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Ecole des Hautes Etudes Commerciales d’Alger

EHEC
Mémoire de fin de Cycle pour l’Obtention du Diplôme de Master en
Sciences Commerciales

Option : Finance

THEME :

L’évaluation et le traitement comptable des stocks


selon le système comptable financier au sein des
entreprises Algériennes
Etude de cas : BORDJ STEEL (SPA)

Présenté par : Encadré par:

Mlle : TOUATI Karima Mr : GUETTOUCHI Nacir

Chargé de cours à EHEC d’Alger

Juin 2016
Ecole des Hautes Etudes Commerciales d’Alger

EHEC
Mémoire de fin de Cycle pour l’Obtention du Diplôme de Master en
Sciences Commerciales

Option : Finance

THEME :

L’évaluation et le traitement comptable des stocks


selon le système comptable financier au sein des
entreprises Algériennes
Etude de cas : BORDJ STEEL (SPA)

Présenté par : Encadré par:

Mlle : TOUATI Karima Mr : GUETTOUCHI Nacir

Chargé de cours à EHEC d’Alger

Juin 2016
Résumé

L’adoption des normes IAS/IFRS impose d’harmoniser l’information financière au niveau


national et international de matière d’accroitre la transparence et la comparabilité des entreprise, et
cela a conduit les pays, dont l’Algérie a mis à niveau leurs procédures comptables pour l'adaptation
du nouveau système comptable financier SCF.

Ce système comptable financier prend en considération la majeure partie de normes issues des
IAS /IFRS, tels que la norme comptable internationale (IAS 2) concernant les stocks et en cours, qui
relèvent d’une grande importance notamment dans les entreprises industrielles.

L’objectif de notre travail est d’essayer d’analyser l’ évaluation et le traitement comptable et


des stocks au sein de BORDJ STEEL selon le SCF, où nous constatons une grande faiblesse dans
l’application des méthodes de ce système, en particulier dans les procédures d’évaluation des stocks
des produits finis.

Pour cela nous avons proposé la méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes comme
procédure d’évaluation des stocks, Afin d’améliorer la situation de l’entreprise algérienne
notamment dans la prise de décision.

Les mots clés :

Les normes comptables internationales IAS / IFRS, le système comptable financier, les stocks,
l’évaluation, le traitement comptable, l’imputation rationnelle des charges fixes.
Abstract

The adoption of IAS / IFRS requires harmonizing the financial information at national and
international level in terms of increased transparency and comparability of business and this has led
countries, including Algeria has to upgrade their procédures accounting for the adaptation of new
financial accounting system (FAS).

This financial accounting system takes into account most of the resulting standards IAS / IFRS,
such as the International Accounting Standard (IAS 2) for inventories and current, which are of
great importance especially in industrial companies

The aim of our work is to try to analyze the evaluation and accounting treatment of inventories in
BORDJ STEEL, as the (FAS), where we see a great weakness in the application of methods of this
system, especially in the stock assessment procedures for product inventory.

For this we have proposed the method of rational allocation of fixed costs as stock assessment
procedure In order to improve the situation of the Algerian company especially in decision making

Keywords:
International Accounting Standards IAS IFRS, the financial accounting system, inventory,
Evaluation, accounting treatment, the method of rational allocation of fixed costs.
‫ملخص‬

‫إٌ اعتًاد يعُاس انًحاسبت انذونٍ ‪َ IAS/IFRS‬تطهب يالئًت انًعهىياث انًانُت عهً انًستىي انىطٍُ وانذونٍ يٍ حُث‬
‫صَادة انشفافُت وإيكاَُت انًقاسَت بٍُ األعًال انتجاسَت وهزا أدي انبهذاٌ‪ ،‬بًا فٍ رنك انجضائش نشفع يستىي إجشاءاتها يٍ أجم تبٍُ‬
‫َظاو انًحاسبت انًانُت انجذَذ‪SCF .‬‬

‫هزا انُظاو انًحاسبٍ انًانٍ َأخز فٍ عٍُ االعتباس يعظى انًعاَُش انُاتجت عٍ يعُاس انًحاسبت انذونٍ سقى‪ ،IAS /IFRS‬يثم‬
‫يعُاس انًحاسبت انذونٍ (‪ )IAS 2‬نهًخضوَاث وانًُتىجاث انجاسٌ انعًم بها‪ ،‬وانتٍ نها أهًُت كبُشة وخاصت فٍ انششكاث‬
‫انصُاعُت‪.‬‬

‫انهذف يٍ عًهُا هى يحاونت نتحهُم انًعانجت انًحاسبُت و تقُُى انًخضوَاث فٍ يؤسست ‪BORDJ STELL‬وفقا نهُظاو‬
‫انًحاسبٍ انًانٍ ‪ ،SCF‬حُث َشي ضعف كبُش فٍ تطبُق أسانُب هزا انُظاو‪ ،‬خصىصا فٍ إجشاءاث تقُُى انًخضوَاٌ انًُتجت ‪.‬‬

‫نهزا اقتشحُا طشَقت انتحًُم انعقالٍَ نألعباء انثابتت كئجشاء نتقُُى انًخضوٌ ‪ ,‬ورنك يٍ أجم تحسٍُ وضع انششكت انجضائشَت‬
‫خاصت فٍ عًهُت اتخار انقشاساث‪.‬‬

‫الكلمات الدالة‪:‬‬

‫انذونٍ انًحاسبُت انًعاَُش ‪ IAS/IFR‬انتحًُم‪ ،‬طشَقت انًحاسبُت‪ ،‬انًعانجت انتقُُى‪ ،‬انًخضوَاٌ‪ ،‬انًانٍ‪ ،‬انًحاسبٍ انُظاو‬
‫انعقالٍَ نألعباء انثابتت‪.‬‬
Dédicace :

Je dédie ce modeste travail:

A la personne devant laquelle tous les mots de l’univers sont

incapables d’exprimer mon amour et mon affectation pour elle, à ma

douce mère.

A mon cher père qui a payé de vingt trois ans d’amour et de

sacrifices le prix de ma façon de penser. Père, je te remercie d’avoir

fait de moi une femme.

A mes chers frères Fares, Karim, Nassim, Mounir, Salim et ma

chère sœur Fatiha, que dieu les protège.

A toute la famille TOUATI

A mes proches amis Hassina, Radhia , HASSIbA, Asma , YAHIA,

à qui je souhaite le bonheur et la réussite.

Et en fin à toute personne désireuse de la distraire, à travers la

lecture de ce document qui va lui plaire.

Je vous dédie cette contribution modeste que j’espere, l’avoir tissée

à une fin utile non utilitaire.

KARIMA
Remerciements :

Je tiens en premier lieu à remercier ALLAH omnipotent,

omniprésent et omniscient, qui nous à orienter au chemin du savoir et

la porte de la science et qui nous à donner la santé, le courage et la

volonté pour arriver à bout de ce travail.

Je tien à remercier vivement tous ceux qui ont contribué, de prés

ou de loin, à l’élaboration de ce présent travail et au bon déroulement

de notre stage pratique.

Je tiens à remercier particulièrement mon encadreur Mr.

GUETTOUCHI Nacir pour son encadrement, son soutien, et ses

précieux conseils concernant mes recherches.

Je tiens également à remercier les dirigeants de l’entreprise

BORDJ STEEL, qui ont manifesté un intérêt considérable qui n’ont

ménagé aucun effort pour répondre à nos interrogations et surtout :

Mr BOUTMEDJET HAROUN, Mr WALID HAMIMID, et Mr

BENKHLIFA SAAD.

Je tien également à exprimer ma reconnaissance à tous les membres

de l’entreprise BORDJ STEEL, pour leurs accueil.

Enfin, mes vifs remerciements et ma profonde gratitude sont

adressés aux membres de jury de m’avoir fait l’honneur d’examiner,

d’évaluer et de juger ce modeste travail.


Liste des tableaux :

N° Tableau Titre des tableaux Page

01 Récapitulatif des normes IAS 24


02 récapitulatif des IFRS et leurs intitulées 26

03 Avantages et inconvénients des méthodes de valorisation des 69


stocks

04 la Fiche de stock 70
05 La manière de codification des stocks dans l’entreprise 101-102
06 les clés de répartition primaire 110
07 la répartition primaire des charges indirectes du moi d’octobre 111-112
08 la répartition secondaire des charges indirecte du moi d’octobre 112

09 la répartition primaire des charges pou le moi de novembre 113-114


10 la répartition secondaire des charges indirectes pour le moi du 114
novembre
11 La répartition primaire des charges indirectes du moi de 115-116
décembre

12 la répartition secondaire des charges indirectes pour le moi de 116


décembre
13 Calcul du coût d’achat pour les trois mois 117
14 calcul du coût de production 117
15 La fiche de stock selon la méthode de CUMP 119
16 la détermination des coefficients d’imputation rationnelle CIR 126
17 la répartition primaire des charges fixes /variables pour le moi 130-131
d’octobre
18 La répartition secondaire des charges fixes/variable pour le moi 132
d’octobre

19 la répartition primaire des charges fixes/variables pour le moi 133-134


de novembre
20 la répartition secondaire des charges fixes /variables pour le 135
moi de novembre

21 la répartition primaire des charges fixes/variables pour le moi 136-137


de décembre
22 La répartition secondaire des charges des charges fixes 138
/variables pour le moi de décembre
23 calcul du coût de production par la méthode d’imputation 139
rationnelle
24 comparaison entre la méthode du coût complet et la méthode 139
d’imputation rationnelle des charges fixes.
Listes des figures

Page
N° Figures Titre de figure
18
Structure de l’IASB
01
02 Procédure d’achat 105
Liste des abréviations :

En anglais :
FIFO : First In - First Out
IAS : International Accounting Standards
IASB : International Accounting Standards Board
IASC : International Accounting Standards Committee
IFRIC : International Financial Reporting Interpretation Committee
IFRS : International Financial Reporting Standards
LIFO : Last In - First Out
SAC : Standards Advisory Council
SEC : Security and Exchange Commission

En français :
CIR : coefficient d’imputation rationnelle.
CUMP : Coût Unitaire Moyen Pondéré
DEPS : Dernier Entrée Premier Sortie
PEPS : Premier Entrée Premier Sortie
SCF : Système Comptable Financier
Sommaire
Sommaire

Introduction générale........................................................................................................ II

Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les


normes comptables internationales……………………………………….06

Section 1 : la normalisation comptable internationale……...………………………………...07


Section 2 : présentation de L’organisme IASB et les normes IAS/IFRS …….....................16
Section 3 : présentation de la norme comptable IAS 02 ……………………………………..26
Section 4 : Aperçut du système comptable financier…………………………………………33

Chapitre II : l’évaluation et traitement comptable des stocks selon


SCF……………………………………………………………………………50

Section 1 : Généralités sur les stocks………………………………………………………....51


Section 2 : L’évaluation des stocks selon SCF……………………………………………….60
Section 3 : La comptabilisation des stocks selon SCF………………………………….…….71

Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au sein de


l’entreprise BORDJ STEEL………………………………………………..90

Section 1 : Présentation de l’Entreprise BORDJ STEEL……………………………………..91


Section 2 : Généralités sur la gestion des stocks au sein de l’entreprise BORDJ STEEL……98
Section 3 : l’évaluation et le traitement des stocks selon le système comptable financier…107
Section 4 : Proposition de la mise en place de la méthode d’imputation rationnelle des charges
fixes ……………………………………………………………………………...................125

Conclusion générale………………………………………………………...144
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE

Introduction générale :

La mondialisation économique, la globalisation des marches financier et le besoin d’une


information transparente, homogène et compréhensible pour tout utilisateurs .., sont des raisons
qui ont favorisés l’émergence d’un langage comptable et financier unique, normalisé et appliqué
par l’ensemble des pays du monde .en effet tous les gouvernants se sont engagés à adopter les
normes internationales IAS/IFRS publiées par l’organisme international de normalisation
comptable IASB, dans le but d’améliorer la sécurité financière et de rétablir la confiance des
bailleurs de fonds .

De ce fait, une bonne qualité de l’information financière, nécessite un projet de


conversion aux normes IFRS équitable pour toutes les parties prenantes et impliquant une
transformation radicale de la philosophie et du langage financier vers une harmonisation
comptable et financière plus juste. Autant dire que la réussite d’un tel projet ne pourra aboutir que
grâce aux efforts conjugués de l’ensemble des parties concernées.

Pour faire face aux changements économiques, l’Algérie a adopté des réformes, en
particulier concernant son système comptable, en remplace le plan comptable national(PCN) de
1975 par un nouveau système comptable et financier (SCF) en 2007, qui à pour socle le
référentiel IAS/ IFRS, afin d’être en harmonie avec le référentiel comptable international.

Plus spécifiquement la normalisation comptable internationale implique l'uniformisation ou


la standardisation des règles comptables, Pour la préparation des états financiers selon des
caractéristiques qualitatives, telles que la pertinence, la fiabilité, la comparabilité,…etc. Ces états
financiers détiennent aussi des éléments provenant le stock, qui est l’élément le plus important
dans les comptes annuels du bilan de l’entreprise.

Les stocks constituent généralement les plus importants actifs détenue par une entreprise et
il est nécessaires d’en effectuer une juste évaluation pour assurer la fidélité des comptes, alors les
entreprises doivent respecter plusieurs obligations en matière des stocks.

II
INTRODUCTION GENERALE

Quand tenue des éléments précédents, nous avons choisi d’étudier une partie importante
dans la comptabilité financière et qui porte sur «l’évaluation et le traitement comptable des
stocks selon le système comptable financier au sein des entreprises Algérienne ». Ce thème a
été choisi pour les raisons suivantes :

 Premièrement, notre sujet a une forte relation avec notre spécialité que nous étudions
« Finance et comptabilité ».

 Deuxièmement, c’est un sujet qui traite un élément très important dans les comptes
annuels du bilan.

 Troisièmement, notre sujet nous permet de Connaître les méthodes et les règles
d’évaluation et de valorisation des stocks au niveau de l’entreprise, afin de comparer la
théorie avec pratique.

 Finalement, c’est un sujet d’actualité, car il présente comme une nouveauté tant pour le
comptable algérien que pour les entreprises.

Pour développer notre étude, Nous allons tenter de poser la problématique suivante :

« Comment l’entreprise algérienne procède à l’évaluation comptable des stocks selon


le système comptable financier ? »

Et Plus précisément nous allons répondre aux questions suivantes :

 Est-ce que le contenue du système comptable financier est compatible avec des normes
comptables internationales IAS/IFRS ?

 Est-ce que L’entreprise BORDJ STEEL applique les règles d’évaluation et de


comptabilisation préconisées par le SCF?

 Comment sont –évalués les stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL ?

III
INTRODUCTION GENERALE

 Le traitement comptable des stocks au sien de l’entreprise de BORDJ STEEL est-il


conforme aux principes et aux règles du SCF ?

Pour répondre à ces interrogations, nous avons émis les hypothèses suivantes :

 Le contenue du système comptable financier est compatible avec normes comptables


internationales IAS/IFRS .

 L’entreprise BORDJ STEEL applique les règles d’évaluation et de comptabilisation


préconisées par le SCF.

 L’évaluation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL s’effectue selon le


système comptable.
 Le traitement comptable est s’effectué conformément aux principes et règles du SCF.

Pour répondre à notre problématique, nous nous sommes appuyés sur la démarche
méthodologique suivante :

 Une recherche documentaire relative à notre thème a été soigneusement réalisée


(consultation d’ouvrages, articles, site internet,…) tout au long de notre partie théorique ;
par la suite nous avons consulté et exploité des documents de l’entreprise BORDJ
STEEL.

 Une démarche descriptive au début, dans la présentation du système comptable et


financier selon des normes comptables internationales IAS/IFRS ainsi les stocks, et cela
par l’utilisation des études préalables, ainsi dans le cas pratique une description de la
tenue de la gestion des stocks.

 Nous avons ensuit utilisé la méthode analytique dans la pratique à travers une étude de
cas au sein de l’entreprise BORDJ STEEL, où nous avons récolté les données, afin de les
analysées, et faire ressortir les méthodes d’évaluation adopté par cette entreprise en
matière de stocks ainsi que leur traitement comptable.

IV
INTRODUCTION GENERALE

 Et enfin nous avons utilisé la méthode comparative a partir de l’application d’une


méthode adapté par le SCF et la comparée avec celle utilisée par l’entreprise BORDJ
STEEL.

Et pour mieux expliquer notre travail, nous l’avons structuré de la façon suivante :

 Le premier chapitre est un chapitre préliminaire dont on présente la normalisation


comptable internationale, ainsi une présentation de la norme comptable internationale IAS
02 qui représente les stocks l’objet de notre étude, et enfin une présentation du système
comptable financier appliqué en Algérie (SCF).

 Le deuxième chapitre sera consacré à l’évaluation et le traitement comptable des stocks


selon le système comptable financier ;

 Et en fin un troisième chapitre sera réservé à l’évaluation et la comptabilisation des stocks


au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL, nous allons présenter en premier lieu
l’organisation générale de l’entreprise ainsi que son activité, ensuite nous allons effectuer
une analyse de système d’évaluation et de comptabilisation des stocks au sein de cette
entreprise , et enfin nous allons proposer une méthode d’évaluation « la méthode
d’imputation rationnelle des charges »qui est préconiser par le SCF afin d’améliorer la
gestion des coûts dans l’entreprise BORDJ STEEL.

V
Chapitre I : le cadre conceptuel
du système comptable financier
selon les normes internationales
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

Introduction de chapitre I:

L’évolution et la mutation de l’économie internationale, est caractérisé par l’ouverture des


économies nationales et internationales sur les marchés internationaux, et la globalisation des
instruments financiers, qui ont exprimé le besoin d’une information financière fiable et
accessible, et le besoin d’assurer une comparaison entre les firmes quelle que soit leur
provenance ; par conséquent, de nombreux référentiels comptables normalisés et harmonisés sont
alors apparus.

Dans un monde ou les capitaux, les marchés et les entreprises sont international, la
comptabilité, elle aussi doit être internationale. L’IASB a donc rédigé un corpus de normes qui
permet de raisonner à une échelle mondiale et de donner les moyens aux analystes financiers de
parler un langage commun.

En ce qui concerne l’Algérie qui est entrée dans une économie de marché de puis une
vingtaine d’années, elle a adopté un nouveau système comptable financier basé sur les normes
IAS/IFRS, en remplaçant le PCN de l’année 1975, qui n’est plus capable de satisfaire les
exigences d’une économie de marché.

Nous allons traiter dans la première section la normalisation comptable internationale,


ensuite, dans la deuxième section nous aborderons la présentation du l’organisme IASB et les
normes IAS/IFRS, quant à la troisième section, elle sera réservée à la présentation de la norme
comptable internationale IAS2, et dans la dernière section nous aborderons un aperçut sur le
système comptable Financier.

7
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

Section 01 : la normalisation comptable internationale :

La coexistence de différents référentiels comptables nationaux souvent divergents ou à


vocation internationale dans un contexte ou les échanges économiques sont plus en plus
mondialisés, implique des problèmes de lisibilité et de comparabilité des informations
comptables.
Nous allons présenter dans cette première section le schéma générale des normalisateurs
dans le mondes à travers le modèle européen et le modèle anglo-saxon et la normalisation
algérienne ainsi nous allons également signaler la nécessité d’une harmonisation comptable
internationale.

1.1.Définition de la normalisation :

Selon Lauzel, la normalisation serait « l’ensemble coordonné des recherches,


propositions, actions qui ont pour objet d’améliorer la doctrine comptable et la signification des
documents comptable, notamment de point de vue de leur utilisation économique et sociale. Elle
met donc en œuvre des principes et règles de valeur générale. Elle se propose également de
rationaliser l’application de ces principes et règle aux diverses entités considérées. »1

A titre complémentaire à la définition énoncée supra, nous dirons que la normalisation,


définie comme un ensemble de règles et de procédures communes applicables pour
l'établissement et la présentation des comptes et des états de synthèse des différentes entreprises,
résulte des usages, conventions, règlementations et textes législatifs. Ainsi, elle subit par
conséquent, l'influence notable du contexte économique, à savoir les banques, les professionnels,
praticiens et experts de la comptabilité et de la finance, ainsi que les pouvoirs publics.

1.2. Le cadre institutionnel de la normalisation :

La normalisation internationale est encadrée par des organisations chargées de mener des
travaux de réflexion en vue de l’harmonisation des techniques et des pratiques comptables tant au
niveau international, qu'au niveau régional.

1
LAUZEL, (p) : la normalisation rationalisation guide comptable, édition Foucher, Paris, 1959, P.65.
8
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

C’est ainsi que des groupes de pays, notamment Anglo-Saxons, et en Europe


continentale ainsi que les autres pays, ont mis en place un cadre institutionnel ayant pour objectif
la concrétisation de cette normalisation, qui soit respectueuse des règles internationales de
comptabilité. En Algérie, cette même démarche connaît une dynamique en vue de l’élaboration
du PCN nouvelle mouture.
Cela étant, nous aborderons les éléments suivants :
 La normalisation comptable anglo-saxonne
 La normalisation comptable Européenne continentale
 La normalisation en Algérie
1.2.1 La normalisation comptable européenne :

La normalisation comptable en Europe résulte des travaux et des réflexions menés par les
principaux pays « environ 28 pays tels que l’Algérie la France, le Maroc le Japon, l’Espagne,
Belgique ….etc. »

De ce travaux l’Union Européenne s’en est inspirée lors de la publication de différentes


règlements et directives par la suit, l’annonce fait par l’union Européenne d’adopter les normes
IAS /IFRS comme référentiel souligne les difficultés pour les instances européennes d’aboutir à
un consensus et à une harmonisation.
Le droit comptable des Etats membres de l’union européenne à long terme été encadré et régi
par : 1
 La quatrième directive relative aux comptes individuels (1978).
 La septième directive relative aux comptes consolidés (1983).
 Les autres directives

Ces directives ont permis une amélioration de la qualité des états financier individuels et
consolidés .mais il reste que la comparaison des performances entre les entreprises, n’apparait pas
clairement dans ces directives, en raison de fait qu’elles comportent de nombreuses options,
c’est-à-dire la possibilité de comptabiliser ou d’évaluer une même opération de manière
différente.

1
MIMECHE (Ahmed) et KADDOURI (Amar) ,cours de comptabilité financière selon les normes IAS/IFRS et le
SCF 2007, éditions Enag,Alger,2009,p.52.

9
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

1.2.1.1 la quatrième directive :

La quatrième directive du conseil communautés européenne appliquée en France du 25 juillet


1978.elle énonce les règles régissant l’élaboration des trois principaux états financiers, à savoir
le bilan, le compte de profit et de perte « le compte résultat » et l’annexe .il s’agit ici des comptes
individuels .l’ensemble des trois documents est dénommé compte annuels par directive.
La directive énonce également les règles et les méthodes d’évaluation des éléments, qui reposent
sur le principe du coût d’acquisition ou du coût de revient.1

1.2.1.2 la septième directive :

Publié en 13 juin 1983, elle réglemente les conditions d’élaboration et de présentation des états
consolidés .dans les termes de la 7 éme directive, une entreprise consolidant « mère » détenant
Légalement le pouvoir de contrôle sur une autre entreprise « filiale », doit établir des comptes
consolidés.
La Septième directive donne un certain nombre de règles d’évaluation différentes de celles de
la quatrième directive, laisse le choix à chaque état membre d’interdire, d’autoriser ou de rendre
obligatoire leur utilisation ; par voie de conséquence les méthodes d’évaluation de postes
importants de l’actif sont différentes d’un pays à l’autre.2
1.2.1.3 les autres directives :

Ces directives ont été complétées par deux directives sectorielles :


 La directive de Décembre 1986 applicable aux banques et autre institutions financières.
 La directive de Décembre 1991 spécifiquement consacrée aux entreprises des
assurances.
Pour rendre le référentiel IAS/IFRS applicable au sein de l’UE, l’ensemble des Directives
comptables a été revu et amendé en conséquence par le biais de deux directives :
 La directive de septembre 2001 introduisant le concept de juste valeur.

1
MIMECHE(Ahmed) et KADDOURI (Amar), Op.cit, p. 52.
2
MAILLET (Catherine) et MANH(Anne) :lesNormes comptables internationales IAS/IFRS, édition Foucher,
Paris,2006,p.10
10
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

 La directive de Juin 2003 visant à moderniser et actualiser les normes comptables


européennes en modifiant les directives antérieures pour les rendre compatibles avec les
règles IFRS.
Ces deux directives ont été transposées dans le droit national de chaque état membre au
1er Janvier 2005. 1
1.2.2 La normalisation comptable Anglo-saxonne :
La comptabilité Anglo-Saxonne apparaît au XIXème siècle avec la révolution industrielle .le
modèle regroupe une large gamme de pays notamment, les pays membres du Commonwealth, on
y trouve ainsi environ 43 pays : l'Australie, le Canada, les Etats-Unis d'Amérique, la Grande-
Bretagne, Hong Kong, l'Indonésie, la Nouvelle Zélande, le Pakistan, les Pays-Bas, la Singapour,
et presque la totalité des pays du Commonwealth.

La distinction entre le modèle anglo-saxon ou modèle économique et celui de l'Europe


Continentale, est intimement liée à certaines caractéristiques incombant au cadre économique,
juridique et culturel des pays appartenant à chaque modèle.
Les principales caractéristiques du modèle économique portent essentiellement sur : 2
- La nature juridique ;
- L’entendue du pouvoir des professionnels ;
- La faible contribution fiscale ;
- L’existence d'un cadre conceptuel comptable ;
- La prédominance de la notion d'image fidèle (true and fair view) ;
- Les objectifs de la diffusion d'information financière ;
- Un cadre économique fortement influencé par le marché ; etc.

1.2. 3 la normalisation en Algérie :

1
BRUN (STEPHAN) :L’essentiel des normes comptables internationales IAS/IFRES, Gualino éditeur, France
,2006,p.30
2
MEROUANI (Samir), le projet du nouveau système comptable financier algérien, anticiper et préparer le passage
du PCN 1975 aux normes IFRS, mémoire de magistère en sciences de gestion, Ecole Supérieure de Commerce
d’Alger, 2006/2007, p.29.

11
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

Il est faux de croire ou de prétendre que le processus de normalisation en Algérie a


commencé avec le PCN-1975. Au lendemain de l'indépendance, la reconduction du PCG-1957
est à notre sens un acte de normalisation comptable.

En 1962, au lendemain de l'indépendance, l'Algérie reconduit, par la loi 62-157 du


31décembre, la législation française sauf les textes qui peuvent porter atteinte à la souveraineté
nationale. Dans ce cadre, l'Algérie hérite du Plan Comptable Général Français (PCG) de 1957.

Ce n'est que lors de l'installation officielle du CSC ( conseil supérieur de comptabilité)en 1972
que le ministre des finances lui confie une mission, qui consiste en l'élaboration d'un nouveau
plan comptable, ce nouveau plan comptable, appelé Plan Comptable Nationale(PCN), est
promulgué en 1975, son application effective débute en 1976.

Depuis sa promulgation, le PCN n'a connu de modification qu'avec les quatre additifs
antérieurement présentés. L'Algérie aborde une nouvelle étape caractérisée par une l'économie.
Les réformes entreprises depuis la fin des années quatre-vingt (80) ont pour objectif le passage à
l'économie du marché. En 1998 les autorités publiques ont décidé de compléter les réformes
entreprises par la réforme du PCN afin de répondre aux besoins résultant des réformes et du
nouvel environnement.

Aussi, aujourd'hui tous les professionnels se rendent compte de ses limites et ses insuffisances
brèves, son inadaptation à l'environnement économique actuel. Et ainsi plusieurs domaines ne
sont pas solutionnés et de nouvelles opérations et événements apparus depuis la réforme
économique engagée par notre pays, sont restés non traités.

Enfin, un projet d'un nouveau système comptable s'inscrit dans le cadre des réformes profondes
engagées en Algérie. Soumis en 2001 au ministère des Finances, le projet a été examiné et
endossé en juillet 2006 en conseil du gouvernement.

1.3. La nécessité d'un référentiel unique :


L'interdépendance des marchés financiers mondiaux est l'élément principal qui a rendu nécessaire
une harmonisation des règles comptables.
Cette situation a poussé les sociétés à préparer leurs comptes conformément à plusieurs
référentiels différents, a fin de communiquer avec les investisseurs sur les divers marchés de
12
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

capitaux sur les quelles elles opèrent, ou à d’autres fins nationales, cela les pénalistes
financièrement et elles ont l’impression de gaspiller leurs argents 1
En effet, le constat a été le suivant :
- Un manque de comparabilité de l’information financière dans le temps (pour une même
entreprise) et dans l’espace (entre différentes entreprises) ; Un niveau de subjectivité
important dans l’établissement des comptes ;
- Une information financière ni admise ni comprise sur toutes les places boursière du
monde ;
- Un langage financier très hétérogène et marqué parfois par un manque de transparence
des comptes et une faible qualité de l’information fournie.

Le phénomène de la normalisation comptable internationale s’intensifie à la volonté des


états d’avoir des informations homogène sur les activités des entreprises pour, éventuellement,
exercer sur elles un contrôle économique et fiscal. Il est plus facile pour les comptables nationaux
d’élaborer des synthèses macro-économiques s’ils disposent de documents harmonisés. La
normalisation est utile pour les autres utilisateurs de la comptabilité, étant donné qu’il y a un
respect de certaines règles, d’un certain vocabulaire et facilité les comparaisons dans le temps et
d’une entreprise à une autre.

1.3.1 Les objectifs d’un référentiel unique :


Le nouveau référentiel, induit par les normes comptables internationales (IAS/IFRS), implique
une nouvelle approche cognitive des réalités économiques, et confère de ce fait au modèle
Comptable applicable dé 2010, une portée considérables tant sur le plan technique que sur les
plans financiers et économiques.
D’après Armand Dayan sous la définition générale de la normalisation, peuvent se cacher
notamment des objectifs variés, dont :2

 Faciliter la lecture et la compréhension des documents comptable (élaboration dans le


respect des principes et des règles connues de tous) et donc favoriser la transparence,
l’honnêteté et éviter les différends d’interprétation ;

1
BERNARD (Colasse) : Comptabilité générale (PCG et IAS/IFRS), Edition economica, Paris, 9éme édition, 2005,
P.26.
2
DAYAN (Armand) : Manuel de gestion, Edition ellipses, 2éme édition, 2004, P 623.
13
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

 Permettre la comparaison dans le temps (entre documents d’années différentes) et dans


l’espace (documents d’entreprises distincte) ;
 Améliorer la qualité de l’information et Accroître la productivité des services comptables
et notamment la rapidité d’obtention et de diffusion des informations ;
 Donner une base sûre à l’assiette de l’impôt et Facilite l’agrégation des comptes, pour les
besoins de la comptabilité nationale ;
 La consolidation des comptabilités dans le cadre élargi de groupes, de secteurs d’activité,
de régions ;
 Obtenir et restaurer la confiance des investisseurs.
Cela implique une convergence renforcée des normes comptables actuellement appliquées sur le
plan international. L’objectif étant, à terme, de créer un jeu unique de normes comptables
mondiales.

L’objectif d’un référentiel unique est donc de mettre en place un langage comptable unifié
dans un cadre plus large d’unification de marché capitaux.

1.3.2. Les enjeux stratégiques des normes IAS/IFRS :


Les deux enjeux stratégiques les plus importants du passage aux IFRS sont les systèmes
d’information et la communication financière.
La pratique comptable est remise en cause par l’application des normes IAS/IFRS, Concrètement
ce que va changer est la manière : 1
 De concevoir et d’établir les systèmes d’informations financiers d’un point de vue
interne ;
 D’établir la communication financière d’un point de vue externe.
1.3.2.1. Les systèmes d’information financiers D’un point de vue interne :
Le passage aux normes IAS/IFRS constitue un enjeu stratégique interne car :

 D’une part, il affecte l’ensemble de la fonction comptable financière avec la rénovation


et/ou l’implantation de nouveaux procédés de consolidation et de réaménagement des
systèmes d’information ;

1
BAMETO (Pascal): normes IAS/IFRS (application aux états financiers), édition DUNDO, paris 2004, P8
14
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

 D’autre, part il exige de repenser l’organisation dans son ensemble, certaines décision
vont être affectées par l’application de ces normes.
1.3.2.2 la communication financière D’un point de vue externe
Les normes IAS/IFRS sont des outils de communication financière. Elles permettent aux
investisseurs, analystes, banquiers, partenaires, etc.… :
 D’apprécier la mesure de la performance économique et la stratégie menée par secteur,
par filiale et par zone, le retour sur investissement par projet peuvent être calculés
aisément ce qui permet aux actionnaires de donner leur avis lors des assemblées générales
pour éviter des opérations hasardeuses ;
 De disposer d’une information financière riche, précise et régulière pour mener des
comparaisons dans le temps. Les normes IAS/IFRS exigent de faire des choix sur les
évaluations et les méthodes comptables utilisées. Ces chois doivent être justifiés, chiffrés
et communiqués même sous forme narrative.
1.4. Les avantages et inconvénients de l'utilisation d'un référentiel comptable :
Dans cette conclusion, nous nous proposons d'aborder les avantages et les inconvénients des
IAS/IFRS, tel que reporté par les auteurs et spécialistes1

1.4.1. Les avantage :


 Il faut tout d’abord signaler que les normes IAS/IFRS produisent une information
financière destinée prioritairement aux investisseurs et aux marchés financiers. Ces
utilisateurs reçoivent l’information qui les intéresse ;
 L’application de ce référentiel pour les comptes consolidés des sociétés cotées en bourse
devrait permettre d’améliorer considérablement leur comparabilité, qui devrait faciliter
une meilleure efficience des marchés financiers et réduire le coût du capital ;
 Une meilleure comparabilité des états financiers suppose, toutefois, un contrôle efficace
de l'application consistante des normes en vue d'éviter les interprétations particularistes ;
 Ils favorisent l'unicité du langage à l'intérieur des groupes, pour les sociétés qui ont
plusieurs filiales ce qui devrait permettre de diminuer les coûts de la consolidation ;

1
NAÏM(A), KHOURI(N) et BRIXI(K) : Les normes comptables internationales – thème de recherche présenté sous
la direction du Dr MIMECHE ,Alger (2005-2006)

15
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

 Le développement d’une doctrine internationale peut aussi être considéré comme un


avantage, pour avoir un langage commun entre les entreprises de différents pays ;
 Faciliter la cotation boursière des entreprises sur les places du monde entier ;
 Obtenir et restaurer la confiance des investisseurs ;
 Offrir un référentiel comptable aux pays qui en sont dépourvus.

1.4.2. Les inconvénients :


Des inconvénients de l'introduction d'un tel système sont liés aux :
 la complexité du référentiel de normes,
 la collecte des informations nécessaires, surtout dans les groupes comportant beaucoup de
filiales,
 la crainte des responsables financiers de ne pas avoir les moyens de préparer un tel projet
 la mise en place d’un processus qui n’est pas encore complètement défini, ni maîtrisé et
dont on ne mesure pas complètement les effets,
 le coût de la conversion : conseil, assistance, adaptation des systèmes informatique,
formation des salariés, formation des filiales à l’étranger.

Section 2: Présentation du L’organisme IASB et les normes IFRS

La normalisation implique l’uniformisation ou la standardisation des règles comptables.


Pour cela, le normalisateur devrait être reconnu par le plus grand nombre ;
C’est désormais l’IASB et avec les normes IAS/IFRS ce dernier l’IASB (International
Accounting Standards Board) est chargé de l’établissement des normes (dorénavant appelées
IFRS ou International Financial Reporting Standards) à partir de la réforme de 2001.

Nous allons aborder dans cette section, la création et l’objectif de l’organisme l’IASB,
Historique et fonctionnement de l’organisme l’IASB ainsi une présentation des normes
comptables internationales IAS/IFRS.

16
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

2.1. La création et l’objectif de l’organisme l’IASB :

2.1.1. La création de l’organisme l’IASB :


L’IASB est le comité des normes comptables internationales, dont l’ansette est l’IASC née en
1973 à Londres par les organismes professionnels de 10 pays (Allemagne, Australie, Canada,
Etats-Unis, France, Irlande, Japon, Mexique, Pays-Bas et Royaume- uni).
La réforme de la constitution de l’IASC est intervenue en œuvre au cours de l’année 2000.le
nouveau statut fait évoluer le rôle de l’institution d’ « harmonisateur innovateur» vers celui de
« normalisateur ».l’IASC comprend désormais : 1

-un conseil de surveillance composé de 19 membres (trustees) qui sont chargés de désigner les
membres des autres organes (board, SIC et SAC, voir infra) et de rechercher les moyens de
financement pour l’institution.

-un comité exécutif (Board) dénommé couramment IASB, en place depuis le 1 er avril 2001 et
composé de 14 membres dont 12 à temps plein et 7 assurant la liaison entre L’ISAC et les
normalisateurs nationaux .c’est le board (IASB) qui est chargé de l’élaboration des nouvelles
normes, désormais appelais appelées IFRS «international Financial Reporting standards » et non
plus IAS.

A noter que sur les 14 membres, 10 sont originaires du Commonwealth ou des Etats-Unis, ce qui
traduit la domination anglo-saxonne de l’institution.
-Un comité d'interprétation (IFRIC) : C'est le nouveau nom donné au comité d'interprétation des
normes de l'IASB (auparavant, c'était le SIC - Standing Interpretations Committee
Il a pour objet d'interpréter le corps existant des normes de l'IASB et aussi d'élaborer des
positions techniques sur des questions précises, en attente de la définition d'une norme définitive.

