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Université de Carthage
Préparé par
Mejri Mariem
Année universitaire
2019-2020
Dédicaces
Je dédie ce travail….
A l’âme de ma mère, j’aurais aimée que tu sois avec moi en ce moment mais le destin voulait
autre chose. Vous m’avez appris de nombreux principes. Mon succès est un dévouement à ton
âme. Tu me manque.
A l’âme de ma chère grand-mère, merci pour ton amour et ta tendresse. Merci pour tout ce
que tu m’as donné, tu restée toujours dans mon cœur.
mes études et pour leur soutien incontestable pendant les moments ardus.
Les mots me manquent pour exprimer toute la reconnaissance, la fierté et le profond amour
que je vous porte pour les sacrifices qui vous avez consenti pour ma réussite, que vous
trouvez ici le témoignage de mon attachement ma reconnaissance, gratitude et respect. Tous
mes sentiments de reconnaissance pour vous.
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Remerciements
En fait, les moments les plus agréables de la vie de l’homme sont ceux dans lesquels il
exprime ses remerciements à un autre.
Je tiens à remercier Mr. Abdellatif Abbes que j’ai l’honneur qu’il soit mon maître de stage.
Je remercie les membres du jury pour avoir accepté d’évaluer mon modeste travail.
Je remercie ma famille que je ne pourrais nommer de peur d’en oublier mon attachement et
mes affections les plus sincères.
Je remercie également tout le personnel de l’IHEC qui veille toujours à nous offrir un
environnement et un climat propice à l’apprentissage.
Enfin, J’aimerais exprimer ma sincère reconnaissance envers mes ami(e)s qui ont su
m’apporter aide et soutient aux moments propices, Je dédie ce travail, reconnaissant et
remerciant chaleureusement
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Sommaire
Bibliographie……………………………………………………………………………………… ………..…………46
Annexes.………………………………………………………………………………………………………………….47
Table des matières…………………………………………………………………………………………………..60
Liste des abréviations………………………………………………………………………………………………62
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INTRODUCTION GENERALE
L’Institut des Hautes Etudes Commerciales de Carthage a accueilli tous ses étudiants avec un
cursus universitaire riche en connaissances et savoirs, servant de base pour toutes réflexions
sur tous sujets, collabore avec des professeurs renommés pour la qualité de leur formation. Un
avantage pour tout étudiant désirant exceller dans ce domaine.
Le projet de fin d’étude est obligatoire pour tous les étudiants de l’IHEC en vue de l’obtention
de la licence appliquée en comptabilité. Il a pour objectif premier de nous immerger dans le
monde professionnel pour une durée plus importante que les stages précédent. Le second est
de mener une mission concrète venant d’un besoin exprimé par l’entreprise accueillante.
A cet effet, dans le cadre de mon cursus académique, je me suis lancée dans la recherche du
stage et j’ai postulé chez plusieurs cabinets et entreprises mais avec nos professeurs qui nous
encouragent et entourent, nous sommes devenus une vraie famille, le voyage à la recherche
d’une opportunité n’a pas été difficile. J’ai pu trouver un stage grâce a notre grand et cher
professeur Mr. Abdellatif Abbes qui m’a accueilli avec plaisir au sein de son cabinet.
J’ai choisi ce cabinet car je me suis sentie à l’aise en plus de sa bonne réputation, au sein de
cette dernière, se trouve une équipe composée de personnes de différentes tranches d’âge,
douées et enthousiastes avec lesquelles j’ai pu acquérir plus de savoir dans une bonne
ambiance
J’ai fini donc par entamer cette nouvelle expérience auprès du cabinet d’expertise comptable
en l’occurrence, le cabinet UAT.
Ce stage qui constitue un élément indispensable à ma formation était très utile pour moi, m’a
beaucoup enrichi en m’offrant non seulement une formation professionnelle demandant de la
rigueur, de la méthodologie et de l’organisation mais aussi une meilleure connaissance des
mécanismes de l’audit,
Tout au long du stage, j’étais chargée de participer à des travaux d’audit de la Pharmacie
Centrale de Tunisie et aussi de la société Tunisie Autoroute.
Le présent rapport explique les différentes étapes suivies pour réaliser le travail demandé :
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Nous commençons le rapport par une présentation générale dans laquelle nous présentons le
cadre du stage, les raisons de la réalisation du stage dans l’entreprise où j’accueil et la
période pendant laquelle le stage a eu lieu et le plan du rapport
Dans le second chapitre, nous nous intéressons à faire une présentation du cabinet UAT où
s’est déroulé mon stage divisée en six section :
*Dans une première section par la description du département son Historique, Organisation,
Objectifs, l’objet et l’architecture des principaux postes.
*une troisième section est consacrée à l’activité du cabinet qui présente trois rôles : l’audit et
le commissariat aux comptes, l’expertise comptable et le conseil.
*une quatrième section qui représente l’organisation des missions par 5 étapes
*Et à la fin une sixième section consacrée à la description des entreprises clients auprès
desquelles j’ai effectuée des missions.
Le chapitre suivant est réservé au déroulement du stage : Nous présentons dans ce chapitre la
description des tâches menées et observées durant le stage.
Nous terminons par le troisième chapitre la partie documentaire qui présentera les spécificités
de la comptabilité publique.
En conclusion, nous récapitulons les différentes étapes suivies pour l’élaboration de ce projet
et nous signalons ses différents atouts.
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PREMIER CHAPITRE: PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
Le cabinet UNION AUDIT TUNISIE est une société d’expertise comptable (S.A.R..L)
membre de l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie, dont les équipes comprennent les
compétences de six experts comptable et plus d’une vingtaine de collaborateurs (Réviseurs et
assistants)
Pour assurer la qualité des travaux, le cabinet UNION AUDIT TUNISIE est en contact
permanent avec une association de cabinets de renommée internationale qui étudie les
normes, méthodes et techniques dans les domaines de l’audit et du conseil et qui assure la
formation des collaborateurs.
Le cabinet UNION AUDIT TUNISIE est doté des outils de travail les plus appropriés pour
assurer le bon déroulement des missions conformément aux normes et à la réglementation en
vigueur.
