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Droit de la concurrence

Introduction :

def :
Il ne peut se définir que par le principe de la libre concurrence. Ce droit vient affirmer ce
principe. Principe qui indique que toute personne morale ou physique est libre d’exercer une
activité éco. Pour que ce principe puisse être exercé, il doit être encadré par le droit. Exercer
son activité à part égale avec les autres.
La liberté de la concurrence ne veut pas dire absence de règle. Le principe de libre concu
doit être bénéfique au conso.

A) Fondements de la libre concurrence :


Ce principe est le fruit de la philosophie des lumières.
Il faut citer ici le père de la théorie de l’éco libérale, soit Adam Smith, théorie qui arrive aux
alentours du 17ème.
La monarchie française sur le plan éco ne reconnaît pas le libéralisme. Pas de concu entre
les corporations puisque la monarchie les dirige. Il faudra attendre le décret d'Allard (pose le
principe d ela liberté du commerce) de mars 1791 et l’adoption de la loi “le chapelier” du juin
1791 ( prononce l’abolition des corporations)
La FR rentre dans un modèle concurrentiel puisque dorénavant il existe le principe de libre
concurrence. Encore une fois le principe de liberté éco n’indique pas une politique libertaire,
il va y avoir des règles de concurrence.

Ce modèle qui s’affirme à la fin du XVIIIème, n’a jamais cessé de s'appliquer depuis l’ordre.
Ce modèle va également être fondé sur le droit pénal, des sanctions en fonction du droit
pénal.
L'interventionnisme de l’Etat n’a pas modifié ce modèle.
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Le droit de la concurrence entame une procédure de dépénalisation, progressivement le
droit abandonne le droit pénal pour opter pour des sanction plus civils

Le principe de libre concurrence est relayé à l’échelle euro.

B) Droit de la concurrence, droit spécialisé

Le droit FR de la concurrence relève une très forte spécialisation. Les comportements


interdits sont précisément identifiés. Il a atteint un très haut niveau de précision.
Nous sommes en présence d’un droit qui va utiliser des règles de police économiques
Le droit de la concu est un droit bénéficiant d’une orientation très éco, il est à la disposition
d’un modèle éco.
Si nous avons un droit de la concurrence c’est pour pouvoir affirmer un principe de libre
concurrence, les deux se complètent.
Les termes utilisés sont à connotation éco.
L’interventionnisme étatique à régressé mais il n’a pas disparu

C) les sources de droit de la concurrence

Jusqu’en 1986 (avant son ordonnance), le droit de la concu est essentiellement composé de
règles de droit pénal. Les comportements éco interdits sont principalement sanctionné par le
droit pénal, décisions prisent par un juge pénal (comme des amandes)

A partir de l'ordonnance, progressivement reflux. On va prononcer des interdictions qui vont


s’ouvrir à des dommages et intérêts.
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Une partie du droit de la concu est alimenté par du droit pu.

Nous sommes en présence d’un droit très évolutif, normal puisqu'il est au service de
l’économie, économie étant un sujet très sensible.
15 mai 2001 loi NRE
4 août 2008 loi de la modernisation éco
17 mars 2014 loi concurrentiel
Lois du 6 août 2015 loi macron
ordonnance du 9 mars 2017
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Il y a donc une volonté de l’Etat de marquer son emprise et chaque gvt qui passe fait
adopter ses lois sur le sujet

Partie 1 :La protection des personnes

Chapitre 1 : l’encadrement des pratiques attentatoires à la concurrence

Une démarche logique mais qui paradoxalement s'intéresse quasi qu’au marché (que nous
verrons dans la partie 2). Les personnes ne sont pas les objectifs principaux du droit de la
concurrence.

Section 1 : la prohibition de la concurrence déloyale.

La liberté d’entreprendre, de commerce implique le droit pour chacun, chaque entrepreneur,


le droit de se constituer une clientèle.
Un commerçant doit respecter le principe de loyauté lors du dvpt de sa clientèle.
Les pratiques déloyales sont combattues par le droit fr. Il faut dvp sa clientèle avec sa
qualité de produit, son service après vente etc …
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La jurisprudence a créé ce concept en se fondant sur la faute fondée sur le code civil. Le
juge a imaginé une faute éco, il a jugé nécessaire de sanctionner si faute de comportement.

La faute civile repose sur trois paramètres, ces doit paramètres doivent être présentés
devant le juge même en terme de concurrence déloyale.

