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AVANT-PROPOS
INTRODUCTION
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE/WEBOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
1
AVANT-PROPOS
2
INTRODUCTION
3
PARTIE I: LES OPERATIONS
LEVERAGE BUY OUT (LBO)
4
LES OPERATIONS LEVERAGE BUY-OUT (LBO)
Un rachat d'entreprise par effet de levier, également appelé LBO, est une
opération financière dans laquelle une société est rachetée en combinant
capitaux propres et dettes. Dans le cadre d’un LBO, l’acquisition d’une
société est permise grâce à un emprunt souvent important de liquidités
(obligations ou prêts) pour couvrir le coût de l'acquisition. On affirme alors
que le rachat est financé par la dette. L’un des principaux arguments pour
effectuer une telle opération réside dans le faible apport personnel par
l’acquéreur (un particulier, un fonds d’investissement ou plus rarement les
salariés) pour prendre le contrôle d’une entreprise. En effet :
Les actifs de la société acquise sont souvent utilisés comme
garantie pour les prêts, au même titre que les actifs de la société
acquéreuse.
L’acquisition est largement financée par un emprunt bancaire
dont le coût est inférieur au taux de rentabilité attendu de la
cible.
Dans un rachat par effet de levier (LBO), le ratio est généralement de 90 %
de dettes pour 10 % de fonds propres. Bien qu'une acquisition par emprunt
puisse être compliquée et prendre du temps, elle peut profiter à l'acheteur
et au vendeur si elle est réalisée correctement.
5
D'un point de vue technique, le LBO est constitué d'une société holding
(c'est-à-dire une société dont la vocation exclusive est de détenir des titres
financiers) qui s'endette pour acheter une autre société (« la cible »). La
société holding payera les intérêts de sa dette et remboursera le principal à
partir des excédents de trésorerie dégagés par la société rachetée et par le
produit de la revente de celle-ci. Dans le jargon, le holding de reprise est
appelé de façon générique NewCo ou HoldCo. Les actifs exploités sont les
mêmes avant et après l'opération de LBO. Seule la structure financière du
groupe est modifiée. Les capitaux propres consolidés ont largement
diminué, les anciens actionnaires se sont partiellement ou totalement
désengagés. D'un point de vue purement comptable, ce schéma permet de
faire jouer l'effet de levier. Prenons ainsi l'exemple des hôtels B&B cédés
en mars 2016 par Carlyle et Montefiore à Abidjan pour une valeur de l'actif
économique de 823 M de FCFA. Le chiffre d'affaires 2015 était de 344 M
de FCFA et l'excédent brut d'exploitation de 73 M de FCFA.
4% L'endettement de la
96%
holding de reprise est
constitué par un
HoldCo emprunt à 7 ans de 339
(Holding de reprise) M de FCFA portant
VCP = 339 intérêt à Euribor +5 %,
VD = 484 avec un plancher de 1 %
100% pour Euribor.
Hotels B&B
(Société cible)
VAE = 823
Comptablement, on a :
Bilan réévalué de la société Bilan social du holding de reprise
rachetée (cible) Actions de la Capitaux
Actif Capitaux propres société propres
économique 823 M de FCFA rachetée 339 M de FCFA
823 M de FCFA 823 M de FCFA
Dettes
484 M de FCFA
6
Bilan consolidé du groupe
Actif économique Capitaux propres
823 M de FCFA 339 M de FCFA
Dettes
484 M de FCFA
1) L'emprunt
Grâce à l’emprunt contracté par la holding et grâce à son capital social, les
repreneurs peuvent acquérir 100 % de la société cible : le rachat est
effectué. La société qui procède à l'acquisition dans le cadre d'un LBO,
généralement une société de capital-investissement, utilise ses actifs
comme levier financier. Les actifs et les flux de trésorerie de la société qui
est rachetée (appelée société cible ou vendeur) sont également utilisés
comme garantie et pour payer le coût du financement.
2) Le remboursement
7
La principale difficulté réside ensuite dans le remboursement de l’emprunt.
Il est donc impératif de s’assurer en amont que la rentabilité de la cible soit
supérieure au coût de l’emprunt. On parle d’effet de levier positif. Afin de
pouvoir rembourser son emprunt, la holding effectue alors des transactions
régulières de liquidités (issues des bénéfices et du cash-flow de la cible).
Progressivement, la société holding amorce son désendettement, le
processus s’étirant généralement sur plusieurs années.