L’audit (ou révision) constitue une activité essentielle de ce cabinet, de même que les travaux
d’organisation et le conseil d’entreprises, notamment dans les domaines juridique, fiscal et de
gestion.
La qualité des travaux présentés par UNION AUDIT TUNISIE est appréciée tant au niveau
national qu’niveau international (Banque Mondiale).En effet, la supervision des missions est
assurées exclusivement par les experts comptables associés et chaque dossier de travail fait
l’objet d’un contrôle qualité par un expert-comptable associés. Par la qualité de ses travaux,
elle a mérité la confiance d’entreprises importantes telles que :
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- La SONEDE (2001 à 2003)
- L’OPAT (audit 1987 à 1991)
- L’ONAS (audit 1995à1997)
- La STAR (1999 à 2001 et 2007 à 2009)
- L’AFI (1998 à 2003)
- L’AFH (2001 à 2003)
- L’ATFP (2000 à 2002)
- EPS LA RABTA (2002 à 2004 et 2011 à 2013)
- L’ASSURANCE AMI (2006 à 2014)
- La TRAPSA (2007à2012)
- SORETRAS (2007 à 2009)
- Société du Transport du Sahel (2007à 2009)
- EPS CHARLES NICOLE (2007à 2009)
- La COTUNACE (2009 à 2014)
- Société PROMOSPORT (2008 à 2013)
- La CNSS (2010 à2012)
- L’OMMP (2013 à 2015)
- Les Ciments de Bizerte (2013 à 2015)
- La pharmacie Centrale de Tunisie (2013 à2015)
- CPSCL (2013 à 2015)
- Office de l’Elevage des Pâturages (2013 à 2015)
- La Tunisienne des Assurances TAKAFUL « ATTAKAFOULIA » (2014 à 2016)
- GIPP (2014 à 2016)
- SOTUMAG (2012 à 2017)
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Section 2 : Fiche signalétique
Capital 315000,000 D
Personnel Technique 26
Personnel Administratif 2
Consultants Externes 13
E-mail uat@gnet.tn
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Section 3 : Activités du cabinet
La révision comptable, qu’elle soit légale ou contractuelle est un processus très complet
permettant à un professionnel indépendant d’exprimer dans un rapport une opinion motivée
sur la régularité et sincérité des comptes annuels d’une entreprise.
Notre cabinet applique dans ses missions d’audit les normes édictées par l’Ordre des Experts
Comptable de Tunisie et les normes internationales qui garantissent la qualité de sa signature
au national et international.
Les travaux réalisés permettent d’adresser à l’entreprise, ayant fait l’objet de l’audit, des
recommandations de nature à améliorer son contrôle interne et ses procédures. Une attention
toute particulière est portée à l’approche d’audit des systèmes informatiques ; des auditeurs
spécialisés interviennent dans l’équipe d’audit en fonction de l’importance et de la complexité
des systèmes de l’entreprise. La qualité de ses travaux est assurée par la formation adéquate
des collaborateurs de divers niveaux.
2/L’expertise comptable :
Dans la mission d’expertise comptable, le cabinet assiste les entreprises dans les préparations
de leurs comptes annuels. Ces missions sont conduites avec rigueur et en application des
recommandations de l’Ordre des Experts Comptables ; les comptes annuels qui en découlent
fournissent des informations fiables ; utilisables tant par les tiers que par les dirigeants de
l’entreprise dans la préparation de leurs décisions de gestion à court, moyen et long terme.
Aider l’entreprise à améliorer son efficacité et utiliser au maximum des ressources constituant
un autre aspect de la mission d’expertise comptable.
Conseil de direction,
Conseil de gestion,
Conseil fiscaux et juridiques,
Conseil pour l’amélioration des systèmes d’information.
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3/ Le conseil :
Le cabinet met à la disposition des entreprises des prestations de conseil à l’éventail très
ouverts, en appliquant un niveau élevé des règles d’éthiques et de qualités :
Ce type de conseil implique l’utilisation des spécialistes fiscaux capables de traiter les
problèmes fiscaux des entreprises.
Le diagnostic d’entreprises,
La conception et la mise en place de systèmes de gestion,
La conception et la réalisation de projets informatiques,
La restructuration d’entreprise,
Le conseil financier,
La conception et la mise en place de manuels de procédures.
4/L’organisation d’entreprise :
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Section4 : Organisation des missions
Le cabinet, en vue d’assurer une qualité certaine à ses prestations, s’est imposé la démarche
suivante :
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Section 5 : Organigramme du cabinet
Gérant
(Mr Abdellatif ABBES)
Département
Département Département
Associé 3 Associé 4
Associé 2
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Section 6 Présentation des entreprises clients :
Par arrêté du 27 juin 1938, fût créé un dépôt à l’hôpital civil français (l’actuel hôpital
Charles Nicolle), sous la dénomination : « Pharmacie Centrale des Hôpitaux du Royaume
de Tunisie ». Puis la PCT s’est installée dans ses nouveaux locaux qui existent encore à
El Menzah.
Le 10 mars 1958, cet organisme prit le nom de « Pharmacie Centrale de Tunisie » (PCT).
Tunisie Autoroutes est une société tunisienne chargée de la gestion des autoroutes
nationales.
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2-La Société International Bureau Service « I.B.S» :
La société IBS informatique est une entreprise commerciale chargée de la vente des
matériels informatiques.
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Conclusion : Dans ce chapitre nous avons essayé de présenter le cabinet U.A.T qui m’a
permis d’établir le lien entre mes acquis théoriques que j’ai cumulé durant les trois dernières
années à l’IHEC et le monde professionnel. Ces acquis professionnel seront le sujet du
chapitre suivant.
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Chapitre 2 : Déroulement du stage
Introduction :
Dans ce chapitre, nous allons parcourir les tâches exercées tout au long du stage. Les missions
effectuées consistaient principalement en des missions d’audit et de contrôles internes au sein
des entreprises : PCT, STA et IBS.
Nous commençons ce chapitre par la description des tâches effectuées au sein de la STA.