Dans la recherche de la pratique déloyale, l’élément intentionnel n’est pas important. Une
pratique déloyale peut tout à fait être établie, même si l’E n’a pas voulu porter atteinte. Dans
certains cas le juge a qualifié l’acte de déloyal alors même que l’E ne le voulait pas
Quand une E engage une action en concurrence déloyale, l’E veut des dommages et
intérêts
3 pratiques :
- l'imitation : lorsqu’elle se manifeste à l’égard d’un produit et à l’égard de l’entreprise
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Les produits ont tous plus ou moins la même apparence mais l’originalité
est possible de part les packaging par exemple. Par exemple, concernant
deux entreprises produisant des pièces automobiles. Un constructeur a
attaqué un autre constructeur pour avoir imité ses plaquettes de frein.
Seulement, l’attaqué a expliqué qu’il répondait seulement à une norme
spécifique imposée par les marques automobiles. Ici, ce n’est pas de
l’imitation, c’est une obligation règlementaire et technique. L’imitation peut
être caractéristique d’un acte de concurrence déloyale, mais il le sera s’il
n’y pas de normalisation technique, si la particularité originale n’est pas
imitée et sil y a beaucoup de points de convergence. Enfin, on peut
ajouter que l’élément intentionnel n’a pas d’importance, le juge n’a pas à
rechercher que l’imitation résulte d’une volonté. L’imitation peut être le fruit
du hasard menant à une action en justice. Un juge peut sanctionner alors
que l'attaque n’a pas formellement voulu imiter, l’imitation est avérée peu
importe les circonstances.
La confusion produite chez la clientèle doit être démontrée. Comme le
produit A a imité le produit B, le client a pu faire une erreur provoquée par
l’imitation. La notion d’imitation et de confusion ne peut être appliquée
qu’à deux entreprises en concurrence. Un client ne peut être confondu
entre un sachet de café et de la lessive. Pour prouver une confusion, on
peut utiliser l’évolution des chiffres d'affaires. Une entreprise qui a un CA
donné, qui à un moment donné, lorsque l’entreprise propose son imitation,
expose une baisse du CA alors que l’entreprise qui imite, expose une
hausse de son CA. C’est une preuve, c’est une situation de cause à effet
avérée. Le juge peut aussi démontrer l’imitation grâce à une étude sur la
clientèle (via des questionnaires par exemple). La preuve est libre, tous
les moyens sont bons.

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- la désorganisation : les formes retenues par le juge
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● Le détournement de clientèle
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L'espionnage : pénalement répréhensible. Civilement = terrain de la concu
déloyal mais aussi du droit pénal pour effet de vol et d'espionnage.
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Pour être sanctionné il doit revêtir un caractère pu. IL est indispensable que
l’E visée soit identifiée
- le délivrement

Section 2 : Encadrement des pratiques tarifaires

Ordonnance du 24 avril 2019 a considérablement modifié les dispositions suivantes :

Le droit Fr impose au opérateurs éco une transparence tarifaire, avant le contrat, au


moment de la conclusion du contrat et dans la phase d'exécution du contrat

§1 info préalables du contrat


ART 441-1 définit une obli de com des conditions générales de ventes
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Autorise une différenciation de catégorie de vente selon les acheteurs : une E peut disposer
de plusieurs conditions générales de ventes applicable à des catégories d’acheteur
différents
Le code de commerce autorise les partenaires à déterminer, convenir de conditions
particulières de vente, quelque soit les E en cause, les mm conditions de ventes resteraient
les mm

Loi 4 août 2008 : supprime la loi sur les modifications, avant les conditions particulière
devaient être justifiées, avec cette loi, afin de fluidifier les négociation, à débarrassé de cette
condition

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§2 encadrement des délais de paiement et pénalité

Encadrement de paiement L'441-10 à 16 : sauf accord dérogatoire entre les parties le délai
du règlement des sommes dues est fixé au 30 ème jours du délai de livraison des
marchandises.
L’accord entre les partenaires peut porter les délais de paiement à 45 jours fin de mois ou
60 jours à date d’émission de la facture. Si les partenaires décide de mettre ces conditions
ils sont obligés de respecter ces règles

Art 490 et suivant : condition sur les pénalités en réponse au retard de paiement ou de
livraison.
Ces pénalités vont s’exprimer sous la forme d’un taux d’intérêt, en plus du prix il devra payer
une pénalité de retard
2 scénarios :
- les parties ont laissé le droit définir les pénalité de retard
- Les partis choisissent mais c’est le législateur qui met des plafonds
ART 441-10 prévoit que tout retard de paiement entraîne des pénalités pénales, sous la
forme d’un taux d'intérêt égal à celui pratiqué par la BCE dans sa dernière opé de
financement majoré de 10 pts de pourcentages
Le législateur ne fixe pas de tx max mais un tx min, soit 0,79% entre pro.
La loi prévoit une amende administrative encore une fois, le législateur l’a fixé à hauteur de
75 000 euros pour une personne physique et 2M d’euros pour une personne morale

