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I. Le contrat de société
Selon l’article 446 al. 1 du code civil congolais, la société est un contrat par
lequel deux ou plusieurs personnes conviennent de mettre quelque chose en
commun en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter.
Les apports représentent les biens dont les associés transfèrent la propriété ou la
jouissance à la société et en contre partie desquels ils reçoivent des droits dans le
capital social proportionnels à leurs apports sous forme des parts ou actions.
On distingue :
- les apports en numéraires : ils sont représentés par des sommes d’apport
- les apports en nature : ils sont représentés par des biens autres que
l’argent, tels des immeubles, un fonds de commerce, de l’outillage, du
matériel, des marchandises,…
- les apports en industrie : ils sont représentés par la mise à la disposition de
la société des connaissances techniques du travail, du savoir-faire d’un
associé. Ne pouvant généralement être réalisé, l’apport en industrie n’est
pas un élément constitutif du contrat et il est de ce fait interdit dans
certains types de sociétés (société par action).
Remarque :
Chaque associé est débiteur envers la société de tout ce qu’il a promis. C’est en
vertu de cette disposition que, dès la signature de l’acte de constitution, la
société se trouve réellement en possession du capital souscrit, même si ce
dernier n’est pas versé. L’associé peut être contraint à réaliser cet apport dans un
délai prévu
En comptabilité on distingue donc :
- la promesse d’apport et
- l’exécution de cette promesse ou la réalisation de l’apport.
Le contrat de société doit être établi par un écrit qui constate le pacte social
appelé « statuts ».
Les statuts qui peuvent être sous seing privé ou notariés doivent respecter les
règles générales de validité des contrats et indiquer la forme, la durée, la raison
ou dénomination sociale, le siège social, l’objet, le montant du capital et les
apports de chaque associé.
Les statuts ne peuvent être modifiés à défaut de clause contraire que par l’accord
unanime des associés.
En aucun cas des engagements d’un associé ne peuvent être augmentés sans le
consentement de celui-ci.
Diverses formalités sont nécessaires pour constituer officiellement la société,
après la signature des statuts :
- Formalités de l’enregistrement
- Insertion dans un journal officiel (moniteur)
- Deport au greffe du tribunal de commerce des actes constitutifs et de la
déclaration de conformité.
- Immatriculation au registre du commerce et des sociétés.
- Formalités administratives diverses telles les déclarations d’existence aux
administrations fiscales,…
Sont réputées sociétés commerciales, celles qui font habituellement des actes de
commerce (actes qui sont accomplis dans un but de lucre).
Le caractère commercial d’une société est déterminé par sa forme ou par son
objet selon le droit congolais sont commerciales en raison de leur forme et quel
que soit leur objet :
- la société en nom collectif (SNC)
- la société en commandité simple (SCS)
- la société privée à responsabilité limitée (SPRL)
- la société coopérative (SC)
- la société par actions à responsabilité limitée (SARL)
Mais la loi regroupe ces sociétés en trois catégories à savoir :
1. les sociétés des personnes
2. les sociétés des capitaux
3. les sociétés mixtes.
Ici l’accent est mis plus sur le capital que sur la personnalité des associés. La
responsabilité des associés est limitée à leur mise ; et leurs droits sont
représentés par des titres négociables appelés « actions » dont la cession est
relativement facile de sorte que le nombre et la personnalité des associés
peuvent varier constamment. Sous d’autres cieux, ces sociétés sont dénommées
sociétés anonymes (SA).
Ici chez nous, nous avons les sociétés congolaises par actions à responsabilité
illimitées « SCARL »
Ici la responsabilité des associes est limitée à concurrence de leurs apports sans
que les parts sociales (titres représentatifs du capital) aient le caractère d’une
action, ce qui implique qu’elles ne sont pas facilement transmissibles.
Ici il faut noter que les droits de chaque coopérateur à la gestion sont égaux et le
profit est distribué entre eux en parts égales.
Responsabilité
Sociétés commerciales Illimitée et solidaire limitée
1. Sociétés de personnes
SNC Associé -
SCS Commandités commanditaires
2. sociétés des capitaux
SCARL actionnaires
3. sociétés mixtes -
SPRL
SC associés
coopérateur
V. PARTICULARITE DE LA COMPTABILITE DES SOCIETES
I. Principes clés
Comme ces frais sont généralement très importants, on ne peut pas les faire
supporter par un seul exercice comptable ; pour cela, le plan comptable
recommande de les amortir et les étaler sur plusieurs exercices (2 ou 3
exercices).
Ces dépenses sont comptabilisées par nature dans des comptes de charges en
hors exploitation.
Exemple : En date du 20 Mars 2006, une SNC TOKO et Cie s’est constituée
par deux associés TOKO et LUMBU dont les promesses d’apports sont
respectivement 150.000fc et 100.000fc.
1. Ecriture de constitution/souscription
a. Apports en numéraires
S’il s’agit d’apports libérés en espèce après la constitution. Dans ce cas, les
associés ont libéré le 4/5 en espèce, et l’écriture de réalisation d’apport sera
Grand livre
10.40 44.451
100.000 100.000 150.000 120.000
sd :30.000
44.450
100.000 80.000
sd :20.000
10.41
150.000 150.000 57 Caisse
200.000 Sd :
200.000
56 Banque 600.000
A
44.450 Ass.Florine s/c apport 300.000
44.451 Ass.MBOLOKO s/c apport 300.000
libération
Grand livre
Soldé
56 Banque 600.000
A
10.4 Cap.soc 600.000
Constitution et réalisation immédiate
des apports
b. Apport comprenant des éléments en nature
Il s’agit ici d’une éventualité dans laquelle une partie de biens est apportée à la
société à charge pour elle d’en payer la valeur ou de rembourser les dettes de
l’apporteur.
Dans cette catégorie on retrouve également les apports mixtes : c’est à dire des
apports composés des éléments de l’actif et des dettes. Dans ce cas, on évalue la
situation réelle (situation nette comptable) de l’apport de l’associé.
Actif –passif (dettes=VNC)
Sur base de ce patrimoine dont il fait apport, il constitue avec MANDA une
société au capital de 1.600.000 fc. Ce dernier libère, le jour même, par espèce
500.000fc et par un virement bancaire de 600.000 fc.
Ecritures
56 banque 600.000
57 caisse 500.000
à
44.451 Ass MANDA s/c apport 1.100.000
Libération de MANDA
Remarque : on constate que SUMBU apporte un actif qui vaut 1.300.000fc
mais en contrepartie la société aura à rembourser à ses créanciers pour 800.000
fc, son apport est fait à titre onéreux pour 800.000fc et à titre pur et simple de
pour 500.000fc.
Ecritures.
À
10.4 Capital social/constitution de la Société 800.000
Il s’agit d’un cas où un associé apporte son travail, ses connaissances, ses études
faites, son expérience, sa renommée personnelle , son savoir faire…
Ces apports sont difficilement évaluables. Ils ne font jamais partie du capital ; ils
ne sont autorisés que dans la SNC, et sont dans les livres comptables pour
mémoire (PM).
Première méthode :
Si l’on considère que MOLOSE participe à la constitution, on doit ouvrir un
compte pour lui fixer sa part.
44.450 Ass.MANIA s/c apport 60.000
44.451 AssLOKO s/c apport 40.000
44.452 Ass. MULOSE/c apport PM
À
10.40 MANIA s/c cap 48.000
10.41 LOKO, s/c cap 32.000
10.42 MULOSE, s/c cap 20.000
constitution de la SNC
20 Brevet PM
A
44.452 Ass MULOSE s/c apport
Libération de MULOSE PM
Deuxième méthode :
Si les statuts n’indiquent rien, les écritures seront les suivantes :
Cfr exemple précèdent, considérons que les apports n’ont pas été libérés dès la
constitution. Alors les écritures seront :
57 Caisse 250.000
A
44.451 Divers associés 250.000
Libération des parts de moitié
Exemple :
Une société coopérative est constituée au capital de 15.000fc représenté par
150 parts de 100fc.
SHABA a fait apport d’un immeuble évalué à 6.000fc, d’un matériel estimé à
1.000fc et de marchandises diverses de 3.000fc. Il lui est attribué en échange,
100 parts entièrement libérées, les 50 parts restantes sont souscrites par
divers coopérateurs et libérées à 10% par versement en numéraire.
TD :
- passer les écritures de constitution, dresser le bilan d’ouverture
- présenter le grand-livre ainsi que la balance de vérification.
57 Caisse
A 500
44.451 Coopérateur SHABA, s/c apport réalisation des 500
apports de SHABA
Grand livre
D 22.0 imm. C
6.000 Sd: 6.000
D 57 caisse C
500 Sd:500
Bilan d’ouverture de la SC
Balance de vérification
somme solde
N°de désignation D C D C
compte
10.40 SHABA s/c capital …….. 10.000 …….. 10.000
10.41 Divers L/C capital ……… 5.000 …….. 5000
22.0 Immeuble 6.000 …… 6.000 ……..
22.1 Matériel 1.000 …… 1.000 ……..
30 Marchandises 3.000 …… 3.000 …….
44.450 Shaba, s/c apport 10.000 10.000 ….. ……
44.451 Divers, L/c apport 5.000 500 4.500
57 caisse 500 …. 500
25.500 25.500 15.000 15.000
A.NOTIONS
1. Définition et caractère essentiels
La SARL est la société dans laquelle les associés ne sont tenus que jusqu’à
concurrence de leurs apports et dont les droits sont représentés par des titres
négociables appelés « actions ». Ici abstraction est faite de la personnalité de
l’apporteur.
Par contre, dans la fondation successive les fondateurs font appel à l’épargne
publique. Cette procédure exige beaucoup plus de temps avant la constitution de
la société et beaucoup de frais de publicité.
2.3. Les actions privilégiées sont celles qui confèrent à leurs détenteurs
quelques avantages particuliers par rapport aux actions ordinaires.
2.4 Les parts des fondateurs ou parts bénéficiaires : il s’agit des titres hors
capital qui sont émis par les SARL pour devoir rémunérer les fondateurs pour
les démarches effectuées à la constitution. La valeur nominale est celle inscrite
sur l’action ordinaire.
2.4. Les obligations
3. Règles de comptabilisation
3.1. La loi impose aux SARL
- de dresser l’inventaire à la fin de chaque exercice
- de présenter le bilan et le tableau de formation de résultat
3.2. Réserves et répartition de dividendes
D’une manière générale, la loi autorise un prélèvement de 5% sur le bénéfice
pour constituer un fonds de réserves. Cette obligation tombe lorsque la réserve
atteint le dixième du capital. (1/10)
B. Comptabilité de la SARL
1. Apports (en nature ou en espèce) intégralement libérés à la constitution.
Deux comptes sont utilisés pour distinguer les apports en nature des apports en
espèces.
