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Chapitre 2- les conditions de forme de l’acte

de société
Section 1- les statuts
La sanction du non respect des conditions de forme n’est pas la nullité de la société, sauf
exception la SNC, société en commandite simple.
Avant l’élaboration des statuts, vous avez souvent des pourparlers et ou des promesses de
sociétés.
On a le dépôt des fonds quand il y en a, (même 1€ il faut le verser ex.) formalité qui
précède les statuts. Les fonds doivent être déposés dans les 8jours de la réception. Retrait ne peut
avoir lieu qu’après l’immatriculation.

Rédaction des statuts :

Sous seings privés:

Le recours à un acte notarial n’est pas obligatoire, écriture sous seing privé est fréquent.
On va dresser autant d’originaux que d’associés.

Par acte authentique:

L’acte authentique il est obligatoire lorsque vous avez un apport qui implique une
mutation de propriété immobilière (ex: apport d’entreprise d’un immeuble, obligation de passer
par un notaire, apport écrit)
C’est recommander entre une personne et c’est héritier, lorsque que la société est constitué
entre 2 époux.

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La modification des statuts

• Conditions : on peut être amener à modifier les statuts dans de multiples hypothèses. L’acte
de société résultant de la volonté collective des associés, seule cette dernière peut la modifier
=> nécessité d’une AG qualifiée d’extraordinaire.

• C’est donc un formalisme lourd surtout dans les sociétés par actions (processus coûteux).
AVOCAT, EXPERT COMPTABLE, PUBLICATION AU GREFFE

• Art 1836 cc = règle de l’unanimité mais le code de commerce a prévu pour les sociétés
commerciales des conditions de majorité qui varient selon les catégories de société.

• NB = les modifications statutaires n’entraînent pas la création d’une personne morale nouvelle
mais les modifications de siège social obéissent parfois à un régime particulier.

QUORUM et MAJORITE - Définitions

QUORUM : Nombre de membres présents exigé dans une assemblée générale pour que le vote
soit juridiquement valable
Est ce que le quorum est rempli ? Y a t-il assez d’associé pour délibérer ?

MAJORITE : Le plus grand nombre des voix ou des suffrages, qui fonde la prise de décision ou
l’élection

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MODIFICATION DES STATUTS en SARL

•Pour une SARL constituée avant le 4 août 2005, seule l'assemblée générale extraordinaire peut
décider de la modification des statuts, et une majorité qualifiée est souvent requise (3/4 des parts
sociales). L’unanimité est exigée pour certaines modifications comme le changement de
nationalité.

•Pour une SARL constituée après le 4 août 2005, les modifications statutaires exigent un quorum
à la majorité des 2/3 des parts sociales des associés présents. Une décision du gérant suffit
parfois, sous réserve de son approbation ultérieure par l'assemblée générale (déplacement du
siège social dans le département par exemple).

Changement de siège social, législation assoupli, le gérant peut agir sous réserve que ce
soit validé par la prochaine assemblée générale

• LA MODIFICATION DES STATUTS – autres sociétés

• Pour une société anonyme (SA), l'assemblée générale extraordinaire peut seule en modifier les
statuts. Un quorum est exigé à la majorité des 2/3 des voix des actionnaires présents. Il faut
l'unanimité pour changer la nationalité de la société, pour l'augmentation des engagements des
actionnaires et la transformation en SNC.

• Pour une SNC, une modification statutaire exige l'unanimité. Toutefois, les statuts peuvent
prévoir que certaines décisions doivent être prises à la majorité.

• Pour une société en commandite simple (SCS), les modifications peuvent être décidées avec
le consentement de tous les commandités et de la majorité en nombre et en capital des
commanditaires. La société en commandite par actions (SCA) exige, sauf clause contraire,
l'accord de tous les commandités.

• Pour une société par actions simplifiées (SAS), ce sont les statuts qui en fixent les conditions
de modification.

• Pour une société civile, à défaut de dispositions dans les statuts, toute modification exige
l'unanimité des associés. En cas de cession de parts entraînant un changement dans la liste des
associés, ceux-ci devant être mentionnés au RCS. L'identité des nouveaux acquéreurs de parts
doit y apparaître et la société doit présenter à cet effet une demande d'inscription modificative
au registre comprenant notamment un exemplaire de la décision modifiant les statuts et un
exemplaire des statuts mis à jourLes modification statutaire relève d’une assemblée générale

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LES DOCUMENTS extra-statutaires Le cas du règlement intérieur :

Règlement intérieur : Caractère facultatif. Il organise et régit le fonctionnement de la


société => pas obligatoire et beaucoup de sociétés n’en ont pas. Conditions de validité : la
jurisprudence indique qu’il est valable s’il émane d’un organe capable d’exprimer la volonté de la
société (Cass, com, 8 février 1982).

Il s’impose alors à la société dans ses relations internes mais est inopposable aux tiers car
il ne fait l’objet d’aucune publicité. Le règlement intérieur doit respecter la loi et les statuts =>
existe une hiérarchie entre ces trois normes.

Règlement intérieur n’est pas obligatoire, il s’impose uniquement en interne.

Section 2- Les formalités postérieures à la signature des statuts

1- L’enregistrement: facultatif ( Loi de simplification de la vie des entreprises du 20 décembre


2014) on reçoit un reçu, le but étant de donner une date certaine au document.

2- Insertion dans un journal d’annonce légales. L’avis de constitution est publié dans un journal
d’annonce légale. (page annonce légale dans les journaux)
Contesté. Est-ce nécessaire ?

3- Dépôt des actes constitutifs au registre du commerce et des sociétés. Se passe au tribunal du
commerce ou tribunal judiciaire statuant au commercial. Le greffier du tribunal nous remet un
reçu comme quoi on a bien déposé le statut.

4- Immatriculation au RCS, une fois les statuts déposés le greffier va procéder à


l’immatriculation de la société. 5 jours pour procéder à l’immatriculation de la société. Il peut
aussi refuser d’immatriculer car les statuts ne respecte pas soit des conditions de fonds ou de
formes. Si y a dans les 5 jours, l’immatriculation est réputé acquise.

5- Publication au BODACC, dans les 8 jours qui suivent l’immatriculation au RCS

6- Formalités diverses

Les effets de l’immatriculation:

- Naissance de la personne moral


- Point de départ de la durée de vie de la société.
- Les engagements souscrit au nom de la formation de la société deviennent des engagements
sociaux s’ils sont repris
- Les apport en numéraire peuvent être débloqué

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- La société se voit attribuer un numéro d’immatriculation. Il devra figurer sur tous les
documents de la société (par ex toutes les factures)

1 => l’enregistrement

2 => L’inscription dans un journal d’annonces légales

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3=> Dépôt des actes constitutifs en annexe au registre du commerce et des sociétés

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Chapitre 3 : Les sanctions des non-respect des


conditions de formation du contrat de société

I- Les causes de nullité


A- violation des conditions générales de formation des contrat
Le non-respect des conditions de formes entraine la nullité, défaut de consentement/
capacité restreintes car on ne va pas annuler un contrat de société que lorsque le défaut de
consentement concerne tous les associés.

B- violation des conditions spécifiques de formation du contrat de société


Une société institué avec une seule personne c’est un cas de nullité (SAUF EURL)
Une société dont l’objet est illicite encourt la nullité.

C- nullité des sociétés fictives et frauduleuses


Société fictives société constitué d’une seule personne, sans véritable apport, sans affectio
societatis. Elle est fictive, ce n’est qu’une apparence.
société frauduleuse, lorsque la cause de la création de la société est illicite. Par exemple
une société crée pour frauder la loi.

1- En ce qui concerne la société

=> Pas de rétroactivité


La nullité n’est jamais automatique procède d’une décision judiciaire. Lorsque la nullité
est prononcé elle n’est pas rétroactive.

=> Produit les effets d’une dissolution


La société ne disparait que pour l’avenir, c’est comme si on procéder à la dissolution de
l’entreprise
Ni les associés, ni la société, ne peuvent se prévaloir de la nullité à l’égard des tiers de
bonne foi.
Exemple, je suis une SA, je signe un contrat, obligé de fournir le document, et en 2021 la
société est annulé pour nullité de la société prise pas décision judiciaire. L’annulation n’a d’effet
que pour l’avenir, donc le contrat signé avec vous reste valable, je ne peux pas me défaire de mes
obligations. Si je devais 150 000€ a un fournisseur je lui dois même si la société est annulé.

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La nullité relative, nullité dans laquelle seul la personne que la loi attend protéger peut
agir. C’est la seule personne qui peut demander la nullité (par exemple incapable majeur quand ça
a été signé. Quand on vous a extorqué consentement.

La nullité absolue, tout le monde peut agir, ça peut concerner société fictive. Également
une société dont l’objet est illicite tout le monde peut agir.

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Chapitre 4 : Les parties à l’acte de société


Section 1- Les droits politiques des associés

I- Le droit à l’information des associés


Tout associé à le droit de participer à la décision collective, mais a le droit aussi à l’information

Modalité du droit à l’information:

- le droit d’obtenir communication des livres et documents sociaux (dans les SARL et SA ce
droit est encadré)
- Le droit de poser des questions sur la gestion sociale (dans les société civiles, c’est 1 fois par
an, dans les SNC, c’est 2 fois pas an, dans les SARL et les SA, ce droit à l’information est lié
aux assemblées générales. Avant de se rendre à l’AG, le droit d’obtenir les comptes sociaux.)
Les associés peuvent demander une expertise de gestion, sur un ou plusieurs points de la
gestion. Charge à la société de mettre en oeuvre cette expertise de gestion. Si la société ne le
fait pas, les associés vont demander en justice que soit nommé un expert qui va gérer cette
expertise de gestion.

Le droit de consultation

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Le droit de questionner

A compter de la communication prévue à l’alinéa précédant, tout associé à la faculté de


poser par écrit des questions auxquelles le gérant est tenu de répondre aux cours de l’assemblée.

Le droit d’information dans une SA

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II- Le droit de vote

Dans des sociétés cotés en bourse, les petits porteurs (petits actionnaires), utilisent
rarement ce droit de vote.
Certaine action ne confère pas à leur titulaire un droit de vote. Il existe des droits de votes
sans actions. Dans certain cas, à titre de sanctions, un associé ou un actionnaire, peut être privé de
son droit de vote.
Dans d’autre cas, les droits sociaux sont démembrés. On peut démembrer la propriété
d’une part social, l’usufruit d’un coté et la nue propriété de l’autre. Qui a le droit de vote une fois
qu’on a fait dont de la nue propriété en gardant l’usufruit ? Le droit de vote est pour le nue
propriété en principe sauf pour les décisions d’affectations des bénéfices, qui elles sont réservées
à l’usufruitier, car les dividendes sont les fruits de notre actions.
Pour toutes les autres décisions le nue propriétaire et l’usufruitier, peuvent décider qui à le droit
de vote.

Comment s’exerce le droit de vote ?

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Droit de vote- sociétés anonymes

Droit de vote sociétés anonymes : QUORUM

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Droit de vote sociétés anonymes : MAJORITE

Droit de vote sociétés à responsabilitébilité limitée

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III- Les actions de préférence

Les caractéristiques des ADP sont laissé a l’initiative des acquéreur, elles peuvent donner lieu a
des avantages pécuniaires, financier, par exemple, versement d’un dividende prioritaire (avant
toute affectation du bénéfice parfois), un dividende majoré, un droit prioritaire au Boni de
liquidation (= forme d’action de préférence, quand une société s’arrête elle est liquidée, on fait la
balance de l’actif et du passif, actif supérieur au passif il y a un boni, que l’on partage. Une action
de préférence auront le droit à un boni majoré de 25% par exemple), un droit prioritaire sur le
produit de cession de certain actif, exemple cession d’une filiale, d’un actif.
On a aussi des avantages non financiers, par exemple, un droit à l’information renforcé,
un droit de contrôle spécifique (demander un Audit par exemple), et l’aménagement de la
représentation au conseil d’administration ou au conseil de surveillance (droit à plus de
représentant au conseil d’administration ou au conseil de surveillance).
L’intérêt pour l’entreprise, permet d’attirer de nouveaux actionnaires, et dans certains cas
l’ADP, permet aussi d’augmenter le capital sans véritablement le diluer (situation dans des SA
familial).
Avantages pour l’actionnaire, droit financier et politique plus important, meilleur
gouvernance de l’entreprise, plus de pouvoir sur l’entreprise pour l’actionnaire.

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Loi Florange en TD

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Section 2: Les droits financiers


1- Le droit aux dividendes

La part de chaque associés ou actionnaires se détermine en proportion de sa part dans le


capital, mais le code de commerce article L228-1, permet une répartition différente, les ADP.
Sont cependant prohibé les clauses léonines (se tailler la part du lion) qui attribue la quasi totalité
des dividendes à un actionnaire, ou au contraire rien à l’autre. La création d’action de préférence,
nécessite le respect d’une procédure spéciale, on doit vérifier les avantages particulier, par
l’intervention d’un commissaire au compte.

2- Le droit aux réserves

Sommes prélevés sur le bénéfice, affecté à une destination déterminée, ou conservé à


disposition de la société. Deux types de réserves:
- Obligatoire: indisponible pendant toute la duré de vie de la société
- Facultative: disponible, une société peut avoir une politique de mise en réserve d’une société,
pour en alimenter pour des dividendes futur.

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3- Le droit au boni de liquidation

Somme que se partage les associés d’une société dissoute après que les actifs ait été
réalisés, que les créanciers et le personnels ont été payés, et que les apports ait été repris.
Le principe de partage c’est la proportionnalité des droits sociaux, avec le cas échéant, des
dérogations aux travers d’actions de préférence, qui attribue un boni majoré à un des titulaires.
Verrou les clauses léonines qui attribuer un boni totalement ou exclurait totalement un boni.
En cas d’usufruit, l’usufruitier perçoit le boni. Le boni de liquidation est perçu par
l’usufruitier qui devra cependant restituer au nu propriétaire lors de l’extinction de l’usufruit
(s’éteint au bout de 30ans).
Fiscalement dividende et boni de liquidation sont taxés à l’impôt sur le revenu dans la catégorie
« revenu de capitaux mobilier ».

Section 3: le droit de disposer des parts sociales


1- Les cessions de parts sociales

Les droits sociaux font partis du patrimoine de l’associé ou de l’actionnaire, il peut donc
faire don de ses parts, vendre ses parts, démembrer ses parts, il peut aussi les affecter en garantie
(= nantissement des parts sociales)
Exemple nantissement : en garantie de l’emprunt demander un nantissement, je donne en garantie
de l’emprunt un nantissement de mes parts sociales ou actions.

Principe :Il n’y a pas de liberté de cessions ou de négociation de ses parts sociales. Cas
des SARL dite société fermé. Dans lequel les parts ni libre. Les parts sociales ne peuvent
être céder qu’avec l’agrément des autres associés. En cas d’obtention de l’agrément, la
cession des parts doit respecter les règles du droit civil.

2- Les cessions d’actions

Principe : Libre liberté de cessions et de négociations, on parle de société ouverte


contrairement au société fermé. Ce qui veut dire que les actions peuvent être cédé sans
agrément. Cependant certaine société anonyme ne veulent pas voir rentrer au capital des
personnes indésirables, alors l’article L228-23 du code de commerce, permet la mise en
place d’une clause d’agrément, pour filtrer l’entrée de nouveau actionnaire. On peut
mettre aussi une clause de préemption dans les statuts (= dans notre société anonyme on
va vouloir vendre nos actions, obligation par les statuts de prévenir les actionnaires, ils
auront un droit prioritaire de les acheter).

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Titre 1- La société personne morale

Chapitre 1- la notion de personne morale

La personne morale groupement de personne de bien, ayant comme une


personne physique la personnalité juridique, c’est a dire l’aptitude à participer à la
vie juridique . Elle a une personnalité, un patrimoine, des intérêts distincts de ses
membres

Section 1- Controverse sur la personnalité moral des sociétés:


réalité ou fiction ?
- Gaston JEZE « je n’ai jamais déjeuné avec une personne morale »
- Jean Claude Soyer « moi non plus, mais je l’ai souvent vu payer l’addition »
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=> La personne morale est bien un acteur de la vie juridique.


La cours de cassation a reconnue une personnalité juridique embryonnaire, a une société en
formation (pas encore immatriculé)

Section 2- Les sociétés sans personnalité morale


1- Sociétés sans personnalité morale

La société en participation : les associés peuvent convenir que la société ne sera pas
immatriculé. Elle n’aura pas la personnalité morale. La société est dite alors société en
participation. Elle n’est pas une personne morale et n’est pas soumise à publicité. Pas un acteur
de la vie juridique.

La société de fait: est créée (a fonctionné) puis annulée (vice de formation non régularisé).
(a eu la personnalité morale, a été immatriculé, société qui a existé)

La société créée de fait: existe quand dans les faits, plusieurs personnes se comportent
comme des associés. (non jamais fait l’objet d’une immatriculation, jamais été annulé, non pas la
personnalité juridique en tant que tel, société qui n’a jamais existé)
Le droit des sociétés s’applique aux sociétés créées de fait (article 1873 du code civil)

2- Conséquences des sociétés sans personnalité morale

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Section 3- Opacité et transparence


1- Au plan juridique (opacité et transparence)

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Section 4- Capacité et responsabilité

1- La capacité

On distincte la capacité de jouissance et la capacité d’exercice

- La capacité de jouissance: aptitude à être titulaire de droit et débiteur d’obligation


Limité au principe de spécialité légale et statutaire.

- La capacité d’exercice: pouvoir de mettre en oeuvre sois même ses droits et obligations.
Oblige à recourir à des personnes physiques que l’on appelle des représentants légaux.

A) Le patrimoine

Patrimoine: fiction juridique, une enveloppe fictive, qui recueille les droits, les biens, mais aussi
les obligations d’une personne (physique ou morale)

- Une société à un patrimoine qui lui est propre, c’est le gage des créanciers de la société et non
pas celui des associés.
- Il ne peut pas y avoir de compensation entre les dettes sociales et les dettes personnelles des
associés.
- Si la société est en difficulté il y a une procédure collective (liquidation judiciaire) qui en
principe n’est pas étendue aux associés.
- Les associés ne sont pas directement propriétaires de la société, ils n’ont que des droits sociaux
,parts sociales, ou actions.

B) Les droits de la personnalité

Les droits de la personnalité sont partiellement reconnues au droit de la société


- Une société peut intenter une action pour diffamation pour atteindre à sa propre réputation, en
cas de dénonciation calomnieuse.
- Une société peut aussi porter plainte pour faire respecter son image en cas d’utilisation
abusive.
- Une société peut faire reconnaitre un préjudice moral. Pour atteinte a son crédit moral, en
raison de l’utilisation de sa marque dans un film pornographique. Lui à causé un préjudice
moral. Par exemple.
- Une société a-t-elle une vie privée? Existence d’un droit au respect de la vie privée, dans le cas
de l’installation de système d’écoute clandestin.

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2- La responsabilité

A) Civile

Une personne morale peut voir engagé sa responsabilité civile, contractuelle ou


délictuelle. En cas de responsabilité délictuelle, celui qui entend faire réparer le préjudice, peut
invoquer la faute personnelle de la société, ou celle d’un préposé.

Article 1240 du code civil

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S’exerce donc à deux niveaux:


- Il s’agit des actes fautifs de la société, agissant dans le cadre de leur fonction, peuvent engager
la responsabilité de la société.

B) Pénale

Les personnes morales, à l’exclusion de l’Etat, son responsable pénalement, dans les cas prévu
par la loi, des infractions commises pour leur compte, par leur organes ou représentants. En
principe sont punissable, les sociétés qui ont la personnalité morale. Sont également punissable,
les sociétés étrangères, pour des infractions commises en France.
Un élément matériel et un élément moral qui est l’intention délictuel.
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L’infraction doit être rattaché aux fonctions et à la personne morale. La société peut être reconnue
responsable, même lorsque l’organe a délégué ses pouvoirs à un préposé (ex, un gérant salarié).

La responsabilité des personnes morale n’exclut pas la responsabilité des personnes physiques
auteur ou complice des mêmes faits.
Si aucune faute intentionnelle n’est établie à l’encontre de la personne physique, la responsabilité
pénale de la personne morale peut-être établie (ex. Condamnation d’une société et de son
directeur technique, ayant commis des imprudences entrainant un accident du travail).

Les

sanctions pénales applicables aux sociétés

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Sanction appliqué aux sociétés lorsqu’elles sont condamnés :

Amende systématique
Dissolution
Interdiction d’exercer (condamner des dirigeants)
Placement sous surveillance judiciaire
Inscription au casier judiciaire des entreprises (casier judiciaire nationale pour les personnes
morales, mentionne les délits, les crimes, mais également les contravention de 4ème et 5ème
classe. Enjeux important pour les entreprises, lorsqu’une personne morale à déjà été condamné
elle est en situation de récidive, l’article l123-12 du code pénal, prévoit que l’amende est de
10x le montant infligé à une personne physique)

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