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INTRODUCTION

L’activité (commerciale, industrielle, de services) d’une société ne diffère en


rien de la même activité menée dans le cadre d’une entreprise individuelle. Soit
par exemple une activité commerciale dans ces deux cadres, celle-ci consistera à
acheter une marchandise et à la revendre en l’état pour pouvoir réaliser si
possible un bénéfice.
Ici, la comptabilité se chargera d’enregistrer la double opération d’achat et de
revente. Et cet enregistrement comptable se fera de la même façon dans une
entreprise individuelle comme dans une société.

Mais au-delà de toutes ces similitudes, on peut se poser la question de savoir


quelle est l’originalité ou la particularité de la Comptabilité des sociétés qui
apparaît comme un chapitre spécialisé de la comptabilité générale: la spécificité
de la comptabilité des sociétés, c’est l’existence des comptes spécifiques qui
découlent de l’application des règles juridiques de création et de fonctionnement
des sociétés commerciales (aux termes des dispositions du Droit commercial et
du Droit fiscal).

Dans le cadre de ce cours, nous essayerons de présenter un simple rappel des


notions indispensables du Droit commercial afférentes aux différentes formes de
sociétés commerciales reconnues par les législateurs congolais. Ce cours est
ainsi conçu par un double intérêt: celui de mettre à la disposition des étudiants
un instrument de préparation efficace aux épreuves comptables et de doter les
praticiens d’un outil de mise à jour rapide de leurs connaissances grâce à une
présentation simplifiée des considérations théoriques assorties des illustrations
d’exemples et cas pratiques.
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LES SOCIETES

I. Le contrat de société

Selon l’article 446 al. 1 du code civil congolais, la société est un contrat par
lequel deux ou plusieurs personnes conviennent de mettre quelque chose en
commun en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter.

Le contrat de société est soumis aux conditions applications à tout contrat.

1. consentement des contractants


2. capacité des contractants
3. objet et cause licites.

2. Eléments caractéristiques du contrat des sociétés.

L’analyse de la définition précédente permet de mettre en évidence les éléments


caractéristiques du contrat des sociétés à savoir :

a. La mise en commun d’apport est un élément indispensable de contrat de


société

Les apports représentent les biens dont les associés transfèrent la propriété ou la
jouissance à la société et en contre partie desquels ils reçoivent des droits dans le
capital social proportionnels à leurs apports sous forme des parts ou actions.
On distingue :
- les apports en numéraires : ils sont représentés par des sommes d’apport
- les apports en nature : ils sont représentés par des biens autres que
l’argent, tels des immeubles, un fonds de commerce, de l’outillage, du
matériel, des marchandises,…
- les apports en industrie : ils sont représentés par la mise à la disposition de
la société des connaissances techniques du travail, du savoir-faire d’un
associé. Ne pouvant généralement être réalisé, l’apport en industrie n’est
pas un élément constitutif du contrat et il est de ce fait interdit dans
certains types de sociétés (société par action).

Remarque :
Chaque associé est débiteur envers la société de tout ce qu’il a promis. C’est en
vertu de cette disposition que, dès la signature de l’acte de constitution, la
société se trouve réellement en possession du capital souscrit, même si ce
dernier n’est pas versé. L’associé peut être contraint à réaliser cet apport dans un
délai prévu
En comptabilité on distingue donc :
- la promesse d’apport et
- l’exécution de cette promesse ou la réalisation de l’apport.

b. La pluralité des associés :

La société doit comprendre au moins deux membres ; ce nombre minimum


pouvant être plus élevé selon les types de sociétés (par exemple : 7 minimum
dans les sociétés par actions à responsabilité limitée).

c. La participation des associés aux résultats.

Les associés ont vocation pour partager le bénéfice résultant de l’action


commune ou pour tirer profit des économies que la société procure, mais ils
doivent contribuer aux pertes éventuelles.

3. Conditions de validité pour la constitution d’une société commerciale

a. respect de règle générale de validité : consentement des parties, capacités


juridique, un objet et une cause licites.
b. Rédaction d’un acte à déposer dans le délai de 6 mois au greffe du
tribunal de première instance. Cet acte peut être authentique ou sous seing
privé.
c. Publicité du contrat pour information au tiers (journal officiel ou
moniteur).

II. LES FORMALITES DE CONSTITUTION

Le contrat de société doit être établi par un écrit qui constate le pacte social
appelé « statuts ».
Les statuts qui peuvent être sous seing privé ou notariés doivent respecter les
règles générales de validité des contrats et indiquer la forme, la durée, la raison
ou dénomination sociale, le siège social, l’objet, le montant du capital et les
apports de chaque associé.

Les statuts ne peuvent être modifiés à défaut de clause contraire que par l’accord
unanime des associés.

En aucun cas des engagements d’un associé ne peuvent être augmentés sans le
consentement de celui-ci.
Diverses formalités sont nécessaires pour constituer officiellement la société,
après la signature des statuts :
- Formalités de l’enregistrement
- Insertion dans un journal officiel (moniteur)
- Deport au greffe du tribunal de commerce des actes constitutifs et de la
déclaration de conformité.
- Immatriculation au registre du commerce et des sociétés.
- Formalités administratives diverses telles les déclarations d’existence aux
administrations fiscales,…

III.LA PERSONNALITE MORALE DES SOCIETES

Les sociétés commerciales possèdent un patrimoine distinct de celui des


associés, et les créanciers personnels d’un associé n’ont aucun droit sur le
patrimoine de la société. Les associés eux-mêmes n’ont aucun droit sur les biens
de la société, mais ils ont un droit de créance sur la société et ce droit de créance
s’applique aux dissolution, après paiement ces créanciers de la société.

Les sociétés commerciales jouissent de la personnalité morale à dater de leur


immatriculation au registre du commerce.
En raison de cette personnalité morale, la société dispose d’un certain nombre
d’attribut qui la caractérisent et la distinguent d’autres sociétés à savoir :
- un nom (dénomination ou raison sociale)
- un domicile (le siège social)
- une nationalité
- un patrimoine (qui ne se confond pas avec celui des associés)

La société peut agit personnellement, c’est à dire acheter, vendre , négocier,


intervenir en justice et accomplir tous les actes de gestion répondant à l’objet
qu’elle s’est assigné. Elle est représentée par des personnes qui agissent pour
son compte et en son nom.

La société, personne morale, naît, vit, travaille et meurt.


Elle prend fin :
- par l’arrivée du terme prévu dans le contrat de société ou l’expiration à
terme, sauf prorogation décidée par l’assemblée des associés ;
- par la réalisation ou l’extinction de son objet ;
- par l’annulation du contrat de société ;
- l’interdiction d’un des associés ou par la volonté unanime des associés;
- pour toutes autres causes prévues par les statuts.
- du fait de la perte de tout ou partie du capital
IV. CLASSIFICATION DES SOCIETES COMMERCIALES.

Sont réputées sociétés commerciales, celles qui font habituellement des actes de
commerce (actes qui sont accomplis dans un but de lucre).
Le caractère commercial d’une société est déterminé par sa forme ou par son
objet selon le droit congolais sont commerciales en raison de leur forme et quel
que soit leur objet :
- la société en nom collectif (SNC)
- la société en commandité simple (SCS)
- la société privée à responsabilité limitée (SPRL)
- la société coopérative (SC)
- la société par actions à responsabilité limitée (SARL)
Mais la loi regroupe ces sociétés en trois catégories à savoir :
1. les sociétés des personnes
2. les sociétés des capitaux
3. les sociétés mixtes.

1. Les sociétés des personnes

Elles sont formées essentiellement en considération de la personne des associés.


Elles sont basées sur la solidarité réciproque de ceux-ci et entraînent pour eux du
fait de la responsabilité illimitée, des risques les plus étendus et leurs parts sont
en principe incessibles aux tiers.

Dans cette catégorie, on retrouve :

 les sociétés en nom collectif (SNC) : elles ont comme point


caractéristique principal, la responsabilité personnelle illimitée et solidaire
des associés.
 Les sociétés en commandite simple (SCS)
Ce qui les caractérise par rapport aux précédentes, c’est qu’elles
comprennent à la fois :
- des associés responsables personnellement, indéfiniment et
solidairement : on les appelle commandité ;
- des associés à responsabilité limitée au montant des apports promis, on les
appelle commanditaires.

2. Les sociétés de capitaux

Ici l’accent est mis plus sur le capital que sur la personnalité des associés. La
responsabilité des associés est limitée à leur mise ; et leurs droits sont
représentés par des titres négociables appelés « actions » dont la cession est
relativement facile de sorte que le nombre et la personnalité des associés
peuvent varier constamment. Sous d’autres cieux, ces sociétés sont dénommées
sociétés anonymes (SA).
Ici chez nous, nous avons les sociétés congolaises par actions à responsabilité
illimitées « SCARL »

3. Les sociétés mixtes


C’est une hybridation de deux premières catégories, c’est à dire elles empruntent
les caractéristiques de l’une et de l’autre classe des sociétés. Ce sont des sociétés
de personnes fondées en ordre principal sur la confiance des associés mais
constituées sous forme de sociétés des capitaux
On y distingue :

3. 1. 1es sociétés de personne à responsabilité limitée (SPRL)

Ici la responsabilité des associes est limitée à concurrence de leurs apports sans
que les parts sociales (titres représentatifs du capital) aient le caractère d’une
action, ce qui implique qu’elles ne sont pas facilement transmissibles.

3.1.Les sociétés coopératives

Elles sont formées des associés (coopérateurs), personnes physiques ou morales


- ou des sociétés commerciales- dont le but est de favoriser ou garantir, par une
action commune, les intérêts économiques de ses membres. Le nombre et les
apports sont variables et les parts incessibles à des tiers. Il existe des
coopératives de production, de consommation, de crédit, d’assurance,…..

Ici il faut noter que les droits de chaque coopérateur à la gestion sont égaux et le
profit est distribué entre eux en parts égales.

Tableau synthétique de responsabilités

Responsabilité
Sociétés commerciales Illimitée et solidaire limitée
1. Sociétés de personnes
SNC Associé -
SCS Commandités commanditaires
2. sociétés des capitaux
SCARL actionnaires
3. sociétés mixtes -
SPRL
SC associés
coopérateur
V. PARTICULARITE DE LA COMPTABILITE DES SOCIETES

Les opérations courantes ou les activités d’une société étant généralement


identiques à celles d’une raison individuelle (entreprise individuelle), leur
enregistrement s’y fait de manière analogue.

La spécificité de la comptabilité des sociétés, c’est l’existence des comptes


découlant de l’application des règles juridiques relatives aux opérations de
constitution, entre associés et société, opérations d’affectation des résultats, de
modification du capital, ainsi qu’aux opérations spéciales (dissolution,
liquidation, fusion, consolidation,…), et ce référence faite aux stipulations
particulières des contrats des sociétés commerciales.
2èmePARTIE : COMPTABILISATION DES OPERATIONS DES
SOCIETES COMMERCIALES

CHAPITRE I : CONSTITUTION DES SOCIETES -DISPOSITIONS


COMMUNES-

I. Principes clés

a. Lors de la constitution d’une société, les associés mettent en commun des


biens :
- ces derniers permettent le fonctionnement de la société nouvelle.
- Leur propriété est transférée à la personne morale constituée.
- En échange, chaque associé acquiert un droit sur la société, exprimé par sa
part dans le « capital social ».
b. En général, les opérations de constitution s’enregistrent en deux étapes :

• D’abord la promesse d’apport des associés ou la souscription :c’est


l’engagement formel pris par les associés d’apporter des biens par
la formation du capital social de la société. On crée le compte des
tiers 44 propriétaires et associés. En outre, on crée le compte 10.4
capital social, exprimant le total des droits des associés sur le fonds
social, c’est la contre partie des comptes d’associés.
• Puis la réalisation effective des apports ou la libération des
apports : c’est l’apport effectif des biens promis à la société.
Ici on va débiter ces apports effectifs et en créditant les comptes d’apport des
associés (44.45).

d. Les frais de constitution

Il s’agit des charges externes liées à la constitution de la société : droits


d’enregistrement, honoraires (avocat, notaire,…), frais de publicité, les frais
divers,…
Si les frais de constitution sont détaillés par nature, ils seront enregistrés en
débitant les comptes de charge concernés par le crédit du ou des compte(s)
financier(s).
63 X
64 x
56 ou X
57 x

Comme ces frais sont généralement très importants, on ne peut pas les faire
supporter par un seul exercice comptable ; pour cela, le plan comptable
recommande de les amortir et les étaler sur plusieurs exercices (2 ou 3
exercices).

Ainsi, à la fin de l’exercice ces frais seront étalés de façon suivante :

47.3 Cpte de régularisation.& charge à étaler (2/3) x


73.3* Charge à étaler (2/3)
(travaux faits par l’entreprise pour elle-même) x

Ces dépenses sont comptabilisées par nature dans des comptes de charges en
hors exploitation.

NB : les frais de constitution ne peuvent être confondus avec les frais de


premier établissement. Ces derniers sont des dépenses de prospection
commerciale ou de publicité.
Remarques : si les frais de constitution ne sont pas détaillés par nature, on les
enregistre dans le compte 64 * charge et perte diverses.

II. Comptabilité commune et spécifique de chaque société

A. Société en Nom Collectif (SNC)

Exemple : En date du 20 Mars 2006, une SNC TOKO et Cie s’est constituée
par deux associés TOKO et LUMBU dont les promesses d’apports sont
respectivement 150.000fc et 100.000fc.

1. Ecriture de constitution/souscription

44.450 Ass.TOKO s/c apport 150.000


44.451 Ass. LUMBU, s/c apport 100.000
À
10.4 Capital social 250.000
Création de la SNC en date du 20 mars 2006.

Remarque : en cas des mises inégales on recourt souvent à ouvrir un compte


capital au nom de chacun des associés, ainsi le capital est alors égal au total de
ces divers comptes.
Dans ce cas, l’écriture de souscription se présentera comme suit :
44.450 Ass.TOKO, s/c apport 150.000
44.451 Ass.LUMBU s/c apport 100.000
À
10.40 TOKO s/c capital social 150.000
10.41 LUMBU s/c capital social 100.000
2. Libération
Après fondation de la société TOKO et cie au capital de 250.000fc, les associés
peuvent réaliser leurs promesses, soit en espèce (numéraire) soit en nature.

a. Apports en numéraires

S’il s’agit d’apports libérés en espèce après la constitution. Dans ce cas, les
associés ont libéré le 4/5 en espèce, et l’écriture de réalisation d’apport sera

57 ou 56 Caisse ou banque 200.000


A
44.450 Ass.LUMBU s/c apport 80.000
44.451 Ass. TOKO, s/c apport 120.000
Libération des engagements
suivant pièces comptables n°...

Ainsi, le bilan de la société après opération se présentera comme suit :


Actif bilan passif
57. caisse 200.000 10.40 LUMBU s/c capital 100.0000
44.450 LUMBU, s/c apport 20.000 10.41 TOKO s/c capital 150.000
44.451 TOKO, s/c apport 30.000
250.0000
250.000

Grand livre

10.40 44.451
100.000 100.000 150.000 120.000

sd :30.000
44.450
100.000 80.000
sd :20.000
10.41
150.000 150.000 57 Caisse
200.000 Sd :
200.000

Remarque : dans le cas où la réalisation des apports a immédiatement eu lieu et


totalement, l’ouverture des comptes TOKO s/c apport…n’est plus nécessaire.
On crédite directement le capital par le débit des comptes intéressés.

Exemple : FLORINE et PIERRETTE constituent le 1er janvier une société en


nom collectif au capital de 600.000fc ; chacune apporte 300.000fc, remis en
chèque le jour même à la BIC où la société s’est fait ouvrir un compte.

La comptabilité de cette opération au journal de la société sera

44.450 Ass.FLORINE s/c apport 300.000


44.451 Ass.PIERRETTEs/c apport 300.000
À
10.4 Capital social/constitution de la SNC 600.000

56 Banque 600.000
A
44.450 Ass.Florine s/c apport 300.000
44.451 Ass.MBOLOKO s/c apport 300.000
libération

Grand livre

D 10.40 cap soc. C D 44.451 ass PIERRETTE, s/c app.C


600.000 600.000 300.000 300.000
soldé
Soldé

D 44.450 ass florine s/c app.c D 56 banque C


300.000 300.000 600.000

Soldé

56 Banque 600.000
A
10.4 Cap.soc 600.000
Constitution et réalisation immédiate
des apports
b. Apport comprenant des éléments en nature

MALABA, BONGO et KUPA constituent, le 1er janvier 2006, une SNC au


capital de 24.000fc souscrit par tiers (1/3).
MALABA s’engage à apporter 7.000fc en numéraire, 400fc en portefeuille
effets et 600fc en chèque.
BONGO apporte 5000fc en numéraire, le solde à effectuer dans un délai de
trois mois.
KUPA apporte 600fc en numéraire, 6 600fc en immeubles et 800fc en matériels.

Pour comptabiliser les opérations de cette société concernant la constitution des


apports, on peut soit journaliser les apports en bloc, soit les comptabiliser
séparément. Comme la situation finale sera la même, nous allons opter pour la
comptabilisation en bloc.
44.450 Ass.MALABA s/c apport 800.000
44.451 Ass BONGOS / c apport 800.000
44.452 Ass KUPA s/c apport 800.000
à
10.4 Capital social 24.000
Constitution de la SNC

57 Caisse (7000+5000+600) 12.600


56 Banque 600
54 Effet à recevoir 400
22.1 Immeuble 6.600
22.8 Matériels 800
44.450 à
44.451 Ass. MALABA s/c apport 800.000
44.452 Ass BONGOS/c apport 500.000
Ass KUPA s/c apport 800.000
Réalisation des promesses

c. Apports à titre onéreux

Il s’agit ici d’une éventualité dans laquelle une partie de biens est apportée à la
société à charge pour elle d’en payer la valeur ou de rembourser les dettes de
l’apporteur.
Dans cette catégorie on retrouve également les apports mixtes : c’est à dire des
apports composés des éléments de l’actif et des dettes. Dans ce cas, on évalue la
situation réelle (situation nette comptable) de l’apport de l’associé.
Actif –passif (dettes=VNC)

Exemple : Monsieur SUMBU exploite une entreprise individuelle, dont le bilan


au 31 décembre se présentait comme suit en franc congolais :
Actif Bilan passif
22.6 Mobilier 1.000.000 10 Capital 500.000
28.6 Amortissement 500.000 40 Fournisseur 700.000
30. Marchandises 600.000 53 Effet à payer 100.000
57 Caisse 200.000
1.300.00 1.300.000
0

Sur base de ce patrimoine dont il fait apport, il constitue avec MANDA une
société au capital de 1.600.000 fc. Ce dernier libère, le jour même, par espèce
500.000fc et par un virement bancaire de 600.000 fc.

Ecritures

44.450 Ass SUMBUs/c apport 500.000


44.451 Ass MANDA s/c apport 1.100.000
À 1600.000
10.4 Capital social
Constitution de la société
22.6 Matériel 1.000.000
30 Marchandises 600.000
57 Caisse 200.000
A
44.450 ass SUMBU s/c apport 500.000
28 amortissement 500.000
40 fournisseurs 700.000
53 effet à payer 100.000
libération de SUMBU

56 banque 600.000
57 caisse 500.000
à
44.451 Ass MANDA s/c apport 1.100.000
Libération de MANDA
Remarque : on constate que SUMBU apporte un actif qui vaut 1.300.000fc
mais en contrepartie la société aura à rembourser à ses créanciers pour 800.000
fc, son apport est fait à titre onéreux pour 800.000fc et à titre pur et simple de
pour 500.000fc.

Exemple 2 : Pour la constitution d’une société, MOLA s’engage à apporter un


immeuble estimé en fc 1.000.000 et hypothéqué pour 200.000fc; on lui octroie
800 parts de 1.000fc.

Ecritures.

44.450 Ass.MOLA s/c apport 800.000

À
10.4 Capital social/constitution de la Société 800.000

22.1 Immeuble 1000.000


A
44.450 Ass.MOLA s/c apport 800.000
46.8 Créancier hypothécaire 200.000
libération

Actif Bilan Passif


22.1 Immeuble 1.000.000 10 Capital 8000000
46.8 200.000
1.000.000
1.000.000

c. Cas d’apport immatériel (en industrie)

Il s’agit d’un cas où un associé apporte son travail, ses connaissances, ses études
faites, son expérience, sa renommée personnelle , son savoir faire…
Ces apports sont difficilement évaluables. Ils ne font jamais partie du capital ; ils
ne sont autorisés que dans la SNC, et sont dans les livres comptables pour
mémoire (PM).

Exemple : la SNC MAMOLU est constituée par 1000 parts de 10 fc chacune,


MANIA (600 parts) apporte les mobiliers de 50.000fc et 10.000fc en espèce.
MOLOSE apporte ses connaissances en génie électronique. LOKO (400 parts)
amène les marchandises pour 20.000fc et une locomotive de 14.000fc.
TD : passer les écritures appropriées sachant que les statuts prévoient la
participation de MOLOSE à la constitution et qu’il a droit à 20% du bénéfice.

Première méthode :
Si l’on considère que MOLOSE participe à la constitution, on doit ouvrir un
compte pour lui fixer sa part.
44.450 Ass.MANIA s/c apport 60.000
44.451 AssLOKO s/c apport 40.000
44.452 Ass. MULOSE/c apport PM
À
10.40 MANIA s/c cap 48.000
10.41 LOKO, s/c cap 32.000
10.42 MULOSE, s/c cap 20.000
constitution de la SNC

22.6 mobilier 50.000


57 caisse 10.000
44.450 A
Ass.MANIA s/c apport 60.000
Libération de MANIA

22 Matériel roulant 14.000


30 Caisse 20.000
A
44.451 Ass.LOKO, s/c apport 34.000
Libération de LOKO

20 Brevet PM
A
44.452 Ass MULOSE s/c apport
Libération de MULOSE PM

Deuxième méthode :
Si les statuts n’indiquent rien, les écritures seront les suivantes :

44.450 Ass.MANIA s/c apport 60.000


44.451 Ass LOKO s/c apport 40.000
44.452 Ass. MULOSES/c apport PM
À
10.10 MANIA s/c cap 60.000
10.41 LOKO, s/c cap 40.000
10.42 MULOSE, s/c cap PM
constitution de la société
Ecriture de libération (idem au 1er procédé).

b. Société en Commandité Simple (SCS).

1. Apports purs et simples dès la constitution (libération immédiate)

Exemple : le 1er avril NZUZI et NSIMBA forment une société en commandite


simple.
NZUZI, associé commandité, apporte :
- fonds de commerce 50.000
- matériel 30.000
- NSIMBA, commanditaire, verse 50.000 en numéraire.

20 Fonds de commerce 50.000


22.6 Matériel 30.000
57 Caisse 50.000
A
10.4 Capital social 130.000
Constitution de la SCS suivant
act. S/c et libération dès la
constitution

2. Apports non immédiatement libérés

Cfr exemple précèdent, considérons que les apports n’ont pas été libérés dès la
constitution. Alors les écritures seront :

44.450 NZUZI, s/c commandité 80.000


44.451 NSIMBA s/c commanditaire 50.000
A
10.40 NZUZI s/c commandité 80.000
10.41 NSIMBA s/c capital 50.000
Constitution de la SCS

20 Fonds de commerce 50.000


22.6 Matériel 30.000
A
44.450 NZUZI s/c commandité 80.000
Libération
57 Caisse 50.000
A
44.451 NSIMBA s/c commanditaire 50.000
libération

Remarque : pour tenir compte de la distinction existant entre la qualité


d’associés concourant à la formation de la société, on crée des nouveaux
comptes :
- tel s/c commandité
à tel s/c commandité
- tel s/c commanditaire
à tel s/c capital

c. Société privée à responsabilité limitée (SPRL)

La comptabilité de la société privée à responsabilité limitée ressemble à celle


de la société par actions à responsabilité limitée.

Exemple : il est crée une société privée à responsabilité limitée MPESHA et


cie sprl, au capital de 1.500.000 fc divisé en 1500 parts de 1.000fc chacune.
MPESHA fait apport à la société des actifs ci-après :
Immeuble évalué à 750.000 mais grevé d’une hypothèque de 250.000 fc au
profit de X, marchandises estimées à 400.000fc, clientèle évaluée à 100.000
fc. En rémunération de ces apports, il lui est attribué 1.000fc parts
entièrement libérées. Les 500 parts restantes sont souscrites par divers et
libérées de 50% par un versement en caisse.

44.450 Ass.MPESHA s/c apport 1.000.000


44.451 Souscripteurs (associés) divers l/c 500.000
apport
A
10.4 Capital social 1.500.000
Constitution de la SPRL suivant
acte…du..

22.1 Immeuble 750.000


20. Clientèle 100.000
30 Marchandise 400.000
A
44.450 Ass.MPESHA s/c apport 1.000.000
46.8 X créancier hypothécaire 250.000
Réalisation des apports de MPESHA

57 Caisse 250.000
A
44.451 Divers associés 250.000
Libération des parts de moitié

NB : Si les associés sont nombreux, il est possible d’utiliser deux comptes


d’apports « 44.450 » associés comptes d’apport en nature et « 44.451 »
associés, compte d’apport en numéraire.
*
Apport non entièrement libéré

 Trois associés,KAYELA, MBO et LENDA, se décident de créer, en date


du 13 Avril 2004, une société SPRL pour laquelle ils promettent
d’apporter chacun, à titre de participation au capital, respectivement les
valeurs ci-après : 100.000 fc, 100.000 fc et 300.000 fc. Le 25 du même
mois, ils apportent ce qui suit :
1. KAYELA apporte 50.000 en espèces et le reste est à verser le 30 juin
2004 ;
2. MBO apporte des espèces pour 40.000, des marchandises pour 35.000 fc
et la différence est libérer deux mois plus tard.
3. LENDA, quant à lui, fait apport des éléments ci-après : clientèle évaluée à
70.000fc, matériel de bureau de 50.000 fc, 15.000 fc en espèces,
marchandises de 130.000 fc, des effets en portefeuille pour 60.000 fc, des
créances sur clients pour 85.000 fc et, en fin, des dettes envers les
fournisseurs et effets à payer respectivement pour 65.000 fc et 45.000 fc.
Les frais occasionnés par cette constitution et à étaler sur 3 ans s’élèvent à
28.000 fc.

D. Comptabilité de la société coopérative (SC)

Exemple :
Une société coopérative est constituée au capital de 15.000fc représenté par
150 parts de 100fc.
SHABA a fait apport d’un immeuble évalué à 6.000fc, d’un matériel estimé à
1.000fc et de marchandises diverses de 3.000fc. Il lui est attribué en échange,
100 parts entièrement libérées, les 50 parts restantes sont souscrites par
divers coopérateurs et libérées à 10% par versement en numéraire.

TD :
- passer les écritures de constitution, dresser le bilan d’ouverture
- présenter le grand-livre ainsi que la balance de vérification.