Ensuite la description des tâches effectuées au sein de la PCT et nous réservons le reste du
chapitre à la description des tâches effectuées au sein de la IBS.
La mission d’audit interne est un ensemble d’actions limitées dans le temps pour répondre aux
besoins du conseil et de la direction générale de l’organisation. Elle mobilise des équipes
d’audit interne et une logistique et produit un livrable qui est le rapport de la mission.
Nous allons présenter les différentes phases du déroulement d’une mission de conseil.
C’est la première phase de la mission d’audit interne, elle exige auprès des auditeurs une
capacité importante de lecture, d’attention et d’apprentissage, et, également exige une bonne
connaissance de l’entreprise car il faut savoir ou trouver la bonne information et à qui la
demander.
Donc tous les travaux préparatoires vont être réalisés au cours de cette période. Pour ce faire
l’auditeur interne va construire son référentiel c'est-à-dire le modèle vers lequel doit atteindre
le résultat de sa mission.
1/ Description de la phase :
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A / cartographie des risques :
- C’est une photo des risques à un instant donné, son élaboration à l’échelle de l’organisation
nécessite des ressources, des techniques et du temps.
- Cette carte est utilisée pour l’élaboration du plan pluriannuel de l’AI, et elle oriente les
travaux des auditeurs internes dans la réalisation de leurs missions.
- Afin de l’adapter à ses besoins, la structure d’AI élabore une cartographie des risques selon
les procédures suivantes :
1- identifier les risques majeurs et significatifs selon leur propre jugement et la consultation
des responsables de différents unités de l’organisation.
2- dresser une matrice des risques en inscrivant au niveau des lignes la liste des risques et au
niveau des colonnes les unités au sein de l’organisation
U1 U2 U3
R1 X X
R2 X X X
R3 X X
R4 X X X
3- affecter à chaque risque une note de la probabilité d’occurrence et une note de l’impact sur
une échelle de 1 à 5
Très faible 1
Faible 2
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Moyenne 3
Elevée 4
Très élevée 5
4- calculer le score de concentration des risques au niveau de chaque unité en multipliant les
notes des probabilités et des impacts de tous les risques = > Score risques inhérents.
Fiable 5
Peu fiable 4
Moyennement fiable 3
Insuffisant 2
Non fiable 1
Puis affecter à chaque unité sa note correspondante, ce qui permet d’avoir le score des risques
résiduels de chaque unité en divisant le score de concentration de risque inhérent par la note
de contrôle interne. Comme le décrit le tableau suivant :
R1
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P 3 2
I 4 5
R2
P 4 3 2
I 4 5 5
R3
P 2 3
I 4 1
R4
P 1 1 4
I 5 3 2
Contrôle interne 1 3 2
6- classer les unités selon un ordre décroissant des risques résiduels identifiés à leur niveau.
-U 2
-U 1
-U 3
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B / Programmation des missions :
Afin d’adopter le programme de missions et le plan annuel d’audit interne, la structure d’audit
interne utilise la matrice des risques inhérents.
2/ Les livrables :
Cette phase, doit se conclure par trois livrables (=le rapport de la mission) :
1 / Description de la phase :
C’est la phase opérationnelle de la mission d’audit, elle est menée par l’équipe des auditeurs
internes selon les objectifs, la nature, l’étendue et la complexité de la mission, c’est pour cette
raison qu’elle fait plus appel aux capacités d’observation, de dialogue, de communication et
d’analyse au sens de la déduction.
déclenchement de la mission
prise de connaissance
travail terrain
A / déclenchement de la mission :
Pour la réalisation de ses missions, la structure d’AI reçoit par la direction générale un ordre
de mission qui comporte les informations suivantes :
*l’objectif de la mission ;
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Puis le responsable de la structure d’AI envoi une copie de ce document :
B / prise de connaissance :
C’est l’étape la plus importante de la mission d’audit, du fait qu’elle présente dès le départ
une vision d’ensemble des processus, activités, opérations et entités à auditer ; elle évite
l’omission des questions et des sujets importants et elle optimise le temps des auditeurs.
Et pour ce faire, la collecte des informations doit être bien organisée c'est-à-dire regroupée
sous différents thèmes comme la structure et l’organisation interne de l’entité à auditer, ou
le contexte réglementaire, ou bien selon les processus et les procédures, ou encore selon le
système d’information : communication interne et externe, et peut être selon les missions
précédentes d’audit.
La durée de cette étape peut aller d’une simple mise à jour jusqu’à une véritable formation
étalée sur une durée plus longue et cette variation dépond de la complexité du sujet de la
mission, du profil des auditeurs chargés de la mission, et de la qualité des dossiers d’audit des
missions précédentes.
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entre l’équipe d’audit et les audités qui doit comprendre les objectifs d’audit, prendre en
compte les priorités et préoccupations d’actualité de l’entité à auditer, identifier les outils à
envisager pour chaque tache à accomplir, et établir un calendrier d’exécution de la mission.
C / travail terrain :
Cette étape commence par un questionnaire de contrôle interne qui constitue un document
interne à l’audit interne dont la finalité est de permettre aux auditeurs internes d’évaluer le
dispositif de contrôle interne de l’entité à auditer. Il s’agit d’un ensemble de questions
présentées sous la forme d’une check-list qui n’admettent que les réponses ‘oui’ ou ‘non’ les
réponses négatives désigne les points négatifs et les réponses positives signalent les points
forts.
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1 / QUI ? Regroupe les questions relatives à l’opérateur (son identification et ses pouvoirs),
les auditeurs utilisent les organigrammes hiérarchiques et les fiches de descriptions de postes
pour répondre à ces questions
Et comme autre instrument de collecter des informations et d’exprimer des opinions, les
auditeurs préparent une liste de questions complémentaires, cela est effectué dans le cadre
d’une interview.
Une fonction de vérification : observer pour vérifier des hypothèses ou l’existence d’un bien ;
Une fonction évaluative : observer pour mesurer selon une échelle ; et une fonction
heuristique : observer pour faire des nouvelles idées.