-Un comité consultatif de normalisation (SAC) : Standards Advisory Council chargé de faire
participer, au processus de mise en oeuvre des normes comptables internationales, les parties

1
MIMECHE (Ahmed )et KADDOURI (Amar), Op.cit,p.58

17
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

intéressées par le reporting financier international et de conseiller le Comité exécutif (sur les
priorités de la normalisation) et éventuellement le conseil de surveillance.
Dans les faits, l'élément central de cette nouvelle structure se traduit par le transfert à l'IASB des
compétences techniques en matière de normalisation comptable, lesquelles étaient attribuées à
l'ancien Board de l'IASC. L'IASB devient ainsi le seul responsable en matière d'implémentation
des normes comptables internationales si bien qu'il est dorénavant question de l'IASB et non plus
de l'IASC.

Figure N°1 : structure de l'IASB

Source : www.iasc.org.uk/cmt/0001 site consulté le 20/03/2016, à 14.30mn

2.1.2. L’objectif de l’organisme l’IASB :

Les objectifs du comité des normes internationales, formalisés dans la constitution de


l’IFRS Fondation (approuvée en mai 2000 et révisée en dernier en mars 2010) sont :1
- Développer, dans l’intérêt général, un ensemble unique de normes d’information financière de

¹ OBERT (Robert) : pratiques des normes IFRS, 5ème édition Dunod, Paris, 2013, p.p.08.09.

18
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

haute qualité, compréhensibles, applicables et universellement acceptées, fondées sur des


principes clairement définis.
- promouvoir l’utilisation et l’application rigoureuse de ces normes ;
- la réalisation des objectifs liés premier et deuxième , prendre en compte, le cas échéant,
les besoins d’une gamme de tailles et de types d’entités dans divers milieux économiques ;
- promouvoir et de faciliter l’adoption des « International Financial Reporting Standards »
(IFRS), normes et interprétations publiées par l’IASB, à travers la convergence entre des normes
comptables nationales et les IFRS.

2.1.3. Champ d'application et autorité des normes comptables internationales :


Toutes les normes comptables internationales et les interprétations qui ont été publiées par l'IASC
- c'est-à-dire l'organisme qui a précédé l'IASB, avant la réorganisation engagée en 2001 - restent
en vigueur, à moins qu'elles ne fassent l'objet d'un amendement ou d'une suppression.
Les normes comptables internationales s'appliquent aux états financiers à usage général et aux
autres informations financières établis par des entités à but lucratif (qui exercent leurs activités
dans les secteurs commercial, industriel, financier ou dans des activités similaires, sans
considération pour leur forme légale).
Les entités à but non lucratif peuvent également trouver appropriée l'utilisation des normes
comptables internationales même si elles ne leur sont pas destinées.
Un jeu complet d'états financiers comprend un bilan, un compte de résultat, un tableau des flux
de trésorerie, un état indiquant soit l'ensemble des variations des capitaux propres, soit les
variations des capitaux propres autres que celles résultant de transactions avec les détenteurs de
parts représentatives du capital et agissant en cette qualité, des notes contenant un résumé des
principales méthodes comptables et les autres notes explicatives.1

2.1.4. Historique de l’organisme l’IASB


Cette organisation a connu plusieurs événements phares qui peuvent être résumés comme suit :
- 1973 : Création de l’IASC à Londres.
- 1975 : Publication des deux premières normes IAS1 et IAS 2.

1
Chauveau (Bernard) : Introduction aux normes internationales de l'IASB, édition e-thèque, Paris, 2ème édition,
2007, pp : 101-102.

19
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

- 1999 : La Commission européenne promeut l’application des IAS à l’horizon 2005.


- 2001-2002 : Nouvelle organisation : l’IASC devient l’IASB et les IAS deviennent les IFRS.
- 2003 : La première version finale d’une IFRS et la première publication de bulletin
d’interprétation de l’IFRIC.
- 2004 : La publication des IFRS.
- 2005 : Début d’application des IFRS dans union européenne.
- 2007 : Publication par l’IASB de projet concernant les normes IFRS pour les PME.
- 2009 : constitution de l’IASCF, la publication des amendements aux IFRS 1, IFRS 2, IAS 24,
IAS 32, IFRIC 14, et la publication de la norme IFRS 9 (instruments financiers),IFRIC 18 et 19.
-2012 :.L’IASB et le FASB ont fixé une nouvelle échéance pour mener à bien les principaux
projets de convergence restants d’ici la première moitié de 2013 dans leur rapport à l’intention du
G20.
- 2013 : L’IASB établit l’ASAF, qui tient sa première réunion en avril.1
2.2. Le cadre conceptuel de l’IASB

La forme et le contenu des normes, que ce soit dans le cadre du SCF Algérien ou des IFRS,
résultent des choix figurant dans le cadre conceptuel. C’est sur la base du cadre conceptuel que la
comparabilité des états financiers devient possible.

2.2.1. La présentation du cadre conceptuel :


De nombreuses entreprises, par le monde, établissent et présentent des états financiers à
l'usage d'utilisateurs externes. Bien que ces états financiers puissent apparaître comme similaires de
pays à pays, il existe des différences, dont les causes sont probablement à rechercher dans la
diversité des circonstances sociales, économiques et juridiques, et dans l'idée que l'on se fait
dans différents pays, lorsqu'on définit les dispositions nationales, des besoins des divers
utilisateurs d'états financiers.
Ces circonstances différentes ont conduit à utiliser une variété de définitions des éléments des états
financiers, par exemple, les actifs, les passifs, les capitaux propres, les produits et les charges.

1
www.iasplus.com/.../ifrs.../ifrs...2013/.../IFRS%20in%20your%20pocket, site consulté le 25/03/2016, à
18 :18mn,

20
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

Elles ont également eu pour résultat l'utilisation de critères différents pour la comptabilisation
des éléments dans les états financiers, et une préférence pour différentes conventions d'évaluation.
Le champ d'application des états financiers et les informations qui y sont fournies en ont également
été affectés.

Le Comité des Normes comptables internationales (IASC) s'est engagé à réduire ces différences
en cherchant à harmoniser les réglementations, les normes comptables et les procédures liées à la
préparation et à la présentation des états financiers. Il pense que la meilleure manière de faire
progresser l'harmonisation est de se concentrer sur les états financiers préparés afin de donner une
information utile aux prises de décisions économiques.

Le cadre conceptuel définit les objectifs, les principes, les concepts, à partir desquels les
normes, les règles et le cadre comptable sont construits et assignée à la comptabilité.

2.2.2. L’objectif du cadre conceptuel :


Le cadre conceptuel définit les concepts qui sont à la base de la préparation et de la
présentation des états financiers à l’usage des utilisateurs externes .L’objectif de ce cadre
conceptuel est présenté dans les points suivants : 1
a- Aider le conseil de l'IASB à développer les futures normes comptables internationales et à
réviser les normes comptables internationales existantes.
b- Aider le conseil de l'IASB à promouvoir l’harmonisation des règlementations , des
normes comptables et des procédures liées à la présentation des états financiers , en
fournissant la base permettant de réduire le nombre de traitements comptables autorisés
par les normes comptables internationales ;
c- Aider les organismes de normalisation nationaux à développer des normes nationales
d- Aider les préparateurs des états financiers à appliquer les normes comptables
internationales et à traiter de sujets qui doivent encore faire l'objet d'une norme comptable
internationale ;
Aider les auditeurs à se faire une opinion sur la conformité des états financiers avec les normes
comptables internationales ;

1
Ahmed MIMECHE et Amar KADDOURI, op.cit, p.63.64
21
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

f-Aider les utilisateurs des états financiers à interpréter l'information contenue dans les états
financiers préparés en conformité avec les normes comptables internationales.
g-Fournir à ceux qui sont intéressés par les travaux de l’IASC des informations sur son
approche dans l’élaboration des normes comptables internationales.

2.3. Procédures d’élaboration et d’interprétation des IAS/IFRS :


Les normes comptables internationales constituent, au sens large, un ensemble de
références, portant sur la comptabilité .leur champ d’application déborde de l’espace d’un sel
Etat.1
Les IAS/IFRS ont été crée par l’organisme IASB (International Accounting Standards Board).

2.3.1. Procédures d’élaboration des normes :


Les procédures d’élaboration des normes internationales relèvent de la compétence formelle
d’experts, nommés en raison de leur expérience et de leur niveau.
Ces procédures comportent deux phases :
 Une phase de légitimation
 Une phase d’institutionnalisation
2.3.1.1. Phase de légitimation
La phase de légitimation consiste à faire admettre une norme préalablement à son
institutionnalisation. Donc, à partir d'une problématique donnée, le thème en question est soumis
au conseil en vue de son inscription au programme de travail de la commission. Un appel à
commentaire à lieu à partir de la publication d’un projet de norme.
Les commentaires reçus sur le document de discussion et sur le projet de norme font l’objet de
débats lors des réunions de la commission, qui ont lieu tous les mois et aboutissent à la
publication de comptes rendus disponibles sur le site de l’IASB.
La norme est approuvée à la majorité absolue (8 des 14 membres du conseil)2
2.3.1.2. Phase d’institutionnalisation
Après la phase de légitimation, la phase d'institutionnalisation va porter sur la mise en
œuvre d'une norme, en vue de son application par les organismes concernés.

1
KLEE (L): « Normes comptables internationales », Encyclopédie de comptabilité, contrôle de gestion et audit,
édition Economica, (2000) ,p.919
2
TOURON (P) et TONDEU( H ), comptabilité en IFRS, édition d’organisation, 2004, P17.
22
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

De ce fait, dès leur publication, les normes comportent une date d’application. 1
En effet certaines normes ont été supprimées et remplacées par d’autres normes comme par
exemple :
-la norme IAS 3 consacrée aux états financiers consolidés, produite en 1973, a été remplacée par
les normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31 EN 1989 ET 1990 ; 2

2.3.2 Processus d'élaboration des interprétations


Les interprétations sont préparées par l'IFRIC avant d'être approuvées par l'IASB. Le
processus d'élaboration d'une interprétation suit les étapes suivantes :
- Identification du problème (évaluation de la question posée, préparation d'un analyse
concernant son champ d'application et vérification pour s'assurer qu'elle remplit les critères
d'inscription au programme de travail de l'IFRIC).
- Publication d'un projet d'interprétation approuvé par les membres de l'IFRIC.
- Examen des commentaires reçus.
- Décision d'adoption définitive par l'IFRIC
- Ratification par l'IASB.3

2.4. Les normes comptables internationales IFRS

2.4.1. La terminologie
Le terme de « référentiel IFRS » représente les normes et les interprétations adoptées par
l’IASB, c’est-à-dire :
- Les normes comptables internationales (dites IAS) existant actuellement ;
-Les (nouvelles) normes internationales d’information financière (IFRS) ;
- Les interprétations s’y rapportant : interprétations du SIC et interprétations de l’IFRIC ;
-Les modifications ultérieures de ces normes et les interprétations s’y rapportant ;
-Les normes et interprétations s’y rapportant qui seront publiées ou adoptées à l’avenir par
l’IASB.

1
TOURON (P) et TONDEU( H ) ,op.cit,p.17
2
MIMECHE(A) et KADDOURI(A), op.cit.p59.
3
Guide de référence sur les IFRS, édition deloitte, 2013, PP.17,18
23
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

Referential IFRS = IAS + IFRS + SIC + IFRIC. 1


2.4.2. Liste des normes IAS /IFRS :
Un cadre conceptuel et 46 normes ont été élaborés à ce jour. Une trentaine de normes sont
applicable aujourd’hui. Certaines normes ont été abrogées, et remplacées par d’autres.
Ci-après, nous présentons le tableau des principales normes élaborés par l’IAS qui sont au
nombre de 41 :

Tableau N° 01 : Récapitulatif des normes IAS

IAS Intitulé
IAS 1 Présentation des états financiers
IAS 2 Stocks
IAS 3 Annulée et remplacée par IAS 27 et IAS 28
IAS 4 Annulée et remplacée par IAS 27 et IAS 28
IAS 5 Annulée et remplacée par IAS 1
IAS 6 Annulée et remplacée par IAS 15
IAS 7 Tableaux des flux de trésorerie
IAS 8 Résultat de l’exercice, erreurs fondamentales et changement de méthodes comptables
IAS 9 Remplacée par IAS 28
IAS 10 Eventualités et évènements survenant après la date de clôture
IAS 11 Contrat de construction
IAS 12 Impôts sur le résultat
IAS 13 Annulée et remplacée par IAS 1
IAS 14 Information sectorielle
IAS 15 Information reflétant les effets de variations de prix
IAS 16 Immobilisations corporelles
IAS 17 Contrats de location
IAS 18 Produits des activités ordinaires
IAS 19 Avantages du personnel
IAS 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l’aide publique

1
BRUN (Stephan) ,Op.cit, p.40.
24
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

IAS 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères


IAS 22 Regroupements d’entreprises
IAS 23 Coûts d’emprunts
IAS 24 Information relative aux parties liées
IAS 25 Comptabilisation des placements (remplacée par IAS 39 et 40)
IAS 26 Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite
IAS 27 Etats financiers consolidés et comptabilisation des participations des filiales
IAS 28 Comptabilisation des participations dans des entreprises associées
IAS 29 Information financière dans les économies hyper inflationnistes
Information à fournir dans les états financiers dans des banques et les institutions
IAS 30
financières assimilées
IAS 31 Information financière relative aux participations dans des coentreprises
IAS 32 Instruments financiers : informations à fournir et présentation
IAS 33 Résultat par action
IAS 34 Information financière intermédiaire
IAS 35 Abandon d’activités
IAS 36 Dépréciation des actifs
IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels
IAS 38 Immobilisations incorporelles
IAS 39 Institutions financières : comptabilisation et évaluation
IAS 40 Immeubles de placement
IAS 41 Agriculture

Source :www.IASB.org,site consulté le 22/03/2014, à 15 :47mn.

Les normes IAS 3, 4,5, 6,9, 13, 22, 25, et 35 ont été supprimées ou remplacées.
La norme IFRS 7 (Instruments financiers : informations à fournir) entrera en vigueur le 1er
janvier 2007.
La norme IFRS 9 entrera en vigueur le 1er janvier 2015, et pour les normes IFRS 10, 11,12, et
13 entreront en vigueur le 1er janvier 2013.

25
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

Tableau N° 02 : récapitulatif des IFRS et leurs intitulées

IFRS 1 Première adoption des IFRS


IFRS 2 Paiement fondé sur des actions
IFRS 3 Regroupement d’entreprises
IFRS 4 Contrats d’assurance
IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités
abandonnées
IFRS 6 Prospection et évaluation de ressources minérales
IFRS 7 Instruments financiers : information à fournir

Source : Journal Officiel de l’Union Européenne

Section 03 : présentation de la norme comptable internationale IAS 02 :

A partir de cette section nous allons présenter l’objectif et le champ d’application de la


norme comptable internationale IAS2, ensuite les différents coûts exigés par cette norme, et
comment doit être présenté dans les états financier.

3.1. Objectif et champs d’application de la norme IAS 02 :

Cette norme est devenue pour la prescription de traitement comptable des stocks, et du
manière principale la détermination de coût de stock nécessaire à être reconnu comme un actif
sous le nom de stock, et ça dans le cas de vente de stock.
3.1.1. Objectif de la norme comptable internationale IAS2

L’objectif des présentes normes est de prescrire le traitement comptable des stocks. Une des
questions fondamentales de la comptabilisation des stocks est celle du montant des couts à
comptabiliser en tant qu’actif et à différer jusqu’à la comptabilisation des produits
correspondants. La présente norme donne des commentaires sur la détermination du cout et sa
comptabilisation ultérieure en charges, y compris toute dépréciation jusqu’à la valeur nette de

26
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

réalisation. Elle donne également des commentaires sur les méthodes de détermination du cout
qui sont utilisées pour imputer les couts aux stocks.1

3.1.2. Champ d’application de la norme comptable internationale IAS2

La présente norme s’applique à tous les stocks, sauf : 2

a) Les travaux en cours générés par des contrats de construction y compris les contrats
directement connexes de fourniture de service (IAS11 contrat de location) ;

b) aux instruments financiers (IAS32 instrument financiers : présentation et IAS 39 instruments


financiers : comptabilisation et évaluation) ;

c) aux actifs biologiques relatifs à l’activité agricole et à la production agricole au moment de


récolte (IAS 41 agriculture) ;
La présente norme ne s’applique pas à l’évaluation des stocks détenus par :
a) Les producteurs de produits agricoles et forestières, de production agricole après récolte et de
minéraux et de produits d’origine minérale, dans la mesure où ils sont évalues à la valeur nette
de réalisation selon des pratiques bien établies dans ces secteurs d’activités.
Lorsque ces stocks sont évalues a la valeur nette de réalisation les variations de cette valeur sont
comptabilisées dans le résultat net de la période au cours de laquelle la variation est intervenue ;
b) les courtiers-arbitragistes de marchandises, qui évaluent leurs stocks à la juste valeur ,
diminuée des couts de vente , les variations de juste valeur diminuée des couts de vente sont
comptabilisées dans le résultat de la période au cours de laquelle est intervenue la variation .3
3.2. Les différents Coûts des stocks :

Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût de la valeur nette de réalisation, ce coût
comprend le coût d’acquisition, de transformation et autres coût encourus pour amener les stocks
à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent.

1
Journal Officiel de l’Union Européenne, règlement n°1126/2008de la commission du 3 novembre 2008opcit, p.22.
2
groupe revue fiduciaire, code IFRS Normes et interprétations, 6 ème Édition ,paris, 2011, p43.44.
3
BRUN (Stéphan) : les normes comptables internationales IAS/IFRS, Gualino éditeur, paris, 2006, pp198, 199.
27
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

3.2.1. Les coûts d’acquisition :

Les coûts d’acquisition des stocks comprennent le prix d’achat ,les droits de douane et autres
taxes ,ainsi les frais de transport ,de manutention et autres coûts directement attribuable à
l’acquisition des produits finis, des matières premières et des services .les rabais commerciaux
,remise et autres éléments similaires sont déduits pour déterminer les coûts d’acquisition.

3.2.2. Les coûts de transformations :


Les coûts de transformation des stocks comprennent les coûts directement liés aux unités
produites, tels que main d’œuvre directe. Ils comprennent également l’affectation systématique

des frais généraux de production fixes et variables qui sont encourus pour transformer les
matières premières en produits finis. Les frais généraux de production fixes sont les coûts
indirects de production qui demeurent relativement constants Indépendamment du volume de
production, tels que l’amortissement et l’entretien des bâtiments et de l’équipement industriels, et
les frais de gestion et d’administration de l’usine. Les frais de production variables sont les coûts
indirects de production qui varient directement, ou presque directement, en fonction du volume
de production, tels que les matières premières indirectes et la main-d’œuvre indirecte.

- L’affectation des frais généraux fixes de production aux coûts de transformation est fondée sur
la capacité normale des installations de production. La capacité normale est la production
moyenne que l’on s’attend à réaliser sur un certain nombre d’exercices ou de saisons dans des
circonstances normales, en tenant compte de la perte de capacité résultant de l’entretien planifié.
Il est possible de retenir le niveau réel de production s’il est proche de la capacité de production
normale. Le montant des frais généraux fixes affecté à chaque unité produite n’est pas augmenté
par suite d’une baisse de production ou d’un outil de production inutilisé. Les frais généraux non
affectés sont comptabilisés comme une charge de l’exercice au cours duquel ils sont encourus.
Dans des périodes de production anormalement élevée, le montant des frais généraux fixes
affectés à chaque unité produite est diminué de telle sorte que les stocks ne soient pas évalués au-
dessus de leur coût.

-Les frais généraux variables de production sont affectés à chaque unité produite sur la base de
l’utilisation effective des installations de production.

28
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

-Un processus de production peut donner lieu à la production simultanée de plus d’un produit.
C’est le cas, par exemple, en cas de production de produits liés ou lorsqu’il y a un produit
principal et un sous-produit.

Lorsque les coûts de transformation de chaque produit ne sont pas identifiables séparément, ils
sont répartis entre les produits sur une base rationnelle et cohérente. Cette répartition peut être
opérée par exemple sur la base de la valeur de vente relative de chaque produit, soit au stade du
processus de production où les produits deviennent identifiables séparément, soit à l’achèvement
de la production. La plupart des sous-produits sont non significatifs par nature. Lorsque tel est le
cas, ils sont souvent évalués à la valeur nette de réalisation et cette valeur est déduite du coût du
produit principal. De ce fait, la valeur comptable du produit principal n’est pas différente de
façon significative de son coût.1
3.2.3. Les autres coûts des stocks
Les autres coûts ne sont inclus dans le cout des stocks que dans la mesure où ils sont encourus
pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état ou ils se trouvent.
IAS 02 tolère le fait que l'on intègre les coûts d'emprunt dans l'évaluation de certains stocks ;

Ces coûts d'emprunt peuvent inclure même si leur intégration est relativement rare :( Les intérêts
sur découverts bancaires et sur emprunts à terme, l'amortissement des primes de remboursement
et des coûts accessoires relatifs aux emprunts obligataires, les différences de change relatives aux
emprunts libellés en monnaie étrangère dans la mesure où elles sont assimilées à un ajustement
des coûts d'intérêt)2
3.2.4. Les coûts des stocks des prestataires de services :
Dans la mesure où des prestataires de services ont des stocks, ils les évaluent à leur coût de
production. Ces coûts se composent essentiellement de la main d’œuvre et des autres frais de
personnel directement engagés pour fournir le service, y compris le personnel d'encadrement, et
les frais généraux attribuables. La main d’œuvre et les autres coûts relatifs aux ventes et au
personnel administratif général ne sont pas inclus mais sont comptabilisés en charges de la
période au cours de laquelle ils sont encourus. Le coût des stocks d’un prestataire de services ne

1
groupe revue fiduciaire ,Op.cit,p44.
2
OBERT(Robert), pratique des normes IAS/IFRS, édition Dunod,paris,2005,p72.
29
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

comprend pas les marges bénéficiaires ou les frais généraux non attribuables qui sont souvent
incorporés dans les prix facturés par les prestataires de services.1
3.2.5. Coût de produits agricoles récoltés à partir d’actifs biologiques
Selon IAS 41 Agriculture, les stocks comprenant la production agricole, récoltés par une entité à
partir de ses actifs biologiques, sont évalués lors de la comptabilisation initiale à leur juste valeur,
moins les coûts des points de vente estimés au moment de la récolte. Il s’agit du coût des stocks à
cette date pour l’application de la présente Norme.2

3.3. Méthodes de détermination du coût :


Le coût des stocks d’éléments qui ne sont pas habituellement fongibles et des biens ou services
produits et affectés à des projets spécifiques doit être déterminé en procédant à une identification
spécifique de leurs coûts individuels.
L’identification spécifique du coût signifie que des coûts spécifiques sont attribués à des éléments
identifiés des stocks.
C’est un traitement approprié pour les éléments qui sont affectés à un projet spécifique, qu’ils
aient été achetés ou produits.
Toutefois, l’identification spécifique des coûts n’est pas appropriée lorsqu’il existe un grand
nombre d’éléments des stocks qui sont ordinairement fongibles. En de telles circonstances, le
mode de sélection des éléments qui restent dans les stocks pourrait être utilisé pour obtenir les
effets prédéterminés sur le résultat net de l’exercice.

La norme oblige d’utilise dans la détermination du coût des stocks l’un des méthodes soit la
méthode de premier entrée premier sortie (FIFO) ou méthode du coût moyen pondéré(CMUP).
3.3.1 La méthode PEPS :
Suppose que les éléments du stock qui ont été acquis les premiers sont vendus les premiers et
qu’en conséquence, les éléments restant en stock à la fin de l’exercice sont ceux qui ont été
achetés ou produits le plus récemment.

1
BOUASSIA(Sami) et MOURAL LAKHDHAR(Mohamed), SEMINAIRE SUR LE THEME: LES NORMES IAS /
IFRS EN ENTREPRISE, FEVRIER 2005, p.51
2
IDEM
30
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

3.3.2 La méthode du coût moyen pondéré :


Selon cette méthode du coût moyen pondéré, le coût de chaque élément est déterminé à partir de
la moyenne pondérée du coût d’éléments similaires au début d’une période et du coût d’éléments
similaires achetés ou produits au cours de la période. Cette moyenne peut être calculée
périodiquement ou lors de la réception de chaque nouvelle livraison, selon la situation
particulière de l’entité.

Une Méthode est supprimée lors de la dernière modification de la norme : la formule du LIFO qui
suppose que les éléments du stock qui ont été acquis ou fabriqués les derniers sont vendus les
premiers. Le coût des stocks à la clôture sera celui des derniers achetés ou premiers vendus.
3.4 La dépréciation des stocks :

La dépréciation du stock est la constatation que la valeur actuelle du stock a perdue de la


valeur, c’est-à-dire qu’elle est devenue inférieure à la Valeur comptable de réalisation, une
provision pour dépréciation doit être constituée afin de ramener la valeur comptable des stocks à
leur valeur réalisable nette.

Le montant de toute dépréciation des stocks pour les ramener à leur valeur nette de réalisation et
toutes pertes de stocks doivent être comptabilisés en charge de la période au cours de laquelle la
dépréciation ou la perte se produit. le montant de toute reprise d’une dépréciation des stocks
résultant d’une augmentation de la valeur nette de réalisation doit être comptabilisé comme
réduction du montant des stocks comptabilisé en charges dans la période au cours de laquelle la
reprise intervient.1

C'est le cas par exemple :

-Quand on suppose que stock a été destructif, volé, endommagé ou est devenu entièrement ou
partiellement obsolète ;
-Une baisse des prix de vente ou une augmentation des coûts d'achèvement estimés ou de
Commercialisation s'est produite.
3.5 Valeur nette de réalisation
-Le coût des stocks peut ne pas être recouvrable si ces stocks ont été endommagés, s’ils sont
devenus complètement ou partiellement obsolètes ou si leur prix de vente a subi une baisse. Le
1
BRUN Stéphane ,Opcit ,p201
31
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

coût des stocks peut également ne pas être recouvrable si les coûts estimés d’achèvement ou les
coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente ont augmenté. La pratique consistant à déprécier
les stocks au-dessous du coût pour les ramener à leur valeur nette de réalisation est cohérente
avec le principe suivant lequel les actifs ne doivent pas figurer pour un montant supérieur au
montant que l’on s’attend à obtenir de leur vente ou de leur utilisation.
-la valeur nette de réalisation est définit par le § 123-5 du système comptable financier comme le
prix correspondant au prix de vente estimé après déduction des coûts d’achèvement et de
commercialisation.1

-Les matières premières et autres fournitures détenues pour être utilisées dans la production des
stocks ne sont pas évaluées en-dessous du coût s’il est attendu que les produits finis dans lesquels
elles seront incorporées seront vendus au coût ou au-dessus de celui-ci. Cependant, lorsqu’une
baisse du prix des matières premières indique que le coût des produits finis sera supérieur à la
valeur nette de réalisation, les matières premières sont ramenées à la valeur nette de réalisation. 2

Dans le cas où l’entité » n’est pas en mesure de déterminer le prix de vente attendu de produit
fabriqué , elle doit constater pour la matière première qui le compose la perte au cas où la valeur
nette de réalisation est inferieure à sa valeur comptable.

Dans un tel cas, le coût de remplacement des matières premières peut se révéler être la meilleure
mesure disponible de leur valeur nette de réalisation. Une nouvelle évaluation de la valeur nette
de réalisation est effectuée lors de chaque exercice suivant. Lorsque les circonstances justifiant
l’évaluation des stocks en-dessous du coût n’existent plus, le montant de la dépréciation doit être
repris de sorte que la nouvelle valeur comptable soit la valeur la plus faible entre le coût et la
valeur nette de réalisation révisée.
Tel est le cas par exemple lorsqu’un élément des stocks qui est comptabilisé à la valeur nette de
réalisation parce que son prix de vente a baissé est encore disponible lors d’un exercice ultérieur
et que son prix de vente a augmenté.3
On peut dire que : valeur nette de réalisation, est calculée comme suit :

1
DJOUDI (Karim), manuel de comptabilité financière, EDITION ENAG, ALGER,2014,p.179
2
Journal officiel de l’Union européenne, op.cit,p.29
3
IDEM,p.30
32
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

- La valeur nette de réalisation = (prix de vente probable – coût d’achèvement de production–


frais de distribution) dans le cas de produits en cours .
- La valeur nette de réalisation = (prix de vente probable – coût de distribution) dans le cas
d’un produit fini.
3.6 Comptabilisation des stocks
La norme IAS 2 ne présente pas de technique de comptabilisation des stocks.
Elle indique seulement que les stocks vendus doivent être passés en charges de l’exercice au
cours duquel les produits correspondants sont comptabilisés. La méthode de l’inventaire
permanent doit être utilisée pour réaliser la valorisation des stocks.
3.7 La présentation des stocks dans les états financiers :
Selon la norme IAS2 les informations doivent fournir dans les états financiers sont :
- méthodes comptables adoptées pour la valorisation des stocks ;
- La valeur comptable totale des stocks et sa ventilation par catégories appropriées à l’entreprise ;
- La valeur comptable des stocks comptabilisés à la valeur nette de réalisation ;
- Le montant des provisions réintégrées au résultat de l’exercice ;
- Les circonstances et événements ayant conduit à la réintégration de ces provisions ;
- la valeur comptable des stocks donnés en nantissement de passif.1

Section 4 : Aperçu sur le système comptable financier


La mise en place de nouveau référentiel comptable algérien SCF -2007, conforme aux normes
internationales IAS/IFRS, implique pour l’entreprise algérienne, privée ou publique, locale ou
étrangère installée en Algérie, une nouvelle approche des dispositifs comptables et des systèmes
informationnels.

Cette nouvelle approche constitue une redéfinition des structures informationnelles ,tant pour les
spécialistes de la comptabilité, que pour les entités .
Nous allons aborder dans cette section, l’aperçu sur le système comptable financier :
définition, son importance, objectif ainsi que son cadre conceptuel.

1
MAILLET (C) et ,MANH(A),op-cit,p73.
33
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

4.1. Définition et nomenclatures du système comptable financier :

Nous avons choisis deux définitions pour connaitre le système comptable financier :

4.1.1. Définition du système comptable financier


la loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 portant système comptable financier , dans l’article 03
définit la comptabilité financière comme : « La comptabilité financière est un système
d'organisation de l'information financière permettant de saisir, classer, évaluer, enregistrer des
données de base chiffrées, et présenter des états reflétant une image fidèle de la situation
financière et patrimoniale, de la performance et de la trésorerie de l'entité, à la fin de l'exercice. »1

La comptabilité financière est un système d'information qui fournit des données sur les activités
financières des entreprises, à plusieurs types d'utilisateurs qui ont besoin de ces informations pour
prendre leurs décisions. Les informations financières sont codées, enregistrées au jour le jour
dans un journal et un grand livre et traduites selon des principes stricts et bien établis.
Périodiquement elles donnent lieu à publication d'états financiers : bilan, compte de résultat et
tableau de financement. Ces états doivent ensuite être interprétés afin de prendre des décisions
rationnelles.2
A partir des précédentes définitions, on peut définir que la comptabilité financière est un
système d’organisation de l’information financière à partir la passation des étapes de saisir,
Classer, et analyser des données par l’utilisation des méthodes adéquates pour leurs traitements,
et l’objectif d’obtenir à une image réelle et sincère sur la situation de l’entreprise.

4.1.2. La nomenclature des comptes du système comptables financier


Pour bien connaitre le nouveau système comptable financier nous avons présenté la nomenclature
des comptes.
Chaque entité établit au moins un plan de comptes adapté à sa structure, son activité, et ses
besoins en information de gestion .le compte est la plus petite unité retenue pour le classement et
l’enregistrement des mouvements comptables.3

1
DJOUDI (Karim), op.cit, p 13.
2
DEGOS Jean-Guy et ABOU FAYAD Amel : premier pas en comptabilité financière, édition e-thèque,p5.
3
Journal Officiel de la République Algérienne n° 19 relatif au système comptable financier, 25 mars 2009, p.39.
34
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

La nomenclature des comptes se compose de sept classes de « 1 » à « 7 », Les opérations


relatives au bilan sont réparties en cinq classes de comptes qualifiées de comptes de bilan. Le
cadre comptable de ces comptes de bilan est le suivant :
-Classe 1 Comptes de capitaux ;
-Classe 2 Comptes d’immobilisations ;
-Classe 3 Comptes de stocks et en-cours ;
-Classe 4 Comptes de tiers ;
-Classe 5 Comptes financiers.
Et pour les opérations relatives au compte de résultat sont réparties en deux classes de comptes
qualifiées de comptes de gestion. Le cadre comptable de ces comptes de gestion est le suivant :
-Classe 6 Comptes de charges ;
-Classe 7 Comptes de produits.
Les classes 0, 8 et 9 non utilisées au niveau du cadre comptable peuvent être utilisés
librement par les entités pour le suivi de leur comptabilité de gestion, de leurs
engagements financiers hors bilan, ou d'éventuels comptes spéciaux qui n'auraient pas leur
place dans les comptes de classes 1 à 7 1.
4.2. Le cadre conceptuel et organisationnel du système comptable financier

L’une des nouveautés appropriées par le système comptable financier est l’introduction d’un
cadre conceptuel.

Ce cadre conceptuel, inspiré de celui des normes comptables internationales IAS/IFRS, qui
est l’IASB « cadre pour la préparation et la présentation des états financiers », constitue un guide
Pour l’élaboration et le développement des normes comptables, leur interprétation et la sélection
de la méthode comptable appropriée lorsque certaines transactions et autres événement ne sont
pas traités par une norme ou une interprétation.

1
Journal Officiel de la République Algérienne n° 19 relatif au système comptable financier op.cit,p.40.

35
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

Les disposions relatives au cadre conceptuel du système comptable financier, contenues dans la
loi 07-11 du 25 novembre 2007 et dans le décret exécutif 08-156de 26 mai 2008, constituent la
base pour la préparation et la présentation des états financiers.
elles définissent les états financiers, les principes et conventions comptables ainsi que les
caractéristiques qualitatives de l’information financière.
4.2.1 Les états financiers préconisés par le SCF :
Les états financiers sont définis comme un ensemble de documents, préparés au moins une fois
par an, qui ont pour objectif de présenter de manière fidèle la situation financière de l’entité, ses
performances, l’évolution de ses capitaux propres et la situation de sa trésorerie.

4.2.1.1Le bilan :
La présentation normalisée par le SCF 2007 consiste dans une distinction de base : il s’agit de la
séparation entre les actifs courants et les actifs non courants d’une part , et d’autre part entre les
dettes courantes et les dettes non-courantes .

4.2.1.2Le compte de résultat :


Art 430-1 du SCF 2007 :
Le compte résultat est un état récapitulatif des charges et des produits réalisés par l’entreprise au
cours de l’exercice .il ne tient pas compte de la date d’encaissement ou de décaissement .il fait
apparaitre, par différence, le résultat net de l’exercice : bénéfice /profit ou perte.1

4.2.1.3. Le tableau des flux de trésorerie:


Art 440-2 du SCF 2007 :
Le tableau de flux de trésorerie a pour but d'apporter aux utilisateurs des états financiers une base
d'évaluation de la capacité de l'entité à générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie,
ainsi que des informations sur l'utilisation de ces flux de trésorerie.2

1
A.KADDOURI.A.MIMECHE, op.cit, p.97
2
Idem, p103.
36
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

4.2.1.4. L’état de variation des capitaux propres :


L’état de variation des capitaux propres constitue une analyse des mouvements ayant affecté
chacune des rubriques constituant les capitaux propres de l'entité au cours de l'exercice.1

4.2.1.5. L’annexe :
L’annexe est un document très développé par définition .il ne faut jamais attendre la fin de
l’exercice pour commencer à le renseigner. C’est le premier jour de l’exercice comptable qu’il
faut l’alimenter en données.
L’annexe a pour objectif essentiel de concrétiser la transparence .l’annexe vise à mentionner de
manière explicite les éléments relatifs à des situations ou l’incertitude apparait quant à la
concrétisation sur les exercices ultérieurs.2

4.2.2 Les éléments constitutifs des états financiers


4.2.2.1 Les éléments liés à l’évaluation de la situation financière
Les éléments liés à l’évaluation de la situation financière peuvent être présenté comme suite :3

a)-Actifs : un actif est une ressource contrôlée par l'entreprise du fait d'événements passés et dont
des avantages économiques futurs sont attendus par l'entreprise. L'avantage économique futur
représentatif d'un actif est le potentiel qu'a cet actif de contribuer, directement ou indirectement, à
des flux de trésorerie et d'équivalents de trésorerie au bénéfice de l'entreprise.

b)-Passifs : un passif est une obligation actuelle de l'entreprise résultant d'événements passés et
dont l'extinction devrait se traduire pour l'entreprise par une sortie de ressources représentatives
d'avantages économiques.

c)-Capitaux propres : les capitaux propres sont l'intérêt résiduel dans les actifs de l'entreprise
après déduction de tous ses passifs.

