e n re d'in co n v én ien ts se ra
Logo. C inq sont d é jà o p é r a ­ été m a lh e u re u se m en t su s­ en co u rir est u n e fixation d e évité.
tionnelles e n fra n ç a is, cinq p e n d u e , existe TI Logo 2
a u tre s d e v ra ie n t voir le jour (v e n d u a u x a le n to u rs d e
d a n s les six m ois qui vien­ 800 FF). Enfin le Logo-ENl, ATTENTION AUX
nent. Les p o sse sse u rs d 'A p ­ d istrib u é g ratu item en t au x PETITES ANNONCES
ple II d isp o sen t d e trois o p ­ é ta b lis s e m e n ts s c o la ire s , Je tro u v e vo tre jo u r n a l très
tions : A p p le Logo, version tourne su r les o rd in a te u rs d e b ie n ia it, m a is je p e n s e
ADAO, u n iq u em en t diffusée l'É d u c a tio n n a tio n a le , e n q u 'il ia u d r a it m e ttre des
d a n s la r e c h e r c h e ; EDI p a rtic u lie r les M icral 8022G, p e tite s annonces.
Logo, v e rsio n d u M a s s a ­ L o g ab ax , Sil'Z. Si vous p o s­ R é m i J a l l a t
chusetts Institute of T echno­ sé d e z u n Sil'Z d e L éanord, 7 5 P a r i s
logy, tra d u ite p a r M a tra -H a ­ vous n e re n co n trerez a u c u n C ertain s d 'e n tre vous nous
chette (900 FF p o u r les m em ­ p ro b lè m e p o u r utiliser les d e m a n d e n t e ffe c tiv e m e n t
b re s d e l'E d u catio n natio- v ersions Logo A pple. d e s p e tite s a n n o n c e s , ou
m êm e nous en envoient. Au
risq u e d e d é p la ire , il faut
• P. 34, l'H ector II HR vaut vous a v o u e r fra n c h e m e n t u n e c e r ta in e c o m p é te n c e
Q u e lq u e s o m is s io n s , c o ­ 4 390 FF et non 4 950 FF, prix q u e nous y som m es o p p o ­ te c h n iq u e . N ous p e n s o n s
q u ille s ou im p récisio n s se d e l'H ector HRX. sés, et ce p o u r d e s ra iso n s q u e m ettre nos lecteu rs (qui
sont glissées d an s n o tre n u ­ • P. 60, il n 'y a ja m ais eu p récises. Notre jo u rn a l est ont d é jà p arfo is d u m al à s'y
m éro 2. M e r c i a u x lecteurs d e u x h é lic o p tè re s d a n s d estin é a v a n t tout a u x non- re c o n n a ître d a n s la jungle
atten tiis q u i o n t b ie n vo ulu C h o p l i h e r , m a is u n seul. initiés, à toutes les p e rso n ­ d e s term es b a r b a r e s et d es
nous les s ig n a le r. L 'é c ra n q u e nous p résentons nes qui, d é sire u se s d 'a c q u é ­ n o tic e s o b s c u re s ) d ire c te ­
• P . 11, m ots c ro is é s , la p ro u v e q u e nous testons tous rir un o rd in a te u r ou d e d é ­ m ent d a n s l'univers in cer­
deuxièm e définition H verti­ n os jeux, m êm e si u n e erreu r couvrir l'inform atique, v eu ­ tain d e s m atériels d 'o c c a ­
c a le m a n q u a n te était : « la n ­ te c h n iq u e a conduit à la lent savoir où ils m ettent les sio n n 'e s t p a s ré e lle m e n t
g u e ». re p ro d u c tio n m a le n c o n ­ p ied s, et surtout leu r porte- conform e à notre politique.
• P. 18, le d e ssin hum oristi­ treu se d e d e u x hélicoptères m onnaie. Or, si les offres S ach ez toutefois q u e nous
q u e d e Jean -P ierre L acroux et d e u x b a se s. d 'u n e ru b riq u e p etites a n ­ a v o n s transm is les petites
contenait d e u x e rre u rs b ien • P. 61, Infogram m es diffuse non ces sont souvent a llé ­ a n n o n c e s q u e vous nous
v o lo n ta ire s : la p r é s e n c e b ie n u n P oker sur 99/4A ; ch an tes, elles n 'e n co m p o r­ av ez en v o y ées à nos am is
d 'u n d éro u le u r d e b a n d e s ASN a constitué un d é p a rte ­ tent p a s m oins c e rta in s ris­ de L 'O r d i n a t e u r I n d i v i d u e l .
m ag n étiq u e s sa n s ra p p o rt m ent O ric-F ran ce ; Form u­ q ues, en p artic u lie r p o u r les Leur revue, plus technique,
av ec les o rd in a te u rs d o m es­ le 1 est b ie n édité p a r M icro­ d éb u tan ts. Bien souvent, d e p u b lie c h a q u e mois plus de
tiques et, surtout, la re p ré ­ niq u e, m ais diffusé p a r SPID « b o n n es o ccasio n s » n é c e s­ 1 000 p etites an n o n ces. Ecri-
sentation d 'u n e n fan t jouant (la photo d e l'é c ra n , p a ­ sitent d e s d o n s d e « m aître vez-leur directem ent, à la
av ec u n e p rise d e courant. g e 57, rep résen te M o n t l h é r y ) . so u d eu r » ou tout a u m oins m êm e a d re sse .

VOTRE ORDINATEUR N“ 3
PROFITEZ DE LA folie p a s s é , se sont ren d u à 1 000 FF). Or, à s a d a te d e LES MICRO-COUPURES
BAISSE DES PRIX com pte, à leu rs d é p e n s, q u e sortie, son g ra n d frère était « J 'a i p e rd u le p ro g ra m m e
D ans le n u m é ro 1 d e Votre d e telles b a is s e s é ta ien t p a r ­ c o m m e r c ia lis é a u m ê m e su r le q u e l j e tr a v a illa is à
Ordinateur, vous a n n o n c e z fois d a n g e re u s e s . L 'exem ple prix. R ésultat : d eu x m ach i­ cause d 'u n e m icro -co u p u re
une b aisse des p r ix des or­ d u fam eux TI 99/2 d e Texas, nes au x c a p a c ité s différen­ (je crois q u e ç a s 'a p p e lle
d in a te u rs ia m il ia u x p o u r tes, m ais à un prix id e n ­ com m e ç a ). Q u e p e u t-o n
les p ro c h a in s m ois. J'a im e ­ tiq u e . L es d ir ig e a n ts d e fa ire p o u r é v ite r c e la ? »
ra is s a vo ir, s i c e la est pos­ T exas e n ont tiré les conclu­ E t i e n n e B u r a t

sible, q u e lle s e ra l'im p o r­ sions qui s'im posaient d 'e l­ 5 9 L i l l e

tance d e ces baisses, n o ­ les-m êm es. En co n séq u en ce C es co u p u re s subreptices et


ta m m en t sur le C om m odo­ d e quoi, le vent d e la g u e rre p arfo is à p e in e visibles sont
re 64, e t s 'il ia u t a tte n d re d e s prix sem ble a u jo u rd 'h u i d u e s a u x o ra g e s, aux vents
encore p o u r a c h e te r un o r­ se tarir. A tari a u ra it m êm e forts, m ais p eu v en t égale­
d in ateu r. d é c id é d 'a u g m e n te r le prix m ent résu lter d 'u n incident
C h r i s t i a n H o u s s e 1 0 T r o y e s d e ses m atériels ! O n ne su r le ré s e a u EDF.
Les b a isse s sont esse n tie lle ­ sa u ra it donc q u e vous re ­ Pour éviter « l'év an o u isse­
m ent d u e s à la « g u e rre d e s co m m an d er d 'ê tre p rudent. m ent » re g re tta b le d e s p ro ­
prix » sa n s re lâ c h e à l a ­ Vous pouvez p re n d re le ris­ gram m es, p a s d e solution
q u e lle se so n t liv ré s le s q u e d 'a tte n d re , m ais le ré ­ m iracle m ais q u a n d m êm e
constructeurs su r le m a rc h é sultat ne s e ra p a s forcém ent quelques précautions à
am éricain . Dès lors, les im­ o rd in a te u r m ort-né, e n est satisfaisant. Q u a n t a u x b a is ­ p re n d re .
p o rtateu rs ou filiales fra n ­ u n e p reu v e. Selon d iverses ses d e prix effectives, nous A u jo u rd 'h u i, b o n n o m b re
ç a ise s n 'a v a ie n t d 'a u tre so­ inform ations, le d é c è s p ré ­ nous en faisons l'éch o à d 'o rd in a te u rs professionnels
lution q u e d e les ré p e rc u te r m atu ré d u 99/2 se ra it d û à c h a q u e p a ru tio n d a n s le sont é q u ip é s d e systèm es
(toutefois d a n s u n e m oindre la b a is s e b ru ta le d u 99/4. « P'tit Journal ». A titre indi­ a n tico u p u re (à d éfau t d 'u n
m esure) d a n s l'H ex ag o n e. En effet, m oins sophistiqué, catif, et p o u r ré p o n d re à la systèm e a n tic o u p u re d 'a li­
V ont-elles continuer et faut-il le 99/2 a v a it été conçu pour question d e notre lecteur, le m entation autonom e). C es
a tte n d re p o u r a c q u é rir un être u n e version m oins ch ère C om m odore 64 est p a s s é d e dispositifs sont e n fait une
o rd in a te u r ? C e n 'e st p a s et d onc m oins p erform ante p rè s d e 6 000 FF (avec l'in­ sorte d 'a lim en tatio n p a r a l­
certain. De fait, les co n stru c­ d u 99/4, v en d u a u x a le n ­ terface Secam ) à environ lèle su r a c c u m u la te u rs ou
teurs, ce p re m ie r vent d e tours d e 90-100 d o llars (900 3 500 FF. b atteries, p re n a n t le relais
d u c o u ra n t sec te u r e n c a s
d e d é fa illa n c e . F a c e à la
MÉMOIRE VIVE • m ém oire dite « d 'é c ra n » est m orte et l'utilisation effective ré c e n te prolifération d e s or­
UTILISATEUR à re tra n c h e r d e la m ém oire d u Basic. M ais vérifiez à d in a te u rs dom estiques, c e r­
Les d istrib u teu rs d 'o rd in a ­ vive totale. c h a q u e fois la m ém oire vive ta in e s sociétés com m encent
te u rs in d iq u e n t to u jo u rs * D euxièm e possibilité, le « utilisable » disponible. à a d o p te r c e s systèm es po u r
dans le u r d o cu m en tatio n l a la n g a g e B asic, ex tension à Q u an t à la taille m ém oire d e s m a c h in e s fa m ilia le s .
m ém o ire v iv e d e l'a p p a r e il la m ach in e, doit être c h a rg é d u B asic (4 Ko, 8 Ko, 20 Ko), Ainsi, les sociétés G ould-
m ais ra re m e n t l a m é m o ire d a n s la m ém oire d e l'o rd i­ elle v arie souvent d a n s d e D ary et R egw ott com m ercia­
v iv e d is p o n ib le p o u r l'u t il i­ n a te u r. Le B asic p re n d ra la rg e s proportions. Plus le lise n t d e s r é g u la te u r s d e
sateur. Pouvez-vous m 'in d i­ a lo rs 4, 8, 10, 12 kilo-octets, Basic s e ra riche e n in struc­ tension vous m ettant à l'a b ri
q u e r l a d if fé r e n c e ? E t ou plus, d e la m ém oire vive tions, plus g ra n d e s e ra son d e la p lu p a rt d e s micro-
q u e lle im p o rta n c e f a u t - il totale, le reste é ta n t d estiné utilisation d e m ém oire. Il y a co u p u res. Leurs prix varient
a c c o rd e r à l a p u is s a n c e à l'utilisateur. une relation d irecte en tre le d e 1 000 à 5 000 FF, ce qui
d 'un la n g a g e e x p rim é e en nom bre d 'o ctets et l'effica­ est tout d e m êm e a sse z ch er
kilo -o ctets ? C ette v a le u r a - cité d u Basic (p a s forcém ent si vous n 'e n av ez p a s un
t-e lle un ra p p o rt a v e c sa « la p u is s a n c e » p u is q u 'il b eso in vital. L 'astuce la plus
fa c ilité d 'u tilis a tio n ? com porte parfois u n e foule facile et la plus co u ran te
C e rta in e s m ach in es ont ef­ d'instructions inutiles, h é la s ! consiste à faire d e s sa u v e ­
fe c tiv e m e n t u n e m é m o ire Reste q u e la facilité d'utili­ g a r d e s s y s té m a tiq u e s sur
vive dite « utilisateur » (c'est- sation est d a v a n ta g e u n e a f­ ca sse tte s d e vos p ro g ra m ­
à-d ire d e stin é e uniq u em en t faire d e « structure » et d e mes, m êm e e n cours d 'é la ­
à l'utilisateur) différente d e nom bre d'instructions judi­ boration.
la m é m o ir e v iv e t o t a l e . c ieu ses plutôt que d e taille
Exem ple, 16 Ko d e m ém oire m ém oire. Nous avons testé
et 12 Ko d e m ém oire u tilisa­ d es B asics « fa c ile s » V o tre O rd in a te u r démé­
teur. C ette d ifféren ce p eu t c o n so m m a n t p e u d e m é­ nage (au sens propre,
être d u e à p lu sie u rs c a u s e s : m oire, et d 'a u tre s « im b u v a­ n a t u r e l l e m e n t ) . Les
* Au fait q u 'u n e p etite p a r ­ * Enfin, troisièm e cas, le b les » m ais très étendus. On communications télépho­
tie d e la m é m o ir e ( p a r B asic conten u d a n s l'o rd in a ­ n e p eu t tirer d e g ra n d e s niques se feront désor­
exem ple 2 kilo-octets) e st r é ­ teu r (en m ém oire m orte) a g én éralités. Il y a c e p e n d a n t mais au 240.22.01, les
s e r v é e à l 'u ti lis a tio n d e b e so in d 'in s tru c tio n s toutes c h a n c e s q u 'u n Basic manuscrits seront adres­
l'écran , à savoir, u n e ou co m p lém en taires p o u r être fort en m ém oire soit d'utili­ sés à : Votre Ordinateur,
p lu s ie u r s p a g e s d 'é c r a n m is e n oeuvre, u n e sorte d e sation plus facile, c a r d isp o ­ 5, place du Colonel-Fa­
d estin ées à la v isu alisatio n m in i-p ro g ram m e fa isan t la san t d 'u n n o m b re plus bien, 75491 Paris Ce­
du texte. D ans ce c a s, cette I lia is o n e n tr e la m é m o ire g ra n d d'instructions. dex 10.

10 VOTRE ORDINATEUR N- 3
LES FICHES p o n d (en la n g a g e B asic)
PROGRAMMES : JOIES
ET DÉBOIRES DE LA
c h a q u e p a rtie (affich age sur
l ’é c r a n , c a lc u l, d é fin itio n LES MOTS CROISÉS DE VO
d e s v a ria b le s ...). L o rsq u e p r o b l è m e n ° 2 , p a r F r e d
PROGRAMMATION vous sav ez à quoi servent
A y a n t e s s a y é vos fic h e s
les lig n es X ou Y, il n ’y a A B C D E F G H I J
p ro g ram m es, j ' a i constaté
que certain es n e fo n ctio n ­
p lu s a u c u n e difficulté
d ’a d a p ta tio n . 1
n a ie n t p a s su r m on o rd in a ­
teur. P ou rq u o i, et q u e fa u t- 2
i l fa ir e ? D 'a u tre p a rt, p o u r­ V otre p ro g ra m m e « C a le n ­
riez-vo us p u b lie r des p ro ­ d r i e r p e r p é t u e l » ( f ic h e
gram m es p o u r le C om m o ­ n ° 2, Votre Ordinateur n“ 1)
dore 64 ? com porte une e rre u r dans
V i n c e n t P a l e t t e 5 9 L i l l e les lig n e s 2 1 0 ou 2 2 0
Les p ro g ra m m e s q u e nous L a u r e n t P r è s s a c

publions sont d estin és à tous 2 9 , Q u i m p e r l é

les m atériels, notam m ent a u C ’est ex act, p o u r la b o n n e


C om m odore 64. Il est c e rta in m a rc h e d e ce p ro g ram m e, il
q u e d e tels p ro g ra m m e s ne faut, q u elle q u e soit votre
tirent p a s u n p a rti m ax im al m ach in e, m odifier les lignes
d e s spécificités d e c h a q u e su iv an tes :
m ach in e (son, couleurs, g r a ­ 210 LET M = (U * 365)+INT
phism e). C eci n e serait, d e « U —1)/4) HORIZONTALEMENT
toute façon, g u è re p o ssib le 220 IF U = 0 THEN LET M = 0 1. Elle est hau te t j b a s s e suivant le m ode g ra p h iq u e . - 2. T echniques d e
alo rs q u e n o u s voulons q u e 230 LET Y = M - (7* INT sim ulation d u fonctionnem ent d 'u n o rd in a te u r sur un autre. - 3. Adm inistrât.
notre revue, q u i est a u ssi la (M /7))+ l Tire un nom bre a lé a to ire (Basic). - 4. M orceau d e frite. E au d e vie. D ébut
vôtre, soit a c c e s s ib le à tous. 240 IF INT (U /4 )< > U / 4 d'édification. - 5. Le prix d e la résistance. Loue un b a te a u . - 6. Un
p é rip h é riq u e sa n s encom brem ent. - 7. L ance le __________________________
C ’est la ra iso n p o u r la q u e lle THEN G O TO 270 pro g ram m e (Basic). Petite île. - 8. Période. O n
n o u s a v o n s d é lib é r é m e n t 250 IF U = 0 THEN GOTO le m onte po u r se faire entendre. Un p e u d 'e a u . S o l u t i o n p r o b l è m e n ° 1

choisi d e n e p a s p u b l i e r d e 270 - 9. Ébéniste fran çais. - 10. Elle est s a n s faim.


p r o g r a m m e s p o u r u n e m a ­ P a r ailleu rs, les d éten teu rs
V E R T IC A L E M E N T
c h i n e d o n n é e . La tâ c h e n ’en d ’O ric (16 Ko ou 48 Ko) ont
est q u e p lu s d é lic a te p o u r r e n c o n t r é d e s difficultés A. Les m ém oires d e s mots. - B. Source de
l'inform ation. - C. Préposition. E nrichira. -
nos auteu rs. R este q u e c e r­ d u e s a u fait q u e le B asic d e
D. Roi d u D anem ark. Q ueue d e souris. - E. Ils
tain s lecteurs nous écrivent, c e tte m a c h in e (a u m oins aim ent les vieux livres. - F. Note. Il e st souvent
q u i n ’ont p u faire to u rn e r (à p o u r la p re m iè re version d e ferme. Fit p reuve d 'a u d a c e . - G . Identifiaient
u n e in stru c tio n p rè s ) c e s la MEM) com porte une e r­ volontiers les g e n s à d e s porte-m an teau x . -
p ro g ram m e s. C ’est c e p e n ­ re u r d a n s l’instruction TAB(). H. P articule. Rivière d 'A lsace. Conjonction. -
d a n t asse z sim ple. Bien q u e P our effectuer u n e ta b u la ­ I. Font q uelquefois d e la friture. Lisière. -
les instructions Basic diffè­ tion à la colonne 10, il faut J. Bouts d e notes. Elle est en p a rtie incisive.
re n t q u e lq u e p e u d ’u n e v er­ é c rire ;
sion à l’au tre , la structure, 10 PRINT TAB(23) ; « VOTRE
ou en c o re l’articu latio n d e s ORDINATEUR »
p ro g ra m m e s, est rig o u re u ­ De plus, si le c u rse u r est n 'a c c e p te p a s q u 'u n e v a ria ­ M o n o rd in a te u r n e possède
sem en t la m êm e. Vous p o u r­ d é jà en colonne 10, PRINT ble a it le m êm e nom q u 'u n p a s les instructions O H et
rez, su r tous les Basic, e x é ­ TAB(20) positionne su r la co ­ tab leau (erreur NAME A N D , j e n e p e u x donc pas
cu ter ce q u ’on a p p e lle u n e lonne 17 a u lieu d e 20. Nous CONFLICT IN...). P our le f a i r e to u rn e r « C h ie n d e
bo u cle (FOR 1= 1 TO...) ou vous p ro p o so n s d o n c la so­ p ro g ra m m e c a le n d rie r, il est b e rg e r ». C om m ent fa ire ?
toute a u tre m a n œ u v re . La lution suivante : n é c e s s a ir e d e r e m p la c e r S y l v a i n C e r v itti, P a r i s

s e u le c h o s e q u i c h a n g e , 3 5 0 P R I N T R I G H T $ (« p a r X la v a ria b le M d a n s les O n p e u t re m p la c e r c es ins­


c ’est la m a n iè re d e la d éfi­ »+STR$(K),5); lignes 230 et 240. La m êm e tructions su r la p lu p a rt d e s
nir, d e la m êm e faço n q u ’on cho se se produit d a n s le m ach in es p a r + et * . D ans
a p p e l l e u n e v o itu r e u n e F ic h e s p r o g r a m m e s sur b u d g e t fam ilial, en ce qui la fiche p ro g ra m m e n° 4 ( V o ­
autom obile ou e n c o re u n e T I 9 9 /4 A . A u secours ! c o n c e r n e la v a r i a b l e D. t r e O r d i n a t e u r n ° 2 ) par
« b a g n o l e » ! P o u r s a v o ir Les utilisateu rs d e TI 99/4A R em placez-la p a r X a u x li­ ex em p le :
com m ent m ettre e n form e, il ren co n tren t q u e lq u e s diffi­ g n e s 170, 250, 260, 280 et * P our OR e n ligne 540 :
n ’y a q u ’u n e solution : vous cultés p o u r l’a d a p ta tio n d es 300. 540 IF (X < 1) + (X >20) +
rep o rter a u m a n u e l d ’em ploi fiches p ro g ram m es. Les re ­ * Pour toutes les in struc­ ( Y < 1 ) + (Y > 12) T H E N
d e votre a p p a re il. A vec un m a rq u e s su iv an tes a p p o rte ­ tions IF THEN GOTO, il faut G O T O 640
p e u d e réflexion, d e p a ­ ront d e l’e a u à leur m oulin : su p p rim e r l'in stru ctio n * Pour AND e n ligne 530 :
tience et surtout d ’intérêt, * C om m e p o u r le ZX 81, la GOTO. Ainsi, d a n s la fiche 5 3 0 IF (X > 2 0 ) * ( Y > 5 )
vous arriv erez facilem ent à fonction RANDOM (nom bre n“ 2, à la ligne 200, on doit * (Y < 8) THEN G O TO 570
trouver l’instruction c o rre s­ a lé a to ire ) s'écrit RND et non écrire ; * Et a v e c OR et AND en
p o n d a n te qui a p p a re m m e n t RND(l). Il faut d onc faire 200 IF U > 9 9 THEN 180 lig n e 470 :
ne fonctionnait p a s. La p re ­ cette m odification d a n s les C ette m odification est à re ­ 470 IF (X(J) = 2Û)*((Y(J)<6)
m ière é ta p e e st d e b ie n fiches 3, 4 et 5. p o rter d a n s tous les p ro ­ + (Y(J)>7)) THEN LET X = X
co m p ren d re à quoi c o rre s­ * Le B asic d u TI 99/4A gram m es. -1

VOTRE ORDINATEUR N° 3 11
3D IIN IA TEU R
IN D IV ID U E L
Ce dossier présente une sélection des m eilleurs programmes publiés dans l'O rdinateur individu el

Jeux,' enseignement, professionnels,


utilitaires, etc. et un tableau comparatif
de tous les Basic pour pouvoir utiliser
les programmes* sur : Alice, Apple,
Atari 400, Atom, BBC, Commodore 64,
DÀI, Dragon 32, Hector, Lynx, MZ 80 A-,
Oric, PET/CBM , TO 7, Tl 99, TRS 80,
Vie 20^ ZX 81, ZX Spectrum.

Canada : 3,95 SC ; Belgique : 285 FB ; Suisse 11 FS


KAMIKAZE ASTÉROÏDES OTHELLO/ISOLA ÉDITEUR-ASSEMBLEUR
J e u d 'a n im a t io n u lt r a r a p i d e p o u r J e u d ’a n i m a t i o n u lt r a r a p i d e p o u r J e u d e r é f le x io n s u r
«ZX SPECTRUM»
« Z X S P E C T R U M » 1 6 o u 4 8 K « Z X S P E C T R U M » 1 6 o u 4 8 K « Z X S P E C T R U M » 1 6 o u 4 8 K 1 6 o u 4 8 K . U t ilit a ir e d ’a i d e

E c r i t e n l a n g a g e m a c h in e .
à la p r o g r a m m a t i o n e n A s s e m b le u r
P. P e llie r 120 F P. P e llie r 120 F
P. P e llie r P. P e llie r 120 F
Graphique et sonore ce jeu, écrit en langage Cette cassette contient deux programmes,
machine, s'apparente à celui des «machines Aux commandes d'un vaisseau spatial vous OTHELLO et ISOLA, qui sont deux jeux de Ce logiciel a pour but de faciliter l’utilisation
de cafés» : Des légions d’envahisseurs ve­ devez traverser un champ d'astéroïdes qui se réflexion se jouant sur un damier de 24 ca­ du langage machine sur le ZX SPECTRUM
nus des espaces intersidéraux s'apprêtent à meuvent très rapidement. Il y a cinq varian­ ses. Les programmes sont écrits en BASIC,
grâce à l’emploi des mnémoniques Z80 et
envahir la terre. Votre mission est de défen­ tes du jeu toutes plus difficiles les unes que mais la partie recherche du coup à jouer par des étiquettes symboliques. Il comprend
dre votre planète comme les «Kamikaze» ja­ les autes. Ainsi, la durée d'utilisation de ce l'ordinateur est confiée à un sous-pro­ deux parties : un éditeur de texte permettant
ponais. La rapidité de vos réflexes et votre logiciel sera bien supérieure à celle d’autres gramme en langage machine de façon à mi­ d’écrire et de modifier facilement les pro­
stratégie vous permettront de sauver la terre. jeux d’animation. nimiser le temps de réflexion de l'ordinateur.
grammes écrits, un assembleur effectuant la
traduction du langage d’assemblage en lan­
gage machine et générant le code binaire.
LOGILIVRE LOGILIVRE

A S T Ë R jO Ï D E S O T W Ô l A
E D ITE U R .
POUR 7 X SPECTRUM t
_A S S E M B L E U R
POUR Z X SPECTRUM

es «Logilivres» sont des logiciels enregistrés


sur cassette. Il suffit d’un magnétophone pour
/ pouvoir disposer de jeux d’animation
ultra-rapides, dignes des jeux vidéo, F Y
Vmais aussi d’utilitaires, qui d é c u p le ro n t" " 1
l’attrait et les possibilités d e ^ A ^ < ^ 2 ~ ^
votre machine. > Tv\ / > JEUX!
Philippe OROS
Uain PEREOST
TRS-80 MODELESI&III
CASSETTE N"1

E Y R O LLE S

VIC 20 A LA CONOUÊTE SONAR ZX 81 A LA CONOUETE DES JEUX ZX 81 À LA CONOUÊTE DES JEUX


DES JEUX J e u g r a p h i q u e e t sonore u lt r a 1 3 j e u x p o u r Z X 8 1 1 K 3 j e u x p o u r Z X 8 1 1 6 K

r a p i d e p o u r « T R S 8 0 »
A. Perbost 120 F P. Oros e t A. Perbo st 110 F P. O ros e t A. P erbo st 65 F
Vous pouvez jouer au jeu du Solitaire ou P. P e llie r 120 F Vous pouvez détruire des unités ennemies Vous pouvez avec cette cassette résoudre le
encore comme au casino, gagner jusqu'à Sonar est un jeu simulant une bataille entre aux commandes de votre bombardier, par­ diabolique Rubik’s Cube, détruire un mur de
cinq fois votre mise au jeu du 21, éprouver un torpilleur et une multitude de sous-ma- courir une piste particulièrement accidentée briques géant ou bien sortir d’ un labyrinthe
vos réflexes ou tester votre mémoire vi­ rins. Cette cassette présente l’originalité de au volant de votre ZX turbo, transformer infernal.
suelle, etc... etc... proposer la version exécutable du pro­ l’écran de votre téléviseur en champ de cour­
En tout treize jeux passionnants prêts à fonc­ gramme en langage machine mais aussi la ses, et parier sur le cheval de votre choix, ou
tionner en quelques secondes. version source, permettant de découvrir de effectuer un slalom spécial, etc...
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□ KAMIKAZE.......................................... (8640). . 120 F □ VIC 20 CONOUÊTE DES JEUX................... (7002) 120F ADRESSE :_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
□ ASTÉROÏDES....................................... (8659) 120 F □ SONAR...............................................(8634) 120F
□ OTHELLO............................................(8660). . 120 F □ ZX 81 CONQUÊTE DES JEUX 3 JEUX.......(8620). . 65 F
□ ÉDITEUR ASSEMBLEUR ......................... (7000) 120 F □ ZX 81 CONQUÊTE DES JEUX 13 JEUX..... (8635) 110F _______________________________ >
REPORTAGE

MON VILLAGE
A L'HEURE
INFORMATIQUE
En e n q u ê ta n t d a n s u ne ville d e m oyenne im portance,
nous av o n s p u vérifier q u e si c h a q u e foyer ne d isp o se p a s encore
d e son o rd in ateu r, il est d éso rm a is im possible d e faire un
p a s sa n s re n c o n tre r une d e ces m achines. De la m airie à la poste en
p a s s a n t p a r les b a n q u e s , les a ssu ra n c e s, les écoles et les lieux d e
loisirs, p e rso n n e n e p eu t plus ig n o rer l'inform atique.
aint-Leu-la-Forêt, douze mille habi­ tres, qu'il iaut savoir utiliser, mais dont il avoir un aspect «plutôt culturel que sco­

S tants. Cette ville du Val-d'Oise, nichée


au bord de la forêt, a su garder son
air de village avec son centre qui regroupe
convient également de connaître la portée,
c'est-à-dire les limites. »
Mme Comby ne croit pas qu'un ordinateur
laire ». Elle n'est pas convaincue qu'un
ordinateur familial puisse et doive servir de
répétiteur. «Si cela devait être le cas, il
- tout de suite après l'église - la mairie, puisse lui être utile à gérer son budget, faudrait que ce type d'utilisation soit ponc­
la poste, le marché et les écoles. Saint-Leu «mais dans un loyer qui serait amené à tuel et ne se lasse qu'en liaison avec
ne ressemble certes pas à ces cités futuris­ réaliser un gros investissement, cela pour­ l'école. »
tes informatisées, voire robotisées, que l'on rait être différent; on rejoindrait alors un
trouve dans les romans de science-fiction. type d'utilisation proiessionnelle. » Parents et enseignan ts
Ici, pourtant, l'informatique est populaire. Si En ce qui concerne ses enfants, elle pense
elle n'est pas encore entrée dans chaque tout d'abord aux jeux quelle trouve « assez produisent d es program m es
maison, elle y est attendue sans angoisse, et limités. Ils sont tous pareils ». Elle est beau­ de soutien
parfois même avec impatience. coup plus intéressée par les jeux éducatifs
Pour Mme Comby, présidente d'une Asso­ et souhaite des programmes «à la lois Elle est par ailleurs tout à fait favorable à
ciation de parents d'élèves, « l'informatique distrayants, mais aussi enrichissants : des l'introduction, dès le cycle élémentaire, de
est à la lois un outil et une méthode de programmes qui apportent quelque chose l'informatique à l'école : «L'ordinateurpeut
havail. C'est un outil d'avenir, parmi d'au­ aux eniants ». Ces programmes devraient être un outil efficace pour seconder le
maître dans des exercices répétitifs ou pour
le contrôle des connaissances. » L'ordina­
teur, de surcroît, «permet la communication
sans qu'il y ait référence à un jugement
affectif ». En ce sens, « il peut être utile pour
l'enseignement aux enfants timides, ou aux
enfants se sentant infériorisés par un mau­
vais usage de la langue française (enfants
d'origine étrangère). »
L'école répond-elle bien à cette attente des
parents ? Il semble que oui : petit à petit se
mettent en place des « ateliers d'informati­
Mme Comby, que » pour enfants, où les élèves de 7 à
présidente d'une 10 ans découvrent les petits systèmes infor­
association de matiques et s'essaient à la programmation.
parents d'élèves : Parents et enseignants semblent bien d'ac­
«Un outil d'avenir cord sur les objectifs à atteindre. Ils se sont
dont il convient regroupés en une association locale où,
de connaître collectivement, ils cherchent à produire des
les limites. » programmes d'enseignement qui puissent

14 VOTRE ORDINATEUR N” 3
technique à la portée de tous ». C'est pour­
quoi «les employés ont été lormés à une
certaine polyvalence par rapport à la ma­
chine ; il n'y a pas à proprement parler de
spécialiste. » Pour aller plus loin, on aurait
pourtant besoin d'un informaticien «parce
qu'on recourt à la société qui a lourni, ce
M. Bardon qui est très contraignant et coûteux ». Dans
inspecteur départe­ ce sens, M. Gayet voit tout à fait « l'intérêt
mental de l'Éducation qu'il y aurait à élever le niveau général de
nationale : « L'ordi­ culture informatique », et il est prêt, pour
nateur donnera cela, à «favoriser toute action concernant
une place nouvelle sa ville ».
à l'enfant. » Il le prouve « en accordant des subventions
Ici, Muriel Escoffier, aux clubs et associations qui s'intéressent à
institutrice, avec la question », et « en intervenant auprès du
sa classe. conseil général pour que de nouveaux
crédits soient débloqués». M. Gayet, qui
être utilisés en classe, au profit (en particu­ Cette notion de responsabilité collective, et s'est préoccupé de la question des libertés
lier) des élèves en difficulté. par delà, d'appropriation collective d'une (à propos du rapport de la commission
Quelques informaticiens de métier ont ap­ technologie nouvelle, nous l'avons retrou­ « Informatique et liberté »), pense que la
porté leurs compétences techniques. Des vée à la mairie. M. Gayet, maire de la ville démocratisation de l'informatique induite
parents bénévoles interviennent dans les et membre du conseil général du Val- par l'usage des ordinateurs domestiques
classes pour aider les enseignants. d'Oise, nous a fait visiter les installations de peut apporter des éléments de réponse :
M. Bardon, inspecteur départemental de l'informatique municipale. « Actuellement « On démystifie le système, car, en se
l'Education nationale, explique que cette on y traite la paie du personnel, l'émission servant de l'informatique, les individus refa­
expérience est «fortement demandée et des mandats (3000 par an!) - tâches çonnent un outil; finalement on lui restaure
organisée par la base ». Si elle n'est pas à effectuées jusqu'alors manuellement - la sa fonction d'outil. »
l'initiative de l'inspection, elle est cependant situation budgétaire ; on gère aussi les
reprise (et complétée) par elle : l'inspection emprunts. On y traitera bientôt les cartes
intervient de façon positive en apportant électorales et les problèmes des restaurants La m ode aussi
tout d'abord un plan de formation. Une scolaires - notamment le suivi des paie­ p ou sse à s'inscrire
formation qui demandera «plusieurs cen­ ments des frais par les familles... On va dans les clubs
taines d'heures par enseignant», et qui suivre aussi les problèmes d'affaires socia­
devra «coller à une réalité ayant des les. » M. Gayet, qui place «beaucoup d'es­ En dehors des structures scolaires ou péri­
éléments spécifiques ». L'inspection pro­ poir dans les possibilités techniques de scolaires, c'est à la M.L.C. (Maison des
pose ensuite un cadre de réflexion, car « on l'ordinateur», voudrait également que la loisirs et de la culture) que les habitants de
ne peut pas se cantonner à des expériences municipalité puisse » faire de la simulation Saint-Leu trouveront le meilleur accueil dès
sauvages. » Les enjeux sont en effet trop budgétaire ». lors qu'il s'agit de s'initier à l’informatique.
importants : on assiste à une remise en Cette informatisation de la mairie «a été Jean-Luc, un des animateurs, explique l'af­
cause du rôle de l'école, et peut-être même bien vécue par les employés», dans la flux que connaît cette section par « un
à un bouleversement des structures socia­ mesure où l'on a «bien préparé son intro­ phénomène de mode ». Le club fonctionne
les. M. Bardon pense que « cela provoque duction ». On a bien pris soin «de dépas­ de façon assez classique : « Il y a deux
une dynamique de réflexion pédagogique sionner les problèmes », et de « mettre cette cours, un pour les débutants, pour les
qui est tout à fait inhabituelle, car, pour la
première fois, on s'entoure de compétences
de gens extérieurs qui, eux, connaissent
l'informatique individuelle, qui connaissent
leurs propres enfants, mais qui les vivent
comme des parents, et qui se trouvent
confrontés à ces questions : Qu'est-ce que
mon enfant fait à l'école? Qu'est-ce qu'il
pourrait y faire ? Qu'est-ce que moi, parent,
avec ma connaissance de l'informatique
individuelle, je vais pouvoir apporter aux
enseignants, et qu'est-ce que, en retour, ils
vont pouvoir m'apporter comme connais­ M. Gayet, maire de
sance de l'enfant ?» Cette remise en cause Saint-Leu (entouré
est positive, elle permet une approche nou­ ici de quelques colla­
velle : « Ça n 'est pas mettre à bas l'école borateurs) : «En se
que de dire : voilà l'école, on la supprime servant de l'ordinateur,
parce que les ordinateurs sont là, mais au on le démystifie,
contraire : l'école, on va essayer tous en­ on restaure sa
semble d'en améliorer le fonctionnement ». fonction d'outil. »

VOTRE ORDINATEUR N” 3 15
LA BASE PREND L'INITIATIVE
au client. S'il est d'accord, il peut partir
dans les cinq minutes avec son contrat, sa
carte verte, le constat à l'amiable : cela sort
tout de suite sur imprimante ». D'autres
applications sont prévues : sinistres et
comptabilité.
Le système est donc avantageux à la lois
Jean-Luc, pour le client et pour le cabinet qui se
animateur de la trouve ainsi soulagé d'une part importante
Maison des loisirs
et de la culture : de son travail. Sans l'ordinateur, « il aurait
fallu prendre quelqu'un à mi-temps». La
«Il faudrait
plutôt voir formation n'a pas posé trop de problèmes :
l'informatique « Il y a eu un stage de deux jours à la
compagnie. Ensuite il a fallu manipuler
comme une
pendant quinze jours, bois semaines, pour
discipline
acquérir la dextérité. » Mais « le travail finit
intellectuelle. »
par devenir un plaisir. » Mme Denoyelle
dégrossir, l'autre pour ceux qui sont arrivés apprends plein de bues. » Il est, bien sûr, nous parle de son mari, directeur du cabi­
à un niveau plus élevé. Le niveau deux très attiré par les jeux. net, qui «joue de l'ordinateur. Il passe des
fonctionne de façon plus originale : il n'y a On trouve donc toute sorte d'utilisateurs à matinées comme ça. »
pas d'instructeur ; chacun forme les au­ Saint-Leu, depuis de simples particuliers
tres. » Jean-Luc reste modeste quant à l'im­ jusqu'à des professionnels. Le cabinet d'as­
pact de ce genre d'action sur la ville : « Il surances Denoyelle, considéré comme un Le travail, oui, m ais
ne faut pas rêver; c'est un loisir. Cela établissement pilote dans sa compagnie, aussi le s petits m om ents
pourrait faciliter le travail en évitant les possède son propre système depuis huit de détente...
tâches répétitives ». Pour lui, et pour la mois. Celui-ci comprend un ordinateur de
M.L.C., « il faudrait plutôt voir l'informatique table et une double unité de disquette, Façon de parler, bien sûr, qui montre bien
comme une discipline intellectuelle, car guère différent fondamentalement de ce que l'informatique peut parfois transformer
programmer, en faisant appel au raisonne­ que l'on peut trouver dans le domaine des agréablement un univers de travail. Des
ment, forme l'esprit. » applications individuelles. vrais jeux, on en trouve : « La compagnie
Bien sûr, on rencontre aussi à Saint-Leu des Selon Mme Denoyelle, le bilan de l'informa­ nous en a envoyé pour Noël. » Il paraît que
fanas de l'informatique individuelle. Jacky tisation du cabinet est tout à fait positif : M. Denoyelle apprécie et se procure ainsi
Olejnik est l'un d'eux. Pour lui, « l'informati­ « Cela nous sert beaucoup, surtout pour des petits moments de détente.
que est partout. Il vaut donc mieux y venir certains contrats comme ceux relatifs aux Insensiblement, l'informatique est entrée
dans la vie quotidienne. Les petits commer­
çants ne sont pas encore touchés par le
mouvement, mais beaucoup ont déclaré
être prêts à y venir. Ils ne se sentent pas
encore suffisamment informés. On rencontre
bien sûr quelques réticences. Curieuse­
ment, le collège ne semble pas prêt à ouvrir
ses portes à cette nouvelle technique. Mais
aura-t-il encore longtemps le choix ?
Saint-Leu pense beaucoup à ses enfants, et
c'est en revenant à eux que l'on pourrait
conclure cette visite. Pour Jacky, «l'informa­
tique, ce n 'est peut-être pas le présent pour
nous, mais ce sera l'avenir pour les en­
Jacky Olejnik,
fants ». Pour Mme Comby, « ça permet à
un fana:
1enfant qui a appris de faire découvrir à
«Quand tu
ses parents. » Quant à M. Bardon, il croit
recopies un
que « ça va donner une nouvelle place à
programme, tu
l'enfant, cet enfant qui est maintenant capa­
apprends ble, s'il connaît l'outil, d'en faire un certain
plein de trucs. »
nombre de choses, d'agir d'une certaine
le plus tôt possible. Maintenant, c'est encore assurances pour les voitures : de nombreux manière avec lui; il pourra peut-être pren­
relativement facile, parce qu 'on en est tou­ facteurs entrent en ligne de compte et dre le relais, il pourra lui-même former
jours aux balbutiements. » Jacky fait partie influent sur le calcul de la prime : l'âge, la d autres jeunes, il va peut-être y avoir un
de ces bricoleurs qui, à partir d'un ZX 81, puissance du véhicule, les bonus, les malus. courant de discussion sur des idées. Peut-
montent de ces hybrides aux possibilités Cela demande quantité de calculs, et même être qu'effectivement, ça va changer quel­
étonnantes. Il ne réalise pas beaucoup de en se servant d'une calculabice, cela exi­ que chose. »
programmes lui-même, mais il aime bien geait beaucoup de temps pour faire tout Saint-Leu la Forêt, petite ville bien calme.
taper ceux dont il trouve le listage : sans erreur. Maintenant, c'est bien plus Où l'on pense...
« Quand tu recopies un programme, tu rapide. On peut présenter un projet initial Patrice Reinhorn V o

16 VOTRE ORDINATEUR N» 3
,»AU

16 Francs, chez votre marchand de journaux

IT IN D ’A B O N N E M E N T A R E T O U R N E R A U J O U R D ’H U I M E M E A

L'ORDINATEUR DE POCHE. Service A bonnements,


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« DIS, TU ME DESSIN
C o m m e n t r e n t r e r l e s

d o n n é e s d ' u n e i m a g e

d a n s u n o r d i n a t e u r ?

La tech n iq u e co n siste à d é p la c e r un
point lum ineux su r l'é c ra n , et, lorsq u 'il
a atteint la position choisie, à la « v ali­
d e r e n a p p u y a n t sim plem ent su r u n e
touche ». Le d é p la c e m e n t p e u t être « Magique ». Il est inutile de connaître l'ABC de l'informati­
g u id é soit à p a rtir d u c la v ie r (touches t
i -* <-), soit à p a rtir d e s m an ettes d e jeu, que et de la programmation pour dessiner sur un simple
soit en co re p a r un c ra y o n o ptique.
écran de télévision. L'atout majeur réside dans la possibi­
lité immédiate de se livrer aux délices de la création
Q

b l e t t e
u ' e s t - c e

g r a p h iq u e
q u ’u n e

?
t a ­
« artistique ». Sans délais, sans difficultés. Ou presque...
Elle vous perm et, vraim ent, d e d e s s i­ Voici un aperçu des possibilités graphiques offertes par les
ner. Les m ouvem ents d e c ra y o n su r la ordinateurs domestiques ainsi que leur mode d'emploi.
ta b le sont e n re g istré s et re p ro d u its p a r
l'o rd in a te u r su r l'é c ra n : p ro b a b le m e n t
le p rin cip e le p lu s n atu rel. C ette ex ten ­
sion coûte a u x a le n to u rs d e 4 000 FF.

w m m m m a m m m m P e u t-o n c r é e r d e s d e s ­

s in s a n i m é s s u r o r d i­

n a te u r ?

