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Ingénierie Financière
Projet de Fin de Cours :
« Evaluation de Lydec »
S9 / GFC1
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Section 1 : Analyse historique des états financiers de Lydec ............................................. 39
Section 2 : Les prévisions pour les années futures ..................... Error! Bookmark not defined.
A. Les prévisions concernant les comptes de résultats : ..... Error! Bookmark not defined.
B. Les prévisions des comptes de bilan : ............................... Error! Bookmark not defined.
Section 3 : Structure financière et coût du capital ........................ Error! Bookmark not defined.
Conclusion ........................................................................................................................................... 63
3
Remerciements
4
Liste des tableaux
5
Liste des graphiques
6
Liste des schémas
7
Introduction générale
Les deux dernières décennies ont vu s’opérer une modification radicale du paradigme
managérial. L’approche qui tend à se généraliser, connue sous le nom de création de
valeur actionnariale, consacre la place de l’actionnaire dans les préoccupations
stratégiques de l’entreprise, favorise de nombreuses opérations en capital, suscite
l’apparition de nouveaux critères d’évaluation des performances et change le contenu
de la communication financière. Elle ne pouvait, dès lors, rester sans impact sur la
régulation financière.
Dans le cadre de notre projet de fin de cours en ingénierie financière, nous allons
présenter dans ce rapport, l’évaluation de la Lyonnaise des Eaux de Casablanca
(Lydec) afin d’obtenir une vue intégrée du processus de création de valeur.
En premier lieu, nous allons présenter et analyser l'entreprise ainsi que son
environnement socio-économique. Par la suite, nous allons cerner la stratégie
développée au sein du secteur de l'énergie et plus spécialement l'eau et électricité à
travers plusieurs outils d'analyse stratégique et des différentes informations collectées
que ce soit au niveau sectoriel ou entreprise.
Ensuite, nous allons analyser les décisions financières de Lydec ayant pour but de
maximiser la richesse des actionnaires, ses prévisions pour les années futures, sa
structure financière et le coût du capital pour enfin déterminer la valeur économique
ajoutée et obtenir la valeur intrinsèque des opérations et des fonds propres.
Finalement et à partir de l’analyse des informations fournies nous allons étudier les
écarts entre la valeur marchande et la valeur intrinsèque de l’entreprise.
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Partie I : L’entreprise et son environnement
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Section 1 : Caractéristiques de l’organisation industrielle
A. Conditions de base de l’industrie énergétique :
1. Conditions de la demande :
2. Conditions de l’offre :
Assainissement :
Lydec investit en priorité dans l’assainissement des eaux usées de Casablanca (1er
rang de ses investissements). Les principaux projets réalisés ou en cours de travaux
sont :
•> L’intercepteur côtier dans le secteur Est de Casablanca, un ouvrage qui protégera
la population et les plages de la pollution due aux rejets d’eaux usées brutes •> la
station d’épuration de Médiouna (pour 40 000 habitants). Cette dernière utilise la
technologie membranaire, qui permet de réutiliser les eaux traitées dans l’arrosage.
Les travaux de génie civil se sont terminés en 2011 et la mise en service était prévue
un an après.
•> Le transfert des eaux usées de Dar Bouazza vers la station El Hank.
•> Sept points sensibles à l’origine de débordements ont été résorbés : pont Carnaud,
pont Longométal, trémie Mosquée Hassan II, trémie Voie des Préfectures, quartier
Derb Diwane, place Mohammed V devant le Café de France et quartier Mabrouka
Lhofra. Il reste néanmoins des travaux importants pour protéger certains secteurs de
la Wilaya en cas de pluie décennale. Des actions préventives pour entretenir les
ouvrages et optimiser la capacité de transfert du système d’assainissement ont été
poursuivies ou renforcées. Quant au projet du Super Collecteur Ouest (SCO), qui
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permettra de réduire le risque d’inondation de Casablanca en cas de crue de l’Oued
Bouskoura, il fait l’objet de discussions avec les Autorités et l’Etat.
Electricité :
Lydec continue de renforcer et de structurer le réseau électricité. Ainsi, des chantiers
d’envergure ont été menés :
•> Un chantier visant à enfouir 15 km de réseau 63 kv a été entamé afin d’améliorer
la qualité du service et la sécurité en centre-ville ;
•> La réhabilitation du poste source Camiran se finalise ;
•> Le poste source de Zenata a été adapté pour améliorer la sécurité des postes de
transformation ;
•> Une révision décennale du poste source stratégique «Laâyoune», qui alimente la
zone industrielle d’Aïn Sebaâ a été menée.
•> Plus de 45 km de câbles ont été posés pour renouveler et renforcer le réseau
Moyenne Tension ;
•> Les travaux de renouvellement et de modernisation du Bureau Central de Conduite
(BCC) se finalisent (intégration du Système d’Information Géographique en temps réel
dans la gestion des incidents). Par ailleurs, Lydec continue de prendre les mesures
nécessaires à la protection des postes de distribution situés en sous-sol. L’entreprise
s’est aussi mobilisée pour limiter les impacts des incidents provoqués par le chantier
du tramway et a mis en place des actions afin de mieux maîtriser l’énergie : le
programme Lampes à Basse Consommation, mais aussi le déploiement du dispositif
«-20% -20% ». Enfin, le Centre de Métrologie Electricité de Lydec, a obtenu
l’accréditation ISO 17025 qui vient compléter l’accréditation Eau obtenue en 2010.
Eclairage Public :
Lydec poursuit sa politique d’amélioration de la qualité du service. Cette politique a
porté, notamment, sur la réactivité des équipes et l’augmentation de l’éclairement. En
2011, la numérisation du réseau électrique alimentant les points lumineux a été
finalisée et introduite dans le Système d’Information Géographique. Lydec cherche
également à gagner en efficacité et poursuivre la politique de proximité engagée vis-
à-vis de ses clients. En ce sens, elle a commencé à décentraliser le métier d’éclairage
public. 40 nouveaux agents ont été intégrés et formés au sein de l’entreprise. En
parallèle, la fonction de rondier «El Mounir» a été créée. Ces agents circulent de jour
et de nuit sur les voiries et remontent toute anomalie constatée sur les candélabres,
mais aussi sur les autres équipements gérés par Lydec. L’éclairage des villes est un
service crucial car une ville bien éclairée est plus sûre pour les habitants, mais aussi
pour les biens. Cela est particulièrement vrai dans les zones fortement fréquentées.
Sur ces zones, Lydec utilise une technique de surveillance technologique, en réalisant
des tests de résistance mécanique au niveau des candélabres. Outre, le taux de
disponibilité (pourcentage de lampes allumées), Lydec a acquis de nouvelles
technologies qui lui permettent de mesurer le taux d’éclairement. Grâce au Système
d’Information Géographique, ces mesures permettront d’avoir une vision globale.
