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LES FORMES JURIDIQUES

1. L’entreprise individuelle

2. La Société à Responsabilité Limitée (SARL)

3. La Société en Nom Collectif

4. La Société en commandite simple

5. La Société anonyme simplifiée

6. La Société en commandite par actions

7. La Société anonyme

8. La Société en participation

9. Le groupement d’interêt économique

10. Succursale

  1. L’entreprise individuelle.

   L’entreprise individuelle est une entreprise exploitée en nom personnel, c’est-à-dire directement par une
personne physique, seul maître au bord. L’entreprise individuelle est donc définie comme étant une entreprise
exploitée par une personne physique dont l’objet est d’exercer une profession libérale ou activité économique.

   Par ailleurs, l’entreprise individuelle est une entité économique qui correspond souvent à une certaine
dimension de l’entreprise, c’est en effet le cas des petites entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires et un
bénéfice modeste.

Différence par rapport à la société :  Simplicité de fonctionnement et faible coût avec grande liberté d’action
pour le chef d’entreprise .

La société suppose l’existence d’associés qui s’impliquent d’une manière ou d’une autre dans la gestion de
l’entreprise, alors que pour l’entreprise individuelle seule l’entrepreneur décide de la gestion de celle-ci.

Par ailleurs, le fonctionnement des sociétés requièrent souvent un formalisme juridique lourd. A titre d’exemple,
une société anonyme (SA) nécessite la mise en place d’organe de gestion, la nomination d’un ou plusieurs
commissaire aux comptes, le respect des règles de fonctionnement nombreuses et contraignantes édictées par la
loi.

Si l’entreprise individuelle représente un cadre d’exercice souple et adaptable, elle est néanmoins handicapée par
le peu de potentiel de croissance qu’elle offre à son propriétaire désireux de s’agrandir contrairement à la forme
sociétaire.

 Les obligations légales

Le chef de l’entreprise doit obligatoirement :

o Ouvrir un compte auprès d’un établissement bancaire ;


o Tenir une comptabilité conformément aux règles en vigueur, laquelle peut constituer un mode
de preuve en cas de litige ;
o Conserver les correspondances et pièces justificatives pour une durée de 10 ans.

 Nombre d’associés

Aucun, l’entrepreneur est seul.

 Montant du capital

Pas de notion du capital.

 Direction

L’entrepreneur est le seul maître de bord.

 Responsabilité du dirigeant

L’entrepreneur est indéfiniment responsable des dettes sociales.

 Régime social du dirigeant

Il est soumis au régime des non-salariés.

 Régime fiscal

Le chef de l’entreprise est imposé directement à l’impôt sur le revenu (IR)

Tranche de revenu (en dh)

0 à 30.000

30.001 à 50.000

50.001 à 60.000

60.001 à 80.000

80.001 à 180.000

Au- delà de 180.000

2. La Société à Responsabilité Limitée (SARL)


La société à responsabilité limitée est une société commerciale qui constitue un type intermédiaire entre les
sociétés de personnes et les sociétés de capitaux. L’acquisition de la personnalité morale est subordonnée à
l’immatriculation au registre de commerce.

 Nombre des associés

Une ou plusieurs personnes sans dépasser 50.

 Qualité des associés

Personnes morale ou physiques, une SARL à associé unique ne peut créer une SARLAU.

 Responsabilité des associés

La responsabilité des associés est limitée à leurs apports au capital.

 Gérance

Assurée par une personne physique associée ou non.

 Montant du Capital

Librement fixé par les associés.

 Nature du capital

Le capital peut être constitué par des apports en numéraire, en nature et à titre exceptionnel en industrie.

 Apports en numéraire

Si le capital est supérieur à 100.000 dhs, le ¼ doit être déposé dans un compte bancaire bloqué. Le reste dans un
délai de 5 ans.

 Apports en nature

Les statuts doivent contenir l’évaluation de chaque apport en nature par un commissaire aux apports, si la valeur
d’un apport excède 100.000 dhs et si la valeur totale de l’ensemble des apports en nature excède la moitié du
capital.

 Apport en industrie

Les parts sociales dans une SARL ne peuvent être représentées par des apports en industrie sauf si l’objet social
de la société porte sur l’exploitation d’un fonds de commerce ou d’une entreprise artisanale.
 Objet

La loi interdit la forme de SARL aux sociétés d’assurance, de banque, de crédit, d’investissement, de
capitalisation et d’épargne.

