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EHEC
Mémoire de fin de Cycle pour l’Obtention du Diplôme de Master en
Sciences Commerciales
Option : Finance
THEME :
Juin 2016
Ecole des Hautes Etudes Commerciales d’Alger
EHEC
Mémoire de fin de Cycle pour l’Obtention du Diplôme de Master en
Sciences Commerciales
Option : Finance
THEME :
Juin 2016
Résumé
Ce système comptable financier prend en considération la majeure partie de normes issues des
IAS /IFRS, tels que la norme comptable internationale (IAS 2) concernant les stocks et en cours, qui
relèvent d’une grande importance notamment dans les entreprises industrielles.
Pour cela nous avons proposé la méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes comme
procédure d’évaluation des stocks, Afin d’améliorer la situation de l’entreprise algérienne
notamment dans la prise de décision.
Les normes comptables internationales IAS / IFRS, le système comptable financier, les stocks,
l’évaluation, le traitement comptable, l’imputation rationnelle des charges fixes.
Abstract
The adoption of IAS / IFRS requires harmonizing the financial information at national and
international level in terms of increased transparency and comparability of business and this has led
countries, including Algeria has to upgrade their procédures accounting for the adaptation of new
financial accounting system (FAS).
This financial accounting system takes into account most of the resulting standards IAS / IFRS,
such as the International Accounting Standard (IAS 2) for inventories and current, which are of
great importance especially in industrial companies
The aim of our work is to try to analyze the evaluation and accounting treatment of inventories in
BORDJ STEEL, as the (FAS), where we see a great weakness in the application of methods of this
system, especially in the stock assessment procedures for product inventory.
For this we have proposed the method of rational allocation of fixed costs as stock assessment
procedure In order to improve the situation of the Algerian company especially in decision making
Keywords:
International Accounting Standards IAS IFRS, the financial accounting system, inventory,
Evaluation, accounting treatment, the method of rational allocation of fixed costs.
ملخص
إٌ اعتًاد يعُاس انًحاسبت انذونٍ َ IAS/IFRSتطهب يالئًت انًعهىياث انًانُت عهً انًستىي انىطٍُ وانذونٍ يٍ حُث
صَادة انشفافُت وإيكاَُت انًقاسَت بٍُ األعًال انتجاسَت وهزا أدي انبهذاٌ ،بًا فٍ رنك انجضائش نشفع يستىي إجشاءاتها يٍ أجم تبٍُ
َظاو انًحاسبت انًانُت انجذَذSCF .
هزا انُظاو انًحاسبٍ انًانٍ َأخز فٍ عٍُ االعتباس يعظى انًعاَُش انُاتجت عٍ يعُاس انًحاسبت انذونٍ سقى ،IAS /IFRSيثم
يعُاس انًحاسبت انذونٍ ( )IAS 2نهًخضوَاث وانًُتىجاث انجاسٌ انعًم بها ،وانتٍ نها أهًُت كبُشة وخاصت فٍ انششكاث
انصُاعُت.
انهذف يٍ عًهُا هى يحاونت نتحهُم انًعانجت انًحاسبُت و تقُُى انًخضوَاث فٍ يؤسست BORDJ STELLوفقا نهُظاو
انًحاسبٍ انًانٍ ،SCFحُث َشي ضعف كبُش فٍ تطبُق أسانُب هزا انُظاو ،خصىصا فٍ إجشاءاث تقُُى انًخضوَاٌ انًُتجت .
نهزا اقتشحُا طشَقت انتحًُم انعقالٍَ نألعباء انثابتت كئجشاء نتقُُى انًخضوٌ ,ورنك يٍ أجم تحسٍُ وضع انششكت انجضائشَت
خاصت فٍ عًهُت اتخار انقشاساث.
الكلمات الدالة:
انذونٍ انًحاسبُت انًعاَُش IAS/IFRانتحًُم ،طشَقت انًحاسبُت ،انًعانجت انتقُُى ،انًخضوَاٌ ،انًانٍ ،انًحاسبٍ انُظاو
انعقالٍَ نألعباء انثابتت.
Dédicace :
douce mère.
KARIMA
Remerciements :
BENKHLIFA SAAD.
04 la Fiche de stock 70
05 La manière de codification des stocks dans l’entreprise 101-102
06 les clés de répartition primaire 110
07 la répartition primaire des charges indirectes du moi d’octobre 111-112
08 la répartition secondaire des charges indirecte du moi d’octobre 112
Page
N° Figures Titre de figure
18
Structure de l’IASB
01
02 Procédure d’achat 105
Liste des abréviations :
En anglais :
FIFO : First In - First Out
IAS : International Accounting Standards
IASB : International Accounting Standards Board
IASC : International Accounting Standards Committee
IFRIC : International Financial Reporting Interpretation Committee
IFRS : International Financial Reporting Standards
LIFO : Last In - First Out
SAC : Standards Advisory Council
SEC : Security and Exchange Commission
En français :
CIR : coefficient d’imputation rationnelle.
CUMP : Coût Unitaire Moyen Pondéré
DEPS : Dernier Entrée Premier Sortie
PEPS : Premier Entrée Premier Sortie
SCF : Système Comptable Financier
Sommaire
Sommaire
Introduction générale........................................................................................................ II
Conclusion générale………………………………………………………...144
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale :
Pour faire face aux changements économiques, l’Algérie a adopté des réformes, en
particulier concernant son système comptable, en remplace le plan comptable national(PCN) de
1975 par un nouveau système comptable et financier (SCF) en 2007, qui à pour socle le
référentiel IAS/ IFRS, afin d’être en harmonie avec le référentiel comptable international.
Les stocks constituent généralement les plus importants actifs détenue par une entreprise et
il est nécessaires d’en effectuer une juste évaluation pour assurer la fidélité des comptes, alors les
entreprises doivent respecter plusieurs obligations en matière des stocks.
II
INTRODUCTION GENERALE
Quand tenue des éléments précédents, nous avons choisi d’étudier une partie importante
dans la comptabilité financière et qui porte sur «l’évaluation et le traitement comptable des
stocks selon le système comptable financier au sein des entreprises Algérienne ». Ce thème a
été choisi pour les raisons suivantes :
Premièrement, notre sujet a une forte relation avec notre spécialité que nous étudions
« Finance et comptabilité ».
Deuxièmement, c’est un sujet qui traite un élément très important dans les comptes
annuels du bilan.
Troisièmement, notre sujet nous permet de Connaître les méthodes et les règles
d’évaluation et de valorisation des stocks au niveau de l’entreprise, afin de comparer la
théorie avec pratique.
Finalement, c’est un sujet d’actualité, car il présente comme une nouveauté tant pour le
comptable algérien que pour les entreprises.
Pour développer notre étude, Nous allons tenter de poser la problématique suivante :
Est-ce que le contenue du système comptable financier est compatible avec des normes
comptables internationales IAS/IFRS ?
III
INTRODUCTION GENERALE
Pour répondre à ces interrogations, nous avons émis les hypothèses suivantes :
Pour répondre à notre problématique, nous nous sommes appuyés sur la démarche
méthodologique suivante :
Nous avons ensuit utilisé la méthode analytique dans la pratique à travers une étude de
cas au sein de l’entreprise BORDJ STEEL, où nous avons récolté les données, afin de les
analysées, et faire ressortir les méthodes d’évaluation adopté par cette entreprise en
matière de stocks ainsi que leur traitement comptable.
IV
INTRODUCTION GENERALE
Et pour mieux expliquer notre travail, nous l’avons structuré de la façon suivante :
V
Chapitre I : le cadre conceptuel
du système comptable financier
selon les normes internationales
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Introduction de chapitre I:
Dans un monde ou les capitaux, les marchés et les entreprises sont international, la
comptabilité, elle aussi doit être internationale. L’IASB a donc rédigé un corpus de normes qui
permet de raisonner à une échelle mondiale et de donner les moyens aux analystes financiers de
parler un langage commun.
En ce qui concerne l’Algérie qui est entrée dans une économie de marché de puis une
vingtaine d’années, elle a adopté un nouveau système comptable financier basé sur les normes
IAS/IFRS, en remplaçant le PCN de l’année 1975, qui n’est plus capable de satisfaire les
exigences d’une économie de marché.
7
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
1.1.Définition de la normalisation :
La normalisation internationale est encadrée par des organisations chargées de mener des
travaux de réflexion en vue de l’harmonisation des techniques et des pratiques comptables tant au
niveau international, qu'au niveau régional.
1
LAUZEL, (p) : la normalisation rationalisation guide comptable, édition Foucher, Paris, 1959, P.65.
8
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
La normalisation comptable en Europe résulte des travaux et des réflexions menés par les
principaux pays « environ 28 pays tels que l’Algérie la France, le Maroc le Japon, l’Espagne,
Belgique ….etc. »
Ces directives ont permis une amélioration de la qualité des états financier individuels et
consolidés .mais il reste que la comparaison des performances entre les entreprises, n’apparait pas
clairement dans ces directives, en raison de fait qu’elles comportent de nombreuses options,
c’est-à-dire la possibilité de comptabiliser ou d’évaluer une même opération de manière
différente.
1
MIMECHE (Ahmed) et KADDOURI (Amar) ,cours de comptabilité financière selon les normes IAS/IFRS et le
SCF 2007, éditions Enag,Alger,2009,p.52.
9
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Publié en 13 juin 1983, elle réglemente les conditions d’élaboration et de présentation des états
consolidés .dans les termes de la 7 éme directive, une entreprise consolidant « mère » détenant
Légalement le pouvoir de contrôle sur une autre entreprise « filiale », doit établir des comptes
consolidés.
La Septième directive donne un certain nombre de règles d’évaluation différentes de celles de
la quatrième directive, laisse le choix à chaque état membre d’interdire, d’autoriser ou de rendre
obligatoire leur utilisation ; par voie de conséquence les méthodes d’évaluation de postes
importants de l’actif sont différentes d’un pays à l’autre.2
1.2.1.3 les autres directives :
1
MIMECHE(Ahmed) et KADDOURI (Amar), Op.cit, p. 52.
2
MAILLET (Catherine) et MANH(Anne) :lesNormes comptables internationales IAS/IFRS, édition Foucher,
Paris,2006,p.10
10
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
1
BRUN (STEPHAN) :L’essentiel des normes comptables internationales IAS/IFRES, Gualino éditeur, France
,2006,p.30
2
MEROUANI (Samir), le projet du nouveau système comptable financier algérien, anticiper et préparer le passage
du PCN 1975 aux normes IFRS, mémoire de magistère en sciences de gestion, Ecole Supérieure de Commerce
d’Alger, 2006/2007, p.29.
11
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Ce n'est que lors de l'installation officielle du CSC ( conseil supérieur de comptabilité)en 1972
que le ministre des finances lui confie une mission, qui consiste en l'élaboration d'un nouveau
plan comptable, ce nouveau plan comptable, appelé Plan Comptable Nationale(PCN), est
promulgué en 1975, son application effective débute en 1976.
Depuis sa promulgation, le PCN n'a connu de modification qu'avec les quatre additifs
antérieurement présentés. L'Algérie aborde une nouvelle étape caractérisée par une l'économie.
Les réformes entreprises depuis la fin des années quatre-vingt (80) ont pour objectif le passage à
l'économie du marché. En 1998 les autorités publiques ont décidé de compléter les réformes
entreprises par la réforme du PCN afin de répondre aux besoins résultant des réformes et du
nouvel environnement.
Aussi, aujourd'hui tous les professionnels se rendent compte de ses limites et ses insuffisances
brèves, son inadaptation à l'environnement économique actuel. Et ainsi plusieurs domaines ne
sont pas solutionnés et de nouvelles opérations et événements apparus depuis la réforme
économique engagée par notre pays, sont restés non traités.
Enfin, un projet d'un nouveau système comptable s'inscrit dans le cadre des réformes profondes
engagées en Algérie. Soumis en 2001 au ministère des Finances, le projet a été examiné et
endossé en juillet 2006 en conseil du gouvernement.
capitaux sur les quelles elles opèrent, ou à d’autres fins nationales, cela les pénalistes
financièrement et elles ont l’impression de gaspiller leurs argents 1
En effet, le constat a été le suivant :
- Un manque de comparabilité de l’information financière dans le temps (pour une même
entreprise) et dans l’espace (entre différentes entreprises) ; Un niveau de subjectivité
important dans l’établissement des comptes ;
- Une information financière ni admise ni comprise sur toutes les places boursière du
monde ;
- Un langage financier très hétérogène et marqué parfois par un manque de transparence
des comptes et une faible qualité de l’information fournie.
1
BERNARD (Colasse) : Comptabilité générale (PCG et IAS/IFRS), Edition economica, Paris, 9éme édition, 2005,
P.26.
2
DAYAN (Armand) : Manuel de gestion, Edition ellipses, 2éme édition, 2004, P 623.
13
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
L’objectif d’un référentiel unique est donc de mettre en place un langage comptable unifié
dans un cadre plus large d’unification de marché capitaux.
1
BAMETO (Pascal): normes IAS/IFRS (application aux états financiers), édition DUNDO, paris 2004, P8
14
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
D’autre, part il exige de repenser l’organisation dans son ensemble, certaines décision
vont être affectées par l’application de ces normes.
1.3.2.2 la communication financière D’un point de vue externe
Les normes IAS/IFRS sont des outils de communication financière. Elles permettent aux
investisseurs, analystes, banquiers, partenaires, etc.… :
D’apprécier la mesure de la performance économique et la stratégie menée par secteur,
par filiale et par zone, le retour sur investissement par projet peuvent être calculés
aisément ce qui permet aux actionnaires de donner leur avis lors des assemblées générales
pour éviter des opérations hasardeuses ;
De disposer d’une information financière riche, précise et régulière pour mener des
comparaisons dans le temps. Les normes IAS/IFRS exigent de faire des choix sur les
évaluations et les méthodes comptables utilisées. Ces chois doivent être justifiés, chiffrés
et communiqués même sous forme narrative.
1.4. Les avantages et inconvénients de l'utilisation d'un référentiel comptable :
Dans cette conclusion, nous nous proposons d'aborder les avantages et les inconvénients des
IAS/IFRS, tel que reporté par les auteurs et spécialistes1
1
NAÏM(A), KHOURI(N) et BRIXI(K) : Les normes comptables internationales – thème de recherche présenté sous
la direction du Dr MIMECHE ,Alger (2005-2006)
15
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Nous allons aborder dans cette section, la création et l’objectif de l’organisme l’IASB,
Historique et fonctionnement de l’organisme l’IASB ainsi une présentation des normes
comptables internationales IAS/IFRS.
16
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
-un conseil de surveillance composé de 19 membres (trustees) qui sont chargés de désigner les
membres des autres organes (board, SIC et SAC, voir infra) et de rechercher les moyens de
financement pour l’institution.
-un comité exécutif (Board) dénommé couramment IASB, en place depuis le 1 er avril 2001 et
composé de 14 membres dont 12 à temps plein et 7 assurant la liaison entre L’ISAC et les
normalisateurs nationaux .c’est le board (IASB) qui est chargé de l’élaboration des nouvelles
normes, désormais appelais appelées IFRS «international Financial Reporting standards » et non
plus IAS.
A noter que sur les 14 membres, 10 sont originaires du Commonwealth ou des Etats-Unis, ce qui
traduit la domination anglo-saxonne de l’institution.
-Un comité d'interprétation (IFRIC) : C'est le nouveau nom donné au comité d'interprétation des
normes de l'IASB (auparavant, c'était le SIC - Standing Interpretations Committee
Il a pour objet d'interpréter le corps existant des normes de l'IASB et aussi d'élaborer des
positions techniques sur des questions précises, en attente de la définition d'une norme définitive.
-Un comité consultatif de normalisation (SAC) : Standards Advisory Council chargé de faire
participer, au processus de mise en oeuvre des normes comptables internationales, les parties
1
MIMECHE (Ahmed )et KADDOURI (Amar), Op.cit,p.58
17
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
intéressées par le reporting financier international et de conseiller le Comité exécutif (sur les
priorités de la normalisation) et éventuellement le conseil de surveillance.
Dans les faits, l'élément central de cette nouvelle structure se traduit par le transfert à l'IASB des
compétences techniques en matière de normalisation comptable, lesquelles étaient attribuées à
l'ancien Board de l'IASC. L'IASB devient ainsi le seul responsable en matière d'implémentation
des normes comptables internationales si bien qu'il est dorénavant question de l'IASB et non plus
de l'IASC.
¹ OBERT (Robert) : pratiques des normes IFRS, 5ème édition Dunod, Paris, 2013, p.p.08.09.
18
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
1
Chauveau (Bernard) : Introduction aux normes internationales de l'IASB, édition e-thèque, Paris, 2ème édition,
2007, pp : 101-102.
