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NAISSANCE DE LA SOCIÉTÉ
I. LA NAISSANCE DE LA SOCIÉTÉ
A. LES STATUTS
Les statuts des sociétés doivent être établis par écrit soit par un acte sous seing privé, soit par un acte
notarié.
Des indications complémentaires doivent figurer aux statuts, (les modalités de fonctionnement de la
société) :
Identification, composition, règles de prise de décision des principaux organes de la société,
(direction, gestion et contrôle)
Répartition des bénéfices
Apports en nature.
La loi PACTE = Une entreprise peut grâce aux statues affirmer publiquement sa raison d'être, et
plusieurs objectifs sociaux et environnementaux qu’elle souhaite suivre dans le cadre de son activité
Le texte des statuts peut être précédé d'un préambule qui comporte
- Les principaux motifs de fondation de la société
- Les grandes lignes de son organisation.
Les associés peuvent choisir ou non d’ajouter d’autres documents aux statuts :
Une liste des actes commis pour préparer la création et le démarrage de la société (« actes
accomplis pour le compte de la société en formation »
Un règlement intérieur pour compléter ou plus rendre clair les dispositions statutaires il peut être
obligatoire ou facultative,
Des pactes d'associés ou d'actionnaires, ce sont des contrats qui permettent de clarifier leurs
relations
La libération SARL
- 1/5 a la constitution
- Le reste dans un délai de 5 ans à compter de l’immatriculation. (Décision de la gérante)
La SARL et la SA doivent être constituée ou immatriculée dans les 6 mois après l’apport, sinon l’associé
pourra faire une demande de retrait de l’apport auprès du tribunal de commerce.
La société devient propriétaire des biens apportés en nature lors de son immatriculation,
L’apport en industrie ne peut pas être libéré immédiatement, étant donné que la réalisation de l’apport
dépend du bon vouloir de l’associé
- L’identité des personnes ayant le pouvoir d'engager la société envers les tiers,
- L’indication du greffe du tribunal où la société sera immatriculée
Pour les sociétés par actions, l'avis de constitution doit contenir les indications concernant :
- Les conditions d'admission aux assemblées d'actionnaires
- Les conditions d'exercice et d’attribution du droit de vote,
- L’agrément de clauses de cession d'actions
- La désignation de l'organe social qui peut statuer sur les demandes d'agrément.
Après la publication de l’avis, le journal transmet au déclarant une attestation de parution. Ce document est
un justificatif qui lui permet d’accomplir des formalités légales
E. L’IMMATRICULATION DE LA SOCIÉTÉ
L’immatriculation =
- Dernière étape de la création d’une entreprise,
- Début de l’existence de la société
- La société devient une personne morale.
La fin de l’immatriculation = délivrance d’un extrait Kbis.
Le dossier de constitution est à déposer au CFE ou au greffe du tribunal de commerce.
Il permet d’obtenir :
L’inscription au RCS, RSAC, RM
Le numéro de Siren et Siret, code APE
Le numéro de TVA intracommunautaire
Le CFE
- Vérifie les documents et contrôle qu’il ne manque rien,
- Il envoie les documents aux organismes
Si le dossier est recevable :
- Il donne un récépissé de dépôt de dossier de création d’entreprise,
Le numéro RCS :
Peut être supprimé que lors de la radiation de l’entreprise du RCS.
Le certificat SIRENE :
Le numéro SIREN identifiant l’entreprise ;
Le numéro SIRET identifiant du siège social
Le code APE identifiant la branche d’activité
Le Kbis est indispensable pour certaines démarches administratives ou commerciales. Le N°RCS est
dans l’extrait Kbis
Parfois demandé pour :
Réaliser des factures (car N°RCS obligatoire sur la facture et les contrats)
Procéder à l’ouverture d’un compte bancaire professionnel,
Faire de la publicité commerciale,
Souscrire un crédit,
Réaliser des déclarations avec l’administration fiscale.
Société en formation =
- Entité en cours de constitution.
- Elles n’ont pas encore de personnalité juridique.
Même sans personnalité juridique, on peut faire des actes pour le compte de la société.
Comme elle n’a pas encore de personnalité juridique, elle ne peut pas prendre des engagements
comme :
L’ouverture de son compte bancaire ;
Le paiement des frais de greffe ;
La publication d’annonce dans le JAL ;
L’achat d’équipement et de matériel bureautique ;
La signature d’un bail commercial.
La société peut reprendre les actes fait en son nom, quand elle est enfin immatriculée, elle devient
cocontractante.
2 conditions :
Les actes doivent comporter la mention “agit pour le compte de la société X en formation“.
Les actes doivent être réalisé pendant la période de formation de la société.
Les actes sont juridiquement à la charge des personnes qui les ont réalisés, jusqu’à ce qu’ils soient repris
par la société. La société ne sera donc pas responsable, des actes qu’elle n’a pas repris
3 modes de reprises :
Le mode statutaire : On met les actes accomplis dans les statuts, et on précise que
l’immatriculation entraînera la reprise de ces actes ;
Le mode mandataire : Les associés désignent une personne pour accomplir les actes. La
reprise sera automatique. Le mandat doit être dans les statuts ou par acte séparé.
La prise de décision en assemblée générale : les associés décident à la majorité en AGO de la
reprise ou non des actes.
A. LA DÉNOMINATION SOCIALE
La dénomination sociale ou raison sociale
- Nom d’une société.
B. LE SIÈGE SOCIAL
Le siège social est :
- L’adresse administrative de la société.
- Il est obligatoirement fixé dans les statuts.
- C’est l'adresse qui sera sur l’extrait Kbis et qui sera mentionnée sur toutes les factures
On peut faire appel aux sociétés de domiciliation, avec qui un "contrat de domiciliation" sera signé.
Ils fournissent :
- Une adresse administrative (une boîte aux lettres)
- Services complémentaires (standard téléphonique, matériel, etc.).
Condition : Obligatoirement bénéficiaire d'un agrément préfectoral,
D. LA DURÉE DE LA SOCIÉTÉ
En principe, la durée de vie d’une société est de 99 ans.
Ce sont les statues qui déterminent la durée de vie de la société
- Ils ne peuvent pas prévoir une durée indéterminée.
E. LA CAPACITÉ JURIDIQUE
La société jouit de la capacité juridique correspond à sa personnalité (types de société), dans la limite de
son objet social ou de la loi.
Exemple de limite :
La spécialité légale : certaines activités sont réservées, ou interdites à certains types de
sociétés.
La spécialité statutaire : c’est l’objet de la société que les associés auront précisé dans les statuts.
Si l ‘objet disparaît, la société sera dissoute.