L’entreprise pourra encore mieux cibler les travaux d’amélioration.
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Services à la clientèle :
•> Les habitudes changent : les clients utilisent des outils toujours plus innovants,
connectés et rapides. Lydec s’adapte continuellement à ces changements en
imaginant et en proposant de nouveaux services. Ces dernières années, plusieurs
services ont été mis en place : - SMS Info (information du client sur la situation de son
compte et sur des événements liés à son contrat) ; - extension du réseau des Espaces
Services au Maroc et à l’international ; - application mobile pour smartphones qui
permet entre autres aux clients de régler leurs factures par leur téléphone mobile, une
première au Maroc. Les chiffres montrent que les clients sont en majorité satisfaits
des services de Lydec, notamment des services eau et électricité (80% de taux de
satisfaction global).
Ressources humaines :
•> Lydec s’appuie sur ses ressources humaines, elle a donc encore renforcé les
savoir-faire, les compétences, performances, tout en améliorant les conditions de
travail. La moyenne d’âge dans l’entreprise étant élevée, elle renouvellera aussi ses
effectifs en lançant une importante vague de recrutements (600 prévus entre 2012 et
2015). Lydec pourra ainsi faire face aux départs des plus âgés dans les prochaines
années. En 2011, Lydec a formalisé sa politique de diversité et déployé deux
programmes de formation ambitieux pour son management : «Manhage» et le
référentiel éthique validé par le Conseil d’Administration. Une démarche
récompensant les agents qui ont eu les meilleures initiatives par trimestre a été
également déployée. Il s’agit du programme Imtiaz. Enfin, Lydec a aussi appliqué des
décisions gouvernementales en matière de rémunération (augmentation salariale au
profit du personnel statutaire).
Sécurité :
•> 1er Prix National de la Sécurité au Travail ! Les efforts de Lydec pour prévenir les
accidents et assurer la sécurité des collaborateurs ont été récompensés par le
Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies et le Ministère
de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.
Organisation :
•> Lydec continue à adapter et à moderniser son organisation et ses performances.
Elle a ainsi mis en œuvre une organisation standard par Directions Préfectorales,
renforcé les directions impactées par la hausse des investissements et réorganisé la
Direction Clientèle. Elle a aussi mieux ordonnancé les interventions et les études
d’optimisation.
Système d’Information :
•> Le Système d’Information de Lydec reste à la pointe du progrès. Le projet «Green
Act» s’est poursuivi à travers la rationalisation des impressions. Le Système
d’Information Géographique, le SI clientèle et les outils mis à disposition des agents
terrain sont également constamment améliorés. Enfin, la démarche de certification
ISO 27001 pour améliorer la sécurité de l’information a été déployée et se terminera
en 2012.
Proximité :
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•> Proche des parties prenantes, Lydec se donne pour mission de les informer, mais
aussi de les aider dans la compréhension des enjeux actuels. En ce sens, elle a
consacré aux médias un séminaire annuel en octobre. Elle tient, en outre, un cycle de
rencontres de proximité avec les élus et techniciens des arrondissements chaque
année. Les élus ont pu être informés des dispositions du contrat révisé de gestion
déléguée et prendre connaissance des enjeux à relever dans la Région du Grand
Casablanca. Pour mieux toucher le grand public et ouvrir des espaces de dialogue
avec lui, Lydec est présente sur les réseaux sociaux qui sont au cœur de leur quotidien
: (Facebook, Twitter, Youtube …)
Chantiers :
•> La qualité des chantiers reste une préoccupation importante. L’entreprise doit sans
cesse l’améliorer. La professionnalisation de la gestion des sous-traitants dans le
cadre de travaux fait partie de cet effort pour la qualité des chantiers. En ce qui
concerne les grands chantiers, Lydec a notamment déplacé les réseaux du tramway
(quasiment terminés) et réhabilité les réseaux de la médina.
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Promotion des projets d’énergies renouvelables ;
Renforcement de l’efficacité énergétique ;
Atlas éolien et solaire ;
Démonstrateurs pour la recherche appliquée.
Chargé la mise en œuvre du plan solaire marocain qui vise la réalisation de 2000 MW
à l’horizon 2020.
Identifier et définir des thématiques et des projets de R&D dans le domaine des
énergies renouvelables et de l’Efficacité Énergétique.
Réaliser les projets de R&D définis et/ou sélectionner des acteurs nationaux et / ou
internationaux en mesure de les réaliser.
REGIES DE DISTRIBUTION :
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Le Dahir n°1-76-583 du 30 septembre 1976, prévoit la possibilité pour les
communes de décider, sous réserve de l’approbation par les autorités administratives
supérieures, de l’organisation des services publics communaux, en les mettant en
concession ou en gérance, ou en adoptant d’autres formes de gestion.
CONCESSIONNAIRES PRODUCTEURS :
CONCESSIONNAIRES DISTRIBUTEURS :
• LYDEC (Casablanca) ;
• Redal pour Rabat ;
• Amendis pour Tanger – Tétouan.
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de notre consommation énergétique totale, grève lourdement les finances de notre
pays.
4- L’intégration régionale.
▪ A l’horizon 2020-2030, tout le potentiel éolien réalisable, estimé à 7000 MW, pourrait
être exploité, en fonction de la qualification des sites et des incitations qui seraient
octroyées.
▪ D’ici 2020, le solaire sera développé en généralisant les chauffe-eau solaires avec
l’extension des panneaux solaires qui couvriront 1.700.000 m2, en augmentant les
productions du photovoltaïque et des centrales à concentration solaire pour atteindre
respectivement 1080 MW et 400 MW.
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Considérée comme une révolution énergétique à la fois par les changements
technologiques et de comportement sociétal qu›elle implique, l’efficacité énergétique
permettra au Maroc de réaliser des économies d’énergie de 15% en 2020 et de près
de 25% en 2030.
Adoption de GMT+1 :
▪ Absence d’une politique DSM pour la gestion de l’EP Gisement d’économie d’énergie
à explorer et qui profiterait aussi bien à l’ONEE-BE qu’aux collectivités.
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▪ La mise en place d’une maintenance préventive (anticiper le remplacement des
lampes dès leur fin de vie, etc...) ;
Les deux arrêtés ministériels y afférents (n 2451.14 et n 2682.14) ont été publiés au
BO du 22 juillet dernier. Ainsi, le nouveau système de tarification pour particuliers est
désormais composé de deux modes de facturation : des tranches de consommation
auxquelles correspondent des tarifs progressifs et des tranches de consommation
auxquelles s'appliquent des tarifs sélectifs.
Depuis juillet 2005, Lydec est une entreprise cotée à la Bourse de Casablanca.