19
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
La forme et le contenu des normes, que ce soit dans le cadre du SCF Algérien ou des IFRS,
résultent des choix figurant dans le cadre conceptuel. C’est sur la base du cadre conceptuel que la
comparabilité des états financiers devient possible.
1
www.iasplus.com/.../ifrs.../ifrs...2013/.../IFRS%20in%20your%20pocket, site consulté le 25/03/2016, à
18 :18mn,
20
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Elles ont également eu pour résultat l'utilisation de critères différents pour la comptabilisation
des éléments dans les états financiers, et une préférence pour différentes conventions d'évaluation.
Le champ d'application des états financiers et les informations qui y sont fournies en ont également
été affectés.
Le Comité des Normes comptables internationales (IASC) s'est engagé à réduire ces différences
en cherchant à harmoniser les réglementations, les normes comptables et les procédures liées à la
préparation et à la présentation des états financiers. Il pense que la meilleure manière de faire
progresser l'harmonisation est de se concentrer sur les états financiers préparés afin de donner une
information utile aux prises de décisions économiques.
Le cadre conceptuel définit les objectifs, les principes, les concepts, à partir desquels les
normes, les règles et le cadre comptable sont construits et assignée à la comptabilité.
1
Ahmed MIMECHE et Amar KADDOURI, op.cit, p.63.64
21
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
f-Aider les utilisateurs des états financiers à interpréter l'information contenue dans les états
financiers préparés en conformité avec les normes comptables internationales.
g-Fournir à ceux qui sont intéressés par les travaux de l’IASC des informations sur son
approche dans l’élaboration des normes comptables internationales.
1
KLEE (L): « Normes comptables internationales », Encyclopédie de comptabilité, contrôle de gestion et audit,
édition Economica, (2000) ,p.919
2
TOURON (P) et TONDEU( H ), comptabilité en IFRS, édition d’organisation, 2004, P17.
22
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
De ce fait, dès leur publication, les normes comportent une date d’application. 1
En effet certaines normes ont été supprimées et remplacées par d’autres normes comme par
exemple :
-la norme IAS 3 consacrée aux états financiers consolidés, produite en 1973, a été remplacée par
les normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31 EN 1989 ET 1990 ; 2
2.4.1. La terminologie
Le terme de « référentiel IFRS » représente les normes et les interprétations adoptées par
l’IASB, c’est-à-dire :
- Les normes comptables internationales (dites IAS) existant actuellement ;
-Les (nouvelles) normes internationales d’information financière (IFRS) ;
- Les interprétations s’y rapportant : interprétations du SIC et interprétations de l’IFRIC ;
-Les modifications ultérieures de ces normes et les interprétations s’y rapportant ;
-Les normes et interprétations s’y rapportant qui seront publiées ou adoptées à l’avenir par
l’IASB.
1
TOURON (P) et TONDEU( H ) ,op.cit,p.17
2
MIMECHE(A) et KADDOURI(A), op.cit.p59.
3
Guide de référence sur les IFRS, édition deloitte, 2013, PP.17,18
23
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
IAS Intitulé
IAS 1 Présentation des états financiers
IAS 2 Stocks
IAS 3 Annulée et remplacée par IAS 27 et IAS 28
IAS 4 Annulée et remplacée par IAS 27 et IAS 28
IAS 5 Annulée et remplacée par IAS 1
IAS 6 Annulée et remplacée par IAS 15
IAS 7 Tableaux des flux de trésorerie
IAS 8 Résultat de l’exercice, erreurs fondamentales et changement de méthodes comptables
IAS 9 Remplacée par IAS 28
IAS 10 Eventualités et évènements survenant après la date de clôture
IAS 11 Contrat de construction
IAS 12 Impôts sur le résultat
IAS 13 Annulée et remplacée par IAS 1
IAS 14 Information sectorielle
IAS 15 Information reflétant les effets de variations de prix
IAS 16 Immobilisations corporelles
IAS 17 Contrats de location
IAS 18 Produits des activités ordinaires
IAS 19 Avantages du personnel
IAS 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l’aide publique
1
BRUN (Stephan) ,Op.cit, p.40.
24
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Les normes IAS 3, 4,5, 6,9, 13, 22, 25, et 35 ont été supprimées ou remplacées.
La norme IFRS 7 (Instruments financiers : informations à fournir) entrera en vigueur le 1er
janvier 2007.
La norme IFRS 9 entrera en vigueur le 1er janvier 2015, et pour les normes IFRS 10, 11,12, et
13 entreront en vigueur le 1er janvier 2013.
25
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Cette norme est devenue pour la prescription de traitement comptable des stocks, et du
manière principale la détermination de coût de stock nécessaire à être reconnu comme un actif
sous le nom de stock, et ça dans le cas de vente de stock.
3.1.1. Objectif de la norme comptable internationale IAS2
L’objectif des présentes normes est de prescrire le traitement comptable des stocks. Une des
questions fondamentales de la comptabilisation des stocks est celle du montant des couts à
comptabiliser en tant qu’actif et à différer jusqu’à la comptabilisation des produits
correspondants. La présente norme donne des commentaires sur la détermination du cout et sa
comptabilisation ultérieure en charges, y compris toute dépréciation jusqu’à la valeur nette de
26
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
réalisation. Elle donne également des commentaires sur les méthodes de détermination du cout
qui sont utilisées pour imputer les couts aux stocks.1
a) Les travaux en cours générés par des contrats de construction y compris les contrats
directement connexes de fourniture de service (IAS11 contrat de location) ;
Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût de la valeur nette de réalisation, ce coût
comprend le coût d’acquisition, de transformation et autres coût encourus pour amener les stocks
à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent.
1
Journal Officiel de l’Union Européenne, règlement n°1126/2008de la commission du 3 novembre 2008opcit, p.22.
2
groupe revue fiduciaire, code IFRS Normes et interprétations, 6 ème Édition ,paris, 2011, p43.44.
3
BRUN (Stéphan) : les normes comptables internationales IAS/IFRS, Gualino éditeur, paris, 2006, pp198, 199.
27
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Les coûts d’acquisition des stocks comprennent le prix d’achat ,les droits de douane et autres
taxes ,ainsi les frais de transport ,de manutention et autres coûts directement attribuable à
l’acquisition des produits finis, des matières premières et des services .les rabais commerciaux
,remise et autres éléments similaires sont déduits pour déterminer les coûts d’acquisition.
des frais généraux de production fixes et variables qui sont encourus pour transformer les
matières premières en produits finis. Les frais généraux de production fixes sont les coûts
indirects de production qui demeurent relativement constants Indépendamment du volume de
production, tels que l’amortissement et l’entretien des bâtiments et de l’équipement industriels, et
les frais de gestion et d’administration de l’usine. Les frais de production variables sont les coûts
indirects de production qui varient directement, ou presque directement, en fonction du volume
de production, tels que les matières premières indirectes et la main-d’œuvre indirecte.
- L’affectation des frais généraux fixes de production aux coûts de transformation est fondée sur
la capacité normale des installations de production. La capacité normale est la production
moyenne que l’on s’attend à réaliser sur un certain nombre d’exercices ou de saisons dans des
circonstances normales, en tenant compte de la perte de capacité résultant de l’entretien planifié.
Il est possible de retenir le niveau réel de production s’il est proche de la capacité de production
normale. Le montant des frais généraux fixes affecté à chaque unité produite n’est pas augmenté
par suite d’une baisse de production ou d’un outil de production inutilisé. Les frais généraux non
affectés sont comptabilisés comme une charge de l’exercice au cours duquel ils sont encourus.
Dans des périodes de production anormalement élevée, le montant des frais généraux fixes
affectés à chaque unité produite est diminué de telle sorte que les stocks ne soient pas évalués au-
dessus de leur coût.
-Les frais généraux variables de production sont affectés à chaque unité produite sur la base de
l’utilisation effective des installations de production.
28
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
-Un processus de production peut donner lieu à la production simultanée de plus d’un produit.
C’est le cas, par exemple, en cas de production de produits liés ou lorsqu’il y a un produit
principal et un sous-produit.
Lorsque les coûts de transformation de chaque produit ne sont pas identifiables séparément, ils
sont répartis entre les produits sur une base rationnelle et cohérente. Cette répartition peut être
opérée par exemple sur la base de la valeur de vente relative de chaque produit, soit au stade du
processus de production où les produits deviennent identifiables séparément, soit à l’achèvement
de la production. La plupart des sous-produits sont non significatifs par nature. Lorsque tel est le
cas, ils sont souvent évalués à la valeur nette de réalisation et cette valeur est déduite du coût du
produit principal. De ce fait, la valeur comptable du produit principal n’est pas différente de
façon significative de son coût.1
3.2.3. Les autres coûts des stocks
Les autres coûts ne sont inclus dans le cout des stocks que dans la mesure où ils sont encourus
pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état ou ils se trouvent.
IAS 02 tolère le fait que l'on intègre les coûts d'emprunt dans l'évaluation de certains stocks ;
Ces coûts d'emprunt peuvent inclure même si leur intégration est relativement rare :( Les intérêts
sur découverts bancaires et sur emprunts à terme, l'amortissement des primes de remboursement
et des coûts accessoires relatifs aux emprunts obligataires, les différences de change relatives aux
emprunts libellés en monnaie étrangère dans la mesure où elles sont assimilées à un ajustement
des coûts d'intérêt)2
3.2.4. Les coûts des stocks des prestataires de services :
Dans la mesure où des prestataires de services ont des stocks, ils les évaluent à leur coût de
production. Ces coûts se composent essentiellement de la main d’œuvre et des autres frais de
personnel directement engagés pour fournir le service, y compris le personnel d'encadrement, et
les frais généraux attribuables. La main d’œuvre et les autres coûts relatifs aux ventes et au
personnel administratif général ne sont pas inclus mais sont comptabilisés en charges de la
période au cours de laquelle ils sont encourus. Le coût des stocks d’un prestataire de services ne
1
groupe revue fiduciaire ,Op.cit,p44.
2
OBERT(Robert), pratique des normes IAS/IFRS, édition Dunod,paris,2005,p72.
29
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
comprend pas les marges bénéficiaires ou les frais généraux non attribuables qui sont souvent
incorporés dans les prix facturés par les prestataires de services.1
3.2.5. Coût de produits agricoles récoltés à partir d’actifs biologiques
Selon IAS 41 Agriculture, les stocks comprenant la production agricole, récoltés par une entité à
partir de ses actifs biologiques, sont évalués lors de la comptabilisation initiale à leur juste valeur,
moins les coûts des points de vente estimés au moment de la récolte. Il s’agit du coût des stocks à
cette date pour l’application de la présente Norme.2
La norme oblige d’utilise dans la détermination du coût des stocks l’un des méthodes soit la
méthode de premier entrée premier sortie (FIFO) ou méthode du coût moyen pondéré(CMUP).
3.3.1 La méthode PEPS :
Suppose que les éléments du stock qui ont été acquis les premiers sont vendus les premiers et
qu’en conséquence, les éléments restant en stock à la fin de l’exercice sont ceux qui ont été
achetés ou produits le plus récemment.
1
BOUASSIA(Sami) et MOURAL LAKHDHAR(Mohamed), SEMINAIRE SUR LE THEME: LES NORMES IAS /
IFRS EN ENTREPRISE, FEVRIER 2005, p.51
2
IDEM
30
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Une Méthode est supprimée lors de la dernière modification de la norme : la formule du LIFO qui
suppose que les éléments du stock qui ont été acquis ou fabriqués les derniers sont vendus les
premiers. Le coût des stocks à la clôture sera celui des derniers achetés ou premiers vendus.
3.4 La dépréciation des stocks :
Le montant de toute dépréciation des stocks pour les ramener à leur valeur nette de réalisation et
toutes pertes de stocks doivent être comptabilisés en charge de la période au cours de laquelle la
dépréciation ou la perte se produit. le montant de toute reprise d’une dépréciation des stocks
résultant d’une augmentation de la valeur nette de réalisation doit être comptabilisé comme
réduction du montant des stocks comptabilisé en charges dans la période au cours de laquelle la
reprise intervient.1
-Quand on suppose que stock a été destructif, volé, endommagé ou est devenu entièrement ou
partiellement obsolète ;
-Une baisse des prix de vente ou une augmentation des coûts d'achèvement estimés ou de
Commercialisation s'est produite.
3.5 Valeur nette de réalisation
-Le coût des stocks peut ne pas être recouvrable si ces stocks ont été endommagés, s’ils sont
devenus complètement ou partiellement obsolètes ou si leur prix de vente a subi une baisse. Le
1
BRUN Stéphane ,Opcit ,p201
31
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
coût des stocks peut également ne pas être recouvrable si les coûts estimés d’achèvement ou les
coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente ont augmenté. La pratique consistant à déprécier
les stocks au-dessous du coût pour les ramener à leur valeur nette de réalisation est cohérente
avec le principe suivant lequel les actifs ne doivent pas figurer pour un montant supérieur au
montant que l’on s’attend à obtenir de leur vente ou de leur utilisation.
-la valeur nette de réalisation est définit par le § 123-5 du système comptable financier comme le
prix correspondant au prix de vente estimé après déduction des coûts d’achèvement et de
commercialisation.1
-Les matières premières et autres fournitures détenues pour être utilisées dans la production des
stocks ne sont pas évaluées en-dessous du coût s’il est attendu que les produits finis dans lesquels
elles seront incorporées seront vendus au coût ou au-dessus de celui-ci. Cependant, lorsqu’une
baisse du prix des matières premières indique que le coût des produits finis sera supérieur à la
valeur nette de réalisation, les matières premières sont ramenées à la valeur nette de réalisation. 2
Dans le cas où l’entité » n’est pas en mesure de déterminer le prix de vente attendu de produit
fabriqué , elle doit constater pour la matière première qui le compose la perte au cas où la valeur
nette de réalisation est inferieure à sa valeur comptable.
Dans un tel cas, le coût de remplacement des matières premières peut se révéler être la meilleure
mesure disponible de leur valeur nette de réalisation. Une nouvelle évaluation de la valeur nette
de réalisation est effectuée lors de chaque exercice suivant. Lorsque les circonstances justifiant
l’évaluation des stocks en-dessous du coût n’existent plus, le montant de la dépréciation doit être
repris de sorte que la nouvelle valeur comptable soit la valeur la plus faible entre le coût et la
valeur nette de réalisation révisée.
Tel est le cas par exemple lorsqu’un élément des stocks qui est comptabilisé à la valeur nette de
réalisation parce que son prix de vente a baissé est encore disponible lors d’un exercice ultérieur
et que son prix de vente a augmenté.3
On peut dire que : valeur nette de réalisation, est calculée comme suit :
1
DJOUDI (Karim), manuel de comptabilité financière, EDITION ENAG, ALGER,2014,p.179
2
Journal officiel de l’Union européenne, op.cit,p.29
3
IDEM,p.30
32
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Cette nouvelle approche constitue une redéfinition des structures informationnelles ,tant pour les
spécialistes de la comptabilité, que pour les entités .
Nous allons aborder dans cette section, l’aperçu sur le système comptable financier :
définition, son importance, objectif ainsi que son cadre conceptuel.
1
MAILLET (C) et ,MANH(A),op-cit,p73.
33
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Nous avons choisis deux définitions pour connaitre le système comptable financier :
La comptabilité financière est un système d'information qui fournit des données sur les activités
financières des entreprises, à plusieurs types d'utilisateurs qui ont besoin de ces informations pour
prendre leurs décisions. Les informations financières sont codées, enregistrées au jour le jour
dans un journal et un grand livre et traduites selon des principes stricts et bien établis.
Périodiquement elles donnent lieu à publication d'états financiers : bilan, compte de résultat et
tableau de financement. Ces états doivent ensuite être interprétés afin de prendre des décisions
rationnelles.2
A partir des précédentes définitions, on peut définir que la comptabilité financière est un
système d’organisation de l’information financière à partir la passation des étapes de saisir,
Classer, et analyser des données par l’utilisation des méthodes adéquates pour leurs traitements,
et l’objectif d’obtenir à une image réelle et sincère sur la situation de l’entreprise.
1
DJOUDI (Karim), op.cit, p 13.
2
DEGOS Jean-Guy et ABOU FAYAD Amel : premier pas en comptabilité financière, édition e-thèque,p5.
3
Journal Officiel de la République Algérienne n° 19 relatif au système comptable financier, 25 mars 2009, p.39.
34
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
L’une des nouveautés appropriées par le système comptable financier est l’introduction d’un
cadre conceptuel.
Ce cadre conceptuel, inspiré de celui des normes comptables internationales IAS/IFRS, qui
est l’IASB « cadre pour la préparation et la présentation des états financiers », constitue un guide
Pour l’élaboration et le développement des normes comptables, leur interprétation et la sélection
de la méthode comptable appropriée lorsque certaines transactions et autres événement ne sont
pas traités par une norme ou une interprétation.
1
Journal Officiel de la République Algérienne n° 19 relatif au système comptable financier op.cit,p.40.
35
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Les disposions relatives au cadre conceptuel du système comptable financier, contenues dans la
loi 07-11 du 25 novembre 2007 et dans le décret exécutif 08-156de 26 mai 2008, constituent la
base pour la préparation et la présentation des états financiers.
elles définissent les états financiers, les principes et conventions comptables ainsi que les
caractéristiques qualitatives de l’information financière.
4.2.1 Les états financiers préconisés par le SCF :
Les états financiers sont définis comme un ensemble de documents, préparés au moins une fois
par an, qui ont pour objectif de présenter de manière fidèle la situation financière de l’entité, ses
performances, l’évolution de ses capitaux propres et la situation de sa trésorerie.
4.2.1.1Le bilan :
La présentation normalisée par le SCF 2007 consiste dans une distinction de base : il s’agit de la
séparation entre les actifs courants et les actifs non courants d’une part , et d’autre part entre les
dettes courantes et les dettes non-courantes .
1
A.KADDOURI.A.MIMECHE, op.cit, p.97
2
Idem, p103.
36
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
4.2.1.5. L’annexe :
L’annexe est un document très développé par définition .il ne faut jamais attendre la fin de
l’exercice pour commencer à le renseigner. C’est le premier jour de l’exercice comptable qu’il
faut l’alimenter en données.
L’annexe a pour objectif essentiel de concrétiser la transparence .l’annexe vise à mentionner de
manière explicite les éléments relatifs à des situations ou l’incertitude apparait quant à la
concrétisation sur les exercices ultérieurs.2
a)-Actifs : un actif est une ressource contrôlée par l'entreprise du fait d'événements passés et dont
des avantages économiques futurs sont attendus par l'entreprise. L'avantage économique futur
représentatif d'un actif est le potentiel qu'a cet actif de contribuer, directement ou indirectement, à
des flux de trésorerie et d'équivalents de trésorerie au bénéfice de l'entreprise.
b)-Passifs : un passif est une obligation actuelle de l'entreprise résultant d'événements passés et
dont l'extinction devrait se traduire pour l'entreprise par une sortie de ressources représentatives
d'avantages économiques.
c)-Capitaux propres : les capitaux propres sont l'intérêt résiduel dans les actifs de l'entreprise
après déduction de tous ses passifs.
1
Journal Officiel de la République Algérienne n° 19 relatif au système comptable financier ,op.cit,p.22
2
A.KADDOURI.A.MIMECHE, op.cit,p111.
3
C.Maillet-Boudrier,A.Le Manh,op-cit,p29.
37
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
4.2.3. Les règles d’évaluation des éléments constituant des états financiers
Les éléments des états financiers sont évalués et déterminé par des montants monétaires,
auxquels ces éléments sont comptabilisés et apparait dans le bilan et au compte de résultat.
C’est le montant de trésorerie qui pourrait être obtenu actuellement en vendant l’actif lors d’une
sortie volontaire.
1
Robert OBERT,op-cit, p05.
38
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
1
Karim djoudi, op.cit.17
2
A.KADDOURI, A.MIMECHE, op.cit, p, 73
39
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Lorsque les états financiers ne sont pas établis sur cette base, les incertitudes quant à la continuité
d’exploitation sont indiquées et justifiées, et la base sur laquelle ils ont été arrêtés est précisée.1
4.2.5 Caractéristiques qualitatives des états financiers :
Les caractéristiques qualitatives sont les attributs qui rendent utile pour les utilisateurs
l’information fournie dans les états financiers et qui peut leur servir pour des prises de décisions.
Ces caractéristiques sont :2
4.2.5.1 Intelligibilité
Une qualité essentielle de l’information fournie dans les états financiers est d’être
compréhensible immédiatement par les utilisateurs. A cette fin, les utilisateurs sont supposés
avoir une connaissance raisonnable des affaires et des activités économiques et de la comptabilité
et une volonté d’étudier l’information d’une façon raisonnablement diligente.
Cependant, l’information relative à des sujets complexes, qui doit être incluse dans les états
financiers du fait de sa pertinence par rapport aux besoins de prises de décisions économiques des
utilisateurs, ne doit pas être exclue au seul motif qu’elle serait trop difficile à comprendre pour
Certains utilisateurs.
4.2.5.2 Pertinence
Pour être utile, l’information doit être pertinente pour les besoins d prises de décisions des
utilisateurs. L’information possède la qualité de pertinence lorsqu’elle influence les décisions
économiques des utilisateurs en les aidant à évaluer des événements passés, présents ou
Futurs ou en confirmant ou corrigeant leurs évaluations passées.
Les rôles de prévision et de confirmation de l’information sont interdépendants. Par exemple,
l’information sur la structure et le niveau actuels des actifs détenus a une valeur pour les
utilisateurs lorsqu’ils cherchent à prévoir la capacité de l’entreprise à profiter des opportunités
et sa capacité à réagir à des situations défavorables. La même information joue un rôle de
confirmation des prévisions passées, par exemple sur la structure de l’entreprise ou sur le résultat
d’activités prévues.
1
A.KADDOURI, A.MIMECHE, op.cit,p73.
2
BOUASSIDA (Sami) et MORAL LAKHDHAR (Mohamed ),pp.12.13
40
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Pour être utile, l’information doit également être fiable. L’information possède la qualité de
fiabilité quand elle est exempte d’erreur et de biais significatifs et que les utilisateurs peuvent lui
faire confiance pour présenter une image fidèle de ce qu’elle est censée présenter ou ce qu’on
pourrait s’attendre raisonnablement à la voir présenter.
L’information peut être pertinente, mais si peu fiable par nature ou dans sa représentation que sa
comptabilisation pourrait être potentiellement trompeuse. Par exemple, si la validité et le montant
d’une demande d’indemnités en vertu d’une action en justice sont contestés, il n’est pas
approprié pour l’entreprise de comptabiliser le montant total de cette demande au bilan, bien qu’il
puisse être approprié d’indiquer le montant et les circonstances de la demande.
4.2.5.4 Comparabilité
Les utilisateurs doivent être en mesure de comparer les états financiers d’une entreprise dans le
temps afin d’identifier les tendances de sa situation financière et de sa performance. Les
utilisateurs doivent également être en mesure de comparer les états financiers d’entreprises
différentes afin d’évaluer, de façon relative, leurs situations financières, leurs performances et les
variations de leurs situations financières. En conséquence, l’évaluation et la présentation de
l’effet financier de transactions et d’événements semblables doivent être effectuées de façon
cohérente et permanente pour une même entreprise et de façon cohérente et cohérente pour
différentes entreprises.
41
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
4.2.6.1 Célérité :
Plus la production d’une information tarde plus elle perd en pertinence. en effet, dans les termes
du cadre conceptuel des normes internationales il faut un équilibre entre célérité et fiabilité .ainsi
pour atteindre l’équilibre entre pertinence et fiabilité, la considération dominante doit être de
satisfaire au mieux les besoins des utilisateurs en matière de prise de décision économiques .la
direction peut avoir à trouver un équilibre entre les mérites relatifs d’une information prompte et
ceux d’une information fiable.
1
MIMECHE A,KADDOURI A ,Opcit ,pp.,78.79
42
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
4.2.7.1 Périodicité
Un exercice comptable a normalement une durée de douze mois couvrant l’année civile ; une
entité peut être autorisée à avoir un exercice se clôturant à une autre date que le 31 décembre
dans la mesure où son activité est lié à un cycle d’exploitation incompatible avec l’année civile.
Dans les cas exceptionnels où l’exercice est inférieur ou supérieur à 12 mois et notamment en cas
de création ou de cessation de l’entité en cours d’année ou en cas de modification de la date de
clôture, la durée retenue doit être précisée et justifiée.
1
KARIM DJOUDI ,op.cit p.17
43
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
La comptabilité financière est fondée sur la séparation entre les actifs, passifs, charges et produits
de l’entité et ceux des participants à ses capitaux propres ou actionnaires.
Les états financiers de l’entité ne doivent prendre en compte que les transactions de l’entreprise,
et non celles des propriétaires.
4.2.7.4 Convention de l’unité monétaire
La nécessité d’une unité de mesure unique pour enregistrer les transactions d’une entreprise a été
à l’origine du choix de la monnaie (dinar algérien) comme unité de mesure de l’information
véhiculée par les états financiers.
Seules les transactions et évènements susceptibles d’être quantifiés monétairement sont
comptabilisés. Cependant les informations non quantifiables mais pouvant avoir une incidence
financière sont également mentionnées dans l'annexe.
4.2.7.5 Principe d’importance relative
Les états financiers mettent en évidence toute information significative, c’est à dire toute
information pouvant avoir une influence sur le jugement que les utilisateurs de l'information
peuvent porter sur l’entité.
Les montants non significatifs peuvent être regroupés avec des montants correspondant à des
éléments de nature ou de fonction similaires.
L’image fidèle des états financiers s’apprécie par rapport à la traduction de la connaissance que
les dirigeants ont de la réalité et de l’importance relative des événements enregistrés.
Les normes comptables ne sont pas censées s’appliquer aux éléments sans importance
significative.
4.2.7.6 Principe de prudence
L’article 14 du décret exécutif n° 08-156 du 26-05-2008 portant application des dispositions de
la loi 07-11 du 25 novembre 2007 portant système comptable financier dispose que « la
comptabilité doit satisfaire au principe de prudence impliquant l'appréciation raisonnable des
faits dans des conditions d’incertitude afin d'éviter le risque de transfert, sur l'avenir,
d'incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine ou le résultat de l'entité.
Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et les charges ne doivent pas
être sous-évalués.
Toutefois, l'application de ce principe de prudence ne doit pas conduire à la création de réserves
occultes ou de provisions excessives.
44
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
L’image fidèle est l’objectif auquel satisfont, par leur nature et leurs qualités, et dans le respect
des règles comptables, les états financiers de l’entité qui sont en mesure de donner des
informations pertinentes sur la situation financière, la performance et la variation de la situation
financière de l’entité.
L’image fidèle implique notamment le respect des règles et des principes comptables.
Toutefois, dans le cas exceptionnel où l’application d’une règle comptable se révèle impropre à
donner une image fidèle de l’entité, il doit y être dérogé.
Il est alors nécessaire de mentionner dans l'annexe aux états financiers les motifs de cette
dérogation.
4.3. Objectifs et importance du SCF :
1
http://www.mf.gov.dz/article_pdf/upl-ce25c7f12d7ce9eb4e37da31c8c02e09.pdf
46
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
D’après les éléments précédents on peut dire que :Le système comptable financier, est
inspiré des normes comptables internationales IAS/IFRS car il prend en considération la majeure
partie de ces normes et il vise à donner la vraie image économique de l’entreprise
1
BOUABDELLAH (Salima) :Etude des stocks selon le système comptable financier, mémoire pour obtention
diplôme master en science économique, université Hassiba BEN BOUALI à CHLEF, 2011-2012,p30.
47
Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales
Conclusion du chapitre I :
L’information est devenue plus que jamais indispensable et d’une valeur inestimable avec la
mondialisation et la globalisation des marchés financiers, d’où l’intérêt quelle porte à la
transparence et à la comparabilité des états financiers des entreprises, et la confiance quelle
redonne aux investisseurs.
L’Algérie par son ouverture sur l’économie de marché comme tous les pays dans le
cadre de ces normes comptables internationales, s’engage à réformé son système comptable,
pour répondre plus aux exigences du marché en adoptant un nouveau référentiel convergeant vers
les normes IAS\IFRS intitulé le système comptable financier (SCF) qui succédera au plan
comptable nationale (PCN) appliqué depuis 1975.
48
Chapitre II : l’évaluation et le
traitement comptable des stocks
selon le SCF
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Introduction de chapitre II :
Le stock d’une entreprise est nécessaire pour son exploitation .il est destiné à être vendu, à
être utilisé dans le processus de production, à être réparé ou recyclé. Pour une entreprise, le stock
est indispensable, il permet de gérer les articles dans le but de satisfaire les besoins futurs. Cela
implique de savoir gérer un stock pour éviter les ruptures de stock.
En comptabilité tous les stocks doivent être évalués, qu’il s’agisse de marchandises, de
matière premières, d’en cours de production ou encore de produits finis. Cette évaluation est
importante car elle permet de déterminer la valeur globale des stocks figurant en comptabilité au
bilan.
Les règles d’évaluation qui ont été mises en place par le normalisateur international que le
SCF Algérien ait adopté en 2007. Ce dernier a mis en place une nomenclature des comptes
concernant les stocks, ces dernières sont représentées dans la classe 3 « stocks et encours ».
En terme de ce chapitre nous allons traiter dans la première section généralités sur les
stocks, ensuite, dans la deuxième section nous aborderons l’évaluation des stocks selon SCF et
enfin nous avons traité la comptabilisation des stocks selon le système comptable financier.
50
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Les stocks représentent des éléments principaux dans l’entreprise, et leurs importances se
distinguent d’une entreprise à l’autre à cause de plusieurs facteurs, l’activité, le volume des
opérations, la demande sur les produits,…etc.
Dans cette section nous étudions définitions et les objectifs des stocks, ensuit les types des
stocks, les fonctions des stocks, et l’inventaire des stocks.
« Le stock est « un ensemble des biens qui interviennent dans le cycle d'exploitation de
l'entreprise pour être : soit vendus en état (marchandise au terme d'un processus de production à
venir produits intermédiaires, finis, ou résiduels) ou en cours »2
Le dictionnaire économique définit le stock comme étant « l’ensemble des marchandises qui sont
La propriété d’une entreprise ».3
Pierre ZERMATI affirme que : « le stock est la provision de produit en attente de
consommation ».4
Le stock peut être défini comme « l'ensemble des articles détenus par l'entreprise, tout en sachant
qu'un article est tout objet manufacturé clairement identifiable dans l'entreprise ». 5
« Le stock est une quantité de biens accumulés dans l’attente d’une utilisation, en vue
D’harmoniser un flux d’entrée et un flux de sortie dont les rythmes sont différents »1
1
DJOUDI(Karim), op.cit, p 171.
2
MARTINET.(A), AHMED et (S); Lexique de gestion. 6 ème éd. 2003, p. 465
3
dictionnaire économique de l’anglais économique, commercial et financier
4
Pierre ZERMATI,"la pratique de la gestion des stocks" 3ème édition Dunod 1985 à la page 4,
5
DAYAN(Armand), Manuel de gestion, vol 2, éd. Ellipses 1999, p. 129.
51
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
D’après les définitions précédentes on peut définir les stocks comme suit :
Le stock est un actif détenus par l’entreprise, C’est l'ensemble de biens ou des services qui
interviennent dans le cycle d'exploitation de l'entreprise soit pour être vendu dans le cadre de
l’activité courante de l’entreprise ou pour être consommé dans l’activité de production de
l’entreprise .
1.1.2. Rôles des stocks dans une entreprise :
Une entreprise détient des stocks principalement pour coordonner temporairement ses activités
d’achat et de vente .cette coordination peut-être nécessaire dans un certain nombre de cas : 2
-entre le moment de passation d’une commande et sa livraison s’écoule un temps appelé délai de
livraison. En raison de ce délai, un client qui désire acheter un produit ne se trouvant pas en
stocks ne peut être satisfait immédiatement d’où nécessité d’un certain niveau de stock pour
répondre à cette situation.
-certain produit subissent des fluctuations de leurs prix et l’entreprise peut vouloir profiter de prix
bas pour acheter et le prix élevé pour vendre.
-l’offre peut être accentuée à une période donnée de l’année alors que la demande s’étale tout au
long de l’année.
Pour ce faire elle recourt à différentes techniques telle que la gestion administrative des stocks,
la gestion économique des stocks et à l'étude de la rotation des stocks.
En plus des rôles poursuivis par la détention des stocks, il est important de faire le point sur la
distinction fonctionnelle pour ressortir les différents types de stocks rencontrés au sein d'une
entreprise et pour lesquels le gestionnaire devrait normalement tirer une particulière attention.
Alors on peux dire que les stocks sont important au niveau de chaque entreprise ils jouent
sans doute le rôle du régulateur donc il faut trouver le Just milieu , ne pas être en rupture sur un
produit et déclencher l’achat une fois qu’on atteint un minimum en tenant compte des délais
d’approvisionnement et ne pas avoir trop de stock non plus car c’est de l’argent immobilisé qui
1
ROSSIGNOL. A, « Gestion, économie d’entreprise ».2 éme Edition, Foucher, 1997, p.100.
2
Armand DAYAN, op.cit .p.620.
52
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
bouffe la trésorerie, ce qui, sur des quantités très importantes pourrait mettre l’entreprise en
difficulté .
Ce sont les matières fournies au processus de production, mais celui-ci n'est pas encore
achevé. Le but est de découpler les opérations diverses dans le processus de production
pour que les pannes machine et les arrêts de travail liés à une opération n'affectent pas les
autres opérations de production.
On les trouve dans des stocks intermédiaires, au pied des machines ou en transfert entre les
machines
Dans le cas d'activité de négoce, les produits sont revendus sans opération de
transformation par l'entreprise.
53
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Ces pièces n'interviennent pas dans la production du produit fini mais permettent
l'entretien et la réparation des machines. Les consommables de bureau rentrent également
dans cette catégorie.
1.2.1.8 Stock de déchets : ils sont constitués par des restes de matière première non utilisables
Dans le processus de production.
1.2.1.9 Les rebuts : ce sont des articles produits mais non-conformes aux normes de
fabrication.
Ce sont des produits présentant un défaut le rendant impropre à la vente.
1.2.2.1. Définition :
- Le plus condense possible, de façon à ce que son utilisation soit économique aussi bien
par un procède manuel que par un procède informatique.
La codification est très importante pour une gestion efficace de stock dans le but de :
-identifier sans ambigüité des éléments sans obligation de les voir physiquement .
-recenser des informations définissant ces éléments.
-permettre des traitements de gestion.
54
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
C’est une numérotation de 1à n qui évolue au fur et à mesure de l’affectation d’un code. On
procède souvent par codification de champs représentant Série/Sous-série/numéro.
C’est un code constitué d’une parie arbitraire et d’une partie analytique, comme (Série / Sous-
série / Numéro, partie analytique).
Elle est donc nécessaire de connaitre les produits stockés et le moyen le plus efficace de les
codifier.
Les produits vendus, non encore livrés, dans la mesure ou le transfert de la propriété a eu
lieu et que l’entreprise n’a plus le contrôle sur le stocks en question .c’est le cas, lorsque
l’entreprise a reçut un bon de commande ferme et que le produit a été fabriqué
spécifiquement pour satisfaire cette commande .
1
LANGLOIS (Georges ),FRIEDERICH Micheline : comptabilité financière,12 édition ,Foucher paris , pp ,107.108
2
DJOUDI (Karim) ,op.cit , pp 171,172.
55
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Les produits livrés, non encore facturés, qui doivent être enregistrées en charges dont le
produit est constaté au compte 418 « client –produits non encore facturés » en
contrepartie de la vente ;
Les biens qui sont la propriété des tiers, mais qui sont en dépôt au niveau de l’entreprise
Les stocks comprennent ;
Les marchandises que l’entreprise achète pour les revendre en l’état ;
Les matières premières et fournitures qui correspondent à des éléments et substances
destinés à entrer dans la composition des produits traités ou fabriqués ;
Les autres approvisionnements constitués par les matières et fournitures consommable au
premier usage relatifs à des éléments substances qui n’entrent pas dans la composition des
produits fabriqués et qui concourent au fonctionnement et/ou à l’exploitation d’une
activité ;
Les en-cours à travers un processus de production de bien sous forme de produits, de
travaux, d’études ou de prestation de services.
Les produits intermédiaires qui ont atteint un stade d’achèvement mais destiné a entrés à
entrer dans une nouvelle phase de transformation ;
Les produits finis qui ont atteint le stade final du processus de production ;
Les produits résiduels constitués par les déchets et rebuts de fabrication ;
Les pièces détachées ainsi que celle récupéré des installations et des matériels démontés à
la suite de la mise hors service de certaines immobilisations, pour être réutilisés dans de
nouvelles installations ou équipements ou pour être destinés à la vente ;
Les stocks qui sont contrôlés par l’entreprise mais qui ne sont pas détenus physiquement
(en voie d’acheminement ou qui ont été mis en dépôt ou en consignation) à la clôture de
l’exercice.
La classification des stocks selon l’arrêté 07-11 concernant le système comptable financier ,
les stocks et produits en cours selon la chronologie de l’activité de production, et le classement
d’un actif en stocks (actifs courants) ou en immobilisations (actifs non courants) s’effectue non
pas sur la base de la nature de l’actif mais en fonction de sa destination ou de son usage dans le
cadre de l’activité de l’entité.
56
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
1
Journal Officiel de la République algérienne n°19, op.cit, p.42.
57
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Les biens sont affecté aux immobilisations s’ils sont destinés à servir de façon durable à l’activité
de l’entreprise ou classés en stocks s’ils sont destinés à entrer (ou qui sont déjà entrés) dans le
processus de vente ou de production de l’entreprise .en référence au système comptable financier
(point 121.1 de l’arrêté du 26 juillet 2008),un actif est inscrit en immobilisation lorsque sa durée
d’utilisation par l’entité est censée être supérieure à la durée d’un exercice .
Le critère distinctif fondamental pour reconnaitre un élément de stock est sa destination et son
utilisation par rapport à l’activité courante de l’entreprise plutôt que sa nature. ainsi un même
élément de stock reconnu comme tel dans une entreprise peut être traité différemment dans une
1
autre entreprise.
La distinction entre marchandise et produit finis et essentielle pour leur comptabilisation .d’une
manière générale, les marchandises sont des biens achetés et destinés à la revente en l’état tandis
que les produits finis sont des biens issus d’un processus de production.
En fait, les marchandises peuvent être transformées en produits finis dés lors que l’entité leur
apporte des modifications et ce, quel qu’on soit le coût .ce dernier est ajouté au coût d’acquisition
pour la valorisation du produit finis qui en résulte .les frais de conditionnement en font partie.
Toutefois les marchandises ne sont pas considérées comme des produits finis dans le cas où elles
auraient subi des frais liées à la réception et au contrôle, à leur adaptation au besoin du client.2
Toutes les entreprises qui disposent de stocks et d’en-cours doivent faire un inventaire de
ces derniers.comta-facile s’attarde sur la notion importante que représente l’inventaire des
stocks : en quoi consiste un inventaire ? Quelles sont les objectifs d’inventaire ? …
1
DJOUDI (Karim), op.cit, p .173
2
IDEM, p.174.
58
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
L’inventaire est un ensemble de travaux comptables ou extracomptables qui pour objet à la fin de
l’exercice de déterminer la situation de l’entreprise.
L’inventaire est une opération qui consiste à compter les articles dans les rayons du magasin et
d’en vérifier l’exactitude avec la comptabilité administrative. En cas d’écart il est nécessaire
d’effectuer les régularisations comptables qui s’imposent. A cette occasion, il s’assurera de la
bonne localisation des produits.1
C’est est une démarche consistant à identifier, compter et évaluer les stocks d’une entreprise. Il
s’agit d’une opération matérielle permettant de contrôler l’existence des éléments d’actif que
constituent les stocks.
Il n’existe aucune prescription formelle concernant les méthodes selon lesquelles les stocks
doivent être suivis. Mais, deux méthodes sont massivement utilisées par les entreprises.
Chacune d’entre-elles ne donne pas le même résultat (ou bien le même solde) à la fin de l’année.
1.4.2.1 la méthode de l’inventaire permanent :
Cette méthode nécessite d’enregistrer les mouvements d’entrée et de sortie au fur et à mesure
qu’ils se présentent et à arrêter chaque fois le nouveau solde afin d’avoir un inventaire comptable
constamment à jour.
La tenue d’un inventaire permanent n’est pas obligatoire vis-vis de la loi mais elle oblige à
l’entreprise de tenir des fiches de stock pour chaque nature des biens.
Toutefois, cette méthode représente un travail presque toujours considérable pour les grandes
entreprises gérant une diversité des biens et la préfère de l’autre méthode.
Permet le recensement physique des produits restant en stock en fin de période comptable. Des
méthodes d’évaluation sont prévues pour déterminer la valeur du stock. Toutefois, pour la
1
LANGOIS (Georges), op.cit, p. 110.
59
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
prévision et le contrôle des stocks, elle n’est pas aussi commode que la méthode de l’inventaire
permanant.
Dans cette section, nous présentons l’évaluation des stocks selon le SCF, à partir l’évaluation
des entrées des stocks, les méthodes de déterminations des coûts et l’évaluation des sorties de
stocks.
La notion de cout d’un stock est plus étendue que celle d’un prix d’achat : en effet,
contrairement au prix d’achat, il comprend tous les couts d’acquisition, de transformation et
également tous les autres couts supportés pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état ou ils se
trouvent.
Le système comptable financier définit les couts des stocks comme étant ceux encourus
pour les amener à l’endroit et dans l’état ou ils se trouvent .ils comprennent :
Le cout d’acquisition ;
Le cout de transformation ;
Le cout de production ;
Le coût d’emprunt ;
2.1.1. Coûts d’acquisition :
Le cout d’acquisition des stocks comprend le prix d’achat résultant de l’accord des parties à la
date de la transaction , les droits de douane à l’importation et taxes non récupérables par
l’entreprise , ainsi que les frais de transport , d’assurances liés au transport et autre couts
60
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
directement liés à l’acquisition des éléments achetés ( frais de transport par l’entité et frais de
réception dédiés : déchargement , manutention ).
D’après cette définition on dit que le cout d’acquisition de la matière première et marchandises
est la somme du prix d’achat de ces biens et de l’ensemble des frais accessoire qui y sont
directement rattachables.
Les coûts de transformation des stocks comprennent les coûts directement liés aux unités
produites, tels que main d’œuvre directe. Ils comprennent également l’affectation systématique
des frais généraux de production fixes et variables qui sont encourus pour transformer les
matières premières en produits finis. 2
1
DJOUDI Karim, op.cit, p175
2
groupe revue fiduciaireop.cit,pp,45.46.
61
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
imputables .ces coûts doivent être analysés pour déterminer la juste part qui peut être considérée
1
comme ayant contribué à amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent.
2.3.1.2 Elément exclus du coût de production
Les frais généraux et administratifs qui ne sont pas attribuables ou raisonnablement rattachables,
sont exclus du coût de production parce qu’ils ne contribuent pas directement à mettre les stocks
à l’endroit dans l’état ou ils se trouvent.
Les frais induits par la sous activités (utilisation non optimale des capacités de production) ne
sont pas inclus dans les coûts de production.ne font pas également partie du coût de production
les charges non incorporables qui sont des charges réelles, donc enregistrées en comptabilité
financière, mais non incluses dans les coûts dans un souci de pertinence. il en est de même des
gaspillages avérés (dépassant les normes) et les dépenses inutiles (non liées à la production)
Les frais de stockage ne sont ne sont pas inclus dans le coût de transformation sauf si le stockage
est un préalable à une future étape de la production .il en est ainsi pour les productions qui
nécessitent des étapes de maturation dans leur cycle de production.
Les frais de commercialisation sont également exclus du coût de production.2
2.1.4. Les couts d’emprunts :
Les charges financières d’emprunt sont en principe exclues du coût des biens de stocks, mais
sous certaines conditions. ainsi , le nouveau référentiel algérien dispose en son article 3260-3-
autre traitement comptable autorisé : « les coûts d’emprunt qui sont directement attribuables à
l’acquisition , la constriction ou la production d’un actif exigeant une longue période de
préparation ( plus de 12 mois ) avant d’être utilisé ou vendu sont incorporés dans le coût de cet
actif investissement immobilier, stock vinicole. l’incorporation des couts d’emprunt est
suspendue en cas d’interruption de l’activité productive, et cesse lorsque les activités
indispensables à la préparation de l’actif préalablement à son utilisation ou à sa vente sont
pratiquement toutes terminées.
Le montant incorporable dans le coût d’un actif correspond aux couts d’emprunt qui auraient été
évités si la dépense relative à l’actif concerné n’avait pas eu lieu » 3
1
DJOUDI (Karim), op.cit, p, 177
2
IDEM.
3
MIMECHE Ahmed, KADDOURI Amar, op.cit,p 204
62
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Donc la prise en compte des frais financiers dans le cout d’acquisition ou dans le cout de
production des stocks, est lorsque ces frais sont liées à des emprunts ayant financé des cycles
d’approvisionnement de stockage ou de production supérieur à 12 mois.
Après savoir les coûts d’entrées des stocks dans l’entreprise, le coût d’acquisition, le coût de
Production et ainsi d’autres coûts liés aux stocks, ces coûts sont évalués à partir des méthodes et
techniques que nous présenterons dans cette sous- section.
La méthode des coûts réels consiste à déterminer la valeur des stocks en retenant les coûts de
production ou d’acquisition réellement engagés.
Le systéme des coûts réels est un ensemble méthodes, qui nous permet de calculer les coûts des
périodes passées .il est basé sur la comptabilisation des charges réellement engagées dans le
processus d’exploitation.
Les coûts standard sont utilisés essentiellement pour contrôler les conditions internes
d’exploitation ;en comparant les couts standard aux coûts réels ,on dégage des écarts ;l’analyse de
ces écarts nous permet de connaitre les causes des variations des charges ,et de prendre des
décisions pour les corriger .il servent à établir des budgets ,et ils permettent l’évaluation rapide de
1
DUBRULLE (Louis), JOURDAIN(Didier) , comptabilité analytique de gestion, 4ème édition,Dunod,Paris,2003,p296.
63
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
l’activité ; on peut , par exemple , calculer rapidement le coût de production des quantités
fabriquées en multipliant le coût de production unitaire standard par ces quantités .
La méthode du prix de détail est souvent utilisée dans l’activité de distribution au détail
pour évaluer les stocks de grandes quantités d’articles à rotation rapide, qui ont des marges
similaires et pour lesquels il impossible d’utiliser d’autres méthodes de coûts. Le coût des stocks
est déterminé en déduisant de la valeur de vente des stocks le pourcentage de marge brute
approprié
La méthode du coût complet, toutes les charges de production, fixes et variables, sont
incorporées aux coûts de production. Les coûts de production « absorbent » toutes les charges de
production.1
La méthode du coût complet représente le coût constitué par la totalité des charges qui peut
lui être rapportées par tout traitement analytique approprié : affectation, répartition, imputation.
elle procède au découpage de l’entreprise en centres d’analyse ou de sections.
Parmi les charges incorporables, on distingue d’une part, des charges directes (centre d’analyse)
concernant un seul des coûts et pouvant en conséquence, lui être aisément appliquées, et d’autre
part les charges indirectes, relatives à plusieurs coûts ou coût de revient et devant faire l’objet
d’une répartition avant imputation .
Toutefois ces charges directes et indirectes contiennent des éléments variables et des
éléments fixes.
Les charges directes sont celles que l’on peut affecter en totalité, sans calcul préalable, à un
produit ou une activité déterminée selon le critère d’analyse choisi.2
1
HORNGEN (Charles), BHIMANI (Alnoor), DATAR (Srikant), et RFOST(George), comptabilité de gestion, 2ème
édition PEARSON, Education, France, 2003, p.204.
2
SAADA (Toufik), BURLAUD (Alain), CLAUDE (Simon), comptabilité analytique et contrôle de gestion ,3 e édition
Vuibert paris, 2005, p24
64
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
L’activité de l’entreprise fluctue dans le temps. L’influence des charges fixes sur les coûts et le
résultat est alors plus ou moins grande, selon que l’activité s’accroit ou diminue. La méthode de
l’imputation rationnelle des charges fixes neutralise l’impact de ces variations de volume
d’activité sur les coûts unitaires de production.
Cette méthode consiste à inclure dans les coûts la part de charge fixes calculées par rapport à un
niveau d’activité préalablement défini comme « normal ».le coût d’une sous-activité ou le gain
d’une suractivité est ainsi mis en évidence .
Lorsque le niveau de d’activité d’une entreprise est inferieur à la normale, une partie des facteurs
de production reste inemployée .il s’agit de facteurs structurels (équipements, personnel
permanent, structures administratives, etc.) dont le coût est fixe, qu’ils soient utilisés ou non.
Les méthodes de coût complet imputent au coût des produits l’ensemble des charges
correspondent à des facteurs effectivement employés à produire ou des facteurs inutilisés.
Au contraire, la méthode de l’imputation rationnelle vise à distinguer ces deux sortes de charges :
-les charges des facteurs réellement utilisés par l’activité productive sont imputées avec
pertinence (rationnellement) au coût des produits.
-Les charges correspondant à la fraction inutilisée du potentiel de production structurel sont
isolées pour faire ressortir le coût des produits. 1
1
L.LANGOIS, C.BONNIER, M.BRINGER, contrôle gestion, EDITION BERTI ,p169
65
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Elle en conserve l’essentiel tout en neutralisant son instabilité pour l’adapter à la décision
tactique (analyses d’écart, détermination des prix de cessions internes, élaboration des devis,
etc.).
1
T.SAADA, A.BURLAND, C.SIMON, op.cit, p87
66
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
La valeur des sorties est déterminée pour une période donnée en fonction du coût des entrées
et de la valeur des sorties s’effectue selon l’une des trois méthodes suivantes :
Méthode du coût moyen pondéré (CMUP) ;
Méthode du premier entré, premier sortie (PEPS) ;
Méthode du dernier entrée, premier sortie (DEPS) ;
CUMP = valeurs globales (entrées + stock initial)/ quantités (entrées + stock initial).
67
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
2.4.2. La méthode du premier entré, premier sorti (FIFO: first in - first out)
La méthode du premier entrée premier sorti (PEPS) également connue sous le nom de First In
First out constitue l’une des méthodes dites d’épuisements des lots .le recours à cette méthode où
chaque lot est fictivement individualisé consiste à considérer que les sorties s’effectuent dans le
même ordre que les entrées .elles sont à ce titre valorisées par ordre chronologique aux coûts des
entrées .par voie de conséquence , le stock final est valorisé au coût des dernières entrées.
La méthode (PEPS) présente l’avantage d’indiquer clairement prés chaque opération d’entrée ou
de sortie le montant du stock théorique qui est valorisé au prix le plus récent.
2.4.3. La méthode du dernier entré, premier sorti (LIFO: last in - first out) :
Cette méthode du dernier entré-premier sorti (DEPS) également connu sous le nom de Last
In First Out (LIFO) constitue la méthode dite d’épuisement des lots entrés sont individualisés
mais les sorties s’effectuent, par épuisement successif des lots , des plus récents aux plus anciens.
Cette méthode est plus retenu par le système comptable financier, car en période d’inflation
elle surévalue le stock et après le résultat d’exploitation en générale.
2.4.4 Les avantages et les inconvénients des méthodes de valorisation des stocks :
Les trois méthodes ont des avantages et les inconvénients sont présentés dans le tableau ci-après
68
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
peut poser le stockage de produit périssables stocks après chaque entrée ou sortie.
nécessitant une consommation rapide.
FIFO
-Calcul des coûts facile.
-N’entraîne pas de retard de valorisation des valeurs ne sont pas réelles en cas de
LIFO sorties hausse des prix.
sa valeur renouvellement
Source : SAHRAOUI Ali, « comptabilité analytique, édition BERTI, Alger, 2004, P30.)
69
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Total
le choix de la méthode de valorisation résulte d’une décision de gestion .quelle que soit la
méthode utilisée .la méthode du coût moyen pondéré semble la plus utilisée, par contre cette
méthode et la méthode FIFO, présente l’inconvénient de comptabiliser les consommations à des
valeurs qui ne sont plus actuelles au moment où on réalise les sorties de stock .il y a sous-
évaluation des sorties en période de hausse des prix , ce qui peut tromper les responsables sur la
valeur réelle des coûts .
Les stocks doivent être évalués à la clôture à la plus faible valeur du coût d’entrée et de la
valeur réalisable nette telle que définie ci-après.
Ce principe est cohérent avec le principe selon lequel les actifs ne doivent pas figurer sur le
bilan pour un montant supérieur au montant censé être réalisé par leur vente ou par leur
utilisation.
La valeur réalisable nette est définie par le § 123-5 du système comptable financier comme
correspondant au prix de vente estimé réalisable dans le cours normal de l'exploitation, diminué
des coûts estimés d'achèvement et de ceux nécessaires à la réalisation de la vente.1
1
DJOUDI (Karim),opcit,p,179
70
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Lorsque la valeur réalisable nette, telle que définie ci-avant, est inférieure au coût d'entrée des
stocks, une provision pour dépréciation doit être constituée afin de ramener la valeur comptable
des stocks à leur valeur réalisable nette.
Les types de stocks distinctes dans l’entreprise, et donc leurs enregistrements, et aussi
distinctes selon la nature de l’activité, ce qui oblige l’entreprise de choisir la méthode commode
pour apparaitre l’enregistrement comptable des mouvements des stocks.
Dans cette section, le principal souci porte sur la comptabilisation des différents comptes de
stocks selon SCF.
Par la méthode de l’inventaire permanent, les entrées et les sorties de stocks sont enregistrées au
fur et a mesure des mouvements qui interviennent en cours de période, permettant de disposer de
situation périodique .cette méthode permet également une gestion des stocks et un arrêté en fin
71
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
d’année plus simple .les écarts sont identifiés et les couts des stocks vendus permettent de
renseigner sur les marges réelles. 1
3.1.1. Les comptes de stock amont :
Ce sont des comptes des stocks entre les achats et les consommations par les centres (matière
première) ou entre les achats et les ventes (marchandises à vendre en l’état), et sont trois types
selon le système de comptabilité financière:
Ce compte représente les marchandises achetées en vue d'être revendues en l'état, et sans
aucune transformation et changement.
L’achat de marchandises :
Les comptes achats de marchandises stockées (380) sont débités du montant des achats et des
frais accessoires d’achat ainsi la TVA déductible par le crédit de l’un de ces comptes
(fournisseurs de stocks, fournisseurs effets à payer, banques, caisse).
L’opération achat s’enregistre comme suit :
1
DJOUDI (Karim) ,op.cit p187
72
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Facture n° :……………………
xxxx
30 Stock de marchandises
la vente de marchandises :
A la vente des marchandises, le compte 700(ventes de marchandises) est crédit par l’un des
comptes des tiers (clients, banques, caisse) au le prix de vente. Et l’écriture comptable est
comme suit : 1
1
DUMALANEDE (Eric), comptabilité générale, EDITION BERTI, Alger, 2009, p47
73
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Facture n° :…………….
Sortie de marchandises :
Dans la sortie de marchandises les comptes 30 sont crédités par le débit des comptes 600 (achat
de marchandises vendues).
xxxx
600 Achat de marchandises vendues stockés
Sortie de marchandises
1
DUMALANEDE (Eric), op.cit, p.114
74
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Le compte 31 est le compte des stocks de matières premières et fournitures, les matières
premières sont achetées pour être transformées et entrant dans la composition des produits traités
ou fabriqués.
Les comptes achats de marchandises stockées (381) sont débités du montant des achats et des
frais accessoires d’achat ainsi la TVA déductible par le crédit de l’un de ces comptes
(fournisseurs de stocks, fournisseurs effets à payer, banques, caisse).
Facture n° :……………………
xxxx
31 matière première et fourniture
75
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Le compte achat stockées d’autres approvisionnements (382) et débité avec la TVA déductible
par le crédit du compte de fournisseurs et compte de trésorerie (banques, caisse).
1
MIMECHE (Ahmed), KADDOURI (Amar), op.cit, p211
76
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
-Dès l’entrée en stock d’autres approvisionnements, le compte 32 est débité par le crédit de
compte 382autre approvisionnement et fourniture stockées au« coût d’achat »
77
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Après analyse , des écarts éventuels entre le stock physique évalué de façon extracomptable et le
stock figurant au début des comptes de stocks 30,31,32 sont enregistrés afin de porter le montant
de ces derniers à la valeur constatée dans l’inventaire physique .
Les écarts justifié et considérés comme normaux sont constatés en contre partie des comptes 60
écart non justifiés les autres écarts « négatifs ou positifs » sont enregistrés au comptes 657
« charge exceptionnels sur opération de gestion ».1
Les comptes 33 sont des comptes de stocks relatifs aux en-cours de production de biens qui
correspondent à des actifs courants fabriqués par l'entreprise.
1
Karim DJOUDI, op.cit p 188.
78
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Les comptes 335 Travaux en cours Enregistrent les travaux en cours de formation à travers le
processus de production de l’entreprise. Ce compte concerne les contrats à long terme
comptabilisés par la méthode à l'achèvement, méthode alternative lorsque la méthode à
l'avancement n'est pas possible.
xxxx
72335 Variation des stocks travaux en cours
79
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
A la fin d’année les encours de production de service apparaissent par le coût de production.
Ce compte regroupe les trois sous comptes (les produits intermédiaires 351, les produits
finis355 et les produits résiduels ou matières de récupération358). Les produits intermédiaires
sont les produits qui ont atteint un stade d'achèvement non définitif et qui sont destinés à rentrer
dans une nouvelle phase du cycle de production.
xxxx
9467 Variation des stocks produits intermédiaire
573 Produits intermédiaires
xxxx
constatation de sortie de stocks
Les produits finis sont les produits créés par l'entreprise et destinés à être vendus ou fournis.
80
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
xxxx
72455 Variation des stocks produits finis
573 Produits finis
xxxx
constatation de sortie de stocks
Les produits résiduels sont les produits constitués par les déchets et rebuts de fabrication.
L’entrée en stocks par leur coût de production ou directement à leur valeur nette de réalisation (si
celle-ci est inférieure au coût de production).
81
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
xxxx
72458 Variation des stocks produits résiduels
Ce compte comprend les éléments démontés ou récupérés des immobilisations corporelles dont
La nature correspond à la définition des pièces stockables. Ce compte est débité par le crédit du
compte d'immobilisation concerné.
L’entrée en stocks
a) L’entrée en stocks par la juste valeur en cas d’immobilisations amorties
82
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
x
21x immobilisations corporelles
Les stocks mis en dépôt ou en consignation ou qui sont en voie d’acheminement font l’objet
d’une comptabilisation dans le compte 37 « stocks à l’extérieur » jusqu’à réception dans les
magasins de l’entité ou jusqu’au dénouement de l’opération (en cas de dépôt –vente).1
Le compte 37x « stock à l’extérieur » est débité en contrepartie du compte 38x qui doit être soldé
en fin d’exercice.
Ce sont des stocks contrôlés par l’entité mais non détenus physiquement à la clôture de
l’exercice.
Ce compte détient tous les achats relatifs aux marchandises, matières premières et, fournitures
autres approvisionnements stockés par l'entreprise et les frais accessoires
Le compte 39 est le compte de perte de valeur qui concernant les stocks. Conformément au
principe de prudence, les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur nette de
réalisation.
La perte de valeur sur stocks est comptabilisée en charge dans le compte de résultat lorsque le
coût d'un stock est supérieur à sa valeur nette de réalisation.
Et la comptabilisation de la perte de valeur : 2
1
DJOUDI (Karim),op.cit,p.189.
2
IDEM ,p 180
83
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Pour les comptes de perte de valeur concernant les différents types de stocks.
A la clôture lors d’une reprise de valeur le compte 39 perte de valeur est débité par le crédit du
compte 785 « Reprises de perte de valeur - actifs courants ».
Lors de la sortie du stock de l’actif, le compte de perte de valeur est débité par le crédit du
compte correspond.
La méthode l’Inventaire intermittent appelée aussi « l’inventaire annuel » et son principe est que
les achats et les ventes sont régulièrement enregistrées et mais les stocks ne sont pas mise à jour.
Les entreprises appliquant cette méthode sont obligées à faire une fois tout les douze mois.
Selon cette méthode, tous les achats sont considérés provisoirement comme des charges de
l’exercice et les stocks sont déterminés de manière extra comptable à la date de l’arrêté de la
situation comptable et portés dans les comptes de gestion et de résultat.
Le compte 38 « Achats stockés » est débité du montant des achats et des frais accessoires
d’achat par le crédit d’un compte des tiers :
1
Journal officiel de la République Algérienne n° 19 ,op-citp.p53.54.
84
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Facture n°……..
Le compte 38 est subdivisé selon le même schéma que les comptes 60 «Achats consommés» et
que les autres comptes de stocks :
380 «Marchandises stockées» ;
381 «Matières premières et fournitures stockées» ;
382 «Autres approvisionnements stockés».
-De procéder à l’annulation des stocks existant en début de période en créditant des comptes 30
« Marchandises », 31 « matières premières et fournitures » et 32 « autres approvisionnements »
par le débit des comptes 60 correspondant (comptes achats consommés).
-De solder les comptes 38 « Achats stockés » par le débit des comptes 60 « Achats consommés »
(600 « Achats de marchandises »,601 « Matières premières »,602 « Autres
approvisionnements»).
85
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Annulation du compte38 :
-De constater les stocks de fin de période au débit des comptes de stocks (compte 30, 31, 32,…)
par le crédit des comptes 60.1
Constatation du stock de fin de période :
53 Stock de marchandises
xxxx
53 Matières premières et fournitures
xxxx
54 Autres approvisionnements
xxxx
600 Achats de marchandises vendues
601 xxxx
Matières premières
603 xxxx
Autres approvisionnements
En cours de période, pas d’écritures en classe 3 (les éléments nécessaires à la production sont
enregistrés dans les comptes de charges par nature).
3.1.2. Enregistrement des produits fabriqués ou en cours de fabrication:
1
MIMECHE (Ahmed) et KADDOURI (AMAR),op.cit,p.213.
86
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
-A la fin de période :
Constatation du stock final :
87
Chapitre II : L’évaluation et le traitement comptable des stocks
selon le SCF
Le nouveau système comptable financier, inspiré des normes IAS/IFR, a prescrit une
évaluation et un traitement comptable inédit pour les stocks, qui constitue un élément significatif
du bilan, et il est nécessaire de les évalué d’une maniére juste .
La comptabilisation des stocks est caractérisée par deux types d’écritures importantes :
la comptabilisation des stocks et des en-cours en comptabilité puis, éventuellement, la
comptabilisation de la dépréciation des stocks et en-cours.
L’évaluation des stocks assure l’existence réel des soldes, avec la prise en compte les
pertes affectés sur certains comptes, comme la dépréciation ce qui oblige l’entreprise à prendre
les décisions convenables pour les traiter.
En fin il faut bien choisir la méthode de valorisation des stocks, parce que cette valorisation
impacte le résultat de l’entreprise, car la valeur des stocks est enlevée des charges pour être
transférée à l’actif du bilan comptable. Ainsi, plus la valorisation des stocks est importante, plus
les charges sont réduites et plus le résultat est important.
88
Chapitre III : l’évaluation des et la
comptabilisation des stocks au sein
de l’entreprise BORDJ STEEL
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
En vue de mettre en pratique nos acquis théoriques en matière d’évaluation des stocks et
leurs traitements selon le système comptable financier ainsi selon les normes comptables
internationales IAS /IFRS, nous allons aborder la partie pratique afin de vérifier et traiter
l’application de ce système comptable financier sur le terrain de l’entreprise algérienne et
particulièrement au sein de l’entreprise BORDJ STEEL.
Nous avons choisis d’étudier les stocks, leurs évaluations ainsi leurs comptabilisations au
sein de l’entreprise, en vue d’appliquer ce que nous avons traité dans la partie théorie sur la
pratique de l’entreprise.
90
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
La société BORDJ STEEL fait partie du groupe BANHAMADI qui opère dans plusieurs
domaines d’activités.
Le groupe a crée la SPA BORDJ STEEL en 2012 qui est un complexe métallique s’étal à
100.000mᶟ dont 25.000 mᶟ couvertes.
1.2. LES UNITES DE PRODUCTION DE L’ENTREPRISE :
1
www.bordjsteel.dz consulté le 20/04/2015 à 18.10.
91
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
L’unité de fabrication en continu se situé sur un terrain de 20.000 m² dont 6.000 m² couvert.
Produits à fabriqués :
a) Panneaux sandwich de couverture : à 3 et 5 ondes d’épaisseurs variant de 30 mm
Jusqu’au 60 mm. L'isolation thermique des bâtiments apparaît comme une nécessité impérieuse,
la réduction des dépenses énergétiques n'est pas le seul intérêt d'une bonne isolation.
La sécurité, le confort, l'esthétique, sont eux aussi des éléments dont l'importance est aujourd'hui
largement prise en compte dans la conception. Utilisable pour les toitures dont la pente est de 7%
minimum, les fixations sont apparentes.
Les panneaux possèdent de chaque côté la forme qui facilitera le chevauchement pour joindre les
panneaux. Un capelloti et une rondelle de caoutchouc permettent de garantir l’étanchéité. Le
panneau a une grande résistance mécanique et garantie l’étanchéité sur n’importe quelle structure
de bois, d’acier ou de béton.
b) Panneaux sandwich de bardage à simple emboitement :
(Male et femelle) et à vis cachet d’épaisseur variant de 30 mm jusqu’au 60 mm.
-Le panneau de bardage est conçu pour satisfaire les conditions d’emploi les plus différentes.
Caractérisé par la symétrie de la section et par les surfaces typiques à bandes (hautes et bas), qui
assurent un résultat esthétique très intéressant. Disponible dans une ample gamme d’épaisseurs,
il représente la solution qui unit économie, caractère pratique et bon fonctionnement. .
Panneaux sandwiche bardage à vis cachet.
-Panneau étudié pour l’emploi sur des bardages. Caractérisé par le système breveté
d’encastrement et de fixation, il permet des réalisations d’une longue durée de vie, à la grande
valeur esthétique : en effet, la fixation cachée dans l’encastrement, rend le dessin du profil
modulaire.
-panneaux sandwichs frigorifique à double emboitement d’épaisseur variant de 80 mm jusqu’ à
200 mm, pour les chambres froides ou locaux frigorifiques a une grande résistance mécanique et
donne toutes les garanties d’étanchéité sur n’importe quelle structure portante qui soit de bois,
d’acier ou de béton.
c) PROFILS NERVURES
Les profils nervures sont utilisés en couverture sèche ou en bardage pour :
-Les ateliers de production.
-Les bâtiments industriels
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Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
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Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
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Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
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Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
Ce département se divisé en :
-Service Comptabilité générale : fait la constatation et le règlement sur la fiche d’imputation, la
vérification, contrôle et suivi des payements et l’analyses des comptes.
-Service Comptabilité matières: principaux taches effectuées au niveau de la matière est de
enregistrer tous ce les entrés et sortie de stock et les envoyer à la comptabilité générale.
-Service Comptabilité ventes : chargé les ventes des produits de ciment avec les clients, et
l’imputation des ventes.
1
Voir annexe n°02
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Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
1
Voir annexe n°03 ETAT DE STOCK.
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Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
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Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
100
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
Après l'arrivée des matières au magasin sur la base de la demande d'achat du service de gestion
de stock, ces matières sont reçues à l’entrepôt, puis le gestionnaire examine la demande en
quantité et en qualité, le calendrier de la réception, le transfert des matières qui sont arrivées, et
les comparer avec la demande d’achat. et après l'enregistrement de toutes ces observations et du
bon contrôle des matières afin qu’elles emmagasinées et stockées, le gestionnaire établit un bon
d’entrée, mais en cas d’une pénurie de la quantité, ou de la qualité, le gestionnaire du magasin
informe le service d’achat à prendre les mesures nécessaires avec le fournisseur.
Il envoie une copie de bon d’entrée au service de comptabilité et une copie de l’original au
service d’achat, une copie de facture, la demande d’achat. Les matières entrées en magasin sont
classées par famille, selon les caractéristiques similaires.
2.2.3.2 La codification :
La codification s'agit d'affecter à chacun des articles un numéro de code qui en permettra
l'identification. Il faudra signaler que, non seulement les articles mais également les documents
peuvent être codifiés pour permettre une bonne suivie des opérations.
Il est nécessaire de connaitre de connaitre les produits stockés et le moyen le plus efficace de les
codifier. Pour identifier sans ambigüité des éléments sans obligation de les voir physiquement.
-Exemple de codification de stocks:
Nous présentons des exemples sur la manière de codification des stocks dans l’entreprise BORDJ
STEEL.
Tableau N° 05 : La manière de codification des stocks dans l’entreprise
Code Description Catégorie Famille
1610 HE600A-S275JR ACIER Poutrelle HEA
1493 HEA100-S275JR ACIER Poutrelle HEA
1505 HEA140-S275JR ACIER Poutrelle HEA
1574 HE360A-S275JR ACIER Poutrelle HEA
1511 HE160A-S275JR ACIER Poutrelle HEA
1523 HE200A-S275JR ACIER Poutrelle HEA
101
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l’entreprise BORDJ STEEL
1
Voir annexe n° 08
2
Voir annexe n° 07
3
Voir annexe n°09
102
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
valeur ajoutée, le prix étant en chiffres et en lettres, en plus de contenir le nom de la personne ou
du propriétaire dont de la valeur d’achat, en quantité et nature, ainsi que la méthode de paiement
demandée dans le bon de commande présenté par l’entreprise.
2.3.4 Le Bon de réception:
Ce document1 est relatif au destinataire à la réception des matières .Il contient le numéro de la
matière ou de la déclaration, en plus du prix par unité, ainsi des informations sur le fournisseur
et les signatures de bénéficiaires et de magasinier.
2.3.5 Le Bon d'Entrée :
Après avoir vérifié si les qualités et les quantités inscrites sur le bordereau de livraison sont
conformes, le magasinier établit le bon d'entrée en magasin. Ce document précise les références,
les quantités des articles reçus et les observations éventuelles. C'est un document interne à
l'organisation et sert d'instrument de contrôle pour le gestionnaire.
2.3.6 Le bon de sortie :
Aucune matière ne peut sortir du magasin vers un service sans établir un bon de sortie2 pour
consommation, au nom du demandeur, et cela sur la base de la demande de fourniture validée
auparavant par le gestionnaire de stock. Ce dernier après consultation du stock, décide des
quantités à livrer.
2.3.7 Le Bon de Livraison
Lorsque le gestionnaire livre des articles, consécutivement à une commande, il les fait
accompagner d'un bon de livraison3, appelé encore Bordereau d'expédition.
Pour toute vente, il est exigé du client une demande, ces clients sont spécifiques en général les
entrepreneurs pour la réalisation de ces projets de construction pour la finition des projets d’état.
2.3.8 La Fiche de Stock
C’est un document4 qui permet de connaitre à tout moment l’état du stock en magasin .elle
permet :
-de suivre les entrée (livraison) et les sorties de stock (utilisateurs).
1
Voir annexe n°11
2
Voir annexe n°13
3
Voir annexe n°10
4
Voir annexe n°03
103
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
Sur la base des plans prévisionnels d’achat et les commandes des clients concrétisées, le
département approvisionnement procède aux achats des matières premières nécessaires en interne
ou à l’étranger.
2.4.2. Déstockage et réservation :
Si il y a des matières premières non disponibles ou en quantités non suffisantes dans le stock, le
service GDS établi une demande d’achat et la communique au service achats afin d’acquérir à
temps les quantités nécessaires.
L’entreprise BORDJ STEEL nécessite pour sa production des matières premières: poutrelle, tôle
ainsi que d’autres approvisionnements sont soumis à l’exploitation de l’entreprise, ces matières
sont achetées auprès des fournisseurs locaux et des fournisseurs étrangers.
Les achats représentent des matériaux de fabrication (machines, engins…) à fournir pour
l'achèvement du processus de production, des pièces de rechange destinés à la maintenance,
comme: les clés « clés à griffe ,clé à fourche » ,les pinces , les moteurs , les roulements …..
La présente procédure tient compte de ces trois principales étapes :
1-Le responsable de magasin établit un bon de commande pour le fournisseur ;
2-L’acceptation de fournisseur sur le bon de commande ;
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Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
Bon de commande
Fournisseurs Service d’achat
Le chef de ligne transmet un bon de sortie de matières premières au magasin pour faire entrer les
quantités nécessaires pour l’exécution du projet/commande. Le chef de ligne collabore avec le
service GDS pour faire écouler les chutes disponibles au magasin des MP.
Pour l’unité de charpente métallique, les dossiers de fabrication remis directement du service
commercial (pièces uniques pour débitage) sont préparés pour la fabrication par la cellule de
programmation en collaboration avec le chef de ligne; l’ingénieur de programmation dessine et
lance les pièces à fabriquer comme suit :
1. Tôle : l’ingénieur de lancement dessine le croquis sur le logiciel (Sigmanest) et le lance ensuite
pour fabrication, ou bien il procède au lancement direct sur machine si le croquis est transmis par
le client sur support électronique type DWG ou NC.
2. Profilé et cornière : quel que soit le type du support transmis par le client, l’ingénieur de
lancement dessine le croquis sur le logiciel (Vaccum) et le lance ensuite pour fabrication.
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Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
Pour l’unité de panneaux et tôles, le chef de ligne reçoit le plan de lancement et effectue les
réglages nécessaires sur les machines selon les caractéristiques des produits mentionnés dans
l’ordre de fabrication.
2.5.2 Mise à disposition des produits finis :
L’unité de production est responsable de l’établissement quotidien de la mise à disposition des
produits finis (les produits mis à disposition seront ensuite contrôlés par le service contrôle
qualité et la fiche de mise à disposition sera validée).
La fiche de mise à disposition des produits finis validée sera communiquée au service GDS pour
intégrer les produits finis ainsi que les chutes et la MP en excès relatives au projet dans le
magasin des MP.
Le chef de ligne doit établir les bons de réintégration des chutes (et MP en excès) et les
transmettre au magasin des MP.
Les quantités de MP supplémentaires à celles réservées pour un tel projet (selon le bon de besoin
de MP établit par le service études) ne seront libérées du magasin des MP qu’après remise d’une
autorisation écrite établie par l’unité de production et validée par le directeur ;
Les états de réalisation journaliers et hebdomadaires sont communiqués régulièrement aux
structures concernées ; les états de fabrication mensuels sont transmis à la direction avec le
rapport mensuel établit chaque mois par le chef d’unité.
Les états d’avancement de la production des projets et commandes en cours de fabrication et/ou
soldés sont transmis chaque semaine à la direction et aux autres structures concernées.
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Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
Les stocks constituent généralement les plus importants actifs détenus par une entreprise et il
est nécessaire d’en effectuer une juste évaluation pour assurer la fidélité des comptes.
Nous allons présenter dans cette section l’évaluation et la comptabilisation des stocks selon
SCF au sein de l’entreprise BORDJ STEEL.
3.1. L’évaluation et valorisation des stocks au sein de BORDJ STEEL :
Les mouvements d’entrées en stocks concernent les achats et la production des biens, et les
mouvements des sorties sont liés à la consommation de matière premières ou à la distribution des
biens.
3.1.1 L’évaluation du coût des entrées :
Le 16/03/2015 l’entreprise achète auprès du fournisseur Arcelor Mital « entreprise étrangère qui
situe à LUEXMBURG » des matières première « BOBINE DE TOLE GALVANISE » pour une
valeur globale de 336 952.65 EUR.1
Le taux de change égale à 105.55150 DA.
1
Voir annexe n° 04 FACTURE D’ACHAT.
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Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
Vue le nombre important des produits fabriqués par l’entreprise, et suite à la contrainte
« Temps », nous allons choisis l’unité de charpente métallique pour le calcule des coûts des
produits fabriqués.
3-2 calculs du cout de production au sein de l’entreprise BORDJ STEEL :
L’entreprise BORDJ STEEL utilise dans le calcul de coût de production la méthode du
coût complet, ou s’impute la totalité des charges liées à la production, elle ne distincte pas entre
les charges fixes et les charges variables de production ce qui revient à l’absence du système de
comptabilité analytique.
Nous avons choisis pour notre étude l’unité charpente métallique pour le calcul du cout de
production, et concernant les produits finis : il ya plusieurs produit finis (bâtiment industriels,
hangars, poteaux caténaires, supports de panneaux publicitaires….etc.), mais chaque produit a sa
forme et son poids, c’est-à-dire pour évaluer un cout de tel produit il faut juste savoir le poids de
ce produit et quelle est le coût par un KG.
3.2.1. La détermination des centres d’analyses :
Selon la nature et l’organisation de l’entreprise BORDJ STEEL, la répartition des centres
d’analyse s’effectue par la manière suivante :
3.2.1.1. Les centres principaux de l’entreprise BORDJ STEEL :
Les centres principaux sont les centres où sont mis en œuvre les moyens de Production et de
vente de l’entreprise. Ils correspondent au cycle « achat-production-vente ».
1
voir annexe n°05 facture de TRNSIT BEKKOUCHE HACENE
108
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
109
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
Le choix des clés de répartition est basé sur la nature des taches dans chaque centre nous allons
choisir de répartir les clés à l’aide du DFC de l’entreprise comme suit :
Tableau n° 06 : les clés de répartition primaire
Les centres
libellé Centres auxiliaires Les centres principaux
Approvisionn
Administration Entretien ement production Distribution
Autres approvisionnement 55% 15% 5% 20% 5%
Achat non stockée 30% 17% 5% 45% 3%
Services extérieurs
SOUS-TRAITANCE 30% 0% 0% 30% 40%
CHARGES LOCATIVES 100% 0% 0% 0%
Entretien, maintenance 0% 80% 0% 20% 0%
Prime d'assurance 10% 0% 0% 90% 0%
DIVERS SERVICES 20% 20% 0% 30% 30%
Autres service extérieurs
Rémunération d'intermédiaire 40% 10% 10% 40% 0%
Publicité 0% 0% 0% 0% 100%
Transports 20% 5% 50% 5% 20%
Déplacements, mission,
réception 30% 10% 20% 20% 20%
Frais postaux 20% 5% 30% 5% 40%
Services bancaires est assimilés 0% 10% 50% 40% 0%
Charges du personnel
Rémunération du personnel 28% 10% 5% 55% 2%
Frais de formation 50% 10% 5% 30% 5%
Cotisations aux organismes
sociaux 28% 10% 5% 55% 2%
Impôts, taxes, et versements
assimilés 3% 2% 30% 60% 5%
Autre charges opérationnelles
Amendes, pénalité, subvention 0% 5% 65% 30% 0%
Autres charges de gestion
courante 10% 6% 12% 60% 12%
Charges d'intérêt 4% 10% 40% 46% 0%
Perte de change 0% 0% 60% 40% 0%
Dotations aux amortissements,
provision 20% 10% 0% 65% 5%
Impôt sur les bénéfices 0% 0% 0% 100% 0%
SOURCE : élaboré nos soins sur la base des données de DFC.
110
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
b) La répartition secondaire :
Après la répartition primaire des charges indirectes sur tous les centres d’analyse, la
deuxième étape que suite est celle de la répartition secondaire des charges indirectes qui sont déjà
obtenues dans les centres auxiliaires, c’est-à-dire dans la présente répartition s’effectue le
transfert des charges des centres auxiliaires aux centres principaux. Nous proposons cette
répartition sur la base des informations données au niveau de l’entreprise.
Nous allons effectuer la répartition primaire ainsi la répartition secondaire pour trois mois
octobre, novembre et décembre comme suit :
111
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
Autre charges
opérationnelles 18558590,33 1837884,35 1749880,04 4331820,25 10276989,27 362016,42
Amendes, pénalité,
subvention 423423,82 21171,19 275225,48 127027,15 0,00
Autres charges de gestion
courante 39129,00 3912,90 2347,74 4695,48 23477,40 4695,48
Charges d'intérêt 10117192,31 404687,69 1011719,23 4046876,92 4653908,46 0,00
Perte de change 8370,60 0,00 5022,36 3348,24 0,00
Dotations aux
amortissements, provision 7146418,80 1429283,76 714641,88 4645172,22 357320,94
Impôt sur les bénéfices 824055,80 0,00 0,00 824055,80 0,00
Répartition primaire 22266505,23 2980657,50 2146019,11 4879901,65 11484457,02 775469,98
Source : élaboré par nous même sur la base des données du DFC
Ensuite nous allons effectuer La répartition secondaire des charges indirecte comme suit :
les centres
Libellé centres auxiliaires les centres principaux
administration entretien approvisionnement production distribution
Total répartition
2980657,50 2146019,11 4879901,65
primaire 11484457,02 775469,98
Administration 5% 10% 75% 10%
Entretien 8% 12% 70% 10%
Total répartition primaire 2980657,50 2146019,11 4879901,65 11484457,02 775469,98
Administration 3164999,03 158249,95 316499,90 2373749,27 316499,90
Entretien 184341,52 2304269,06 276512,29 1612988,34 230426,91
Totaux de la répartition
0,00 0,00 5472913,84
secondaire 15471194,64 1322396,79
Source : élaboré par nos soins sur la base des données du DFC
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Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
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Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
autres charges de
0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
gestion courante 0,00
charges d'intérêt 6576059,38 263042,38 657605,94 2630423,75 3024987,31 0,00
perte de change 178370,17 0,00 0,00 107022,10 71348,07 0,00
dotations aux
amortissements, 7146418,80 1429283,76 714641,88 4645172,22 357320,94
provision
impôt sur les
0,00 0,00 0,00 824055,80 0,00
bénéfices 824055,80
total répartition
primaire 21989128,70 3198639,81 2033294,63 5210495,03 10764250,15 782449,08
Source : élaboré par nos soins sur la base des données du DFC
Après l’achèvement de l’étape de la répartition primaire des charges indirecte nous allons
effectuer la répartition secondaire comme suit :
Tableau n°10 : la répartition secondaire des charges indirectes pour le moi du novembre
les centres
centres auxiliaires les centres principaux
libellé
Source : élaboré par nos soins sur la base des données du DFC
On a : x=3 198 639.81+0.08y
Y=2 033 294.63+0.05x
Alors X=3 374 802.59 et Y=2 202 034.76
114
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
centres
montant les centres principaux
libellé
Approvision
administration
entretien nement production distribution
achats consommées 1125873,44 617976,29 168981,34 56293,67 226428,79 56193,34
autres
1120857,05 616471,38
approvisionnements 168128,56 56042,85 224171,41 56042,85
achat non stockée 5016,39 1504,92 852,79 250,82 2257,38 150,49
services extérieurs 325417,66 92766,77 0,00 0,00 148650,89 84000,00
SOUS-TRAITANCE 210000,00 63000,00 0,00 0,00 63000,00 84000,00
CHARGES
LOCATIVES 20250,00 20250,00 0,00 0,00 0,00 0,00
entretien,
0,00
maintenance 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
prime d'assurance 95167,66 9516,77 0,00 0,00 85650,89 0,00
DIVERS SERVCES 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
autres service
extérieurs 2599165,65 302612,87 207945,83 1041940,13 617826,34 428840,47
Rémunération
d'intermédiaire 7920,00 3168,00 792,00 792,00 3168,00 0,00
publicité 89895,00 0,00 0,00 0,00 0,00 89895,00
transports 449588,40 89917,68 22479,42 224794,20 22479,42 89917,68
déplacements,
mission, réception 425066,48 127519,95 42506,65 85013,30 85013,30 85013,30
frais postaux 410036,23 82007,25 20501,81 123010,87 20501,81 164014,49
services bancaires
est assimilés 1216659,53 0,00 121665,95 608329,77 486663,81 0,00
charges du
personnel 1337349,57 394257,88 133734,96 66867,48 713042,26 29446,99
rémunération du
personnel 825497,91 231139,41 82549,79 41274,90 454023,85 16509,96
frais formation 90000,00 45000,00 9000,00 4500,00 27000,00 4500,00
cotisations aux
organismes sociaux 421851,66 118118,46 42185,17 21092,58 232018,41 8437,03
impôts, taxes, et
versements
assimilés 12664,60 379,94 253,29 3799,38 7598,76 633,23
autre charges
opérationnelles 14081841,48 1650117,79 1296252,77 2592175,77 8185974,21 357320,94
amendes, pénalité,
subvention 590516,06 0,00 29525,80 383835,44 177154,82 0,00
115
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
autre charges de
gestion courante 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
charges d'intérêt 5520850,82 220834,03 552085,08 2208340,33 2539591,38 0,00
perte de change 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
dotations aux
amortissements,
provision 7146418,80 1429283,76 714641,88 4645172,22 357320,94
impôt sur les
bénéfices 824055,80 0,00 0,00 0,00 824055,80 0,00
total répartition
primaire 19482312,39 3058111,54 1807168,19 3761076,43 9899521,25 956434,98
Source : élaboré par nos soin à partir des données du DFC
Tableau n°12: la répartition secondaire des charges indirectes pour le moi de décembre
les centres
libellé centres auxiliaires les centres principaux
administration entretien approvisionnement production distribution
total répartion primaire 3058111,54 1807168,19 3761076,43 9899521,25 956434,98
administration 0% 5% 10% 75% 10%
entretien 8% 0% 12% 70% 10%
total répartion primaire 3058111,54 1807168,19 3761076,43 9899521,25 956434,98
administration 3215547,19 160777,36 321554,72 2411660,39 321554,72
entretien 157435,64 1967945,55 236153,47 1377561,89 196794,56
totaux de la répartition
secondaire 0,00 0,00 4318784,62 13688743,53 1474784,25
Source : élaboré par nos soins sur la base des données du DFC
3.2.1.4. Calcul du cout de production par la méthode du coût complet :
Après présentation des tableaux de répartition secondaire des charges, l’étape que se suite est
celle de la détermination de coût de production.
Pour déterminer le coût de production il faut calculer d’abord le cout d’achat des matières
consommées.
a) calcul du cout d’achat :
Le cout d’achat =cout d’achat des matières première, fourniture+les charges indirecte de centre
approvisionnement.
Concernant la matière première, l’entreprise utilise la méthode du coût moyen pondéré (CMUP)
pour déterminer la valeur de sortie de cette matière.1
1
Voir annexe n°17,18,19.
116
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
Tableau n°13: calcul du coût d’achat « coût d’approvisionnement »pour les trois mois
Nous remarquons que la quantité produite est baissée d’un moi à une autre parce que la demande
est diminué.les coût de production est varié d’un moi à une autre à cause de la variation des
charges attribue dans le coût.
3.2.1.5. Les limites d’utilisation de la méthode de coût complet :
Avant d’aborder les inconvénients de cette méthode utilisée au niveau de l’entreprise BORDJ
STEEL, nous rappelons les avantages que la méthode de coût complet peut offrir à l’entreprise,
elle éclaire la prise de décision à partir de les informations générales fournis , Ainsi pour la
1
Voir annexe : 6, 7,8.
117
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
décision concernant l’évolution de coût de production de produit mais de façon générale sur ces
charges imputées, comme cette méthode utilisée dans l’évaluation des stocks produits par
l’entreprise. Mais les inconvénients de la méthode de coût complet dépassent leurs avantages :
- cette méthode liée au concept qui la distingue sa globalité, qu’elle est créé dans les entreprises
reposent sur la méthode de coût complet l’incertitude, grâce à la complexité du système dans son
ensemble, où le nombre de personnes qui la contrôlent encore forcément limitée, il est difficile
d'atteindre des résultats satisfaisants, ce qui réduit son efficacité et l’absence de la confiance pour
les utilisateurs de ses informations
3.2.1 L’évaluation des sorties :
Lors de notre stage pratique effectué au sein de l’entreprise BORDJ STEEL, nous avons
constaté que celle-ci évalue ses stocks selon la méthode du coût moyen pondéré , et n’applique
ni la méthode de premier entrée premier sortie (PEPS) ou FIFO, ni la méthode de dernier entrée
premier sortie(DEPS) ou LIFO( qui devient non utilisable par le SCF), ils ont calculés ce coût
périodiquement c'est-à-dire après chaque moi ,parce que chaque entreprise a des conditions
particulière , mais il est souvent utilisé la méthode du coût moyen pondéré après chaque entrée .
Pour cela Nous allons effectuée l’exemple suivant :
Pour la matière première du HEA 140 le stock initial au 1 er janvier 2015 était de 120 bar,
sachant que le pois/bar et de 298.87 kg, le prix d’achat d’un kg est de 49 DA d’unité.
-le 01/01/2015 : Entrée 120 unités de 47.52 d’unité.
-le 02/01/2015 : Sortie de 12 unités.
-le 03/01/2015 : sortie de 14 unités
-le 06/01/2015 : Sortie 29 unités.
-le 07/01/2015 : sortie de 26 unités.
-le 08/01/2015 : sortie de 55 unités.
-le 09/01/2015 : sortie de 49 unités.
-le 10/01/2015 : sortie de 12 unités.
-le 11/01/2015 : entrée de 30 unités de 49.60 d’unité.
-le 12/01/2015 : sortie de 12 unités.
-le 15/01/2015 : sortie de 19 unités.
-le 16/01/2015 : entrée de 210 unités de 49.30
-le 17/01/2015 : sortie de 42 unités.
118
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
119
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
Dans cette sous-section nous allons effectuer le traitement comptable des stocks selon le
système comptable financier, dans les cas d’achat, vente,…etc.
L’entreprise utilise le logiciel PC COMPTA pour la comptabilisation des différents opérations,
c’est est un logiciel de comptabilité générale, auxiliaire et analytique, et il est multi-dossiers, et
multi-exercices.
3.3.1. L’enregistrement comptable de L’opération d’achat :
Pour éclairer cette procédure nous présentons l’exemple suivant :
3.3.1.1. L’achat :
L’entreprise achète une quantité de 68 bar de matière première : poutrelle HEA 140 12.1ML, DE
20 323.16kg/bar pour un prix unitaire de 61.97 DA hors taxes(HT) auprès du fournisseur SARL
SAHEL FER, le taux de TVA 17%.l’enregistrement comptable de cette opération s’effectuée
comme suit :
04 / 08 /2015 1 259 426.23
381002 Achats poutrelles
214 102.46
445660 Tva déductible sur achat des biens /ses
05 / 08 /2015
310002 Stocks poutrelles 1 259 426.23
120
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
Pour le règlement de cette achat, il se fait par de demande de paiement1 effectue par le service
service achat ou le service de trésorerie engage de payer le fournisseur, et ce règlement nécessite
L’existence de bon de réception2, facture3, bon de commande4, bon de banque dépense et
généralement le paiement s’effectue par chèque5.
03 / 08 /2015
401551 Fournisseurs de stocks et service 1 473 528.69
512100 1 473 528.69
Banques (al baraka)
3.3.1.3. La consommation
La consommation d’une quantité de HEA 140 de 24 pièces pour une 273.26 kg de l’une et pour
une valeur de 40 DA est passe selon l’écriture suivante :
06 / 08 / 2015
601000 Achat consommé matière première 262 329.60
310002 Matière première
262 329.60
6
Bon de sortie n° 64
1
Voir annexe n°06
2
Voir annexe n° 11
3
Voir annexe n°19
4
Voir annexe n°07
5
Voir annexe n°12
6
Voir annexe N°13
121
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
Le 06/08/2015 l’entreprise demande au client GLOBAL SERVICE une avance pour une valeur
de 6 515 437.50 DA
06/08/2015
512000 Banque (BEA) 6 515 437.50
419005 Avances et acomptes reçus 6 515 437.50
Le 13/10/2015 : FACTURATION
13/10//2015
411119 Client «GLOBAL BASE 22 249 548.43
SERVICE»
Facture n° 0010/20152
13/10/2015
419005 Banque (BEA) 6 515 437.50
411119 Avances et acomptes reçus 6 515 437.50
1
Voir annexe n° 15
2
Voir annexe n°14
122
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
28/10/2015
512000 Banque « BEA » 1 500 000 00
28/10/2015
724000 Variation des stocks 19 614 998.66
Lors de notre étude nous avons constaté que l’entreprise BORDJ STEEL ne constitue pas une
dépréciation pour les stocks parce que d’prés le DFC de l’entreprise au moment d’inventaire ils
n’ont pas détecté des écarts c'est-à-dire ya pas de vole et les stocks ne sont pas endommagés.
Et concernant la valeur nette de réalisation, ils n’ont pas appliqués ce principe soit en matière de
produit encours soit en matière de produit finis c’est pour sa ya pas une perte de valeur sur stock,
Pour cela nous avons proposé à monsieur le DFC d’appliquer ce principe pour connaitre s’il ya
une perte de valeur sur stock ou non ,et je lui donnée l’exemple suivant :
Pour un produit finis :si par exemple la valeur d’un kg par de produit finis au marché est de 130
DA/KG ,tandis que la valeur comptable figurée dans les compte de l’entreprise est de 125
DA/KG par exemple :nous allons constaté une perte de valeur sur stock de 15 DA,ce qui est
enregistré comme une charge pour l’exercice .et même chose pour les autres produit encours
..etc.
1
Voir annexe n° 16
123
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
et quand nous allons questionner le DFC pour la raison de non application de ce principe il nous a
dis qu’il ya une grande difficulté en matière de détermination de prix d’un produit finis au
marché et aussi en matière d’estimation des coût d’achèvement des produits encours.
Alors on peut dire que le système d’évaluation des stocks au sein de l’entreprise BORDJ
STEEL est non conforme avec les principes du SCF.
Afin de faciliter la mission d’inventaire, aussi les documents de la GDS doit être mise à jour
car ça aide à la comparaison entre les résultats d’inventaire réel ou physique et inventaire
comptable théorique se fait sur la base des documents. Donc l’équipe d’inventaire s’engage à
effectuer l’opération organisé et à la date exacte.
Après avoir procéder à un inventaire physique L’équipe n’a pas trouvé les écarts éventuels
entre le stock physique et le stock figurant au débit des comptes 33, 34 ou 35 en comptabilité,
sont enregistrées afin de porter le montant de ces derniers à la valeur constatée dans l’inventaire
physique.
Nous présentons l’état des stocks annuelle pour l’exercice 2015 effectue dans le magasin
du charpente métallique de l’entreprise BORDJ STEEL. (Voir annexes N°03).
124
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
Pour cela nous essaierons à terme de cette section de réaliser un essai d’adoption de la
méthode d’imputation rationnelle des charges fixes après quand à montrer déjà la méthode de
calcul des coûts dans l’entreprise.
125
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
-Si CIR=1, alors l'activité réelle est égale à l'activité normale et on revient donc à la méthode des
coûts complets, c'est voulu ou subi en fonction de l'information disponible.
-Si CIR > 1, Alors l'activité réelle est supérieure à l'activité normale, les frais de structure
imputés aux coûts sont supérieurs au montant normal supporté, la partie supplémentaire des frais
fixés affectée ou boni de suractivité sera considérée comme un profit dû à la Suractivité. Par
mesure de prudence, le boni de suractivité ne peut être utilisé qu'à amortir une sous-activité dans
une autre production.
4.2. L’application de la méthode d’imputation rationnelle au niveau de l’entreprise BORDJ
STEEL :
Afin de mettre en place de la méthode d’imputation dans l’entreprise BORDJ STEEL, qu’elle
ne dispose pas un système de comptabilité analytique, de cet effet nous essaierons de proposer
une répartition de l’entreprise en centres d’analyse comme celle que nous avons déjà effectuées
par la méthode du coût complet ,afin de permettre l’application de l’imputation rationnelle des
charges fixes et avoir les différences entre les deux méthodes .
SOURCE : élaborés par nos soins sur la base des données de l’entreprise.
4.2.3. La répartition primaire des charges :
Nous allons répartir l’ensemble des charges en charges variables et charges fixes, afin de
simplifier l’application de la méthode d’imputation rationnelle des charges fixes au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL.
126
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
127
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
L’entretien dans l’entreprise BORDJ STEEL est considéré comme charge variable à 94%,
inclue dans le service d’entretien, et les 6% sont incluent dans les charges fixes de ce centre.
-Le compte 616 : Primes d'assurances :
Les charges liées à les assurances, nous les incluons dans les charges fixes ces charges contient
les assurances des incendies, assurances de vole…etc.
-Le compte 618 : services divers :
Ces charges sont considérées comme des 65% charges fixes et 35% imputées au centres.
Le compte 62 : Autres services extérieurs :
Ce compte des charges d’autres services extérieurs compose par les comptes ci-après :
-Le compte 622 : rémunération intermédiaires :
Les rémunérations intermédiaire que l’entreprise BORDJ STEEL se apparait dans les honoraires
de commissaire aux comptes, les juridiques, fiscalistes...…etc.
Nous avons considérés ces charges comme des charges fixes à 100%.
-Le compte 623 : Publicité, publication, relation :
Le compte 623 intègre en totalité les charges fixes imputé à 100% au centre de distribution.
-Le compte 624 : Transports de bien et transport :
Les charges de ce compte nous les considérons comme des charges variables à 94%, alors que le
reste des charges représentent 6% (charges du personnel).
-Le compte 625 : Déplacements, missions :
Les charges de ce compte nous les considérons comme charges fixes.
-Le compte 626 : Frais postaux et de télécommunication :
Les charges de frais postaux et les charges de télécommunication sont des charges fixes.
-Le compte 627 : Services bancaires et assimilé :
Les charges bancaires et les assimilés sont des charges fixes
Le compte 63 : charges du personnel :
Les charges du personnel nous les supposons que 80% sont des charges fixes « salaires
administratifs, salaires des agents de sécurités …etc. »et une partie de 20% sont considérés
comme des charges variables représente « les heurs supplémentaires les primes …etc. . »
Le compte 633 : frais de formation :
Les charges de formation sont des charges fixes à imputer à 100% les membres d’entreprise ont
fait une formation sur l’ISO.