44.450 Coopérateur SHABA, s/c apport 10.000


44.451 Coopérateur divers s/c apport 5.000
A
10.40 SHABA s/c capital 10.000
10.41 Coopérateur divers s/c capital constitution de la 5.000
SC suivant …du…

22.0 Immeuble 6.000


22.1 Matériel 1.000
30 Marchandise 3.000
A
44.450 Coopérateur SHABA, s/ apport 10.000
Réalisation des apports de SHABA

57 Caisse
A 500
44.451 Coopérateur SHABA, s/c apport réalisation des 500
apports de SHABA

Grand livre

D 10.40 cap soc. C


D 22.1matériel C
600.000
1.000 Sd :1.000
soldé

D 10.41 divers coop. C


D 44.451 divers C
Sc :5000 5000
5000 500
soldé
sd :4500

D 44.450.tshaba s/c app C


D 30 march . C
10.000 10.000
3.000 Sd 3.000
soldé

D 22.0 imm. C
6.000 Sd: 6.000
D 57 caisse C
500 Sd:500
Bilan d’ouverture de la SC

Actif bilan passif


22.0 Immeuble 6.000 10.40tshaba s/c capital 10.0000
22.1 Matéreil 1.000 10.41divers coopérateurs s/c 5000
30. Marchandises 3.000
44.451 Divers coopérateurs 4.500
57 Caisse 500 15.000
15.000

Balance de vérification
somme solde
N°de désignation D C D C
compte
10.40 SHABA s/c capital …….. 10.000 …….. 10.000
10.41 Divers L/C capital ……… 5.000 …….. 5000
22.0 Immeuble 6.000 …… 6.000 ……..
22.1 Matériel 1.000 …… 1.000 ……..
30 Marchandises 3.000 …… 3.000 …….
44.450 Shaba, s/c apport 10.000 10.000 ….. ……
44.451 Divers, L/c apport 5.000 500 4.500
57 caisse 500 …. 500
25.500 25.500 15.000 15.000

E. Comptabilité de la Société par Actions à Responsabilité Limitée (SARL)

A.NOTIONS
1. Définition et caractère essentiels

La SARL est la société dans laquelle les associés ne sont tenus que jusqu’à
concurrence de leurs apports et dont les droits sont représentés par des titres
négociables appelés « actions ». Ici abstraction est faite de la personnalité de
l’apporteur.

Les éléments essentiels de la création d’une SARL sont :


1. Il faut un acte authentique constatant l’accomplissement des conditions
ci-après :
- sept associés au moins
- capital intégralement souscrit
- apports en nature intégralement libéré
- apport en espèce libéré d’au moins un cinquième

2. La constitution est subordonnée à une autorisation du président de la


république
3. La responsabilité des actionnaires est limitée au montant de l’apport
4. Le capital social est déterminé en fonction de l’objet social
5. l’apport en industrie ne peut contribuer à la formation du capital social
d’une SARL
Selon les modalités de souscription des parts sociales (actions), on parle de la
fondation simultanée et fondation successive.

Dans la fondation simultanée, sept personnes au moins s’engagent à souscrire


personnellement l’intégralité du capital social, sans appel au concours extérieur.

Par contre, dans la fondation successive les fondateurs font appel à l’épargne
publique. Cette procédure exige beaucoup plus de temps avant la constitution de
la société et beaucoup de frais de publicité.

2. Catégories des titres émis par la SARL

2.1. Les actions ordinaires ou actions de capital : l’action de capital est un


titre représentant une fraction du capital social.
2.2. L’action de jouissance est celle qui est remise à l’actionnaire dont l’action
est remboursée à la suite d’un amortissement du capital social. Elle donne droit à
une part de bénéfices.

2.3. Les actions privilégiées sont celles qui confèrent à leurs détenteurs
quelques avantages particuliers par rapport aux actions ordinaires.

2.4 Les parts des fondateurs ou parts bénéficiaires : il s’agit des titres hors
capital qui sont émis par les SARL pour devoir rémunérer les fondateurs pour
les démarches effectuées à la constitution. La valeur nominale est celle inscrite
sur l’action ordinaire.
2.4. Les obligations

Les obligations sont des titres négociables représentant un droit de créance et


correspondant à un emprunt émis par une société qui veut diviser sa dette en un
très grand nombre de coupures (d’un emprunt global). Elles sont donc des
reconnaissances des dettes de l’émetteur sous formes des papiers-valeurs au
porteur librement négociables.
Les obligations ont :
- droit au remboursement à l’échéance (et même avant)
- droit de toucher des intérêts aux échéances fixées.
- droit de regard (prendre connaissance de toutes les pièces avant les
assemblées générales)

3. Règles de comptabilisation
3.1. La loi impose aux SARL
- de dresser l’inventaire à la fin de chaque exercice
- de présenter le bilan et le tableau de formation de résultat
3.2. Réserves et répartition de dividendes
D’une manière générale, la loi autorise un prélèvement de 5% sur le bénéfice
pour constituer un fonds de réserves. Cette obligation tombe lorsque la réserve
atteint le dixième du capital. (1/10)

La répartition de dividendes aux actionnaires est faite en proportion des parts


sociales et en tenant compte des catégories d’actions dites privilégiées.

B. Comptabilité de la SARL
1. Apports (en nature ou en espèce) intégralement libérés à la constitution.

a. Apport en nature et souscription en espèce

Deux comptes sont utilisés pour distinguer les apports en nature des apports en
espèces.

Exemples : une société par actions à responsabilité limitée est constituée au


capital de 250.000fc divisé 2.500 actions d’une valeur nominale de 100fc.
IYELI apporte un mobilier et matériel évalué à 50.000fc et des marchandises
évaluées à 100.000fc. Il reçoit en contre partie 1500 actions de 100fc
entièrement libérées. Les actions restantes sont souscrites en espèce par
nombreux actionnaires et libérées de 100%.

44.450 Actionnaires apports en numéraire 100.000


44.451 Actionnaires IYELI s/c apport en nature 150.000
A 250.000
10.4 Capital social
Constitution de la sarl et souscription
Mobilier et matériel
22 Marchandise 50.000
30 A 100.000
Actionn. IYELI s/c apport en nature
44.451 Réalisation de l’apport IYELI en nature 150.000
Caisse
A
57 Actionnaires divers L/c apport en 100.000
numéraire
44450 Libération de divers actionnaires 100.000

Le bilan initial devient


Actif Bilan Passif
22. mobilier et matériel 50.000 10.4 capital social
30 marchandises 100.000 250.000
57caisse 100.000

250.000 250.000

Lorsque l’apport d’un immeuble de 200.000 est grevé d’une hypothèque de


50.000, l’écriture de libération devient :

22 Immeuble 200.000
A
44.451 Actionnaire IYELI s/c apport en nature 150.000
46.8 Créancier hypothécaire 50.000
Libération pour un immeuble grevé d’une
hypothéque de 50.000

B. Capital exclusivement libéré en espèces

Exemple : une SARL a été constituée le 04 avril avec un capital de 5.000.000 fc


représenté par 50.000 actions. Les actionnaires acceptent de verse 50fc par
action.

Pour la constitution, l’écriture suivante sera passée :

44.451 Actionnaire l/c apport en espèce 5.000.000


A
10.4 Capital social 500.000
Constitution de la sarl suivant acte…

56/57 Banque /caisse 2.500.000


A 2.500.000
Actionnaire l/c apport en espèce versement de
50fc par action
Comme la constitution d’une SARL exige l’autorisation préalable du chef de
l’Etat, ainsi dans le cas où cette autorisation n’est pas accordée, on va passer
l’écriture inverse en tenant compte des frais de constitution de 120.000fc

10.4 Capital social 5.000.000


A
44.450 Actionnaires l/c apport en espèce 2.500.000
56/57 Banque/caisse 2.380.000
20 Fonds de commerce 120.000
Remboursement du capital dû au refus de
l’autorisation présidentielle.

2. Apports en espèces non entièrement libérés à la souscription

a. Cas normal
Exemple :
La société anonyme STELLA est fondée au capital de 5.000.000fc divisé en
5000 actions de 1000fc libérées du 1/5 lors de la constitution. La société est
définitivement constituée le 03 février. Le même jour le notaire verse les
sommes reçues au compte bancaire de la société. Les frais de constitution qui
s’élèvent à 69.587 sont réglés à chèque.
Promesse d’apport ou souscription

44.450 Actionnaire apports en numéraire 5.000.000


A
10.40 Capital appelé 1.000.000
10.41 Capital non appelé 4.000.000
Souscription de 5.000 actions de 1.000f
avec engagement de libération
immédiate pour 1/5

56 Banque 1.000.000
44.41 Actionnaire capital souscrit non appelé 4.000.000
A
44.450 Actionnaires l/c apport en numéraire
Réalisation de divers actionnaires de 5.000.000
1/5
64 69.587
Charges et pertes diverses
56 A 69.587
Banque
Paiement des charges par chèque
Appels ultérieurs

Exemple : la société STELLA SARL constituée le 03 février procède au


premier et deuxième appel de fonds (20% pour chaque appel) le 04 juin les
versements sont faits à la banque de la société et l’opération est terminée le 6
juillet.

10.41 Capital souscrit non appelé 2.000.000


A 200.000
10.40 Capital souscrit appelé 1er et 2eme appel
de fonds

44.42 Actionnaires montant restant dû sur le 2000.000


capital
A
44.41 Actionnaire capital souscrit non appelée 2.000.000
pour solde

Annulation de la dette sur le capital non appelé et naissance de la dette sur le


capital appelé.
Versement ultérieurs

56 Banque 2.000.000
A
44.42 Actionnaire montant restant dû s/cap 2.000.000
Appelé revirement

b. Actionnaires défaillants

L’actionnaire est dit défaillant lorsque ayant souscrit en numérique n’a pas
encore intégralement libéré ses actions et ne répond pas dans le délai à un appel
de fonds du conseil d’administration. La société est obligé d’adresser une mise
en demeure généralement de 2 mois pour le pousser à s’exécuter.

Si la mise en demeure reste sans réponse, le conseil d’administration prononce


la déchéance ou la défaillance.
Il exécute ne bourse c’est à dire les actions qui lui étaient destinées sont vendues
en public

NB : en RDC, le marché de bourse n’existe pas, on applique la vente sur


duplicata c’est à dire par l’intermédiaire d’un agent de change.
Exemple ; la banque central du congo.
L’actionnaire exécute est redevable d’intérêt de retard calculé sur la partie
appelée et non libérée.
Le produit de la vente des cations revient à l’actionnaire mais les autres frais
connexes comme les commissions et autres entraînés par cette opération sont à
sa charge.
A la fin d’exécution, le défaillant reçoit le solde résultant de la vente de ses
actions.
Le compte 44.41 l’actionnaire capital non appelé change de titulaire. Il est
octroyé à l’acquéreur de la situation du défaillant.

Débit 44.41 actionnaire défaillant crédit


- mise en demeure - produit de la banque (vente)
- intérêt de retard - règlement pour solde
- paiement commission bancaire

Exemple : Mr MAKI souscripteur de 100 actions de 1.000 fc de la société


SARL, libérées de 1/5 n’a pas effectué la libération du deuxième appel de fond
(1/5) qui devait avoir lieu au plus tard le 1er octobre. L’exécution en banque a
lieu et les actions sont vendues à KISUNGU, comme libérées de moitié pour
450fc l’une. MAKI doit, en outre, 795fc d’intérêts de retard. Frais de vente des
actions 40fc.

Comptabilisation

1. Lors de la constitution
44.450 Actionnaire MAKI s/c apport espèce 100.000
A
10.40 Capital appelé 20.000
10.41 Capital non appelé 80.000
Constitution de la SARL en date …selon l’ord
prè n°…
56 Banque 20.000
44.41 Actionnaire MAKI s/c cap. non appel. 80.000
A
44.450 Actionnaire MAKI s/c apport en espèce 100.000

2. Lors de l’appel de fonds

10.41 Capital non appelé 20.000


A 20.000
10.40 Capital appelé
2eme appel de fonds (1/5)
44.42 Actionnaire maki s/c restant dû sur le capital 20.000
appelé
A 20.000
44.41 Actionnaire MAKI s/c cap souscrit non ap

3. Comptabilisation de la défaillance

a. Mise en demeure

44.47 Maki actionnaire défaillant 20.000


A
44.42 Actionnaires restant dû sur le capital appelé. 20.000
Pour solde du compte crédité

b. Intérêts de retard

44.47 Maki actionnaire défaillant 795


A
77 Intérêt 795
Intérêt de retard sur actions à libérer

c. Exécution en bourse

56 banque 45.000
A
44.47 MAKI actionnaires défaillant 45.000
Avis de crédit n°

d. frais de vente

*63 ASC/H.E 40
A
56 Banque 40

e. Imputation frais de vente à l’actionnaire défaillant

44.47 Actionnaire défaillant 40


A
73.4 Charges imputables à des tiers 40
f. libération de l’apport

44.41 Nouvel actionnaire (KISUNGU) 60.000


A
44.41 MAKI, actionnaire capital souscrit non 60.000
appelé
Pour solde du compte débité

Règlement pour le solde

44.47 Maki actionnaires défaillant 19.165


A
5 banque 19.165

c. Versements anticipatifs

Lorsqu’un actionnaire libère une fraction supérieure à celle exigée, il y a donc


un versement anticipatif. Ce versement anticipatif est enregistré dan le compte
« 44.41 actionnaire versement anticipatif ».
C’est un compte de passif qui exprime les dettes de la société envers les
actionnaires qui libèrent plus que ce qui est demandé. C’est un sous compte de
44.41 actionnaire capital non appelé car il traduit une dimension du capital non
appelé dans la mesure où le versement effectué anticipativement concerne une
fraction du capital non appelé mais libéré par les actionnaires.

Ainsi du versement anticipatif, on créditera le 44.411 pour constater :


- la dette de la société
- la réduction de la dette de l’actionnaire vis à vis de la société compte tenu
de ses souscriptions faites et non encore intégralement libérées.

Au moment de l’appel de fonds le 44.41 sera débité et crédité par 44.42

NB : le compte 44.41 actionnaire versement anticipatif est producteur d’intérêt


jusqu’au moment de l’appel de fonds pour la fraction appelée.

Application (exemple)

Une SARL constituée le 1 février au capital social de 8.000.000fc à VN 10.000


exige à sa création une libération au minimum légal, mais 300 actions ont été
libérées entièrement en espèce dès la constitution. Le taux d’intérêt du 44.411
est de 6% l’an au 30 juillet il y a un appel de fonds du deuxième 1/5.
Passez les écritures de souscription, libération d’appel de fonds tout en
dégageant l’intérêt généré au taux de 6%.

10.4 Capital social 800.000fc

VN = 10.000fc
Nombre d’actions = capital = 8.000.000 = 800 actions
VN 10.000
Minimum légal = 8.000.000x1 = 1.600.000
5
57 caisse : 3.000.000 (300x10.000
57caisse :5.000.000 (500x10.000)
3.000.000x1 = 600.000
5
5.000.000x1 = 1.000.000 (1er appel des fond)
5
44.411 versement anticipatif = 4.000.000
- 1.600.000 minimums exigés
2.400.000
Calcul d’intérêts

i=Cxtxn = 2.400.000x6x6 = 72.000 (67)


100x12 1.200

L/C
44.45 Actionnaires s/c apports en numéraire 8.000.000
A
10.40 Capital appelé 1.600.000
10.41 Capital non appelé 6.400.000
Souscription de 80.000actions de…
Avec engagement de libération immédiate
pour 1/5
57 Caisse 4.000.000
44.41 Actionnaire capital non appelé 6.400.000
A
44.451 Actionnaire, versements numéraire 8.000.000
44.411 Actionnaire versements anticipés 2.400.000

67 Intérêts payés
44.411 A 72.000
Actionnaire versements anticipatifs
Intérêts calculés sur 2.400.000
72.000
CHAPITRE II : GESTION DES SOCIETES ET COMPTES OUVERTS
AUX ASSOCIES

Du fait que la société a une personnalité juridique distincte de celle des associés,
il en résulte des rapports divers entre les associés et la société. Ces rapports
entraînent l’ouverture des comptes spéciaux qui nécessitent la passation des
écritures appropriées. Celas découle de l’application des règles juridiques
relatives au fonctionnement de la société.

1. Les comptes courants

Il arrive fréquemment que l’associé traite avec la société en son nom personnel.
Pour cela, on lui ouvre généralement un « compte courant » destiné à suivre les
opérations financières entre la société et l’associé. Ce compte est débité des :
- retrait de fonds
- pertes à la charge de l’associé

Il est crédité des :


- avances à la société
- rémunération des gérants (s’il n’existe pas un compte spécifique
« appointements »)

Le solde débiteur du compte courant exprime une dette et le solde créditeur une
créance vis à vis de la société.

S’il existe d’autres comptes ouverts au nom de l’associé, ils sont soldés à la fin
de l’exercice par le compte courant.

Exemple 1 :
L’associé MATA effectue un retrait pour faire face à ses besoins personnels
d’une valeur de 250.000.

D 44.70 MATA C D 57 CAISSE C


2500 2500

Ecriture
44.70 Ass.MATA s/c courant 250.000
À
57 caisse 250.000

Exemple 2: l’associé MIRA met à la disposition de la société son véhicule pour


une course d’une valeur de 3000fc.

D 44.70 assMirA C D 63 ASC C


3000 3000

63 Ass.c 3000
À
44.70 À ass MIRA, sc courant 3000

NB : ce compte peut également permettre à la société d’enregistrer certaines


opérations entre associés au cas où elles s’effectuent à son sein.

Exemple : l’associé X obtient un prêt de 10000fc auprès de l’associé y, le


premier associé demande à la société à faire valoir dans la prochaine répartition
de bénéfice ce montant au profit de y.

Ecriture: 44.70 Ass X, s/c courant 10.000


A 44.71 Ass Y, s/c courant 10.000

2. Les comptes de prélèvements avancés

Il existe deux cas à ne pas confondre. En effet, il arrive que pour une raison
quelconque un associé soit autorisé à effectuer au cours de l’exercice social un
prélèvement anticipé pour la part des bénéfices qu’il escompte percevoir à la fin
d’exercice.
Le deuxième cas est celui des prélèvements considérés comme une rémunération
spéciale dite « indemnité de gérance » ou appointements de gérance.

a. Avance sur la répartition des bénéfices

Dans le premier cas, les prélèvements constituent une avance sur la répartition
des bénéfices et sont passibles d’un intérêt calculé au taux fixé par les statuts ou
à défaut au taux légal et passibles également de taxe mobilière.
Lors de la répartition des bénéfices, il y a lieu de tenir compte des prélèvements
opérés par les associés

Comme on l’a dit, ces comptes de prélèvement seront régularisés en virant les
soldes débiteurs au débit des comptes courant des associés.

Exemple : soit la SNC KOMBO et SANTU dans la quelle chaque associé a le


droit de prélever chaque mois une somme de 150fc à la valoir sur les bénéfices.

A considérer que le frais financier soit élevé à 1%

Ecritures
44.701 KOMBO s/c prélèvement 150
44.702 SANTU s/c prélèvement 150
A
57 caisse 300
Si les statuts prévoient le paiement d’un intérêt, celui-ci est porté au compte par
l’écriture :
44701 KOMBO s/c courant x
44702 SANTU s/c courant x
à
77 intérêt et escomptes x
si les associés ont prélevé trop par rapport à leur part dans la répartition des
bénéfices, ou si l’exercice se termine par une perte, l’excédent du prélèvement
doit être remboursé à la caisse centrale de la société par l’écriture :

57 caisse x
44701 kombo s/c prélèvement x
44702 santu s/c prélèvement x

b. Des prélèvements considérées comme indemnité de gérance ou


appointements
Dans ce cas, les prélèvements constituent une charge fixe pour la société et
doivent être comptabilisés comme appointements.
Ainsi, à la fin de l’exercice, ils sont soldés par le débit du compte d’exploitation
générale (compte 65 charges du personnel)

Exemple : l’associé prélève au titre d’indemnité de gérance 10.000 fc à la caisse.

65 Charge du personnel 10000


A
57 caisse 10000
CHAPITRE III : REPARTITION (AFFECTATION) DU RESULTAT

1. NOTION
Le résultat de la période pour une entreprise peut être positif ou négatif :
lorsqu’il est positif on parle d’un bénéfice et lorsqu’il est négatif on parle d’une
perte. Ce résultat peut subir plusieurs affectations ou destinations.
Ces affectations se font selon les dispositions légales ou réglementaires et
statutaires.

2. Prise en compte de la fiscalité dans l’affectation des résultats

Règle de société

La règle de société est utilisée dans le partage des bénéfices, le cas échéant des
pertes, entre les associés d’une entreprise sur base de leurs apports et de la durée
de ces apports dans l’entreprise.
La durée et les apports constituent par conséquent les variables en fonction
desquelles le partage doit se faire.
Quatre cas se présentent selon que les mises sont égales ou inégales et que les
durées de placement sont égales ou inégales , outre le fait que les associés
peuvent prévoir les clauses spéciales de répartition :
- dures gales, mises égales
- durées égales, mises inégales
- durées inégales, mises égales
- durées inégales, mises inégales.
A. Durée égale, mises égales
Ici la répartition du résultat est égale entre les associés

Application :
Deux associés A et B placent chacun une somme de 6.000fc dans une entreprise
pendant 14 mois et réalisent un bénéfice de 800fc, calculer la part bénéficiaire
qui revient à chacun.

Le capital de 12.000fc a produit après 12 mois un bénéfice de 800fc


Le capital de 1fc a produit après 14 mois un bénéfice de 800
12.000
A et B reçoivent chacun 400fc de bénéfice
Le même résultat peut être trouvé en divisant le bénéfice par le nombre des
associés
Soit 800 = 400
2
S’il n’y a pas d’autres dispositions spéciales, l’écriture sera :

87 Résultat de la période à affecter 800


A
1300 Résultat à distribuer 800
Affectation selon l’AG
800
1300 Résultat à distribuer
A
44.70 Ass.A, s/c courant 400
44.71 Ass B s/c courant 400
Affectation selon les Pv de décision

44.70 Ass.A, s/c courant 400


44.71 Ass B s/c courant 400
À 800
57 Caisse
paiement par caisse

b. Durées égales, mises inégales


Pour ce cas le partage du résultat est fonction directe des mises des associés soit
à repartir un surplus de 700fc entre deux associés X et Y, sachant qu’ils ont
apporté respectivement 6000fc et6800fc, le temps de placement des apports est
de 12 mois.
Le capital de 1 fc a généré 700
12.800

Le capital de 6000fc a produit : 700 x 6.000= 372fc


12.800
328fc pour x et 372 pour y
Écriture (voir le cas précédent)

c. Durées inégales, mises égales


Le partage est directement proportionnel aux temps de placement des mises. Soit
une société ayant en son sein deux associés, X et Y réalisent une perte de
7200fc ; calculer la part négative de chaque associé sachant que :
b. le capital de 18.000fc a été souscrit par les deux associés
c. la mise de x est restée placée pendant 10 mois et celle de y pendant
8 mois.

Chacun d’eux a souscrit donc 18.000 = 9.000fc


2
En 1 mois, la perte réalisée est de 7200
18
En 10 mois, la perte est de 7200x10 = 4000fc
18
En 8 mois, la perte réalisée est de 7200x8 = 3200fc
18
d. Durée inégales , mises inégales
Ici, le partage est fonction directe du produit des apports par des durées
correspondantes.

Application :
Deux associés A et B fondent une société ; A apporte 3000fc pendant 4 ans, B
apporte 5000fc pendant 3 ans, calculer la part de chaque associé sachant que le
bénéfice réalisé est de 6000fc.

Le bénéfice produit par un apport de 3.000fc pendant 4 ans est égal au bénéfice
que produirait un capital de 1200 (30000x4) pendant 1 an (4 :4)
De la même manière, le bénéfice réalisé pour une mise de 5000 fc pendant 3 ans
est égal au bénéfice que produirait un capital de 15000 (5000x3) pendant 1 an
(3 :3)
Les mises sont donc de 12.000 pour A
+15000 pour B
27.000

Le capital de 27.00fc produit un bénéfice 6000fc


Le capital de 1 fc produit un bénéfice de 6000
27000
Le capital de 12.000 produit un bénéfice de 6000x12000= 2.667fc
27.000
Le capital de 15.000fc produit un bénéfice de 6000x15.000= 3.333fc
27.000

Répartition du résultat avec clauses statutaires ou particulières

Il s’agit de :
- l’attribution de dividende
- la constitution de réserves
- l’attribution de tantièmes
- la participation du personnel au bénéfice.

NB : un dividende est la part du bénéfice qui est attribué aux actionnaires ou aux
apporteurs de parts sociales.
D’où la logique suivant dans la répartition du résultat.

Bénéfice
a. la déduction de pertes non compensées : -a
antérieures éventuelles (12.1) A
b. la constitution de la réserve légale (SARL et SPRL) ou : -5%
obligatoire (11.0) B
c. autres réserves (11.1) : -%
C
d. intérêts sur le capital libéré : -%
D
e. intégration de report bénéfice exercice antérieur : +b
E
f. levées et tantièmes déjà avancés : -c
F

g. le reliquat est distribué aux associés à titre de 2ème : -d


dividende ou dividende complémentaire G

Application :
Une société en nom collectif AMBA et cie a un capital de 100.000fc partagé
en 1.000fcparts de 100fc, réparties comme suit entre les associés :

AMBA, gérant 400 parts


BAMBA 400 parts
CAMPOSHI 200 parts

Les statuts indiquent que les bénéfices doivent se répartir de la manière


suivante :
- versement à titre de premier dividende d’un intérêt de 4% sur le capital
apporté par chaque associé ;
- 10% du gérant ;
- 90% à tous les associés à titre de deuxième dividende, la répartition se
faisant proportionnellement au nombre des parts possédées par chacun
d’eux.

Sachant que le bénéfice net de l’exercice 1984, suivant impôt déduit, s’élève à
10.600fc et que les associés, réunis le 5 avril 1985, ont décidé sa mise en
distribution :
1. établir le calcul des sommes revenant à chaque associé et le tableau de
répartition du bénéfice.
2. passer les écritures de répartitions de bénéfice.
Solution

1°tableau de répartition

Bénéfice distribuable 10600


Premier dividende 4% sur le capital 4000
AMBA sur 40.000 1600
BAMBA sur 40.000 1600
CAMPOSHI sur 20.000 800
Solde 6600
AMBA gérant 10% 660
5940
Deuxième dividende
AMBA 400parts, soit 2/5 2376
BAMBA 400parts, soit 2/5 2376
CAMPUSHI 200 parts, soit 1/5 1188

2°sommes revenant à chaque associé

AMBA BAMBA CAMPOSHI


Premier dividende 1.600 1600 800
Gérance 660 …. …..
Deuxième dividende 2376 2376 1188
4636 3976 1988

3°écritures des répartitions

87 Résultat de la période à affecter 10.600


A
1300 Résultat à distribuer 10600
Affectation selon l’AG

1300 Résultat à distribuer 10600


A
44.70 Amba a, s/c courant 4.636
44.71 Bamba b, s/c courant 3.976
44.72 Camposhi s/c courant 1.988
Suivant procès verbal des décisions

44.70 Amba, s/c courant 4.636


44.71 Bamba b, s/c courant 3.976
44.72 Camposhi, s/c courant 1.988
À
57 Caisse paiement par caisse 10.600

Application 2 :
La société Bamba et cie a un capital de 1.000.000fc partagé en 1.000 parts de
1.000fc réparties comme suit entre les associés :
BAMBA gérant 400parts
SILO 400parts
RADI 200parts
Les statuts indiquent que les bénéfices doivent se répartir de façon suivante :
après déduction des prélèvements proportionnellement aux apports pour
l’exercice n°1 écoulé, Bamba a prélevé chaque mois 4000fc portés au compte
Bamba s/c prélèvement et que la réserve statutaire est à la hauteur de 10%.
Le bénéfice figurant au compte résultat net de l’exercice est de 150.000fc.
Etablir le tableau de répartition des bénéfices et calculer les revenus de chaque
associé.
Passer les écritures de répartition des bénéfices.