Toute chose étant égale par ailleurs, Malgré, les avantages non négligeables qu'elle
présente, l'introduction en bourse engendre pour les dirigeants d'une société un
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certain nombre de contraintes dont l'importance ne doit pas être sous-estimée et
qui peut même être considérés comme des obstacles à l'introduction en bourse. Ainsi
l'introduction en bourse impose d'une certaine manière l'entreprise à se soumettre à
un certain nombre de contraintes. D'abord, une introduction en bourse est synonymes
de dilution de capital c'est-à-dire que le capital sera entre les mains d'une multitude
d'actionnaires ce qui conduit d'une part à une perte de contrôle, et d'autre part au
risque de voir s'inviter quelques indésirables (des concurrents ou des repreneurs
potentiels). Ensuite, les entreprises cotées doivent tout dévoiler selon le principe de
transparence, notamment les informations sur les ventes, les marges, les salaires, les
projets d'avenir, cela signifie que leurs concurrents clients, fournisseurs et employés
auraient accès des informations sur le fonctionnement interne de l'entreprise, les
problèmes potentiels qui pourraient découler de cette situation sont nombreux. Par
ailleurs, la société dont les titres sont cotés à la bourse des valeurs est obligée de
rendre la gestion de l'entreprise totalement transparente vis-à-vis de l'extérieur et de
tenir une comptabilité rigoureuse et conforme aux normes définies par la loi en
vigueur. Aussi, elle est tenue de publier toute information commerciale, technique ou
financière susceptible d'avoir une influence significative sur les cours en bourse de
leurs titres. Enfin, l'entreprise doit publier sa valorisation réelle vis- à- vis du fisc, ce
qui peut gêner les actionnaires. En plus de la contrainte de transparence, l'entreprise
cotée est soumise à une contrainte de performance, c'est-à-dire la société cotée doit
en permanence lui donner le signal d'une entreprise performante, commercialement
et financièrement. Dans notre étude on va se ramener à analyser les facteurs de
réticence à l'introduction en bourse des sociétés tunisiennes qui essentiellement sont
de type familiale.
Le manque de confidentialité :
Les exigences imposées par l'introduction en bourse mettent en première ligne les
performances passées et futures de l'entreprise et la transparence de sa gestion
comme condition nécessaire pour la mobilisation des capitaux. En effet La plus part
des entreprises tunisiennes jugent les principales conditions relatives à la cote en
bourse, telles que la publication régulière des comptes et la communication financière
sur les événements de l'entreprise de contraignantes dans la mesure où les
concurrents et les éventuels associés découvrent la stratégie de l'entreprise.
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En fait, la qualité des informations transmises au public doit se plier aux obligations
d'informations exigées par la loi en matière de publication financière. Elle doit être
fiable et transparente.
Toutes les mesures réglementaires sont perçues par la plus part des chefs
d'entreprises tunisiennes comme étant une divulgation et une attente à la
confidentialité des affaires et donc un danger qui menace la pérennité de l'entreprise.
La loi de 1933, (Securities Act of 1933) vise par exemple à protéger les actionnaires
contre une présentation inexacte des faits par les émetteurs, la manipulation des cours
et d'autres pratiques frauduleuses lors de l'achat et de la vente des titres.
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En introduisant une société en bourse, l'équipe dirigeante ne détiendrait plus une
participation majoritaire dans la société qui pourrait facilement devenir la cible d'une
éventuelle OPA. Quelqu'un pourrait décider que l'action est sous-évaluée, ou que
l'entreprise pourrait être mieux gérée, et tenter une OPA sur la société. Si la personne
réussissait à acheter assez d'action, l'entreprise deviendrait sa propriété sans que la
direction puisse s'y opposer, ce qui ne peut se produire dans le cas d'une entreprise
non cotée que les propriétaires ne vendent que s'ils le désirent.
a. Historique :
LYDEC (acronyme de Lyonnaise des eaux de Casablanca) est une filiale marocaine
du groupe Suez Environnement.
Schéma.1 : Historique de Lydec
Elle assure depuis le 1er août 1997, la gestion déléguée pour la distribution de
l’électricité, de l’eau et du service de l’assainissement liquide sur les territoires des
communes urbaines de CASABLANCA, MOHAMMEDIA et AIN HARROUDA et sur
un certain nombre de communes rurales. Les modalités d’application de la gestion
déléguée sont spécifiées dans le contrat de gestion déléguée, ainsi que ses avenants,
signé entre l’Autorité Délégante, l’Autorité de Tutelle et le Délégataire.
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démarche structurante de la dynamique d’amélioration engagée et de constituer un
véritable projet d’entreprise fédérateur.
Les efforts engagés par tout le personnel LYDEC ont été couronnés par l’obtention de
deux certificats ISO 9001 de deux organismes certificateurs national (SNIMA) et
international (AFAQ) en 2004. LYDEC a également remporté le prix national de la
qualité en 2006. Aujourd’hui le système de Management de la LYDEC est une
référence au Maroc et dans le groupe GDF SUEZ.
b. Capital de Lydec :
Le capital de LYDEC est détenu par 3 sociétés : SUEZ Environnement, FIPAR Holding
et RMA Watanya ainsi qu’une partie qui représente des actions en bourse.
Graphe.1 : Capital de Lydec
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1- Suez Environnement (51%) : Le groupe Suez résulte de la fusion de 2 grands
groupes en juin 1997 :
Investissements réalisés :
Depuis 1997, près de 15 milliards de Dhs ont été investis pour accompagner le
développement du Grand Casablanca. La stratégie d’investissement vise le
développement de la qualité des services pour les quatre métiers, eau potable,
assainissement, électricité et éclairage public, selon six axes :
- L’extension des réseaux afin de garantir la continuité de service dans les
nouvelles zones ouvertes à l’urbanisation du Grand Casablanca ;
- La sécurisation de la distribution de l’eau potable et de l’électricité ;
- La pérennisation du patrimoine existant afin d’assurer une gestion durable des
réseaux et des ouvrages ;
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- La réalisation de projets structurants permettant de lutter contre les
inondations et les débordements des réseaux d’assainissement ;
- L’accompagnement de l’INDH depuis 2005 par la desserte en eau et en
électricité des quartiers défavorisés ;
- La lutte contre la pollution des côtes et des milieux récepteurs causée par le
rejet direct d’eaux usées brutes. L’activité de l’assainissement liquide a
représenté près de 33% du total des montants investis. Érigée en priorité, cette
activité vise l’amélioration du taux de desserte (extension 7 et renforcement du
réseau), la diminution des risques de débordements lors des fortes
précipitations, ainsi que la poursuite des actions de dépollution.
- Les investissements dans l’eau potable ont représenté près de 22% du total
des montants investis..
- L’activité électricité a drainé près de 29% des investissements globaux réalisés.
Ces investissements ont permis de répondre à l’accroissement de la demande
de consommation, d’accroître la politique de renouvellement des
infrastructures et de déployer des actions visant l’économie d’énergie.