L’OBO (Owner Buy Out) représente une opération pertinente pour les
chefs d’entreprise et dirigeants désireux de transformer leur patrimoine
professionnel en patrimoine personnel (c’est-à-dire en liquidités). Un
9
propriétaire vend sa société à lui-même, ce qui lui permet de percevoir un
capital à placer sur un ou des comptes personnels (en assurance vie par
exemple). Grâce à cet argent judicieusement placé, il peut ensuite
bénéficier de revenus complémentaires à la retraite tout en favorisant la
transmission de son patrimoine à ses proches. L'entreprise est transmise en
2 temps dans le cas d'un OBO :
Un apport partiel des parts de l'entreprise à céder à la société
holding, en échange duquel le fondateur de l'entreprise participe
au capital de la holding. Cette participation lui permet de
conserver la qualification de biens professionnels au regard de
l'ISF (exonération). En parallèle, la holding emprunte afin
d'acheter la majorité des parts du fondateur. L'emprunt est
remboursé par les dividendes issus de l'entreprise ainsi rachetée
progressivement ;
Au bout d’un certain temps, le fondateur vend sa participation
au capital de la holding__. Les dernières parts cédées sont d'une
valeur supérieure à celles cédées dans la première étape car son
entreprise a, entre temps, acquis de la valeur.
En ayant recours à un OBO, le cédant transmet progressivement sa société
tout en conservant la gestion. Le repreneur quant à lui obtient des facilités
pour racheter les parts cédées à la holding, dès lors qu'il participe au capital
de celle-ci. Il arrive parfois que la holding nouvellement créée (donc la
holding de reprise) soit revendue à un tiers : on appelle cette opération une
"vente à double détente". L'entreprise cible d'une opération d’OBO est
valorisée à terme par un investisseur financier qui l'accompagne.
10
augmente. In fine, l’acquéreur espère développer des synergies
industrielles. La concentration de plusieurs entreprises opérant dans un
même domaine peut améliorer le poids de l'entreprise dans ce secteur, et
donc sa capacité de négociation auprès des fournisseurs. La productivité
peut aussi être améliorée notamment dans certains départements tels que
les ressources humaines.
11
V. LES ENJEUX DES OPERATIONS LEVERAGE
BUY-OUT
12
I : In, le repreneur est issu de la société cible
M : Management (achat par les dirigeants)
3) Les banques
14
5) Les conseils et intermédiaires : les conseils en
fusions acquisition
Une opération de rachat par effet de levier repose sur l’octroi d’un emprunt
bancaire. Mais contrairement à une opération de financement classique,
15
avoir recours à un LBO offre la possibilité de multiplier les sources de
financement. Il est donc fréquent de réaliser l’acquisition d’une société
cible en apportant seulement 30 à 50 % du prix de cession. Or, la
contraction de dettes implique nécessairement une hiérarchie de
remboursement au sein des investisseurs (on ne parle pas ici des
investisseurs en capitaux propres). Il est très important de se souvenir que
la dette senior est toujours prioritaire aux dettes subordonnées. Ainsi, les
différentes formes de financement pour effectuer une opération de LBO :
Les fonds propres
La dette senior
Le financement de « second lien »
La dette mezzanine
Les reveneurs
Le financement mezzanine et PME familiales
Le credit revolving
Les High Yield Bonds
La ligne de Capex
La remontée exceptionnelle de dividende
Le crédit vendeur
Les financements hybrides
Lors d’une opération LBO, il est de coutume que les liquidités apportées
en fonds propres s’établissent entre 30% à 50% (capital-investissement).
Les 50% à 70% restants du montant sont contractés sous forme de dettes
(via des emprunts bancaires). A noter que ces pourcentages ne valent pas
pour tous les montages ; ils fluctuent en fonction de l'opération et des
conditions du marché à l’instant T. La détermination du prix de vente
pouvant être source de désaccord entre le vendeur et l’acquéreur, les
parties disposent de plusieurs moyens qui représentent de véritables leviers
complémentaires.
2) La dette senior
16
La dette senior correspond à un emprunt souscrit par la holding auprès
d’une ou plusieurs banques pour acquérir la société cible. L’emprunt
bancaire fait figure de source principale de financement, qu’il est possible
de rembourser sous 5 à 9 ans (selon les conditions). La dette senior
comporte généralement deux clauses de remboursement :
Une tranche amortissable, c’est-à-dire qu’elle pourra être
remboursée au fil des remontées de dividendes ;
Une tranche remboursable, qui devra être remboursée à
l’échéance du prêt.