C 'est tout à fait e n v is a g e a b le , m ais


com plexe à p ro g ra m m e r. C ela
consiste à fa ire a p p a r a îtr e u n e form e
très ra p id e m e n t su r l'é c r a n ; à l'e ffa ­
cer, puis à la re d e s s in e r d a n s u n e
a u tre position. C e p e n d a n t, le B asic
étan t asse z lent, il v au t m ieux p ro g ra m ­
m er e n la n g a g e m ach in e, d irectem en t
c o m p réh e n sib le p a r l'o rd in a te u r, ce
qui est p lu s difficile.

w M m m m m m m t m m C o m m e n t j u g e r l e s

p o s s i b i l i t é s g r a p h i q u e s

d ' u n o r d i n a t e u r ?

La résolution doit être a u s s i fine q u e


possible. A u -d esso u s d e 160 X 130, on
ne p eu t p a s fa ire d e d e ssin s p récis.
Vérifier a u ssi l'a b s e n c e d e d éfo rm atio n
d e s éch e lle s d a n s le se n s d e la h a u ­ e saisir, par exemple, d'un stylo Comme pour la trame d'une photo de
teur, a u risq u e d e voir vos c e rc le s
dev en ir d e s ellipses.
Soulignons é g a le m e n t l'im p o rtan c e d e
la m ém oire vive d isp o n ib le. P our les
S optique vendu dans bien des cas
avec l'ordinateur familial. Le dé­
placer sur la surface de l'écran du
presse, plus le nombre de points dont
on dispose est élevé, plus grande, plus
précise est la définition de votre gra­
réalisatio n s p lu s am b itieu ses, vous a u ­ moniteur suffit pour inscrire un trait, un phisme ; et inversement.
rez b eso in d u la n g a g e m ach in e. Il faut cercle, une figure : avec votre « plume En langage informatique, on distingue
donc, a v a n t d 'a r r ê te r définitivem ent électronique », c'est on ne peut plus entre « haute et basse résolution gra­
votre choix su r u n o rd in a te u r, vérifier agréable de dessiner ! phique ». Une résolution de 72X65 si­
qu h existe Vive tant de facilité ! Encore qu'il ne gnifie que l'on peut placer un maxi­
bien, p o u r le soit pas inutile de comprendre mum de 72 points dans la longueur de
m odèle choisi, comment se forment ces images. L'« ac­ l'écran, sur 65 dans sa largeur. Sur un
d e s lo g ic ie ls
d 'a i d e à la cès direct » au monde du graphisme, écran de 65 cm de diagonale, chaque
program m a­ proposé par les récentes sophistica­ point formera un carré de 4 mm de
tion e n l a n ­ tions de maints ordinateurs domesti­ côté. Autant dire que les traits (suite de
g a g e m ach in e ques, ne doit pas faire ignorer comment ces points) seront épais, et que le
(assembleur) sont générés leurs graphismes. La sur­ graphisme, pour parler le « langage
qu'il vous fa u ­ face de l'écran est quadrillée d'une photo », manquera de « piqué ». Au
d r a acheter... multitude de points appelés « pixels ». co ntraire, la haute résolution
et assim iler. Chacun peut être éclairé ou éteint. (336X256 par exemple) prête au dessin

18 VOTRE ORDINATEUR N” 3
ES UN DESSIN ? »
C o m m e n t c o n s e r v e r

r e p r o d u ir e l e s i m a g e s

o b t e n u e s a v e c l'o r d i­

n a t e u r ?
O n p e u t toujours les co n serv er sur
su p p o rt m a g n é tiq u e (cassette ou dis­
quette). L eur re p ro d u ctio n sur p a p ie r
une précision bien plus grande. qualificatifs que les spécialistes em­ reste difficile et m êm e im possible av ec
Mais, car il y a un « mais », cette plus ploient pour vanter ou non un Basic. En u n e im prim ante, si elle n 'a p a s d e
grande précision, si elle ne mange pas fait, ils jugent en premier lieu les aptitu­ possibilités g ra p h iq u e s . P a r contre, sur
de pain, dévore de l'iniormation, de la des graphiques et la richesse des ins­ u n e ta b le tra ç a n te , c 'e st un stylo qui se
mémoire. En effet, toute représentation d é p la c e su r u n e feuille, le trait est
tructions servant à dessiner. Un appa­ plein, l'o rd in a te u r dessine... De plus,
graphique correspond à la représenta­ reil comme le X 07 de Canon, par e n g é n é ra l, c 'e st e n co u leu rs ! Pour
tion visuelle d'un certain nombre de exemple, met à la disposition de l'utili­ c e r ta in e s d 'e n tr e e lles, sp é c ifiq u e s
données. Plus il y a de points et plus la sateur quantité d'instructions - comme d 'u n o rd in ateu r, le prix reste a b o r d a ­
mémoire de l'ordinateur sera accapa­ CIRCLE pour faire des cercles, BOX b le (aux alen to u rs d e 2 000 FF) et les
rée par la conservation des données pour des carrés qui peuvent être p e rfo rm a n c e s
graphiques. Ajoutez à cela que les blancs, noirs, évidés, etc. On dira de modestes.
couleurs sont un supplément d'informa­ cette machine quelle possède un Basic M a is le p rix
tions qui vont aussi embouteiller cette performant. est souvent su-
mémoire ! Des milliers d'octets sont p é r ie u r à
Complexité qui n'est que « théorie » 10 000 FF, et
ainsi consommés par le graphisme. pour vous, puisque dans la pratique, p e u t a tte in d re
Une résolution de 336X256, avec qua­ crayon optique, tables numériques - des sommes
tre couleurs, nécessite plus de 20 dire aussi « digitales » - numérisent, et astronom i -
K-octets de mémoire. D'où l'impérieuse permettent la mémorisation de vos des­ q u es. Pour ce
obligation d'une mémoire vive plus sins, sans obliger à un détour laborieux p rix , a c h e te z
puissante si l'on désire écrire des gra­ par l'analyse des fonctions mathémati­ plutôt une
phiques de haute résolution. ques qui le régissent. Moins spectacu­ o eu v re d 'a r t !
Cela dit, sur n'importe quel appareil, laires, les flèches f j, -» «- permettent de
en appuyant sur la touche PRINT déplacer un point lumineux sur l'écran A p a r t i r d e q u e lle m m Ê Ê Ê m m Ê im m i
(usant de l'ordinateur comme d'une dans tous les sens, et de mémoriser le g a m m e d e m a t é r i e l

p e u t - o n r é a l i s e r u n
machine à écrire qui, au lieu de carac­ tracé. Les manettes de jeu ont parfois la
tères, génère alors des carrés lumi­ même fonction. d e s s i n a n im é ?
A vec le p lu s petit ; le m oins cher. Oui,
neux) on peut créer des dessins rudi­ Le tracé est, avec celles-ci, générale­ le ZX81 p erm et d 'a n im e r d e s dessins
mentaires, les animer, expérimenter à ment assez grossier. Une manette est sch ém atiq u es. Bien sûr, il ne s 'a g it p a s
travers eux le b-a-ba de l'animation : plus difficile à manier qu'un crayon ou là d e g ra p h ism e s « haute-réso lu tio n ».
rectangles dont on fait clignoter le un pinceau. Certains ordinateurs, et Plus q u e d e ch air, les p e rso n n a g e s
centre, simulation de tirs de canon, ou certains logiciels dits de « gestion gra­ q u e nous fa b riq u e ro n s n 'a u ro n t d 'h u ­
de rebonds de balle. Distractions qui phique », permettent cependant de ré­ m ain q u e la silhouette. M ais p o u r d é ­
n'ont qu'un temps. soudre ce problème grâce à une buter...
Vous étiez en mode « texte ». Lâchez le commande spécifique : le ZOOM. Ce
PRINT. Appuyez sur SET, DOT, PLOT dispositif permet de grossir cinq, dix ou D e s « p i x e l s » e t d e s
ou PEN selon votre matériel, et vous même vingt fois une partie du dessin, et « s p r it e s »
passez en mode « Graphique » propre­ d'affiner ainsi le trait parfois malhabile C es term es rev ien n en t souvent q u a n d
ment dit, ce qui autorise une définition contrôlé par la poignée de jeu. on a b o rd e le d o m a in e d u g rap h ism e.
cinq à six fois plus grande qu'avec le Le dessin achevé, c'est alors (peut-on Un pixel est le p rin c ip e m êm e d e tout
mode « texte ». Vu la diversité de ces dire) que tout commence. Que l'ordina­ affich ag e. Pixel est l'a b ré v ia tio n d'« é-
instructions, employées sur des maté­ lém ent d 'im a g e » (en a n g la is, b ien
teur devient irremplaçable. Jusqu'à sûr). C 'est l'unité élé m e n ta ire d u d e s­
riels comme le ZX 81, le DAI, le T07, présent, il s'est contenté de fixer ce qui sin, le point le p lu s petit. L 'intérieur du
Apple, TRS 80 et bien d'autres, vous aurait pu être tracé sur un quelconque c a d re d 'u n é c ra n est form é d e points
l'aurez compris, le Basic n'est pas le support papier. élém en taires. C h a c u n p e u t être allum é
domaine du graphisme. Chaque Maintenant, il permet de « jouer » avec ou éteint e n fonction d e la co u leu r de
constructeur emploie son langage, ses la forme mémorisée. Réduction de cel­ fond choisi. Un sprite est un « lutin »,
instructions. Sans compter que les or­ le-ci, déplacement sur l'écran, défor­ un « feu follet » e n b o n fran çais. C 'est
données et abscisses n'ont pas toutes mations successives correspondant aux au ssi un objet d e ssin é e n h a u te résolu­
leur zéro en bas et à gauche de l'écran, divers angles de vue, aux diverses tion q u i est c ré é à p a rtir d e com m an­
mais parfois au coin supérieur gauche. d e s B asic. Il p e u t très facilem ent être
perspectives d'un observateur qui la an im é et d é p la c é sur tout l'é c ra n ou
Ce sont d'ailleurs les instructions dites regarderait ; l'écran « magique » de­ m êm e se d ilater. C 'est ce q u i se fait de
« graphiques » qui permettent bien sou­ vient le lieu de toutes les mouvances. p lu s p u issa n t et d e p lu s p ra tiq u e en
vent de différencier les langages Basic. Le papier arrêtait la forme. L'ordina­ m atière d e g ra p h ism e h a u te définition.
Puissants, faiblards, performants, sim­ teur, lui, donne une dynamique nou­ P lu sieu rs sp rites p eu v en t se d é p la c e r
ples ou compliqués sont autant de velle. Nicolas Tilier \ / o su r l'é c ra n e n m êm e tem ps.

VOTRE ORDINATEUR N» 3 19
EN AVANT 1
j u g e r d e s

p o s s i b i l i t é s s o n o r e s

d ' u n o r d i n a t e u r d o ­

m e s t iq u e ?

Surveillez d'une oreille : la présence de


générateurs de sons pilotés p a r l'ordina­
teur et, éventuellement, leur nombre. Ceci
conditionne les possibilités de créer quel­
ques notes simultanément, l'existence de
commandes donnant des notes prépro­
grammées : si l'ordinateur offre cette op­
ALLEGRO MA
tion, le nombre d'octaves couvertes est une Sonoriser un jeu,créer de nouvelles mélodies, s'initier à l'art
indication importante ; les ordres spécifi­
ques pour définir l'enveloppe et leur facilité de la musique, l'ordinateur familial recèle de multiples
d'utilisation ; la possibilité de sortir le son possibilités et encore pas mal de limites. De quoi stimuler
sur une chaîne hi-fi, éventuellement en
stéréophonie ; le nombre et intérêt des les esprits ou vriller les tympans ! L'affaire est d'importance.
logiciels de création musicale. Vous juge­
rez de leur qualité en étudiant leur accessi­
bilité, leur prix, la qualité musicale des
sons obtenus et l'ensemble des signes musi­
caux effectivement utilisables.

P e u t - o n t a i r e p a r l e r

l'o r d in a te u r ?

Il est très difficile pour un amateur, même


avec un ordinateur ayant des possibilités
sonores développées, de créer lui-même
des programmes de synthèse vocale : la
voix est d'une extrême complexité sonore et
on ne peut pas, sans les moyens techniques
d'un laboratoire d'acoustique, trouver ses
éléments caractéristiques. Dans tous les
cas, le recours aux extensions logicielles ou
matérielles s'impose.
y

m H Ê im m iÊ a m P e u t-o n f a c i l e m e n t

c o m p o s e r e t j o u e r u n e

m é l o d i e s u r s o n o r d i­

n a te u r ?

a préhistoire, c'était à peine hier. céder au royaume de la musique jus­

L
Peu de problèmes quand votre ordinateur
possède les « ordres » adéquats. C'est rare. Seuls alors des cliquetis ponc­ que-là réservé aux agrégés de solfège
Pour jouer une petite musique, presque tuaient nos interventions sur les ou aux virtuoses de l'interprétation?
douce, vous « recopierez » le plus souvent claviers. Depuis, bips sonores, sphas- Grâce à l'ordinateur familial, pourrons-
la partition en l'adaptant au langage hes, ploufs, explosions, pépiements di­ nous facilement jouer les Xenakis et
machine, différent en général du Basic. Les vers, petites musiques ludiques sont Pierre Boulez, réveiller les Karajan qui
amateurs s'armeront de patience. Les p a s­ venues accompagner le déroulement sommeillent en nous ?
sionnés prendront « leur pied ». Tout se Ne rêvons pas trop, la route est longue
complique quand on cherche à créer un de nos exploits, sanctionner d'alarmes
logiciel, de jeu commercialisable où Ton sonores nos erreurs d'exécution, tenter et, pis, complexe. Si un graphisme se
désire introduire clé, notes, silences, b é­ les compositeurs. définit par des points dont il « suffit »
mols, et dièses, donc anim er un jeu, le plus C'est de plus en plus à notre ouïe que d'établir abscisses et ordonnées, bien
fidèlem ent possible. Program m eurs, il s'adressent désormais les ordinateurs. plus nombreux sont les paramètres qui
vous fa u d ra Leur « bruitage » devient argument de interviennent dans le traitement d'un
prévoir des vente, si Ton en juge à la lecture des son. Chacun est formé de vibrations.
so u s-p ro g ram ­ publicités, qui vantent le nombre de Plus il est aigu, plus elles sont nom­
mes qui chan­ canaux, de générateurs, de sorties sté­ breuses. Et inversement, plus le son est
gent le ton et grave, moins sa fréquence, qui se cal-
corrigent la mé­ réo, d'octaves que couvriraient leurs
lodie en cours matériels. Indéniablement, un nouveau cule en hertz (nombre de vibrations par
d'écriture. Dans champ s'ouvre. Et, avec lui, un nouveau seconde) est élevée.
tous les cas de jargon, qui prélude à nos premiers pas Grave ou aigu, outre sa hauteur, le son
figure, le résul­ dans la forêt des sons. Mais les épines dépend de son timbre et de son enve­
tat en vaut la r­ de langages franchies, allons-nous ou loppe. Pour le timbre, facile ; c'est la
gement la peine. non, grâce à l'ordinateur familial, ac­ marque qui vous permet de distinguer

20 VOTRE ORDINATEUR N» 3
A MUSIQUE !
L ' o r d i n a t e u r p e u t-ilw m m m m Ê Ê K m

c r é e r d e l a m u s iq u e

to u t s e u l ?
Non. Et c'est un domaine tout à fait amu­
sant de la création musicale. Vous devez

NON TROPPO !
« aider » la machine. Si vous lui demandez
de tirer des notes au sort dans un certain
nombre d'octaves, le résultat risque d'être
médiocre. Vos programmes devront tenir
compte des contraintes suivantes :
* imposer la proportion de notes simples
et de notes altérées (les dièses et bémols).
les yeux fermés entre le « la » d'une lial », tout ordinateur qu'il soit, ne peut La présence d'une grande proportion de
guitare et celui d'une trompette. Il dé­ cependant dans sa version de base, notes altérées donne une impression de
pend des variations d'intensité du son rivaliser avec les synthétiseurs qui ren­ tristesse.
pendant une période donnée. Attention, ferment plus d une centaine de généra­ * limiter les changements d'octaves trop
ça se complique. Sanglots longs des teurs. brutaux.
violons de l'automne ou son du cor, le Il n’y a pas cependant de quoi déses­ * assurer une certaine suite des notes en
soir au tond des bois, s'habillent aussi pérer. Les extensions, sous tonne de montée ou en descente dans la gamme. Par
en termes techniques d'une enveloppe cartes (pour les bricoleurs), de modules exemple, on peut dem ander à l'ordina­
comprenant des sons transitoires - les enfichables (pour les amateurs de sé­ teur de tirer au
curité), de logiciels « prêt à l'emploi », sort, pour savoir
formants - qui donnent ce que les s'il d o it fai r e
musiciens nomment le phrasé. se multiplient. Aux deux extrémités de monter ou des­
Hauteur, timbre, enveloppe. On devine la gamme : 1Apple Music System, une cendre la hau­
la multitude de paramètres qu'il faut carte au prix équivalent à certains teur des notes,
intégrer dans un programme pour pro­ ordinateurs eux-mêmes (plus de le nom bre de
duire tel ou tel son. Pratiquement, tout 3 000 FF), que les possibilités étonnan­ notes dans cette
dépend de votre ordinateur et de votre tes et complexes d'emploi prédestinent progression
connaissance des langages. Dans les à un public averti, et les disquettes ou ainsi que l'écart
cas les plus limités, l'ordinateur ne cassettes (comme Melodia sur TO 7), de ton autorisé
entre les notes.
comporte qu'une sortie haut-parleur. qui visualisent les notes au fur et à
Les instructions musicales du Basic se mesure de leur apparition sur l'écran.
Q u e ls s o n t l e s a v a n t a ­
restreignent à la production d'un petit Idéal pour l'enseignement de la musi­
g e s r e s p e c t i f s d ' u n
« Bip ». Plus nombreuses sont désor­ que, sinon du solfège. Entre les deux, s y n th é t i s e u r e t d 'u n o r ­
mais les machines dont le Basic, plus une foule de programmes à inventer ou
d in a te u r ?
complet, comporte des ordres spécifi­ d'extensions à acheter.
Un synthétiseur se présente comme un
ques pour la production de notes pré­ A sa théorie parfois rébarbative, l'ordi­ véritable instrument de musique ; il pos­
programmées. Quelle satisfaction de nateur mêle l'intelligence de l'œil et de sède un clavier comme un orgue électroni­
pouvoir se servir du clavier comme un l'oreille. Sonoriser ses jeux, composer que et a en mémoire les timbres de nom­
piano simple ou de siffler un petit air de ses premières musiquettes, apprendre breux instruments de musique. Il inclut de
victoire à chaque point marqué contre le solfège c'est presque possible. Le nombreux dispositifs (générateurs de son,
les envahisseurs ! Hélas, la qualité mu­ son a fait son entrée dans le monde des filtres, mélangeurs, etc.) qui permettent
sicale reste médiocre et les sons mono­ ordinateurs domestiques. S'il ne sau­ d'inventer des sons musicaux nouveaux. Il
tones. Ces configurations et procédés rait, à lui seul, constituer une incitation joue « d'origine », simultanément, toutes les
occupent une bonne partie de la mé­ d'achat, il stimule les neurones des notes du clavier, ce qui demeure pour
l'instant exclu sur un ordinateur familial.
moire de l'ordinateur. A moins de créatifs. Les premières ritournelles hi­
dompter le solfège et le vocabulaire rondelles sont les signes précurseurs
P e u t- o n i m i te r u n i n s - m ^ ^ ^ ^ ^ m
machine, il est impossible, par exem­ d'un proche printemps.
t r u m e n t d e m u s i q u e
ple, de déplacer une soucoupe volante Pierre Behesse\/Ô
a v e c u n o r d in a te u r ?
dans un tonnerre de rétrofusées. avec la participation
Les ordinateurs les plus perfectionnés du
Plus performants, mieux équipés, cer­ de Dominique Bertrand point de vue musical permettent de mélan­
tains modèles toujours « pilotés » par ger les fréquences sonores, d'en faire va­
les langages, c'est-à-dire vous-même, rier l'enveloppe, et donc de modifier le
contiennent un ou plusieurs généra­ timbre. Cependant, le nombre de généra­
teurs de sons. En permettant la création teurs de sons étant actuellement limité (au
de plusieurs notes simultanées, la pro­ maximum trois ou quatre), on obtient, en
grammation de l'enveloppe du son, ils général, des sons voisins de ceux de l'or­
gue électronique. On est encore assez loin
ouvrent la porte à la création d’accords de la synthèse complète, imitant parfaite­
plus mélodieux. Les générateurs de ment un instrument de musique ou même la
« bruits blancs » servent, de leur côté, à voix. Certaines machines offrent des possi­
simuler une explosion, le flop des ailes bilités (intéressantes) de branchement de
d'un oiseau, ou le ronronnement des cartes d'extension qui permettent, notam­
pales d'un hélicoptère. Aucun « fami­ ment, de m anœuvrer un synthétiseur.

VOTRE ORDINATEUR N- 3 21
TÉLÉ : BRANCHEZ
r a c c o r d e m e n t o r d i­

n a t e u r - t é lé v is e u r e s t- il

s a n s d a n g e r ?
Proscrivez tout b ra n c h e m e n t su r d e s
télév iseu rs a n c ie n s ; ceu x -ci ont sou­
vent le u r c h â s s is sous tension, c e qui
r is q u e d 'e n d o m m a g e r l'o r d in a te u r . Écrans zébrés, couleurs pâles ou inexistantes,
Pour d e s ra iso n s a n a lo g u e s , méfiez-
vous d e s a p p a re ils , m êm e récen ts, qui
le système particulier de codage français des téléviseurs
resten t b ra n c h é s su r d e s a n te n n e s col­ pose souvent problème aux informaticiens en herbe.
lectives ou am p lifiées ; p a r p ré c a u tio n ,
vous pouvez in te rp o se r d a n s c e c a s Pour ne pas désespérer devant votre poste,
une fiche d ite « sto p -co u ran t », en tre nous vous livrons quelques explications et conseils
l'a n te n n e et le téléviseur.
Une im a g e fixe, q u i re ste affich ée d e s (valables avant ou après achat).
h e u re s d u ran t, risq u e d e m a rq u e r d é ­
finitivement l'é c ra n d u téléviseur. Dimi­
n u er lum ière et c o n tra ste é p a r g n e b ie n
d e s d éco n v en u es.

ut - o n r e n c o n tr e r d e s

p r o b l è m e s a v e c l a

f ic h e P é r ite l ?
N orm alisée à 21 b ro c h e s, la p rise P éri­
tel a été c o n ç u e p o u r po u v o ir a c c é d e r
à l'é c ra n , a u tre m e n t q u e p a r l'a n te n n e .
Elle p erm e t l'e n tré e d e s sig n a u x vidéo
et d e s sig n a u x d e ty p e R.V.B. Le poste
su r le q u e l e lle est i n s t a l l é e est
confronté à u n d ilem m e : à tout instant,
il doit sav o ir d e q u e lle fiche il en v o ie le
sig n a l à l'é c ra n . L 'o rd in a te u r d e v ra it
e n v o y er u n sig n a l s p é c ia l p o u r re n d re
l'a c c è s P éritel p rio ritaire ; vous avez
\ \T/ \ W /
/\ A
/
Æ
intérêt à p o s s é d e r u n télév iseu r m uni
d 'u n c o m m u ta te u r v id éo TV qui p erm et
la sélection. En son a b s e n c e , votre
é c ra n re s te ra d é s e s p é ré m e n t vide.

B r a n c h é e n P é r ite l, j e
r f t t 110
n 'a i p a s l 'i m a g e n o r ­
artons du téléviseur. La liaison mand ou anglais (dits PAL). Vous n'au­
m a le . Q u e
En c a s d 'a b s e n c e to tale d 'im a g e
f a ir e

l'o rd in a te u r a-t-il en v o y é le sig n a l


d 'a c c è s p rio rita ire ? C e rta in s télévi­
?

P naturelle avec l'extérieur s'effec­


tue par la prise d'antenne, utili­
sée quotidiennement pour recevoir les
rez alors aucune image stable.
La couleur, quant à elle, provient de la
superposition sur un même écran de
seurs n 'au to rise n t l'a c c è s P éritel q u e si trois chaînes. Lorsqu'un studio envoie trois images : une rouge, une verte et
l'on choisit u n e c h a în e d o n n é e . C o n su l­ ses images vers le téléviseur, il n'est une bleue (R.V.B.). L'accès se faisant
tez votre re v e n d e u r à q u i vous p o u rre z pas relié au tube écran. Une onde par un câble d'antenne unique, il y a
éventuellem en t d e m a n d e r u n e m odi­ radio transmet le signal jusqu'à votre codage de ces trois informations (trans­
fication d u téléviseur. Si l'é c ra n reste antenne. Comme pour un poste de porter trois couleurs séparément exige­
noir : votre co rd o n P éritel est-il ré e lle ­ radio, il y a deux gammes d'onde :
m e n t n o r m a l i s é ? D a n s le d o u t e ,
rait trois câbles différents). En France,
consultez le v e n d e u r d e votre o rd in a ­ l'UHF et la VHF. Imaginez l'équivalent le système de codage est le SECAM.
teur, qui p e u t vous fournir u n co rd o n des petites ondes et des grandes ondes. Mais les systèmes sont différents en
modifié. Si les co u le u rs affich ées à Il suffit de s'accorder sur le bon émet­ Allemagne et en Grande-Bretagne
l'é c ra n n e sont p a s c e lle s a n n o n c é e s teur. Pour un plus grand confort de (PAL), au Japon et aux États-Unis
d a n s la notice : votre o rd in a te u r é tait manipulation, les trois chaînes habi­ (NTSC). Or, nombre d'ordinateurs pro­
prév u p o u r sortir d e s im a g e s selo n un tuelles sont mémorisées à l'aide des viennent de ces pays. Sous peine
c o d a g e PAL. Le fait d e le b ra n c h e r en touches ou de la télécommande. L'ordi­ d'échec, on s'assurera que téléviseur et
R.V.B. am é lio re la finesse d e l'im ag e, nateur prend place comme une chaîne ordinateur obéissent au même codage.
m ais m odifie les co u le u rs d e b a s e et supplémentaire (voir la question Le seul recours consiste parfois à ache­
vous prive d e s dem i-teintes. Si l'é c ra n
ne con serv e p a s u n e teinte uniform e : « comment rég ler p ar l'en tré e ter ou à louer un téléviseur multi-
le sig n al d éliv ré n 'e st p a s conform e à antenne »). Jusque-là tout irait bien, si standard qui accepte indifféremment
la norm e et il y a s a tu ra tio n d e l'e n tré e on ne rencontrait pas des impossibilités plusieurs codages. Autre solution,
du téléviseur. F aites-v o u s fournir un de branchement dès que l'ordinateur attendre la commercialisation des
co rd o n m uni d 'a tté n u a te u r. sort des signaux aux standards alle­ adaptateurs qui assurent le branche-

22 VOTRE ORDINATEUR N» 3
VOUS!
C o m m e n t r é g le r l'o r d i-m

n a t e u r p a r l'e n tr é e a n ­

te n n e ?
L 'o rd in ateu r p o ssè d e un c â b le d e sor­
tie a n te n n e . Reliez-le à l'en trée a n ­
ten n e d e votre p o ste (les en tré e s VHF
sont re p é ré e s e n o ra n g e et les UHF, en
vert sur les a n c ie n s téléviseurs). S élec­
tionnez u n e touche d e c h a în e restée
lib re (souvent la 4 ou la 5). Allumez
l'o rd in ateu r, ré g le z le bouton d 'a c c o rd
d e c h aîn e, ju s q u 'à o b ten ir u n e im ag e
(n'oubliez p a s, le c a s éch é a n t, d e le
p o sitionner su r VHF). M ontez un p e u le
son. Le p o ste ro n flera lo rsq u e vous
a p p ro c h e re z d u r é g la g e id éal.

B r a n c h é p a r l ' a n t e n n e , m m i^ ^ m m m m

j e n ' a i p a s d ' i m a g e

n o r m a le , q u e? f a ir e
Si l'im ag e reste b ro u illée : vous n 'ê te s
p a s sur la b o n n e lo n g u e u r d 'o n d e,
r e f a ite s l'a c c o r d d u té lé v is e u r. Si
ment de l'ordinateur PAL sur un télévi­ signaux sont traités. Plus on rentre près l'im ag e se m ultiplie p lu sieu rs fois sur
l'é c ra n : vous av ez utilisé u n e touche
seur conventionnel. Le passé incite à la du tube écran, plus la compatibilité est p r é v u e p o u r l 'a n c i e n n e p r e m iè r e
prudence : les adaptations prévues par parfaite. Ainsi en R.V.B., il n'est plus c h a în e noir et b la n c . C h a n g e z d e
les constructeurs restent parfois long­ question de codage : tout ordinateur c h a în e . Si l'é c ra n reste zéb ré d e p a r a ­
temps à l'état de projet. Une lois sorties, fonctionne sur n'importe quel télévi­ sites : vérifiez q u e vous êtes sur la
elle fonctionnent plus ou moins bien seur, sous réserve que ce dernier pos­ g a m m e d 'o n d e (UHF ou VHF) qui cor­
(couleurs pâles ou qui se chevauchent). sède l'entrée correspondante. re sp o n d à l'ém ission d e l'o rd in ateu r.
Demandez toujours à faire l'essai sur Pour une union durable, optez pour la
un téléviseur identique au vôtre. Quant fiche péritélévision, qui reste le meil­ A i- je b e s o in d 'u n m o n i ­
à faire l'achat sous réserve d'un fonc­ leur raccordement, sans nul doute. te u r d e t y p e in f o r m a ti­
tionnement correct chez soi, la pratique Obligatoire sur les téléviseurs vendus q u e ?
n'est pas encore entrée dans les depuis moins de trois ans, elle Plutôt q u 'u n seco n d télév iseur vous
mœurs, mais vous pouvez toujours regroupe une entrée vidéo composite, pouvez p ré fé re r un é c ra n sp écialisé,
essayer. et une entrée selon les trois couleurs dit m oniteur. C elui-ci n 'e st a u tre q u 'u n
R.V.B. (voir notre schéma). Cette prise télév iseu r a u q u e l on a retiré le dém o­
Détaillons les caractéristiques de notre d u la te u r a v e c son cla v ie r d e sélection
téléviseur : les informations d'image garantit l'obtention d'une image. Enfin, d e s ch a în e s. Il n e reçoit q u e d e s si­
sont envoyées par une onde radio, elle- pour envisager tous les mariages possi­ g n a u x vidéo. Attention, c e rta in s rev en ­
même captée par l'antenne. Le tuner bles, consultez la notice de votre ordi­ d e u rs livrent d e s télév iseu rs au x q u els
démodulateur sépare les informations nateur. Vous y trouverez la nature des ils ont en lev é c e s p ièces, p lu s chères,
d'image de l'onde radio qui les a signaux délivrés ainsi que le codage sous p rétex te d 'u s a g e inform atique. Un
portées. Puis le décodeur sépare les de couleur utilisé. A défaut de notice v rai m oniteur p erm et u n e utilisation
trois couleurs (Rouge, Vert et Bleu) qui claire, la forme des fiches donne une p ro lo n g é e s a n s fatig u e excessive po u r
sont alors appliquées sur l'écran. Entre indication sur le type de signal envoyé. les yeux. Si vous n 'a v e z p a s b eso in d e
la couleur, contentez-vous d 'u n é c ra n
l'antenne et celui-ci, trois types de dit m onochrom e, choisi d e p ré fé re n c e
vert, plutôt q u e jau n e. Si vous d ésirez
la couleur, sa c h e z q u 'u n m oniteur a
une m eilleure définition q u e les télévi­
se u rs conventionnels. En co n trep artie
d 'u n prix é lev é (4 000 à 10 000 francs),
vous g a g n e re z e n lisibilité. Sachez
Agauche, en haut, un n éan m o in s q u e, p o u r u n u s a g e d om es­
té (fiche multiple) ; en tique, un télév iseu r conventionnel d e ­
bas, la célèbre prise m eu re suffisant. F aites com m e moi,
Péritel. p a s s e z e n n o ir et b la n c p o u r lister les
Adroite, en haut, une p ro g ra m m e s, et rem ettez la couleur
p o u r le s g r a p h i q u e s et l e s jeu x .
fiche de raccordà L 'a c h a t d 'u n m oniteur ne s'a v é re ra
l'antenne ; en bas, un d o n c re n ta b le q u 'e n c a s d'utilisation
atténuateur (qui p ro lo n g é e d e l'o rd in ateu r. Il perm ettra,
adoucit le contraste des p a r exem ple, d 'év iter le m onopole
images). d 'em p lo i d e la télévision !

VOTRE ORDINATEUR N° 3 23
H i <*» j», +> Æ
ilH
•■" \ > 9 * ym ÊÉAÊË I h V
Mettez des idées dans votre ordinateur.
La d é c o u v e rte d u Vie L a p r a tiq u e d u C o m m o d o re 64 L ’o u v r a g e e s t c o m p lé t é d e p r o g r a m m e s v a r ié s , o u v r a g e d ’i n i t i a t i o n p e r m e t d e d é c o u v r i r le s
g ra n d e s q u a l it é s g r a p h iq u e s et s o n o re s de
par Daniel-Jean David -176 pages par Daniel-Jean David -176 pages d u je u le p lu s s im p le â u n m i n i t r a i t e m e n t d e

90 .0 0 FF te x te s , e n p a s s a n t p a r u n p e t i t p r o g r a m m e d e l ’O ric - 1 . Tout d ’a b o r d , vous a s s im ile r e z le s


9 0 .0 0 FF
g e s t io n d e f ic h ie r s . n o t io n s fo n d a m e n t a le s d e la p r o g r a m m a t io n
C e li v r e q u i c o m p r e n d e s s e n t ie lle m e n t u n e p r é ­ D e la c a s s e tte a u d is q u e s o u p le , d e l ’i m p r i ­
( v a r ia b le s , te s ts , b o u c l e s . . . ) , p u is v o u s p a r v ie n ­
s e n ta tio n p r o g r e s s iv e du la n g a g e B a s ic , fa it m a n t e a u x p o ig n é e s d e je u x e t c r a y o n lu m i ­
La d é c o u v e r t e d e l’A ta ri d r e z a is é m e n t, g r â c e a u x n o m b r e u x e x e m p le s
d é c o u v r ir le s d iv e r s c h a m p s d ’a p p l ic a t io n d e n e u x , c e li v r e v o u s d o n n e r a t o u t c e q u ’i l f a u t
c o n n a î t r e p o u r u t il is e r a u m ie u x le s p é r ip h é r i­
modèles 400 et 800 illu s t r é s et aux p ro g ra m m e s c o m m e n té s , â
l ’o r d in a t e u r in d iv i d u e l V ie . Il a b o r d e s p é c ia le ­
par Daniel-Jean David -176 pages é c r ir e v o s p r o p r e s p r o g r a m m e s .
m e n t se s p o i n t s f o r t s : g r a p h iq u e s , s o n s , c o u ­ q u e s d e v o t r e C o m m o d o r e 6 4 . C o n ç u d a n s l ’e s­
9 0 ,0 0 FF
le u rs . p r i t d e " la d é c o u v e r t e d u C o m m o d o r e 6 4 " d u
m ê m e a u t e u r c e t o u v r a g e c o n t ie n t d e n o m ­
C e li v r e d ’ in it ia t io n , q u i n e n é c e s s ite a u c u n e L a d é c o u v e r t e d e l’Oric-1
b r e u x p r o g r a m m e s é c r it s t a n t p o u r le s a p p lic a ­
c o n n a is s a n c e p r é a la b le , p e r m e t d e d é c o u v r i r , par Daniel-Jean David -176 pages
Le V ie à l’a ffic h e t io n s p e r s o n n e lle s que p r o fe s s io n n e lle s . U n
n o n s e u le m e n t le s a p p l ic a t io n s s é r ie u s e s , m a is 90 .0 0 FF
par Jean-François Sehan -144 pages c h a p i t r e e s t c o n s a c r é a u x n o t io n s s u r le s b a s e s
a u s s i le s p r o g r a m m a t io n s d e s je u x s u r l ’o r d i n a ­
L e b u t d e c e li v r e e s t d e d é c o u v r i r l ’o r d in a t e u r
9 0 .0 0 FF d e d o n n é e s e t a u s y s tè m e s d ’e x p l o it a t io n d is ­
t e u r in d iv i d u e l A t a r i ( 4 0 0 o u 8 0 0 ) .
i n d i v i d u e l O ric -1 e t s o n la n g a g e B a s ic . C e tte
P o s s e s s e u rs d e V ie , c e l i v r e s ’a d r e s s e à v o u s . D u A p r è s u n e in t r o d u c t i o n g é n é r a le s u r l ’in f o r m a ­
q u e . L a p r o g r a m m a t io n d e l ’in te r f a c e R S 2 3 2 e x p l o r a t i o n e s t p r o g r e s s iv e g r â c e à l ’é l a b o r a ­
p a p ie r p e i n t à la c u is in e , e n p a s s a n t p a r le B a c - t iq u e , le la n g a g e B a s ic e s t p r é s e n t é d e fa ç o n
e s t d é c r ite . t io n d e p r o g r a m m e s d e d i f f ic u l t é c r o is s a n te , a u
c a r a e t le T a q u in , i l r e g r o u p e 2 0 p r o g r a m m e s à p r o g r e s s iv e à t r a v e r s l ’é l a b o r a t i o n d e p r o g r a m ­
c o u r s d e la q u e ll e le s n o t io n s n o u v e lle s s o n t
c a r a c tè r e f a m i li a l, u t il e s o u lu d iq u e s . D a n s u n La d é c o u v e r te d u C o m m o d o re 64 m e s . L e s n o t io n s n o u v e lle s s o n t in t r o d u i t e s
in t r o d u i t e s . O n a b o r d e s p é c ia le m e n t le s p o in ts
but p é d a g o g iq u e , chaque p ro g ra m m e est par Daniel-Jean David 176 pages g r a d u e lle m e n t a u c o u r s d e s a m é li o r a t i o n s s u c ­
fo rts d e l ’O ric -1 : g r a p h iq u e s , s o n s , c o u le u r s ,
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S a n s a u c u n e c o n n a is s a n c e p r é a la b le v o u s p o u ­
d ’u n e é t u d e p a r t ic u l iè r e .
B a s ic c e q u i v o u s p e r m e t t r a , é v e n t u e lle m e n t , v e z a b o r d e r c e t o u v r a g e d a n s le q u e l s o n t t r a i ­ 3 0 p r o g r a m m e s O ric-1 p o u r to u s
l ’a d a p t a t io n à d ’a u t r e s P e tits S y s tè m e s I n d i v i ­ té e s le s a p p l ic a t io n s s é r ie u s e s m a is a u s s i l u d i ­
101 je u x , tr u c s , a s tu c e s par Jacques Boisgontier -136 pages
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64. V o ic i u n o u v r a g e d a n s le q u e l s o n t r e g r o u p é s
4 0 0 /8 0 0 /1 2 0 0
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par Alan North -160 pages pp
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de Daniel-Jean David -120 pages B a s ic v o u s a m è n e p a s à p a s à c o n s t r u ir e v o s B a s ic . D e s e x e r c ic e s e t d e s je u x m a is a u s s i d e s
D é b u ta n t, a p p r e n t i p r o g r a m m e u r o u a m a t e u r
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a v e r t i, v o i c i 101 p r o g r a m m e s , t r u c s e t a s tu c e s
“ C le fs p o u r le V 1 C " , é d ité d a n s la c o lle c t io n D e s n o t io n s n o u v e lle s s o n t i n t r o d u i t e s g r a d u e l­ à u t il is e r l ’o r d i n a t e u r O ric -1 avec beaucoup
p o u r v o u s e t v o tre A t a r i: u n e in t r o d u c t i o n
“ M é m e n to s ’ , p e r m e t a u x u t ilis a t e u r s d e l ’o r d i ­ le m e n t e t, g r â c e s à e lle s , v o u s a p p r e n d r e z v it e à d ’o r ig i n a l it é e t à e n d é c o u v r i r le s f o n c t i o n s p a r ­
n é c e s s a ir e a u x n o m b r e u s e s t e c h n iq u e s d e p r o ­
n a t e u r f a m i li a l V ie 2 0 d ’a c c é d e r r a p id e m e n t à m a ît r is e r le s p o i n t s f o r t s d u C o m m o d o r e : le s t ic u liè r e s .
g r a m m a t io n d e l ’A t a r i , m o d è le s 4 0 0 , 8 0 0 e t
u n e i n f o r m a t i o n d e r é fé r e n c e c o m m e la s y n ­ g r a p h iq u e s , le s s o n s , le s c o u le u r s , la h a u t e r é s o ­
1 2 0 0 . V o u s y t r o u v e r e z t o u t p a r t ic u l iè r e m e n t
ta x e d e s c o m m a n d e s , le s c o d e s c a r a c tè r e s , le s l u t i o n e t le s “ s p r it e s ",
d e s g r a p h iq u e s e n c o u l e u r , d e n o m b r e u x p r o ­ L es s y s tè m e s à m ic r o p r o c e s s e u r s
a d re s s e s , le s m e s s a g e s d ’e r r e u r s e tc ... I l é v ite
a in s i d ’a l le r re c h e rc h e r le s r e n s e ig n e m e n ts Le liv r e d e b o rd d u C o m m o d o re 64 g r a m m e s d e je u x e t u n e f o u le d e " t r u c s ” p o u r Daniel-Jean David -128 pages
u t il is e r a u m a x im u m le s p o s s ib ilit é s d e v o t r e 9 0 .0 0 FF
n é c e s s a ir e s d a n s d i f f é r e n t s m a n u e ls . I l o f fr e par Mathieu Kokinski - 256 pages
A t a r i.
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D e s tin é à s e t r o u v e r e n p e r m a n e n c e à c ô t é d e d e la r é v o l u t i o n m ic r o - i n f o r m a t iq u e . L e s d iff é ­
C e l i v r e e s t u n e i n t r o d u c t i o n à l ’o r d in a t e u r i n d i ­
Oric-1 p o u r to u s
l'o r d i n a t e u r , i l s 'a g it b i e n d ’u n O U T I L in d is p e n ­ r e n t s c ir c u i t s in té g r é s : m ic r o p r o c e s s e u r s , m é ­
v id u e l C o m m o d o r e 6 4 , à s o n é q u ip e m e n t , à ses
par Jacques Boisgontier et Sophie Brébion m o ir e s , b o î t i e r s d ’e n t r é e s - s o r t ie s s o n t d é c r it s e t
s a b le à t o u t p r o g r a m m e u r . p é r ip h é r i q u e s , a in s i q u ’à s o n la n g a g e B a s ic .
S o n t a u s s i a b o r d é s : la p r o g r a m m a t io n s im p le ,
■176 pages 100,00 FF o n m o n t r e c o m m e n t le s a s s e m b le r p o u r f o r m e r
u n s y s tè m e .
le s p o s s ib ilit é s g r a p h iq u e s e t m u s ic a le s , l ’u t i l i ­ C o n s a c r é à u n o r d i n a t e u r in d i v i d u e l t o u t n o u ­
La p r a tiq u e d u V ie s a t io n d e s f ic h ie r s , le s p r o g r a m m e s d e t r i e tc ... veau et p o u rta n t d é jà trè s p o p u la i r e , cet
L e s p h a s e s d u t r a i t e m e n t d ’u n e a p p l ic a t io n e t

de Daniel-Jean David -176 pages d u d é v e l o p p e m e n t d ’u n s y s tè m e à m ic r o p r o ­

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v u e lo g ic i e l ( p r o g r a m m a t io n e n a s s e m b le u r )
F a is a n t s u it e à " la d é c o u v e r t e d u V I C ” , c e t
e t d e s c h o i x à e ffe c t u e r .
o u v r a g e c o n c e r n e le s p é r ip h é r i q u e s d e l ’o r d i ­
n a t e u r f a m i li a l V ie 2 0 e t le u r s a p p lic a t io n s , d e la
c a s s e tte a u d is q u e s o u p le e n p a s s a n t p a r l ’i m ­
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110,00 F d é c le n c h e r o u le r é in i t i a li s e r , e tc .