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(L,'*4(")&*):"$I84)#*)I$*"%866(*"F)
Le distributeur va lui-même s’engager à faire autre chose, il s’engage à réaliser des
prestations dont l’objectif est l’écoulement des objets du fournisseur. Le distributeur peut
s’engager à faire des pratiques de vente particulière (tête de gondoles, des emplacements
stratégiques)
Contraintes : imposer la rédaction d’une convention globale, dans laquelle pendant un an les
deux parties vont indiquer en quoi ils s’engagent, le prix etc
Loi du 2 août 2005 le législateur définit la notion d’accord de coopération
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Amende administrative : physique 75 000 euros, moral 375 000 euros

§4 :
ART L 441-9 du code de commerce : définit les conditions de facturations qui s’applique aux
services, biens
les opé en causes sont de pro entre pro
Il impose un certain nombre d’info relatives aux parties, les quantités des produits, les
intitulés des produits, le prix unitaire hors TVA, toutes les réductions, rabais obtenus à la
date d’achat. Ce qui exclut les réductions qui ne seraient pas vérifiée par la réalisation d’une
condition ultérieure

Ces obligations s’impose aux deux parties


Section admi : physique 75 000 max morale 375 000 euro max si récidive l’amende peut
être doublée

§5

Section 3 : Les pratiques restrictives de concurrence

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Elles ont fait l’objet de nombreuses modifications, notamment depuis l'ordonnance relative à
la liberté des px, elle a eu pour objet de dépénaliser la matière, retirer les sanctions de
nature pénales.
Le législateur a reconstitué des sanctions pénales. Depuis cette ordonnance d’autre
modifications
- ajout de cas nouveau de pratiques restrictives (loi du 4 août 2008)
- enlèvement de cas de pratiques restrictives comme l’interdiction d’obtenir des
avantages préalable à la passation de commande, avant la conclusion d’un contrat
par exemple ou encore l’interdiction des clauses automatique de révision de prix
fondée sur un indice, l’obtention d’un avantage obtenue sous la menace des ruptures
des relations commerciales.
- Loi du 3 dec 2020 a introduit dans l’article d’autres modification (seront vu plus tard)
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§ 1 création d’un déséquilibre significatif


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L’article condamne tout commerçant à soumettre à un cocontractant des déséquilibres entre


les obligations respectives de chacune des parties.
Situation dans laquelle l’un des deux cocontractant tirerait un avantage face à l’autre, les
obligation ne se répondent pas
On peut imaginer que le juge aura deux approches possible : restrictives (il analysera
objectivement les obligations de chacun et condamnera tout déséquilibre), libéral (il
considère que la négo commerciale peut donner suite à un déséquilibre et sanctionne quand
ca prendra des proportions plus importantes)

Avec la notion de sanction d’un déséquilibre significatif le législateur laisse au juge


d’apprécier le contrat dans sa globalité. Jusque là les pratiques restrictives visaient toutes
des situations précises

§2 la rupture abusive

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"(3&48$%)'$99("'8&3()#,JD),4&538)

L’art fait ref au fait de respecter un préavis. L'article indique que des accords interpro doivent
être mis en place. Si cette durée n’est pas fixée, il appartient alors au juge, en cas de
contentieux, de vérifier si un préavis à été respecté et s' il correspond à la durée initialement
prévue. La durée du préavis doit tenir compte de la durée de la relation commerciale. Il

qualifie la durée du préavis de légal ou non selon la durée de la relation commerciale. Plus
la relation est longue, plus le préavis l’est aussi.

M()%82(&*)#()#,:(%#&%'()#(6):&"4(%&8"()0)68)$%)(64)(%):",6(%'()#A*%)I$*"%866(*")7*8)
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Ordonnance du 24 avr indique que la responsabilité de l’auteur de la rupture est


systématiquement écartée si celui-ci à respecter un délais minimum de 18 mois

§3 Une hypothèse visé par l’art 442-2


Violation de l’interdiction de revente hors réseau.

Art qui condamne le fait de participer directement ou indirectement … (voir l’art)


l’entrée dans le réseau n’est pas libre.
Un réseau dans lequel les marques vont sélectionner les fournisseurs selon certains critères
objectifs.
d,6(&*)#()#864"85*48$%)6,3('482()$*)(L'3*682(B)#&%6)3(6)#(*L)3(6)&''$"#6)2$%4)8%4,H"(")*%()
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L’art dit que celui qui participe à la violation de la clause, directement ou indirectement se
rend coupable d’une faute qui sera sanctionné par l’art

Z(%#&%4)4">6)3$%H4(9:6)'(44()'3&*6()&),4,)"(%#*()8%(II8'&'():&"'()7*()3(6)"(2(%#(*"6)
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§4 la nullité de certaines clauses

ART 442-3 du code de commerce pose le principe de la nullité de plein droit de certaines
clauses.

Condamnation du fait qu’une clause d’un contrat va pouvoir faire bénéficier l’une des parties
une ristourne mais qui est antérieur à la signature du contrat
Il prévoit la nullité de la clause qui interdit à un cocontractant la cession à des tiers des
créances détenues par la personne
Toute clause qui viendrait empêcher cette clause serait nulle.

§5 la réglementation des enchères inversée

Loi Du 2 août 2005


ART442-8
Une enchère inversée : il va s’agir pour un distributeur une enchère, elle consiste à
s’adresser à des fournisseurs “j’ai besoin de X produits” en précisant le volume, les
spécificités etc …

Chaque fournisseur qui le souhaite se connecte sur le serveur mis en œuvre et il fait une
offre de px systématiquement à la baisse. Technique qui met la pression dans un temps
limité

Art impose que l’acheteur détermine l’ensemble des éléments et paramètres au produits
L'acheteur devra présenter les modalités et conditions d’achat (paiement, délais de livraison
etc). Les autres participants doivent savoir qui a gagné l’enchère et a quel px
Certains produits ne peuvent pas être acheté par cette technique comme les produits
agricoles

§6 l’interdiction des pratiques de coopérations fictives

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9&"H(6)&""8>"(6)

L’interdiction du prix minimal de revente. L442-6, le législateur interdit le comportement


d’une entreprise qui consisterait à une autre entreprise de revendre en dessous d’un prix
minimal. Par exemple, je vous cède un lot de produits à 5€ l’unité, en vous obligeant à ne
pas les vendre à moins de 6,50€. Je nuis à la concurrence car j’atteins à la concurrence.
Les distributeurs sont privés de possibilité de concurrence. La sanction est pénale (15
000€). Cela ne s’applique pas s’il y a un lien de dépendance. Le prix conseillé n’est pas
admis non plus, le législateur verra ça comme une interdiction.

L442-7 protège le monde rural. Il existe des indicateurs de coût de production. C’est
relativement à ces indicateurs que le législateur expose le prix d’achat abusivement bas
d’un produit. Si l’agriculteur vend un produit au prix inférieur de ses couts de production à
cause des négociations d'un distributeur, le distributeur peut être sanctionné. Le contrat peut
être annulé.

L’article L442-4 autorise les actions civiles uniquement dans le cadre de certaines fautes
prévues dans certaines alinéa de l’article L442. Qui peut saisir le juge ? Ici, le législateur a
identifié deux groupes de personnes. Le premier est constitué par les personnes ayant un
intérêt à agir (les victimes). Le procureur de la république peut rejoindre la victime contre
l’auteur de la faute. Le législateur peut appliquer une amende civile, elle ne peut excéder le
montant le plus élevé des trois hypothèses suivantes. D’une part, une amende de 5 millions
€. Une amende équivalente à 3 fois le montant de ce quelle a obtenue indûment. Enfin, le
troisième seuil correspond à 5% du CA réalisé en France par l’entreprise en cause. Le seuil
à ne pas dépasser et le montant le plus élevé des trois. La décision prise par le juge civile
peut être additionnée à une astreinte. Par exemple, je vous ordonne d’arrêter de faire ça et
je soumet cet arrêt à une astreinte de 500€ par jour, c-à-d que chaque jour sans avoir
réalisé la demande du juge coutera 500€.

Chapitre 2 :

Partie 2 : protection des marchés

Domaine national:

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:,%&3F)

Qu’elle agisse comme conseil ou contrôle, Elle est composé de personnes choisit en raison
de leurs compétences en matière éco comme des économistes, magistrat, juge, acteur du
secteur socio éco

Cette décision peut faire l’objet d’un appel, et ainsi contester la décision de l’autorité.

A côté de cette autorité il existe une autre autorité : le ministre de l’éco qui en concertation
avec l’autorité de la concu, qui peut exercer une mission de contrôle dans le cadre de
concentration d’E.

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3(6)9&8%6)#()3&)'$998668$%)(*"$:,(%%(F)0)"(3>2()#()3&)",H3(9(%4&48$%)'$99*%()

Chapitre 1 : Les pratiques anticoncurrentiels

le code de commerce identifie 4 pratiques anti-concu


- l’entente
- l’abus de position dominante
- l’abus de l’état de dépendance éco
Certaines de ces pratiques peuvent faire partie d’une exemption, sous certaines conditions
les pratiques bien que illégales pourront être maintenues.
Ces pratiques peuvent déclencher l’intervention du juge

Il est possible de poursuivre ces pratiques de deux manières


- par l’autorité de la concu
- un juge

Section 1 : L’entente

ART L420-1 du code de commerce qui définit la notion de l’entente

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Il y a réunion de deux éléments qui sont nécessaire pour dire que l’entente est illégale

I - Une forme de collusion

A) les acteurs

Le -2 nomme les acteurs et identifie les E.


L 4101 du code de commerce est l’article qui débute le livre 4ème de commerce. Cet article
indique que les application des règles du livre 4ème du code de commerce se fait à l’égard
de toutes les activités de production de services et également celles qui sont le fait de
personnes pu. Donc l’acteur est la personne qui dvp une activité éco et peu importe son
type etc … il suffit juste que la personne aie une activité éco.

Le juge a été assez large dans l'identification des acteurs. En revanche, il y a des structures
pour lesquelles ont peut se poser des questions.

Le juge dit qu’il n’y a pas collusion entre personnes qui ne sont pas indépendantes. Pour
s’entendre avec quelqu’un il faut avoir sa propre opinion.

B) les formes de l’entente

M@&''$"#)#()2$3$%4,)0)83)I&*4)7*A83)E)&84)*%()2$3$%4,)'$99*%(F)
Elle peut résulter de la création d’une structure qui vient matérialiser une entente.
Pour qu’il y ait entente il faut d’abord qu’il y ait collusion
Elle doit être vérifiée et matérialisé sous différentes formes (contrat ou structures ou
comportements identiques = pratiques concertées)

Il faut démontrer le caractère illégal et ainsi montrer l’entrave à la concu

II- L’entrave à la concu

4201 Il s’agit de limiter l’accès au marché ou le libre exercice de la concu par d’autres E
Deuxième hypothèse : faire obstacle à la fixation des px. Il s’agit de pratiques dit
d’alignement de px. au sein d’un réseau d’E il va être décidé d’une politique tarifaire, il y a
donc une atteinte à la concu. L’entrave vient du fait que au sein d’un groupe, pratiquer un
mm tarife alors qu'avant il y avait une concu des px.

Troisième : le fait de limiter ou contrôler la production, les débouchés, les constructions ou


les progrès techniques. Au sein d’un groupe il a été fixé un quotas, il va être convenu par le
groupe une mesure de production à ne pas dépasser

4ème : collusion et collusion qui entame une entrave

0)'$%#848$%)#()3A(%4(%4()#84()833,H&3()

Section 2 : l’abus de position dominante

Elle est visée et déterminé par l’article L 4202 al 1 du code de commerce


Il faut dans un premier temps identifier quand est ce qu’une E est en situation de domination
et ensuite qualifier le comportement abusif. C’est l’addition des deux qui donnent l’illégalité
L’article 4202 met en évidence deux positions
- Illégalité apparaît lorsque en plus d’une position dominante*, est observé un
comportement abusif.
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7*(36)6$%4)3(6):"$#*846)$*)6("28'(6)7*8)6$%4)8%4("'N&%H(&53(6F)(L)[)#$9&8%()
'$69,487*()0)6N&9:$8%HB)836)",:$%#(%4)4$*6)D)*%)99)5(6$8%B)6$%4)6*56484*&53(6F)
Le marché de ref doit être délimité de manière géographique, il faut que cette partie
du marché national représente une partie importante de celui-ci.
Il faut regarder la situation de l’entreprise en cause, pour savoir si cette E sur ce
marché est en position de domination. La jurisprudence utilise des critères
● la part de marché détenu par cette E sur le marché éco considéré
● La notoriété de l’E.
● Un avantage concurrentiel sous une forme technique, technologique

En revanche l’article ne définit pas l’abus. Il donne des exemples


Le refus de vnte en tant que tel d’une E à une autre E n’est pas illégal en revanche il le
devient si il est pratiqué par une E en position de domination

Section 3 : abus de l’état de dépendance éco

MM article mais al 2. Il prohibe dès lors qu’il est susceptible d’affecter le fonctionnement de
la concurrence
L’hypothèse vise aussi bien le comportement d’une E et de plusieurs E
Il s’agit de protéger les producteurs de certains acteurs de la distribution
Il indique que le comportement qui est en cause peut être mis en oeuvre à l’égard d’une E
productrice ou cliente
d,I$"9()&2(')3&)3$8)gdK)0)3$8)#*)+Y)9&8);==+)[)3$8)"(3&482()&*L)%$*2(33(6)",H*3&48$%),'$)
X2&%4)3&)",H*3&48$%B)3@&"48'3()(L8H(&84)*%():"(*2()#A&II('4&48$%)#*)9&"'N,B)83)I&33&84):"$*2(")7*()
3()9&"'N,)#&%6)6&)H3$5&384,B):&")3()'$9:$"4(9(%4)#()'(44()K)6()4"$*2&84):("4*"5,))0)7*&68)
89:$66853(F)

Compte tenu de la multiplicité des offres il est tjrs difficile de prouver que la disparition de
certains distributeurs entraîne une affectation du marché.
Il retire cette affection du marché et la remplace par une pratique susceptible d’affecter le
fonctionnement ou la structure de la concu. Il faut démontrer qu’il y a un état de dépendance
éco et que l’E accusée à un comportement abusif