Ces investissements visent à renforcer les moyens de contrôle de la qualité de l’eau,
à améliorer le taux de desserte et à poursuivre les efforts en matière d’économie de
la ressource qui constitue un enjeu national.
Tableau.1 : Investissements cumulés 1997-2014 de Lydec
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Evolution des résultats nets :
Le graphique représente l’évolution du résultat net Lydec entre 2012 et 2014.
Graphe.3 : Evolution du résultat net de Lydec entre 2012 et 2014
2. Dates clés :
2009 - Signature d'un avenant au contrat de gestion déléguée par l'Autorité Délégante,
l'Autorité de Tutelle (Ministère de l'Intérieur) et Lydec (le Délégataire), qui concrétise
et finalise la première révision du contrat (2006-2009). Intégration de la gestion de
l'éclairage public, qui devient le 4e métier de Lydec.
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DAS 2 Assainissement
Infrastructure :
- 5 032 km de réseau ;
- 29 réservoirs de stockage d’une capacité totale de 624 330 m 3 ;
- 21 stations de pompage et surpresseurs ;
- 79 pompes ;
- 1 009 251 compteurs.
Principaux enjeux :
L’activité d’exploitation de l’eau potable à Lydec vise plusieurs objectifs :
- Sécuriser l’alimentation en eau potable et assurer la continuité de service ;
- Accompagner le développement de la ville et raccorder les nouvelles zones
urbaines ;
- Préserver la ressource en luttant contre les fuites d’eau potable ;
- Garantir la qualité de l’eau potable.
b. Assainissement :
Infrastructure :
- 4 732 km de réseau ;
- 84 stations de relevage des eaux usées et pluviales ;
- 2 stations de prétraitement des eaux usées ;
- 1 station d’épuration ;
- 28 stations de surveillance des eaux de baignade couvrant 10 plages.
Principaux enjeux :
L’activité d’assainissement à Lydec vise plusieurs objectifs :
- Préserver l’environnement et améliorer la qualité de vie des habitants du Grand
Casablanca en s’inscrivant dans le cadre de la Charte Nationale de
l’Environnement et du Développement Durable et du plan directeur anti-pollution
de la Wilaya du Grand Casablanca ;
- Relever les défis technologiques et humains des grands projets de dépollution ;
- Renforcer la prévention et la lutte contre les inondations.
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Pour développer, consolider et optimiser le réseau, Lydec a étendu son réseau à la
faveur notamment des grands projets d’aménagement urbain et a renforcé ses actions
de sécurisation et d’amélioration de la qualité de l’énergie délivrée.
Infrastructure :
- Plus de 6 000 km de réseau : 2 395 km en MT (Moyenne Tension) et 3 752
en BT (Basse Tension), dont plus de 67% enterrés ;
- 10 postes sources d’une puissance installée de 1470 MVA ;
- 3 152 postes de distribution publique et 1717 postes clients ;
- 1 722 compteurs électriques MT et 918 474 BT.
Principaux enjeux :
L’activité d’exploitation de l’électricité à Lydec vise plusieurs objectifs :
Créer ou rénover les ouvrages d’infrastructure électrique pour faire face à
l’augmentation croissante de la demande en électricité ;
- Pérenniser les installations électriques grâce à de nouveaux équipements plus
performants et ce, afin d’augmenter la fiabilité et la disponibilité des sources
d’alimentation ;
- Assurer une plus grande satisfaction des clients en améliorant la continuité et
la qualité de service (réduction du nombre d’interruptions et du délai de
rétablissement) ;
- Améliorer la performance électrique pour une plus grande efficacité
énergétique.
Infrastructure :
- 3 991 km de réseau ;
- 136 704 points lumineux, dont 93 000 candélabres ;
- 10 collaborateurs « El Mounir » dédiés à la veille jour et nuit sur le réseau.
Principaux enjeux :
L’activité d’exploitation de l’éclairage public à Lydec vise plusieurs objectifs :
- Contribuer à la sécurité et au développement social de la ville, notamment dans
les quartiers défavorisés, en mettant à niveau le réseau d’éclairage public et en
éliminant les « points noirs » ;
- Accompagner le développement urbain en apportant l’éclairage public dans les
nouveaux lotissements ;
- Préserver l’environnement en maîtrisant les consommations d’énergie.
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Les Forces : Paiement par internet : Cette méthode est ouverte à tous les clients
de la Lydec porteurs de cartes bancaires, Visa, Mastercard et cartes CMI inscrits
au service de la Lydec en ligne à partir du site web www.lydec.ma.
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Enfin, la Direction de l’Eau et de l’Assainissement (DEA) du même ministère assiste
les communes dans le domaine de l’eau et de l’assainissement et joue un rôle
important dans la planification des infrastructures d’eau et d’assainissement.
Certaines responsabilités du secteur sont dans les mains d’autres ministères :
– Le ministère de la santé publique (MSP) est chargé des normes d’eau potable.
– Le ministère des finances suit les aspects fiscaux des opérateurs publics et des
contrats de concessions et une commission interministérielle, présidée par le
ministère des affaires économiques et générales, approuve ou refuse les
augmentations des tarifs de l’eau et de l’assainissement demandées par les
opérateurs.
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Pression amant : (Fournisseurs) Le fort pouvoir de négociation des fournisseurs
résulte du fait que l’ONE est en situation de monopole vue qu’il est le seul
producteur d’eau et d’électricité.
Pression aval : (Clients) Les clients tirent leur moyen pouvoir de négociation des
syndicats et des associations du consommateur qui leurs droits et aussi de
l’existence des produits de substitutions.
D’après le modèle ci-dessus, on constate que la courbe est de forme concave, donc
on peut déduire que la concurrence est relativement faible sur ce secteur. Cette
conclusion est cohérente avec la nature du marché puisqu'il n'y a pas de concurrence
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directe entre les distributeurs vu que chacun d'eux opère sur un périmètre bien
déterminé et indépendant des autres distributeurs. Cette faible concurrence est due à
la force du pouvoir de l’état et des fournisseurs et l’absence de divers choix de produits
de substitutions.
Activités principales :
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- Transport : L’électricité est transportée sur de longues distances par un réseau
de transport appelé ‘’les autoroutes de l’électricité’’. Cette appellation recouvre les
lignes électriques à haute tension. Ce réseau est maillé.
Activités de soutien :
- Services à la clientèle : Pour répondre aux attentes de ses clients Grand public,
Lydec a mis en place 10 Engagements de service concrets et mesurables, ciblés sur
les attentes des clients recueillies à partir d’un dispositif d’écoute complet mobilisé en
amont. Le taux de respect moyen de ces engagements de service s’est élevé à 96,7%
depuis Septembre 2013. Lydec a mis en place des outils de contrôle pour attester de
leur conformité vis-à-vis des clients. Les 10 Engagements de service concernent tous
les métiers de l’entreprise, engagent chacun des collaborateurs et ont été portés par
une campagne de communication d’envergure. Cette dynamique d’engagements a
vocation à être déclinée auprès de tous les segments de clientèle de Lydec
(industriels, promoteurs/lotisseurs et collectivités/ administrations).