A la f o is g u id e p o u r le d é b u t a n t e t o u v r a g e d e V o u s tr o u v e r e z la d e s c r ip t i o n e t le s s y n ta x e s

r é fé r e n c e p o u r l ’a m a t e u r a v e r t i e t le p r o f e s ­ s u r d i f f é r e n t s c a lc u la t e u r s d e t o u t e s le s c o m ­

s io n n e l, le li v r e d u V ie d é t a il le t o u t d ’a b o r d le m a n d e s u n i lig n e s o u m u lt il ig n e s , u n iv e r s e lle s

f o n c t i o n n e m e n t d u V ie 2 0 g r â c e à l ’é t u d e d e s o u a d r e s s é e s e t la r é p o n s e à t o u t e s s o r te s d e

é lé m e n ts d u s y s tè m e s e t d e s p r o g r a m m e s i n t e r ­ q u e s t io n s ; com m ent c o n n a ître du p r e m ie r

n e s d u V ie . S o n t e n s u ite s a b o r d é e s le s e x t e n ­ c o u p d ’œ il le s c a p a c ité s d ’ u n p é r i p h é r i q u e ?

s io n s m a t é r ie lle s et lo g ic ie lle s ( e x te n s io n s C o m m e n t le c a l c u la t e u r id e n t i f i e - t - i l u n p é r i­

m é m o ir e s , m o n i t e u r la n g a g e m a c h in e ) . E n fin p h é r iq u e en d é tre s s e ? C o m m e n t m e ttr e en

u n in d e x d é t a il lé a in s i q u e la c a r te m é m o ir e c o m m u n ic a t io n d e s c a l c u la t e u r s d e m a r q u e s

f o n t d u li v r e d u V ie u n o u v r a g e t r è s c o m p le t. d if f é r e n t e s ? E tc .

P.S.l. D IF F U S IO N Envoyer ce bon accompagné de votre règlement à PSI. DIFFUSION ou, pour la Belgique et le Luxembourg à P.S.I.
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Tél. (514) 935.13.14 T é l. : ( 0 3 7 ) 2 3.18.28
LES STARS DE
L'INFORMATIQUE
Apple et ZX, aux antipodes de l'alphabet, deux machines dont la réussite mondiale
n'est plus à prouver. Au-delà d'une simple étape technologique, elles sont aujourd'hui
entrées dans la légende. Ces deux marques drainent dans leur sillage, outre un
succès économique fulgurant, la mythologie propre aux « leaders charismatiques ».

l y a quelques années, deux hommes se


TABLEAU RÉCAPITULATIF DES ESSAIS MATÉRIELS
MATÉRIEL F.U. C.T. P.E. G. p. Q./P.
I lançaient dans une aventure qui allait
les propulser dans l'univers irréel et
fascinant de la célébrité, et au sommet des
hit-parades de la réussite. Leur point
COMMODORE 64 kkk kkkk kkkk 3 850 kk
commun, une passion irraisonnée pour
HECTOR II HR kkk kkk ★ ★ ★ k kk 4 390 k
l'inédit, le risque, et la volonté d'aller jus­
TO/7 tkkkk k k k k k kk k kk 3 900 kk qu'au bout de leur folie génie. Le résultat fut
SHARP MZ 700 kkkk k k k k kkk k kk 3 000 kk foudroyant. L'informatique balbutiante al­
k kk 3 390 kk lait connaître ses premières stars : le ZX et
MPF2 •k'k'k k k k k kk k
l'Apple. Aux deux extrémités du marché de
LYNX •k'k'k k k k k kkk kkk 3 490 kk l'informatique familiale grand public, plan­
ZX SPECTRUM kkk kk kk k kk 1 850 k kk tés comme deux bornes aux confins de la
ORIC1 kkk k kk kk kkk 2 650 kk technologie, ils sont devenus des références
culturelles à part entière, délimitant le
TI 99 /4 A (1) kkk kkk kkkk kkkk 1 190 kkkk champ d'investigation de l'acheteur.
LASER kk kk k kk kk 1 280 kkkk
JUPITER ACE kk kk k k 1 140 kkkk Aux origines étaient
ALICE ET :kk kkk kk k 1 195 kkk une pom m e et un lord
MC 10 fou d'électronique...
SANYO PHC 25 kkk kk kk k 1 980 kk
DRAGON 32 kkk k k k k kkk k k k k 3 290 kk Pour ceux qui en douteraient, les chiffres
INTELLIVISION kkk kk kk kkkk 2 700 kk témoignent : on compte plus d'un million de
machines sous la bannière de la pomme (II
APPLE Ile (2) kk kkkk kkkk kk 11 000 k et Ile) et environ 1 300 000 ZX (80 et 81).
AQUARIUS k’k kk kk kk 1 685 kk Simple engouement, effet de mode, folie
DAI kkk kkk k kk k k k k 6 700 k collective? Qu'importe, le fait est qu'au-
kk k delà d'une réussite commerciale, ces deux
SPECTRAVIDEO kk kkk kkkk 4 120
machines sont définitivement entrées dans
ZX81 kk k kk k 580 k kk k la légende, véritables mythes alimentés
(1) Mais attention ! Texas Instruments a abandonné la production du TI 99/4A. Les périphériques de cette machine risquent (comme il se doit) de savoureuses histoires.
de devenir difficile à trouver.
(2) L'Apple Ile est surdimensionné pour une utilisation familiale d'où son prix (+ 4 000 FF pour un lecteur de disquettes).
Les bruits les plus invraisemblables circu­
lent sur le choix du nom « Apple ». Pour
certains, Steve Jobs et son acolyte Wozniak,
F. U. facilité d'utilisation Prix interface comprise et magnéto­ ayant tout sacrifié pour leur projet, n'au­
C.T. capacités techniques phone spécifique, s'il y a lieu (sujet à raient eu d'autres ressources que de se
(en standard) des modifications rapides indépen­ nourrir de pommes. Pour d'autres, Jobs,
P.E. possibilités d'extension dantes de notre volonté) disciple de la philosophie zen, n'aurait
G. graphisme Q./P. rapport qualité/prix accepté pour seule subsistance que ce fruit.

VOTRE ORDINATEUR N" 3


26
Comme dans tout rêve, la part de tiction et Steve Jobs (à gauche)
celle de réalité sont indiscernables. Idem et Wozniak, les deux
pour Sinclair. Les imaginations s'égarent inventeurs géniaux
sur l'histoire de ce fou d'électronique qui, d'Apple, reflètent
en 1970, construisait tout seul la ou une des également une
premières calculatrices scientifiques. certaine image de la
Les similitudes s'arrêtent là. Rien à voir jeunesse américaine
entre le distingué et très britannique Clive des années 70.
avec sa barbiche, son crâne dégarni et ses
lunettes, et Steve, l'enfant terrible issu de la
jeunesse américaine des années 70, adepte Lord Sinclair, lors de la
de la méditation transcendantale. Rien à présentation du
voir non plus entre le ZX, dont les mauvai­ ZXSpectrum. Un
ses langues affirment qu'un simple coup de matériel qui devra
poing sur la table suffit à le court-circuiter assurer la lourde hérédité
et l'Apple, véritable ordinateur tout terrain. des ordinateurs les plus
Tous deux ont leurs propres spécificités, vendus dans le monde,
leur propre personnalité. les ZX80 et 81.

L'Apple, c'est en premier la machine à tout


faire. On ne compte plus les applications
loufoques, délirantes, géniales ou/et lucrati­
ves que ses détenteurs lui ont fait subir.
Pilotage de chaudières, arbitrage de mat-
ches en tout genre, traversée du Sahara-
Bref, l'informatique hors des sentiers battus.
Tous les contes, même les plus merveilleux,
ont cependant une fin. On parle déjà de
celle de ces colosses, statufiés à tout jamais
dans les annales de l'informatique, un peu
Le caractère initiatique du ZX est passé istes, la terre promise. C'est également le de la même manière dont on parlait de la
dans les mœurs. Témoin l'éternel «j'ai premier snobisme informatique. On lance disparition des monstres sacrés d'Holly­
commencé par Sinclair » (et on s'empresse avec un air satisfait : « moi, j'ai un Apple » wood : Judy Garland, Marilyn Monroe,
d'ajouter, « après je suis passé sur Apple »). comme on disait «j'ai un frigidaire » dans Lauren Bacall. D'autres appareils ont pris
Lord Sinclair ne s'est pas trompé en vantant les années 50. Jusqu'à la prononciation qui la relève. Spectrum chez Sinclair, prochai­
« l'initiateur », à la manière d'un grand répond à l'exigence d'un look. « Appeul nement Mac Intosch chez Apple.
gourou, fer de lance et porte-chapeau de tou » pour les anglicistes, tout simplement Une hérédité difficile à assumer. Mais
l'informatique populaire, voire populiste, « Apple » pour d'autres. qu'importe l'avenir. Le ZX et l’Apple n'ap­
« un ZX pour tous ». Grâce à lui, on peut Derrière la pomme arc-en-ciel, prospère et partiennent plus à leurs concepteurs mais à
découvrir la programmation pour 500 FF se développe toute une mythologie avec ses l'imagerie collective, à ces jeunes passion­
(30 $ aux États-Unis) alors qu'il y a dix ans, sabbats, les « Apple-Feast » (Boston, San nés qui, tels les apôtres d'une nouvelle
le moindre appareil coûtait plusieurs mois Francisco), et ses rencontres d'individus technologie, colportent l'histoire et la re­
de salaires. hétérogènes qui ne sont pas sans rappeler nommée d'un certain Monsieur Sinclair et
Apple, c'est le rêve de nombreux hobby- les grands rassemblements hippies. d'un certain Apple. Edouard Rencker\A5

VOTRE ORDINATEUR N» 3 27
APPLE Ile
rien de révolutionnaire. L'Apple « 1983 »
présente de nombreuses caractéristiques
communes avec ses ancêtres... vieux de
cinq ans. En outre, son rapport perfor­
mances/prix est plutôt médiocre. Au prix
LE SUCCÈS du kilo de mémoire vive, il vaut mieux se
tourner vers des concurrents presque
moitié moins chers. Mais ce serait ne pas
Rolls Royce des ordinateurs domestiques ou Volkswagen tenir compte des qualités propres de
des ordinateurs professionnels : il est bien difficile l'Apple, dont peu de concurrents peuvent
se prévaloir.
de déterminer le domaine d'application Mais au fait, qui sont ces concurrents ?
privilégié de l'Apple Ile. En fait, ce matériel représente Les plus acharnés sont tout simplement
le type même de l'ordinateur à « géométrie variable ». des copies, vendues - on s'en doutait -
moins cher que l'original. Attention ! La
C'est-à-dire qu'il peut s'adapter à de nombreuses situations, société Apple livre une chasse sans merci
pourvu qu'on y mette le prix. à ces copies trop conformes. Et nombreux
sont les appareils qui ont disparu de la
circulation à la suite d'un procès. Alors,
attention ! Si vous êtes tenté par un de ces
matériels, vous risquez de vous retrouver
un jour avec une machine sans importa­
teur ni service après-vente.
En version de base, l'Apple se présente
sous la forme d'un boîtier en matière
plastique épaisse qui renferme l'unité
centrale, le clavier et l'alimentation. Point
de débauche de cordons sur la table de
votre salon : tout est « dans la boîte ».
Avantage supplémentaire (mais c'est
peut-être aussi un inconvénient) : accroî­
tre les possibilités de l'Apple Ile s'effectue
par l'adjonction d'éléments modulaires
qui prennent place à l'intérieur du boîtier.
Toujours le souci de garder une table
nette. Ainsi, la version de base est prévue
pour être connectée à un moniteur vidéo
noir et blanc. Mais il ne tient qu'à vous
(moyennant espèces sonnantes et trébu­
chantes, bien sûr) de connecter l'ordina­
teur à votre téléviseur couleur. Un module
(appelé aussi carte) peut prendre place à
l'intérieur du boîtier et dotera l'ordinateur
d'une sortie Secam.
Il existe quantité de cartes disponibles
pour l'Apple : mémoire additionnelle,
commandes d'appareils électriques,
connexion à une caméra vidéo, etc. La
liste serait bien longue, car de nombreu­
ses sociétés ont conçu des cartes desti­
Facilité d'utilisation Capacités techniques (en standard) i ü i nées à prendre place dans ses entrailles.
Possibilités d'extension i ü * Graphisme Rapport qualité/prix C'est, sans aucun doute, une énorme
plus-value pour ce matériel qui est le seul
om : Apple Ile. Signes particu­ res vendus dans le monde. Un tel succès à proposer une telle modularité. Cet as­

N liers : modèle 1983 du premier


ordinateur individuel à avoir
connu une diffusion mondiale. Né en 1977
correspond probablement à un matériel
exceptionnel ? Pas du tout.
Que découvre l'acheteur d'un Apple Ile ?
pect a ses avantages, mais aussi ses
inconvénients : « gonfler » un Apple avec
ses extensions revient à multiplier peu à
au fond d’un garage, l'Apple compte D'abord un ordinateur des plus classi­ peu la facture. Par ailleurs, les logiciels
aujourd'hui plus d'un million d'exemplai­ ques. Entendez par là qu'il ne possède développés exclusivement pour l'utilisa-
— I 1

28 VOTRE ORDINATEUR N» 3
CARTE
0 identité
Né le • 'ja n v ie r 1983,
J-jeu : Etats-Unis.

D AR K CR YSTAL tion d'une carte ne seront utilisables


Apple Seedrin
S S ^ r ° “ P ï n p o r t a t e u r

que sur les Apple équipés de


cette carte. Mais revenons à notre P *
G aran tie • 1 on ~
: 1 1 2 5 0 F F

configuration de base. On dis­ P résentation •’ u n /tf et main' d 'œuvre


pose d'un vrai clavier (pas
cm.
un de ces horribles claviers à mem­ c a r a c tè r e s s u r
brane). Certaines touches com­
. , 6cM
portent parfois plusieurs carac­
tères : un système désormais « * > “ **
classique pour donner plusieurs
fonctions à une même touche. Un
point important, l'Apple Ile est
au standard Qwerty et Azerty.
L e th è m e d u je u e s t é t e m e l : l a lu tte d u B ie n e t Un simple inverseur permet E x t e n s i o n s p f s S i b , i S C a 'm F o r f r a n
d u M a l. S u r u n e p l a n è t e s itu é e lo in d a n s
l 'e s p a c e e t l e te m p s , u n b lo c d e c r is ta l p o s ­
de passer de l'un à l'autre. Interface parai,è(e. ^ ™ 9netophone standard
s è d e d 'é t r a n g e s p r o p r ié t é s . L e p e u p l e o r ig in e l Intéressant, non ? D'autant plus
?S 3?,6 FF « » “ «
4 de * « « «
d e c e tte p l a n è t e (le s W rs k e k s ) p a r v i e n t à qu'il dispose des accents et
% n" "
1 8 5 3 F r '
u tilis e r le s p r o p r i é t é s d u c r is ta l p o u r d é d o u ­ cédille sans lesquels notre
b l e r le s in d iv id u s . D e u x n o u v e lle s r a c e s n a ­ français se trouve bien dénaturé.
q u ir e n t a i n s i : le s S k e k is e t le s M y stic s . M a is
c e s d e u x p e u p le s n e ta rd è re n t p a s à se On pourra donc prétendre (si le logiciel
c o m b a ttr e e t, a u c o u r s d 'u n e b a ta ille , le c r is ta l s'y prête, bien sûr) faire du vrai traite­
lu t d i s p e r s é e t l 'h a r m o n ie u n iv e r s e l le d é tru ite . ment de texte sur l'Apple Ile. Le clavier toujours des logiciels à se mettre sous la
L e s S k e k is , tr è s a n t i p a t h i q u e s , p r e n n e n t le permet la répétition automatique, c'est-à- dent.
p o u v o ir e t p a r v i e n n e n t à r e c o n s ti tu e r le c r is ­
ta l, m a is il m a n q u e to u jo u r s u n é c l a t. L e s
dire qu'en maintenant une touche enfon­ C'est aussi un des seuls qui puissent
M y stic s, p e u p l e é p r i s d e p a ix , d é c i d e n t d e cée pendant plus d'une seconde, le même réellement grossir et s'adapter à vos
r e v e n ir à l 'h a r m o n ie e t d e r é u n i r le s d e u x caractère se répète. Un clavier agréable applications. Mais à quel prix ?
p e u p le s e n u n s e u l. P o u r c e l a , il f a u t r e tr o u v e r à utiliser, somme toute. Richard Bazin
l’é c l a t d u c r is ta l d i s p a r u . Importateur : S iv e a .
P r ix : 485 FF.
L'écran n'est pas livré avec la version de et Guy Ladevie \Z ô
base, n'importe quel moniteur vidéo noir
et blanc convient. L'Apple peut afficher
jusqu'à 192X280 points : une résolution
moyenne, mais acceptable pour la plu­
part des applications graphiques. Le Ba­
sic de l'Apple Ile comporte les instruc­
tions traditionnelles, assorties de fonctions
graphiques puissantes : tracé rapide de
points, courbes et segments. On peut
aussi choisir la couleur de la « chose
affichée », si l'on dispose d'un téléviseur
couleur et de la carte ad hoc. Le stockage
des données et des programmes s'effec­
tue sur un magnétophone à cassette stan­
D e u x c h a r m a n t s p e tits Z e rk s n e p e u v e n t p lu s P o u r c e u x q u i a i m e n t l a n a t u r e , le s a n im a u x
dard : rien à redire sur le plan de la e t le s s itu a tio n s n o u v e lle s , v o ic i u n je u q u i
jo u e r a v e c l a m a c h i n e à s o u s c a r ils n 'o n t p lu s
d e p i è c e s d e m o n n a ie . Ils e s s a i e n t d o n c d 'e n
fiabilité. c o m b l e r a le u r s d é s ir s . A l a s u ite d 'u n e m y s té ­
tro u v e r p a r to u s le s m o y e n s . V o u s ê te s l ’h e u ­ Venons-en au morceau de choix : les r i e u s e tr a n s f o r m a tio n , v o u s ê te s d e v e n u u n
c h a r m a n t f o u r m ilie r à l 'a p p é t i t i n s a t ia b l e .
r e u x p r o p r i é t a i r e d 'u n e g a l e r i e d e je u , e t v o u s logiciels. Les recensements en ce do­
d e v e z e m p ê c h e r le s Z e r k s d e c o lle c t e r le s D a n s le je u , v o tre l a n g u e p e u t d e v e n i r g i g a n ­
maine sont difficiles, d'autant plus que te s q u e ! V o u s c o m m e n c e z p a r v o u s in s ta lle r
p iè c e s . S 'ils a r r iv e n t à r a m a s s e r le s c in q
p iè c e s n é c e s s a i r e s e t à le s m e ttr e d a n s le u r
l'Apple joue la carte de l'encouragement a u - d e s s u s d 'u n e fo u r m iliè re e t v o u s p ro m e n e z
b a n q u e ( u n e s o rte d e c itro u ille ), ils o n t g a g n é . aux développeurs. Aussi la plupart des v o tre l a n g u e d a n s to u te s le s g a l e r i e s e n q u ê te
d 'u n b o n r e p a s . Q u e l q u e s fo u rm is p a s s e n t p a r
L e s p i è c e s p r o v ie n n e n t d e d i s tr ib u te u r s d e logiciels de l'Apple Ile sont-ils conçus par l à e t v o u s o ffre n t l'o c c a s i o n d ’u n g a l o p d 'e s ­
m o n n a ie , e t c 'e s t u n e c o u r s e d e v ite s s e e n tr e des sociétés extérieures. On peut évaluer
v o u s e t le s Z e rk s p o u r a m a s s e r le m a x im u m s a i. V o u s p r e n e z d e l 'a s s u r a n c e e t l a lis te d e s
d e p iè c e s . U n b o n c o n s e il : d è s q u e v o u s a v e z
à plus de dix mille le nombre de logiciels v ic tim e s s 'a llo n g e . M a is f a ite s b ie n a tte n tio n
u n e p iè c e , m e tte z -la d a n s le ju k e -b o x , c a r le s qui tournent sur l'Apple. De quoi ne c a r , d a n s le s g a l e r i e s , p a s s e n t d e s p e tite s
b ê t e s q u 'i l v a u t m ie u x é v ite r : a r a i g n é e ,
Z e rk s, f a n a t i q u e s d e m u s iq u e , s e m e tte n t à jamais rester sur sa faim ! s e r p e n t... S i v o u s a v e z n e tto y é u n e fo u rm iliè re ,
d a n s e r e n v o u s l a i s s a n t le te m p s d e m e ttre le s
p i è c e s à l 'a b r i d a n s le tir o ir - c a is s e . L e s g r a ­
Alors l'Apple Ile, une bonne acquisition ? v o u s p a s s e z à l a s u iv a n t e , e t a in s i d e s u ite
p h is m e s s o n t tr è s b i e n fa its e t a m u s a n ts , Si l'on compare ses caractéristiques et j u s q u 'à e n a v o i r e x p lo r é h u it. L e r é a lis m e d e s
l'a c tio n e s t r a p i d e , le s c o u le u r s a g r é a b l e s , le son prix avec ceux de la concurrence, g r a p h i q u e s c o n tr ib u e p o u r b e a u c o u p à l'in té ­
r ê t d e c e t te é t u d e é c o l o g iq u e . Importateur :
th è m e to u t à fa it n o u v e a u . E n s o m m e , u n tr è s probablement pas. Mais, qualité (très) S iv e a . P r ix : 370 FF
b o n je u . Importateur : S iv e a . Prix : 410 FF.
appréciable, c'est un ordinateur qui aura

V O T R E O R D IN A T E U R N " 3 29
AQUARIUS
A REGARDER DE PRES
Vous pensiez peut-être
qu'un ordinateur ne
pouvait qu'être laid ?
Erreur ! Aquarius prouve
le contraire. Mais que
' ■ ' “ •* * ■ ’ ■ ■' •’
cache son prix très B B B IB
intéressant (1 200 FF) I B B Bl 9 ' 19. H
et que vaut-il 2 X C V B N M .< .=*'
AS u a r iu s
exactement ?

Facilité d'utilisation C apacités techniques (en standard) * * Possibilités d'extension


v
Graphisme M Rapport qualité/prix

oici l'Aquarius, carrossé par Ber- On apprend au moins à utiliser un clavier le côté ou sous l'unité centrale, elle aurait

V tone (celui des voitures). Première


impression : le splendide clavier
bleu rend pâlots et plutôt tristes les classi­
de machine à écrire. Ces deux remar­
ques mises de côté, avec un cache en
plastique vous utiliserez, « école Sinclair
évité bien des manipulations malencon­
treuses.
Connectez l'appareil, le Basic Microsoft
ques ordinateurs domestiques de sa caté­ oblige », les 34 touches de fonctions pré­ résident assez « puissant » est piloté par
gorie. programmées sans aucun problème. J'ai le classique Z 80 A. Un détail non négli­
Deuxième impression très réelle : l'adap­ regretté que la touche « Reset », bien geable, étant donné le nombre d'ouvra­
tation au système Secam n'était pas en­ blanche, ne soit pas protégée. Placée sur ges sur l'assembleur de ce microproces­
core réalisée lors de l'essai. L'Aquarius seur. Dans la version de base, vous ne
fonctionnait donc sur téléviseur Pal grâce SOUS LE SIGNE DU VERSEAU... disposerez que de 4 Ko de mémoire vive
à la prise UHF ou Péritel et sur un L'Aquarius a connu une naissance et de 8 Ko de mémoire morte. Une taille
téléviseur Secam uniquement avec la agitée. D'abord conçu par Mattel, il un peu étroite pour réaliser des logiciels,
prise péritélévision. L'installation simple se trouve abandonné par cette socié­ mais suffisante pour élaborer rapidement
ne m'a demandé aucune compétence té après que quelques centaines de de petits programmes, quelles que soient
particulière en électronique. Mais, car il y milliers d'exemplaires eurent été vos connaissances en langage Basic.
a un mais, si vous n'êtes pas l'heureux construits. Une grosse partie du stock Pour le graphisme, l'Aquarius semble
propriétaire d'un téléviseur de moins de correspondant a été rachetée par plein de ressources : il dispose de 16
deux ans ou multi-standard, je vous une société américaine afin de couleurs et d'une haute définition de
conseille de ne pas insister. L'Aquarius l'écouler en Europe. 320 X192 points. En mode texte, des ca­
ne s'adaptera probablement jamais à Deuxième acte (on ne vit que deux ractères semi-graphiques sont accessi­
votre poste, à moins de « bidouillages fois) : le constructeur Radofin rachète bles par l'instruction CHR $ (VO). On
périlleux », ou d'une évolution pour l'ins­ à Mattel tous les droits pour la retrouve toutes sortes de petits graphis­
tant aléatoire. construction et la commercialisation mes allant du pavé noir à l'avion, en
Deux manuels de programmation en de l'Aquarius, ainsi d'ailleurs que le passant par les signes d'un jeu de cartes.
français sont livrés avec l'appareil. Ceci reste du stock. Un complément idéal pour les program­
ne devrait pas déplaire aux amateurs Les machines que l'on trouve actuel­ meurs débutants qui souhaitent « gra-
pour qui l'Aquarius, ordinateur d'initia­ lement en France, importées par fouiller » sans retrouver tous les problè­
tion, se révélera bon maître. Leyco, proviennent de Radofin. Initia­ mes de haute résolution. Petit détail, la
Le clavier aux touches en plastique mou lement, il s'agissait de la fin des création d'un bonhomme se fait en cinq
réjouira les débutants mais ne permet stocks de Mattel, mais les derniers lignes de programme, à condition de
pas une frappe rapide, et risque de exemplaires arrivés en France, dont savoir utiliser les « Poke ». Ce « passage
rebuter l'amateur. Ce genre de touche se celui de notre essai, ont été construit obligé » demeurera un obstacle pour les
répand à toute allure. Pour ma part, je par Radofin. Bernard Savonet uns, un challenge pour les autres. Ces
préfère le bon vieux clavier mécanique. restrictions admises, l'animation d'un ca-

30 VOTRE ORDINATEUR N» 3
CARTE
Didentité
. f ü 1®V15 mai 1963
É ta ts -U n is ,

ractère ne pose pas de problèmes. P ' i x : l 200F F Y ranCe-


Si vous aimez la musique, Aquarius
offre l'accès à une gamme de P r é s e n t a t io n m a i n - d ’œ u v r e .

450 sons de la basse à la haute 49 C la v ie r AtfC f,ntrale 55X34X1 5 cm.


to u c h e s

fréquence, dont vous pouvez moduler % lig n e s . A ffic h a g e q S o h T sur


; t ° i t è r e s

la durée. Ici pas de « Poke » à utili- | 16 couleurs. 9 9 aPhique :320X192poi p o in ts .

ser, ouf !!! Il s'agit d'un, et appa­


remment d'un seul, générateur de StUHF <Pal)
sons. N'espérez surtout pas compo­ L a n g a g e : B a s ic .

ser un morceau de musique, fa m ilia le . ' ■' 30 logiciels dejeu. gestion


comme sur les ordinateurs pos­ Autres lânoaat *© * /
sédant plusieurs générateurs. A q U d n u S (e n a n g /a is ),
Un ordinateur familial sans
T r a n s fo r m e z l 'A q u a r i u s e n c o m p ta b le s a n s
a u c u n e f a n t a i s i e : e s t- il b i e n r a is o n n a b l e
d 'a c h e t e r u n e n o u v e lle v o i t u r e ? D e v e z -v o u s
programmes, ça n'existe plus,
l'Aquarius en est l'irréfutable
preuve. Les logiciels de jeux sont
SSE***
m a n e tte s f j g o f l ? ™ L d e u *

. imprimante
p l a c e r v o tre a r g e n t ? Q u e d e v ie n t v o tre tr a in
Aquarius:1 639 F F
d e v ie a p r è s c e t te fo rte h a u s s e d e s s a l a i r e s o u pour l'instant présentés sur
d e s i m p ô ts ? Q u e d e v ie n d r e z - v o u s ? F in fo rm cartouches, avec l'habituelle
a i d e à l a g e s ti o n d u b u d g e t fa m ilia l e t d o n n e
u n e r é p o n s e r a p i d e à c e s q u e s tio n s . A v e c s e s
fiabilité et facilité de chargement
lim ite s, v o u s s u r v e ille r e z v o tre c o m p te b a n ­ qu'on leur connaît. Malheu­
c a ire , v o u s é v a lu e r e z vos d é p e n s e s e t c a lc u le ­ reusement, Mattel n'a pas jugé bon, à et un crayon optique. De quoi permettre
r e z a u p lu s ju s te . S i v o s r e s s o u r c e s a u g m e n ­ l'époque, de rendre son bébé compatible
te n t o u r é g r e s s e n t , v o u s p o u r r e z c o n n a î tr e tr è s en somme des applications plus sérieuses
r a p i d e m e n t v o tr e n o u v e l é t a t fin a n c ie r . U n
avec les cartouches de la console Intelli- que le jeu.
e x a m p n p lu s a p p r o f o n d i v o u s f e r a s a v o ir si vision. S’il n'existe pour l'instant qu'une Nous n'en sommes pas encore là. L'Aqua­
v o u s d e v e z t e n d r e l a m a in , é c r i r e a u p e r c e p ­ vingtaine de jeux, la gamme pourrait rius est sans aucun doute un ordinateur
te u r, a c c e p t e r o u r e n o n c e r à u n p r ê t. D e n o tre rapidement s'étoffer. Leyco importera les
c ô té , n o u s n 'a v o n s p a s e n c o r e d é c i d é d e l a
d'initiation que nos amis anglais rangent
v a l e u r d e c e « m in i- ta b le u r ». A lle z d o n c l 'e s ­
fameux « Utopia », « Donjon et Dragon ». entre le ZX 81 et le Spectrum et l'Oric 1.
s a y e r . Éditeur : M a tte l E le c tro n ic s . Prix : Le boîtier d'extension comprend deux Reste à savoir jusqu'où ira ce petit, à
620 FF. poignées presque identiques à celles de suivre avec attention, et si la fameuse
son « parrain » (une pastille et six tou­ gamme des II et III sera poursuivie.
ches). Il permet une animation sonore Alexandre Gardette \A 5
supplémentaire et offre la possibilité
UTOPIA d'adjoindre trois modules de mémoire de NIGHT STALKER
16 Ko.
Côté vie pratique, et selon notre confrère
anglais Personal Computer World, il ne
faudra pas attendre des logiciels de
gestion de fichiers et du tableur (Fileform
et Fineform) plus qu'ils ne peuvent donner
sur une machine de cette taille. Ce n'est
déjà pas si mal.
Les programmeurs en herbe n'ont vrai­
ment pas été oubliés. Détail intéressant,
l'ordre « Copy » permet de recopier di­
rectement l'écran sur imprimante thermi­
C e je u e s t in s p ir é d u c é l è b r e Donjons et
C e lo g ic ie l r e q u i e r t d e u x jo u e u rs . C h a c u n que 40 colonnes. Cette astuce vous évi­ Dragons. V o u s m a r c h e z t r a n q u ill e m e n t d a n s
jo u e l a t e r r e d 'I r l a n d e . L e b u t d u je u e s t d e
c r é e r le m e ille u r n iv e a u d e v ie p o s s ib le d a n s
tera de pénibles manipulations et tripa­ u n e g ro tte s itu é e s o u s u n c h â t e a u . H o rre u rs ,
c e p a y s . Il l a u t c o n s tr u ir e d e s v ille s, r é im p la n ­ touillages des programmes. L'impri­ v a p e u r s , d a n s c e tte a v e n t u r e g r a p h i q u e o ù
te r d e s in d u s tr ie s , c r é e r u n e a r m é e , é d if ie r u n mante, qui coûte en Angleterre deux fois s 'a g i t e n t to u te s s o r te s d e m o n s tr e s p lu s é t r a n ­
g e s le s u n s q u e le s a u t r e s . S u r v iv re z - v o u s à
p o rt, n o u r r ir le s s o ld a ts , le to u t d a n s le s lim ites plus cher que la version de base, le to u te s le s é p r e u v e s d u p a r c o u r s im p o s é ? S e u l
d e l 'a r g e n t d is p o n ib le d a n s le s c a i s s e s d e
l'E ta t. U n th è m e n o u v e a u p o u r u n je u q u i p e u t
lecteur de cassettes spécifique et les l 'a v e n i r le d i r a . L a p r o m e n a d e n 'e s t p a s s a n s
é to n n e r d e p r im e a b o r d , m a is q u i d e v ie n t premiers modules de mémoire devraient e m b û c h e s . U n c o n s e il : a v a n t le c o m b a t,
r a p i d e m e n t p a s s i o n n a n t . V o u s p o u v e z in v e n ­ être disponibles rapidement. On attend, r a m a s s e z le m a x im u m d 'é lé m e n ts d o n t la
te r u n p a y s im a g in a ir e , o ù l a v ie n e s e r a i t q u e c a r t e d u la b y r in th e , s in o n fu y e z si v o u s le
pour l'année 84, un modem (pour le p o u v e z e n c o r e ! A s i g n a l e r l'e x c e lle n te q u a li­
p a ix e t tra n q u illité . U n v r a i p a r a d i s , a g ité
s o u s le s b o m b e s e t le s c a l c u l s s tr a té g iq u e s .
raccordement de deux Aquarius par le té d e s g r a p h is m e s , e n tro is d im e n s io n s s u r
U n e c a r to u c h e q u i s u r p r e n d , m a is n e la is s e biais d'une ligne téléphonique), deux lec­ u n e p a r t i e d e l 'é c r a n , q u i a n im e n t fort b ie n
p a s in d iffé re n t. U n e s e u le o m b r e à c e t a ­ teurs de disquettes (qui permettraient, c e t a f f r o n te m e n t c a p a b l e d e v o u s f a ir e p a s ­
b l e a u : s o n p rix . Éditeur : M a tte l E le c tro n ic s . s e r q u e l q u e s n u its b la n c h e s ... Éditeur : M a tte l
mais nous n'en mettrons pas notre main E le c tro n ic s . Prix : 250 FF.
Prix : 374 FF. au feu, l'accès aux logiciels sous CP/M)

VOTRE ORDINATEUR N» 3 31
DAI
L'ARTISTE
Le Dai, ordinateur belge,
compte déjà trois années
d'existence qui lui confè­
rent maturité et fiabi­
lité. Il est doté de
plusieurs atouts non
négligeables dont
le graphisme et le son.

Facilité d'utilisation
Capacités techniques
(en standard)
Possibilités d'extension ★ ★ ★
Graphisme Rapport qualité/prix ★

cheter un Dcri en version de base, flèches qui déplacent le curseur en mode lecteurs de cassettes à vitesse variable.
A c'est partir du magasin avec un d'édition.
carton sous le bras qui ne présente Car le Dai a un éditeur plein écran. Il est
pas de difficultés de transport. Cela sup­ possible de déplacer le texte des pro­
Une fois le nom du programme lu à
l'écran, on met la vitesse « à fond », et la
charge peut s'effectuer trois fois plus vite.
pose aussi la possession d'un téléviseur grammes dans les quatre sens ou de Les bricoleurs apprécieront : la documen­
muni d'une prise Péritel. Le boîtier blanc, mettre le curseur à l'endroit d'une correc­ tation, en français, donne le brochage de
très élégant mais salissant, se nettoie très tion, le reste de la ligne se « poussant » toutes les prises, y compris celle de la
bien avec un produit à vitres contenant de tout seul vers la droite pour faire place péritélévision. De plus, l'interface poi­
l'alcool. Juste devant le clavier, un évide­ aux écritures. On peut même corriger les gnées de jeux permet la mesure de six
ment de la carrosserie permet de poser un numéros de ligne, couper une ligne en informations différentes (grâce à des cap­
manuel ouvert. Quel plaisir de taper son deux, ou « recoller » deux morceaux. Fa­ teurs simples à réaliser) telles que lire la
programme en ayant le listing sous les cile et pratique. mesure à l'écran, tracer des courbes...
yeux et de pouvoir encombrer sa table de Le Dai dévoile d'autres atouts sur sa face Voilà l'opportunité d'inventer des systèmes
travail d'autres accessoires ! arrière. Au total, huit prises pour les de régulation de température ou de la
Les contacts mécaniques du clavier de périphériques, preuve que l'appareil lumière de votre appartement.
57 touches se nettoieront périodiquement contient (d'origine) toutes les interfaces Le magnétophone se révèle fiable. On
avec un produit en bombe pour appareils nécessaires. Pas besoin d'acheter ensuite peut sauvegarder puis ressortir des ta­
électroniques. Barbus, réjouissez-vous en de coûteux boîtiers d'extension. bleaux de données avec un seul ordre. La
pensant à tout ce qui tombe quand vous On branche, outre le téléviseur, deux vaste programmathèque (sur cassette ou
vous triturez le menton en réfléchissant ! Le lecteurs de cassettes standards, les poi­ galette) est diffusée par Multisoft. Dialogue
contact des touches est agréable et la gnées de jeux, la chaîne hi-fi (si le son issu informatique, récemment créé, compte dif­
frappe rapide. Avantage pour certains, du téléviseur ne suffit pas), une impri­ fuser à un rythme plus lent des logiciels de
inconvénient pour les autres : plusieurs mante à liaison série RS 232, et il reste qualité. Cela compensera-t-il la dispari­
touches frappées simultanément sont pri­ encore trois ports parallèles libres pour tion du club Dai France par lequel pas­
ses en compte (système de tampon). Des d'autres périphériques (lecteur de disquet­ saient des échanges si nombreux qu'ils
couleurs signalent les touches spéciales : tes ou cartes additionnelles). Trucs à devenaient difficiles à gérer ?
rouge pour BREAK, bleu pour les quatre l'usage des petits futés, le Dai accepte les Sous la belle carrosserie se dissimulent

32 VOTRE ORDINATEUR N» 3
DM CARTE
Pi d e n t i t é

duel AUTO, RENUM, RESTORE, UNE; ON, :l


:M ultisoft.
ERROR, DEF FN, GOTO. Autre point
critiquable, les six chiffres signi­ Présentaf/onni°ISUnrtéeS & main~d'( ’œuvre.
ficatifs (après la virgule) : parfois in­ . f W e 45X38X12 ™
suffisants pour des calculs de ges­
tion d'entreprise mais suffisants 96 SraPhlqK
pour la famille. En revanche, ce
Basic possède des qualités
rarement rencontrées sur les
machines de sa catégorie.
Il détecte les erreurs de syntaxe
dès la frappe et les signale avec
trois astérisques au début de ""y'paxai'
E n g a r d e ! Il v o u s f a u d r a d e b o n s ré fle x e s la ligne erronée, ainsi qu'un « ? »
p o u r tr i o m p h e r d e d e u x a f f r e u x p e r s o n n a g e s derrière la faute. Les débutants
a r m é s r e s p e c tiv e m e n t d 'u n s a b r e e t d 'u n e
m a s s u e , a c c o m p a g n é s d 'a n i m a u x o u d e
et les autres, béniront les gains
m o n s tre s b i z a r r e s q u i n 'o n t q u 'u n e id é e : v o u s de temps et de tension nerveuse
m o r d r e . A u p la f o n d , d e s a r a i g n é e s m o rte lle s procurés. STEP exécute un pro­
v o u s a tte n d e n t , e t il f a u d r a le s tu e r e n le v a n t gramme Basic ligne par ligne en
v o tre é p é e . A y e z l'œ il, c a r v o u s n 'a v e z q u e
q u a t r e v ie s, e t le p i r a t e e t le c h a u v e v e u le n t
l'affichant. Voilà, avec la fonction TRACE,
vo u s « ra c c o u rc ir » ! Le g ra p h is m e e st p la i­ d'excellents outils de recherche d'erreurs
s a n t et, b ie n q u ’il n 'y a it q u 'u n n iv e a u d e je u , dans les programmes. Signalons, pour les Enfin, le Dai est un véritable « synthéti­
u n s c o r e d e 200 p o in ts n é c e s s it e d é j à u n b o n amateurs de langage machine, le moni­ seur » polyphonique et stéréophonique :
e n tr a în e m e n t. Éditeur : D ia lo g u e in fo r m a tiq u e .
Prix : 350 F F ttc. teur résident dit UTILITY qui permet de trois générateurs sonores et un générateur
visualiser le contenu des registres du de bruit se programment simplement (pas
processeur, de la mémoire, leur altération, de POKE fastidieux). La fréquence s'ex­
24 Ko de MEM contenant le Basic et le leur transfert, etc. prime en hertz de 31 à 1 MHz : les
moniteur de langage machine. Le Basic Que faire avec tout cela ? Programmer, musiciens apprécieront les possibilités de
est donc résident (c'est-à-dire disponible bien sûr, c'est-à-dire remplir plus ou moins formant (attaque, maintien, chute, enve­
dès que la machine est allumée). Assez la MEV dont la taille varie en fonction de loppe) comme sur un « vrai » synthétiseur,
complet, il comporte des fonctions trigono- celle qu'on réserve à l'écran. En mode 0, et de trucage vibrato, glissando.
métriques et binaires très évoluées. soit 24 lignes de 60 caractères avec cou­ Alors, avec le Dai, voulez-vous partir à
Hélas, il faut signaler l'absence de leur de lettres et de fond au choix, il reste l'aventure de la création graphique et
quelques instructions (rien n'est parfait) 44 Ko disponibles et les lettres peuvent musicale ? A]am Manatte \ / q
prendre quatre tailles différentes.
_______ DAYLAXIANS________ L'écran est redéfinissable : j'ai pu y « ca­ DAIMAN
ser » 32 lignes de texte. En comprimant les
interlignes de programme, j'ai pu obtenir
128 couleurs. La richesse des modes gra­
phiques m'a séduit : quatre résolutions
(72X65, 160X130, 336X256, et même
512X244), en quatre ou seize couleurs
simultanées. Pour ce dernier mode, l'écran
accuse 32 Ko de MEV, et il reste 16 Ko
utilisateur. Cependant, il faut savoir qu'un
téléviseur ne « passe » guère plus de
380 points dans la ligne ! D'où la nécessité
d'un moniteur évolué. Le Dai est un peintre
A d a p ta t io n d u c é l è b r e G a l a x i a n , q u e to u s le s doué, il allume un point (DOT), trace une V o tre p e tit D a im a n d e v r a ê tr e h a b i l e p o u r
a m a t e u r s d e je u x é le c tr o n iq u e s c o n n a i s s e n t é c h a p p e r a u x f a n tô m e s d a i m a n o p h a g e s q u i
b ie n . L a p r é s e n t a t i o n e s t s o m p tu e u s e , g r â c e
droite (DRAW), remplit un rectangle (FILL) le c h a s s e n t d a n s le la b y r in th e re m p li d e
a u x c o u le u r s e t a u g r a p h i s m e d u D a i. L a de la couleur voulue. Les cercles tracés b o n n e s c h o s e s . M a is , q u a n d Daiman p a s s e
v ite s s e d e d é p l a c e m e n t a u g m e n t e a u fu r e t à sont « ronds » sans avoir recours à un s u r u n e p a s ti lle é n e r g é t i q u e , p o u r q u e lq u e s
m e s u r e q u e v o u s d é tr u is e z v o s a d v e r s a i r e s . Il coefficient de correction, malgré la diffé­ in s ta n ts s e u le m e n t, le g i b i e r d e v ie n t c h a s ­
f a u t b e a u c o u p d ’a d r e s s e p o u r é v ite r le u r s tirs s e u r ! Il e s t d iffic ile d 'o b t e n i r d 'e m b l é e u n
m e u rtr ie r s , s u r to u t q u a n d il n e r e s te q u e
rence de résolution horizontale et verti­ s c o r e h o n o r a b le , c a r le s m o n s tr e s s o n t trè s
q u e lq u e s - u n s d e c e s e n n e m is d a n s le c h a m p cale. En mode quatre couleurs, une seule v o r a c e s e t n e c h e r c h e n t q u 'à m e ttre u n te rm e
d e b a t a i l l e d u té lé v is e u r fa m ilia l. Dalaxians instruction change la couleur de certains à l'e x is te n c e d e l a p e tite b ê te . L e g r a p h is m e
e st u n b o n c la s s iq u e d u g e n re , m a lg ré u n points de l'écran. Le changement instan­ e s t a s s e z p a u v r e , e t c e je u n 'e s t q u 'u n e
c h a r g e m e n t ( c a s s e tte ) lo n g e t d é lic a t . Éditeur : m é d io c r e a d a p t a t i o n d u c é l è b r e Pac-man.
D ia lo g u e in fo r m a tiq u e . Prix : 350 F F ttc.
tané, même en haute résolution, ouvre la Éditeur ; D ia lo g u e in f o r m a tiq u e . Prix : 350 FF.
porte à la création de dessins animés.

