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de société
Section 1- les statuts
La sanction du non respect des conditions de forme n’est pas la nullité de la société, sauf
exception la SNC, société en commandite simple.
Avant l’élaboration des statuts, vous avez souvent des pourparlers et ou des promesses de
sociétés.
On a le dépôt des fonds quand il y en a, (même 1€ il faut le verser ex.) formalité qui
précède les statuts. Les fonds doivent être déposés dans les 8jours de la réception. Retrait ne peut
avoir lieu qu’après l’immatriculation.
Le recours à un acte notarial n’est pas obligatoire, écriture sous seing privé est fréquent.
On va dresser autant d’originaux que d’associés.
L’acte authentique il est obligatoire lorsque vous avez un apport qui implique une
mutation de propriété immobilière (ex: apport d’entreprise d’un immeuble, obligation de passer
par un notaire, apport écrit)
C’est recommander entre une personne et c’est héritier, lorsque que la société est constitué
entre 2 époux.
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• Conditions : on peut être amener à modifier les statuts dans de multiples hypothèses. L’acte
de société résultant de la volonté collective des associés, seule cette dernière peut la modifier
=> nécessité d’une AG qualifiée d’extraordinaire.
• C’est donc un formalisme lourd surtout dans les sociétés par actions (processus coûteux).
AVOCAT, EXPERT COMPTABLE, PUBLICATION AU GREFFE
• Art 1836 cc = règle de l’unanimité mais le code de commerce a prévu pour les sociétés
commerciales des conditions de majorité qui varient selon les catégories de société.
• NB = les modifications statutaires n’entraînent pas la création d’une personne morale nouvelle
mais les modifications de siège social obéissent parfois à un régime particulier.
QUORUM : Nombre de membres présents exigé dans une assemblée générale pour que le vote
soit juridiquement valable
Est ce que le quorum est rempli ? Y a t-il assez d’associé pour délibérer ?
MAJORITE : Le plus grand nombre des voix ou des suffrages, qui fonde la prise de décision ou
l’élection
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•Pour une SARL constituée avant le 4 août 2005, seule l'assemblée générale extraordinaire peut
décider de la modification des statuts, et une majorité qualifiée est souvent requise (3/4 des parts
sociales). L’unanimité est exigée pour certaines modifications comme le changement de
nationalité.
•Pour une SARL constituée après le 4 août 2005, les modifications statutaires exigent un quorum
à la majorité des 2/3 des parts sociales des associés présents. Une décision du gérant suffit
parfois, sous réserve de son approbation ultérieure par l'assemblée générale (déplacement du
siège social dans le département par exemple).
Changement de siège social, législation assoupli, le gérant peut agir sous réserve que ce
soit validé par la prochaine assemblée générale
• Pour une société anonyme (SA), l'assemblée générale extraordinaire peut seule en modifier les
statuts. Un quorum est exigé à la majorité des 2/3 des voix des actionnaires présents. Il faut
l'unanimité pour changer la nationalité de la société, pour l'augmentation des engagements des
actionnaires et la transformation en SNC.
• Pour une SNC, une modification statutaire exige l'unanimité. Toutefois, les statuts peuvent
prévoir que certaines décisions doivent être prises à la majorité.
• Pour une société en commandite simple (SCS), les modifications peuvent être décidées avec
le consentement de tous les commandités et de la majorité en nombre et en capital des
commanditaires. La société en commandite par actions (SCA) exige, sauf clause contraire,
l'accord de tous les commandités.
• Pour une société par actions simplifiées (SAS), ce sont les statuts qui en fixent les conditions
de modification.
• Pour une société civile, à défaut de dispositions dans les statuts, toute modification exige
l'unanimité des associés. En cas de cession de parts entraînant un changement dans la liste des
associés, ceux-ci devant être mentionnés au RCS. L'identité des nouveaux acquéreurs de parts
doit y apparaître et la société doit présenter à cet effet une demande d'inscription modificative
au registre comprenant notamment un exemplaire de la décision modifiant les statuts et un
exemplaire des statuts mis à jourLes modification statutaire relève d’une assemblée générale
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Il s’impose alors à la société dans ses relations internes mais est inopposable aux tiers car
il ne fait l’objet d’aucune publicité. Le règlement intérieur doit respecter la loi et les statuts =>
existe une hiérarchie entre ces trois normes.
2- Insertion dans un journal d’annonce légales. L’avis de constitution est publié dans un journal
d’annonce légale. (page annonce légale dans les journaux)
Contesté. Est-ce nécessaire ?
3- Dépôt des actes constitutifs au registre du commerce et des sociétés. Se passe au tribunal du
commerce ou tribunal judiciaire statuant au commercial. Le greffier du tribunal nous remet un
reçu comme quoi on a bien déposé le statut.
6- Formalités diverses
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- La société se voit attribuer un numéro d’immatriculation. Il devra figurer sur tous les
documents de la société (par ex toutes les factures)
1 => l’enregistrement
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3=> Dépôt des actes constitutifs en annexe au registre du commerce et des sociétés
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La nullité relative, nullité dans laquelle seul la personne que la loi attend protéger peut
agir. C’est la seule personne qui peut demander la nullité (par exemple incapable majeur quand ça
a été signé. Quand on vous a extorqué consentement.
La nullité absolue, tout le monde peut agir, ça peut concerner société fictive. Également
une société dont l’objet est illicite tout le monde peut agir.
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- le droit d’obtenir communication des livres et documents sociaux (dans les SARL et SA ce
droit est encadré)
- Le droit de poser des questions sur la gestion sociale (dans les société civiles, c’est 1 fois par
an, dans les SNC, c’est 2 fois pas an, dans les SARL et les SA, ce droit à l’information est lié
aux assemblées générales. Avant de se rendre à l’AG, le droit d’obtenir les comptes sociaux.)
Les associés peuvent demander une expertise de gestion, sur un ou plusieurs points de la
gestion. Charge à la société de mettre en oeuvre cette expertise de gestion. Si la société ne le
fait pas, les associés vont demander en justice que soit nommé un expert qui va gérer cette
expertise de gestion.
Le droit de consultation
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Le droit de questionner
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Dans des sociétés cotés en bourse, les petits porteurs (petits actionnaires), utilisent
rarement ce droit de vote.
Certaine action ne confère pas à leur titulaire un droit de vote. Il existe des droits de votes
sans actions. Dans certain cas, à titre de sanctions, un associé ou un actionnaire, peut être privé de
son droit de vote.
Dans d’autre cas, les droits sociaux sont démembrés. On peut démembrer la propriété
d’une part social, l’usufruit d’un coté et la nue propriété de l’autre. Qui a le droit de vote une fois
qu’on a fait dont de la nue propriété en gardant l’usufruit ? Le droit de vote est pour le nue
propriété en principe sauf pour les décisions d’affectations des bénéfices, qui elles sont réservées
à l’usufruitier, car les dividendes sont les fruits de notre actions.
Pour toutes les autres décisions le nue propriétaire et l’usufruitier, peuvent décider qui à le droit
de vote.
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Les caractéristiques des ADP sont laissé a l’initiative des acquéreur, elles peuvent donner lieu a
des avantages pécuniaires, financier, par exemple, versement d’un dividende prioritaire (avant
toute affectation du bénéfice parfois), un dividende majoré, un droit prioritaire au Boni de
liquidation (= forme d’action de préférence, quand une société s’arrête elle est liquidée, on fait la
balance de l’actif et du passif, actif supérieur au passif il y a un boni, que l’on partage. Une action
de préférence auront le droit à un boni majoré de 25% par exemple), un droit prioritaire sur le
produit de cession de certain actif, exemple cession d’une filiale, d’un actif.
On a aussi des avantages non financiers, par exemple, un droit à l’information renforcé,
un droit de contrôle spécifique (demander un Audit par exemple), et l’aménagement de la
représentation au conseil d’administration ou au conseil de surveillance (droit à plus de
représentant au conseil d’administration ou au conseil de surveillance).
L’intérêt pour l’entreprise, permet d’attirer de nouveaux actionnaires, et dans certains cas
l’ADP, permet aussi d’augmenter le capital sans véritablement le diluer (situation dans des SA
familial).
Avantages pour l’actionnaire, droit financier et politique plus important, meilleur
gouvernance de l’entreprise, plus de pouvoir sur l’entreprise pour l’actionnaire.
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Loi Florange en TD
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Somme que se partage les associés d’une société dissoute après que les actifs ait été
réalisés, que les créanciers et le personnels ont été payés, et que les apports ait été repris.
Le principe de partage c’est la proportionnalité des droits sociaux, avec le cas échéant, des
dérogations aux travers d’actions de préférence, qui attribue un boni majoré à un des titulaires.
Verrou les clauses léonines qui attribuer un boni totalement ou exclurait totalement un boni.
En cas d’usufruit, l’usufruitier perçoit le boni. Le boni de liquidation est perçu par
l’usufruitier qui devra cependant restituer au nu propriétaire lors de l’extinction de l’usufruit
(s’éteint au bout de 30ans).
Fiscalement dividende et boni de liquidation sont taxés à l’impôt sur le revenu dans la catégorie
« revenu de capitaux mobilier ».
Les droits sociaux font partis du patrimoine de l’associé ou de l’actionnaire, il peut donc
faire don de ses parts, vendre ses parts, démembrer ses parts, il peut aussi les affecter en garantie
(= nantissement des parts sociales)
Exemple nantissement : en garantie de l’emprunt demander un nantissement, je donne en garantie
de l’emprunt un nantissement de mes parts sociales ou actions.
Principe :Il n’y a pas de liberté de cessions ou de négociation de ses parts sociales. Cas
des SARL dite société fermé. Dans lequel les parts ni libre. Les parts sociales ne peuvent
être céder qu’avec l’agrément des autres associés. En cas d’obtention de l’agrément, la
cession des parts doit respecter les règles du droit civil.
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La société en participation : les associés peuvent convenir que la société ne sera pas
immatriculé. Elle n’aura pas la personnalité morale. La société est dite alors société en
participation. Elle n’est pas une personne morale et n’est pas soumise à publicité. Pas un acteur
de la vie juridique.
La société de fait: est créée (a fonctionné) puis annulée (vice de formation non régularisé).
(a eu la personnalité morale, a été immatriculé, société qui a existé)
La société créée de fait: existe quand dans les faits, plusieurs personnes se comportent
comme des associés. (non jamais fait l’objet d’une immatriculation, jamais été annulé, non pas la
personnalité juridique en tant que tel, société qui n’a jamais existé)
Le droit des sociétés s’applique aux sociétés créées de fait (article 1873 du code civil)
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1- La capacité
- La capacité d’exercice: pouvoir de mettre en oeuvre sois même ses droits et obligations.
Oblige à recourir à des personnes physiques que l’on appelle des représentants légaux.
A) Le patrimoine
Patrimoine: fiction juridique, une enveloppe fictive, qui recueille les droits, les biens, mais aussi
les obligations d’une personne (physique ou morale)
- Une société à un patrimoine qui lui est propre, c’est le gage des créanciers de la société et non
pas celui des associés.
- Il ne peut pas y avoir de compensation entre les dettes sociales et les dettes personnelles des
associés.
- Si la société est en difficulté il y a une procédure collective (liquidation judiciaire) qui en
principe n’est pas étendue aux associés.
- Les associés ne sont pas directement propriétaires de la société, ils n’ont que des droits sociaux
,parts sociales, ou actions.
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2- La responsabilité
A) Civile
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B) Pénale
Les personnes morales, à l’exclusion de l’Etat, son responsable pénalement, dans les cas prévu
par la loi, des infractions commises pour leur compte, par leur organes ou représentants. En
principe sont punissable, les sociétés qui ont la personnalité morale. Sont également punissable,
les sociétés étrangères, pour des infractions commises en France.
Un élément matériel et un élément moral qui est l’intention délictuel.
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L’infraction doit être rattaché aux fonctions et à la personne morale. La société peut être reconnue
responsable, même lorsque l’organe a délégué ses pouvoirs à un préposé (ex, un gérant salarié).
La responsabilité des personnes morale n’exclut pas la responsabilité des personnes physiques
auteur ou complice des mêmes faits.
Si aucune faute intentionnelle n’est établie à l’encontre de la personne physique, la responsabilité
pénale de la personne morale peut-être établie (ex. Condamnation d’une société et de son
directeur technique, ayant commis des imprudences entrainant un accident du travail).
Les
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Amende systématique
Dissolution
Interdiction d’exercer (condamner des dirigeants)
Placement sous surveillance judiciaire
Inscription au casier judiciaire des entreprises (casier judiciaire nationale pour les personnes
morales, mentionne les délits, les crimes, mais également les contravention de 4ème et 5ème
classe. Enjeux important pour les entreprises, lorsqu’une personne morale à déjà été condamné
elle est en situation de récidive, l’article l123-12 du code pénal, prévoit que l’amende est de
10x le montant infligé à une personne physique)
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