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OPTION : ENERGETIQUE
TRESORERIE DANS
L’ENTREPRISE
AGBOLA Samadi
SEBIO Brice
CONCLUSION ................................................................................................ 13
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................... 14
INTRODUCTION
Sujet de préoccupation permanente, résultante de la gestion et du
fonctionnement de l’entreprise, la trésorerie mérite qu’elle soit gérée. Une bonne
gestion de la trésorerie consiste à assurer la solvabilité de l’entreprise au
moindre coût ; cela signifie que l’entreprise doit être en mesure d’honorer ses
échéances financières à tout moment, en maintenant une encaisse minimum. Par
ailleurs, elle doit chercher à minimiser le coût de crédits de trésorerie auxquels
elle peut faire appel, ou au contraire à maximiser le rendement des placements
de ses excédents de trésorerie éventuels. La gestion de la trésorerie repose par
conséquent sur le couple « Sécurité/ Rentabilité) ».
Pour parer au risque d’illiquidité ou d’insolvabilité, l’entreprise doit
maintenir un certain niveau de trésorerie. Dans le même temps, elle doit viser à
réduire l’impact négatif de cette trésorerie sur la rentabilité (coût des crédits,
frais financiers, etc.) ou au contraire à améliorer la rentabilité des disponibilités
oisives en leur assurant de bons placements financiers.
La mise en œuvre de la gestion de la trésorerie passe par des étapes et
repose sur différents modèles de prévision.
7. La trésorerie prévisionnelle.
Il est indispensable de prévoir à court terme les échéances des dettes et les
échéances des créances.
Ces flux de trésorerie prévisionnels sont recensés dans le budget de trésorerie.
Trésorerie prévisionnelle finale = Trésorerie initiale + Encaissements
prévus - Décaissements prévus
Ce ratio devrait être supérieur à 1, afin que les créances et les effets à
recevoir en particulier permettent de faire face aux échéances des dettes auprès
des fournisseurs, des organismes sociaux et de l'Etat.
Ce ratio n'a pas un grand intérêt en raison des délais de paiement des
dettes auprès des tiers. En général, il est inférieur à 1. Supérieur à l'unité, il serait
le reflet d'un important excédent de trésorerie.
(a) Règlement en N+1 : fin janvier: 28 000, fin février : 35 000, fin mars : 35
000.
(b) Emprunt remboursable par trimestrialités de 15 000 le 31/03, le 30/09 et le
31/12 de chaque année, taux d’intérêt 12%.
(c) Il s’agit de la TVA sur achats de décembre N, à déduire sur la déclaration à
établir au titre de janvier N+1 pour 6 195, sur celle de février N+1 pour 7823 et
sur celle de mars N+1 pour 7982.
(d) Les dettes vis-à-vis des fournisseurs seront réglées selon l’échéancier
suivant en N+1 :
31/01 : 49 000
28/02 : 50 000
(e) Créances sur cession d’immobilisations réglable le 30/04
(f) Ce compte comprend le reliquat de l’impôt sur les sociétés de 19 000 et la
TVA à payer au titre des opérations du mois de décembre N.
CONCLUSION
Lorsqu'une entreprise est capable de prévoir avec certitude ses échéances
de manière à les faire correspondre exactement à ses prévisions d'encaissements,
la gestion de la trésorerie peut être optimale. En effet, les coûts pourront être
réduit au minimum puisqu'elle n'aura pas besoin de détenir des actifs liquides de
faible rendement - l’encaisse, ni de disposer de moyens de financement à long
terme excédant ceux qui lui sont indispensables - le fonds de roulement.
Toutefois, les prévisions sont dans la réalité, incertaines. En associant aux
prévisions de trésorerie une probabilité, les responsables peuvent estimer le
risque d’insolvabilité technique et en déduire une marge de sécurité. Cette marge
de sécurité se compose d'un volant de liquidités et d'un fonds de roulement
positif. La valeur du fonds de roulement et le niveau de l'encaisse sont
interdépendants. Une entreprise qui finance en totalité ses actifs circulants nets
des dettes d'exploitation par des capitaux à long terme aura moins besoin de
liquidités que si elle les avait financés avec du crédit à court terme. Le choix des
moyens de financement des actifs circulants et la part des actifs liquides à
maintenir sont étroitement liés.
Ainsi, selon la conception classique le volume des fonds permanents
affectés au financement de l'actif circulant conditionne la liquidité de
l'entreprise: le fonds de roulement est l'expression de cette liquidité. Or, plus
l'immobilisation de fonds est importante et moins l'affaire est rentable, toutes
choses égales par ailleurs. De même, plus l'encaisse détenue est forte et plus la
sécurité de l'entreprise est garantie, mais le rendement des actifs en est affaibli
d’autant. L'objectif du responsable financier est donc de définir un équilibre
entre liquidité et rentabilité.
BIBLIOGRAPHIE
[1]- R. BEKAHIA et H. OUDAD, Finance d’entreprise : Analyse et diagnostic
financiers, gaëtan morin éditeur Maghreb, 1997 ;
[2]- G. CHARREAUX, Gestion financière, Litec, Paris, 1996.
[3]- A. MOLLET, Gestion financière épreuve n° 4 DECF, Foucher, 2003-2004.
[4]- A. RIVERT, Gestion financière : analyse et politiques financières de
l’entreprise, TEcnosup, 2003.
[5]- A. M. KEISER, Gestion financière, Editions ESKA, 2003.