VOTRE ORDINATEUR N” 3 33
SPECTRAVIDEO
SV.318
LA BET .T,E DE
HONG KONG
Au sein d'une production
pléthorique, voilà un
ordinateur qui présente
enfin un nouveau standard
et dont les performances
feront rougir nombre de Facilité d'utilisation •k-k
grands classiques. Capacités techniques (en standard) 'k'k'k
Possibilités d'extension Graphism e
Rapport q u alité/prix
n coffret couleur crème de dimen­ imprimé interne qui servent de connec­ ches alphabétiques est surmontée de
sions convenables, incliné vers teurs pour les nombreuses extensions deux petits dessins semi-graphiques des­
U l'avant comme le veut l'usage, possibles. tinés aux encadrements et aux tableaux :
accueille un clavier mou de 67 touches. Le branchement ne pose aucun pro­ deux touches spéciales en permettent la
Ne voyez pas là un clin d'œil aux montres blème. Mais quand « Messieurs les frappe directe. L'organe original que
molles de Salvador Dali, mais beaucoup Constructeurs » fourniront-ils des cordons constitue le levier de jeu constitue en fait
plus un souci d'économie ; ce qui est de longueur convenable ? Cette fois-ci, ce un des éléments essentiels du clavier ;
tolérable pour un clavier de petit format sont seulement 10 cm de câble qui relient avec lui on déplace le curseur dans
ne l'est plus lorsque l'on atteint des di­ un imposant (et lourd) transformateur toutes les directions.
mensions voisines de celles d'une ma­ d'alimentation à l'ordinateur. Essayez Conjointement, des touches spécialisées
chine à écrire. N'essayez pas de frapper donc de vous caler confortablement dans permettent toutes les manipulations : in­
votre courrier avec un tel clavier, les un fauteuil, l'ordinateur sur les genoux et sertion de texte, suppression de caractè­
fautes de frappe involontaires vous fe­ l'œil rivé sur le téléviseur distant de trois res au milieu d'une ligne ; comme sur les
raient gagner rapidement une réputation mètres... Impossible ! vraies machines à écrire, on retrouve
d'illettré. A la mise sous tension, un gigantesque l'effacement du dernier caractère entré
Sur le dessus de l'appareil, une trappe logo SPECTRAVIDEO passe par toutes (ou back-space) ainsi que la tabulation.
reçoit des cartouches-programmes les couleurs de l'arc-en-ciel et constitue à Cet éditeur pratiquement professionnel se
comme sur les consoles de jeu. Innovation lui seul un véritable générique ; quelques pilote, fait rarissime, du bout des doigts.
de taille, sur la partie droite se trouve un secondes plus tard, il est remplacé par le Les habitués emploieront la touche CTRL,
manche à balai à huit directions de traditionnel intitulé du langage disponi­ qui élargit encore ses possibilités. L'écran
déplacement. Les familles de joueurs im­ ble, ici le Basic Microsoft version 1.0 (voir permet d'afficher vingt-quatre lignes de
pénitents branchent sur le flanc de leur encadré). Chaque frappe sur le clavier quarante caractères, avec une palette de
appareil deux manettes supplémentaires. s'accompagne d'un (trop) léger clic, et seize couleurs. Signalons un très bon
Spectravidéo propose, en option, un mo­ toute pression prolongée provoque une point : l'adaptation au standard Sécam
dèle monté sur ventouses, particulière­ répétition très rapide. Les inscriptions, parfaite avec des couleurs stables et i
ment efficace pour chasser les envahis­ exceptionnellement claires et précises, saturées. La dernière ligne d'écran affi­
seurs. La face arrière laisse apparaître facilitent tout de même son usage. L'habi­ che le contenu de cinq touches program­
trois emplacements de raccordement. tuel SHIFT permet la frappe en mode mables (l'emploi de SHIFT permettant de
L'un pour une prise ronde de type Din majuscules ou minuscules. Luxe suprême, disposer directement au clavier de
reliée au cordon péritélévision, et les un rappel lumineux signale le mode sur dix fonctions). Le Basic, de très haut
autres, sortes d'excroissances du circuit lequel on travaille. Chacune des 26 tou­ niveau, permet d'aborder aussi bien

34 VOTRE ORDINATEUR N° 3
TT- C A R T E

D id e n t it é
~— N é le : mai 1 983

S ' M t o S i ï S S ? 0 « e r n a « 983
le calcul scientifique (variables Prix: 2 980 FF mportateur■ Valric-Laurène.
en double précision) que la pro­
grammation en langage machine Présentaiionm°un^îCes? main-d'œuvre
!Ï|KL^épQR|TÇ^SS?l??f~î?ÎÉ,JdïJ|Sf5ÇfS ■ (les calculs en hexadécimal chage ; 40 c'araXTS%f^22X8cm-
’-'i *Alr?J^^^T^«^sC5îkî **'* passionneront les programmeurs).
‘^PfcSg*??!, Il est complet, pour ne pas dire à Pentel-Secam. P n Pal ou M oniteur, option
nouveau professionnel, et ouvre
la porte à des champs d'applica­
tion extrêmement variés. A titre de
comparaison, aux ordres de ges­
tion du disque près, il offre les
mêmes possibilités que celui exten sio n s p o s s ib le i adaPtateur(600FF)
d'un IBM PC qui coûte dix fois M anettes de ieu ■ H p i'n„aP net°Phone :500 F F
J u s q u 'a lo r s , il n 'y a v a i t p a s u n B a s ic , m a is d e s
B a s ic . C e r te s , c h a q u e c o n s tr u c t e u r d e m a ­
plus cher. Les instructions de ma­ :I W * '60 FF L e c ï ï *
c h in e u tilis a it c e r t a i n s m o ts c o u r a n t s c o m m e nipulation de caractères sont
« P R IN T », « R U N », e tc ., e n c r é a n t é g a l e m e n t très puissantes (l'instruction £ r 7 e» t “ " t a « 890 FF.
d e s te r m e s p r o p r e s à s a m a c h in e . U n e te lle PRINT-USING, qui permet “ "taaO M om es” ™ " 1^ J
m u ltip lic a tio n d e s o r d r e s i n te r d is a it d e p o r te r
u n p r o g r a m m e d 'u n o r d i n a t e u r à u n a u t r e ;
d'imprimer un résultat selon
p a r e x e m p le , l e s IF T H E N ... E L SE n 'é ta ie n t un modèle de présentation,
p a s r e c o n n u s p a r to u te s le s m a c h i n e s ; d e est fort intéressante). Je n'ai guère décou­
m ê m e , d è s q u e l'o n u tilis a it le s g r a p h i q u e s o u vert de faiblesses au Spectravidéo (et je
le s s o n s , il f a lla it r é é c r i r e to u t o u p a r t i e d 'u n ne suis pas payé pour le dire, note de santé qu'on prévoit un adaptateur pour
p r o g r a m m e . L a s o c ié té M icro so ft, q u i c o n c e ­
v a it s u r c o m m a n d e l a p l u p a r t d e c e s B a s ic ,
l'auteur). Élève doué, il excelle dans le cartouche CBS. Son Basic permet une
v ie n t d e d é v e l o p p e r u n e v e r s io n M SX f o n d é e domaine des images et des sons. Le mode initiation professionnelle.
s u r l'e m p lo i d e c ir c u its s p é c ia lis é s . E lle in tè ­ graphique utilise, dans le même temps, la L'ère du constructeur-bricoleur génial est
g r e u n m a x im u m d e c o m m a n d e s g r a p h i q u e s totalité des seize couleurs avec une défi­ révolue. Le Spectravidéo ouvre la voie à
e t s o n o r e s . R é c e m m e n t a d o p t é e p a r p lu s ie u r s
c o n s tr u c te u r s ja p o n a i s , e lle d e v r a i t r e p r é s e n ­
nition de 256 points sur 192. L'utilisation une génération d'ordinateurs extrême-
te r u n fu tu r s t a n d a r d q u i f a c ilite r a le s é c h a n ­ du standard MSX autorise toutes les fan­ orientaux pratiques et vendus à des prix
g e s . (B a sic i n t é g r é à l 'a p p a r e i l . ) taisies : on retrouve les ordres tradition­ abordables. Sa diffusion se doit d'être à
nels pour tracer lignes, cercles et carrés. la hauteur de ses qualités.
Une puissante instruction « Draw » exé- A. Lavenir\/Ô
cute sous forme de dessin une série
d'ordres contenus dans une chaîne de r-__ SPEÇTRA FILE CABINET------
caractères. Créer ses propres dessins
animés sur écran de télévision devient
excessivement simple : il suffit de définir
des formes (avec une limite maximale de
trente-deux petits martiens ou de tout
autre animal de votre choix). Le déplace­
ment s'opère à l'aide d'une seule instruc­
tion « Sprite », et la gestion des collisions
entre ces formes est prise en charge par
un ordre unique du Basic. Pour la pre­
mière fois, réaliser un jeu de type « Pac-
Man » n'exige plus une connaissance
E n c o r e d e s e n v a h i s s e u r s à r e p o u s s e r . M a is, approfondie de la machine dans sa ver­ G é r e z s u r c a s s e t t e v o tre c a r n e t d ’a d r e s s e s , le
c 'e s t u n e d e s p r e m i è r e s fo is s u r u n o r d in a te u r c o n te n u d e v o tr e d i s c o t h è q u e , n 'im p o r te q u e l
d o m e s tiq u e . A u tr e c h o s e q u 'u n e c a r i c a t u r e
sion standard. Pour égayer l'ensemble, fic h ie r... U n p r e m i e r p r o g r a m m e FIL E G v o u s
d e s j e u x d e c a f é . L e s c ir c u its d u S p e c tr a v id é o , vous disposez en prime de trois généra­ p e r m e t d e d é f in ir u n m a s q u e d e s a is ie : v o u s
s p é c i a l i s é s d a n s le s s o n s e t le s g r a p h i q u e s , teurs de sons distincts, pour lesquels vous d o n n e z l'in itia le d e c h a q u e r u b r i q u e ( p a r
a u to r is e n t u n d é c o r d 'u n e e x c e p tio n n e lle fi­ donnez la mélodie à jouer sous forme e x e m p le u n n o m , u n p r é n o m , u n e a d r e s s e ) , l a
n e s s e d e d é ta il, d o n t le s c o u le u r s v iv e s f r a p ­ lo n g u e u r m a x i m a l e a u t o r i s é e p o u r l a r é p o n s e ,
p e n t l'œ il. A u r y th m e d 'u n e m u s iq u e m a r tia le ,
d'une chaîne de caractères contenant en a i n s i q u e l a m a n i è r e d o n t v o u s v o u le z p r é s e n ­
v o u s a s s u r e z l a d é f e n s e d 'u n e c ité lu n a ir e . clair le nom de chaque note, son octave, te r v o tre f ic h e s u r l 'é c r a n . U n s e c o n d p r o ­
A tte n tio n , le s a s s a i l l a n t s s o n t r a p i d e s , n o m ­ sa durée et son timbre. g r a m m e , FIL E M , g è r e le m o d è le a in s i c r é é .
b r e u x e t s o u rn o is . P e n s e z d o n c ! ils s 'a m u s e n t Doit-on dire trop beau pour être vrai ? L 'e m p lo i d u c l a v i e r p r o g r a m m a b l e p e r m e t d e
m ê m e à f a ir e d e s in c u r s io n s d e r r i è r e v o tre d i s p o s e r d e s fo n c tio n s d e g e s ti o n : m o d if ic a ­
d o s e t à c o m p ta b ilis e r le n o m b r e d e le u r s
Non, Spectravidéo existe, ses extensions tio n , e f f a c e m e n t, r a jo u ts s u r l a fic h e . L a s e u le
p a s s a g e s . G a g n e r n 'e s t p a s u n e m in c e a f ­ également. Il est, à lui tout seul, un outil lim ite r é s id e d a n s l'u tilis a tio n d e l a c a s s e tt e :
f a ir e . A y e z d e b o n s r é fle x e s , c a r le je u e s t performant. Avec son réceptacle à car­ l e c te u r d e l a s a u v e g a r d e e t in d ic a tio n d 'u n e
d ia b o liq u e m e n t r a p i d e . Editeur : S p e c tr a v i­ touches, vous avez entre les mains une m is e à jo u r i n s t a n t a n é e . Editeur : S p e c tr a v i­
d é o I n te r n a tio n a l. Prix : 75 F F . d é o I n te r n a tio n a l. Prix : 75 FF.
vraie console de jeu d'autant plus intéres-

VOTRE ORDINATEUR N° 3 35
ZX 81
LA PASSION
Présent sur le marché depuis 1981,
le ZX 81 n'en finit pas d'être
à la mode. C'est certainement
l'un des ordinateurs les plus
vendus dans le monde, mais est-il
encore capable de résister à
une concurrence sévère ?
Facilité d'utilisation **
Capacités techniques i
(en standard)
Possibilités d'extension «
Graphisme ★
Rapport q u alité/p rix irk-k-k

e cherchez pas : comme les télé­ traitement de texte s'abstenir ! appareil d'initiation) cela ne sera pas

N phones à une certaine époque, le


ZX 81 est résolument noir ; pas de
fantaisie chez Sinclair. Une solide boîte
Pour mettre en marche, on branche, c'est
tout : pas d'interrupteur, pas de voyant de
mise sous tension. On règle la télévision
véritablement gênant. Un certain nombre
de caractères graphiques sont également
disponibles et faciliteront la création
en carton et un bon emballage de poly­ jusqu'à l'obtention d'une image convena­ d'images. L'appareil ne dispose en effet
styrène protègent très bien le matériel : ble : en l'occurrence, un curseur K sur que d'un mode « haute résolution » bien
précautions indispensables pour un pro­ l'écran. L'image est bien contrastée, as­ peu performant, puisqu'il ne permettra
duit qui reste encore difficile à trouver en sez stable, en noir et blanc, bien sûr : l'affichage ou l'extinction que pour
boutique. Tout est dans la boîte : un d'origine, le ZX ignore les couleurs. Le 44 * 64, soit 2 816 points.
transformateur, la prise antenne, les pri­ fonctionnement du clavier est assez parti­ Ce n'est pas suffisant pour de véritables
ses magnétophone, le clavier, le manuel culier : la frappe d'une touche en pré­ graphismes, mais cela peut être utile
d'instruction... sence du curseur K provoque l'apparition dans les jeux, et le mixage avec du texte
En y regardant de plus près, on s'aper­ des mots inscrits en blanc au-dessus des est possible sans restrictions.
çoit que les trois prises (bien repérées par touches ; le curseur change alors de La mémoire de base est de 1 024 octets
ailleurs) portant les mentions « mic » (en­ nature et devient un L, ce qui autorise à (environ 1 000 signes) : c'est peu, très peu
trée micro), « ear » (sortie écouteur), et frapper les lettres. Les symboles figurant même si vous avez de grandes ambitions,
« 9v » (alimentation) sont identiques. en rouge sur les touches sont accessibles et les programmes que vous pourrez faire
Comme elles sont en outre placées côte à en appuyant sur SHIFT et, simultanément, avec la version de base ne dépasseront
côte, la confusion est facile. sur la touche désirée. Les symboles figu­ guère une page d'écran. Par contre, le
Quelques remarques, avant de mettre en rant en dessous des touches seront acces­ Basic du constructeur, non standard, est
route, sur le clavier (qui est assez inhabi­ sibles en faisant d'abord SHIFT et FUNC- tout à fait remarquable pour sa taille, très
tuel) : c'est une feuille de plastique, tout à TION ; le curseur se transforme en F, et complet et facile à utiliser. Il n'y a aucune
fait plate, sur laquelle sont imprimées les Ton frappe... Tout cela n'est certes pas instruction sonore, et pas d'instructions
touches, chacune permettant d'obtenir très facile, surtout au début, mais on s'y graphiques non plus, mais le traitement
plusieurs symboles (jusqu'à cinq par tou­ habitue remarquablement vite. On des chaînes de caractères est très puis­
che). Cette solution permet d'avoir un pourra regretter que la touche marquée sant, et les fonctions logiques sont très
clavier peu coûteux, très résistant et facile NEWLINE, très fréquemment utilisée (fin performantes. Une seule instruction par
à entretenir ; mais il est difficile de savoir d'une entrée, ou retour à la ligne) ne soit ligne, ce qui oblige à écrire des program­
si la touche a été pressée ou non : aucune pas plus en évidence. Que la touche mes bien structurés. Les possibilités de
sensation tactile, aucun bruit. La seule SHIFT n'ait pas été reproduite des deux correction sont très bien conçues, et, de
solution consistera à regarder l'écran côtés du clavier, que la touche d'espace toute façon, l'appareil détecte et signale
pour voir. Ce n'est pas très pratique, et il ne soit pas plus large et mieux placée... par un point d'interrogation les erreurs de
sera de toute façon impossible d'obtenir Mais si vous êtes débutant (et il faut bien syntaxe les plus grossières, en refusant
une frappe rapide sur ce type de clavier : préciser ici que le ZX 81 est surtout un d'accepter les lignes erronées.

36 VOTRE ORDINATEUR N -3
carte
0 IDENTITÉ
u e u . Angleterr,e9a|
Fra7£m* C!allaati0''* i
mémoires, son, haute résolution, CorZ S T / 981-
manettes de jeu, claviers, cartes LS d " S 9'r Re'
as?
D istribu teu r o u
d'interface pour de la commande lonal.
industrielle, etc.). Mais on ne devra udrantie • 1 m >
pas oublier qu'il ne s'agit pas P r é s e n t a t io n &main^'œuvre
là de la vocation initiale du ZX,
qui est un appareil de « très »
bas de gamme, et la seule justifi­
cation que l'on pourrait trou­ S S i lB Sasicl.’ to m m *
ver est le fait que l'on peut ainsi ^ ro9 ra m m a th è q u e :t
s'équiper très progressivement,
les dépenses n'étant jamais deleu>6
très importantes. Restons
Une idée intéressante pour ce jeu, qui réalise raisonnables, et contentons- Carte ^ o r e 432FF ' gn efop h on e standard
un compromis (mais si, il y en a de bons) entre
nous de l'appareil dans sa
un P a c - M c m et un D o n k e y K o n g . On se trouve
à l’intérieur d'une maison, bien dessinée, à
plusieurs étages, et on doit monter en évitant
une espèce de monstre trèB symbolique, qui,
version de base, qui est par­
faitement adaptée à sa vo­
sis™ ??
bien entendu, essaie de vous détruire. C’est cation d'initiation. A la rigueur,
rapide, agréable, mais le dessin, comme c'est une extension mémoire et une
souvent le cas sur cet appareil, est un peu imprimante, mais pas plus.
décevant. É d i t e u r : Direco. P r i x : 75 FF. Quelques mots sur l'un des points noirs
de l'appareil : la sauvegarde et la lecture entrées-sorties programmables) on peut
Un connecteur, disponible au dos de des programmes par l'intermédiaire d'un être certain que la carrière du ZX 8l n'est
l'appareil, permet le branchement d'une magnétophone. La vitesse de transfert est pas encore terminée, et que bien des
imprimante (Sinclair en propose une, très lente, et il ne sera pas facile de trouver le gens trouveront encore de bonnes raisons
petite, pour un prix très compétitii) ; on bon réglage de niveau sur le magnéto : le de choisir cet appareil. Peut-être serait-il
peut également y raccorder toute sorte moindre souffle sur la bande et tout est à temps, lord Sinclair, d'apporter une tou­
d'extensions, et il est très surprenant de recommencer ; quelques bonnes crises de che de fantaisie à la présentation.
constater à quel point un appareil aussi nerfs en perspective. Il n'y a pas de Jacques Deconchat\/Ô
peu disposé à grandir, a pu stimuler catalogue à l'écran, mais un programme
l'imagination des constructeurs. On peut être retrouvé par son nom, et des 7 0 (1
M A S

trouve de tout pour le Sinclair, on peut rayures blanches et noires remplissent


tout lui faire faire (couleurs, extensions (assez désagréablement) l'écran du télé­
viseur pendant les opérations de recher­
che ou de sauvegarde. Le manuel en
français, très épais (212 pages), s'intitule
« cours de programmation ». Il est extrê­
mement complet et remarquablement ré­
digé. Il contribue sans doute pour une
bonne part au succès de l'appareil et
beaucoup de constructeurs îeraient bien
de s'en inspirer.
Peut-on encore acheter aujourd'hui un
ZX 81 ? La réponse est « oui », sans au­ Un très bon jeu, au graphisme tout à fait
cune hésitation. On pourrait presque dire suggestif : vous vous déplacez dans un laby­
que c’est l'appareil idéal : pour un inves­ rinthe, à la recherche d'un trésor. Mais vous
risquez, de temps en temps, de rencontrer
tissement très minime, vous pouvez sans d'horribles Mazogs, et vous n'avez qu'une
C'est un jeu assez rapide, au graphisme aucun risque vous initier à l'informatique, chance sur deux de vous en sortir, si vous
agréable. Le thème est classique : vous devez sur un appareil sérieux et bien conçu. A n'avez pas pris auparavant la précaution de
parcourir un circuit automobile en évitant les noter l'intérêt du système des mots clés, vous munir d'une épée. Trouver le trésor ou la
autres véhicules, votre véhicule dispose de sortie ne sera pas une tâche facile, mais
cinq vitesses mais le parcours est très sinueux qui permet d'une part de gagner du heureusement pour vous des prisonniers sont
et certains des concurrents vous laisseront temps lors de l'écriture des programmes, là pour vous donner de précieuses indications
bien peu de place pour les doubler. Il ne sera et d'autre part évite aux débutants les sur la direction à prendre. Plusieurs niveaux
pas possible de s'arrêter pour réfléchir, et les oublis ou les fautes de frappe : tout est de jeu sont disponibles, qui correspondent à
touches du ZX sont très sensibles. En cas différentes situations sur le terrain ; au ni­
d'accident, une ambulance viendra vous sous les yeux, sur le clavier. Si l'on tient veau 1, les Mazogs sont immobiles ; vous
prendre et vous emmènera à l'hôpital ; dom­ compte des facilités offertes, de surcroît, pouvez vous approcher d'eux sans risques.
mage toutefois que l'on soit à chaque lois par certains périphériques, non disponi­ Au niveau 2, ils se déplacent ; au niveau 3, il
obligé de repartir au début. É d i t e u r : Direco. bles sur d'autres matériels et peu coûteux peuvent apparaître au hasard. Inne-
É d ite u r :

Prix; 75 FF. lec. 125 FF.


P r ix :
(je pense, par exemple, à la carte huit

VOTRE ORDINATEUR N" 3 37


REPORTAGE

S IG N E S P A R T IC U L IE R S :
A U T E U R S D E L O G IC IE L S
Nous terminons aujourd'hui notre tour de France
des auteurs de logiciels couronnés cet été à Avignon. Et nous faisons nôtre
le propos d'Einstein : « Les fous de travail sont peut-être
tout simplement en train de s'amuser... »

« P aper, c'est fini! Maintenant, tu ment sur l'écran. Partant de cette idée, j'ai Jean choisit un système de coordonnées
nous mets un jeu comme pro­ mis au point mon "labyrinthe". Le pro­ cartésiennes et obtient le déplacement en
mis. » Papa, c'est Jean Lepine, gramme est ulba simple : il s'agit de boîtes faisant varier conjointement les x et les y.
trente et un ans, couronné deux fois à entre lesquelles il laut circuler sans jamais Ainsi x—>x+l et y—»y+l se traduit par un
Avignon. Au bon sens paysan hérité de ses les toucher. IF dans la boîte, THEN petite déplacement à 45° par rapport aux axes.
parents, il ajoute la rigueur du scientifique musique pour signaler que c'est raté. IF Lorsque le point (devenu boule de billard)
et l'humour de l'homme de théâtre qu'il sait hors de la boîte, THEN rien du tout. Par le arrive sur la bande, il suffit de soustraire 1
être à ses moments perdus. L'équilibre fait jeu d'isométrie (translation, symétrie cen­ à l'une des deux coordonnées (au lieu
homme ! trale, symébie orthogonale), il est possible d'ajouter) pour qu'il y ait rebond. Elémen­
Première citation : celle de l'Agence pour de s'entraîner au contrôle du mouvement de taire !
l'informatique. Elle récompense un pro­ la main. C'est intéressant pour ceux qui ont Il va sans dire que ses enfants sont des
gramme permettant de faire tourner les des problèmes moteurs. » fans. D'ailleurs, ce sont eux qui testent tous
aiguilles d'une pendule sur un écran. « Mon La plus grande réussite de Jean Lepine est les jeux. Ainsi, Guillaume a fait remarquer
truc n'a pas eu un succès fou auprès des son billard, l'un des rares jeux dont je ne à son père que le billard lui fatiguait la
visiteurs, mais l'Agence a dû estimer que me sois pas lassé. Il m'a rappelé les vue : il faudrait changer les couleurs trop
c'était un petit exploit technique méritant un arrière-salles de cafés, les queues dont on vives à son goût. Il avait raison, le résultat
accessit.» frotte l'extrémité à l'aide d'un petit cube est bien meilleur.
Seconde citation : celle de la Fondation de bleu, les points affichés sur le cadre du
France : «Je possède un TO7 dont le gros tapis, le claquement mat des boules qui
atout est le crayon optique. Dans quelques s'entrechoquent... «Le problème du billard
années, les claviers n'auront plus l'impor­ est plus complexe que le précédent. Il n est
tance qu'ils ont aujourd'hui. On fera beau­ pas facile en ellet de déplacer un point en
coup plus de choses en écrivant directe­ utilisant le langage Basic. Il laut l'allicher,
en atlicher un second et eflacer le précé­
dent. Ente ces deux opérations, des condi­
PREMIER J O U E U R
tions à exécuter. Le Basic est lent, aussi a t-
on l'impression d'un mouvement saccadé.
D'où la recherche d'astuces pour que ça
"glisse"bien. »
2 E M E ESSAI
LARGEUR 5
S E M E ESSAI
LARGEUR 2
Jean Lepine, deux fois dté à Avignon, est égale­
ment homme de théâtre, scientifique et cuisinier
amateur. «Je fais mes programmes en dormant. »
L DU LOGICIEL 84
I , s organisateurs du ]« i « , I
I Logiciel, qui s'e,t J festlval du
plus les modifier. Alors je préfère prendre
les devants. D'autant que, pour le primaire, dans la c Ï 4 u L el U ^ , iui]]ef «83
25 % des capacités d'un ZX suffisent. Ceux Avignon, satisfaits de i 1 eneuve'lès-1
qui parlent du coût ont choisi des appareils J œuvres qui ]eur avaien é t é ï ^ ^
top performants. Un Apple, dans ce cas, ont décidé de recnnrt,,; ProP°sée, 1
[en juillet 1984 La m c,etteaération I
c'est absurde. Comme l'a dit Papert : "L'in­
formatique à l'école, c'est un avion à réac­ J nationale sera a s s o c i é ? 1"6 édition
tion mis sur une charrette à bras". » I bons régionales i l T ° dT Tses édi’
Les programmes de Michel Perraut sont fenr Individuel publie d"8116 10rdina-
l ro 55 (janvier) „ n f dan®sonnumé-
toujours très simples et bien adaptés aux
. besoins et Jes méthnrl en?uêle sur les I
utilisateurs. Exercices de calcul, conjugai­
sons, grammaire, conversions, fractions, his­ [ créateurs de logiciel^ 68 * traTOil des f
toire, géographie, tout l'enseignement des
petites classes y passe. Son logiciel primé
par l'agence de l'informatique diffère un â s A f e t r / - » “t e
peu de ce tout-venant. Il s'agit d'un « jeu de lTen et la société de conseil
kim » permettant de développer la mémoire
visuelle des enfants. Des figures apparais­
sent sur l'écran; on doit essayer de les
Question traditionnelle : « Combien d'heu­ retenir afin de répondre ensuite à une
res passez-vous (honnêtement) devant votre question de l'ordinateur. Par exemple :
écran ?» La réponse s'accompagne d'un « Combien y avait-il de carrés ?» Le nom­ problème de vie courante se pose à lui, il
sourire : «Figurez-vous que je iais mes bre de figures, le temps de présentation, le réalise un programme pour le résoudre à
programmes en dormant; cela m'évite de temps de réflexion accordé peuvent être sa place. Il a ainsi des quantités de disquet­
parler aux amis en pensant à autre chose ! modifiés, permettant d'établir des niveaux tes lui permettant d'écrire ses lettres officiel­
Non, lorsque j'ai un truc dans la tête, je ne de difficulté. Autre version : des figures les, de retrouver une adresse ou un disque
le lâche pas. Mais je ne suis pas complète­ apparaissent, s'effacent puis réapparais­ égaré, de gérer son CCP ou, le fin du fin, de
ment drogué. Je sais m'arrêter. J'ai d'autres sent... sauf une. Laquelle ? mettre la main sur tel programme dont il a
distractions : je lais mon pain, mes brioches, un besoin impératif. Le roi du fichage, c'est
la cuisine (j'adore le beurre blanc). Enfin, je lui. Demandez à Dominique ce que lui coûte
monte sur les planches deux lois par se­ son dada et il vous sort une disquette.
maine. Depuis quelques mois je me suis « Voyons : je tape "Apple" et je vous dis ça
même lancé dans la mise en scène... » tout de suite ». Effectivement, je lis
14 475,58 francs depuis le 23 juin 1982.
Rapide calcul pour voir ce que ça fait par
L e fro m a g e
mois. Ouh ! la la, pas loin de huit cents
francs. Est-ce bien raisonnable ?
d e s p ro g ra m m e s Dominique m'a semblé être un joyeux luron.
d 'e n s e ig n e m e n t Il clame à qui veut l'entendre qu'il n'est de
bon programmeur que celui qui sait s'amu­
ser avec sa machine. Sur le mur de son
D'un genre plus classique, voici Michel bureau figure une citation du président-
Perraut, 44 ans, instituteur à Neuville-sur- directeur général d'IBM : « Un bon pro­
Saône : avec deux petits ZX, il se lance gramme, c'est 15 % d'amusement avec la
dans l'enseignement assisté par ordinateur machine, 15 % de rivalité avec la machine,
(EAO) autour duquel les plus vives polé­ 15 % de synthèse, 15 % de logique, 15 %
miques se déclenchent actuellement dans Dominique Ottello règle tous les problèmes de la d'imagination, 15 % de rêverie, 8 % d'idée
l'Éducation nationale. Il a équipé deux bu­ vie quotidienne à coups de programmes. lumineuse et subite, 1,99 % de décourage­
reaux dans lesquels ses élèves, à tour de ment passager et 0,01 % d'erreur. » « Vous
rôle, passent au moins une fois par jour. La limite, pour l'instituteur de Neuville, c'est, voyez, s'exclame Dominique, il cite d'abord
«J'ai mis au point une cinquantaine de bien sûr, sa solitude : il arrive un moment où l'amusement. C'est ça qu'il faut écrire dans
programmes que j'ai repris durant les va­ l'on est à court d'imagination. Aussi est-il votre article. Le reste est secondaire. »
cances afin d'intégrer les observations décidé à suivre des stages organisés par Si je dois, à l'issue de ce voyage au pays
faites en regardant travailler mes élèves. l'Ecole normale. Qui dit contacts dit idées des créateurs de logiciels, retenir une for­
Un puriste sauterait sûrement au plafond : nouvelles. Du moins l'espère-t-il. mule, ce sera celle-là. Après tout, on nous
c'est du bricolage... mais qu'importe! Les annonce que nous sommes en train de
maisons d'édition vont se précipiter sur le quitter la civilisation industrielle pour entrer
fromage des programmes d'enseignement U n b o n p ro g ra m m e dans celle des loisirs. Il semble logique que
et je ne suis pas certain que nous y trouve­ e s t t o u jo u r s c o n ç u notre compagnon des années futures se
rons notre compte. Un manuel scolaire, d a n s l'a m u s e m e n t
révèle être un appareil doué de sens ludi­
chaque prof le choisit... puis l'adapte. On que. Nous pourrons ainsi bientôt dire
sabre certaines choses, on en ajoute comme Einstein : « Les gens que l'on consi­
d'autres. Un logiciel, c'est à prendre ou à Quittons les rives de la Saône pour celles dère comme des fous de travail sont peut-
laisser. Du moins, je le crains. Ils seront de la Seine, où sévit Dominique Ottello, être tout simplement en train de s'amuser. »
faits de telle sorte que nous ne puissions grand partisan du moindre effort. Dès qu'un Jean-Louis Soulié \/Ô

VOTRE ORDINATEUR N" 3 39


un peu l'opinion de Marc sur l'image.
STAGE « Graphiquement, c'est pauvre. Mais la
technique permet des représentations inédi­
tes, impensables auparavant... Ce n'est pas

DES SOUS
du dessin animé, ce n'est pas de la bande
dessinée, c'est peut-être un nouveau mode
de communication. Tout cela donne un
aube mode de visualisation du monde. Une
visualisation expressive ; c'est toi qui écris

DES IMAGES
une histoire et qui réagis. Il s'agit peut-êbe
d'un nouveau langage visuel et sonore de
type universel. » Et de toute façon, «même
avec une image minuscule, on reste
connecté sur la réalité ». Avant de se sépa­

ET DES IDÉES
rer, les différents ateliers se sont réunis pour
un bilan, que tous s'accordent à qualifier de
« positif », Jean-Yves Michalik résume : « La
grande leçon, c 'est qu'il y a moyen d'établb
un dialogue en te scénaristes, graphistes,
musiciens, informaticiens... »
Créer une industrie française du jeu sur ordinateur en ayant re­ Le problème consiste à le poursuivre mal­
gré la dispersion géographique des candi­
cours à des méthodes qui ont fait leurs preuves - par exemple, dats. L'Agence pour la culture et les nouvel­
celles des concepteurs américains, grands maîtres en la matiè­
re, fondées sur la mise en commun de compétences variées. Tel
était l'objectif de la première expérience tentée en Aquitaine, à
l'initiative du ministère de la Culture. Les stagiaires commentent.

uatre petites salles en eniilade


composent le décor du stage d'ar­
Q chitecture de jeux vidéo de Bom-
bannes, organisé grâce au Cre-
pac (1), du 31 octobre au 5 novembre 1983.
Sur la porte de la dernière salle, un petit
écriteau manuscrit indique qu'ici « on gé­
nère des sous, des images et des idées ».
Jean-Claude C., étudiant aux Beaux-Arts,
est venu «en observateur, pour faire un
rapport sur les jeux vidéo et prendre
contact avec des gens du métier». Il tra­
vaille sur un jeu d'aventure qui consiste à narios traditionnels de bandes dessinées,
sauver des animaux. Pour lui, « le problème dans lesquels les personnages, les gags,
est de pouvoir animer un arbre; il faut l'histoire reste fixe. Ici, c'est différent : on
créer cet arbre en conséquence et arriver à laisse au joueur une marge d'action. Consé­
styliser les animaux ». Devant son ordina­ quence : «dans le jeu sur ordinateur, le
teur, Jean-Claude s'interroge sur les problè­ scénariste va devob penser comme la ma­
mes de réalisme en matière de jeu vidéo. chine ». les technologies de communication - Oc-1
Un peu plus loin, dans une autre salle, une Penser comme la machine... Marc Torikian, tet (2) - devrait s'y attaquer avec la mise en
scénariste de bandes dessinées annonce la artiste peintre, n'est pas d'accord. Face à la place d'une structure de travail à distance.
couleur d'emblée : «Je n'y connais rien en « machine », il ne perçoit que « des tics », Mais si l'on compte trois mois pour l'écriture
informatique. » Et elle ajoute : «Jetais donc c'est-à-dire « ce que la machine donne en d'un scénario, trois autres pour l'établisse­
limitée dans mon travail de scénariste, surface. On veut un cercle, on appuie sur ment d'un cahier des charges, trois autres
parce que je me demandais ce qui rentrait un bouton ! Ce n'est pas de la création ! ». pour tester le prototype et les aléas de la j
ou ce qui ne rentrait pas dans la machine. Même s'il reconnaît que l'ordinateur offre commercialisation, on peut se demander si
Ici, j'ai pu rencontrer plusieurs personnes un grand choix de possibilités, Marc n'y voit les espoirs soulevés par ce premier stage
qui programment et j'apprends un peu pour l'instant que des petits boutons noirs, ne risquent pas de se heurter à quelques
comment un petit bonhomme se déplace « c'est un peu aberrant, on peut tout mettre difficultés. L'enjeu est pourtant culturel
dans la machine. » Son travail de scénariste dans l'écran et tout perdre. Sur le plan de aussi bien qu'économique.
consiste à définir» pour chaque situation la forme, l'écriture est globale, mais au Vincent Albinet V o
une multitude de possibilités. Un boulot de niveau de l'image, c'est nul ! » Il reconnaît
(1) Crepac, BP 35, 33036 Bordeaux cedex. Tél. :
titan. Il faut se mettre à cinq personnes pour quand même que le pari, « c'est de bansfor- (56) 81.78.40.
tout vérifier. » Elle entrevoit cependant de mer cette matière en matière qui vit ». (2) Octet, 11, boulevard de Sébastopol, 75001 Pa­
nouvelles perspectives par rapport aux scé­ Un graphiste, Jean-Yves Michalik, partage ris. Tél. (1)261.84.10.

40 VOTRE ORDINATEUR N" 3


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vo
REPORTAGE

15 TONNES POUR Enfin, la mémoire est retrouvée. Un bloc de


quartz, du sable (le silicium), des tlashes

10 ORDINATEURS
Un vieux Saviem de la R.A.T.P. avec un équipement informa­
(état 1 ou 0) sont la base et le principe de la
technologie des puces. L'informatique est
née ! La deuxième phase de l'animation
commence. L'écran-vidéo pivote, la jungle
hostile disparaît. Sur l'ordre du robot Hero I
(Dinotec) les ordinateurs Thomson (T07),
tique à bord prend un second souffle pour partir en tournée Atari, Texas Instruments et Apple II s'allu­
ment. Les passagers écoutent l'animateur
dans la région parisienne. Une expérience très intéressante. pour pianoter ensuite.

U n é c ra n g é a n t
s u r le s f o ir e s , le s m a r c h é s ,
d a n s le s p r is o n s

Ce n'est qu'une des activités du Bus infor­


matique. La Fondation 93 propose un mo­
dule de plein air. Le bus se transforme en
plate-forme. Les écrans géants sont dé­
ployés, les ordinateurs sont dirigés vers
l'extérieur. Tout ce qui est produit par les
machines sera projeté sur les écrans. Les
images vidéo peuvent être digitalisées et
donc transformées à volonté. Le Bus infor­
Des animateurs passent dans les écoles et proposent aux entants un programme d'initiation qui les matique se placera ainsi sur tous les lieux
enthousiasme. publics, les foires, les marchés et même les
prisons.
Pour l'instant, les enfants de Noisy-le-Sec
oisy-le-Sec. Un bus noir est arrêté Le voyage se déroule de la façon suivante : ont été les premiers bénéficiaires de l'expé­
rience. Des stagiaires de réinsertion (16-
N dans l'entrée de l'école. Les battants
pneumatiques s'ouvrent. A l'inté­
rieur, la lumière bleue des écrans d'ordina­
la séance dure une heure et demie, vous
entrez par un sas de décompression pour
avancer dans une semi-obscurité : à gau­
18 ans) qui n'étaient pas très chauds pour
monter à bord sont finalement restés toute
che la jungle hostile, à droite le vide une matinée. Pour les décider à sortir,
teurs éclaire des visages d'enfants. Ils sui­ l'animateur a dû tout éteindre. Malgré son
vent les explications d'un animateur. Leur interstellaire du cosmos. On observe quel­
ques points lumineux qui grossissent pro­ succès, l'expérience de la Fondation 93
attention est intense, et soudain l'un d'entre sera unique. En effet, les moyens financiers
eux s'exclame : « Super ! Super ! », puis gressivement. Il n'y a pas de matière à
dégagés pour cette opération sont assez
reprend un air sérieux pour ne rien perdre. proximité. La matière est une structure qui
se maintient dans le temps, elle porte un importants. Mais l'idée mérite d'être repro­
L'expérience du Bus informatique est le fruit duite sous une forme moins sophistiquée.
de fa collaboration de la Fondation 93 message, elle est mémoire.
Ce serait une excellente activité de club
(Seine-Saint-Denis) avec le musée de la informatique. La Fondation 93 offre ses
Villette, mais aussi le ministère de l'Éduca­
conseils pour aider cette sorte d'initiative.
tion nationale, la région Ile-de-France et les A la d é c o u v e r t e
villes du département. L'idée vient à l'esprit Pierre Bonneviot \/Ô
d e la m a t iè r e a u c e n t r e
qu'il s'agirait d'une sorte de bibliobus. En d e la T e r r e Pour tous renseignements
fait, la Fondation 93 a un projet plus ambi­
Rond-Point 93, 505, rue du Général-Gallieni,
tieux. Le Bus informatique veut être la
93100 Montreuil. Téléphone : (1) 858.91.38.
« navette spatiale » du futur musée des Dans l'immensité, une étoile devient de plus
Ouvert tous les jours aux heures de bureau.
Sciences, des Techniques et des Industries. en plus lumineuse. Lors de l'approche, une
On propose au public une animation mêlant spirale se dessine : notre galaxie. Les
des éléments d'initiation informatique à des planètes apparaissent plus distinctement :
séquences de culture générale. Les heureux fe système solaire. La plus belle est bleu
passagers ne sont pas immédiatement pâle : notre Terre ! On est chez nous. Dans
confrontés à l'ordinateur. Il s'agit d'abord son élan, la machine ne parvient pas à
de sortir de la pesante routine par un petit ralentir. L'engin percute la Terre, s'enfonce
spectacle de mise en condition. dans son cœur : la matière.

