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INTRODUCTION
Droit des sociétés = ensemble de règles applicables aux sociétés, définis à l’article
1832 du code civil. Ensemble pluridisciplinaire, car on retrouve des règles du droit civil, droit
fiscale, droit social, droit pénal. Plus comme un droit de l’entreprise plutôt qu’un droit des
sociétés.
Une entreprise peut avoir un certain nombres d’activités, ça peut être une activité
commerciale, artisanale, industrielle, agricole ou libérale.
❖ Types de sociétés
Le caractère commercial d’une société est déterminé par sa forme ou par son
objet. Sont commerciales à raison de leur forme et quel que soit leur objet, les sociétés en
nom collectif, les sociétés en commandite simple, les sociétés à responsabilité limitée et les
sociétés par actions.
▪ Protection par le choix du régime matrimonial (séparation de biens, règle les rapports
patrimoniaux entre époux).
▪ Protection par le choix de la forme juridiques de l’entreprise. Distinction sociétés
OPAQUES et sociétés TRANSPARENTES.
Opaques : celle dans laquelle l’associé sera responsable qu’a auteur de ses apport (ex :
la SA, la SARL.).
Transparentes : plus une notion fiscale que juridique.
« Dans une entreprise individuelle, la responsabilité est totale et indéfinie sur les biens
personnels ».
(Facultatif)
4. Création d’une société holding (société dont l’objet est de détenir des participations, si
on détient une holding on détient des parts ou des actions d’autres structures
commerciales, ex 50% des parts de SARL…).
L’objet de l’acte de société dans l’acte de société, l’objet de l’obligation est la mise à
disposition de la société des apports. Cet objet répond aux conditions prévues par le droit
commun des obligations.
L’objet social, c’est l’ensemble des activités déterminées par le pacte social que la
société peut exercer. On distingue l’objet légal de l’objet statutaire.
▪ Objet légal, est inscrit dans l’article 1832, c’est de partager les bénéfices ou réaliser
une économie.
▪ L’objet statutaire se sont les activités que la société va pouvoir exercer pour réaliser
son objet légal.
Objet licite (peut faire l’objet d’une annulation, mettre en place une fraude fiscale,
attentat donc de temps en temps annuler car non licite. ex : une SARL, (la cours de cassation
ne s’était pas prononcé en cette faveur là) 1/3 des personnes requérant avait demandé
l’annulation d’une SARL en faisant valoir qu’elle était dépourvu d’activité propre et était
uniquement constitué en vu d’opération de chantage pour l’introduction de recours en justice)
l’objet certain article 1833. En vertu du principe de spécialité, une société ne peut
normalement agir en dehors de son objet sociale (ex si c’est une société voiture, demain elle
ne va pas commercialiser des appartements) le dépassement de l’objet est l’accomplissement
d’acte hors statut, n’est pas en soit illicite.
Dans les sociétés à responsabilité limité, la société est engagée vis à vis des tiers de bonne
foi par tous les actes des dirigeants même ceux excédant l’objet sociale. (Ça veut dire que
demain je crée une société, puis j’inscris dans mon objet social, « la commercialisation des
véhicules d’occasions » demain je ne modifie pas les statuts, et je me mets à vendre ou à louer
du mobilier, alors que ce n’est pas prévu dans le statut).
▪ L’ERREUR
- Erreur sur la personne, on pensait contracter avec Mr X mais on contracte avec
Mr Y (rare).
- Erreur sur la forme de la société, on pensait contracter sur une société collective,
mais on contracte sur une SA.
- Erreur sur les apports, valeur sur la réalité ou la valeur à l’apport. (Terrain à
8000€, mais il est partiellement constructif, ou polluer et on doit le dépolluer=
coût, donc n’a plus la même valeur).
▪ Le DOL
- C’est le fait d’obtenir le consentement de l’autre au moyens de manœuvres ou
de mensonges.
Exemple : acte de déloyauté envers un ou plusieurs associés, l’un des associés avait
dissimuler des informations pour donner des fausses idées sur l’importance, pour le
faire signer un contrat, tendant à obtenir le consentement d’une personne on trompe
l’autre.
▪ La SIMULATION
- Lorsque le consentement est simulé il y a un contrat fictif, par exemple on crée
une société, mais il s’agit en fait d’une activité personnelle, et le consentement des
associés n’est qu’apparent.
- Simulation portant sur l’existence d’un contrat (un acte fictif), il n’y avait
aucune intention de collaborer.
- Simulation portant sur la nature du contrat, par exemple apport d’un immeuble
à une société pour dissimuler une donation.
- Simulation portant sur la personne d’un ou plusieurs associés, interposition de
personne ou prête nom.
IV.La capacité
Le consentement c’est l’expression de l’autonomie de la volonté.
La capacité c’est l’aptitude à acquérir un droit et à l’exercer.
Les incapacités :
Incapacité de jouissance : ces incapacités sont parfois liées à des condamnations mais
parfois aussi peuvent être destiné à protéger quelqu’un d’autre, prive d’un droit.
Ex. Privation de recevoir des dons suite à une condamnation pénale.
Incapacité d’exercice : vous êtes titulaires d’un droit mais vous êtes privé de la possibilité
de l’exercer. Personnes ne pouvant pas exercer un droit seul. Par exemple c’est le cas des
mineurs ou majeur placé sous un régime de protection (tutelle).
Principes :
▪ Le mineur
▪ Le majeur protégé
▪ Les étrangers
▪ Les interdictions ou incompatibilités
❖ Le mineur
Un mineur ne peut pas exercer d’activité commerciale, sauf s’il est émancipé.
Sociétés en commandite : 2 types d’associés, les commanditaires apportent les fonds, et les
commandités qui exercent l’activité, si c’est un mineur émancipé ne peut avoir la qualité de
commerçant.
❖ Le majeur protégé
Les majeurs protégés désignent les personnes dont les facultés corporelles ou mentales
sont altérées par une maladie, une infirmité ou un affaiblissement dû à l'âge. Leur situation
dépend de la catégorie dans laquelle ils se situent.
Restriction en terme de capacité juridique qui concerne les majeurs, dans certaines
hypothèses, on dit qu’il y a des majeurs qui doivent être protégés.
Ils peuvent être protéger au travers de différents régimes, qui sont graduelles, en
fonction du niveau de protection.
Régime
⇨ La sauvegarde de justice : niveau de protection le plus légers (régime le plus légers)
qui laisse une certaine capacité au majeur
⇨ La curatelle : il limite un peu ses possibilités tout ça pour le protéger, (on va lui dire
par exemple que ça vous ne pouvez pas le contracter seul, car l’objectif est de le
protéger)
⇨ La tutelle : régime le plus lourd, le plus protecteur, quand un majeur est placé sous
tutelle il ne peut pas contracter, il est protégé par la loi.
Les incompatibilités :
L’expert comptables incompatibilité concernant tout mandat sociale dans toute société
des lors que ce mandat pourrait porter atteinte à leur indépendance.
Les fonctionnaires ont aussi des incompatibilités, (le statut de la fonction publique
prévoit une obligation d’exclusivité à l’emploi), en principe ne peut exercer son activité dans
lesquels il est titulaire d’un grade de la fonction publique, il peut tout fois exercer un cumul à
3 conditions, premièrement pas de conflits d’intérêts entres les deux activités, pas de
traitement de dossiers en lien avec l’activité privé, information préalables de son
administration.
Les interdictions :
La peine automatique est remplacer par une peine complémentaire qui doit être
expressément prononcé par le juge, dans des cas qui sont limités par la loi. Une personne
pourra être condamné à ne plus exercer d’activité individuelle ou à diriger une entreprise
commerciale.
Cas concernés, sont les infractions pénales, le crible, le viol, l’extorsion de fond,
escroquerie, blanchiment, ABS (abus de bien social), présentation de faux bilans, on nous
condamne pour ça, et a titre complémentaire, à ne plus pouvoir gérer une entreprise, pendant
2ans, 5ans…également peine complémentaire à des infractions pour fraude fiscale, infraction
au code du travail (travail dissimulé).
I. Les apports
Apports : Une des conditions des contrats de sociétés, ce sont des biens (immeubles fond de
commerces) dont les associés transfert la propriété en recevant en contrepartie des parts
sociale.
La nullité ne s’impose qu’en cas d’absence d’apport, lorsqu’on est en présence d’un
apport fictif ou inexistant et que celui ci a été la cause impulsive de la société, la nullité de
l’apport pourra rejaillir sur l’ensemble de la société.
Les prêtes nom = c’est une personne qui prend la qualité d’associé, en agissant non pas
pour son propre compte, mais pour le compte d’une autre personne qui ne souhaite pas
dévoiler son identité.
Combien d’associé on a ? comment on le calcul ?
Le nombre minimum d’associé doit être associé non pas en considérant les prêtes nom,
mais bien les personnes qui se cache derrière (si on arrive à les connaître)
❖ L’apport en numéraire
Dans les SA, les SCA, les SAS, on peut libérer que 50% des apports, le reste devant être
libéré dans les 5 ans.
Dans les SARL, plus souple, 1/5 des apports à la constitution, le reste dans les 5ans.
Dans les sociétés de personnes, ex : une SNC (société en non collectif) aucun délai n’est
prévu pour libérer le capital. La libération fait par espèce soit par chèque soit par virement, la
personne qui reçoit les fonds est tenue de les déposer, soit chez un notaire, soit dans une
banque, soit à la caisse des dépôts et consignations, et ces fonds vont rester indisponible
jusqu’à l’immatriculation de la société.
