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Version 2020-21
Catherine AZZARO-PANTEL
Table des matières
1.1 Introduction
Le projet auquel vous participez commence à prendre forme. Aucune difficulté technique (ou
technologique) insurmontable n’a été décelée et vous envisagez d’évaluer la rentabilité économique
de l’opération. Nous avons étudié en 1A trois critères de rentabilité classiquement utilisés. Consi-
dérons un scenario sans emprunt et avec mise en jeu de la totalité de l’investissement en fin
d’année 0 et démarrage au début de l’année.
C’est tout simplement la somme algébrique de toutes les sommes mises en jeu, prises à leur
valeur actuelle :.
n
X (Vp − Dp − Ap )(1 − a) + Ap f + Ir
Bact = −I − f + + (1.1)
p=1
(1 + i)p (1 + i)n
soit de façon plus concise :
n
X M.B.A.p
Bact = (1.2)
p=0
(1 + i)p
Dans cette expression :
— I désigne l’investissement global du projet ;
— f désigne le fonds de roulement ;
— p est l’indice de l’année ;
— n désigne la durée de vie sur laquelle on étudie le projet ;
— Vp désigne la recette de l’année p ;
— Dp désigne la dépense de l’année p ;
— Ap désigne l’amortissement ;
— a est le taux d’imposition ;
— Ir correspond à la valeur résiduelle de l’installation ;
— i est le taux d’actualisaton ;
Rappelons que la Marge Brute d’Autofinancement (non actualisée) est donnée par
k
X M.B.A.p
=I (1.4)
p=1
(1 + i)p
n
X M.B.A.p
=0 (1.5)
p=0
(1 + ir )p
1.1.4 Bilan
Ces trois critères qui font intervenir la notion d’actualisation sont parmi les plus usités pour
étudier la rentabilité économique d’un projet. Le tableau 1.1 récapitule les trois critères en version
actualisée (et non actualisée) dans leur terminologie anglo-saxonne.
2.1 Introduction
Les investissements I désignent sont toutes les dépenses encourues durant la genèse d’un atelier
(pour simplifier, disons de la première décision de s’intéresser à ce projet à la dernière minute
précédant le démarrage.
Schématiquement ces dépenses concernent :
— La conception de l’atelier.
— L’achat des appareillages et de tout l’équipement nécessaire à la mise en place de ces
matériels et équipements.
— Les essais et la réception l’unité à la veille de sa mise en marche.
Cet inventaire est un travail qui peut être long, coûteux (et même fastidieux). La structure type
des investissements et le chiffrage des coûts correspondants vont être présentés dans ce qui suit.
Sur un site industriel de taille typique, on trouve généralement quatre grands types d’instal-
lations :
— Unités de production proprement dites ;
— Unités pour la fourniture et la distribution des utilités ;
— Installations de stockage ;
— Services et bâtiments dont l’utilisation est partagée, appelés services généraux.
2.3 Investissement en Limites des Unités de Fabrication
Un site industriel peut être schématisé de la façon suivante (voir Figure 2.1). Le rectangle
jaune correspond au capital investi dans les éléments réellement productifs du site, excluant ainsi
les équipements et systèmes annexes, qui sont certes essentiels au fonctionnement des unités,
mais non spécifiquement affectés à une ligne de production particulière. Ces coûts sont appelés
Investissements en Limites des Unités de Fabrication (ILUF) ou en anglais Inside Battery Limits,
ISBL ou plus simplement Battery Limits : ils correspondent aux coûts de montage des les équi-
pements (Erected Costs), c’est-à-dire qu’ils couvrent les équipements primaires et secondaires, le
génie civil, le montage, le raccordement et les coûts indirects. Nous y reviendrons dans la suite
du cours. Les provisions pour aléas ou imprévus sont souvent incluses.
Fig. 2.1 – Schéma d’un site industriel, d’après Chauvel et al. 2001
Le calcul des Investissements en Limites des Unités de Fabrication est la base du calcul des
Investissements Globaux.