Par ce mécanisme, la holding ne subit pas de pression trop importante en
matière de gestion de trésorerie afin de rembourser la dette. Il peut
malheureusement arriver que les remontées de dividendes ne soient pas à la
hauteur escomptée. Si c’est le cas, la dette senior fait office de garantie par
les actifs spécifiques de l'entreprise. Le prêteur acquerra les actifs de la
société si l'entreprise est incapable de rembourser la dette.
4) La dette mezzanine
17
Afin de bénéficier d’un financement complémentaire à celui des banques
pour augmenter l’effet du levier financier, il est possible de recourir à une
dette « junior » ou « mezzanine ». Sa durée s’échelonne de 8 à 10 ans mais
présente le plus de risques pour les prêteurs. A l’image du financement de
second lien, la dette mezzanine est subordonnée à la dette senior ; il ne sera
possible à l’entreprise d’opérer le remboursement qu’après avoir
remboursé la dette senior. Ce levier financier prend souvent la forme
d’obligations à bons de souscriptions d’actions (OBSA) ou d’une émission
d’obligations convertibles (OC).
5) Repreneurs
Dans une opération de LBO, les équipes de management sont souvent des
parties prenantes. Leurs fonctions impliquent que les repreneurs sont
chargés de la gestion opérationnelle de la cible. Par conséquent, ils
s’associent dans la plupart des cas au montage financier puisqu’ils ont la
possibilité d’apporter leurs propres capitaux.
7) Le crédit revolving
18
Le crédit revolving est une forme de dette bancaire senior qui fonctionne
comme une carte de crédit pour les entreprises. Il est en principe utilisé
pour aider à financer les besoins en fonds de roulement d'une entreprise.
On dit qu’une entreprise « tire » sur le revolver jusqu'à la limite de crédit
lorsqu'elle a besoin de liquidités. Elle s’engage par la suite à rembourser le
revolver une fois qu’elle dispose de liquidités excédentaires (sans aucune
pénalité de remboursement). Le revolver offre aux entreprises une certaine
souplesse dans leurs besoins en capitaux, leur permettant d'accéder à des
liquidités sans avoir à rechercher un financement supplémentaire par
emprunt ou par actions. Il y a deux coûts principaux associés aux lignes de
crédit renouvelables :
Le taux d'intérêt appliqué au solde utilisé du revolver ;
Une commission d'engagement non utilisée, servant à rémunérer
la banque pour s'être engagée à prêter jusqu'à la limite du
revolver.
La dette à haut rendement, que l’on peut traduire en anglais par « high
yield bonds », est appelée ainsi en raison du taux d'intérêt élevé qui la
caractérise. Il permet de compenser auprès des investisseurs pour le risque
qu'ils prennent en détenant une telle dette. Ce type de dette est souvent
nécessaire pour augmenter le niveau d'endettement au-delà de ce que les
banques et les autres investisseurs principaux sont prêts à fournir. La dette
à haut rendement peut en principe être refinancée lorsque l'emprunteur
lèvera de nouvelles dettes à moindre coût. Cette dette subordonnée est
assortie d'un remboursement in fine (versement en une seule fois) et
possède généralement une échéance de 8 à 10 ans. Une entreprise conserve
une plus grande souplesse financière et opérationnelle avec la dette à haut
rendement grâce à l'existence de clauses restrictives. Il existe par ailleurs
des options de paiement anticipé (après 4 à 5 ans pour les titres à haut
rendement). A l’instar de la majorité des dettes subordonnées, les taux
d'intérêt des high yield bonds sont plus élevés que ceux de la dette senior.
9) La ligne de Capex
19
La ligne de Capex (pour Capital Expenditure) en tant que financement
s’apparente au crédit revolving. Le Capex doit permettre à l’entreprise de
financer certains investissements durant l’opération de LBO tels que
l’apport de certains moyens nécessaires à l'exploitation.