250.000 250.000
22 Immeuble 200.000
A
44.451 Actionnaire IYELI s/c apport en nature 150.000
46.8 Créancier hypothécaire 50.000
Libération pour un immeuble grevé d’une
hypothéque de 50.000
a. Cas normal
Exemple :
La société anonyme STELLA est fondée au capital de 5.000.000fc divisé en
5000 actions de 1000fc libérées du 1/5 lors de la constitution. La société est
définitivement constituée le 03 février. Le même jour le notaire verse les
sommes reçues au compte bancaire de la société. Les frais de constitution qui
s’élèvent à 69.587 sont réglés à chèque.
Promesse d’apport ou souscription
56 Banque 1.000.000
44.41 Actionnaire capital souscrit non appelé 4.000.000
A
44.450 Actionnaires l/c apport en numéraire
Réalisation de divers actionnaires de 5.000.000
1/5
64 69.587
Charges et pertes diverses
56 A 69.587
Banque
Paiement des charges par chèque
Appels ultérieurs
56 Banque 2.000.000
A
44.42 Actionnaire montant restant dû s/cap 2.000.000
Appelé revirement
b. Actionnaires défaillants
L’actionnaire est dit défaillant lorsque ayant souscrit en numérique n’a pas
encore intégralement libéré ses actions et ne répond pas dans le délai à un appel
de fonds du conseil d’administration. La société est obligé d’adresser une mise
en demeure généralement de 2 mois pour le pousser à s’exécuter.
Comptabilisation
1. Lors de la constitution
44.450 Actionnaire MAKI s/c apport espèce 100.000
A
10.40 Capital appelé 20.000
10.41 Capital non appelé 80.000
Constitution de la SARL en date …selon l’ord
prè n°…
56 Banque 20.000
44.41 Actionnaire MAKI s/c cap. non appel. 80.000
A
44.450 Actionnaire MAKI s/c apport en espèce 100.000
3. Comptabilisation de la défaillance
a. Mise en demeure
b. Intérêts de retard
c. Exécution en bourse
56 banque 45.000
A
44.47 MAKI actionnaires défaillant 45.000
Avis de crédit n°
d. frais de vente
*63 ASC/H.E 40
A
56 Banque 40
c. Versements anticipatifs
Application (exemple)
VN = 10.000fc
Nombre d’actions = capital = 8.000.000 = 800 actions
VN 10.000
Minimum légal = 8.000.000x1 = 1.600.000
5
57 caisse : 3.000.000 (300x10.000
57caisse :5.000.000 (500x10.000)
3.000.000x1 = 600.000
5
5.000.000x1 = 1.000.000 (1er appel des fond)
5
44.411 versement anticipatif = 4.000.000
- 1.600.000 minimums exigés
2.400.000
Calcul d’intérêts
L/C
44.45 Actionnaires s/c apports en numéraire 8.000.000
A
10.40 Capital appelé 1.600.000
10.41 Capital non appelé 6.400.000
Souscription de 80.000actions de…
Avec engagement de libération immédiate
pour 1/5
57 Caisse 4.000.000
44.41 Actionnaire capital non appelé 6.400.000
A
44.451 Actionnaire, versements numéraire 8.000.000
44.411 Actionnaire versements anticipés 2.400.000
67 Intérêts payés
44.411 A 72.000
Actionnaire versements anticipatifs
Intérêts calculés sur 2.400.000
72.000
CHAPITRE II : GESTION DES SOCIETES ET COMPTES OUVERTS
AUX ASSOCIES
Du fait que la société a une personnalité juridique distincte de celle des associés,
il en résulte des rapports divers entre les associés et la société. Ces rapports
entraînent l’ouverture des comptes spéciaux qui nécessitent la passation des
écritures appropriées. Celas découle de l’application des règles juridiques
relatives au fonctionnement de la société.
Il arrive fréquemment que l’associé traite avec la société en son nom personnel.
Pour cela, on lui ouvre généralement un « compte courant » destiné à suivre les
opérations financières entre la société et l’associé. Ce compte est débité des :
- retrait de fonds
- pertes à la charge de l’associé
Le solde débiteur du compte courant exprime une dette et le solde créditeur une
créance vis à vis de la société.
S’il existe d’autres comptes ouverts au nom de l’associé, ils sont soldés à la fin
de l’exercice par le compte courant.
Exemple 1 :
L’associé MATA effectue un retrait pour faire face à ses besoins personnels
d’une valeur de 250.000.
Ecriture
44.70 Ass.MATA s/c courant 250.000
À
57 caisse 250.000
63 Ass.c 3000
À
44.70 À ass MIRA, sc courant 3000
Il existe deux cas à ne pas confondre. En effet, il arrive que pour une raison
quelconque un associé soit autorisé à effectuer au cours de l’exercice social un
prélèvement anticipé pour la part des bénéfices qu’il escompte percevoir à la fin
d’exercice.
Le deuxième cas est celui des prélèvements considérés comme une rémunération
spéciale dite « indemnité de gérance » ou appointements de gérance.
Dans le premier cas, les prélèvements constituent une avance sur la répartition
des bénéfices et sont passibles d’un intérêt calculé au taux fixé par les statuts ou
à défaut au taux légal et passibles également de taxe mobilière.
Lors de la répartition des bénéfices, il y a lieu de tenir compte des prélèvements
opérés par les associés
Comme on l’a dit, ces comptes de prélèvement seront régularisés en virant les
soldes débiteurs au débit des comptes courant des associés.
Ecritures
44.701 KOMBO s/c prélèvement 150
44.702 SANTU s/c prélèvement 150
A
57 caisse 300
Si les statuts prévoient le paiement d’un intérêt, celui-ci est porté au compte par
l’écriture :
44701 KOMBO s/c courant x
44702 SANTU s/c courant x
à
77 intérêt et escomptes x
si les associés ont prélevé trop par rapport à leur part dans la répartition des
bénéfices, ou si l’exercice se termine par une perte, l’excédent du prélèvement
doit être remboursé à la caisse centrale de la société par l’écriture :
57 caisse x
44701 kombo s/c prélèvement x
44702 santu s/c prélèvement x
1. NOTION
Le résultat de la période pour une entreprise peut être positif ou négatif :
lorsqu’il est positif on parle d’un bénéfice et lorsqu’il est négatif on parle d’une
perte. Ce résultat peut subir plusieurs affectations ou destinations.
Ces affectations se font selon les dispositions légales ou réglementaires et
statutaires.
Règle de société
La règle de société est utilisée dans le partage des bénéfices, le cas échéant des
pertes, entre les associés d’une entreprise sur base de leurs apports et de la durée
de ces apports dans l’entreprise.
La durée et les apports constituent par conséquent les variables en fonction
desquelles le partage doit se faire.
Quatre cas se présentent selon que les mises sont égales ou inégales et que les
durées de placement sont égales ou inégales , outre le fait que les associés
peuvent prévoir les clauses spéciales de répartition :
- dures gales, mises égales
- durées égales, mises inégales
- durées inégales, mises égales
- durées inégales, mises inégales.
A. Durée égale, mises égales
Ici la répartition du résultat est égale entre les associés
Application :
Deux associés A et B placent chacun une somme de 6.000fc dans une entreprise
pendant 14 mois et réalisent un bénéfice de 800fc, calculer la part bénéficiaire
qui revient à chacun.
Application :
Deux associés A et B fondent une société ; A apporte 3000fc pendant 4 ans, B
apporte 5000fc pendant 3 ans, calculer la part de chaque associé sachant que le
bénéfice réalisé est de 6000fc.
Le bénéfice produit par un apport de 3.000fc pendant 4 ans est égal au bénéfice
que produirait un capital de 1200 (30000x4) pendant 1 an (4 :4)
De la même manière, le bénéfice réalisé pour une mise de 5000 fc pendant 3 ans
est égal au bénéfice que produirait un capital de 15000 (5000x3) pendant 1 an
(3 :3)
Les mises sont donc de 12.000 pour A
+15000 pour B
27.000
Il s’agit de :
- l’attribution de dividende
- la constitution de réserves
- l’attribution de tantièmes
- la participation du personnel au bénéfice.
NB : un dividende est la part du bénéfice qui est attribué aux actionnaires ou aux
apporteurs de parts sociales.
D’où la logique suivant dans la répartition du résultat.
Bénéfice
a. la déduction de pertes non compensées : -a
antérieures éventuelles (12.1) A
b. la constitution de la réserve légale (SARL et SPRL) ou : -5%
obligatoire (11.0) B
c. autres réserves (11.1) : -%
C
d. intérêts sur le capital libéré : -%
D
e. intégration de report bénéfice exercice antérieur : +b
E
f. levées et tantièmes déjà avancés : -c
F
Application :
Une société en nom collectif AMBA et cie a un capital de 100.000fc partagé
en 1.000fcparts de 100fc, réparties comme suit entre les associés :
Sachant que le bénéfice net de l’exercice 1984, suivant impôt déduit, s’élève à
10.600fc et que les associés, réunis le 5 avril 1985, ont décidé sa mise en
distribution :
1. établir le calcul des sommes revenant à chaque associé et le tableau de
répartition du bénéfice.
2. passer les écritures de répartitions de bénéfice.
Solution
1°tableau de répartition
Application 2 :
La société Bamba et cie a un capital de 1.000.000fc partagé en 1.000 parts de
1.000fc réparties comme suit entre les associés :
BAMBA gérant 400parts
SILO 400parts
RADI 200parts
Les statuts indiquent que les bénéfices doivent se répartir de façon suivante :
après déduction des prélèvements proportionnellement aux apports pour
l’exercice n°1 écoulé, Bamba a prélevé chaque mois 4000fc portés au compte
Bamba s/c prélèvement et que la réserve statutaire est à la hauteur de 10%.
Le bénéfice figurant au compte résultat net de l’exercice est de 150.000fc.
Etablir le tableau de répartition des bénéfices et calculer les revenus de chaque
associé.
Passer les écritures de répartition des bénéfices.
Solution
Tableau de répartition
Ecritures
87 Résultats de la période à affecter 150.000
A
13.00 Résultat à distribuer 139.800
13.01 Résultat à conserver 10.200
Affectation selon l’AG
13.00 Résultat à distribuer 139.800
A
44.70.0 Bamba s/c prélèvement 48.000
44.70.1 Bamba s/c courant 36.720
44.71 Silo, s/c courant 36.720
44.72 Radi, s/c courant 18.360
Il faut noter que dans la société coopérative, le bénéfice est appelé l’excédant
d’exploitation ou encore le trop perçu.
Dans ce type de société, les profits et les pertes sont repartis moitié par tête et
moitié en proportion de mise, sauf disposition contraire des statuts
Calculs :
Bénéfice = 200.000
100.000 par tête et 100.000 en proportion des mises.
Proposition A B C D E F G H total
mises
Têtes 20.000 7500 15.000 7.500 20.000 10.000 15.000 5.000 100.000
12.500 12.500 12.500 12.500 12.500 12.500 12.500 12.500 100.000
total 32.500 20.000 27.500 20.000 32.500 22.500 27.500 17.500 200.000
Ecritures
87 Résultat net de la période à affecter 200.000
A
13.00 Résultat à distribuer 200.000
Affectation selon l’AG
a. Objectifs :
- Accroître les ressources propres de l’entreprise et augmenter le fonds de
roulement pour financer un programme d’investissement ou améliorer la
structure financière en cas de difficultés (apport numéraire).