 Les obligations légales d’une SARL

o La tenue d’une comptabilité.


o L’établissement des comptes annuels.
o L’approbation des comptes par les associés dans un délai de six mois après la clôture de
chaque exercice.
o Conserver les documents comptables et les pièces pendant 10 ans.

 Le commissaire aux comptes

Le contrôle de la SARL par un commissaire aux comptes est obligatoire pour les sociétés dont le chiffre
d’affaires, à la clôture d’un exercice social dépasse le montant de cinquante millions de dirhams.

 Régime fiscal de La SARL

o La SARL est soumise à l’impôt sur les sociétés


o 10% si le bénéfice net <= 300.000 DH
o 20% si le bénéfice net est compris entre 300.001 à 1.000.000 DH
o 30% si le bénéfice net est compris entre 1.000.001 à 5.000.000 DH
o 31% si le bénéfice net > 5.000.000 DH
o 37% pour les établissements de crédit et les compagnies d’assurance.

 Régime social du gérant

Les gérants des SARL, qu’ils soient associés ou non, minoritaires ou majoritaires, percevant à ce titre
une rémunération qui correspond à leurs activités réelles et à leurs responsabilités au sein de
l’entreprise sont obligatoirement assujettis au régime de la CNSS et au régime de l’Assurance Maladie
Obligatoire (« AMO »), géré par la CNSS.

o 10% si le bénéfice net <= 300.000 DH


o 20% si le bénéfice net est compris entre 300.001 à 1.000.000 DH
o 30% si le bénéfice net est compris entre 1.000.001 à 5.000.000 DH
o 31% si le bénéfice net > 5.000.000 DH
o 37% pour les établissements de crédit et les compagnies d’assurance.

3. Société en Nom Collectif


Réglementée par les articles de 3 à 18, la société en nom collectif est une société dont les associés ont tous la
qualité de commerçant et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales. Cette définition démontre
clairement que cette société est commerciale par sa forme

 Capital

La loi ne prévoit aucun montant minimum pour le capital social (librement fixé par les associés).

 Parts sociales

Les parts sociales sont nominatives, elles ne peuvent être cédées qu’avec le consentement de tous les associés.

 Gérance

Nombre : tous les associés sont gérants sauf stipulation contraire des statuts.

Qualité : le gérant peut être nommé parmi ou hors les associés. La SNC, peut être gérée par une personne morale.

Nomination : les gérant associés ou non sont nommés dans les statuts ou dans un acte séparé.

 Contrôle

La nomination d’un commissaire aux comptes n’est pas obligatoire sauf pour les sociétés dont le chiffre d’affaire
à la clôture d’un exercice dépasse 50.000.000 de dirhams.

 Régime fiscal

o Chaque associé est soumis à l’impôt sur le revenu (IR) en tant qu’entrepreneur individuel ;
o la société peut opter pour l’IR (l’impôt sur le revenu) ou l’IS (impôt sur les sociétés

 Impôt sur le revenu

Tranche de revenu (en dh)

0 à 30.000

30.001 à 50.000

50.001 à 60.000
Tranche de revenu (en dh)

60.001 à 80.000

80.001 à 180.000

Au- delà de 180.000

 Impôt sur les sociétés

o 10% si le bénéfice net <= 300.000 DH


o 20% si le bénéfice net est compris entre 300.001 à 1.000.000 DH
o 30% si le bénéfice net est compris entre 1.000.001 à 5.000.000 DH
o 31% si le bénéfice net > 5.000.000 DH
o 37% pour les établissements de crédit et les compagnies d’assurance

 Régime social des gérants

Les gérants non associés, qu’ils soient associés ou non, minoritaires ou majoritaires, percevant à ce titre une
rémunération qui correspond à leurs activités réelles et à leurs responsabilités au sein de l’entreprise sont
obligatoirement assujettis au régime de la CNSS et au régime de l’Assurance Maladie Obligatoire (« AMO »),
géré par la CNSS.

4. Société en Commandite Simple

C’est une forme de société très peu répandue. La société en commandite simple est une société de personne
constituée d’associés commandités qui ont la qualité de commerçants et répondent indéfiniment et solidairement
des dettes sociales, et d’associés commanditaires qui ne sont tenus des dettes qu’à concurrence du montant de
leurs apports.

Cette forme juridique permet de créer ou de reprendre une entreprise par des investisseurs extérieurs non
impliqués dans la gestion (associés commandités).

 Capital

o Pas de capital minimum exigé.


o Constitué par des apports en numéraire ou en nature à l’exclusion des apports en industrie.
 Associés

Deux au minimum. Un commandité et un commanditaire.

 Responsabilité des associés

o Les commandités ont la qualité de commerçant et répondent indéfiniment et solidairement des


dettes sociales.
o Les commanditaires répondent des dettes sociales à concurrence du montant de leur apport.

 Gérance

Assurée par les associés commandités.

 Régime fiscal

o Les associés commandités sont soumis à l’impôt sur le revenu (IR) en tant qu’entrepreneurs
individuels.
o la société peut opter pour l’IR (l’impôt sur le revenu) ou l’IS (impôt sur les sociétés).

Tranche de revenu (en dh)

0 à 30.000

30.001 à 50.000

50.001 à 60.000

60.001 à 80.000

80.001 à 180.000

Au- delà de 180.000

o 10% si le bénéfice net = 300.000 DH


o 20% si le bénéfice net est compris entre 300.001 à 1.000.000 DH
o 30% si le bénéfice net est compris entre 1.000.001 à 5.000.000 DH
o 31% si le bénéfice net est 5.000.000 DH
o 37% pour les établissements de crédit et les compagnies d’assurance.

5. La société anonyme en simplifiée

Régie par la loi 17-95 (art 425 à 440), le législateur marocain permet à deux ou plusieurs sociétés de constituer
entre elles une société anonyme simplifiée (SAS), en vue de créer ou gérer une filiale commune ou de créer une
société qui deviendra leur société mère commune.

 Actionnaires

o Seules les sociétés peuvent être actionnaires d’une SAS, sont donc exclus (les GIE, les
associations et les personnes physiques).
o Le nombre minimum est de deux actionnaires.
o Les sociétés actionnaires doivent avoir un capital de 2.000.000 de dirhams

 Capital

o Le capital est de 300.000 dirhams, libéré en totalité au moment de la constitution.


o Les apports en nature sont évalués par un commissaire aux comptes.
o Interdiction des apports en industrie.
o Pas de minimum exigé par la loi (art 427/loi17-95).

 Fonctionnement

o Le mode de direction est défini par les statuts.


o Un président personne physique ou morale, associé ou non.
o Possibilité de mettre en place d’autre mode de direction dans les statuts.

 Contrôle

o L’obligation de nommer un commissaire aux comptes.


o Dans la pratique les SAS nomment un organe de surveillance.

 Régime fiscal

La SAS est soumise à l’impôt sur les sociétés.

 10% si le bénéfice net <= 300.000 DH


 20% si le bénéfice net est compris entre 300.001 à 1.000.000 DH
 30% si le bénéfice net est compris entre 1.000.001 à 5.000.000 DH
 31% si le bénéfice net > 5.000.000 DH
 37% pour les établissements de crédit et les compagnies d’assurance.

 Statut social des dirigeants

Les dirigeants sont assimilés salariés.

6. Société en commandite par actions

La société en commandite par action est définie par l’art 31 de la loi 5-96 comme étant « la société dont le
capital est divisé en action, est constituée entre un ou plusieurs commandités, qui ont la qualité de commerçant et
répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales, et des commanditaires, qui ont la qualité
d’actionnaires et ne supportent les pertes qu’à concurrence de leurs apports ».

 Capital

o Le capital est divisé en actions.


o Les dispositions de la loi 17-95 relative aux sociétés anonyme, à l’exception de celle qui
concernent leur administration et leur direction, sont applicables aux sociétés en commandite
par actions.

 Associés

Deux sortes d’associés :

o Commandités ;
o Commanditaires.

 Responsabilité des associés

o Les commandités ont la qualité de commerçant et répondent indéfiniment et solidairement des


dettes sociales.
o Les commanditaires sont des actionnaires, ils ne supportent les dettes sociales qu’à raison de
leurs apports.

 Fonctionnement

o Le ou les premiers gérants sont nommés par les statuts.


o L’assemblée générale ordinaire nomme un conseil de surveillance, composé de trois
actionnaires au moins.
o Un associé commandité ne peut être membre du conseil de surveillance.
o Le conseil de surveillance assume le contrôle permanent de la gestion de la société.
 Régime fiscal

o Les associés commandités sont soumis à l’impôt sur le revenu (IR) en tant qu’entrepreneurs
individuels.
o la société peut opter pour l’IR (l’impôt sur le revenu) ou l’IS (impôt sur les sociétés).

 Impôt sur le revenu

Tranche de revenu (en dh)

0 à 30.000

30.001 à 50.000

50.001 à 60.000

60.001 à 80.000

80.001 à 180.000

Au- delà de 180.000

7. Société anonyme

La société anonyme est une forme juridique de société commerciale où la responsabilité des associés est limitée
au montant de l’apport de ceux-ci. Des règles de gestion (distribution des dividendes, nomination des directeurs,
etc.) ainsi sa fiscalité sont particuliers.

 Actionnaires

o 5 personnes morales ou physiques au minimum.


o Aucun maximum n’est fixé par la loi.

 Responsabilité
Limitée aux apports (fautes de gestion exceptées).

 Capital

o 300 000 Dhs.


o 3 000 000 Dhs pour une société qui fait appel public à l’épargne.
o Divisé en actions négociables représentatives d’apport en numéraire ou en nature à l’exclusion
de tout apport en industrie.
o Les actions représentatives d’apports en numéraire doivent être libérées lors de la souscription
du quart au moins de leur valeur nominale. Le surplus dans un délai de trois ans sur décision
du conseil d’administration ou du directoire.

 Fonctionnement : SA à conseil d’administration

Composition

o 3 membres au moins et douze au plus dont l’un est élu président.


o Personnes physiques ou morales (qualité d’actionnaire)
o Le président est absolument une personne physique.
o Les administrateurs sont nommés pour une durée de 3 ans.

Missions

o Déterminer les orientations de l’activité de la société et veiller à leur mise en œuvre.


o Effectuer les contrôles et vérifications jugés nécessaires.
o Convoquer les assemblées et fixer l’ordre du jour.
o Arrêter les comptes, établir les états de synthèse et le rapport de gestion.

 Régime fiscal

la S.A est soumise à l’impôt sur les sociétés.

o 10% si le bénéfice net <= 300.000 DH


o 20% si le bénéfice net est compris entre 300.001 à 1.000.000 DH
o 30% si le bénéfice net est compris entre 1.000.001 à 5.000.000 DH
o 31% si le bénéfice net > 5.000.000 DH
o 37% pour les établissements de crédit et les compagnies d’assurance.

 Statut social des dirigeants

Les dirigeants sont assimilés salariés.

8. La société en participation
La société en participation est une société que les associés ont convenu de ne pas immatriculer. Elle n’a pas de la
personnalité morale et n’est soumise à aucune formalité de publication (art 89 de la loi 5-96).

 Constitution

o La SEP est constitué entre deux personnes au minimum.


o Il est indispensable que chaque associé fasse un apport (en numéraire, en nature ou en
industrie)
o La durée de constitution de la société en participation est librement fixée par les associés.
o Aucune condition de forme n’est prescrite pour la validité de la société. Néanmoins, le souci
de définir clairement les droits et obligations des associés conduisent pratiquement à établir un
acte.

 Ce qu’il faut retenir

o La société en participation n’existe que dans les rapports entre associés et n’est pas destinée à
être connue des tiers.
o Son existence peut être prouvée par tous les moyens.
o Les associés conviennent librement de l’objet social sous réserve des dispositions des articles
982/985/986/988 du DOC  (code des obligations et des contrats).

9. Le groupement d’intérêt économique

Le Groupement d’Intérêt Economique est une forme intermédiaire entre l’association et la société, il peut avoir
un but non lucratif, mais dans la plupart des cas il permet de faire du business et de réaliser des bénéfices pour
les entreprises qui constituent ce GIE.

Beaucoup de PME n’ont pas les moyens de réaliser des études, de faire de la communication, de prendre en
charge des frais de prospection à l’étranger, le GIE permet de mutualiser et de partager les dépenses.