42
14 LOGICIELS
DE JEU
Pour le plaisir : Votre Ordinateur, toujours
ludique, enquête sur les logiciels de jeu. Cinq
catégories sont traitées dans ce dossier : les jeux
de combat, d'adresse, de réflexion, de hasard, de
simulation. En prime, un tableau récapitulatif
présente les caractéristiques de ces logiciels.
JOUER
effet, les Vortentians, venus d'une autre
LES JEUX DE galaxie, veulent détruire le continuum espa­
ce-temps et, dans ce but, installent des
usines atomiques sur Mars. Ils emportent
COMBAT ensuite ces usines dans l'espace pour utili­
ser leur énergie.
Ce jeu est très rapide, les ennemis sont
POWER BLASTER (LYNX) nombreux et hargneux, mais le vaisseau
salvateur, grâce à sa puissance de feu, son
SCORE .- LIMES LEMEL . MICH 1800 (
fMMM'MMMWMNNMMMJMMMMMMMMt' sens de l'esquive et sa maniabilité pourra
(peut-être) anéantir les ennemis de la paix.
Le premier niveau est déjà difficile car il
faut non seulement abattre les vaisseaux
vortentians, mais aussi les empêcher d'em­
porter les usines dans l'espace. Trois ni­
veaux de jeu vous attendent, ainsi que des
androïdes, de super-androïdes, un vaisseau
araignée, parmi d'autres adversaires. Les
graphismes, le son et la couleur sont de très
ATTACK OF MUTANT CAMELS bonne qualité et rendent ce jeu bien agréa­
(C.G4) ble et attrayant.
A l'affichage du cadre de jeu, on pense
immédiatement que l'on est en présence
d'une nouvelle version de Pac-Man. Mais il SPECTRA SMASH
s'agit en fait d'un combat spatial se dérou­ (ZX SPECTRUM)
lant dans un cadre Pac-Man. Vous
commandez les forces de défense terriennes
et votre mission, si vous l'acceptez, consis­
tera à détruire les hyper-bombes contrôlées
à distance par les forces martiennes.
Comme d'habitude, les Martiens sont les
méchants et il vous faudra des nerfs d'acier
pour rétablir la situation. Les bombes circu­
lent rapidement dans les différents couloirs
Les chameaux mutants attaquent ! Nous et vous avez le choix entre combattre ou
avions déjà rencontré bien des adversaires vous sauver. Si vous désirez marquer des
sur nos écrans de télévision, mais là, c'est points, la première solution est la meilleure,
une nouveauté, d'autant plus que, sur Terre, mais cela peut se terminer tragiquement.
ces animaux n'ont pas une réputation de | Les graphismes sont de qualité, ainsi que Deux grands classiques des jeux vidéo,
férocité. Ici, c'est différent (et l'on se de­ les couleurs et le son. Un petit conseil : ; réunis sur une même cassette. Le premier,
mande par quelle projection sournoise leur utilisez une poignée de jeu car la tentative appelé Spectra Smash, est un jeu de bom­
docilité coutumière se transforme en agres­ de jouer avec le clavier s'est soldée par un bardement : on survole une ville ennemie
sivité meurtrière) : des chameaux géants score déplorable (comme sur la plupart des : que l'on doit détruire en lâchant des bom­
avancent pesamment vers vous tout en vous matériels). bes. Mais une batterie de missiles tire sur le
arrosant de divers projectiles meurtriers. joueur qui n'a qu'une quantité limitée de
Avec votre vaisseau spatial, vous devez les TIME DESTROYER (VIC 20) fuel ; l'appareil, très maniable en début de
détruire avant qu'ils ne pénètrent vos défen­ jeu, ne pourra bientôt plus remonter pour
ses, mais votre tir devra être concentré et éviter les immeubles. Le joueur dispose au
répété car ils sont protégés par une armure départ de trois vies, pour neuf niveaux de
au « neutronium » très efficace. Au fur et à jeu. Il a la possibilité d'atterrir pour refaire
mesure que leur armure se désagrège, elle le plein de carburant, mais ce sera alors
change de couleur en passant par toutes les une autre cité qui apparaîtra, et le jeu sera
nuances du spectre lumineux. La première un peu plus difficile. Le jeu est bien fait, très
vague de chameaux détruite, une seconde complet et assez rapide, et le graphisme
se présente après un petit intermède hyper- très agréable.
spatial à découvrir. Le deuxième jeu, Break Out, est bien
Tous les familiers des films de science-fic­ connu : le « mur de briques » a été très en
tion auront reconnu les fameuses machines vogue il y a quelques années et il n'est pas
de guerre de « La Guerre des étoiles » et désagréable de le retrouver ici, dans une
ils se passionneront longtemps avec ce jeu, A la tête d'une flotte de destroyers spatiaux, assez bonne version (dix niveaux de jeu),
d'autant plus que le son et le graphisme vous avez pour mission de sauver l'univers rapide et plaisante. Reste que le scénario
sont de très bonne qualité. de la terrible menace qui approche. En tombe un peu en désuétude.

44 VOTRE ORDINATEUR
mission consiste à récupérer des clés. Le
LES JEUX joueur se trouve dans l'encoignure d'un
couloir, toutes les clés étant elles aussi dans
des encoignures. Les emplacements des
D'ADRESSE clés pourront vous servir de refuge pour
vous protéger des boules (disposées aux
ZORGON S KINGDOM (VIC 20) extrémités de chaque couloir en début de
jeu) lancées dans votre direction au moin­
dre de vos mouvements. Il vous faudra
beaucoup d'astuce et d'excellents réflexes
pour réussir cette première partie de la
mission (en outre, si vous utilisez trop sou­
vent le même refuge, celui-ci deviendra
inutilisable). Par la suite, vous devrez ouvrir
des portes, trouver des trésors... C'est un
bon jeu, très rapide, sur un scénario assez
original.

HOVER BOUVER (C.64)

Votre séjour dans le royaume de Zorgon va


HOOPER (ORIC I) bientôt commencer. Vous devrez traverser
successivement cinq écrans pleins de dan­
gers avant de pouvoir rencontrer le grand
roi Zorgon. En ce temps limité... Autant dire
que vos jours sont comptés... Si, par hasard,
vous arrivez dans l'antre de Zorgon, vous
devrez l'affronter en combat singulier. Il ne
peut y avoir qu'un seul vainqueur (vous,
peut-être), mais attention ! Zorgon n'est vul­
nérable qu'au bout du nez et uniquement
quand il ouvre la bouche... Si vous l'en­
nuyez et qu'il se met à bâiller, sautez sur Voici un jeu dont le thème très nouveau en
l'occasion ! amusera plus d'un. Par un beau samedi
Ce jeu d'adresse en temps réel est très d'été, vous décidez de tondre votre gazon,
Encore une grenouille qui désire traverser agréable, les graphismes ainsi que la sono­ mais votre tondeuse est en panne. Qu'à
l'autoroute un samedi soir, la pauvre petite risation sont très bons. Dès le premier cela ne tienne, votre sympathique voisin
bête... Le jeu se déroule sur une musique tableau, vous avez une idée des dangers « Jim » en possède une que vous empruntez
allègre qui, ô surprise ! n'est autre que La qui vont vous accompagner durant votre aussitôt. Vous avez à peine commencé votre
Marseillaise ! Le jeu étant d'origine britan­ parcours : sol friable, plancher volant, bou­ travail que les choses se gâtent : Jim vous
nique, il s'agit là sûrement d'une délicate les de feu et bien d'autres encore. poursuit pour récupérer sa tondeuse, le
attention de nos « amis » d'outre-Manche chien Rover commence à s'intéresser au
qui surnomment les Français « Froggies » bas de vos pantalons (à ceux du voisin
(« Irog » signifiant grenouille). Enfin, si le aussi, heureusement), et le jardinier n'aime
thème est archiconnu, la réalisation est de pas que vous tondiez ses parterres de
bonne qualité, avec des dessins agréables fleurs. Arriverez-vous à conserver le
et une difficulté progressive. Par exemple, contrôle de la tondeuse à gazon, engin
dans le deuxième tableau - si vous y diabolique et délicat? C'est ce que nous
arrivez... - les nénuphars rétrécissent rapi­ vous souhaitons, bien évidemment, mais
dement et vous risquez de vous retrouver à vous n'irez pas bien loin au début. Tout cela
l'eau très vite. Comme vous êtes une gre­ se fera accompagné d'un arrangement so­
nouille qui, justement, n'aime pas du tout nore qui démontre amplement les qualités
l'eau, vous avez perdu... sonores du Commodore 64. La présentation,
Cœurs sensibles s'abstenir, car, au début, qui est parfaite, nous fait un peu regretter
de nombreux batraciens termineront leur que le jeu lui-même ne soit pas au même
existence sur la chaussée, inéluctablement niveau. Amusant, nouveau et bien fait, ce
écrabouillés par une horde d'automobilis­ Générique très réussi pour ce programme jeu a un petit côté « british » très typique.
tes peu délicats. Pour les durs, la traversée qui sort un peu des sentiers battus. Il s'agit Voilà, en tout cas, qui nous changera des
de l'autoroute puis de la rivière en sautant d'un jeu se déroulant sur plusieurs ta­ habituels jeux guerriers, en permettant
de tronc d'arbre en nénuphar semblera bleaux, pour lequel on disposera au départ néanmoins d'évacuer l'agressivité accumu­
une promenade agréable... de trois vies. La première partie de la lée depuis des années, contre vos voisins.

VOTRE ORDINATEUR 45
JOUER
REVERSE (ORIC I) en anglais) sur ses propres coups. Que dire
du jeu, sinon qu'il s'agit d'un grand classi­
que et qu'il est difficile de ne pas en
posséder au moins un dans sa programma-
thèque.

PENDU (HECTOR)

Reversi ou Othello, deux noms différents


pour deux jeux très semblables (en prin­
cipe, seul le début est légèrement différent).
Reverse est tout à fait classique, assez bien
dessiné, bien que la couleur n'ait pas été

LES JEUX DE suffisamment utilisée. Le plus intéressant,


dans ce programme, réside très certaine­
ment dans la partie explicative donnée à
Un jeu très très connu, plutôt destiné aux
jeunes enfants, mais qui présente ici une

RÉFLEXION l'intention des débutants, en début de pro­


gramme : pour une fois, non seulement les
règles sont affichées à l'écran, mais elles
particularité intéressante : il s'agit en effet
d'une compétition entre les joueurs ; qui se
fera pendre le premier? Le dessin est très
sont de plus commentées par l'ordinateur à convenable et les couleurs fort agréables.
l'aide d'un exemple exécuté en direct sur L'utilisation des manettes apporte un attrait
3-D MONSTER CHASE l'écran. C'est une très bonne idée. Le pro­ supplémentaire au jeu, et l'intérêt éducatif
(ZX SPECTRUM) gramme lui-même comporte quatre niveaux non négligeable (il faut connaître l'ortho­
de jeu, plus un niveau de démonstration, où graphe du mot pour réussir) nous a fait
l'ordinateur joue contre lui-même en faisant retenir ce jeu, bien adapté à une utilisation
quelques commentaires (hélas succincts et sur ordinateur familial.

YAM'S (ORIC I)

Vous êtes dans un labyrinthe souterrain de


trois étages, dans lequel des monstres sont
à votre poursuite. Votre mission est de dé­
couvrir sept clés. Mais il y a également des
bombes que vous devrez essayer de dé­
couvrir et de désamorcer à temps. Pour
votre défense, vous pouvez utiliser des gre­ Il s'agit d'une simulation du jeu de Yam's,
nades. Vous n'en disposez touteiois que assez couramment pratiqué en France. Un
d’un nombre limité. à six joueurs peuvent participer, mais on ne
Un radar vous permettra de prendre à jouera pas contre l'ordinateur - ce qui est
tout moment connaissance de votre position assez regrettable. La présentation est plutôt
et de celle des monstres à vos trousses. Des réussie, avec plusieurs pages d'explica­
ascenseurs, disposés à certains endroits, tions, qu'il sera d'ailleurs nécessaire de lire
vous permettront de monter, ou de descen­ très attentivement si l'on veut comprendre.
dre, mais ce n'est pas le même ascenseur
pour la montée ou la descente... Il existe
cinq niveaux de jeu, et les images du
Le jeu lui-même est sans grand attrait, très
lent, et la manipulation est difficile et lon­
gue. Le dessin ne présente aucune origina­
LES JEUX DE
labyrinthe sont très réussies, les monstres
impressionnants de réalisme. Un bon jeu.
lité, peu de couleurs, et les dés sont très
élémentaires.
HASARD
46 VOTRE ORDINATEUR N» 3
FIGHTER COMMAND (APPLE II)

LES JEUX DE
SIMULATION
ces de renseignements. Nous avons aimé la
possibilité de recréer ou de modifier l'his­
toire de la bataille d'Angleterre, l'excellente
qualité graphique, le choix de scénarios
plus ou moins rapides ou difficiles.
FLIGHT SIMULATOR
Gagnez la bataille d'Angleterre ! Jouez à (DRAGON 32)
deux ou en solitaire contre l'ordinateur et,
dans ce cas, choisissez votre camp. Général
en chef de la Lufwaffe, l'aviation alle­
mande, vous détruirez les redoutables Spit-
tire et Hurricane britanniques. Vous devrez bord d'un Boeing intercontinental. Il faudra
tenir compte du moral et de l'expérience de de la pratique avant de s'y retrouver. Ce
vos troupes après chaque mission. Très jeu inflige à l'appareil toutes sortes d'ava­
logiquement, plus la fatigue de vos pilotes ries imprévisibles et plus ou moins dange­
est grande, plus vos pertes sont importan­ reuses. Il s'agit de démontrer des qualités
tes. En tant que général en chef de la RAF, de pilote en redressant la situation. Les
l'aviation britannique, vous éliminerez les possibilités techniques sont bien exploitées
chasseurs et bombardiers allemands et diri­ et il est possible de jouer sur de nombreux
gerez vos patrouilles plus ou moins rapide­ paramètres : angle des volets, poussée des
ment. Pour les pilotes en herbe, voici un pro­ moteurs... Il est nécessaire d'avoir des qua­
Au cours des parties, qui durent de quatre à gramme qui les comblera d'aise. Sur lités de jongleur car on doit utiliser les deux
huit heures pour les plus doués, chaque l'écran de contrôle apparaît une parfaite poignées de jeu et le clavier en même
adversaire reçoit des rapports de ses servi- reconstitution des différents instruments de temps. La réalisation du jeu est très bonne.

TABLEAU RÉCAPITULATIF DES LOGICIELS DE JEU


C in q c a t é g o r i e s p o u r c h o i s i r s o n c a m p ! C o m b a t , a d r e s s e , r é f le x io n , h a s a r d , s im u la tio n . E n s u ite , d e g a u c h e à d r o it e , l e titr e d u je u , l 'o r d i n a t e u r q u i l 'h é b e r g e , l a c a p a c i t é d e l a

m é m o ire v iv e in d is p e n s a b le (M E V ), l e s u p p o r t ( c a s s e tte , c a r to u c h e , d is q u e tte ) , le n o m b re de m a n e tte s in d is p e n s a b le s (0 , 1 ou 2 ), l e p rix et nom de l 'h e u r e u x g ag n an t

( l 'i m p o r t a t e u r , l e d i f f u s e u r o u l e r e n v e n d e u r ) . A n o t e r l a c o l o n n e p r i x ( l e s p l u s b a s à n o t r e c o n n a i s s a n c e ) .

NOMBRE DE
SUPPORT PRIX IMPORTATEUR
CATÉGORIE TITRE MATÉRIEL MEV MANETTES
C /K /D ENV. OU ÉDITEUR
INDISP.
TIME DESTROYER VIC 20 3 Ko C 1 145 FF RUN
INFORMATIQUE
SPECTRA SMASH ZX SPECTRUM 16 Ko C 0 110 FF RUN
INFORMATIQUE
POW ER BLASTER LYNX 48 Ko C 0 120 FF SEGIMEX
COMBAT LASER ZONE COMMODORE 64 64 Ko C 1 155 FF RUN
INFORMATIQUE
ATTA CK O F
MUTANT CAMELS COMMODORE 64 64 Ko C 1 155 FF RUN
INFORMATIQUE
ZO RG O N 'S KINGDOM VIC 20 8 Ko C 0 110 FF RUN
INFORMATIQUE
HOOPER O R IC I 48 Ko C 1 90 FF O R IC FRANCE
ADRESSE ESQUIVE O R IC I 48 Ko c 1 70 FF O R IC FRANCE
HOVERBOUVER COMM ODORE 64 64 Ko c 1 155 FF RUN
INFORMATIQUE

REFLEXION REVERSE O R IC I 48 Ko c 0 90 FF O R IC FRANCE


PENDU HECTOR 16 Ko c 0 120 FF SPIDS.A.
3-DM ONSTER CHASE ZX SPECTRUM 16 Ko c 0 110 FF RUN
HASARD INFORMATIQUE
YAM'S O R IC I 48 Ko c 0 70 FF O R IC FRANCE
FIGHTER COMMAND APPLE II 32 Ko D 0 795 FF SIVEA
SIMULATION FLIGHT SIMULATOR DRAGON 32 32 Ko C 2 200 FF G OAL COMPUTER

VOTRE ORDINATEUR N” 3 47
APPRENDRE

PROGRAMME
POUR MAMAN
Delphine et Sandrine avaient 7 et 9 ans
lorsqu'elles ont abordé l'informatique pour la première fois. Dès leur premier contact
avec un ordinateur, ces deux soeurs se sont tout de suite intéressées à la programmation.
Le résultat : ce charmant « programme pour maman »

ourra-t-on classer « programme pour pain à la boulangerie, éventuellement pas­ enfants à l'école. Les tâches inévitables et

P maman » parmi les utilitaires ? C'est


bien ce qu'il semble, puisque ce logi­
ciel permet à une heureuse mère de résou­
ser à la banque pour retirer du liquide et ne quotidiennes de la vie domestique sont
pas être en retard pour aller chercher les traitées, dans ce programme, sous un angle
très pratique qui ne manquera pas d'éton­
ner, sachant que les auteurs n'ont pas
dre ces durs problèmes : aller chercher du
encore dix ans.
Après une courte pré­ leur maman dans un pavillon de la région mer était un moyen
sentation, le pro­ parisienne. Sandrine, la plus jeune, reve­ de s'approprier la
gramme s'enquiert du nait d'un cours de piano. Delphine, l'aînée, machine : « On avait
jour et de l'heure. En nous attendait dans la véranda en faisant e n v i e de s a v o i r
ce qui concerne les ses devoirs. L'impression d'ensemble évo­ comment allait réagir
jours, l'analyse des quait une de ces famiHes « à l'américaine » l'ordinateur, de savoir
réponses est assez avec ses enfants, mélanges de bébé et ce qu'il allait faire
line puisque même d'adulte, capables de s'intéresser aussi quand on lui dit de
les erreurs sont trai- bien au football qu'à l'astronomie. faire quelque chose. »
t é e s ( « j e ne Delphine et Sandrine ne ressemblent en Sandrine p en sait
comprends pas ta réponse », dit l'ordina­ rien à ces petits monstres surdoués que l'on déjà à des exploitations « intelligentes » de
teur, avant de reposer la question). Le aurait pu imaginer, plongés jusqu'au cou l'informatique : « On avait envie de montrer
problème de l'heure est nettement moins dans des manuels techniques complexes. à l'ordinateur nos connaissances, et de les
nuancé, la maman n'ayant le droit d'aller Toutes les deux sont vives - l'aînée est un utihser. »
chercher son pain qu'entre dix heures et peu plus posée, la plus jeune a le regard Les deux soeurs étaient cependant d'accord
midi, comme le précise le programme. Sui­ pétillant. L'informatique ne représente pour pour réaliser un programme utilitaire
vant le cas, l'ordinateur la prévient genti­ elles qu'un passe-temps parmi beaucoup Delphine « voulait que ça parle de ce qu'on
ment quelle a le temps de faire ses courses d'autres. fait dans une journée », et Sandrine « que
à pied, ou bien quelle est en retard et doit ça puisse servir». A l'école, elles avaient
prendre sa voiture, voire qu'il vaut mieux se appris « les PRINT et tout ça », mais elles
passer de pain, les filles étant déjà sorties « O n a v a it e n v ie d e ont tout de même dû se servir d'un manuel.
de l'école. Si l'on utilise ce programme un m o n t r e r n o s c o n n a is s a n c e s La réalisation s'est faite étape par étape ; le
mercredi ou un dimanche, la situation est à l'o r d in a t e u r » graphisme, par exemple, a été rajouté à la
moins angoissante : « Relaxe » autorise l'or­ fin. Au total, il leur aura fallu quatre demi-
dinateur, « pas d'école, pas d'heure ». journées de travail pour arriver au bout du
Mais maman est peut-être étourdie ; il laut Les deux filles se prêtent de bonne grâce à programme. Elles avouent avoir été un peu
lui rappeler les dures lois de la vie et nos questions et répondent avec beaucoup aidées par leur père, mais pas pour la
vérifier que son porte-monnaie est bien de sérieux. Nous apprenons que c'est à programmation : c'est le calcul des tran­
garni. On lui signale que la baguette est l'école quelles ont fait leurs premiers pas ches horaires qui leur a posé quelques
toujours à 2,15 FF. L'ordinateur se charge en informatique. Elles ont pu avoir accès à problèmes.
éventuellement de calculer la somme man­ un « atelier d'informatique » qui a fonc­
quante, ce qui lui permet de savoir quelle tionné pendant trois mois, à raison d'une
doit passer à la banque. La machine heure et demie par semaine, sur le temps P a s d e p e t it s
pousse la sollicitude jusqu'à conseiller de scolaire. Là, nous précise Sandrine, « on a g é n ie s , m a is d e s e n f a n t s
bien faire attention en traversant la rue. On appris à parler aux ordinateurs». Leur d 'a u jo u r d 'h u i
voit que l'on a vraiment affaire à un utili­ mère ayant décidé de participer à l'expé­
taire lorsque les comptes laissent apparaî­ rience, elles ont eu la chance de disposer à
tre un solde positif : « Tu as assez d'argent... la maison du même matériel que celui Mais, au bout du compte, programmer n'est
peux-tu acheter des petits bonbons ?... » qu'elles ont utilisé en classe. pas une chose si compliquée. «Bien sûr»,
suggère l'intelligente machine. Nous nous étonnons de voir de si jeunes nous dit Sandrine, on ne pouvait pas parler
Enfin, si maman n'a pas compris ou s'est enfants s'intéresser aussi directement à la à l'ordinateur comme on parle mainte­
trompée, elle peut recommencer tout le programmation; nous les aurions plutôt nant. » Et Delphine explique que « c'était
processus. Dans le cas contraire, un magni­ imaginées dévoreuses de cassettes de jeux difficile au début, mais quand on a franchi
fique « FIN » s'affiche sur toute la hauteur préprogrammés. Pour Delphine, program­ une étape, pour les autres c'est facile j c'est
de l'écran. la même chose. »
L'équipe de Votre Ordinateur a craqué Curieusement, d'ailleurs, elles sont beau­
devant ce programme et a décidé d'aller coup plus fières du graphisme final (qui fait
interviewer ses deux jeunes conceptrices. afficher le mot FIN en plein écran) que de
Nous avons retrouvé Delphine, Sandrine et tout le reste du programme.
Toutes deux ont l'intention de persévérer :
Delphine, fascinée par les images, souhai­
terait réaliser des jeux animés. Sandrine,
plus pratique, voudrait créer un programme
qui serve « à mettre ce qu 'on a dans la tête,
avec un code (de protection) » : elle vient,
sans le savoir, de réinventer le bloc-notes
électronique !
En quittant Delphine et Sandrine, après
avoir refusé une dernière tasse de chocolat,
je repense à notre première crainte de dé­
couvrir une nouvelle race de petits génies.
Delphine et Sandrine sont des enfants
comme les autres : elles appartiennent au
monde de demain. P. Reinhorn\/Q
Voirie programme page suivante ►

49
PRO G RA M M E PO U R MAMAN
Où nos deux héroïnes découvrent un monde
ignoré. Où elles apprennent à parler un nouveau
langage. Où elles apprivoisent un ordinateur et
lui font jouer mille et un tours. Où enfin elles
révèlent leur art de mettre à profit les « petits
services » rendus par l'ordinateur.

10 REM P R O G R A M M E P O U R MflMRM DE 4.00 P R U S E 300


DELPHINE ET 5ANDRIME 485 CLS
15 P R I N T R T 10,5; " P R O G R A M M E PC 4-10 P R I N T RT 3,0; " C O M B I E N RS T U
UR MfiMflN" DANS TON PORTE MONNRIE
16 P R INT RT 12,5;"
. è 1™ .= R .I=T ^5 T * 5 , 0 ; "UE T E R A P P E L
17 P R U S E 2 0 0 ■-E OLE LE P R I X D U P R IN E S T - 2
1S C LS .15 F R A N C S " '
2 0 P R I N T R T 10,4-; "QUEL. J O U R SO 420 INPUT R
MME S N O U S ?” 4-30 P R I N T R T 1-1,2; R; "F R A N C S "
30 I N P U T U$ 4-10 IF R <2.15 T H E N G O T O S 0 0
35 P R I N T 14.1 P R U S E 200
4.0 P R I N T US 112 CLS
50 IF J $ = " L U N D I " T H E N G O T O 200 * 5 ® F R IN T « T 1 0 , 1 ; "TU R S A SS E Z
60 IF U $ = " M R R D I " T H E N G O T O 2 0 3 £ * R £ |N T . = ■ * P E U X T U FICHE
70 IF U S M E R C R E D I " T H E N GOT O ter d e s p e t it s b o n b o n
10 00
30
IF J E UDI" T H E N G O T O 200 460 P R U S E 300
IF S = ”V E N D R E D I ” T H E N G O T O 170 G O T O 1500
200 500 P R I N T R T 1 2 , 2 ; "IL T E m a n q u e
100 IF U S : 'SAMEDI" T H E N G O T O 20 ** - g m1 *5 —p
0 510 P A U S E 300
110 IF J$="DIMflNCHE” T H E N G O T O
1000 Ü ! P R I N T RT 6,3; "UR R Lfl BfiNQU
1 2 0 P R I N T B T 1 5 , 1 ; "JE N E C O M P R E
ND5 P RS T R R E P O N S E " ‘~540 P R I N T R T 1 0 , l; "MAIS R T T E N T I
130 P R U S E 300 ON EN T R A V E R S A N T LA R U E ...
135 CLS 550 P R U S E 3 0 0
14.0 GO T O 20 3 0 0 G O T O 1500
200 PRUSE 200 1000 P R U S E 300
2 1 0 CLS 1010 CLS
i f ® P R I N T R T 1 0 , 5 ; " Q U E L L E HE U R E 1020 P R I N T BT 1 0 , 1 0 ; "R E L R X E
EST IL (ENTRE 10 E T 12 1 ”
2 3 0 IN PU T H
235 P R I N T
1030 11 P R I N T RT 1 5 , 2 ; "PRS D ECOLE.
^10 P R I N T H; ” H E U R E S " 1010 P R I N T RT 1 7 , 2 ; "PRS D HEURE"
2 50 IF H <11.30 T H E N G O T O 3 0 0 1050 GOT O 100
260 IF H = 11 . 3 0 T H E N G O T O 320 1500 CLS
270 IF H >11.30 T H E N G O T O 310 1510 PR INT RT 1 0 , 7 ; " U E U X T U PECO
300 PRU S E 200 MMENCER?"
305 CLS 1520 IN P U T x $
310 P R I N T US;" , " ; M ; " H E U R E S " 1530 P R I N T RT 1 3 , 2 ; X* .
3 1 2 P R I N T R T 3 , 1 ; "TU R S L E T E M P 1510 IF X$ ="OUI" T H E N G O T O 17
S D ALLER CHERCHER TES FILLES R 1550 P R U S E 200
P I E D S ,UA5 C H E Z L E B O U L A N G E R -H 1560 CLS
RIS R U A N T . .-" Is70 P R I N T R T 7,10; " S M
3 1 5 G O T O 4-00 m--
320 P A U S E 300 1530 P R I N T RT 3,10; "SÊ m m m
325 CLS VJX.
330 P R I N T a $ ; " „ " ; H ; " H E U R E S " 1590 P R I N T RT 9,10; "§£ m m m
332 P R I N T RT 3 , 1 ; " P R E N D S T R UOI
TURE POUR ALLER CHERCHER TES 1600 P R I N T RT 1 0 , 1 0 ;"M m m m
F I L L E S ,UAS C H E Z LE BOULfiNG ü"
ER .MAIS A U A N T -- " 1610 P R I N T RT i l , 1 0 ; " S U ■ m m ^
335 G O T O 4-00
34-0 P R U S E 500 1620 P R I N T R T 1 2 ,1 0 ; "31 m m
34.5 CLS !ü "
350 P R I N T U S ; ” , 1630 PR INT RT 13,10; m m
,352 P R I N T R T 3,0; £ k e ^ S ^ A U O ? m"
RD 11>40 P R I N T RT 1 1 , 10; "ü in m
T U R E TES FILLES T H"
ATTENDENT NE PASSE PAS 1650 P R I N T RT 1 5 , 1 0 ; "M m m
CHEZ LE B O U L A N G E R "
354. P R U S E 300 W“ n m
355 GO T O 1500 1560 P R I N T RT 16,10;

50 VOTRE ORDINATEUR N» 3
TOURMENTS D'UN CRÉATEUR
Voici le premier roman-photos de l'histoire
de la presse informatique. Ou comment, à partir d'un simple trait,
on aboutit aux traits de génie (après quelques péripéties).

f . . . ON O U V R c L 't V S U T f J c
\i>e S E S PoS%i(Si L i T é s . . . o u A i P ! / ? N
'l ' e r r e u r . E S T HUMf\ibJE
f P o u r . Co m m en c er ./' S'AC fiAH bir
e Di r a i r m o n &0iJ
SOWo N S SIMPL-E • • • M e ^sCjA?TRe jolly JuMpe.fr
p ' r / r e u e n e d r o ite

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POURQUOI F A IR E '
S IM PL E aUAuUù E N F I N
s n Ç * ' PEUT F A in e COMPLiOOt
M E M E S i LA D IFFICU LTÉ
'mnanpo sA E M S L .tr D) A S o l / C U M

IjPÇ^ i
m x
J
Pour fêter la nouvelle année, INFOGRAMES
vous a préparé une gamme inédite de logiciels
en français, pour ordinateurs familiaux Tl 99/4A,
T 07, C 64, ORIC 1...
Demander notre documentation chez votre
revendeur habituel, ou renvoyer le bon ci-
dessous.
Nous nous ferons un plaisir de vous la communi­
quer.

Bon à re n v o y e r à INFOGRAMES
20 bis, ru e G o d e fro y - 69006 LYON

Nom, p rén o m _______________ _

A dresse________________________

Code Ville

Machine utilisée: Tl 99/4A □ T07 □ C64 □

ORIC 1 □ Autre □ ______________________

. IN F O G R A M E S
I L V IE N T D E S O R T IR
L'ORDINATEUR
L'espace se limite pour lui aux deux
dimensions de l'écran : largeur et
hauteur (les matheux traduiront : axe
des abscisses et axe des ordonnées).
Les deux seuls traits qu'il sait usuelle­

PINCEAU ment représenter sont la droite et le


cercle. Certes, cela a le mérite de la
simplicité, mais imaginez que vous
vouliez dessiner une voiture ; vous pas­
serez par une ébauche sur papier et
devrez déterminer entre quels points
Vous souhaitez dessiner? L'ordinateur se révélera un outil mettre des segments de droite et entre
quels autres tracer des arcs de cercle.
utile. Son écran, indéfiniment effaçable, constitue le support Dur, et même très dur, pour ceux que
rêvé de vos fantasmes visuels. Sa mémoire ressuscite à tout la programmation rebute. Patience et
instant les images passées. Mais existe-t-il des outils pour longueur de temps pour ceux qui se
prendront au « jeu ». La récompense
s'assurer d'une réussite immédiate, d'un travail fructueux ? sera à la mesure du défi lancé.
En cherchant, on trouve presque tou­
jours. D'autant que les solutions les
es pages de calculs fastidieuses à Donnez-lui rapidement un crayon (opti­ plus simples s'obtiennent parfois à
L relire et à analyser s'alignent. Las que), un clavier et du papier (pardon,
de voir défiler les chiffres, l'em­ de l'écran !). Ces quelques exemples
ploi de diagrammes, boîtes de camem­ tout à fait réels, qui suggèrent des
l'aide de simples « trucs ». On ne
pense pas assez souvent aux caractè­
res disponibles sur le clavier (qui of­
bert ou d'histogrammes, visualise im­ utilisations graphiques potentielles de frent directement des formes graphi­
médiatement vos résultats. l'ordinateur, pourraient lui donner en­ ques intéressantes. Une suite de / \ / \
Les équations mathématiques de vos vie de dessiner un mouton. / \ / \ / \ sert, par exemple, à évoquer
enfants, rapportées de l'école, sont une surface dentelée comme celle de
d'une tristesse qui frise la sinistrose. Ils la mer. Nous n'en disons pas plus, par
p an iq u e n t, se fâ ch en t, risq u e n t crainte de brider l'imagination qui
d'abandonner. Rien de tel que de les « SORRY » « SYNTAX ERROR » vous travaille.
aider (ou du moins d'essayer) en dessi­ Après avoir effleuré les limites du tracé
nant des courbes représentatrices sur de silhouettes en trait, l'envie irrésisti­
la télé familiale. Vous allez emména­ ble de barbouiller et de peaufiner les
ger dans un nouvel appartement ; tra­ Pitié, ne tentez pas d'emblée des repré­ dessins survient inéluctablement. Aussi
cez donc son plan, et déterminez l'em­ sentations aussi complexes. Vous cou­ forte que celle de passer du fusain à
placement idéal des meubles en les rez vers l'agacement et la déception. l'aquarelle, de la peinture à l'eau à la
déplaçant d'abord en image. Vous Pouvez-vous imaginer jouer Bach sans peinture à l'huile, même si c'est plus
verrez, c'est beaucoup plus pratique faire de gammes, réparer un chauffe- difficile. La couleur exige de réfléchir,
que de traîner de pièce en pièce le eau sans connaître la différence entre non plus comme un mathématicien
lourd piano de tante Eulalie. Mais que une clé à molette et une clé à griffe, soucieux de lignes et de cercles, mais
faire pendant ce temps du petit qui, à exposer au Festival de la bande dessi­ comme un coloriste qui donne un sens
huit ans, se sent attiré par les formes et née sans avoir griffonné parfois plu­ à l'image. La couleur augmente la
les couleurs, et dont les essais figés sur sieurs mois, si ce n'est des années. De lisibilité, tout en rajoutant une signi­
le papier ressemblent à des brouillons fait, comme la plupart des débutants, fication supplémentaire. Ainsi, un des­
hâtifs et décourageants. vous commencerez à dessiner avec les sin de teinte rouge évoque instantané­
instructions ment le danger tandis qu'un autre, de
Basic de couleur vert pâle, rassure. Vous vous
votre ordinateur, transformerez en artiste apprenant
^ fraîchement d'abord à jouer sur la couleur du fond
déballé. de l'écran et celle de l'entourage.
' ^ Sans Cela dit, imaginez que vous ayez,
• ~ vous rendre après moult difficultés, réussi à créer
compte que un personnage stylisé. Statique, il ne
ses possibilités sert à rien. Pourquoi ne pas le faire
sont restreintes tant remuer ? Dessinez-le une première fois,
par les ordres disponibles gardez-le affiché une fraction de se­
que par les capacités conde, puis effacez-le avant de le
intrinsèques de la machine. réimprimer quelques points plus loin ;
En règle générale, au départ, pensez renouvelez cette opération un certain
que l'ordinateur ignore toute subtilité. nombre de fois (l'ordinateur est très

VOTRE ORDINATEUR N” 3
sage des formes créées, avec n'im­ une grille. Dans le même esprit, on
porte quelle couleur. Il existe même trouvera des extensions du Basic,
une fonction Zoom pour agrandir une (comme G raphix 64 sur Commodore),
zone particulière de l'écran. De tels stockées en Mev, qui offrent une liste
LP SUR VIC 20 programmes n'ont d'intérêt que si l'or­ de commandes supplémentaires à ap­
U n d e s s in s u r é c r a n à l 'a i d e d 'u n c r a y o n
dinateur offre, en même temps, une peler directement par programme. De
o p tiq u e , lim ité a u s e u l t r a c é d e lig n e s d ro ite s . haute résolution (pour une bonne tels logiciels ne seront développés que
Editeur : I n n e le c .P r ix ; 395 F F p o u r le c r a y o n finesse de détails) et une palette de sur des machines très populaires et
lu m in e u x + c a r to u c h e e n f ic h a b le : 580 FF.
couleurs étendue. Ce qui est plus vrai disposant par construction de potentia­
pour le Dai que pour le T07. Différence lités graphiques étendues (Apple Ile,
doué pour les tâches répétitives) et de prix oblige. La sauvegarde des Commodore 64, Vie 20, Oric). Leur
vous obtiendrez une illusion de dépla- images sur cassette (ou sur disquette)
cehient. Le principe du dessin animé offre une opportunité réelle de travail
repose sur un effet d'optique. La suc­ sérieux. Chacun, petit ou grand, mettra
cession rapide dans le temps de plu­ alors ses dons en pratique sans nulle
sieurs images légèrement différentes difficulté, avec plus ou moins de préci­
donne une impression de mouvement sion. La notion de goût (et donc d'art)
continu (et cela, même avec un nombre se substituera à la froide abstraction
limité de dessins). En alternant les de la géométrie mathématique.
formes imprimées, vous produirez La deuxième catégorie pourrait renfer­
aussi une mini-animation. Encore loin mer ceux qu'on nomme les « utilitai­
des Schtroumpfs ou de la partie de res ». Le Basic, nous l'avons déjà souli­
tennis fidèlement représentée, mais sa­ gné, ne permet pas de « faire cra­
tisfaisante tout de même. cher » à la machine toute ses capaci­
tés. Prenons par exemple le Commo­ PICTOR SUR T07
dore 64, qui possède une instruction L e ro i d e s lo g ic ie ls g r a p h i q u e s . P e u t-o n i m a ­
« Sprite », astucieuse pour tracer une g i n e r p lu s s im p le ? to u t s e fa it d u b o u t d u
DES OUTILS POUR CHACUN forme à l'écran. La procédure normale d o ig t. Il n 'y a a u c u n e to u c h e à p r e s s e r , a u c u n
o r d r e à r e te n ir . U n e s im p le lig n e d 'o r d r e
pour s'en servir passe par le calcul s 'a f f ic h e a u b a s d e l 'é c r a n , a v e c c h a q u e
d'une suite de nombres fort compli­ o p tio n s y m b o lis é e p a r u n p e tit d e s s in . Il suffit
qués. Un programme comme Sprite d 'e n p o in te r u n a v e c le c r a y o n o p tiq u e p o u r
Développement de la technique, be­ A id 64 aide au dessin sur l'écran c h a n g e r d e c o u le u r , t r a c e r u n c e r c le , u n
r e c t a n g l e , e f f a c e r ... É v e n tu e lle m e n t l'o p tio n
soins du créateur pressé, adaptation grâce aux manettes de jeux, avant la re n v o ie à u n s o u s - m e n u p o u r in tr o d u ir e d e s
aux désirs des consommateurs obli­ traduction obligatoire en formules ma­ p a r a m è t r e s s u p p lé m e n ta ir e s . P o u r l a p r e ­
gent. Les outils spécialisés, qui dispen­ thématiques. Si l'on veut frapper direc­ m iè r e fo is s u r u n a p p a r e i l d o m e s t iq u e e x is te
sent de passer par un quelconque tement au clavier des caractères spé­ u n p r o g r a m m e q u e p o u r r a u tilis e r u n je u n e
e n f a n t. U n s e u l r e g r e t, l a fia b ilité d u c r a y o n
langage mathématique ou de bien ciaux (ou des petits dessins), il faut o p tiq u e q u i n e s e m b l e p a s to u jo u r s v o u lo ir
connaître son ordinateur, progressent. créer en mémoire une table de formes. p r e n d r e e n c o m p te le s o r d r e s d è s l a p r e m iè r e
On pourrait grossièrement les classer Des logiciels comme Screen M achine m a n ip u la tio n . Editeur : V ifi N a th a n . Prix :
en trois catégories. sur Apple II ou Gencar, sur Oric, 495 FF.
La première regroupe les logiciels qui définissent chaque nouveau caractère
autorisent le dessin immédiat à l'écran, à l'aide de points (allumés ou non) sur utilisation demande l'écriture de pro­
sans nécessité de programmation. Il grammes d'application avant d'obtenir
s'agit, avant tout, de s'initier. Tout se un quelconque dessin.
passe comme si l'on disposait d'un La dernière catégorie de logiciels
pinceau, de plusieurs pots de peinture concerne plutôt les programmateurs
et de pochoirs représentant diverses confirmés. Il s'agit, en fait, de vrais
formes géométriques. L'utilisation de langages spécialisés dans la concep­
certaines touches du clavier permet de tion graphique. Ce sont des logiciels
dessiner directement carrés, droites ou très complexes qui permettent de créer
cercles. La pointe du pinceau fictif est des formes, de les animer en déplace­
déplacée par le manche à balai (Clio ment, voire de les montrer sous tous les
sur DaiJ ou mieux par le crayon opti­ angles. L'écran ne se limite plus à une
que (LP sur Vie 20 ou Pictor sur Thom­ représentation en deux dimensions, et
son/ Vous choisissez une couleur que offre en plus la profondeur, la 3 D
vous tracez directement sur l'écran. quoi ! Il n'existe guère de tels pro­
Vous aurez reconnu là une adaptation GENCAR SUR ORIC grammes que sur Apple II, mais plu­
électronique du vieux jeu du « télé­ U n m o y e n a i s é p o u r d é f in ir d e s c a r a c t è r e s sieurs constructeurs annoncent des ta­
cran ». s u p p lé m e n ta ir e s à u tilis e r s u r l 'é c r a n h a u te blettes graphiques. Nous n'en sommes
ré s o lu tio n , a u m ilie u d e v o s d e s s in s . Éditeur : qu'aux premiers pas.
Les logiciels les plus évolués (comme L o ric ie l. Prix : 140 FF.
Clio ou Pictor) permettent le remplis­ A. Lavenir V<5

VOTRE ORDINATEUR N° 3 55
LE FESTIVAL
DU LOGICIEL
Au cours du Festival du Logiciel qui a eu lieu à
la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon du 8 au 31 juillet 1983,
le public a désigné les meilleurs des logiciels écrits
par des auteurs “amateurs’*.

PALMARES
G r a n d s p rix d é c e r n é s p ar le C IRC A La C h a r treu se Troisième prix à Stéphane de Luca, pour «Maestro» (TO 7).
Dominique Bertrand, pour son programme «Son» (10 000 FF). Quatrième prix à Bertrand Gayet, pour «Multigraph » (TO 7).
Daniel Delevoye, pour son programme «Test de caractère» Cinquième prix à Jean Lépine, pour «Jeu de la pendule,
(10 000 FF). encadrement» (TO 7).
Pascal Pellier, pour son programme «Formule 1» (10 000 FF). P rix d é c e r n é s p ar la F o n d a tio n d e F ra n ce
P rix d é c e r n é par L’O r d in a te u r In d iv id u e l Premier prix à Jean Lépine, pour «Labyrinthe et isométries»
Serge Nal, pour son programme «Damo» (10 000 FF). (10 000 FF).
Second prix à Pierre-Alain Goupille et Jean-Claude Robinet,
P rix d é c e r n é s par RTL
pour leur programme «Unité Centrale» (5 000 FF).
Grand prix «Jeune programmeur» à François Coulon, pour
ses deux programmes «Aventure à Zorgon» et «Romulant»
(7 000 FF). P rix d é c e r n é par la C a is s e d e s d é p ô t s e t c o n s ig n a t io n s
Second prix «Jeune programmeur» à Christophe Blanchot, Jean-Yves Garnier et Olivier Sidler, pour «Diabolo»
pour «La France et ses départements» (3 000 FF). (16 000 FF).
Prix «Club» au Club Ademir, pour «Krypton» (5 000 FF). P rix d é c e r n é par la C o m p a g n ie B u ll
Prix d éc e r n é s par A n ten n e 2 à cin q je u n e s program m eurs Association française pour la lecture, pour «Elmo» (15 000 FF).
Eric Lablaine, pour son «Télécran» (2 000 FF). P rix d é c e r n é s par V ifi-N a th a n
Pascal Anquetin, pour «Venusia et l’empire des Elistres» Prix «Education » à Jean-Claude Attal, pour «Calcul Mental »
(2 000 FF). (une configuration TO 7).
Gérard Samblancat, pour «Master Mind» (2 000 FF). Prix «Jeu» à Philippe Baroin, pour «Descente à ski de
Jean-Arthur Silve, pour «Galactic 3» (2 000 FF). l’Everest» (TO 7).
Jean-Luc Perrin, pour «Envahisseurs» (2 000 FF). Prix «Gestion Familiale» à Dominique Otello, pour «Suivi
P rix d é c e r n é s par l ’A g e n c e d e l ’In fo r m a tiq u e de CCP» (TO 7).
Premier prix à Gilbert Montagner, pour «La tête dans le plat »
(une configuration Goupil 3). P rix d é c e r n é par T h o m so n
Deuxième prix à Michel Perrault, pour son «Jeu de Kim »(une William Hennebois, pour «Rebelle» (une configuration TO 7
configuration TO 7). complète).