- Accroître les ressources propres et entrer des nouveaux actifs dans le
patrimoine pour assurer la croissance et le développement de l’entreprise
(apport en nature).
b. Conditions :
- l’ancien capital doit être entièrement libéré (sauf pour le cas de
l’augmentation par apport en nature)
- l’apport en nature doit être intégralement libéré, l’apport en numéraire
doit être libéré du minimum légal (pour les SARL) et peut faire objet
d’appels.
c. Modalités : les apports peuvent être faits par les associés ou par des tiers
(nouveaux associés)
d. Comptabilisation
La comptabilisation se fait en deux étapes comme pour la constitution :
souscription et libération. Le compte 44.43 associé il, s/c augmentation du
capital est ouvert pour enregistrer les promesses des associés.
La société peut décider soit d’émettre des parts nouvelles au pair (à la même
valeur que la nominale), soit de modifier la valeur nominale des parts.
- Si l’émission des parts nouvelles se fait au pair, on doit, comme le capital est
augmenté de 100.000fc, créer 100.000 = 1.000 parts
100
Ces 1.000 parts seront souscrites en raison de 67% par MOZA et 33% par
AMBA, soit respectivement 670 et 330 parts ; ainsi MOZA aura 2670 parts de
100fc, soit 267.000fc et AMBA aura 1.330 parts de 100fc, soit 133.000fc.
- si la société décide de modifier la valeur nominale, alors elle va émettre
3.000 nouvelles parts en remplacement des anciennes mais pour une
valeur nominale de 133,30fc, soit 400.000
3.000
Les souscriptions ne se font pas dans la même proportion que leur ancienne part
du capital
Ce cas pose problème lorsque la société dispose des réserves et autres bénéfices
non distribués. Tout associé qui fait une souscription dans une proposition
supérieure à l’ancienne risque de réaliser un profit sur les réserves constituées et
inversement dans le cas contraire ; pour pallier cette situation, on peut créer leur
droit de souscription (cfr 2e cas ci-dessous).
Lorsque la société dispose des réserves, ils auront droit à des réserves, ce qui
risque de réduire la valeur réelle des parts anciennes. Pour éviter cela :
1. l’émission se fait au-dessus du pair c à d à un prix supérieur à la valeur
nominale, mais généralement inférieur à la valeur réelle avant
augmentation du capital ;
2. on attribue des droits de souscription aux anciens associés. Ceux ci
permettent aux anciens associés de compenser la perte de valeur constatée
sur les anciennes parts par les gains réalisés sur les nouvelles.
NB : le droit de souscription appartient à l’associé. Il ne figure pas dans la
comptabilité de la société.
Calcul
1° actif ou situation nette avant augmentation du capital =
2.000.000+1.000.000=3.000.000
2° valeur réelle avant augmentation= 3.000.000 =300fc
10.000
3°*prime d’émission par action = 300-200=100fc
Prime d’émission total = 100x5.000=500.000fc
4°situation nette après augmentation du capital =
3.000.000(5.000x300)=4.500.000
5°valeur réelle après augmentation = 4.500.000 = 300
15.000
6°droit de souscription = 300-300=0
7°capitalisation
Solution
1°actif net avant augmentation du capital : 1.000.000+600.000=1.600.000
2°valeur réelle avant augmentation du capital : 1.600.000 = 160fc
10.000
3°prime d’émission par part = 130-100=30
Prime d’émission totale = 30x5.000=450.000 Montant de
l’augmentation du
capital
4°actif net après augmentation du capital = 1.600.000+
(5.000x130)=2.250.000fc
5°valeur réelle après augmentation du capital : 2.250.000 = 150fc
15.000
Dans ce cas, le prix d’émission des parts nouvelles est égal à la valeur réelle des
parts avant augmentation de capital. Afin de ne pas léser les anciens associés. La
différence entre ce prix et la valeur nominale constitue la prime d’apport. Il
n’existe aucun droit de souscription.
a. Objectifs
b. Condition
Il n’est pas nécessaire que le capital soit totalement libéré.
c. Modalité
Les DA peuvent être vendus par les associés qui ne désirent pas recevoir des
parts nouvelles ou par ceux qui ont un résidu de droit par rapport au nombre
entier déterminé suivant la parité part ancienne/part nouvelle.
Solution
Comptabilisation
11 réserve 1.000.000
104 A capital 1.000.000
b) Condition :
- la dette doit être liquide et exigible
- le créancier devient associé et la dette soldée en contrepartie sociales
- l’ancien capital doit être intégralement libéré.
c) Modalités :
Les parts nouvelles sont émises au pair à un prix inférieur à la VR avant
l’augmentation mais généralement supérieur VR après augmentation.
La différence entre VN et prix d’émission constitue la prime d’émission. Il n’y a
pas dans ce cas de Ds pour les anciens associés.
Solution
Capital : 200fc x 1.000 = 200.000fc
Prime d’émission = (300-200) x 1.000=100.000fc
Comptabilisation
40 Fournisseur 30.000
a) Augmentation successive
3°) Vérification : Da + Ds =
280 – 227.5.
46,67+5,83 = 52,2.
52,5 = 52,5
3°) Vérification
Da + Ds = 280 –227,5
20 + 32,5 = 52,5
52,5 = 52,5
b) Augmentation Simultanée
Dans ce cas, il faut passer directement de 25.000 parts d’une valeur réelle de
280Fc à 40.000 parts d’une valeur réelle de 227,5 Fc.
Pour déterminer Ds et Da, on se réfèrera au nombre de parts avant
l’augmentation
(25.000). Ainsi :
1°) Ds 25.000 parts anciennes pour 10.000 parts nouvelles.
Soit 5 parts anciennes 2 parts nouvelles.
5Ds + 210 x 2 = 227,5 x 2.
Ds =
Ds = 7
2°) Da 25.000 parts anciennes pour 5000 parts nouvelles soit 5 parts
anciennes pour 1 part nouvelle :
Da = 227,5
Da =
Da = 45,5 Fc.
Comptabilisation
3. Remboursement du Capital
Exemple :
Une société par action au capital de 300.000 FC représenté par 3000
actions appelées libérées de moitié décide de le réduire à 150.000Fc.
Dans le 2ème cas (capital totalement libéré) : comptablement cette opération est
constatée en débitant le compte capital par le crédit du compte 44.44 « associé x,
s/c capital à rembourser.
Ce dernier compte sera débité lors du remboursement réel par le crédit des
comptes financiers
4. Rachat d’action
Le rachat des actions par une société est théoriquement interdit. Toutefois,
l’A.G.E qui a décidé une réduction de capital non motivée par des pertes, peut
autoriser le comité de gestion ou le conseil d’administration à procéder au rachat
d’un nombre déterminé d’actions pour les annuler.
L’action remboursée (lorsque son remboursement est total) est échangée contre
un autre titre appelé « Action de jouissance » à laquelle reste attaché :
• Le droit de vote dans les assemblées.
• Le droit aux superdividendes dans les répartitions de bénéfices.
• Le droit aux réserves et aux plus values de liquidation en cas de
dissolution de la société, l’actionnaire de jouissance n’a donc pas droit à
l’intérêt statutaire, ni en cas de liquidation au capital.
La société prélève sur ses bénéfices des sommes équivalentes aux
remboursements effectués. Une réserve est créée qui remplace qui remplace le
capital. L’amortissement du capital ne peut donc se faire que s’il y a des
bénéfices. La constitution doit être préalable au remboursement du capital.
Exemple : Une société par action décide d’amortir son capital. Celui-ci
est de 1.000.000FC divisé en action de 100FC. La société décide
d’affecter à cette opération les réserves suivantes :
La première réserve ne doit être que dans la mesure o* elle est nécessaire. Ces
décisions ont été prises par une Assemblée Générale extraordinaire réunie. Il y a
eu règlement des sommes revenant aux actionnaires ainsi que l’échange des
actions ordinaires contre des actions de jouissance.
Comptabilisation
1040 capital appelé 1.000.000
À
4444 Actionnaires.
Cap. A rembourser 1.000.000
Remarque :
1.1. Définition
Les emprunts obligataires sont des emprunts à long terme d’un montant
important contractés par une société, par l’Etat ou par les collectivités locales,
divisés en parts égales représentées par des titres appelés obligations dont le
remboursement, échelonné sur la durée de l’emprunt, se fait par tirage au sort.
L’obligation est un titre représentatif d’une créance. Elle donne droit à un intérêt
spécifié et est remboursable suivant les modalités arrêtées lors de l’émission.
Les obligations confèrent les mêmes droits de créance pour une même valeur
nominale dans une même émission. Elles peuvent être cotées en bourse. Les
obligataires ne participent pas à la gestion de la société comme les actionnaires.
a) Valeur Nominale :
Celle qui est inscrite sur l’obligation. Son montant est fixé par la société
émettrice et est souvent multiple de 100 (1). Elle sert de base au calcul des
Intérêts.
1
Certain législations parfois une valeur minimum. Avant l’avènement de l’euro, le minimum en France était de
100FF et en Belge 1000BEF. La loi du 2/7/1998 autorise en son article 18, aux émetteurs d’emprunts
obligataires de procéder à une redénomination en euros des obligations, sans consulter la masse des obligataires.
Elle fixe le minimum à euro.
b) Nombre d’obligations émises :
Il est déterminé par la société émettrice et égal au rapport du montant de
l’emprunt par valeur nominale ou prix de remboursement (si le
remboursement est au-dessus du pair).
c) Durée de l’Emprunt :
Elle est déterminée en fonction de la destination des fonds empruntés, des
charges de l’emprunt et de la situation monétaire. Elle varie entre 5 et 30 ans.
Les obligations représentatives d’emprunts à court et moyen terme sont
souvent appelés bon de caisse, certificat de trésorerie, bon du trésor.
d) Taux d’Intérêt :
e) Prix d’Emission :
Celui auquel l’obligation est offerte aux souscriptions au moment de
l’émission. Il peut être égal à la valeur nominale (émission au pair), inférieur
à la valeur nominale (émission au dessous du pair) ou rarement supérieur à la
valeur nominale (émission au dessus du pair).
g) Prix de Remboursement :
h) Prime de Remboursement :
Elle constitue le supplément payé par la société émettrice au-delà de la valeur
nominale lorsque le prix de remboursement est supérieur à la valeur
nominale. Son montant est égal à la différence : prix de remboursement-
valeur nominale.
i) Double Prime :
Elle est &gale des pertes sur émissions et prime de remboursement ou encore
à la différence : prix de remboursement – prix d’émission. La double prime
existe lorsque l’émission est au dessous du pair et le remboursement au
dessus du pair.