Pour que les actions des auditeurs soient ciblées, organisées et véritables ces derniers
établissent une fiche de collecte de données deux fois, la première avant action qui décrit
l’objet de l’action, le renvoi aux taches conformément au programme de travail, le nom des
personnes concernées, la date et lieu de l’action et les outils de collecte à utiliser ;
Et une deuxième fois après l’action pour présenter les principaux résultats et conclusions.
Pour clôturer cette étape, les auditeurs internes préparent une fiche de constat et d’analyse
sur laquelle se rédige chaque dysfonctionnement, anomalie, erreur, insuffisance, écart
constatés ou opportunité d’amélioration durant le travail terrain.
2 / les livrables :
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-l’ordre de la mission,
Tout au long de ce stage, le passage entre les différentes tâches a été une expérience très
instructive dans la mesure où j’ai pu mettre en pratique les connaissances acquises durant tout
le cursus LAC et maîtriser le concept d’audit des entreprises publiques et l’évaluation de
contrôle interne. Les achats publics sont réglés par les marchés publics, et ces marchés publics
sont des contrats écrits passés par l’acheteur public, en vue de satisfaire ses besoins annuels
en travaux, fournitures de biens, services et études. Selon l’article 3 du décret n° 2014-1039
du 13 mars 2014, portant réglementation des marchés publics : « Les marchés publics sont
des contrats écrits, conclus à titre onéreux par les acheteurs publics, en vue de la réalisation de
commandes publiques. Sont considérées commandes publiques, la réalisation de travaux, la
fourniture de biens ou de services ou la réalisation d’études et cela se réalise par un avis
d’appel d’offre effectuées par les procédures de passation des appels d’offres. En outre, un
appel d’offre est une pratique permettant à un commanditaire de choisir un fournisseur ou un
soumissionnaire pour réaliser une prestation de services, des travaux ou de fournitures.
L’objectif de cette procédure à mettre en concurrence plusieurs entreprises ou sociétés pour
fournir un service ou un produit. L’appel d’offres peut être ouvert ou restreint:
L’appel d’offres est dit ouvert lorsque tout opérateur économique peut remettre une
offre
L’appel d’offres est dit restreint lorsque seuls peuvent remettre des offres les
opérateurs économiques qui y ont été autorisés après sélection. Il s’adresse à un
nombre défini de fournisseurs (généralement déjà connus).
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Le choix entre les deux formes d’appel d’offres est libre.
La première étape : n’est que la rédaction du cahier des charges décrivant les garanties à
produire par chaque soumissionnaire au titre du cautionnement provisoire et par les
soumissionnaires retenus au titre du cautionnement définitif.
La deuxième étape : est la publication de l’avis de l’appel d’offre par voie de presse et /ou
au site web de la Banque et par tout autre moyen de publicité matériel ou immatériel. cet
avis d’appel d’offre est publié 20jours au moins avant la date limite de réception des
offres, ce délai peut être ramené à 10jours en cas d’urgence dument justifiée.
La troisième étape : est la réception des offres, ces dernières une fois réceptionnées sont
enregistrée au bureau d’ordre central (BOC) suivant leur ordre d’arrivée. le BOC tient un
registre spécial sur lequel il inscrit la date d’arrivée.
Les plis parvenus sont enregistrés une 2éme fois sur un registre spécial détenu par le
SPCICM suivant leur ordre d’arrivée. Ils doivent demeurer cachetés jusqu’au moment de leur
ouverture.
La quatrième étape : concerne la séance d’ouverture des plis et l’évaluation des offres
Financières et Techniques.
les quantités sorties des stocks ou vendues doivent faire l’objet d’une autorisation
appropriée ;
les quantités en stocks doivent être protégées de manière suffisante contre les pertes
provenant de vols, gaspillage, prélèvement non autorisé et contre les risques physique
(incendie, inondation, humidité…)
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les transactions effectuées doivent être rattachées aux exercices concernés ;
l’entreprise doit tenir une comptabilité analytique ;
séparation des fonctions : l’idéal serait que les fonctions suivantes seraient accomplies
par des personnes différentes : fonction achat, fonction réception, fonction
magasinage, fonction paiement, fonction expédition, fonction comptabilisation,
fonction saisie d’inventaire.
*Définition : c’est une complément de salaire , elle représente la rémunération accessoire par
rapport aux appointements et salaire. Elle est accomplie au-delà de la durée normale du travail
donnent droit à une majoration du salaire réel.
Selon l’article 90 de code de travail (modifiée par la loi n°96-62 du 15 juillet 1996) « sont
considerées comme heures supplémentaires les heures de travail effectuée au-delà de la
durée hebdomadaire normal ».
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→Le recours à des heures supplémentaires doit être autorisé par une autorité compétente
sur justification du service demandeur. Le recours à des heures supplémentaires doit
conserver un caractère exceptionnel.
La cotisation due par l’employé est retenue mensuellement par l’employeur sur les bulletiens
de paie. La totalité des cotisations (avec la cotisation à la charge de l’employeur) est déclarée
et versée à la CNSS trimestriellement entre le 1er el le 15 du mois qui suit le trimestre.
Définition : l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) est un impôt que toute
personne physique est tenue d’acquitter sur les revenus qu’elle a réalisés et qui est calculé
selon un barème prévu par le code de l’IRPP et IS) . Cette retenu d’impôt est opérée la
retenue après sociale CNSS.
Calcul de l’IRPP :
-Calcul du salaire imposable annue lqui est égal à la différence entre la rémunération brute
annuelle y compris les avantages en nature (à l’exception des avantages accordés par nécessité
de service car ils ne sont pas imposables et l’employeur ne doit pas les soumettre à la retenue
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à la source, on donne par exemple : le logement mis à la disposition du salarié suite à une
obligation de présence ou du fait de l’isolement du lieu de travail, uniforme de travail et
matériel de sécurité…) et les cotisations sociales à la charge du salarié (9,18% de la
rémunération brute annuelle)
-Puis, calcul de l’assiette imposable qui est égale à la différence entre le salaire imposable
annuel et l’ensemble ces abattements (déductions) communs à tous les salariés en fonction de
la situation familiale du salarié (code de l’IRPP et de l’IS)
Tout salarié a droit à un abattement forfaitaire de 10% du salaire imposable pour frais
professionnels, Cette déduction est plafonnée à 2000DT ;
Le salarié a droit à un abattement de 300DT pour chef de famille. Est considéré
comme chef de famille : l’époux, le divorcé qui a la garde des enfants, le veuf même
sans enfants, l’adoptant. Toutefois, l’épouse a la qualité de chef de famille si elle
justifie que le mari ne dispose d’aucune source de revenu durant l’année précédant
celle de l’imposition ou lorsque, remariée, elle a la garde d’enfants issus d’un mariage
précédent.
