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MODULE : COMPTABILITE BANCAIRE

NIVEAU : MASTER
PREPARER ET PRESENTE PAR:

GARBA Bachar, Expert Comptable Diplômé


Inscrit à l’Ordre National des Experts Comptables et Comptables Agréés
(ONECCA) – Niger
Commissaire aux comptes - Expert près des cours et tribunaux
Associé Gérant du cabinet MAC Audit & Conseil SARL (Formations et
Conseils en Système d’information)
BP 083 Niamey – Niger
Contact : (+227) 96 87 33 10 / 91 67 22 60
@ : bachar.garba@mac.ne ou contact@mac.ne
CINQ (05) POINTS AU MENU

III. DEUXIEME PARTIE :


COMPTABILISATION
DES OPERATIONS
BANCAIRES
IV. TROISIEME PARTIE :
PRESENTATION DES DOCUMENTS
II. PREMIERE PARTIE : CADRE COMPTABLES OBLIGATOIRES
REGLEMENTAIRE ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT

I. PRESENTATION, OBJECTIFS ET PLAN V. QUATRIEME PARTIE :


SYNTHESE DU COURS
DEROULEMENT DU MODULE
PREMIERE PARTIE :
1.1. CADRE REGLEMENTAIRE DES ETABILSSEMENTS DE CREDIT
1.1.1. GENERALITES, DEFINIOTIONS ET CONDITIONS
D’EXERCICE
1.1.2. LES OBLIGATIONS

1.2. CADRE ET ORGANISATION COMPTABLE


DEUXIEME PARTIE : COMPTABILISATION DES OPERATIONS BANCAIRES
II.1. LES OPERATIONS DE CAISSE ET OPERATIONS INTERBANCAIRES
II.2. LES OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE
II.3. LES OPERATIONS SUR TITRE ET DIVERS (REGULARISATIONS)
II.4. LES OPERATIONS D’ACQUISITIONS ET DE CESSIONS D’IMMOBILISATIONS
II.5. LES CAPITAUX PROPRES
II.6. LES AUTRES OPÉRATIONS SPÉCIFIQUES
TROISIEME PARTIE : ELABORATION ET PRESENTATION DES
DOCUMENTS COMPTABLES OBLIGATOIRES

III.1. LE BILAN
III.2. LE COMPTE DE RESULTAT
III.3. LES AUTRES DEC OBLIGATOIRES ET PERIODICITE DE LEUR ELABORATION
ET DE LEUR TRANSMISSION
QUATRIEME PARTIE : SYNTHESE DU COURS ET CAS
BIBLIOGRAPHIE
1. SUPPORTS SEMINAIRES (JOEL MABUDU, SANI BAKO SIRAJI)

2. GUIDE DU BANQUIER, LOI BANCAIRE, PCB, INSTRUCTIONS BCEAO & CB ;

3. PTATIQUE DE LA COMPTABILITE BANCAIRE, ANTOINE SARDI, Editions AFGES;

4. COMPTABILITE ET AUDIT BANCAIRE, DOV OGIEN, DUNOD;

5. L’ESSENTIEL DES TECHNIQUES BANCAIRES, JEAN-MARK BEGUIN ET ARNAUD

BERNARD, Editions EYROLLES;

6. LES TECHNIQUES BANCAIRES, PRATIQUES. APPLICATIONS CORRIGEES,

PHILIPPE MONIER ET SANDRINE MAHIER, Editions DUNOD.


OBJECTIFS DU MODULE

COMPRENDRE L’ORGANISATION COMPTABLE EN


MILIEU BANCAIRE, LA LOGIQUE GÉNÉRALE ET LES
GRANDS PRINCIPES ET RÈGLES DE
COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS BANCAIRES

MAÎTRISER LE FONCTIONNEMENT DES COMPTES ET


POUVOIR ANALYSER ET COMPTABILISER LES
OPÉRATIONS BANCAIRES

POUVOIR ÉLABORER AISÉMENT QUELQUES


DÉCLARATIONS DES ETATS COMPTABLES
APPROCHE PEDAGOGIQUE ET DEROULEMENT DU MODULE

PRESENTATION DU
MODULE  Cours présenté sur support PowerPoint et correction
OBJECTIFS ET des exercices au tableau au besoin;
DEROULEMENT DU MODULE
 Cours interactif avec partage d’expériences et pleins
I. REGLEMENTATION ET
ORGANISATION COMPTABLE DES de cas pratiques
ETABILSSEMENTS DE EC

II. COMPTABILISATION DES  Démarrage du cours et Préparation de la salle;


OPERATIONS BANCAIRES

III. ELABORATION ET  Heures de pause


PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
 Questions-Réponses
IV. SYNTHESE

9
GENERALITES
PRESENTATION DU
 Les établissements de crédit assurent une mission
MODULE
essentielle dans la vie économique, en rapport avec leur
OBJECTIFS ET pouvoir de création monétaire, leur rôle primordial dans
DEROULEMENT DU MODULE
la mobilisation de l'épargne ainsi que dans les relations
I. REGLEMENTION ET financières extérieures.
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
 L'importance des engagements qu'ils portent et du
II. COMPTABILISATION DES risque systémique que leur défaillance fait courir à
OPERATIONS BANCAIRES
l'ensemble de l'économie justifie leur statut particulier
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
parmi les sociétés commerciales.
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

10
GENERALITES
PRESENTATION DU
MODULE  L'exercice de la profession bancaire est régi par des
OBJECTIFS ET dispositions relevant aussi bien des législations
DEROULEMENT DU MODULE
nationales et internationales (droit des affaires), du
I. REGLEMENTION ET
droit d'essence communautaire (loi bancaire,
ORGANISATION COMPTABLE règlement portant plan comptable bancaire,
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT réglementation prudentielle… ) que des conventions
internationales (notamment les recommandations du
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES Comité de Bâle).
III. ELABORATION ET  S'agissant de la supervision et de la surveillance du
PRESENTATION DES système bancaire de l’UMOA, plusieurs Autorités de
DOCUMENTS DE SYNTHESE
tutelle interviennent afin de réguler cette activité
IV. SYNTHESE sensible, en particulier :

11
GENERALITES
PRESENTATION DU
MODULE
 le Conseil des Ministres de l'Union Monétaire Ouest Africaine
OBJECTIFS ET (UMOA), qui fixe le cadre légal et réglementaire applicable à
DEROULEMENT DU MODULE l'activité de crédit ;
 la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO),
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE Institut d'émission de l'UMOA, qui élabore notamment la
DES ETABILSSEMENTS DE réglementation prudentielle et comptable et exerce également,
CREDIT
pour son propre compte, une mission de surveillance du
II. COMPTABILISATION DES système bancaire ;
OPERATIONS BANCAIRES  la Commission Bancaire de l'UMOA, organe chargé de veiller à
III. ELABORATION ET l'organisation et au contrôle des établissements de crédit.
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

12
ETABILSSEMENT DE CREDIT DEFINITIONS
PRESENTATION DU
MODULE • Établissement de crédit
OBJECTIFS ET
 Personnes morales, qui effectuent à titre de profession habituelle, des
DEROULEMENT DU MODULE
opérations de banque

I. REGLEMENTION ET Réception des fonds du


ORGANISATION COMPTABLE public
DES ETABILSSEMENTS DE
Les opérations de crédits
CREDIT  Opération de
banque Mise à disposition et gestion de
II. COMPTABILISATION DES moyens de paiements
OPERATIONS BANCAIRES

III. ELABORATION ET
Les établissements de crédit sont agréés en qualité des banques ou
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE d’établissements financiers à caractère bancaire (Article 2 de la loi
bancaire)

IV. SYNTHESE

13
DEFINITIONS
PRESENTATION DU • Les banques sont habilitées à effectuer toutes les opérations de banque
MODULE définies à l’article 2 précité.

OBJECTIFS ET
• Les établissements financiers à caractère bancaire sont habilités à effectuer
DEROULEMENT DU MODULE des opérations de banque pour lesquelles ils sont agréés.

I. REGLEMENTION ET • Fonds reçus du public :« Fonds qu’une personne recueille d’un tiers,
ORGANISATION COMPTABLE notamment sous forme de dépôts, avec le droit d’en disposer pour son
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT propre compte, mais à charge pour elle de les restituer »

II. COMPTABILISATION DES Ne sont pas considérés comme fonds reçus du public :
OPERATIONS BANCAIRES
- Les fonds reçus ou laissés en compte par les dirigeants ou actionnaires,
III. ELABORATION ET associés ou sociétaires détenant au moins 10% capital social
PRESENTATION DES - Les fonds provenant de prêts participatifs
DOCUMENTS DE SYNTHESE
- Les fonds constituant le capital social d’une entreprise

IV. SYNTHESE
- Les fonds qu’une entreprise reçoit de ses salariés sous réserve que leur
montant n’excède pas 10 % capitaux propres, (Article 5 de la loi bancaire)

14
DEFINITIONS
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET Opération de crédit (Art 6) = « Tout acte par lequel une
DEROULEMENT DU MODULE personne agissant à titre onéreux met ou promet de mettre
des fonds à la disposition d’une autre personne, ou prend,
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE dans l’intérêt de celle-ci, un engagement par signature tel
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
qu’un aval, un cautionnement ou une garantie »
Sont assimilées aux opérations de crédit le crédit bail et les
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES opérations de location assorties d’une option d’achat (Art. 6
III. ELABORATION ET
de la loi bancaire)
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

15
DEFINITIONS
PRESENTATION DU
MODULE • Moyens de paiement (Art 7) = « Tous les instruments
OBJECTIFS ET qui, quel que soit le support ou le procédé technique
DEROULEMENT DU MODULE utilisé, permettent à toute personne de transférer des
fonds »
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE • Opérations connexes autorisées (Art 9)
CREDIT  Opérations de change
 Opérations sur or, métaux précieux et pièces
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES  Location de compartiment de coffres forts
 Placement, souscription, achat, gestion, garde, vente de
III. ELABORATION ET valeurs mobilières et de tout produit financier
PRESENTATION DES
 Conseil et assistance en matière de gestion de patrimoine
DOCUMENTS DE SYNTHESE
 Location simple de biens mobilier ou immobilier pour les
établissements habilités à effectuer des opérations de crédit
IV. SYNTHESE
bail

16
CONDITIONS D’EXERCICE DE LA PROFESSION
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE

I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE VOIR LOI BANCAIRE Art 13 à 46
CREDIT

II. COMPTABILISATION DES


OPERATIONS BANCAIRES

III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

17
Résumé des obligations des établissements de crédit
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
• Obligations juridiques, comptables et fiscales
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
• Obligations vis-à-vis de la BCEAO
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES

III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

18
Obligations juridiques, comptables et fiscales
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET • Au plan juridique :
DEROULEMENT DU MODULE

I. REGLEMENTION ET – Respect des dispositions de la loi bancaire;


ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE – Respect des dispositions de l’Acte Uniforme de l’OHADA
CREDIT
relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE.
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES

III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

19
Obligations juridiques, comptables et fiscales
PRESENTATION DU
MODULE
• Plan comptable :
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE – Tenue régulière d’une comptabilité conformément
I. REGLEMENTION ET au PCB (commun aux pays membres de l’UMOA)
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE en vigueur depuis le 1er janvier 2016;
CREDIT
– Envoie à la BCEAO des situations financières
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES périodiques;
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES – Publication au Journal Officiel et à la diligence de la
DOCUMENTS DE SYNTHESE
Banque Centrale, des comptes annuels.
IV. SYNTHESE

20
Obligations juridiques, comptables et fiscales
PRESENTATION DU
MODULE
• Plan fiscal et social
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
– Établissement et dépôt de la déclaration d’impôt sur les

I. REGLEMENTION ET bénéfices dans le délai légal ;


ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE – Établissement et dépôt des autres déclarations : taxes sur
CREDIT
salaires, taxes sur les activités financières, IRC, IRVM, etc
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES – Soumission à la réglementation du travail et de la sécurité
III. ELABORATION ET sociale.
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

21
Obligations vis-à-vis de la BCEAO et de la Commission Bancaire
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET • Fournir à la Banque Centrale et à la Commission bancaire, un (01)
DEROULEMENT DU MODULE
après la date chaque arrêté des comptes, les documents suivants :
I. REGLEMENTION ET – Le bilan détaillé,
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
– Le bilan à publier au JO,
CREDIT – Les comptes de résultat,,
II. COMPTABILISATION DES – La fiche annuelle de renseignements et annexes,
OPERATIONS BANCAIRES
– La liste des prises de participation au capital social des entreprises
III. ELABORATION ET publiques et privées arrêtée au 31 décembre.
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

22
Obligations vis-à-vis de la BCEAO et de la Commission Bancaire
PRESENTATION DU
MODULE
– Les rapports du conseil d’administration sur les comptes au 30 juin
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE et au 31 décembre,
– Le rapport des commissaires aux comptes au 30 juin et au 31
I. REGLEMENTION ET décembre,
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE – Le procès-verbal de l’assemblée générale des actionnaires,
CREDIT
– La décomposition des créances gelées par nature et branche
II. COMPTABILISATION DES d’activité au 31 décembre,
OPERATIONS BANCAIRES
– Le rapport d’activités au 31 décembre,
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES – L’état détaillé des provisions constituées au titre des créances
DOCUMENTS DE SYNTHESE gelées au 31 décembre,
– La répartition des engagements hors bilan au 31 décembre par
IV. SYNTHESE
terme et branche d’activité.

23
Obligations vis-à-vis de la BCEAO et de la Commission Bancaire
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
La banque doit respecter les règles suivantes relatives à
DEROULEMENT DU MODULE (au):
• La loi bancaire
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE • Plan comptable bancaire et aux instructions de la
DES ETABILSSEMENTS DE BCEAO
CREDIT
• Dispositif sur les accords de classement
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES • La circulaire sur le contrôle interne
III. ELABORATION ET • Dispositif sur le taux effectif global
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE • Dispositif prudentiel
• La circulaire sur la gouvernance
IV. SYNTHESE

24
Obligations vis-à-vis de la BCEAO et de la Commission Bancaire
PRESENTATION DU
MODULE • Loi portant répression du taux d’usure
• Dispositif sur le marché interbancaire de l’UMOA
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE • Dispositif sur le marché monétaire de l’UMOA
• Dispositif du règlement sur les billets de trésorerie
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE • Dispositif du règlement sur l’émission des bons de la BCEAO
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT • Dispositif du règlement sur l’émission des bons du Trésor
• Dispositif sur le système des réserves obligatoires
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES • Dispositif du règlement de l’UEMOA sur le système de paiement
III. ELABORATION ET • Dispositif du règlement de l’UEMOA sur le blanchiment de
PRESENTATION DES capitaux
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

25
CADRE CONCEPTUEL : DEFINITIONS
PRESENTATION DU Un cadre conceptuel est un système cohérent d’objectifs et de
MODULE principes fondamentaux liés entre eux qui a pour objet de
OBJECTIFS ET donner une représentation utile de l’entité pour les différents
DEROULEMENT DU MODULE utilisateurs de l’information financière. Il constitue la structure
de référence théorique qui sert de support et de guide à
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE
l'élaboration des normes comptables et a pour objectifs d'aider
DES ETABILSSEMENTS DE :
CREDIT
 à élaborer des normes cohérentes pouvant faciliter la production
II. COMPTABILISATION DES de données et d'états financiers ;
OPERATIONS BANCAIRES  à faciliter l’interprétation des normes comptables et l’appréhension
d’opérations ou d’événements non explicitement prévus par la
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES réglementation comptable ;
DOCUMENTS DE SYNTHESE  les auditeurs à se faire une opinion sur la conformité des états
financiers avec les normes d'information financière du Système
IV. SYNTHESE comptable (bancaire dans le cas des établissements de crédit)

CADRE CONCEPTUEL (art 1er à 45 du livre 1 du PCB)


26
CADRE CONCEPTUEL : DEFINITIONS
PRESENTATION DU
Un cadre conceptuel prévoit, en particulier :
MODULE
 La finalité de l’information financière et précise les parties prenantes ;
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE  des hypothèses de base (comptabilité d’engagement et continuité) ;

I. REGLEMENTION ET  des principes ou objectifs devant être respectés (prudence,


ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
exhaustivité, comparabilité…)
CREDIT
 des définitions (ce qu’est un actif, une charge,…) et des règles
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES
d’évaluation ;

III. ELABORATION ET  la nature des documents composants les états financiers (bilan,
PRESENTATION DES annexe,…).
DOCUMENTS DE SYNTHESE
Le cadre conceptuel du PCB révisé a été approuvé et
IV. SYNTHESE publié par la BCEAO à travers la décision n°357-11-2016.

27
CADRE CONCEPTUEL : DEFINITIONS
PRESENTATION DU
MODULE
Cadre conceptuel pour les banques de l’UEMOA
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE

Définition des concepts sous-jacents à la préparation et à


I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE la présentation des états financiers, en particulier :
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT  les principes comptables : en notamment
prééminence de la réalité économique sur l'apparence
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES juridique, importance significative (Livre 1, chapitre 2,
section 3)
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE  les hypothèses de base (Livre 1, chapitre 2, section 1).
IV. SYNTHESE

28
CADRE CONCEPTUEL : DEFINITIONS
PRESENTATION DU
MODULE
Cadre conceptuel sur quelle base?
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE  les besoins des parties prenantes : autorités
monétaires et de contrôle, investisseurs, EC,
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE déposants, Etats et organismes publics, public (Livre 1,
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
chapitre 1, section 2) ;

II. COMPTABILISATION DES


OPERATIONS BANCAIRES
 les qualités de l'information attendue par les parties
prenantes : pertinence, fidélité, comparabilité,
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES vérifiabilité, compréhensibilité (Livre 1, chapitre 2,
DOCUMENTS DE SYNTHESE section 2).

IV. SYNTHESE

29
CADRE ET L’ORGANISATION COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CERDIT

PRESENTATION DU
MODULE
PRINCIPE ET PLAN COMPTABLE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE  Ne déroge pas aux normes IFRS/IAS (conformité aux règles
générales usuelles sauf dérogation de la banque centrale)
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE Même principes comptables universels (Continuité de
CREDIT l'exploitation, Indépendance des exercices, Prudence,
Permanence des méthodes, Non compensation,
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES Intangibilité du bilan d'ouverture)

III. ELABORATION ET  Plan comptable obligatoire


PRESENTATION DES
 Documents de synthèse périodiques à élaborer
DOCUMENTS DE SYNTHESE
 Piste d’audit à garantir
 Attributs à appliquer correctement
IV. SYNTHESE

30
Finalité de l’information financière
PRESENTATION DU
Selon l’article 3 de l’annexe à la décision
MODULE
OBJECTIFS ET
BCEAO n°357-11-2016 instituant le PCB,
DEROULEMENT DU MODULE
l'information financière a pour finalité de
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE fournir des données utiles sur la situation
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT financière des établissements de crédit et sa
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES
variation ainsi que leur performance. Elle
III. ELABORATION ET éclaire la prise de décisions des utilisateurs
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE sur la base des perspectives de flux futurs de

IV. SYNTHESE trésorerie et de l'exercice par les dirigeants


de leurs responsabilités.
31
Finalité de l’information financière
En outre, cet article précise que les états financiers ne
PRESENTATION DU
MODULE pouvant contenir toute l'information financière nécessaire

OBJECTIFS ET aux différentes parties prenantes, ces dernières doivent


DEROULEMENT DU MODULE
prendre en compte des informations provenant d'autres
I. REGLEMENTION ET sources telles que l'état général et prévisible de
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE l'économie, les événements et le climat politiques ou les
CREDIT
perspectives du secteur d'activité de l'établissement.
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES Pour le PCB, les parties prenantes à l'information
III. ELABORATION ET financière sont les Autorités monétaires et de contrôle
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE bancaire, les investisseurs, les établissements de crédit,
les déposants, les Etats et organismes publics et, plus
IV. SYNTHESE
généralement, le public

32
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET Les principes fondamentaux du cadre conceptuel
DEROULEMENT DU MODULE
du PCB sont notamment :
I. REGLEMENTION ET  les hypothèses de base ;
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT

II. COMPTABILISATION DES les caractéristiques qualitatives de l’information


OPERATIONS BANCAIRES financière ;
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE et les principes comptables.
IV. SYNTHESE

33
Les hypothèses de base
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
Tout comme le plan comptable général OHADA
I. REGLEMENTION ET (PCGO) et pleins d’autres systèmes comptables,
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE les hypothèses de base qui sou tendent les
CREDIT
principes fondamentaux régissant la production
II. COMPTABILISATION DES de l'information financière par les établissements
OPERATIONS BANCAIRES
de crédit sont la continuité de l’exploitation et la
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
comptabilité d’engagement
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

34
Les caractéristiques qualitatives de l’information
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE

I. REGLEMENTION ET
Selon les articles 15 à 19 de l’annexe à la
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE décision BCEAO n°357-11-2016 instituant
CREDIT
le PCB, ce sont les caractères pertinent,
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES
fidèle, comparable, vérifiable et
III. ELABORATION ET
compréhensible de l’information financière.
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

35
Les principes comptables
PRESENTATION DU Dans le cadre de l’application du PCB, les principes
MODULE résultant des caractéristiques qualitatives des informations
OBJECTIFS ET financières tel que définis par les articles 21 à 27 de
DEROULEMENT DU MODULE l’annexe à la décision BCEAO n°357-11-2016 instituant le
PCB comprennent :
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE la permanence des méthodes ;
la transparence ;
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT

II. COMPTABILISATION DES la prudence ;


OPERATIONS BANCAIRES
la spécialisation des exercices ;
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
l'intangibilité du bilan d'ouverture ;
DOCUMENTS DE SYNTHESE l'importance significative ;
IV. SYNTHESE
la prééminence de la réalité économique sur l'apparence
juridique.

36
PRESENTATION DU
MODULE Le choix d'une convention doit être guidé par le
OBJECTIFS ET souci de donner des informations répondant aux
DEROULEMENT DU MODULE
caractéristiques qualitatives de l'information
I. REGLEMENTION ET
financière.
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE Pour l’évaluation, le choix est fait entre les
CREDIT
conventions d'évaluation que sont le coût
II. COMPTABILISATION DES historique et la juste valeur.
OPERATIONS BANCAIRES

III. ELABORATION ET
Toutefois, le coût historique est retenu comme
PRESENTATION DES principale convention d'évaluation des éléments
DOCUMENTS DE SYNTHESE
du bilan, du hors-bilan et du compte de résultat
IV. SYNTHESE
des établissements de crédit.

37
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
Les états financiers des établissements
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE de crédit comprennent :
le bilan, le hors bilan,
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT

le compte de résultat


II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES

III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
et les notes annexes.
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

38
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE

I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE ORGANISATION COMPTABLE DES EC
CREDIT

II. COMPTABILISATION DES


OPERATIONS BANCAIRES

III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

39
REGLES D’ORGANISATION COMPTABLE
II. ORGANISATION
COMPTABLE (art 58 à 100 du livre III du PCB)
La comptabilité des établissements de crédit, bien que
1. Manuel des procédures
2. Enregistrement des automatisée, doit respecter quelques règles basiques
opérations
d’organisation comptable qui doivent être formalisées et
3. Attributs
consignées dans un manuel de procédure. Elle doit
4. Livres comptables
obligatoires également veiller aux règles relatives aux mécanismes
5. Cadre comptable, plan
et contenu des comptes d’enregistrement et au respect des attributs prévus par le
PCB et se doit de tenir les livres obligatoires prévu par le
législateur et doit enfin respecter les règles de confection
des états financiers de synthèse.
40
MANUEL DES PROCEDUTRES
II. ORGANISATION
COMPTABLE l'application d'un manuel de procédures
1. Manuel des procédures comptables expliquant le processus
2. Enregistrement des
opérations
d'enregistrement des opérations (article 58)
3. Attributs L'organisation comptable tient également
4. Livres comptables
obligatoires
compte des exigences de tenue de
5. Cadre comptable, plan documents obligatoires ainsi que des délais
et contenu des comptes
de conservation requis par les dispositions
comptables de droit commun

41
41
ENREGISTREMENT DES OPERATIONS
II. ORGANISATION
COMPTABLE Compte tenu de l’hypothèse de la comptabilité
1. Manuel des procédures d’engagement prévue par le cadre conceptuel du
2. Enregistrement des
opérations PCB, les opérations doivent être comptabilisées
3. Attributs dans les livres comptables au jour le jour et les
4. Livres comptables effets des transactions et autres événements sont
obligatoires
5. Cadre comptable, plan pris en compte dès que ces transactions ou
et contenu des comptes
événements se produisent et non pas au moment
des encaissements ou paiements.

42
42
ATTRIBUTS
II. ORGANISATION
COMPTABLE  Un attribut est une spécification permettant de fournir,
1. Manuel des procédures pour le solde d'un compte général, une information
2. Enregistrement des complémentaire, soit sur les caractéristiques des
opérations
opérations ayant concouru à la formation de ce solde, soit
3. Attributs
sur les agents économiques avec lesquels ces
4. Livres comptables
obligatoires opérations sont effectuées (art 2 instruction 24/BCEAO)
5. Cadre comptable, plan
et contenu des comptes  le système d'information des établissements de crédit
doit prévoir la gestion et la mise en œuvre fiable et
vérifiable des attributs définis par instruction de la BCEAO

43
43
LIVRES COMPTABLES OBLIGATOIRES
II. ORGANISATION
COMPTABLE un livre-journal, enregistrant l'exhaustivité des
1. Manuel des opérations réalisées ;
procédures
un livre d'inventaire, sur lequel sont transcrits la
2. Enregistrement des récapitulation de l'inventaire des actifs, des passifs
opérations
et des engagements, d'une part et, d'autre part, les
3. Attributs états financiers élaborés ;
4. Livres comptables un grand livre, retraçant compte par compte tous
obligatoires les mouvements de l'exercice ;
5. Cadre comptable, plan une balance générale, récapitulant dans l'ordre
et contenu des comptes défini par le plan de comptes les soldes et
mouvements cumulés des comptes.
Ils doivent être côtés et paraphés

44
44
CADRE ET L’ORGANISATION COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CERDIT

II. ORGANISATION
COMPTABLE
PRINCIPE ET PLAN COMPTABLE
1. Manuel des
procédures  Respect des obligations comptables
2. Enregistrement des
 Manuel de procédures comptables et de traitements automatisés
opérations
 Enregistrement quotidien des opérations
3. Attributs
 Respect du cadre comptable défini
4. Livres comptables  Confection des documents de synthèse
obligatoires
 Etablissement des comptes consolidés si société mère
5. Cadre comptable, plan et
contenu des comptes  Respect de la langue officielle pour la tenue de la comptabilité (le
français)
 Respect de la monnaie légale pour la tenue de la comptabilité

45
45
CADRE ET L’ORGANISATION COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CERDIT

II. ORGANISATION
COMPTABLE DISPOSITIF ENCIEN
1. Manuel des
procédures
2. Enregistrement des
opérations

3. Attributs

4. Livres comptables TROIS VOLUMES + 1 RECUEIL DES INSTRUCTIONS


obligatoires
Cadre réglementaires général

5. Cadre comptable, plan et


contenu des comptes Documents de syntheses

Transmission des documents de syntheses


46
46
CADRE ET L’ORGANISATION COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CERDIT

II. ORGANISATION NOUVEAU DISPOSITIF EN VIGUEUR


COMPTABLE
1. Manuel des
procédures
2. Enregistrement des
opérations

3. Attributs PCB Revisé + RECUEIL DES INSTRUCTIONS


Présentation sous forme d'articles dans 3 livres :
4. Livres comptables
obligatoires  Livre I - Cadre conceptuel : Principes généraux relatifs à
5. Cadre comptable, plan et
l'établissement des états financiers ;
contenu des comptes  Livre II - États financiers : règles d'établissement et de
présentation de l'information financière ;
 Livre III - Cadre comptable, plan et contenu des
 comptes : règles d'organisation comptable, plan de comptes,
contenu et le fonctionnement des comptes.

47
47
CADRE ET L’ORGANISATION COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CERDIT

II. ORGANISATION NOUVEAU DISPOSITIF EN VIGUEUR


COMPTABLE
1. Manuel des
procédures
2. Enregistrement des
opérations

3. Attributs
PCB Revisé
4. Livres comptables
obligatoires
Présentation sous forme d'articles dans 3 livres :
5. Cadre comptable, plan et  Livre I - Cadre conceptuel : Principes généraux relatifs à
contenu des comptes l'établissement des états financiers ;
 Livre II - États financiers : règles d'établissement et de
présentation de l'information financière ;
 Livre III - Cadre comptable, plan et contenu des
 comptes : règles d'organisation comptable, plan de comptes,
contenu et le fonctionnement des comptes.
48
48
CADRE ET L’ORGANISATION COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CERDIT

II. ORGANISATION
COMPTABLE
NOUVEAU DISPOSITIF EN VIGUEUR
1. Manuel des
procédures
2. Enregistrement des
opérations

3. Attributs

4. Livres comptables Recueil des instructions


obligatoires
Réduction du nombre d’instructions :
5. Cadre comptable, plan et
contenu des comptes  13 instructions au total hormis celle relatives à la mise en
vigueur ;
 Suppression de 2 instructions (créances rattachées et
non compensation)

49
49
CADRE ET L’ORGANISATION COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CERDIT

II. ORGANISATION DISPOSITIF EN DISPOSITIF REVISE Reporting


COMPTABLE VIGUEUR

1. Manuel des
Volume 1 : cadre PCB REVISE
procédures
réglementaire général
2. Enregistrement des
opérations Volume 2 : Documents Recueil des états
de synthèse périodiques
3. Attributs

4. Livres comptables Volume 3 : Fonctionnement


Transmission des de la plate-forme
obligatoires
documents de
5. Cadre comptable, plan et synthèse
contenu des comptes Recueil des Recueil des
Instructions (12) Instructions (*)

(*) : 13 au total, non compris les instructions portant mise en vigueur et modalités de
première application du PCB révisé.

50
50
II. ORGANISATION PLAN COMPTABLE DES EC
COMPTABLE
1. Manuel des Les comptes sont répartis dans les huit classes suivantes :
procédures
2. Enregistrement des CLASSE I : les comptes de trésorerie et d'opérations interbancaires
opérations CLASSE II : les comptes d'opérations avec la clientèle
CLASSE III : les comptes d'opérations sur titres et d'opérations diverses
3. Attributs
CLASSE IV : les comptes de valeurs immobilisées
4. Livres comptables CLASSE V : les comptes de provisions, fonds propres et assimilés
obligatoires CLASSE VI : les comptes de charges

5. Cadre comptable, plan et CLASSE VII : les comptes de produits


contenu des comptes CLASSE IX : les comptes d'engagements de hors bilan

La classe VIII est réservée pour les besoins de la comptabilité analytique des
établissements assujettis.

51
51
PRINCIPE ET PLAN COMPTABLE (suite)
II. ORGANISATION
COMPTABLE
1. Manuel des
procédures
2. Enregistrement des
opérations

3. Attributs

4. Livres comptables
obligatoires
5. Cadre comptable, plan et
contenu des comptes

52
52
PRINCIPE ET PLAN COMPTABLE (suite et fin)
II. ORGANISATION
COMPTABLE Chaque compte est désigné dans le plan par un numéro et
1. Manuel des un intitulé de compte.
procédures
2. Enregistrement des Le numéro de chaque classe constitue le premier chiffre des
opérations numéros de tous les comptes de la classe.
3. Attributs
Les autres chiffres caractérisent, de gauche à droite, des
4. Livres comptables niveaux de généralité décroissante, représentant des
obligatoires opérations de plus en plus détaillées. Ces niveaux de
5. Cadre comptable, plan et généralité doivent être considérés comme des comptes
contenu des comptes
principaux ou divisionnaires car ils regroupent en général, des
opérations de nature relativement homogène.

53
53
II. ORGANISATION
COMPTABLE
1. Manuel des
procédures
2. Enregistrement des
opérations DECOUVRIR LE PCB
3. Attributs

4. Livres comptables
obligatoires
5. Cadre comptable, plan et
contenu des comptes

54
54
Spécificité de la comptabilité bancaire
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET  Écritures comptables générées par l’ensemble des
DEROULEMENT DU MODULE opérationnelles
 Volume important d’écritures
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE  Sens des écritures inversé
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
 Complexité des opérations
II. COMPTABILISATION DES
 Importance des montants en jeu
OPERATIONS BANCAIRES

III. ELABORATION ET  Comptabilité multidevises


PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE  Importance du hors bilan

 Importance de l’informatique et logiciel fortement intégré


IV. SYNTHESE
(Exploitation / Production / Comptabilité)…

55
PRESENTATION DU
Spécificité de la comptabilité bancaire
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE La comptabilité bancaire présente des spécificités qui tiennent :

I. REGLEMENTION ET - A ses responsabilités envers les déposants; les banques sont


ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
tenues sous « haute surveillance »;
CREDIT
- A son rôle de collecteur d’informations pour les autorités
II. COMPTABILISATION DES
monétaires et d’auxiliaire du fisc.
OPERATIONS BANCAIRES

III. ELABORATION ET Tout acte de banque est un acte comptable, ce qui implique une
PRESENTATION DES masse d’écritures extrêmement importante; d’où découle une
DOCUMENTS DE SYNTHESE
décentralisation de la saisie de opérations réalisées sur le lieu
IV. SYNTHESE d’activité.

56
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES

57
1. OPERATIONS DE CAISSE & OPERATIONS INTERBANCAIRES

2. OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE

3. OPERATIONS SUR TITRES – OPERATIONS DIVERSES

4. VALEURS IMMOBILISEES

5. OPERATIONS SUR LES CAPITAUX PROPRES

6. AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES

58
II.1.1-LES OPERATIONS DE TRESORERIE

II.1.2- LES OPERATIONS INTERBANCAIRES

59
I-OPERATIONS DE TRESORERIE
PRESENTATION DU En cas de XX
10 Caisse
MODULE Versement XX
2511
OBJECTIFS ET Comptes
DEROULEMENT DU MODULE ordinaires clients
(Dépôt d’espèces)
I. REGLEMENTAIRE ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE A – Opérations de caisse
CREDIT 1- Caisse physique (en espèce) Les opérations des retraits et des versements en
espèce dans le compte d’un client peuvent être
Les opérations de la caisse sont effectués soit par lui-même soit par une tierce personne
II. COMPTABILISATION DES sur son ordre. Ces versements se font par le biais d’un
généralement concernées par les
OPERATIONS BANCAIRES mouvements de retrait ou de support juridique (bordereau de versement ou chèque).
versement de fond.
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
2511 Comptes ordinaires clients XX

IV. SYNTHESE XX
En cas de 10 Caisse
Retrait (Retrait d’espèces)
60
Exemple de bordereau de versement
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE

I. REGLEMENTAIRE ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT

II. COMPTABILISATION DES


OPERATIONS BANCAIRES

III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

61
Application 1
PRESENTATION DU
MODULE
Monsieur KADER exerce dans l’import–export et est détenteur
OBJECTIFS ET d’un compte à ECOBANK. Le 11/11/2019, il se présente au
DEROULEMENT DU MODULE guichet pour effectuer un retrait de 250 000 sur son compte
courant. Le lendemain, suite à une belle opération réalisée avec
l’un des clients, il vient faire un versement de la somme de
I. REGLEMENTAIRE ET 350 000 FCFA sur son compte courant.
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT Passez les différentes écritures

II. COMPTABILISATION DES


OPERATIONS BANCAIRES

III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

62
Corrigé
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET COMPTABILISATION
DEROULEMENT DU MODULE Retrait espèces

2511 Comptes ordinaires clients 250 000


I. REGLEMENTAIRE ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE 10 Caisse 250 000
CREDIT (Retrait d’espèces)

II. COMPTABILISATION DES Versement espèces


OPERATIONS BANCAIRES

III. ELABORATION ET 10 Caisse 350 000


PRESENTATION DES 2511 350 000
DOCUMENTS DE SYNTHESE Comptes ordinaires
clients
IV. SYNTHESE (Dépôt d’espèces)

63
Caisse électronique (GAB) ou Monétique
2511 Comptes ordinaires clients XXXX
Retrait GAB notre
XXXX
banque
10 Caisse GAB XXXX
70 Produits XXXX
3522 TAFI
Opération effectuée au guichet
automatique

Typologie des retraits

2511 Comptes ordinaires clients XXXX

3782 Autres comptes transitoires XXXX


Retrait d’espèces

Retrait GAB confrère

64
Application 3

1-Le 13 Novembre, les guichets étant fermés, M.KADER se présente à


un guichet automatique de sa banque pour effectuer des opérations
avec sa carte magnétique. Il retire de son compte bancaire la somme
de 150 000 FCFA.

2-On considère que l’opération a eu lieu au guichet d’un de nos


confrères, étant donné l’interconnexion des banques et que KADER a
la possibilité d’effectuer des opérations avec sa carte VISA dans toutes
les banques du même réseau.

Passez les différentes écritures

65
Corrigé
Retrait GAB de notre client
dans notre banque (1) 2511 Comptes ordinaires clients XXX
XXX
10 Caisse GAB XXX
70 commissions XXX
3522 Taxe (TAFI)
Opération effectuée au guichet
automatique

2511 Comptes ordinaires clients XXX


Retrait notre client au GAB
Typologie des confrère (2) 3782 Autres comptes transitoire XXXX
retraits
Retrait d’espèces

3781 Autres compte Transitoire XXXX


Retrait client confrère chez
notre banque (3) 10 Caisse GAB XX
70 Commissions XX
Retrait GAB confrère (2)

66
Caisse électronique (GAB)
Retrait client d’un
111/114 Correspondants (si nous payons) XXXX
confrère notre banque
3782 XXXX
3781 Débiteurs Divers GAB

Règlements (Compensation
monétique GIM UEMOA)

Retrait confrère notre 3782 Créditeurs Divers GAB XXXX


banque
3781 Débiteurs Divers GAB XXXX
111/114 Correspondants (si nous recevons)

67
Application 4

Un des clients d’un confrère effectue une opération de retrait


150 000 dans l’un de nos guichets automatiques frais 500.

Passez les différentes écritures

68
II. OPÉRATIONS INTERBANCAIRES

Les comptes de la classe 1 enregistrent les valeurs en caisse; les opérations de trésorerie
et les opérations interbancaires effectués avec les établissements de crédit

Nostro

BOA BIA

LORO

Les comptes correspondants (Nostro/Loro) sont des comptes permettant


des échanges interbancaires..

69
NOSTRI

Compte ouvert par une banque dans les livres des


correspondants.

Les correspondants tiennent les comptes , destinés à retracer les


écritures enregistrées au nom de la banque sous forme de compte
miroir.

Les correspondants sont chargés d’établir les relevés bancaires


et de procéder à leur envoi

70
LORI

Comptes ouverts au nom des correspondants dans les livres


d’une banque et dans ce cas:

 enregistre les écritures ,


 établit les relevés de compte et
 calcul les intérêts.

71
Ouverture d’ un compte Nostro par X chez Y

114 Banques et correspondants


(compte Y)
Chez X Caisse / Banque centrale
10/111

Ecriture dans les livres de X et


de Y

10/111 Caisse ou BCEAO

1541 compte ordinaire X chez Y


Chez Y

72
II. OPERATIONS INTERBANCAIRES

1–Emprunt
interbancaire

B-Les opérations
interbancaires
ils se composent de 3
éléments:

3-Opérations
avec la banque
2 –Prêt centrale
interbancaire (pension)

73
II.2.1-OPERATIONS INTERBANCAIRES

A l’emprunt 114 Banque et Correspondant XX

XX
17 Emprunts

(Emprunt interbancaire)

Comme toute opération d’emprunt, la comptabilisation d’un


(1-Emprunt interbancaire) emprunt contracté par une banque auprès d’un autre
établissement confrère est effectuée à deux niveaux : A
l’emprunt et au cours de vie de l’emprunt, notamment pour
les règlements

17 Emprunts XX

601
Intérêts sur emprunts xx
XXX

114 (Remboursement emprunt


Au remboursement interbancaire)

74
COMPTES CONCERNES

75
Application 5

La banque X emprunte auprès de la banque Y la somme de 50 000 000


FCFA. L’intérêt relatif à cet emprunt est de 8% mensuel et remboursable en
une mensualité.

Passez les différentes écritures relatives à cette opération.

76
Corrigé
A l’emprunt 114 Banques et correspondants 50 000 000

174 Emprunts 50 000 000

Opérations Interbancaires
(1-Emprunt interbancaire)

174 Emprunts 50 000 000

60174 4 000 000


Intérêts sur emprunts

54 000 000
114 Banques et correspondants

(Remboursement emprunt
Au remboursement interbancaire)

77
OPERATIONS INTERBANCAIRES

Lors du prêt 13 Prêt aux établissements de crédit XX

XX
154 Banque et Correspondants
(Pret interbancaire)

Ces opérations suivent la même logique que celles des emprunts


(2-Prêt interbancaire)

154 Banque et Correspondant XX

13 Prêt aux établissement de crédit xxx


701 Produit sur opération interbancaire XXX

Au remboursement (Remboursement emprunt


interbancaire)

78
COMPTES CONCERNES

79
Application 6

La banque X prète à la banque Y la somme de 50 000 000 FCFA.L’intérêt relatif à ce


prêt est de 8% payable en une mensualité.

Passez les différentes écritures relative à cette opération.

80
Corrigé
Au moment du prêt 133 Prêts 50 000 000

114 Banques et 50 000 000


correspondants

Opérations Interbancaires
(2-Prêt interbancaire)

114 Banques et correspondants 54 000 000

133 Prêts aux établissements de crédit 50 000 000


701 Produits sur opérations interbanc. 4 000 000

Au remboursement (Remboursement prêt interbancaire)

81
Comptabilisation des intérêts et agios dans un compte
Nostro ou Loro
Lorsqu’ une banque X ouvre un compte courant (compte nostro) chez un correspondant Y, qui qualifie
dès lors cette relation de loro dans ses livres, et que

Y établit à une date ultérieure le décompte des intérêts arrêtés à une date antérieure. Si par hypothèse,
le résultat est le suivant :

Intérêts créditeurs : 5 000


Intérêts débiteurs : 135 000
Le même jour, Y avise X de cet arrêté (échelle plus décompte des intérêts) par courrier.
les écritures passées dans les livres de X et Y sont les suivantes :

82
Comptabilisation des intérêts et agios dans un compte
Nostro ou Loro
1541 Banques et correspondants 135 000
(compte X)
Arreté de nombres débiteurs
7015 Intérêts acquis sur comptes 135 000
ordinaires des établissements
de crédit

Ecriture dans les livres de Y

6015 intérêts sur comptes créditeurs 5 000

1541 compte ordinaire X 5 000


Arreté de nombres
créditeurs

83
Arreté de nombres créditeurs 6011 intérêts sur comptes ordinaires 135 000
créditeurs
1141 compte ordinaire (banque Y) 135 000

Arreté de nombres débiteurs

Ecriture dans les


livres de X
( Titulaires du
compte)

1141 compte ordinaire (banque Y) 5 000

7011 Intérêts sur comptes ordinaires 5 000


débiteurs

Enrégistrement du désaccord

84
Application 7

Une banque A a ouvert un compte courant (compte nostro) chez un


correspondant B, qui qualifie dès lors cette relation de loro dans ses
livres.
B établit le 1er avril n le décompte des intérêts arrêtés au 31 mars n.
Par hypothèse, le résultat est le suivant :
Intérêts créditeurs : 10 53522 KF
Intérêts débiteurs : 290 600 KF
Le même jour, B avise A de cet arrêté
Passez les écritures dans les livres de B et A.

85
Corrigé
Arreté de nombres débiteurs 1541 Banques et correspondants 290 600
(compte A)
7015 Intérêts acquis sur comptes 290 600
ordinaires des établissements de
crédit

Ecriture dans les livres de B

6015 intérêts sur comptes créditeurs 10 53522

1541 compte ordinaire A 10 53522

Arreté de nombres créditeurs

86
Corrigé
•A réception de l’avis de la banque B, le 2 avril n, la banque A enregistre les écritures dites de
conformité suivantes :
6011 intérêts sur comptes ordinaires 290 600
Arreté de nombres créditeurs créditeurs
1141 compte ordinaire (banque B) 290 600

Arreté de nombres débiteurs

Ecriture dans les


livres de A
( Titulaires du compte)

1141 compte ordinaire (banque B) 10 53522

7011 Intérêts sur comptes ordinaires 10 53522


débiteurs
Enrégistrement du désaccord

87
PENSION
La pension est l'opération par laquelle un établissement cède à la Banque Centrale ou à une autre
banque secondaire, de manière temporaire mais en pleine propriété, des titres ou effets, pour une valeur
de mobilisation déterminée conformément aux règles d'admissibilité au portefeuille (point 1.2.3.) et par
laquelle les deux parties s'engagent l'une à rétrocéder les titres ou effets concernés, l'autre à les reprendre
pour le prix de cession, augmenté des intérêts calculés au taux de la pension. Le cédant n'est pas tenu de
préciser à l'avance la durée de l'emprunt qu'il souhaite contracter au titre de la pension qui ne peut
toutefois excéder 30 jours renouvelables ; le montant brut lui est versé.
L’article 8 de l’instruction N°30-11-2016 du 15 novembre 2016 définit Les pensions livrées
comme « les opérations par lesquelles le cédant cède en pleine propriété au cessionnaire,
moyennant un prix convenu, des valeurs, titres ou effets, le cédant et le cessionnaire
s'engageant respectivement et de manière irrévocable, le premier, à reprendre les valeurs,
titres ou effets, le second, à les rétrocéder pour un prix et à une date convenus. »

La pension est utilisée par les banques et établissements financiers pour couvrir leurs besoins de liquidité
sur une courte période (30 jours au maximum).

88
PENSION
Instruction N°30-11-2016 du 15 novembre 2016
Article 9
Les éléments d'actif mis en pension livrée sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre
au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire.
Les éléments d'actifs reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Ce dernier
enregistre à l'actif le montant décaissé, égal au prix d'acquisition et représentatif de sa créance sur le cédant.
Article 10
Le cédant et le cessionnaire individualisent, dans leurs comptabilités respectives, les dettes et créances liées
aux opérations de pension livrée. Chaque partie comptabilise, conformément aux dispositions en vigueur, les
marges, intérêts de retard, solde de résiliation et autres frais, commissions et pénalités éventuellement
induits par les opérations de pension livrée. En outre, le cédant identifie, dans sa comptabilité, les actifs
cédés au titre des opérations de pension.
Article 11
Lors de l'arrêté comptable, le cédant évalue la dette à l'égard du cessionnaire et les actifs
concernés suivant les règles applicables à leur catégorie. Il comptabilise, le cas échéant, les
coupons courus ainsi que les dépréciations de ces actifs et constate les intérêts courus sur la
dette. Le cessionnaire évalue la créance sur le cédant, constate les intérêts courus mais
n'enregistre aucune dépréciation d'actifs.
Le cédant indique dans les notes annexes aux états financiers, le montant des actifs en pension livrée, ventilé
selon la nature des actifs concernés.
89
PENSION
Instruction N°30-11-2016 du 15 novembre 2016
Article 12
Lorsque l'opération donne lieu à des remises complémentaires d'espèces, ces sommes sont inscrites aux
comptes de débiteurs ou créditeurs divers. Les intérêts sont constatés en comptes de produits ou de
charges d'intérêts.
Si l'opération donne lieu à des remises complémentaires de titres, les titres reçus sont inscrits en hors bilan.
Article 13
Lorsque le cessionnaire donne en pension livrée des éléments d'actif qu'il a lui-même reçus en pension livrée,
l'opération s'analyse pour lui comme une mise en pension livrée.
Article 14
Le cessionnaire qui cède des actifs qu'il a lui-même reçus en pension livrée, constate au passif de son
bilan le montant de cette cession, représentatif de sa dette d'actifs. Cette dette est évaluée à chaque arrêté à la
juste valeur des actifs. L'écart par rapport au montant figurant en comptabilité est constaté en résultat.
Article 15
Le cessionnaire qui prête les titres qu'il a reçus en pension livrée, comptabilise l'opération conformément aux
dispositions du chapitre 6 relatif aux prêts de titres.
Article 16
A l'échéance de la pension livrée, les écritures prescrites à l'article 8 du présent chapitre sont contre-passées et
les intérêts constatés par les parties.

90
PENSION

3-Comptabilisation des opérations de PENSION Chez l’emprêteur

91
PENSION

3-Comptabilisation des opérations de PENSION Chez l’emprêteur

92
PENSION

3-Comptabilisation des opérations de PENSION Chez le prêteur

93
PENSION

3-Comptabilisation des opérations de PENSION Chez le prêteur

94
Application 8

95
Corrigé

96
Corrigé

97
Corrigé

98
Corrigé

99
Corrigé

100
REMERES DES TITRES
L’article 17 de l’instruction N°30-11-2016 du 15 novembre 2016 définit les rémérés comme étant « les cessions
assorties d'un accord par lequel l'établissement cédant conserve la faculté de racheter les éléments d'actifs
cédés, à un prix convenu, pendant une durée déterminée ou à une date déterminée. »
La particularité ici est que le vendeur garde la faculté d’acheter les titres ou non. Au cas où le vendeur décide
ne pas vendre, il est tenu de verser une indemnité de résolution, qui constitue la rémunération de
l'immobilisation des fonds.
Les éléments d’actif cédés cessent de figurer au bilan du cédant et sont inscrits à l’actif du bilan de
l’établissement cessionnaire.
L’établissement cédant enregistre en compte de résultat le gain ou la perte provenant de la cession, égal à la
différence entre le prix de vente et la valeur nette comptable des éléments d’actif cédés.
L’établissement cédant et l’établissement cessionnaire enregistrent au hors bilan un montant égal au prix
convenu, hors intérêt ou indemnité, en cas d’exercice de la faculté de rachat.

101
REMERES DES TITRES
de l’instruction N°30-11-2016 du 15 novembre 2016

Article 19
A l'arrêté comptable, s'il existe une forte probabilité d’exercice de la faculté de rachat, le traitement
comptable s'établit comme suit :
- l’établissement cédant neutralise, par le crédit ou le débit d’un compte de régularisation, le gain ou la
perte provenant de la cession et continue d’évaluer les éléments d’actif cédés selon les règles propres à
chacune des catégories concernées ;
- l’établissement cédant enregistre au compte de résultat, prorata temporis, la rémunération due au
cessionnaire et les produits à recevoir sur les éléments cédés respectivement parmi les charges et les produits
d’intérêts ;
- l’établissement cessionnaire enregistre au compte de résultat, prorata temporis, la rémunération à recevoir du
cédant parmi les produits d’intérêts. Il ne constitue pas de dépréciation des éléments d’actif concernés et ne
constate pas les coupons courus éventuels de ces actifs.
Une forte probabilité d'exercice du réméré est présumée lorsqu'il existe, pour des opérations similaires, une
pratique habituelle de reprise des éléments d'actifs par les établissements
assujettis.

102
REMERES DES TITRES
de l’instruction N°30-11-2016 du 15 novembre 2016

Article 20
En cas de rachat, par l’établissement cédant, des éléments cédés, les écritures de cession et les
écritures d’acquisition visées à l'article 18 du présent chapitre sont contrepassées.
L’établissement cessionnaire enregistre en compte de résultat le gain ou la perte provenant de la
revente. Le cédant comptabilise les éléments d’actif pour le prix de rachat convenu.
Article 21
Si la faculté de rachat peut être considérée comme devant s’exercer, en vertu de clauses prévues dès
l’origine par la convention de cession, l’opération de cession est alors soumise aux dispositions
afférentes à la pension livrée.

103
REMERES DES TITRES

104
REMERES DES TITRES

105
Applications 9

Application 32: les rémérés

Le 25/11/2017, afin d’équilibrer sa trésorerie, la BCN cède des obligations et des titres de placement sur
la base d’un contrat de réméré à la BIN d’une valeur nette comptable globale de FCFA 700 000 000
dans un contrat de réméré. Ledit contrat stipule que le prix de vente de ces titres est de 725 000 000 et
une indemnité de 5% sur une durée de 5 mois.
TAF : Passer les écritures comptables dans les livres des deux banques.

106
REMERES DES TITRES

107
TITRISATION

L’article 22 de l’instruction N°30-11-2016 du 15 novembre 2016 définit la titrisation est


« opération par laquelle un Fonds commun de titrisation de créances acquiert, soit
directement auprès de tiers cédants, soit par l'intermédiaire d'un autre organisme habilité
pour ce faire, des créances, ainsi que les sûretés, garanties et accessoires y afférents, en
finançant cette acquisition par l'émission de titres négociables représentatifs desdites
créances, dont la souscription et la détention est ouverte aux investisseurs qualifiés ou au
public ».

C’est une technique de mobilisation de ressources par laquelle une banque par exemple cède
des créances, prêts octroyés à une entité ad hoc constituée à l'initiative conjointe de la
banque et d'une société de gestion et d’intermédiation (SGI).

108
TITRISATION

Article 23
Les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan de l’établissement cédant, qui enregistre au
compte de résultat le gain ou la perte provenant de la cession et correspondant à la différence entre le prix de
vente et la valeur comptable des créances cédées.
Les frais tels que les frais juridiques, de notation, d’inscription à la cote ou les commissions d’engagement, qui
sont supportés par le cédant à l’occasion d’une opération de titrisation, sont constatés en charges.
L’établissement cédant fait figurer dans les notes annexes à ses comptes annuels publiés, individuels et, le cas
échéant, consolidés conformément aux dispositions de l'instruction relative à l'établissement d'états
financiers sous une forme consolidée, des informations claires et chiffrées relatives à l’opération de titrisation.

Article 24
Les garanties de toute nature accordées par l’établissement cédant en vue de prémunir les
porteurs de parts d’organismes de titrisation contre les risques de défaillance des débiteurs
des créances cédées, sont comptabilisées dans les conditions décrites aux articles 25 à 28 du
présent chapitre.

109
TITRISATION
Article 25
L'établissement qui cède à un organisme de titrisation un montant de créances dont la valeur excède le
montant des parts émises par le fonds, inscrit à son actif, parmi les crédits distribués, une créance dont
la valeur comptable est égale à la fraction de la valeur de cession correspondant au supplément de créances
cédées.
Cette créance est évaluée pour sa valeur actualisée.
Sans préjudice des dépréciations comptabilisées au titre du risque de défaillance des débiteurs
conformément aux dispositions de l'article 29 ci-dessous, la différence positive entre la valeur comptable
de cette créance et sa valeur actualisée fait l’objet d’une dotation aux comptes de dépréciations. La différence
négative n’est pas prise en compte.
Article 26
Lorsque l’établissement souscrit ou acquiert à titre de garantie des parts spécifiques émises par le fonds, ou
plus généralement des instruments financiers émis destinés à supporter en priorité les risques de défaillance
des débiteurs, il les comptabilise parmi les titres de placement tels qu’ils sont définis par l'instruction
relative à la comptabilisation et à l'évaluation des titres appartenant aux établissements de crédit.
Ces parts ou instruments financiers supportant les premières pertes sont évalués pour leur valeur actualisée.
Sans préjudice des dépréciations comptabilisées au titre du risque de défaillance des débiteurs
conformément aux dispositions de l'article 29 du présent Chapitre, la différence positive entre le prix
d’acquisition de ces parts et leur valeur actualisée fait l’objet d’une dotation aux comptes de
dépréciations. La différence négative n’est pas prise en compte.
110
TITRISATION

Article 27
L’établissement cédant qui accorde à un organisme de titrisation sa garantie par signature contre les
risques de défaillance des débiteurs doit enregistrer au hors-bilan un engagement de garantie d’ordre de la
clientèle ou d’ordre d’établissements de crédit, selon la catégorie des bénéficiaires des créances ayant fait
l’objet de titrisation.

Article 28
Lorsque l’établissement cédant constitue auprès de l’organisme de titrisation un dépôt de garantie
en espèces destiné à supporter les pertes consécutives à la défaillance des débiteurs, il
comptabilise le montant correspondant à l’actif de son bilan en tant que créance sur l’organisme de
titrisation, sous réserve que le reliquat éventuel de ce dépôt soit attribué à l’établissement assujetti lors de
la liquidation de l’organisme de titrisation.
Ce dépôt de garantie est évalué pour sa valeur actualisée.
Sans préjudice des dépréciations comptabilisées au titre du risque de défaillance des débiteurs
conformément aux dispositions de l'article 29 du présent Chapitre, la différence positive entre le
montant de ce dépôt de garantie et sa valeur actualisée fait l’objet d’une dotation aux comptes de
dépréciations.

111
TITRISATION

112
TITRISATION

Application 32: la titrisation


Le 30/09/2017, dans le cadre de sa politique d’assainissement de son portefeuille de
crédit et de la mobilisation des ressources, la BIA-Niger décide de « titriser » des prêts à
moyen terme octroyés à la clientèle d’un montant global de FCAF 5 000 000 000 avec
une décote de 1,5%. Les frais liés à cette opération s’élèvent à 30 000 000.
TAF : Passer les écritures comptables dans les livres de la banque.

113
TITRISATION

114
III OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE

A- LES OPERATIONS DE DEPOT

B-LES OPERATIONS DE CREDIT

115
Les opérations avec la clientèle
Les comptes de la classe 2
enregistrent les opérations avec les
agents économiques autres que les
établissements de crédits

L’actif indique le montant Le passif inclut les


des crédits accordés aux Caractéristiques dépôts collectés
:
particuliers et aux auprès de ces mêmes
entreprises non bancaires agents

Le poids au bilan des crédits et des


dépôts traduit l’intensité de
l’activité de la banque

116
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

A-LES OPERATIONS DE DEPOT

Les dépôts en comptes à terme

Principe : possibilité pour les clients des banques de bloquer des fonds
dans un compte à terme (DAT-Dépôts à Terme)

Conditions de fonctionnement ? : blocage pendant une certaine


durée avec un montant minimal fixé par la banque.

Rémunérations : intérêts versés par la Banque à l’échéance sur la base


d’un taux normalement supérieur au taux servi sur les autres comptes
créditeurs de la clientèle.

Cas demande de remboursement anticipé : le contrat prévoit


normalement une minoration des intérêts et le paiement de pénalités
par le client.
117
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

Les rémunérations servies sur les comptes de dépôts sont généralement


portées à leur crédit ou, pour certains comptes tels les dépôts à terme,
au crédit du compte ordinaire.
Selon le régime fiscal en vigueur, la banque prélève les impôts et taxes
et crédite « 35222 Créditeurs divers Etat ».

118
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

A-LES OPERATIONS DE DEPOT

251 Comptes courants ordinaires XX


Souscription

252 Dépôts à terme XX

60 Intérêts dépôts à terme XX


Présentation des
intérets
1 –Les dépots Comptes courants XX
251
à terme ordinaires

3522 Etat, Impôt sur le revenu XX


des capitaux (10%)

Règlement Dépôts à terme XX


252

251 Comptes courants XX


ordinaires

119
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

A-LES OPERATIONS DE DEPOT

251 Comptes courants ordinaires XX


Souscription

256 Bons de caisse XX

60 Intérêts dépôts à terme XX

3 – Les bons Présentation des


intérets 251 Comptes courants XX
de caisse ordinaires

3522 Etat, Impôt sur le revenu XX


des capitaux (10%)

Règlement
256 Bon de caisse XX

251 Comptes courants XX


ordinaires

120
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

A-LES OPERATIONS DE DEPOT

ouverture du compte
10 Caisse X
d’épargne

253 Compte d’épargne X

2– Les comptes
d’ épargne

60 Intérêts compte d’épargne X

Présentation des intérets 254 Compte d’épargne X

121
Application 8: (Exo sur les dépots)

Le client KADER effectue le 1 er Octobre N:

A-opérations de guichet:

1-Dépôt de 525 000 FCFA sur son compte ordinaire , en espèce


2-Souscription d’un bon de caisse de 6 560 000 FCFA d’ un an rémunéré au taux de
2,25%

B-opérations sur compte courant:

1-Donne un ordre de virement de 13 120 000 FCFA pour ouvrir un compte à terme à 12
mois au taux de 2,5%annuel

Passer les écritures nécessaires

122
Corrigé
1-Dépôt d’espèce 10 Caisse 525 000

2511 Comptes ordinaires 525 000


clients

2-Souscription
de bon de caisse 2511 Comptes ordinaires clients 6 560 000

A-Les opérations
de guichet 256 Bon de caisse 6 560 000

256 Bon de caisse 6 560 000

Intérêts dépôts à terme 147 600


60

Règlement des intérêts 251 Comptes courants 6 692 840


ordinaires

3522 Etat, Impôt sur le 14 760


revenu des capitaux
(10%)

123
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

B. OPÉRATIONS DE REMISES CHEQUE

un versement peut être effectué par un client en remettant un chèque à son


banquier. Cela se fait aussi par le biais d’un bordereau de remise chèque
sur lequel sont détaillées toutes les informations sur le tiré, le tireur et le
montant de l’opération.
Le tableau ci-dessous présente de façon synthétique un bordereau de
remise chèque :

124
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
OPÉRATIONS DE REMISES CHEQUE

125
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

OPÉRATIONS DE REMISES CHEQUE

Pour ce qui est de la comptabilisation, une attention particulière doit être


donnée aux banques des tirés des chèques reçus par la banque. En effet,
parmi les chèques reçus, certains sont émis par les clients de la banque et
d’autres sont émis par des clients des banques confrères.
Pour le cas où les chèques reçus sont émis par les clients de la banque,
cela suppose qu’ils ont leurs comptes dans les livres de la banque.

Pour les chèques émis par d’autres banques, les opérations vont se passer
à travers le SICA.

126
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
OPÉRATIONS DE REMISES CHEQUE

Le Système Interbancaire de Compensation Automatisé dans l’UEMOA (SICA-UEMOA)


« est un outil automatisé d’échange et de règlement des opérations de paiement de masse,
sous forme de virements, de chèques ou d’effets de commerce, entre établissements
participants aux niveaux national et régional.
SICA-UEMOA se compose de neuf systèmes de compensation, un système national pour
chacun des Etats membres de l’UMOA et un système de compensation régional.

Les participants à SICA-UEMOA sont les banques, la BCEAO, la Poste et le Trésor. »

127
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
OPÉRATIONS DE REMISES CHEQUE
Avantages attendus de SICA-UEMOA

SICA-UEMOA assure la compensation multilatérale quotidienne des transactions entre les


participants et permet ainsi de réduire :

les délais d’échange et de règlement des valeurs à support papier (nationales et entre les pays
de l’UEMOA), avec comme innovation l’acceptation de toutes les valeurs qu’elles soient «
déplacées » ou « hors place » à tous les points d’accès à la compensation (PAC), permettant la
réduction des délais d’encaissement de plusieurs semaines à un jour au plus les risques et les
coûts liés à ces délais et aux procédures manuelles de manipulation des valeurs et de leur
transport
les besoins de trésorerie nécessaires aux opérations de compensation par la détermination d’un
solde de compensation de toutes les opérations nationales d’un participant.
Le démarrage du Système Interbancaire de Compensation Automatisé dans l’UEMOA (SICA-
UEMOA), amorcé le 17 novembre 2005, au Mali, s’est consolidé le 14 février 2008, avec l’entrée
en production de la télécompensation sous régionale pour les échanges inter-pays.

128
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
Conditions de participation à SICA-UEMOA
Conditions relatives aux participants
Seuls peuvent être agréés comme établissements participants à la compensation, la BCEAO,
les banques, le Trésor public et les services financiers de la Poste. La participation à SICA-
UEMOA requiert le strict respect des engagements ci-après contenus dans la convention de
compensation et ses annexes :
être titulaire d’un compte de règlement ouvert dans les livres de la BCEAO
se conformer aux règles interbancaires d’échange des chèques et autres effets de commerce
respecter le format, les règles d’échange et les normes techniques de SICA-UEMOA, décrits
dans les manuels techniques
accepter le support électronique comme fondement du règlement.
Conditions relatives aux opérations admises
Seuls les instruments scripturaux de paiement en vigueur dans les Etats membres de l’UEMOA
(actuellement les chèques, lettres de change, billets à ordre, ordres de virement, et avis de
prélèvement), libellés en FCFA, sont admis en compensation. Un montant maximum de 50
millions de FCFA est fixé pour les virements présentés à SICA-UEMOA.
Au-delà de ce montant, le participant est tenu d’utiliser STAR-UEMOA. En ce qui concerne les
chèques ou les effets, aucun plafond n’est prévu.

129
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

OPÉRATIONS DE REMISES CHEQUE : Cas des chèques de la même banque

2511 Compte client tiré (Ali)

2.(versement operé en remise


2511 Comptes Titereur (Moussa) xx
de cheque dont le tiré est
notre banques) Dépôt de chèques

130
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

OPÉRATIONS DE REMISES CHEQUE : Cas des chèques d’un confrère


Si la banque consent à un
37112 Valeurs reçues à l’encaissement avec xx
crédit immédiat
crédit immédiat
2511 Comptes ordinaires clients xx
Dépôt de chèques

3.(versement operé en remise de


cheque autres banques)

Les versements opérés par


remise de chèques peuvent
donner lieu à deux types de
traitements .
1112 Banque, Correspondant xx
Valeurs reçues à
37112 l’encaissement avec crédit immédiat xx
Règlement compensation

131
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

OPÉRATIONS DE REMISES CHEQUE : Cas des chèques d’un confrère


Si la banque ne consent
37131 Valeurs à Imputer xx
pas à un crédit immédiat

373 Comptes de recouvrement xx


Dépôt de chèques

3.(versement operé en remise de


Après compensation
cheque autres banques)

Les versements opérés par


373 Comptes de recouvrement xx
remise de chèques peuvent
donner lieu à deux types de
traitements . 251 Compte courant ordinaire xx
Dépôt de chèques

111 Banque, Correspondant xx


37131 Valeurs à imputer xx
Règlement compensation

132
Application 2

Le lendemain, M. KADER se présente cette fois-ci avec deux chèques qu’il a


reçus de la part de certains de ses clients. Les montants sont respectivement
de 500 000 FCFA ECOBANK de sont client Ali, 750 000 (Banque de l’habitat
du Sénégal) et 1 000 000 FCFA (BCN). Le client souhaiterait que cet argent soit
reversé sur son compte bancaire. La banque accepte pour le premier et le
troisième chèque et décide de régler le deuxième après encaissement

Passez les différentes écritures

133
Corrigé
1-Ouverture d’un
251 Comptes courants ordinaires 13 120 000
compte à terme

252 Dépots à terme 13 120 000

252 Dépots à terme 13 120 000

Les opérations sur 60


Intérêts dépôts à terme 328 000

compte
courant/Dépôt Comptes courants 13 415 200
251
ordinaires

3522 Etat, Impôt sur le revenu 32 800


des capitaux (10%)

3711 Valeur reçues à l’encaissement 997 000


avec crédit immédiat

2511 Comptes courants ordinaires 997 000


2-Dépôt de chèque

134
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

C-LES OPERATIONS DE CREDIT

Rappel des instructions 26-11-2016

135
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

C-LES OPERATIONS DE CREDIT

Article 3
Au sein de l'ensemble de leurs engagements, les établissements assujettis distinguent
comptablement les créances saines, les créances en souffrance, les créances
irrécouvrables
et les engagements douteux.
Article 4
Les créances saines correspondent à des créances dont le règlement s'effectue
normalement à l'échéance et qui sont détenues sur des contreparties dont la capacité à
honorer leurs engagements, immédiats et/ou futurs, ne présente pas de motif
d'inquiétude.
Les échéances impayées depuis quatre-vingt-dix jours au plus et n'ayant pas fait l'objet
de prorogation de terme ou de renouvellement sont considérées comme des créances
saines.
Elles sont inscrites dans des comptes prévus à cet effet par le Plan Comptable Bancaire
Révisé.

136
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
Article 5
Les créances en souffrance comprennent les créances restructurées et les créances
douteuses ou litigieuses.
Article 6
Les créances sont dites restructurées lorsqu'elles ont fait l'objet de mesures de renégociation,
consistant en des concessions envers une contrepartie qui éprouve ou est sur le point
d'éprouver des difficultés à honorer ses engagements financiers. Une concession se traduit
par une modification d'une ou de plusieurs conditions d'un contrat que la contrepartie est jugée
ne pas pouvoir respecter, en raison de ses difficultés financières et qui n'aurait pas été
acceptée si elle n'avait pas éprouvé de telles difficultés.
Lors de la restructuration, tout abandon de principal ou d'intérêt, échu ou couru, est constaté
en pertes. Au moment de la restructuration, la créance fait l'objet d'une décote dont le montant
est égal à l'écart entre les actualisations, sur la base du taux d'intérêt effectif d'origine, des flux
contractuels initialement attendus et des flux attendus issus de la restructuration. La décote,
enregistrée en coût du risque, est amortie sur la durée résiduelle du crédit ainsi restructuré.
Article 7
La créance restructurée peut être à nouveau inscrite dans les créances saines au bout d'une
période d'un an à compter de la première échéance issue des termes de la restructuration, si
cette créance ou aucune autre exposition de la contrepartie n'a enregistré d'échéance
impayée pendant cette période. Elle est alors classée dans une sous-catégorie spécifique
pendant une période de deux ans. Cette classification se fait par enregistrement comptable .

137
Durant la période de trois ans à compter de la première échéance issue des termes de la restructuration, toute nouvelle
concession ou tout retard de paiement de plus de trente jours sur la créance restructurée ou toute autre exposition de la
contrepartie, entraîne le transfert de l'ensemble des concours concernés dans les créances douteuses ou litigieuses.

Lorsque les créances restructurées sont transférées en créances saines, les dépréciations éventuelles constituées en
dehors de la décote pour couvrir le risque de non-recouvrement sont reprises. L'amortissement de la décote est poursuivi
jusqu'à son apurement total.
Article 8
Les créances douteuses ou litigieuses sont les créances, échues ou non, présentant un risque probable ou certain de non
recouvrement partiel ou total. Elles sont constituées par:
1°) les créances sur une contrepartie présentant des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout
impayé, il est probable que l'établissement ne perçoive pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements
souscrits par la contrepartie;
2°) les créances dont au moins une échéance est restée impayée depuis plus de quatre-vingt-dix jours. Pour les comptes
ordinaires débiteurs, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que:
- la contrepartie a dépassé une limite qui a été portée à sa connaissance par
l'établissement assujetti;
- ou la contrepartie a tiré des montants sans autorisation de découvert.
Les comptes ordinaires débiteurs au titre desquels le montant cumulé des mouvements créditeurs sur une période de
quatre-vingt-dix jours ne couvre pas les intérêts débiteurs sur cette période sont également reclassés en créances
douteuses.
Le délai de quatre-vingt-dix jours est prorogé à cent quatre-vingt jours pour les expositions sur les Etats de l'UMOA, les
organismes publics hors administration centrale des Etats de l'UMOA ainsi que les financements accordés aux PME/PMI
telles que mentionnées dans l'instruction relative à la définition des attributs.

138
Article 9
Les éléments ci-dessous sont considérés comme des signes indiquant qu'il est probable que
l'établissement ne perçoive pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements
souscrits par la contrepartie:
il existe des procédures collectives d'apurement du passif envers les contreparties
concernées, notamment des procédures préventives de conciliation, de règlement
préventif, des procédures curatives de redressement judiciaire, liquidation de biens, ou
la contrepartie fait l'objet d'une faillite personnelle;
la contrepartie connaît des problèmes de gestion ou des litiges entre les principaux
associés ou actionnaires, entraînant une dégradation de la situation financière ou un
risque de non-recouvrement.

139
Article 10
Les créances douteuses ou litigieuses peuvent être à nouveau inscrites dans les créances
saines lorsque les paiements ont repris de manière régulière sur une période d'un an, pour les
montants correspondant aux échéances contractuelles d'origine ou aux échéances issues
d'une restructuration. Elles y sont classées, par enregistrement comptable, dans une sous-
catégorie spécifique pendant une période de deux ans.
Durant cette période de deux ans, tout retard de paiement de plus de trente jours, ou toute
concession sur la créance ou toute autre exposition de la contrepartie, entraîne le
reclassement de la créance dans les créances douteuses ou litigieuses.
Article 11
Le reclassement d'une créance d'une contrepartie donnée en créances douteuses ou
litigieuses entraîne un reclassement identique de la totalité des encours et des engagements
hors bilan relatifs à cette contrepartie. Cette règle n'est applicable ni aux créances résultant de
l'escompte commercial, ni aux encours portés sur la clientèle de détail au sens du dispositif
prudentiel.
Lorsque la contrepartie appartient à un groupe, l'établissement assujetti examine les
conséquences de cette défaillance au niveau du groupe et apprécie la nécessité de classer en
créances douteuses l'ensemble des créances relatives aux entités formant le groupe.

140
Article 12
Les intérêts non réglés sur les créances douteuses ou litigieuses sont enregistrés en
comptabilité aux sous-comptes prévus à cet effet.
Article 13
Les créances irrécouvrables sont des créances au titre desquelles les droits de l'établissement
assujetti en tant que créancier sont juridiquement éteints.
Sont également assimilées à des créances irrécouvrables, les créances classées douteuses
ou litigieuses, non recouvrées au terme du cinquième exercice comptable à compter du
transfert en créances douteuses.
Le transfert d'une créance douteuse en créance irrécouvrable n'entraîne pas le transfert dans
cette catégorie des autres encours douteux relatifs à la contrepartie concernée.
Les créances irrécouvrables doivent être passées en pertes pour l'intégralité de leur montant.
La totalité des dépréciations antérieurement constituées sur ces créances doit également être
reprise, le cas échéant.
Les créances irrécouvrables au titre desquelles les droits de l'établissement assujetti ne sont
pas éteints font l'objet d'un suivi extra-comptable et ne donnent plus lieu à la comptabilisation
d'intérêt.

141
Article 14
Les engagements hors bilan douteux sont des engagements hors bilan qui, lors de leur
réalisation, présenteront un risque probable ou certain de défaillance partielle ou totale du
donneur d'ordre.
Chapitre 3 : Règles relatives aux dépréciations et aux provisions sur engagements
en souffrance

Article 15
Lorsqu'une créance devient douteuse, la perte probable consécutive est prise en compte
au
moyen d'une dépréciation enregistrée en déduction de cette créance.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie
de
provisions figurant au passif du bilan.

142
Article 16
Les dépréciations sur les créances douteuses ou litigieuses sont constituées conformément
aux principes suivants:
1. pour les risques directs sur les Etats de l'UMOA, les organismes publics hors administration centrale des Etats de
l'UMOA ainsi que les risques garantis par ces mêmes agents économiques, la dépréciation est facultative;
2. pour les risques privés répondant à la définition de créances restructurées, la dépréciation, tant au titre du capital
que des intérêts est facultative;

pour les risques privés non couverts ou pour la partie des risques privés non couverte par une des garanties prévues
par le dispositif prudentiel et répondant à la définition de créance douteuse ou litigieuse, le montant des dépréciations
doit correspondre à au moins 20% des encours non couverts à la date du transfert en créances douteuses. Il est porté
à au moins 50% du montant non couvert trois mois aprés le transfert en créances douteuses et à 100% neuf mois
après le transfert en créances douteuses;

3. pour la partie des risques privés couverte par une des garanties prévues par le dispositif prudentiel ou par les
hypothèques de premier rang, et répondant à la définition de créance douteuse ou litigieuse, la dépréciation est
facultative au cours des deux premières années, à compter de la date de transfert de la créance. Elle doit couvrir au
moins 50% du total des créances douteuses garanties à compter de la troisième année et 100% à compter de la
quatrième année. Les hypothèques de deuxième rang sont acceptées lorsque le premier rang est inscrit au nom du
même établissement assujetti.

Les intérêts non réglés portés au compte de résultat et relatifs à des créances douteuses ou litigieuses doivent être
intégralement dépréciés, nonobstant l'existence de garantie éligible au dispositif prudentiel.

143
Article 17
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan, doivent être évaluées
pour la meilleure estimation du montant nécessaire à l'extinction de l'obligation
souscrite par l'établissement assujetti, après déduction des garanties
éventuellement reçues de la contrepartie. Tout écart entre cette estimation et
l'engagement initial donné par l'établissement assujetti doit être justifié.
La constitution de provisions au titre des engagements douteux sur les Etats de
l'UMOA et les organismes publics hors administration centrale des Etats de
l'UMOA est facultative.
Article 18
Dans le cas des opérations de location-financement, la base de calcul des
dépréciations est constituée des loyers échus impayés.