L e F e stiv a l d u L o g iciel a é té o rg a n is é p a r le C IR C A L a C h a rtr e u s e


a v e c le c o n c o u r s d e la re v u e L’O R D IN A T E U R IN D IV ID U E L e t d e
la C o o p é ra tiv e d e C o n s e ils T E N , e t a v e c la
p a rtic ip a tio n d e R T L e t d ’A n te n n e 2.
LES LOGICIELS
DE JEUX ÉDUCATIFS
En dehors des jeux, il existe pour les enfants un certain nombre de programmes
qui leur sont destinés. Mais comment s'y retrouver ? Comment juger de leur intérêt,
de leur niveau, de leur qualité ? Votre Ordinateur ouvre une nouvelle rubrique
où, sous forme de fiches critiques, on vous informera des nouvelles parutions.

l faudrait se procurer tous les logiciels qui lui est destiné, ou bien un adulte devra- ges (aussi courts que possible) et la durée
et regarder des enfants les utiliser. C'est t-il apporter quelques explications ? Dans le d'apparition des textes. Les enfants ne lisent
I ce que V.O. a entrepris (voir « les mer­ pire des cas - absence ou manque de pas au même rythme que les adultes, et à
credis de Votre Ordina­ âge égal, la vitesse de
teur», V.O. n° 2). A par­ lecture varie d'un indi­
tir de l'observation des vidu à l'autre. C'est
réactions de nos jeunes pourquoi la préférence
utilisateurs, des critères ira plutôt aux logiciels
de jugement relative­ qui permettent aux utili­
ment objectifs ont été sateurs de fixer eux-mê­
définis. mes leur temps de lec­
Les fiches contiennent ture. Par exemple lors­
d'abord une partie ana­ que l'arrêt sur un texte
lytique : nous distin­ affiché à l'écran ne
guons la catégorie des peut être débloqué
« jeux éducatifs » de qu'en appuyant sur une
celle des « d id acti­ touche quelconque du
ciels ». Les jeux éduca­ clavier.
tifs, destinés la plupart Mais la lisibilité de
du temps à des enfants l'image est également
du primaire, sont avant étudiée dans sa globa-,
tout ludiques. Leur but lité : des lettres vertes
est de distraire d'une sur fond jaune seront
façon intelligente, en difficiles à voir. Autre
apportant si possible facteur à prendre en
quelques connaissan­ compte, la dispersion
ces ou en suscitant une des informations sur
activité intellectuelle en­ l'écran. L'œil ne doit
richissante ; ce sont, par pas être continuelle­
exemple, des jeux qui ment sollicité à droite et
développent la logique à gauche. Si un mes­
ou les facultés d'obser­ sage important appa­
vation. raît, on s'assurera qu'il
Les didacticiels corres­ a été lu : nous appré­
pondent beaucoup plus cions les effets - du
à des exercices scolaires. Leur but est de clarté des instructions - l'adulte lui-même genre clignotements - qui attirent l'atten­
faire progresser un élève dans une matière sera en difficulté. tion. Mais pas lorsque la qualité de l'image
bien déterminée. Ils visent en général l'en­ La lisibilité paraît également très impor­ en souffre. User sans abuser, telle serait en
seignement secondaire. tante : pour le texte, mais aussi pour ce domaine une bonne devise.
La tacilité d'utilisation de ces logiciels est le l'image. Avec de jeunes enfants, il faut Les animations graphiques et sonores plai­
premier critère que nous avons retenu : considérer le vocabulaire choisi (qui doit sent beaucoup aux enfants. Au niveau du
l'enfant peut-il utiliser seul le programme être à leur portée), la longueur des messa­ jeu, on en tiendra compte. D'autant plus ►

VOTRE ORDINATEUR N -3 57
HPPREHDRE
par endommager les rétines de vos enfants.
COM M ENT EXPLIQUER AUX ENFANTS Le degré d'interactivité du programme est
qu'une bonne animation donne envie de frent de ces explosions intempestives que plus délicat à évaluer. Il s'agit de savoir si
poursuivre. Là aussi, il y a des limites l'on retrouve si souvent. Les images trop le logiciel tient compte des réactions de
dictées par le bon sens : les oreilles souf­ colorées, à force de crever l'écran, finiront l'utilisateur et s'il est capable de s'y adap-

*
★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★

*
Catégorie : jeu éducatif. * Catégorie : jeu éducatif.
N iveau : primaire CE1/CM1. * N iveau : primaire CE2/CM1.
Age : 7/9 ans. * Age : 8/9 ans.
Descriptif : logiciel comportant deux cassettes de * Descriptif : à l'aide d'une manette de jeu, l'enfant
trois jeux chacune. Cassette n° 1 : le tableau fleuri, if déplace un avion sur une carte de France et le pose
le bouquet, les mots cachés. Cassette n° 2 : les * à l'endroit demandé. Au choix : 15 villes, 7 fleuves,
lettres en désordre, les mots de ton répertoire, if 5 massifs montagneux.
l'entrée de ton répertoire. Nous avons testé « le Facilité d'utilisation : très bonne. L'enfant peut
if se débrouiller seul grâce à des instructions claires.
tableau fleuri ». Des petites silhouettes présentent à if
l'aide de panneaux bleus des syllabes en désordre. L'utüisation de la manette de jeu est vraiment une
if trouvaille.
L'enfant doit les remettre en ordre pour former un
mot. * Animations : très bien. Bonne visibilité du dépla­
Facilité d'utilisation : très bonne. Les instructions if cement de l'avion. Fleuves, villes et massifs monta­
sont contenues dans un fascicule, mais les images * gneux sont représentés par des couleurs différentes.
sont suffisamment explicites pour que l'enfant de­ if Repérage visuel aisé.
vine ce qu'il doit faire. L'usage du stylo optique if Lisibilité : ' très bonne. Textes courts avec des
ajoute encore à cette facilité d'utilisation. * temps de lecture personnalisés, ce qui autorise une
Animations : très bonnes. Couleurs agréables. * progression régulière.
Musique. if Degré d'interactivité : assez bon. Signal sonore
Lisibilité : assez bonne. Image claire. Les syllabes if en cas d'erreur. Laisse deux chances ; à la seconde
(trois au premier niveau) sont bien identifiables. if erreur, l'avion se dirige seul vers le lieu demandé.
Mais le temps d'affichage (temps de lecture) est trop * Affichage succinct des caractéristiques de ce lieu.
court pour le mot trouvé. if M ais ces renseignem ents n 'influent p a s sur le jeu ;
Degré d'interactivité : bon. Les réussites sont if les enfants ont donc tendance à les négliger. Une
récompensées par l'apparition de petites fleurs sur if évaluation est donnée à la fin de chacune des
l'écran. Les échecs sont signalés musicalement. séquences.
>f Intérêt éducatif : jeu d'éveil à la géographie de
Intérêt éducatif : décomposition syllabique de if
mots qui doivent être devinés ; aucune indication — la France. L'intérêt de localiser des lieux reste
if faible tant que l'enfant ne les lie pas aux caractéris­
par l'image ou par le son — n'est donnée. De ce
fait, laisse trop de place au hasard. if tiques affichées.
T07, «Mots en Ileurs», cassette, m agnétophone * HECTOR HRX, « Le tour de France en avion »,
spécifique. * cassette, version de base, m agnétophone intégré.
Editeur : Vifi-Nathan, 17, rue d'Uzès, 75002 Paris. * Editeur : Spid, 39, rue Victor-Massé, 75009 Paris.
Prix s 195 FF. if Prix : 120 FF.
if
if
if
if
if
if
if
if
*
if
*
★ if

VOTRE ORDINATEUR N” 3
58
ter. Les réussites des enfants sont-elles en­ ments qui lui permettront de progresser? Voici donc les critères sur la base desquels
couragées efficacement? Le programme Enfin, il semble intéressant de donner quel­ nous avons jugé Mots en fleurs, Le monde
leur donne-t-il conscience de leurs erreurs ? ques indications sur l'intérêt éducatif du jeu, végétal, La pesée et Le tour de France en
En cas d'erreur, l'enfant est-il guidé vers notamment sur ce que l'enfant est censé ap­ avion. Patrice Reinhorn\/Ô
une explication? Lui donne-t-on des élé­ prendre ou découvrir. avec la collaboration d'Anne-Marie Gérard

LE MONDE
VÉGÉTAL
* *
* *
* Catégorie : jeu éducatif. * Catégorie ■ jeu éducatif.
* N iveau : primaire CM2. * Niveau : primaire/secondaire (CM2-36).
* A ge : 10 ans. * Age : 10/14 ans.
* Descriptif : sur le principe du « jeu du pendu », la * Descriptif : deux niveaux (simple pesée, double
* découverte du monde végétal. Il faut deviner le nom * pesée). Simple pesée : une balance schématisée est
d'une plante mise en mémoire dans l'ordinateur. * représentée sur l'écran. Son plateau de droite est
*
Suivant le niveau de difficulté choisi, un plus ou déséquilibré par une masse. A l'aide de poids
* moins grand nombre de renseignements permettant *
placés dans une boîte, il faut rééquilibrer la b a­
* l'identification est donné. * lance et trouver la valeur de la pesée. 24 essais
* Facilité d'utilisation : bonne. Les instructions * possibles.
* sont claires, sous réserve que l'enfant utilisateur * Facilité d'utilisation ; faible. Les instructions se
* possède un bon niveau de lecture. * trouvent dans une notice explicative jointe (qui peut
* Animations : bonnes. A chaque échec, une petite * être perdue). Elles demandent un niveau de lecture
* chenille grignote une fleur. Le jeu prend fin quand * adulte ; suivant l'âge, l'enfant devra éventuellement
* tous les pétales sont dévorés. Petite musique finale. * se faire aider.
* Lisibilité : bonne. L'apparition des différents élé­ * Animations : médiocres. Les plateaux ne possè­
* ments du jeu (l'alphabet, la réponse, les renseigne­ * dent, outre la position d'équilibre, que deux posi­
* ments donnés) dans des fenêtres de couleurs va­ * tions : déséquilibre haut et déséquilibre bas. On ne
* riées facilite la compréhension du jeu. Les textes * visualise donc pas les changements progressifs
* restent affichés jusqu'à la séquence suivante ; les * apportés par la manipulation des poids.
* temps de lecture sont donc suffisants. * Lisibilité : bonne. Peu de texte, mais il faut
* Degré d'interactivité : bon. L'intérêt et l'attention * déplorer l'affichage du résultat en surimpression
* de l'enfant sont soutenus par les déplacements * sur le texte.
destructeurs de la chenille (bruits de sifflement). * Degré d'interactivité : faible, en raison de la
* Intérêt éducatif : ce jeu de vocabulaire aurait pu
* médiocrité des animations. Un commentaire s'inscrit
* aboutir à l'importante notion de classification des cependant en cas de réponse erronée. Au bout de
* espèces dans le monde végétal. Mais les renseigne­ * 24 essais, la réponse est donnée.
* ments donnés, qui diminuent quand le niveau du jeu * Intérêt éducatif : simulation peu convaincante
* s'élève, n'aident pas assez à l'identification. * d'une pesée. Jeu de hasard plutôt que d'éveil
* ORIC 1, « Le m onde végétal », cassette, version de * scientifique.
* base, m agnétophone standard. * HECTOR HRX, « La p esée », cassette, version de
* Éditeur : Squirelle, 12, rue de la Tour, 31650 Saint- * base, m agnétophone intégré.
* Orens-de-Gameville. * Éditeur : Spid, 39, rue Victor-Massé, 75009 Paris.
* Prix: 190 FF. * Prix ; 120 FF.
* *
* s : da a *
G il U J Y
* *
a il i a g
* *
M U S 1)
* W X Y Z
*
* *
* *
* *
* *
* *
* *

VOTRE ORDINATEUR N° 3 59
REPORTAGE

FOUILLES ASSISTÉES
PAR ORDINATEUR
Un sim ple A pple II a perm is à toute une é q u ip e
d 'a rc h é o lo g u e s d e ré a lise r un g a in d e tem ps
c o n s id é ra b le lors d e s différentes p h a s e s d 'é la b o ­
ratio n d e leu r travail. L 'ordinateur, un outil indis­
p e n s a b le à l'a rc h é o lo g ie ? Q u elq u e s ch e rc h e u rs
s 'e n ex p liq u en t ici et com m entent leu r ex p érien ce.

A l'estuaire de la Rance, le port de Saint-Servan a été construit sur l'emplacement de l'ancienne


ville armoricaine d'Alet. Sur notre photo, à l'arrière-plan, Saint-Malo.

ontact ! Un petit générateur se met objets exhumés, après avoir, avec d'inlinies que chacun comporte une quinzaine de

C en marche. Là-bas, au loin sur la


grève, une équipe d'archéologues
fouille la vase découverte à marée basse.
précautions, enlevé les couches inutiles qui
les recouvraient, à noter soigneusement les
données qui permettent de le situer sur un
paramètres, et l'on a idée de la multitude de
fiches qu'il fallait autrefois consulter pour
analyser le gisement, le dessiner; le faire
Sur la terre ferme, à l'abri dans le fourgon- plan horizontal, et également vertical. En­ parler, en quelque sorte.
camionnette, une main glisse un support suite, outre leur position stratigraphique, Dorénavant, en une heure d'initiation, les
magnétique dans le lecteur de disquettes nous notons tout ce qui les caractérise : étudiants du C.R.A. d'Alet sont capables de
d'un Apple II. Nous sommes en Bretagne, poids, matière qui les compose, usage pré­ faire la saisie de toutes ces informations, et
au pied de la tour Solidor de Saint-Servan, sumé, nombre, etc. » de les transmettre à l'ordinateur. Saisie non
avec Loïc Langonet et Michel Gallou, du seulement numérique de toutes les données
Centre régional d'archéologie d'Alet. que proposent les objets, mais également
Epuisette, sinon à ramasser le passé, du P lu s ie u r s m il lie r s graphique. Finies les longues heures dans
moins à le stocker, l'Apple II mémorise d 'o b je t s r é p e r t o r ié s le vent du site de fouille, quand l'archéolo­
toutes les données que lui fournissent les e n u n m o is gue épinglait ses calques millimétrés, en
archéologues. Le modernisme pour le mo­ prenant soin que boue ou poussière ne
dernisme ? viennent les souiller. Sur une table graphi­
Non pas, explique Loïc Langonet, chargé Autant dire que l'archéologue croule sous que, à l'abri, il dessine dorénavant sous
de cours en archéologie à l'université de les informations. En un seul mois de campa­ diverses faces les contours de l'objet, qui
Haute-Bretagne. gne estivale, ce sont parfois plusieurs mil­ sont mémorisés directement sur disquette :
* Tout travail de fouille consiste, une fois les liers d'objets que l'on répertorie. Ajoutons le temps gagné au moment de la collecte

60 V O T R E O R D IN A T E U R N ° 3
des informations l'est également pendant
leur traitement.
Ainsi, Henri Ducasse, du Centre de recher­
ches archéologiques du CNRS à Sophia-
Antipolis*, a mis au point deux logiciels
[Mcmoline et Micro Base) qui permettent,
sur Tektonix 4051 ou Apple II, divers traite­
ments des informations recueillies sur le
terrain. Nuages statistiques, cartes, coupes
graphiques ; à partir d'une unique saisie de
données, l'ordinateur permet une multitude
de traitements de l'information en un temps
record.

L 'a r c h é o lo g ie m o d e r n e ,
u n e s c ie n c e
in t e r d is c i p li n a ir e

Comment était le gisement à un mètre sous


sa surface ? Immédiatement une coupe peut
apparaître, dont on peut choisir l'angle de
vue, et même sélectionner les objets.
Combien d'étain à - 80 cm, de cuivre à
50 cm? Quelles sont leurs positions, leurs
orientations ? Plus une « gauloiserie », dans
le cas des chercheurs d'Alet, ne saurait
échapper dorénavant à leur attention. C'est
là non seulement un extraordinaire gain de
temps qu'ils réalisent, mais encore plus la
possibilité de traiter l'archéologie de ma­
nière interdisciplinaire.
Moins que jamais science de l'objet isolé
dans une vitrine, elle se situe aux carrefours
de disciplines aussi variées que les mathé­ objets comme les poteries, de connaître La tour Solidor, à l'entrée du port de Saint-Servan,
matiques, la technologie, ou l'archéoma- quand elles ont été cuites, et de repérer date du XIVesiècle.
gnétisme. Science qui permet, à l'aide des ensuite sur une carte, par exemple, l'aire de
empreintes directionnelles que laisse le diffusion d'un vieux potier gaulois. Interface
champ magnétique terrestre dans certains entre le présent et le passé, l'ordinateur l'est Heureux Apple II d'Alet, qui fonctionne
également entre les sciences contemporai­ dans la douceur océanique de climats bien­
nes, dorénavant aussi indispensable à l'ar­ veillants. Pendant l'été 82, c'est sous une
Michel Gallou, chercheur au Centre régional chéologue que scalpels et pinceaux le sont tente, par 72° de latitude nord, au-delà du
d'archéologie d'Alet, travaille sur un Apple II. pour exhumer l'objet. cercle polaire arctique, que l'Apple II d'une
équipe du CNRS a répertorié tous les vesti­
ges d'un camp d'esquimaux du XIe siècle.
Moisson : cinq mille six cents objets, et sept
cents photos prises et répertoriées. Certains
calculs prouveraient qu'en quarante-
huit heures d'activités, réparties sur les cinq
semaines de la mission, l'Apple II a fait
gagner plus de dix années de travail. Et ce,
malgré les moustiques, ou le froid. Sans se
gratter, sans éternuer ! En évitant cepen­
dant, comme son collègue breton, tout fris­
son dû à un bain forcé. Suffit déjà de se
plonger dans le passé.
Pierre-Bernard Souliei\/(5
Jean-Michel Jego

* Laboratoire d'archéométrie - Université de


Rennes - Avenue du Général-Leclerc. 35042 Ren­
nes Cedex. Le CRA fournit volontiers des copies
de Mandoline. Envoyer votre disquette à CRA -
Sophia-Antipolis - 06565 Valbonne Cedex.

VOTRE ORDINATEUR N° 3 61
LE BASIC A LA LOUPE

SAUVEZ
MON
PROGRAMME !
Les p ro g ram m es, tout com m e les livres ou les
d isq u es, p eu v e n t être conservés. C ette o p ératio n n écessite
l'em ploi d e ca sse tte s et d 'u n sim ple m ag n éto p h o n e ou
d e d isq u ettes et d 'u n lecteur d e disquettes. Voici la m éthode d e
s a u v e g a rd e d e s p ro g ra m m e s p ro p re a u la n g a g e Basic.

près avoir réalisé divers petits pro­ ger : soit un fonctionnement automatique, par vous au préalable, en exécutant la

A grammes, on désire les conserver


pour les réutiliser par la suite (sans
avoir à les réécrire à, chaque fois). Cette
soit une commande manuelle à exécuter
par l'opérateur. Lorsque l'ordinateur indi­
que qu'il a chargé le programme, vous
pouvez vérifier en écrivant LISTE?].
première instruction, puis la seconde, etc.
Certains matériels acceptent l'instruction
RUN EXERCICES H qui charge le pro­
gramme, puis l'exécute directement sans
sauvegarde pourra être effectuée selon les
systèmes suivants : Apparaissent alors sur l'écran les instruc­ passer par le stade intermédiaire défini
• sur cartes magnétiques que l'on peut tions telles quelles étaient précédemment pour LOAD. Pour être certain que votre
introduire dans la machine, puis stocker écrites. Si vous désirez utiliser ce pro­ ordinateur le permet, une seule solution :
dans un boîtier, gramme, vous faites alors RUN I® et, dans essayer !
• sur bande magnétique présentée en cas­ ce cas, il se déroule suivant le mode fixé Lorsque le programme a fonctionné, il peut
sette type cassette de magnétophone, être modifié, corrigé, amélioré. Si vous
• sur disque magnétique pour les appa­ désirez une nouvelle fois le sauver, la même
reils disposant dune interface lecteur de opération que pour la première sauvegarde
disque ou de disquette. peut être reconduite, mais ATTENTION AU
Pour sauvegarder un programme, on NOM ! Le programme corrigé est une
commencera par le baptiser : « EXERCI­ deuxième version, il est préférable de le
CES », par exemple. Puis l'instruction SAVE baptiser différemment. Ainsi SAVE EXER­
EXERCICES |® donnera l'ordre à l'ordina­ CICE 2 0 permettra de sauver le nouveau
teur de le conserver. Dans certains cas, le programme.
fonctionnement du système de copie n'est Quant à l'ancien, nous pouvons au choix le
pas entièrement automatisé, et l'ordinateur conserver ou bien l'éliminer. L'élimination
vous indiquera quelles sont les manœuvres est obtenue par l'instruction DELETE EXER­
à effectuer. Ainsi, il peut demander d'ap­ CICES®, et alors adieu EXERCICES, tous
puyer sur la touche Play du magnéto- les LOAD, tous les RUN n'y feront rien :
cassette. perdu, envolé, disparu, comme s’il n'avait
Lorsque ces manœuvres sont achevées, il jamais existé !
est possible de vérifier que le programme a Voilà pourquoi il est conseillé de commen­
bien été enregistré. Pour cela, l'instruction cer par sauvegarder le nouveau, puis d'éli­
NEW ®] effacera ce qui est en mémoire de miner le premier seulement après. Nous
l'ordinateur. Vous pouvez alors appeler le aurions pu faire l'inverse mais au risque
programme LOAD EXERCICES? . qu'une fausse manœuvre nous prive sou­
Cette fois encore deux cas sont à envisa­ dain des deux versions !

V O T R E O R D IN A T E U R N ° 3
62
L'INSTRUCTION DU MOIS

IF...THEN
(SI...ALORS)
orsqu'une condition exprimée dans le que « ABE » ? L'ordinateur va
L programme est remplie, alors peut
être exécutée une autre partie de ce
programme. Pour exprimer cette condition,
comparer lettre par lettre
le contenu des chaînes
de caractères. Il va donc
nous utiliserons des symboles qui sont em­ trouver A et A donc égalité,
pruntés aux mathématiques. Voici la liste puis B et B, donc égalité,
de ces symboles et leur signification : puis C et E ??????
> signifie « plus grand que » Pour déterminer si C est
< signifie « plus petit que » plus grand ou plus petit
> = signifie « plus grand ou égal à » que É, il faut considérer
< = signifie « plus petit ou égal à » le code ASCII de ces deux
> < signifie « n'est pas égal à » lettres. Qu'est-ce que le
code ASCII ? Chaque
Commençons par un petit exemple :
nombre, chaque lettre,
10 PRINT « QUEL EST VOTRE AGE ? » chaque signe est repré­
20 INPUTA
senté dans la mémoire
30 IF A < = 18 THEN 60
de l'ordinateur par une
40 PRINT « UN PEU DE PATIENCE VOUS combinaison binaire. Ce mode
SEREZ UN JOUR MAJEUR»
50 END de représentation a été codifié
par l'American Standard Code For
60 PRINT « VOUS ETES DONC MAJEUR »
70 END Information Interchange, c'est le code
Comprenons bien cet exemple. Tout se joue ASCII. Tous les matériels sont livrés
avec ce code, les ouvrages d'utilisation en Ainsi C a pour code 67,
sur la condition exprimée en 30. Si la E a pour code 69, donc C est
variable A, c'est-à-dire l'âge, est plus donnent la valeur.
inférieur à E. Et je peux écrire « ABCDE »
grande que 18 ou égale à 18, je vais à « ABE ». Le nombre de caractères de la
l'instruction 60 et je fais écrire une phrase chaîne ne joue pas sur le poids de la
telle que «VOUS ÊTES MAJEUR». Puis chaîne. On aurait ainsi pu avoir « ABECD »
l'instruction 70 arrête le programme. Les « ABCDE », E ayant un code ASCII supé­
instructions 40 et 50 sont donc négligées rieur à C.
dans ce cas. Pour ces tests portant sur le code ASCII, il
En revanche, si A est plus petit que 18, je faut être prudent.
vais à l'instruction 40 par laquelle je fais En effet, des lettres minuscules n'ont pas le
écrire «UN PEU DE PATIENCE... MA­ même code que les majuscules. Ainsi, le
JEUR ». Puis l'instruction 50 achève le pro­ code ASCII de a est 97, le code ASCII de A
gramme. Dans ce cas, les lignes 60 et 70 ne est 65.
sont pas exécutées. Il en résulte que « a »>« A ». Par ailleurs, il
L'instruction 30 agit donc comme un test n'est pas impossible que votre ordinateur
suivi d'un aiguillage. Nous pouvons repré­ compare une lettre et un signe quelconque,
senter la logique du programme de la façon par exemple « G » et « § » puisque chacun
décrite dans le schéma ci-contre. de ces deux caractères a une valeur ASCII.
Examinons le cas du test sur une variable Cela ne l'arrêtera pas et pourtant nous n'en
de type A$. voyons pas la signification dans la conver­
Il est possible d'effectuer un test analogue sation courante ! A chacun son code et ses
sur des chaînes de caractères. Ainsi habitudes.
« ABCDE » est-il plus grand ou plus petit Jean-Michel Jego\A5

V O T R E O R D IN A T E U R N ° 3
63
MUSIQUE

DO RE MI
LOGO
Fort p risé d a n s l'en seig n em en t,
Logo est u n la n g a g e dont
les possibilités d é p a s s e n t le c a d re
p é d a g o g ie . M ais la c é lè b re tortue
qui d essin e a a u ssi u n e c a r a p a c e , v éritab le
c a isse d e ré so n a n c e p o u r am plifier les sons.
ous avez probablement déjà en­ V 5 n° 1). Et si vous voulez faire varier la ments ne sont pas les mêmes dans les deux

V tendu certains ordinateurs exécuter hauteur d'une suite de notes, vous écrirez
des mélodies classiques. Dans ce des procédures paramétrées, de même que
cas, le verbe exécuter est à prendre, bien vous avez défini la procédure CARRE dans
types de gammes. Mais aussi, une note peut
être représentée par deux nombres diffé­
rents avec Edi-Logo (tableau 1).
sûr, au sens de massacrer. Qu'apporte laquelle COTE était le paramètre. Revenons donc au piano. Lorsque vous
donc Logo dans le domaine musical ? On entre donc dans jouez une mélodie, chaque note peut avoir
Soyons francs, l'histoire est bassement ma­ l'univers de ceux une durée différente. C'est pourquoi les
térielle. Les sons générés passent, quel que qui créent la mu­ compositeurs donnent une valeur aux no­
soit le langage, par les haut-parleurs, en sique. Reste à sa­ tes : une ronde vaut deux blanches, une
général intégrés à vos appareils. N'espérez voir comment blanche deux noires, etc. Pour l'ordinateur,
donc pas obtenir de meilleurs résultats avec l'expliquer à la ronde est représentée par un nombre
Logo. Pour savourer vos langoureuses mé­ un ordinateur. (160 pour Edi-Logo, tableau 3; 16 pour TI-
lopées, vous devrez patienter jusqu'à la Imaginez-vous Logo, tableau 4). Quant à la durée d'une
commercialisation de modules spéciaux ou devant un piano. ronde, elle dépend du tempo (allegro, an-
de cartes conçues comme des amplis de Chaque touche correspond dante...). Pour la machine, le tempo est
chaînes hi-fi, à partir de mi­ à une note : la, la dièse, si, do, do dièse, etc. aussi un nombre, d'autant plus grand que
croprocesseurs capables Do, ré, mi... sont les notes de la gamme de la mélodie est lente.
de faire siffler le train do majeur. Elles sont blanches. Les autres
VALEUR DES NOTES
plus de trois fois ou sont noires. La machine ne connaissant pas EDI-LOGO TI-LOGO
d'imiter le miaulement le nom des touches, vous leur donnerez un O -v- 160
d'un chat. Si les robots numéro, un code. Hélas, les différentes J _ 80 J.
ont encore une voix na­ versions de Logo n'utilisent pas les mêmes J. 120 Jï..
sillarde au fort accent d'outre- nombres pour désigner les mêmes notes. J i 40
J- t 7 60 J, J. 6
Atlantique, de grands progrès ont été faits Pour écrire une mélodie, vous devrez donc -h > 20
dans la synthèse de la parole, mais ce n'est vous reporter au manuel de référence. Les 30 J. J. U
•h 7?
pas notre propos. tableaux 1 et 2 donnent la correspondance •A i 10 O 16
Auditeurs et interprètes attendront. L'origi­ pour les versions Edi-Logo et TI-Logo 2*. Il TABLEAU 3 TABLEAU 4
nalité de Logo se situe principalement au faut, bien sûr, pour comprendre ces ta­
niveau de la composition. Dans une mélo­ bleaux, se rappeler quelques notions de Essayons maintenant de jouer une octave
die, certains thèmes musicaux se reprodui­ solfège. La majorité des compositeurs occi­ en TI-Logo :
sent régulièrement (de « Chabadabada » à dentaux écrivent leurs notes sur une portée POUR OCTAVE
« Au clair de la lune »). NOMMER chaque de cinq lignes précédée d'une clé de sol FIXEVOIX 1
thème est simple, en Logo, grâce au primitif ( $ ) ou de fa ( •>). MUSIQUE (0 1 2 3 4 5 6 7) (16 16 16 16 16 16
POUR. C'est la même chose que d'appren­ Il faut aussi savoir que, si la gamme de do 1616)
dre à la tortue le mot CARRE en écrivant majeur ne comporte que les touches blan­ FIN
POUR CARRE. Aucun problème non plus ches du piano, la gamme chromatique les Le primitif FIXEVOIX choisit, parmi les
pour reproduire plusieurs fois les mêmes inclut toutes. Ainsi, dans le tableau 2, les « voix » de l'ordinateur, celle qui jouera
mesures : on utilise le primitif REPETE (voir codes donnés aux notes par Texas Instru­ l'octave. On peut dire qu'une voix est un

64 V O T R E O R D IN A T E U R N ” 3
instrument parmi d'autres dans un orches­ MATIQUE, car les notes 0, 1, 2... correspon­
tre. L'orchestre TI-Logo fait jouer quatre dent au ré dièse, mi, fa... du tableau 2 chro­
musiciens dont un batteur. Le primitif MUSI­ matique. J'aurais pu lier les notes (LEGA-
QUE permet de définir une suite de notes. TO) ou les jouer séparées (STACCATO).
La première liste contient les numéros des Il existe au moins deux versions françaises
notes : 0 pour do, 1 pour ré... (tableau 2 do pour composer des mélodies en Logo, Edi-
majeur), la seconde liste donne les valeurs Logo et TI-Logo 2.
(16 pour une blanche, tableau 4). Il faut le Une troisième sera
même nombre d'éléments dans chaque bientôt disponible,
liste. Au premier code de la première liste le DR-Logo de
est associée la première valeur de la se­ Digital Research
conde, et ainsi de suite. (pour les posses­
Si j'avais voulu « jouer » un silence, j'aurais seurs d'IBM-PC), un peu différent. Les notes
mis le caractère S dans ma première liste et y seront exprimées en hertz et les durées en
sa valeur en soupirs dans la seconde. Un millisecondes. Par exemple (435) (1000) sera
soupir-*- et une ronde o ont la même un « la » qui dure une seconde. Vous pou­
valeur (voir tableau 3). vez toujours m'envoyer vos meilleures pro­
Et maintenant, « exécutons » cette octave. ductions, en Logo bien sûr. Rendez-vous
FIXETEMPO 40 (par exemple) dans l'univers du dessin animé pour la
MAJEUR prochaine leçon.
JOUE OCTAVE Maxime MeystreVÔ
Qu'en pensez-vous ? Pour ma part, je pré­ * Note : Edi-Logo, Matra-Hachette pour Apple II e,
fère un vrai piano ! Attention : un résultat 900 FF pour l'Éducation nationale, 1 490 FF pour le
différent aurait été obtenu si le mot majeur public. TI-Logo 2 Texas-Instruments pour TI-99 4A,
avait été remplacé par le primitif CHRO­ environ 800 FF.

Les idées des lecteurs


Le graphisme ne vous a pas effrayé. Un POUR MOTIF
petit rappel : la création d'un carré ne REPETE 8 [RECTANGLE DR 45]
posait aucun problème à la tortue. FIN
CARRE : COTE
REPETE 4 [AVANCE : COTE GAUCHE 90]
FIN
Vous avez été nombreux à dessiner un
cercle avec
POUR CERCLE
REPETE 90 [AVANCE 1 DR 20]
FIN
En essayant
POUR CERCLES et d'Elisabeth Mangres (fig. C)
REPETE 18 [CERCLE DR 20] POUR ESCARGOT : S
FIN SI : S > 100 STOP
CARRE : S DR 20
ESCARGOT : S + 5
FIN
POUR CARRE : X
REPETE 4 [AV :X DR 90]
FIN

Maurice Lavergne a obtenu une magnifi­


que rosace (fig. A). Je vous livre enfin les
propositions de Didier Lecoin (fig. B)
POUR RECTANGLE
REPETE 2 [AV 100 DR 90 AV 50 DR 90]
FIN

V O T R E O R D IN A T E U R N» 3 65
Vie 1910 Rot race (car») 213
Prix TTC jusqu'ou 3 1 - 1 - 8 4
Sauf erreur ou modifications
tardives ouépuisementstocks.
B anc d 'e s s a i D u riez Vie 1914 Adventureland(cart)270
Vie 1515 Pirate cove (cart)
Vie 1916 Miss imposs (cart 270
Vie 191 7 The count (cort)
270

270
__ | -----------Z - - ____ 24 p a g e s . E n v o i c o n tr e 3 tim - Vie 191 8 Voodoo castle (car) 270
CHEZ D U R IE Z : M Q Q # 1 1 I f " g a _ b re s U t i li s e z le Bon ci Vie 191 2 Mole attak (cart) 213
■ I I I I d e s s o u s ( g r a tu it a u m a g a s in ). Vie 3501 Quizmasfer (cart) 190
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an : le 1er mois, échange ; COMMODORE 64
ensuite prêt sous caution.

O r d in a t e u r s ^ p o in te
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à 19 h., du Mardi au Lecteur enregistreur de cassette
Samedi, 132, Bd Saint- = VIC 1530 370
Germain, 6e, M° Odéon. Unité de mono disquette 170K
T .O . 7 + M ém o-Basic + son- O rd in a te u r HP75C = VIC 1541 3160
m anette + logiciel Pic- HP 75 C ........................... 8190 GP 100 VC imprimante
t o r e tT r a p ...................... 3 4 9 0 Module mémoire 8 K ......... 2103 80 col 30 eps 2420

Quand
Module Math 1 480 TOOL 64 utilitaire (cartouche) 640
Mots croisés vol. I ............. 195 Module Math II 480 FORT H 64 (cartouche) 690
Mots croisés vol. Il ........... 195 Module Math III ................. 480 CALCRESULT (disquette) 2 312
A v e z -v o u s v u le s p r ix Cocktail vol. I .................... 95 Module Stat 480
Basic vol. I l ........................ 195 STAT 64 (disquette) 490
D u r ie z ? Module électronic 480

Duriez ZX 81
SINCLAIR ZX 81
580
Mots en fle u rs .................... 195
Ronde des chiffres............. 125
Carte de F ra n ce ............... 145
Noix de C o co.................... 145
Module Finance
Module Test Stot
Module Game 1
Module Game I I ................. 480
480
480
480
Bibliothèque...................... 490 30 cartes magnétiques . . . . 360

critique
Mémoire 16. K 360
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LOGICIELS Module HPIL .................... 1348
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Atomium cartouche........... 350
Spectrum 4 8 K Péritel . 2 3 2 5 Echo cartouche.................. 260 Imprimante thermique IL 3950

S h arp ... THOMSON TO.7


MATERIELS
Surveyor cartouche...........
Logicod cartouche.............
Gemini cartouche.............
350
295
260
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Mini cassettes ( 10) 1138
Crypto cartouche............. 295 ORIC-1
(e tc .) U n ité c e n t r a le ............. 2 4 8 0
lecteur enregistreur 690
Motus cartouche................
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295
260 Version 48 Ko avec Peritel 2120
SANYO PHC 25
M a g n é to ........................... 380
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Contrôleur COM................. 850
Trop cartouche..................
Pictor cartouche................
375
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Lect. disqu............................2600 Comp.etMult..................... 120 Vie 20 Secam 2270
ordinateurs” considé­ M ém o basic 480 Syst. métriq. cassette......... 145
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rablement augmenté, Imprimante impact ........... 2500 Carré magique cassette . . . 175
Imprimante CE 122 850
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250 Encadrement cassette . . . . 120 Imprimante CE 150 1770
Carotte cassette................ 175 Vie 1541 unité de mono disquette
sur Sharp, Commodore, Cordon imprimante impact 350
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PC 1500 + CE 150 ........... 3400
Extension 16K CE 161___ 1700
Atari, Sinclair, Oric, Extension 8K protégeable CE 159
Casio, Epson, Thomson, ......................... 1100

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PC 1245 + CE 125 ................ 2500
K 1245 ...........................
1590

780
Diététique cassette........... 175 GP 100 VC impiimante
Duriez. Envoi contre Allemand vol. I cassette . . .
Allemand vol. Il cassette . .
195
195
80 col 30 eps 242 0
Cordon Péritel ................... 165
PC 1245 + CE 125 2300
M Z 7 2 0 .......................... 2 9 7 0
3 timbres à 2 Fr. (Gra­ HEWLETT PACKARD EXTENSIONS
Traceur 4 coul........................1730
tuit au magasin). CALCULATRICES Vie 1020 coffret extensions 1.350 CASIO
Vie 1210 cartouche extension 16K Fx 702P 1050
Et les prix charter H P10C
H P 1 IC
625
835 665 Interface magnéto FA 2 260
Imprimante FP 10 560
Duriez sont bien inté­ HP 1 2 C
H P 15C
1115
1115
Vie 1110 cartouche extension 8K
395 FX 802 P ........................... 1400
ressants aussi ! H P 1 6 C ..................................... 1H 5 Vie'101 1 A terminal RS232C 320 PB 100 ................................ 645
H P41C 1765 Vie 1311 manche à balai 130 Interface magnéto FA 3 245
• Chez Duriez, 132, Bd H P 4 1 C V ..................................
HP41ÇX
2420
2 990
Vie 1312 manette de commande Imprimante FP 12 635
(paddle) 177 FP 200 .................... 2990
St Germain, 6e. Lecteur de carte 1560
Extension 8 K o .................. 623
Lecteur optique................... 1232 AIDE A LA PROGRAMMATION
M° Odéon. 9 h 35 à.- Imprimante 82 143 3085 Vie 121 IM cartouche
Câble K 7 ........................... 94
S e cteur............................. 222
•19 h., sf. dim., lundis. P Accus rechargeables 419
C h a r g e u r .................................... 155
super extender 426
Traceur 4 couleurs ........... 2470
40 cartes magnétiques 239 PROGRAMMES EDUCATIFS Unité de disque 70 Ko . . . . 4732
o r* * r ;« # s v Papier thermique (6 bobines) 95 ET SCIENTIFIQUES Câble imprimante.............. 405
MODULES Autoformation au Basic (cassette) PB 7 0 0 ............................... 1662
) °f Mémoire quadruple 809 415 Traceur 4 coul..................... 2280
X Fonctions 809 Bibliothèque MATH STAI M a g n é to ........................... 850
Mémoire Tampons 809 (disquette) 533 Mémoire 4 K ° .................... 427
Temps 809 Vie GRAF (cartouche) 379
Graphique Vie STAI (cartouche) 379 CANON
X07 8 Ko................................ 2170
Vie FORTH (cartouche) 581
Mémoire 8 Ko........................... 780
Vie RELAY (cartouche) 462 Carte mémoire permanente 4 Ko. 389
Vie 3302 Simplicolc (cassette) 420
j ë c o m m â n d îr à D Ü r ië z ”: ! & £ “ " s = '- - " T Vie 3301 Simplicolc (disquette)
490
Imprimante-tracer 4 coul.......... 1650
Câble magnéto............................ 49
Coupleur optique........................420
□ Je paierai à réception Mes Nom, Prénoms, Adresse Vie Stock (cassette) 420 X07 traceur............................3700
□ I C atalogue
(Contre Remboursement) (N*. Rue, Code, Ville) : Vie Stock (disquette) 490
Duriez “ Micros” (essais
moyennant un supplément
I Vie 3306 Vie writer (cassette) 490 EPSON
comparatifs des 20 micro-
ordinateurs les plus vendus de 30 F + 40 F Port et I Vie 3305 Vie writer (disquette)
490
HX 20 ............................... 5960
emballage. Lecteur cassettes............... 1280
chez Duriez) contre 3 timbres Vie 3304 Vie File (disquette) 490 Extension 16 Ko 1170
à2 F. J’aurai le droit, si non satis­ D uc et Signature............ Modem ............................. 1580
PROGRAMMES RECREATIFS
□ Le(s) articlc(s) entouras) fait, de renvoyer sous 8 jours
le(s) appareil(s) modules. Vie 1901 Avengers (cart) 213
sur cette page photocopiée Vie 1902 Star Battle (cart) 213 IM P R IM A N T E S
(ou cités ci-dessous). C a ssettes ou ouvrages
Duriez, qui me remboursera Vie 1904 Super slot (cart) 213 Seikosha GP 100 A . . . 2450
Si changement de prix, je
serai avisé avant expédition.
□ Ci-joint chèque de . . . .
............................................ F
la somme ci-dessus, (sauf
suppl. 30 F du C. Rb), port
et emballage. i Vie 1906 Alien (cartouche)

Vie 1908 Poker (cart)


Vie 1909 Road race (cart)
Vie 1919 Sargon 2 Chess
213
Vie 1907 Jupiter Lânder (cart) 213
213
213
266
Seikosha GP 250
Seikosha GP 700 . . . .
. . . 3190

Brother EP 2 2 ............. . . . 2500


B rother CE 6 0 . . . . . . 5 0 5 0
Interface IF 5 0 ...........
4850

2315
y compris Port et Emballage 40 F Epson RX 8 0 ................ . . . . 3 8 8 4
TRICOT
A la iin de chaque groupe de mesures, le nombre de mailles des augmentations
le programme les transiorme en nombre et des diminutions à effectuer de chaque
de mailles et de rangs. Il calcule aussi côté du tricot.
A vos aiguilles !
200 LET N 1 = IN T ( M 2 * L 1 ) 358 LET P2=INT(M2*P1 )
Finis les longs calculs 210
220
LET
LET
N2=INT(M 2*L2)
N 3 = IN T(R 2 *H 1 )
360 LET E2 = INT(M2*E1 )
370 LET N5=INT(R2*H3)
fastidieux 230
240
LET
LET
N4=IN T( R2*H2}
0 = IN T ((N l-N 2 )/2 )
380
390
LET
LET
N 6 = IN T ( R2*H4)
A = IN T (( E2-P2) / 2 )
pour connaître
le nombre de mailles Les deux dernières parties du pro­ affichent également le nombre de mail­
et de rangs à monter gramme affichent à l'écran toutes les les qu'il restera à rabattre en fin de
valeurs précédemment calculées. Elles tricot.
et à tricoter,
en adaptant 400 REM-------- ------------ ------------ ---------------------
410 REM RESULTATS DOS ET DEVANT
les modèles standard 420 PRINT “ *-= MONTAGE DOS OU DEVANT = - * “
à la taille 430
440
PRINT --MONTER";NI;"MAILLES,SOIT",L1 ; "CMS.“
PRINT --TRICOTER-;N3;-RANGS,SOIT"; H1; "CMS.*
de chaque personne. 450 PRINT - -A"; Hl ; "CMS, RABATTRE DE CHAQUE COTE"
460 PRINT D;"MAILLES, EN PLUSIEURS F OIS, "
470 PRINT ■ POUR LES EMMANCHURES."
480 LET N7=N4-N3
490 LET C=H2-H1
500 PRINT "-TRICOTER ENCORE"; N 7 ; - RANGS, SOIT"
par Jean-François Sehan 510 PRINT C;"CMS. "
520 PRINT "-A“;H2;"CMS,FERMER SELON L'ENCOLURE."
530 REM --------------------------------------------------------
I l suffit de donner à l'ordinateur le 540 REM RESULTATS MANCHES
nombre de mailles et de rangs d'un 550 PRINT ■ *- = MONTAGE DES MANCHES =-**
échantillon de 10 cm sur 10 (variable 560 PRINT ”-MONTER“;P2;"MAILLES,S0IT“;P1;"CMS."
Ml et RI). L'unité de calcul étant le 570 PRINT "-TRICOTER";N5;"RANGS,SOIT";H3;"CMS,"
580 PRINT “ EN AUGMENTANT REGULIEREMENT"
centimètre, on divise par avance ces 590 PRINT " CHAQUE COTE DE"; A;"MAILLES. ■
valeurs par 10. 600 LET N8=( P2+( A*2))
610 LET N9=INT( N8/ 2 )
10 REM TRICOT 620 PRINT "-A";H3;"CMS,RABATTRE LES’ ; N8; “MAILLES“
20 REM ---------------------------------------------- 630 PRINT " RESTANTES REGULIEREMENT,SOIT"; N9
30 PRINT “ ECHANTILLON 10 CMS SUR 10 640 PRINT " MAILLES DE CHAQUE COTE.*
40 PRINT “ NOMBRE DE MAILLES’ 650 PRINT --A";H4;"CMS,FERMER LE TRICOT."
50 INPUT Ml
60 PRINT “ NOMBRE DE RANGS“
70 INPUT RI
80 LET M2=M1/1 0
90 LET R2=R1/10 □
MONTAGE DOS OU DEVANT ^ □ MONTAGE DES MANCHES
MONTER 124 MAILLES, SOIT MONTER 57 MAILLES, SOIT
Le programme vous demande toutes les 48 CM 22 CM
coordonnées du pull à tricoter : largeur TRICOTER 136 RANGS, 40 CM TRICOTER 146 RANGS, SOIT
et hauteur du dos, du devant et des A 40 CM, RABATTRE DE CHAQUE 43 CM EN AUGMENTANT REGU­
manches. COTE 10 MAILLES, EN PLU­ LIEREMENT CHAQUE COTE DE
SIEURS FOIS 18 MAILLES
100 REM ----------------------------------------------
110 REM MESURES DEVANT ET DOS POUR LES EMMANCHURES. A 43 CM, RABATTRE LES 93 MAIL­
120 PRINT “ LARGEUR DOS/DEVANT A LA TRICOTER ENCORE 61 RANGS, LES RESTANTES REGULIERE­
130 INPUT L1 BASE"
140 PRINT “ LARGEUR POITRINE" SOIT 18 CM MENT, SOIT 46 MAILLES DE CHA­
150 INPUT L2 QUE COTE
160 PRINT "HAUTEUR SOUS LES BRAS■ A 58 CM, FERMER SELON L'EN-
170 INPUT H1 ^ COLURE / A 56 CM, FERMER LE TRICOT J
180 PRINT “ HAUTEUR TOTALE DOS/DEVANT"
190 INPUT H2
250 REM — ............. ................. - ............... .
260 REM MESURES MANCHES
270 PRINT “ LARGEUR POIGNET"
280 INPUT PI
290 PRINT “ LARGEUR MANCHE A L ’ EPAULE"
300 INPUT El
310 PRINT "HAUTEUR MANCHE A L ’ EPAULE-
320 INPUT H3
330 PRINT “ HAUTEUR TOTALE MANCHE"
340 INPUT H4