Exemple :
La SARL STAR émet 10000 obligations de valeur nominale
2000FC au prix de 18000FC remboursables :
a) au pair
b) au prix de 2100FC
c) Déterminer le prix d’émission, le montant de l’emprunt, la perte
sur émission, le prix de remboursement et la double prime si
possible.
a)
1) Prix d’émission = 1800FC
2) montant de l’emprunt = 10.000 x 2.000FC =
20.000.000Fc
3) perte sur émission = 2000 – 1800 = 200FC par obligation,
soit une perte de totale de 200 x 10000 = 2.000.000FC
4) Prime de remboursement n’existe pas
5) Double prime n’existe pas
b)
1) prix d’émission : voir ci-dessus
2) montant de l’emprunt : 10.000 x 2.100FC = 21.000.000FC
3) Perte sur émission voir a3 ci-dessus
4) Prix de remboursement : 2.100FC
5) Prime de remboursement : 2.100 – 2000 = 100FC par obligation, soit
une prime totale de 1.000.000FC
6) Double prime = 2.000.000 + 1.000.000 = 3.000.000FC encore (2.100 –
1.800) x 10.000 obligations.
Etant donné que le être le maniement des titres et des coupons lors de l’émission
et des remboursements exigent un travail administratif considérable, les sociétés
émettrices se déchargent souvent sur les banques moyennant paiement d’une
commission. Ces banques peuvent :
• Faciliter la souscription à leur guichet ;
• Garantir la souscription totale des obligations ;
• Souscrire les obligations émises.
On distingue les :
a) Obligations nominatives (nom du propriétaire inscrit dans un registre
spécial appelé registre des spécial appelé registre des obligations).
b) Obligations au porteur (transmissibles par simple tradition)
c) Obligations mixtes (quoique nominale, sont soumises des coupons au
porteur
On a :
a) Obligations Ordinaires (sans aucune garantie spéciale) ;
b) Les Obligations Privilégiées (celles qui possèdent un gage sur certaines
postes mobiliers de l’actif : marchandises, titres) ;
c) Obligations hypothécaires (celles garanties par une inscription
hypothécaire) ;
d) Obligations Concordataires (remises aux créations lors de l’obtention d’un
concordat).
56 banque
46.1 Versement rest sur titres non libérés
63.3 A.S.C
A
46.0 Créditeurs obligataires
…………………………………… …………………………………
Lors des futures libérations, le compte 46.1 Versement rest sur titres non libérés
sera simplement crédité par le débit du compte financier concerné.
56 banque
A
46.1 Versement restant sur titres non libérés
3° Les comptes des charges par natures ou le compte charge, et pertes diverses
pour les frais d’émission par le crédit des comptes financiers ou des tiers.
B. Souscription
N.B : Si l’émission est au-dessus du pair, la prime sur émission sera enregistrée
au crédit du compte 1638 « prime d’émission »
c. Versement des Fonds
d. Frais d’Emission
Le service de l’emprunt est le total des fonds dont devra disposer annuellement
la société émettrice pour assurer le paiement des intérêts et les remboursement
des obligations échus. La société émettrice a la liberté de choix du procédé à
utiliser pour répartir la charge du service de l’emprunt (différé partiel ou total
sur la durée de vie de l’emploi, par anuité constante ou amortissement constant).
Dans la pratique, la comptabilisation du remboursement ou du service de
l’emprunt obligataire comprend :
• Le paiement des intérêts (coupons)
• Le remboursement des obligations échues
173 Emprunts-obligations à MT x
4600 A créditeurs obligation échues à remboursement x
constatation remboursement
4600 Créditeurs obligations échues à remboursement x
56 ou57 A banque ou caisse x
Règlement des obligations échues
Les primes avons-nous dit sont des charges pour la société émettrice. De ce fait,
à la fin de l’exercice, elles font objet d’un amortissement afin de n’y constater
au résultat que la part imputable à l’exercice. Cette part est déterminée sur base
du rapport Prime totale
Durée de l’emprunt
N.N : Il existe de cas rare où les obligations sont remboursées à prix inférieur au
prix d’émission : ces cas donnent lieu à une prime d’émission considérée comme
produit et profit par la société émettrice. Cette prime comptabilisée au crédit du
compte 1638 fait objet d’amortissement au crédit du compte 77 « prime
d’émission des obligations »
2.3. Comptabilisation de opérations de fin d’Exercice
Les frais d’émission sont étalables en deux ou trois ans. Lors du premier
exercice, l’étalement est constaté par l’écriture.
B. Intérêts Courus
Exemple :
La société Hans David SARL lance le 5 février 2000 un emprunts-
obligataires en émettant 6000 obligations de nominale 200$ remboursable
dans 6 ans au pair. Le taux d’intérêt est de 8% l’an et les frais d’émission
hors taxe 48 000$. Les souscriptions sont clôturées le 01 mars. Toutes les
obligations sont souscrites et libérées par banque ce jour.
a) Dresser le tableau d’amortissement de l’emprunt par les méthodes
d’annuité constante et d’amortissement constant.
b) journaliser les opérations d’émission de fin d’exercice et de
remboursement au terme de la première année sachant que les frais
d’émission payés par banque sont étalés sur 3 ans.
Anné Emprunt à Nombre Intérêt des Nombres des Amortisseme Annuité Nombre
e (1) rembourser d’obligations Obligations obligations nt réel réelle (7) d’obligations
Valeur (2) (3) vivantes amorties (6) vivantes
(4) (5) restant Dues
(8)
1 1.200.000 6.000 96.000 818 163.600 259.600 5.182
2 1.036.400 5.182 82.912 883 176.600 259.512 4.299
3 859.800 4.299 68.784 954 190.800 259.584 3.345
4 669.000 3.345 53.520 1.030 206.000 259.520 2.315
5 463.000 2.315 37.040 1.113 222.600 259.640 1.202
6 240.400 1.202 19.232 1.202 240.400 259.632 0
- - - 357.488 6.000 1.200.000 1.557.488 -
Où :
A= montant de l’emprunt
T= taux d’intérêt
N= durée de l’emprunt
L’anuité nécessaire à l’amortissement de 1$ au taux de 8% en 6 ans étant de
0.2163154, l’annuité théorique est de :
1.200.000 x 0,2163154 = 259.578,48.
Année Emprunt à Nombre Intérêt des Nombres des Amortisse Annuité Nombre
(1) rembourser d’obligations Obligations obligations ment réel réelle (7) d’obligations
Valeur (2) (3) vivantes amorties (6) vivantes
(4) (5) restant Dues
(8)
1 1.200.000 6.000 96.000 200.000 1.000 296.000 5.000
2 1.030.000 5.000 80.000 200.000 1.000 280.000 4.000
3 800.000 4.000 64.000 200.000 1.000 264.000 3.000
4 600.000 3.000 48.000 200.000 1.000 248.000 2.000
5 400.000 2.000 32.000 200.000 1.000 232.000 1.202
6 200.000 1.000 16.000 200.000 1.000 259.632 0
- - - 336.000 1.200.000 6.000 1.536.000 -
. Comptabilisation
1° Journalisation des opérations d’émission (VE<V.N)
01/03
46.00 Obligataires 1.140.000
16.38 Pertes sur émission 60.000
A
16.30 Obligation à la souche 1.200.000
Souscription de 6.000 obligations
Dito
56 Banque 1.140.000
A
46.00 Obligataires. 1.140.000
Libération de 6.000 obligations au prix de
190.
dito
64 Charges et pertes diverses 48.000
A
56 Banque 48.000
Payé frais d’émission.
dito 96.000
46.01 Obligations coupons à payer 163.600
46.00 Créditeur obligations échues à rembourser
A 259.600
56 Banque
Paiement par Banque.
dito 10.000
67.1
Prime de remboursement de l’emprunt 10.000
1638 à perte sur émission
Amortissement des pertes sur émission
Pour rappeler, les obligataires sont les créanciers de la société émettrice. Ils se
regroupent en une masse dotée de la personnalité morale ayant pour rôle de
détenteur les intérêts de ses membres, notamment :
• Percevoir la délivrance d’un titre négociable ;
• Percevoir le paiement des intérêts (coupons) prévus ;
• Percevoir le remboursement de l’obligation.
L’acquisition des obligations peut se faire soit lors de l’émission (au prix
d’émission), soit postérieurement à l’émission (au coût d’achat). Le coût d’achat
des obligations acquises postérieurement à l’émission comprend :
N.B :
• Les titres sont évalués au prix d’achat ; les frais d’achat accessoires sont
enregistrés par nature par nature aux comptes des charges et perte par le
crédit des comptes financiers ou des tiers.
• Le prix d’achat d’obligation, lors de l’émission est le prix d’émission.
• Le prix d’achat d’obligations acquises postérieurement à l’émission est le
cours boursier (capital).
• La prime d’émission ou de remboursement ne peut être constatée que lors du
remboursement en vertu de principe de prudence.
46 Créditeur divers x
x
56 ou 57 Banque ou caisse.
Libération des fonds.
56 Banque 54.000
Paiement des obligations.
dito
64 Charge et pertes divers 1.000
à 1.000
57 Caisse
Frais accessoires d’achat payé.
46 Débiteurs divers x
à
77.5 Intérêts reçus des obligations x
Constatation des intérêts
Le compte 46 sera crédité lors du paiement par le débit des comptes financiers.
Remarque : cette comptabilisation repose sur l’hypothèse de coïncidence de
l’échéance avec la clôture de l’exercice. Dans le cas contraire, il sera procédé
lors de la clôture de l’exercice à la régularisation en créditant le compte 775
« Intérêts reçus des obligations par le débit du compte de régularisation active
47.12 (produit à recevoir)
B. Dans le second cas, on doit comptabiliser le remboursement du principal, le
paiement des coupons par les écritures ci-après.
46 Débiteurs divers x
à
77.50 Intérêts reçus des obligations x
Constatation des intérêts échus
46 Débiteur divers z
à
25 Titres à plus d’un an échus z
77.51 Prime d’émission
Constatation principale à rembourser
et prime d’émission.
56 ou 57 Banque ou caisse x +z
à
46 Créditeur divers z +x
Paiement du principe et des coupons
(l’annuité)
Ces trois types d’opérations sont très proches par certains aspects, mais
répondent à des situations bien différentes qu’il importe de ne pas les confondre.
Il existe trois types d’opérations, très proches par certains aspects, mais
répondant à des situations bien différentes et qu’il importe de ne pas confondre.
1° Virement
Chaque établissement (sauf le siège) passe des écritures de virement de tous ses
aspects au siège qui, lui-même, les reprend par des écritures. Au début de
l’exercice, le siège vire à chaque succursale les éléments d’actif et de passif qui
lui reviennent ; ce qui couvre le compte de liaison.
2° Le Cumul
Procédé extra comptable beaucoup plus simple : tous les comptes de même
nature du siège et des succursales sont totalisés. Les comptes de liaison se
trouvent compensés. Aucune écriture donc à passer, ni en fin d’exercice, ni au
début de l’exercice nouveau.