1
Journal Officiel de la République Algérienne n° 19 relatif au système comptable financier ,op.cit,p.22
2
A.KADDOURI.A.MIMECHE, op.cit,p111.
3
C.Maillet-Boudrier,A.Le Manh,op-cit,p29.
37
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

4.2.2.2 .Les éléments liés à l’évaluation de la performance


Les éléments liés à l’évaluation de la performance se représentent comme suite :1

a)-Produits : les produits sont les accroissements d'avantages économiques au cours de


l'exercice, sous forme d'entrées ou d'accroissements d'actifs, ou de diminutions de passifs qui ont
pour résultat l'augmentation des capitaux propres autres que les augmentations provenant des
apports des participants aux capitaux propres.
b)-Charges : les charges sont des diminutions d'avantages économiques au cours de l'exercice
sous forme de sorties ou de diminutions d'actifs, ou de survenance de passifs qui ont pour résultat
de diminuer les capitaux propres autrement que par des distributions aux participants aux
capitaux propres.

4.2.3. Les règles d’évaluation des éléments constituant des états financiers
Les éléments des états financiers sont évalués et déterminé par des montants monétaires,
auxquels ces éléments sont comptabilisés et apparait dans le bilan et au compte de résultat.

4.2.3.1. Coût historique :


Le coût historique désigne le montant de trésorerie payé ou la juste valeur de la contre partie
donnée pour acquérir un actif à la date de son acquisition ou de sa production .il désigne aussi le
montant des produits reçus en échange de l’obligation ou le montant de trésorerie que l’on
s’attend à verser pour éteindre le passif dans le cours normal de l’activité .
4.2.3.2. Coût actuel :
les actifs sont comptabilisés pour le montant de trésorerie ou d'équivalents de trésorerie qu'il
faudrait payer si le même actif ou un actif équivalent était acquis actuellement.ces aussi le
montant non actualisé de trésorerie ou d'équivalents de trésorerie qui serait nécessaire pour régler
l'obligation actuellement.
4.2.3.3. Valeur de réalisation (de règlement) :

C’est le montant de trésorerie qui pourrait être obtenu actuellement en vendant l’actif lors d’une
sortie volontaire.

1
Robert OBERT,op-cit, p05.
38
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

4.2.3.4 Valeur actualisée :


C’est l’estimation de la valeur actualisée des flux futurs de trésorerie dans le cours normal de
l’activité.
4.2.4. Les hypothèses de base :
Le cadre conceptuel précise que pour répondre à leur objectif, les états financiers doivent être
préparés sur la base de deux hypothèses de base : la comptabilité d’engagement et la continuité
d’exploitation :

4.2.4.1. La comptabilité d’engagement :


Ou comptabilité des droits constatés signifie que les effets des transactions et autres événements
sont enregistrés en comptabilité dés leur survenance et non pas quand intervient le paiement ou
L’encaissement de trésorerie .ils sont par ailleurs enregistrés dans les comptes et présentés dans
les états financiers des exercices auxquels ils se rattachent.1
Le SCF -2007 définit ce principe comme suit :
Art 122-1 :
La comptabilité d’exercice (ou comptabilité d’engagement– comptabilité des droits
constatés).sous réserve des dispositions spécifiques concernant les très petites entités, les effets
des transactions et autres événements sont comptabilisés sur la base des droits constatés, c'est-à-
dire au moment de la survenance de ces transactions ou événements, et non quand interviennent
les flux monétaires correspondants.2
4.2.4.2 la continuité d’exploitation :
Le SCF 2007 définit ce principe comme suit :
Art 122-2 :
Les états financiers sont établis sur une base de continuité d’exploitation, c'est-à-dire en
présumant que l’entité poursuivra ses activités dans un avenir prévisible, à moins que des
événements ou des décisions survenus avant la date de publication des comptes rendent probable
dans un avenir proche la liquidation ou la cessation d’activité.

1
Karim djoudi, op.cit.17
2
A.KADDOURI, A.MIMECHE, op.cit, p, 73
39
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

Lorsque les états financiers ne sont pas établis sur cette base, les incertitudes quant à la continuité
d’exploitation sont indiquées et justifiées, et la base sur laquelle ils ont été arrêtés est précisée.1
4.2.5 Caractéristiques qualitatives des états financiers :
Les caractéristiques qualitatives sont les attributs qui rendent utile pour les utilisateurs
l’information fournie dans les états financiers et qui peut leur servir pour des prises de décisions.
Ces caractéristiques sont :2
4.2.5.1 Intelligibilité
Une qualité essentielle de l’information fournie dans les états financiers est d’être
compréhensible immédiatement par les utilisateurs. A cette fin, les utilisateurs sont supposés
avoir une connaissance raisonnable des affaires et des activités économiques et de la comptabilité
et une volonté d’étudier l’information d’une façon raisonnablement diligente.
Cependant, l’information relative à des sujets complexes, qui doit être incluse dans les états
financiers du fait de sa pertinence par rapport aux besoins de prises de décisions économiques des
utilisateurs, ne doit pas être exclue au seul motif qu’elle serait trop difficile à comprendre pour
Certains utilisateurs.

4.2.5.2 Pertinence
Pour être utile, l’information doit être pertinente pour les besoins d prises de décisions des
utilisateurs. L’information possède la qualité de pertinence lorsqu’elle influence les décisions
économiques des utilisateurs en les aidant à évaluer des événements passés, présents ou
Futurs ou en confirmant ou corrigeant leurs évaluations passées.
Les rôles de prévision et de confirmation de l’information sont interdépendants. Par exemple,
l’information sur la structure et le niveau actuels des actifs détenus a une valeur pour les
utilisateurs lorsqu’ils cherchent à prévoir la capacité de l’entreprise à profiter des opportunités
et sa capacité à réagir à des situations défavorables. La même information joue un rôle de
confirmation des prévisions passées, par exemple sur la structure de l’entreprise ou sur le résultat
d’activités prévues.

1
A.KADDOURI, A.MIMECHE, op.cit,p73.
2
BOUASSIDA (Sami) et MORAL LAKHDHAR (Mohamed ),pp.12.13

40
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

L’information sur la situation financière et la performance passée est fréquemment utilisée


comme base de prévision de la situation financière et de la performance futures, ainsi que dans
d’autres domaines d’un intérêt direct pour les utilisateurs, tels que les paiements de salaires et de
dividendes, les variations des prix des titres et la capacité de l’entreprise à faire face à ses
engagements à leur échéance. Pour avoir une valeur prédictive, l’information n’a pas besoin de
prendre la forme d’une prévision explicite. La capacité à prévoir à partir des états financiers est
cependant améliorée par la façon dont l’information sur les transactions et les événements passés
est présentée. Par exemple, la valeur prédictive du compte de résultat est améliorée si les
éléments inhabituels, anormaux et peu fréquents, tant en matière de produits que de charges, sont
fournis séparément.
4.2.5.3 Fiabilité

Pour être utile, l’information doit également être fiable. L’information possède la qualité de
fiabilité quand elle est exempte d’erreur et de biais significatifs et que les utilisateurs peuvent lui
faire confiance pour présenter une image fidèle de ce qu’elle est censée présenter ou ce qu’on
pourrait s’attendre raisonnablement à la voir présenter.
L’information peut être pertinente, mais si peu fiable par nature ou dans sa représentation que sa
comptabilisation pourrait être potentiellement trompeuse. Par exemple, si la validité et le montant
d’une demande d’indemnités en vertu d’une action en justice sont contestés, il n’est pas
approprié pour l’entreprise de comptabiliser le montant total de cette demande au bilan, bien qu’il
puisse être approprié d’indiquer le montant et les circonstances de la demande.

4.2.5.4 Comparabilité
Les utilisateurs doivent être en mesure de comparer les états financiers d’une entreprise dans le
temps afin d’identifier les tendances de sa situation financière et de sa performance. Les
utilisateurs doivent également être en mesure de comparer les états financiers d’entreprises
différentes afin d’évaluer, de façon relative, leurs situations financières, leurs performances et les
variations de leurs situations financières. En conséquence, l’évaluation et la présentation de
l’effet financier de transactions et d’événements semblables doivent être effectuées de façon
cohérente et permanente pour une même entreprise et de façon cohérente et cohérente pour
différentes entreprises.

41
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

4.2.6 Contraintes nécessaires pour l’utilité de l’information :


Le cadre conceptuel énonce finalement trois principes jugés utiles qualifiés de « contraintes à
respecter pour que l’information soit pertinente et fiable » :1

4.2.6.1 Célérité :
Plus la production d’une information tarde plus elle perd en pertinence. en effet, dans les termes
du cadre conceptuel des normes internationales il faut un équilibre entre célérité et fiabilité .ainsi
pour atteindre l’équilibre entre pertinence et fiabilité, la considération dominante doit être de
satisfaire au mieux les besoins des utilisateurs en matière de prise de décision économiques .la
direction peut avoir à trouver un équilibre entre les mérites relatifs d’une information prompte et
ceux d’une information fiable.

4.2.6.2 Rapport coût / avantage


Le rapport coût / avantage est une contrainte générale plutôt qu’une caractéristique qualitative.
Les avantages obtenus de l’information doivent être supérieurs au coût qu’il a fallu consentir
pour la produire.
L’évaluation des avantages et des coûts est cependant un processus qui est affaire de jugement.
En outre, les coûts ne pèsent pas nécessairement sur les utilisateurs qui profitent des avantages.
Les avantages peuvent également profiter à des utilisateurs autres que ceux pour qui
l’information est préparée ; par exemple, la fourniture d’une information supplémentaire aux
prêteurs peut réduire les coûts des emprunts d’une entreprise. Pour ces raisons, il est difficile
d’appliquer un test coût / avantage dans un cas particulier. Néanmoins, les normalisateurs, en
Particulier, ainsi que les préparateurs et les utilisateurs d’états financiers, doivent garder à l’esprit
cette contrainte.

4.2.6.3 Equilibre entre les caractéristiques qualitatives


En pratique, la recherche d’un équilibre ou un arbitrage entre les caractéristiques qualitatives est
souvent nécessaire. Généralement le but poursuivi est d’atteindre un équilibre approprié entre les
caractéristiques afin de satisfaire aux objectifs des états financiers. L’importance relative Des
caractéristiques dans les divers cas est une affaire de jugement professionnel.

1
MIMECHE A,KADDOURI A ,Opcit ,pp.,78.79
42
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

4.2.7 Les principes et conventions comptables :


Le système comptable financier énonce douze (12) principes et conventions comptables présentés
ci-après : 1

4.2.7.1 Périodicité
Un exercice comptable a normalement une durée de douze mois couvrant l’année civile ; une
entité peut être autorisée à avoir un exercice se clôturant à une autre date que le 31 décembre
dans la mesure où son activité est lié à un cycle d’exploitation incompatible avec l’année civile.
Dans les cas exceptionnels où l’exercice est inférieur ou supérieur à 12 mois et notamment en cas
de création ou de cessation de l’entité en cours d’année ou en cas de modification de la date de
clôture, la durée retenue doit être précisée et justifiée.

4.2.7.2 Indépendance des exercices


Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de celui qui le suit ; pour
sa détermination, il convient donc de lui imputer les événements et opérations qui lui sont
propres, et ceux-là seulement.
Dans l’hypothèse où un événement, ayant un lien de causalité direct et prépondérant avec une
situation existant à la date d’arrêté des comptes d’un exercice, est connu entre cette date et celle
de l’établissement des comptes dudit exercice, il convient de rattacher cet événement à l’exercice
clos. Ce rattachement s’effectue sur la base des informations connues à la date d’établissement
des comptes.
Si un événement se produit après la date de clôture de l’exercice et n’affecte pas la situation de
l’actif ou du passif de la période précédant la clôture, aucun ajustement n’est à effectuer.
Cependant cet événement fait l’objet d’une information dans l’annexe s’il est d’une importance
telle qu’il pourrait affecter les décisions des utilisateurs des états financiers.
4.2.7.3 Convention de l’entité
L’entreprise est considérée comme étant une entité comptable autonome et distincte de ses
propriétaires.

1
KARIM DJOUDI ,op.cit p.17

43
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

La comptabilité financière est fondée sur la séparation entre les actifs, passifs, charges et produits
de l’entité et ceux des participants à ses capitaux propres ou actionnaires.
Les états financiers de l’entité ne doivent prendre en compte que les transactions de l’entreprise,
et non celles des propriétaires.
4.2.7.4 Convention de l’unité monétaire
La nécessité d’une unité de mesure unique pour enregistrer les transactions d’une entreprise a été
à l’origine du choix de la monnaie (dinar algérien) comme unité de mesure de l’information
véhiculée par les états financiers.
Seules les transactions et évènements susceptibles d’être quantifiés monétairement sont
comptabilisés. Cependant les informations non quantifiables mais pouvant avoir une incidence
financière sont également mentionnées dans l'annexe.
4.2.7.5 Principe d’importance relative
Les états financiers mettent en évidence toute information significative, c’est à dire toute
information pouvant avoir une influence sur le jugement que les utilisateurs de l'information
peuvent porter sur l’entité.
Les montants non significatifs peuvent être regroupés avec des montants correspondant à des
éléments de nature ou de fonction similaires.
L’image fidèle des états financiers s’apprécie par rapport à la traduction de la connaissance que
les dirigeants ont de la réalité et de l’importance relative des événements enregistrés.
Les normes comptables ne sont pas censées s’appliquer aux éléments sans importance
significative.
4.2.7.6 Principe de prudence
L’article 14 du décret exécutif n° 08-156 du 26-05-2008 portant application des dispositions de
la loi 07-11 du 25 novembre 2007 portant système comptable financier dispose que « la
comptabilité doit satisfaire au principe de prudence impliquant l'appréciation raisonnable des
faits dans des conditions d’incertitude afin d'éviter le risque de transfert, sur l'avenir,
d'incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine ou le résultat de l'entité.
Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et les charges ne doivent pas
être sous-évalués.
Toutefois, l'application de ce principe de prudence ne doit pas conduire à la création de réserves
occultes ou de provisions excessives.
44
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

4.2.7.7Principe de permanence des méthodes


La cohérence et la comparabilité des informations comptables au cours des périodes successives
impliquent une permanence dans l'application des règles et procédures relatives à l’évaluation des
éléments et à la présentation des informations.
Toute exception à ce principe n’est justifiée que par la recherche d'une meilleure information ou
par un changement de la réglementation.
4.2.7.8 Méthode d’évaluation : convention du coût historique
Sous réserve des dispositions particulières concernant certains actifs et passifs, les éléments
d’actifs, de passifs, de produits et de charges sont enregistrés en comptabilité et présentés dans les
états financiers au coût historique, c’est à dire sur la base de leur valeur à la date de leur
constatation sans tenir compte des effets de variations de prix ou d’évolution du pouvoir d'achat
de la monnaie.
Par dérogation à cette convention, certains actifs et passifs particuliers tels que les actifs
biologiques ou certains instruments financiers sont valorisés à leur juste valeur.
4.2.7.9 tangibilités du bilan d’ouverture
Le bilan d’ouverture d’un exercice correspond au bilan de clôture de l’exercice précédent.
Toutefois, il est dérogé à ce principe de droit comptable lors du premier passage au système
comptable financier dont l’impact induit par les retraitements est assimilé à un ajustement
résultant d’un changement de méthodes comptables.
4.2.7.10 Prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique :
Les opérations sont enregistrées en comptabilité et présentées dans les états financiers
conformément à leur nature et à leur réalité financière et économique, sans s’en tenir uniquement
à leur apparence juridique.
4.2.7.11 Non – compensation :
Les compensations entre éléments d’actifs et éléments de passif au bilan ou entre éléments de
charges et éléments de produits dans le compte de résultat, ne sont pas autorisées sauf si cette
compensation est effectuée sur des bases légales ou contractuelles, ou si dés l’origine il est prévu
de réaliser ces éléments d’actif et de passif, de charges et de produits simultanément ou sur une
base nette.
4.2.7.12 Image fidèle :
Les états financiers doivent donner une image fidèle de la situation financière de l’entité.
45
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

L’image fidèle est l’objectif auquel satisfont, par leur nature et leurs qualités, et dans le respect
des règles comptables, les états financiers de l’entité qui sont en mesure de donner des
informations pertinentes sur la situation financière, la performance et la variation de la situation
financière de l’entité.
L’image fidèle implique notamment le respect des règles et des principes comptables.
Toutefois, dans le cas exceptionnel où l’application d’une règle comptable se révèle impropre à
donner une image fidèle de l’entité, il doit y être dérogé.
Il est alors nécessaire de mentionner dans l'annexe aux états financiers les motifs de cette
dérogation.
4.3. Objectifs et importance du SCF :

4.3.1. Les objectifs du SCF:


-Le rapprochement de notre pratique comptable de la pratique universelle, permettant la
production d’informations détaillées, fiables et comparables, être flétant une image transparente
et plus précise de la situation financière des entreprises
-L’énonciation plus explicite des principes et des règles devant guider l’enregistrement comptable
des transactions, leur évaluation et l’établissement d’états financiers facilitant la lecture et la
vérification des comptes.
-La prise en charge par le nouveau système comptable des besoins des investisseurs qui
disposeront d’une information financière lisible et permettant la comparabilité et la prise de
décision;
-La possibilité pour les petites entités d’appliquer un système d’information basé sur une
comptabilité Simplifiée
-Imposer au niveau national un langage technique déjà unifié et universalisé pour l’ensemble des
pays qui les utilisent.1

1
http://www.mf.gov.dz/article_pdf/upl-ce25c7f12d7ce9eb4e37da31c8c02e09.pdf
46
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

4.3.2. L’importance du système comptable financier


Le système comptable financier est très important car il répond des différents besoins des
professionnels et des investisseurs, comme il est un important dans l’application des normes
Comptables internationales dans le cadre d’unification comptable mondial, et cette importance se
présente comme suit : 1
- Fournir une information financière détaillée et précise, qu’elle reflète l’image sincère sur la
situation financière de l’entreprise ;
- Expliquer les principes comptables nécessaires pour l’enregistrement, la présentation et
présentation des états financiers, ce qui réduit les cas de trafique ;
-Améliorer la gestion de l’entreprise à partir meilleur compréhension des informations, qu’elles
sont la base de la prise de décision. Et améliorer la communication entre les utilisateurs de
l’information financière ;
- Clarifier les principes de base de la comptabilité à respecter lors de l'enregistrement comptable
et l'évaluation ainsi que la préparation des états financiers manipulation.
- Permet la maitrise des coûts ce qui encourage l’investissement et incite la capacité
concurrentielle de l’entreprise ;
- Harmonisation le système comptable appliqué en Algérie avec les systèmes comptables
internationales ;
- Permet la comparaison des états financiers des entreprises de différents pays ;

D’après les éléments précédents on peut dire que :Le système comptable financier, est
inspiré des normes comptables internationales IAS/IFRS car il prend en considération la majeure
partie de ces normes et il vise à donner la vraie image économique de l’entreprise

1
BOUABDELLAH (Salima) :Etude des stocks selon le système comptable financier, mémoire pour obtention
diplôme master en science économique, université Hassiba BEN BOUALI à CHLEF, 2011-2012,p30.
47
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales

Conclusion du chapitre I :

Au terme de ce chapitre, il apparait clairement l’importance donnée à l’information


financière, soit au niveau national ou international constatée par les références comptables
internationaux : notamment le référentiel Anglo-saxonne et celui de l’Europe –continentale.

L’information est devenue plus que jamais indispensable et d’une valeur inestimable avec la
mondialisation et la globalisation des marchés financiers, d’où l’intérêt quelle porte à la
transparence et à la comparabilité des états financiers des entreprises, et la confiance quelle
redonne aux investisseurs.

Cependant, les référentiels existants on montrés leur incapacité à produire une


information fiable et accessible à tous les investisseurs ; ce qui a permit l’émergence d’un
référentiel comptable unique élaboré par le normalisateur international l’IASB appelé les normes
IAS/IFRS.

L’Algérie par son ouverture sur l’économie de marché comme tous les pays dans le
cadre de ces normes comptables internationales, s’engage à réformé son système comptable,
pour répondre plus aux exigences du marché en adoptant un nouveau référentiel convergeant vers
les normes IAS\IFRS intitulé le système comptable financier (SCF) qui succédera au plan
comptable nationale (PCN) appliqué depuis 1975.

Ce nouveau système comptable financier, représente une solution aux défauts et


insuffisances du PCN, et de faciliter le travail de transition pour uniformiser l’information
financière. Il met en évidence les aspects comptables pour l’évaluation et la comptabilisation des
éléments des états financiers, en particulier les stocks qui présente l’objet de notre recherche.

48
Chapitre II : l’évaluation et le
traitement comptable des stocks
selon le SCF
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

Introduction de chapitre II :

Le stock d’une entreprise est nécessaire pour son exploitation .il est destiné à être vendu, à
être utilisé dans le processus de production, à être réparé ou recyclé. Pour une entreprise, le stock
est indispensable, il permet de gérer les articles dans le but de satisfaire les besoins futurs. Cela
implique de savoir gérer un stock pour éviter les ruptures de stock.

En comptabilité tous les stocks doivent être évalués, qu’il s’agisse de marchandises, de
matière premières, d’en cours de production ou encore de produits finis. Cette évaluation est
importante car elle permet de déterminer la valeur globale des stocks figurant en comptabilité au
bilan.

Les règles d’évaluation qui ont été mises en place par le normalisateur international que le
SCF Algérien ait adopté en 2007. Ce dernier a mis en place une nomenclature des comptes
concernant les stocks, ces dernières sont représentées dans la classe 3 « stocks et encours ».

En terme de ce chapitre nous allons traiter dans la première section généralités sur les
stocks, ensuite, dans la deuxième section nous aborderons l’évaluation des stocks selon SCF et
enfin nous avons traité la comptabilisation des stocks selon le système comptable financier.

Section 1 : Généralités sur les stocks :

50
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

Les stocks représentent des éléments principaux dans l’entreprise, et leurs importances se
distinguent d’une entreprise à l’autre à cause de plusieurs facteurs, l’activité, le volume des
opérations, la demande sur les produits,…etc.

Dans cette section nous étudions définitions et les objectifs des stocks, ensuit les types des
stocks, les fonctions des stocks, et l’inventaire des stocks.

1.1.Définitions et rôles des stocks dans une entreprise :


Nous allons commencer en premier lieu par la définition les rôles des stocks :

1.1.1 Définitions des stocks


Les spécialistes ont donné plusieurs définitions au stock. Parmi ces définitions :
« Les stocks sont des actifs courant dont la consommation procure des avantages économiques à
l’entité. Leur cout représente parfois une part significative du bilan .il est donc nécessaire de les
traduire correctement dans les états financiers en raison de leur impact, qui peut être significatif,
sur la situation financière et la mesure des résultats d’une entité à la fin d’un exercice. »1

« Le stock est « un ensemble des biens qui interviennent dans le cycle d'exploitation de
l'entreprise pour être : soit vendus en état (marchandise au terme d'un processus de production à
venir produits intermédiaires, finis, ou résiduels) ou en cours »2

Le dictionnaire économique définit le stock comme étant « l’ensemble des marchandises qui sont
La propriété d’une entreprise ».3
Pierre ZERMATI affirme que : « le stock est la provision de produit en attente de
consommation ».4
Le stock peut être défini comme « l'ensemble des articles détenus par l'entreprise, tout en sachant
qu'un article est tout objet manufacturé clairement identifiable dans l'entreprise ». 5

« Le stock est une quantité de biens accumulés dans l’attente d’une utilisation, en vue
D’harmoniser un flux d’entrée et un flux de sortie dont les rythmes sont différents »1

1
DJOUDI(Karim), op.cit, p 171.
2
MARTINET.(A), AHMED et (S); Lexique de gestion. 6 ème éd. 2003, p. 465
3
dictionnaire économique de l’anglais économique, commercial et financier
4
Pierre ZERMATI,"la pratique de la gestion des stocks" 3ème édition Dunod 1985 à la page 4,
5
DAYAN(Armand), Manuel de gestion, vol 2, éd. Ellipses 1999, p. 129.

51
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

D’après les définitions précédentes on peut définir les stocks comme suit :
Le stock est un actif détenus par l’entreprise, C’est l'ensemble de biens ou des services qui
interviennent dans le cycle d'exploitation de l'entreprise soit pour être vendu dans le cadre de
l’activité courante de l’entreprise ou pour être consommé dans l’activité de production de
l’entreprise .
1.1.2. Rôles des stocks dans une entreprise :

Une entreprise détient des stocks principalement pour coordonner temporairement ses activités
d’achat et de vente .cette coordination peut-être nécessaire dans un certain nombre de cas : 2

-entre le moment de passation d’une commande et sa livraison s’écoule un temps appelé délai de
livraison. En raison de ce délai, un client qui désire acheter un produit ne se trouvant pas en
stocks ne peut être satisfait immédiatement d’où nécessité d’un certain niveau de stock pour
répondre à cette situation.

-certain produit subissent des fluctuations de leurs prix et l’entreprise peut vouloir profiter de prix
bas pour acheter et le prix élevé pour vendre.
-l’offre peut être accentuée à une période donnée de l’année alors que la demande s’étale tout au
long de l’année.
Pour ce faire elle recourt à différentes techniques telle que la gestion administrative des stocks,
la gestion économique des stocks et à l'étude de la rotation des stocks.
En plus des rôles poursuivis par la détention des stocks, il est important de faire le point sur la
distinction fonctionnelle pour ressortir les différents types de stocks rencontrés au sein d'une
entreprise et pour lesquels le gestionnaire devrait normalement tirer une particulière attention.

Alors on peux dire que les stocks sont important au niveau de chaque entreprise ils jouent
sans doute le rôle du régulateur donc il faut trouver le Just milieu , ne pas être en rupture sur un
produit et déclencher l’achat une fois qu’on atteint un minimum en tenant compte des délais
d’approvisionnement et ne pas avoir trop de stock non plus car c’est de l’argent immobilisé qui

1
ROSSIGNOL. A, « Gestion, économie d’entreprise ».2 éme Edition, Foucher, 1997, p.100.
2
Armand DAYAN, op.cit .p.620.

52
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

bouffe la trésorerie, ce qui, sur des quantités très importantes pourrait mettre l’entreprise en
difficulté .

1.2 Les type des stocks :


Il existe plusieurs types des stocks qu’ils peuvent être classés comme suivant :
1.2.1. Classification par type de produit :
On peut distinguer les grands types de stock :

1.2.1.1. Stock de matières premières :


Les matières premières et composantes qui sont les articles achetés par l'entreprise, réceptionnés,
mais qui ne sont pas encore dans le processus de production ;

Le but de ce stock de matière première est de découpler la fonction de production de la


fonction d'achat pour que des retards d'approvisionnements en matière ne retardent pas la
production.

1.2.1.2. Stock d'en cours de production (semi-finis) :

Ce sont les matières fournies au processus de production, mais celui-ci n'est pas encore
achevé. Le but est de découpler les opérations diverses dans le processus de production
pour que les pannes machine et les arrêts de travail liés à une opération n'affectent pas les
autres opérations de production.

On les trouve dans des stocks intermédiaires, au pied des machines ou en transfert entre les
machines

1.2.1.3 Stock de produits finis :


Les produits finis qui sont tous les articles ayant subi toutes les opérations de transformation et
prêts à être livrés au client. On les retrouve dans les usines, dans les centres de distribution ou
dans les dépôts
Ce sont les produits pouvant être vendus après avoir été fabriqués. Le but est de
découpler la fonction de production des fonctions commerciales et assurer la disponibilité
produit nécessaire.
1.2.1.4 Stock de marchandises :

Dans le cas d'activité de négoce, les produits sont revendus sans opération de
transformation par l'entreprise.
53
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

1.2.1.5 Stock de pièces de rechange et accessoires :

Ce sont des accessoires aux produits principaux nécessaires à la vente ou à l'après-


vente.

1.2.1.6 Stock d'emballages :

Ce sont les emballages nécessaires aux opérations logistiques et commerciales (palettes,


cartons. sachets ,scotch..Etc.).

1.2.1.7 Stock de pièces de maintenance des machines et des consommables :

Ces pièces n'interviennent pas dans la production du produit fini mais permettent
l'entretien et la réparation des machines. Les consommables de bureau rentrent également
dans cette catégorie.

1.2.1.8 Stock de déchets : ils sont constitués par des restes de matière première non utilisables
Dans le processus de production.
1.2.1.9 Les rebuts : ce sont des articles produits mais non-conformes aux normes de
fabrication.
Ce sont des produits présentant un défaut le rendant impropre à la vente.

1.2.2. Classification par codification :

1.2.2.1. Définition :

La codification et les types de codification expriment l’attribution, à chaque matière ou


produits stockés d’un code, et son but est de désigner les matières et les produits dans n
longues qui soit :

- Le plus condense possible, de façon à ce que son utilisation soit économique aussi bien
par un procède manuel que par un procède informatique.

1.2.2.2 les buts de codification :

La codification est très importante pour une gestion efficace de stock dans le but de :

-identifier sans ambigüité des éléments sans obligation de les voir physiquement .
-recenser des informations définissant ces éléments.
-permettre des traitements de gestion.

54
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

-véhiculer des informations.


-intégrer l’emploi d’un vocabulaire unique entre les différents interlocuteurs.
-regrouper les éléments ayant des caractéristiques identiques
1.2.2.3. Les méthodes de codification
Elle peut appartenir à l’une des trois possibilités :1

a)- Code arbitraire :

C’est une numérotation de 1à n qui évolue au fur et à mesure de l’affectation d’un code. On
procède souvent par codification de champs représentant Série/Sous-série/numéro.

b)- Code analytique :

Le code est composé de plusieurs champs correspondants chacun à une caractéristique du


produit, (exemple nature du produit, matière, diamètre).

d)- Code mixte :

C’est un code constitué d’une parie arbitraire et d’une partie analytique, comme (Série / Sous-
série / Numéro, partie analytique).

Elle est donc nécessaire de connaitre les produits stockés et le moyen le plus efficace de les
codifier.

1.2.3. Selon le système comptable financier :


Les catégories de stocks sont classées selon leur nature par le système comptable financier.
Les stocks ne sont comptabilisés que lorsque l’entreprise en a le contrôle ; en conséquence, ils ne
comprennent pas, entre autres : 2

 Les produits vendus, non encore livrés, dans la mesure ou le transfert de la propriété a eu
lieu et que l’entreprise n’a plus le contrôle sur le stocks en question .c’est le cas, lorsque
l’entreprise a reçut un bon de commande ferme et que le produit a été fabriqué
spécifiquement pour satisfaire cette commande .

1
LANGLOIS (Georges ),FRIEDERICH Micheline : comptabilité financière,12 édition ,Foucher paris , pp ,107.108
2
DJOUDI (Karim) ,op.cit , pp 171,172.

55
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

 Les produits livrés, non encore facturés, qui doivent être enregistrées en charges dont le
produit est constaté au compte 418 « client –produits non encore facturés » en
contrepartie de la vente ;
 Les biens qui sont la propriété des tiers, mais qui sont en dépôt au niveau de l’entreprise
Les stocks comprennent ;
 Les marchandises que l’entreprise achète pour les revendre en l’état ;
 Les matières premières et fournitures qui correspondent à des éléments et substances
destinés à entrer dans la composition des produits traités ou fabriqués ;
 Les autres approvisionnements constitués par les matières et fournitures consommable au
premier usage relatifs à des éléments substances qui n’entrent pas dans la composition des
produits fabriqués et qui concourent au fonctionnement et/ou à l’exploitation d’une
activité ;
 Les en-cours à travers un processus de production de bien sous forme de produits, de
travaux, d’études ou de prestation de services.
 Les produits intermédiaires qui ont atteint un stade d’achèvement mais destiné a entrés à
entrer dans une nouvelle phase de transformation ;
 Les produits finis qui ont atteint le stade final du processus de production ;
 Les produits résiduels constitués par les déchets et rebuts de fabrication ;
 Les pièces détachées ainsi que celle récupéré des installations et des matériels démontés à
la suite de la mise hors service de certaines immobilisations, pour être réutilisés dans de
nouvelles installations ou équipements ou pour être destinés à la vente ;
 Les stocks qui sont contrôlés par l’entreprise mais qui ne sont pas détenus physiquement
(en voie d’acheminement ou qui ont été mis en dépôt ou en consignation) à la clôture de
l’exercice.

La classification des stocks selon l’arrêté 07-11 concernant le système comptable financier ,
les stocks et produits en cours selon la chronologie de l’activité de production, et le classement
d’un actif en stocks (actifs courants) ou en immobilisations (actifs non courants) s’effectue non
pas sur la base de la nature de l’actif mais en fonction de sa destination ou de son usage dans le
cadre de l’activité de l’entité.

56
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

La distinction au niveau comptable se fait comme suit :1


30- stocks de marchandises ;
31- matière première et fourniture ;
32 –Autres approvisionnements ;
Il regroupe les subdivisions suivantes :
 321 Matières consommables
 322 Fournitures consommables
 326 Emballages
33- En cours de production de biens ;
Il regroupe les subdivisions suivantes :
 331 Produits en cours
 335 Travaux en cours
34- En cours de production de services ;
Il regroupe les subdivisions suivantes :

 341 Etudes en cours


 345 Prestations de services en cours
35-stocks de produits ;
Il regroupe les subdivisions suivantes :

 351 Produits intermédiaires


 355Produits finis
 358 Déchets et rebuts
36-stocks provenant d’immobilisation ;
37- stocks à l’extérieur (en cours de route, en dépôt ou consignation) ;
38- achat stockés
Il regroupe les subdivisions suivantes :
 380 Marchandise stockées
 381 Matières premières et stockes
 382 Autre approvisionnement stockés
39- perte de valeur sur stocks et encours.

1
Journal Officiel de la République algérienne n°19, op.cit, p.42.

57
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

1.3 Critères distinctifs des stocks :

1.3.1. Distinction entre stocks et immobilisations :

Les biens sont affecté aux immobilisations s’ils sont destinés à servir de façon durable à l’activité
de l’entreprise ou classés en stocks s’ils sont destinés à entrer (ou qui sont déjà entrés) dans le
processus de vente ou de production de l’entreprise .en référence au système comptable financier
(point 121.1 de l’arrêté du 26 juillet 2008),un actif est inscrit en immobilisation lorsque sa durée
d’utilisation par l’entité est censée être supérieure à la durée d’un exercice .

Le critère distinctif fondamental pour reconnaitre un élément de stock est sa destination et son
utilisation par rapport à l’activité courante de l’entreprise plutôt que sa nature. ainsi un même
élément de stock reconnu comme tel dans une entreprise peut être traité différemment dans une
1
autre entreprise.

1.3.2 Distinction entre marchandise et produit finis

La distinction entre marchandise et produit finis et essentielle pour leur comptabilisation .d’une
manière générale, les marchandises sont des biens achetés et destinés à la revente en l’état tandis
que les produits finis sont des biens issus d’un processus de production.

En fait, les marchandises peuvent être transformées en produits finis dés lors que l’entité leur
apporte des modifications et ce, quel qu’on soit le coût .ce dernier est ajouté au coût d’acquisition
pour la valorisation du produit finis qui en résulte .les frais de conditionnement en font partie.

Toutefois les marchandises ne sont pas considérées comme des produits finis dans le cas où elles
auraient subi des frais liées à la réception et au contrôle, à leur adaptation au besoin du client.2

1.4 L’inventaire des stocks :

Toutes les entreprises qui disposent de stocks et d’en-cours doivent faire un inventaire de
ces derniers.comta-facile s’attarde sur la notion importante que représente l’inventaire des
stocks : en quoi consiste un inventaire ? Quelles sont les objectifs d’inventaire ? …

1
DJOUDI (Karim), op.cit, p .173
2
IDEM, p.174.

58
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

1.4.1. Définitions d’inventaire :

L’inventaire est un ensemble de travaux comptables ou extracomptables qui pour objet à la fin de
l’exercice de déterminer la situation de l’entreprise.

L’inventaire est une opération qui consiste à compter les articles dans les rayons du magasin et
d’en vérifier l’exactitude avec la comptabilité administrative. En cas d’écart il est nécessaire
d’effectuer les régularisations comptables qui s’imposent. A cette occasion, il s’assurera de la
bonne localisation des produits.1

C’est est une démarche consistant à identifier, compter et évaluer les stocks d’une entreprise. Il
s’agit d’une opération matérielle permettant de contrôler l’existence des éléments d’actif que
constituent les stocks.

1.4.2. Types d’inventaire :

Il n’existe aucune prescription formelle concernant les méthodes selon lesquelles les stocks
doivent être suivis. Mais, deux méthodes sont massivement utilisées par les entreprises.
Chacune d’entre-elles ne donne pas le même résultat (ou bien le même solde) à la fin de l’année.
1.4.2.1 la méthode de l’inventaire permanent :

Cette méthode nécessite d’enregistrer les mouvements d’entrée et de sortie au fur et à mesure
qu’ils se présentent et à arrêter chaque fois le nouveau solde afin d’avoir un inventaire comptable
constamment à jour.

La tenue d’un inventaire permanent n’est pas obligatoire vis-vis de la loi mais elle oblige à
l’entreprise de tenir des fiches de stock pour chaque nature des biens.

Toutefois, cette méthode représente un travail presque toujours considérable pour les grandes
entreprises gérant une diversité des biens et la préfère de l’autre méthode.

1.4.2.2. La méthode de l’inventaire intermittent :

Permet le recensement physique des produits restant en stock en fin de période comptable. Des
méthodes d’évaluation sont prévues pour déterminer la valeur du stock. Toutefois, pour la

1
LANGOIS (Georges), op.cit, p. 110.

59
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

prévision et le contrôle des stocks, elle n’est pas aussi commode que la méthode de l’inventaire
permanant.