67
I V O T R E O R D IN A T E U R
FICHEPROGRRlinE
10 REM T R I CO T
2 0 REM ---------------------------------------------------------------------------
30 P R I N T “ E C H A N T I L L O N 10 CM SUR 10 CM “
4 0 P R I N T "NOMBRE DE M A I L L E S "
50 INPUT Ml
6 0 P R I N T "NOMBRE DE RANGS"
7 0 I N P U T RI
80 LET M2=M1/ 1 0
9 0 L E T R2 = R1 / 1 0
1 0 0 REM -------------------------------------------------------------------------
1 1 0 REM MESURES DEVANT ET DOS
1 2 0 P R I N T “ LARGEUR D O S/ DE VA NT A LA BA SE "
1 3 0 I N P U T L1
1 4 0 P R I N T " LARGEUR P O I T R I N E "
150 INPUT L2
1 6 0 P R I N T " HAUT EUR SOUS LES BRAS"
1 7 0 I N P U T H1
1 8 0 P R I N T “ HAUTEUR T OT AL E D O S / D E V A N T "
1 9 0 I N P U T H2
2 0 0 LET N I = I N T ( M 2 * L 1 )
2 1 0 LET N 2 = I N T ( M 2 * L 2 )
2 2 0 LET N 3 = I N T ( R 2 * H 1 )
2 3 0 L ET N 4 = I N T ( R 2 * H 2 )
2 4 0 L ET D = I N T ( ( N l - N 2 ) / 2 )
2 5 0 REM ------------------------------------------------------------------------
2 6 0 REM MESURES MANCHES
2 7 0 P R I N T " L ARGEUR P O I G N E T "
28 0 INPUT P I
2 9 0 P R I N T " LARGEUR MANCHE A L ' E P A U L E "
300 INPUT E l
3 1 0 P R I N T " HAUT EUR MANCHE A L ' E P A U L E "
3 2 0 I N P U T H3
3 3 0 P R I N T " HAUT EUR TOT AL E MANCHE"
3 4 0 I N P U T H4
3 5 0 L ET P 2 = I N T ( M 2 * P 1 )
3 6 0 L ET E 2 = I N T ( M 2 * E 1 )
3 7 0 L ET N 5 = I N T ( R 2 * H 3 )
3 8 0 L ET N 6 = I N T ( R 2 * H 4 )
O T3 390 LET A = I N T ( { E 2 - P 2 ) / 2 )
4 0 0 REM -------------------------------------------------------------------------
4 1 0 REM R E S U L T A T S DOS ET DEVANT
4 2 0 P R I N T " * - = MONTAGE DOS OU DEVANT = - * “
4 3 0 P R I N T " - M O N T E R " ; N I ; " M A I L L E S , S O I T " ; L 1 ; "CM "
440 PRINT " - T R I C O T E R " ; N 3 ; “ R A N G S , S O I T " ; H l ; " C M "
4 5 0 P R I N T ’ —A * ; H l ; " C M , RABATTRE DE CHAQUE COT E"
4 6 0 P R I N T D ; " M A I L L E S , EN P L U S I E U R S F O I S , "
4 7 0 P R I N T " POUR LES EMMANCHURES. "
4 8 0 L ET N 7 = N 4 - N 3
4 9 0 L ET C = H 2 - H 1
500 PRINT "-T RICO TE R E N C O R E ";N 7;"R A N G S ,S O IT "
510 PRINT C;"CM "
5 2 0 P R I N T " - A “ ; H 2 ; "CM . FERMER SELON L ’ E N C O L U R E . "

0 0 , 5 3 0 REM -------------------------------------------------------------------------
m 5 4 0 REM R E S U L T A T S MANCHES
5 5 0 P R I N T " * - = MONTAGE DES MANCHES = - * "
C <1>
<D"T3 5 6 0 P R I N T " - M O N T E R " ; P 2 ; " M A I L L E S , S O I T " ; P I ; "CM "
w (1) 570 PRINT " - T R I C O T E R " ; N 5 ; " R A N G S , S O I T " ; H 3 ; " C M . "
<d -a 5 8 0 P R I N T “ EN AUGMENTANT R E G U L I E R E M E N T "
Ë <D 5 9 0 P R I N T “ CHAQUE COTE D E “ ; A ; " M A I L L E S . ■
d w 60 0 LET N 8 = ( P2+ ( A * 2 ) )
§'Ë, 6 1 0 L ET N 9 = I N T ( N 8 / 2 )
620 PRINT " - A " ; H 3 ; " C M S , R A B A T T R E L E S " ; N 8 ; " M A I L L E S '
o o 6 3 0 P R I N T " RESTANTES R E G U L I E R E M E N T , S O I T " ; N 9
g a 6 4 0 P R I N T " M A I L L E S DE CHAQUE C O T E . "
6 5 0 P R I N T “ - A " ; H 4 ; " CMS, FERMER LE T R I C O T . "
Wy 1
<1) G
O g

68 V O T R E O R D IN A T E U R
MISSIONNAIRES ET CANNIBALES
berge on se trouve (B= 0 pour la berge (vous avez gagné !) ou si les missionnai­
de gauche, et B= 1 pour celle de droite). res ne sont pas en minorité (vous avez
Pourrez-vous perdu !).
faire traverser 1 0
20
REM
REM
M I S S I O N N A I R E S E T C A N N I B A L E S
--------------------------------------------------------------------------------------------------
2 6 0 G O S U B 3 6 8

les trois missionnaires 3 0


4 0
D IM
L E T
N { 4 )
N { 1 ) = 3
2 7 0
2 8 0
I F
I F
N ( 3 ) + N ( 4 ) = 6
N ( 1 ) < = N ( 2 )
T H E N
T H E N
G O T O
G O T O 3 0 0
3 4 0

5 0 L E T N ( Z ) =3

et les trois cannibales 6 0 L E T B = 0


2 9 0
3 0 0

3 1 0
I F
I F

I F
N ( 2 ) < > 0
N ( 3 ) < = N ( 4 )

N ( 4 ) = 0
T H E N

T H E N
T H E N
G O T O

G O T O
G O T O

8 0
3 2 0
8 0

de l'autre côté 3 2 0

3 3 0
P R I N T

END
* V O U S A V E Z P E R D U "

Après avoir affiché le numéro de la 3 4 0 P R I N T " V O U S A V E Z G A G N E "

de la rivière, berge, le programme demande le nom­


3 5 0 EN D

compte tenu du fait bre de missionnaires et de cannibales


que les missionnaires qui doivent traverser, tout en vérifiant Le sous-programme des lignes 360 à 560
les impossibilités éventuelles. affiche à l'écran les deux berges et les
ne doivent être lettres C pour les cannibales et M pour
à aucun moment 7 0 G O S U B 3 6 0 les missionnaires. On utilise un sous-
8 0 P R I N T
programme car, deux fois dans le dé­
en minorité sur 9 0
1 0 0
1 1 0
P R I N T
P R I N T
I N P U T
- V O U S

C
"N O M B R E
E T E S
DE
SU R

roulement du programme, on a besoin


LA
C A N N I B A L E S
B E R G E " ; B + l
"

l'une des deux berges ? 1 2 0

1 3 0
I F

P R I N T
de l'affichage du jeu complet (aux li­
C > N ( l + ( B * 2 ) )

"N O M B R E DE
T H E N G O T O

M I S S I O N N A I R E S
7 0

"
1 4 0 I N P U T M
gnes 70 et 260).
C'est un jeu d'aventure... 1 5 0
1 6 0
1 7 0
I F
I F
I F
M > N ( 2 + ( 8 * 2
C + M > 2
C + M < 1
T H E N
T H E N
) )
G O TO
G O T O
T H E N
7 0
7 0
G O TO 7 0

historique, bien entendu, 3 6 0 REM .. ................................................................................................................

puisque les cannibales 3 7 0


3 8 0
RE M
P R I N T
A F F I C H E L E J E U
* -------------------------------------------------- ----------------------- ................................*

ont disparu de la ( □ BERGE 1 BERGE 2 ^ 3 9 0


4 0 0
P R I N T
FO R 1 = 1
" B E R G E
T O 4
1 B E R G E 2 "

CCC MMM 4 1 0 I F I / 2 = I N T ( I / 2 ) T H E N G O T O 4 4 0

planète... de même 4 2 0
4 3 0
L E T
G O T O
C $ = " C "
4 5 0
4 4 0 L E T C $ = " M "

que les missionnaires ! VOUS ETES SUR LA BERGE 1 4 5 0 FO R J = 1 T O 3

□ NBRE DE CANNIBALES 4 6 0
4 7 0
I F N ( I ) < J
P R I N T C S ;
T H E N G O TO 4 9 0

?J 4 8 0

4 9 0
G O T O

P R I N T
5 0 0

"

□ NBRE DE MISSIONNAIRES 5 0 0 N E X T J

par Jean-François Sehan ?j 5 1 0


5 2 0
I F I < > 2
P R I N T "
T H E N G O TO 5 3 0

5 3 0 P R I N T " *;
5 4 0 N E X T I
5 5 0 P R I N T

Les lignes 180 à 250 modifient le ta­ 5 6 0 R E T U R N

bleau N( ) en fonction des deux valeurs


saisies au clavier (variable C et M) et
L es trois missionnaires et les trois changent le contenu de B pour la nou­
cannibales ont à leur disposition velle berge. f h l BERGE 1 BERGE 2^
une barque pour traverser, mais CC MM CM
celle-ci ne peut prendre que deux pas­
sagers au maximum. Il est donc néces­ 1 8 0
1 9 0
N ( 1 + ( B * 2 ) )
VOUS ETES SUR LA BERGE 2
= N ( 1 ♦ ( B * 2 ) ) - C
N ( 2 + ( B * 2 ) ) = N ( 2 + ( 8 * 2 ) ) - M

saire d'effectuer plusieurs passages 2 0 0

2 1 0
1 F

L E T
B = 1

B = 1
T H E N
□ NBRE DE CANNIBALES
G O T O 2 3 0

pour que tout le monde se retrouve sur 2 2 0 G O T O 2 4 0 ?o


2 3 0 L E T B = 0
la berge de droite. A chaque passage le 2 4 0 D NBRE DE MISSIONNAIRES
N ( 1 + ( B * 2 ) ) = N ( 1 + ( B * 2 ) ) + C

programme demande le nombre de 2 5 0


?1
N ( 2 + ( B * 2 ) ) = N ( 2 + ( B * 2 ) ) + M

cannibales et de missionnaires. Le total


de ces deux nombres ne doit pas être Avant de saisir au clavier de nouvelles □ BERGE 1 BERGE 2
nul ou supérieur à deux. Si les mission­ données, on vérifie si tous les antagonis­ CC MMM C
naires deviennent minoritaires (2 canni­ tes ne sont pas arrivés à destination
bales contre 1 missionnaire, par exem­
ple), vous perdez. A vous de trouver la Liste des variables
bonne tactique ! NQ Nombre de cannibales et de mis­ M Nombre de missionnaires à
Pour connaître le nombre des mission­ sionnaires sur chaque berge déplacer
naires et des cannibales à tout instant, B Numéro de la berge I Indice de boucle i'OK/NEXT
on définit un tableau N( ) dans lequel C Nombre de cannibales à C$ Caractère à afficher
on place les quantités de départ. La déplacer I Indice de boucle FOR/NEXT
variante B permet de savoir sur quelle v _

V O T R E O R D IN A T E U R 69
ri n ^ ’~ ~ m m
FICHEPROGRfflllE
“ m m m ^ “““ “ ““

CANNIBALES

70 VOTRE ORDINATEUR
I
I

LA FONCTION RND
10 REM TEST DE LA FONCTION RND
20 REM--------------- ---------- --------------
La fonction RND 30 DIM R( 10)
40 FOR 1=1 TO 30000
du Basic est 50 LET A=INT(RND(1 ) * 1 0 )+1
60 LET R( A) =R( A) + 1
très importante 70 IF I N T ( I / 1 0 0 0 ) O I / 1 0 0 0 THEN GOTO 340
dans l'élaboration
de la plupart Pour connaître la plus grande et la plus une valeur supérieure à 0.
petite valeur du test, on initialise aux Les compteurs Tl et T2 cumulent le total
des jeux lignes 120 et 130 les variables P et G. P de tirages et de pourcentages. Il est
sur ordinateur. contient 100 car on trouvera toujours une toujours égal à la variable I, mais il est
valeur inférieure à 100 tandis que G possible que T2 ne soit pas égal à 100 à
Mais les nombres contient 0 car il existe automatiquement cause des calculs de la ligne 190.
quelle donne
80 REM -----------------------------------------
sont-ils vraiment 90 REM AFFICHE LE RESULTAT
aléatoires ? 100 LET T l =0
110 LET T2=0
120 LET P=100
130 LET G=0
140 PRINT " --------------- -------------- ------------------
150 PRINT “ APRES*;I;“FONCTIONS RND"
160 PRINT “ ------ -----------------------------------------
par Jean-François Sehan 170 PRINT “LE NB"," EST SORTI"," SOIT"

P our tester cette fonction, le pro­ l'écran le contenu du tableau R( ) ainsi


( □ APRES 15 000 FONCTIONS RND que les pourcentages correspondants.
gramme qui suit tire trente mille
nombres aléatoires compris entre On stocke dans la variable G ou P les
LE NB EST SORTI SOIT
1 et 10. Après totalisations, le pro­ valeurs supérieures ou inférieures à
gramme affiche le nombre et le pour­ La boucle des lignes 180 à 270 affiche à leurs contenus actuels.
centage obtenus tous les mille tirages,
ainsi que l'écart entre le plus petit et le 180 FOR J=1 TO 10 230 LET P=B
190 LET B=R( U ) / ( I / 1 0 0 ) 240 IF B<G THEN GOTO 260
plus grand. 200 LET T1=T1+R(J) 250 LET G=B
Pour trente mille, l'écart obtenu ne de­ 210 LET T2=T2+B 260 PRINT 0 , R( J ) ; "FOIS",B;"X"
vrait pas être supérieur à 1 %. 220 IF 1B>P THEN GOTO 240 270 NEXT J
Pour obtenir des nombres entiers de 1 à
10, on multiplie RND par 10. En effet,
RND ne donne que des nombres entre 0 ftj 1 1 473 FOIS 9.82 % □ 6 1 498 FOIS 9.986667 %^
et 1 non compris. En multipliant par dix, 2 1 483 FOIS 9.886666 % 7 1461 FOIS 9.74%
on obtient des nombres entre 0 et 10 non 3 1 500 FOIS 10 % 8 1 480 FOIS 9.866667 %
compris. Il suffit alors d'ajouter 1 et de 4 1 544 FOIS 10.29333 % 9 1 553 FOIS 10.35333 %
garder uniquement la partie entière 5 1 551 FOIS 10.34 % 10 1 457 FOIS 9.713333 %J
(rôle de la fonction INT).
Les possesseurs de Sinclair ou de TI-99 La dernière partie du programme affi- maximales rencontrées ainsi que leur
devront taper RND et non RND(l) che les totaux, les valeurs minimales et différence (G-P).
comme dans le listing. Pour plus de
sécurité, vérifiez dans le manuel de 280 PRINT , " ............. ", “ ------- " 320 PRINT "ECART:"; G-P;"X"
votre machine la syntaxe exacte. 290 PRINT "TOTAL",T1,T2;"%“ 330 PRINT
Le résultat étant placé dans la varia­ 300 PRINT "MINI : "; P ; “X" 340 NEXT I
ble A, on incrémente la case correspon­ 310 PRINT "MAXI :"; G;"X" 350 END
dante du tableau R( ) (dimensionné à la
ligne 30) à chaque tirage. Si vous voulez affiner les résultats, il est
Dans le but de ne pas ralentir l'exécu­ D TOTAL 15 000 100 % N toujours possible d'augmenter la bou­
tion du programme, on affiche les résul­ MINI : 9.713333 % cle I jusqu'à cent mille en modifiant la
tats intermédiaires tous les mille tirages MAXI : 10.35333 % ligne 40 :
uniquement. La fonction IF de la li­ ECART : .6400003 %
gne 70 teste cette éventualité. v ___________ ______________ / FOR 1=1 TO 100000

V O T R E O R D IN A T E U R 71
3
« Q 5 FICHEPROGRRflflE

TEST DE LA FONCTION RND


R(18)
1=1 TO 30000
A=INT(RND(1)*10)+1
R(A)=R(A)+1
INT (1/1000)01/1000 THEN GOTO 340
REM
REM AFFICHE LE RESULTAT
I LET T1=0
' LET T2=0
I LET P=100
l LET G=0
I PRINT "
l PRINT " APRES":I:"FONCTIONS RND
l PRINT " —
) PRINT “LE NB",■ EST SORTI SOIT
l FOR 0=1 TO 10
l LET B=R(0)/(I/100)
l LET T1=T1+R(J)
I LET T2=T2+B
l IF B>P THEN GOTO 240
LET P=B
IF B<G THEN GOTO 260
LET G=B
PRINT J,R(J);"FOIS",B;
NEXT J _ h si
PRINT ts
PRINT TOTAL" ,Tl|T2; "%
PRINT MINI :";P;
PRINT MAXI :H; G; "%"
PRINT ECART: ";G-P;
PRINT
NEXT I
END

Liste des variables


Nombre aléatoire entre 1 et 10 Pourcentage le plus grand
Pourcentage Total des tirages par nombre aléa­
Indice de boucle FOR/NEXT toire
Indice de boucle FOR/NEXT Total des tirages
Pourcentage le plus petit Total des pourcentages

72 VOTRE ORDINATEUR
ALERTE A LA BOMBE
on définit aux lignes 30 et 40 deux la bombe, on incrémente alors le
tableaux numériques X( ) et Y( ). compteur R.
Puis on place dans le tableau M$( ) les
quatre messages possibles et dans X( )
Une bombe 260 IF Y(I )<>X(I ) THEN GOTO 280
des nombres aléatoires compris entre 1 270 LET S=S+1
a été déposée et 20. 280 IF Y(X)<X(I)-5 THEN GOTO 310
290 IF Y(I)>X(I)+5 THEN GOTO 310
dans un immeuble Le temps qui vous est imparti étant de 300 LET R=R+1
cinquante secondes (ou essais), on attri­ 310 NEXT I
de vingt étages. bue à la variable T cçtte même valeur.
Saurez-vous Si le compteur S contient 3 après la
boucle, le programme va en ligne 440
la désamorcer 10 REM ALERTE A LA BOMBE pour afficher le message « OUF ! » (fin
en moins de 20 REM -------------------------------------- du jeu).
30 DIM X(3) Dans le cas contraire, on affiche un des
cinquante secondes ? 40 DIM Y(3)
quatre messages de M$ suivant la va­
50 DIM M$(4)
Évidemment, 60 LET MS( 1 ) = "GLACIAL“ leur de R, ainsi que le nombre de
70 LET M$(2)="FROID“ coordonnées justes.
on ne peut pas dire 80 LET MS( 3 ) = “CHAUD“
90 LET MS( 4 ) = “BRULANT"
que l'intitulé du jeu 100 FOR 1=1 TO 3 320
330
I F S=3 THEN GOTO 440
LET R=R+1
110 LET X(I)=INT(RND(1)*20)+1
soit du meilleur 120 NEXT I
340
350
PRINT " * - = ";M ${R ); ■ =- * "
PRINT S; “ COOROONNEE(S) JUSTE(S)
goût, mais l'humour 130 LET T=50

noir n'a-t-il pas □ FROID


toujours été Après avoir affiché le temps qu'il vous 0 COORDONNEE(S) JUSTE(S)
un recours reste (variable T), le programme saisit
au clavier vos trois coordonnées (en les Avant de retourner à une nouvelle sai­
pour survivre plaçant dans le tableau Y) et vérifie sie, on teste le contenu de la variable T
dans des quelles ne soient ni inférieures à zéro ni pour vérifier qu'il vous reste du temps.
supérieures à vingt.
situations parfois
360 PRINT
dramatiques ? 370 LET T =T -1
160 REM------------------- -------- ------ 380 I F T > 0 T H EN GOTO 180
170 REM LE JEU
180 LET S=0
190 LET R=0 Si ce n'est plus le cas, on affiche le
par Jean-François Sehan
200 PRINT “IL VOUS RESTENT; message « BOUM ! » et les coordonnées
“SECONDES" qu'il fallait trouver.
210 FOR 1=1 TO 3
220 PRINT“COORDONNEE";I
230 INPUT Y( I ) 390
400
R E M ................................................................................... -
REM P E R D U OU GAGNE ?
240 IF Y( I )>20 THEN GOTO 220 410 P R IN 1 "BO U M ! A L A P R O C H A IN E ____ ■
250 IF Y( I )<1 THEN GOTO 220 420 P R IN T " L A BO M BE E T A I T E N " ; X ( 1 ) ;

430 END
X (2);X (3)
440 P R IN T "O U F ! VO US L 'A V E Z TROUVEE"
450 END

□ IL VOUS RESTE 50 SECON­ / \


DES □ IL VOUS RESTE 49 SECON­
COORDONNEE 1 DES
C haque étage comporte quatre Æ P ? 10
cents appartements (20X20). COORDONNEE 1
□ COORDONNEE 2
Pour trouver l'emplacement de ^P?10
la bombe, il suffit de donner à votre O COORDONNEE 2
□ COORDONNEE 3 d û ? ? 10
détecteur trois coordonnées pour obtenir dHF?10
un des quatre messages (glacial, froid, □ COORDONNEE 3
chaud ou brûlant) et déterminer ainsi sa dBP?15
position. Si une des coordonnées est correcte, on □ BRULANT
Pour stocker les coordonnées de la incrémente le compteur S. Dans le cas 0 COORDONNEE(S) JUSTE(S)
bombe et celles proposées par le joueur, où elle se trouve à moins de six cases de V_____________________ J

■ V O T R E O R D IN A T E U R 73
C D

,kt%
FICHEPROGRRMIE
1111
&

<d ^
PQ a>
CLT- ALERTE A LA BOMBE
PQ > §
w G>
DI M X ( 3 D
d w
S w DI M Y ( 3 )
S ^ a) DI M M $ ( 4 ) ( 7)
J2 w .ET M $( 1 ) = " G L A C IA L "
O CD g
"3 o .ET M $( 2 ) = " FR O ID 0
P Q -vV c<D .ET M $ (3)= "C H A U D "
.ET M $( 4 ) = "BRULANT0
TJ
■S G FOR 1 = 1 TO 3
• < G LET X ( I ) = I N T ( R N D ( 1 ) * 2 0 ) + 1
w >
NEXT I
■ — 1 üS i0 LET T = 5 0
G fi P R I N T " L A BOMBE EST DANS UNE DES 8 0 0 0 P I E C E S 0
a fi
* <
"G g P R I N T " VOU S A V E Z 50 SECONDES POUR L A T R O U V E R "
^
o s R E M -----------------------------------------------------------------------
CD
PQ M O O
H REM L E J E U
LET S=0
£ -----1 >
L ET R=0
P Q S ^CD
O P R I N T " I L VOUS R E S T E ° ; T ; " S E C O N D E S
FOR 1 = 1 TO 3
PQ PRINT"COORDONNEE";I
1___ ]
S
tr
U1
|
8
u INPUT Y ( I ) i va) - f PU
£ CD I F Y ( I ) > 2 0 TH EN GOTO 2 2 0
I F Y ( I ) < 1 T H E N GOTO 2 2 0
• < W J
»H fi I F Y ( I ) < > X ( I ) THEN GOTO 2 8 0
1 ^ O LET S=S+1
M'G
{H 2 I F Y ( I ) < X ( I ) - 5 THEN GOTO 3 1 0
PQ CD 0
fi fi I F Y ( I ) > X ( I ) + 5 THEN GOTO 3 1 0
2 <D L ET R=R+1
PQ OTJ
NEXT I
U1
I F S = 3 THEN GOTO 4 4 0
S B 5 LET R=R+1
PRINT " *-= "jM $ (R );
O -1 3
ui o PRIMT S;"COOR DONNEE(S) J U S T E ( S ) "
g. c PRINT
PQ fi ■■
Ow LET T = T - 1
O 'CD
■ ■ ■ rH I F T > 0 THEN GOTO 1 8 0
fi « R E M -----------------------------------------------------------------------
ow J2
fi REM PERDU OU GAGNE ?
3
o -a
•rH “î- * P R I N T " BOUM ! A LA P R O C H A I N E ____ "
«i ü P R I N T " L A BOMBE E T A I T E N " ; X ( 1 ) ; X ( 2 ) ; X ( 3 )
pq0 8a END
• <
fi C D P R I N T " O U F ! VOUS L ' A V E Z T R O U V E E "
CDTJ END
PQ W CD
E— « fi «
C CD
fi ?
PQ a 2 ^ Liste des variables
X( ) Coordonnées de la bombe T Temps restant
PQ o CD
^ fi Y( ) Coordonnées proposées S Nombre de coordonnées correc-
i T M$( ) Messages tes
WO I Indice de boucle FOR/NEXT R Nombre de coordonnées proches
CD 0
• < u a

74 VOTRE ORDINATEUR
Le guide des applications
professionnelles

in H is o e n s a ü le s
J a ^ n t h ê s e ^ ^ ^ ^
To mnts-cle pw rfajjw
d u c u ira ssé \
Banquesj la stratégie
S u r p r e n a n te s

[ je s p r e iw e r e ^ ^ j^

to u t’ B
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l a sélection |
r^TTPère'Noël

c h e z v o t r e m a r c h a n d

N° 3 d e jo u r n a u x
Program m er en Basic commun à tous les systèmes rieure. Je n'y ai trouvé qu'un
BASIC M ic h e l P lo u in ,

É d itio n s d u P S I
(enfin, en gros). Au-delà, la lan­
gue s'étire vers une multitude
intérêt : comparer différents Ba­
sic, et notamment ceux d'Apple,
A pprendre 131 p ag es, 72 FF de dialectes. On parle de B asic de TRS (Tandy) et de PET
à program m er étendu. Une extension répan­ (Commodore).
Basic pour tous due est celle que propose la B a sic p o u r tous, qui claque
en Basic /. B o i s g o n t i e r société Microsoft. Ainsi, le Basic comme un slogan, est illustré,
C la u d e D e la n n o y
e t S . B r e b io n , Microsoft est familier à l'Oric 1, imagé et bien rangé. C'est un
É d itio n s E y r o lle s
É d itio n s d u P S I au TO 7, etc. très bon panorama pour débu­
257 pages, 91 FF 159 p ag es, 92 FF Confort. La programmation Ba­ tants, et on ne peut que louer
Trois livres pour initier au Ba- sic n'est pas une montagne. l'effort de méthode et de pré­
Tout au plus une colline, au sentation (on se souvient avec
relief surprenant, mais sans plaisir que les éditions du PSI
gouffre traître ni terrain mou­ connaissent la typographie).
vant. D'aucuns préféreront la Une remarque toutefois : traiter
APPRENDRE gravir en courant (en baskets), le Basic, le graphisme, la musi­
A d'autres en grimpant (en brode­ que, les jeux, sur TRS 80, Ap­
PROGRAMMER quins) ou en folâtrant (en san­ ple 2, TO 7, le Microsoft 5.0 en
dales). Nul n'y errera sans fin. général, et en 160 pages, c'est...
EN Esthétique. De la galoche au dense ? dépouillé ? concis ? en­
B A S IC mocassin, rien n'est parfait, tout
est convenable. Les livres sont
voyé ?
très chers : aussi souvent que
Claude Delannoy
vous le pouvez, feuilletez lon­
guement avant d'acheter. JEUX
A p p r e n d r e à p r o g r a m m e r en
Basic est didactique, progressif Jeux vidéo
et assez complet. Partant du C h r is tia n G r o s e t

JACQUES BOISGONTIER ET SOPHIE BREBION degré zéro de la connaissance R é m y P e r n e le t,

du Basic, il suit un cours assez É d itio n s M .A .

sic, quatre auteurs, autant de doux pour accompagner —pas 229 p ag es, 78 FF
méthodes. Vive la dilférence, très vite mais sans brusquer — L 'exaltante épopée de la
mais comment trouver chaus­ vers un niveau convenable. Qui conquête du jeu vidéo vous est
sure à son pied ? veut faire des pauses pourra cont ée comme un r oman
Pointure : la longueur. Il y a à même contempler le chemin d'aventure. Derrière ses fou­
peu près autant de langages parcouru : des exercices sont gueux auteurs, découvrez la
de programmation Basic que proposés à chaque chapitre, et n e w a m e r i c a n w a y ol g a m e et
d'ordinateurs sur le marché. corrigés en fin de livre. ses miracles : la multiplication
Chaque fois que vous le pou­ P r o g r a m m e r e n Basic affiche des jeux, la console prodigue,
vez, utilisez un instructeur Basic un curieux paradoxe. « C e livre les fabuleux trésors des rois
propre à la machine sur la­ (...) s'adresse à d e s lecteurs mages, par ceux qui ont suivi la
quelle vous souhaitez appren­ a y a n t d e s notions d e p r o g r a m ­ bonne étoile.
dre. m a t i o n », dit la couverture. Mais l'essentiel du livre est un
Pointure : la largeur. Une partie « C e t o u v r a g e s'adresse a u d é ­ catalogue commenté : quatre
du langage Basic est univer­ butant désireux d e s'initier a u consoles (Atari, Mattel, Philips,
selle : c'est le Basic standard, Basic », dit la présentation inté­ CBS), puis 186 cassettes de jeux

- « P L U S D E I M L I V R E S t

” Î T J ! r r é e é ^ l o g “ e 5 B A E y ïE
d a n s c e

(UIB DE LIVRES I
la c o n s o le «*“

«KSiS!SS“S"“
V e u i l l e z m e f a i r e p a r v e n i r N o m ___
s a n s e n g a g e m e n t d e m a p a r t
A d r e s s e _
v o t r e c a t a l o g u e g r a t u i t
l a c o n s o l e

p o u r I e tra n g e r joindre 2 cou p o n s

rép o n se s in te rn atio n au x - c o d e p o s t a l -

76 VOTRE ORDINATEUR N» 3
à lire

sont testées. A chacune est attri­ de jeu, aux côtés de Jeux vidéo p a s d 'u n c la v ie r s o u s l e s d o ig ts . v e n tr e e t co m m en t le remplir.
buée une fiche signalétique commenté ci-dessus. C 'e st d ir e l a q u a lit é d i d a c t iq u e ! L e s l o g iq u e s et p r in c ip es in h é ­
(éditeur, prix, genre, nombre de « Visa pour l'informatique », ren ts a u x m ic r o p r o c e ss e u r s sont
j joueurs, règles, commodité, par Jean-Michel Jego, Édi­ d é t a i ll é s d a n s c e s m a n u els b ien
graphisme, sonorisation), puis
un commentaire plus ou moins | EN BREF tions du PSI, 92 p a g e s,
50 FF.
c o n str u its, d e s t in é s à c e u x qui
v e u le n t c o m p r e n d r e e n p r o f o n ­
d e u r le s o r d in a te u r s.
volubile (atmosphère, trucs, In v ita tio n a u v o y a g e e n p a y s
conseils). « Techniques de program­ B a s ic , c e « v i s a » e s t s u c c in c t
Pour la moitié des jeux, une mation des jeux », par David m a is c la ir , a c c e s s i b l e à to u s e t GUIDE
représentation d'écran (noir et L év y , É d itio n s du PSI, b ilin g u e ( B a s i c o is /B a s ic ) . A la
blanc) illustre le propos. Celui- 245 pages, 102 FF. s e u le le c tu r e , o n c o m p r e n d c e
O n p e u t s e fier a u titre. C e liv re q u 'e s t u n l a n a a a e , o n e n
ci est clair et suffit à éveiller (ou n e d on n e p a s un seu l pro­
non) la tentation. Enfin, un petit g r a m m e , m a is d e s e x p lic a t io n s ,
recueil d'informations pratiques d e s m é th o d e s , d e s r é fle x io n s
confirme l'impression d'ensem­ su r l a m a n iè r e d e p r o g r a m m e r
ble : celle d'un catalogue vi­ d e s je u x . T rès o r ie n té su r l e s
vant. é c h e c s (D a v id L é v y y e s t m a î­
tre), o n y tr o u v e r a a u s s i d e s
Vidéo jeux r e c e t t e s p o u r l e s d o m in o s , le
J e if Q u e n e a u e t s h o g i, l e s d a m e s , le g o , l'o th ello ,
J e a n - P a u l R o lin , le b r id g e , le p o k e r o u le b a c k -
gam m on.
B r é a é d itio n s

I 191 pages, 76 FF « L'ordinateur p erson n el.


Beaucoup plus catalogue que Guide pratique », par H. Li-
le précédent, plus nature morte len. Éditions Radio, 157 pa­
mais aussi plus riche, et im­ ges, G5 FF.
primé en quadrichromie, ce qui L a p lu s a c t u e lle d e s v o ie s d ' a c ­
c è s à l'u n iv e r s d e l'o r d in a te u r ,
est très appréciable quand on c la ir e , n e tte e t p r a tiq u e . H. L ilen
veut juger des jeux. p r é s e n t e r e m a r q u a b le m e n t l'o u ­
• 16 consoles sont décrites, et til, s o n su p p o rt, s e s p é r ip h é r i­
pour chacune les jeux qui s'y q u e s e t s e s u s a g e s , a v a n t d e j p r e n d q u e lq u e s ru d im e n ts. P u is
adaptent. f a ir e d é file r u n p a n o r a m a d e s - I o n e s t l a is s é su r le s e u il d e c e tte
• 350 cassettes sont ainsi c rip tif d 'u n e q u a r a n t a in e d e s j c o n tr é e b r u m e u s e ; m a is c 'e s t
fichées et cotées : difficulté, va­ o r d in a te u r s in d iv id u e ls l e s p lu s b i e n le p r o p o s d u liv re. Il in v ite
v e n d u s . U n v r a i g u i d e p r a tiq u e . à v o y a g e r ; s'il a r é u s s i, l e s
riété, complexité, graphisme,
animation et bruitage. « In itia tio n B a sic », par m o y e n s d e tr a n sp o r t n e m a n ­
qu en t p a s.
Une description sommaire situe H. Lilen, Éditions Radio,
l'ambiance et la logique du 176 pages, 70 FF.
jeu ; une représentation d'écran Le p rix d ' e x c e l le n c e d e s o u v r a ­
« Initiation aux micro-ordi­
- dans la plupart des cas en g e s d 'in t r o d u c t io n a u B a s ic . nateurs », par Adam Os-
couleurs — donne un aperçu P r o g r e s s iv e , c o m p lè te , o u v e r te borne (2 volu m es) : n i­
du graphisme ; c'est agréable. à to u s p u b lic s , c e n t r é e s a n s d é ­ veau 1, 304 pages, 75 FF ;
v i a n c e su r s o n o b jet, r e m a r q u a ­ niveau 2, 487 pages, 155 FF
Cet ouvrage tout récent est par­ b l e m e n t p r é s e n t é e , é m a i l l é e j environ. Éditions Radio.
faitement « à la page ». On de­ d 'e x e r c ic e s c o r r ig é s , c e tte « in i­ D e u x liv r e s p o u r a p p r e n d r e —
vrait pouvoir le consulter dans t i a t io n » p e u t ê t r e l u e a v e c p a s v r a im e n t e n s 'a m u s a n t —
tout lieu de vente de logiciels profit, m ê m e si l'o n n e d is p o s e c e q u 'u n o r d in a te u r a d a n s le

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VOTREORDINATEURN" 3
77
le p tit journal

P O U R A M A T E U R S

A V E R T I S STAGES LA MARIÉE ÉTAIT TROP BELLE


Du 24 au 28 janvier 1984 se L'association L'Un et l'Autre En dépit de sa croissance sp ectacu laire, le
tiennent à la gare de la propose, en ce début d'an­ m arché de l'informatique individuelle sem ble
Bastille les États généraux née 1984, différents stages, insuffisant pour que s'ébattent en toute q u ié­
de la micro-informatique. pour les professionnels et tude les 150 sociétés qui le convoitent. Exemple
Plutôt destinée aux profes­ les amateurs. Ces stages édifiant, celui d'O sborne, célèbre pionnier du
sionnels, cette manifesta­ devraient permettre d'ac­ portable qui a fermé ses usines et licencié plus
tion (exposition, conféren­ quérir les fondements de la de 90 % de son personnel. Le coup d'envoi
ces...) sera en partie ou­ programmation en Basic d 'u n m atch où la sensiblerie n 'a p as cours
verte au g ra n d public. ainsi qu'un approfondisse­ était donné. A près les pertes d'A tari (environ
Contact Salon : EGMI. Tél. : ment des connaissances sur 400 millions de dollars) et l'ab a n d o n du
770.38.00. des points précis tels que : TI 99/4A p a r Texas, Mattel essuie un g rain à
gestion de fichiers, utilisa­
tion d'un système d'exploi­
MICRO-EXPO 84 tation, etc. A&ur/ÿttùn.
La neuvième édition de ce Dispensés principalement
congrès-exposition rassem­ en cours du soir, après
blera du 22 au 26 mai, au 18 heures, ces stages, éta­
Palais des Congrès de Pa­ lés sur une semaine, coû­
tent entre 700 et 1 000 FF
ris, cadres, étudiants, tech­
niciens, ingénieurs et scien­ pour les particuliers (le prix BBBBDQOOBIBB
tifiques, professionnels, plu­ est plus élevé dans le cadre
tôt intéressés par les ordi­ de la formation p erm a­
nateurs dits personnels. nente).
Contact : Sybex, 4, place Renseignements : L'Un et
l'Autre, 9, rue Campagne- son tour. D ans les six derniers mois, la firme
Félix-Éboué, 75583 Paris au rait p erd u plus d e 156 millions de dollars
C e d e x 12. Tél. : (2) Première, 75014 Paris. Tél. :
322.47.28 / 320.86.53. (les ventes se m ontant à 424 millions de dollars
347.30.20. a u lieu d es 620 de l'an n é e précédente). Inter­
rogés sur ces difficultés, ses dirigeants ont
affirmé que « la production de logiciels et de
Ç A B O U G E D A N S L E S R É G I O N S périphériques pour l'Intellivision ne devrait
Parmi les premières mani- | entre le public, les profes- p a s être suspendue ». Ils ont pourtant a b a n ­
festations annoncées pour sionnels, les institutions et donné l'A quarius.
1984, retenons : les artistes. Contact : Mai­ Loin de se limiter aux États-Unis, « le prem ier
• Créatique, organisée à son pour Tous de Saint- choc inform atique » a atteint le Vieux Conti­
Saint-Quentin-en-Yvelines Quentin-en-Yvelines, cen­ nent, et spécialem ent la G rande-B retagne.
du 3 au 11 mars, autour du tre des Sept-Mares, 78310 D ragon a été sauvé in extremis, alors que
thème des rapports de l'in­ E l a n c o u r t . Tél. : Iotech fermait ses portes.
formatique avec l'art, la (3) 062.82.81. De son côté, G rundy Business Systems, pro­
création et la communica­ • La Semaine internatio­ ducteur du New Brain, a fait faillite en novem­
tion. La foire des clubs, les nale du jeu pédagogique, bre dernier, pour d es raisons d e trésorerie. La
bourses de l'occasion et du qui se tiendra à Belfort du fermeture de GBS ne signifie p a s pour autant
logiciel, les tournois, les 20 au 26 juin, à l'initiative la fin d'un ap p a re il au x succès non n ég lig ea­
œuvres sur Apple et Dai de l'Agence pour le déve­ bles, l'im portateur h o llan d ais TCI ayant d é ­
devraient en faire un fruc­ loppement de la ville et de cidé de p ren d re la production à son compte.
tueux terrain de rencontre son territoire ; un concours Quoi qu'il en soit, la v ag u e de faillites ne ferait
de création de logiciels, que com m encer et aboutirait à moyen terme à
conférences, expositions. une concentration d e l'industrie informatique.
Contact : ADEBT : 4 As, De plus de 150, le nom bre de sociétés tom be­
90000 Be l f or t . Tél. : rait à quelques dizaines : quelques « g ran d s »
(84) 21.29.82. (IBM, Apple, Zenith, Commodore, Victor, au
• Le Premier Festival de la choix), entourés d 'u n e nébuleuse de petits
vidéo et de la micro-infor­ fabricants spécialisés. Pour le consom m ateur
matique aura lieu égale­ français, ce regroupem ent signifierait éven­
ment en juin, mais à Àrca- tuellement une m eilleure fiabilité d es m atériels
chon. Contact : Christian m ais égalem ent la perte d 'une diversité lais­
Ory, Hôtel de ville, 33120 sant la liberté du choix.
Arcachon.

VOTRE ORDINATEUR N” 3
78
le p îit journal

P E T I T E C A S S E T T E

VECTREX P O U R P R O G R A M M E S DRAGON : LA REPRISE


A LE VENT EN POUPE D E L O N G U E H A L E I N E On avait cru Dragon fini, liquidé, au bout du
Olympus lance sur le mar­ rouleau, pris dans les vagues de faillites suc­
ché un magnétophone de cessives qui se brisent sur les récifs de
poche « sp écial o rd in a­ l'informatique. Il n'en est rien ! Plus dynami­
teurs » (sic). En sus des que que jamais, la société britannique, forte
trois connecteurs nécessai­
res (entrée, sortie et télé­ d'un apport de 4,5 millions de livres sterling,
commande), le Pearlcor- est prête à affronter la nouvelle année. Pour
der 3 Cl 00 dispose des tou­ honorer un carnet de com m andes « très
ches LOAD et SAVE, substi­ chargé », Dragon a dû accroître ses effectifs
tuées aux traditionnelles et travaille sept jours par semaine. La version
RECORD, READ. Seul in­
convénient, son prix : de 32 Ko du Dragon approcherait, en Angleterre,
l'ordre de 700 FF. « Small is l'équivalent de 1 800 FF, et 2 300 FF vous
Après avoir annoncé suc­ beautiful ». allouerait 64 Ko. D'autre part, un lecteur de
cessivement un crayon op­ disquettes devrait être bientôt commercialisé.
tique et des lunettes de jeu CONCOURS C'est ce qu'on appelle « reprendre du poil de
conférant la troisième di­
mension, Vectrex lance un DE LOGICIELS la bête ».
nouveau périphérique : un L'Adémir (Association pour
clavier ordinateur. Doté de le développem ent dan s
66 touches, il permettra, l'enseignement de la micro-
lorsqu'il sera commercia­ inform atique et des ré ­
lisé (pas avant, semble-t-il, s e a u x ) o r g a n i s e un
la fin de l'année), la pro­ concours de logiciels édu­
grammation en Basic. Deux catifs, ouvert aux clubs in­
logiciels éducatifs, Sound formatiques des établisse­
S tu d io , p ro g ra m m e de ments scolaires. Les pro­
création musicale et Sketch grammes devront être dé­
animate, destiné à l'élabo­ posés au bureau de la fé­
ration de dessins en trois dération avant le 1er mars.
dimensions, devraient ac­ Fédération Adémir : 9, rue
compagner l'extension or­ Huysm ans, 75006 Paris.
dinateur. Tél. : 544.70.73.