1.2. Application
1er procédé
1) Au niveau de la succursale
19 sièges
à
22 Mobilier
30 stocks
41 Clients
46 débits divers
56.0 Banque x
56.2 Banque z
Fournisseurs
Effets à payer
Résultats
à 19 « succursales »
2.420 2.420
Son objet est de présenter la situation d’ensemble d’une profession à partir des
bilans de toutes les entreprises entièrement indépendantes les unes des autres, de
cette profession.
Il est procédé alors à une sommation des bilans, analogue à un cumul mais
plutôt sur des groupes de comptes que sur les comptes eux-mêmes.
1.4. La Consolidation
I.4.1.Généralités
Depuis le 19è siècle, un nombre de plus en plus grand concentrent leurs capitaux
de façon à la fois de répondre aux impératifs de production de masse et à résister
à la concurrence. Cette concentration se traduit souvent par l’augmentation des
titres détenus par l’entreprise. Ces titres proviennent des sociétés créées par elle
ou de participations qu’elle a prise dans des sociétés qu’elle veut contrôler.
Cette entreprise appelée société mère peut soit continuer à exploiter son activité
première et contrôler des sociétés qui prolonger cette activité sur le plan
horizontal et/ou vertical, soit l’abandonner pour la confier à une filiale et ne se
limiter exclusivement qu’à la gestion de ses titres et au contrôle des filiales
(holding).
Très souvent les associés de la société mère n’arrivent plus à bien connaître tous
les intérêts auxquels ils participent par l’intermédiaire de filiales. De m^me, les
tiers qui ignorent financièrement d’une façon plus importance qu’il ne l’auraient
accepté d’après la situation d’ensemble du groupe. C’est pourquoi il est de plus
en plus nécessaire d’établir de règles rigoureuses pour assurer une information
sincère. Correcte et totale des associés et tiers.
2
Dans plusieurs pays, la loi fixe une limitation de la fraction du capital à détenir à au plus 10% en cas de
dépassement, l’aliénation de l’excédent doit se faire dans un délai de un mois.
se représente le pourcentage des droits détenus directement dans les assemblées
générales de chaque société du groupe.
a. % de la dernière participation
b. zéro, si la participation intermédiaire est inférieure à 50%
HANS D
E F H K L N
a)1°filiales : F et L
2°participations : -directes : E, H et N
-G, K, L et N
b)
E F G H K L N
Pourcentage 38 60 12 10 0,25 65,88 61,35
d’intérêt
Pourcentage 38 60 20 10 0 65 75
de contrôle
- 12% de G = 0,60x0,20
- 65% de L =0,65+0,12x0, 25x0, 35
- 61,35% de N = 0,10x0, 25x0, 35x0, 4+0,65x0, 40+0,35
Définition et but
C’est la méthode qui consiste à intégrer dans les comptes consolidés l’ensemble
des éléments d’actifs et passifs des filiales. Après les retraitements et les
éliminations nécessaire, en substituant aux titres détenus par la société mère par
les éléments patrimoniaux (situation nette) ou la fraction des éléments
patrimoniaux qu’ils représentent. S’il existe une différence entre la valeur de
cette fraction des éléments patrimoniaux (situation elle et celle pour laquelle les
titres sont comptabilisés dans les livres de la société mère, elle sera inscrite,
selon le cas, soit au crédit du compte 14451 « plus-value de consolidation », soit
du début du compte 14452 »moins value de la consolidation ».
1°Cumuler les comptes de bilan (et de résultat) des sociétés intégrées soit par
des écritures, soit dans un tableau de consolidation.
a) Pour VODA
- capital 4.000.000
- réserves 2.160.000
- résultat 740.000
6.900.000
b) Pour OMAN
- capital 2.000.000
- réserve 1.000.000
- report à nouveau 400.000
- résultat 530.000
3.930.000
Dans le cas d’espèce, le pourcentage d’intérêt de VODA sur OMAN est de 60%
le tableau ci-après offre les détails de calculs.
éléments total Part du groupe Part des
(60%) minoritaires
10. Capital de OMAN 2.000.000 1.200.000 800.000
11. Réserves de OMAN 1.000.000 600.000 400.000
12. Report à nouveau de OMAN 400.000 240.000 160.000
Total 3.400.000 2.040.000 1.360.000
2.5titres OMAN détenus par Voda -1200.000
14.451plus value de consolidation 840.000
13. Résultat OMAN 530.000 318.000 212.000
Total 3.390.000 1.158.000 1.572.000
Le suivi de tous les comptes mouvementés dans le journal à l’aide d’un grand
livre permet de dégager le bilan de consolidé ci-après :
Voir support pages 145,146 et 147 spécifier seulement dans l’exemple que la
maison mère détient 1/3 des parts de la filiale.
Cette méthode est souvent utilisée lorsque la société mère exerce une influence
notable sur la filiale en détenant au moins 20% des droits de vote.
2°cas pratique
Exemple : une société MALU détient 1/3 des actions d’une société T, titres
acquis pour 350.000fc ; le bilan de la société T fait apparaître : capital
9.000.000, réserves 300.000, résultat 60.000.
fp de m dans t =(900.000 + 300.000+60.000)/3
=420.000
-350.000
=70.000
-20.000 résultat de cons
=-50.000 réserves consolidées
CHAPITRE VIII: DISSOLUTION ET LIQUIDATION, FUSION ET
SCISSION DES SOCIETES
Section 1 : Généralités
Toute société créée prend fin un jour par sa dissolution. Celle-ci est soit une
décision soit un acte mettant fin à l’existence légale d’une société. Elle n’est pas
à confondre à la liquidation qui est un ensemble d’opération juridiques.
Commerciales et comptables conséquentes à la dissolution. Concrètement la
liquidation consiste essentiellement à réaliser les éléments d’actif et apurer le
passif le passif de l’entreprise.
a) Causes de droit
• Arrivée du terme ;
• Décès ou incapacité d’un associé (société des personnes) ;
• Réalisation ou extinction de l’objet social ;
• Annulation du contrat de société ;
• Réduction du capital ou du nombre d’associé en dessous du minimum légal.
c) Causes Volontaires
Décision des associés (cas de fusion transformation, scission,…)
b) Causes Juridiques
• Réunion de tous les droits sociaux dans les mains d’un seul associé ;
• Mésentente entre associé (société des personnes) ;
• Liquidation judiciaire ;
• Inexécution par un ou plusieurs associés de leurs obligations avec
conséquence de paralyser le fonctionnement de la société.
1.2. Conséquences de la dissolution
A. Début de la liquidation
Pendant cette période, on peut remplacer les comptes des charges et pertes par
nature ou de produits et profit, mais un seul et unique compte « résultat de
liquidation ». Il en est de même du résultat sur cession d’élément d’actif.
Le compte « Résultat de liquidation » est débité :
• Des pertes ou moins-values constatées sur la réalisation d’actifs et paiement
des dettes ;
• Des frais de liquidation ;
• Des annulations des actifs fictifs (3)
Il est crédité :
• Des produits et profits et des plus-values constatés sur la réalisation d’actifs
et le paiement des dettes ;
• Pour solde des comptes, des amortissements et provisions et subvention
d’équipement.
C. Bilan de Liquidation
3
Pour le système comptable où non on immobilise les frais
4
En cas d’existence du compte « plus-value de réévaluation », il peut être soldé au compte capital, soit au
compte courant des associés lors de constatation de droits de ceux-ci.
• Mali de liquidation (valeurs à partager < capital + réserve + report à nouveau
+ résultat de liquidation)
• Insuffisance d’actif (aucune valeur à partager à l’actif)
D. clôture de la liquidation
2° Le partage de l’avoir net s’effectue suivant les stipulations des statuts. En cas
de silence de statuts sur les modalités relatives au partage du bénéfice.
13 Résultat de liquidation
à
44 Associé x, s/c Courant
E. Exemple d’application
L’inventaire physique conduit par le liquidateur sur base des valeurs liquidateurs
aboutit aux constats suivants :
1. machines industrielles 2.000.000 fc, immeuble 2.500.000fc, marchandises
1.150.000fc, clients insolvables 200.000fc, fournisseurs 700.000fc
2. les autres comptes concordent avec la situation de l’inventaire extra
comptable
Travail à faire
56 Banque 2.900.000
A
85 Résultat de liquidation 2.900.000
Cession immeuble au prix de cession
Dito
28.1 Amort. Sur immeuble 2.500.000
A
85 Résultat de liquidation 2.500.000
Annulation des amortissements
Dito
85 Résultat de liquidation 5.000.000
A
22 Immeuble 5.000.000
Désaffectation
Dito
85 Résultat de liquidation 10.000
A 10.000
57 Caisse
Règlement frais de mutation
57 Caisse 2.350.000
A
85 Résultat de liquidation 2.350.000
Cession machines, mobiliers et mat
26.61 Amortissement/mach. 4.800.000
28.62 Amortissement mob. Et mat. 700.000
A
85 Résultat de liquidation 5.500.000
Annulation des amortissements
56 Banque 1.860.000
A
85 Résultat de liquidation 1.860.000
Vente au prix de vente
85 Résultat de liquidation 1.150.000
A 1.150.000
30 Marchandises
Sortie du CDA
57 Caisse 560.000
A 560.000
85 Résultat de liquidation
Cession de droit de cession
40 Client 700.000
43 Personnel 300.000
46 Créditeurs divers 700.000
à
57 caisse 1.700.000
règlement dettes à court terme
43 Etat 16.000
A
57 Caisse 16.000
Paiement de l’impôt sur le bénéfice
totaux
16.000 = 40% des comptes 13 et 85
On remarque à cette étape que seuls les comptes des situations nette reste au
passif et financiers à l’actif, les autres étant soldés.
Actif Passif
56. Banque 3.760.000 10. Capital 5.200.000
57. Caisse 2.014.000 11. Réserves 550.000
13. Résultat net de liq. 24.000
5.774.000 5.774.000
A l’issue de ces opérations, tous les comptes disparaissent car soldés, et la vie de
la société s’arrête effectivement. Comme on peut le constater, si l’actif net le
permet, chaque associé reprend sa part du capital et de réserve. Le résultat de
liquidation éventuelle est reparti conformément aux statuts ou, dans leur silence,
proportionnellement aux apports après déduction de l’impôt sur le bénéfice.
La société est tenue en outre de retenir à la source l’impôt mobilier de 20% sur
les réserves et report à nouveau mis à la disposition des associés ainsi que sur le
boni de liquidation distribué.
Si les dettes ne peuvent être payées par la société, les associés en sont soit
solidairement indéfiniment pour les payer, soit responsables du payement à
concurrence de leurs mises.
Notons que les étapes et écritures liées à la liquidation des sociétés sont
identiques pour toutes les formes de sociétés commerciales, sauf celles liées au
partage et clôture des comptes.
Remarque :
Les statuts prévoient parfois pour le résultat de liquidation, une règle de
répartition différente de celle des bénéfices d’exercice. Dans ce cas, les
bénéfices se répartissent d’abord suivant la règle habituelle ; on procède ensuite
à la répartition du résultat de liquidation suivant la clause qui le concerne.