Section 02 : L’évaluation des stocks selon SCF


Tous produit finis, marchandises ou matières première ont une valeur à une date donnée qui varie
ensuite selon de nombreux paramètre (fluctuation du cours des matières premières, évolution de
la masse salariale, réalisation de nouveaux investissement).

Le normalisateur Algérien essaye toujours, de rapprocher les normes comptables algériennes


de celles de l’organisme international (IASB). Cette dernière réserve la norme comptable
internationale IAS2 pour le traitement des stocks et encours, Le SCF algérien s’inspire largement
de cette norme pour l’évaluation des stocks.

Dans cette section, nous présentons l’évaluation des stocks selon le SCF, à partir l’évaluation
des entrées des stocks, les méthodes de déterminations des coûts et l’évaluation des sorties de
stocks.

2.1. L’évaluation des entrées des stocks

La notion de cout d’un stock est plus étendue que celle d’un prix d’achat : en effet,
contrairement au prix d’achat, il comprend tous les couts d’acquisition, de transformation et
également tous les autres couts supportés pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état ou ils se
trouvent.

Le système comptable financier définit les couts des stocks comme étant ceux encourus
pour les amener à l’endroit et dans l’état ou ils se trouvent .ils comprennent :

 Le cout d’acquisition ;
 Le cout de transformation ;
 Le cout de production ;
 Le coût d’emprunt ;
2.1.1. Coûts d’acquisition :
Le cout d’acquisition des stocks comprend le prix d’achat résultant de l’accord des parties à la
date de la transaction , les droits de douane à l’importation et taxes non récupérables par
l’entreprise , ainsi que les frais de transport , d’assurances liés au transport et autre couts

60
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

directement liés à l’acquisition des éléments achetés ( frais de transport par l’entité et frais de
réception dédiés : déchargement , manutention ).

Toute la réduction commerciales (rabais, remise, escompte de règlement et autre éléments


similaire ne sont pas comprise dans le cout d’acquisition. Ainsi, les escomptes de règlement ne
sont des éléments constitutifs du cout d’acquisition des stocks .toutefois, les escomptes de
règlement ne sont pas déduits du cout d’acquisition des stocks lorsqu’ils sont accordés hors
facture, ils sont comptabilisés en tant que frais financiers dans le cas d’une vente et en produits
financiers dans le cas d’un achat.1

D’après cette définition on dit que le cout d’acquisition de la matière première et marchandises
est la somme du prix d’achat de ces biens et de l’ensemble des frais accessoire qui y sont
directement rattachables.

Cout d’acquisition =prix d’achat + frais accessoires d’achat.

2.1.2. Coûts de transformation :

Les coûts de transformation des stocks comprennent les coûts directement liés aux unités
produites, tels que main d’œuvre directe. Ils comprennent également l’affectation systématique
des frais généraux de production fixes et variables qui sont encourus pour transformer les
matières premières en produits finis. 2

2.1.3. Coût de production :


2.1.3.1 Elément inclus dans le coût de production :
Le cout de production des stocks comprend le coût d’acquisition des matières consommées
et des services utilisés pour la production et le coût de transformation qui comprend les coûts
directs et indirects de production pouvant être raisonnablement rattachés à la production .
Les coûts directs et indirects de production comprennent les coûts de main-d’œuvre directe, de
main-d’œuvre indirecte, les amortissements, les couts d’entretien des bâtiments et équipement
industriels et les frais de gestion et d’administration de la production qui sont directement

1
DJOUDI Karim, op.cit, p175
2
groupe revue fiduciaireop.cit,pp,45.46.

61
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

imputables .ces coûts doivent être analysés pour déterminer la juste part qui peut être considérée
1
comme ayant contribué à amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent.
2.3.1.2 Elément exclus du coût de production
Les frais généraux et administratifs qui ne sont pas attribuables ou raisonnablement rattachables,
sont exclus du coût de production parce qu’ils ne contribuent pas directement à mettre les stocks
à l’endroit dans l’état ou ils se trouvent.

Les frais induits par la sous activités (utilisation non optimale des capacités de production) ne
sont pas inclus dans les coûts de production.ne font pas également partie du coût de production
les charges non incorporables qui sont des charges réelles, donc enregistrées en comptabilité
financière, mais non incluses dans les coûts dans un souci de pertinence. il en est de même des
gaspillages avérés (dépassant les normes) et les dépenses inutiles (non liées à la production)

Les frais de stockage ne sont ne sont pas inclus dans le coût de transformation sauf si le stockage
est un préalable à une future étape de la production .il en est ainsi pour les productions qui
nécessitent des étapes de maturation dans leur cycle de production.
Les frais de commercialisation sont également exclus du coût de production.2
2.1.4. Les couts d’emprunts :
Les charges financières d’emprunt sont en principe exclues du coût des biens de stocks, mais
sous certaines conditions. ainsi , le nouveau référentiel algérien dispose en son article 3260-3-
autre traitement comptable autorisé : « les coûts d’emprunt qui sont directement attribuables à
l’acquisition , la constriction ou la production d’un actif exigeant une longue période de
préparation ( plus de 12 mois ) avant d’être utilisé ou vendu sont incorporés dans le coût de cet
actif investissement immobilier, stock vinicole. l’incorporation des couts d’emprunt est
suspendue en cas d’interruption de l’activité productive, et cesse lorsque les activités
indispensables à la préparation de l’actif préalablement à son utilisation ou à sa vente sont
pratiquement toutes terminées.
Le montant incorporable dans le coût d’un actif correspond aux couts d’emprunt qui auraient été
évités si la dépense relative à l’actif concerné n’avait pas eu lieu » 3

1
DJOUDI (Karim), op.cit, p, 177
2
IDEM.
3
MIMECHE Ahmed, KADDOURI Amar, op.cit,p 204

62
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

Donc la prise en compte des frais financiers dans le cout d’acquisition ou dans le cout de
production des stocks, est lorsque ces frais sont liées à des emprunts ayant financé des cycles
d’approvisionnement de stockage ou de production supérieur à 12 mois.

2.2. Les techniques d’évaluation du coût des stocks :

Après savoir les coûts d’entrées des stocks dans l’entreprise, le coût d’acquisition, le coût de

Production et ainsi d’autres coûts liés aux stocks, ces coûts sont évalués à partir des méthodes et
techniques que nous présenterons dans cette sous- section.

2.2.1. La méthode des coûts réels :

La méthode des coûts réels consiste à déterminer la valeur des stocks en retenant les coûts de
production ou d’acquisition réellement engagés.
Le systéme des coûts réels est un ensemble méthodes, qui nous permet de calculer les coûts des
périodes passées .il est basé sur la comptabilisation des charges réellement engagées dans le
processus d’exploitation.

2.2.2. La méthode du coût standard (coût préétabli) :


Le PCG (plan comptable générale) défini le coût préétabli ou standard : « comme évalué à
priori, soit pour faciliter certains traitements analytiques, soit pour permettre le contrôle de
gestion par l’analyse des écarts ».
Cette méthode est proche à la méthode des coûts réels, dont le résultat obtenir. Ou on trouve que
ce coût est établi sur une période fixé avant, pour la valorisation des stocks.
On donne les charges enregistrées en comptabilité pour déterminer des coûts réels,
les prévisions de charges pour déterminer des coûts préétablis. Ces derniers comprendront donc
des charges directes variables (matières premières, main-d’œuvre productive…) ou fixes
(amortissement d’un matériel spécifique,…) et des charges indirectes. 1

Les coûts standard sont utilisés essentiellement pour contrôler les conditions internes
d’exploitation ;en comparant les couts standard aux coûts réels ,on dégage des écarts ;l’analyse de
ces écarts nous permet de connaitre les causes des variations des charges ,et de prendre des
décisions pour les corriger .il servent à établir des budgets ,et ils permettent l’évaluation rapide de

1
DUBRULLE (Louis), JOURDAIN(Didier) , comptabilité analytique de gestion, 4ème édition,Dunod,Paris,2003,p296.

63
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

l’activité ; on peut , par exemple , calculer rapidement le coût de production des quantités
fabriquées en multipliant le coût de production unitaire standard par ces quantités .

2.2.3. La méthode du prix de détail :

La méthode du prix de détail est souvent utilisée dans l’activité de distribution au détail
pour évaluer les stocks de grandes quantités d’articles à rotation rapide, qui ont des marges
similaires et pour lesquels il impossible d’utiliser d’autres méthodes de coûts. Le coût des stocks
est déterminé en déduisant de la valeur de vente des stocks le pourcentage de marge brute
approprié

2.3. Les méthodes d’évaluation du coût des stocks :

2.3.1. La méthode des coûts complets

La méthode du coût complet, toutes les charges de production, fixes et variables, sont
incorporées aux coûts de production. Les coûts de production « absorbent » toutes les charges de
production.1
La méthode du coût complet représente le coût constitué par la totalité des charges qui peut
lui être rapportées par tout traitement analytique approprié : affectation, répartition, imputation.
elle procède au découpage de l’entreprise en centres d’analyse ou de sections.
Parmi les charges incorporables, on distingue d’une part, des charges directes (centre d’analyse)
concernant un seul des coûts et pouvant en conséquence, lui être aisément appliquées, et d’autre
part les charges indirectes, relatives à plusieurs coûts ou coût de revient et devant faire l’objet
d’une répartition avant imputation .
Toutefois ces charges directes et indirectes contiennent des éléments variables et des
éléments fixes.
Les charges directes sont celles que l’on peut affecter en totalité, sans calcul préalable, à un
produit ou une activité déterminée selon le critère d’analyse choisi.2

1
HORNGEN (Charles), BHIMANI (Alnoor), DATAR (Srikant), et RFOST(George), comptabilité de gestion, 2ème
édition PEARSON, Education, France, 2003, p.204.
2
SAADA (Toufik), BURLAUD (Alain), CLAUDE (Simon), comptabilité analytique et contrôle de gestion ,3 e édition
Vuibert paris, 2005, p24

64
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

Elle varie proportionnellement à l’activité de l’atelier. Elles sont affectées à un emploi


identifié .on les appelle aussi charges opérationnelles.
Restant à imputer les charges indirectes .celle-ci sont saisies selon la méthode des sections ou
centres d’analyse.
Cette méthode vise à calculer le coût complet d’une unité ou d’un groupe de produits ou de
prestation de services ;ceci par le moyen d’un réseau de répartition des charges indirectes
résultant de la division de l’entreprise en centres de frais ,dans lesquels sont groupés des éléments
de charges imputables aux coûts de différents produits en proportion de la contribution de chaque
section à leur réalisation .
2.3.2. Méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes :
2.3.2.1 Définition :

L’activité de l’entreprise fluctue dans le temps. L’influence des charges fixes sur les coûts et le
résultat est alors plus ou moins grande, selon que l’activité s’accroit ou diminue. La méthode de
l’imputation rationnelle des charges fixes neutralise l’impact de ces variations de volume
d’activité sur les coûts unitaires de production.

Cette méthode consiste à inclure dans les coûts la part de charge fixes calculées par rapport à un
niveau d’activité préalablement défini comme « normal ».le coût d’une sous-activité ou le gain
d’une suractivité est ainsi mis en évidence .

Lorsque le niveau de d’activité d’une entreprise est inferieur à la normale, une partie des facteurs
de production reste inemployée .il s’agit de facteurs structurels (équipements, personnel
permanent, structures administratives, etc.) dont le coût est fixe, qu’ils soient utilisés ou non.
Les méthodes de coût complet imputent au coût des produits l’ensemble des charges
correspondent à des facteurs effectivement employés à produire ou des facteurs inutilisés.

Au contraire, la méthode de l’imputation rationnelle vise à distinguer ces deux sortes de charges :
-les charges des facteurs réellement utilisés par l’activité productive sont imputées avec
pertinence (rationnellement) au coût des produits.
-Les charges correspondant à la fraction inutilisée du potentiel de production structurel sont
isolées pour faire ressortir le coût des produits. 1

1
L.LANGOIS, C.BONNIER, M.BRINGER, contrôle gestion, EDITION BERTI ,p169

65
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

2.3.2.2 avantages de l’imputation rationnelle :

a) amélioration des méthodes de coût complet :


Le cout complet est adapté à la décision stratégique dont l’horizon est la durée de vie de produit
par contre l’instabilité du cout complet face aux variations de l’activité le rend inapte au pilotage
à court terme .au niveau tactique, le décideur ne peut comparer avec pertinence l’évolution d’un
coût complet dans le temps.
il ignore dans quelle mesure les variations constatées dans le cout complet sont dues aux facteurs
de production ou au niveau d’activité.
Le coût variable élude cette difficulté en renonçant à l’analyse des coûts fixes.au contraire,
l’imputation rationnelle ne rompt pas avec la logique du coût complet.

Elle en conserve l’essentiel tout en neutralisant son instabilité pour l’adapter à la décision
tactique (analyses d’écart, détermination des prix de cessions internes, élaboration des devis,
etc.).

b) analyse des coûts fixes :


L’imputation rationnelle enrichit l’analyse des couts fixes en mettant en évidence le coût de la
sous-activité .elle éclaire ainsi le rapport avantage/coût des décisions de restructuration visant à
éliminer la sous-activité ;
-restructuration active (recherche de nouveaux débouchés et/ou de nouveaux produits,
acceptation de travaux de sous-traitance) ;
-restructuration passive (suppression de postes, d’investissement).

2.3.2.3 l’utilisation de la méthode en matière d’évaluation des stocks :


L’application de la méthode de l’imputation rationnelle pour l’évaluation des stocks a pour effet
d’éviter de gonfler artificiellement le résultat (et donc l’actif) de l’entreprise et de rattacher le
coût de sous –activité à l’exercice au cours duquel il a été constaté, qui autrement se trouverait
transféré à l’exercice suivant par le biais de la valorisation de stock de produit finis.1

1
T.SAADA, A.BURLAND, C.SIMON, op.cit, p87

66
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

Il convient de distinguer de sous- et de suractivité.


En cas de sous-activité, le coût réel unitaire tend à être supérieur au coût d’imputation rationnelle
valoriser par exemple le stock final de produits finis à un coût réel reviendrait donc à majorer
artificiellement le résultat de la période .on prendra donc le cout d’imputation rationnelle pour
valoriser le stock finale.
Par contre en cas de suractivité, l’entreprise à l’intérêt à retenir le coût réel, et dans ce cas il est
nécessaire de réintégrer les gains de suractivité dans les coûts pour évaluer les stocks.
2.4. L’évaluation des sorties de stocks

La valeur des sorties est déterminée pour une période donnée en fonction du coût des entrées
et de la valeur des sorties s’effectue selon l’une des trois méthodes suivantes :
 Méthode du coût moyen pondéré (CMUP) ;
 Méthode du premier entré, premier sortie (PEPS) ;
 Méthode du dernier entrée, premier sortie (DEPS) ;

2.4.1. La méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP)


La méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP) conduit à déterminer le coût des stocks
comme étant la moyenne pondérée du coût des éléments existants en début de période et du coût
des éléments achetés ou produits au cours de la période. Le coût moyen pondéré est normalement
calculé à chaque nouvelle entrée.il peut être calculé une seule fois en fin d’exercice ou
périodiquement en cours d’année, selon les conditions particulières de l’entreprise mais il est
souvent utilisé la méthode du coût moyen après chaque entrée.

CUMP = valeurs globales (entrées + stock initial)/ quantités (entrées + stock initial).

2.4.1.1 CUMP (après chaque entrée) :


Cette méthode suit l’évolution des prix et des coûts de très près et a l’avantage de répartir les
calculs tout au long de la période de calcul.
Elle est difficile à mettre en œuvre car elle n’est possible que si on connaît le coût de chaque lot
entré.et en raison du retard dans les calculs des couts en raison de l’évaluation des sorties en fin
de période.

CUMP (après chaque entrée)= SI + P1 + P2 / QSI + M1 + M2

67
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

2.4.1.2.CUMP à la fin de la période


Elle consiste à additionner les valeurs de toutes les entrées y compris la valeur du stock initial et à
diviser ce total sur l’ensemble des quantités réceptionnées jusqu’à la fin de la période y compris
la quantité du stock initial.

CUMP (fin de période) = SI + P1 + P2 +……+ Pn /QSI + M1 + M2 + …. + Mn

2.4.2. La méthode du premier entré, premier sorti (FIFO: first in - first out)

La méthode du premier entrée premier sorti (PEPS) également connue sous le nom de First In
First out constitue l’une des méthodes dites d’épuisements des lots .le recours à cette méthode où
chaque lot est fictivement individualisé consiste à considérer que les sorties s’effectuent dans le
même ordre que les entrées .elles sont à ce titre valorisées par ordre chronologique aux coûts des
entrées .par voie de conséquence , le stock final est valorisé au coût des dernières entrées.
La méthode (PEPS) présente l’avantage d’indiquer clairement prés chaque opération d’entrée ou
de sortie le montant du stock théorique qui est valorisé au prix le plus récent.
2.4.3. La méthode du dernier entré, premier sorti (LIFO: last in - first out) :

Cette méthode du dernier entré-premier sorti (DEPS) également connu sous le nom de Last
In First Out (LIFO) constitue la méthode dite d’épuisement des lots entrés sont individualisés
mais les sorties s’effectuent, par épuisement successif des lots , des plus récents aux plus anciens.

Cette méthode est plus retenu par le système comptable financier, car en période d’inflation
elle surévalue le stock et après le résultat d’exploitation en générale.

2.4.4 Les avantages et les inconvénients des méthodes de valorisation des stocks :

Les trois méthodes ont des avantages et les inconvénients sont présentés dans le tableau ci-après

68
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

Tableau N°03 : Avantages et inconvénients des méthodes de valorisation des stocks

Méthodes Avantages Inconvénients

- Equipement par ordre de réception. -Nécessite un suivi méticuleux.

- Eviter à l’entreprise des problèmes que -Réception d’enregistrement des

peut poser le stockage de produit périssables stocks après chaque entrée ou sortie.
nécessitant une consommation rapide.
FIFO
-Calcul des coûts facile.

-N’entraîne pas de retard de valorisation des


sorties.

-Facile, calcul de routine. -Dévalorisation des stocks leurs

-N’entraîne pas de retard de valorisation des valeurs ne sont pas réelles en cas de
LIFO sorties hausse des prix.

-La valeur des stocks est éloignée de

sa valeur renouvellement

Facile, le coût unitaire moyen est calculé Entraîne un retard considérable en ce


CMUP une seule fois à la fin de la période. qui concerne la valorisation des
sorties de matière première

Source : SAHRAOUI Ali, « comptabilité analytique, édition BERTI, Alger, 2004, P30.)

69
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

Tableau N ° 04 : la Fiche de stock

Date Libellé Entrées sorties stocks

Q PU total Q PU total Q PU total


Stocks
initial

Total

Source : élaboré par nos soins

le choix de la méthode de valorisation résulte d’une décision de gestion .quelle que soit la
méthode utilisée .la méthode du coût moyen pondéré semble la plus utilisée, par contre cette
méthode et la méthode FIFO, présente l’inconvénient de comptabiliser les consommations à des
valeurs qui ne sont plus actuelles au moment où on réalise les sorties de stock .il y a sous-
évaluation des sorties en période de hausse des prix , ce qui peut tromper les responsables sur la
valeur réelle des coûts .

2.5 L’évaluation des stocks à la clôture

Les stocks doivent être évalués à la clôture à la plus faible valeur du coût d’entrée et de la
valeur réalisable nette telle que définie ci-après.

Ce principe est cohérent avec le principe selon lequel les actifs ne doivent pas figurer sur le
bilan pour un montant supérieur au montant censé être réalisé par leur vente ou par leur
utilisation.

La valeur réalisable nette est définie par le § 123-5 du système comptable financier comme
correspondant au prix de vente estimé réalisable dans le cours normal de l'exploitation, diminué
des coûts estimés d'achèvement et de ceux nécessaires à la réalisation de la vente.1

1
DJOUDI (Karim),opcit,p,179

70
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

Lorsque la valeur réalisable nette, telle que définie ci-avant, est inférieure au coût d'entrée des
stocks, une provision pour dépréciation doit être constituée afin de ramener la valeur comptable
des stocks à leur valeur réalisable nette.

C'est le cas notamment lorsque :

- Le stock a été endommagé ou est devenu entièrement ou partiellement obsolète ;


- Une baisse des prix de vente ou une augmentation des coûts d'achèvement estimés ou de
Commercialisation s'est produite.

Section 03 : La comptabilisation des stocks selon SCF

Dans l’entreprise, la comptabilisation des événements voulant affecter la situation financière


de l’entreprise dépend du système d’information mise en place par cette dernière.

Les types de stocks distinctes dans l’entreprise, et donc leurs enregistrements, et aussi
distinctes selon la nature de l’activité, ce qui oblige l’entreprise de choisir la méthode commode
pour apparaitre l’enregistrement comptable des mouvements des stocks.

Dans cette section, le principal souci porte sur la comptabilisation des différents comptes de
stocks selon SCF.

Le système comptable financier autorise l’utilisation de deux méthodes de comptabilisation des


stocks à savoir :

La méthode de l’inventaire permanant ;


La méthode de l’inventaire intermittent.

3.1. La comptabilisation des stocks selon la méthode de l’inventaire permanent :

Toutes personnes physiques ou morales ayant la qualité de commerçant ont d’établir un


inventaire physique des stocks au moins une fois par an.

Par la méthode de l’inventaire permanent, les entrées et les sorties de stocks sont enregistrées au
fur et a mesure des mouvements qui interviennent en cours de période, permettant de disposer de
situation périodique .cette méthode permet également une gestion des stocks et un arrêté en fin

71
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

d’année plus simple .les écarts sont identifiés et les couts des stocks vendus permettent de
renseigner sur les marges réelles. 1
3.1.1. Les comptes de stock amont :
Ce sont des comptes des stocks entre les achats et les consommations par les centres (matière
première) ou entre les achats et les ventes (marchandises à vendre en l’état), et sont trois types
selon le système de comptabilité financière:

- Le compte de « Stocks de marchandise 3 0 »


- Le compte de « Matière première et fourniture 31»
- Le compte de « Autres approvisionnements 3 2 »
La comptabilisation des stocks selon le système comptable financier :

3.1.1.1. Le compte de « stocks de marchandise 30 »

Ce compte représente les marchandises achetées en vue d'être revendues en l'état, et sans
aucune transformation et changement.

La comptabilisation d’achat est effectuée comme suit :

a)-L’opération d’achat de marchandises :


L’opération d’achat des marchandises est générée par l’action achat et l’entrée des achats en
stock.

 L’achat de marchandises :
Les comptes achats de marchandises stockées (380) sont débités du montant des achats et des
frais accessoires d’achat ainsi la TVA déductible par le crédit de l’un de ces comptes
(fournisseurs de stocks, fournisseurs effets à payer, banques, caisse).
L’opération achat s’enregistre comme suit :

1
DJOUDI (Karim) ,op.cit p187

72
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

380 marchandises stockées xxxx


44566 TVA déductible sur l’achat des biens et services xxxx

401 Fournisseurs de stocks et services xxxx


403 Fournisseurs effets à paye xxxx
512 Banques comptes courants xxxx
53 Caisse xxxx

Facture n° :……………………

 L’entrée en stocks de marchandises (coût d’achat) :


Les entrées de stocks sont constatées au fur et à mesure des réceptions au niveau des magasins,
en soldant le compte 380 « achats stockés »par le débit des comptes de stocks correspondants au
coût d’achat.

xxxx
30 Stock de marchandises

380 Achat stockées de marchandises xxxx

Constatation entrée en stock

b)-L’opération de la vente de marchandises :

 la vente de marchandises :
A la vente des marchandises, le compte 700(ventes de marchandises) est crédit par l’un des
comptes des tiers (clients, banques, caisse) au le prix de vente. Et l’écriture comptable est
comme suit : 1

1
DUMALANEDE (Eric), comptabilité générale, EDITION BERTI, Alger, 2009, p47

73
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

411 Clients xxxx


512 Banques comptes courants xxxx
53 Caisse xxxx

700 Vente de marchandises xxxx

Facture n° :…………….

 Sortie de marchandises :

Dans la sortie de marchandises les comptes 30 sont crédités par le débit des comptes 600 (achat
de marchandises vendues).

xxxx
600 Achat de marchandises vendues stockés

30 Stocks de marchandise xxxx

Sortie de marchandises

Dans le cas de retour de marchandises par exemple pour non-conformité, on comptabilise la


sortie de marchandises comme l’écriture ci-dessus, et pour la facture d’avoir s’effectué comme
suivant : 1

401 Achat de marchandises vendues stockés xxxx

380 Achat stockés de marchandises xxxx


44566 TVA déductible sur l’achat des biens et xxxx
services
Facture n°………….

1
DUMALANEDE (Eric), op.cit, p.114

74
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

3.1.1.2. Le compte de « Matière première et fourniture 31 »

Le compte 31 est le compte des stocks de matières premières et fournitures, les matières
premières sont achetées pour être transformées et entrant dans la composition des produits traités
ou fabriqués.

La comptabilisation d’achat est effectuée par deux étapes :

a)-L’opération d’achat de matière première et fourniture:

 L’achat de matière première et fourniture :

Les comptes achats de marchandises stockées (381) sont débités du montant des achats et des
frais accessoires d’achat ainsi la TVA déductible par le crédit de l’un de ces comptes
(fournisseurs de stocks, fournisseurs effets à payer, banques, caisse).

381 Achat stockés matière première et fourniture xxxx


44566 TVA déductible sur l’achat des biens et service xxxx

401 Fournisseurs de stocks et services xxxx


403 Fournisseurs effets à payer xxxx
512 Banques comptes courants xxxx
53 Caisse xxxx

Facture n° :……………………

 L’entrée en stocks de matière première et fourniture (coût d’achat) :


-Dès l’entrée en stock de matière première et fourniture, le compte 31 est débité par le crédit de
compte 381 matière première et fourniture stockées au« coût d’achat »

xxxx
31 matière première et fourniture

achat stockés matière première


381 et fourniture xxxx

Constatation entrée en stock

75
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

b)-L’opération de consommation des matières premières et fournitures :

A la consommation de matières premières et fournitures, le compte 601(matières premières)


est crédit par le compte stocks de matières premières (31), selon l’écriture comptable suivante :

601 Matières consommable


xxxx
31 matière première et fournitures
xxxx
constatation de sortie de stocks

3.1.1.3. Le compte Autres approvisionnements 32


Les autres approvisionnements, dont la les matières premières consommables (321), les
fournitures consommables (322), et les emballages (326), qui sont les substances et objets qui
concourent au traitement, à la fabrication ou à l’exploitation sans entrer dans la composition des
produits traités ou fabriqués. 1

a)-L’opération d’achat d’autres approvisionnements :

L’opération d’achat d’autres approvisionnement s’effectuée comme suit :

 L’achat de matière première et fourniture :

Le compte achat stockées d’autres approvisionnements (382) et débité avec la TVA déductible
par le crédit du compte de fournisseurs et compte de trésorerie (banques, caisse).

382 Autres approvisionnements stockés xxxx


4456 TVA déductible sur l’achat des biens et services xxxx

401 Fournisseurs de stocks et services


xxxx
403 Fournisseurs effets à payer
xxxx
512 Banques comptes cour
xxxx
53 Caisse
xxxx
Facture n° :……………………

1
MIMECHE (Ahmed), KADDOURI (Amar), op.cit, p211

76
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

 L’entrée en stocks d’autres approvisionnements (coût d’achat) :

-Dès l’entrée en stock d’autres approvisionnements, le compte 32 est débité par le crédit de
compte 382autre approvisionnement et fourniture stockées au« coût d’achat »

32 Autres approvisionnement xxxx

382 achat stockés d’autre approvisionnement xxxx

Constatation entrée en stock

-pour la consommation des matières stockées la comptabilisation s’effectuée comme suivant :

602 Autres approvisionnements stockés


xxxx
32 Autre approvisionnements
xxxx
constatation de sortie de stocks

Dans le cas de retour de matière autre approvisionnements, on comptabilise la sortie de matières


comme l’écriture ci-dessus, et pour la facture d’avoir s’effectué comme suivant :

401 Achat de marchandises vendues stockés xxxx

382 achat stockés d’autres approvisionnements xxxx

constatation de sortie de stocks

Et par la même procédure se fait la comptabilisation des sous comptes concernant :


Le compte Matières consommables 321 ;

Le compte Fournitures consommables 322 ;

77
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

Le compte Emballages 326.


En fin de période :

Après analyse , des écarts éventuels entre le stock physique évalué de façon extracomptable et le
stock figurant au début des comptes de stocks 30,31,32 sont enregistrés afin de porter le montant
de ces derniers à la valeur constatée dans l’inventaire physique .

Les écarts justifié et considérés comme normaux sont constatés en contre partie des comptes 60
écart non justifiés les autres écarts « négatifs ou positifs » sont enregistrés au comptes 657
« charge exceptionnels sur opération de gestion ».1

3 .1.2.Les comptes de stock aval:

Les comptes de stock aval sont présentés comme suivant :

3.1.2.1. Le compte Encours de production de bien 33

Les comptes 33 sont des comptes de stocks relatifs aux en-cours de production de biens qui
correspondent à des actifs courants fabriqués par l'entreprise.

La comptabilisation s’effectuée par deux étapes :

 L’entrée en stocks en cours de production (coût de production) :


L’entrée de ces stocks (en-cours de production de biens, avec les sous comptes 331 les
produits encours et le compte 335 les travaux en cours) est fait par le coût de production et à la
sorte par la méthode choisis par l’entreprise, ils sont comptabilisés de la manière suivante :

 Les comptes 331


xxxx
331 Produits en cours
xxxx
72331 Variation des stocks produits en cours

constatation d’entrée de stock

1
Karim DJOUDI, op.cit p 188.

78
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

 La sortie des stocks :

72331 Variation des stocks produits en cours


xxxx
331 Produits en cours
xxxx
constatation de sortie de stocks

 Le compte 335 travaux en cours

Les comptes 335 Travaux en cours Enregistrent les travaux en cours de formation à travers le
processus de production de l’entreprise. Ce compte concerne les contrats à long terme
comptabilisés par la méthode à l'achèvement, méthode alternative lorsque la méthode à
l'avancement n'est pas possible.

 L’entrée en stocks par le coût de production

335 Travaux e cours xxxx

72335 Variation des stocks travaux en cours xxxx

constatation d’entrée de stocks

 La sortie des stocks

xxxx
72335 Variation des stocks travaux en cours

335 Travaux en cours


xxxx

constatation de sortie de stocks

3.1.2.2. Le compte en cours de production de service


Les encours de production de services sont immatériels et, de ce fait, ne peuvent pas être entrés
en magasin.

79
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

A la fin d’année les encours de production de service apparaissent par le coût de production.

Ces comptes (34) ont des sous comptes :

Le compte Etudes en-cours 341 ;

Le compte Prestations de services en-cours345.


3.1.2 .3. Le compte stock de produit 35

Ce compte regroupe les trois sous comptes (les produits intermédiaires 351, les produits
finis355 et les produits résiduels ou matières de récupération358). Les produits intermédiaires
sont les produits qui ont atteint un stade d'achèvement non définitif et qui sont destinés à rentrer
dans une nouvelle phase du cycle de production.

La comptabilisation de ces comptes s’effectués comme suivant :

 Le compte de produit intermédiaires 351


 L’entrée en stocks par le coût de production

351 Produits intermédiaires xxxx

72451 Variation des stocks produits intermédiaires xxxx

constatation d’entrée de stocks

 La sortie des stocks

xxxx
9467 Variation des stocks produits intermédiaire
573 Produits intermédiaires
xxxx
constatation de sortie de stocks

 Le compte de produit finis 355

Les produits finis sont les produits créés par l'entreprise et destinés à être vendus ou fournis.

80
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

 L’entrée en stocks par le coût de production

355 Produit fini xxxx


72455 Variation des stocks produits finis
xxxx
constatation d’entrée de stocks

 La sortie des stocks en vue de la vente

xxxx
72455 Variation des stocks produits finis
573 Produits finis
xxxx
constatation de sortie de stocks

Dans le cas de retour de produits finis, on comptabilise premièrement on enregistre le contraire


de l’écriture ci-dessus (cas de sortie), et pour la facture d’avoir s’effectué comme suivant :

701 Ventes de produits finis xxxx


4457 TVA collectée sur ventes de biens et services xxxx
xxxx
411 Clients
Facture n°………….

 Le compte de produit résiduels 358

Les produits résiduels sont les produits constitués par les déchets et rebuts de fabrication.

L’entrée en stocks par leur coût de production ou directement à leur valeur nette de réalisation (si
celle-ci est inférieure au coût de production).

358 Produits résiduels xxxx

Variation des stocks produits résiduels


72458
xxxx
constatation d’entrée de stocks

81
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

 La sortie des stocks

xxxx
72458 Variation des stocks produits résiduels

358 Produits intermédiaires xxxx

constatation de sortie de stocks

3.1.2.4. Le compte stocks provenant d’immobilisations 36

Ce compte comprend les éléments démontés ou récupérés des immobilisations corporelles dont
La nature correspond à la définition des pièces stockables. Ce compte est débité par le crédit du
compte d'immobilisation concerné.
 L’entrée en stocks
a) L’entrée en stocks par la juste valeur en cas d’immobilisations amorties

360 stocks provenant d’immobilisations xxxx

757 Produits exceptionnels de gestion courante xxxx

constatation d’entrée de stocks

b) L’entrée en stocks en cas d’immobilisations non amorties

360 stocks provenant d’immobilisations xxxx

21x immobilisations corporelles xxxx

constatation d’entrée de stock

82
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

 La sortie des stocks

x
21x immobilisations corporelles

583 stocks provenant d’immobilisations X

constatation de sortie de stocks

3 .1.3.2. Le compte stocks à l’extérieur 37

Les stocks mis en dépôt ou en consignation ou qui sont en voie d’acheminement font l’objet
d’une comptabilisation dans le compte 37 « stocks à l’extérieur » jusqu’à réception dans les
magasins de l’entité ou jusqu’au dénouement de l’opération (en cas de dépôt –vente).1

Le compte 37x « stock à l’extérieur » est débité en contrepartie du compte 38x qui doit être soldé
en fin d’exercice.

Ce sont des stocks contrôlés par l’entité mais non détenus physiquement à la clôture de
l’exercice.

3.1 .3 .3. Le compte achat stocks 38

Ce compte détient tous les achats relatifs aux marchandises, matières premières et, fournitures
autres approvisionnements stockés par l'entreprise et les frais accessoires

3.1.3.4. Le compte perte de valeur 39

Le compte 39 est le compte de perte de valeur qui concernant les stocks. Conformément au
principe de prudence, les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur nette de
réalisation.
La perte de valeur sur stocks est comptabilisée en charge dans le compte de résultat lorsque le
coût d'un stock est supérieur à sa valeur nette de réalisation.
Et la comptabilisation de la perte de valeur : 2

1
DJOUDI (Karim),op.cit,p.189.
2
IDEM ,p 180

83
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

8:7 Dotations aux amortissements, provisions et xxxx


perte de valeur–actifs courants
xxxx
39x
Pertes de valeur sur stocks et encours

constatation de perte de valeur

Pour les comptes de perte de valeur concernant les différents types de stocks.

A la clôture lors d’une reprise de valeur le compte 39 perte de valeur est débité par le crédit du
compte 785 « Reprises de perte de valeur - actifs courants ».

Lors de la sortie du stock de l’actif, le compte de perte de valeur est débité par le crédit du
compte correspond.

3.2. La comptabilisation des stocks selon la méthode de l’inventaire intermittent :

La méthode l’Inventaire intermittent appelée aussi « l’inventaire annuel » et son principe est que
les achats et les ventes sont régulièrement enregistrées et mais les stocks ne sont pas mise à jour.

Les entreprises appliquant cette méthode sont obligées à faire une fois tout les douze mois.

Selon cette méthode, tous les achats sont considérés provisoirement comme des charges de
l’exercice et les stocks sont déterminés de manière extra comptable à la date de l’arrêté de la
situation comptable et portés dans les comptes de gestion et de résultat.

La comptabilisation des stocks selon la méthode d’inventaire intermittent s’effectué comme


suite :1

3.2.1. Enregistrement des approvisionnements et marchandises consommés

3.2.1.1. Au cours de la période :

Le compte 38 « Achats stockés » est débité du montant des achats et des frais accessoires
d’achat par le crédit d’un compte des tiers :

1
Journal officiel de la République Algérienne n° 19 ,op-citp.p53.54.

84
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

38 Achats stockées xxxx


401 Fournisseurs de stocks et services xxxx
403 Fournisseurs effets à payer xxxx
512 Banques comptes courants xxxx
53 Caisse xxxx

Facture n°……..

Le compte 38 est subdivisé selon le même schéma que les comptes 60 «Achats consommés» et
que les autres comptes de stocks :
380 «Marchandises stockées» ;
381 «Matières premières et fournitures stockées» ;
382 «Autres approvisionnements stockés».

3.2.1.2. A la clôture de la période :

Après avoir procédé à un inventaire extracomptable, il convient :

-De procéder à l’annulation des stocks existant en début de période en créditant des comptes 30
« Marchandises », 31 « matières premières et fournitures » et 32 « autres approvisionnements »
par le débit des comptes 60 correspondant (comptes achats consommés).

Écriture d’annulation du stock de début de période :

600 Achats de marchandises vendues xxxx


601 Matières premières xxxx
602 Autres approvisionnements
xxxx
Stock de marchandises
53 xxxx
Matières premières et fournitures
53 xxxx
Autres approvisionnements
54

-De solder les comptes 38 « Achats stockés » par le débit des comptes 60 « Achats consommés »
(600 « Achats de marchandises »,601 « Matières premières »,602 « Autres
approvisionnements»).

85
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

Annulation du compte38 :

600 Achats de marchandises vendues xxxx


601 Matières premières xxxx
602 Autres approvisionnements xxxx

380 Marchandises stockées xxxx


381 Matières premières et fournitures stockées xxxx
382 Autres approvisionnements stockées xxxx

-De constater les stocks de fin de période au débit des comptes de stocks (compte 30, 31, 32,…)
par le crédit des comptes 60.1
Constatation du stock de fin de période :

53 Stock de marchandises
xxxx
53 Matières premières et fournitures
xxxx
54 Autres approvisionnements
xxxx
600 Achats de marchandises vendues
601 xxxx
Matières premières
603 xxxx
Autres approvisionnements

En cours de période, pas d’écritures en classe 3 (les éléments nécessaires à la production sont
enregistrés dans les comptes de charges par nature).
3.1.2. Enregistrement des produits fabriqués ou en cours de fabrication:

L’enregistrement des produits fabriqués ou en-cours de fabrication s’effectuée comme suit :


3.1.2.1. A la fin de période :

Après avoir procédé à un inventaire extracomptable, il convient :

- de procéder à l’annulation du stock de début de période : crédit des comptes 33 « En cours de

Production de biens », 34 « En cours de production de services » et 35 « Stocks de produits » par


le débit des comptes 72 « Production stockée ou déstockée » correspondants.
-Annulation du stock initial :

1
MIMECHE (Ahmed) et KADDOURI (AMAR),op.cit,p.213.

86
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

94 Productions stockés xxxx


xxxx
33 En cours de production de biens
xxxx
34 En cours de production de services
xxxx
35 Stocks de produits

-A la fin de période :
Constatation du stock final :

33 En cours de production de biens xxxx


34 En cours de production de services xxxx
35 Stocks de produits xxxx

94 Productions stockées ou déstockées xxxx

Le choix de la méthode de suivi en comptabilité des stocks (méthode de l’inventaire permanent


ou méthode de l’inventaire intermittent), relève d’une décision de gestion.1

Le journal officiel de la république algérienne, op.cit, p.53

87
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF

Conclusion du chapitre II:

Le nouveau système comptable financier, inspiré des normes IAS/IFR, a prescrit une
évaluation et un traitement comptable inédit pour les stocks, qui constitue un élément significatif
du bilan, et il est nécessaire de les évalué d’une maniére juste .

La comptabilisation des stocks est caractérisée par deux types d’écritures importantes :
la comptabilisation des stocks et des en-cours en comptabilité puis, éventuellement, la
comptabilisation de la dépréciation des stocks et en-cours.

L’évaluation des stocks assure l’existence réel des soldes, avec la prise en compte les
pertes affectés sur certains comptes, comme la dépréciation ce qui oblige l’entreprise à prendre
les décisions convenables pour les traiter.

En fin il faut bien choisir la méthode de valorisation des stocks, parce que cette valorisation
impacte le résultat de l’entreprise, car la valeur des stocks est enlevée des charges pour être
transférée à l’actif du bilan comptable. Ainsi, plus la valorisation des stocks est importante, plus
les charges sont réduites et plus le résultat est important.

88
Chapitre III : l’évaluation des et la
comptabilisation des stocks au sein
de l’entreprise BORDJ STEEL
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Introduction de chapitre III :

En vue de mettre en pratique nos acquis théoriques en matière d’évaluation des stocks et
leurs traitements selon le système comptable financier ainsi selon les normes comptables
internationales IAS /IFRS, nous allons aborder la partie pratique afin de vérifier et traiter
l’application de ce système comptable financier sur le terrain de l’entreprise algérienne et
particulièrement au sein de l’entreprise BORDJ STEEL.

Nous avons choisis d’étudier les stocks, leurs évaluations ainsi leurs comptabilisations au
sein de l’entreprise, en vue d’appliquer ce que nous avons traité dans la partie théorie sur la
pratique de l’entreprise.

La première section portera sur la présentation de l’entreprise (BORDJ STEEL, ainsi le


système comptable appliqué par cette entreprise , la deuxième section, sera réservée à l’étude des
stock au sein de l’entreprise, dans La troisième section nous aborderons la comptabilisation et
l’évaluation des stocks selon le système comptable financier quant à la quatrième section, nous
aborderons un essai de la mise en place de la méthode d’imputation rationnelle des charges fixes
pour le calcul de coût de stock d’un produit finis selon SCF .

90
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Section 1 : Présentation de l’Entreprise BORDJ STEEL

Cette section est consacrée à la présentation générale de l’entreprise BORDJ STEEL: sa


création, son processus d’activité et aussi la structure organisationnelle de cette entreprise .

1.1. Présentation de l’entreprise :

La société BORDJ STEEL fait partie du groupe BANHAMADI qui opère dans plusieurs
domaines d’activités.
Le groupe a crée la SPA BORDJ STEEL en 2012 qui est un complexe métallique s’étal à
100.000mᶟ dont 25.000 mᶟ couvertes.
1.2. LES UNITES DE PRODUCTION DE L’ENTREPRISE :

La SPA BORDJ STEEL comprend trois unités de production :1


 Unité CHARPENTE METALLIQUE
 PANNEAUX SANDWICHS et TN 40
 GALVANISATION A CHAUD
1.2.1. UNITE CHARPENTE METALLIQUE :
L’unité charpente métallique se situe sur un terrain de 20.000 m² dont 10.000 m² couvert, avec
un espace de stockage d’acier d’une surface de 20.000 m².
 les produits à fabriquer par cette unité :
-charpente métallique : bâtiments industrielle, hangar de stockage.
-pylône MT et BT.
-Tours et mâts de télécommunication.
- profilés reconstitué soudés(PRS) : poutres, treuille, mono.
-bipoutre pour pont roulant…..
-poteaux caténaires : pour tramways.
-supports de panneaux publicitaires.

1.2.2. UNITE PANNEAUX SANDWICHS et TN 40 :

1
www.bordjsteel.dz consulté le 20/04/2015 à 18.10.

91
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

L’unité de fabrication en continu se situé sur un terrain de 20.000 m² dont 6.000 m² couvert.
 Produits à fabriqués :
a) Panneaux sandwich de couverture : à 3 et 5 ondes d’épaisseurs variant de 30 mm
Jusqu’au 60 mm. L'isolation thermique des bâtiments apparaît comme une nécessité impérieuse,
la réduction des dépenses énergétiques n'est pas le seul intérêt d'une bonne isolation.
La sécurité, le confort, l'esthétique, sont eux aussi des éléments dont l'importance est aujourd'hui
largement prise en compte dans la conception. Utilisable pour les toitures dont la pente est de 7%
minimum, les fixations sont apparentes.
Les panneaux possèdent de chaque côté la forme qui facilitera le chevauchement pour joindre les
panneaux. Un capelloti et une rondelle de caoutchouc permettent de garantir l’étanchéité. Le
panneau a une grande résistance mécanique et garantie l’étanchéité sur n’importe quelle structure
de bois, d’acier ou de béton.
b) Panneaux sandwich de bardage à simple emboitement :
(Male et femelle) et à vis cachet d’épaisseur variant de 30 mm jusqu’au 60 mm.
-Le panneau de bardage est conçu pour satisfaire les conditions d’emploi les plus différentes.
Caractérisé par la symétrie de la section et par les surfaces typiques à bandes (hautes et bas), qui
assurent un résultat esthétique très intéressant. Disponible dans une ample gamme d’épaisseurs,
il représente la solution qui unit économie, caractère pratique et bon fonctionnement. .
Panneaux sandwiche bardage à vis cachet.
-Panneau étudié pour l’emploi sur des bardages. Caractérisé par le système breveté
d’encastrement et de fixation, il permet des réalisations d’une longue durée de vie, à la grande
valeur esthétique : en effet, la fixation cachée dans l’encastrement, rend le dessin du profil
modulaire.
-panneaux sandwichs frigorifique à double emboitement d’épaisseur variant de 80 mm jusqu’ à
200 mm, pour les chambres froides ou locaux frigorifiques a une grande résistance mécanique et
donne toutes les garanties d’étanchéité sur n’importe quelle structure portante qui soit de bois,
d’acier ou de béton.
c) PROFILS NERVURES
Les profils nervures sont utilisés en couverture sèche ou en bardage pour :
-Les ateliers de production.
-Les bâtiments industriels

92
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

-Les centres commerciaux


-Les entrepôts agricoles.
1.2.3. GALVANISATION A CHAUD :
Superficie totale : 40.000 m² 6.000 m² couvert.
Début de travaux de réalisation : juin 2014
Démarrage de la production prévu dans un proche avenir.
1-3-L’organisation de la société :
L’organisation actuelle de la société BORDJ STEEL se présente selon un organigramme
composé de:1
-Un directeur général;
- Département management
-Département finance et comptabilité ;
-Département des systèmes d’information.
-Département commercial;
-département approvisionnement ;
-Département maintenance et qualité ;
-département ressource humaines.
1.3.1. La direction générale : elle comprend
- Le directeur général :
Le directeur est placé à la tète de l’unité, et s’effectue les plans annuels et se charge de veiller au
bon déroulement des activités des différents services.
Le Directeur Générale a pour mission de :
 Exercer l’autorité hiérarchique sur l’ensemble du personnel de l’entreprise dont la
responsabilité lui a été confiée;
 Répartir les taches et objectifs de l’entreprise sur les différents départements;
 S’occuper de la transmission à ses directeurs de département les objectifs et prérogatives
dictées par le groupe BENHAMADI.

- Assistant directeur général :


1
Voir annexes n°1 L’organigramme de l’entreprise BORDJ STEEL.

93
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Le secrétariat de direction occupe une place importante dans le fonctionnement de toute


société. La secrétaire ou assistante de direction est, en effet, la collaboratrice directe du chef
d'entreprise. Elle est chargée d'assurer son secrétariat et de l'assister dans la gestion et l'organisation
administrative de sa direction. Elle a de nombreux contacts avec l'ensemble de l'entreprise et avec
l'extérieur.
Au sein de l’entreprise BORDJ STEEL, cette fonction est assumée par une femme.
Bien qu'elle avoue être débordée de temps à autre, la secrétaire ne se plaint guère, car au sein de
BORDJ STEEL l'ambiance de travail est excellente et les relations avec la hiérarchie et les
collègues sont toujours empreintes de respect mutuel, voire d'une certaine convivialité.
-Service Management :
Est Liée à la direction de l’entreprise, la structure management est responsable de l’organisation
et la structuration des services et activités dans l’entreprise, et de mettre en place un système de
management conforme aux normes internationales et veiller à sa mise en œuvre.

1.3.2. Département systèmes d’information :


Le département systèmes d’informations a pour mission de mettre en œuvre et d’assurer
l'évolution des moyens nécessaires au traitement et à la circulation des informations produites et
gérées par l’entreprise, ainsi que la mise en place des logiciels ERP/MRP.
Les principales tâches du DSI, sont :
- Définir les moyens informatiques :
 Définir les besoins en matériel et logiciel des équipes et services ;
 Définir les moyens communs.
-Administrer les moyens informatiques :
 Suivre le fonctionnement du réseau et prendre en compte les aspects de sécurité ;
 Suivre le fonctionnement des serveurs (messagerie, web, fichiers, calcul) et effectuer les
mises à jour système ;
 Sauvegarder les serveurs ;
 Sauvegarder et archiver les données ;
 Archiver les informations importantes.

- Assurer les activités de support et de service :

94
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

 Assurer le support auprès des utilisateurs ;


 Développer et maintenir les services informatiques et les outils fonctionnels nécessaires
aux activités.
-Développer les logiciels:
 Élaborer et maintenir les bases de données;
 Développer et maintenir les outils logiciels de gestion et d’administration.
-Assurer la sécurité des systèmes d'information :
 Assurer la sécurité des systèmes et des données.
1.3.3. Département administration et ressources humaines :
Le service des RH assure les activités liées à la gestion du personnel et la gestion de leurs
compétences. Il étudie les besoins en personnel en collaboration avec les chefs de structures ; son
objectif est d’assurer la disponibilité du personnel suffisant en nombre et en compétence.
Le besoin de personnel est formalisé en demande de recrutement établie par les chefs de
structures. Le service de RH doit répondre aux demandes de recrutement tout en respectant les
délais souhaités.
Les demandes de recrutement doivent être établies au minimum 15 jours avant la date sollicitée
de recrutement ; les exigences du poste demandé doivent être mentionnées.
Le chef de service RH donne son avis sur le recrutement demandé et les compétences requises et
transmet ainsi la demande au directeur pour avis et approbation. Le service des ressources
humaines assure le tri primitif des CV et des demandes d’emploi et transmets les candidatures
intéressantes au responsable concerné pour effectuer l’entretien d’embauche et procéder à
l’évaluation et au choix du bon candidat.
Le service des ressources humaines gère aussi le processus formation en veillant à la collecte des
informations liées aux compétences requises pour la bonne maitrise des activités du personnel
dans l’entreprise.
1.3.4. Département Commercial :
Le département commercial est responsable de la prospection et la commercialisation des
produits et services de l’entreprise et la préparation pour la participation aux salons et foires ainsi
que l’acquisition de nouvelles commandes et l’augmentation du chiffre d’affaires de l’entreprise.

95
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

La structure commerciale procède à le contrôle de la programmation effectués par le client , la


réception des clients et l’entretien direct avec eux, la réception des lettres de consultation, le
retrait des cahiers de charges et la prospection direct sur terrain des clients potentiels etc. ….
1.3.5. Département Approvisionnements :
Il assure la gestion du processus d'approvisionnement depuis la recherche et la sélection des
prestataires et la surveillance des livraisons jusqu'à la gestion du stock. Il est constitué de deux
services à savoir : le service achats et le service gestion des stocks.
1.3.6. Département Maintenance et contrôle qualité :
Le département maintenance et contrôle est constitué de deux service :
a) Service maintenance :
Le service de maintenance assure la maitrise des activités de maintenance opérée sur le parc
matériel (maintenance curative et préventive), afin de préserver l’état de bon fonctionnement et
mettre à disposition les machines, les équipements, les installations et les bâtiments de
l’entreprise.
b) Service contrôle qualité :
Le service de contrôle qualité procède au contrôle des produits intermédiaires dans toutes les
phases de production et à la libération des produits finis conformes.
Les produits intermédiaires sont validés à chaque étape de fabrication et sont transmis via des
bons de transfert.
Cependant, le service de CQ est responsable de l’approbation des mises à disposition effectuées
par l’unité de production et destinées au magasin des produits finis pour stockage et enlèvement.
Le service de contrôle qualité assure aussi le contrôle de la matière première et des
consommables achetés, et qui entrent dans le processus de fabrication des produits finis, avant
intégration dans le magasin des MP.
Lors de la détection d’une non-conformité (produit non-conforme), le responsable du contrôle
traite la non-conformité et propose les mesures correctives en collaboration avec le responsable
technique concerné (chef d’unité, chef de ligne…) ; il établit ensuite une fiche de non-conformité
et l’adresse au responsable de traitement pour avis et exécution ;
Si nécessaire, le responsable du contrôle isole le produit non conforme et met en œuvre une
action corrective pour éviter la récurrence de la non-conformité.

96
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

1.3.7. Département finances et comptabilité :


Le département finances et comptabilité assure la gestion financière et comptable des dépenses et
des recettes de la société.
Il assure le suivi des payements des devis et les recouvrements des créances auprès des clients. Il
établit les états de payements pour chaque client et procède à l’approbation des ordres de
livraison établit par le département commercial avant d’effectuer la livraison de la marchandise
au client.
Le DFC doit conserver une copie des ordres de livraison et doit recevoir les bons de livraison
(d’expédition établie par le service GDS) afin d’effectuer le rapprochement.
En plus, le département finances et comptabilité assure les tâches suivantes :
 Etablir les états de payements des clients ;
 Assurer le dédouanement des marchandises et l’ouverture des lettres de crédits ;
 Suivre le payement des fournisseurs et prestataires en collaboration avec le service achats
 Suivre les données des crédits bancaires et la situation financière avec la banque et aviser
le service des achats;
 Etablir les bilans finance et comptable annuel ;
 Assurer la facturation des commandes ;

La Direction des finances et comptabilité comprend :1


– Département Comptabilité Générale ;
– Département Comptabilité Analytique ;
– Département Finance.

1.3.7.1. Département Comptabilité Générale :

Ce département se divisé en :
-Service Comptabilité générale : fait la constatation et le règlement sur la fiche d’imputation, la
vérification, contrôle et suivi des payements et l’analyses des comptes.
-Service Comptabilité matières: principaux taches effectuées au niveau de la matière est de
enregistrer tous ce les entrés et sortie de stock et les envoyer à la comptabilité générale.
-Service Comptabilité ventes : chargé les ventes des produits de ciment avec les clients, et
l’imputation des ventes.
1
Voir annexe n°02

97
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

1.3.7.2. Département Comptabilité Analytique :


Ce département est en cours de préparation, il a une année de lancement et non encore terminé,
il est effectué par un expert-comptable et il ne fonctionne pas actuellement au sein de l’entreprise
BORDJ STEEL.
1.3.7.3. Département finances :
Ce département compose par :
Service trésorerie : chargé pour le paiement et tous qui concernent les recettes, dépenses, les
mouvements des flux de trésorerie.
Section 2 : Généralités sur la gestion des stocks au sein de l’entreprise BORDJ
STEEL :
Dans cette section, nous allons procéder à l’étude des stocks au sein de l’entreprise BORDJ
STEEL, en présentant la tenue de la gestion des stocks dans cette entreprise, les stocks existants
dans le magasin, les documents utilisés pour le mouvement de ses stocks et les opérations liées à
la fonction des stocks.
2.1. La gestion des stocks dans l’entreprise :
La gestion des stocks au sein de l’entreprise BORDJ STEEL a pour but de maintenir à un seuil
acceptable, le niveau des services pour le quel le stock considéré existe et d’aller vers une
performance accrue par une meilleure maitrise des stocks.
Elle consiste à mettre en œuvre des procédures pour répondre aux deux questions fondamentales
quand et combien approvisionne ? Et aussi à connaitre en permanence, ou périodiquement, la
quantité exacte des matières physiquement détenues en magasin c'est-à-dire connaitre chaque
mouvement physique (entré et sortie).
2.1.1 Procédures de Gestion des Stocks :
Elles sont concentrées sur ce que l'on a l'habitude de nommer la fiche de stock1.Celle-ci est
généralement tenue, article par article en quantité seulement.
Les procédures de tenue à jour des fiches de stock (tant pour le magasin que pour l'organisme de
gestion) reposent sur trois états principaux : le bon de sortie, le bon d'entrée et l'état de stock.
En outre, afin d'assurer une bonne gestion des stocks et de garantir la fiabilité permanente des
fiches articles, il faut faire :

1
Voir annexe n°03 ETAT DE STOCK.

98
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

- Un bon référencement des articles ;


- Une bonne organisation des familles et sous-famille des articles ;
- Un adressage juste dans les zones de stockage ;
- Un tableau de bord de suivi des stocks,
- Un planning et une procédure d'inventaire.
2.1.2. Les taches du gestionnaire des stocks au sein de l’entreprise :
La gestion des stocks est devenue une fonction essentielle dans l’entreprise. Elle occupe
une place très importante et qui ne se néglige pas, puisque la continuité de la production est
basée sur cette fonction, pour la fourniture des pièces, matières nécessaire, et au moment
convenable, et ainsi en quantité adéquate selon la nécessité, pour réaliser cet objectif, l’équipe de
gestion des stocks de l’entreprise BORDJ STEEL a des missions que nous présentons comme
suite :
- Le traitement quotidien des stocks dès l’enregistrement des entrés des stocks jusqu’à leurs
sorties et le contrôle de leur solde en valeur et en quantité et cela aide les comptables.
- Indique le manque dans les stocks, et l’établissement la demande d’achat et la transférer au
service d’achat.
- Stockage des articles à l’intérieur du magasin, selon de la nature à la place adéquate et cela,
après leurs réception et leurs contrôle par les gestionnaires ;
- Etablir des fiches de stocks et enregistrer les diverses informations pour des nouvelles
articles.
2.2 Le magasin de l’entreprise BORDJ STEEL :
Le magasin est avant tout un espace de stockage qui permet de garder un état juste des stocks ; il
assure pour chaque article un point de gestion entre l'approvisionnement et la consommation ;
c'est le lieu où l'on pointe les entrées et les sorties.
Les magasins de l’entreprise BORDJ STEEL offrent des emplacements de stockage bien
matérialisés ; ce qui permet de réaliser des inventaires, afin de garantir l'exactitude permanente
des quantités de produits disponibles.
L’entreprise a trois magasins : un magasin auprès de chaque unité de production.
2.2.1. Principes de Fonctionnement du Magasin :
- A l'entrée : contrôle quantitatif et qualitatif, allotissement, pointage et mise à jour des quantités
en stock ;

99
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

- A l'intérieur : stockage dans les zones et emplacements appropriés ;


- A la sortie : prélèvement, préparation des commandes, pointage et mise à jour des quantités en
stock.
2.2.2. Les stocks existant au niveau de magasin de BORDJ STEEL :
On peut distinguer les types de stock
a) Stocks de production: Stock de matières premières Ce sont les matières de base qui n'ont
Pas encore été fournies au processus de production en vue d'une transformation. Le but de ce
stock de matière première est de découpler la fonction de production de la fonction d'achat pour
que des retards d'approvisionnements en matière ne retardent pas la production.
Les stocks de matière première existants dans le magasin de BIRDJ STEEL sont : (poutrelle, tôle,
fer « fer rond fer carré plein etc.… », la tube, cannière, polyols, bobine etc.…..
b) Stock d'en-cours de production (semi-finis)
Ce sont les matières fournies au processus de production, mais celui-ci n'est pas encore achevé.
Le but est de découpler les opérations diverses dans le processus de production pour que les
pannes machine et les arrêts de travail liés à une opération n'affectent pas les autres opérations de
production.
c) Stock de produits finis
Ce sont les produits pouvant être vendus après avoir été fabriqués. Le but est de découpler la
fonction de production des fonctions commerciales et assurer la disponibilité produit nécessaire.
Les stocks de produit finis existant dans le magasin : « couverture, poteau, poutre, cornière
bavette etc.…. »
d) Stock d'emballages
Ce sont les emballages nécessaires aux opérations logistiques et commerciales exemple ; « jumbo
de scotch personnalise, clichés filme. Tc… »
e) Stocks d’outillages et de pièces de rechanges :
Parmi les outillages et les pièces existant au sein du magasin : les clés « clé à machine, clé à
griffe, clé à fourche etc.…. », Les pinces « pince à gaz, pince coupante …etc... », les tournevis,
les chevilles « cheville plastique, cheville métallique.Etc. » Les roulements, les moteurs etc.….

100
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

2.2.3. Les procédures de stockage dans le magasin :


Les procédures de stockages résultants deux étapes :
2.2.3.1. La réception :
La réception de la matière première ou le produit finis comprend le déchargement et une première
vérification de la conformité à la commande : marque, nombre .

Après l'arrivée des matières au magasin sur la base de la demande d'achat du service de gestion
de stock, ces matières sont reçues à l’entrepôt, puis le gestionnaire examine la demande en
quantité et en qualité, le calendrier de la réception, le transfert des matières qui sont arrivées, et
les comparer avec la demande d’achat. et après l'enregistrement de toutes ces observations et du
bon contrôle des matières afin qu’elles emmagasinées et stockées, le gestionnaire établit un bon
d’entrée, mais en cas d’une pénurie de la quantité, ou de la qualité, le gestionnaire du magasin
informe le service d’achat à prendre les mesures nécessaires avec le fournisseur.
Il envoie une copie de bon d’entrée au service de comptabilité et une copie de l’original au
service d’achat, une copie de facture, la demande d’achat. Les matières entrées en magasin sont
classées par famille, selon les caractéristiques similaires.
2.2.3.2 La codification :
La codification s'agit d'affecter à chacun des articles un numéro de code qui en permettra
l'identification. Il faudra signaler que, non seulement les articles mais également les documents
peuvent être codifiés pour permettre une bonne suivie des opérations.
Il est nécessaire de connaitre de connaitre les produits stockés et le moyen le plus efficace de les
codifier. Pour identifier sans ambigüité des éléments sans obligation de les voir physiquement.
-Exemple de codification de stocks:
Nous présentons des exemples sur la manière de codification des stocks dans l’entreprise BORDJ
STEEL.
Tableau N° 05 : La manière de codification des stocks dans l’entreprise
Code Description Catégorie Famille
1610 HE600A-S275JR ACIER Poutrelle HEA
1493 HEA100-S275JR ACIER Poutrelle HEA
1505 HEA140-S275JR ACIER Poutrelle HEA
1574 HE360A-S275JR ACIER Poutrelle HEA
1511 HE160A-S275JR ACIER Poutrelle HEA
1523 HE200A-S275JR ACIER Poutrelle HEA

101
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

1364 IPE80-S275JR ACIER Poutrelle IPE


1253 IPE360-S275JR ACIER Poutrelle IPE
1460 UPN260-S275JR ACIER UPN
1484 UPN80-S275JR ACIER UPN
CONS00053 HUILE AZOLA 68 CONS
CONS00192 GRAISSE MÉCANIQUE ( EP 00) CONS
CONS00365 COLLE ARRADIT 2T CONS
PDR0000018 DISJONCTEUR 220 V -32 A PDR
BEC DE GAS POUR
PDR0000020 CHALLUMEAUX 12 // 10 PDR
PDR0000021 FRAISE A CLOCHE 32 mm PDR

SOURCE : élaboré par nos soins à partir des données du GDS


2.3 Les documents utilisés pour le mouvement des stocks au sein de l’entreprise :
Dans les transactions des stocks, les gestionnaires de stocks recourent à certains documents ; les
plus utilisés sont :
2.3.1 La demande d’achat :
Le responsable de la GDS établit cette demande d’achat 1dans le cas de l’insuffisant des matières
et fournitures dans le magasin, et sur la base des demandes des centres qui nécessitent ces
matières.
2.3.2 Le Bon de Commande
Le Bon de Commande2 est un document émanant du client à l'adresse du fournisseur qui précise
la quantité, la qualité et la référence du produit désiré dans un délai précis.
Dans ce bon s’écrivent toutes les informations annoncées dans la demande d’achat, il doit être
signé par les responsables. En suite le bon de commande est présenté au fournisseur qui est
choisi par le service chargé de cette procédure (service d’approvisionnement et des marchés) qui
opté pour le choix des fournisseurs plus adaptés aux conditions d’achat. Les fournisseurs
présentent, ces derniers sont étudiés par le service d’approvisionnement.
2.3.3 La Facture :
La facture3 est établie par le fournisseur et adressée à son client au moment de la vente d'un
produit ou d'un service. C’est un document juridique, qui contient la quantité de la matière, le
type de matière présenté, comme indiquant le prix en dehors de taxes et des frais de caractère de

1
Voir annexe n° 08
2
Voir annexe n° 07
3
Voir annexe n°09

102
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

valeur ajoutée, le prix étant en chiffres et en lettres, en plus de contenir le nom de la personne ou
du propriétaire dont de la valeur d’achat, en quantité et nature, ainsi que la méthode de paiement
demandée dans le bon de commande présenté par l’entreprise.
2.3.4 Le Bon de réception:
Ce document1 est relatif au destinataire à la réception des matières .Il contient le numéro de la
matière ou de la déclaration, en plus du prix par unité, ainsi des informations sur le fournisseur
et les signatures de bénéficiaires et de magasinier.
2.3.5 Le Bon d'Entrée :
Après avoir vérifié si les qualités et les quantités inscrites sur le bordereau de livraison sont
conformes, le magasinier établit le bon d'entrée en magasin. Ce document précise les références,
les quantités des articles reçus et les observations éventuelles. C'est un document interne à
l'organisation et sert d'instrument de contrôle pour le gestionnaire.
2.3.6 Le bon de sortie :
Aucune matière ne peut sortir du magasin vers un service sans établir un bon de sortie2 pour
consommation, au nom du demandeur, et cela sur la base de la demande de fourniture validée
auparavant par le gestionnaire de stock. Ce dernier après consultation du stock, décide des
quantités à livrer.
2.3.7 Le Bon de Livraison
Lorsque le gestionnaire livre des articles, consécutivement à une commande, il les fait
accompagner d'un bon de livraison3, appelé encore Bordereau d'expédition.
Pour toute vente, il est exigé du client une demande, ces clients sont spécifiques en général les
entrepreneurs pour la réalisation de ces projets de construction pour la finition des projets d’état.
2.3.8 La Fiche de Stock
C’est un document4 qui permet de connaitre à tout moment l’état du stock en magasin .elle
permet :
-de suivre les entrée (livraison) et les sorties de stock (utilisateurs).

1
Voir annexe n°11
2
Voir annexe n°13
3
Voir annexe n°10
4
Voir annexe n°03

103
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

2.4 Achat dans l’entreprise BORDJ STEEL:

Le processus « achat » décrit comptablement, à travers le cycle d’exploitation, l’ensemble des


opérations qui concourent à l’achat et participent à l’optimisation de la relation avec le
fournisseur.
Le processus d’achat s’intègre dans la logique d’approvisionnement de l’entreprise.
Pour cela nous allons faires des entretiens avec les membres du département
d’approvisionnement pour connaitre comment les opérations d’achat sont effectuées.
2.4.1. Les prévisions d’achats :

Sur la base des plans prévisionnels d’achat et les commandes des clients concrétisées, le
département approvisionnement procède aux achats des matières premières nécessaires en interne
ou à l’étranger.
2.4.2. Déstockage et réservation :

A la réception du contrat du client, le service de gestion des stocks au sein du département


approvisionnement consulte l’état des stocks disponibles.
Il procède ensuite à la réservation des quantités mentionnées sur l’expression de besoin en MP
(dit aussi bon de besoin) reçue du service études (pour le projet concerné).
2.4.3. Réapprovisionnement :

Si il y a des matières premières non disponibles ou en quantités non suffisantes dans le stock, le
service GDS établi une demande d’achat et la communique au service achats afin d’acquérir à
temps les quantités nécessaires.
L’entreprise BORDJ STEEL nécessite pour sa production des matières premières: poutrelle, tôle
ainsi que d’autres approvisionnements sont soumis à l’exploitation de l’entreprise, ces matières
sont achetées auprès des fournisseurs locaux et des fournisseurs étrangers.
Les achats représentent des matériaux de fabrication (machines, engins…) à fournir pour
l'achèvement du processus de production, des pièces de rechange destinés à la maintenance,
comme: les clés « clés à griffe ,clé à fourche » ,les pinces , les moteurs , les roulements …..
La présente procédure tient compte de ces trois principales étapes :
1-Le responsable de magasin établit un bon de commande pour le fournisseur ;
2-L’acceptation de fournisseur sur le bon de commande ;

104
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

3- Les matières demandées envoyées avec l’établissement du bon de réception.

Figure n° 10 : Procédure d’achat :

Bon de commande
Fournisseurs Service d’achat

F bon de facture + livraison bon de


Livraison réception
Paiement
Source : élaboré par nos soins

2.5 La production dans l’entreprise de BORDJ STEEL :

La production au sein du BORDJ STEEL s’effectué sur la base de :


2.5.1 Planification et lancement des projets et commandes :
Le chef de l’unité de production actualise son plan de production dés la réception du contrat du
client signé ;
Après remise du bon de passage ou de l’ordre de fabrication, le chef d’unité planifié la fabrication
du projet /commande. les dossiers de fabrication remis par le service études (plans et croquis)
sont vérifiés, planifiés puis lancés pour fabrication.

Le chef de ligne transmet un bon de sortie de matières premières au magasin pour faire entrer les
quantités nécessaires pour l’exécution du projet/commande. Le chef de ligne collabore avec le
service GDS pour faire écouler les chutes disponibles au magasin des MP.

Pour l’unité de charpente métallique, les dossiers de fabrication remis directement du service
commercial (pièces uniques pour débitage) sont préparés pour la fabrication par la cellule de
programmation en collaboration avec le chef de ligne; l’ingénieur de programmation dessine et
lance les pièces à fabriquer comme suit :
1. Tôle : l’ingénieur de lancement dessine le croquis sur le logiciel (Sigmanest) et le lance ensuite
pour fabrication, ou bien il procède au lancement direct sur machine si le croquis est transmis par
le client sur support électronique type DWG ou NC.
2. Profilé et cornière : quel que soit le type du support transmis par le client, l’ingénieur de
lancement dessine le croquis sur le logiciel (Vaccum) et le lance ensuite pour fabrication.

105
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Pour l’unité de panneaux et tôles, le chef de ligne reçoit le plan de lancement et effectue les
réglages nécessaires sur les machines selon les caractéristiques des produits mentionnés dans
l’ordre de fabrication.
2.5.2 Mise à disposition des produits finis :
L’unité de production est responsable de l’établissement quotidien de la mise à disposition des
produits finis (les produits mis à disposition seront ensuite contrôlés par le service contrôle
qualité et la fiche de mise à disposition sera validée).
La fiche de mise à disposition des produits finis validée sera communiquée au service GDS pour
intégrer les produits finis ainsi que les chutes et la MP en excès relatives au projet dans le
magasin des MP.
Le chef de ligne doit établir les bons de réintégration des chutes (et MP en excès) et les
transmettre au magasin des MP.
Les quantités de MP supplémentaires à celles réservées pour un tel projet (selon le bon de besoin
de MP établit par le service études) ne seront libérées du magasin des MP qu’après remise d’une
autorisation écrite établie par l’unité de production et validée par le directeur ;
Les états de réalisation journaliers et hebdomadaires sont communiqués régulièrement aux
structures concernées ; les états de fabrication mensuels sont transmis à la direction avec le
rapport mensuel établit chaque mois par le chef d’unité.
Les états d’avancement de la production des projets et commandes en cours de fabrication et/ou
soldés sont transmis chaque semaine à la direction et aux autres structures concernées.

106
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Section 3 : l’évaluation et La comptabilisation des stocks selon le système


comptable financier

Les stocks constituent généralement les plus importants actifs détenus par une entreprise et il
est nécessaire d’en effectuer une juste évaluation pour assurer la fidélité des comptes.
Nous allons présenter dans cette section l’évaluation et la comptabilisation des stocks selon
SCF au sein de l’entreprise BORDJ STEEL.
3.1. L’évaluation et valorisation des stocks au sein de BORDJ STEEL :

Les mouvements d’entrées en stocks concernent les achats et la production des biens, et les
mouvements des sorties sont liés à la consommation de matière premières ou à la distribution des
biens.
3.1.1 L’évaluation du coût des entrées :

3.2.1.1Le coût d’achat :


Le coût d’achat concerne les opérations d’acquisition et d’approvisionnement « matière première,
matière et fournitures consommables ….etc.).
L’entreprise achète les matières premières « tôle, poutrelle, cornières, fer … »auprès des
Fournisseurs étrangers et locaux, et pour déterminer le coût de ces achats Le service d’achat
contribue avec le service de comptabilité et finances afin de regrouper toutes les données
relatives aux achats, ou s’effectue-le suivie de ces charges dès la demande d’achat des matières
nécessaires, on prendre en compte tous les différents coûts qu’ont considéré d’être imputer aux
achats.
Le coût d’achat = prix d’achat + frais d’achat (directes et indirectes)
Prix d’achat = c’est le net commercial, c’est-à-dire le prix d’achat retenu après les déductions
commerciales, qu’elles sont rarement accordées au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL

 Exemple pour le calcul du coût d’achat :

Le 16/03/2015 l’entreprise achète auprès du fournisseur Arcelor Mital « entreprise étrangère qui
situe à LUEXMBURG » des matières première « BOBINE DE TOLE GALVANISE » pour une
valeur globale de 336 952.65 EUR.1
Le taux de change égale à 105.55150 DA.

1
Voir annexe n° 04 FACTURE D’ACHAT.

107
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Les frais transitaires s’élèvent à 1 722 266.07DA/HT, avec un taux de TVA de 17 % 1


Cout d’achat =prix d’achat+frais d’achat « commission transitaire, transport, frais de
manutention, expertise, taxes de dépôt portuaire ».

Alors le coût d’achat = (336 952.65x105.55150) +1 722 266.07 =37288123.706475 DA.

3.2.1.2: le coût de production:


Ce coût constitue par l’ensemble des charges supportées en raison de la fabrication de
produit par l’entreprise, le coût de production se calcule selon la formule ci- après :
Le coût de production = coût d’achat des matières premières consommées + charges liés à la
production (directes et indirectes)

Vue le nombre important des produits fabriqués par l’entreprise, et suite à la contrainte
« Temps », nous allons choisis l’unité de charpente métallique pour le calcule des coûts des
produits fabriqués.
3-2 calculs du cout de production au sein de l’entreprise BORDJ STEEL :
L’entreprise BORDJ STEEL utilise dans le calcul de coût de production la méthode du
coût complet, ou s’impute la totalité des charges liées à la production, elle ne distincte pas entre
les charges fixes et les charges variables de production ce qui revient à l’absence du système de
comptabilité analytique.
Nous avons choisis pour notre étude l’unité charpente métallique pour le calcul du cout de
production, et concernant les produits finis : il ya plusieurs produit finis (bâtiment industriels,
hangars, poteaux caténaires, supports de panneaux publicitaires….etc.), mais chaque produit a sa
forme et son poids, c’est-à-dire pour évaluer un cout de tel produit il faut juste savoir le poids de
ce produit et quelle est le coût par un KG.
3.2.1. La détermination des centres d’analyses :
Selon la nature et l’organisation de l’entreprise BORDJ STEEL, la répartition des centres
d’analyse s’effectue par la manière suivante :
3.2.1.1. Les centres principaux de l’entreprise BORDJ STEEL :
Les centres principaux sont les centres où sont mis en œuvre les moyens de Production et de
vente de l’entreprise. Ils correspondent au cycle « achat-production-vente ».

1
voir annexe n°05 facture de TRNSIT BEKKOUCHE HACENE

108
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Selon la nature et l’organisation de l’entreprise BORDJ STEEL, la répartition des centres


s’effectue par la manière suivante :
-Approvisionnement ; appelé aussi le centre d’achat, l’activité dans ce centre présente l’activité
de l’entreprise dans l’achat et le stockage, et cette activité se mesuré par la quantité acheté.
-Production ; c’est aussi le centre de fabrication ou il est présente par les ateliers de l’entreprise
destinées pour la production, et l’activité de ce centre se mesuré par les unités produites.
-Distribution ; l’activité principale de ce centre est la vente, dont sa mesure présente par le
chiffre d’affaire.
3.2.1.2. La détermination des centres auxiliaires de BORDJ STEEL :
Les centres auxiliaires ont pour rôle de faciliter les missions des centres principaux, ils sont
présentés par :
-Administration
-Entretien
3.2.1.3 Répartition des charges indirectes dans la méthode des centres d’analyse.

Après l’achèvement de l’étape de répartition de l’entreprise à des centres d’analyse, ainsi la


détermination des centres principaux et les centres auxiliaires, et cela selon la relation entre ces
centres et l’activité de l’entreprise. La seconde étape qu’elle suite est celle du traitement et
d’analyse des charges indirectes, dites la répartition primaire, Quand les charges directes sont
imputées directement aux produits.
Les charges indirectes peuvent être définir comme des charges dépensées sur l’activité de
l’entreprise en général, on a les charges directes concernant l’entreprise BORDJ STEEL sont :
Les matières premières et autres approvisionnement, La main d’œuvre directe et l’achat non
stockés « sa concerne : la consommation d’électricité et du gaz ».

a)la répartition primaire :


D’après les informations qu’on a collecté auprès de l’entreprises « balance générale,
consommation mensuelles etc.…. » Nous allons établir la répartition des charges de l’entreprise
de trois moi octobre, novembre, décembre afin de éclairer notre étude.
-Les clés de répartition primaires :
Les clés de répartition sont considérées comme le moyen du partage des charges indirectes sur
les différents centres.

109
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Le choix des clés de répartition est basé sur la nature des taches dans chaque centre nous allons
choisir de répartir les clés à l’aide du DFC de l’entreprise comme suit :
Tableau n° 06 : les clés de répartition primaire
Les centres
libellé Centres auxiliaires Les centres principaux
Approvisionn
Administration Entretien ement production Distribution
Autres approvisionnement 55% 15% 5% 20% 5%
Achat non stockée 30% 17% 5% 45% 3%
Services extérieurs
SOUS-TRAITANCE 30% 0% 0% 30% 40%
CHARGES LOCATIVES 100% 0% 0% 0%
Entretien, maintenance 0% 80% 0% 20% 0%
Prime d'assurance 10% 0% 0% 90% 0%
DIVERS SERVICES 20% 20% 0% 30% 30%
Autres service extérieurs
Rémunération d'intermédiaire 40% 10% 10% 40% 0%
Publicité 0% 0% 0% 0% 100%
Transports 20% 5% 50% 5% 20%
Déplacements, mission,
réception 30% 10% 20% 20% 20%
Frais postaux 20% 5% 30% 5% 40%
Services bancaires est assimilés 0% 10% 50% 40% 0%
Charges du personnel
Rémunération du personnel 28% 10% 5% 55% 2%
Frais de formation 50% 10% 5% 30% 5%
Cotisations aux organismes
sociaux 28% 10% 5% 55% 2%
Impôts, taxes, et versements
assimilés 3% 2% 30% 60% 5%
Autre charges opérationnelles
Amendes, pénalité, subvention 0% 5% 65% 30% 0%
Autres charges de gestion
courante 10% 6% 12% 60% 12%
Charges d'intérêt 4% 10% 40% 46% 0%
Perte de change 0% 0% 60% 40% 0%
Dotations aux amortissements,
provision 20% 10% 0% 65% 5%
Impôt sur les bénéfices 0% 0% 0% 100% 0%
SOURCE : élaboré nos soins sur la base des données de DFC.

110
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

b) La répartition secondaire :
Après la répartition primaire des charges indirectes sur tous les centres d’analyse, la
deuxième étape que suite est celle de la répartition secondaire des charges indirectes qui sont déjà
obtenues dans les centres auxiliaires, c’est-à-dire dans la présente répartition s’effectue le
transfert des charges des centres auxiliaires aux centres principaux. Nous proposons cette
répartition sur la base des informations données au niveau de l’entreprise.

Nous allons effectuer la répartition primaire ainsi la répartition secondaire pour trois mois
octobre, novembre et décembre comme suit :

Tableau n° 07 : la répartition primaire des charges indirectes du moi d’octobre


Les centres
Libellé les centres principaux
montant administrati Approvisio
on entretien nnement production distribution
Achats consommées 873172,18 476826,10 131249,31 43658,61 178053,03 43385,12
Autres approvisionnements 859497,80 472723,79 128924,67 42974,89 171899,56 42974,89
Achat non stockée 13674,38 4102,31 2324,64 683,72 6153,47 410,23
Services extérieurs 276546,80 57158,70 46727,53 0,00 131572,69 41087,90
SOUS-TRAITANCE 0,00 0,00 0,00 0,00
CHARGES LOCATIVES 20250,00 20250,00 0,00 0,00 0,00
Entretien, maintenance 24169,50 19335,60 0,00 4833,90 0,00
Prime d'assurance 95167,66 9516,77 0,00 85650,89 0,00
DIVERS SERVICES 136959,65 27391,93 27391,93 0,00 41087,90 41087,90
Autres service extérieurs 1271097,87 250145,91 90010,82 438322,87 189589,10 303029,17
Rémunération
d'intermédiaire 21298,44 8519,38 2129,84 2129,84 8519,38 0,00
Publicité 89895,00 0,00 0,00 89895,00
Transports 489336,73 97867,35 24466,84 244668,37 24466,84 97867,35
Déplacements, mission,
réception 430628,89 129188,67 43062,89 86125,78 86125,78 86125,78
Frais postaux 72852,62 14570,52 3642,63 21855,79 3642,63 29141,05
Services bancaires est
assimilés 167086,19 16708,62 83543,10 66834,48 0,00
Charges du personnel 1280117,98 358433,03 128011,80 64005,90 704064,89 25602,36
Rémunération du personnel 793574,94 222200,98 79357,49 39678,75 436466,22 15871,50
Frais de formation 0,00 0,00 0,00 0,00
Cotisations aux organismes
sociaux 486543,04 136232,05 48654,30 24327,15 267598,67 9730,86
Impôts, taxes, et
versements assimilés 6980,08 209,40 139,60 2094,02 4188,05 349,00

111
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Autre charges
opérationnelles 18558590,33 1837884,35 1749880,04 4331820,25 10276989,27 362016,42
Amendes, pénalité,
subvention 423423,82 21171,19 275225,48 127027,15 0,00
Autres charges de gestion
courante 39129,00 3912,90 2347,74 4695,48 23477,40 4695,48
Charges d'intérêt 10117192,31 404687,69 1011719,23 4046876,92 4653908,46 0,00
Perte de change 8370,60 0,00 5022,36 3348,24 0,00
Dotations aux
amortissements, provision 7146418,80 1429283,76 714641,88 4645172,22 357320,94
Impôt sur les bénéfices 824055,80 0,00 0,00 824055,80 0,00
Répartition primaire 22266505,23 2980657,50 2146019,11 4879901,65 11484457,02 775469,98

Source : élaboré par nous même sur la base des données du DFC

Ensuite nous allons effectuer La répartition secondaire des charges indirecte comme suit :

Tableau n° 08: la répartition secondaire des charges indirecte du moi d’octobre

les centres
Libellé centres auxiliaires les centres principaux
administration entretien approvisionnement production distribution
Total répartition
2980657,50 2146019,11 4879901,65
primaire 11484457,02 775469,98
Administration 5% 10% 75% 10%
Entretien 8% 12% 70% 10%
Total répartition primaire 2980657,50 2146019,11 4879901,65 11484457,02 775469,98
Administration 3164999,03 158249,95 316499,90 2373749,27 316499,90
Entretien 184341,52 2304269,06 276512,29 1612988,34 230426,91
Totaux de la répartition
0,00 0,00 5472913,84
secondaire 15471194,64 1322396,79
Source : élaboré par nos soins sur la base des données du DFC

Soit x : le total du centre administration après répartition secondaire.


Soit y le total du centre entretien après répartition segondaire
On a : x=2980 657.50+0.08 y
Y=2 146 019.11+0.05x
X=2 980 657.50+0.08 (2 146 019.11+0.05x)
Donc : X=3 164 999.03 et Y=2 304 269.06
D’après la répartition précédente on note que les charges pour le centre d’approvisionnement
sont de 5472913,84DA, et les charges du centre production sont de 15471194,64DA.

112
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Passant maintenant à la répartion pour le moi de novembre :

Tableau n° 09 la répartition primaire des charges indirectes pour le moi de novembre

montant centres auxiliaires les centres principaux


libellé
administrati approvision
on entretien nement production distribution
achats consommées 1290295,30 706194,69 193821,71 64514,77 261526,79 64237,35
autres
1276424,39
approvisionnement 702033,41 191463,66 63821,22 255284,88 63821,22
achat non stockée 13870,91 4161,27 2358,05 693,55 6241,91 416,13
services extérieurs 160417,66 29766,77 36000,00 0,00 94650,89 0,00
SOUS-TRAITANCE 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
CHARGES
20250,00 0,00 0,00 0,00 0,00
LOCATIVES 20250,00
entretien,
0,00 36000,00 0,00 9000,00 0,00
maintenance 45000,00
prime d'assurance 95167,66 9516,77 0,00 0,00 85650,89 0,00
DIVERS SERVICES 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
autres service
450204,98 200894,90 842977,05 516319,79 337887,33
extérieurs 2348284,06
Rémunération
35958,00 8989,50 8989,50 35958,00 0,00
d'intermédiaire 89895,00
publicité 6480,00 0,00 0,00 0,00 0,00 6480,00
transports 611400,00 122280,00 30570,00 305700,00 30570,00 122280,00
déplacements,
281104,97 93701,66 187403,31 187403,31 187403,31
mission, réception 937016,57
frais postaux 54310,05 10862,01 2715,50 16293,02 2715,50 21724,02
services bancaires
0,00 64918,24 324591,22 259672,98 0,00
est assimilés 649182,44
charges du
320062,12 114307,90 57153,95 628693,44 22861,58
personnel 1143078,98
rémunération du
228858,84 81735,30 40867,65 449544,14 16347,06
personnel 817352,98
frais de formation 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
cotisations aux
91203,28 32572,60 16286,30 179149,30 6514,52
organismes sociaux 325726,00
impots, taxes, et
versements 85,13 56,75 851,27 1702,54 141,88
assimilés 2837,56
autre charges
1692326,14 1488213,37 4244998,00 9261356,70 357320,94
opérationnelles 17044215,14
amendes, pénalité,
0,00 115965,55 1507552,15 695793,30 0,00
subvention 2319311,00

113
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

autres charges de
0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
gestion courante 0,00
charges d'intérêt 6576059,38 263042,38 657605,94 2630423,75 3024987,31 0,00
perte de change 178370,17 0,00 0,00 107022,10 71348,07 0,00
dotations aux
amortissements, 7146418,80 1429283,76 714641,88 4645172,22 357320,94
provision
impôt sur les
0,00 0,00 0,00 824055,80 0,00
bénéfices 824055,80
total répartition
primaire 21989128,70 3198639,81 2033294,63 5210495,03 10764250,15 782449,08

Source : élaboré par nos soins sur la base des données du DFC

Après l’achèvement de l’étape de la répartition primaire des charges indirecte nous allons
effectuer la répartition secondaire comme suit :

Tableau n°10 : la répartition secondaire des charges indirectes pour le moi du novembre
les centres
centres auxiliaires les centres principaux
libellé

administration entretien approvisionnement production distribution


total répartion primaire 3198639,81 2033294,63 5210495,03 10764250,15 782449,08
administration 0% 5% 10% 75% 10%
entretien 8% 0% 12% 70% 10%
total répartion primaire 3198639,81 2033294,63 5210495,03 10764250,15 782449,08
administration 3374802,59 168740,13 337480,26 2531101,94 337480,26
entretien 176162,78 2202034,76 264244,17 1541424,33 220203,48
totaux de la répartition
secondaire 0,00 0,00 5812219,46 14836776,42 1340132,81

Source : élaboré par nos soins sur la base des données du DFC
On a : x=3 198 639.81+0.08y
Y=2 033 294.63+0.05x
Alors X=3 374 802.59 et Y=2 202 034.76

114
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Passant maintenant pour la répartition du moi de décembre :


Tableau n° 11: La répartition primaire des charges indirectes du moi de décembre

centres
montant les centres principaux
libellé
Approvision
administration
entretien nement production distribution
achats consommées 1125873,44 617976,29 168981,34 56293,67 226428,79 56193,34
autres
1120857,05 616471,38
approvisionnements 168128,56 56042,85 224171,41 56042,85
achat non stockée 5016,39 1504,92 852,79 250,82 2257,38 150,49
services extérieurs 325417,66 92766,77 0,00 0,00 148650,89 84000,00
SOUS-TRAITANCE 210000,00 63000,00 0,00 0,00 63000,00 84000,00
CHARGES
LOCATIVES 20250,00 20250,00 0,00 0,00 0,00 0,00
entretien,
0,00
maintenance 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
prime d'assurance 95167,66 9516,77 0,00 0,00 85650,89 0,00
DIVERS SERVCES 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
autres service
extérieurs 2599165,65 302612,87 207945,83 1041940,13 617826,34 428840,47
Rémunération
d'intermédiaire 7920,00 3168,00 792,00 792,00 3168,00 0,00
publicité 89895,00 0,00 0,00 0,00 0,00 89895,00
transports 449588,40 89917,68 22479,42 224794,20 22479,42 89917,68
déplacements,
mission, réception 425066,48 127519,95 42506,65 85013,30 85013,30 85013,30
frais postaux 410036,23 82007,25 20501,81 123010,87 20501,81 164014,49
services bancaires
est assimilés 1216659,53 0,00 121665,95 608329,77 486663,81 0,00
charges du
personnel 1337349,57 394257,88 133734,96 66867,48 713042,26 29446,99
rémunération du
personnel 825497,91 231139,41 82549,79 41274,90 454023,85 16509,96
frais formation 90000,00 45000,00 9000,00 4500,00 27000,00 4500,00
cotisations aux
organismes sociaux 421851,66 118118,46 42185,17 21092,58 232018,41 8437,03
impôts, taxes, et
versements
assimilés 12664,60 379,94 253,29 3799,38 7598,76 633,23
autre charges
opérationnelles 14081841,48 1650117,79 1296252,77 2592175,77 8185974,21 357320,94
amendes, pénalité,
subvention 590516,06 0,00 29525,80 383835,44 177154,82 0,00

115
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

autre charges de
gestion courante 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
charges d'intérêt 5520850,82 220834,03 552085,08 2208340,33 2539591,38 0,00
perte de change 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
dotations aux
amortissements,
provision 7146418,80 1429283,76 714641,88 4645172,22 357320,94
impôt sur les
bénéfices 824055,80 0,00 0,00 0,00 824055,80 0,00
total répartition
primaire 19482312,39 3058111,54 1807168,19 3761076,43 9899521,25 956434,98
Source : élaboré par nos soin à partir des données du DFC

Tableau n°12: la répartition secondaire des charges indirectes pour le moi de décembre
les centres
libellé centres auxiliaires les centres principaux
administration entretien approvisionnement production distribution
total répartion primaire 3058111,54 1807168,19 3761076,43 9899521,25 956434,98
administration 0% 5% 10% 75% 10%
entretien 8% 0% 12% 70% 10%
total répartion primaire 3058111,54 1807168,19 3761076,43 9899521,25 956434,98
administration 3215547,19 160777,36 321554,72 2411660,39 321554,72
entretien 157435,64 1967945,55 236153,47 1377561,89 196794,56
totaux de la répartition
secondaire 0,00 0,00 4318784,62 13688743,53 1474784,25
Source : élaboré par nos soins sur la base des données du DFC
3.2.1.4. Calcul du cout de production par la méthode du coût complet :

Après présentation des tableaux de répartition secondaire des charges, l’étape que se suite est
celle de la détermination de coût de production.
Pour déterminer le coût de production il faut calculer d’abord le cout d’achat des matières
consommées.
a) calcul du cout d’achat :
Le cout d’achat =cout d’achat des matières première, fourniture+les charges indirecte de centre
approvisionnement.
Concernant la matière première, l’entreprise utilise la méthode du coût moyen pondéré (CMUP)
pour déterminer la valeur de sortie de cette matière.1

1
Voir annexe n°17,18,19.

116
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Tableau n°13: calcul du coût d’achat « coût d’approvisionnement »pour les trois mois

libellé octobre novembre décembre


matières premières 28 303 560,36 19 379 373,64 16 168 293,84
autres approvisionnement "fournitures" 591 146,12 400 823,00 424 531,78
charges indirecte "centre appro" 5 472 913,84 5 812 219,47 4 318 784,62
total 34 367 620,32 25 592 416,11 20 911 610,24
Source : Elaboré par nos soins sur la base des données du DFC
Nous essaierons de calculer le coût d’achat des matières premières ainsi les autre
fournitures, après que nous utilisons les données des tableaux des consommations mensuelles
pour octobre novembre, décembre.1
b) Calcul du coût de production :
Le cout de production =coût d’achat des matières première +charges directe et indirecte de
production.
Tableau n°14: calcul du coût de production
libellé octobre novembre décembre

cout d'approvisionnement 34 367 620,32 25 592 416,11 20 911 610,24


charges directes "mod" 3 174 299,76 3 269 411,94 3 301 991,63
charges directes "achat non stockée" 259 813,23 263 547,29 95 311,43
charges indirecte "centre
production" 15 471 194,64 14 836 776,42 13688743,53
cout de production total 53 272 927,95 43 962 151,76 37 997 656,82
quantité produite (kg) 500 200,00 402 400,00 349 403,75
cout de production pour un kg 106,50 109,25 108,75
Source : élaboré par nous même à partir des données de l’entreprise

Nous remarquons que la quantité produite est baissée d’un moi à une autre parce que la demande
est diminué.les coût de production est varié d’un moi à une autre à cause de la variation des
charges attribue dans le coût.
3.2.1.5. Les limites d’utilisation de la méthode de coût complet :
Avant d’aborder les inconvénients de cette méthode utilisée au niveau de l’entreprise BORDJ
STEEL, nous rappelons les avantages que la méthode de coût complet peut offrir à l’entreprise,
elle éclaire la prise de décision à partir de les informations générales fournis , Ainsi pour la

1
Voir annexe : 6, 7,8.

117
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

décision concernant l’évolution de coût de production de produit mais de façon générale sur ces
charges imputées, comme cette méthode utilisée dans l’évaluation des stocks produits par
l’entreprise. Mais les inconvénients de la méthode de coût complet dépassent leurs avantages :
- cette méthode liée au concept qui la distingue sa globalité, qu’elle est créé dans les entreprises
reposent sur la méthode de coût complet l’incertitude, grâce à la complexité du système dans son
ensemble, où le nombre de personnes qui la contrôlent encore forcément limitée, il est difficile
d'atteindre des résultats satisfaisants, ce qui réduit son efficacité et l’absence de la confiance pour
les utilisateurs de ses informations
3.2.1 L’évaluation des sorties :
Lors de notre stage pratique effectué au sein de l’entreprise BORDJ STEEL, nous avons
constaté que celle-ci évalue ses stocks selon la méthode du coût moyen pondéré , et n’applique
ni la méthode de premier entrée premier sortie (PEPS) ou FIFO, ni la méthode de dernier entrée
premier sortie(DEPS) ou LIFO( qui devient non utilisable par le SCF), ils ont calculés ce coût
périodiquement c'est-à-dire après chaque moi ,parce que chaque entreprise a des conditions
particulière , mais il est souvent utilisé la méthode du coût moyen pondéré après chaque entrée .
Pour cela Nous allons effectuée l’exemple suivant :
Pour la matière première du HEA 140 le stock initial au 1 er janvier 2015 était de 120 bar,
sachant que le pois/bar et de 298.87 kg, le prix d’achat d’un kg est de 49 DA d’unité.
-le 01/01/2015 : Entrée 120 unités de 47.52 d’unité.
-le 02/01/2015 : Sortie de 12 unités.
-le 03/01/2015 : sortie de 14 unités
-le 06/01/2015 : Sortie 29 unités.
-le 07/01/2015 : sortie de 26 unités.
-le 08/01/2015 : sortie de 55 unités.
-le 09/01/2015 : sortie de 49 unités.
-le 10/01/2015 : sortie de 12 unités.
-le 11/01/2015 : entrée de 30 unités de 49.60 d’unité.
-le 12/01/2015 : sortie de 12 unités.
-le 15/01/2015 : sortie de 19 unités.
-le 16/01/2015 : entrée de 210 unités de 49.30
-le 17/01/2015 : sortie de 42 unités.

118
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

-le 22/01/2015 : sortie de 12 unités.


-le 23/01/2015 : sortie de 19 unités.
-le 26/01/2015 : entrée de 169 unités de 49.20 d’unité.
-le 29/01/2015 : entrée de 142 unités de49.00d’unité.
Pour savoir le cout de sortie de matière première HEA 140 nous allons effectuer le tableau
suivant :

Tableau N°15: La fiche de stock selon la méthode de CUMP

Dates libelles entrées Sorties stocks


Q PU montant Q PU montant Q PU montant
01/01/2015 SI 120,00 49,00 1757355,60
01/01/2015 Entrée 120,00 47,52 1704276,29 12,00 47,42 170068,98 228,00 47,42 3231310,71
02/01/2015 Sortie 19,00 47,42 269275,89 209,00 47,42 2962034,82
03/01/2015 Sortie 14,00 47,42 672055,94 195,00 47,42 2763621,00
06/01/2015 Sortie 29,00 47,42 411000,05 166,00 47,42 2352620,96

07/01/2015 sortie 26,00 47,42 368482,80 140,00 47,42 1984138,16


08/01/2015 Sortie 55,00 47,42 779482,85 85,00 47,42 1204655,31
09/01/2015 Sortie 49,00 47,42 694448,35 36,00 47,42 510206,95
10/01/2015 Sortie 12,00 47,42 170068,98 24,00 47,42 340137,97
11/01/2015 Entré 30,00 49,60 444718,56 0,00 47,42 - 54,00 47,42 765310,43
12/01/2015 Sortie 12,00 47,42 170068,98 42,00 47,42 595241,45
15/01/2015 Sortie 19,00 47,42 269275,89 23,00 47,42 325965,55
16/01/2015 entrée 210,00 49,30 3094201,11 32,00 47,42 453517,29 201,00 47,42 2848655,50
17/01/2015 Sortie 42,00 47,42 595241,45 159,00 47,42 2253414,05
22/01/2015 Sortie 12,00 47,42 170068,98 147,00 47,42 2083345,06
23/01/2015 Sortie 19,00 47,42 269275,89 128,00 47,42 1814069,17
26/01/2015 Entré 169,00 42,20 2131481,07 13,00 47,42 184241,40 284,00 47,42 4024965,97
29/01/2015 entrée 142,00 49,00 2079537,46 15,00 47,42 212586,23 411,00 47,42 5824862,73

stock final 411,00 47,42 5824862,73

Source : élaboré par nous même à partir des données de l’entreprise.


.

119
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

3.3. La comptabilisation des stocks

Dans cette sous-section nous allons effectuer le traitement comptable des stocks selon le
système comptable financier, dans les cas d’achat, vente,…etc.
L’entreprise utilise le logiciel PC COMPTA pour la comptabilisation des différents opérations,
c’est est un logiciel de comptabilité générale, auxiliaire et analytique, et il est multi-dossiers, et
multi-exercices.
3.3.1. L’enregistrement comptable de L’opération d’achat :
Pour éclairer cette procédure nous présentons l’exemple suivant :
3.3.1.1. L’achat :
L’entreprise achète une quantité de 68 bar de matière première : poutrelle HEA 140 12.1ML, DE
20 323.16kg/bar pour un prix unitaire de 61.97 DA hors taxes(HT) auprès du fournisseur SARL
SAHEL FER, le taux de TVA 17%.l’enregistrement comptable de cette opération s’effectuée
comme suit :
04 / 08 /2015 1 259 426.23
381002 Achats poutrelles
214 102.46
445660 Tva déductible sur achat des biens /ses

401551 Fournisseurs SARLSAHEL FER


Constatation d’achat Facture n° 150957 1 473 528.69

3.3.1.2. L’entrée en stock

A la date de réception le 05/08/2015, l’enregistrement comptable se passe comme l’écriture


suivante :

05 / 08 /2015
310002 Stocks poutrelles 1 259 426.23

381002 Achat poutrelles stockées


1 259 426.23
Bon de réception n°163042

120
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Pour le règlement de cette achat, il se fait par de demande de paiement1 effectue par le service
service achat ou le service de trésorerie engage de payer le fournisseur, et ce règlement nécessite
L’existence de bon de réception2, facture3, bon de commande4, bon de banque dépense et
généralement le paiement s’effectue par chèque5.
03 / 08 /2015
401551 Fournisseurs de stocks et service 1 473 528.69
512100 1 473 528.69
Banques (al baraka)

Règlement Facture n° 150957 du


04/08/2015

3.3.1.3. La consommation
La consommation d’une quantité de HEA 140 de 24 pièces pour une 273.26 kg de l’une et pour
une valeur de 40 DA est passe selon l’écriture suivante :
06 / 08 / 2015
601000 Achat consommé matière première 262 329.60
310002 Matière première
262 329.60
6
Bon de sortie n° 64

3.3.2. L’enregistrement comptable de L’opération de vente :


3.3.2.1. La vente :
Pour la vente ce fait selon les étapes suivantes :
Le 13/10/2015 L’entreprise vend une ossature métallique d’un hangar de156294.81kg pour un
client (GLOBAL BASE SERVICE) pour un prix unitaire de 125.50 DA/KG, montant global :
19 614 998.66 HT, et le taux de TVA est de 17%

1
Voir annexe n°06
2
Voir annexe n° 11
3
Voir annexe n°19
4
Voir annexe n°07
5
Voir annexe n°12
6
Voir annexe N°13

121
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Le 06/08/2015 l’entreprise demande au client GLOBAL SERVICE une avance pour une valeur
de 6 515 437.50 DA
06/08/2015
512000 Banque (BEA) 6 515 437.50
419005 Avances et acomptes reçus 6 515 437.50

encaissement chèque n°91817561

Le 13/10/2015 : FACTURATION
13/10//2015
411119 Client «GLOBAL BASE 22 249 548.43
SERVICE»

701100 Vente ossature 19 614 998.66

445100 TVA sur vente 3 334 549.77

Facture n° 0010/20152

Annulation du solde d’avance :

13/10/2015
419005 Banque (BEA) 6 515 437.50
411119 Avances et acomptes reçus 6 515 437.50

1
Voir annexe n° 15
2
Voir annexe n°14

122
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

3.3.2.3. Règlement du reste :

28/10/2015
512000 Banque « BEA » 1 500 000 00

411119 Global base service 1 500 000 00

Règlement par traite1

3.3.2.4. Sortie d’une ossature :

28/10/2015
724000 Variation des stocks 19 614 998.66

Ossature 19 614 998.66


355000
Constations d’une sortie

3.3.3. La dépréciation de valeur de stock :

Lors de notre étude nous avons constaté que l’entreprise BORDJ STEEL ne constitue pas une
dépréciation pour les stocks parce que d’prés le DFC de l’entreprise au moment d’inventaire ils
n’ont pas détecté des écarts c'est-à-dire ya pas de vole et les stocks ne sont pas endommagés.
Et concernant la valeur nette de réalisation, ils n’ont pas appliqués ce principe soit en matière de
produit encours soit en matière de produit finis c’est pour sa ya pas une perte de valeur sur stock,
Pour cela nous avons proposé à monsieur le DFC d’appliquer ce principe pour connaitre s’il ya
une perte de valeur sur stock ou non ,et je lui donnée l’exemple suivant :
Pour un produit finis :si par exemple la valeur d’un kg par de produit finis au marché est de 130
DA/KG ,tandis que la valeur comptable figurée dans les compte de l’entreprise est de 125
DA/KG par exemple :nous allons constaté une perte de valeur sur stock de 15 DA,ce qui est
enregistré comme une charge pour l’exercice .et même chose pour les autres produit encours
..etc.

1
Voir annexe n° 16

123
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

et quand nous allons questionner le DFC pour la raison de non application de ce principe il nous a
dis qu’il ya une grande difficulté en matière de détermination de prix d’un produit finis au
marché et aussi en matière d’estimation des coût d’achèvement des produits encours.

Alors on peut dire que le système d’évaluation des stocks au sein de l’entreprise BORDJ
STEEL est non conforme avec les principes du SCF.

3.3. L’inventaire de stocks


L’entreprise choisis l’inventaire permanant pour ses stocks qui permet un suivi comptable des
stocks et favorise l’arrêté rapide des situations comptables périodiques.

L’opération d’inventaire au sein de l’entreprise BORDJ STEEL commence par la décision


du PDG de l’entreprise, qui donne le point de départ de cette procédure par une note de service
d’inventaire. Le nombre d’effectif de l’équipe d’inventaire est de 15 agents d’après le DFC, et
dans la note d’inventaire le service DRH désigne 02 personnes, DFC 04 personnes, commercial 4
personnes, l’informatique 02 personnes et l’approvisionnement 03 personnes, ces personnes
désignées doivent être soumises à la responsabilité de cellule d’inventaire. Chaque personne de
ces agents doit tenir une demande de mission d’inventaire signé par le chef de chaque service.
Les équipes d’inventaire vont recenser l’existence physique des stocks, c’est-à-dire ils ont faire le
comptage et prendre des notes (tels produits de kg de tonne de tel produits ou matière).

Afin de faciliter la mission d’inventaire, aussi les documents de la GDS doit être mise à jour
car ça aide à la comparaison entre les résultats d’inventaire réel ou physique et inventaire
comptable théorique se fait sur la base des documents. Donc l’équipe d’inventaire s’engage à
effectuer l’opération organisé et à la date exacte.

Après avoir procéder à un inventaire physique L’équipe n’a pas trouvé les écarts éventuels
entre le stock physique et le stock figurant au débit des comptes 33, 34 ou 35 en comptabilité,
sont enregistrées afin de porter le montant de ces derniers à la valeur constatée dans l’inventaire
physique.

Nous présentons l’état des stocks annuelle pour l’exercice 2015 effectue dans le magasin
du charpente métallique de l’entreprise BORDJ STEEL. (Voir annexes N°03).

124
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Section 4 : Proposition de la mise en place de la méthode d’imputation


rationnelle pour le calcul de coût d’entrée de stock du produit fini
Après notre stage pratique au sein de l’entreprise BORDJ STEEL, nous avons constaté que le
système d’évaluation des stocks, et en particulier les stocks de produits finis reste restreint parce
que ya pas d’un département de comptabilité analytique. Cette entreprise utilise la méthode des
coûts complets pour déterminer les coûts de production (coût d’entrée en stocks) des produits.
le système comptable financier Algérien adopter une méthode de calcul des coûts des produits
logiques et proche à la réalité est celle de la méthode d’imputation rationnelle.

Pour cela nous essaierons à terme de cette section de réaliser un essai d’adoption de la
méthode d’imputation rationnelle des charges fixes après quand à montrer déjà la méthode de
calcul des coûts dans l’entreprise.

4.1 La méthode d’imputation rationnelle des charges fixes:


Vu les insuffisances constatées avec l'établissement des coûts et le coût de production par la
méthode du coût complet, nous proposons : Le calcul de ceux-ci par la méthode d'imputation
rationnelle et nous essaierons de faire une comparaison entre cette méthode et la méthode du coût
complet qu’on a appliqué dans la section précédente.
4.1.1. Le principe de la méthode :
Celle-ci, en plus de faire une distinction entre les charges directes et indirectes elle réalise une
autre entre les charges variables et fixes (composants les charges indirectes). Elle consiste à ne
faire entrer dans le calcul du coût de revient d'un produit que la part des frais fixes nécessaire à sa
production normale.
Pour les entreprises industrielles, l'activité normale s'appelle « capacité normale de production ».
L'imputation rationnelle des charges et pertes fixes consiste à multiplier le montant réel des
charges et pertes fixes attribué à chacune des centres par le rapport :
Activité réelle
CIR =
Activité normale
-si CIR < 1, Alors l'activité réelle de la période est inférieur à l'activité normale, une partie des
charges et pertes fixes ou coût de chômage (ou coût non absorbé) ne sera pas imputé mais devra
être considéré comme une perte due à la sous-activité.

125
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

-Si CIR=1, alors l'activité réelle est égale à l'activité normale et on revient donc à la méthode des
coûts complets, c'est voulu ou subi en fonction de l'information disponible.
-Si CIR > 1, Alors l'activité réelle est supérieure à l'activité normale, les frais de structure
imputés aux coûts sont supérieurs au montant normal supporté, la partie supplémentaire des frais
fixés affectée ou boni de suractivité sera considérée comme un profit dû à la Suractivité. Par
mesure de prudence, le boni de suractivité ne peut être utilisé qu'à amortir une sous-activité dans
une autre production.
4.2. L’application de la méthode d’imputation rationnelle au niveau de l’entreprise BORDJ
STEEL :

Afin de mettre en place de la méthode d’imputation dans l’entreprise BORDJ STEEL, qu’elle
ne dispose pas un système de comptabilité analytique, de cet effet nous essaierons de proposer
une répartition de l’entreprise en centres d’analyse comme celle que nous avons déjà effectuées
par la méthode du coût complet ,afin de permettre l’application de l’imputation rationnelle des
charges fixes et avoir les différences entre les deux méthodes .

4.2.1 La détermination de l’activité normale de l’entreprise :

D’après les structures installées dans l’entreprise La capacité de production normale de


l’entreprise est de 600000 kg/moi pour l’unité charpente

4.2.2 La détermination de coefficient d’imputation rationnelle des charges fixes :


Le CIR c’est le rapport entre l’activité réelle est l’activité normale de l’entreprise.

Tableau n°16 : la détermination des coefficients d’imputation rationnelle CIR

Eléments octobre novembre décembre


Quantités réelle produites 500200 402400 349403,75
Activité normale 600000
CIR 0.83 0.67 0,58

SOURCE : élaborés par nos soins sur la base des données de l’entreprise.
4.2.3. La répartition primaire des charges :
Nous allons répartir l’ensemble des charges en charges variables et charges fixes, afin de
simplifier l’application de la méthode d’imputation rationnelle des charges fixes au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL.

126
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

 Les clés de répartition :


Comme nous avons les indiquer dans le calcul du cout de production par la méthode du cout
complet, nous allons maintenant juste à déterminer les pourcentages d’imputation des charges
fixes/variables pour faciliter la comparaison des deux méthodes.
Pour cela Nous allons répartir les charges fixes/variables comme suit :

 Le compte des achats consommés


Ce compte est subdivisée en sous comptes que nous les présentons ci- dessous :
- Le compte 601 : Matières premières :
Nous avons supposés que ces charges des matières premières sont variables à 100%, et leur
composantes de consommations présentées dans la consommation du « poutrelles, cornières,
tôle, fer carré, fer rond, tube rond, peinture, écrous et rondelles ».
- Le compte 602 : Autres approvisionnements :
Pour les charges directe nous avons les considérés comme des charges variables, ces charges
représentent les consommations de : « pièces de rechange, fournitures industrielles …etc..»
concernant les charges indirectes 80 % sont des charges variables et 20 % sont des charges fixes
comme les outils informatiques, fournitures de bureau …etc. »
- Le compte 607 : Achats non stockés de matières :
Les charges dans ce compte, nous les considérons comme des charges variables à 96% :
présentent par le gaz industriel, ainsi l’électricité Pour le reste des charges de ce centre nous les
supposons comme des charges fixes « chauffage par exemple »à 4%.
- Le compte 61 : service extérieurs :
Ce compte de service extérieur regroupe des sous comptes que nous les présentons suivant :
- Le compte 611 :Sous-traitance générale :
Ce compte contient les charges des sous-traitances générale pour le montage des charpentes
métalliques « l’entreprise fait un contrat avec un fournisseur de service pour le montage des
charpentes métallique »et nous les considérons comme des charges variables.
- Le compte 613 : Locations :
Les locations de l’entreprise sont en général les locations de logements pour les cadres, Ces
locations sont en total des charges fixes.
- Le compte 615 : Entretien, réparations :

127
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

L’entretien dans l’entreprise BORDJ STEEL est considéré comme charge variable à 94%,
inclue dans le service d’entretien, et les 6% sont incluent dans les charges fixes de ce centre.
-Le compte 616 : Primes d'assurances :
Les charges liées à les assurances, nous les incluons dans les charges fixes ces charges contient
les assurances des incendies, assurances de vole…etc.
-Le compte 618 : services divers :
Ces charges sont considérées comme des 65% charges fixes et 35% imputées au centres.
 Le compte 62 : Autres services extérieurs :
Ce compte des charges d’autres services extérieurs compose par les comptes ci-après :
-Le compte 622 : rémunération intermédiaires :
Les rémunérations intermédiaire que l’entreprise BORDJ STEEL se apparait dans les honoraires
de commissaire aux comptes, les juridiques, fiscalistes...…etc.
Nous avons considérés ces charges comme des charges fixes à 100%.
-Le compte 623 : Publicité, publication, relation :
Le compte 623 intègre en totalité les charges fixes imputé à 100% au centre de distribution.
-Le compte 624 : Transports de bien et transport :
Les charges de ce compte nous les considérons comme des charges variables à 94%, alors que le
reste des charges représentent 6% (charges du personnel).
-Le compte 625 : Déplacements, missions :
Les charges de ce compte nous les considérons comme charges fixes.
-Le compte 626 : Frais postaux et de télécommunication :
Les charges de frais postaux et les charges de télécommunication sont des charges fixes.
-Le compte 627 : Services bancaires et assimilé :
Les charges bancaires et les assimilés sont des charges fixes
Le compte 63 : charges du personnel :
Les charges du personnel nous les supposons que 80% sont des charges fixes « salaires
administratifs, salaires des agents de sécurités …etc. »et une partie de 20% sont considérés
comme des charges variables représente « les heurs supplémentaires les primes …etc. . »
Le compte 633 : frais de formation :
Les charges de formation sont des charges fixes à imputer à 100% les membres d’entreprise ont
fait une formation sur l’ISO.