Solution
Tableau de répartition

Bénéfice à répartir 150.000


Prélèvement mensuels 4000x12 -48.000
102.000
Réserve statutaire 10%de 102.000 -10.200
91.800
Bénéfice distribuable
part de Bamba 4/10 de 91.800 36.720
Part de Silo 4/10 de 91.800 36.720
Part de Radi 2/10 de 91800 18.360
^part de Bamba 4/10 de 91.800 -91.800
Part de Silo 4/10 de 91.800 +0

société BAMBA SILO RADI total


Réserve stat 10200 - - - 10200
Prél.mensuel - 4800 - - 48000
Deuxième dir - 36720 36720 18360 91800
Total 10200 84720 36720 18360 150.000

Ecritures
87 Résultats de la période à affecter 150.000
A
13.00 Résultat à distribuer 139.800
13.01 Résultat à conserver 10.200
Affectation selon l’AG
13.00 Résultat à distribuer 139.800
A
44.70.0 Bamba s/c prélèvement 48.000
44.70.1 Bamba s/c courant 36.720
44.71 Silo, s/c courant 36.720
44.72 Radi, s/c courant 18.360

13.01 Résultat à conserver 10.200


À 10.200
11.1 Réserve statutaire
Répartition suivant les statuts

44.70.0 Bamba s/c prélèvement 48.000


44.70.1 Bamba, s/c courant 36.720
44.71 Silo, s/c courant 36.720
44.72 Radi, s/c courant 18.360
À
57 Caisse paiement des associés par caisse 139.800

CAS SPECIAL : REPARTITION DANS UNE SOCIETE COOPERATIVE

Il faut noter que dans la société coopérative, le bénéfice est appelé l’excédant
d’exploitation ou encore le trop perçu.

Dans ce type de société, les profits et les pertes sont repartis moitié par tête et
moitié en proportion de mise, sauf disposition contraire des statuts

Application : la société coopérative ABA est constituée avec un capital de


1.000.000 de fc ; à la fin de l’année n, elle réalise un trop perçu de 200.000fc et
dispose en son sein de 8 coopérateurs ; à savoir A, B, C, D, E, F, G et H, qui
disposent respectivement dans le capital de la société de 200.000, 75.000,
150.000, 75.000, 200.000 ; 100.000 ; 150.000 ; et 50.000.

Calculs :
Bénéfice = 200.000
100.000 par tête et 100.000 en proportion des mises.

100.000 en proportion de mise sera divisé de la manière suivante

A= 200.000x100.000 = 20.000 B = 75.000x100.00= 75.000


1.000.000 1.000.000
C= 150.000x100.000 = 15.000 D = 75.000x100.00= 75.000
1.000.000 1.000.000
E=200.000x100.000 = 20.000
1.000.000 F = 100.000x100.000= 10.000
1.000.000

G=150.000x100.000 = 15.000 F = 50.000x100.000= 5.000


1.000.000 1.000.000

*100.000 par tête = 100.000 = 12.500 à chacun


8
Ainsi le tableau sera :

Proposition A B C D E F G H total
mises
Têtes 20.000 7500 15.000 7.500 20.000 10.000 15.000 5.000 100.000
12.500 12.500 12.500 12.500 12.500 12.500 12.500 12.500 100.000
total 32.500 20.000 27.500 20.000 32.500 22.500 27.500 17.500 200.000

Ecritures
87 Résultat net de la période à affecter 200.000
A
13.00 Résultat à distribuer 200.000
Affectation selon l’AG

13.00 Résultat à distribuer 200.000


A 32.500
44.70 A, s/c courant 20.000
44.71 b, s/c courant 27.500
44.72 c s/c courant 20.000
44.73 d, s/c courant 32.500
44.74 e s/c courant 22.500
44.75 f, s/c courant 27.500
44.76 g, s/c courant 17.500
44.77 h, s/c courant

44.70 A, s/c courant 32.500


44.71 b, s/c courant 20.000
44.72 c s/c courant 27.500
44.73 d, s/c courant 20.000
44.74 e s/c courant 32.500
44.75 f, s/c courant 22.500
44.76 g, s/c courant 27.500
44.77 h, s/c courant 17.500
à
57 caisse paiement par caisse 200.000
CHAPITRE IV : MODIFICATION DU CAPITAL

Toutes les modifications du capital social entraînent une modification des


statuts. L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires ou associés, qui est
la seule habilitée à modifier les statuts, peut décider :
• l’augmentation du capital
• l’amortissement du capital
• la réduction du capital

SECTION 1 : AUGMENTATION DE CAPITAL


1. Généralités

L’augmentation du capital est une opération relativement fréquente au cours de


la vie des sociétés commerciales. Sa concrétisation implique l’accomplissement
de mêmes formalités que la constitution : publicité, modification des statuts,
dépôt des copies des PV de réunion et déclaration de conformité du greffe du
TGI, paiement de droits proportionnel de 3% (sauf cas d’incorporation des plus
value de réévaluation.

a. Causes de l’augmentation du capital

- améliorer l’image de l’entreprise, la confiance des tiers ;


- financer le développement de l’entrepris ;
- améliorer sa structure financière ;
- etc.

b. Formes d’augmentation du capital : l’augmentation du capital peut se faire


sous des formes diverses, conjuguées ou non, présentées par le schéma ci-après :
Principales formes

Par apports nouveaux Sans apports nouveaux


(augmentation des ressources) (modification des ressources)

Par incorporation des réserves


Apport en Apport en Par bénéfice, plus value
espèce nature conversion
des crénaces

Double augmentation de capital


2. Augmentation du capital par rapports nouveaux

a. Objectifs :
- Accroître les ressources propres de l’entreprise et augmenter le fonds de
roulement pour financer un programme d’investissement ou améliorer la
structure financière en cas de difficultés (apport numéraire).
- Accroître les ressources propres et entrer des nouveaux actifs dans le
patrimoine pour assurer la croissance et le développement de l’entreprise
(apport en nature).

b. Conditions :
- l’ancien capital doit être entièrement libéré (sauf pour le cas de
l’augmentation par apport en nature)
- l’apport en nature doit être intégralement libéré, l’apport en numéraire
doit être libéré du minimum légal (pour les SARL) et peut faire objet
d’appels.

c. Modalités : les apports peuvent être faits par les associés ou par des tiers
(nouveaux associés)

d. Comptabilisation
La comptabilisation se fait en deux étapes comme pour la constitution :
souscription et libération. Le compte 44.43 associé il, s/c augmentation du
capital est ouvert pour enregistrer les promesses des associés.

1er cas : les anciens associés sont seuls souscripteurs

Deux possibilités peuvent être distinguées :

1. Souscription dans les mêmes proportions que leur part du capital

Exemple : soit la SNC au capital de 300.000fc dans laquelle MOZA à 200.000fc


(2000 part) et AMBA 100.000fc (1000 parts). L’assemblée des associés décide
de porter le capital à 400.000fc

La société peut décider soit d’émettre des parts nouvelles au pair (à la même
valeur que la nominale), soit de modifier la valeur nominale des parts.
- Si l’émission des parts nouvelles se fait au pair, on doit, comme le capital est
augmenté de 100.000fc, créer 100.000 = 1.000 parts
100
Ces 1.000 parts seront souscrites en raison de 67% par MOZA et 33% par
AMBA, soit respectivement 670 et 330 parts ; ainsi MOZA aura 2670 parts de
100fc, soit 267.000fc et AMBA aura 1.330 parts de 100fc, soit 133.000fc.
- si la société décide de modifier la valeur nominale, alors elle va émettre
3.000 nouvelles parts en remplacement des anciennes mais pour une
valeur nominale de 133,30fc, soit 400.000
3.000
Les souscriptions ne se font pas dans la même proportion que leur ancienne part
du capital

Ce cas pose problème lorsque la société dispose des réserves et autres bénéfices
non distribués. Tout associé qui fait une souscription dans une proposition
supérieure à l’ancienne risque de réaliser un profit sur les réserves constituées et
inversement dans le cas contraire ; pour pallier cette situation, on peut créer leur
droit de souscription (cfr 2e cas ci-dessous).

2e cas : les nouveaux associés sont des souscripteurs

Lorsque la société dispose des réserves, ils auront droit à des réserves, ce qui
risque de réduire la valeur réelle des parts anciennes. Pour éviter cela :
1. l’émission se fait au-dessus du pair c à d à un prix supérieur à la valeur
nominale, mais généralement inférieur à la valeur réelle avant
augmentation du capital ;
2. on attribue des droits de souscription aux anciens associés. Ceux ci
permettent aux anciens associés de compenser la perte de valeur constatée
sur les anciennes parts par les gains réalisés sur les nouvelles.
NB : le droit de souscription appartient à l’associé. Il ne figure pas dans la
comptabilité de la société.

Exemple : soit une SPRL au capital de 2.000.000fc divisé en 10.000 parts de


200fc et disposant d’un compte réserve évalué à 1.000.000fc. L’AGE décide
d’augmenter le capital de 1.000.000 par émission de 5.000 parts de nominal
200fc, les associés apportent 300fc par part.

Calcul
1° actif ou situation nette avant augmentation du capital =
2.000.000+1.000.000=3.000.000
2° valeur réelle avant augmentation= 3.000.000 =300fc
10.000
3°*prime d’émission par action = 300-200=100fc
Prime d’émission total = 100x5.000=500.000fc
4°situation nette après augmentation du capital =
3.000.000(5.000x300)=4.500.000
5°valeur réelle après augmentation = 4.500.000 = 300
15.000
6°droit de souscription = 300-300=0
7°capitalisation

44.43 Associé b/c augmentation du cap à 1.500.000


104 capital social 1.000.000
105 Prime d’émission souscription 500.000
44.43 Banque 1.500.000
A
caisse, l/c augmentation du capital 1.500.000

Exemple 2 : une SPRL augmente son capital actuel de 1.000.000fc représenté


par 10.000 parts de 100fc à 1.500.000fc par émission de 5.000 parts de 130fc.
Les réserves déjà constituées se chiffrent à 600.000fc, l’associé A détient 8.000
parts et B 2000 parts ; l’associé A a utilisé la totalité de ses droits de
souscription alors que B cède les siens à un nouvel associé C.

Solution
1°actif net avant augmentation du capital : 1.000.000+600.000=1.600.000
2°valeur réelle avant augmentation du capital : 1.600.000 = 160fc
10.000
3°prime d’émission par part = 130-100=30
Prime d’émission totale = 30x5.000=450.000 Montant de
l’augmentation du
capital
4°actif net après augmentation du capital = 1.600.000+
(5.000x130)=2.250.000fc
5°valeur réelle après augmentation du capital : 2.250.000 = 150fc
15.000

(Nombre de parts après


augmentation du capital)

6°Ds = 160-150 = 10fc


7°détermination de la partie d’émission des nouvelles
10.000parts = 5.000parts nouvelles
2 parts anciennes donnent droits à une part nouvelle

8°analyse des situations des associés

a)celui qui utilise ses Ds (associé A)


- avant augmentation ; 8.000 parts x160=1.280.000fc
Souscription : 4.000 parts x130 = 520.000fc
Total : 12.000 parts. => 1 800.000fc
- après augmentation : 1.200 parts x150 = 1.800.000fc
- valeur réelle d’une action 150 = prix d’émission (130) +montant
Ds(2x10).
- Perte sur les parts anciennes : (10x8000)=80.000 (due à la baisse de
valeur réelle de 160fc à 150fc) compensé par
- Gain sur le sparts nouvelles : (150-130) x4.000=80.000 (dû à la différence
entre valeur réelle et prix d’émission)

b) celui qui cède ses Ds (associé B)


- avant l’augmentation : il possède 2.000partsx160=320.000c
- après augmentation : il possède 2.000partsx150 =300.000fc
Il cède 2.000Dsx10 = 20.000fc
320.000fc

Sa fortune avant l’augmentation égale à celle après l’augmentation, il n’y a


donc ni perte ni gain.

c) celui qui entre (nouvel associé)


Il lui faut acheter 2 Ds pour acquérir 1 part nouvelle que B n’a pas l’intention de
souscrire. Il doit :
- acheter 2.000Ds à 10fc = 20.000fc
- acheter 1.000fc parts nouvelles à 130 = 130.000fc
- dépense réalisé 150.000fc

Ceci équivaut à 1.000 parts nouvelles à la valeur de 150fc = 150.000fc


Donc, il ne réalise ni perte ni gain.

2.2. Augmentation par rapport en nature

Dans ce cas, le prix d’émission des parts nouvelles est égal à la valeur réelle des
parts avant augmentation de capital. Afin de ne pas léser les anciens associés. La
différence entre ce prix et la valeur nominale constitue la prime d’apport. Il
n’existe aucun droit de souscription.

Exemple : la SPRL HANS DAVID au capital de 800.000$ représenté par des


parts de 400$ désire acquérir un entrepôt estimé par le commissaire aux apports
à 200.000fc, en procédant à une augmentation de capital. La valeur réelle de la
part avant augmentation du capital s’élève à 500$. Taxe proportionnelle
d’augmentation du capital 3% frais de modification acte et de publicité 2.000$
payés par banque.
44.43 Associé, s/c augmentation du cap 200.000
10.4 A capital social 160.000
10.5 Prime d’émission 40.000
Souscription à l’augmentation

22.1 Entrepôt 200.000


44.43 A associé, s/c augmentation libération 200.000

63 Autres services consommés 2.000


66 Contributions et taxes 6.000
A
56 Banque paiement frais 8.000

Calculs extra- comptables


*nombre de parts émises = 200.000 = 400 parts
500
*prime d’apport = 500-400=100$ par part
*prime d’apport totale = 100$ x400parts = 40.000$
*augmentation du capital =400 actions multipliées par valeur nominale, soit
160.000$.

3. Augmentation sans apports nouveaux

3.1. Cas de l’incorporation de bénéfices, réserves, report à nouveau ou


plus-value de réévaluation

a. Objectifs

- accroître la garantie de créanciers car la stabilité du capital est plus grande


que cette de réserve
- améliorer l’image de l’entreprise et satisfaire les associés.

b. Condition
Il n’est pas nécessaire que le capital soit totalement libéré.

c. Modalité

1. Augmentation de la valeur nominale des parts par émission des


nouvelles parts en remplacement des anciennes.
Nouvelle valeur nominale = cap. avant augment. +part des réserves incorporées
Nombre de parts

Exemple : avant incorporation :


Capital : 10.000fc représenté par 100 parts ; réserves 5.000fc ; si l’on décide
d’incorporer les réserves la situation sera :

Valeur de part avant augmentation : 10.000 = 100fc


100part
Valeur nominale de part de remplacement : 15.000 = 150fc
100fc
2. Attribution des parts nouvelles gratuites de même valeur nominale
que les anciennes.
La distribution des nouvelles parts gratuites entraîne la baisse de la valeur
réelle des parts parce que le montant du capital propre reste inchangé alors
que le nombre de parts augmente. Ce cas survient lorsque l’on décide de ne
pas changer la valeur nominale des parts. Etant donné que certains associés
peuvent ne pas opter pour détenir un nombre de parts plus importants
qu’avant, on attribue à chaque part ancienne un droit (valeur réelle)
d’attribution (DA) qui permet de compenser la perte de valeur constatée sur
les parts anciennes par le gain réalisé sur les parts nouvelles.

DA= VR avant incorporation – valeur réelle après incorporation

Les DA peuvent être vendus par les associés qui ne désirent pas recevoir des
parts nouvelles ou par ceux qui ont un résidu de droit par rapport au nombre
entier déterminé suivant la parité part ancienne/part nouvelle.

Exemple : la société MALA SPRL au capital de 7.000.000 divisé en 35.000parts


de 200fc cotées à 260fc incorporé une réserve facultative au capital en
répartissant 5.000 parts gratuites entre ses associés.

Solution

1°capital 7.000.000 = 35.000parts


Prolongement capital =260x35.000-7.000.000=2.100.000fc

2°les réserves incorporées = 5.000x200=1.000.000fc parce que l’émission est au


pair

3°VR après incorporation = 9.100.000 = 227,50


40.000
4°DA = 260-227,5=32,50fc

Comptabilisation

11 réserve 1.000.000
104 A capital 1.000.000

3.2. Augmentation par compensation de dettes

a)Objectifs : transformer une partie de dettes en capital afin soit d’améliorer la


trésorerie et alléger les charges financières, soit d’éviter une liquidation.

b) Condition :
- la dette doit être liquide et exigible
- le créancier devient associé et la dette soldée en contrepartie sociales
- l’ancien capital doit être intégralement libéré.

c) Modalités :
Les parts nouvelles sont émises au pair à un prix inférieur à la VR avant
l’augmentation mais généralement supérieur VR après augmentation.
La différence entre VN et prix d’émission constitue la prime d’émission. Il n’y a
pas dans ce cas de Ds pour les anciens associés.

Exemple : A la suite d’un accord avec son fournisseur, une société en


commandité simple augmente son capital en incorporant une part de la créance
dudit fournisseur au capital. Le frss reçoit 1.000 parts de minimale 200fc
évaluées à 300fc en échange d’une créance de 300.000fc.

Solution
Capital : 200fc x 1.000 = 200.000fc
Prime d’émission = (300-200) x 1.000=100.000fc

Comptabilisation
40 Fournisseur 30.000

104 A capital 200.000


105 Prime d’émission 100.000
4. Double augmentation du capital

Dans ce cas, il y a synthèse de deux formes d’augmentation du capital (apport en


numéraire et incorporation de réserves) qui peut être menée successivement ou
simultanément. Comme conséquence, il y a lieu de calculer les Ds et DA.

Exemple : la société BOA au capital de 5.000.000fc divisé parts de nominale


200fc cotées à 280fc, augmente son capital en réalisant les deux opérations
suivantes : émission à 210fc l’une de 10.000 parts nouvelles de nominale 200fc
et incorporation au capital d’une réserve en répartissant 5.000 parts gratuites.

TD : calculer les ds et journaliser en supposant


a. que l’augmentation est successive
b. que l’augmentation est simultanée.

a) Augmentation successive

1er cas incorporation réserve puis apport.

rubrique Avant Après incorporation de Apports de Après double augmentation


augmentation réserve numéraire
Nombre de 25.000 25.000+5000=30.000 10.000 40.000
parts
Valeur réelle 280 7.000.000=233,33 7.000.000+2.100.000 =227,5
unitaire 30.000 40.000
Prix 210
d’émission
Montant total 7.000.000 7.000.000 2.100.000 9.100.000

1°analyse après incorporation réserve


DA=280-233,33=46,67 ou 233,33/5
Parité : 25.000parts anciennes pour 5.000 parts nouvelles
5 parts anciennes = 1 part nouvelle

2°analyse après l’apport en numéraire


*prime d’émission: (210-200) x10.000=100.000
*montant ds = 233,33-227,5=5,83
*parité: 30.000parts anciennes pour 10.000parts nouvelles
3parts anciennes =1 part nouvelle, c’est à dire pour avoir une part nouvelle de
210fc, il faut disposer 3 DS de 5,83 chacun, soit = 227,50fc.

3°) Vérification : Da + Ds =
280 – 227.5.
46,67+5,83 = 52,2.
52,5 = 52,5

2ème Cas : Apports puis incorporation des réserves

Rubrique Avant Apports de Après incorporation Après double


Augmentation numéraire de réserve Augmentation
Nombre d’achat 25.000 10.000 35.000 40.000
Valeur réelle
unitaire 280 7.000.000 7.000.000 +2.100.000
Prix d’émission 210 +2.100.000
Montant Total 7.000.000 2.100.000 9.100.000 9.100.000

1°) Analyse après apport


• Ds = 280 – 260 =20
• Parité : 25.000 parts anciennes pour 10.000 parts nouvelles.
5 parts anciennes pour 2 parts nouvelles.
Donc pour acquérir 2 parts novelles (2 x 210), il faut 5 Ds de 20 Fc, soit une
dépense totale de 420 + 100 = 520 Fc.

2°) Analyse après apport


• Da : 260 – 227,5 = 32,5 ou 227,5
7

• Parité : 35.000 parts anciennes pour 5.000 parts nouvelles.


7 parts anciennes pour 1 part nouvelle.

3°) Vérification

Da + Ds = 280 –227,5
20 + 32,5 = 52,5
52,5 = 52,5

b) Augmentation Simultanée

Dans ce cas, il faut passer directement de 25.000 parts d’une valeur réelle de
280Fc à 40.000 parts d’une valeur réelle de 227,5 Fc.
Pour déterminer Ds et Da, on se réfèrera au nombre de parts avant
l’augmentation
(25.000). Ainsi :
1°) Ds 25.000 parts anciennes pour 10.000 parts nouvelles.
Soit 5 parts anciennes 2 parts nouvelles.
5Ds + 210 x 2 = 227,5 x 2.
Ds =
Ds = 7
2°) Da 25.000 parts anciennes pour 5000 parts nouvelles soit 5 parts
anciennes pour 1 part nouvelle :

Da = 227,5
Da =
Da = 45,5 Fc.
Comptabilisation

44,45 Associés 1/c augmentat. du cap 2.100.000


11 Réserve 1.2000.000
à
Capital social 3.000.000
10.4 Prime d’émission 100.000
10.5 Double augmentation

SECTION 2 : LA REDUCTION ET L’AMORTISSEMENT DU CAPITAL


1. Généralités
Les raisons suivantes conduisent à la réduction du capital :
1° Annuler les pertes antérieures (assainissement de la situation financière)
afin d’inciter les nouveaux antérieures (assainissement de la situation
financière) afin d’inciter les nouveaux associés à entrer dans la société.
2°. Rembourser une partie des apports lorsque le capital est trop important par
rapport aux besoins d’activités.
La réduction peut s’opérer de différentes façons :
• Diminution de la valeur nominale de chaque part sociale, qu’on appelle
autrement « Split d’actions ».
• Réduction du nombre de titres.
• Annulation des titres.

2. Annulation des Pertes.

La réduction du capital par annulation (absorption) des pertes est constatée


comptablement en débitant le compte capital par le crédit du compte 13.1 pertes
nette ou 12.1 pertes non compensées.

Exemple : Au bilan d’une S.A.R.L, il apparaît le compte perte antérieure d’un


montant de 750.000. Il est décidé d’annuler cette perte par une réduction
d’autant du capital.
10.4 Capital 750.000
à
12.1 Pertes non compensées 750.000

N.B : la réduction peut parfois excéder légèrement la perte notamment afin


d’obtenir une réduction qui soit une fraction simple du capital pour faciliter les
échanges d’actions. Dans ce cas la partie excédentaire est enregistrée au crédit
du compte prime d’émission.

3. Remboursement du Capital

On distingue 2 cas : capital partiellement libéré et totalement libéré.

Dans le 1er cas, on s’abstiendra de procéder à des appels de fonds ultérieurs en


débitant le compte 10.41 « capital non appelé » par le crédit du compte 4445
« Associé son compte » ou 44.41 « actionnaire, montant souscrit sur capital non
appelé, càd ici on procédera à l’annulation de la créance de la société sur les
actionnaires, sauf si le montant de la réduction est supérieur à la partie du capital
non libéré.

Exemple :
Une société par action au capital de 300.000 FC représenté par 3000
actions appelées libérées de moitié décide de le réduire à 150.000Fc.

10.41 Capital non appelé 150.000


à
12.1 actionnaires, capital non 150.000
appelé

Dans le 2ème cas (capital totalement libéré) : comptablement cette opération est
constatée en débitant le compte capital par le crédit du compte 44.44 « associé x,
s/c capital à rembourser.
Ce dernier compte sera débité lors du remboursement réel par le crédit des
comptes financiers

10.4 Capital social 500.000


à
4440 Ass.POKAs/c cap à rembourser 250.000
4441 Ass.PHOBa,s/c cap à rembours 125.000
4442 Ass.DEKO s/c cap à rembours 125.000
Décision de réduction du capital
4440 Ass.POKAs/c cap à rembourser 250.000
4442 Ass.PHOBa,s/c cap à rembours 125.000
4443 Ass.DEKO s/c cap à rembours 125.000
A
56 caisse 500.000

Exemple : Une société en nom collectif au capital de 2.000.000 fc réduit ce


capital de 500.000 fc en remboursant à chacun des associés un quart de son
apport. L’apport de POKA étant de 1.000.000 fc et ceux de PHOBA et DEKO
de 500.000 fc chacun.

4. Rachat d’action

Le rachat des actions par une société est théoriquement interdit. Toutefois,
l’A.G.E qui a décidé une réduction de capital non motivée par des pertes, peut
autoriser le comité de gestion ou le conseil d’administration à procéder au rachat
d’un nombre déterminé d’actions pour les annuler.

Exemple : Une SARL au capital de 500.000 FC décide de le réduire de 100.000


Fc en procédant au rachat de 1000 actions de nominale 10 Fc cotées à 92,75FC.

10.40 Capital appelé 100.000


à
4444 actionnaires, capital à rembours 100.000

25 Titre à plus d’un an 92750


A
56 banque 92750
achat des titres
4444 Actionnaires, cap à rembourser 100.000
à
25 titre à plus d’un an 92750
105 Prime d’émission 7250
Annulation des titres
5. Amortissement du Capital

C’est une opération qui ne se pratique guère que dans SARL.


L’amortissement du capital est une opération par laquelle la société :
• Rembourse le capital aux actionnaires.
• Le reconstitue par un prélèvement sur les bénéfices distribuables ou sur
une réserve autre que les réserves légale et statutaires, de manière à
maintenir la garantie de ses créanciers.

L’action remboursée (lorsque son remboursement est total) est échangée contre
un autre titre appelé « Action de jouissance » à laquelle reste attaché :
• Le droit de vote dans les assemblées.
• Le droit aux superdividendes dans les répartitions de bénéfices.
• Le droit aux réserves et aux plus values de liquidation en cas de
dissolution de la société, l’actionnaire de jouissance n’a donc pas droit à
l’intérêt statutaire, ni en cas de liquidation au capital.
La société prélève sur ses bénéfices des sommes équivalentes aux
remboursements effectués. Une réserve est créée qui remplace qui remplace le
capital. L’amortissement du capital ne peut donc se faire que s’il y a des
bénéfices. La constitution doit être préalable au remboursement du capital.

Exemple : Une société par action décide d’amortir son capital. Celui-ci
est de 1.000.000FC divisé en action de 100FC. La société décide
d’affecter à cette opération les réserves suivantes :

• Réserve de prévoyance : 345.625


• Réserve extraordinaire : 654.375

La première réserve ne doit être que dans la mesure o* elle est nécessaire. Ces
décisions ont été prises par une Assemblée Générale extraordinaire réunie. Il y a
eu règlement des sommes revenant aux actionnaires ainsi que l’échange des
actions ordinaires contre des actions de jouissance.

Comptabilisation
1040 capital appelé 1.000.000
À
4444 Actionnaires.
Cap. A rembourser 1.000.000

11 réserves extraordinaires 654.375


11 Réserves de prévoyance 345.625
À
10400 capital amorti 1.000.000
4444 Actionnaires. Cap. A rembourser 1.000.000
à Banque 1.000.000

Remarque :

Pour bien marquer que le capital se trouve reconstitué par


prélèvement sur les bénéfices ou sur les réserves, on lui donne la
dénomination de « capital amorti ». Ce montant a un caractère de
réserve mais qui est « indisponible » jusqu’à la liquidation de la
société.

On peut envisager un amortissement partiel des actions à condition


que toutes soient amorties d’un même montant. Dans ce cas, il y a
lieu de virer la part du capital non amorti au compte « 10401 capital
non amorti »
Les actions à amortir peuvent l’être par un tirage au sort.
CHAPITRE V : OPERATION D’EMPRUNTS-OBLIGATIONS

Section 1 : Considérations Générales sur les Emprunts-Obligations

Les sociétés anonymes (SARL) éprouvent parfois besoins de se financer par


voie d’emprunt à long ou en moyen terme. Les fonds peuvent être sollicités en
bloc auprès d’une seule personne morale ou physique (emprunt indivis) ou être
sollicités par fractions auprès des plusieurs personnes physiques ou morales
(emprunt divis. Les emprunts obligataires ou emprunts obligations
correspondent à cette dernière catégorie.

1.1. Définition
Les emprunts obligataires sont des emprunts à long terme d’un montant
important contractés par une société, par l’Etat ou par les collectivités locales,
divisés en parts égales représentées par des titres appelés obligations dont le
remboursement, échelonné sur la durée de l’emprunt, se fait par tirage au sort.

1.2. Caractères Essentiels

L’obligation est un titre représentatif d’une créance. Elle donne droit à un intérêt
spécifié et est remboursable suivant les modalités arrêtées lors de l’émission.

L’obligation est une créance à caractère collectif, c’est-à-dire l’emprunt est


souscrit généralement par un grand nombre de prêteurs appelés obligataires. Les
obligataires se réunissent en assemblée générale pour donner leurs avis sur toute
question pouvant toucher à leurs droits.