Ce qu’il faut retenir

 Constitution du GIE

 Le GIE est constitué entre deux ou plusieurs personnes morales ou physiques, aucun
maximum n’est prévu par la loi.
 Le GIE peut être constitué sans capital, ce qui n’exclut pas l’hypothèse d’un GIE  constitué
avec un capital.
 Les formalités constitutives d’un GIE ne sont pas assez lourdes.
 Le contrat de constitution doit être établi par écrit et publié dans le mois de sa signature, dans
un journal d’annonces légales et au bulletin officiel.
 Le contrat doit contenir les mentions suivantes :
o
o
o La dénomination du groupement
o L’objet du groupement
o La durée pour laquelle le groupement est constitué
o Le siège du groupement
o Le montant et la nature des apports en capital et la part libérée par chacun des
membres (dans le cas où le GIE est constitué avec un capital)
o Les noms, prénoms et domiciles des membres, s’il s’agit des personnes
morales leurs raisons sociales, la forme juridique, le siège social de chacun
des membres.
o Les noms, prénoms et domiciles des membres ayant pouvoir d’engager le
groupement envers les tiers.
o Le greffe du tribunal auprès duquel le GIE sera immatriculé au registre de
commerce.

o
 Fonctionnement

o
o Administré par un ou plusieurs administrateurs, ces derniers peuvent être des
personnes morales ou physiques, membre du GIE ou en dehors.
o Il faut au moins un administrateur, en revanche, il n’existe pas dans la loi de
maximum.
o La durée du mandat des administrateurs est fixé par le contrat du groupement ou par la
décision de nomination.

o
 Contrôle

Le contrôle du GIE par un commissaire aux comptes n’est pas obligatoire, il le devient lorsque le groupement
émet des obligations.

Les formalités de création d’une SARL.

10. La succursale

La succursale est un terme juridique qualifiant un établissement faisant partie d’un groupe et disposant d’une
certaine autonomie de gestion et de direction sans toute fois disposer de la personnalité morale. Les entreprises
étrangères peuvent intervenir au Maroc sans passer par la création d’une société de droit marocain. Dans ce cas,
sur le plan fiscal, les entités représentatives au Maroc sont qualifiées d’établissements stables (succursale, bureau
de liaison, bureau de coordination…).
Ce qu’il faut retenir

 Choix entre la création d’une succursale ou d’une filiale

La création d’une succursale ou d’une filiale sont deux options pour s’implanter au Maroc, le tableau ci-après
récapitule les plus et les moins de chaque structure :

Filiale

Dotée de la personnalité morale.

Personnalité morale Contracte pour son nom propre.

La société mère et la filiale son deux structures distinctes.

Responsabilité limitée aux apports

Autonomie financière
Autonomie Autonomie de gestion

Coût de constitution Droits d’enregistrement proportionnels au capital

 Régime juridique

o En application de l’article 37 du code de commerce marocain, toute succursale marocaine


d’entreprise étrangère est tenue de se faire immatriculer au registre de commerce.
o L’immatriculation est requise par son directeur dans les trois mois de l’ouverture de la
succursale (art 38 et 75 du code de commerce).
o La succursale doit être immatriculée au registre du commerce du lieu où le fonds est exploité
(art 41 du code de commerce).

 Régime fiscal

Les succursales des sociétés étrangères sont soumises à l’impôt sur les sociétés (IS) dans les conditions du droit
commun.

 Procédure d’ouverture


o
o Recherche d’antériorité auprès de l’Office Marocain de la Propriété
Industrielle et Commerciale en vue de l’obtention d’un certificat relatif à la
dénomination de la succursale ;
o Etablissement du procès-verbal de décision relative à l’ouverture de la
succursale, le PV doit contenir les mentions ci-dessous

 La dénomination de la succursale ;
 L’activité ;
 Le siège social ;
 Le représentant légal.


 Enregistrement du PV auprès de l’administration fiscal;
 Inscription au rôle de la taxe professionnelle ;
 Dépôt légal au greffe du tribunal de commerce ;
 Immatriculation au registre de commerce ;
 Insertion d’une publicité légale (en français dans un journal
d’annonces légales et en arabe au Bulletin Officiel) ;
 Affiliation à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ;
 Information de l’office des changes.

Source : Centre Régional d’investissement – CRI

Gratuit et quasi-gratuit
Quasi-gratuit : Se dit d'un produit vendu à un prix inférieur à son coût de production (mais
pas gratuitement).

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