128
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL

Le compte 635 : Cotisations aux organismes sociaux :


Les cotisations (cotisation CNAS, Mutuelles) nous les considérons comme des charges variables
à 80% comme : comme les charges des employés, et le reste représente 20% sont
considérées comme des charges fixes comme les salaires des agents, el les salaires administratifs.
-Le compte 64 : Impôts, taxes et versements assimilés :
Les charges des impôts et taxes assimilés nous les considérons comme des charges variables
« TAP » à 90 %, et le reste représente de 10% Des charges fixes « timbre fiscal, droit
d’enregistrement, autres taxes »
-Le compte 65 : Autres charges opérationnelles :
Les charges opérationnelles nous les considérées comme des charges fixes.
Le compte 656 : Amendes et pénalités, subvention :
Les amendes, pénalités, subventions sont des charges fixes.
Le compte 658 : autres charges de gestion courante :
Ces charges sont considérées comme des charges fixes.
Le compte 661 : charges d’intérêts :
Ces charges représentent « AGIO, intérêt banque BEA, intérêt banque el BARAKA,…etc.….»
Ces charges sont des charges fixes.
Le compte 666 : perte de changes :
Sont des charges fixes ces charges concerne les opérations étrangers.
-Le compte 68 : Dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeur :
Pour les charges de dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeurs sont des
charges fixes
-Le compte 64 : Impôts sur les résultats et assimilés :
Les charges de ce centre sont imputés incluent aux charges variables et sont imputées à 100% au
centre de production.
4.2.4 La répartition secondaire des charges :
Après la détermination des clés de répartition, que nous avons énoncée avant, chaque centre
imputé des charges fixes et des charges variables, nous essaierons dans la prochaine étape de
faire la répartition secondaire des charges sur les centres.
Dans les tableaux suivants nous préparons la répartition primaire ainsi la répartition secondaire
des charges pour trois moi octobre novembre et décembre afin de mieux éclairer cette méthode.

129
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL

Tableau n°17 : la répartition primaire des charges fixes /variables pour le moi d’octobre

les centres
libellé centres auxiliaires les centres principaux
montant administration entretien approvisionnement production distribution
nature des charges variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe
achats consommées 873172,18 382117,25 94708,85 105371,39 25877,92 35036,28 8622,33 143426,98 34626,05 34773,73 8 611,39
autres
859497,80
approvisionnements 378179,03 94544,76 103139,74 25784,93 34379,91 8594,98 137519,65 34379,91 34379,91 8 594,98

achat non stockée 13674,38 3938,22 164,09 2231,66 92,99 656,37 27,35 5907,33 246,14 393,82 16,41
services extérieurs 276546,80 17804,75 39353,94 35980,22 10747,31 0,00 0,00 31251,00 100321,69 26707,13 14 380,76
SOUS-
TRAITANCE 0,00
CHARGES
LOCATIVES 20250,00 20250,00
entretien,
maintenance 24169,50 18175,46 1160,14 4543,87 290,03
prime d'assurance 95167,66 9516,77 85650,89
DIVERS
SERVICES 136959,65 17804,75 9587,18 17804,75 9587,18 26707,13 14380,76 26707,13 14 380,76
autres service 211033,86
extérieurs 1271097,87 91995,31 158150,61 22998,83 67011,99 229988,26 208334,60 22998,83 166590,27 91995,31 6
Rémunération
d'intermédiaire 21298,44 8519,38 2129,84 2129,84 8519,38
publicité 89895,00 89 895,00
transports 489336,73 91995,31 5872,04 22998,83 1468,01 229988,26 14680,10 22998,83 1468,01 91995,31 5 872,04
déplacements,
mission,
réception 430628,89 129188,67 43062,89 86125,78 86125,78 86 125,78

130
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL

frais postaux 72852,62 14570,52 3642,63 21855,79 3642,63 29 141,05


services bancaires et
assimilés 167086,19 16708,62 83543,10 66834,48 -
charges du
personnel 1280117,98 286746,43 71686,61 102409,44 25602,36 51204,72 12801,18 563251,91 140812,98 20481,89 5 120,47
rémunération du
personnel 793574,94 177760,79 44440,20 63486,00 15871,50 31743,00 7935,75 349172,97 87293,24 12697,20 3 174,30

frais de formation 0,00

cotisations sociales 486543,04 108985,64 27246,41 38923,44 9730,86 19461,72 4865,43 214078,94 53519,73 7784,69 1 946,17

impots, taxes 6980,08 188,46 20,94 125,64 13,96 1884,62 209,40 3769,24 418,80 314,10 34,90
autre charges
opérationnelles 18558590,33 0,00 1837884,35 0,00 1749880,04 4331820,25 824055,80 9452933,47 0,00 362016,42
amendes, pénalité,
subvention 423423,82 21171,19 275225,48 127027,15
autres charges de
gestion courante 39129,00 3912,90 2347,74 4695,48 23477,40 4 695,48
charges d'intérêt 10117192,31 404687,69 1011719,23 4046876,92 4653908,46

perte de change 8370,60 5022,36 3348,24


dotations aux
amortissements, 357
provision 7146418,80 1429283,7 714641,88 4645172,22 320,94
impôts sur les
bénéfices 824055,80 0,00 0,00 0,00 824055,80
répartition 601
primaire 22266505,23 778852,20 2201805,30 266885,52 1879133,59 318113,89 4561787,76 1588753,75 9895703,26 174272,16 197,81
Source : élaboré par nos soins sur la base des données du DFC

131
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL

Après la présentation de la répartition primaire des charges en détail de moi d’octobre dans le tableau précédent nous préparons la
réparation secondaire des charges comme suit :

Tableau n°18 La répartition secondaire des charges fixes/variable pour le moi d’octobre

les centres
libellé centres auxiliaires les centres principaux
administration entretien approvisionnement production distribution
nature des charges variable fixe variable fixe variable fixevariable fixe variable fixe
1588753,7
répartition primaire 778852,20 2201805,30 266885,52 1879133,59 318113,89 4561787,76 5 9895703,26 174272,16 601197,81
CIR 0,83 0,83 0,83 0,83 0,83
Charges fixes imputées 1827498,40 1559680,88 3786283,84 8213433,71 498994,18
différence d'imputation -374306,90 -319452,71 -775503,92 -1682269,55 -102203,63
total des charges 2606350,60 1826566,40 4104397,73 9802187,46 673266,34

Administration - 0,05 0,10 0,75 0,10


Entretien 0,08 - 0,12 0,70 0,10
total des charges 2606350,60 1826566,40 4104397,73 9802187,46 673266,34
Administration 2763530,03 138176,50 276353,00 2072647,52 276353,00
Entretien 157179,43 1964742,90 235769,15 1375320,03 196474,29
TOTAL IMPUTATION 0,00 0,00 4616519,88 13250155,01 1146093,64
Source : élaboré par nous même à partir des documents de l’entreprise

Pour la détermination des sommes imputés il suffit juste de résoudre les équations suivantes :

On : X=2 606 350.60+0.08Y et Y =1 826 566.40+0.05X

Alors : X= 2 763 530.03 et Y= 1 964 742.90

132
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL

Tableau n°19: la répartition primaire des charges fixes/variables pour le moi de novembre
les centres
les centres principaux
libellé
montant administration
entretien approvisionnement production distribution
variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe
achats consommées 1290295,30 565621,55 140573,13 155434,66 38387,05 51722,78 12791,99 210220,14 51306,65 51456,46 12780,89
autres
1276424,39 561626,73
approvisionnement 140406,68 153170,93 38292,73 51056,98 12764,24 204227,90 51056,98 51056,98 12764,24
achat non stockée 13870,91 3994,82 166,45 2263,73 94,32 665,80 27,74 5992,23 249,68 399,48 16,65
services extérieurs 160417,66 0,00 29766,77 33840,00 2160,00 0,00 0,00 8460,00 86190,89 0,00 0,00
SOUS-TRAITANCE 0,00
CHARGES
LOCATIVES 20250,00 20250,00
entretien, maintenance 45000,00 33840,00 2160,00 8460,00 540,00
prime d'assurance 95167,66 9516,77 85650,89
DIVERS SERVICES 0,00
autres service
extérieurs 2348284,06 114943,20 335261,78 28735,80 172159,10 287358,00 555619,05 28735,80 487583,99 114943,20 306359,13
Rémunération
d'intermédiaire 89895,00 35958,00 8989,50 8989,50 35958,00
publicité 6480,00 89895,00
transports 611400,00 114943,20 7336,80 28735,80 1834,20 287358,00 18342,00 28735,80 1834,20 114943,20 7336,80
déplacements,
mission, réception 937016,57 281104,97 93701,66 187403,31 187403,31 187403,31
frais postaux 54310,05 10862,01 2715,50 16293,02 2715,50 21724,02
services bancaires est
assimilés 649182,44 64918,24 324591,22 259672,98

133
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL

charges du personnel 1143078,98 256049,69 64012,42 117504,40 22861,58 45723,16 11430,79 502954,75 125738,69 65193,81 4572,32
rémunération du
personnel 817352,98 183087,07 45771,77 65388,24 16347,06 32694,12 8173,53 359635,31 89908,83 13077,65 3269,41

frais de formation 0,00


cotisations aux
organismes sociaux 325726,00 72962,62 18240,66 52116,16 6514,52 13029,04 3257,26 143319,44 35829,86 52116,16 1302,90
Impôts, taxes et
versements assimilés 2837,56 76,61 8,51 51,08 5,68 766,14 85,13 1532,28 170,25 127,69 14,19
autre charges
opérationnelles 17044215,14 0,00 1692326,14 0,00 1488213,37 0,00 4244998,00 824055,80 8437300,90 0,00 357320,94
amendes, pénalité,
subvention 2319311,00 115965,55 1507552,15 695793,30
autres charges de
gestion courante 0,00
charges d'intérêt 6576059,38 263042,38 657605,94 2630423,75 3024987,31
perte de change 178370,17 107022,10 71348,07
dotations aux
amortissements,
provision 7146418,80 1429283,76 714641,88 4645172,22 357320,94

impôts sur les bénéfices 824055,80 0,00 0,00 0,00 824055,80


total répartition primaire 21989128,70 936691,06 2261948,75 335565,93 1723786,78 385570,08 4824924,95 1575958,77 9188291,38 231721,16 681047,47

Source : élaborée par nous même à partir des documents de l’entreprise

Après cette étape nous allons passer à l’étape de la répartition secondaire des charges variables/fixes, nous allons l’effectuer comme
suit :

134
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL

Tableau n°20 la répartition secondaire des charges fixes /variables pour le moi de novembre

les centres
libellé centres auxiliaires les centres principaux
administration entretien approvisionnement production distribution
nature des charges variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe
répartition primaire 936691,06 2261948,75 335565,93 1723786,78 385570,08 4824924,95 1575958,77 9188291,38 231721,16 681047,47
CIR 0,67 0,67 0,67 0,67 0,67
charges fixes imputées 1515505,66 1154937,14 3232699,72 6156155,22 456301,80
- -
différence d'imputation -746443,09 -568849,64 1592225,24 3032136,16 -224745,66
total des charges 2452196,72 1490503,08 3618269,80 7732113,99 688022,96
Administration - 0,05 0,10 0,75 0,10
entretien 0,08 - 0,12 0,70 0,10
total des charges 2452196,72 1490503,08 3618269,80 7732113,99 688022,96
administration 2581764,03 129088,20 258176,40 1936323,02 258176,40
entretien 129567,30 1619591,28 194350,95 1133713,90 161959,13
0,00 0,00 4070797,16 10802150,91 1108158,49

Source : élaborés par nous même à partir des documents de l’entreprise

135
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL

Passant maintenant à la répartion primaire et secondaire pou le moi de décembre :

Tableau n°21: la répartition primaire des charges fixes/variables pour le moi de décembre

les centres

les centres principaux

libellé montant administration


entretien approvisionnement production distribution
variable
fixe variable fixes variable fixe variable fixe variable fixe
achats consommées 1125873,44 494621,82 123354,47 135321,52 33659,82 45070,05 11223,62 181459,06 44969,72 44978,75 11214,59
autres
1120857,05 493177,10
approvisionnements 123294,28 134502,85 33625,71 44834,28 11208,57 179337,13 44834,28 44834,28 11208,57
achat non stockée 5016,39 1444,72 60,20 818,67 34,11 235,77 15,05 2121,93 135,44 144,47 6,02
services extérieurs 325417,66 63000,00 29766,77 63000,00 85650,89 84000,00 0,00
SOUS-TRAITANCE 210000,00 63000,00 63000,00 84000,00
CHARGES LOCATIVES 20250,00 20250,00
entretien, maintenance 0,00
prime d'assurance 95167,66 9516,77 85650,89
DIVERS SERVCES 0,00
autres service extérieurs 2599165,65 84522,62 218090,25 21130,65 186815,18 211306,55 830633,59 21130,65 596695,69 84522,62 344317,85
Rémunération
d'intermédiaire 7920,00 3168,00 792,00 792,00 3168,00
publicité 89895,00 89895,00
transports 449588,40 84522,62 5395,06 21130,65 1348,77 211306,55 13487,65 21130,65 1348,77 84522,62 5395,06
déplacements, mission,
réception 425066,48 127519,95 42506,65 85013,30 85013,30 85013,30
frais postaux 410036,23 82007,25 20501,81 123010,87 20501,81 164014,49
services bancaires est
assimilés 1216659,53 121665,95 608329,77 486663,81

136
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL

charges du personnel 1337349,57 279406,30 114851,58 99787,97 33946,99 49893,98 16973,50 548833,81 164208,45 19957,59 9489,40
rémunération du
personnel 825497,91 184911,53 46227,88 66039,83 16509,96 33019,92 8254,98 363219,08 90804,77 13207,97 3301,99
frais formation 90000,00 45000,00 9000,00 4500,00 27000,00 4500,00
cotisations aux
organismes sociaux 421851,66 94494,77 23623,69 33748,13 8437,03 16874,07 4218,52 185614,73 46403,68 6749,63 1687,41
impôts, taxes, et
versements assimilés 12664,60 341,94 37,99 227,96 25,33 3419,44 379,94 6838,88 759,88 569,91 63,32
autre charges
opérationnelles 14081841,48 1650117,79 1296252,77 2592175,77 824055,80 7361918,42 357320,94
amendes, pénalité,
subvention 590516,06 29525,80 383835,44 177154,82
autre charges de gestion
courante 0,00
charges d'intérêt 5520850,82 220834,03 552085,08 2208340,33 2539591,38
perte de change 0,00
dotations aux
amortissements, provision 7146418,80 1429283,76 714641,88 4645172,22 357320,94
impôt sur les bénéfices 824055,80 824055,80
total répartition primaire 19482312,39 921892,69 2136218,85 256468,10 1550700,09 309690,03 3451386,41 1645318,21 8254203,05 234028,87 722406,10

Source : élaboré par nous même à partir des documents de l’entreprise

137
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL

Tableau n°22 : La répartition secondaire des charges fixes/variables pour le moi de décembre

les centres
libellé centres auxiliaires les centres principaux
administration entretien approvisionnement production distribution
nature des charges variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe
répartition primaire 921892,69 2136218,85 256468,10 1550700,09 309690,03 3451386,41 1645318,21 8254203,05 234028,87 722406,10
CIR 0,58 0,58 0,58 0,58 0,58
charges fixes imputées 1239006,93 899406,05 2001804,12 4787437,77 418995,54
- -
différence d'imputation -897211,92 -651294,04 1449582,29 3466765,28 -303410,56
total des charges 2160899,62 1155874,15 2311494,14 6432755,98 653024,41
administration - 5% 10%
entretien 8% - 12%
total des charges 2160899,62 1155874,15 2311494,14 6432755,98 653024,41
administration 2262419,23 113120,96 226241,92 1696814,42 226241,92
entretien 101519,61 1268995,12 152279,41 888296,58 126899,51
totaux répartition 0,00 0,00 2690015,48 9017866,98 1006165,85

SOURCE : nous élaboré par nous même sur la base des données du DFC

Après affectations des différentes charges variables et fixes aux centres, nous allons maintenant passer à la détermination du cout de
production par cette méthode et ensuite nous allons-le comparé avec celui de la méthode du coût complet.

138
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au
niveau de l’entreprise BORDJ STEEL

4.2.5. Calcul du coût de production :

Après présentation des tableaux de répartition primaire et secondaire des trois mois, l’étape que
se suite est celle de détermination de cout de production dans le cas de l’application de la
méthode d’imputation rationnelle des charges fixes.
Pour déterminer le cout de production nous suivons la formule suivant :
Coût de production =coût des matières consommées+les charges imputées au centres
d’approvisionnement +les charges imputées au centre de production.
Tableau n° 23 : calcul du coût de production par la méthode d’imputation rationnelle
libellé octobre novembre décembre
cout d'achat des matières consommées 28 894 706,48 19 780 196,64 16 592 825,62
charges directes "mod" 3 174 299,76 3 269 411,94 3 301 991,63
charges directes "achat non stockées" 259 813,23 263 547,29 95 311,43
charges indirecte "centre appro" 4 616 519,88 4 070 797,16 2 690 015,48
charges indirecte "centre production" 13 250 155,01 10 802 150,91 9 017 866,98
cout de production total 50 195 494,36 38 186 103,94 31 698 011,14
quantité produite (kg) 500 200,00 402 400,00 349 403,75
cout de production pour un kg 100,35 94,90 90,72

Source : élaboré par nos soins à partir des documents de l’entreprise


4.3 La comparaison entre la méthode du coût complet est la méthode d’imputation
rationnelle :
Afin de bien voir à la méthode d’imputation rationnelle adoptée par le système comptable
financier, nous essaierons de faire une comparaison entre cette méthode et la méthode du coût
complet utilisée par l’entreprise BORDJ STEEL.

Tableau n° 24 : comparaison entre la méthode du coût complet et la méthode d’imputation


rationnelle des charges fixes. (DA)

COUTT DE PRODUCTION OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE

LA METHODE DU COUTT COMPLET 106,50 109,25 108,75

LA METHODE D'IMPUTATION RATIONNELLE 100,35 94,90 90,72

DIFFERENCE 6,15 14,35 18,03

Source : élaborés par nous même

139
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au
niveau de l’entreprise BORDJ STEEL

4.3.1. Synthèse d’étude :

Après l’application de la méthode du coût complet qu’on a effectuée, nous avons adaptée la
méthode d’imputation rationnelle des charges fixes qui est préconisée par la norme comptable
internationale IAS 02, et le système comptable financier SCF.
Cette méthode répond à des critiques de fond, que pose le coût complet, ainsi que les résultats
obtenus par cette méthode sont plus fiables et pertinentes par rapport a celle coût complet.

D’après Les calculs que nous avons effectuée par la méthode nous avons faire les comparaisons
suivantes :
 Commençants par le moi d’octobre :

Le coût de production d’un kg que nous avons calculé par la méthode du coût complet est de
106.50 DA/kg, quand le volume réalisé est de 500200 kg, mais par la méthode d’imputation
rationnelle des charges fixes et avec un volume fixe normal de 600000kg, le coût de production
d’un kg est de 100.35DA ;

La différence est de : 106.50-100.35= 6.15 DA


L’écart est positif parce que les charges fixes imputées rationnellement sont supérieures aux
charges réelles, cet écart c’est un coût de sous activités, qui signifie qu’une part des charges fixes
n’a pu être absorbée par l’activité réelle, c’est parce que par exemple la capacité de la structure
installée n’est pas utilisée totalement, ou bien cela peut signifier que l’entreprise a investi à
l’origine dans une surcapacité de production. Cette différence est plus importante et elle a un
vrai impact sur l’évaluation juste des stocks et alors sur les résultats de l’entreprise .

 Pour le moi de novembre :


Le cout de production d’un kg par la méthode du coût complet est de : 109.25 DA/KG pour un
niveau réel d’activité de 402400 kg, et par la méthode d’imputation rationnelle et le coût de
production est de 94.90 kg.

La différence est de : 109.25-94.90=14.35DA


La même remarque pour le moi de novembre l’écart est positif, parce que le niveau d’activité
d’une entreprise est inferieur à l’activité normale, on peut dire que il ya une partie des facteurs de
production reste non employée, il s’agit de facteurs structurels par exemple : des équipements,

140
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au
niveau de l’entreprise BORDJ STEEL

personnel permanent, structure administratives, etc.)dont le coût est fixe qu’ils soit utilisés ou
non.
 Pour le moi de décembre :

Le cout de production d’un kg, par la méthode du coût complet est de : 108.75 DA/KG pour un
niveau réel d’activité de 349403.75 kg, et par la méthode d’imputation rationnelle et le coût de
production est de 90.72 kg.
La différence est de : 18.03DA.
Même principe du moi de novembre l’écart est positif, on parlera de « sous-activité » que l’on
appelle un coût de chômage dû par le non utilisation de la structure installé.
Ces coûts de la sous-activité doit être retranché du résultat de l’entreprise.

On remarque que les coûts de production sont augmenté d’un moi à une un autre ce qui influence
l’activité de l’entreprise .

On peut dire que ces différences dans le coût de production de stock influence sur l’évaluation de
stock, car le coût de production c’est l’image de performance de l’activité de l’entreprise,
notamment leur comptabilisation dans les livrées comptables, ce qui résulte un impact sur les
états financiers de l’entreprise qui doivent être fournir des informations fiables et pertinente.
Compte tenue de la sous-activité il faut respecte le principe de prudence énoncé par le système
comptable financier.
4.3.2 Recommandations :
Le coût de production influence la valeur des stocks de l’entreprise, car ce coût est considéré
comme le coût d’entrée de stock des produit finis, et l’évaluation des stocks est très importante à
cause de la liaison qu’elle met entre la comptabilité financière et la comptabilité analytique au
niveau de l’entreprise. Pour avoir une meilleure évaluation des stocks nous avons essayé de
proposer quelques recommandations :
-il faut faire des formations aux personnels de l’entreprise en matière d’application des principes
du SCF.
-il faut adopter la méthode d’imputation rationnelle des charges fixes.
-les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur nette de réalisation.
-l’entreprise est obligée d’avoir un bureau méthode « expert » pour déterminer la valeur d’un
produit finis dans le marché ainsi les coûts nécessaire d’achèvement.

141
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au
niveau de l’entreprise BORDJ STEEL

CONCLUSION :

Notre étude pratique que nous avons effectuée au sein du BORDJ STEEL nous a permis
d’avoir une image sur l’application du système comptable financier au niveau de l’entreprise et
en particulier l’évaluation et traitement comptable des stocks selon ce système.

L’évaluation des stocks faite par l’entreprise ne reflète pas la réalité d’application du système
comptable financier, tandis que le traitement comptable des stocks se fait selon le SCF

Pour améliorer la gestion et l’évaluation des stocks, nous avons proposé une méthode adopté
par le SCF afin d’assurer que cette entreprise sera au courant d’application des normes
comptables internationales et en particulier la norme IAS 2, cette méthode présenté par
l’imputation rationnelle des charges fixes sert d’aider l’entreprise à la prise de décision ainsi
améliorer la performance de l’entreprise.

D’après notre étude nous avons remarqué les points négatifs suivants :

- L’absence du système de comptabilité analytique ;


- L’absence des formations du personnel de service de comptabilité et des finances
sur le SCF, ce qui laisse le traitement comptable quotidien n’évolue plus.

En fin, nous pouvons dire que la méthode utilisée pour le calcul des coûts au niveau de cette
entreprise, et notamment les coûts de production ne reflète pas la réalité économique de cette
entreprise .

142
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE

Conclusion générale :

Les stocks représentent des éléments principaux dans l’entreprise, et leurs importances se
distinguent d’une entreprise à l’autre. En raison de son importance extrême dans les entreprises,
et la multiplicité des techniques comptables liées à ces éléments, le comité des normes
comptables internationales a publié une norme particulière aux stocks, donc il est nécessaire de
maitriser la manière de ses comptabilisations et ainsi le processus de l’évaluation qui possède une
grande importance.

L’objectif de notre étude qui porte sur l’évaluation et la comptabilisation des stocks selon le
SCF, et de savoir la réalité de l’application de ce nouveau système comptable sur terrain et
particulièrement au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL, pour faire ressortir des résultats
comme réponse à notre problématique.

L’évaluation juste des stocks est un outil de gestion permettant aux gestionnaires de
prendre des décisions rationnelles, parce que si par exemple les stocks ne sont pas correctement
évalués, les charges et les produits ne peuvent être évalués de manière juste et alors le stock de
clôture n’est pas correct, donc les bilans, les comptes résultats seront également incorrects.

En effet, les entreprises algériennes souffrent d’un retard considérable dans l’utilisation
des méthodes de calculs des coûts, car il existe une inconscience de la notion de Coût.
C’est le cas de l’entreprise BORDJ STEEL qui utilise la méthode des coûts complets celle-ci a
une tendance à augmenter considérablement ses coûts.

Le traitement comptable des stocks s’applique dans le cadre du système comptable


financier, les techniques comptables ne sont pas modifiées en totalité par rapport à l’ancien
système, mais il faut que cette entreprise forme son personnel de service des finances et
comptabilité sur le SCF, afin d’assurer la compréhension suffisante.

II
CONCLUSION GENERALE

En ce qui concerne l’application du SCF, l’entreprise a mal appliqué les règles du SCF
surtout en matière d’évaluation des stocks, les méthodes d’évaluations utilisées dans cette
entreprise restent classiques pour le calcul des coûts, notamment le coût de stock produit qui est
très important pour le traitement Comptable, ce qui reflète une faiblesse d’application de ce
système.

L’application du système comptable financier nécessite une formation de base de la


comptabilité aux personnelles de l’entreprise, pour que ce système soit appliqué de manière juste.
à cause de l’absence de département analytique l’application des méthodes d’évaluation est
traditionnelle est ne respecte pas les règles du SCF, ce qui nous a poussés dans notre étude de cas
de proposer la mise en place d’une méthode adoptée par le SCF qui est l’imputation rationnelle
des charges fixes , cette proposition nous a permet de faire une comparaison entre cette méthode
et la méthode utilisée par l’entreprise qui est de la méthode des coûts complets dont le calcul de
coût d’entrée des stocks produits finis .

Au cours de notre stage pratique au sein de l’entreprise BORDJ STEEL, nous avons
rencontré des difficultés à obtenir les informations nécessaires pour la réalisation de notre étude.

Compte tenu de ces constats, nous pouvons confirmer ou infirmer nos hypothèses de départ
comme suit :

Première hypothèse : Le système comptable financier, est inspiré des normes comptables
internationales IAS/IFRS « confirmée », car il prend en considération la majeure partie de ces
normes et il vise à donner la vraie image économique de l’entreprise.

III
CONCLUSION GENERALE

 Deuxième hypothèse : « L’entreprise BORDJ STEEL applique les règles d’évaluation et


de comptabilisation préconisées par le SCF », avons infirmé cette hypothèse parce que le
système comptable financier algérien qui rentré en application à partir le premier Janvier
2010 n’est pas encore appliqué en totalité, donc il faut des formations de base au niveau
de chaque entreprise pour donnée la vraie image de l’entreprise

 Troisième hypothèse : « L’évaluation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ


STEEL s’effectue selon le système comptable »,nous avons infirmé cette hypothèse car
l’entreprise utilisée pour le calcul des coûts des stocks la méthode des coûts complets, qui
est une méthode traditionnelle et qui n’existe pas dans les directives du système
comptable financier, ce qui résulte un impact négatif sur les résultats de l’entreprise lors
de l’application du SCF, et alors ces résultats ne reflète pas une image fidèle des états
financiers de l’entreprise BORDJ STEEL.

 Quatrième hypothèse « Le traitement comptable est s’effectué conformément aux


principes et règles du SCF », d’après notre étude on nous avons confirmé cette hypothèse
car toutes les opérations d’achat, vente, entrée ou sorties de stocks sont traité dans le cadre
de système comptable financier.

Pour finaliser on peut dire en ce qui concerne les stocks, et surtout les méthodes
d’évaluation, il faut qu’ils soient répondre aux principes du SCF, car avec l’utilisation de la
méthode des coûts complets, nous pouvons dire que les entreprises algérienne sont en cours de
l’application du SCF. Donc il faut mieux encourager les entreprises d’améliorer son système
comptable afin qu’il soit conforme aux exigences du système comptable financier.

IV
Bibliographie
Bibliographie

1. Ouvrage :

 BAMETO (Pascal): normes IAS/IFRS (application aux états financiers), édition


DUNDO, paris 2004.
 BARNETO Pascal, Normes IAS/IFRS (Application Aux Etats Financiers), Dunod, 2004.
 BERNARD (Colasse) : Comptabilité générale (PCG et IAS/IFRS), Edition economica,
Paris, 9éme édition, 2005.
 BOUQUIN Henri, Comptabilité de gestion, édition Economica, Paris, 2000.
 BRUN Stéphane, Guide d’application des NORMES IAS/IFRS, édition Berti Alger,
2011.
 BRUN Stéphan, L’essentiel des normes comptables internationales IAS/IFRS, 3ème
édition Gualino, paris 2006.
 BRUN (Stéphan) : les normes comptables internationales IAS/IFRS, Gualino éditeur,
paris, 2006.
 BRUN Stéphane, L’essentiel des Normes Comptables internationales IAS/IFRS. édition
Gualino éditeur, 2004.
 Chauveau (Bernard) : Introduction aux normes internationales de l'IASB, édition e-
thèque, Paris, 2ème édition, 2007.
 DAYAN (Armand) : Manuel de gestion, Edition ellipses, 2éme édition, 2004.
 DAYAN(Arman), Manuel de gestion, vol 2, éd. Ellipses 1999.
 DEGOS Jean-Guy et ABOU FAYAD Amel : premier pas en comptabilité financière,
édition e-thèque.
 DJOUDI (Karim), manuel de comptabilité financière, EDITION ENAG, ALGER.
 DORIATH Brigitte, et autres, Comptabilité et gestion des organisations, 7ème édition,
Dunod, Paris 2010.
 DUBRULLE Louis, Jourdain Didier, Comptabilité analytique de gestion, 4ème édition,
Dunod, 2003.
 DUMALANEDE (Eric), comptabilité générale, EDITION BERTI, Alger, 2009.
 Durand D. La systémique, Presse universitaire de France, 1998.
 groupe revue fiduciaire, code IFRS Normes et interprétations, 6 ème Édition, paris, 2011.
 HORNGEN Charles, Bhimani Alnoor, Datar Srikant, et Foster George, comptabilité de
gestion, 2ème édition Pearson Education, France, 2003.
 JAN-JACQUES Julian, les normes comptables internationales IAS-IFRS, 2ème édition
Foucher,2007.
 KLEE (L): « Normes comptables internationales », Encyclopédie de comptabilité,
contrôle de gestion et audit, édition Economica, (2000) .
 LANGLOIS Georges, FRIEDERICH Micheline, comptabilité financière, 12ème édition
Foucher, Paris.
 L.LANGOIS, C.BONNIER, M.BRINGER, contrôle gestion, EDITION BERTI ,p169
 LAUZEL, (p) : la normalisation rationalisation guide comptable, édition Foucher, Paris,
1959.
 LAUZEL .P, Henri Bouquin, Comptabilité analytique et gestion, 5éme édition, Sirey,
Paris, 1988
 MAILLET Catherine, le Manh Anne, normes comptables internationales IAS/IFRS, 3ème
édition Foucher, France, 2008.
 MARTINET.A, AHMED. S.; Lexique de gestion. 6 ème éd. 2003.
 NASR Philipe , Les système d’information de gestion, Chaneliere Education, 2009.
 MAILLET-BAUDRIER.(C), Le Manh (A),Normes comptables internationales
IAS/IFRS, édition Foucher, Paris,2006.
 MIMECHE (Ahmed) et KADDOURI (Amar), cours de comptabilité financière selon les
normes IAS/IFRS et le SCF 2007, éditions Enag, Alger,2009.
 OBERT Robert, pratiques des normes IFRS, 5ème édition Dunod, Paris, 2013.
 OBERT Robert, pratique des normes IAS/IFRS, édition Dunod, 2005.
 RICHARD Jacques, COLLETTE Christine, Comptabilité Générale Système Français et
normes IFRS, 8ème édition Dunod, Paris, 2008.
 ROSSIGNOL. A, « Gestion, économie d’entreprise ».2 éme Edition, Foucher, 1997
 RUHEMANN Marie Paure, la comptabilité, édition d’Organisation, 2002.
 SAADA (Toufik), BURLAUD (Alain), CLAUDE (Simon), comptabilité analytique et
contrôle de gestion ,3e édition Vuibert paris, 2005.
 SAHRAOUI Ali, « comptabilité analytique, édition BERTI, Alger, 2004.
 TARONDEAU Jan-GLAUDE, la gestion de production,1ère édition d’Organisation,
Paris,1996.
 TOURON (P) et TONDEU(H), comptabilité en IFRS, édition d’organisation, 2004, P17.
 WALTON Peter, La Comptabilité Anglo-saxonne, 3ème édition La Découverte, paris,
2008.
 ZERMATI Pierre, MOCELLIN Fabrice, La pratique de la gestion des stocks .7éme
édition, Dunod Paris, 2005.
 Pierre ZERMATI,"la pratique de la gestion des stocks" 3ème édition Dunod 1985.

3. Travaux universitaires :

 MEROUANI Samir, le projet du nouveau système comptable financier algérien, anticiper et


préparer le passage du PCN 1975 aux normes IFRS, mémoire de magistère en sciences de
gestion, Ecole Supérieure de Commerce d’Alger, 2007.
 BOUABDELLAH (Salima) :Etude des stocks selon le système comptable financier, mémoire
pour obtention diplôme master en science économique, université Hassiba BEN BOUALI à
CHLEF, 2011-2012.

4-Textes Réglementaires

 Journal Officiel de la République Algérienne N° 19, relatif au système comptable financier,


25 mars 2009.
 Journal Officiel de l’Union Européenne, règlement (ce) no 1126/2008 de la commission du 3
novembre 2008.

5- Séminaires et conférences :

 BOUASSIA(Sami) et MOURAL LAKHDHAR(Mohamed), SEMINAIRE SUR LE


THEME: LES NORMES IAS / IFRS EN ENTREPRISE, FEVRIER 2005.
6-Sites web:

 www.bordjsteel.com
 www.clddm.com.
 www.ecde.dz.
 www.focusifrs.com.
 www.IASB.org.
 www.iasplus.com.
 www.mf.gov.dz

7-Autres documents :

 Documents de l’entreprise BORDJ STEEL


ANNEXES
Annexe n° :01 : l’organigramme générale de l’entreprise

DIRECTION DU
COMPLEXE

ASSISTANTE DE
RMQ
DIRECTION

DEPARTEMENT
SURET, ENV &
S.IND

DEPARTEMENT DEPARTEMENT
FINANCE ET DES SYSTEMES
COMTABLE D’INFORMATION

DEPARTEMENT DEPARTEMENT DEPARTEMENT DEPARTEMENT


COMMERCIAL APPROVISIONNEMENTS MAINTENANCE ET ADM. ET
QUALITE RESSOURCES
HUMAINES

UNITE CHARPENTE UNITE PANNEAUX UNITE DEPARTEMENT ETUDE


METALIQUE ET PYLONES SANDWICHS/TOLE ET GALVANISATION ET REALISATION
ACCESSOIRES
Table des matières

Résume en français page


Résume en anglais
Résume en arabe
Dédicaces
Remerciement
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des abréviations
Sommaire

Introduction générale ……………………….........……………………………………..…..II


Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les normes
comptables internationales………………....…………………………………..…………….6

Section 1: La normalisation comptable internationale …………………………………..7


1.1. définition de la normalisation .............................................................................................8
1.2 Le cadre institutionnel de la normalisation……….………………………………...……...8
1.2.1. La normalisation comptable européenne ....................................................................10
1.2.1.1. La quatrième directive……………………………………………………….......10
1.2.1.2. La septième directive………………………….…………………………............10
1.2.1.3. Les autres directives……………………………………………..…………….....10
1.2.2. La normalisation comptable Anglo-saxonne.……………………….…………….....11
1.2.3. La normalisation en Algérie………………………………………………………….11
1.3. La nécessité d’un référentiel unique …………………..….……………………...….......13
1.3.1. Les objectifs d’un référentiel unique ……………………………………...…….......13
1.3.2. Les enjeux stratégiques des normes IAS/IFRS…..………………………………….14
1.3.2.1. Les systèmes d’information financiers D’un point de vue interne ………...…....14
1.3.2.2. La communication financière D’un point de vue externe…………………….....15
1.4. Les avantages et inconvénients de l'utilisation d'un référentiel comptable……………...15
1.4.1 Les avantages …………………………….………………………….………...…….15
1.4.2 Les inconvénients …………………..………………………………………………..16

Section 2: présentation du L’organisme IASB et les normes IAS/IFRS……………..….16


2.1. La création et l’objectif de l’organisme l’IASB……………………..…………………..17
2.1.1. La création de l’organisme l’IASB …………………………………...………..……17
2.1.2. L’objectif de l’organisme l’IASB……………………………………………….…...18
2.1.3. Le champ d’application autorité des normes comptables internationales……..….….19
2.1.4. Historique de l’organisme l’IASB………………………………………………..….19
2.2. Le cadre conceptuel de l’IASB………………………………………….………………20
2.2.1 La présentation du cadre conceptuel……………………………………………..…....21
2.2.2. L’objectif du cadre conceptuel……………………………………………………......21
2.3. Procédures d’élaboration et d’interprétation des IAS/IFRS…………………………....22
2.3.1 Procédures d’élaboration des normes …………………………...………………..….22
2.3.1.1. Phase de légitimation…………………………………...…………………....…..22
2.3.1.2. Phase d’institutionnalisation……...……………….……...…………………...…22
2.3.2. Processus d'élaboration des interprétations……………………………..………….….23
2.4. Les normes comptables internationales IFRS…………...……………………………..…23
2.4.1. La terminologie………………………………………………………….…….…......23
2.4.2. Listes des normes IAS/IFRS………………………………………….……………...24

Section 3 : Présentation de la norme comptable internationale IAS2…….…………...…26

3.1. Objectif et champs d’application comptable internationale IAS2…………..….……...26


3.1.1. Objectif de la norme comptable internationale IAS2 ………………………….…...26
3.1.2. Champ d’application de la norme comptable internationale IAS2………..…….….27
3.2. Les différents coûts de stocks ……………………...…………………………..………..27
3.2.1. Les coûts d’acquisition………………………………………………………….……28
3.2.2. Les coûts de transformation…………………………………………….…...…….…28
3.2.3. .les autres coûts des stocks…………………………………………………..….........29
3.2.4. Les coûts des stocks des prestataires de services…………………………………….29
3.2.5. Coût de produits agricoles récoltés à partir d’actifs biologiques…………………….29
3.3. Les méthodes de détermination du coût …………………………..…………………..…30
3.3.1. La méthode de premier entrée premier sortie(PEPS) ………………………..............30
3.3.2. La méthode du coût moyen pondéré ………………………………………...............31
3.4. La dépréciation des stocks ………………………………………...………………….…31
3.5. La valeur nette de réalisation…………………………...……………………………..…31
3.6 La comptabilisation des stocks………………………………..…………….…………....33
3.7. La présentation des stocks dans les états financiers ……………………..………….......33
Section 4 : Aperçu sur le système comptable financier……...……..…………………..…33

4.1. Définition et nomenclature du système comptable financier……………..…….………..34


4.1.1-Définition du système comptable financier………………………….…….………....34
4.1.2. La nomenclature des comptes du système comptables financier ……….….……..…34
4.2.2. Le cadre conceptuel et organisationnel du système comptable financier……………35
4.2. Le cadre conceptuel et organisationnel du système comptable financier………………..35
4.2.1. Les états financiers préconisés par le SCF …………………………………….…...36
4.2.1.1 Le bilan ………………………………………….…...…………………………36
4.2.1.2 Le compte résultat………………………………………..……………………...36
4.2.1.3. Le tableau des flux de trésorerie…………………………….………………….36
4.2.1.4. L’état de variation des capitaux propres……………………….……..………...37
4.2.1.5. L’annexe…………………………………………………………..…….……...37
4.2.2. Les éléments constitutifs des états financiers………………………..………………37
4.2.2.1 Les éléments liés à l’évaluation de la situation financière……………………...37
4.2.2.2. Les éléments liés à l’évaluation de la performance ……….…………………..38
4.2.3. Les règles d’évaluation des éléments constituant des états financiers……...……….38
4.2.3.1 le coût historique………………………….…………………………………….38
4.2.3.2 le coût actuel…………………………………...……………………………….38
4.2.3.3 la valeur de réalisation…………………..………………………………….......38
4.2.3.4 la valeur actualisée……………………………………………………..…….....39
4.2.4. Les hypothèses de base ………………………………………………………………39
4.2.4.1. La comptabilité d’engagement ……………………………………………..........39
4.2.4.2 la continuité d’exploitation……………………………………………………......39
4.2.5 Caractéristiques qualitatives des états financiers ………………………………..........40
4.2.5.1 Intelligibilité……………………………………..………………………..….........40
4.2.5.2 Pertinence……………………………...……..……………………………………40
4.2.5.3. Fiabilité…………………………….……………………………………………….…41
4.2.5.4. Comparabilité……………..…………………...…………………………………..41
4.2.6. Contraintes nécessaires pour l’utilité de l’information ……..…………….…………..41
4.2.6.1 Célérité …………………………………………………………...…………….…42

4.2.6.2. Rapport coût / avantage…………….………………………………..…….……...42


4.2.6.3. Equilibre entre les caractéristiques qualitatives………………………..……...….42
4.2.7. Les principes et conventions comptables……………….………...…………………..43
4.2.7.1. Périodicité………………………………………………………………………....43
4.2.7.2. Indépendance des exercices…………………………...…………………………..43
4.2.7.3. Convention de l’entité…………………………………………………………......43
4.2.7.4. Convention de l’unité monétaire……………………………..……………………44
4.2.7.5. Principe d’importance relative ……………..…………………………………......44
4.2.7.6. Principe de prudence…………………………………………………...………….44
4.2.7.7. Principe de permanence des méthodes…………………………………………….45
4.2.7.8 Méthode d’évaluation : convention du coût historique…………………………….45
4.2.7.9 tangibilités du bilan d’ouverture…………………………………………………...45
4.2.7.10 Prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique ……………….45
4.2.7.11 Non – compensation ……………………………………………………………..45
4.2.7.12 Image fidèle ………………..…………………………………………………..…45
4.3. Objectif et L’importance du système comptable financier ………………..…………….46
4.3.1. Objectifs du système comptable financier……………………………………...……46
4.3.2. L’importance du système comptable financier ……………………..………..……...47
Conclusion …………...………………………………………………………………………48

Chapitre II : l’évaluation et le traitement comptable des stocks selon SCF…………….50

Section 1: Généralités sur les stocks ……………………………………………………...51

1 .1. Définitions et rôles des stocks dans une entreprise.……………...…………………..….51


1.1.1. Définitions des stocks………………………………………………….....................51
1.1.2. Rôles des stocks dans une entreprise …….....................................……………........52
1.2. Les type des stocks ………………………………………………………..……............53
1.2.1. Classification par type de produit................................................................................53
1.2.1.1. Stock de matières premières…………………….……………...…………...…...53
1.2.1.2. Stock d'en cours de production (semi-finis) …….….……….………..….............53
1.2.1.3. Stock de produits finis ……..…………………………………….……………...53
1.2.1.4. Stock de marchandises…………..………………………………………………..53
1.2.1.5 Stock de pièces de rechange et accessoires…………………………………..……54
1.2.1.6 Stock d'emballages …………………………………………………………..……54
1.2.1.7 Stock de pièces de maintenance des machines et des consommables……………54
1.2.1.8 Stock de déchets ……………………………………..…………………………..54
1.2.1.9. Les rebuts …………………………………………………………………….….54
1.2.2. Classification par codification …………………………………..…………………..54
1.2.2.1. Définition ..............................................................................................................54
1.2.2.2 les buts de codification…………………………………………………………...54
1.2.2.2. Les méthodes de codification................................................................................55
1.2.3. Selon le système comptable financier…......................................................................55
1.3 Critères distinctifs des stocks …………………………………………………………….58
1.3.1. Distinction entre stocks et immobilisations ……………………………………..…..58
1.3.2 Distinction entre marchandise et produit finis………………………………………..58
1.4. L’inventaire des stocks......................................................................................................58
1.4.1. Définition d’inventaire……………............................................................................59
1.4.2. Types d’inventaire.......................................................................................................59
1.4.2.1. La méthode de l’inventaire permanant…..............................................................59
1.4.2.2. La méthode de l’inventaire intermittent................................................................59

Section 2 : L’évaluation des stocks selon SCF….................................................................60

2.1. L’évaluation des entrées des stocks..................................................................................60


2.1.1. Coûts d’acquisition....................................................................................................60
2.1.2. Coûts de transformation..............................................................................................61
2.1.3. Coût de production…………………………………………………………………...61
2.1.3.1 Elément inclus dans le coût de production …………………………………..….61
2.1.3.1Elément exclus du coût de production ………………………………………………..62
2.1.4 Coût d’emprunt …………………………………………………………………...….62
2.2. Les techniques d’évaluation du coût des stocks.................................................................63
2.2.1. La méthode des coûts réels ….....................................................................................63
2.2.2. La méthode du coût standard (coût préétabli)..............................................................63
2.2.3. La méthode du prix de détail........................................................................................64
2.3. Les méthodes de déterminations des coûts........................................................................64
2.3.1. La méthode coût complet..............................................…............................................64
2.3.2. Méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes …...........................................65
2.3.2.1 Définition de la méthode d’imputation rationnelle …….…….…………………..65
2.3.2.2 avantage de l’imputation rationnelle ……………………..…………………........66
2.3.2.3 l’utilisation de la méthode en matière d’évaluation des stocks………….………..66
2.4. L’évaluation des sorties de stocks......................................................................................67
2.4.1. La méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP) …...........................................67
2.4.1.1.CUMP (après chaque entrée) ……………………………………………………67
2.4.1.2 CUMP à la fin de la période……………………………….…………………..…68
2.4.2. La méthode du premier entré, premier sorti (FIFO: first in - first out)........................68
2.4.3. La méthode du dernier entré, premier sorti (LIFO: last in - first out)…......................68
2.4.4 Les avantages et les inconvénients des méthodes de valorisation des stocks………...68
2.5. L’évaluation des stocks à la clôture...................................................................................69

Section 3 : La comptabilisation des stocks selon SCF ….....................................................71

3.1. La comptabilisation des stocks selon la méthode de l’inventaire permanent....................71


3.1.1. Les compte de stock amont ….....................................................................................72
3.1.1.1. Le compte de « stocks de marchandise 30 »…....................................................72
3.1.1.2. Le compte de « Matière première et fourniture 31 »…........................................75
3.1.1.3. Le compte Autres approvisionnements 32.............................................................76
3.1.2. Les comptes de stock aval.............................................................................................78
3.1.2.1. Le compte Encours de production de bien 33…..................................................79
3.1.2.2. Le compte en cours de production de service 34..................................................79
3.1.2.3. Le compte stock de produit 35…..........................................................................80
3.1.3.1. Le compte stocks provenant d’immobilisations 36…...........................................82
3.1.3.2. Le compte stocks à l’extérieur 37.........................................................................83
3.1.3.3. Le compte achat stocks 38…................................................................................83
3.1.3.4. Le compte perte de valeur 39.................................................................................83
3.2. La comptabilisation des stocks selon la méthode de l’inventaire intermittent..................84
3.2.1. Enregistrement des approvisionnements et marchandises consommés.......................84
3.2.1.1. Au cours de la période ……..................................................................................84
3.2.1.2. A la clôture de la période…...................................................................................85
3.1.2. Enregistrement des produits fabriqués ou en cours de fabrication..............................86
3.1.2.1. A la fin de période…..............................................................................................86
Conclusion…………………………..………………………………………………………..88

Chapitre III l’évaluation et le traitement comptable des stocks au sein de l’entreprise


BORDJ STEEL……………………………………………………………………………...90

Section 1 : présentation de l’entreprise ……………………………………………………91


1.1. Présentation de l’entreprise ……………………………………………………………...91
1.2 .Les unités de production de l’entreprise ………………………………………………..91
1.2.1. Unité charpente métallique …………………………………………………………91
1.2.2. Unité panneaux sandwichs …………………………………………………………92
1.2.3 Unité galvanisation…………………………………………………………….…….92
1.3 L’organisation générale de production …………………………………………….….…93
1.3.1. La direction générale ………………………………………………………….…….93
1.3.2. Département systèmes d’information………………………………………………..94
1.3.3. Département administration et ressources humaines ………………………………..95
1.3.4. Département Commercial……………………………………………………………95
1.3.5. Département Approvisionnements……………………………………………………96
1.3.6. Département Maintenance et contrôle qualité ………………………………….……96
1.3.7. Département finances et comptabilité ……………………………………..………....97

Section 2 : Généralités sur la gestion des stocks au sein de l’entreprise BORDJ


STEEL ……………………………………………………………………………...………..98
2.1. La gestion des stocks dans l’entreprise ……………………………………………….....98
2.1.1 Procédures de Gestion des Stocks ………………………………...…………………98
2.1.2. Les taches du gestionnaire des stocks au sein de l’entreprise …………………..……99
2.2 Le magasin de l’entreprise BORDJ STEEL………………………………………...……99
2.2.1. Principes de Fonctionnement du Magasin………..…………………………….……99
2.2.2Les stocks existant au niveau de magasin de BORDJ STEEL ……………………...100
2.2.3. Les procédures de stockage dans le magasin…………………..……………………101
2.2.3.1. La réception ……………………………………………………………………..101
2.2.3.2 La codification ……………..…………………………………………………….101
2.3 Les documents utilisés pour le mouvement des stocks au sein de l’entreprise …………102
2.3.1 La demande d’achat ………………….……………………………………………..102
2.3.2 Le Bon de Commande ………………………………………………………………102
2.3.3 La Facture …………………………………………………………………………..102
2.3.4 Le Bon de réception…………………………………………………………………103
2.3.5 Le Bon d'Entrée……………………………………………….………………..……103
2.3.6 Le bon de sortie…………………………………………………………………….103
2.3.8 La Fiche de Stock…………………………………………………………………..103
2.4 Achat dans l’entreprise BORDJ STEEL………………………………………………..104
2.4.1 Les prévisions d’achats ……………………………………………………...……...104
2.4.2 Déstockage et réservation ……………………..……………………………………104
2.4.3 Réapprovisionnement…………………………….………………………………….104
2.5 La production dans l’entreprise de BORDJ STEEL……………………………………105
2.5.1 Planification et lancement des projets et commandes……………………………….105
2.5.2 Mise à disposition des produits finis………………………………………………...106

Section 3 : l’évaluation et La comptabilisation des stocks selon le système comptable


financier………………………………………………………..107

3.1. L’évaluation et valorisation des stocks au sein de BORDJ STEEL………………...…107


3.1.1 L’évaluation du coût des entrées……………………………………………….........107
3.2.1.1 Le coût d’achat ……………………………….…………………………….…..107
3.2.1.2 le coût de production……………………………………………………………108
3.2.2. calculs du cout de production au sein de l’entreprise BORDJ STEEL………...…..108
3.2.1. La détermination des centres d’analyses …………………………………………...108
3.2.1.1. Les centres principaux de l’entreprise BORDJ STEEl…………...………….…108
3.2.1.2. La détermination des centres auxiliaires de BORDJ STEEL …………….……109
3.2.1.3 Répartition des charges indirectes dans la méthode des centres d’analyse…….109
3.2.1.4. Calcul du cout de production par la méthode du coût complet………………..116
3.2.1.5. Les limites d’utilisation de la méthode de coût complet ………………………117
3.2.1 L’évaluation des sorties ……………………………..………………………………..118
3.3. La comptabilisation des stocks……………………...……………………………….. 120
3.3.1. L’enregistrement comptable de L’opération d’achat ……………………………...120
3.3.1.1. L’achat ………………………..………………………………………………..120
3.3.1.2 l’entrée en stock ………………………………………………………………..120
3.3.1.3 la consommation………………………………………………………………..121
3.3.2. L’enregistrement comptable de L’opération de vente …… …………………..…..121
3.3.2.1. La vente ……………………………………………………………………..…121
3.3.2.2. L’encaissement………………………………………………………………...122
3.3.2.3. Sortie d’une ossature …………………………………………………………..122
3.3.3. La dépréciation de valeur de stock…………………………………………………123
3.3. L’inventaire de stocks ………………………………………………….………………124
Section 4 : Proposition de la mise en place de la méthode d’imputation rationnelle pour
le calcul de coût d’entrée de stock du produit fini……………………………………….125

4.1 La méthode d’imputation rationnelle des charges fixes…………………………………125


4.1.1. Le principe de la méthode …………………………………...……………………….125
4.2. l’application de la méthode d’imputation rationnelle au niveau de l’entreprise BORDJ
STEEL ………………………………………………………………………………………126
4.2.1 La détermination de l’activité normale de l’entreprise……..…………………………126
4.2.2 La détermination de coefficient d’imputation rationnelle des charges fixes ……...….126
4.2.3. La répartition primaire des charges …………………………………………………..126
4.2.4 La répartition secondaire des charges …….…………………………………………..129
4.2.5. Calcul du coût de production ……………………...…………………………………139
4.3.La comparaison entre la méthode du coût complet est la méthode d’imputation
rationnelle……………………………………………………………………………………140
4.3.1 .Synthèse d’étude…………………...…………………………………………….141
4.3.2.Recommandations …………………………………………………………………141
Conclusion…………………………………………………………………………………..142

Conclusion générale ………………...……………………………………………………..144

Bibliographie

Annexes
Annexe n° 02 :L’organigramme de la direction des finances et comptabilité

CHEF DE DEPARTEMENT
FINANCES ET COMPTABILITE

CHEF DE SERVICE CHEF DE SERVICE


COMPTABILITE FINANCES
GENERALE

COMPTABLE CHARGE
MATIERES D’ETUDES
TRESORERIE

COMPTABLE CHARGE
VENTES D’ETUDES
CONTROLE DE
GESTION
CAISSIER
Annexes n°04
Annexe : 05
ANNEXE N°06
Annexe n° : 07
ANNEXE N :08
Annexe n° 09
ANNEXE N° :10
Annexe : 11
Annexe n°14
Annexe n°15
Annexe n° :16
Table des matières

Résume en français page


Résume en anglais
Résume en arabe
Dédicaces
Remerciement
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des abréviations
Sommaire

Introduction générale ……………………….........……………………………………..…..II


Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les normes
comptables internationales………………....…………………………………..…………….6

Section 1: La normalisation comptable internationale …………………………………..7


1.1. définition de la normalisation .............................................................................................8
1.2 Le cadre institutionnel de la normalisation……….………………………………...……...8
1.2.1. La normalisation comptable européenne ....................................................................10
1.2.1.1. La quatrième directive……………………………………………………….......10
1.2.1.2. La septième directive………………………….…………………………............10
1.2.1.3. Les autres directives……………………………………………..…………….....10
1.2.2. La normalisation comptable Anglo-saxonne.……………………….…………….....11
1.2.3. La normalisation en Algérie………………………………………………………….11
1.3. La nécessité d’un référentiel unique …………………..….……………………...….......13
1.3.1. Les objectifs d’un référentiel unique ……………………………………...…….......13
1.3.2. Les enjeux stratégiques des normes IAS/IFRS…..………………………………….14
1.3.2.1. Les systèmes d’information financiers D’un point de vue interne ………...…....14
1.3.2.2. La communication financière D’un point de vue externe…………………….....15
1.4. Les avantages et inconvénients de l'utilisation d'un référentiel comptable……………...15
1.4.1 Les avantages …………………………….………………………….………...…….15
1.4.2 Les inconvénients …………………..………………………………………………..16

Section 2: présentation du L’organisme IASB et les normes IAS/IFRS……………..….16


2.1. La création et l’objectif de l’organisme l’IASB……………………..…………………..17
2.1.1. La création de l’organisme l’IASB …………………………………...………..……17
2.1.2. L’objectif de l’organisme l’IASB……………………………………………….…...18
2.1.3. Le champ d’application autorité des normes comptables internationales……..….….19
2.1.4. Historique de l’organisme l’IASB………………………………………………..….19
2.2. Le cadre conceptuel de l’IASB………………………………………….………………20
2.2.1 La présentation du cadre conceptuel……………………………………………..…....21
2.2.2. L’objectif du cadre conceptuel……………………………………………………......21
2.3. Procédures d’élaboration et d’interprétation des IAS/IFRS…………………………....22
2.3.1 Procédures d’élaboration des normes …………………………...………………..….22
2.3.1.1. Phase de légitimation…………………………………...…………………....…..22
2.3.1.2. Phase d’institutionnalisation……...……………….……...…………………...…22
2.3.2. Processus d'élaboration des interprétations……………………………..………….….23
2.4. Les normes comptables internationales IFRS…………...……………………………..…23
2.4.1. La terminologie………………………………………………………….…….…......23
2.4.2. Listes des normes IAS/IFRS………………………………………….……………...24

Section 3 : Présentation de la norme comptable internationale IAS2…….…………...…26

3.1. Objectif et champs d’application comptable internationale IAS2…………..….……...26


3.1.1. Objectif de la norme comptable internationale IAS2 ………………………….…...26
3.1.2. Champ d’application de la norme comptable internationale IAS2………..…….….27
3.2. Les différents coûts de stocks ……………………...…………………………..………..27
3.2.1. Les coûts d’acquisition………………………………………………………….……28
3.2.2. Les coûts de transformation…………………………………………….…...…….…28
3.2.3. .les autres coûts des stocks…………………………………………………..….........29
3.2.4. Les coûts des stocks des prestataires de services…………………………………….29
3.2.5. Coût de produits agricoles récoltés à partir d’actifs biologiques…………………….29
3.3. Les méthodes de détermination du coût …………………………..…………………..…30
3.3.1. La méthode de premier entrée premier sortie(PEPS) ………………………..............30
3.3.2. La méthode du coût moyen pondéré ………………………………………...............31
3.4. La dépréciation des stocks ………………………………………...………………….…31
3.5. La valeur nette de réalisation…………………………...……………………………..…31
3.6 La comptabilisation des stocks………………………………..…………….…………....33
3.7. La présentation des stocks dans les états financiers ……………………..………….......33
Section 4 : Aperçu sur le système comptable financier……...……..…………………..…33

4.1. Définition et nomenclature du système comptable financier……………..…….………..34


4.1.1-Définition du système comptable financier………………………….…….………....34
4.1.2. La nomenclature des comptes du système comptables financier ……….….……..…34
4.2.2. Le cadre conceptuel et organisationnel du système comptable financier……………35
4.2. Le cadre conceptuel et organisationnel du système comptable financier………………..35
4.2.1. Les états financiers préconisés par le SCF …………………………………….…...36
4.2.1.1 Le bilan ………………………………………….…...…………………………36
4.2.1.2 Le compte résultat………………………………………..……………………...36
4.2.1.3. Le tableau des flux de trésorerie…………………………….………………….36
4.2.1.4. L’état de variation des capitaux propres……………………….……..………...37
4.2.1.5. L’annexe…………………………………………………………..…….……...37
4.2.2. Les éléments constitutifs des états financiers………………………..………………37
4.2.2.1 Les éléments liés à l’évaluation de la situation financière……………………...37
4.2.2.2. Les éléments liés à l’évaluation de la performance ……….…………………..38
4.2.3. Les règles d’évaluation des éléments constituant des états financiers……...……….38
4.2.3.1 le coût historique………………………….…………………………………….38
4.2.3.2 le coût actuel…………………………………...……………………………….38
4.2.3.3 la valeur de réalisation…………………..………………………………….......38
4.2.3.4 la valeur actualisée……………………………………………………..…….....39
4.2.4. Les hypothèses de base ………………………………………………………………39
4.2.4.1. La comptabilité d’engagement ……………………………………………..........39
4.2.4.2 la continuité d’exploitation……………………………………………………......39
4.2.5 Caractéristiques qualitatives des états financiers ………………………………..........40
4.2.5.1 Intelligibilité……………………………………..………………………..….........40
4.2.5.2 Pertinence……………………………...……..……………………………………40
4.2.5.3. Fiabilité…………………………….……………………………………………….…41
4.2.5.4. Comparabilité……………..…………………...…………………………………..41
4.2.6. Contraintes nécessaires pour l’utilité de l’information ……..…………….…………..41
4.2.6.1 Célérité …………………………………………………………...…………….…42

4.2.6.2. Rapport coût / avantage…………….………………………………..…….……...42


4.2.6.3. Equilibre entre les caractéristiques qualitatives………………………..……...….42
4.2.7. Les principes et conventions comptables……………….………...…………………..43
4.2.7.1. Périodicité………………………………………………………………………....43
4.2.7.2. Indépendance des exercices…………………………...…………………………..43
4.2.7.3. Convention de l’entité…………………………………………………………......43
4.2.7.4. Convention de l’unité monétaire……………………………..……………………44
4.2.7.5. Principe d’importance relative ……………..…………………………………......44
4.2.7.6. Principe de prudence…………………………………………………...………….44
4.2.7.7. Principe de permanence des méthodes…………………………………………….45
4.2.7.8 Méthode d’évaluation : convention du coût historique…………………………….45
4.2.7.9 tangibilités du bilan d’ouverture…………………………………………………...45
4.2.7.10 Prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique ……………….45
4.2.7.11 Non – compensation ……………………………………………………………..45
4.2.7.12 Image fidèle ………………..…………………………………………………..…45
4.3. Objectif et L’importance du système comptable financier ………………..…………….46
4.3.1. Objectifs du système comptable financier……………………………………...……46
4.3.2. L’importance du système comptable financier ……………………..………..……...47
Conclusion …………...………………………………………………………………………48

Chapitre II : l’évaluation et le traitement comptable des stocks selon SCF…………….50

Section 1: Généralités sur les stocks ……………………………………………………...51

1 .1. Définitions et rôles des stocks dans une entreprise.……………...…………………..….51


1.1.1. Définitions des stocks………………………………………………….....................51
1.1.2. Rôles des stocks dans une entreprise …….....................................……………........52
1.2. Les type des stocks ………………………………………………………..……............53
1.2.1. Classification par type de produit................................................................................53
1.2.1.1. Stock de matières premières…………………….……………...…………...…...53
1.2.1.2. Stock d'en cours de production (semi-finis) …….….……….………..….............53
1.2.1.3. Stock de produits finis ……..…………………………………….……………...53
1.2.1.4. Stock de marchandises…………..………………………………………………..53
1.2.1.5 Stock de pièces de rechange et accessoires…………………………………..……54
1.2.1.6 Stock d'emballages …………………………………………………………..……54
1.2.1.7 Stock de pièces de maintenance des machines et des consommables……………54
1.2.1.8 Stock de déchets ……………………………………..…………………………..54
1.2.1.9. Les rebuts …………………………………………………………………….….54
1.2.2. Classification par codification …………………………………..…………………..54
1.2.2.1. Définition ..............................................................................................................54
1.2.2.2 les buts de codification…………………………………………………………...54
1.2.2.2. Les méthodes de codification................................................................................55
1.2.3. Selon le système comptable financier…......................................................................55
1.3 Critères distinctifs des stocks …………………………………………………………….58
1.3.1. Distinction entre stocks et immobilisations ……………………………………..…..58
1.3.2 Distinction entre marchandise et produit finis………………………………………..58
1.4. L’inventaire des stocks......................................................................................................58
1.4.1. Définition d’inventaire……………............................................................................59
1.4.2. Types d’inventaire.......................................................................................................59
1.4.2.1. La méthode de l’inventaire permanant…..............................................................59
1.4.2.2. La méthode de l’inventaire intermittent................................................................59

Section 2 : L’évaluation des stocks selon SCF….................................................................60

2.1. L’évaluation des entrées des stocks..................................................................................60


2.1.1. Coûts d’acquisition....................................................................................................60
2.1.2. Coûts de transformation..............................................................................................61
2.1.3. Coût de production…………………………………………………………………...61
2.1.3.1 Elément inclus dans le coût de production …………………………………..….61
2.1.3.1Elément exclus du coût de production ………………………………………………..62
2.1.4 Coût d’emprunt …………………………………………………………………...….62
2.2. Les techniques d’évaluation du coût des stocks.................................................................63
2.2.1. La méthode des coûts réels ….....................................................................................63
2.2.2. La méthode du coût standard (coût préétabli)..............................................................63
2.2.3. La méthode du prix de détail........................................................................................64
2.3. Les méthodes de déterminations des coûts........................................................................64
2.3.1. La méthode coût complet..............................................…............................................64
2.3.2. Méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes …...........................................65
2.3.2.1 Définition de la méthode d’imputation rationnelle …….…….…………………..65
2.3.2.2 avantage de l’imputation rationnelle ……………………..…………………........66
2.3.2.3 l’utilisation de la méthode en matière d’évaluation des stocks………….………..66
2.4. L’évaluation des sorties de stocks......................................................................................67
2.4.1. La méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP) …...........................................67
2.4.1.1.CUMP (après chaque entrée) ……………………………………………………67
2.4.1.2 CUMP à la fin de la période……………………………….…………………..…68
2.4.2. La méthode du premier entré, premier sorti (FIFO: first in - first out)........................68
2.4.3. La méthode du dernier entré, premier sorti (LIFO: last in - first out)…......................68
2.4.4 Les avantages et les inconvénients des méthodes de valorisation des stocks………...68
2.5. L’évaluation des stocks à la clôture...................................................................................69

Section 3 : La comptabilisation des stocks selon SCF ….....................................................71

3.1. La comptabilisation des stocks selon la méthode de l’inventaire permanent....................71


3.1.1. Les compte de stock amont ….....................................................................................72
3.1.1.1. Le compte de « stocks de marchandise 30 »…....................................................72
3.1.1.2. Le compte de « Matière première et fourniture 31 »…........................................75
3.1.1.3. Le compte Autres approvisionnements 32.............................................................76
3.1.2. Les comptes de stock aval.............................................................................................78
3.1.2.1. Le compte Encours de production de bien 33…..................................................79
3.1.2.2. Le compte en cours de production de service 34..................................................79
3.1.2.3. Le compte stock de produit 35…..........................................................................80
3.1.3.1. Le compte stocks provenant d’immobilisations 36…...........................................82
3.1.3.2. Le compte stocks à l’extérieur 37.........................................................................83
3.1.3.3. Le compte achat stocks 38…................................................................................83
3.1.3.4. Le compte perte de valeur 39.................................................................................83
3.2. La comptabilisation des stocks selon la méthode de l’inventaire intermittent..................84
3.2.1. Enregistrement des approvisionnements et marchandises consommés.......................84
3.2.1.1. Au cours de la période ……..................................................................................84
3.2.1.2. A la clôture de la période…...................................................................................85
3.1.2. Enregistrement des produits fabriqués ou en cours de fabrication..............................86
3.1.2.1. A la fin de période…..............................................................................................86
Conclusion…………………………..………………………………………………………..88

Chapitre III l’évaluation et le traitement comptable des stocks au sein de l’entreprise


BORDJ STEEL……………………………………………………………………………...90

Section 1 : présentation de l’entreprise ……………………………………………………91


1.1. Présentation de l’entreprise ……………………………………………………………...91
1.2 .Les unités de production de l’entreprise ………………………………………………..91
1.2.1. Unité charpente métallique …………………………………………………………91
1.2.2. Unité panneaux sandwichs …………………………………………………………92
1.2.3 Unité galvanisation…………………………………………………………….…….92
1.3 L’organisation générale de production …………………………………………….….…93
1.3.1. La direction générale ………………………………………………………….…….93
1.3.2. Département systèmes d’information………………………………………………..94
1.3.3. Département administration et ressources humaines ………………………………..95
1.3.4. Département Commercial……………………………………………………………95
1.3.5. Département Approvisionnements……………………………………………………96
1.3.6. Département Maintenance et contrôle qualité ………………………………….……96
1.3.7. Département finances et comptabilité ……………………………………..………....97

Section 2 : Généralités sur la gestion des stocks au sein de l’entreprise BORDJ


STEEL ……………………………………………………………………………...………..98
2.1. La gestion des stocks dans l’entreprise ……………………………………………….....98
2.1.1 Procédures de Gestion des Stocks ………………………………...…………………98
2.1.2. Les taches du gestionnaire des stocks au sein de l’entreprise …………………..……99
2.2 Le magasin de l’entreprise BORDJ STEEL………………………………………...……99
2.2.1. Principes de Fonctionnement du Magasin………..…………………………….……99
2.2.2Les stocks existant au niveau de magasin de BORDJ STEEL ……………………...100
2.2.3. Les procédures de stockage dans le magasin…………………..……………………101
2.2.3.1. La réception ……………………………………………………………………..101
2.2.3.2 La codification ……………..…………………………………………………….101
2.3 Les documents utilisés pour le mouvement des stocks au sein de l’entreprise …………102
2.3.1 La demande d’achat ………………….……………………………………………..102
2.3.2 Le Bon de Commande ………………………………………………………………102
2.3.3 La Facture …………………………………………………………………………..102
2.3.4 Le Bon de réception…………………………………………………………………103
2.3.5 Le Bon d'Entrée……………………………………………….………………..……103
2.3.6 Le bon de sortie…………………………………………………………………….103
2.3.8 La Fiche de Stock…………………………………………………………………..103
2.4 Achat dans l’entreprise BORDJ STEEL………………………………………………..104
2.4.1 Les prévisions d’achats ……………………………………………………...……...104
2.4.2 Déstockage et réservation ……………………..……………………………………104
2.4.3 Réapprovisionnement…………………………….………………………………….104
2.5 La production dans l’entreprise de BORDJ STEEL……………………………………105
2.5.1 Planification et lancement des projets et commandes……………………………….105
2.5.2 Mise à disposition des produits finis………………………………………………...106

Section 3 : l’évaluation et La comptabilisation des stocks selon le système comptable


financier………………………………………………………..107

3.1. L’évaluation et valorisation des stocks au sein de BORDJ STEEL………………...…107


3.1.1 L’évaluation du coût des entrées……………………………………………….........107
3.2.1.1 Le coût d’achat ……………………………….…………………………….…..107
3.2.1.2 le coût de production……………………………………………………………108
3.2.2. calculs du cout de production au sein de l’entreprise BORDJ STEEL………...…..108
3.2.1. La détermination des centres d’analyses …………………………………………...108
3.2.1.1. Les centres principaux de l’entreprise BORDJ STEEl…………...………….…108
3.2.1.2. La détermination des centres auxiliaires de BORDJ STEEL …………….……109
3.2.1.3 Répartition des charges indirectes dans la méthode des centres d’analyse…….109
3.2.1.4. Calcul du cout de production par la méthode du coût complet………………..116
3.2.1.5. Les limites d’utilisation de la méthode de coût complet ………………………117
3.2.1 L’évaluation des sorties ……………………………..………………………………..118
3.3. La comptabilisation des stocks……………………...……………………………….. 120
3.3.1. L’enregistrement comptable de L’opération d’achat ……………………………...120
3.3.1.1. L’achat ………………………..………………………………………………..120
3.3.1.2 l’entrée en stock ………………………………………………………………..120
3.3.1.3 la consommation………………………………………………………………..121
3.3.2. L’enregistrement comptable de L’opération de vente …… …………………..…..121
3.3.2.1. La vente ……………………………………………………………………..…121
3.3.2.2. L’encaissement………………………………………………………………...122
3.3.2.3. Sortie d’une ossature …………………………………………………………..122
3.3.3. La dépréciation de valeur de stock…………………………………………………123
3.3. L’inventaire de stocks ………………………………………………….………………124
Section 4 : Proposition de la mise en place de la méthode d’imputation rationnelle pour
le calcul de coût d’entrée de stock du produit fini……………………………………….125

4.1 La méthode d’imputation rationnelle des charges fixes…………………………………125


4.1.1. Le principe de la méthode …………………………………...……………………….125
4.2. l’application de la méthode d’imputation rationnelle au niveau de l’entreprise BORDJ
STEEL ………………………………………………………………………………………126
4.2.1 La détermination de l’activité normale de l’entreprise……..…………………………126
4.2.2 La détermination de coefficient d’imputation rationnelle des charges fixes ……...….126
4.2.3. La répartition primaire des charges …………………………………………………..126
4.2.4 La répartition secondaire des charges …….…………………………………………..129
4.2.5. Calcul du coût de production ……………………...…………………………………139
4.3.La comparaison entre la méthode du coût complet est la méthode d’imputation
rationnelle……………………………………………………………………………………140
4.3.1 .Synthèse d’étude…………………...…………………………………………….141
4.3.2.Recommandations …………………………………………………………………141
Conclusion…………………………………………………………………………………..142

Conclusion générale ………………...……………………………………………………..144

Bibliographie

Annexes

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