Les obligations confèrent les mêmes droits de créance pour une même valeur
nominale dans une même émission. Elles peuvent être cotées en bourse. Les
obligataires ne participent pas à la gestion de la société comme les actionnaires.

1.3. Concepts Spécifiques

a) Valeur Nominale :
Celle qui est inscrite sur l’obligation. Son montant est fixé par la société
émettrice et est souvent multiple de 100 (1). Elle sert de base au calcul des
Intérêts.

1
Certain législations parfois une valeur minimum. Avant l’avènement de l’euro, le minimum en France était de
100FF et en Belge 1000BEF. La loi du 2/7/1998 autorise en son article 18, aux émetteurs d’emprunts
obligataires de procéder à une redénomination en euros des obligations, sans consulter la masse des obligataires.
Elle fixe le minimum à euro.
b) Nombre d’obligations émises :
Il est déterminé par la société émettrice et égal au rapport du montant de
l’emprunt par valeur nominale ou prix de remboursement (si le
remboursement est au-dessus du pair).
c) Durée de l’Emprunt :
Elle est déterminée en fonction de la destination des fonds empruntés, des
charges de l’emprunt et de la situation monétaire. Elle varie entre 5 et 30 ans.
Les obligations représentatives d’emprunts à court et moyen terme sont
souvent appelés bon de caisse, certificat de trésorerie, bon du trésor.

d) Taux d’Intérêt :

Il est fixe ou variable appliqué à la valeur nominale. Le montant de l’intérêt


versé annuellement s’appelle « Coupon » :

e) Prix d’Emission :
Celui auquel l’obligation est offerte aux souscriptions au moment de
l’émission. Il peut être égal à la valeur nominale (émission au pair), inférieur
à la valeur nominale (émission au dessous du pair) ou rarement supérieur à la
valeur nominale (émission au dessus du pair).

f) Prime d’Emission et Perte sur Emission d’Obligation :


Elle est constatée lorsque l’émission est respectivement au-dessus ou en
dessous du pair. Son montant est égal à la différence entre valeur nominale et
prix d’émission ;

g) Prix de Remboursement :

Il représente le montant remboursé par l’émetteur au souscripteur. Il est au


minimum, égal à la valeur donnée par la formule nominale et parfois
supérieur à la valeur nominale. Il détermine le montant de l’emprunt : prix de
remboursement multiplié par nombre d’obligation.

h) Prime de Remboursement :
Elle constitue le supplément payé par la société émettrice au-delà de la valeur
nominale lorsque le prix de remboursement est supérieur à la valeur
nominale. Son montant est égal à la différence : prix de remboursement-
valeur nominale.
i) Double Prime :

Elle est &gale des pertes sur émissions et prime de remboursement ou encore
à la différence : prix de remboursement – prix d’émission. La double prime
existe lorsque l’émission est au dessous du pair et le remboursement au
dessus du pair.

Exemple :
La SARL STAR émet 10000 obligations de valeur nominale
2000FC au prix de 18000FC remboursables :
a) au pair
b) au prix de 2100FC
c) Déterminer le prix d’émission, le montant de l’emprunt, la perte
sur émission, le prix de remboursement et la double prime si
possible.
a)
1) Prix d’émission = 1800FC
2) montant de l’emprunt = 10.000 x 2.000FC =
20.000.000Fc
3) perte sur émission = 2000 – 1800 = 200FC par obligation,
soit une perte de totale de 200 x 10000 = 2.000.000FC
4) Prime de remboursement n’existe pas
5) Double prime n’existe pas
b)
1) prix d’émission : voir ci-dessus
2) montant de l’emprunt : 10.000 x 2.100FC = 21.000.000FC
3) Perte sur émission voir a3 ci-dessus
4) Prix de remboursement : 2.100FC
5) Prime de remboursement : 2.100 – 2000 = 100FC par obligation, soit
une prime totale de 1.000.000FC
6) Double prime = 2.000.000 + 1.000.000 = 3.000.000FC encore (2.100 –
1.800) x 10.000 obligations.

1.4. Emission d’un Emprunt Obligataire

L’émission peut être publique ou privée. L’émission publique s’adresse au grand


public ; elle set réglementé par la loi ou les arrêts d’exécution alors que
l’émission privée s’adresse à l’épargne dite institutionnelle (caisse d’épargne,
société d’assurance, fonds de pension, …) et n’est pas réglementée.

Etant donné que le être le maniement des titres et des coupons lors de l’émission
et des remboursements exigent un travail administratif considérable, les sociétés
émettrices se déchargent souvent sur les banques moyennant paiement d’une
commission. Ces banques peuvent :
• Faciliter la souscription à leur guichet ;
• Garantir la souscription totale des obligations ;
• Souscrire les obligations émises.

L’opération d’émission est entourée de divers frais (impression et distribution


des prospectus et des titres, numérotage des titres et des coupons, frais de
publicité, commission aux intermédiaires, …) pouvant atteindre facilement
5% de l’emprunt.

1.5. Types d’obligations émises

On distingue plusieurs catégories d’obligation en se plaçant au point de vue de


la forme, du montant de la créance, de la garantie ou du rendement.

1° Au point de vue leur forme

On distingue les :
a) Obligations nominatives (nom du propriétaire inscrit dans un registre
spécial appelé registre des spécial appelé registre des obligations).
b) Obligations au porteur (transmissibles par simple tradition)
c) Obligations mixtes (quoique nominale, sont soumises des coupons au
porteur

2° Au point de vue modalités relatives au montant de la créance


On distingue les :

a) Obligations au pair ou sans prime (la valeur de remboursement est égal


à la supérieur à la valeur d’émission) ;
b) Obligations à prime (la valeur de remboursement est supérieure à la
valeur d’émission. La différence constitue soit une prime d’émission,
soit une prime de remboursement, soit une double prime)
c) Obligations lots (à ne pas confondre aux obligations à prime dont elles
sont proches ici,
d) Obligation convertibles en action (elle peut, au terme d’un délai ou à une
date donnée, être transformée en action ou en une autre obligation) ;
e) Obligations Echangeables (elle peut être échangée contre des actions à
tout moment) ;
f) Obligations Indexées (elles bénéficient d’une indexation sur l’intérêt
servi, sur sa valeur nominale ou sur les deux) ;
g) Obligations Participantes (donnent droit outre l’intérêt fixe, de
participer au bénéfice de la société émettrice) ;
h) Obligations à Coupon Zéro (n’a pas de coupon annuel, mais bénéficie
d’une très forte prime d’émission) ;
i) Obligation à Fenêtre (possède une faculté de remboursement anticipé
avec des pénalités dégressives dans le temps) ;
j) Obligations Perpétuelles (donne droit à une rémunération perpétuelle) ;
k) Obligation à Coupon Unique (possède un coupon unique versé en une
seule fois en même temps que le remboursement de celles-ci) ;
l) Obligation à Warrant (permettent au titulaire des titres de souscrire un
nombre donné d’actions ou obligations dan des conditions fixées à
l’avance et à un prix déterminé).

3° Au point de vue de la garantie

On a :
a) Obligations Ordinaires (sans aucune garantie spéciale) ;
b) Les Obligations Privilégiées (celles qui possèdent un gage sur certaines
postes mobiliers de l’actif : marchandises, titres) ;
c) Obligations hypothécaires (celles garanties par une inscription
hypothécaire) ;
d) Obligations Concordataires (remises aux créations lors de l’obtention d’un
concordat).

1.6. Libération des Obligations

Les obligations sont les plus souvent libérées intégralement à la souscription et


délivrées directement contre espaces. Toutefois, dans certains cas celle-ci peut
se réaliser en deux versements :
• Le premier dit virement de souscription, assez faible pour amener la demande
et connaître le montant total des titres souscrits
• Le second dit versement de répartition, répartition, éloigné du premier de
quelques jours, exige en échange des titres.

Ecriture partielle pour les obligations souscrites

Lorsque la libération est partielle, on va utiliser à cet effet le compte « 46.1


Versement restant à effectuer sur titres non libérés », et l’écriture sera :

56 banque
46.1 Versement rest sur titres non libérés
63.3 A.S.C
A
46.0 Créditeurs obligataires
…………………………………… …………………………………

Lors des futures libérations, le compte 46.1 Versement rest sur titres non libérés
sera simplement crédité par le débit du compte financier concerné.

56 banque
A
46.1 Versement restant sur titres non libérés

1.7. Modalités de Remboursement des Obligations

Le programme de remboursement des obligations d’un emprunt établi par la


société émettrice, encore appelé tableau d’amortissement ou encore service de
l’emprunt énumère année par année, notamment :
• Le montant de l’emprunt
• Le nombre d’obligation déjà remboursée (mortes) et à rembourser (vivantes)
• L’intérêt (coupon)
• L’amortissement théorique ou réel
• L’annuité
• La valeur des obligations à rembourser
• La durée de l’emprunt
• Le taux réel de l’emprunt

Deux méthodes sont généralement appliquées à cet effet :


• Méthode d’annuité constante ;
• Méthode d’amortissement constant.

Section 2 : Comptabilité des emprunts-obligations

Cette section traite la comptabilisation des opérations d’émissions, de


rembourrement et de fin d’exercice comptable.

2.1. Comptabilisation des Opérations d’Emission

Les écritures d’émission doivent normalement constater les étapes suivantes :


• Emission ou ouvrage de la souscription (création des obligations placées
dans le public) ;
• Souscription (engagement des obligataires)
• Libérations (versements des sommes promises par les obligataires)

A. Emission : l’émission des obligations peut se faire au pair (valeur nominale


égale à la valeur d’émission), au-dessus de pair ou en dessous de pair.
L’entreprise crée :
1° Le compte emprunt-obligation à long terme (16.3) pour constater la dette. Ce
compte est crédité du montant total de l’emprunt par le débat du compte
obligation à la souche (16.30)

16.30 Obligation à la souche à long terme x


à
16.3 Emprunt obligation à long terme x

Le choix du compte obligation à la souche se justifie par le fait que la


souscription peut ne pas être intégrale contrairement aux actions.

3° Les comptes des charges par natures ou le compte charge, et pertes diverses
pour les frais d’émission par le crédit des comptes financiers ou des tiers.

B. Souscription

1°.On constate l’engagement des obligataires au crédit du compte collectif «


créditeurs
Obligataire » (4600) au fur et à mesure des engagements pour la valeur
d’émission ;
2°. On constate les pertes sur émission, les primes de remboursement ou la
double prime au débit du compte pertes sur émission ou primes de
remboursement ou prime de remboursement des obligations (1638) :
3°. On crédite le compte obligations à la souche (16.30) du montant de
l’emprunt souscrit.

46.00 Débits obligataires x


1638 Pertes sur émissions y
à
1630 obligation à la souche z

Où x : prime d ‘émission x nombre souscrites


Y : prime d’émission de remboursement ou double prime éventuelles des
obligations souscrites ;
Z : prime de remboursement x nombre d’obligation souscrite.

N.B : Si l’émission est au-dessus du pair, la prime sur émission sera enregistrée
au crédit du compte 1638 « prime d’émission »
c. Versement des Fonds

L’entreprise enregistre le montant libéré au débit des comptes financiers


(généralement banque) par le crédit du compte 4600 « Débiteurs obligataires ».

d. Frais d’Emission

L’ensemble de frais liés à l’émission d’emprunt (publicité, impression de titres


et prospectus, distribution de titre et prospectus, numérotages des titres et des
coupons, commission aux intermédiaires, ….) sont comptabilisés dans le compte
de charge et pertes par nature par le crédit des comptes des tiers ou financiers.

2.2. Comptabilisation des opérations de remboursement

La société émettrice établit de programme de remboursement de l’emploi


qu’elle reproduit sur chaque titre émis. Ce programme connu sous le nom de
tableau d’amortissement permet de connaître la charge du service de l’emploi ou
tout simplement le service de l’emprunt durant la vie de l’emprunt.

Le service de l’emprunt est le total des fonds dont devra disposer annuellement
la société émettrice pour assurer le paiement des intérêts et les remboursement
des obligations échus. La société émettrice a la liberté de choix du procédé à
utiliser pour répartir la charge du service de l’emprunt (différé partiel ou total
sur la durée de vie de l’emploi, par anuité constante ou amortissement constant).
Dans la pratique, la comptabilisation du remboursement ou du service de
l’emprunt obligataire comprend :
• Le paiement des intérêts (coupons)
• Le remboursement des obligations échues

A. Règlement des Coupons

On distingue 2 étapes : constatation de la charge financière et règlement


proprement dit.

1° La constatation de la charge financière de l’exercice se comptabilise en


débitant le compte 67 « intérêts des emprunts obligataires » du montant des
coupons par le crédit des comptes « 4302 contribution mobilière retenue à la
source »et 4601 « obligataires coupons à payer »

2° Le règlement proprement dit est constaté en débitant le compte 46.01 par le


crédit des comptes financiers (banque ou caisse).
N.B : - La contribution mobilière à retenir à la source pour le compte du prix est
de 20% des coupons,
- En cas de paiement direct, le compte 4061 n’est pas utilisé.
- Si la date d’échéance ne Coïncide pas avec la date de clôture de
l’exercice, le montant des coupons doit être rattaché aux exercices
correspondants, lors de l’inventaire.

B. Remboursement des obligations

On distingue 2 étapes : constatation du remboursement se fait en débitant le


compte 173 « emprunts-obligations à moyen terme » du montant des obligations
échues à rembourser par le crédit du compte 4600 » « crédits obligations échues
à rembourser ».

173 Emprunts-obligations à MT x
4600 A créditeurs obligation échues à remboursement x
constatation remboursement
4600 Créditeurs obligations échues à remboursement x
56 ou57 A banque ou caisse x
Règlement des obligations échues

N.B : Le compte 173reçoit, comme explication au point 2.3 dessous la part


venant à échéance des emprunts obligations à long terme (16.3).

C. Amortissement des Primes de Remboursement et Perte sur Emission

Les primes avons-nous dit sont des charges pour la société émettrice. De ce fait,
à la fin de l’exercice, elles font objet d’un amortissement afin de n’y constater
au résultat que la part imputable à l’exercice. Cette part est déterminée sur base
du rapport Prime totale
Durée de l’emprunt

L’exercice constatant cet amortissement (établissement) est :

673 Prime de remboursement de l’emprunt x


1638 à pertes sur émission
Etalement de l’exercice x

N.N : Il existe de cas rare où les obligations sont remboursées à prix inférieur au
prix d’émission : ces cas donnent lieu à une prime d’émission considérée comme
produit et profit par la société émettrice. Cette prime comptabilisée au crédit du
compte 1638 fait objet d’amortissement au crédit du compte 77 « prime
d’émission des obligations »
2.3. Comptabilisation de opérations de fin d’Exercice

Plusieurs opérations relatives aux emprunts obligataires doivent être


comptabilisée lors des travaux de fin d’exercice.

A. Etablissement des frais d’émission

Les frais d’émission sont étalables en deux ou trois ans. Lors du premier
exercice, l’étalement est constaté par l’écriture.

47.3 Charge à étaler x


73.3 à charge étalée x
Etalement de la charge

Le compte de régularisation active charge à établir (74.3) est débitée de la part


des frais d’émission rattachables à l’exercice en cours. Et à la clôture des
exercices ultérieurs, il sera crédité de la part annuelle par le débit du compte
charges et pertes diverses (64) et ce, jusqu’à l’amortissement total.

B. Intérêts Courus

L’échéance de l’emprunt correspond rarement à la date de clôture de l’exercice.


Ainsi, est-il nécessaire de tenir compte des intérêts courus à la fin d’exercice 2.
Le calcul de la part imputable de l’exercice se fait dans ce cas au prorata
temporis.

La traduction comptable de cette opération se fait en débitant le compte intérêts


des emprunts obligations (670) par le crédit du compte de régularisation passive
charge à payer (47.00).

N.B : Dans ce cas, il ne sera pas procédé à la retenue à la source de la


contribution mobilière étant donné que les fonds ne sont pas encore mis à la
disposition des obligataires.

c. Montant à Rembourser à Moyen Terme

A la fin de chaque année, on doit constater la partie de l’emprunt obligation à


long terme venant à échéance à moyen terme en débutant.

Exemple :
La société Hans David SARL lance le 5 février 2000 un emprunts-
obligataires en émettant 6000 obligations de nominale 200$ remboursable
dans 6 ans au pair. Le taux d’intérêt est de 8% l’an et les frais d’émission
hors taxe 48 000$. Les souscriptions sont clôturées le 01 mars. Toutes les
obligations sont souscrites et libérées par banque ce jour.
a) Dresser le tableau d’amortissement de l’emprunt par les méthodes
d’annuité constante et d’amortissement constant.
b) journaliser les opérations d’émission de fin d’exercice et de
remboursement au terme de la première année sachant que les frais
d’émission payés par banque sont étalés sur 3 ans.

A. Tableau d’Amortissement de l’Emprunt

L’élaboration de ce tableau requirent préalablement que soit connu le montant


de l’emprunt qui est, égal au produit du nombre d’obligation émise (souscrites et
libérées) par la valeur de remboursement étant au pair, le montant de l’emprunt
est de : 6.000 obligations x 200$ = 1.200.000$

1er cas : Tableau d’Anuité constante

Anné Emprunt à Nombre Intérêt des Nombres des Amortisseme Annuité Nombre
e (1) rembourser d’obligations Obligations obligations nt réel réelle (7) d’obligations
Valeur (2) (3) vivantes amorties (6) vivantes
(4) (5) restant Dues
(8)
1 1.200.000 6.000 96.000 818 163.600 259.600 5.182
2 1.036.400 5.182 82.912 883 176.600 259.512 4.299
3 859.800 4.299 68.784 954 190.800 259.584 3.345
4 669.000 3.345 53.520 1.030 206.000 259.520 2.315
5 463.000 2.315 37.040 1.113 222.600 259.640 1.202
6 240.400 1.202 19.232 1.202 240.400 259.632 0
- - - 357.488 6.000 1.200.000 1.557.488 -

La première chose est de déterminer l’anuité théorique par la formule :


t
Annuité = Ax
1 –(1+t)-n

Où :
A= montant de l’emprunt
T= taux d’intérêt
N= durée de l’emprunt
L’anuité nécessaire à l’amortissement de 1$ au taux de 8% en 6 ans étant de
0.2163154, l’annuité théorique est de :
1.200.000 x 0,2163154 = 259.578,48.

Le passage de l’annuité théorique à celle réelle et partant le remplissage du


tableau se fait comme suit :
1°. La colonne (2) de l’année n +1 est obtenu en faisant la différence entre
emprunt à rembourser de l’année n et remboursement réel de l’année n.
2°. La colonne (3) = colonne (2) divisée par valeur de remboursement.
3° Colonne (4) = colonne (2) x taux d’intérêt.
4°. Colonne (5) = remboursement théorique divisé par valeur de remboursement.
Le remboursement théorique = annuité théorique moins colonne (4)

NB : Le nombre d’obligation amortie doit toujours être arrondi à l’unité.

5°. Colonne (6) = colonne (5) multiplié par la valeur de remboursement.


6°. Colonne (7) = colonne (4) + colonne (6).
7°. Colonne (8) = colonne (3) moins colonne (5)

2ème cas : Tableau d’Amortissement Constant.

Année Emprunt à Nombre Intérêt des Nombres des Amortisse Annuité Nombre
(1) rembourser d’obligations Obligations obligations ment réel réelle (7) d’obligations
Valeur (2) (3) vivantes amorties (6) vivantes
(4) (5) restant Dues
(8)
1 1.200.000 6.000 96.000 200.000 1.000 296.000 5.000
2 1.030.000 5.000 80.000 200.000 1.000 280.000 4.000
3 800.000 4.000 64.000 200.000 1.000 264.000 3.000
4 600.000 3.000 48.000 200.000 1.000 248.000 2.000
5 400.000 2.000 32.000 200.000 1.000 232.000 1.202
6 200.000 1.000 16.000 200.000 1.000 259.632 0
- - - 336.000 1.200.000 6.000 1.536.000 -

. Comptabilisation
1° Journalisation des opérations d’émission (VE<V.N)

16.30 Opération à la souche 1.200.000


A
16.3 Emprunts obligation à LT 1.200.000
Emission de 6.000 obligations.

01/03
46.00 Obligataires 1.140.000
16.38 Pertes sur émission 60.000
A
16.30 Obligation à la souche 1.200.000
Souscription de 6.000 obligations
Dito
56 Banque 1.140.000
A
46.00 Obligataires. 1.140.000
Libération de 6.000 obligations au prix de
190.
dito
64 Charges et pertes diverses 48.000
A
56 Banque 48.000
Payé frais d’émission.

2) Journalisation des Opérations au 31/12/2000


Faite notamment sur base des données du tableau d’amortissement par annuité
constante. 31/12
67.0 Intérêts des emprunts obligataire 80.000
47.00 à
Charge à payer (régularisation 80.000
passive)
Prise en compte des intérêts de 10 mois.
dito
47.3 Charge à étaler 32.000
à
73.3 Charges étalées 32.000
Etalement des frais d’émission
Dito
Emprunt obligations à LT 959.600
16.3 à
Emprunt obligation à MT 959.600
17.3 Partie à payer à moyen terme.
Dito

80.000 = 96.000 x 10 mois 32.000 = 48.000 x 2 ans


12 mois 3ans

959.600 = 163.600 = 176.600 = 190.800 = 206.000 = 222.600


3°. Journalisation des Opérations de Remboursement.
01/01/2001
47.00 Charge à payer 80.000
67.0 à Intérêts des emprunts obligataires 80.000
Ex tourne de l’opération du 31/03/2001.
01/03/2001
67.0 Intérêts des emprunts obligations 96.000
46.01 à Obligataires coupon à payer 76.800
43.02 Contribution mobilière retenue à la souche 19.200
Constatations coupons et impôt
Dito
17.3 Emprunt-obligattions à MT 163.600
à
46.00 Créditeurs obligations échues à 163.600
Rembourser

dito 96.000
46.01 Obligations coupons à payer 163.600
46.00 Créditeur obligations échues à rembourser
A 259.600
56 Banque
Paiement par Banque.
dito 10.000
67.1
Prime de remboursement de l’emprunt 10.000
1638 à perte sur émission
Amortissement des pertes sur émission

Le jour du paiement à l’état de la contribution mobilière (soit les 10 jours qui


suivent la mise à disposition de fonds (pour la R.D.C), on débitera le compte
43.02 « contribution mobilière retenue à la source »par le crédit du compte
financier.

Remarque : Lorsque l’échéance coïncide avec la clôture de l’exercice :


l’écriture de régularisation de prise en compte des intérêts de l’année
n’est pas à passer. Elle est remplacée par celle de constatation de
coupon (remboursement) et cela, que le paiement intervienne
immédiatement ou l’année prochaine.

Section 3 : Obligations détenues par l’entreprise.


Jusque là nous avons présenté la comptabilisation des emprunts obligataires
dans la société émettrice. Cette section décrit les mécanismes de
comptabilisation chez le détenteur des obligations.

Pour rappeler, les obligataires sont les créanciers de la société émettrice. Ils se
regroupent en une masse dotée de la personnalité morale ayant pour rôle de
détenteur les intérêts de ses membres, notamment :
• Percevoir la délivrance d’un titre négociable ;
• Percevoir le paiement des intérêts (coupons) prévus ;
• Percevoir le remboursement de l’obligation.

La problématique de cette comptabilisation est traitée en trois points :


- Acquisition des obligations,
- Constatation des coupons à la fin d’exercice ou remboursement,
- Cession des obligations.

3.1. Acquisition des Obligations.

L’acquisition des obligations peut se faire soit lors de l’émission (au prix
d’émission), soit postérieurement à l’émission (au coût d’achat). Le coût d’achat
des obligations acquises postérieurement à l’émission comprend :

• Le capital (valeur intrinsèque de l’obligation telle que cotée en bourse ou


sur marché).
• Intérêts courus entre la dernière échéance et la date d’achat.

• Les autres frais accessoires d’achat.


La comptabilisation des opérations d’acquisition des obligations se fait en deux
temps : souscription et libération.
A. Lors de la souscription la dette est constatée au crédit du compte
« créditeurs divers (46) » par le débit soit du « compte titres à plus
d’un an (25) », soit « du compte titre à court terme (52) » selon que
l’intervention est respectivement de conserver durablement les
obligations ou de réaliser un gain à brève échéance.
er
1 Cas : Acquisition lors de l’émission.

25 ou 52 Titres à plus d’un an ou à Court terme x


à
46 Créditeur divers x
Souscription
2ème Cas : Acquisition lors de l’émission.
25 ou 52 Titres à plus d’un an ou à Court terme x
67 Intérêts rachetés des obligations x
à
4600 Créditeur divers x
Souscription

N.B :
• Les titres sont évalués au prix d’achat ; les frais d’achat accessoires sont
enregistrés par nature par nature aux comptes des charges et perte par le
crédit des comptes financiers ou des tiers.
• Le prix d’achat d’obligation, lors de l’émission est le prix d’émission.
• Le prix d’achat d’obligations acquises postérieurement à l’émission est le
cours boursier (capital).
• La prime d’émission ou de remboursement ne peut être constatée que lors du
remboursement en vertu de principe de prudence.

B. Lors de la libération, le compte créditeur divers est débité par le crédit


des comptes financiers (caisse ou banque).

46 Créditeur divers x
x
56 ou 57 Banque ou caisse.
Libération des fonds.

En cas de libération immédiate à la souscription, le couple créditeur divers n’est


pas utilisé : seuls les comptes 25 ou 52 et éventuellement 67 sont débités par le
crédit des comptes financiers.
Exemple : Comptabiliser les acquisitions suivantes des titres par la société
SHEKOMBO SPRL : souscription de 10 obligations B de valeur
nominale 1.000FC émises à 980 FC et remboursable à 1010FC ; taux
8% sur 10 ans. La libération de ces titres destinés à être conservés par
l’entreprise est réalisée immédiatement ce 01/10/2001.

Achat par banque auprès de la société en non collectif/NSA de 10


obligations à des fins spéculatives de valeur nominale 5.000FC, émises
de 01/06/1999. Taux d’intérêt 12%. La cotation de ces obligations en
bourse est de 5.250FC. Les frais divers payés par caisse lors de cet
achat se sont chiffrés à 1.000FC.
25 Titres à plus d’un an 9.800
A
56 Banque à Long Terme 9.800
Acquisition de 10 obligations B.
dito
52 Titres à court terme 52.500
67 Intérêts rachetés es obligations F 2.000
46 Créditeur divers NSA 54.500
Souscription des obligations F.
dito
Créditeur divers NSA 54.500
46 à

56 Banque 54.000
Paiement des obligations.
dito
64 Charge et pertes divers 1.000
à 1.000
57 Caisse
Frais accessoires d’achat payé.

.2. Constatation Coupon ou Remboursement

Le remboursement des obligations se fait par tirage au sort. à l’échéance deux


cas sont possibles :
• Les obligations ne sont pas tirées au sort et seuls les coupons sont payés.
• Les obligations sont tirées ou sont et partant remboursées.

A. Dans le 1er cas, la société se limiterait à constater les coupons en débitant


le compte débiteur divers ’46) par le crédit du compte 775 « intérêt des
obligations. »

46 Débiteurs divers x
à
77.5 Intérêts reçus des obligations x
Constatation des intérêts

Le compte 46 sera crédité lors du paiement par le débit des comptes financiers.
Remarque : cette comptabilisation repose sur l’hypothèse de coïncidence de
l’échéance avec la clôture de l’exercice. Dans le cas contraire, il sera procédé
lors de la clôture de l’exercice à la régularisation en créditant le compte 775
« Intérêts reçus des obligations par le débit du compte de régularisation active
47.12 (produit à recevoir)
B. Dans le second cas, on doit comptabiliser le remboursement du principal, le
paiement des coupons par les écritures ci-après.