P R E N E Z L E S P É R I P H É R I Q U E S
L E T 0 7 C H A N G E D E M A I N

Le Vie 20 de Commodore moire, ré g la b le ju sq u 'à


continue son « petit bon­ 16 Ko (prix indicatif 690 FF), Confiante en l'avenir et de­ futur M05 qui semble jouir
homme de chemin » avec et un crayon optique pour vant l'im portance crois­ seul des faveurs de TF1.)
notamment deux périphéri­ sante que prend l'informati­ D'autre part, pour les mau­
dessiner directement sur
ques proposés par la firme que au sein de sa produc­ vaises langues qui sous-
l'écran (395 FF avec la cas­ tion, Thomson vient de
Mash : une extension mé­ entendaient que le T07 ne
sette de démonstration). créer une filiale destinée vivait que grâce aux sub­
D'autre part, la même so­ à gérer son département ventions de l'État, et notam-
ciété diffuse un clavier de « ordinateur familial » : la ment au p r o g r a m m e
42 touches pour les pos­
SIMIV (Société internatio­ « 100 000 micros dans l'en­
sesseurs de ZX 81.
nale de micro-informatique seignement » qui fait couler
et de vidéo). Dirigée par tant d'encre, la société na­
Jean Gerothwohl, la SIMIV tionalisée a affirmé que les
prendra désormais à son commandes de T07 par l'É­
compte toutes les activités ducation nationale ne re­
concernant le T07 et se pré­ présentaient qu'une frac­
parerait, en collaboration tion infinitésimale de ses
avec VIFI-International, à ventes totales. Qu'on se le
une attaque en règle du dise ! (Et attention aux chif­
marché européen. (Sans fres que Thomson ne man­
doute également avec le quera pas de diffuser...)

VOTRE ORDINATEUR N° 3 79
ORIC : UNE ODEUR DE JASMIN ADAM CHASSÉ DU PARADIS ?
La Société Tran (Tech­ un brin ! En cas de Les voies du succès l'appareil. D'après les
nologie, recherche et vente par correspon­ sont parfois semées dirigeants de Coleco, il
application nouvelle) dance, conseillons à d'embûches. Coleco, faudrait incriminer
devrait commercialiser nos lecteurs désireux après l'interruption des essentiellement « l a
prochainement un lec­ de s'équiper de cette tests d'homologation m a u v a is e q u a lité d e s

teur de disquettes pour fleur de ne pas payer aux États-Unis, avait m a n u e ls d 'u tilis a tio n ».

Oric. Nom de code : d'avance plus de 10 à déjà dû à trois La société souligne en


la s m in . A g r é m e n té 20 % du prix, tant que reprises différer la outre que seulement
d'un logiciel de gestion ces lecteurs de dis­ sortie de l'Adam, « 1 0 % d e s a p p a r e ils

de fichiers, Jasmin coû­ quettes ne seront pas voyant ainsi ses lu i a u r a ie n t é té

terait 3 600 FF ttc. Juste livrés en qu antité. espoirs de conquérir le r e t o u r n é s » . Les

marché diminuer. manuels sont-ils seuls


Cette fois, des en cause ? Preuve que
centaines rien ne résiste à la
LA POMME LA PLUS CHÈRE DE L'ANNÉE puissance du verbe,
d'exemplaires de
Inutile de la chercher sur les étalages de votre fruitier l'infortuné Adam pas même les
habituel. Ce n'est pas une nouvelle race hybride issue auraient été renvoyés ordinateurs. Le
des dernières recherches agro-alimentaires, mais tout
simplement le prix attribué par Apple aux auteurs des au producteur pour paradis semble en tout
meilleurs logiciels 1983. Quelques-uns des 130 candi­ cause de mauvais cas bien compromis.
dats en compétition cette fonctionnement. Ces PS : un conseil, parlez
année ont eu le privilège de problèmes seraient à doucement à votre
se voir remettre une sculp­ attribuer au lecteur de machine, ou elle
ture moderne représentant
le fruit défendu. disquettes, à la pourrait b ien
Parmi les cartouche Basic ou retourner toute seu le
gagnants : même à la mémoire de ch ez son constructeur.
Claude
Colin, pour
un logiciel de
gestion multifiches ; U N S I C O B E N A V A N T !
Roland More no, Frédéric
Levy et François Grieu pour
P O U R L E
Diverses associations et
leur système Apple-Tell P R I N T E M P S écoles se regroupent dans
destiné à transformer un la région Rhône-Alpes pour
Apple en Minitel. Nous La croissance du marché fonder l'Association natio­
avons également noté Kit de l'informatique indivi­ nale pour le développe­
Pia, carte et manuel propo­ duelle a conduit les organi­ ment de nouvelles techno­
sés par M. Marquis, per­ sateurs du Sicob a annon­ logies électroniques. Partis
mettant de contrôler divers cer un nouveau salon qui d'expériences d'ouverture
a p p a re ils électro m én a­ se tiendra au CNIT-La Dé­ de leur école sur le monde
gers : télévision, cafetière fense du 14 au 19 mai. La extérieur par le biais de
électrique, lampes, etc. manifestation, axée sur l'in­ l'informatique, les anima­
Bref, de quoi faire d'un formatique dans le cadre teurs d'Andante prévoient
Apple une parfaite fée du de leur travail, sera ouverte aujourd'hui plusieurs initia­
logis. Une déception pour au « grand public » les 18 tives, dont l'étude et la
les maniaques des poi­ et 19 mai. Nos lecteurs réalisation d'un centre
gnées de jeu, aucun jeu n'a pourront donc parcourir les d'échanges de programmes
remporté de prix. L'an­ stands réservés aux ordina­ et d'un service de message­
née 1983 était résolument teurs domestiques (et les ries destiné à la communi­
sous le signe du « business- autres). Espérons qu'il fera cation entre écoles et asso-
business ». L'informatique moins chaud qu'en septem­ c i a t i o n s . P o u r t o u s
quitterait-elle son image de bre ! contacts : Andante, École
grosses et bêtes machines à Sicob, 4 et 6, place de Va­ du Centre A, 93, rue de la
lois, 75001 Paris. Tél. : (1) République, 69600 Oullins.
261.52.42. Tél. : (7) 859.17.22.

VOTRE ORDINATEUR N° 3
le p û t jo u rn al

S T A G E S

ESPIONNAGE : L'Institut lillois d'éducation


UN MICRO­ PROGRAMMES permanente (ILLEP) orga­
PROCESSEUR SPÉCIAL COPAINS nise différents stages d'ini­
tiation et de pratique de
DANS LE Nos amis de L'Ordinateur l'informatique au cours de
CAVIAR In d i v i d u e l v ien n e n t de ce premier trimestre. Parmi
réimprimer leur numéro ceux-ci :
Histoires depouvante, hors série « 50 programmes - du 9 janvier au 1er mars :
ou à dormir debout, en Basic » qui a connu un initiation à l'informatique ;
rapts, espionnage et succès foudroyant. Pour - du 5 janvier au 8 mars et
règlement de comptes, tous les goûts et tous les du 9 mars au 11 mai :
niveaux, il comprend un ta­ pratique de l'informatique ;
l'informatique tourne bleau de correspondances - du 4 janvier au 7 mars,
parfois à la série noire des instructions fort utile du 3 février au 6 avril et du
Dans la lignée pour éviter les « syntax er- 22 mars au 24 mai : pro­
des meilleurs rors » à toutes les lignes gram m ation en langage
polars, la Maison- l or s que le p r o g r a m m e Basic. Les prix de ces sta­
choisi n'est pas directement ges n'ont pas été communi­
Blanche vient conçu pour un ordinateur qués. Pour tous renseigne­
d'« avouer » qu'un donné. Les lecteurs de m ents, pr e ndr e contact
ordinateur Vax (sorte V.O. apprécieront. En vente avec : ILLEP, 1, place Geor­
de super-ordinateur) dans tous les kiosques et ges-Lyon, BP 1194, 59013
avait été intercepté par chez votre marchand de L i l l e C e d e x . Té 1. :
journaux. 35 FF. (20) 52.11.54.
les douanes suédoises dans le port de
Helsingborg, alors qu'il s'apprêtait à embar­
quer en direction de Moscou. On devait
apprendre, à cette occasion, qu'une tentative
V IN C E N N E S
d'évasion similaire avait déjà eu lieu : la 100 m. du R.E.R
police ouest-allemande avait saisi à Ham­
bourg un Vax identique, toujours à destination
de l'URSS. En conclusion, de deux choses
l'une : ou l'on assiste à une migration
intempestive de Vax vers des climats plus
rigoureux, ou les Soviétiques font une fixation
sur ce qu'ils pensent être un nouveau missile
de croisière habilement camouflé ! û
le spécialiste de
U N E I M P R I M A N T E C O M P A T I B L E
l’ordinateur à moins de
Brother propose un nou­ seurs d'Apple II, de TRS 80,
veau modèle de machine à
écrire électronique, l'EP 22.
et du NEC PC 6001. Il vous 5 000 francs
en coûtera 2 500 FF ttc.
Outre sa taille réduite, ses Serait-ce le premier pas
2 Ko de mémoire et une vers la compatibilité bon SIN CLAIR ORIC LASER COMMODORE
complète autonomie, elle marché ?
s'utilise comme calculatrice TEXAS THOMSON MEMOTECH COLECO
et imprimante. Annoncée
compatible avec de nom­
breux ordinateurs, tels les
Atari (400 et 800), les
Commodore (64 et Vie 20),
l'Hx 20 d'Epson, le PC 1500 20, rue de Montreuil - 94300 VINCENNES
de Sharp, elle fera cepen­ TEL : 328 22 06
dant faux bond aux posses­
WÊÊÊÊÊÊÊIÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊKÊÊIÊKÊtKKÊÊÊKÊÊKIÊKÊÊÊÊKÊK^^^^ÊÊKKÊÊItÊÊÊKÊÊÊtÊÊÊK^KIKKIÊKÊKÊIIÊIÊÊIIIÊÊtKKIÊÊÊ
VOTRE ORDINATEUR N“ 3 81
le p tit journal

ATARI : SUR LES TRACES DE WALT DISNEY


Pour célébrer la nouvelle disponibles. Pour les fanas nouveaux logiciels : la né­ avoir démenti les rumeurs
année, Atari a annoncé la de logos clignotants ou cessité de posséder le lec­ faisant état de problèmes
comme r c i a l i s a t i on p r o ­ pour sentir le grand frisson teur de disquettes Atari. de fabrication dans leur
chaine de nouveaux logi­ de Broadway, cette « as­ Movie Maker n'existe pas usine de Hong-Kong, les
ciels. Angle d'attaque de la tuce » d'Atari Artist sera en cart ouche pour des responsables de la firme
« W arner-A tari C orpora­ une complice de premier questions de rentabilité. « Il sont revenus sur leurs dé­
tion » : dessin et dessin ordre. Disponible au cours faudrait, déclare-t-on chez clarations. Résultat : seule­
animé sur ordinateur. du premier semestre, l'en­ Atari, en vendre au moins ment 60 % des commandes
semble (cartouche + ta­ 100 000 pour envisager la pourraient être honorées
permettra aux
A ta r i A r tis t blette) devrait être vendu diffusion sous cette forme. » aux USA. Cela signifierait,
adeptes du pinceau électro­ au prix de 890 FF ttc, avec Ces deux nouveautés de­ e n t r e a u t r e s , q u e la
nique de composer toute un manuel en français mais vraient accom pagner la c o m m e r c i a l i s a t i o n en
sorte de graphismes allant un menu en anglais. L'oc­ sortie des tant attendus 600 France serait une nouvelle
du cubisme à la Mondrian casion peut-être de faire et 800 XL. Les nouvelles fois retardée. Somme toute,
à l'hyperréalisme électroni­ une petite révision. sont, de ce côté, loin d'être une question de ralenti
que, en passant par le poin­ bonnes. En effet, après d'images.
tillisme à la Seurat. Le prin­ M o v i e m a k e r : si la pein­

cipe, simple, est cependant t ure vous la is s e froid,


déjà connu puisqu'il re­ Broadway indifférent, mais POUR LE PLAISIR DE L'OREILLE
prend celui du Koala Pad que depuis l'enfance votre Le Casio PT 50 n'est pas un ttc alors que le clavier
pour Apple et Commodore. imagination est branchée ordinateur, mais un clavier revient à 1 579 FF ttc. Le
Un menu en couleurs pro­ irrévocablem ent sur les électronique doué de mé­ tout tient presque dans la
pose des « outils graphi­ dessins animés et les stu­ moire. Livré avec une cas­ poche, s'accompagne de
ques » —cercles, carrés, li­ dios de la Warner, M ovie sette de mémoire morte dé­ multiples accessoires, per­
gnes droites, lignes brisées, M aker ne vous laissera pas tenant une quinzaine de met de jouer plusieurs ac­
etc. - ainsi que le type de insensible. Premier logiciel musiques préenregistrées, cords d'un seul doigt sur
pinceau : large, triple, poin­ de dessin animé sur ordi­ son originalité vient d'une seize rythmes et huit instru­
tillé... nateur, conçu par Inter­ interface pour lecteur-enre­ ments différents. On n'arrê­
La sélection des « outils » et active Picture Systems, Mo­ gistreur de cassettes. Dite tera pas la course à la
l'exécution du tracé s'effec­ vie Maker devrait apparaî­ TA 1, elle est vendue 360 FF miniaturisation.
tuent à l'aide d'une tablette tre en magasin courant fé­
graphique (du genre ar­ vrier. Deux versions ont été
doise magique pour les en­ prévues ; grand public ou
fants) et d'un crayon élec­ amateur (prix non commu­ P O U R L E P L A I S I R D E S Y E U X
tronique (qui tient lieu de niqué) et professionnel
stylo ou de fusain). Un dou­ (pour quelques milliers de Seize millions de couleurs ! Le Vectrix 128 contient de
ble système de commande, dollars). Si le principe est quoi faire rêver les artistes. Cette « boîte noire », qui
à gauche et à droite de la également assez simple, il vaut 49 350 FF ht, se raccorde à un moniteur spécifique
tablette, permet aux droi­ faudra toutefois un brin de (19 450 FF ht) et se branche en série ou en parallèle sur
tiers et aux gauchers de dextérité et d'habitude pour n'importe quel ordinateur paraît-il. On peut également
contrôler les opérations créer la suite des « 101 Dal­ lui adjoindre un clavier particulier (4 450 FF ht) pour
sans avoir recours au cla­ matiens » ou des « Aristo- profiter de la résolution de 672 x 480 points, des 512
chats ». Les dessins de couleurs par point et du logiciel 3-D intégré. Ajoutez-lui
vier. un « package graphique » (16 700 FF ht) et vous dispo­
Plusieurs originalités font base sont tracés à l'aide
néanmoins de ce logiciel d' une ma n e t t e de jeu. serez d'une machine, hors concours pour les familles,
un « logiciel pas comme les Après les avoir sélection­ qui mérite le coup d'œil. Diffusé par Multisoft.
autres » : un système de nés dans l'ordre désiré, une
zoom qui, en grossissant « touche de magie » permet
une partie du dessin, per­ de les animer à vitesse va­
met d'obtenir un tracé rela­ riable, du ralenti jusqu'à la
tivement fin; une palette rapidité des films muets.
arc-en-ciel de 256 couleurs ; Pour agrémenter l'image,
et surtout une commande Atari a prévu 32 sons pré­
par t i cul i ère, RAINBOW programmés, sans compter
COLOR, qui fait défiler sur ceux que l'on peut créer en
une partie de l'écran ou du programmant. Seul incon­
dessin toutes les couleurs vénient de ce « joyau » des

VOTRE ORDINATEUR N° 3
le pUf jo u rn al

LES CLUBS
Nous commençons la publication de la liste (non exhaustive) des clubs recensés par Votre
Ordinateur dans toute la France, la Belgique et la Suisse. Les clubs non cités sont aimablement
priés de nous envoyer leurs coordonnées. Suite au prochain numéro.
CLUBS PARIS CLUBS BANLIEUE MICROTEL CLUB DE CLUB MICRO
THLAIS INFORMATIQUE DE
75006 PARIS 77 SEINE-ET-MARNE 2, avenue de la République L'O.S.C.M.
FÉDÉRATION DES CLUBS MICROTEL NEMOURS 94320 THIAIS DU PUITS DE LA MARLIÈRE
ADEMIR Central P et T OFFICE
9, rue Huysmans Quai des Tanneurs 95 VAL-D'OISE SOCIO-CULTUREL
(1) 544 70 23 77140 NEMOURS ADEMIR MUNICIPAL
MONTLIGNON DU PUITS DE LA MARLIÈRE
78 YVELINES 1, rue des Écoles 32 bis, avenue du 8-Mai
75006 PARIS 95400 VILLIERS-LE-BEL
ASSOCIATION MÉDICALE MICROTEL CLUB DE 95680 MONTLIGNON
MANTES-LA-IOLIE 990 00 10
D'INFORMATIQUE Ouverture :
INDIVIDUELLE - A.M.I.I. 2 bis, rue de la Brasserie St- CLUB
Roch INFORMATIQUE session jeunes
9, rue Huysmans mardi 19 h-21 h, samedi
(1) 544 70 23 78200 MANTES-LA-JOLIE DOMONTOIS
46, rue Aristide-Briand 14 h-18 h. Session adultes
91 ESSONNE 95330 DOMONT lundi soir, mercredi soir
75009 PARIS A.F.M.I. (3) 991 50 69 - 991 09 15 Suite p. 84 ►
MICROFER 25, rue des Fours-à-Chaux
INFORMATIQUE 91100 CORBEIL-
INDIVIDUELLE ESSONNES
1 bis, rue d'Athènes
(1) 285 90 97 - 285 96 46
(6) 075 74 73 ou (6) 075 69 09 DUPLICATION DE VOS PROGRAMMES
CLUB INFORMATIQUE DE INFORMATIQUES SUR CASSETTE
75012 PARIS L'AFAE Nombreuses références sur divers ordinateurs :
MICROTEL - 18, boulevard Anatole- SHARP - COMMODORE - VICTOR - SINCLAIR,
CLUB PICPUS France ORIC, NEW-BRAIN, etc.
36, rue de Picpus 91290 ARPAJON
(1) 341 72 21 Petites, moyennes et grandes séries.
93 SEINE-SAINT-DENIS
CLUB D'INFORMATIQUE : TRAVAIL SÉRIEUX
75012 PARIS
PARIS MICRO
(A.P.A.G.E.C.I.S.E.)
COLLÈGE JJ. ROUSSEAU
8, rue Émile-Augier
CASSETTES VIERGES POUR P.S.I.
93310 LE PRÉ-SAINT- prix pièce boîte de 25
10, rue Erard
Ouverture : jeudi de 17 h à GERVAIS
C 10 7,00 F 175,00 F
19 h, samedi de 14 h à 17 h 843 36 40
C 15 7,50 F 187,50 F
MICROTEL ADEMIR C 20 8,00 F 200,00 F
75013 PARIS TREMBLAY
MICROTEL - C 40 8,50 F 212,50F
6, rue des Alpes
CLUB ENST 93410 TREMBLAY-LES- C 60 9,00 F 225,00 F
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(1) 580 55 57 Permanence assurée le COMM ANDE :
Ouverture : tous les samedi de 14 h à 18 h par boîte de 25 exemplaires
mercredis de 18 h à 21 h 30 860 60 78 PRIX :
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Martin Collège Eisa Triolet L E T E M O IG N A G E
(1) Local 240 94 54 2, avenue Boileau 51, rue de V ille-d’Avray
Renseignements : 94500 CHAMPIGNY 92310 SEVRES-Tél. (1 ) 534.43.78
208 50 15 880 40 71

VOTRE ORDINATEUR N° 3 83
le p fit journal

► Suite des Clubs 13 BOUCHES-DU-RHÔNE Avenue Maréchal-Lyautey DUNOIS (C.I.D.)


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MJC 1, boulevard Charles-
13001 MARSEILLE de-Gaulle
CLUB MICRO- TOUS »
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INFORMATIQUE DE 21150 Venavey-les-Leurmes
Ouvert le mercredi après- 16 61 89 24 19
PONT-DE-VAUX 16 80 96 12 73
midi et le samedi matin Ouvert le jeudi de 20 h 30 à
Centre socio-culturel
01190 PONT-DE-VAUX 24 h
MICRO DIFFUSION 22 CÔTES-DU-NORD
FORMATION MICROTEL CLUB
02 AISNE PPC-T
10, place Saint-Eugène IUT 22300 LANNION 77, rue du Cagire
CLUB MICROTEL SAINT-
13007 MARSEILLE 31100 TOULOUSE
QUENTIN 24 DORDOGNE
16 91 52 17 59 16 61 44 03 06
2, rue de l'Abattoir MI CROQUANT
02100 SAINT-QUENTIN Mairie 24300 NONTRON
16 23 62 70 75 14 CALVADOS 33 GIRONDE
Ouvert le mardi soir à
Ouvert le mardi de 17 h à MICROTEL ADEMIR 20 h 30 CREPAC D'AQUITAINE
20 h, le vendredi de 18 h 30 TROARN B.P. 36
à 20 h Collège de Troarn 25 DOUBS 33036 BORDEAUX CEDEX
14670 TROARN MICROTEL HAUT-DOUBS
16 56 81 78 40
04 ALPES-DE-HAUTE- 16 31 23 22 41 ASFO du Haut-Doubs
PROVENCE Route de Morteau 35 ILLE-ET-VILAINE
C.I.M. (CLUB MICROTEL CLUB CAEN B.P. 6 CLUB MICRO-
INFORMATIQUE DE 8, rue Lancelot INFORMATIQUE DE LA
25210 LE RUSSEY M.J.C.
MANOSQUE) 14000 CAEN 16 81 43 70 22
MJC allée de Provence 16 31 55 41 39 après 18 h 1, rue Monseigneur-de-
Ouvert le lundi et mercredi Hergé
04100 MANOSQUE de 20 h à 22 h, le samedi de
16 92 72 19 70 17 CHARENTE-MARITIME B.P.61
9 h à 12 h DOL-DE-BRETAGNE
MICROTEL CLUB
MICROTEL DIGNE ROCHEFORT 16 99 48 37 62
26 DRÔME Ouvert tous les jours
Central téléphonique Av. Central téléphonique ATELIER MICRO-
de St-Véran Rue de l'Échauguette INFORMATIQUE DE LA
04008 DIGNE 17306 ROCHEFORT ENSEIGNEMENT PUBLIC
MAISON DES JEUNES ET
ET INFORMATIQUE (EPI)
16 92 31 34 51 DE LA CULTURE
Ouvert le mercredi de 20 h MICROTEL CLUB SAINTES RÉGIONALE DE RENNES
Allée Auguste-Delaune
à 22 h 30 Agence commerciale des 18, rue de Lettonie
26800 PORTES-LES-
Télécommunications 35100 RENNES
VALENCE 16 99 50 26 75
06 ALPES-MARITIMES B.P. 223 16 75 57 00 96
MICROTEL CLUB DE NICE 17108 SAINTES CEDEX
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MICROTEL TROYES 26000 VALENCE Suite d a n s
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10008 TROYES CEDEX MICROTEL CLUB AJACCIO 28 EURE-ET-LOIR num éro 4
16 25 72 19 11 IM LANNES II 1er sous-sol CLUB INFORMATIQUE

84 VOTRE ORDINATEUR N" 3


HUHEUR
M ais je n'ai pas commandé un kit !
Voilà la réaction du nouvel adepte
de l'ordinateur familial devant la EN PLEIN
foison de boîtes, manuels, objets divers ou
cordons. Ah, les cordons... Les bandes mol­
BONHEUR
letières de l'informatique ! Des fils, des H eureusement, Marie-Louise m'avait
câbles, des gros, des petits, des kilomètres mis la puce à l'oreille (la puce, vous
à déballer, à dénouer, à démêler, tout un voyez l'allusion?). Marie-Louise
échantillonnage de trop courts et une car­ m'avait dit : « Ne laisse jamais entrer l'ordi­
gaison de ceux qui ne rentrent nulle part. A nateur chez toi. Mon divorce, c'est l'ordina­
ces nouveaux spaghetti viennent s'ajouter teur. Le bonhomme est captif de son clavier,
ceux du téléviseur, mieux maîtrisés, certes, l'œil fixé sur l'écran. Il ne te voit plus, ne te
mais qui n'arrangent rien. Tous ces fils parle plus, se couche à l'aube préoccupé,
tissent le désespoir du néophyte. A-t-il l'en­ se lève d'un bond pour noter un programme
vie de tout lâcher séance tenante? Trop qu'il croit avoir mis au point. Tu peux te
faire griller sur la moquette, il ne sentira
même pas l'odeur. »
Trop tard, le mal était fait et l'ennemi entré
dans la place. Que faire ? Enlever sournoi­
sement une vis ? Faire sauter les plombs ?
Crier plus fort que le bip-bip ? Divorcer tout
de suite avant la crise ? Mais non. Pour le
combattre, il convient de connaître l'adver­ un certain recul, me demandant si tout cela
saire. Et puis sait-on jamais, et si je me ne serait pas un peu ludique, un peu puéril,
prenais au jeu à mon tour, si c'était moi qui un peu amerloque, masculin pour tout dire.
22 h 15, je tourne ma clé dans la serrure,
traversais les pièces l'œil trouble et les
mains tendues vers l'objet de ma passion, fiérote, prête à réciter mes jeunes acquisi­
doigts prêts à tapoter les touches pendant tions en dévorant un petit souper... Pas la
moindre odeur de cuisine chaude. Farine,
que le Bonhomme tenterait de se faire
beurre, œufs sont épars sur la table. Le
griller sur la moquette pour attirer mon
attention ? Délices prémonitoires... Bonhomme, en tablier de dentelle, échevelé,
« Je me suis inscrite au club informatique,
rouge, contemple l'écran avec une satisfac­
annoncé-je d'un ton négligent. C'est à tion évidente.»Regarde, jubile-t-il. Puisque
ça t'intéresse, j'ai fait un petit programme
20 h 30, je sors à 22 h. Le dîner sera prêt ? »
Attendrissement du Bonhomme, regard ad- exprès pour toi. Plus besoin de calcul. De
quatre à vingt-quatre convives, tu as toutes
miratif. On nage en plein bonheur.
les proportions du gâteau au chocolat.
tard. Le malheureux est déjà empêtré dans Pas mal, le premier contact. Je ne me suis Allez, HUN ! » Ça défile, il y a des IF, des
ses cordons, ligoté sur la moquette, autant pas ennuyée une minute bien que gardant THEN, des GO TO. Ça se tient. Lui dire que
par ces lianes infernales que par la fierté depuis l'âge de huit ans je fais des gâteaux
paternelle, mise à mal devant l'hilarité de au chocolat pour autant de gourmands qu'il
dont le couvercle était percé d'un trou s'en présente, au pif, sans avoir jamais eu
LE POULPE carré, un trou rond et un trou triangulaire.
Combien d'heures ai-je passé sur le tapis, à
besoin de peser, de compter? Petit. Faire
remarquer que vingt-quatre convives, bon­
ÉLECTRONIQUE essayer de faire rentrer là-dedans des
objets de formes diverses... Parents, à l'ère
jour les sardines, quand on sait qu'à six il
faut ouvrir la porte de la chambre pour ne
de l'informatique, ne négligez pas ce jeu, pas se cogner le coude en découpant le
sa progéniture, goguenarde spectatrice. Il ses leçons serviront à vos enfants. Plus tard, gigot ? Trivial.
ne reste plus qu'à prier que le chien n'ait apparaît le problème de choisir la bonne « C'est gentil, mon cœur. Mais où sont la
pas l'intention subite de traverser le salon clef d'un trousseau au fond d'un couloir pincée de sel pour faire monter les blancs,
en courant. obscur. Mais rien, ce n'est rien à côté de et où les zestes d'orange pour éviter la
A quels nombrils relier ces cordons ombili­ l'angoisse de l'homme une fiche à la main, fadeur?» Consterné, il ouvre un bec rond
caux ? Où les « connecter »? Il y a l'adapta­ devant la multiplicité des prises disponi­ d'où ne sort aucun son. Je console : « Allons,
teur de ceci, l'interface de cela (à moi, bles, un accouplement qui peut produire le viens, je t'offre une pizza chez l'Italien du
\/Ô !), diverses alimentations à accrocher meilleur comme le pire. Le bébé est ce coin. La recette a été mise au point par son
un peu partout, le magnétophone à poser poulpe électronique aux envahissants tenta­ arrière-grand-mère, mais il a peut-être be­
au milieu de tout ce fatras et dont il faut cules. Au début, il ne fera entendre que des soin que tu lui composes un joli programme
bien faire quelque chose. Et pourquoi donc grognements ou les vagissements plaintifs pour la transmettre à ses petits enfants ?»
tous ces machins sont-ils bardés d'aussi du magnétophone mal branché, plus tard, Et, digne, je sors, drapée dans les plis de
nombreux « connecteurs », tous différents ça s'arrangera, mais gardez les bons ma conscience de la supériorité de la
les uns des autres ? Il me souvient d'un jeu contacts. femme sur la machine.
de ma plus tendre enfance, une boîte rouge Jean-Luc Goudet Isabelle Cabut

VOTRE ORDINATEUR N° 3 85
périphériques. Certains bus sont norma­ coup plus efficace car on peut retrouver C, D, E, F. Par exemple, 10 en décimal
lisés et utilisés par de nombreux ordina­ rapidement une information en plaçant s'écrit A en hexadécimal et 17 en déci­
teurs individuels : le bus S-100, le bus la tête de lecture/écriture directement mal s'écrit 11 en hexadécimal.
IEEE 488, etc. sur la piste où elle se trouve (accès
B Y T E : voir octet. direct).
On distingue deux types de disques
magnétiques : les disquettes très utili­
sées comme mémoire de masse sur les
ordinateurs individuels, et les disques
durs, de capacité supérieure (plus coû­
teux) que l'on commence à voir appa­
raître sur des systèmes à vocation nette­
A L P H A N U M É R IQ U E: on appelle ainsi ment professionnelle.
tout caractère alphabétique ou numéri­ D O N N É E S : représentation d'une infor­
que, à savoir lettres, chiffres, symboles. mation sous une forme conventionnelle
A S C II : le code ASCII permet de définir destinée à faciliter son traitement.
des caractères (lettres, chiffres, ponc­ D O S : (Disk Operating System) voir IN T E R F A C E : une interface est l'ensem­
tuation) en les codant sur 7 bits. On système d'exploitation de disquettes. ble du matériel et du logiciel nécessai­
l'utilise dans les échanges entre ordina­
res pour assurer la communication entre
teurs et périphériques. En lui rajoutant CARACTÈRES : ce mot désigne un chif­
fre, une lettre, un signe de ponctuation un périphérique et un ordinateur.
un huitième bit, chaque caractère est
IN T E R P R É T E U R : c'est un. programme
traité comme un octet. quelconques. On utilise généralement
de traduction et d'exécution d'un pro­
A S S E M B L E U R : c'est un programme 8 bits, soit un octet, pour stocker un
gramme écrit en langage évolué. Dès
qui, à partir de programmes écrits en caractère.
qu'une instruction est traduite, elle est
langage d'assemblage, effectue leur C A S S E T T E : la cassette est le moyen de
stockage le moins cher utilisé pour les exécutée, et ce, pour chaque instruction.
traduction en langage machine.
ordinateurs individuels. Une version L'interpréteur est donc plus complet que
le compilateur qui se contente de tra­
plus coûteuse - la cassette numérique
ou cartouche magnétique - est plus duire, plus simple puisqu'il exécute
l'instruction aussitôt écrite ; en contre­
fiable et permet de repérer les enregis­
trements comme sur une cassette. Les partie l'interpréteur est plus lent.
temps d'accès sur cassettes sont en
E d i t e u r : un programme s'écrit comme
général très longs. Une cassette stan­
dard permet de lire environ 8 000 carac­ un texte formé de mots appartenant au
tères en 100 secondes. Il existe égale­ langage. L'éditeur est le programme
ment des cartouches de mémoire vive permettant l'écriture et la correction de
ou morte qui constituent des extensions ce texte sur l'écran.
de la mémoire de l'ordinateur.
C H A R G E R : un programme en mémoire.

BASE D E D O N N E E S : logiciel qui per­ Lire un programme sur un support ex­ J —


met de gérer et d'organiser des quanti­ terne et le mettre en MEV.
C H IP : désignation américaine souvent
tés alphabétiques et numériques dans
les domaines les plus divers. Un carnet utilisée pour « puce de circuit intégré ».
C O M P IL A T E U R : programme permet­
j-^j===o
d'adresses, un fichier quelconque, sont
des exemples très simples d'une base tant de traduire en langage machine (et K IL O -O C T E T (K o ) : voir octet.
de données.
B A S IC : le Basic est un des langages de
programmation les plus répandus pour
les ordinateurs individuels. Il est à la
donc d'exécuter) un programme écrit en
langage évolué comme Basic, Fortran,
etc. (voir aussi interpréteur).
C P S (c a r a c tè r e p a r s e c o n d e ) : voir
ï
C5

fois évolué et facile à apprendre. Les baud.


instructions de Basic sont rédigées en C P U : voir UC (unité centrale). F IC H IE R : ensemble d'informations de
anglais. même nature stockées sur un support
B A U D : le baud est une unité de vitesse
quelconque : fiches cartonnées, cas­
de transmission d'information. Pour la sette, disquette, disque, etc. Un fichier
plupart des applications usuelles, on est caractérisé par la nature de son
peut considérer que 10 bauds corres­ support, son volume, ses modes d'accès
pondent à 1 caractère par seconde. et sa fréquence d'utilisation.
F L O P P Y : terme anglais utilisé pour
B IN A IR E : le code binaire est le code
qui utilise le système de calcul en disquette. LA N G A G E ÉVO LU E : les langages évo­
base 2, et qui ne comporte que deux lués permettent d'écrire des program­
états, notés zéros (0) et un (1). mes sous une forme proche de la façon
B IT : on appelle bit un élément d'infor­ dont leur fonctionnement a été défini, ce
mation qui peut prendre deux valeurs qui simplifie à la fois l'écriture et la
arbitrairement notées 0 et 1. vérification.
B O G U E : tout programme que l'on vient D ATA : traduction des données. Un autre avantage des langages évo­
d'écrire comporte souvent - hélas - D IG IT A L : ce terme est souvent employé lués, la standardisation. En effet, les
des bogues, c'est-à-dire des erreurs qui improprement en lieu et place de numé­ programmes écrits sur une machine
l'empêchent de fonctionner correcte­ rique. Cette confusion se fait en utilisant peuvent être utilisés par toute machine
ment. Les bogues viennent presque tou­ le mot dans un sens dérivé de l'anglais, disposant d'un interpréteur ou d'un
tes de la programmation et ne sont pas digital était réservé, en français... aux compilateur adéquats (en pratique, peu
toujours faciles à déceler. L'opération doigts ! de langages bénéficient cependant
qui consiste à les éliminer s'appelle D IS Q U E , D IS Q U E T T E : le disque ma­ d'une standardisation suffisante).
mise au point, ou débogage. gnétique est un support de mémoire H A R D W A R E . H A R D : termes anglais Les langages évolués les plus connus
B U F F E R : voir tampon. externe sur lequel on peut lire et écrire. utilisés pour matériel. sont Basic, Fortran, Cobol et Pascal,
B U S : le bus est l'ensemble des signaux Bien que le principe de base soit le H E X A D E C IM A L : système de numérota­ mais il en existe beaucoup d'autres
permettant au micro-processeur de même que pour les enregistrements sur tion en base 16, dans lequel on utilise (APL, Pilot, Forth, Lisp, Logo, LSE, etc.).
converser avec ses mémoires et ses bande magnétique, le disque est beau­ les chiffres de 0 à 9 puis les lettres A, B, L A N G A G E M A C H IN E : le langage ma-

86 VOTRE ORDINATEUR N” 3
chine est le seul que comprenne directe­ programme lui-même (anglais : RAM). trale comprise entre 32 et 256 Ko (an­
ment un ordinateur. Dans la plupart des M IC R O P R O C E S S E U R : un microproces­ glais : byte).
cas, il se présente sous forme de nom­ seur est un circuit intégré très complexe
bres exprimés en binaire ou en hexadé­ regroupant les logiques de traitement
cimal, très difficiles à manipuler pour qui ont permis l’apparition des ordina­
un humain. Le langage machine offre teurs individuels.
cependant des possibilités qui le ren­ M O D E M : modem est l'abréviation de
dent indispensable dans des cas bien « modulateur/démodulateur ». Cet ap­
particuliers : vitesse d'exécution (pour pareil, instrument privilégié de la télé­
les graphismes, par exemple), accès à informatique, permet la conversion des
toutes les ressources internes de l'ordi­ signaux envoyés ou reçus par l'ordina­
nateur (pour créer des instructions dont teur : ces signaux peuvent alors transi­ SO FTW A R E, SO FT : voir logiciel.
ne dispose pas le système en standard). ter par une ligne téléphonique normale : un sys­
S Y S T È M E D 'E X P L O IT A T IO N
En pratique, pour ceux qui ont besoin (spécialisée dans certains cas), ou par tème d ’exploitation est un ensemble de
de programmes en langage machine, il une ligne privée. P É R IP H É R IQ U E : on désigne ainsi tout programmes fournis avec l’ordinateur,
est presque indispensable de disposer M O N IT E U R V ID É O : un moniteur vidéo appareil qui peut être raccordé à un qui permet à l'opérateur d'utiliser les
d'un assembleur pour pouvoir travailler ressemble à un écran de télévision mais ordinateur ; une imprimante, un écran périphériques sans avoir à écrire de
en langage d'assemblage. n'en possède pas toutes les fonctions : de visualisation, un modem sont des programmes spéciaux.
L O G IC IE L : on appelle ainsi tous les son et choix de chaînes n'y figurent pas. périphériques. SYSTÈM E D 'E X P L O IT A T IO N DE D IS ­
programmes utilisés dans l'ordinateur Par contre, l’écran est souvent plus P É R IT É L É V IS IO N : depuis 1980, tous les : c est un ensemble de
Q U E T T E S (S E D )
(anglais : software). lisible et sert à l'affichage des résultats téléviseurs mis en vente en France doi­ program m es permettant notamment
de certains ordinateurs individuels. Au­ vent être équipés d'une prise « péritélé­ d’accéder aux informations situées sur
cun rapport avec un programme moni­ vision » pour permettre l'utilisation de les disquettes (anglais : DOS).
teur. l'appareil avec des équipements vi­
M O N IT E U R : voir programme moniteur déo... ou avec des ordinateurs.
et moniteur vidéo. Si votre téléviseur est ainsi équipé, vous
pourrez plus facilement l'utiliser comme
écran, mais renseignez-vous tout de
même avant d'acheter votre ordinateur
individuel !
P R O G R A M M E : c'est l'ensemble des
instructions, rédigées dans un langage
donné, qu'exécute un ordinateur. Par
exemple, « un programme en Basic cal­
culant les payes d'une entreprise ». Par
M A N C H E A B A LA I ■ M A N ETTE : dispo­ extension, on dit souvent : « un pro­
sitif de commande à plusieurs degrés gramme de paye ». TA M PO N : un tampon est une machine,
de liberté servant à déplacer un curseur P R O G R A M M E M O N IT E U R : on désigne
un système, un circuit ou un registre
(ou le dessin d’un objet) sur un écran ainsi le programme (ou l'ensemble des servant d'interface entre deux unités : il
(anglais : joystick). programmes) qui effectue les comman­ peut servir à l'adaptation des signaux
M A T É R IE L : ce terme, qui revêt une : numériser une infor­
N U M É R IS A T IO N entre eux, ou au classement temporaire
mation, c'est la transformer en un nom­ des élémentaires nécessaires à l'utilisa­
signification précise dans un contexte tion du système et à la gestion des des informations qui, sinon, seraient
informatique, désigne (par opposition bre avec une précision déterminée à envoyées plus vite quelles ne peuvent
l’avance de telle façon qu'un ordinateur périphériques (ne pas confondre avec
au logiciel) l'ensemble des pièces mé­ Moniteur vidéo). être utilisées.
caniques et des composants électroni­ puisse la traiter.
P U C E : la puce, ou puce de silicium, est
ques d'un ordinateur (anglais : hard­ Par exemple, une table à numériser (ou
la petite surface de silicium (quelques
ware). tablette graphique) est un dispositif qui
millimètres carrés) incorporée dans un
M E G A -O C T E T : voir octet. transforme la position d'un stylet en
coordonnées exprimées en nombres en­ circuit intégré, et dans laquelle a été
M É M O IR E : une mémoire est un organe
tiers (par exemple sur 8 bits). Le terme réalisée la logique du circuit.
qui permet de stocker une information,
afin de l'utiliser ultérieurement. digitaliser n'existe pas en français.
Les ordinateurs utilisent différents types
de mémoires :
- la mémoire dans laquelle l'ordina­
teur va chercher couramment des ins­
tructions ou des données est la mémoire
1\
centrale. Sur les ordinateurs individuels, --\
cette mémoire est essentiellement consti­ : c'est la partie
U N IT É C E N T R A L E (U C )

tuée de circuits à semi-conducteurs, qui de l'ordinateur chargée de l'exécution


sont des MEM (mémoire morte) ou des O des instructions. L'UC va chercher les
MEV (mémoire vive). instructions dans la mémoire et les fait
- la mémoire externe de grande capa­ exécuter.
cité, et qui peut être une minidisquette, RAM : voir MEV. L'unité centrale est reliée au bus, et à
une disquette, un disque, ou même une R ELA N C ER : retour à l'état de démar­ d'autres éléments tels que l'horloge.
mémoire à bulles. O CTET : un octet est un ensemble de rage d'un système informatique afin de
M E M o u m é m o ire m o r te : une mémoire 8 bits. Il permet de stocker des valeurs le remettre en marche.
morte est une mémoire dont le contenu entières comprises entre 0 et 255 (2®—1). R E S E T : c' est l'arrêt d'urgence, le frein
ne peut être modifié en usage normal. Les ordinateurs individuels travaillent de secours lorsque la machine se
Ainsi, en cours de fonctionnement, un en général sur des octets, et leur capa­ coince. On remet tout à zéro, en espé­
programme mal conçu ne peut détruire cité mémoire est exprimée en nombre rant qu’elle voudra bien redémarrer,
le contenu de cette mémoire ; on ne peut d'octets. sinon il faudra éteindre la machine et
écrire dans une MEM (anglais : ROM). Vu leur nombre, on parle plutôt en K- perdre les données.
M E V o u m é m o ir e v iv e : on peut écrire octets (1 Ko = 2,0= 1024 octets) et en R E S T A U R E R : remettre dans un état de
dans une mémoire MEV (et lire aussi, Méga-octets (1 MO=220= 1048576 oc­ référence (anglais : reset, restore).
bien entendu). Les zones de données tets). R O M : (read only memory, traduction
d'un programme sont donc toujours en Actuellement, un ordinateur individuel mémoire uniquement en lecture), voir
MEV, et c'est trop souvent le cas du type a une capacité de mémoire cen­ MEM. V ID É O : voir moniteur vidéo.

VOTRE ORDINATEUR N» 3 87
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