Pour démontrer cet état de dépendance éco il faut trois facteurs principaux:
- Si le distributeur ne peut se passer du fournisseur = la notoriété
- L’importance des parts de marchés du fournisseur sur le marché en question
La loi du 2 août 2015

Une autre forme de motif, les accords de GAB. Il s’agit d’une exigence qui peut être
formulée par un distributeur à l’égard du fournisseur. Il va exigé de recouvrir tout une
gamme de produit

Si on observe la mise en place de cet article on observe qu’il a été fait pour protéger les
producteurs des distributeurs, il n’est donc pas utilisé par les bonnes personnes et ne
protège pas les personnes initialement visée
Les distributeur craignent qu’il y ait des représaille de la part des fournisseurs

Depuis 1986 et surtout depuis 96, le nombre des pratiques discriminatoires a augmenté, les
E préfèrent utiliser les dispositions des articles 442-1 et suivant plutôt que 4202 puisqu’il
permet de faire condamner le mm comportement avec deux dispositifs

Section 4 : l’offre ou la pratique de prix abusivement bas

ART 420-5 du code de commerce


Interdit les offres de prix ou pratiquer de prix au conso abusivement bas
Cette interdiction a été ajoutée au code de commerce par une loi de 1994, une loi que
connaît aussi le droit communautaire.
Il s’agit en utilisant le tarif d’éradiquer la concurrence

Le principe :
M&)'$%'*):&")3(6):L)(64):&"I&84(9(%4)3,H&3()(4)38'84(B)"(3>2():$*")'N&7*()K)*%()#,9&"'N()
&*4$%$9(B)(33()#,4("98%()(33()99)6&):$38487*()#():LF)X2$8")#(6):"8L)5&6)&*:">6)#()6&)
'38(%4>3()(64)*%)&2&%4&H()'$%'*""(%48(3)I$%#&9(%4&3)0)#,9$%4"(")*%()9(833(*"()7*&384,)(%)
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&44"&'48I)
En revanche dans certaines circonstances la concu par les px peut être imaginée et conçue
dans une perspective unique de destruction de la clientèle adverse. En pratiquant des prix
tellement bas dit “prédateur” l’E va chercher à détruire ses concurrents. Lorsque la pratique
tarifaire est utilisée dans cette perspective alors la pratique est illégale et est sanctionnée.

Cet article vient compléter d’autres dispositions déjà envisagées. Notamment celle en
matière d’interdiction de vente à perte, d'entente afin de fixer des tarifications.

Les conditions de mise en oeuvre :

- Identifier une offre ou une pratique de px de vente faite au conso : un point important
puisque cela implique que l’article peut être mis en application alors que vente n’a
pas été faite
- U*&38I8(")3(6):L)*48386,6)#A&5*68I)[)83)E)&)*%)'$h4):$*")3AK)0)3():"8L)#()"(28(%4)0)I&8"()*%()
'$9:&"&86$%)(%4"()3():"8L)7*()'$h4():$*")3AK)(4)'()7*A83)"&::$"4()D)3AKF)V8)3():"8L)#()
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6*II84):&6)D)7*&38I8(")3A833,H&384,F)
- Démontrer une entrave à la concu

L’article indique que les px ou offre de prix doivent être faite au profit des conso

Section 5 : régime d’exception

Article L 4204 du code de commerce : les dispositions des articles 4201 et 2 ne sont pas
applicables dans certaines situations.

CES EXCEPTIONS sont de deux natures :


- Les pratiques qui résulte de l’application d’un texte législatif
- les pratiques dont les auteurs peuvent justifier qu’elles ont un intérêt éco

Loi Sherman Act 1890 lutte contre toute forme d’entente ne contient aucune exception, la
cours suprême a reconnu que l’on pouvait y échapper en se basant sur le bon sens.Les
législateurs veulent que la concu se dvp harmonieusement

Cass Commerciale 13 mai 1997

§1 la justification légale

Un texte de loi ou législatif peut désigner des situation par lequel il indiquer son exception
Le législateur peut désigner un comportement et considérer que la sanction ne s’appliquera
pas

Exception fondée sur une justification factuelle → l’observation d’un fait va permettre la mise
en œuvre. Si les E misent en cause parviennent à démontrer que leurs pratiquent au final
ont un effet positif à l’aspect éco alors l’exception pourra s’appliquer

L’article 4204 s’est inspiré de la pratique communautaire et offre la possibilité au législateur


ou au GVT d'identifier des accords (ententes) qui bénéficieront d’une conformité à la loi

Section 6
Si une pratique est qualifiée d’anti cincu et se trouve pas qualifiée par une de ces exceptions
alors les sanctions doivent intervenir. La sanction peut prendre plusieurs formes, civiles,
administrative
La complexité du dispositif vient de l’incertitude législative apparente.
M@$"#$%%&%'()#*)+(")#(')+-./)0)"(3&482()&*):L)(4)D)3&)'$%'*B)&)9&"7*,)*%)4">6)I$"4)
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#()"(4$*")#()6&%'48$%6)#()4E:()&9(%#()&#98%864"&482(F)
La sanction civile reste applicable ce qui au final va complexifier la situation. Sans compter
le fait que la loi sur les nouvelles régulations éco (15 mai 2001) a introduit de nouvelles
procédures de clémence qui vont permettre à certaines E de limiter les sanctions.