46 Débiteurs divers x
à
77.50 Intérêts reçus des obligations x
Constatation des intérêts échus
46 Débiteur divers z
à
25 Titres à plus d’un an échus z
77.51 Prime d’émission
Constatation principale à rembourser
et prime d’émission.

56 ou 57 Banque ou caisse x +z
à
46 Créditeur divers z +x
Paiement du principe et des coupons
(l’annuité)

Exemple : Même exemple que ci-avant en ce qui concerne les obligations.


01/10/2001
46 Débiteurs divers 10.800
à
77.50 Intérêts reçus des obligations 800
77.51 Prime d’émission 200
25 Titres à plus d’1 an échus. 9.800
Constatation des intérêts échus.
Jour de paiement
56 Banque 10.800
A
46 Débiteur divers 10.800
Encaissement de l’annuité

3.3. Cession des obligations.

La cession des obligations implique une comptabilisation en deux temps :


• Constater le prix de cession au crédit du compte « Résultat sur cession des
titres à court terme (84) par le débit des comptes des tiers ou financiers.
• Extirper de la comptabilité les titres cédés en créditant le compte « titres à
plus d’un an ou à court terme (25 ou 52) » par le débit du compte « résultat
sur cession des titres à court terme (84) »
CHAPITRE VI : CONTRACTION (CUMUL), SOMMATION ET
CONSOLIDATION DES COMPTES

Ces trois types d’opérations sont très proches par certains aspects, mais
répondent à des situations bien différentes qu’il importe de ne pas les confondre.

Section 1 : Contraction et Sommation des Comptes

Il existe trois types d’opérations, très proches par certains aspects, mais
répondant à des situations bien différentes et qu’il importe de ne pas confondre.

Pour dresser la contraction, il y a deux procédés :

1° Virement

Chaque établissement (sauf le siège) passe des écritures de virement de tous ses
aspects au siège qui, lui-même, les reprend par des écritures. Au début de
l’exercice, le siège vire à chaque succursale les éléments d’actif et de passif qui
lui reviennent ; ce qui couvre le compte de liaison.

2° Le Cumul

Procédé extra comptable beaucoup plus simple : tous les comptes de même
nature du siège et des succursales sont totalisés. Les comptes de liaison se
trouvent compensés. Aucune écriture donc à passer, ni en fin d’exercice, ni au
début de l’exercice nouveau.

1.2. Application

Actif Bilan du siège Passif

Matériel 500 Capital 1.000


Mobilier 200 Réserves 500
Stock 600 Fournisseurs divers 400
Titres succursales 250 Créditeurs divers 100
Clients 300 Résultat 50
Banque x 75
Banque y 125
2.050 2.050
Actif Bilan Succursale Passif
Mobilier 75 Siège social 250
Stock 200 Fournisseurs 500
Clients 150 53 effets à payer 400
Débiteurs divers 35 résultat 20
Banque x 40
Banque z 120

1er procédé

1) Au niveau de la succursale

19 sièges
à
22 Mobilier
30 stocks
41 Clients
46 débits divers
56.0 Banque x
56.2 Banque z

Fournisseurs
Effets à payer
Résultats

à 19 « succursales »

Le compte 19 »siège social » se trouve soldé.


2) Au Niveau du Siège
22 Mobilier
30 Stock
41 Clients
46 Débit divers
56.0 Banque x
56.2 Banque z
à 19 « succursales »
19 succursales
à Fournisseurs
Effets à payer
Résultat
Le compte succursales au niveau du siège est soldé.
2ème procédé cumul

Matériel 500 Capital 1.000


Mobilier 275 Réserves 500
Stock 800 Fournisseurs 700
Clients 450 Créditeurs divers 50
Débiteurs divers 35 Résultat 70
Banque x 115
Banque y 125
Banque z 120

2.420 2.420

1.3 L Sommation des Bilans

Son objet est de présenter la situation d’ensemble d’une profession à partir des
bilans de toutes les entreprises entièrement indépendantes les unes des autres, de
cette profession.

Il est procédé alors à une sommation des bilans, analogue à un cumul mais
plutôt sur des groupes de comptes que sur les comptes eux-mêmes.

Plusieurs professions procèdent à de telles sommations chaque année ; la


profession bancaire par exemple.

Il est ainsi possible à chaque entrepris d l profession de se comparer à ce bilan


global, ou bilan type qui en est extrait, pour étudier sa propre proposition. Une
telle étude est souvent des plus fructueuses pour l’entreprise, qui peut mieux se
juger et se situer. Dès décisions importantes peuvent en résulter.

1.4. La Consolidation

I.4.1.Généralités

Le consolidation concerne les groupes de sociétés. Il s’agit ici des sociétés


juridiquement indépendantes les unes des autres, mais économiquement
matérialisée par un lien de participation entre elles.

On entend par consolidation l’établissement des documents uniques (Bilan et


comptes de résultats) pour l’ensemble du groupe, permettant de faire apparaître
le poids économique du groupe, d’éliminer l’effet des relations internes au
groupe, de faire apparaître la part de la société mère dans le groupe et la part des
associés minoritaires ou intérêt hors groupe.
L’intérêt de la consolidation est de présenter le groupe comme un tout aux yeux
du public, et notamment des clients, fournisseurs, banquiers, actionnaire ou
acquéreurs éventuels d’actions pour permettre de porter sur lui un jugement
global, à la fois financier et économique.

Section 2 : Consolidation des Comptes

Depuis le 19è siècle, un nombre de plus en plus grand concentrent leurs capitaux
de façon à la fois de répondre aux impératifs de production de masse et à résister
à la concurrence. Cette concentration se traduit souvent par l’augmentation des
titres détenus par l’entreprise. Ces titres proviennent des sociétés créées par elle
ou de participations qu’elle a prise dans des sociétés qu’elle veut contrôler.

Cette entreprise appelée société mère peut soit continuer à exploiter son activité
première et contrôler des sociétés qui prolonger cette activité sur le plan
horizontal et/ou vertical, soit l’abandonner pour la confier à une filiale et ne se
limiter exclusivement qu’à la gestion de ses titres et au contrôle des filiales
(holding).

Très souvent les associés de la société mère n’arrivent plus à bien connaître tous
les intérêts auxquels ils participent par l’intermédiaire de filiales. De m^me, les
tiers qui ignorent financièrement d’une façon plus importance qu’il ne l’auraient
accepté d’après la situation d’ensemble du groupe. C’est pourquoi il est de plus
en plus nécessaire d’établir de règles rigoureuses pour assurer une information
sincère. Correcte et totale des associés et tiers.

2.1. Notions de Groupe

Un groupe est un ensemble de société économiquement et financièrement liées


mais ayant chacun une indépendance juridique. C’est-à-dire une personnalité
juridique propre. L’une d’entre elles, la société mère, dirige et contrôle les autres
qui sont sous sa dépendance.

Ces liens économiques et financiers se traduisent par la prise de participation au


capital. Les législations des pays précisent généralement le caractère juridique
des sociétés filiales et mères en indiquant quelle est la fraction du capital que la
société mère doit posséder pour que l’autre société soit considérée comme
filiale. Dans bien de cas, on parle de filiale lorsque la participation u capital est
supérieure à 50% et de participation lorsqu’elle est inférieure à 50%.
.2.Types de Participation
Types de participation Liens économiques et financiers
Situation Situation
Participations directes M A La société mère M détient une
fraction du capital de A
Participations indirectes M A B La société mère M détient
une partie du capital de A
qui à son tour détient une
fraction du capital de B
Participations croisées (2 ) La société mère M détient
M A une part de capital de A qui
détient elle-même une part
du capital de A
Participations circulaires La société mère M détient
M A une fraction du capital de B
qui détient une part du
capital de A, laquelle détient
B une fraction du capital de M

2.3. Notions de Pourcentage de l’intérêt et de Pourcentage de Contrôle

Dans la structure d’un groupe, il y a lieu de distinguer la notion de propriété


exprimée par le pourcentage d’intérêt et celle de contrôle ou de pouvoir
exprimer par le pourcentage de contrôle.

le pourcentage d’intérêt représente la part du capital ou de la situation nette


(actif net) détenue par la société mère dans les autres sociétés du groupe . il sert
de base aux calculs de consolidation et se calcule comme suit :

1°cas de participation directe : % d’intérêt =% du capital détenu


2°cas de participation indirecte : % d’intérêt=produit des % des participations
détenues dans les sociétés formant l lien.
3°le total d’intérêt =% d’intérêt direct + % d’intérêt indirect.

Le pourcentage de contrôle permet de traduire le degré de pouvoir de contrôle.


Le lien de dépendance directe ou indirecte entre la société mère et la
participation ou filiale. Il s’apprécie en fonction de l’intention qu’à la société
mère d’exercer l’influence à la gestion de la société dont elle détient des parts. Il

2
Dans plusieurs pays, la loi fixe une limitation de la fraction du capital à détenir à au plus 10% en cas de
dépassement, l’aliénation de l’excédent doit se faire dans un délai de un mois.
se représente le pourcentage des droits détenus directement dans les assemblées
générales de chaque société du groupe.

Il se calcule comme suit :


1°cas de participation directe % de contrôle direct = % de participation détenue
2°cas de participation indirecte : % de contrôle =

a. % de la dernière participation
b. zéro, si la participation intermédiaire est inférieure à 50%

on distingue trois niveaux de contrôle de la société mère sur les filiale ou


participations :

1°contrôle exclusif (pouvoir de décision total)


C’est le cas lorsque soit on détient plus de 50% de droits de vote (contrôle de
droit), soit la majorité des membres des organes d’administration, de gestion et
de surveillance des filiales d’au moins deux années successives sont membres de
la société mère (contrôle de fait, soit l’exercice de l’influence dominante est
prévu par un contrat ou les statuts (contrôle contractuel).

2°contrôle conjoint (pouvoir de décision partagé).


Société dite « multi-groupes » exploitées en commun par un nombre limité
d’associés qui décident par voie d’accord.

3°influence notable (pouvoir de décision partiel)


C’est le cas lorsque le pourcentage de contrôle est compris entre 20 et 40%.

Exemple : soit l’organigramme du groupe HANSD ci-après :

HANS D

38% 60% 10% 65% 35%

E F H K L N

20% G 25% 35% 40%


a) distinguer les filiales de participations de la société HANS D.
b) calculer les pourcentages d’intérêts et de contrôle réponses

a)1°filiales : F et L
2°participations : -directes : E, H et N
-G, K, L et N
b)
E F G H K L N
Pourcentage 38 60 12 10 0,25 65,88 61,35
d’intérêt
Pourcentage 38 60 20 10 0 65 75
de contrôle

- 12% de G = 0,60x0,20
- 65% de L =0,65+0,12x0, 25x0, 35
- 61,35% de N = 0,10x0, 25x0, 35x0, 4+0,65x0, 40+0,35

2.4. Consolidation des comptes

Définition et but

On attend par consolidation, l’établissement des documents (bilan et comptes de


résultat) pour l’ensemble du groupe, permettant e faire apparaître le poids
économiques et financier du groupe. Les comptes consolidés résultent de la
fusion des emplois et ressources des sociétés, abstractions fait de leur
personnalité juridique. Leur but est de faire ressortir l’unité économique du
groupe, d’exprimer la situation et l’activité d’un groupe de sociétés unies par des
liens de filiation en éliminant les profits et pertes des relations internes au
groupe.

b) Méthodes et choix de mode de consolidation

Il existe trois méthode principales : intégration globale, l’intégration


proportionnelle et la mise en équivalence.

Le choix de la méthode à utiliser est fonction du niveau de contrôle de la société


mère estimé à travers le pourcentage de contrôle.

- la méthode d’intégration globale est utilisée en cas de contrôle exclusif


- la méthode d’intégration proportionnelle est utilisée en cas de contrôle
conjoint,
- la méthode de mise en équivalence est utilisable en cas d’influence
notable

2.5. Travaux de consolidation des comptes

La consolidation consiste à remplacer la valeur nette comptable des titres de


participation figurant à l’actif du bilan de la société mère part la part qui
correspond à sa participation dans la situation nette de la filiale ou participation.
La réalisation de cette substitution diffère selon les trois méthodes.

a. Méthode d’intégration globale

C’est la méthode qui consiste à intégrer dans les comptes consolidés l’ensemble
des éléments d’actifs et passifs des filiales. Après les retraitements et les
éliminations nécessaire, en substituant aux titres détenus par la société mère par
les éléments patrimoniaux (situation nette) ou la fraction des éléments
patrimoniaux qu’ils représentent. S’il existe une différence entre la valeur de
cette fraction des éléments patrimoniaux (situation elle et celle pour laquelle les
titres sont comptabilisés dans les livres de la société mère, elle sera inscrite,
selon le cas, soit au crédit du compte 14451 « plus-value de consolidation », soit
du début du compte 14452 »moins value de la consolidation ».

Méthodologiquement, les opérations de consolidation s’ordonnent comme suit :

1°Cumuler les comptes de bilan (et de résultat) des sociétés intégrées soit par
des écritures, soit dans un tableau de consolidation.

2°Eliminer les comptes réciproques (dettes et créances, bénéfice réalisé entre


sociétés du groupe).

3°Partager la situation nette entre le group et les minoritaires et éliminer les


titres
4°Présenter les comptes consolidés.

Exemple : la société VODA est détentrice de 1200 actions de nominale 100fc de


la société OMANA. Les bilans simplifiés de deux sociétés sont les suivants au
31/12/2002.

Actif Bilan société VODA Passif


22. Immobilisation corporelle 5.000.000 10 Capital social 4.000.000
25. Titres sociétés OMAN 1.200.000 11 Réserves 2.160.000
7. Immobilisation financière 400.000 13. Résultat net 840.000
30. Marchandises 1.500.000 40 Fourniseurs 2.200.000
41 Clients 800.000
56 Banque 300.000
9.200.00 9.200.000

Actif Bilan société OMANA Passif


22. Immobilisation corporelle 3.800.000 10 Capital social 2.000.000
25. Stocks marchandises 1.020.000 11 Réserves 1.000.000
41clients 1. 800.000 12 Réport n°nouveau 400.000
13. Résultat net 600.000
6.800.000 40 Fourniseurs 600.000
6.800.000

a) Le stock marchandise de VODA comprend 480.000fc des marchandises


lui vendues par OMANA à crédit avec une marge de 20% du coût d’achat.
b) L’immobilisation corporelle de OMANA comprend une marchandise
achetée au début de l ‘année chez VODA à 500.000fc à la valeur nette de
400.000fc. le taux d’amortissement appliqué par OMANA à la fin
d’exercice pour cette machine est de 10%.

Présenter le bilan consolidé du groupe

1°Cumul des comptes par écritures

22 Immobilisation corporelle 5.000.000


25 Titre société OMAN 1.200.000
27 Prêt à moyen terme 400.000
30 Marchandises 1.500.000
41 Clients 800.000
56 Banque 300.000
A
Capital social 4.000.000
Réserves 2.260.000
Résultat net 840.000
Fournisseurs 2.200.000
Reprises du bilan VODA

22 Autres immobilisations corporelles 3.800.000


30 Marchandises 1.020.000
41 Clients 1.800.000
57 Caisse 180.000
A
Capital social 2.000.000
Réserves 1.000.000
Report à nouveau 400.000
Résultat net 600.000
Fournisseurs 2.800.00
Reprise du bilan de OMAN

La cumul des éléments du tableau de formation de résultat se fait en débutant


tous les comptes des charges et pertes par le crédit des comptes de produits en
profit, les comptes des soldes de gestion seront chaque fois débités ou crédits
afin de respecter l’équilibre selon qu’ils accusent le solde créditeur ou débiteur.

2° Elimination de créances et dettes et bénéfice ou pertes entre société du groupe

a)il ressort des informations complémentaires :


- la nécessité de supprimer la dettes fournisseur OMAN d’un montant de
480.00 fc de la comptabilité de VODA et 480.000fc de créances clients de
OMAN relatifs à l’achat à crédit car ils se compensent dans les comptes
du groupe.

40 Fournisseur OMAN 480.000


A
41 Client VODA 480.000
Elimination créances te dettes

La nécessité de corriger le résultat et les stocks marchandise du groupe. La


marge brute de 80.000fc réalisée par OMAN a pu être éliminée du résultat car la
marchandise se trouve encore en stocks chez VODA. La minorité détenant 40%
des parts de OMAN, on corrigera au bilan consolidé les marchandises pour
80.000 – 32.000= 48.000fc. Ceci permet de ramener ce stock marchandise à
432.000fc.
13 Résultat OMAN 80.000
A
30 Marchandises voda 48.000
45451 Intérêts de minoritaires 32.000

En contrebalançant ce stock marchandise avec les intérêts des minoritaires dans


la marge brut, on retrouve 400.000fc qui est le coût d’achat.

b) la cession d’immobilisation a enregistré une plus value de 100.000fc


comptabilisée dans le résultat net de VODA et un excédent de dotation aux
amortissements de 10.000fc (100000fcx10%) comptabilisé en diminution dans
le résultat de OMANA. Il y a lieu de ramener la valeur nette comptable,
d’éliminer la plus value dans le résultat du groupe ainsi que l’excédent de
dotation aux amortissements.

13 Résultat VODA 100.000


A
22 Immobilisation corporelle 100.000
Elimination de plus value sur cession

28 Amortissement sur immobilisations 10.000


corporelles
A
13 Résultat des l’excédent des amortissements 10.000
et dotation

NB : le compte amortissement peut être remplacé par immobilisation corporelle


étant donné que les bilans sont présentés aux valeurs nettes en actif.

3e Partage de la situation nette entre le groupe et le minoritaire

De ce qui précède, les situations nettes de VODA et OMAN se présentent


comme suit :

a) Pour VODA
- capital 4.000.000
- réserves 2.160.000
- résultat 740.000
6.900.000
b) Pour OMAN
- capital 2.000.000
- réserve 1.000.000
- report à nouveau 400.000
- résultat 530.000
3.930.000

Le partage de la situation nette de la filiale se fait en fonction du pourcentage


d’intérêt. L’élimination des titres de la filiale détenus par la maison mère peut
occasionner des plus values ou des moins values de consolidation.

Dans le cas d’espèce, le pourcentage d’intérêt de VODA sur OMAN est de 60%
le tableau ci-après offre les détails de calculs.
éléments total Part du groupe Part des
(60%) minoritaires
10. Capital de OMAN 2.000.000 1.200.000 800.000
11. Réserves de OMAN 1.000.000 600.000 400.000
12. Report à nouveau de OMAN 400.000 240.000 160.000
Total 3.400.000 2.040.000 1.360.000
2.5titres OMAN détenus par Voda -1200.000
14.451plus value de consolidation 840.000
13. Résultat OMAN 530.000 318.000 212.000
Total 3.390.000 1.158.000 1.572.000

Ce partage est constaté par l’écriture de consolidation comme suit :

10 Capital social de OMAN 2.000.000


11 Réserves de OMAN 1.000.000
12 Report à nouveau de OMAN 400.000
13 Résultat net de OMAN 530.000
A
25 Titres de OMAN 1.200.000
13 Résultat consolidé 318.000
14.451 Plus values de consolidation 840.000
45.451 Intérêts des minoritaires 1.572.000

Le suivi de tous les comptes mouvementés dans le journal à l’aide d’un grand
livre permet de dégager le bilan de consolidé ci-après :

Actif Bilan consolidé du groupe Passif


22. Immobilisation corporelle 8.700.000 10 Capital social VODA 4.000.000
28. Amort/immobilisation corp. -10.000 11. Réserves groupe 2.160.000
27. Prêt à moyen terme 400.000 13 Résultat net groupe 1.058.000
30. Marchandises 2.472.000 14.451 Plus value de consolidation 840.000
41. Clients 2.120.000 40 Fournisseurs 4.520.000
56. Banque 300.000 45.451 Intérêts des minoritaires 1.604.000
57. Caisse 180.000 14.162.000
14.162.000
b. Méthode d’intégration proportionnelle

Voir support pages 145,146 et 147 spécifier seulement dans l’exemple que la
maison mère détient 1/3 des parts de la filiale.

c. Méthode de mise en équivalence

Actif Bilan consolidé du groupe Passif


Matériel 500 Capital 1000
Mobilier 275 réserves
Stock 670 Fournisseurs 501
Clients 500 Créditeurs divers 494
Débiteurs divers 12 Effets à payer 100
Banque 260 Résultats 20
52

d. Méthode de la mise en évidence


1° Notions
C’est une méthode dans laquelle il y a seulement à la valeur comptable nette des
titres de participation détenus par la société mère, de leur valeur déterminée
d’après le bilan de la société émettrice de ces titres.

Dans cette méthode, il n’y a ni cumul, ni éliminations, hormis celle de la valeur


d’acquisition des titres pour leur substituer leur valeur comptable au bilan de la
société mise en équivalence.

Cette méthode est souvent utilisée lorsque la société mère exerce une influence
notable sur la filiale en détenant au moins 20% des droits de vote.

2°cas pratique

Exemple : une société MALU détient 1/3 des actions d’une société T, titres
acquis pour 350.000fc ; le bilan de la société T fait apparaître : capital
9.000.000, réserves 300.000, résultat 60.000.
fp de m dans t =(900.000 + 300.000+60.000)/3
=420.000
-350.000
=70.000
-20.000 résultat de cons
=-50.000 réserves consolidées
CHAPITRE VIII: DISSOLUTION ET LIQUIDATION, FUSION ET
SCISSION DES SOCIETES

Section 1 : Généralités

Toute société créée prend fin un jour par sa dissolution. Celle-ci est soit une
décision soit un acte mettant fin à l’existence légale d’une société. Elle n’est pas
à confondre à la liquidation qui est un ensemble d’opération juridiques.
Commerciales et comptables conséquentes à la dissolution. Concrètement la
liquidation consiste essentiellement à réaliser les éléments d’actif et apurer le
passif le passif de l’entreprise.

La dissolution est un fait instantané alors que la liquidation se produit pendant


une période parfois plus ou moins longue.

1.1. Causes de Dissolution

On distingue trois causes principales : cause de droit, cause volontaires et causes


judiciaires.

a) Causes de droit

• Arrivée du terme ;
• Décès ou incapacité d’un associé (société des personnes) ;
• Réalisation ou extinction de l’objet social ;
• Annulation du contrat de société ;
• Réduction du capital ou du nombre d’associé en dessous du minimum légal.

c) Causes Volontaires
Décision des associés (cas de fusion transformation, scission,…)

b) Causes Juridiques
• Réunion de tous les droits sociaux dans les mains d’un seul associé ;
• Mésentente entre associé (société des personnes) ;
• Liquidation judiciaire ;
• Inexécution par un ou plusieurs associés de leurs obligations avec
conséquence de paralyser le fonctionnement de la société.
1.2. Conséquences de la dissolution

La décision de dissolution implique généralement les obligations légales


suivantes :

a) Déposer dans les 15 jours une demande de radiation au registre de


commerce et l’identification nationale (dans les 120 jours) ;
b) Faire la publicité dans le journal officiel par au moins deux annonces, la
première dans les 15 jours suivant la cessation d’activités et la deuxième
entre le 8ème et 15ème jour à dater de la première annonce ;
c) Souscrire les déclarations fiscales de la cessation d’activités dans le 10
jours ;
d) Faire figurer sur tous les documents émis par la société et destinés aux
tiers l mention « société en liquidation ».

1.3. Procédure de Liquidation

Une fois la dissolution prononcée, tous les gérants deviennent de liquidateurs,


sauf disposition contraire des statuts. Les liquidateurs doivent sur le plan
comptable :

a) Dresser l’inventaire des tous les éléments d’actif du passif et se faire


remettre à cette occasion les livres comptables et les documents sociaux.
Au cous de cet inventaire les actifs sont à évaluer à leur valeur de
liquidation.
b) Dresser le bilan et le TFR à la date de dissolution qui est celle de clôture
de l’exercice en cours.
c) Convoquer les associés en assemblée générale et leur faire rapport.
d) Réaliser l’actif en recouvrant les créances et cédant les immobilisations et
stocks d’une part et d’autre part, apurer le passif en payant les dettes.
e) Rembourser le capital et repartir l’actif net ou le passif net.

Section 2 : Comptabilité de la liquidation

A. Début de la liquidation

Dès sa désignation, le liquidateur fait un inventaire du patrimoine, procède aux


redressements comptables éventuels e dresse le bilan à la date de dissolution et
clôture l’exercice en cours. La comptabilisation à cette étape se fait
conformément aux règles de travaux de fin d’exercice à l’exception des charges
à étaler qui doivent être totalement amorties.
B. Opérations de liquidation

Ces opérations consistent à :

• Céder les différents éléments constituant les immobilisations ;


• Vendre le stock ;
• Recouvrer les créances ;
• Payer les dettes ;
• Régler les frais et percevoir les divers produits d’éléments d’actif.

Pendant cette période, on peut remplacer les comptes des charges et pertes par
nature ou de produits et profit, mais un seul et unique compte « résultat de
liquidation ». Il en est de même du résultat sur cession d’élément d’actif.
Le compte « Résultat de liquidation » est débité :
• Des pertes ou moins-values constatées sur la réalisation d’actifs et paiement
des dettes ;
• Des frais de liquidation ;
• Des annulations des actifs fictifs (3)

Il est crédité :
• Des produits et profits et des plus-values constatés sur la réalisation d’actifs
et le paiement des dettes ;
• Pour solde des comptes, des amortissements et provisions et subvention
d’équipement.

C. Bilan de Liquidation

Après réalisation de l’actif et apurement du passif, on établit une balance, mieux


un bilan de liquidation où seuls restent ouverts :
• A l’actif, les comptes des avoirs à partager (ordinairement ce sont les
comptes financiers et des titres) ;
• Au passif, les comptes capital, réserve, report à nouveau et résultat de
liquidation (4 )

Trois cas peuvent se présenter lors de l’élaboration de ce bilan :


• Boni de liquidation (valeurs à partager > capital + réserve + report nouveau +
résultat de liquidation)

3
Pour le système comptable où non on immobilise les frais
4
En cas d’existence du compte « plus-value de réévaluation », il peut être soldé au compte capital, soit au
compte courant des associés lors de constatation de droits de ceux-ci.
• Mali de liquidation (valeurs à partager < capital + réserve + report à nouveau
+ résultat de liquidation)
• Insuffisance d’actif (aucune valeur à partager à l’actif)

D. clôture de la liquidation

Les opérations de clôture de la liquidation commencent par celles relatives à la


constatation des droits des associés, ensuite, celles de partage du boni de
liquidation (avoir net de liquidation) et enfin celles de règlement des associés.

1° La constatation des droits des associés s’effectue conformément aux mises.


Comptablement, l’on débite pour solde les comptes capital, réserve et report à
nouveau par le crédit des comptes courants des associés.

104 Capital social


11 Réserves
12 Report à nouveau
à
44 Associé x, s/c Courant

N.B : La société est tenue de retenir à la source la contribution mobilière de


20%u sur les réserves et report à nouveau distribué.

2° Le partage de l’avoir net s’effectue suivant les stipulations des statuts. En cas
de silence de statuts sur les modalités relatives au partage du bénéfice.
13 Résultat de liquidation
à
44 Associé x, s/c Courant

N.B : En cas de mali, la comptabilisation se fait en inversant cette écriture.


Toutefois, lors du partage du mali, la participation des associés aux pertes se fait
en respectant les limites de leurs responsabilités (cas des commanditaires, des
associés d’une SPRL ou actionnaires).

3° Les règlements des associés sont constatés en comptabilité en débitant leurs


comptes courants respectifs par le crédit des comptes des avoirs à partager.

44 Associé x/c Courant


A
56 ou 57 ou 25 Banque ou caisse ou titres
N.B : Dans la pratique, le règlement est aisé lorsque les comptes de valeurs à
partager ne sont que des comptes financiers (disponibles). Si d’autres biens
comme les immeubles, les meubles, les titres, … sont également à répartir, il se
peut qu’il reste de soultes à régler entre associés.