20
12) Les financements hybrides
Un rachat par effet de levier fait souvent partie d'une stratégie de fusions et
d'acquisitions (M&A). Elles sont aussi parfois utilisées pour acquérir la
concurrence et pour pénétrer de nouveaux marchés afin d'aider une
entreprise à diversifier son portefeuille. Mais la raison pour laquelle un
rachat par effet de levier intéresse de nombreux hommes d’affaires et de
sociétés spécialisées en capital-investissement reste l’aspect fiscal. En
effet, une réduction du revenu imposable d'une entreprise peut découler à
la suite d’un LBO. De cette manière, le futur acquéreur bénéficie
d'avantages fiscaux dont il ne disposait pas auparavant. Ces avantages
fiscaux se déclinent :
Sous la forme d’une déduction fiscale des intérêts d’emprunt au
niveau de la holding ;
Via le régime des sociétés mère-fille : rendu possible dès l’instant
où une société détient plus de 5% dans le capital d’une autre
société (à travers la distribution de dividendes sans imposition
entre la cible et la holding). Cette opportunité est connue sous le
terme de « neutralisation des doubles taxations ». Lors de la
réception des dividendes, la société holding n’est imposée qu’à
hauteur de 5% (représentant les frais et charges) ;
Par le régime d’intégration fiscale : rendu possible à partir du
moment où une société détient plus de 95% du capital d’une
autre société. Ce mécanisme permet de ne déclarer qu’une
imposition unique à l’échelle du groupe en faisant la somme des
résultats de chaque société. On parle dans ce cas de « fusion
rapide ». Les pertes enregistrées par certaines sociétés
permettent d’équilibrer les bénéfices des autres sociétés,
22
diminuant ainsi le poids de l’impôt sur les sociétés (distribution
des dividendes sans taxation, imputation des déficits, etc.)
3) Le levier juridique
Il existe enfin un dernier levier sans doute moins évident que les autres
qu'il convient de citer : le levier social. Cette notion souligne l’importance
du rôle des repreneurs dans une opération de LBO. Pour faire face aux
fortes contraintes financières qui pèsent sur une opération de LBO, il est
primordial que l’équipe de direction rassemble des gestionnaires
expérimentés et motivés. Ils sont de fait les seuls à être garants du succès
ou de l’échec du montage à travers leurs actions et leurs choix. C’est
pourquoi les institutions financières et les investisseurs prennent largement
en compte l'évaluation de l'équipe de repreneurs dans leur analyse
(motivation, compétences et complémentarité). Qu’ils soient apporteurs de
fonds ou non, ils s’engagent à gérer de manière efficace la société cible,
pendant et après la transition. S’ils sont apporteurs de capitaux, ils sont
encore davantage incités à agir dans une logique de propriétaire et sont
impliqués davantage dans l'opération.
23
IX. LA SORTIE DES OPERATIONS LEVERAGE BUY-
OUT
Tout bon investisseur le sait : établir des stratégies de sortie est aussi
important que le moment de l’entrée en capital. En effet, la revente des
participations détermine en grande partie le rendement d’un
investissement. En France, une opération de LBO (de son officialisation à
la fin du remboursement) s’étire sur 5 ans en moyenne. Pour opérer la
sortie suite à une opération de rachat par effet de levier, il est nécessaire de
prendre en compte des facteurs tant endogènes qu’exogènes, tels que :
Les caractéristiques propres de la société cible ;
Les conditions de marché ;
L'environnement macroéconomique.
Il existe différentes possibilités de sorties d’un fonds d’investissement à la
fin d’un financement par LBO :
1) L’introduction en bourse
3) La vente à un industriel
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A la direction actuelle : dirigeants et managers sont davantage
engagés et contribuent activement aux objectifs de développement ;
Aux salariés : ils peuvent eux aussi participer à l’opération
financière, signe de leur attachement pour leur entreprise ;
Au vendeur : il peut fixer son prix tout en s’assurant de quitter
l'entreprise avec un plan solide en place. Le rachat par endettement
est une stratégie de sortie idéale pour les propriétaires d'entreprise
qui cherchent à faire le plein de liquidités à la fin de leur carrière.
Aux acquéreurs : ils négocient le rachat en profitant des effets de
leviers.
26
l’emprunt souscrit pour acquérir la société cible ; la première devient
donc propriétaire de la seconde. En revanche, il est fort possible que
la société cible n’ait eu suffisamment d’entrées pour investir dans des
outils de productions plus modernes ou dans la formation des
salariés. Un travail de mise à niveau commence alors.
5. Une possible perte de compétitivité : Limitée dans sa capacité
d’investissement, la société cible peut subir une perte relative de sa
compétitivité. Dans ce cas, seules les activités jugées suffisamment
lucratives continueront de perdurer. Les autres entités pourront faire
face à une nouvelle opération de rachat (LBO ou non).