Lorsque l’actif net est suffisant pour régler les dettes sociales, on dit que la
société en liquidation est solvable. Au cas contraire, elle est insolvable. Etant
donné que le responsabilité des associés va jusqu’au delà de leur apport, comme
conséquence comptable, le compte « associé sur compte de liquidation » aura un
solde débiteur, il demeure jusqu’au versement des associés des montants
supplémentaires.
Comptabilisation
Les dissolutions de ces sociétés ont en commun le fait que la responsabilité des
associés est limitée à leurs apports.
Le partage de l’actif net est plus complexe ici que dans le cas d’une société des
personnes lorsqu’il existe plusieurs catégories d’ayant droit :
- les actionnaires, dont les droits peuvent être différents selon qu’ils
possèdent des cations ordinaires, des actions de jouissance ou des actions
privilégiées.
- Les porteurs de parts qui peuvent avoir un droit sur les réserves et sur les
résultats de liquidation.
Cela est dû au fait que la réserve légale revient exclusivement aux actionnaires
et les autres réserves ne reviennent aux actionnaires que dans les conditions
suivantes :
- s’il n’y a pas d’autres titres que les actions ou si les réserves ont été
constituées uniquement par prélèvement sur la part des bénéfices revenant
aux actionnaires, les réserves sont attribuées aux actionnaires en cas de
distribution.
- Dans les autres cas, les réserves, e cas de distribution, se partagent entre
les divers ayant droit à concurrence de leur part dans la répartition des
bénéfices.
Situation du capital
Les réserves sont réparties d’une manière générale aux détenteurs des titres au
détriment de qui elles ont été constituées (actions, parts de fondateurs, actions de
jouissance). Mais la réserve légale concerne exclusivement les actions
représentant le capital.
Autres situations
Le résultat de liquidation est partagé selon les règles des bénéfices, sans
constitution des réserves devenues inutiles à moins que les statuts contiennent
une clause spéciale relative à sa répartition.
Solution
1°calcul
Le solde
(250.000x2.000)/7500=66.667(A)
(250.000x2.500)/7500=83.333
(250.000x3.000)/7500=100.00
Comptabilité
Si compte tenu de cette libération, la totalité des pertes ne peut être imputée.
Cela traduit l’insolvabilité de la société et un bilan établi à ce stade laisse
apparaître pour seuls postes.
Exercice n°1
Les associés MBUYI, PANZU et MULENGA, créent une SNC au capital composé de 30.000
parts de 200 FC respectivement selon les proportions suivantes : 3,2 et 1.
MBUYI s’est engagé à libérer en nat
ure un immeuble résidentiel valorisé à 1.800.000 FC, du mobilier de bureau acheté à 350.000
FC et le reste en numéraire.
PANZU s’est engagé à libérer une partie en numéraire pour ¾ et la partie restante en banque.
MULENGA s’est engagé à apporter son entreprise comprenant les éléments du patrimoine
suivants: un fonds de commerce estimé à 1.135.000 FC ; Immeuble de rapport valorisé à
1680000 FC ; les Marchandises de 500.000 FC, les matières de 1195000 FC ; les créances sur
les clients de 875000 FC ; les effets à recevoir 425000 FC ; des encaisses à la Banque pour
250.000 ; les dettes envers les fournisseurs 2.430. 000 FC et les effets à payer de 2.435.000
FC.
Les trois premiers associés font recours à l’expertise d’un associé supplémentaire ONAKOY
pour son savoir-faire en informatique contre 10% du capital social. Toutefois, les frais de
constitution payés par caisse et étalés sur 3 ans sont les suivants :
Frais d’étude 250 FC ; honoraires du notaire 1850 FC ; les fournitures de bureau 400 FC ;
droit d’enregistrement 200 FC.
Travail demandé
Déterminer l’apport de chaque associé ; présenter le bilan de MULENDA avant qu’il soit
associé aux autres ; journaliser les écritures de constitution (en valorisant la participation de
ONAKOY) ; présenter le grand-livre ; dresser la balance de vérification ; journaliser le
payement des frais au cours d’exercice au 31 décembre de l’année n et la régularisation des
charges à étaler au 31 décembre de l’année n+1.
RESOLUTIONS
Capital 3000 parts x 200 = 6000.000 Fc
3 ;2 et 1 donc 3+2+1= 6
Mbuyi 3/6 = 6000.000 x 3/6 = 3.000.000
Panzu 2/6 = 2000.000
Mulenga 1/6 = 1.000.000 Fc
Bilan de MULENGA
Actif Passif
Fonds Capital 1195000
1135000 Fournisseur 2430.000
Immeuble 1680000 EàP 2435000
Marchandise 500.000
MP 1195000
Client 875000
EàR 425000
Banque 6.060.000
250.000
6.060.000
Exercice n°02
Une SPRL ZIMA est constituée par ZIMA, KAPUSUILA et PEMBELE, qui contribuent
respectivement le 02 janvier 2000 par les éléments suivants :
- Mise de ZIMA : terrain 40000 Fc ; immeuble 60.000 Fc ; Matière Premières 50.000 Fc ;
Dettes fournisseurs 25.000 Fc.
- Mise de KAPUSUILA : Matériel de bureau 10.000 Fc ; matériel roulant 35.000 Fc ,
Créanciers divers 30.000 Fc ; espèces sonnantes 80.000 Fc et matières premières 25.000 Fc
- Mise de PEMBELE : avoirs en banque 70.000 Fc et espèce 30.000 Fc.
Au cours de l’exercice comptable, les opérations suivantes ont été effectuées :
1. Emprunt contracté au FPI 60.000 Fc et versé à la BIC, remboursable dans 6 ans ;
2. achat de matières premières au comptant 25.000 Fc ;
3. achat d’une camionnette par la lettre de change BIC 40.000 Fc ;
4. Dons reçu de l’Etat en liquidité 25.000 Fc ;
5. achat d’un lot d’emballages commerciaux à crédit pour 26.000 Fc payable dans un
mois ;
6. achat d’une série de matière première valant 120.000 Fc dont 40% payable dans 2
mois et le reste au comptant ;
7. vente de matière premières au comptant au prix de 135.000 Fc dont 2/3 en espèce et
1/3 par virement bancaire, coût d’achat de marchandise 95.000 Fc ;
8. payement des honoraires 6.000 Fc prime 1.500 Fc ; facture REGIDESO 2.500 Fc et
note STACEL 5000 Fc par banque ;
9. paiement contribution foncière 9000 Fc, taxes 3.250 Fc, Primes d’assurance 4.250 Fc ,
frais de publicité 2.000 Fc moitié par banque, moitié en espèce.
Travail demandé
- Présenter le tableau de modification des postes du bilan et passer les écritures
relatives à ces opérations
- Dresser le bilan final
- Elaborer le tableau d’exploitation générale
- Calculer le résultat net réalisé par la formule de gestion et par la formule du bilan.
RESOLUTION
Elément Bilan initial Modification apportée Bilan final
Augmentation Diminution
Actif
Terrain 40.000 40.000
Immeuble 60.000 60.000
Matériel 35.000 5)40.000 75.000
.Roul 10.000 10.000
Matériel de 75.000 2)25000 7)95000 125.000
Bur. - 6)120000 26.000
ère
Mat 1 70.000 5)26.000 8)15000 9)9250 150.750
Emballage 110.000 1)60000 2)25000 118.750
Banque 7)45000 6)72000 9)9250
Caisse 4)25000
7)90000
Total 400.000 605.500
Passif
Capital 345.000 345.000
Emprunt - 1)60.000 60.000
Fournisseur 25.000 5)26000 99.000
Créditeur 30.000 6)48.000 30.000
Div. - 40.000
EàP 3)40.000
Deux commerçants, Mbumba et Matamba, décicent de créer avec Gonda une société une
SCS. A cet effet, ils apportent des éléments d’affaires existantes.
Solution
Capital social : Nbre de parts=10.000 X Valeur nominale d’une part= 1000 fc =10.000.000 fc
• Mbumba 60 % (10.000.000 X 60)/100 =6.000.000 fc → cdté
• Matamba 20% (10.000.000 X 20)/100 = 2.000.000fc →cdté
• Konde 20 % (10.000.000 X 20)/100 = 2.000.000fc →cdtaire
Ecriture de constitution
44450 Ass Mbumba s/c cdté 6.000.000 fc
44451 Ass Matamba s/c cdté 2.000.000 fc
44452 Ass Konde s/c cdtaire 2.000.000 fc
A
1040 Ass Mbumba s/c cap.social 6.000.000 fc
1041 Ass Matamba s/c cap social 2.000.000 fc
1042 Ass Konde s/c commandite 2.000.000 fc
Ass Matamba→20%→2.000.000 fc
Libération
Exercice n°04
RÉSOLUTION
Journal
44.45.0 MIR S/C apport 900.000
44.45.1 Consort L/C apport 1600.000
1040 Mirindi S/C cap 900.000
10.41 Consort S/C apport 1600.000
--------------- -----------------
22.5 Mat Roulant 800.000
22.6 Mobilier 35.000
30 Marchandises 150.000
31 Matières premières 75.000
17 À Emprunt 160.000
44.45.0 Miranda s/c apport 900.000
--------------- -----------------
22.1 immeuble 1000.000
22.5 mobilier 500.000
56 banque 250.000
40 à fournisseur 150.000
44.45.1 Consort s/c apport 1600.000
------------------ ----------------
60 stock 75.000
30 à marchandises 75.000
------------------ ----------------
41 client 100.000
70 à vente 100.000
----------------- -----------------
57 caisse 150.000
56 à banque 150.00
---------------- ------------------
56 banque 40.000
41 à client 40.000
------------------- ----------------
40 fournisseurs 40.000
57 à caisse 40.000
----------------- ------------------
32 emballages 12000
40 à fournisseurs 12.000
Exercice n°05
Actif Passif
Immeuble 200.000 10.2 Capital individuel 200.000
Amort./ Immeuble - 40.000 11. Réserves 10.000
Mach et autres biens d’équipement 12.1 Pertes non compensées -55.000
80.000 13.1 Pertes nettes -10.000
47.3 Charges à étaler -45.000
Amort/mach et autres biens d’équip 16. Emprunts et dettes à LT 145.000
- 60.000 50. Emprunts à court terme 5.000
Emballage com 53. Effets à payer 5.000
10.000
Client ordinaire
47.000
Débiteur divers
2.000
Banque de dépôt
16.000
255.000 255.000
Après concertation entre associés, les éléments du patrimoine de CHIRAGA sont cédés aux
conditions suivantes :
- immeuble avec une moins-value de 10.000 FC ;
- les machines et autres biens d’équipement sont transférés pour 16.000 Fc ;
- la contestation des créances sur clients pour 20 %.
L’associé se réserve les disponibilités. Pour tenir compte de l’apport des éléments d’actif
non comptabilisés, l’apport de CHIRAGA a été majoré de 750 parts.
Travail demandé :
- journaliser les opérations de constitution de la SPRL sachant que la valeur nominale
d’une part sociale est de 19 FC ;
- dresser le bilan de constitution.