Le chef de famille a droit également à des abattements pour enfants à charge : 100DT
au titre de chacun des 4 premiers enfants à charge ;Sont considérés comme enfants à
charge les enfants ayant au premier janvier de l’année d’imposition moins de vignt
ans.
*Deuxième étape :
L’assiette imposable arrondie au dinar supérieur permet de déterminer l’IRPP annuel par
application du barème progressif suivant (prévu par le code de l’IRPP et de l’IS) :
Tranches Taux
De 0 à 1500DT 0
De 1500.001 à 5000DT 15%
De 5000.001 à 10000DT 20%
De 10000.001 à 20000DT 25%
De 20000.001 à 50000DT 30%
Au-delà de 50000 DT 35%
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La retenue à la source mensuelle au titre de l’IRPP, effectuée par l’employeur est égale à
l’IRPP annuel divisé par le nombre de paies.
*Crédit personnel : C’est un crédit a court terme de 4000DT au maximum, Ce prêt doit être
remboursé sur 20 mois et sans intérêt ;
*Crédit d’achat d’un immeuble ; Crédit de construction ; Crédit d’achat un terrain : ce sont
des crédits a long terme de 30000DT au maximum, Ces prêts doit être remboursé sur 20 ans
avec intérêt selon la disposition de l’article 7, l’accord pour l’un de ces prêts exige :
Assurance vie, contrat prêt, contrat achat final et engagement sur salaire
-Le montant remboursè par rapport le salaire brut légal en pourcentage ne doit pas dépasser
40% .
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solvabilité d’un client, on doit examiner si l’entreprise a déjà enregistré des incidents de
paiement avec ce client (impayé, report répétitif d’échéance), procéder à une demande de
renseignement bancaire.
Une procédure doit être mise au point pour traiter les réclamations clients pour défaut de
qualité, quantité ou prix non conforme. Les réclamations reçues doivent être enregistrées sur
un bon de réclamation prénuméroté. Un cahier de suivi des réclamations peut se révéler utile
pour les entreprises de ventes directes aux consommateurs. Les procédures doivent permettre
une communication permanente sur les retards de livraison, ruptures de stocks et annulations
de commandes.
Le contrôle des comptes de charges s'étend à l'examen des pièces classées dans les dossiers de
l'exercice suivant pour s'assurer de la bonne séparation des exercices.
Ainsi, pour être admise en déduction, les charges doivent remplir trois conditions de fond et
trois conditions de forme.
* se rattacher à la gestion ou être exposer dans l'intérêt de l'entreprise, ce qui exclut les
dépenses à caractère privé et celles pouvant être qualifiées d'acte anormal de gestion.
* se traduire par une diminution de l'actif net, ce qui exclut les dépenses ayant une
contrepartie à l'actif.
* ne pas être exclues du droit à déduction par une disposition expresse de la loi.
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* être portées sur certaines déclarations lorsqu'une telle condition est exigée par la loi.
En outre, l'auditeur doit vérifier que les loyers pris en charge se rattachent à l'exercice et que
tous les contrats de location sont enregistrés.
Concernant les charges diverses ordinaires, l'auditeur fiscal doit s'assurer que les frais de
mission et de déplacement sont rattachés à l'exploitation et ne sont pas excessifs.
De même, pour les charges de personnel, les charges financières, les impôts, taxes et
versements assimilés, les amortissements et les provisions, l'auditeur fiscal doit s'assurer que
l'entreprise respecte les dispositions légales et réglementaires d'ordre fiscal et vérifier les
conditions de déduction prévues par les codes fiscaux.
L'auditeur doit s'assurer que les déclarations mensuelles (TVA ; R/S ; TFP et FOPROLOS ;
TCL) sont déposées le 15 de chaque mois pour les Personnes Physique et le 28 pour les
Personnes Morales.
Il doit vérifier aussi que toutes les informations relatives aux déclarations mensuelles
suivantes sont remplies :
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Les contribuables, personnes physiques, soumis au régime réel exerçant une activité
commerciale, industrielle ou non commerciale, ainsi que les personnes morales soumises à
l'IS sont tenus de déposer une déclaration trimestrielle d'acomptes provisionnels. Ces
acomptes sont calculés sur la base de 30% de l'impôt dû au titre des revenus ou bénéfices de
l'année précédente.
L'auditeur doit vérifier que les déclarations des acomptes prévisionnels sont déposées dans les
délais légaux à savoir les vingt cinq premiers jours du 6 ème, 9ème et 12ème mois suivant la date
de clôture de l'exercice pour les personnes physiques, et les vingt huit premier jour du 6 ème,
9ème et 12ème mois suivant la date de clôture de l'exercice pour les personnes morales.
De même, il doit s’assurer que l’entreprise a fait joindre aux déclarations des AP :
Conclusion :
Au cours de ma plutôt courte mais riche expérience au sein du cabinet j’ai pu mettre en œuvre
mes acquis théoriques que j’ai assimilés tout au long de mon parcours académique à l’IHEC.
Cette expérience m’a aidé à façonner une idée sur la vie professionnelle en entrant en contact
avec des professionnels et en se trouvant dans des situations diverses.
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CHAPITRE 3 : Les spécificités de la comptabilité publique
cas de la pharmacie centrale
Introduction :
Les normes IPSAS (international public sector accounting standards), normes comptables
internationales du secteur public, se répandent rapidement dans le monde entier. Elles sont
inspirées des normes internationales d’information financière IFRS (international financial
reporting standards) qui s’appliquent aux groupes privés (7 000 sociétés cotées en Europe), et
s’étendent progressivement à toutes les entreprises.
*Au deuxième volet : les problèmes rencontrés durant le stage, la manière dont ces
problèmes ont été géré et les apports du stage
En effet, les normes IPSAS, publiées par l’IFAC (organisme situé à New York représentant
112 pays), sont transposées progressivement aux organismes publics nationaux et
internationaux. Déjà la Commission européenne, l’ONU, l’OCDE ont adopté les normes
IPSAS pour elles-mêmes et pour les organismes et entreprises qu’elles financent. D’autres
pays les ont d’ores et déjà mises en œuvre : Australie, Argentine, Canada, Allemagne,
Mexique, Pays Bas, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, États-Unis ont été les premières, mais
tous les autres États suivront, aussi bien au niveau des comptes de l’État qu’au niveau des
comptes des collectivités locales.
Il s’agit d’une véritable révolution, encore plus importante que celle des normes IFRS pour
les entreprises, puisque désormais les entités publiques seront gérées comme des entreprises,
avec une comptabilité d’exercice, c’est-à-dire comptabilité d’engagement (en droits
constatés), de patrimoine et en partie double.
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Ceux-ci sont encore peu familiarisés avec les notions financières et comptables utilisées par
le secteur privé, malgré l’essor de la comptabilité en droits constatés, ces dernières années,
notamment au niveau des collectivités local Ce sont réellement, avec les normes IPSAS, les
principes et les méthodes de base de la comptabilité d’entreprise qui s’introduisent dans la
comptabilité de l’État. Le principe de la comptabilité d’exercice d’abord, qui se superpose à la
comptabilité budgétaire de trésorerie, le principe du patrimoine, qui veut que les
immobilisations soient enregistrées à l’actif du bilan et amorties chaque année. Le principe de
prudence, qui impose que l’on comptabilise des provisions, même pour les retraites à venir
des fonctionnaires. Et surtout l’obligation de présenter des états financiers, au nombre de cinq
: un bilan (ou état de la situation financière), un compte de résultat (appelé état de la
performance financière), mais aussi un tableau des flux de trésorerie, un tableau de variation
de la situation nette et des notes (ou annexes).
A l’instar de l’IASB qui propose un référentiel comptable international composé des IAS-
IFRS, complétées par des interprétations (SIC-IFRIC) pour le secteur privé, l’IFAC, par
l’intermédiaire de l’une de ses entités : le Conseil de normalisation comptable internationale
pour le secteur public (IPSASB : International Public Sector Accounting Standards Board), a
er
élaboré un référentiel constitué au 1 janvier 2007 de vingt-quatre normes comptables dites
IPSAS (International Public Sector Accounting Standards). Vingt et une de ces normes
s’inspirent largement des IAS-IFRS. Les IPSAS 22, 23 et 24 sont spécifiques au secteur
public et ont été élaborées sans référence aux IAS.
Les IPSAS établies par l’IPSASB à partir de 1996, sont aujourd’hui appliquées par des
organisations internationales telles que la Commission de l’Union Européenne, l’OCDE,
l’IFAC et l’OTAN. Un haut comité de l’ONU a recommandé qu’elles soient adoptées par les
agences de l’ONU. La Banque Mondiale et le FMI incitent les pays dans lesquels ils
interviennent, à développer l’utilisation des IPSAS. Dans de nombreux pays, les Etats ont
choisi de s’inspirer ouvertement des normes IPSAS pour élaborer un corps de normes
comptables nationales pour le secteur public. En France par exemple, dans le cadre de la loi
er
organique du 1 août 2001 relative aux lois de finances (LOLF), qui a amorcé un processus de
transparence conduisant à une certification des comptes de l’Etat par la Cour des comptes à
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partir de 2006, treize normes comptables ont été élaborées par référence aux IPSAS. Des pays
anglo-saxons, d’abord le Canada et les Etats-Unis, puis l’Australie et la Nouvelle Zélande, ont
été à partir du milieu des années 1970, des précurseurs de l’adoption d’une comptabilité
d’engagement (Chan, 2004).
Il existe actuellement 38 normes IPSAS qui sont actualisées en permanence. Les normes
IPSAS ont une structure homogène (introduction, définitions, norme, notes explicatives,
présentation, règlementation transitoire, date de l’entrée en vigueur, annexe et comparaison
avec les IAS).
La plupart des gouvernements préparent et publient leurs budgets financiers en tant que
documents publics ou les rendent publics d’une autre manière. Les documents budgétaires
sont largement distribués et promus. Le budget reflète les caractéristiques financières des
plans de l’État pour la période à venir. C’est un outil clé de la gestion financière et du contrôle
financier. Il est la composante centrale du processus qui permet la tutelle gouvernementale et
parlementaire (ou similaire) des dimensions financières des activités. En outre, certaines
entités individuelles peuvent être tenues ou peuvent décider de rendre publics leur(s)
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budget(s) approuvé(s). Dans de tels cas, l'entité est aussi tenue publiquement responsable de
sa conformité à son(ses) budget(s) approuvé(s), et de sa performance par rapport à ce(s)
dernier(s).
3. Objectifs de l’IPSAS :
Les Etats et autres entités du secteur public prélèvent des ressources auprès des
contribuables, donateurs, prêteurs et autres contributeurs financiers afin de fournir des
services aux citoyens et autres bénéficiaires. Ces entités sont donc tenues de rendre compte de
leur gestion et de l’utilisation des ressources à ceux qui les fournissent et à ceux qui attendent
d’elles qu’elles utilisent ces ressources pour fournir les services nécessaires. Les contributeurs
financiers et les bénéficiaires actuels ou potentiels des services ont également besoin
d’information pour prendre leurs décisions.
Le pouvoir législatif et les membres du parlement sont également parmi les utilisateurs
premiers des rapports financiers à usage général entant que représentants des intérêts des
bénéficiaires de services et des contributeurs financiers.
Les états financiers à usage général peuvent également être utiles à d’autres parties: les
statisticiens de l’Etat, les analystes, les médias, les conseillers financiers, ainsi que les groupes
d’intérêt public et groupes de pression et d’autres parties.
Les IPSAS sont destinées à s’appliquer aux états financiers à usage général de toutes les
entités du secteur public à l’exception des entreprises publiques qui appliquent, en tant que
référentiel comptable international, les normes IFRS «International Financial Reporting
Standars» publiés par l’IASB «International Accounting Strandards Board» comme toute
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entité du secteur privé.
Les entités du secteur public comprennent des gouvernements nationaux, régionaux, locaux,
et des entités publiques associées (Agences et commissions).
Par ailleurs, une entreprise publique est définie comme étant toute entité présentant
simultanément les caractéristiques suivantes:
a) Il s’agit d’une entité habilitée à s’engager par contrat en son propre nom;
b) Elle s’est vu attribuer l’autonomie financière et opérationnelle nécessaire pour exercer une
activité;
c) Dans le cadre normal de son activité, elle vend des biens et des services à d’autres entités
moyennant bénéfice ou récupération total des coûts;
d) Elle ne dépend pas d’un financement public permanent pour être en situation de continuité
d’exploitation;
e) Elle est contrôlée par une entité du secteur public.
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Une entité du secteur public dont les états financiers se conforment aux IPSAS doit indiquer
cette conformité en annexe de manière explicite et sans réserve. Les états financiers ne
doivent pas être décrits comme se conformant aux IPSAS s’ils ne se conforment pas à toutes
les dispositions des IPSAS.
Le cadre conceptuel établit et explicite les concepts à mettre en œuvre pour l’élaboration des
normes comptables internationales du secteur public (IPSAS) et du guide des pratiques
recommandées (RPG: Recommended Practice Guidelines) applicables à la préparation et à la
présentation des rapports financiers à usage général (GPFR: General Purpose Financial
Reports) des entités du secteur public établis sur la base de la comptabilité d’engagement. Le
cadre conceptuel ne comporte pas de disposition normative relative à l’information financière
des entités du secteur public qui adoptent les normes IPSAS et ne prévaut pas sur elles. Ce
sont les normes IPSAS qui définissent les obligations en matière de comptabilisation,
d’évaluation, et de présentation relatives aux transactions, évènements et activités représentés
dans les rapports financiers.
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Information budgétaire et conformité avec les textes législatifs et autres textes régulant
la collecte et l’utilisation des ressources (rapprochement et écarts budgétaires) ;
La performance des services publics (informations non financières) ;
Information prospectives de nature financière et non financière (programmes futurs de
prestations de services) ;
Information explicative (au niveau des notes annexes aux états financiers ou dans un
rapport distinct).
Les normes IPSAS présentant de nombreux aspects positifs. Cela nous amène à en
mentionner quelques-uns :
*Les IPSAS ont introduit l’exigence de performance dans le secteur public : La performance
est devenue une notion objective :
C’est l’efficience,
La qualité de service
L’impact de la comptabilité publique (la transparence),
L’efficience se traduit par un meilleur rapport coût / résultat
*La mise en œuvre des normes IPSAS permet l’efficacité des contrôles internes et une gestion
axée sur les résultats
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*Assuré une analyse comparative avec les institutions similaires et la prévision des flux futurs
de toutes les ressources de l’organisation
Mais malgré les points positifs atteints par les normes IPSAS, il y a des difficultés ou des
impacts négatifs gérer par ces derniers Par exemple :
- les faiblesses des IPSAS elles-mêmes, qui sont bien loin prendre en compte de façon
satisfaisante toutes les spécificités de l’action publique et la diversité des modèles
d’organisation administrative
*Les IPSAS sont d’une lecture difficile et bien peu nombreux sont ceux qui peuvent se vanter
d’être allés au bout du millier de pages qu’elles comportent d’autant que les plus récentes ne
sont toujours accessibles que dans leur version anglaise et qu’elles font l’objet de
modifications et de compléments réguliers Si, bien souvent, pour l’application de procédures
complexes elle s’en remettent au « jugement des experts »
*On ne peut relever qu’il a fallu attendre la publication de la norme 23 : Produit des
opérations sans contrepartie directe, pour que l’IPSAS Board semble prendre conscience que
l’essentiel des recettes d’un État est constitué de produits de nature régalienne
Conclusion :
Les International Public Sector Accounting Standards (IPSAS) sont des normes
comptables internationales pour le secteur public (gouvernements, collectivités locales,
établissements publics et parapublics, institutions internationales, etc.). Les IPSAS ont pour
but d'améliorer la qualité de l'information financière des entités du secteur public, pour
permettre des décisions d'allocation de ressources fondées sur une information plus fiable, et
ainsi améliorer la transparence financière et la responsabilité dans ce domaine. Mais il y a
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aussi des difficultés au sein de l’application expriment la complexité de lecture, le
développement des systèmes informatiques est coûteuse etc. Cette normes a engendre
beaucoup d’avantages mais aussi des inconvénients.
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Deuxième Partie: les problèmes rencontrés durant le stage et les apports du
stage sur le plan personnel :
Etant ma première expérience dans le monde professionnel, il est absolument normal que je
me trouve face à des problèmes et des difficultés que je n’arrivais pas à gérer toute seule.
*Des fiches de paie non conformes aux dispositions de l’article 63-2 du code de travail
(dépassement des heures supplémentaires légale).
Mais grâce à l’équipe avec laquelle j’ai travaillé, l’aide du chef de mission qui n’a pas cessé
de m’encourager et grâce à l’aide de mon maitre de stage qui m’a bien orienté avec son
expérience et ses conseils j’ai appris à surmonter mes peurs et à tout connaitre jusqu’au bout
des doigts.
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Risque de détournement
Risque d’incompatibilité des fonctions
Risque de mauvaises estimations (surestimation des stocks, sous-estimation des
provisions)
Manœuvres frauduleuses (fausses factures’ cavalerie bancaire)
Mauvaise gestion
Employés non qualifiés
Mauvaise comptabilisation (exhaustivité, exactitude, et rattachement non appliqués
La mission d’audit est plus compliquée au sein d’une entité en difficulté. Pour cela il est
invité à faire plus d’attention et d’adapter ses travaux à la situation pour maintenir la
qualité de l’information financière produite.
Apprendre à rester neutre et objective qui s'avère être très bénéfique dans la gestion des
relations avec les collaborateurs.
Page 44
Le stage m’a beaucoup appris sur l’éthique de l’entreprise et le respect de leurs
instructions internes ainsi que le sens du professionnalisme envers les collègues et le
supérieur hiérarchique.
Les travaux d’audit sont tellement minutieux qu’ils apprennent à travailler avec beaucoup
de rigueur et d’attention.
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Conclusion générale
Après avoir achevé ce projet de fin d’études effectué au sein du cabinet Union Audit Tunisie,
j’ai découvert un nouvel univers. Ce stage a été très utile pour moi dans la mesure où il m’a
offert la possibilité de pratiquer mes connaissances théoriques sur le terrain et de mieux
connaître le métier d’expert-comptable.
En effet, cette courte expérience au sein de l’UAT m’a donné l’opportunité de confronté le
monde réel du travail en équipes, ce qui m’a permis d’apprendre à coordonner différents avis à
savoir celui des responsables, de mon encadreur et ma propre vision.
Grâce à cette collaboration, j’ai pu atteindre mon objectif en développant les différentes
fonctionnalités selon les besoins demandés et dans les délais prévus.
Dans ce rapport qui contient les trois chapitres complémentaires, j’ai pu répondre à la
description de la cabine Union Audit Tunisie dans le premier chapitre, j’ai énoncé, dans le
deuxième chapitre la description des tâches que j’ai menées au cours du stage qui sont de
nature diverse ce qui m’a permis d’avoir une idée globale sur les travaux dans les entreprises
clients. Enfin, j’ai traité le sujet de l’adoption des IPSAS et impact sur la mise à niveau des
entreprises publiques.
Ce travail a représenté pour nous une véritable occasion pour approfondir nos connaissances
tout en rassemblant nos acquis théoriques à l’environnement pratique. Maintenant, j’ai une
vision plus claire qu’auparavant qui va me permettre de mieux choisir mes décisions dans
l’avenir proche notamment en ce qui concerne mes études.
Page 46
Bibliographie
*Code de travail Tunisien
*Cours contrôle interne 2émé année applique en comptabilité de M. Salma damak ayadi
*L’audit interne : organisation et pratiques, 2012, de Zied Boudriga, édition collection Azurite
*Outils de la bonne gouvernance régionale implémentation des IPSAS et audit des collectivités
locales de M. Anis Wahabi (séminaire)
Web graphie
* https://fr.wikipedia.org/wiki/
* https://www.pdfdrive.com/res-ipsa-loquitur-e26557471.html
*https://www.leaders.com.tn/
*https://www.professionsfinancieres.com/sites/default/files/docsupload/commun/PDF_Difficult%C3
%A9s%20d%27application%20des%20IPSAS_12032015.pdf
*Mémoire online
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Annexes
Annexe 1 :
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Annexe 2 :
Page 50
Annexe 3 :
Annexe 4 :
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Annexe 5 :
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Annexe 6 :
Annexe 7 :
Page 53
Annexe 8 :
Page 54
Annexe 9 :
IPSAS 4: Effets des variations des cours des monnaies étrangères (The Effects of Changes in
Foreign Exchange Rates)
IPSAS 8: Information financière relative aux participations dans des coentités (jointventures)
(Interests in Joint Ventures)
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IPSAS 12: Stocks (Inventories)
IPSAS 14: Evénements postérieurs à la date de clôture du bilan (Events after the Reporting
Date)
IPSAS 20: Information relative aux parties liées (Related Party Disclosures)
IPSAS 23: Revenus découlant d’opérations sans contrepartie (Revenue from Non -Exchange
Transactions)
IPSAS 24: Présentation d'informations budgétaires dans les comptes (Presentation of Budget
Information in Financial Statements)
IPSAS 27 : Agriculture
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IPSAS 29 : Instruments financiers : Reconnaissance et mesure
IPSAS 37 : Partenariats
IPSAS 38 : Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités
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Page 59
Table des matières
Introduction générale …………………………………………………….………….…....... 5
3.1 Introduction……………………………..………………………………………………………………………34
Page 60
Première partie Les spécificités de la comptabilité publique……….…………...………….34
I. Introduction………………………………………………………………...……..35
II. Normes comptables internationales du secteur public………………..…………..36
III. Raisons motivant la publication de l’IPSAS…………………………..………….36
IV. Objectifs de l’IPSAS…………………………………………………..………….37
V. Champ d’application des IPSAS……………………………………..………...…37
VI. Caractéristiques des normes IPSAS…………………………………..…………..38
VII. Cadre conceptuel de l’information financière à usage général des entités du secteur
public………………………………………………………………………...……39
VIII. Information fournie par les rapports financières à usage général…………..…….40
Section2 : L’impact de l’IPSAS sur la mise à niveau des entreprises publiques ………..…..40
Deuxième partie les problèmes rencontrés durant le stage et les apports du stage sur le plan
personnel…………………………………………………………………………………..…42
Conclusion générale…….…………………………………………………………………….45
Bibliographie………………………………………………………………………………………………..…………46
Annexes……………………………………………………………………………….47
Liste des abréviations………………………………………………………………………………………………60
Page 61
Liste des abréviations
UAT : UNION AUDIT TUNISIE
IHEC : L’Institut des Hautes Etudes Commerciales de Carthage
PCT : pharmacie centrale de Tunisie
STA : la société Tunisie Autoroutes
IBS : La Société International Bureau Service
UGTT : Union générale tunisienne du travail
AI : Audit interne
BOC : bureau d’ordre central
SPCICM : commission interne de contrôle des Marchés
CNSS : la Caisse Nationale de Sécurité Sociale
IRPP : l’impôt sur le revenu des personnes physiques
IPSAS : international public sector accounting standards
IFRS : international financial reporting standards
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