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cadre d’analyses comparatives de l’entreprise avec ses concurrents, partenaires ou
autres entreprises à prestations comparables.
D’après le Directeur Grands Clients de Lydec, il n’y a pas de concurrence directe entre
les différentes régies. Le secteur de distribution d’eau et d’électricité se caractérise
par une concurrence plus ou moins indirecte, car chaque distributeur se charge d’une
zone bien précise comme le montre le tableau suivant :
Tableau.3 : Distributeurs d’eau et d’électricité de chaque zone géographique
Zone occupées Distributeurs
Rabat REDAL
Kenitra RAK
Marrakech RADEEMA
Fès RADEEF
Oujda RADEEO
Safi RADEES
Larache RADEEL
Par contre, même s’il n y a pas de concurrence directe. Le Directeur Grands Clients
affirme que LYDEC adopte une stratégie « Benchmarking » qui est une méthode
marketing qui consiste à étudier et analyser les techniques de gestion ainsi que les
modes d'organisation des autres entreprises ayant une activité sensiblement identique
à celle qui réalise le benchmark.
Le « Benchmarking » est un ensemble de procédures de recherches et d'analyses
comparatives de la concurrence. Il permet d'améliorer les performances d'une
entreprise grâce à l'élaboration d'un plan d'action, rédigé grâce aux conclusions tirées
de cette analyse.
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Distribution d'Eau, caractère social du périmètre
d'Electricité et
Assainissement Rabat-Salé.
Liquide
RADEEMA
(Régie Autonome Accompagner le
de Distribution Assure la distribution d'eau et développement important de la
d'Eau et
d'Electricité de
d'électricité et la gestion du service région de Marrakech.
Marrakech) d'assainissement liquide au sein de
- Renforcement des
la ville de Marrakech.
infrastructures de base.
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Partie II : Détermination des options de
croissance
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1) L’accompagnement du développement du Grand Casablanca et les
opportunités d’investissement :
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rendement technique, cela représente une économie d’environ 2,8 millions de m3
d’eau potable réalisée grâce à un plan d’actions ciblées.
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Partie III : Maximisation de la richesse des
actionnaires
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Section 1 : Analyse historique des états financiers de
Lydec
Lydec confirme la solidité de ses fondamentaux financiers et la bonne tenue de ses
indicateurs avec un chiffre d’affaires en croissance de 5,4% en 2014 par rapport à
2013 et de +7,5% en 2015 par rapport à 2014, un excédent brut d’exploitation en
progression de 8,5% en 2014 et de +4,4% en 2015 ainsi qu’une maîtrise de son
endettement, Le ratio dette nette/ EBE s’établit à 1,13 en 2015 vs 0,98 en 2014.
Source : Lydec
Répartition du Chiffre d’Affaire par activité en 2014 :Par métier, l’électricité arrive
en première position avec un ch iffre d’affaires de M MAD 3 958 (+2,7%
comparativement à une année auparavant), soit 62,3% des revenus globaux de la
société (contre 63,9% à fin 2013), suivi par la distribution de l’eau qui en génère
17,8%, soit M MAD 1 130 (+1,3% sur une année pleine).
39
En parallèle, les écoulements d‘eau augmentent de 1,4% à 146 Mm3 en dépit du
recul de 9,3% à 13,7 Mm3 des ventes aux industriels, compensées par la hausse de
2,4% à 113 Mm3 de celles aux particuliers.
En termes de rendement réseau, celui de l’électricité se maintient au même niveau
qu’en 2013, soit 93,2% tandis que celui de l’eau progresse de 1 point à 76,0%.
Graphe.4 : Répartition du CA par activité en 2014
15%
Électricité
Assainissement
18%
Eau
62% Autres recettes
5%
[]
[]
[]
[]
40
Par segment, l’électricité représente en 2015 près de 60% des écoulements à M
MAD 4 088 de la société (+3,3%), suivi par l’eau, qui génère sur la même période plus
de 17% des revenus à MAD 1 172 (+3,7%).
En volume, les ventes de l’électricité se hissent de 2% à 3 864 GWh en 2015, dans le
sillage de la bonne tenue des volumes vendus aux industriels de 3,8% à 1 593 GWh
tandis que le rendement du réseau se stabilise à 93,1%. Pour sa part, le prix moyen
de vente passe de MAD 1,036 / GWh en 2014 à MAD 1,057 / GWh en 2015 (+2%),
dans la lignée de l’augmentation des prix observée à partir du 1er août 2015.
En parallèle, les volumes de l’eau augmentent de 1,6% à 149 Mm3 sur la même
période, intégrant une croissance de la demande des nouveaux clients, compensant
le repli des ventes aux industriels, tandis que le taux de rendement du réseau
s’apprécie de 0,5 point à 76,5%, reflétant l’efficacité du plan pluriannuel de réduction
des eaux non facturées. Sur ce segment, le prix moyen de vente augmente de 1,6%
à MAD 7,878/ Mm3.
Enfin, les écoulements relatifs à l’assainissement progressent de 1,7% à 141 Mm3,
dont 115,8 Mm3 pour les particuliers.
2. Marge de distribution :
L’évolution de 2,6% à M MAD 1 931 de la marge de distribution répartie comme suit:
M MAD 1 258 pour l’électricité (+1,8%), M MAD 317,5 pour l’eau (+3,0%) et M MAD
344,7 pour l’assainissement (+1,8%).
3. Investissements :
Investissements pour l’année 2014 :
41
Dans ces conditions, l’endettement net de la société s’alourdit de 10,6% à M MAD
1 145,6, établissant le niveau de gearing à 67,9% en 2014 contre 65,9% en 2013.