RESOLUTION
Capital : 190.000 Fc
Base : 2 + 4 + 5 + 8 = 19
Apport de CHIRAGA
Actif – passif exigible
Capital social = 19000
VN = 19 FC = 10.000 parts
20.2 F. C 74850
22.1 Imm 15000
22.6 Mobilier 16000
32 Emballage 10.000
41.1 Client 47.000
16 à Emprunt 145000
44.45.3 Ass CHIRAGA S/c Apport 80.000
48.1 9400
50 5.000
53 5.000
Exercice n°06
RÉSOLUTION
Cap 7000.000
VN 10.000
A = 200 B = 100 C = 50 Divers = 350
Journal
44.45.0 Act. A S/C apport 2000.000
44.45.1 Act. B S/C apport 1000.000
44.45.2 Act. C S/C apport 500.000
44.45.3 Act. Div S/C apport 3500.000
10.40 À capital appelé 3500.000
10.41 Capital non appelé 3500.000
-------------- ---------------
56 banque 3500.000
44.41.0 Act. A, cap souscrit non-app. 1000.000
44.41.1 Act. B, cap souscrit non-app. 500.000
44.41.2 Act. C, cap souscrit non-app. 250.000
44.41.3 Act. Di, cap souscrit non-app. 1750.000
44.45.0 à . Act. A S/C apport 2.000.000
44.45.1 Act. B S/C apport 1.000.000
44.45.2 Act. C S/C apport 500.000
44.45.3 Act. Div S/C apport 3500.000
--------------- ------------
10.41 capital non appelé 1750.000
10.40 à capital appelé 1750.000
-------------- ----------------
44.42.0 Act. A mont. Restant dû 500.000
44.42.1 Act. B mont. Restant dû 250.000
44.42.2 Act. C mont. Restant dû 125.000
44.42.3 Act. Divers mont. Restant dû 875.000
44.41.0 à Act. A, cap souscr. non-app. 500.000
44.41.0 Act. B, cap souscrit non-app. 125.000
44.41.0 Act. C, cap souscrit non-app. 175.000
44.41.0 Act. Di, cap souscrit non-app.
-------------- ------------------
56 banque 250.000
57 caisse 1375.000
44.42.0 à Act. A mont. Restant dû 500.000
44.42.1 Act. B mont. Restant dû 250.000
44.41.1 Act. Divers mont. Restant dû 875.000
-------------- -----------------
44.47 actioctionnaire défaillant C
44.42.2 à Act. C mont. Restant dû 125.000 125.000
---------------- ---------------
56 banque
44.47 à actioctionnaire défaillant C 130.000 130.000
--------------- -----------------
44.47 actioctionnaire défaillant C
77 à intérêts 1500 1500
---------------- -----------------
63 ASC
56 à Banque 500 500
-------------- -----------------
44.47 actioctionnaire défaillant C
73.4 charges imputables 500 500
--------------- -----------------
44.41.4 Act. G, cap souscrit non-app.
44.41.2 à Act. C, cap sousc. non-app. 125.000 125.000
--------------- ---------------
44.47 actionnaire défaillant
56 à banque 3000 3000
Exercice 07
Les autres actionnaires quant à eux souscrivent pour l’apport en espèces de 600.000 fc.
Cependant, les statuts donnent la possibilité aux associés de libérer intégralement leur apport :
1200 actions sont, de ce fait, libérées totalement.
Le 30.06 de la même année, la société décide l’appel de fonds de 2/5 du capital. La totalité
des actionnaires ont effectué des versements.
Le 30.06 de l’année qui a suivi, la société procède à un autre appel de fonds. Tous les
actionnaires versent les sommes dues sauf Mr Ngimbi. Après plusieurs rappels, la société se
trouve contrainte de revendre les 100 actions de Ngimbi à la bourse. La vente de titres
rapporte la somme de 18.000 fc( libérés de 2/5).
La société adresse à Mr Ngimbi un chèque pour solde de tout compte, compte tenu des
intérêts de 12 % (prévu par les statuts) et des frais divers chiffrés à 200 fc.
TD : Passer les écritures inhérentes à cette situation.
Solution
Capital : 1.400.000 fc
En numéraire 600.000 fc
En nature 800.000 fc
Fonds de commerce + 200.000fc
Terrain +100.000fc
Batiment +600.000 fc
Amort/ bat -180.000 fc
Mat Bureau +30.000 fc
Mat industr +70.000 fc
Amort/ ind -42.000 fc
Clients +23.500 fc
Provision -1500 fc
800.000 fc
Apport en num 600.000 fc → min légal (1/5 de 600.000 fc)= 120.000 fc
Apport en nature ……………………………………………+ 800.000 fc
Cap appelé= 920.000 fc
Cap non appelé → 600.000 – 120.000= 480.000 fc
Ecriture de constitution
44450 Actionn app en num. 600.000 fc
44451 Actionn app en nature 800.000 fc
à
1040 cap app 920.000 fc
1041 cap non appelé 480.000 fc
……………………….. …………………………………………..
(600.000x2/5)= 240.000 fc
Ecriture
56 banque 110.000 fc
4441.1 versement anticipé 120.000 fc
4447 Ngimbi,actionn déf 10.000fc
à
4442 Actionn montant restant dû sur le cap appelé 240.000 fc
…………………………………………. ……………………………………
Intérêt de retard
56 banque 18.000 fc
à
4447Ngimbi, actionn déf 18.000 fc
………………………………………….. …………………………………………………
Frais de vente
NB : lorsque le solde du compte 4447 ‘Actionnaire défaillant’ est débiteur, cela veut dire que
l’actionnaire défaillant doit encore à la société, tandis que dans le cas du solde débiteur, c’est
la société qui doit à l’actionnaire défaillant. Et c’est le cas qu’on voit avec Ngimbi dont le
compte 4447 ‘‘act défaillant’’ dégage un solde créditeur.
Exercice 08
10 capital - 75.000
20 Clientèle 6.250 -
22 Immeuble 25.000 -
30 Marchandise 15.000 -
41 Clients 12.000 -
53 Effets à payer - 4.000
54 Effets à recevoir 2.000 -
56 Banque 3.750 -
57 Caisse 5.000 ---------
Total 79.000 79.000
Dans le contrat de la société, les modifications suivantes ont été prises en compte :
-Les actifs immobilisés corporels sont acceptés moyennant une réévaluation de 20 % ;
-Toutes les créances sont acceptées avec une réduction de 10 %
- Quant aux stocks, une quantité évaluée à 3.500 fc ne figurant pas dans la situation présentée
sur la balance doit être prise en compte.
• Les autres actionnaires quant à eux apportent 100.000 fc en espèces.
• La constitution est faite selon les prescriptions légales.
• Le 15 Novembre 2004, l’appel de 2/5 du capital est effectué. Tous les actionnaires ont
répondu mais Lumbala et Ntoma, détenteurs respectivement de 10 et 20 actions, n’ont
répondu que pour l’équivalent de 3 et 6 actions.
Exercice n°09
RESOLUTION
REPARTITION
Bénéfice 60.000
Réserve légale - 2500
Réserves facultatives - 25.750
31.750
Personnel 20% - 6.350 20% de 31750
25.400
Tantièmes - 3.000
Dividendes 5,40 x 400 = - 2.160 400 = 500 -100
Dividende complémentaire 20.240
Journal
85 Résultat avant Impôt 100.000
Exercice n°10
Le passif exigible d’une société coopérative ‘’X’’ est constitué d’un capital social de
2.000.000 fc, et le bénéfice brut réalisé à la fin de l’exercice comptable n équivaut à la quote-
part minimum exigée pour chaque action représentant un apport en numéraire dans une
SARL.
Travail demandé
RÉSOLUTION
Catégorie A B C D Total
Moitié par tête 30.000 30.000 30.000 30.000 120.000
Moitié par mise 30.000 30.000 30.000 30.000 120.000
Total 60.000 60.000 60.000 60.000 240.000
Journal
85 Résultat avant contr. 400.000
à
86 contr. sur bén. 160.000
87 Résultat de la période à aff. 240.000
--------------- -------------------- 160.00
86 Contr. sur bénéfice
43 à Etat 160.000
------------------ ----------------- 240.000
87 Résultat de la période à affecter
13.01 à Résultat à distribuer 240.000
----------------- ------------------ 240.000
13.01 bénéfice distribuer
44.70 à 1er catégorie s/c Courant 60.000
44.71 2e catégorie s/c Courant 60.000
44.72 3e catégorie s/c Courant 60.000
44.73 4e catégorie s/c Courant 60.000
Le journal se fera de la même façon qu’au point a), on va changer seulement les chiffres.
Exercice n°11
Exercice 12
Une société constituée au capital de 1000 actions présente les soldes suivants :
Travail demandé
1. Présenter les calculs relatifs à la répartition
2. Sachant que la contribution sur le revenu mobilier est de 20%
- présenter le tableau de répartition de bénéfice
- Passer les écritures de répartition de bénéfice, y compris celles de paiement par
banque de dividendes, tantièmes et contribution mobilière
RESOLUTION
Journal
12 50.000
13.00 820000
13.00 à Résultat à distribuer 137280
13.01 Résultat à conserver 732720
-------------- ---------------
13.01 Résultat à conserver 137250
11.0 Réserves 41000
11.5 Réserves 77900
12 Report 18320
------------- ----------------
1300 Résultat 732720
44.700 tantième au CA 140220
44.70 div aux parts 120000
44.71 div aux actions 370000
44.80 contr. mob 92000
---------------- ---------------
44.700 tantième au CA 140220
44.70 div aux parts 120000
44.71 div aux actions 370000
44.80 contr. mob 92000
56 banque 732720
Exercice 13
Une SPRL réalise une perte de 4.800.000 fc. Les mises initiales étaient :
- Associé A : 8.000.000 fc
- Associé B : 12.000.000 fc
On opte pour l’absorption de la perte en la faisant supporter aux associés pour 2.600.000 fc, et
de réduire le capital pour le reste.
– 2.600.000 = 2.200.000 fc
Journal
Exercice 14
La Société en Nom collectif « Potier & cie », constituée au capital de 100.000 Fc par
Loko(40 parts), Lunda (35 parts) et Viaza( 25 parts), réalise un bénéfice net de 30.000 fc. Les
statuts disposent ce qui suit :
« Avant distribution de tout bénéfice, il faut prévoir une réserve statutaire ainsi qu’une réserve
de renouvellement des équipements, à décider par l’assemblée générale. Un dividende de 6 %
est alloué aux associés ainsi qu’un superdividende à fixer par l’assemblée générale. » Après
concertation des associés en Assemblée générale, il est décidé ce qui suit :
- La réserve de renouvellement doit être le double de la réserve statutaire ;
- Il faut payer un superdividende qui soit le triple de la réserve de renouvellement.
TD : Présenter le calcul et les écritures de cette affectation de bénéfice tout en sachant que
l’associé Viaza doit au personnel 2500 Fc par le canal de la société.