6. Une très faible marge d’erreur : Dans un LBO, le même effet de
levier qui permet une plus grande récompense s'accompagne
également d'un plus grand risque. Pour l'acheteur, la marge d'erreur
est faible, et s'il n'est pas en mesure de rembourser la dette, il
n'obtiendra aucun rendement. Selon la façon dont l'acheteur définit le
risque et son degré de tolérance au risque, cette situation peut être
attrayante ou source d'anxiété. Il faut donc à tout moment monitorer
son suivi de trésorerie, ainsi que mesurer et analyser les écarts :
Agicap représente une solution adaptée à ce type de contraintes :
7. La faillite comme épée de Damoclès : Les risques d'un rachat par
endettement pour l'entreprise cible sont également élevés. Les taux
d'intérêt sur la dette qu'elle contracte sont souvent élevés et peuvent
entraîner une baisse de sa cote de crédit. Si elle n'est pas en mesure
d'assurer le service de la dette, le résultat final est la faillite. Les LBO
sont particulièrement risqués pour les entreprises présentes sur des
marchés très concurrentiels ou volatils.
8. Une passation mouvementée : Un changement au niveau de la
direction entraîne parfois des instabilités au niveau interne et externe.
Il n’est pas rare de perdre une partie de sa clientèle lors d’un rachat
d’entreprise, d’où l’importance prépondérante des profils qui
constitueront la nouvelle équipe dirigeante.
9. L’incapacité de payer les échéances : Enfin, le risque majeur d’un
LBO est lié à des bénéfices de la filiale plus faibles que ceux
escomptés lors du rachat de celle-ci. Cela créera des difficultés, voire
ne permettra pas de payer les échéances du prêt souscrit par la
société holding dans le cadre du rachat de la filiale.
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PARTIE II : CAS PRATIQUE
28
Cas pratique : Société Paphos
29
Des obligations remboursables en actions pour un montant de 1
000 000 €.
Il s’agit de 1 000 obligations d’un nominal de 1 000 € ; le taux nominal est
de 6 % ; dans six ans, une obligation sera remboursée par la remise de deux
actions. Les ORA sont entièrement souscrites par les salariés.
30
Le taux d’imposition est à considérer pour 1/3.
Des investissements de 400 000 € sont à envisager au début de chacune des
années à venir. L’amortissement se pratique linéairement sur cinq ans.
Compte tenu d’une gestion adaptée du cycle d’exploitation, nous
envisageons une variation du BFRE de 10 % l’an.
Travail à faire
Calculs Annexes
31
Amort +
Kr*t
Intérêt
1 2 000 000 1 000 000 80 000 1 080 000
2 1 000 000 1 000 000 40 000 1 040 000
Annuités =
Intérêt =
Période Capital Amortissement Amort +
Kr*t
Intérêt
1 2 000 000 500 000 90 000 590 000
2 1 500 000 500 000 68 000 568 000
3 1 000 000 500 000 45 000 545 000
4 500 000 500 000 23 000 523 000
Annuités =
Intérêt =
Période Capital Amortissement Amort +
Kr*t
Intérêt
1 2 000 000 400 000 110 000 510 000
2 1 600 000 400 000 88 000 488 000
3 1 200 000 400 000 66 000 466 000
4 800 000 400 000 44 000 444 000
5 400 000 400 000 22 000 422 000
Annuités =
Intérêt =
Période Capital Amortissement Amort +
Kr*t
Intérêt
1 1 000 000 60 000 60 000
2 1 000 000 60 000 60 000
3 1 000 000 60 000 60 000
4 1 000 000 60 000 60 000
32
5 1 000 000 60 000 60 000
6 1 000 000 1 000 000 60 000 1 060 000
Annuités =
Intérêt =
Période Capital Amortissement Amort +
Kr*t
Intérêt
1 1 000 000 60 000 60 000
2 1 000 000 60 000 60 000
3 1 000 000 60 000 60 000
4 1 000 000 60 000 60 000
5 1 000 000 60 000 60 000
6 1 000 000 1 000 000 60 000 1 060 000
Annuités =
Intérêt =
Période Capital Amortissement Amort +
Kr*t
Intérêt
1 1 000 000 70 000 70 000
2 1 000 000 70 000 70 000
3 1 000 000 70 000 70 000
4 1 000 000 70 000 70 000
5 1 000 000 70 000 70 000
6 1 000 000 1 000 000 70 000 1 070 000
33
34
2. Présentons le plan de financement de la filiale
rachetée
Calculs annexes
35
Tableau de variation du BFRE
36
3. Commentaire
Quant aux différents créanciers financiers, ils ont pu faire leur métier de
préteur et obtenir une juste rémunération des risques pris.