23% Électricité
Eau
56% Assainissement
20%
Communs
42
+ Vente de biens et
736 565 723,19 941 895 766,73 1 222 351 747,57
services produits
+ Variation de stocks
-- -- --
produits
+ Immobilisations
produites par
140 260 693,47 135 409 897,33 157 499 054,57
l'entreprise pour elle
même
III =
CONSOMMATION DE 1 038 852 230,58 1 220 696 801,10 1 508 700 108,98
L'EXERCICE (6+7)
Achats consommés de
784 912 529,33 973 488 023,75 1 243 746 302,14
matières et fournitures
Autres charges externes 253 939 701,25 247 208 777,35 264 953 806,84
IV = VALEUR
1 632 006 362,72 1 724 451 140,02 1 802 243 202,00
AJOUTEE (I + II + III)
+ Subventions de
-- -- --
l'exploitation
- Impôts et taxes 2 353 598,52 7 137 629,79 12 227 839,01
- Charges du personnel 767 008 258,81 780 977 342,12 812 003 191,98
V = EXCEDENT BRUT
862 644 505,39 936 336 168,11 978 012 171,01
D'EXPLOITATION
Atres pdtsd’exploitation -- -- --
Résultat courant 420 601 110,06 422 015 892,54 427 107 236,53
Résultat non courant
3 828 260,10 48 532 966,27 14 064 358,59
(+ou-)
- Impôts sur les sociétés 150 175 091,98 174 703 725,14 158 277 617,79
Résultat net de
274 254 278,18 295 845 133,67 282 893 977,33
l’exercice
De l’exercice 2013 à l’exercice 2014 : Dans une proportion supérieure, l’EBE prend
8,5% à M MAD 936, suite à l’évolution favorable de la marge de distribution, qui passe
43
de M MAD 1 794 en 2013 à M MAD 1 883 en 2014, soit une hausse de 5,0%
combinée à une bonne maîtrise des charges d’exploitation, dans le sillage du
programme d’optimisation des coûts entrepris par la société en 2014, élevant la marge
d’EBE de 0,4 point à 14,7%.
44
Graphe.9 : Evolution de l’EBE de 2014 à 2015
5. La valeur ajoutée :
Évolution de la valeur ajoutée pour les trois années (2013-2014-2015) : En 2015,
la valeur ajoutée est de 1 802,2 MDh, en progression de +4.5% par rapport à l’exercice
précédent en raison essentiellement de la croissance du chiffre d’affaire de +7,5%.
En 2014, la valeur ajoutée est de 1724,4MDh, en progression de +5,6% par rapport à
2013 en raison de la croissance du chiffre d’affaire de +5,4%.
7. Le résultat net :
Evolution du résultat net en 2014 par rapport à 2013 : De son côté, le résultat net
de la société progresse de 7,9% à M MAD 295,8, capitalisant sur la constatation d’un
résultat non courant exceptionnel positif de 49 MDhs lié aux compensations des
45
revalorisations salariales sur exercices antérieurs (effet ajustement tarifaire sur
exercice précédent, à moitié cash), hissant la marge nette de 0,2 point à 4,7%.
Baisse du résultat net en 2015 par rapport à 2014 : In fine, le résultat net ressort
en baisse de 4,4% à M MAD 283, suite à la non- récurrence d’un résultat non courant
de M MAD 49 observé en 2014 qui avait bénéficié notamment de la comptabilisation
de l’ajustement tarifaire sur exercices antérieurs, grevant la marge nette de 0,6 point
à 4,1%. Compte tenu de ce qui précède, le Conseil d’Administration propose à la
prochaine AGO la distribution d’un dividende unitaire de MAD 24,5 (idem qu’en 2014),
soit un D/Y de 5,6% par rapport au cours de MAD 440 enregistré en date du
31/03/2016. Les investissements réalisés par la société de gestion déléguée
ressortent, à M MAD 1 789, en hausse de 14,5% par rapport à une année auparavant,
dont 55,9% pour l’assainissement, 22,9% pour l’électricité et l’éclairage public, 19,8%
pour l’eau et 1,5% les moyens communs.
B. Analyse bilancielle :
1. L’évolution du résultat d’exploitation :
Tableau.7 : Variation de l’actif immobilisé entre 2013 et 2015
En DH 2013 2014 2015
Actif
11 445 913 460,38 13 305 507 531,93 15 173 329 156,93
immobilisé
Au titre de l’exercice 2015, l’actif immobilisé a connu une hausse de +16,2% par
rapport à 2014 expliquée par la hausse des immobilisations incorporelles qui s’élèvent
à 4 165,3 Mdh en 2015 contre 3 783,7 en 2013, des immobilisations financières qui
s’élèvent à 2,7 Mdh en 2015 contre 2,6 Mdh en 2014 et essentiellement par les
investissements.
2. Fonds propres :
Tableau.8 : Variation des capitaux propres entre 2013 et 2015
En Dh 2013 2014 2015
Capitaux
1 559 599 859,84 1 675 444 993,51 1 762 338 970,84
propres
Variation des
7,4% 5.2%
CP
Source : Lydec
En 2014, les capitaux propres de Lydec ont connu une hausse de +7,4% par rapport
à 2013 expliquée par la hausse du report à nouveau qui s’élève à 499 Mdh en 2014
contre 405 Mdh en 2013.
46
En 2015, les capitaux propres de la Lyonnaise des eaux de Casablanca ont connu
une hausse de +5.2% par rapport à 2014 et ce, expliqué par la hausse du report à
nouveau qui s’élève à 599 Mdh en 2014 contre 499 Mdh en 2014.
Financement permanent 10 921 865 518,66 12 707 922 975,59 14 536 211 770,48
Actif immobilisé 11 445 913 460,38 13 305 507 531,93 15 173 329 156,93
FDR (A) -524 047 941,72 -597 584 556,34 -637 117 386,45
Actif circulant 2 240 617 561,22 2 260 321 107,36 2 235 071 489,17
Passif circulant 2 954 414 266,38 3 145 119 016,85 3 240 361 383,82
BFR (B) -713 796 705,16 -884 797 909,49 -1005289 894,65
TRÉSORERIE NETTE (A-B) 189 748 763,44 287 213 353,15 368 172 508,20
Le besoin de financement global (BFG) est négatif aussi et est passé de -713 Mdhs
en 2013 à -885 Mdhs en 2014. Il s’agit d’une ressource qui peut être utilisée pour
conforter l’équilibre financier.
La trésorerie nette est passée de 189 Mdhs en 2013 à 287 Mdhs en 2014, soit une
hausse de 51,3 %. Ce qui révèle une évolution de l’équilibre financier global.
47
Evolution de l’équilibre financier entre 2014 et 2015 : Le fonds de roulement
fonctionnel (FRF) est négatif et est passé de -597 Mdh en 2014 à -637 en 2015. Les
ressources de financement permanent n’ont pas permis de financier la totalité des
investissements (l’actif immobilisé).
Le besoin de financement global (BFG) est négatif aussi et est passé de -885 Mdh en
2014 à -1 005,3 Mdh en 2015. Il s’agit d’une ressource qui peut être utilisée pour
conforter l’équilibre financier.
La trésorerie nette est passée de 287 Mdh en 2014 à 368 Mdh, soit une hausse de
28.2 %. Son analyse révèle une évolution de l’équilibre financier global.
L’endettement net de la société s’est alourdi de 23,6% pour se fixer à MDh 1415,7 en
2015, dégageant un Gearing de 79,8% en 2015 contre 67,9% en 2014.
Le ratio dette nette/ EBE s’établit à 0,98 en 2014 vs 1,24 en 2013 et à 1,13 en 2015
vs 0,98 en 2014. Le niveau important des investissements financés par le Délégataire
de près de 800 MDhs est globalement compensé par la trésorerie générée par
l’exploitation.