§1 Sanction pénale

1%)6(*3)#,384):,%&3)0))(%286&H,):&")3A&"4)M)<;=/)#*)'$#():,%&3)
Le délit qui est en cause ne concerne que 3 des pratiques concu
L’infraction qui est en cause doit avoir été commise par une personne physique, en d’autre
terme la sanction pénale va frapper une personne physique.
Peut aller jusqu'à 4 ans d’emprisonnement et 75000 euros d’amende

Le juge peut prononcer la sanction solidaire de la société à payer l’amende, elle peut être
poursuivie non pas auprès de la personne physique qui a été condamnée mais à la société.
Condamne l’individu mais peut demander le paiement à la société
0)4"85*%&3)'$""('48$%%(3)

M$"67*()#&%6)3()'&#"()#()3A8%I"&'48$%):,%&3(B)3$"67*()3A&*4$"84,)#()3&)'$%'*)(64)6&868()0)(33()
53$7*()3&):"$',#*"():,%&3(F)

§ 2 Sanction civile

Elles sont envisagée par l’article L183


0):",2$84)3&)%*3384,)#()4$*4)(%H&H(9(%4)#()4$*4():"&487*()(%4"&W%&%4)3A833,H&384,):&")3(6)&"48'3(6)
:",',#(%46
La sanction civile ne peut intervenir que dans les 3 premières pratiques anti-concu
Ce qu’on doit considérer c’est l’objet de la sanction
Cette nullité prend un caractère civil, elle peut être prononcée par des juridiction qui ne sont
pas nécessairement civile.
Elle est civile parce qu’elle touche un acte privé

Les tribunaux et les juridictions susceptibles d’être saisie ne sont pas toujours familière en
pratique concu.
La juridiction peut demander l’avis de l’autorité mais ce n’est pas obligatoire, elle le fait si
elle n’est pas sûr de sa décision

A côté de la nullité des actes en cause, il est possible d’envisager une demande de
dommage et intérêt

Si une procédure pénale a été engagée il sera possible de demander des dommages et
intérêts, pour obtenir d’une part une sanction pénale et dans un cas échéant des dommages
intérêts.
L’intérêt serait que l’action civile serait entraînée dans le but de la sanction pénale

§3 Sanction administrative

Aujourd’hui ces sanctions dites administratives sont les plus importantes.


Elle a pris la place qui était occupée par la sanction pénale.

Elle sera mise en œuvre par une structure → l’autorité de la concu, elle peut être saisie
dans tous les domaines de pratique anti concu.

Art L 4625 et 6
Prévoit que la saisine de l’autorité de la concu sera effectuée par le ministre de l’économie
soit par les E victimes des pratiques anti conu en cause

Lorsque c’est le cas, l’autorité doit dans un premier temps se prononcer sur la réalités des
pratiques en cause.
Si il n’y a pas de pratique alors abandon et si il y en a il faut envisager des sanctions

Quels types de sanctions :

- L’autorité de la concu peut prononcer des mesures conservatoires, qui visent


simplement à faire en sorte qu’une situation ne s'aggrave pas. On arrête tout pour
réfléchir. Il faudra que l’autorité de la concu les justifie et dans les conditions du code
de commerce. Lorsque la procédure a abouti, elle va alors être en mesure de
prononcer le cas échéant, si elle décide qu’il y a eu faute, la question est alors de la
nature des sanctions qui seront proposées.
- Elle peut prononcer des sanctions financières, pécuniaires. Elles peuvent aller
jusqu’à 10% du CA mondial de l’E.
- K33():(*4)*48386(")3A&"9()#()3A&64"(8%4(B)iJ()2$*6)$"#$%%()#()'(66(")'(44()&'48284,)(4)J()
6$*9(4)#()'(4)$"#"()&*):"$%$%',)#A*%()&64"(8%4(j)0)&64"(8%4()`)*%):&8(9(%4)D)
'N&7*()J$*")7*8):&66()6&%6)7*()3&):("6$%%()286,()&8)986)(%)$(*2"()3A$"#"()#,'8#,)
:&")3A&*4$"84,)#()3&)'$%'*F)Z&")(L)[)Ye)#*)CX)J$*"%&38("F)0)(33()8%'84()3@1K)D)&H8")(4)
284(F)
- Depuis la loi 15 mai 2001, le législateur a admis la possibilité pour l’autorité de la
cincu d’adopter des mesures de clémence pour tenir compte du comportement du e
qui ne contesterait pas les accusation qui sont portées contre elle et qui reconnaîtrait
les faits.
- L 4642 du code de commerce prévoit la possibilité d’une mesure de clémence à
l’égard de l’E qui a contribué à établir la réalité de la pratique prohibée et à identifier
ses auteurs. Elle met en place une forme de procédure de dénonciation.
- L'autorité peut décider que la décision fasse l’objet de publicité