Exercice 15
Le capital de la société par action « G SARL »est constitué de 2000 actions de 100 fc
réparties ainsi :
• 100 actions à Sikuli
• 800 actions à Muhau( gérant)
• 500 actions à Ngoma
• 300 actions à Kimbangula
• 300 actions à Likumba
Au 31.12.2004, le bilan résumé de cette société se présente comme suit :
Actif Passif
A partir du cas 15 : considérant que deux autres actionnaires non cités, et ayant chacun 100
actions, sont du nombre, et que Muhau a plutôt 600 actions, quelle sera la situation ?
Exercice n°16
La SARL ECKA au capital de 800.000 FC représenté par 4.000 actions de nominale 200
Fc évaluées à 340 FC, décide de procéder à une double augmentation de son capital :
- En émettant 2.000 actions en numéraire à 230 Fc libérées intégralement une semaine
après la souscription
- En incorporant 200.000 Fc de réserves facultatives
Travail demandé
1. Déterminer le droit d’attribution et le droit de souscription en supposant :
a. Que l’apport en numéraire suit l’incorporation de Réserves
b. Que l’apport en numéraire précède l’incorporation de Réserves
2. Déterminer le droit de souscription et le droit d’attribution en supposant que
l’augmentation est simultanée
RESOLUTION
1) augmentation successive
Attribution puis émission
1000 1
Rapport d’attribution = =
4000 4
Pour acheter 2 actions nouvelles, il faut avoir 4 actions anciennes ou il faut acheter d’abord 4
droits de souscription.
4 Ds + (2x230) =2x260
4Ds + 460 = 520
Ds =15
Da + Ds = 80
Da +15 = 80
Da 65
Exercice n°17
La SPRL MSM au capital de 1500.000 fc représenté par 15000 parts de nominal 100 fc
évaluées chacune à 130 fc, procède, suite à une décision de l’ »Assemblée Générale, à une
augmentation du capital par apports nouveaux afin de le ramener à 2.000.000 fc . Elle émet à
cette occasion 5000 parts au pair en numéraire vendues à 120 fc.
Travail demandé :
4. Déterminer la valeur nominale et la valeur réelle avant et après
l’augmentation du capital.
5. A combien se chiffrent les réserves avant l’augmentation du capital ?
6. Calculer la prime d’émission totale et par action et le droit de souscription
7. Comptabiliser les opérations sachant que la libération se fait par la banque.
RÉSOLUTION
Exercice 18
Une société S.A.R.L constituée au capital de 100.000 Fc de 100 fc par action, présente la part
et le pourcentage de libération du capital de chaque actionnaire comme suit :
Lukusa(1/10 ;100%) ; Mboyo (1/10 ; 100%) ; Lokole(2/10 ; 100%) ; Koko(1/10 ; 85%) ;
Zola( 2/10 ; 100%) ; Kongolo(1/10 ;50%) ; Amisi(1/10 ; 100%) ; et Sokombi(1/10 ; 100%).
L’assemblée générale de société décide de procéder à l’augmentation du capital en créant
2500 actions (valeur intrinsèque=110 fc/action) avec un droit préférentiel de souscription
réductible de façon suivante :
- Mboyo participe à la place de Amisi et de Lukusa
- Lokole, Sokombi, Kongolo et Mboyo participent en apportant les espèces.
- Koko apporte un nouveau procédé de fabrication qu’il a mis au point ;
- Zola apporte les mobiliers
TD : TD : -Présenter les écritures liées à cette opération d’augmentation du capital.
-Montrer comment sera la composition du capital après augmentation.
Exercice n°19
Travail demandé
1. Calculer la valeur mathématique intrinsèque de l’action ancienne c'est-à-dire
avant l’augmentation du capital
2. calculer la prime d’émission à payer par les nouveaux souscripteurs pour ne
pas préjudicier les anciens actionnaires
3. journaliser l’augmentation du capital :
4. calculer
- la valeur mathématique après augmentation du capital
- la valeur du droit de souscription
RESOLUTION
capitalpropre 50.000.000
2) VMI = = = 5000 Fc
nombred ' action 10.000
40 . 000 . 000
= 10 . 000 Fc
4000
3) Prime d’émission = Prix d’émission - NV
= 4300 – 4000 = 300 Fc
Augmentation du capital de 10.000.000 Fc
Nombre d’action nouvelles : 10.000.000 / 4000 = 25000 actions nouvelles
3)
44.45. Ass S/C apport 10.750.000
10.4 à capital social (2500x4000) 10.000.000
10.5 prime ( 2500x300) 750.000
-------------- ---------------
22.1 immeuble 5200.000
22.5 matériel roulant 2750.000
22.6 mobilier 200.000
30 marchandise 3800.000
44.45 à Ass S/C apport 10.750.000
46 Créditeurs divers 1200.000
4) VM après augmentation et DS
RESOLUTION
Emprunt obl. = 800.000 Fc
Taux : 5%
0.07095246 x 800.000 = 56762
Année Val.remb Annuité Intérêt Cap.amorti Nbr d’obl Obl. viv.
1. 800.000 56762 40.000 17000 34 1600
2. 783000 56762 39150 15500 35 1566
3. 765500 56762 38275 18500 37 1531
4. 747000 56762 37350 19500 39 1494
5. 727500 56762 36375 20.500 41 1455
Ecritures
RESOLUTION
-------------- -----------
46.00 créditeur – obl. 11.400.000
16.38 prime de remboursement 600.000
16.30 Emprunt obl. à L T 12.000.000
-------------1/5/N----------------
56 Banque 11400.000
46.00 à crédit obl 11400.000
---------------- --------------
64 Charges et P.D 828.500
56 Banque 828.500
Exercice n°22
La société ‘Many SARL’ est constituée avec un capital de 1.400.000 fc divisés en 5600
actions de 250 fc. Les apports en numéraire représentent 600.000 fc, et les actions d’apport en
nature sont attribuées à Mr Sandenga en échange des actifs suivants :
Fonds de Cce 200.000 fc
Terrain 100.000 fc
Bâtiment 600.000fc
Amort/bâtiment 180.000 fc
Mat de bureau 30.000 fc
Matériel industriel 70.000 fc
Amort/matériel ind. 42.000 fc
Clients 23500 fc
Provision/clients 1500 fc
Les actionnaires de numéraire se sont libérés du minimum légal. Cependant, les statuts
donnent aux actionnaires la possibilité de libérer intégralement leurs apports. 1200 actions ont
ainsi été totalement libérées.
Le 20 Septembre n, la société décide l’appel des fonds de 2/5.La totalité des actionnaires ont
effectué leur versement.
Le 20 Juillet n, la société décide le 2ème appel de fonds de 2/5. Tous les actionnaires versent
les sommes dues sauf Kutundua. Après plusieurs rappels, la société se trouve contrainte de
revendre les 10 actions à la bourse. La vente des titres rapporte la somme de 18.000 (libérés
de 2/5)
La société adresse à monsieur Kutundua un chèque pour solde de tout compte, compte tenu
des intérêts de retard de 12% prévu par les statuts et des frais divers se chiffrant à 112 fc.
Exercice 24
Ecritures à passer:
Si la société ne paie pas cash le loyer de l’ordinateur, on passe l’écriture :
63 ASC 100.000 fc
à
57 caisse 100.000 fc
Exercice 25
Exercice 26
L’associé Jules paie à sa charge pour le compte du gérant non associé les frais de transport
Kinshasa-Matadi 50.000 fc.
Ecriture : Pour le compte de la société, il n’y a pas d’écriture à passer, étant donné que cela
n’implique pas les activités de la société.
Exercice 27
Mbula, associé dans une société en commandite simple, occupe un immeuble de la société
qu’il a acheté à crédit pour une valeur de 4.000.000 fc.
Ecriture :
447 Ass Mbula s/c courant 4.000.000 fc
à
22.1 Immeuble 4.000.000 fc
Exercice 28
: Une société ‘Progress SARL’ se transforme en une société en nom collectif dénommée
« Mbandaka & cie ». Avant la transformation, le bilan de la société ‘Progress SARL’ se
présente en fc comme suit :
Actif Passif
Exercice 29
Une société en Commandite simple en liquidation pour être absorbée par une société par
action présente avant partage et clôture le bilan suivant :
Actif BILAN S.C.S Passif
Résultat de fusion 560.000 1040 capital 100.000 fc
fc 1041 commandite
400.000 fc
46.8 Sté absorbante
Total 560.000 60.000 fc
fc Total
560.000 fc
Questions : 1) Combien de titres la société S.C.S aura-t-elle de la société par action (la V I
Travail pratique
La société étant déjà opérationnelle dès la libération des apports, les opérations
suivantes ont été réalisées au courant de l’année :
1. Versements d’espèces à la banque (bordereaux de versement à la BCDC) 45100.000
fc
2. Règlement du magasin loué à titre de garantie …………………….250.000 fc
3. Acquisition d’une machine comptable à crédit ……………………172.000 fc
4. Règlement facture/machine comptable par chèque de la moitié du prix d’acquisition
de la machine …………………………………………………………..86.000 fc
5. Achat à terme des marchandises auprès du fournisseur F ……………..152.200 fc
auprès du fournisseur G…………………………………………………372.200 fc
6. Envoi à G d’un chèque bancaire pour règlement partiel ………………..112.200 fc
7. Règlement F par chèque bancaire ……………………………………….500.000 fc
8. Escompte accordé par F……………………………………………………2.300 fc
9. Facture SNEL réglée par banque……………………………………………10.000 fc
10. Vente marchandise …………………………………………………………..285.700fc
Escompte accordé …………………………………………………………..500 fc
11. Achat timbres-poste par caisse…………………………………………… 7.200 fc
12. Achat à crédit matériel de bureau……………………………………………323.000 fc
13. Ventes au comptant marchandises ………………………………………….265.000 fc
14. Règlement partiel matériel de bureau ……………………………………….163.000 fc
15. Achat fourniture de bureau contre espèces …………………………………….1.600 fc
A la fin de ces opérations, il reste en stock des marchandises évaluées à 26.400 fc au coût
d’achat.
b) En fin d’exercice, l’Assemblée Générale décide ce qu’après avoir dégagé le résultat net
de l’exercice, les affectations doivent se faire comme suit:
- Réserves obligatoires 5 %
- Réserves contractuelles 7 %
- Sur le solde, 15 % pour le gérant « non associé » et 25 % pour le surveillant « associé ».
-Sur le reliquat, 75 % seront attribués aux associés à titre des dividendes, et ce au prorata des
mises, le résidu faisant l’objet du report.
TD : Faites le calcul comptable de toutes les opérations affectant les comptes de bilan et de
gestion relevées ci-haut, jusqu’à dégager le résultat final de la société pour cet exercice.
- Procéder au partage du bénéfice net conformément aux dispositions arrêtées par
l’Assemblée Générale de la société.
- Dresser la balance de vérification et le bilan final de la société, sachant que les
associés ont déjà perçu leurs dividendes par caisse.
UNIVERSITE DE KINSHASA
FACULTE DES SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION