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ÉCOLE SUPÉRIEURE DE GESTION

ET D’ADMINISTRATION DES ENTREPRISES


Agrément définitif par Arrêté n°4677/MES/CAB du 05 Juillet 2017
Accréditée par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES)
BP : 2339 – Brazzaville – CONGO
E-mail : esgae@esgae.org Site web : www.esgae.org

Département Licence

ANALYSE
FINANCIERE

Parcours
Licence 2 – Gestion Financière-Gestion
commerciale et Management des
Entreprises et Prospective

Enseignants
Equipe pédagogique
1

ECOLE SUPERIEURE DE GESTION


D’ADMINISTRATION DES ENTREPRISES
(ESGAE)

COURS D’ANALYSE FINANCIERE

Classes : BGF, BGC et BMEP

Brazzaville, décembre 2020


2

Table des matières


OBJECTIFS DU COURS ............................................................................................................... 3
GENERALITES .............................................................................................................................. 3
S1 Analyse du compte de résultat .............................................................................................. 4
A. Définition et principales rubriques................................................................................ 4
B. Formation du résultat .................................................................................................... 4
S2 Les soldes intermédiaires de gestion ..................................................................................... 6
S3- La capacité d’autofinancement globale ................................................................................ 7
S4 - Analyse de l’activité par les ratios ....................................................................................... 8
Chapitre 2 : ANALYSE FONCTIONNELLE DU BILAN ............................................................ 9
S1: Le bilan comptable ............................................................................................................... 9
A. Contenu du bilan ........................................................................................................... 9
B. Structure détaillée du bilan selon le plan comptable OHADA révisé en 2017 ............... 10
S2: Bilan fonctionnel et éléments d’équilibre ........................................................................... 10
A. Bilan fonctionnel ......................................................................................................... 11
Les retraitements ................................................................................................................... 12
B. Eléments d’équilibre ......................................................................................................... 13
1. Le fonds de roulement (FR) ........................................................................................ 13
2. Le besoin en fond de roulement .................................................................................. 14
3. La trésorerie ................................................................................................................ 14
4. Relation entre Fonds de roulement, besoin en fonds de roulement et trésorerie ........ 15
S3 Analyse par les ratios .......................................................................................................... 16
CHAPITRE 3 : TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE ....................................................... 18
I-Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles ..................................................... 18
II-Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement ................................................. 19
III-Flux de trésorerie provenant des activités de financement .................................................. 19
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...................................................................................... 20
3

OBJECTIFS DU COURS

Objectif général
Cet enseignement vise à faire acquérir à l’étudiant les principales connaissances permettant
d’analyser les états financiers d’une entreprise.

Objectifs spécifiques
A l’issue de cet enseignement, l’étudiant doit être capable :
- d’apprécier la performance de l’entreprise ;
- d’apprécier la solidité de l’entreprise.

GENERALITES
L’analyse financière est un examen approfondi de la situation réelle de l’entreprise tant
économique, sociale que financière. Deux préalables s’imposent à cette approche :
- l’examen des données socioéconomiques de l’entreprise (nature de l’activité,
environnement, produits, processus de fabrication, réseaux de distribution, qualité du
personnel)
- la vérification de la conformité des règles et principes comptables suivis.
Cette analyse a pour objet de:
- dégager les points forts et les points faibles (diagnostic) de son activité en s’appuyant
essentiellement sur les documents comptables (états financiers de synthèse) ;
- comprendre les modalités de réalisation des performances (équilibre de la structure
financière, rentabilité) ;
- émettre un avis ou un jugement sur les performances et la vulnérabilité de l’entreprise :
évaluation des risques de faillite (prévision).

Cet avis est motivé par la réponse aux questions fondamentales suivantes : « l’entreprise est-elle
capable de faire face aux engagements qu’elle a pris à l’égard de ses créanciers ? » ; « Est- elle
capable de créer de la valeur pour ses actionnaires ? » (si la réponse est oui, on peut alors
conclure qu’elle est rentable).
Si non, les anomalies ou incohérences relevées doivent être corrigées, car la génération de
richesse nécessite des investissements qui doivent être financés et être suffisamment rentables.
C’est pourquoi, une étude sur trois éléments essentiels (marges, investissement et financement)
doit être menée pour déterminer si l’entreprise est rentable ou pas. La rentabilité financière, pour
les pourvoyeurs de fonds, constitue le critère fondamental de la viabilité ou de la solidité de
l’entreprise.
Ce diagnostic ne résout pas les différents maux pouvant compromettre la bonne continuité de
l’exploitation de l’entreprise. Il est plutôt une démarche nécessaire débouchant sur la proposition
de remèdes efficaces. Il ne se limite pas à une étude rétrospective de l’entreprise, une dimension
prospective peut s’avérer nécessaire. Il est donc un préalable à la prise de toute décision
financière optimale.

Cet examen s’appuie sur les états financiers de synthèse (essentiellement le bilan et le compte de
résultat).
4
CHAPITRE 1 : ANALYSE DE L’ACTIVITE ET DES RESULTATS DE
L’ENTREPRISE

On crée une entreprise pour qu’elle génère des profits. Ce qui nécessite de la part des dirigeants
la mise en œuvre des décisions visant à maximiser la création de valeur. Vérifier, par exemple, si
l’entreprise est capable de vendre durablement à des clients qui acceptent d’acheter sa production
ou ses services à un prix donné qui doit lui permettre de réaliser un résultat d’exploitation positif
et suffisant est capital. Ce qui nous renvoie à l’étude de la formation du résultat.
L’analyse du risque de perte permet d’apprécier l’incidence d’une variation du niveau d’activité
sur le résultat de l’entreprise.
L’examen détaillé de la formation du résultat implique l’analyse des différentes marges pour
arriver à déceler les points forts et les points faibles sur toute la chaine.

S1 Analyse du compte de résultat

A. Définition et principales rubriques


Le compte de résultat est un document qui recense, pour une période donnée, toutes les
ressources produites par l’entreprise et les charges consommées ou occasionnées par les moyens
mis en œuvre. Ces produits et ces charges, sont regroupés en deux grandes rubriques, en fonction
de leur appartenance qui sont : activités ordinaires (exploitation, financier) ; hors activités
ordinaires (HAO)
La différence entre ces produits et ces charges donnent le résultat de l’exercice (bénéfice ou
perte).
1- Activité ordinaire :
- Charges et produits d’exploitation sont ceux qui sont liés à l’activité récurrente de l’entreprise
exemple : l’achat des marchandises, de matières premières,
la vente des marchandises, des produits fabriqués ou services etc.

- Charges et produits financiers sont liés aux opérations financières de l’entreprise


exemple : Les charges induites par les intérêts d’un emprunt (charges financières)
Les placements ou l’encaissement d’un dividende versé par une filiale (produits
Financiers)

2- Activité HAO
Charges et produits hors activités ordinaires correspondent à des flux non récurrents, ayant un
caractère accidentel ou extraordinaire.
Exemple : Valeur comptable de cession d’immobilisations
Produits de cession d’immobilisations

B. Formation du résultat
Le système comptable OHADA retient 4 niveaux de formation du résultat global.
a) les opérations d’exploitation qui donnent le résultat d’exploitation ;
b) Les opérations financières qui donnent le résultat financier
Le résultat d’exploitation ajouté au résultat financier nous donne le résultat des activités
ordinaires ;
c) Les opérations hors activités ordinaires qui génèrent : le résultat hors activités ordinaires
5
d) Enfin au niveau global, après déduction de la participation des travailleurs et de l’impôt
sur le résultat, nous avons le résultat net.
Il faut noter que l’impôt sur le résultat et la participation des travailleurs aux fruits de
l’expansion de l’entreprise font également partie des opérations HAO.
a) Activités d’exploitation
Ventes des marchandises 701
-Achats de marchandises 601 Marge commerciale
+/- variation de stock de marchandises 6031
Ventes des produits fabriqués 702 703 704
+ Travaux, services vendus 705 706
+ Produits accessoires 707
+ Production stockée (ou déstockée) 73
+ Production immobilisée 72
+ Subvention d’exploitation 71
+ autres produits 75
+ Transfert de charges d’exploitation 781
-Achats de matières 1ère et fournitures liées 602
-/+ Variation de stocks de matières 6032
- Autres achats 601 605 608
-/+ variation de stocks d’autres approvisionnements 6033
- Transports 61
- Services extérieurs (62, 63 sauf 6371) Valeur ajoutée
- Impôts et taxes 64
- Autres charges 65
- Charges du personnel 66
_______________________________________

Excédent Brut d’Exploitation

+ Reprises des amort, prov et dépré 791 798


- dotations aux amort, prov, dépré. 681 691
____________________________________
Résultat d’exploitation
b) Activités financières
Revenus financiers et assimilés 77 (sauf 776)
Reprise de provisions financières Produits financiers
Transferts de charges financières
+/- Résultat financier
Frais financiers et charges assimilés
-charges financières
Dotation aux amort, prov. Et dépré finan.
________________________
Résultat activités ordinaires
c) Hors activités ordinaires
- Résultat HAO
Produits de cessions d’immob.
Autres produits HAO Produits HAO
+/- Résultat HAO
Valeurs cptables de cession d’imo
Autres charges HAO -Charges HAO

- Autres opérations HAO


-Participation des travailleurs
-Impôt sur le résultat
RESULTAT NET COMPTABLE
6

Chiffre d’Affaires = Ventes des marchandises + Ventes des produits fabriqués + Travaux et
services vendus + Produits accessoires.

• La variation de stocks
o La variation de stocks de marchandises, matières 1ères et autres
approvisionnements (6031, 6032, 6033) : ∆S = SF – SI
- Si ∆S > 0 Stockage ; de stock ; Solde C Achats non consommés :C=Achats - ∆S
- Si ∆S < 0 déstockage de stock ; Solde D Consommation du stock :C=Achats +∆S

o La variation de stocks des produits finis, encours (73) : ∆S = SF – SI


- Si ∆S > 0 Stockade; de stock; Solde C; production Stockée P = … + ∆S
- Si ∆S < 0 déstockage ; de stock Solde D ; production déstockée P =… - ∆S

Pour faciliter la lecture du compte de résultat et l’analyse de la performance, l’OHADA


préconise la présentation sous forme de liste. Elle a l’avantage de mettre en évidence en cascade
de façon claire les soldes intermédiaires de gestion.

S2 Les soldes intermédiaires de gestion


Huit soldes sont retenus par le plan comptable. Ils peuvent être synthétisés schématiquement
comme suit :

Marge commerciale

Valeur ajoutée

Excédent Brut d’exploitation

Résultat d’exploitation

Résultat des activités ordinaires


Résultat Financier

Résultat des hors activités ordinaires

Résultat net

1. La marge commerciale
Elle représente le supplément de la valeur apportée par l’entreprise au coût des marchandises
vendues au cours de l’exercice. Ce solde permet de calculer la performance des entreprises
commerciales.
7
2. La valeur ajoutée
Elle représente la richesse créée par l’entreprise du fait de ses opérations d’exploitation. Elle
mesure le poids économique de l’entreprise et constitue le critère de taille le plus pertinent. Elle
renseigne sur le degré d’intégration de l’entreprise à travers le ratio VA/Product. de l’exercice.
(Plus le ratio est grand, plus l’entreprise est intégrée).
3. L’excédent brut d’exploitation
C’est la ressource que l’entreprise tire de son exploitation après rémunération du facteur travail.
Il mesure la performance économique indépendamment de son mode de financement, de ses
choix en matière d’investissement et de distribution. Il constitue un bon critère de la performance
industrielle et commerciale de l’entreprise. C’est un indicateur de comparaison des entreprises du
même secteur d’activité. Si l’EBE est négatif, on parle alors d’Insuffisance Brut d’Exploitation
(IBE).
4. Le résultat d’exploitation
C’est le produit d’exploitation d’une entreprise pendant une période donnée. Il est calculé après
prise en compte de la politique d’investissement (amortissement) et des risques d’exploitation
(provisions pour risques et charges et provision pour dépréciation), avant les éléments financiers
des activités ordinaires. Il représente la ressource nette dégagée par la totalité des opérations
d’exploitation.

5. Le résultat financier
Le résultat financier met en évidence les choix effectués en matière de financement (activité
d’endettement et de placement) et l’impact du mode de financement sur le résultat de
l’entreprise.
6. Le résultat des activités ordinaires
Il représente la ressource nette dégagée par la totalité des opérations d’exploitation. C’est le
résultat courant, c’est-à-dire provenant de l’activité normale et habituelle de l’entreprise. Il est
égal à la somme du résultat d’exploitation et du résultat financier.

7. Le résultat HAO
C’est le solde entre les produits et les charges (HAO) sans rapport avec l’activité courante et
récurrente de l’entreprise.
8. Le résultat net de l’exercice
C’est le solde découlant de tous les produits et de toutes les charges au cours d’une période
déterminée et après prise en compte de la participation des travailleurs aux fruits de l’expansion
et de l’impôt sur le résultat. Il représente le revenu qui revient aux associés, la rentabilité des
capitaux propres.

S3- La capacité d’autofinancement globale


La CAF représente la trésorerie potentielle globale, disponible sur une certaine période qui
permet à l’entreprise de financer les besoins possibles tels que : le renouvellement de ses
investissements, les nouveaux investissements ou investissements de croissance, le
remboursement des emprunts en cours le niveau de la CAF détermine le niveau de l’endettement
Elle se calcule de la manière suivante :

Dans les comptes de produits, on distingue :


8
1. Les comptes qui sont traduits ou qui se traduiront par des entrées de fonds (ventes,
produits stockés). Ces comptes représentent des sommes reçues ou à recevoir qui sont des
produits encaissables.
2. Les comptes qui ne correspondent à aucun flux de fonds passé ou futur, et qui donc, ne
représentent aucune somme reçue ou à recevoir (exemple : les reprises sur provisions qui
sont des produits non encaissables).

Dans les comptes de charges, on distingue :


1. Les comptes qui se sont traduits ou se traduiront par des sorties de fonds (achats,
variation de stock, charges de personnel). Ces comptes représentent des sommes versées
ou à verser. Ce sont des charges décaissables.
2. Les comptes qui ne représentent aucune somme versée ou à verser (exple dotations aux
amortissements et provisions, valeur comptable de cession d’immobilisations) se sont des
charges non décaissables.
3. NB : les cessions d’immobilisations pourtant encaissable ne sont pas prises en compte
dans le calcul de la CAFG.

CAFG = Produits encaissables – Charges décaissables


(Sauf produits de cessions)

CAFG = EBE + autres produits encaissables – autres charges décaissables


(Sauf produits de cessions)

CAFG = RN + DAP + VCEAC – Reprises – Produits de cessions d’immobilisations

E – Autofinancement
AF = CAFG – Dividendes versés au cours de l’exercice

S4 - Analyse de l’activité par les ratios


L’analyse de l’activité et des résultats de l’entreprise est complétée par l’examen des ratios, qui
peuvent s’exprimer en pourcentage ou en valeur absolue. Ils doivent être calculés sur plusieurs
exercices afin d’apprécier leur évolution dans le temps et dans l’espace. Ces ratios sont pour
l’essentiel :

Nature Formule Interprétation

1 Taux de marge Marge commerciale Il mesure l’évolution de la


commerciale Vente de m/ses hors taxe performance de l’activité
commerciale de l’entreprise

2 Taux de croissance du CAn – CAn – 1 L’évolution du chiffre


CA HT ________________ d’affaires permet de mesurer le
CAn-1 taux de croissance de
l’entreprise
VAn – VAn – 1
3 Taux de croissance de ________________ L’évolution de la valeur
la valeur ajoutée VAn-1 ajoutée est également un
indicateur de croissance
9
Valeur ajoutée
_____________________________ Il mesure le taux d’intégration
Chiffre d’affaires hors taxes de l’entreprise dans le
4 Taux d’intégration processus de production ainsi
que le poids des charges
extérieures.
Charges du personnel
5 Partage de la valeur ____________________________ Il mesure la part de richesse
ajoutée (facteur travail) Valeur ajoutée qui sert à rémunérer le travail
des salariés.
Excédent brut d’exploitation
6 Partage de la valeur ________________________________ Il mesure la part de richesse
ajoutée (facteur capital) Valeur ajoutée qui sert à rémunérer les
apporteurs de capitaux et à
renouveler le capital investi
Charges d’intérêts
7 Poids de l’endettement __________________________________ Il mesure le poids de
Excédent brut d’exploitation l’endettement de l’entreprise.
Excédent brut d’exploitation
8 Taux de marge brute __________________________________ Il mesure la capacité de
Chiffre d’affaires hors taxes l’entreprise à générer une
rentabilité à partir du chiffre
d’affaires
Résultat de l’exercice
9 Taux de marge nette ___________________________________ Il mesure la capacité de
Chiffre d’affaires hors taxes l’entreprise à générer un
bénéfice net à partir du chiffre
d’affaires.

CHAPITRE 2 : ANALYSE FONCTIONNELLE DU BILAN

S1: Le bilan comptable


Le bilan est une photographie de la situation patrimoniale de l’entreprise à une date donnée.
On distingue d’un côté, à gauche, l’actif, tout ce qui appartient à l’entreprise, c’est-à-dire
l’ensemble des biens et créances et, de l’autre, à droite, le passif, les ressources qui appartiennent
à l’entreprise (capitaux propres) ou à des tiers (dettes).

A. Contenu du bilan
Pour acquérir les moyens qui constituent autant d’emploi de fonds, l’entreprise doit disposer des
ressources qui ont une triple origine :
- celles qui ont été fournies par l’exploitant ou par les associés à l’entreprise et qui y sont
maintenues d’une manière durable : elles constituent le capital ;
- celles qui ont été fournies par les tiers (fournisseurs, créanciers, prêteurs), et qui doivent
leur être restituées à plus ou moins longue échéance. Ce sont les dettes ;
- celles qui ont été créées par l’entreprise elle-même à la suite de son activité passée et qui
ont été laissées à sa disposition : ce sont les bénéfices.
10
Les différents postes sont classés au bilan en 6 grandes masses que sont :
- à l’actif : l’actif immobilisé, l’actif circulant et la trésorerie-actif ;
- au passif : les ressources stables, le passif circulant, la trésorerie-passif

B. Structure détaillée du bilan selon le plan comptable OHADA révisé en 2017


ACTIF PASSIF
Amor
Réf Brut Dépré Net Réf Net
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Capital
Frais de développement et de prospection Apporteurs capital non appelé
Brevets, licences logiciels, droits similaires Primes liées au capital social
Fonds commercial et droit au bail Ecarts de réévaluation
Autres immobilisations incorporelles Réserves indisponibles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES Réserves libres
Terrains Report à nouveau (+ ou -)
dont placement en net Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte-)
Bâtiments Subventions d'investissement
dont placement en net Provisions réglementées
Aménagement, agencements installations
TOTAL CAPITAUX PROPRES ET
Matériel, mobilier et actifs biologiques RESSOURCES ASSIMILEES
Matériel de transport Emprunts et dettes financières diverses
Avances et acomptes versés / immobilisations Dettes de location acquisition
IMMOBILISATIONS FINANCIERES Provisions pour risques et charges
TOTAL DETTES FINANCIERES ET
Titres de participation RESSOURCES ASSIMILEES
Autres immobilisations financières TOTAL RESSOURCES STABLES
TOTAL ACTIF IMMOBILISE DETTES CIRCULANTES HAO
ACTIF CIRCULANT HAO Clients, avances reçues
ACTIF CIRCULANT D’EXPLOITATION Fournisseurs d'exploitation
STOCKS ET ENCOURS Dettes fiscales et sociales
CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES Autres dettes
Fournisseurs avances versées Provisions pour risques à court terme
Clients TOTAL PASSIF CIRCULANT
Autres créances Banques, crédits d'escompte
Banques, établissements financiers et crédits de
TOTAL ACTIF CIRCULANT trésorerie
Titre de placement TOTAL TRESORERIE-PASSIF
Valeur à encaisser
Banques, chèques postaux, caisse et assimilés
TOTAL TRESORERIE-ACTIF
Ecart de conversion-actif Ecart de conversion-Passif
TOTAL GENERAL TOTAL GENERAL

S2 : Bilan fonctionnel et éléments d’équilibre


L’analyse financière permet de porter un jugement sur les équilibres financiers fondamentaux en
évaluant les grandes masses du bilan et en étudiant des relations qui existent entre elles.
11
Ces grandes masses dans le bilan fonctionnel sont constituées des postes classés d’après la
fonction à laquelle ils se rapportent
- la fonction financement qui regroupe les capitaux propres et les dettes financières ;
- la fonction investissement qui regroupe les immobilisations ;
- la fonction exploitation qui reçoit tous les autres postes (actif circulant, passif circulant et
trésoreries).
Le bilan fonctionnel, établi à partir du bilan comptable avant répartition, permet :
- d’apprécier la structure financière de l’entreprise dans l’optique de continuité de l’activité ;
- d’évaluer les besoins financiers stables et circulants et le type de ressources dont dispose
l’entreprise ;
- de déterminer l’équilibre financier en comparant les différentes masses du bilan classées par
fonction et en observant le degré de couverture des emplois par les ressources.

- de déterminer la marge de sécurité financière de l’entreprise


- d’apprécier le risque de défaillance
- de permettre la prise de décision tout en respectant un certain équilibre financier.

A. Bilan fonctionnel
Structure

ACTIF PASSIF

Actif immobilisé brut ou emplois stables Ressources stables


• Immobilisations incorporelles • Capitaux propres
• Immobilisations corporelles • Amortissements et provisions
• Immobilisations financières • Dettes financières

Actif circulant d’exploitation brut


• Stocks
• Avances et acomptes versés
• Créances et emplois assimilés
• Créances diverses Passif circulant d’exploitation
• Avances et acomptes reçus des clients
• Dettes fournisseurs
• Dettes fiscales et sociales
• Dettes diverses

Actif circulant HAO brut


• Stocks non liés à l’exploitation Passif circulant HAO
• Créances diverses • Dettes d’immobilisations
• Créances /cessions immobilisations • Autres dettes non liées à l’activité ordi.
• Participation des travailleurs
• L’impôt sur le bénéfice
12
Trésorerie- Actif
• Titres de placement Trésorerie-Passif
• Valeurs à encaisser • Crédit d’escompte
• Banque, CCP, caisse • Crédit de trésorerie
• Découverts

Les retraitements
Le bilan comptable doit subir certains retraitements afin d’établir le bilan fonctionnel.
En raison de la conception très économique et financière du plan comptable OHADA, un seul
retraitement s’impose pour rendre le bilan comptable OHADA fonctionnel :
- Rattacher les écarts de conversion aux créances et aux dettes dans lesquelles ils trouvent
leur origine c.-à-d. ramener les postes concernés à leur valeur d’origine ou valeur
initiale (annuler l’effet des écarts de conversion) ;
N.B. Pour ce qu’est du bilan comptable établit suivant le plan comptable français, en plus des
précédents retraitements s’ajoutent :
- le reclassement des charges à repartir sur plusieurs exercices en immobilisations ;
- le reclassement des concours bancaires courants et soldes créditeur des banques en
trésorerie passif ;
- le reclassement des valeurs mobilières de placement en trésorerie actif ;
- les effets escomptés non échus en actif circulant et en trésorerie passif ;
- Intégrer les charges constatées d’avance dans l’actif circulant et les produits constatés
d’avance dans le passif circulant.

Les différents retraitements sont synthétisés dans le tableau ci-après (bilan OHADA et autres) :

Postes à reclasser Analyse Traitements


• Eliminés de l’actif immobilisé.
Amortissements et provisions de
l’actif immobilisé • Transférés dans les capitaux propres du
passif.
Effets Escomptés Non Echus • Ajouter aux créances clients
(EENE) • Ajouter aux concours bancaires courants
Cas 1 : immobilisations déjà retraitées dans le bilan
comptable
• Plus de retraitement dans le bilan fonctionnel
Cas 2 : immobilisations non retraitées dans le bilan
comptable
• Ajoutés à l'actif immobilisé pour leur valeur
brute d'acquisition.
Ajoutés :
• Aux capitaux propres l'amortissement du bien
Crédit-bail pris en crédit-bail.

• Aux dettes financières le montant net de


l’emprunt équivalent.
13
S’ils concernent :
Un compte de l'actif :
• Eliminé des comptes de régularisation (bas de
l’actif).
• Rajouté au compte d'actif auquel il appartient
Les écarts de conversion-actif doivent être (clients, autres créances, VMP, prêts …)
éliminés afin de ramener les créances et les
Un compte de passif :
Les écarts de conversion-actif dettes concernées à leur valeur initiale.
• Eliminé des comptes de régularisation (bas de
l’actif).

• Soustrait au compte de passif auquel il


appartient (Fournisseurs, fournisseurs
d'immobilisations, emprunt. …)
S’ils concernent :
Un compte de l’actif :

• Eliminé des comptes de régularisation (bas de


l’actif).
• Soustrait au compte d'actif auquel il
appartient (clients, autres créances, VMP,
Les écarts de conversion-passif doivent être
prêts …)
Les écarts de conversion-passif éliminés afin de ramener les créances et les
dettes concernées à leur valeur initiale. Un compte de passif :

• Eliminé des comptes de régularisation (bas de


l’actif).

• Rajouté au compte de passif auquel il


appartient (Fournisseurs, fournisseurs
d'immobilisations, emprunt. …)

Le rapprochement entre les ressources et les emplois du bilan fonctionnel permet de calculer
quelques soldes significatifs dont le fond de roulement, le besoin en fond de roulement et la
trésorerie.

B. Eléments d’équilibre

1. Le fonds de roulement (FR)


Le fond de roulement est la partie des ressources stables ou durables qui concourt au
financement de l’actif circulant. C’est une garantie de liquidité de l’entreprise. Plus le FR est
important, plus grande est cette garantie.

Il y a deux modes de calcul du FR :


• Calcul par le haut du bilan
FR = Ressources stables – Actif immobilisé
Ce mode de calcul met l’accent sur l’ajustement entre ressources stables et empois durables,
il a pour intérêt de souligner l’influence de la structure financière sur la constitution du FR.

• Calcul par le bas du bilan


FR = (ACE + ACHAO + TA) – (PCE + PCHAO +TP)

Celui-ci par contre renseigne sur la solvabilité future. En confrontation les liquidités
prévisibles à court terme aux remboursements impératifs à brèves échéances, il met au
1er plan la capacité de l’entreprise à faire face à ses dettes.
NB : on peut également calculer le fond de roulement propre :
FRP = capitaux propres - Actif immobilisé
Si FRP est positif -→ autonomie dans le financement des immobilisations
14
Si FRP est négatif -→ les immobilisations ne sont financées qu’en partie par les
capitaux propres

2. Le besoin en fond de roulement


Les opérations d’exploitation et celles des hors activités ordinaires génèrent simultanément :
• Les actifs circulants d’exploitation (des activités ordinaires) et des hors activités
ordinaires, qui constituent des emplois, donc des besoins de financement
• Les dettes d’exploitation (des activités ordinaires) et des hors activités ordinaires, qui
constituent des ressources de financement.

Les besoins et les ressources induits par les opérations de l’entreprise ne s’équilibrent pas.
Généralement, les besoins excèdent les ressources, de sorte que la différence représente un
besoin de financement qui appelle une ressource correspondante. Cette ressource est
naturellement le fond de roulement d’où la dénomination de besoin en fond de roulement qui
s’obtient par la formule suivante :

BFR = (ACE+ACHAO) – (PCE+PCHAO)

Les besoins en FR entrainés par le cycle d’exploitation ou emplois cycliques engendrent les
moyens de financement liés au cycle d’exploitation ou ressources cycliques. Le renouvellement
des emplois cycliques et des ressources cycliques confère au BFR le caractère d’un besoin de
financement permanent.
Le BFR est formé de deux composantes : le besoin en fond de roulement d’exploitation BFRE et
le besoin en fond de roulement hors activité ordinaire BFRHAO

a) Besoin en fond de roulement d’exploitation

BFRE = ACE – PCE


Le BFRE représente la composante la plus importante du BFR. Il est parfois appelé
besoin de financement du cycle d’exploitation.

b) Besoin en fond de roulement hors activité ordinaire


Le BFRHAO résulte des emplois et ressources non liés à l’exploitation
BFRHAO = ACHAO – PCHAO

3. La trésorerie
La notion de trésorerie est liée aux opérations financières à court terme réalisées par l’entreprise.
• d’un côté l’entreprise est dans l’obligation de rechercher les moyens de financement à
court terme (ressources de trésorerie) qu’elle sollicite auprès des banques ou d’autres
partenaires financiers ;
• d’un autre, elle a la possibilité, dans le cas où elle dégage les excédents monétaires plus
ou moins durables, de faire des placements financiers divers qui constituent les emplois
de trésorerie.
La confrontation entre emplois de trésorerie (TA) et ressources de trésorerie (TP) caractérise la
situation de trésorerie encore appelée trésorerie nette. Ainsi, la trésorerie traduit la position
globale que l’entreprise acquiert sur ses opérations financières à court terme.

T = TA – TP
15
4. Relation entre Fonds de roulement, besoin en fonds de roulement et trésorerie
L’équilibre du bilan : Actif = Passif, peut s’écrire :

AI+ACE+ACHAO+TA = RS+PCE+PCHAO+TP
Ou encore :
ACE+ACHAO +TA – PCE – PCHAO – TP = RS – AI
(ACE+ACHAO) – (PCE + PCHAO) + (TA – TP) = RS – AI

BFR + T = FR

Donc : T = FR – BFR
De cette relation d’équilibre, plusieurs cas peuvent se présenter :
➢ Si le FR > BFR, la trésorerie est positive. La conséquence est que le FR finance en
totalité le BFR et il existe un excédent de ressources qui se retrouve en trésorerie.
L’entreprise se trouve alors dans une position particulièrement favorable en termes de
solvabilité à court terme.

➢ Si le FR = BFR, la trésorerie est nulle, la conséquence est que, le FR est utilisé en totalité
pour financer le BFR.

➢ Si le FR < BFR, la trésorerie est négative, la conséquence est que le FR ne finance qu’une
partie du BFR. La différence doit alors être financée par crédit bancaire.
Or le BFR constitue un besoin de financement permanent. La dépendance à l’égard des
ressources de trésorerie présente un caractère durable, structurel, tant que l’entreprise n’a
pas réussit à reconstituer son FDR et/ou à limiter son BFR.
➢ Il peut arriver dans certaines entreprises que le BFR soit négatif. Dans ce cas le BFR
constitue une ressource qui finance le cycle d’exploitation. C’est la situation classique
des entreprises de distribution, des entreprises hôtelières qui vendent généralement au
comptant mais achètent à crédit.

Les différentes éventualités sont résumées dans le tableau ci-après :

Cas FRN BFR TN Commentaire


1 + + + Le FRN finance les BFR et la TN

2 + + - L’excédent de ressources stables et de la trésorerie passive finance le BFR

3 + - + Le FRN et des ressources cycliques financent la trésorerie

4 - - - Des ressources cycliques et la trésorerie passive financent des emplois stables

5 - + - La trésorerie passive finance à la fois des immobilisations stables et le BFR

6 - - + Le BFR finance des emplois stables et de la trésorerie active.

Conclusion
La règle de l’équilibre financier veut que :
• un besoin stable soit financé par une ressource stable ;
• un besoin d’exploitation soit financé par une ressource d’exploitation.
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Le BFR étant un besoin durable permanent, les ressources stables doivent non seulement
financées les immobilisations mais aussi le BFR.
L’actif immobilisé ajouté au BFR constitue ce que l’on appelle les capitaux investis, ou encore
le capital économique d’exploitation.

Capitaux investis = AI + BFR


L’équilibre financier est assuré lorsque les capitaux investis sont couverts par des ressources
stables.

S3 Analyse par les ratios


Nature Formule Interprétation
Ressources stables
Financement des Emplois stables Il mesure la couverture des emplois
emplois stables stables par les ressources stables
Capitaux propres
Autonomie Total des dettes Il mesure la capacité de l’entreprise
financière à s’endetter
Fonds de roulement net global
Le poids du FRNG ____________________________ * 360 Il mesure la marge de sécurité
par rapport au CA j financière en nombre de jours de
Chiffre d’affaires hors taxes chiffre d’affaires

Le poids du BFRE Besoin en fonds de roulement d’exploit. Il mesure l’importance du besoin en


par rapport au CA ____________________________* 360 j fonds de roulement d’exploitation en
Chiffre d’affaires hors taxes nombre de jours de chiffre d’affaires
Dettes financières L’endettement ne doit pas excéder
Capacité de 4fois la capacité d’autofinancement
Capacité d’autofinancement
remboursement
Autofinancement
Autofinancement Valeur ajoutée Il mesure la part de valeur ajoutée
consacrée à l’autofinancement

Couverture de Fonds de roulement net global Il indique la part du fonds de


l’actif circulant par Actif circulant roulement net global qui finance
le FRNG l’actif circulant

Solvabilité générale Total actif Il mesure la capacité de l’entreprise


(dettes à + d’1 an) + (dettes à - d’1 an) à payer l’ensemble de ses dettes en
utilisant l’ensemble de l’actif

Liquidité générale Actif à moins d’un an Il mesure la capacité de l’entreprise


Passif à moins d’un an à payer ses dettes à court terme en
utilisant ses actifs à court terme

Liquidité restreinte Créances à moins d’un an + Il mesure la capacité de l’entreprise


Disponibilités à payer ses dettes à court terme en
Passif à moins d’un an utilisant les créances et les
disponibilités
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Disponibilités Il mesure la capacité de l’entreprise
Liquidité immédiate ___________________ à payer ses dettes à court terme en
Passif à moins d’un an utilisant les disponibilités
Capitaux propres
Endettement à terme Dettes à plus d’un an Il mesure l’autonomie financière de
l’entreprise

Couverture des Resources stables Il mesure la capacité des ressources


capitaux investis stables à couvrir l’actif économique.
Immobilisations + BFRE

La croissance de l’entreprise tend à augmenter le montant du BFR. Cette croissance constitue un


besoin de fond supplémentaire que tout plan de développement doit tenir en compte.
En principe, le ratio BFR en jours du chiffre d’affaires (CA) devrait être stable.
Si le BFR permanent représente 25% du chiffre d’affaires, et le CA croit de (100 à 140) 40 par
exemple, le BFR s’accroitra de 10 dans la même période (40x25%=10).
La croissance de l’activité entraine un accroissement du BFR. Celui-ci ne devrait pas croitre plus
vite que le CA, la performance des entreprises réside ou se caractérise par la maitrise de la
croissance du BFR.
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CHAPITRE 3 : TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

Le tableau des flux de trésorerie présente les entrées et les sorties de trésorerie et d’équivalents
de trésorerie classées en trois catégories :
- flux de trésorerie des activités opérationnelles ;
- flux de trésorerie des activités d’investissement ;
- flux de trésorerie des activités de financement.

Structure du tableau des flux de trésorerie

Trésorerie nette au 1er janvier (A)

Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles (B)

Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement (C)

Flux de trésorerie provenant des activités de financement (D)

Flux de trésorerie provenant du Flux de trésorerie provenant du


financement par les capitaux propres financement par les capitaux étrangers

Variation de la trésorerie nette de la période (F=B+C+D)

Trésorerie nette au 31 Décembre (G =F+A)

I-Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles

Les flux des activités opérationnelles sont ceux des principales activités génératrices de produits
de l’entreprise ainsi que toutes les autres activités qui ne sont pas des activités d’investissement
ou de financement. Ce qui nous conduit au calcul de :
- la capacité d’autofinancement d’exploitation ;
- la capacité d’autofinancement globale ;
- la trésorerie générée par les activités opérationnelles au cours de la période.
o La variation de l’actif circulant HAO ;
o La variation des stocks et en cours ;
o La variation des créances et emplois assimilés et des intérêts courus des
immobilisations financiers ;
o La variation du passif circulant et des intérêts des emprunts et dettes financières
courus.
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II-Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement


Les activités d’investissement correspondent à l’acquisition et la sortie d’actifs à long terme et
les autres placements qui ne sont pas inclus dans les équivalents de trésorerie. Ces flux peuvent
être ainsi synthétisés :
- décaissements liés aux acquisitions d’immobilisations incorporelles, corporelles et
financières
- encaissements liés aux cessions d’immobilisations incorporelles, corporelles et
financières

III-Flux de trésorerie provenant des activités de financement


Les flux des activités de financement sont ceux provenant des activités qui résultent des
changements dans l’importance et la composition des capitaux propres et des emprunts de
l’entreprise. Ces flux peuvent être synthétisés comme suit :
- Les flux de trésorerie provenant des capitaux propres
o Augmentation de capital par apports nouveaux
o Subventions d’investissement reçues
o Prélèvements sur le capital
o Distribution de dividendes
- Trésorerie provenant des capitaux étrangers
o Emprunts et autres dettes financières
o Remboursements des emprunts et autres dettes financières.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. PIERRE VERNIMMEN

Finance d’entreprise, 2018, Pascal QUIRY et Yann Le FUR ; édition Dolloz

2. Gestion financière 2003, Jean BARREAU et Jacqueline DELAHAYE ; édition Dunod

3. SYSCOA Guide d’application, Union monétaire ouest africain ; édition Foucher

4. Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière et système


comptable OHADA (SYSCOHADA) (révisé en février 2017)

5. Albert CORHAY et Mapapa MBANGALA, 2008, « Fondements de la gestion financière


3e éditions », Editions de l’Université de Liège.

6. Dov Ogien, 2008, « Gestion financière de l’entreprise », Dunod.

7. Elie COHEN, 2006, « Analyse financière 6e édition », Editions Economica.

8. Hubert de La Bruslerie, 2010, « Analyse financière : Information financière, diagnostic et


évaluation 4 e édition », Dunod.

9. J. Berk et P. De Marzo, 2011, « Finance d’entreprise 2e édition », Nouveaux horizons

10. Pierre CABAN, 2004, « L’essentiel de la finance à l’usage des managers, maîtriser les
chiffres de l’entreprise 2e édition ».

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