37
CONCLUSION GENERALE
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s'endette pour acheter une entreprise dont les excédents de trésorerie seront
régulièrement remontés au niveau du holding via des dividendes afin de lui
permettre de payer les intérêts de sa dette et de la rembourser. Le LBO est
souvent une solution à une succession familiale ou à une cession par un
groupe d'une division. Il peut également permettre de sortir une société de
la Bourse quand celle-ci est mal valorisée. Un LBO est réalisé autour du
management actuel ou d'une nouvelle équipe dirigeante et il est financé en
capitaux propres par des fonds spécialisés. Le montage repose sur des
dettes ayant des priorités différentes de remboursement (dettes senior,
junior ou subordonnée, mezzanine) et donc des risques et des
rémunérations croissantes.
BIBLIOGRAPHIE
Chapitre_50.pdf
39
Ingénierie Financière_ Fusion acquisition et autre restructurations des
capitaux ( PDFDrive ).pdf
WEBOGRAPHIE
40
AVANT-PROPOS..................................................................................... 2
INTRODUCTION..................................................................................... 3
PARTIE I: LES OPERATIONS LEVERAGE BUY OUT (LBO)........4
I. DEFINITION DU LEVERAGE BUY OUT......................................5
II. PRINCIPE DU LEVERAGE BUY-OUT........................................5
III. FONCTIONNEMENT DU LEVERAGE BUY-OUT....................7
1) L'emprunt............................................................................................. 8
2) Le remboursement............................................................................... 8
3) La fusion holding-société cible............................................................8
IV. TYPOLOGIE DES OPERATIONS LEVERAGE BUY-OUT......9
1) Le Leverage Management Buy Out (LMBO ou MBO)....................9
2) Le Leverage Management Buy In (LMBI ou MBI)..........................9
3) L’Owner Buy Out (OBO)..................................................................10
4) Le Leverage Build Up (LBU)............................................................11
5) Le Buy-In Management Buy-Out (BIMBO)....................................11
V. LES ENJEUX DES OPERATIONS LEVERAGE BUY-OUT.......12
VI. LES PRINCIPAUX ACTEURS DU LEVERAGE BUY-OUT....13
1) Les équipes de management / dirigeants..........................................13
3) Les banques........................................................................................ 14
4) Les banques et prêteurs institutionnels............................................15
5) Les conseils et intermédiaires : les conseils en fusions acquisition.15
VII. LES SOURCES DE FINANCEMENT DES OPERATIONS
LEVERAGE BUY-OUT.........................................................................16
1) Les fonds propres............................................................................... 17
2) La dette senior.................................................................................... 17
3) Le financement de « second lien »....................................................17
4) La dette mezzanine............................................................................18
5) Repreneurs......................................................................................... 18
41
6) Financement mezzanine et PME familiales.....................................18
7) Le crédit revolving............................................................................. 19
8) Les High Yield Bonds........................................................................19
9) La ligne de Capex............................................................................... 20
10) La remontée exceptionnelle de dividende.....................................20
11) Le crédit vendeur............................................................................ 20
12) Les financements hybrides.............................................................21
VIII. LES EFFETS DE LEVIERS.......................................................21
1) L’effet de levier financier..................................................................22
2) L’effet de levier fiscal........................................................................22
3) Le levier juridique.............................................................................23
4) Levier social et humain......................................................................23
IX. LA SORTIE DES OPERATIONS LEVERAGE BUY-OUT.......24
1) L’introduction en bourse...................................................................24
2) Les LBO secondaires, tertiaires, quaternaires................................25
3) La vente à un industriel.....................................................................25
X. LES AVANTAGES ET INCONVENIENTS DU LEVERAGE
BUY-OUT................................................................................................. 25
1) Les avantages du LBO.......................................................................26
2) Les limites du LBO............................................................................26
PARTIE II : CAS PRATIQUE...............................................................29
CONCLUSION GENERALE.................................................................37
BIBLIOGRAPHIE.................................................................................. 38
WEBOGRAPHIE.................................................................................... 38
TABLE DES MATIERES.......................................................................39
42