Que se passe t-il quand on a fait une promesse mais on ne le libère pas ? problème dans la
société.
D’autres apports :
- L’apport en capital : part de capital de la société.
- L’apport en concourant : apport que l’on met à disposition de l’entreprise, apport entre
l’associé et associé, apport que l’associé mais à disposition à la société, sera inscrit sur
son compte courant d’associé.
❖ L’apport en nature
C’est un apport d’un bien meuble ou immeuble, corporelle ou incorporelle (apport d’un
fond, bâtiment, véhicule).
Quand on fait un apport on peut apporter soit la nue propriété ou l’usufruit. Lorsqu’on
apporte à une société l’usufruit d’un bien, la société à le droit d’utilisé l’usus et de retirer les
fruits du bien, fructus. En revanche la société ne peut pas le vendre, en abuser, l’usus.
L’apport peut ne porter que sur la nue propriété, la société n’obtenant que le droit dans
disposer, l’abusus.
A l’extinction de l’usufruit qui est conserver par un porteur, la société retrouvera la
pleine propriété, l’usufruit s’éteint au bout de 30ans ou par le décès de l’usufruit.
c. L’apport en jouissance
On n’apporte qu’un droit de créance, la société peut simplement utiliser le bien, mais
l’apporteur garde la pleine propriété.
Intérêt : l’apporteur est sûr de récupérer son bien à la dissolution, son patrimoine est à
l’abris car il ne fait pas parti du patrimoine de la société.
Si cet apport en jouissance porte sur un corps certain, la société ne devient pas
propriétaire. (Corps certain doit être restitué à l’identique)
S’il s’agit d’une chose de genre, c’est quelque chose qui peut être remplacé, la société
va utiliser la chose, mais ne pourra pas la rendre à l’identique, car elle va se dissoudre dans le
temps. La société en devient propriétaire charge en elle dans rendre une pareille quantité, (ex :
si on met à sa disposition un portefeuille d’une tel valeur, évidemment le portefeuille ne sera
pas à l’identique à la fin, mais elle devra en restituer une pareille valeur, ce qu’on appellera
une chose de genre)
Contrairement au corps certain qui devra être restitué à l’identique.
Chaque apport en nature, si les associés décident de retenir une valeur différente de
celle fixé par le commissaire aux apports, ou s’ils surévaluent leur apport, ils seront
solidairement responsables pendant 5ans envers les tiers.
Concernant l’apport d’un fond de commerce, (constitué d’élément corporel, matérielle
outillage stock de marchandise, et aussi des éléments incorporels, la clientèle, le droit au bail,
une marque) si on décide d’apporter le fond à une société, on doit faire une déclaration en
mairie, elle dispose d’un délai de deux mois pour exercer un droit de préemption, si elle ne l’a
pas exercé elle le laisse filé (ne l’intéresse pas).
On doit aussi le faire valoriser, par un commissaire aux apports, valorisation du fond
de commerce.
Aussi, obligatoirement la rédaction d’un acte, et cet acte doit être enregistré auprès des
services fiscaux. La date de transfert de propriété, c’est la date de l’apport. L’apport ne peut
pas intervenir avant l’immatriculation de la nouvelle société, si cet apport intervient dans le
cadre d’une nouvelle constitution de société.
❖ L’apport en industrie
C’est une société commerciale ceci quel que soit son objet. Au moins 2 associés, pas
de capital minimum.
Associés commanditaires- non commerçants, responsables des dettes sociales dans la
limite de leurs apports.
Associés commandites-commerçants, personnellement et solidairement responsable du
passif social.
C’est une société commerciale ceci quel que soit son objet. Au moins 4
associés (1 commandité et 3 commanditaires). Capital minimum de 37 000
euros.
Actionnaires commanditaires- considérés comme des associés de SA,
responsables dans la limite de leurs apports.
Actionnaires commandites- considérés comme des associés de SNC, ont
la qualité de commerçants, personnellement et solidairement responsables du
passif social.
C. Le capital social
Le nombre d’associés
D. Le capital
⇨ Les
⇨ Du point de vue juridique : gage des créanciers « capital minimum »
⇨ Autres
⇨ Intangibilité de principe
⇨ Augmentations/diminutions, le montant du capital social fixé initialement n’est pas
définitif, il peut évoluer.
⇨ Les opérations entrainant une augmentation ou une diminution du montant du capital
social nécessitent, sauf exception, une décision extraordinaire des associés
(modification statuaire)
Le capital est divisé en droit sociaux dans les sociétés de personnes (SNC), ses parts ne
sont pas librement cessibles, on parle de société fermé.
Dans les sociétés de capitaux (SA), les actions sont, en principe, librement cessibles.
Parce que l’intuitu personae est moins important, (= c’est l’importance de la personnalité des
associés).
Dans une société anonyme ce qui comptes ce sont plus les capitaux que la personnalité
des associés, l’intuitu personae est beaucoup moins important, ce qui explique que les parts
sont plus librement cessibles, société ouverte.
Une association à but non lucratif, loi 1901, est constitué dans un but autres que de
partager les bénéfices, formellement interdit. Dans une société c’est l’objectif principal.
Avant la loi du 4 janvier 1978, la société était constituée uniquement pour partager des
bénéfices. La jurisprudence, la cour de cassation, avait précisé que cette notion de bénéfice
« était un gain pécuniaire ou matériel ajoutant à la fortune des associés ». Cette loi modifie
l’article 1832 du code civil, et désormais, tout groupement, permettant à ses membres de
réaliser une économie, peut être qualifié de société.
Deuxièmement l’affectation des bénéfices ? revoir la mise en forme madoc
Lorsque la société réalise des bénéfices, on va distinguer deux cas, premier cas, les associés
sont des personnes physiques(SNC) ou la société est semi transparentes (SARL) dans ce cas-
là les bénéfices sont imposés sur l’impôt sur le revenu pour la (SNC) soit à l’IS pour la SARL
Deuxième cas la société est opaque, dans ce cas l’imposition à l’impôt pour les sociétés (IS)
Une fois que l’impôt sur les associés sont payé, les associés délibèrent
⇨ Les réserves : - obligatoires (légales ou statuaires) on peut doter les réserves, prévu par
la loi ou les statuts
- Facultatives (on peut choisir de mettre les bénéfices en réserve, c’est
un choix)
⇨ Le report à nouveau
⇨ La distribution de dividendes, on peu décider de distribuer, totalement, partiellement,
pas du tout. C’est l’assemblé générale qui va en décider
Définition : part du bénéfice distribuable de l’exercice écoulé que l’AG des associés
convoqué décide de répartir entre conformément aux stipulations statuaires. Art L 232-11
ccom
Clause léonine : vient de l’expression « se tailler la part du lion », contrat dans lequel l’un de
l’autre du contractant se taille la part du lion. Ce sont des clauses qui attribuent quasiment
tous les dividendes à un associé, ou les clauses, au contraire exclus totalement ou
partiellement à plusieurs associés. On ne peut pas attribuer tous les dividendes à un seul
associé, comme on ne peut pas exclure la totalité des dividendes à un seul associé.
➢ Paiement des dividendes : lorsque les dividendes sont payés en numéraire, leur
mise en paiement doit avoir lieu dans un délai maximal de neuf mois après clôture
de l’exercice (sauf prorogation judiciaire du délai).
➢ Dans les sociétés par actions, possibilité prévue par les statuts d’une option entre le
paiement du dividende ou des acomptes sur dividendes en numéraire ou action.
1. Contribution aux dettes sociales : elle concerne les rapports des associés avec les
créanciers sociaux et varie selon les catégories de sociétés.
Cette obligation est d’ordre public (= est obligatoire et s’impose à tous) et elle ne peut
pas être réduite. (on ne peut pas mettre dans un statut une disposition qui limite la
responsabilité des associés)
⇨ Sociétés ayant pour but de permettre à leurs membres de réaliser une économie : la
contribution aux pertes prend forme d’une cotisation versée régulièrement par les
associés afin de couvrir les frais de fonctionnement.
Exemple : la SCM (société civile de moyen) on met les moyens en commun dans le
but de payer les charges, car ça coute moins cher. On ventile les dépenses pour
permettre de réaliser des économies. Chaque mois, contribution versé par les membres
du SCM.
- Si les capitaux propres deviennent < à la moitié du capital social, les dirigeants
doivent convoquer l’AGE pour décider s’il y a lieu de dissoudre par anticipation la
société. Si la dissolution est écartée, la société est tenue, au plus tard à la clôture du
2ème exercice suivant celui au cours duquel la perte est intervenue :
o Soit de reconstituer ses capitaux propres à concurrence d’une valeur au moins
égale à la moitié de son capital social.
o Soit de réduire son capital d’un montant au moins égal à celui des pertes qui
n’ont pas pu être imputées sur les réserves.
3. L’affectio societatis
Cet affectio societatis, il est très important dans les petites sociétés, l’entente entre les
associés est très importante pour fonctionner. Il l’est beaucoup moins dans les grandes
structures.
Dans les sociétés à associés unique on en parle pas, ex : il faut être d’accord avec
quelqu’un.
Cet affectio societatis on va le retrouver en jurisprudence lorsque l’on parlera de la fictivité
d’une société. On dira qu’une société est fictive en l’absence d’affectio societatis.