48
LYDEC traite à 8,9x et à 10,6x sa capacité bénéficiaire en 2014 et en 2015
respectivement. De même, elle affiche des P/E respectifs de 8,9x en 2014 et de 10,6x
en 2015.Son DividendYield est estimé à 7.4% en 2014 et 6.5% en 2015. Une baisse
défavorable. Ce ratio indique combien une entreprise paie chaque année en
dividendes par rapport au cours de l'action. Il est calculé en divisant les dividendes
annuels par action par le cours par action. Cela permet de vérifier combien de
cashflow peut être générer pour chaque euro investi dans une action.
Le ROE (Return On Equity) est passé de 17,5% en 2014 à 15,9% en 2015. Cette
baisse veut dire que les capitaux utilisés par l’entreprise sont moins rentables. Ce ratio
correspond à la rentabilité de l'argent apporté par les actionnaires à la société : il
quantifie le montant des bénéfices réalisés en pourcentage de l’investissement en
capital, et par conséquent l’aptitude de la société à rémunérer les actionnaires. Ce
ratio se calcule en divisant le résultat net par les capitaux propres.
49
Cette recherche a pour objectif d'étudier les prévisions financières de LYDEC une
entreprise marocaine cotée en concordance avec les spécificités que présente
l'environnement financier.
Il faut signaler que les entreprises sont considérées comme des organismes vivants
plus ou moins complexes. Elles naissent, vivent et meurent. Cela justifie le fait que
des difficultés liées à leurs gestions apparaissent. Dès lors il apparait clair que seul
une dynamisation de l’entreprise peut permettre à ses dirigeants de lui donner une
longue vie. Cette dynamisation passe inévitablement par une gestion saine et
transparente des ressources mises à sa disposition. Ce qui nécessite la mise en place
d’un système de contrôle et d’évaluation.
Les prévisions visent à porter un jugement, émettre une opinion sur les performances
économiques et financières de l’entreprise. Ces performances peuvent s’apprécier par
rapport aux critères suivants : La profitabilité et la rentabilité.
Les prévisions sont donc naturellement un outil d’analyse et de recherche
d’amélioration des performances et de développement de l’entreprise. Ses activités
englobent la collecte des données significatives et leurs interprétations afin de tirer
des conclusions sur la santé financière d'une entreprise, sa politique d'endettement et
de refinancement.
D’après le tableau de prévision, on constate que cette société opte pour un scenario
central qui tient compte d’une progression conservatrice de la demande. L’entreprise
estime une légère augmentation du CA durant les quatre années soit une évolution
de 3% entre 2016/2017, de 2,78 entre 2017/2018 et de 2,8% entre 2018/2019.
50
L’Enterprise estime une légère augmentation en matière de l’EBIT soit une
augmentation de 0,77% entre 2016/2017 et de 1,27% entre 2017/2018 et de 1,08%
entre 2018/2019.
Entre 2016/2017 les prévisions stipulent une augmentation de 0,34% entre 2016/2017
avec une stagnation entre 2017/2018 et de 2,29% entre 2018/2019 Cet indicateur
correspond au résultat généré par l’activité de l’entreprise.
Ce tableau montreque les immobilisations nettes resteront presque stables entre 2016
et 2018 et augmenteront légèrement entre 2018 et 2019.
Les dettes nettes connaitront une baisse pas très importante entre 2016 et 2019 .En
effet elles baisseront de 1% entre 2016 et 2017, de 3% entre 2017 et 2018, et de 2 %
entre 2018 et 2019. L’évolution moyenne du BFR passera de 8% entre 2017 et 2018
à 3% en 2018 et 2019.
En ce qui concerne les capitaux employés leur évolution sera presque stable,
puisqu’ils vont croitre de 2% entre 2016 et 2017, de 1% entre 2017 et 2018 et de 2%
entre 2018 et 2019.
Enfin concernant les fonds propres ils connaitront une évolution de 5% entre 2016 et
2017 et aussi entre 2017 et 2018.
Le tableau ci-après présente l’évolution des capitaux propres sur la période 2013‐
2015 :
51
Tableau.14 : Evolution des capitaux propres entre 2013 et 2015
En Millions de dh 2013 2014 2015
Financement de fonds de
7 157.9 7 940.7 8 965.4
travaux
Amortissement financement
-5 131.6 -5 274.7 -5 441.7
fonds de travaux
Financement délégataire 5 559.1 6 298.3 7 063.5
Amortissement financement
-2 160.6 -2 499.6 -2 854.9
délégataire
Financement tiers 3 573.1 4 205.3 4 627.3
Amortissement financement
-1 242.7 -1 433.1 -1 640.0
tiers
Fonds de retraite 179.1 179.5 229.3
Dettes de l'Autorité
1 142.9 - -
délégante/RCAR
RCAR -1 142.9 - -
Emprunts obligataires
financement retraite - 663.1 3 110.3 4 150.1
Principal
Dette de l'autorité délégante -663.1 -3 110.3 -4 150.1
Droits de l'autorité
7 934.2 9 416.5 10 919.0
délégante
Capital social 800 800 800
Primes d'émission, de
- - -
fusion, d'apport
Ecarts de réévaluation - - -
Réserves légales 80 80 80
Autre réserves
Report a nouveau 405.3 499.6 599.4
Résultat net en instance
- - -
d'affectation
Résultat net de l'exercice 274.2 295.8 282.8
Capitaux propres 1 572.1 1 687.9 1 774.8
Au titre de l’exercice 2015, les fonds propres de Lydec s’établissent à 1 774.8 Mdh
contre respectivement 1 687.9 Mdh et 1 572.1 Mdh en 2014 et 2013.
Contexte :
52
En dépit de son important programme d’investissement mis en place ces dernières
années, la société affiche un niveau d’endettement soutenable, fixé à 65,9% au
terme de l’année 2013.
Un conflit avec l’autorité délégante ayant pesé vraisemblablement sur la
performance du cours LYDEC fait face à un conflit avec l’Autorité Délégante qui lui
demande le versement d’une somme de M MAD 546 et des redressements
comptables pour un montant de M MAD 892.
Sur un autre registre, LYDEC a conclu avec l’autorité délégante un protocole
d’accord en fin d’année 2015 permettant de dépasser certains points inscrits dans le
différend qui les opposent notamment en ce qui concerne l’assistance technique, les
rendements et la retraite (M MAD 403) et d’accélérer les travaux de la commission
mixte pour régler définitivement le reste sachant que la société reste attachée à sa
position de rejet de l’ensemble des chefs de redressement.
Sur le fonds de travaux, LYDEC a procédé à sa modernisation et optimisation pour
le rendre davantage transparent mais rejette son caractère fiscal.
En 2014, les fonds propres de Lydec enregistrent une croissance de 6.86% pour
s’établir à 1 687.9 Mdh contre 1 572.1 Mdh en 2013. Cette évolution est imputable aux
éléments suivants : La croissance des droits de l’autorité délégante de 15.74% La
progression du report à nouveau de 18.87% ; La hausse de 7.3% du résultat net.
Au titre de l’exercice 2015, les fonds propres s’élèvent à 1 774.8 Mdh contre 1 687.9
Mdh en 2014 soit une progression de 4.89%. Cette croissance s’explique
principalement par l’effet du facteur suivant : La diminution du résultat net de -4.57 %
passant de 295.8 Mdh en 2014 à 282.8 Mdh en 2015.
2. Endettement net :
53
B. Coût moyen pondéré du capital :
Pour les besoins d’évaluation de LYDEC, nous nous sommes basés sur la méthode
d’actualisation des cash-flows futurs -DCF-, et avons retenu les hypothèses suivantes:
Nous aboutissons ainsi à un cours cible de MAD 435,0 (vs. MAD 412 précédemment),
valorisant le titre à 11,9x et à 11,7x respectivement ses résultats prévisionnels 2015
et 2016.
Rf : Cout de la dette ou le taux effectif du coût de la dette est le rapport des charges
financières et le total des dettes
54
Rd : Le taux de rendement exigé par la dette de Lydec
β ( E(Rm) –Rf) =Prime de risque société => prime de risque du Marché x Bêta
société.
55
Partie IV : La valeur intrinsèque de Lydec
56
A. La valeur économique ajoutée (EVA) :
Dans cette méthode, la valeur économique ajoutée de Lydec sera calculée en se
basant sur les chiffres prévisionnels du bilan et du compte de résultat durant l’horizon
2014 à 2018.
Ensuite, on calcule les EVA prévisionnelles, pour faire il fait déterminer le rendement
sur capital investi (RCI) et appliquer les formules suivantes :
57
RCI 10,76% 9,87% 9,26% 9,20% 9,19%
RCI CMPC
Evolution de l'EVA
185
180
175
170
165
160
155
2015 2016e 2017e 2018e 2019e
58
Après, nous allons déterminer de la valeur terminale de l’EVA. Celle-ci est calculée en
appliquant le taux de croissance 1,5% sur le cashflow de 2018 pour par avoir le cashflow
de 2019. Pour déterminer le cashflow de 2018, on utilise les formules suivantes :
59
B. Méthode des flux de trésorerie actualisés :
Tableau.22 : Calcul des flux monétaires libérés (FML)
En M MAD 2015 2016e 2017e 2018e 2019e
NOPAT 308,38 318,17 320,65 324,74 328,25
Capital investi
357 239,8 67,2 42,6 86,6
début de période
FML -48,62 78,37 253,45 282,14 241,65
FML actualisé -46,54 72,15 222,35 236,95 194,28
FML actualisés 679,19
La valeur intrinsèque de l’action de Lydec suivant la méthode des FML est de 498,64
MAD.
60
Partie V : Valeur intrinsèque – Valeur
marchande
61
A. Analyse de l’écart :
L’action de LYDEC est en situation de surévaluation vu que la valeur intrinsèque
calculée, qui représente la capacité de création de valeur de l'entreprise, est moins de
111,36 de la valeur marchande qui correspond au cours de l’action constaté le 16
Décembre 2016 et qui s’élève à 610.
Les valeurs des titres du secteur de service et collectivité sont mieux corrélés et sont
moins sensibles à la hausse des taux ce qui réduit l’impact direct sur la valeur d’actions
LYDEC qui est d’ailleurs la seule entreprise cotée à la bourse dans son secteur.
Par contre, pour les investisseurs, il serait préférable qu’il n’achète pas d’actions en
ce moment car bien que la structure est fondamentalement saine et bien gérée, sa
valeur de marché a un prix marchand supérieur à leur valeur intrinsèque.
62
Conclusion
Dans le cadre de ce projet, les étudiants de la 5éme année ENCG Casablanca, ont été
amené à déterminer la valeur intrinsèque d’une entreprise cotée dans la bourse de
Casablanca. C’est justement dans cette perspective que s’inscrit notre rapport
d’évaluation de LYDEC.
L'évaluation d'une entreprise n'est pas une science exacte et il existe de nombreuses
méthodes d'évaluation. Chacune de ces méthodes est fondée sur des hypothèses et
des données financières différentes, qui se traduisent habituellement par une valeur
différente pour chaque méthode d’où la difficulté de cette étude.
Grace à ce projet nous avons appris comment estimer les principaux paramètres
nécessaires aux évaluations des entreprises. C’était en effet une opportunité de
mettre l’accent sur la maîtrise des techniques et des concepts les plus importants afin
de poser les bonnes questions dans la démarche d’évaluation d’entreprise. Ce projet
a été pour nous une occasion de mise en pratique de la somme de nos acquis
académiques durant notre cursus de cinq ans à l'Ecole Nationale de Commerce et de
Gestion de Casablanca et une application directe de notre savoir obtenu au cours de
nos stages professionnels et de nos projets de fin cours réalisés précédemment dans
tous les cours, allant des cours financiers jusqu'aux cours en marketing, management
et sociologie. Il nous a donc permis de consolider nos connaissances, de mettre le
point sur l'ensemble de nos acquis et valoriser ces derniers.
63
Malgré notre manque d’expertise en évaluation d'entreprise et pour le bon
déroulement du projet notre équipe a :
o Mené une veille sur les pratiques d'évaluation des principales entreprises
concurrentes.
Par ailleurs, comme pour la réalisation de tout autre projet, nous avons rencontré
certaines contraintes que nous avons tout de même pu dépasser en adoptant parfois
des solutions de substitution ou en insistant et persévérant jusqu'à obtention et
réalisation de nos objectifs. Ces difficultés étaient liées essentiellement à la :
Forme et contenu des états financiers : Les volumes des états financiers sont
souvent dissuasifs. Les documents sont beaucoup trop longs et découragent les
lecteurs. Les mise en page sont généralement austères : noir et blanc, texte très
dense, pas d’éléments visuels. A noter qu’une présentation austère apparaît
rédhibitoire, y compris pour les plus « matures » Peu / pas de clés de lecture pour
favoriser une lecture rapide. En ce qui concerne la hiérarchisation de l’information, les
éléments utiles/attendus ne sont pas toujours présentés en premier en l’occurrence
les informations qui peuvent sembler alarmistes, voire dissuasives.
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Aujourd'hui, chacun de notre équipe connait ses forces et ses limites, il ne reste
plus qu'à apprendre comment mettre en avant ses atouts et travailler ses faiblesses
de sorte à pouvoir "se vendre" sur le marché de l'emploi, un marché de plus en plus
serré et compétitif.
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Bibliographie & Webographie
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