128
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise BORDJ STEEL
129
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL
Tableau n°17 : la répartition primaire des charges fixes /variables pour le moi d’octobre
les centres
libellé centres auxiliaires les centres principaux
montant administration entretien approvisionnement production distribution
nature des charges variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe
achats consommées 873172,18 382117,25 94708,85 105371,39 25877,92 35036,28 8622,33 143426,98 34626,05 34773,73 8 611,39
autres
859497,80
approvisionnements 378179,03 94544,76 103139,74 25784,93 34379,91 8594,98 137519,65 34379,91 34379,91 8 594,98
achat non stockée 13674,38 3938,22 164,09 2231,66 92,99 656,37 27,35 5907,33 246,14 393,82 16,41
services extérieurs 276546,80 17804,75 39353,94 35980,22 10747,31 0,00 0,00 31251,00 100321,69 26707,13 14 380,76
SOUS-
TRAITANCE 0,00
CHARGES
LOCATIVES 20250,00 20250,00
entretien,
maintenance 24169,50 18175,46 1160,14 4543,87 290,03
prime d'assurance 95167,66 9516,77 85650,89
DIVERS
SERVICES 136959,65 17804,75 9587,18 17804,75 9587,18 26707,13 14380,76 26707,13 14 380,76
autres service 211033,86
extérieurs 1271097,87 91995,31 158150,61 22998,83 67011,99 229988,26 208334,60 22998,83 166590,27 91995,31 6
Rémunération
d'intermédiaire 21298,44 8519,38 2129,84 2129,84 8519,38
publicité 89895,00 89 895,00
transports 489336,73 91995,31 5872,04 22998,83 1468,01 229988,26 14680,10 22998,83 1468,01 91995,31 5 872,04
déplacements,
mission,
réception 430628,89 129188,67 43062,89 86125,78 86125,78 86 125,78
130
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL
cotisations sociales 486543,04 108985,64 27246,41 38923,44 9730,86 19461,72 4865,43 214078,94 53519,73 7784,69 1 946,17
impots, taxes 6980,08 188,46 20,94 125,64 13,96 1884,62 209,40 3769,24 418,80 314,10 34,90
autre charges
opérationnelles 18558590,33 0,00 1837884,35 0,00 1749880,04 4331820,25 824055,80 9452933,47 0,00 362016,42
amendes, pénalité,
subvention 423423,82 21171,19 275225,48 127027,15
autres charges de
gestion courante 39129,00 3912,90 2347,74 4695,48 23477,40 4 695,48
charges d'intérêt 10117192,31 404687,69 1011719,23 4046876,92 4653908,46
131
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL
Après la présentation de la répartition primaire des charges en détail de moi d’octobre dans le tableau précédent nous préparons la
réparation secondaire des charges comme suit :
Tableau n°18 La répartition secondaire des charges fixes/variable pour le moi d’octobre
les centres
libellé centres auxiliaires les centres principaux
administration entretien approvisionnement production distribution
nature des charges variable fixe variable fixe variable fixevariable fixe variable fixe
1588753,7
répartition primaire 778852,20 2201805,30 266885,52 1879133,59 318113,89 4561787,76 5 9895703,26 174272,16 601197,81
CIR 0,83 0,83 0,83 0,83 0,83
Charges fixes imputées 1827498,40 1559680,88 3786283,84 8213433,71 498994,18
différence d'imputation -374306,90 -319452,71 -775503,92 -1682269,55 -102203,63
total des charges 2606350,60 1826566,40 4104397,73 9802187,46 673266,34
Pour la détermination des sommes imputés il suffit juste de résoudre les équations suivantes :
132
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL
Tableau n°19: la répartition primaire des charges fixes/variables pour le moi de novembre
les centres
les centres principaux
libellé
montant administration
entretien approvisionnement production distribution
variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe
achats consommées 1290295,30 565621,55 140573,13 155434,66 38387,05 51722,78 12791,99 210220,14 51306,65 51456,46 12780,89
autres
1276424,39 561626,73
approvisionnement 140406,68 153170,93 38292,73 51056,98 12764,24 204227,90 51056,98 51056,98 12764,24
achat non stockée 13870,91 3994,82 166,45 2263,73 94,32 665,80 27,74 5992,23 249,68 399,48 16,65
services extérieurs 160417,66 0,00 29766,77 33840,00 2160,00 0,00 0,00 8460,00 86190,89 0,00 0,00
SOUS-TRAITANCE 0,00
CHARGES
LOCATIVES 20250,00 20250,00
entretien, maintenance 45000,00 33840,00 2160,00 8460,00 540,00
prime d'assurance 95167,66 9516,77 85650,89
DIVERS SERVICES 0,00
autres service
extérieurs 2348284,06 114943,20 335261,78 28735,80 172159,10 287358,00 555619,05 28735,80 487583,99 114943,20 306359,13
Rémunération
d'intermédiaire 89895,00 35958,00 8989,50 8989,50 35958,00
publicité 6480,00 89895,00
transports 611400,00 114943,20 7336,80 28735,80 1834,20 287358,00 18342,00 28735,80 1834,20 114943,20 7336,80
déplacements,
mission, réception 937016,57 281104,97 93701,66 187403,31 187403,31 187403,31
frais postaux 54310,05 10862,01 2715,50 16293,02 2715,50 21724,02
services bancaires est
assimilés 649182,44 64918,24 324591,22 259672,98
133
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL
charges du personnel 1143078,98 256049,69 64012,42 117504,40 22861,58 45723,16 11430,79 502954,75 125738,69 65193,81 4572,32
rémunération du
personnel 817352,98 183087,07 45771,77 65388,24 16347,06 32694,12 8173,53 359635,31 89908,83 13077,65 3269,41
Après cette étape nous allons passer à l’étape de la répartition secondaire des charges variables/fixes, nous allons l’effectuer comme
suit :
134
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL
Tableau n°20 la répartition secondaire des charges fixes /variables pour le moi de novembre
les centres
libellé centres auxiliaires les centres principaux
administration entretien approvisionnement production distribution
nature des charges variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe
répartition primaire 936691,06 2261948,75 335565,93 1723786,78 385570,08 4824924,95 1575958,77 9188291,38 231721,16 681047,47
CIR 0,67 0,67 0,67 0,67 0,67
charges fixes imputées 1515505,66 1154937,14 3232699,72 6156155,22 456301,80
- -
différence d'imputation -746443,09 -568849,64 1592225,24 3032136,16 -224745,66
total des charges 2452196,72 1490503,08 3618269,80 7732113,99 688022,96
Administration - 0,05 0,10 0,75 0,10
entretien 0,08 - 0,12 0,70 0,10
total des charges 2452196,72 1490503,08 3618269,80 7732113,99 688022,96
administration 2581764,03 129088,20 258176,40 1936323,02 258176,40
entretien 129567,30 1619591,28 194350,95 1133713,90 161959,13
0,00 0,00 4070797,16 10802150,91 1108158,49
135
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL
Tableau n°21: la répartition primaire des charges fixes/variables pour le moi de décembre
les centres
136
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL
charges du personnel 1337349,57 279406,30 114851,58 99787,97 33946,99 49893,98 16973,50 548833,81 164208,45 19957,59 9489,40
rémunération du
personnel 825497,91 184911,53 46227,88 66039,83 16509,96 33019,92 8254,98 363219,08 90804,77 13207,97 3301,99
frais formation 90000,00 45000,00 9000,00 4500,00 27000,00 4500,00
cotisations aux
organismes sociaux 421851,66 94494,77 23623,69 33748,13 8437,03 16874,07 4218,52 185614,73 46403,68 6749,63 1687,41
impôts, taxes, et
versements assimilés 12664,60 341,94 37,99 227,96 25,33 3419,44 379,94 6838,88 759,88 569,91 63,32
autre charges
opérationnelles 14081841,48 1650117,79 1296252,77 2592175,77 824055,80 7361918,42 357320,94
amendes, pénalité,
subvention 590516,06 29525,80 383835,44 177154,82
autre charges de gestion
courante 0,00
charges d'intérêt 5520850,82 220834,03 552085,08 2208340,33 2539591,38
perte de change 0,00
dotations aux
amortissements, provision 7146418,80 1429283,76 714641,88 4645172,22 357320,94
impôt sur les bénéfices 824055,80 824055,80
total répartition primaire 19482312,39 921892,69 2136218,85 256468,10 1550700,09 309690,03 3451386,41 1645318,21 8254203,05 234028,87 722406,10
137
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL
Tableau n°22 : La répartition secondaire des charges fixes/variables pour le moi de décembre
les centres
libellé centres auxiliaires les centres principaux
administration entretien approvisionnement production distribution
nature des charges variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe variable fixe
répartition primaire 921892,69 2136218,85 256468,10 1550700,09 309690,03 3451386,41 1645318,21 8254203,05 234028,87 722406,10
CIR 0,58 0,58 0,58 0,58 0,58
charges fixes imputées 1239006,93 899406,05 2001804,12 4787437,77 418995,54
- -
différence d'imputation -897211,92 -651294,04 1449582,29 3466765,28 -303410,56
total des charges 2160899,62 1155874,15 2311494,14 6432755,98 653024,41
administration - 5% 10%
entretien 8% - 12%
total des charges 2160899,62 1155874,15 2311494,14 6432755,98 653024,41
administration 2262419,23 113120,96 226241,92 1696814,42 226241,92
entretien 101519,61 1268995,12 152279,41 888296,58 126899,51
totaux répartition 0,00 0,00 2690015,48 9017866,98 1006165,85
SOURCE : nous élaboré par nous même sur la base des données du DFC
Après affectations des différentes charges variables et fixes aux centres, nous allons maintenant passer à la détermination du cout de
production par cette méthode et ensuite nous allons-le comparé avec celui de la méthode du coût complet.
138
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au
niveau de l’entreprise BORDJ STEEL
Après présentation des tableaux de répartition primaire et secondaire des trois mois, l’étape que
se suite est celle de détermination de cout de production dans le cas de l’application de la
méthode d’imputation rationnelle des charges fixes.
Pour déterminer le cout de production nous suivons la formule suivant :
Coût de production =coût des matières consommées+les charges imputées au centres
d’approvisionnement +les charges imputées au centre de production.
Tableau n° 23 : calcul du coût de production par la méthode d’imputation rationnelle
libellé octobre novembre décembre
cout d'achat des matières consommées 28 894 706,48 19 780 196,64 16 592 825,62
charges directes "mod" 3 174 299,76 3 269 411,94 3 301 991,63
charges directes "achat non stockées" 259 813,23 263 547,29 95 311,43
charges indirecte "centre appro" 4 616 519,88 4 070 797,16 2 690 015,48
charges indirecte "centre production" 13 250 155,01 10 802 150,91 9 017 866,98
cout de production total 50 195 494,36 38 186 103,94 31 698 011,14
quantité produite (kg) 500 200,00 402 400,00 349 403,75
cout de production pour un kg 100,35 94,90 90,72
139
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au
niveau de l’entreprise BORDJ STEEL
Après l’application de la méthode du coût complet qu’on a effectuée, nous avons adaptée la
méthode d’imputation rationnelle des charges fixes qui est préconisée par la norme comptable
internationale IAS 02, et le système comptable financier SCF.
Cette méthode répond à des critiques de fond, que pose le coût complet, ainsi que les résultats
obtenus par cette méthode sont plus fiables et pertinentes par rapport a celle coût complet.
D’après Les calculs que nous avons effectuée par la méthode nous avons faire les comparaisons
suivantes :
Commençants par le moi d’octobre :
Le coût de production d’un kg que nous avons calculé par la méthode du coût complet est de
106.50 DA/kg, quand le volume réalisé est de 500200 kg, mais par la méthode d’imputation
rationnelle des charges fixes et avec un volume fixe normal de 600000kg, le coût de production
d’un kg est de 100.35DA ;
140
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au
niveau de l’entreprise BORDJ STEEL
personnel permanent, structure administratives, etc.)dont le coût est fixe qu’ils soit utilisés ou
non.
Pour le moi de décembre :
Le cout de production d’un kg, par la méthode du coût complet est de : 108.75 DA/KG pour un
niveau réel d’activité de 349403.75 kg, et par la méthode d’imputation rationnelle et le coût de
production est de 90.72 kg.
La différence est de : 18.03DA.
Même principe du moi de novembre l’écart est positif, on parlera de « sous-activité » que l’on
appelle un coût de chômage dû par le non utilisation de la structure installé.
Ces coûts de la sous-activité doit être retranché du résultat de l’entreprise.
On remarque que les coûts de production sont augmenté d’un moi à une un autre ce qui influence
l’activité de l’entreprise .
On peut dire que ces différences dans le coût de production de stock influence sur l’évaluation de
stock, car le coût de production c’est l’image de performance de l’activité de l’entreprise,
notamment leur comptabilisation dans les livrées comptables, ce qui résulte un impact sur les
états financiers de l’entreprise qui doivent être fournir des informations fiables et pertinente.
Compte tenue de la sous-activité il faut respecte le principe de prudence énoncé par le système
comptable financier.
4.3.2 Recommandations :
Le coût de production influence la valeur des stocks de l’entreprise, car ce coût est considéré
comme le coût d’entrée de stock des produit finis, et l’évaluation des stocks est très importante à
cause de la liaison qu’elle met entre la comptabilité financière et la comptabilité analytique au
niveau de l’entreprise. Pour avoir une meilleure évaluation des stocks nous avons essayé de
proposer quelques recommandations :
-il faut faire des formations aux personnels de l’entreprise en matière d’application des principes
du SCF.
-il faut adopter la méthode d’imputation rationnelle des charges fixes.
-les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur nette de réalisation.
-l’entreprise est obligée d’avoir un bureau méthode « expert » pour déterminer la valeur d’un
produit finis dans le marché ainsi les coûts nécessaire d’achèvement.
141
Chapitre III : L’évaluation et La comptabilisation des stocks au
niveau de l’entreprise BORDJ STEEL
CONCLUSION :
Notre étude pratique que nous avons effectuée au sein du BORDJ STEEL nous a permis
d’avoir une image sur l’application du système comptable financier au niveau de l’entreprise et
en particulier l’évaluation et traitement comptable des stocks selon ce système.
L’évaluation des stocks faite par l’entreprise ne reflète pas la réalité d’application du système
comptable financier, tandis que le traitement comptable des stocks se fait selon le SCF
Pour améliorer la gestion et l’évaluation des stocks, nous avons proposé une méthode adopté
par le SCF afin d’assurer que cette entreprise sera au courant d’application des normes
comptables internationales et en particulier la norme IAS 2, cette méthode présenté par
l’imputation rationnelle des charges fixes sert d’aider l’entreprise à la prise de décision ainsi
améliorer la performance de l’entreprise.
D’après notre étude nous avons remarqué les points négatifs suivants :
En fin, nous pouvons dire que la méthode utilisée pour le calcul des coûts au niveau de cette
entreprise, et notamment les coûts de production ne reflète pas la réalité économique de cette
entreprise .
142
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale :
Les stocks représentent des éléments principaux dans l’entreprise, et leurs importances se
distinguent d’une entreprise à l’autre. En raison de son importance extrême dans les entreprises,
et la multiplicité des techniques comptables liées à ces éléments, le comité des normes
comptables internationales a publié une norme particulière aux stocks, donc il est nécessaire de
maitriser la manière de ses comptabilisations et ainsi le processus de l’évaluation qui possède une
grande importance.
L’objectif de notre étude qui porte sur l’évaluation et la comptabilisation des stocks selon le
SCF, et de savoir la réalité de l’application de ce nouveau système comptable sur terrain et
particulièrement au niveau de l’entreprise BORDJ STEEL, pour faire ressortir des résultats
comme réponse à notre problématique.
L’évaluation juste des stocks est un outil de gestion permettant aux gestionnaires de
prendre des décisions rationnelles, parce que si par exemple les stocks ne sont pas correctement
évalués, les charges et les produits ne peuvent être évalués de manière juste et alors le stock de
clôture n’est pas correct, donc les bilans, les comptes résultats seront également incorrects.
En effet, les entreprises algériennes souffrent d’un retard considérable dans l’utilisation
des méthodes de calculs des coûts, car il existe une inconscience de la notion de Coût.
C’est le cas de l’entreprise BORDJ STEEL qui utilise la méthode des coûts complets celle-ci a
une tendance à augmenter considérablement ses coûts.
II
CONCLUSION GENERALE
En ce qui concerne l’application du SCF, l’entreprise a mal appliqué les règles du SCF
surtout en matière d’évaluation des stocks, les méthodes d’évaluations utilisées dans cette
entreprise restent classiques pour le calcul des coûts, notamment le coût de stock produit qui est
très important pour le traitement Comptable, ce qui reflète une faiblesse d’application de ce
système.
Au cours de notre stage pratique au sein de l’entreprise BORDJ STEEL, nous avons
rencontré des difficultés à obtenir les informations nécessaires pour la réalisation de notre étude.
Compte tenu de ces constats, nous pouvons confirmer ou infirmer nos hypothèses de départ
comme suit :
Première hypothèse : Le système comptable financier, est inspiré des normes comptables
internationales IAS/IFRS « confirmée », car il prend en considération la majeure partie de ces
normes et il vise à donner la vraie image économique de l’entreprise.
III
CONCLUSION GENERALE
Pour finaliser on peut dire en ce qui concerne les stocks, et surtout les méthodes
d’évaluation, il faut qu’ils soient répondre aux principes du SCF, car avec l’utilisation de la
méthode des coûts complets, nous pouvons dire que les entreprises algérienne sont en cours de
l’application du SCF. Donc il faut mieux encourager les entreprises d’améliorer son système
comptable afin qu’il soit conforme aux exigences du système comptable financier.
IV
Bibliographie
Bibliographie
1. Ouvrage :
3. Travaux universitaires :
4-Textes Réglementaires
5- Séminaires et conférences :
www.bordjsteel.com
www.clddm.com.
www.ecde.dz.
www.focusifrs.com.
www.IASB.org.
www.iasplus.com.
www.mf.gov.dz
7-Autres documents :
DIRECTION DU
COMPLEXE
ASSISTANTE DE
RMQ
DIRECTION
DEPARTEMENT
SURET, ENV &
S.IND
DEPARTEMENT DEPARTEMENT
FINANCE ET DES SYSTEMES
COMTABLE D’INFORMATION
Bibliographie
Annexes
Annexe n° 02 :L’organigramme de la direction des finances et comptabilité
CHEF DE DEPARTEMENT
FINANCES ET COMPTABILITE
COMPTABLE CHARGE
MATIERES D’ETUDES
TRESORERIE
COMPTABLE CHARGE
VENTES D’ETUDES
CONTROLE DE
GESTION
CAISSIER
Annexes n°04
Annexe : 05
ANNEXE N°06
Annexe n° : 07
ANNEXE N :08
Annexe n° 09
ANNEXE N° :10
Annexe : 11
Annexe n°14
Annexe n°15
Annexe n° :16
Table des matières
Bibliographie
Annexes