E. Exemple d’application

Exemple de liquidation avec actif suffisant

Près trois années de pertes successives compensées par réduction du capital, la


société ANAONGA présente la situation comptable suivante à la date de sa
dissolution par l’assemblée des associés.

Actif Bilan du 5/05/200 Passif


10 capital social 5.200.000
20.0 Concession sur terrain 500.000 11. Réserves 55..000
22.1 Immeuble 5.000.000 13 Résultat net (200.000)
28.1 Amort sur immeuble (3.000.000) 17 Dettes à MT 2.000.000
22.6 Machines industrielles 6.800.000 40 Fournisseurs 680.000
28.61 Amort sur machines (4.500.000) 43 Etat 300.000
22.6 Mobiliers et matériels bur 1.000.000 46 Créditeurs divers 700.000
28.2 Amort sur mat et mob (700.000)
30 Marchandises 1.300.000
41 Clients 1.950.000
42. Personnel 50.000
46. Débiteurs divers 200.000 9.230.000
56 Banques 600.000
57 Caisse 30.000
9.230.000

L’inventaire physique conduit par le liquidateur sur base des valeurs liquidateurs
aboutit aux constats suivants :
1. machines industrielles 2.000.000 fc, immeuble 2.500.000fc, marchandises
1.150.000fc, clients insolvables 200.000fc, fournisseurs 700.000fc
2. les autres comptes concordent avec la situation de l’inventaire extra
comptable

Après avoir établi le bilan de liquidation et présenté la situation à l’assemblée


générale extra ordinaire des associés, les opérations suivantes étaient réalisées
par le liquidateur
a) vente contre chèque de l’immeuble à 2.900.000fc ; frais de
mutation de 1000 fc supportés par l’acheteur.
b) vente en espèce des machines industrielles 1.950.000fc et de
mobiliers et matériels de bureau 400.000fc
c) vente comptant par chèque des marchandises 1.860.000fc
d) vente de droit de concession sur terrain 560.000fc en espèce. Frais
de mutation supportés par l’acheteur 5.000fc
e) recouvrement en espèces des créances sur client 1.600.000fc sur
personnel 50.000fc sur débiteurs divers 150.000fc. le reste est
considéré comme perdu.
f) règlement des dettes envers créanciers à Mt par banque qui
accordent à la société un escompte de 20%
g) payement toutes les dettes à court terme par caisse
h) règlement de l’ensemble de charges de liquidation (fourniture
transport, honoraires liquidateur et divers services consommés ainsi
que charges du personnel) par caisse 1000.000fc.
i) L’impôt sur le bénéfice est de 40%.

Travail à faire

1. journaliser les opérations d’inventaire et établir le bilan de liquidation


2. journaliser les opérations de liquidation proprement dite sachant que
l’impôt sur le bénéfice a été payé par caisse
3. journaliser et présenter les opérations de clôture de la liquidation.
Solution

1. Journalisation des opérations d’inventaire physique.

68 Dotation aux amorts de liquidation 300.000


A
28.61 Amort machines 300.000
Redressement suivant inventaire
28.1 Amortissement /immeuble 500.000
A
78 Reprise/amort.de liquidation 500.000
Redressement suivant inventaire
Dito
Charges et pertes diverses de
64 liquidation 15.000
A
30 Marchandises 150.000
Idem
Dito
64 Charges et pertes diverses de 220.000
liquidation
A
40 Fournisseur 20.000
41 Client 200.000
Idem.

Remarque : les comptes des charges et pertes divers et produits et profits de


liquidation peuvent être remplacés par le compte résultat de liquidation.
L’option prise ici se fonde plus sur l’intérêt de faciliter la compréhension et
l’analyse.
Actif Bilan de liquidation passif
20.0 Concession sur terrain 500.000 10 capital social 5.200.000
22.1 Immeuble 5.000.000 11. Réserves 550.000
28.1 Amort sur immeuble (3.000.000) 13 Résultat net (370.000)
22.6 Machines industrielles 6.800.000 17 Dettes à Mt 2000.000
28.61 Amort sur machines (4.500.000) 40 Fournisseurs 700.000
22.6 Mobiliers et matériels bur 1.000.000 43 Etat 300.000
22.82 Amort sur mat et mob (700.000) 46 Créditeurs divers 700.000
30 Marchandises 1.300.000
41 Clients 1.950.000
42. Personnel 50.000
46. Débiteurs divers 200.000
56 Banques 600.000 9.080.000
57 Caisse 30.000
9.080.000

2. Journalisation des opérations de liquidation proprement dite.

56 Banque 2.900.000
A
85 Résultat de liquidation 2.900.000
Cession immeuble au prix de cession
Dito
28.1 Amort. Sur immeuble 2.500.000
A
85 Résultat de liquidation 2.500.000
Annulation des amortissements
Dito
85 Résultat de liquidation 5.000.000
A
22 Immeuble 5.000.000
Désaffectation
Dito
85 Résultat de liquidation 10.000
A 10.000
57 Caisse
Règlement frais de mutation

57 Caisse 2.350.000
A
85 Résultat de liquidation 2.350.000
Cession machines, mobiliers et mat
26.61 Amortissement/mach. 4.800.000
28.62 Amortissement mob. Et mat. 700.000
A
85 Résultat de liquidation 5.500.000
Annulation des amortissements

85 Résultat de liquidation 7.800.000


A
22.61 Mach. 6.800.000
22.62 Mob. Et mat. 1.000.000
Désaffectation

56 Banque 1.860.000
A
85 Résultat de liquidation 1.860.000
Vente au prix de vente
85 Résultat de liquidation 1.150.000
A 1.150.000
30 Marchandises
Sortie du CDA
57 Caisse 560.000
A 560.000
85 Résultat de liquidation
Cession de droit de cession

Résultat de liquidation 500.000


85 A
Cession sur terrain 500.000
20.0 Sortie de la comptabilisation

85 Résultat de liquidation 200.000


57 Caisse 1.800.000
A
41 Client 1.750.000
42 Personnel 50.000
46 Déditeurs divers 200.000
Recouvrement créances

17 Dettes à moyen terme 2.000.000


A
56 Banque 1.600.000
85 Résultat de liquidation 400.000
Remboursement des dettes

40 Client 700.000
43 Personnel 300.000
46 Créditeurs divers 700.000
à
57 caisse 1.700.000
règlement dettes à court terme

85 Résultat de liquidation 1.000.000


A
57 Caisse 1.000.000
Règlement charge de liquidation

85 Résultat de liquidation 410.000


A
43 Etat 16.000
13 Résultat 394.000
Contribution sur bénéfice et affectation du
résultat

43 Etat 16.000
A
57 Caisse 16.000
Paiement de l’impôt sur le bénéfice

totaux
16.000 = 40% des comptes 13 et 85

On remarque à cette étape que seuls les comptes des situations nette reste au
passif et financiers à l’actif, les autres étant soldés.

Actif Passif
56. Banque 3.760.000 10. Capital 5.200.000
57. Caisse 2.014.000 11. Réserves 550.000
13. Résultat net de liq. 24.000
5.774.000 5.774.000

1. Opérations de clôture de liquidation

10 Capital social 5.200.000


11 Réserve 550.000
A
44.70 Comptes courants associés 5.750.000
Constatation mises à restituer aux associés
13 Résultat de liquidation 24.000
A
44.70 Comptes courants associés 24.000
Répartition résultat de liquidation

44.70 Comptes courants associés 5.774.000


A
56 Banque 3.760.000
57 Caisse 2.014.000
Paiement des associés

A l’issue de ces opérations, tous les comptes disparaissent car soldés, et la vie de
la société s’arrête effectivement. Comme on peut le constater, si l’actif net le
permet, chaque associé reprend sa part du capital et de réserve. Le résultat de
liquidation éventuelle est reparti conformément aux statuts ou, dans leur silence,
proportionnellement aux apports après déduction de l’impôt sur le bénéfice.
La société est tenue en outre de retenir à la source l’impôt mobilier de 20% sur
les réserves et report à nouveau mis à la disposition des associés ainsi que sur le
boni de liquidation distribué.

Si les dettes ne peuvent être payées par la société, les associés en sont soit
solidairement indéfiniment pour les payer, soit responsables du payement à
concurrence de leurs mises.
Notons que les étapes et écritures liées à la liquidation des sociétés sont
identiques pour toutes les formes de sociétés commerciales, sauf celles liées au
partage et clôture des comptes.

Exemple de liquidation avec actif insuffisant

Remarque :
Les statuts prévoient parfois pour le résultat de liquidation, une règle de
répartition différente de celle des bénéfices d’exercice. Dans ce cas, les
bénéfices se répartissent d’abord suivant la règle habituelle ; on procède ensuite
à la répartition du résultat de liquidation suivant la clause qui le concerne.
Lorsque l’actif net est suffisant pour régler les dettes sociales, on dit que la
société en liquidation est solvable. Au cas contraire, elle est insolvable. Etant
donné que le responsabilité des associés va jusqu’au delà de leur apport, comme
conséquence comptable, le compte « associé sur compte de liquidation » aura un
solde débiteur, il demeure jusqu’au versement des associés des montants
supplémentaires.

2.6. La liquidation dans une société en commandité simple (SCS)

Les particularités propres à la dissolution de cette société résultent de l’existence


de deux types d’associés :
- pour les commandités, la procédure est comparable à celle d’une société
en nom collectif du fait que leur responsabilité est illimitée
- pour les commandités, à celle des associés d’une société à responsabilité
limitée.

Exemple : la société en commandité simple « DEKO, EYALA et cie » a été


mise en liquidation et après toutes opérations de cession et de règlement de
dettes, la balance de liquidation permet de faire apparaître la situation suivante :

Résultat de liquidation 1.900.000 Capital social 1.000.000


1.900.000 Réserves 500.000
DEKO, s/c courant 300.000
EYALA, s/c courant 100.000
1.900.000

DEKO et EYALA, touts deux commandités, ont apporté chacun 200.000fc, le


reste des apports vient des commanditaires. Les droits sur les réserves sont
proportionnels aux apports. En raison de leur solidarité avec la société et entre
eux, les commandités ont réglé une part des dettes de la société.
Calcul :
*Récupération de leur apport et du montant des réserves

DEKO = 1.500.000x200.000 = 300.000


1.000.000

EYALA = 1.500.000x200.000 = 300.000


1.000.000

Commanditaires = 1.500.000x600.000 = 900.000


1.000.000

*Répartition de la perte de liquidation

DEKO = 1.900.000x200.000 = 380.000


1.000.000
EYALA = 1.900.000x200.000 = 1.140.000
1.000.000
Comme la responsabilité des commanditaires est limitée à leur apport, ils ne
vont supporter que 900.000 et les commandités le reste, à savoir 240.00

Au total : DEKO supporte 380.000+120.000=500.000


EYALA supporte également 500.000

Comme la société ne doit à EYALA que 400.000, celui-ci va s’arranger avec


DEKO pour obtenir de son compte courant 100.000 courant afin d’absorber la
perte à sa charge quitte à DEKO de le poursuivre après.

Comptabilisation

104 capital social 1.000.000


11 réserves 500.000

à 4470 DEKO s/c liquidation 300.000


4471 EYALA s/c liquidation 300.000
4473 commanditaires s/c liquidation 900.000

Partage du capital + réserve

472 commanditaires s/c liquidation 900.000

à 131 perte de liquidation 900.000


Prise en charge de la perte de liquidation par les commandités

740 DEKO s/c courant 100.000


à 4471 EYALA s/c courant 100.000
La naissance de la créance de EYALA sur DEKO

4470 DEKO s/c courant 200.000


4471 EYALA s/c courant 200.000
à
131 perte de liquidation 400.000
Prise en charge de l’excédent de la perte

NB : la responsabilité des associés étant illimitée DEKO et EYALA vont régler


leurs créances au delà de l’exécution juridique de la société.

2.6. La liquidation dans une société par actions et une société à


responsabilité

Les dissolutions de ces sociétés ont en commun le fait que la responsabilité des
associés est limitée à leurs apports.

Le partage de l’actif net est plus complexe ici que dans le cas d’une société des
personnes lorsqu’il existe plusieurs catégories d’ayant droit :
- les actionnaires, dont les droits peuvent être différents selon qu’ils
possèdent des cations ordinaires, des actions de jouissance ou des actions
privilégiées.
- Les porteurs de parts qui peuvent avoir un droit sur les réserves et sur les
résultats de liquidation.

Cela est dû au fait que la réserve légale revient exclusivement aux actionnaires
et les autres réserves ne reviennent aux actionnaires que dans les conditions
suivantes :
- s’il n’y a pas d’autres titres que les actions ou si les réserves ont été
constituées uniquement par prélèvement sur la part des bénéfices revenant
aux actionnaires, les réserves sont attribuées aux actionnaires en cas de
distribution.
- Dans les autres cas, les réserves, e cas de distribution, se partagent entre
les divers ayant droit à concurrence de leur part dans la répartition des
bénéfices.

NB : les bénéficiaires ne font jamais partie du capital de la société.


Quelques spécificités de liquidation d’une SARL

Situation du capital

Le capital est partagé conformément aux droits de chacun. Le capital souscrit


non appelé, n’ayant pas été versé, n’implique aucun remboursement. Il sera
soldé en annulation en contrepartie 4441 « actionnaires, capital souscrit non
appelé ». Le capital appelé revient aux actions libérées et non amorties en
fonction des montants effectivement apportés et non amortis.

Situation des réserves

Les réserves sont réparties d’une manière générale aux détenteurs des titres au
détriment de qui elles ont été constituées (actions, parts de fondateurs, actions de
jouissance). Mais la réserve légale concerne exclusivement les actions
représentant le capital.

Autres situations

Le capital amorti (réservé), la prime d’émission et le report à nouveau sont, à


des titres divers, des réserves appartenant à toutes les catégories d’actions dans
la même proportion que les superdividendes, c’est à dire proportionnellement au
nombre d’actions.

Situation des résultats de liquidation

Le résultat de liquidation est partagé selon les règles des bénéfices, sans
constitution des réserves devenues inutiles à moins que les statuts contiennent
une clause spéciale relative à sa répartition.

Exemple : la société par action « MERVEILLES SARL » est mise en


liquidation en juin 1960. Toutes les opérations de liquidation effectuées, sa
balance de liquidation permet de présenter le bilan suivant :
Actif passif
44.45 Actionnaires, cap non appelé 750.000 1041 Capit non appelé 750.000
56 banques 5.575.000 Capital non amorti 2.000.000
Capital amorti 1.000.000
Primes d’émission 625.000
Réserve légale 375.000
Rep à nouveau 225.000
Résultat net de liquid. 350.00.
6.325.000 6.325.000
En 1980, la société à procédé à l’amortissement de son capital représenté à
l’époque par 2.000 actions de 500fc, puis pour étendre son activité, elle a émis,
en 1983, 2.500 actions de 500fc de valeur nominale émises à 600fc l’une et en
1988, 3.000fc actions nouvelles de 500fc de nominale émises à 625fc l’une
libérées de moitié à ce jour.

La clause des statuts relative à la répartition des bénéfices, plusieurs fois


remaniées pour tenir compte des prescriptions du législateur, est actuellement
rédigée comme suite : « sur les bénéfices annuels, demeurant disponibles après
impôt, il est prélevé :
- 5% pour affectation à la réserve légale, conformément aux prescriptions
légales.
- La somme nécessaire pour servir un intérêt de 5% aux actions sur le
capital libéré et non amorti.

Le solde après affectation aux réserves ou report à nouveau de bénéfices que


peut décider l’assemblée sera attribué aux actionnaires ». Une autre clause
précise qu’en cas de dissolution de la société, le partage du boni de liquidation
devra se faire en considération de la règle actuelle de répartition des bénéfices.

En l’absence de résultat de l’exercice, il est décidé de prélever l’intérêt statutaire


sur le résultat de liquidation.

Solution
1°calcul

Montant 2000 action am. 25000 act ord 3.000 act


à A B libérées de
répartir moitié
C
1. capital appelé 2.000.000 - 1.250.000 750.000
Capital amorti 1.000.000
Réserve légale 3750.000
Prime d’émission 625.000
Réserve facult. 1.000.000
Report à nouveau 225.000
2. 3.225.000 260.000 1.075.000 1.290.000
3. Profit de 350.000
liquidation -100.000 - 62.500 37.500
Intérêt stat. 250.000 66.667 83.333 100.000
total 5.575.000 926.667 2.470.833 2.177.500
Intérêt statutaire (sur 4.000 actions totalement libérées)

(2.500x2.000.000) /4.000=62.500(pour les actions ordinaires)


(1.500x2.000.000) /4.000=37.500 pour les actions libérées de moitié

Le solde
(250.000x2.000)/7500=66.667(A)
(250.000x2.500)/7500=83.333
(250.000x3.000)/7500=100.00

Comptabilité

a)exercice des droits


104 capital non amorti 2.000.000
104 capital amorti 1.000.000
104capital souscrit non appelé 750.000
105 primes d’émission 625.000
11 réserves légales 375.000
12 report à nouveau 225.000
13 résultat de liquidation 350.000
à
44.41 Actionnaires, capital non appelé 750.000
44.70 Actionnaire (actions amorties)
s/c de liquidation 926.667
4472 Actionnaires (actions libérées de ½
s/c de liquidation 2.177.500

b) Reprise des éléments d’actifs

44.41 Actionnaires, capital non appelé 926.667


44.70 Actionnaire (actions amorties)
s/c de liquidation 2.470.833
4472 Actionnaires (actions libérées de ½
s/c de liquidation 2.177.500
à
56 banque 5.575.000

S’il y a perte de liquidation ou perte d’exercice, il y a lieu de l’imputer sur les


réserves avant de répartir en commençant par les réserves dont la constitution
n’était pas obligatoire.
Si les réserves ne suffisent pas pour absorber les pertes, l’imputation se fait
ensuite sur le capital. Ce qui peut conduire les associes à libérer le capital non
appelé si le capital appelé est insuffisant pour couvrit les pertes.

Si compte tenu de cette libération, la totalité des pertes ne peut être imputée.
Cela traduit l’insolvabilité de la société et un bilan établi à ce stade laisse
apparaître pour seuls postes.

- les pertes non annulées par les apports et réserves


- les dettes non payées et qui ne pourraient pas l’être en raison de la
limitation de la responsabilité des actionnaires à leurs apports.
NB :
1. les sociétés à responsabilité limitée sont soumises, quant à leur
dissolution, aux mêmes règles juridiques que les sociétés par action. Le
partage de l’actif net est toutefois plus simple en raison de l’existence
d’une seule catégorie d’associés. D’autre part, il y a lieu de faire
intervenir à la place des comptes « actionnaires s/c de liquidation », le
compte « associés : « compte de liquidation ».
2. les sociétés coopératives sont, le plus souvent, des sociétés des capitaux
assimilées aux sociétés par actions, avec toutefois quelques particularités
découlant du principe coopératif (c ; a ; m ; la solidarité entre
coopérateurs ou associés matérialisée par la répartition moitié par tête et
moitié par mise au cas où les statuts restent muets sur le résultat de
liquidation).

Exercice n°1

Les associés MBUYI, PANZU et MULENGA, créent une SNC au capital composé de 30.000
parts de 200 FC respectivement selon les proportions suivantes : 3,2 et 1.
MBUYI s’est engagé à libérer en nat
ure un immeuble résidentiel valorisé à 1.800.000 FC, du mobilier de bureau acheté à 350.000
FC et le reste en numéraire.
PANZU s’est engagé à libérer une partie en numéraire pour ¾ et la partie restante en banque.
MULENGA s’est engagé à apporter son entreprise comprenant les éléments du patrimoine
suivants: un fonds de commerce estimé à 1.135.000 FC ; Immeuble de rapport valorisé à
1680000 FC ; les Marchandises de 500.000 FC, les matières de 1195000 FC ; les créances sur
les clients de 875000 FC ; les effets à recevoir 425000 FC ; des encaisses à la Banque pour
250.000 ; les dettes envers les fournisseurs 2.430. 000 FC et les effets à payer de 2.435.000
FC.
Les trois premiers associés font recours à l’expertise d’un associé supplémentaire ONAKOY
pour son savoir-faire en informatique contre 10% du capital social. Toutefois, les frais de
constitution payés par caisse et étalés sur 3 ans sont les suivants :
Frais d’étude 250 FC ; honoraires du notaire 1850 FC ; les fournitures de bureau 400 FC ;
droit d’enregistrement 200 FC.
Travail demandé
Déterminer l’apport de chaque associé ; présenter le bilan de MULENDA avant qu’il soit
associé aux autres ; journaliser les écritures de constitution (en valorisant la participation de
ONAKOY) ; présenter le grand-livre ; dresser la balance de vérification ; journaliser le
payement des frais au cours d’exercice au 31 décembre de l’année n et la régularisation des
charges à étaler au 31 décembre de l’année n+1.

RESOLUTIONS
Capital 3000 parts x 200 = 6000.000 Fc
3 ;2 et 1 donc 3+2+1= 6
Mbuyi 3/6 = 6000.000 x 3/6 = 3.000.000
Panzu 2/6 = 2000.000
Mulenga 1/6 = 1.000.000 Fc
Bilan de MULENGA
Actif Passif
Fonds Capital 1195000
1135000 Fournisseur 2430.000
Immeuble 1680000 EàP 2435000
Marchandise 500.000
MP 1195000
Client 875000
EàR 425000
Banque 6.060.000
250.000
6.060.000

ONAKOY = 10% de 6000.000 = 600.000


6.000.000 - 600.000 = 5400.000
MBUYI 5400.000 x 3/6 = 2700.000
PANZU 5400.000 x 2/6 = 1800.000
MULENGA : 5400.000 x 1/6 = 900.000
Journal
44.45.0 Ass. Mbuyi s/c Apport 3.000.000
44.45.1 Ass. Panzu s/c Apport 2000.000
44.45.2 Ass. Mulenga s/c Apport 1000.000
44.45.3 Ass. Onakoy s/c Apport PM
à
10.40 Ass.Muyi s/c cap 2700.000
10.41 Ass.Panzu s/c cap 1800.000
10.42 Ass.Mulenga s/c cap 900.000
10.43 Ass.Onakoy s/c cap 600.000
22.1 -------------- ----------- 1800.000
22.5 Immeuble 350.000
57 Mobilier 850.000
Caisse
44.45.0 Ass. Mbuyi s/c Apport 3000.000
56 ------------- ---------------- 500.000
57 Banque 1500.000
Caisse
44.45.1 Ass. Panzu s/c Apport 2000.000
20 ---------------- ------------- 1135000
22.1 Fonds de commerce 1680000
30 Immeuble 500.000
31 Marchandises 1195000
41 Matières premières 875000
54 Client 425000
56 EàR 250.000
Banque
44.45.2 Ass. Mulenga s/c Apport 1000.000
44.70 s/c courant 195000
40 Fsseur 2430.000
53 EàP 2435.000
20 -------------- --------------- PM
Fonds de commerce
44.45.3.
Ass. Onakoy s/c Apport PM

Journal de payement des Frais


61 Mat et Fr Cons 400
63 ASC 2100
66 Contr. Et taxes 200
57 à Caisse 2700
-------------- -----------
47.3 ------- 1800
73.3 Compte de régularisation 1800
à Charges imputables au tiers
47.3 -------------- ----------- 900
73.3 Compte de reg. 900
à Charges imputables au

Exercice n°02

Une SPRL ZIMA est constituée par ZIMA, KAPUSUILA et PEMBELE, qui contribuent
respectivement le 02 janvier 2000 par les éléments suivants :
- Mise de ZIMA : terrain 40000 Fc ; immeuble 60.000 Fc ; Matière Premières 50.000 Fc ;
Dettes fournisseurs 25.000 Fc.
- Mise de KAPUSUILA : Matériel de bureau 10.000 Fc ; matériel roulant 35.000 Fc ,
Créanciers divers 30.000 Fc ; espèces sonnantes 80.000 Fc et matières premières 25.000 Fc
- Mise de PEMBELE : avoirs en banque 70.000 Fc et espèce 30.000 Fc.
Au cours de l’exercice comptable, les opérations suivantes ont été effectuées :
1. Emprunt contracté au FPI 60.000 Fc et versé à la BIC, remboursable dans 6 ans ;
2. achat de matières premières au comptant 25.000 Fc ;
3. achat d’une camionnette par la lettre de change BIC 40.000 Fc ;
4. Dons reçu de l’Etat en liquidité 25.000 Fc ;
5. achat d’un lot d’emballages commerciaux à crédit pour 26.000 Fc payable dans un
mois ;
6. achat d’une série de matière première valant 120.000 Fc dont 40% payable dans 2
mois et le reste au comptant ;
7. vente de matière premières au comptant au prix de 135.000 Fc dont 2/3 en espèce et
1/3 par virement bancaire, coût d’achat de marchandise 95.000 Fc ;
8. payement des honoraires 6.000 Fc prime 1.500 Fc ; facture REGIDESO 2.500 Fc et
note STACEL 5000 Fc par banque ;
9. paiement contribution foncière 9000 Fc, taxes 3.250 Fc, Primes d’assurance 4.250 Fc ,
frais de publicité 2.000 Fc moitié par banque, moitié en espèce.
Travail demandé
- Présenter le tableau de modification des postes du bilan et passer les écritures
relatives à ces opérations
- Dresser le bilan final
- Elaborer le tableau d’exploitation générale
- Calculer le résultat net réalisé par la formule de gestion et par la formule du bilan.
RESOLUTION
Elément Bilan initial Modification apportée Bilan final
Augmentation Diminution
Actif
Terrain 40.000 40.000
Immeuble 60.000 60.000
Matériel 35.000 5)40.000 75.000
.Roul 10.000 10.000
Matériel de 75.000 2)25000 7)95000 125.000
Bur. - 6)120000 26.000
ère
Mat 1 70.000 5)26.000 8)15000 9)9250 150.750
Emballage 110.000 1)60000 2)25000 118.750
Banque 7)45000 6)72000 9)9250
Caisse 4)25000
7)90000
Total 400.000 605.500
Passif
Capital 345.000 345.000
Emprunt - 1)60.000 60.000
Fournisseur 25.000 5)26000 99.000
Créditeur 30.000 6)48.000 30.000
Div. - 40.000
EàP 3)40.000

Total 400.000 574.000


Apport de ZIMA Apport de KAPUSUILA apport de PEMBELE
21 = 40.000 22.6 = 10.000 56 = 70.000
22.6 = 60.000 22.5 = 35.000 57 = 30.000
30 = 50.000 46.0 = 30.000
40 = - 25.000 57 = 80.000
30 = 25.000
125.000 120.000 100.000

total = 125.000 +120.000 + 100.000 = 345.000


Journal
44.45.0 Ass. Zima S/C apport 125.000
44.45.1 Ass. Kapusuila S/C apport 120.000
44.45.2 Ass. Pembele S/C apport 100.000

10.4 à capital social 350.000


-------------- ----------------
21 terrain 40.000
22.1 Immeuble 60.000
30 Marchandises 50.000
40 à Fournisseur 25.000
44.45.0 Ass. Zima S/C apport 125.000
-------------- ---------------
22.5 Mat. Roul 35.000
22.6 Mobilier 10.000
30 Marchandises 25.000
57 Caisse 80.000
44.45.1 à Ass. Kapusuila S/C apport 120.000
46.0 créditeur Div. 30.000
-------------- -------------
56 banque 70.000
57 caisse 30.000
44.45.2 Ass. Pembele S/C apport 100.000
-------------- (1)---------------
56 Banque 60.000
16 Emprunt 60.000
---------------(2) ------------
30 Marchandises 25.000
57 à caisse 25.000
------------- (3) ---------------
22.5 Mobilier 40.000
53 àEàP 40.000
----------- ( 4) ---------------
57 caisse 25.000
74 à Prod 25.000
------------ (5 ) -------------
32 Emballage 26.000
40 à Fournisseur 26.000
-------------- (6) -------------
30 marchandises 120.000
40 à Fournisseur 48.000
57 caisse 70.000
--------------- (7) --------------
60 Stock 95.000
30 à marchandises 95.000
--------------- ----------------
56 banque 45.000
57 caisse 90.000
70 à vente 135.000
--------------- (8) ---------------
61 MP 2500
63 ASC 11.000
65 Charges 1500
56 à banque 15.000
-------------- (9) ----------------
63 ASC 2000
64 Charges 4250
66 Contr. (9000+3250) 12250
56 à banque 9250
57 caisse 9250

Tableau d’exploitation générale

60. 95.000 70. 135.000


61. 2500 74. 25.000
63. 13.000
64. 4250
65. 1500
66. 12250
Résultat. 315.000
160.000 160.000

Formule de gestion Formule du bilan


Résultat = 160.000 – 128.500(charges) Résultat = Actif - passif
= 31.500 = 605500 – 574000 =31.500
Exercice n° 03

Deux commerçants, Mbumba et Matamba, décicent de créer avec Gonda une société une
SCS. A cet effet, ils apportent des éléments d’affaires existantes.

1. Mbumba (commandité) apporte :


-Batiment 400.000 fc
-Mobilier 600.000 fc
-Matériel de bureau 1.800.000 fc
-Marchandises 600.000 fc
Après 10 ans d’exploitation, le matériel et le mobilier achetés au même moment que le
bâtiment ont été amortis au taux de 10 % chaque exercice, alors que le bâtiment n’est amorti
que de ¾ de sa valeur.
Par ailleurs, il apporte les éléments incorporels de son fonds estimés à 400.000 fc ainsi qu’un
bénéfice d’un marché à livrer de 100 pièces de tissus (49000 fc la pièce) que le fournisseur
s’est engagé à approvisionner. Le reste sera complété en espèces.
2. Matamba(commandité) quant à lui fait apport d’une voiture de livraison
évaluée à 320.000 fc ; d’un lot de marchandises estimées à 1.000.000 fc et d’un
fonds de commerce estimé à 680.000 fc.
3. Konde( commanditaire) quant à lui apporte seulement les espèces.

La répartition de 10.000 parts sociales de 1000 fc chacune se présente comme suit :


• Mbumba 60 %
• Matmba 20%
• Konde 20 %

Les opérations de constitution ont occasionné des frais ci-après :


-Achat imprimé et cachet payés au comptant 17.500 fc
-Les honoraires du notaire 96.000 fc
-Les frais d’agence du magasin payés d’avance par chèque 21.000 fc
-Le paiement par chèque d’un loyer de garantie de 30.000 pour le premier trimestre.

TD : Passer les écritures de constitution, de libération, et présenter le bilan d’ouverture.

Solution
Capital social : Nbre de parts=10.000 X Valeur nominale d’une part= 1000 fc =10.000.000 fc
• Mbumba 60 % (10.000.000 X 60)/100 =6.000.000 fc → cdté
• Matamba 20% (10.000.000 X 20)/100 = 2.000.000fc →cdté
• Konde 20 % (10.000.000 X 20)/100 = 2.000.000fc →cdtaire

Ecriture de constitution
44450 Ass Mbumba s/c cdté 6.000.000 fc
44451 Ass Matamba s/c cdté 2.000.000 fc
44452 Ass Konde s/c cdtaire 2.000.000 fc
A
1040 Ass Mbumba s/c cap.social 6.000.000 fc
1041 Ass Matamba s/c cap social 2.000.000 fc
1042 Ass Konde s/c commandite 2.000.000 fc

Constitution de la SCS selon acte….


Situation nette comptable de l’ass Mbumba après reprise :
20.2 Incorporel 400.000 fc
22.1 Batiment 400.000 fc( amorti de ¾=300.000) →100.000 fc
22.60 Mat de bureau : 1.800.000 fc, mais la valeur nette est nulle, parce que amorti pendant
10 ans de 10 % par exercice.
22.61 Mobilier : 600.000 fc, mais la valeur nette est aussi nulle comme le cas du matériel de
bureau.
30 Marchandise : 600.000 fc
SN= 400000(incorp)+100000(bâtiment) +600000(march.)=1.100.000 fc
6000.000 -1100.000=49.000.000 fc →c’est le montant que l’ass Matamba doit comme
complément à verser en espèce. Donc, 57 caisse= 4.900.000fc
En ce qui concerne le bénéfice du marché à livrer 100 pièces de 4000 chacune, la valeur ne
sera pas prise en compte, en vertu du principe de prudence de comptabilité qui dit que les
produits et profits probables ne doivent pas être enregistrés.

Ass Matamba→20%→2.000.000 fc

20 Fonds de Cce 680.000 fc


30 Marchandise 1.000.000 fc
22.5 Matériel roulant 320.000 fc
2.000.000 fc

Ass. Konde 20% →2.000.000 fc


57 caisse 2.000.000 fc.

Libération

20.2 fonds de comm 400.000 fc


22.1 bâtiment 400.000 fc
22.60 mat bureau 1.800.000 fc
22.61 mobilier 600.000 fc
30 marchandises 600.000 fc
57 caisses 4.900.000 fc
à
28 Amortiss/bâtiment 300.000 fc
28.60amortiss/matériel 1.800.000 fc
28.61 amortiss/mobilier 600.000 fc
444450 Ass Mbumba s/c apport cdté 6.000.000 fc
……………………………réalisation de la promesse de Mbumba
………………………………..……………
22.5 matériel roulant 320.000 fc
30 marchandises 1.000.000 fc
20 fonds de Cce 680.000 fc
à
44451 Ass Matamba s/c apport cdté 2.000.000 fc
………………realisation de la promesse deMatamba…………………………………………
57 caisse 2.000.000 fc
à
44452 Ass Konde s/c apport cdtaire 2.000.000 fc
……………………………… réalisation de Konde ………………………………

Exercice n°04
RÉSOLUTION

IV. Apport Mirindi


Mat. R 800.000
Mse : 150.000
MP. : 75.000
Mob. : 35.000 Apport net ---------- 1060.000 - 160.000 = 900.000
2500.000 – 900.000 = 160.000
Apport de consort = 1600.000
22.1. Immeuble : 1000.000
1600.000 = 1000.000+25.000 + X – 0,30 X
350.000 = 0,7 X
X = 500.000
Bilan Initial
Immeuble 1000.000 Capital 2500.000
Matériel R 1300.000 Emprunt 160.000
Mobilier 35.000 Fournisseurs 150.000
Marchandises 150.000
Mat Première 75.000
Banque 250.000
2810.000 2810.000

Journal
44.45.0 MIR S/C apport 900.000
44.45.1 Consort L/C apport 1600.000
1040 Mirindi S/C cap 900.000
10.41 Consort S/C apport 1600.000
--------------- -----------------
22.5 Mat Roulant 800.000
22.6 Mobilier 35.000
30 Marchandises 150.000
31 Matières premières 75.000
17 À Emprunt 160.000
44.45.0 Miranda s/c apport 900.000
--------------- -----------------
22.1 immeuble 1000.000
22.5 mobilier 500.000
56 banque 250.000
40 à fournisseur 150.000
44.45.1 Consort s/c apport 1600.000
------------------ ----------------
60 stock 75.000
30 à marchandises 75.000
------------------ ----------------
41 client 100.000
70 à vente 100.000
----------------- -----------------
57 caisse 150.000
56 à banque 150.00
---------------- ------------------
56 banque 40.000
41 à client 40.000
------------------- ----------------
40 fournisseurs 40.000
57 à caisse 40.000
----------------- ------------------
32 emballages 12000
40 à fournisseurs 12.000

Exercice n°05

IKEMBO, BOKOTSHI, MOLONGYA et CHIRAGA forment une SPRL au capital de


190.000 FC souscrit respectivement dans les proportions de 2 ;4 ;5 et 8
- IKEMBO se libère par versement en liquide et complète sa mise en tirant une lettre de
change de 15.500 Fc à l’ordre de la société ;
- BOKOTSHI apporte des marchandises sur lesquelles il reste à payer 30% et remet un
chèque de 10.000 FC à la société en complément de sa mise.
- MOLONGYA fait apport d’un immeuble évalué à 45.000 Fc et hypothéqué pour
10.000 Fc. Il complète sa mise en remettant à la société une camionnette évaluée à
35.000 Fc dont 20.000 à payer dans un an et 3 mois.
- CHIRAGA apporte son entreprise dont la situation se présente comme suit :

Actif Passif
Immeuble 200.000 10.2 Capital individuel 200.000
Amort./ Immeuble - 40.000 11. Réserves 10.000
Mach et autres biens d’équipement 12.1 Pertes non compensées -55.000
80.000 13.1 Pertes nettes -10.000
47.3 Charges à étaler -45.000
Amort/mach et autres biens d’équip 16. Emprunts et dettes à LT 145.000
- 60.000 50. Emprunts à court terme 5.000
Emballage com 53. Effets à payer 5.000
10.000
Client ordinaire
47.000
Débiteur divers
2.000
Banque de dépôt
16.000

255.000 255.000

Après concertation entre associés, les éléments du patrimoine de CHIRAGA sont cédés aux
conditions suivantes :
- immeuble avec une moins-value de 10.000 FC ;
- les machines et autres biens d’équipement sont transférés pour 16.000 Fc ;
- la contestation des créances sur clients pour 20 %.
L’associé se réserve les disponibilités. Pour tenir compte de l’apport des éléments d’actif
non comptabilisés, l’apport de CHIRAGA a été majoré de 750 parts.

Travail demandé :
- journaliser les opérations de constitution de la SPRL sachant que la valeur nominale
d’une part sociale est de 19 FC ;
- dresser le bilan de constitution.
RESOLUTION

Capital : 190.000 Fc
Base : 2 + 4 + 5 + 8 = 19

IKEMBO = 190.000 x 2/19 = 20.000


BOKOTSHI = 40.000
MOLONGYA = 50.000
CHIRAGA = 80.000
Journal
44.45.0 Ass Ikembo S/c Apport 20.000
44.45.1 Ass Bokotshi S/c Apport 40.000
44.45.2 Ass Molongya S/c Apport 50.000
44.45.3 Ass Chiraga S/c Apport 80.000
10.4 à capital social 190.000
------------- -------------
54 Eà r 15.500
57 Caisse 4500
44.45.0 Ass Ikembo S/c Apport 20.000
--------------- --------------
30 marchandise 42857
55 chèque 10.000
40 fournisseur 12857
44.45.1 Ass Bokotshi S/c Apport 40.000
--------------- ----------------
22.1 Immeuble 45.000
22.5 Mobilier 35.000
17 Dette 20.000
44.45.2 Ass Molongya S/c Apport 50.000
46.8 Créditeur 10.000

X +10.000 = 0,3X + 40.000


0,7x = 30.000 = x = 42857
actif
Imm = 160000 – 10.000 = 150.000
mach et autres biens : 16.000
client ordinaire 47000 – 9400 = 37.600
banque : 16000-16000 = 0
clientèle = 750 x 19 = 14250 (total actif = 229850)
Passif = 155.000

Apport de CHIRAGA
Actif – passif exigible
Capital social = 19000
VN = 19 FC = 10.000 parts
20.2 F. C 74850
22.1 Imm 15000
22.6 Mobilier 16000
32 Emballage 10.000
41.1 Client 47.000
16 à Emprunt 145000
44.45.3 Ass CHIRAGA S/c Apport 80.000
48.1 9400
50 5.000
53 5.000

Exercice n°06

La SARL HANS constituée le 01 janvier 2001 au capital de 7000.000 fc souscrit


intégralement en numéraire par les actionnaires A,B, C et divers et représenté par les actions
de nominal 10.000 fc libérées 20 jours après de la moitié par la banque, procède le 30 juin
2001 à un appel de fonds. Cet appel des fonds est de 25 % et l’opération devait se clôturer le
28 Aout. Lors de la libération des fonds appelés, les actionnaires A et divers se sont libérés
normalement en espèces, l’actionnaire B se libère intégralement par banque alors que C se
révèle défaillant. Après mise en demeure, ses actions sont venduespar

RÉSOLUTION
Cap 7000.000
VN 10.000
A = 200 B = 100 C = 50 Divers = 350
Journal
44.45.0 Act. A S/C apport 2000.000
44.45.1 Act. B S/C apport 1000.000
44.45.2 Act. C S/C apport 500.000
44.45.3 Act. Div S/C apport 3500.000
10.40 À capital appelé 3500.000
10.41 Capital non appelé 3500.000
-------------- ---------------
56 banque 3500.000
44.41.0 Act. A, cap souscrit non-app. 1000.000
44.41.1 Act. B, cap souscrit non-app. 500.000
44.41.2 Act. C, cap souscrit non-app. 250.000
44.41.3 Act. Di, cap souscrit non-app. 1750.000
44.45.0 à . Act. A S/C apport 2.000.000
44.45.1 Act. B S/C apport 1.000.000
44.45.2 Act. C S/C apport 500.000
44.45.3 Act. Div S/C apport 3500.000
--------------- ------------
10.41 capital non appelé 1750.000
10.40 à capital appelé 1750.000
-------------- ----------------
44.42.0 Act. A mont. Restant dû 500.000
44.42.1 Act. B mont. Restant dû 250.000
44.42.2 Act. C mont. Restant dû 125.000
44.42.3 Act. Divers mont. Restant dû 875.000
44.41.0 à Act. A, cap souscr. non-app. 500.000
44.41.0 Act. B, cap souscrit non-app. 125.000
44.41.0 Act. C, cap souscrit non-app. 175.000
44.41.0 Act. Di, cap souscrit non-app.
-------------- ------------------
56 banque 250.000
57 caisse 1375.000
44.42.0 à Act. A mont. Restant dû 500.000
44.42.1 Act. B mont. Restant dû 250.000
44.41.1 Act. Divers mont. Restant dû 875.000
-------------- -----------------
44.47 actioctionnaire défaillant C
44.42.2 à Act. C mont. Restant dû 125.000 125.000
---------------- ---------------
56 banque
44.47 à actioctionnaire défaillant C 130.000 130.000
--------------- -----------------
44.47 actioctionnaire défaillant C
77 à intérêts 1500 1500
---------------- -----------------
63 ASC
56 à Banque 500 500
-------------- -----------------
44.47 actioctionnaire défaillant C
73.4 charges imputables 500 500
--------------- -----------------
44.41.4 Act. G, cap souscrit non-app.
44.41.2 à Act. C, cap sousc. non-app. 125.000 125.000
--------------- ---------------
44.47 actionnaire défaillant
56 à banque 3000 3000

Exercice 07

La société « Forest NG » est constituée avec un capital de 1.400.000 fc divisé en 5600


actions de 205 fc de nominal. L’apport en nature de Mr Ngimbi est représenté par les
éléments ci-après :

Fonds de Cce 200.000 fc


Terrain 100.000 fc
Batiment 600.000 fc
Amort/ batiment 180.000 fc
Matériel industriel 70.000 fc
Amort/ mat industriel 42.000fc
Mat de bureau 30.000 fc
Clients 23.500 fc
Provision sur clients 1.500 fc

Les autres actionnaires quant à eux souscrivent pour l’apport en espèces de 600.000 fc.
Cependant, les statuts donnent la possibilité aux associés de libérer intégralement leur apport :
1200 actions sont, de ce fait, libérées totalement.
Le 30.06 de la même année, la société décide l’appel de fonds de 2/5 du capital. La totalité
des actionnaires ont effectué des versements.
Le 30.06 de l’année qui a suivi, la société procède à un autre appel de fonds. Tous les
actionnaires versent les sommes dues sauf Mr Ngimbi. Après plusieurs rappels, la société se
trouve contrainte de revendre les 100 actions de Ngimbi à la bourse. La vente de titres
rapporte la somme de 18.000 fc( libérés de 2/5).
La société adresse à Mr Ngimbi un chèque pour solde de tout compte, compte tenu des
intérêts de 12 % (prévu par les statuts) et des frais divers chiffrés à 200 fc.
TD : Passer les écritures inhérentes à cette situation.
Solution
Capital : 1.400.000 fc
En numéraire 600.000 fc
En nature 800.000 fc
Fonds de commerce + 200.000fc
Terrain +100.000fc
Batiment +600.000 fc
Amort/ bat -180.000 fc
Mat Bureau +30.000 fc
Mat industr +70.000 fc
Amort/ ind -42.000 fc
Clients +23.500 fc
Provision -1500 fc
800.000 fc
Apport en num 600.000 fc → min légal (1/5 de 600.000 fc)= 120.000 fc
Apport en nature ……………………………………………+ 800.000 fc
Cap appelé= 920.000 fc
Cap non appelé → 600.000 – 120.000= 480.000 fc

Ecriture de constitution
44450 Actionn app en num. 600.000 fc
44451 Actionn app en nature 800.000 fc
à
1040 cap app 920.000 fc
1041 cap non appelé 480.000 fc
……………………….. …………………………………………..

20 fond de Cce 200.000 fc


21 terrain 100.000 fc
22.bâtiment 600.000 fc
22.mat de bureau 30.000 fc
22. mat indust. 70.000 fc
41 client 23500 fc
à
44451 Act s/c app en nat. 800.000 fc
28 Amort/bâtiment 180.000 fc
28 Amort/mat indust 42.000 fc
48 Provision 1500 fc
………………………………………… …………………………………………….
56 banque 360.000 fc
4441 act cap souscrit non appelé 480.000 fc
à
44450 Act.s/c apport en num 600.000 fc
444411 Act versement anticipé 240.000 fc
………………………………………. ……………………………………………………
67 Intérêt 28.800 fc
à
44 7 Act L/c courants 28.800 fc
…………………………………………. ……………………………………………………
Appel de fond de 2/5

(600.000x2/5)= 240.000 fc
Ecriture

1041 cap non appelé 240.000 fc


à
1042 cap appelé 240.000 fc
………………………………….. …………………………………………………….
4442 Act.restant dû sur cap appelé 240.000 fc
à
4441 Act. Cap non app 240.000 fc
………………………………….. ………………………………………………………
56 banque 120.000fc
44411 versem. Antic 120.000 fc
à
4442 Act cap restant dû 240.000 fc

Appel de fond suivant


Ici, il s’agit de libérer la totalité du capital restant, qui équivaut à 24000

1041 cap non appelé 24.000 fc


à
1040 cap appelé 24.000 fc
………………………………… ……………………………………………………………..
4442 Actionn montant restant dû sur cap appelé 24.000 fc
à
4441 actionn cap souscrit non appelé 24.000 fc
………………………………... ………………………………………………………………..
Ici, on relève le cas de défaillance en dégageant la situation de l’actionnaire défaillant.
Ce dernier est détenteur de 100 actions de 250 fc de nominal ; ce qui fait :

100 x 250 =25.000 fc ; le 2/5 de 25.000 restant à libérer = 10.000 fc


Etant donné que le versement anticipatif représente encore 120.000 fc, les actionnaires
doivent ajouter 120.000 fc pour que total soit égal à 24.000 fc .
120.000 fc – 10.000(de l’actionn défaillant) = 110.000 fc

56 banque 110.000 fc
4441.1 versement anticipé 120.000 fc
4447 Ngimbi,actionn déf 10.000fc
à
4442 Actionn montant restant dû sur le cap appelé 240.000 fc
…………………………………………. ……………………………………
Intérêt de retard

4447 Ngimbi, actionn déf 1200 fc


à
77 intérêt reçu 1200 fc
( 3 % de 10.000 fc à charge du défaillant)
………………………………………….. ……………………………………….
Exécution en bourse

56 banque 18.000 fc
à
4447Ngimbi, actionn déf 18.000 fc
………………………………………….. …………………………………………………
Frais de vente

63* ASC H.E 200 fc


à
56 banque 200 fc
……………………………………………….…………………………………….

mputation frais de vente à l’actionnaire déf

4447 Ngimbi, actionn déf 200 fc


à
73.4 charge imputable à des tiers 200 fc
……………………………………………. ………………………………………

Puisqu’il s’agit d’une dernière libération, l’écriture :

4441 Nouvel actionnaire, cap sousc non appelé


à
4441 Ngimbi, actionnaire déf
ne vaut pas la peine, c’est une écriture de remplacement qui ne peut se passer que quand il y a
encore appel de fond à faire.
……………………………………………. ……………………………………
Règlement pour solde

D 4447 Ngimbi, act déf C 4447 Ngimbi,actionn déf 6.600


à
10.000 18.000 56 banque 6.600
1200
200
Sc=6.600

NB : lorsque le solde du compte 4447 ‘Actionnaire défaillant’ est débiteur, cela veut dire que
l’actionnaire défaillant doit encore à la société, tandis que dans le cas du solde débiteur, c’est
la société qui doit à l’actionnaire défaillant. Et c’est le cas qu’on voit avec Ngimbi dont le
compte 4447 ‘‘act défaillant’’ dégage un solde créditeur.

Exercice 08

En date du 20 Février 2003, Mr Bila, propriétaire d’une entreprise commerciale, passe un


contrat avec un Lumbala, Ntoma et divers pour créer une société « TECHNOS SARL ».
• A ce titre, Bila fait apport du patrimoine de son entreprise dont la balance se présente
comme suit :
Solde débiteur Solde créditeur

10 capital - 75.000
20 Clientèle 6.250 -
22 Immeuble 25.000 -
30 Marchandise 15.000 -
41 Clients 12.000 -
53 Effets à payer - 4.000
54 Effets à recevoir 2.000 -
56 Banque 3.750 -
57 Caisse 5.000 ---------
Total 79.000 79.000
Dans le contrat de la société, les modifications suivantes ont été prises en compte :
-Les actifs immobilisés corporels sont acceptés moyennant une réévaluation de 20 % ;
-Toutes les créances sont acceptées avec une réduction de 10 %
- Quant aux stocks, une quantité évaluée à 3.500 fc ne figurant pas dans la situation présentée
sur la balance doit être prise en compte.
• Les autres actionnaires quant à eux apportent 100.000 fc en espèces.
• La constitution est faite selon les prescriptions légales.
• Le 15 Novembre 2004, l’appel de 2/5 du capital est effectué. Tous les actionnaires ont
répondu mais Lumbala et Ntoma, détenteurs respectivement de 10 et 20 actions, n’ont
répondu que pour l’équivalent de 3 et 6 actions.

TD: 1) Passer les écritures de liquidation et de cession chez Bila


2) Passer les écritures de constitution et celles relatives à l’appel de fonds tout en
sachant que :
• Les frais de constitution sont chiffrés à 3.500 fc
• Les différentes libérations sont faites par banque
• Toute situation de défaillance est cédée à Bila en tenant compte du prix de cession qui
est de 24 fc/action avec un intérêt de 2 % et les frais bancaires de 200 fc.

Exercice n°09

Le passif non exigible d’une SARL comprend les comptes :


10.4 Capital social 500.000 FC
11.0 réserves légales 47.500 FC
11.4. Réserves pour régularisation des dividendes 18.000 FC
11.5 Autres réserves libres 200.700 Fc
Le bénéfice brut réalisé à la fin de l’exercice comptable équivaut à la quotité minimum
exigée pour chaque action représentant un apport en numéraire.
• Réserve obligatoire 5% jusqu’à concurrence du maximum légal ;
• Sur le solde, il sera prélevé un certain montant pour constituer la réserve facultative ;
• Sur le solde, 20% revient au personnel, le reliquat sera ensuite versé aux actionnaires
à titre de dividende fixé selon la décision de l’AG et 3.000 FC aux administrateurs.
Pour cet exercice, le Conseil d’administration a proposé un dividende brut de 5,40 FC par
action et la dotation de 25.750 FC à la réserve facultative. Le capital social comprend 500
actions amorties de 20%. Adoptant cette proposition, l’A.G a, en outre, décidé d’affecter
le reliquat au dividende à titre complémentaire.
TD. Présenter les calculs appropriés, présenter le tableau de répartition et journaliser le
projet de répartition adopté par l’AG, en mettant en évidence la constitution des réserves
et la fixation des dividende ainsi que des tantièmes.

RESOLUTION

Capital : 500.000 Fc 1/5 = 100.000


Ben. Brut : 100.000
Etat 40% = 40.000
Bén. Net : 60.000
10% de 500.000 = 50.000 Fc
le réserves obl. 47500 +3000 = 50500
Réserve obl. 5% de 60.000 =3000 = 5 % de 60.000
Réserves Obl. = Plafond – réserves légales cumulées
= 50.000 – 47.500
=2500 FC
Réserves légales 47500 +3000 = 50500 Fc

REPARTITION

Bénéfice 60.000
Réserve légale - 2500
Réserves facultatives - 25.750
31.750
Personnel 20% - 6.350 20% de 31750
25.400
Tantièmes - 3.000
Dividendes 5,40 x 400 = - 2.160 400 = 500 -100
Dividende complémentaire 20.240

Journal
85 Résultat avant Impôt 100.000

86 Contribution sur le revenu 40.000


87 Résultat avant affectation 60.000
------------- -------------------
86 Contribution sur résultat 40.000
43 Etat 40.000
-------------- ----------------
87 Résultat avant l’affectation 60.000
13.00 à Résultat à distribuer 31.750
13.01 Résultat à conserver 28250
-------------- ------------------
13.00 Résultat à distribuer 31.750
42 à Personnel 6350
44.6 Tantième 3000
44.7 Actionnaire L/C courant 23400
---------------- ---------------
Résultat à conserver
13.01 à Réserves 28250 2500
11.0 Réserves facultatives 25750
11.5

Exercice n°10

Le passif exigible d’une société coopérative ‘’X’’ est constitué d’un capital social de
2.000.000 fc, et le bénéfice brut réalisé à la fin de l’exercice comptable n équivaut à la quote-
part minimum exigée pour chaque action représentant un apport en numéraire dans une
SARL.

Travail demandé

-Présenter les calculs extra comptables et le tableau de répartition


- Passer les écritures de répartition

NB. Résoudre selon deux hypothèses :


a) La société coopérative en question comprend en son sein quatre catégories de
coopérateurs ayant les mêmes parts sociales.
b) La société coopérative a quatre catégories ayant respectivement 50 %, 10 % ;20% et
20 %.

RÉSOLUTION

Capital social : 2000.000 Fc


Bénefice brut : 400.000 Fc
Etat 40% = 160.000
Bénéfice net : 240.000 Fc (moitié par tête, moitié par mise)

* 240.000 Fc ------------- 120.000 et 120.000 (mais i l y a 4 catégories)

* 240.000 120.000/4 = 30.000 ; 30.000 ; 30.000 ; 30.000


120.000/4 = 30.000 ; 30.000 ; 30.000 ; 30.000
Tableau de répartition

Catégorie A B C D Total
Moitié par tête 30.000 30.000 30.000 30.000 120.000
Moitié par mise 30.000 30.000 30.000 30.000 120.000
Total 60.000 60.000 60.000 60.000 240.000

Journal
85 Résultat avant contr. 400.000
à
86 contr. sur bén. 160.000
87 Résultat de la période à aff. 240.000
--------------- -------------------- 160.00
86 Contr. sur bénéfice
43 à Etat 160.000
------------------ ----------------- 240.000
87 Résultat de la période à affecter
13.01 à Résultat à distribuer 240.000
----------------- ------------------ 240.000
13.01 bénéfice distribuer
44.70 à 1er catégorie s/c Courant 60.000
44.71 2e catégorie s/c Courant 60.000
44.72 3e catégorie s/c Courant 60.000
44.73 4e catégorie s/c Courant 60.000

b) 1er catégorie 120.000 x 50 /1000 = 60.000


2ème catégorie 120.000 x 10 /100 = 12.000
3ème catégorie 120.000 x 20 / 100 = 24.000
Catégorie A B C D Total
Moitié par tête 30.000 30.000 30.000 30.000 120.000
Moitié par mise 60.000 12.000 24.000 24.000 120.000
Total 90.000 42.000 54.000 54.000 240.000

Le journal se fera de la même façon qu’au point a), on va changer seulement les chiffres.