— En entrée de l’unité correspondant à l’ILUF, à leurs coûts respectifs de mise à disposition,
c’est-à-dire, à leurs prix marché ou de transaction interne :
— Matière(s) première(s),
— Utilités courantes : électricité, vapeur, eaux diverses (refroidissement, procédé et chau-
dière etc.), combustibles (gazeux, liquides ou solides), frigories, les gaz industriels (air
comprimé, gaz d’inertage, etc.),
— produits chimiques, catalyseurs, solvants, absorbants, tamis, etc., selon les besoins,
— En sortie de l’unité :
Chapitre 2. Structure et caractéristiques d’un investissement 15
Le montant de l’investissement en limites des unités de fabrication peut être ventilé en diffé-
rentes rubriques (Figure 2.4) :
— Coût du matériel principal :
— Réservoirs (pour produits intermédiaires) et stockage,
— Réacteurs,
— Échangeurs de chaleur, bouilleurs, condenseurs, évaporateurs (cycles de refroidisse-
ment),
— Fours et chaudières (production de vapeur, cycles combinés),
— Pompes et leurs entraı̂nements (turbines, moteurs, etc.),
— Compresseurs et leurs entraı̂nements,
— Équipements tels que filtres, centrifugeuses, éjecteurs de vapeur, sécheurs, broyeurs,
concasseurs,
— Instrumentation (facultative, sauf s’il s’agit de lignes de contrôle automatiques).
— Coût du matériel secondaire :
— Charpentes et structures en acier
— Tuyauterie et vannes
— Isolation thermique
— Instrumentation (le cas échéant)
— Système électrique
— Bâtiments, y compris la salle de contrôle
Chapitre 2. Structure et caractéristiques d’un investissement 17
— Peinture, etc.
— Coût du montage, raccordement et génie civil :
— Préparation du site
— Fondations
— Pose des dalles de béton
— Mise en place des équipements
— Branchements et connexions
— Travaux de voirie, etc.
— Frais indirects de chantier et coûts de transport :
— Location et mise en place d’engins de levage spéciaux
— Bâtiments provisoires
— Taxes, assurances, frais divers de chantier
— Transport du matériel depuis son lieu de livraison jusqu’au site.
— Imprévus :
— Frais exceptionnels résultant par exemple de retards imprévus dus à des grèves, des
intempéries, etc,
— Modifications techniques de dernière minute
— Changements de prix, etc.
Les chiffres indiqués sur la Figure 2.4 représentent la contribution de chaque poste dans l’ILUF.
On peut d’ores et déjà indiquer que l’ILUF équivaut en moyenne à 3,5 fois le coût du matériel
principal. Nous reviendrons sur ce coefficient multiplicatif (appelé facteur de Lang) qui intervient
dans les méthodes de calcul des investissements.
2.4 Découpage type d’un Investissement Global
L’investissement global I comporte quatre grandes rubriques de caractère gigogne :
— Le coût d’investissement pour les installations proprement dites (investissements unitaires),
comprenant :
— Les investissements en limites des unités de fabrication
— Les services généraux et stockages (off sites)
— Le capital fixe, comprenant :
— Les investissements liés aux unités
— Les frais d’étude et d’ingénierie
— Le stock de pièces de rechange
— Les frais de contracteurs
— Le capital amortissable, comprenant :
— Capital fixe
— Charges initiales
— Intérêts intercalaires
— Frais de démarrage
— Investissements totaux, comprenant :
— Capital amortissable
— Fonds de roulement
2.4.3 Stockages
L’objectif essentiel du stockage est :
— Maintenir des réserves suffisantes de matières premières, de réactifs, de catalyseurs, de
solvants,etc. soit, d’une manière générale, de tout intrant livré en vrac, afin d’éviter toute
interruption de l’approvisionnement de l’unité concernée.
— Garder temporairement les produits finis, les sous-produits, voire certains déchets, avant
qu’ils ne soient expédiés, soit vers d’autres installations du complexe industriel concerné,
soit vers des clients, ou éventuellement évacués vers les centres de traitement appropriés,
qui peuvent fonctionner en semi-continu ou en discontinu (rôle tampon).
Ainsi, on admet que le coût de l’investissement pour le stockage est de l’ordre de 25% du coût
des limites de la batterie investissements. Un tel chiffre revient à disposer d’une marge de huit
jours de matières premières ou de produits majeurs. produits. Bien évidemment, ce chiffre doit
être revu à la hausse si des législations particulières imposent des durées plus longues.