Chapitre 2 :Réglementation de la Concentration

section 1 : Champ d’application

Les E ont intérêt à se réunir, lorsqu’elles sont dans un marché itl.


Cette tendance qui n’est pas remise en cause par le droit peut tendre vers des csq
négatives.
V8)3&)'$%'(%4"&48$%6)#(6)&'4(*"6),'$)&5$*484)D)*%()684*&48$%)#()%&4*"()$38H$:$386487*()$*)
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Un phénomène qu’il faut encadrer pour éviter qu’il ne débouche sur des situations extrêmes.

Cette volonté apparaît avec une loi du 19 juillet 1977 qui, pour la première fois, va poser le
principe de contrôle des E. Ce texte s’est révélé peu efficace. Il a donc été corrigé plusieurs
fois

- loi du 30 décembre 1985


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- loi du 15 mai 2001 qui a aligné le droit fr du contrôle des concentrations sur le droit
communautaire du contrôle des concentrations.

Cette concentration d’E il va falloir ne déterminé le champ d’application, il faut d’abord se


mettre d’accord sur la notion mm et il nous faut identifier le seuil à partir duquel le droit FR
dit que cette concentration doit être contrôlée

I - La notion de concentration

L 4301 du code de commerce.


La fusion: une opération dans laquelle plusieurs E vont fusionner pour n’en faire qu’une.
juridiquement elles vont disparaître pour en faire une nouvelle.

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L’hypothèse de la création d’une E commune, ce sont des acteurs éco déjà existant, ils vont
se trouver dans une situation de concentration.
Pour qu’un contrôle soit fait il faut qu’un seuil soit atteint

II - Les seuils de contrôle

L 430-2
Le contrôle des concentrations est mis en œuvre lorsque trois conditions sont réunies.

- Les E en cause dégagent un CA total et mondial sup à 150 millions d’e


- Il faut que 2 au moins des E concernées réalisent chacune un CA total en Fr
équivalent à au moins 50 millions d’e.
- Vérification que la concentration en cause ne tombe pas sous le coup du droit
communautaire

Examen de la procédure :

Cette procédure doit être déclenchée avant que la concentration ait lieu.
Le droit français fait du préventif.

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Nous sommes sur un sujet sensible pour le gvt, les concentrations que l’on envisage sont
des E de grande dimension. Ceci implique pour le gvt le souhait de pv exercer une mission
de contrôle.

Elle s’exerce en dux temps


- phase de notification
- Phase de décision
a) notification

L430-3 du code de commerce impose aux E de notifier à l’autorité de la concu avant la


réalisation, toute opération de concentration qui respecterait les conditions vues
précédemment
EX : imaginons 2 ou 3 E fr décident de fusionner, ces E par l’opération qu’elles envisagent
atteignent les diff conditions précédentes.
Alors l’article leur impose de notifier le projet à l’autorité de la concu.
L’autorité va être saisie.

Si les E ne font pas cette démarche ou elle notifie mais les info qu’elles donnent sont
inexactes

b) décision

Une fois que l'autorité est saisie, il y a un premier délai de 25 jours. A l’issue la commission
doit se prononcer sur le dossier.
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- soit elle considère que la concentration ne relève pas de sa compétence
- Soit elle considère que la concentration peut avoir lieu
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Le rôle des E en cause pdt la procédure n’est pas passif, les E peuvent venir devant
l’autorité de la concurrence pour donner des arguments en faveur de leur fusion

La nouvelle procédure d'examen approfondie donne un délais nouveau de 65 jours qui doit
lui permettre de répondre à la question d’une éventuelle atteinte à la concu
Le code de commerce dans cette phase d’examen demande à l’autorité d’apprécier
l’éventuel progrès éco
Faire un bilan entre d’un côté l’atteinte à la concu et de l’autre les éventuels progrès éco
induit par la concentration
A l’issue de ce délais de réflexion soit l’autorité
- interdit pu et simplement la concentration.
- soit elle autorise la concentration (dans l’immense majorité des cas quand elle
autorise, elle ajoute sous la “réserve de”)

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La loi loi lui donne la possibilité de prendre en compte des notions que l’autorité ne peut pas
prendre en compte

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