Exercice n°11

Exercice 12

Une société constituée au capital de 1000 actions présente les soldes suivants :

Soldes débiteur Soldes créditeurs

1040 capital appelé 100.000 fc


1041 capital non appelé 200.000 fc
11 Réserve légale 29.000 fc
11 Réserve statutaire 10.000 fc
4441 Actionn cap sousc n appelé 100.000 fc
4441.1 Actionn versements anticipés 15.000fc

Les statuts disposent comme suit :


• L’intérêt à déduire est de 7 % et ce après dotation aux réserves obligatoires
• Sur le solde, il sera prélevé 25 % pour doter la réserve statutaire
• Le reste, après affectation éventuelle à une réserve facultative, constitue le
superdividende revenant aux actionnaires.
Par l’Assemblée Générale, il est décidé de doter la réserve facultative à concurrence de 8 %
du solde de la réserve statutaire. Le Conseil d’administration propose un superdividende de
200/ action libérée et que le solde soit considéré comme à reporter, proposition acceptée par
l’Assemblée Générale.
Le résultat brut étant de 400.000 fc, on demande :
1. de présenter le calcul de répartition de résultat
2. d’établir le tableau de répartition de résultat
3. de passer les écritures de répartition du résultat.
Une SPRL créée il y a six ans avec un capital composé de 500 actions de 6.000 FC
présente les comptes ci-après :
10.4 Capital social : 3.000.000
11.0. Réserves légales : 250.000
11.5. Réserves facultatives : 400.000
12. bénéfice reporté : 50.000
13. Bénéfice net : 820.000
43.7. Charges à étaler : 90.000

Au 1/3 /2003, il a été décidé sur proposition du Conseil d’administration de distribuer un


dividende net de 740 FC par actions. Selon un article de l’acte constitutif de la société,
l’affectation du résultat net après déduction de l’impôt se fait comme suit :
- Réserves légales 5% sur le bénéfice net à affecter jusqu’à concurrence du maximum
légal
- Sur le solde 10% à la réserve facultative
- Sur le solde, sauf report à nouveau, il est attribué 20% au Conseil d’administration et
120.000 Fc aux parts de fondateurs.

Travail demandé
1. Présenter les calculs relatifs à la répartition
2. Sachant que la contribution sur le revenu mobilier est de 20%
- présenter le tableau de répartition de bénéfice
- Passer les écritures de répartition de bénéfice, y compris celles de paiement par
banque de dividendes, tantièmes et contribution mobilière

RESOLUTION

Bénéfice net 820.000


Réserve légale - 41.000
7 79.000
Réserve facultative – 77900
701.100
Report à nouveau 50.000
Bénéfice à distribuer 751.100
Tantième C.A 751.100x20%
= 150.220
Dividende au part 120.000
Dividendes aux actions
925x500=462.500
Report à nouveau 18.380
Dividende net par action = 740 FC
Dividende brut / action
80% ---- 740 ; 1% -------740 ;
80
740 x100
100% ---- = 925
80
Tableau de répartition
Elément Origine Affectation Solde Bénéfice à Bénéfice à distribuer
conserver
Tantième Dividende div.au
aux CA aux parts x
action
s
Bénéfice 820.000 - 820.000 - - -
net
Res. Lég 41000 77900 41000 - - -
Rés. Fac 778000 701100 77900 - - -
Rép à nv. 5000 - 751100 - - - -
ant.
Tantième - 150220 - - 150220 - -
CA
Dividende - 120000 - - - 120.000 -
aux parts
Divid. aux - 462500 18380 - - - 46250
action. 0
Rép. Nv. - 0 18380 - - -
- - 150220 120.000 46250
0

Journal

12 50.000
13.00 820000
13.00 à Résultat à distribuer 137280
13.01 Résultat à conserver 732720
-------------- ---------------
13.01 Résultat à conserver 137250
11.0 Réserves 41000
11.5 Réserves 77900
12 Report 18320
------------- ----------------
1300 Résultat 732720
44.700 tantième au CA 140220
44.70 div aux parts 120000
44.71 div aux actions 370000
44.80 contr. mob 92000
---------------- ---------------
44.700 tantième au CA 140220
44.70 div aux parts 120000
44.71 div aux actions 370000
44.80 contr. mob 92000
56 banque 732720

Exercice 13

Une SPRL réalise une perte de 4.800.000 fc. Les mises initiales étaient :
- Associé A : 8.000.000 fc
- Associé B : 12.000.000 fc

On opte pour l’absorption de la perte en la faisant supporter aux associés pour 2.600.000 fc, et
de réduire le capital pour le reste.

TD : journaliser cette opération.

Calcul extra comptable :

Associé A : 2600.000 X 8.000.000 = 1040.000 fc


20.000.000

Associé B : 2.600.000 X12.000.000 = 1.560.000 fc


20.000.000
Le solde est à compenser par la réduction du capital.

– 2.600.000 = 2.200.000 fc

Journal

4470 Associé A, s/c courant 1.040.000 fc


4471 Associé B, s/c courant 1.560.000 fc
à
13.1 Perte nette 2.600.000 fc
………………………Imputation de la perte ……………………………………………….
104 Capital social 2.200.000 fc
à
13.1 Perte nette 2.200.000 fc
…………..Réduction du cap par compensation de la perte……………………………………

Exercice 14

La Société en Nom collectif « Potier & cie », constituée au capital de 100.000 Fc par
Loko(40 parts), Lunda (35 parts) et Viaza( 25 parts), réalise un bénéfice net de 30.000 fc. Les
statuts disposent ce qui suit :
« Avant distribution de tout bénéfice, il faut prévoir une réserve statutaire ainsi qu’une réserve
de renouvellement des équipements, à décider par l’assemblée générale. Un dividende de 6 %
est alloué aux associés ainsi qu’un superdividende à fixer par l’assemblée générale. » Après
concertation des associés en Assemblée générale, il est décidé ce qui suit :
- La réserve de renouvellement doit être le double de la réserve statutaire ;
- Il faut payer un superdividende qui soit le triple de la réserve de renouvellement.
TD : Présenter le calcul et les écritures de cette affectation de bénéfice tout en sachant que
l’associé Viaza doit au personnel 2500 Fc par le canal de la société.

Exercice 15

Le capital de la société par action « G SARL »est constitué de 2000 actions de 100 fc
réparties ainsi :
• 100 actions à Sikuli
• 800 actions à Muhau( gérant)
• 500 actions à Ngoma
• 300 actions à Kimbangula
• 300 actions à Likumba
Au 31.12.2004, le bilan résumé de cette société se présente comme suit :

Actif Passif

Immeuble 85.260 fc Capital 200.000 fc


Stock Mse 433.812 fc Réserves légales 19840 fc
Client 478.236,92 Autres réserves 21.080 fc
Caisse 12.125,64 Résultat net 42.160 fc
Dettes à CT 336.354,56 fc
Les règles de répartition de bénéfice sont : après prélèvement de la dotation obligatoire de la
réserve légale et d’un intérêt statutaire de 6 %, il est attribué sur le reste de bénéfice
distribuable 20 % au gérant et 5 % à la réserve facultative.

TD : Tableau de répartition de bénéfice et écritures de répartition.

A partir du cas 15 : considérant que deux autres actionnaires non cités, et ayant chacun 100
actions, sont du nombre, et que Muhau a plutôt 600 actions, quelle sera la situation ?
Exercice n°16

La SARL ECKA au capital de 800.000 FC représenté par 4.000 actions de nominale 200
Fc évaluées à 340 FC, décide de procéder à une double augmentation de son capital :
- En émettant 2.000 actions en numéraire à 230 Fc libérées intégralement une semaine
après la souscription
- En incorporant 200.000 Fc de réserves facultatives

Travail demandé
1. Déterminer le droit d’attribution et le droit de souscription en supposant :
a. Que l’apport en numéraire suit l’incorporation de Réserves
b. Que l’apport en numéraire précède l’incorporation de Réserves
2. Déterminer le droit de souscription et le droit d’attribution en supposant que
l’augmentation est simultanée
RESOLUTION
1) augmentation successive
Attribution puis émission
1000 1
Rapport d’attribution = =
4000 4

Action Nombre Valeur Montant


Avant augmentation 4000 340 1360.000
attribution 1000 0 0
Après augmentation 5000 270
attribution
D. A = 340 - 272 68
200 2
Emission rapport d’émission =
5000 5
Action Nombre Valeur Montant
Avant augmentation 5000 272 1360.000
attribution 2000 230 460.000
Après augmentation 5000 270 1820.000
attribution
D. A = 272 - 260 12 Fc
Attribution nouvelle pour 6 anciennes

Action Nombre Valeur Montant


Avant augmentation 6000 303.33 1360.000
attribution 1000 0 0
Après augmentation 7000 260 1820.000
attribution
303,33 - 260 = 43,33
2) Augmentation simultanée
Emission (2) nouvelles pour 4 anciennes attributions 1 nouvelle pour 4 ancienne.
Action Nombre Valeur Montant
Avant augmentation 4000 340 1360.000
attribution 2000 230 460.000
1000 0 0
Après augmentation 7000 260 1820.000
attribution
= 340 - 260 = 80
4 Da = 260 = DA 65
Da + Ds = 80
Ds = 80 – 65 = 15

Pour acheter 2 actions nouvelles, il faut avoir 4 actions anciennes ou il faut acheter d’abord 4
droits de souscription.

4 Ds + (2x230) =2x260
4Ds + 460 = 520
Ds =15
Da + Ds = 80
Da +15 = 80
Da 65

Exercice n°17

La SPRL MSM au capital de 1500.000 fc représenté par 15000 parts de nominal 100 fc
évaluées chacune à 130 fc, procède, suite à une décision de l’ »Assemblée Générale, à une
augmentation du capital par apports nouveaux afin de le ramener à 2.000.000 fc . Elle émet à
cette occasion 5000 parts au pair en numéraire vendues à 120 fc.

Travail demandé :
4. Déterminer la valeur nominale et la valeur réelle avant et après
l’augmentation du capital.
5. A combien se chiffrent les réserves avant l’augmentation du capital ?
6. Calculer la prime d’émission totale et par action et le droit de souscription
7. Comptabiliser les opérations sachant que la libération se fait par la banque.

RÉSOLUTION

1) Valeur nominale avant l’augmentation du capital = 100 Fc


Valeur nominale Après l’augmentation du cap = 100 Fc (l’emission est au pair)
- VR avant l’augmentation du capital = 130 Fc
- VR Après l’augm. du cap. = 15000x130)+(5000x120) / 1500parts + 500 parts =
127,5
15000 parts x 100 = 1.500.000 Richesse totale sans réserves
15000 parts x 130 = 1950.000 Richesse torale y cmpris réserve
Réserves = 1950.000 -1500.000 = 450.000 = 30Fc x 1500
2. Réserves = 450.000
3. Prime d’émission par part = 120-100 =20 Fc
Prime d’émission totale = 20 x 5000 part = 100.000 Fc
Ds = VR avant augm. – VR après augm. =130 – 127,5 = 2,50 Fc
1) Journal
44.45. Ass. L/C augm du cap 600.000
10.4 à capital social 500.000
10.5 prime d’émission 100.000
---------------- -----------------
56 banque 600.000
44.43 à Ass L/C augm du cap 600.000

Exercice 18

Une société S.A.R.L constituée au capital de 100.000 Fc de 100 fc par action, présente la part
et le pourcentage de libération du capital de chaque actionnaire comme suit :
Lukusa(1/10 ;100%) ; Mboyo (1/10 ; 100%) ; Lokole(2/10 ; 100%) ; Koko(1/10 ; 85%) ;
Zola( 2/10 ; 100%) ; Kongolo(1/10 ;50%) ; Amisi(1/10 ; 100%) ; et Sokombi(1/10 ; 100%).
L’assemblée générale de société décide de procéder à l’augmentation du capital en créant
2500 actions (valeur intrinsèque=110 fc/action) avec un droit préférentiel de souscription
réductible de façon suivante :
- Mboyo participe à la place de Amisi et de Lukusa
- Lokole, Sokombi, Kongolo et Mboyo participent en apportant les espèces.
- Koko apporte un nouveau procédé de fabrication qu’il a mis au point ;
- Zola apporte les mobiliers
TD : TD : -Présenter les écritures liées à cette opération d’augmentation du capital.
-Montrer comment sera la composition du capital après augmentation.

Exercice n°19

Une SARL au capital social de 40.000.000 Fc présente les compte ci-après


10.4 Capital social : 40.000.000
12. Report à nouveau : 450.000
11. Réserves : 5.000.000
11.5. Réserves facultatives : 400.000
13. Bénéfice net : 1.350.000
14. Plus-value de réévaluation : 3.200.000
Le capital est divisé en actions de 4.000 Fc de valeur nominale.
Il a été décidé d’augmenter le capital social pour le porter à 50.000.000 Fc par émission de
nouvelles actions de même valeur nominale que les anciennes au prix de 4.300 FC.
Sachant que les actionnaires libèrent leurs apports exclusivement en nature en apportant
un immeuble valant 5.200.000 Fc hypothéqué pour 1.200.000 Fc, des marchandises
estimées à 3.800.000 Fc un mobilier de 200.000 Fc et un véhicule.

Travail demandé
1. Calculer la valeur mathématique intrinsèque de l’action ancienne c'est-à-dire
avant l’augmentation du capital
2. calculer la prime d’émission à payer par les nouveaux souscripteurs pour ne
pas préjudicier les anciens actionnaires
3. journaliser l’augmentation du capital :
4. calculer
- la valeur mathématique après augmentation du capital
- la valeur du droit de souscription

RESOLUTION

capitalpropre 50.000.000
2) VMI = = = 5000 Fc
nombred ' action 10.000
40 . 000 . 000
= 10 . 000 Fc
4000
3) Prime d’émission = Prix d’émission - NV
= 4300 – 4000 = 300 Fc
Augmentation du capital de 10.000.000 Fc
Nombre d’action nouvelles : 10.000.000 / 4000 = 25000 actions nouvelles
3)
44.45. Ass S/C apport 10.750.000
10.4 à capital social (2500x4000) 10.000.000
10.5 prime ( 2500x300) 750.000
-------------- ---------------
22.1 immeuble 5200.000
22.5 matériel roulant 2750.000
22.6 mobilier 200.000
30 marchandise 3800.000
44.45 à Ass S/C apport 10.750.000
46 Créditeurs divers 1200.000

4) VM après augmentation et DS

Action nombre valeur Montant


Avant augmentation 10.000 5.000 50.000.000
Emission 2500 4300 10.750.000
Après augmentation 12500 4860 60.750.000
DS : 5000 – 4860 = 140 VM après augm. = 4860 DS = 140
Exercice n°20

1. Une SARL a émis le 1.1. 1990 un emprunt-obligations de 800.000 FC au taux de 5% ;


émise à 492 Fc, chaque obligation a une valeur nominale de 500 Fc. L’emprunt est
remboursable en 25 ans, les coupons annuels sont à l’échéance du 31.12 et les tirages
annuels ont eu lieu à la même date. Les obligations classées par la BCDC ont été
entièrement libérées à la souscription.
Les frais d’émission se sont élevés à 3000 FC et ils sont amortissables en 5 ans.
TD. Passer les écritures au journal de la société lors de l’émission au 1.1.1990.
- Dresser le tableau d’amortissement de l’emprunt pour les cinq premières années
sachant que l’annuité théorique permettant d’amortir un capital de 1 FC en 25 ans au
taux de 5% l’an est de 0,07095246.

RESOLUTION
Emprunt obl. = 800.000 Fc
Taux : 5%
0.07095246 x 800.000 = 56762
Année Val.remb Annuité Intérêt Cap.amorti Nbr d’obl Obl. viv.
1. 800.000 56762 40.000 17000 34 1600
2. 783000 56762 39150 15500 35 1566
3. 765500 56762 38275 18500 37 1531
4. 747000 56762 37350 19500 39 1494
5. 727500 56762 36375 20.500 41 1455
Ecritures

16.30 Emprunt obl. à L T 800.000


16.3 à Obl.à LT 800.000
-------------- -----------
46.00 obligation 787.200
16.38 perte 12.800
16.30 Emprunt obl. à L T 800.000
------------- ----------------
56 Banque 787.200
46.00 obligation 787.200
---------------- --------------
64 Charges et P.D 3000
56 Banque 3000
Exercice n°21

Soit le tableau d’amortissement d’emprunt ci-après (en Franc Congolais)


Année Princ à Nbre d’obl. Intérêts Principa Nbre Annuité Obligatio
remb corresponda l d’obl.mor ns
nt te vivantes
1. 12000.00 12000 600.000 2000.00 2.000 2600000 10.000
0 0
2. 10.000.00 10000 500000 2000.00 2.000 2500000 8000
0 0
3. 8.000.000 8000 400000 2000.00 2.000 2400000 6000
0
4. 6.000.000 6000 300000 2000.00 2.000 2300000 4000
0
5. 4.000.000 4.000 200000 2000.00 2.000 2200000 2000
0
6. 2.000.000 2.000 100000 100.000 12.000 2100000 0
Tot 2.100.00 2.100.00 1410000
al 0 0 0
1. Journaliser les écriture d’émission et de fin de cette première année sachant que :
b) L’émission a été faite au-dessous du pair à 950 Fc et remboursable au pair
c) Les frais d’impression de titres, la commission bancaire et autres frais se sont chiffrés
à 828.500 Fc
d) Les frais d’émission sont à étaler sur 5 ans
e) La date de souscription et de libération intégrale est le 01/05/N
2. Déterminer le taux d’intérêt pratique et la valeur nominale.

RESOLUTION

Valeur emprunt –obligataire = 12..000.000


Créditeur obligataire = 11.400.000 (12000x950)
Prix de remboursement = 600.000 (12.000 x 50)
Frais d’émission = 828.500

16.30 Emprunt obl. à L T 12000.000


16.3 à Obl. à LT 12.000.000

-------------- -----------
46.00 créditeur – obl. 11.400.000
16.38 prime de remboursement 600.000
16.30 Emprunt obl. à L T 12.000.000
-------------1/5/N----------------
56 Banque 11400.000
46.00 à crédit obl 11400.000
---------------- --------------
64 Charges et P.D 828.500
56 Banque 828.500

Journalisation des opérations au 31/12/N

67 Intérêt de l’emprunts-obl. 400.000


47.00 à charge à payer 400.000
----prise en cpte des inter de 8
47.3 mois--------- 662.800
73.3 charge à étaler 662.800
à charge à étaler
16.3 ------------- ---------------- 10.000.000
17.3 Emprunt à LT 10.000.000
à Emprunt à moyen terme
(2000.000 x 5)
600.000 x8mois 828500 X 4mois
400.000 = ( ) 662.800= ( )
12mois 5ans

Exercice n°22

La Société TAXCO SPRL procède à la suite de la décision de l’Assemblé Générale des


associés à l’augmentation de son capital par incorporation des reports à nouveau d’une
valeur de 2.500.000 Fc
a) Journaliser l’opération
b) Quelle sera la valeur de la part sociale si le capital initial est du quintuple de la valeur
des reports incorporés et que l’on n’a pas émis des parts nouvelles ?
RESOLUTION
a)
12 Report à nouveau 2.500.000
10.4 à capital social 2.500.000
capital avant l' augamentation + report à nouveau
c) valeur nominale :
nombre des parts
or le capital avant incorporation : 2.500.000 X 5 = 12500.000
12500.000 + 2.500.000
Donc valeur nominale =
nombre des parts
15.000.000
=
nombre des parts
Exercice 23

La société ‘Many SARL’ est constituée avec un capital de 1.400.000 fc divisés en 5600
actions de 250 fc. Les apports en numéraire représentent 600.000 fc, et les actions d’apport en
nature sont attribuées à Mr Sandenga en échange des actifs suivants :
Fonds de Cce 200.000 fc
Terrain 100.000 fc
Bâtiment 600.000fc
Amort/bâtiment 180.000 fc
Mat de bureau 30.000 fc
Matériel industriel 70.000 fc
Amort/matériel ind. 42.000 fc
Clients 23500 fc
Provision/clients 1500 fc
Les actionnaires de numéraire se sont libérés du minimum légal. Cependant, les statuts
donnent aux actionnaires la possibilité de libérer intégralement leurs apports. 1200 actions ont
ainsi été totalement libérées.
Le 20 Septembre n, la société décide l’appel des fonds de 2/5.La totalité des actionnaires ont
effectué leur versement.
Le 20 Juillet n, la société décide le 2ème appel de fonds de 2/5. Tous les actionnaires versent
les sommes dues sauf Kutundua. Après plusieurs rappels, la société se trouve contrainte de
revendre les 10 actions à la bourse. La vente des titres rapporte la somme de 18.000 (libérés
de 2/5)
La société adresse à monsieur Kutundua un chèque pour solde de tout compte, compte tenu
des intérêts de retard de 12% prévu par les statuts et des frais divers se chiffrant à 112 fc.

TD : Passer les écritures relatives à toutes les opérations décrites ci-haut.

Exercice 24

L’actionnaire X, revenant de l’Europe avec 1 ordinateur, le met à la disposition de la société


pour un loyer mensuel de 100.000 fc.

Ecritures à passer:
Si la société ne paie pas cash le loyer de l’ordinateur, on passe l’écriture :

63 ASC 100.000 fc D 447 Ass X C


à
S 100000 sc/ 100.000
44.7 Acionnaire s/c courant 100.000 fc

Si la société paie cash, on passera :

63 ASC 100.000 fc

à
57 caisse 100.000 fc
Exercice 25

Un gérant non associé perd 10.000 fc de la société, et cela est à sa charge.


Ecriture :
64 charge et pertes diverses 10.000 fc
à
57 caisse 10.000 fc
…………………… Dito …………………………..
42 personnel 10.000 fc
à
73.4 Charges imputables à des tiers 10.000 fc
……………………………. ………………………………

Exercice 26

L’associé Jules paie à sa charge pour le compte du gérant non associé les frais de transport
Kinshasa-Matadi 50.000 fc.

Ecriture : Pour le compte de la société, il n’y a pas d’écriture à passer, étant donné que cela
n’implique pas les activités de la société.

Exercice 27

Mbula, associé dans une société en commandite simple, occupe un immeuble de la société
qu’il a acheté à crédit pour une valeur de 4.000.000 fc.

Ecriture :
447 Ass Mbula s/c courant 4.000.000 fc
à
22.1 Immeuble 4.000.000 fc

Exercice 28

: Une société ‘Progress SARL’ se transforme en une société en nom collectif dénommée
« Mbandaka & cie ». Avant la transformation, le bilan de la société ‘Progress SARL’ se
présente en fc comme suit :
Actif Passif

Immeuble 1.000.000 capital 2.000.000 (10.000 actions)


Vehicule 555.000 Réserve légale 200.000
Mobilier 200.000 Autres réserves 400.000
Matériel 250.000 Résultat de l’exercice 150.000
Marchandises 450.000 Amortiss immeuble 500.000
Clients 220.000 Amortiss véhicule 150.000
Caisse 300.000 Amortiss matériel 75.000
Banque 600.000 Amortiss mobilier 100.000
3.575.000 3.575.000

Lors de la transformation, il a été pris en compte les considérations ci-après :


• Amisi et Sandenga, respectivement détenteurs de 2000 et 3000 actions, sont les
apporteurs de l’immeuble et restent dans la société. La valeur de l’immeuble restant
inchangée, il correspond à 6000 actions qu’on remet aux deux actionnaires.
• Akime, détenteur de 800 actions représentant exclusivement les espèces, procède au
retrait de la moitié de son capital.
• Bukinga, détenteur de 1500 actions quitte la société, et ses actions sont représentatives
de la moitié de mobiliers et 3/4 de la caisse.
• Ango, détenteur de 825 actions, se retire également de la société, ses titres
représentant le 1/5 des marchandises et 25 % de la caisse.
TD : -Passer toutes les écritures de cette transformation dans la société Progress SARL et
dans la société Mbandaka & cie et, enfin, présenter le bilan d’ouverture de la société
« Mbandaka & cie ».

Exercice 29

Une société en Commandite simple en liquidation pour être absorbée par une société par
action présente avant partage et clôture le bilan suivant :
Actif BILAN S.C.S Passif
Résultat de fusion 560.000 1040 capital 100.000 fc
fc 1041 commandite
400.000 fc
46.8 Sté absorbante
Total 560.000 60.000 fc
fc Total
560.000 fc
Questions : 1) Combien de titres la société S.C.S aura-t-elle de la société par action (la V I
Travail pratique

 Trois associés,KAYELA, MBO et LENDA, se décident de créer, en date du 13 Avril


2004, une société SPRL pour laquelle ils promettent d’apporter chacun à titre de
participation au capital respectivement les valeurs ci-après : 100.000 fc, 100.000 fc et
300.000 fc. Le 25 du même mois, ils apportent ce qui suit :
4. Kayela apporte 50.000 en espèces et le reste est à verser le 30 juin 2004 ;
5. Mbo apporte des espèces pour 40.000, des marchandises pour 35.000 fc et la
différence est libérer deux mois plus tard.
6. Lenda, quant à lui, fait apport des éléments ci-après : clientèle évaluée à 70.000fc,
matériel de bureau de 50.000 fc, 15.000 fc en espèces, marchandises de 130.000 fc,
des effets en portefeuille pour 60.000 fc, des créances sur clients pour 85.000 fc et, en
fin, des dettes envers les fournisseurs et effets à payer respectivement pour 65.000 fc
et 45.000 fc.
Les frais occasionnés par cette constitution et à étaler sur 7 ans s’élèvent à 28.000 fc.

a) : Passer les écritures de constitution et de libération des apports en mettant en exergue la


situation de chaque associé ;
Présenter le bilan d’ouverture.

 La société étant déjà opérationnelle dès la libération des apports, les opérations
suivantes ont été réalisées au courant de l’année :
1. Versements d’espèces à la banque (bordereaux de versement à la BCDC) 45100.000
fc
2. Règlement du magasin loué à titre de garantie …………………….250.000 fc
3. Acquisition d’une machine comptable à crédit ……………………172.000 fc
4. Règlement facture/machine comptable par chèque de la moitié du prix d’acquisition
de la machine …………………………………………………………..86.000 fc
5. Achat à terme des marchandises auprès du fournisseur F ……………..152.200 fc
auprès du fournisseur G…………………………………………………372.200 fc
6. Envoi à G d’un chèque bancaire pour règlement partiel ………………..112.200 fc
7. Règlement F par chèque bancaire ……………………………………….500.000 fc
8. Escompte accordé par F……………………………………………………2.300 fc
9. Facture SNEL réglée par banque……………………………………………10.000 fc
10. Vente marchandise …………………………………………………………..285.700fc
Escompte accordé …………………………………………………………..500 fc
11. Achat timbres-poste par caisse…………………………………………… 7.200 fc
12. Achat à crédit matériel de bureau……………………………………………323.000 fc
13. Ventes au comptant marchandises ………………………………………….265.000 fc
14. Règlement partiel matériel de bureau ……………………………………….163.000 fc
15. Achat fourniture de bureau contre espèces …………………………………….1.600 fc

A la fin de ces opérations, il reste en stock des marchandises évaluées à 26.400 fc au coût
d’achat.
b) En fin d’exercice, l’Assemblée Générale décide ce qu’après avoir dégagé le résultat net
de l’exercice, les affectations doivent se faire comme suit:
- Réserves obligatoires 5 %
- Réserves contractuelles 7 %
- Sur le solde, 15 % pour le gérant « non associé » et 25 % pour le surveillant « associé ».
-Sur le reliquat, 75 % seront attribués aux associés à titre des dividendes, et ce au prorata des
mises, le résidu faisant l’objet du report.

TD : Faites le calcul comptable de toutes les opérations affectant les comptes de bilan et de
gestion relevées ci-haut, jusqu’à dégager le résultat final de la société pour cet exercice.
- Procéder au partage du bénéfice net conformément aux dispositions arrêtées par
l’Assemblée Générale de la société.
- Dresser la balance de vérification et le bilan final de la société, sachant que les
associés ont déjà perçu leurs dividendes par caisse.
UNIVERSITE DE KINSHASA
FACULTE DES SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION

COMPTABILITE DES SOCIETES


DEUXIEME GRADUAT

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