Il s’agit des coûts relatifs aux études préliminaires, appelées études de faisabilité, qui néces-
sitent une consultation auprès des détenteurs de procédés. L’entreprise peut réaliser elle-même
ces études ; cependant, faute de compétences ou de personnel nécessaires, les entreprises confient
généralement ce type d’analyses à des spécialistes, notamment à des cabinets de consultants ou à
des sociétés d’ingénierie.
Le montant de ces prestations dépend de l’ampleur et de la qualité des services fournis, ainsi
que de la nature et de la capacité des installations à dimensionner.
Une solution classique pour les estimer consiste à les rapporter aux coûts des équipements qui
nécessitent des schémas, des dimensionnements, des devis, etc., des commandes, de la réception,
du montage, etc. Dans ce cas, il est d’usage de les prendre en compte à travers un
pourcentage donné du total des investissements en limites des unités de fabrication
et des investissements pour les infrastructures annexes (services généraux et stockage,
éventuellement production d’utilités, selon la procédure adoptée). Un chiffre moyen,
généralement accepté et vérifié, est de 12%.
En réalité, les frais d’ingénierie ne sont directement proportionnels ni à la capacité de fabri-
cation de l’unité, ni à sa complexité. Ils diminuent à mesure que l’échelle augmente et que les
installations deviennent plus complexes, et vice versa.
Chapitre 2. Structure et caractéristiques d’un investissement 21
nc + 1
im = i∗
2nc
nc est la durée présumée de la construction et i∗ le taux d’intrêt réel pratiqué par les organismes
prêteurs (banques ou trésorerie générale). SI nc = 2 et i∗ = 12%, on obtient [im = 9%
0,6” (exposant 2/3). Cette procédure est basée sur le traitement statistique et le lissage des don-
nées historiques : les coûts de deux équipements et plus généralement de deux installations de
même nature mais traitant des volumes ou des quantités différentes, sont liés par une expression
empirique de la forme :
I2 C2
= ( )f (2.1)
I1 C1
I1 et I2 sont les coûts montés des matériels ou unités considérés, i.e., les ILUF correspondants
C1 et C2 désignent les capacité de traitement ou de production afférentes à ces immobilisations
et f est appelé improprement ” facteur” d’extrapolation alors qu’il intervient en exposant. Cette
formule est valable aussi bien à l’échelle d’un équipement que d’une unité complète. Il existe
autour d’une valeur médiane un domaine de validité du facteur f = 0,7 pour des rapports de
capacités allant de 1/5 à 5. Pour des capacités supérieures, il faut parfois un doublement voire un
triplement des appareils. En dessous du domaine de validité du facteur 0,7, les investissements
se trouvent plus élevés que ceux calculés selon le règle (f de l’ordre 0,5 − 0,6 (frais de matériel
secondaires, montage et raccordement ont un poids plus important) (Figure 2.6).
La Figure 2.7 fournit des exposants pour des équipements classiques en Génie des Procédés. La
capacité de production est alors remplacée par une grandeur caractéristique du dimensionnement
de l’équipement, par exemple, l’aire d’échange pour un échangeur de chaleur.
Fig. 2.7 – Exemple de facteur f pour différents équipements
Cas de la France
On peut citer l’indice de R. Boulitrop (Techniques de l ?Ingénieur) qui est une moyenne arith-
métique entre :
— un indice global pondéré S des salaires des industries mécanique, électrique et des produits
réfractaires ;
— un indice du coût de la tôle moyenne en acier Martin de 4 mm d’épaisseur.
Cet indice, peu représentatif du domaine de l’industrie chimique de par ses éléments constitu-
tifs, est peu utilisé dans notre domaine.
La situation est différente aux Etats-Unis, où de nombreux indices ont été développés. Ils sont
périodiquement publiés dans des revues classiques de Génie Chimique et par des consultants (SRI,
Stanford Research Institute, PEP index, Process Economic Program).
— Indice Engineering News Record (ENR) ou Construction Cost Index (CCI)(Source : Che-
mical Engineering)
— L’un des plus anciens
— Date de référence 1913
— Indice composite : moyenne des chiffres pour 20 villes des USA (coûts de quantités de
profilés en acier, de bois de charpente, de ciment et main d’oeuvre)
— Peu adapté, n’intègre pas les améliorations technologiques, évolutions trop fortes
— Indice de Marshall et Swift (ex. Marshall et Stevens) (Source Chemical Engineering, jus-
qu’en 2012)
— Date de référence 1926
— Deux indices :
— ”All industry” : moyenne arithmétique à partir de 47 catégories d’appareillages
industriels, commerciaux et de construction
— ”Process industries and related industries” : Moyenne pondérée de coûts d’unités
dans 12 domaines industriels différents : 1 pour le pétrole, 1 pour la chimie.
— Indice de Chemical Engineering CE ou CEPCI, Chemical Engineering Plant Cost Index
(Source Chemical Engineering)
— Date de référence 1957-59
— 4 composantes principales :
— Equipements, machines tournantes, et structures (61 %)
— Montage (22%)
— Bâtiments (7%)
— Ingénierie (10%)
— Indices de Nelson ou de Nelson-Farrar (Source The Oil and Gas Journal)
— Date référence 1956
— Il existe plusieurs indices :
— ” Indice dit d”inflation ”
— ”Indice de coût vrai ”: Productivité atteinte dans la construction d’unités complètes
de raffinage
— Indices de ”coûts opératoires ” : moyenne pondérée de coûts de combustibles, de
MO, d’investissements et de produits chimiques
Le plus connu est l’ Indice d’inflation qui comporte 3 composantes :
— équipements divers (12
— matériaux (28
— Main d’oeuvre
Nous recommandons d’utiliser pour le bureau d’études l’indice CEPCI. La Figure
2.8 donne les valeurs de l’indice en 2014 à titre d’illustration.
La Figure 2.9 représente l’évolution de l’indice CE PCI (valeur moyenne) dans la période
1980-2017.
.
ILU Fpays2
= fpays2 /pays1 (2.3)
ILU Fpays1
Les facteurs de localisation pour divers pays ont été publiés et mis à jour (par exemple ”Inter-
national Construction Cost Factor Location Manual (2003)” d’Aspen Richardson). Les données
sont cependant plus difficiles à trouver que les indices de coût.
2.6 Conclusion
Ce chapitre a montré les différents postes qui contribuent à l’investissement global I. Il a mis
en évidence que le point de départ est l’investissement en limites des unités de fabrication ILU F .
Il est donc important de s’être approprié les différents concepts, même si au final vous appliquerez
les formules données dans la Figure 2.10.
L’adaptation des données d’investissements à partir d’informations de la littérature a égale-
ment été présentée. Cela vous sera utile à deux niveaux.
Dans un premier temps, lors de votre appropriation du sujet, il est important de mener une
étude bibliographique afin d’examiner si le calcul des investissements d’un procédé similaire à
celui que vous vous proposez de dimensionner a déjà été réalisé. Vous devez être capable de
vous rapporter très facilement aux conditions de votre étude en faisant intervenir la mise à jour,
l’adaptation en capacité et le facteur de localisation.
Ces concepts vous seront également fort utiles lorsque vous devrez appliquer des méthodes
de calcul des investissements car les corrélations sont données pour des conditions particulières,
c’est-à-dire pour une localisation et une date données.
Chapitre 2. Structure et caractéristiques d’un investissement 31
3.1 Introduction
L’investissement en Limites des Unités de Fabrication est l’information de base sur laquelle
reposent tous les calculs économiques. Les préoccupations d’ordre économique se manifestent de
plus en plus tôt dans le déroulement et la conduite d’un projet. Les méthodes de détermination
de l’ILUF sont donc indispensables. Nous allons dans ce chapitre introduire exclusivement les
méthodes globales exponentielles que vous allez utiliser lors du TD long sur le cas d’étude d’un
procédé (procédé de l’ASM pour les 2A GC et GP FISE, Procédé de production de biodiesel à
partir d’huiles usagées pour les étudiants en projet Fil rouge et les 2A GC et GP FISA).
Les autres méthodes ont été présentées lors du cours magistral (voir documents projetés pour
le complément).
Fig. 3.1 – Classification des différentes méthodes de calcul des investissements, Tsagkari M, Couturier
J, Kokossis A, Dubois J. Early ?Stage Capital Cost Estimation of Biorefinery Processes : A Comparative
Study of Heuristic Techniques. Chemsuschem. 2016 ;9(17) :2284-2297. doi :10.1002/cssc.201600309.
— Méthode de Wilson
— Méthode de Allen et Page
— Méthodes des étapes significatives
— Méthode de Taylor
Ces méthodes reposent sur le concept d’unité fonctionnelle (IChemE et ACostE (2000)).
Définition : une unité fonctionnelle est une étape importante d’un procédé et comprend tous
les équipements et accessoires nécessaires au fonctionnement de cette unité. Ainsi, la somme des
coûts de toutes les unités fonctionnelles d’un procédé donne le coût total en capital.
Ainsi, à titre d’exemple, une colonne à distiller (colonne proprement dite accompagnée du
bouilleur et du condenseur) constitue une unité fonctionnelle. Il faut cependant être vigilant car
certains auteurs ont leur propre définition (une unité fonctionnelle peut parfois être assimilée à
un équipement, cf méthode de Wilson que vous étudierez).
3.4.2 Données
Il est utile de revenir au principe de base de chacune des méthodes donné par leurs auteurs
pour éviter une mauvaise interprétation à partir des analyses successives qui en ont été faites.
— Zevnik FC, Buchanan RL (1963) Generalized correlation of process investment. Chem.
Engng. 59,2, pp 70-77.
— Stallworthy EA (1970) The viewpoint of a large chemical manufacturing company. The
Chemical Engineer, June, pp 182-189
— Wilson GT (1971) Capital investment for chemical plant. British Chem. Engng. and Pro-
cess.
— Taylor JH (1978) The process step scoring method for making quick capital estimates :
experience in use. Transactions of the Fifth International Cost Engineering Congress, Oct.
30- Nov. 1,Utrecht (Netherlands), pp 10-14.
— Viola JL (1981) Estimate capital costs via a new shortcut method. Chem. Engng. 88,7, pp
80- 86.
Vous trouverez également la publication de Zhang et al. (2013) pour le procédé de production
biodiesel.
— C’est la partie 1 que vous devrez utiliser et qui vous servira de support.
— Y Zhang, M.A Dubé, D.D McLean, M Kates, Biodiesel production from waste co-
oking oil : 1. Process design and technological assessment, Bioresource Technology,
Volume 89, Issue 1, 2003, Pages 1-16, ISSN 0960-8524, https ://doi.org/10.1016/S0960-
8524(03)00040-3.
— La partie 2 de l’article vous permettra de comparer vos résultats avec ceux obtenus par les
auteurs. Il ont été obtenus avec une analyse plus fine et un calcul plus précis du coût de
chaque équipement réalisé à partir de son dimensionnement.
— Y Zhang, M.A Dubé, D.D McLean, M Kates, Biodiesel production from waste cooking
oil : 2. Economic assessment and sensitivity analysis, Bioresource Technology, Volume
90, Issue 3, 2003, Pages 229-240, ISSN 0960-8524, https ://doi.org/10.1016/S0960-
8524(03)00150-0.
Chapitre 3. Méthodes de calcul des investissements et présentation du TD Long 37
3.4.3 Livrables
1. Une feuille de calcul (formal excel ou équivalent avec un onglet par méthode). Les éléments
à faire figurer sont les suivants :
— Méthode de : Nom des auteurs Référence (exemple de citation) Auteur 1, Auteur 2,
xxx, Titre de l ?article, Nom du journal, Année, Volume, n◦ , pp. xx à xxx
— Précision de la méthode +/-
— Localisation :
— Date :
— Monnaie
— Objectif (ex. Calcul de l ?ILUF)
— Prérequis et données nécessaires
— Limitations de la méthode
— Présentation de la méthode
— Mise en oeuvre de l ?actualisation de la méthode (date, lieu, monnaie)
— Remarques particulières
2. Une discussion sur votre approche, les hypothèses.... avec les enseignants (programmée à
l’EDT) ; chaque étudiant devra s’exprimer.
3. Une synthèse (format word ou équivalent comprenant les résultats synthétiques).
— Introduction
— Positionnement du procédé et du produit dans le contexte économique (notam-
ment taille du marché actuel et prévisions, valeur du produit final, coût matières
premières, ....).
— Rappel de l’objectif ;
— Présentation des résultats des méthodes globales de l’investissement en limites des
unités de fabrication et de l’investissement global (feuilles de calcul). Comparaison
avec les résultats de Zhang (Partie 2).
— Vos conclusions
Les deux livrables (feuille de calcul excel et synthèse) seront à déposer sous la forme d’un
dossier zippé sur MOODLE.
Références bibliographiques