144
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
-LES OPERATIONS DE CREDIT
Comptabilisation de
l’engagement de la banque vis-à-
vis du client 903 Engagement de financement donné X

9803 Contre partie EFD X

1 – Les concours
bancaires

251 Compte courant ordinaire X

Utilisation des engagements 10 Caisse X


Découvert

145
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
-LES OPERATIONS DE CREDIT

engagement 903 Engagement de financement donné X

9803 Contre partie EFD X

2 – Les
opérations
d’escompte
(escompte de
papier
commercial)
201 Crédit d’escompte X

escompte 251 Compte courant ordinaire X

70 Intérêts X
3522 TAFI X

146
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

-LES OPERATIONS DE CREDIT

Règlement normal 251/111 Comptes courants ordinaires X

201 Crédit d’escompte X

2 – Les
opérations
impayés
d’escompte 291 Créances en souffrance X
(Règlement et
engagement 201 Crédit d’escompte X
non honoré)
251 Comptes courants ordinaires X

291 Créances en souffrance X


Au recouvrement

147
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

-LES OPERATIONS DE CREDIT

Exemple: le 30/11/2016, M. Kader escompte une lettre de change


de 500 000 000 à sa banque avec une décote de 10% qu’il a tiré sur
sont client sani domicilié à la BOA. Règlement prévu le 25/01/2017.
A cette date, Ecobank présente la l’effet à l’encaissement à la BOA et
celle-ci avise Ecobank que Sani n’a pas de provisions dans son
compte. La traite est revenue impayée. La banque débite Kader avec
des pénalités de 200 000.
TAFI 19%
Passer les écritures nécessaires.
148
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
B-LES OPERATIONS DE CREDIT

Acceptation du crédit 903 Engagement de financement X


donné
9803 Contre partie EFD X

3 – Crédit à
long et moyen
terme (Autres
crédits à court
terme)

Garantie reçu 9814 Contre partie de la garantie reçu de X


des clients la clientèle

914 garantie reçue de la clientèle X

149
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

B-LES OPERATIONS DE CREDIT

Mise en place du 202/3/4 Crédits moyen terme X


crédit
251 Comptes courants ordinaires X

9803 Contre partie EFD X


3 – Crédit à
long et moyen
terme 903 Engagement de financement donné X

251 Comptes courants X


ordinaires
202/3/4 Crédits moyen terme X
Remboursement
(généralement en annuité 70 Intérêts X
constante)
3522 TAFI/TOB/TVA X

150
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
B-LES OPERATIONS DE CREDIT

291 Créance restructurées X

Impayés restructuré 203 Crédits moyen terme X

70 Intérêts X

3522 TAFI/TOB/TVA X

3 – Crédit à long et
moyen terme 292 Créances douteuses litigieuses X
Créance Douteuse et
(Difficulté de litigeuse
291 Créance restructurées X
remboursement : voir Comptes courants ordinaires X
251
instruction 26-11-2016) X
20 Autres engagements

671 Dotation aux Dépréciations X

299 dépréciation créances sur CS X


Provision pour la partie du crédit
non couvert par la garantie

151
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

B-LES OPERATIONS DE CREDIT


674 Pertes sur créances irrécouvrables X

Créances irrecouvrables 292 Créances douteuses et X


litigieuses
Prêtes sur créances irrécouvrables

3 – Crédit à long et
moyen terme En l’absence de toute garantie
(Difficulté de
remboursement : voir
instruction 26-11-2016)

299 Reprise de Dépréciation sur CDL X


Reprise des
dépréciation X
771 Dotation aux Dépréciations
Reprises des dépréciations X

152
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

B-LES OPERATIONS DE CREDIT


251 CCO X
Créances irrecouvrables: si X
292 Créances douteuses et
valeur immeuble 292
litigieuses
Prêtes sur créances irrécouvrables
Créances irrécouvrables: si
valeur immeuble < 292

251 CCO X
3 – Crédit à long et
moyen terme 674 Pertes sur créances irrécouvrables Y
(Difficulté de X +Y
292 Créances douteuses et
remboursement : voir
litigieuses
instruction 26-11-2016)
Prêtes sur créances irrécouvrables

EN cas de vente 299 Reprise de Dépréciation sur CDL X


Reprise des
de réalisation de dépréciation X
771 Dotation aux Dépréciations
la garantie Reprises des dépréciations X

153
APPLICATION
Monsieur Kader demande à sa banque Ecobank de lui accordé un prêt à Long terme (sur 10 ans) de 40 000 000
(amortissement constant mensuel au taux mensuel de 10%) pour financer une partie de son activité. La banque
lui demande de constituer le dossier.
A l’issue du traitement du dossier, le comité de crédit de la banque accepte la requête.
La direction juridique procède à la rédaction, à la signature et à l’enregistrement du contrat. Elle envoie le dossier
à la Direction du crédit qui procède à la mise en place du crédit le 1er avril 2013. Pour cela, il a produit à la banque
des garanties de 20 000 000.

Le premier mois il règle la première échéance. A la 10 échéance, le 01/02/2014, il tombe en impayé.


Le 1er avril 2014, il rencontre la Direction de la banque avec laquelle il a trouvé un compromis après avoir
exposer ses difficultés. La banque décide garder le même rythme de règlements avec un différé de 3 mois.
Après cette restructuration, il honore ses engagements jusqu’au 2 octobre 2014 où il tombe à nouveau impayé
qu’il n’a pu régulariser jusqu’à la fin de l’année. En outre, jusqu’au 31 décembre 2019 où la commission de de
provision de la banque a découvert qu’il n’a toujours pas régularisée sa situation.
A cette date, on rappelle qu’il a déjà d’autres encours à court et moyen terme respectivement de 15 000 000 et un
découvert de 6 000 000. En outre, la banque l’avait cautionné pour un montant de 32 000 000 dans le cadre de la
réalisation d’un marché qui n’est pas encore fini. Par ailleurs, le compte courant a produit des intérêts débiteurs
de 4 millions. L’ensemble de ses mouvements créditeurs à la partir de la situation du débit s’établissent à 120 000
au 31/12/2019.
Dès lors, la banque fait appel à ses services compétents et à ses conseils et finalement la justice a ordonné la
cession de l’immeuble pour défaillance du client et l’immeuble donné en garantie est vendue à 18 000 000.

PASSER LES ECRITURES NECESSAIRES.


OPERATION AVEC LA CLIENTELE
D -LES OPERATIONS DE CREDIT : OPÉRATIONS CONSORTIALE

Instruction 31-11-2016 du 15 novembre 2016

Article 2: « une opération consortiale est un crédit ou un engagement hors bilan accordé
conjointement à un même bénéficiaire par plusieurs établissements assujettis ».

Règles relatives à la comptabilisation


Article 3
Lorsque plusieurs établissements assujettis s'associent pour accorder un crédit consortial,
chacun d'eux, qu'il ait la position de chef de file, de participant ou de sous-participant,
enregistre la quote-part de financement qu'il a réalisée, soit parmi les créances sur les
établissements de crédit, soit parmi les créances sur la clientèle, selon la qualité de
l'emprunteur.
L'établissement chef de file doit, en outre, suivre en hors bilan la quote-part de chaque
participant. La totalité du montant du crédit décaissé au profit du bénéficiaire est enregistré au
débit du compte dénommé crédits consortiaux par le crédit des comptes dénommés part de
chef de file et parts des co-participants.
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
-LES OPERATIONS DE CREDIT : OPÉRATIONS CONSORTIALE
Article 6
Lorsque plusieurs établissements assujettis s'associent pour accorder à un tiers un engagement
consortial, chacun d'eux, qu'il ait la position de chef de file, de participant ou de sous-participant, enregistre
au hors bilan sa quote-part de risque final.
L'établissement chef de file doit, en outre, suivre au hors bilan la quote-part de chaque participant.
La totalité du montant des engagements au profit du bénéficiaire est enregistrée dans les comptes
d'engagements consortiaux dénommés compte d'engagements de financement consortiaux donnés,
comptes d'engagements de garantie consortiaux donnés, selon le cas. Ces comptes d'engagement
consortiaux donnés sont débités par le crédit des comptes part de chef de file et parts des co-participants.
Article 7
Les appels de fonds par le chef de file sont enregistrés dans des comptes transitoires au débit
du compte d'appels de fonds sur crédits consortiaux et au crédit du compte de contreparties
des comptes d'appels de fonds sur crédits consortiaux. Cette écriture est contre-passée lors
de la libération de la quote-part des établissements participants.

Dans le cas où un participant bénéficie d'un préfinancement de la part du chef de file, ce concours figure au
bilan de ce dernier dans le compte prêts à terme.
Parallèlement, l'établissement participant qui bénéficie d'un préfinancement de la part du chef
de file, inscrit le montant de ce préfinancement au compte emprunts à terme.
 Pendant la vie du crédit et à l’échéance

Même principe que les autres crédits accordés par une seule banque. En outre, en cas de difficultés, il est fait application de
l’instruction de la BCEAO N°26-11-2016 du 15 novembre 2016 relative à la comptabilisation des engagements en souffrance.

1. Chez les autres banques participantes


 Mise en place du prêt : Les autres participants constate une créance chez le chef de file.

2031 crédit à moyen terme à la CAIMA X

1331 Prêt à terme à la banque confrère Y

3761/114 Comptes d'appels de fonds sur crédits consortiaux/Corresp Z

2511 Compte courant de la clientèle K

(Mise en place du prêt.)

9651 Crédit consortiaux X

9652 Part chef de fil X

9653 Part des co-participants

(suivi en hors bilan du prêt.)


Application : Opérations consortiales
Le 01/06/2017, dans le cadre de ses opérations d’achat des engrais pour la couverture du besoin national,
la Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Mat »riel Agricole (CAIMA) fait appel à son banquier
SONIBANK pour un emprunt à moyen terne de FCFA 2 000 000 000. Au regard de la taille du risque et
malgré sa capacité à le supporter, la Direction de la banque a approcher ECOBANK-Niger afin de
partager le risque et qui a accepté de participer pour 700 000 000. Cependant, l’ECOBANK-Niger
demande un concours de 200 000 000 à la SONIBANK afin d’honorer l’engagement. Ainsi, les réunions
des conseils d’administration des deux banques ont accepté et ont autorisé la mise en place du prêt. La
mise ne place est effectué le 02/07/2017/
TAF : passer les écritures de mise en place du crédit dans les journaux des deux banques.
II-OPERATION AVEC LA CLIENTELE
E-LES OPERATIONS DIVERSES AVEC LA CLIENTÈLE

A la réception du CCO
virement
251 Y

251 CC Clients X1
Dispositions à payer
2721
70 Produit X2
TAF
5 –Disposition à 3522 X3
payer (Salaires)

272 Dispositions à payer

154 CCO 15
Présentation du 000
chèque

160
II-OPERATION AVEC LA CLIENTELE
F-LES OPERATIONS DIVERSES AVEC LA CLIENTÈLE

A la réception du CCO
virement
251 Y

251 CC Clients X1
Dispositions à payer
2721
70 Produit X2
TAFI
5 –Disposition à 3522 X3
payer (Salaires)

272 Dispositions à payer

154 CCO 15
Présentation du 000
chèque

161
II-OPERATION AVEC LA CLIENTELE
-LES OPERATIONS DIVERSES AVEC LA CLIENTÈLE

Lors de la CCO
certification
251 Y

2722 Provision pour chèque certifier X1


70 Produit X2
TAFI
3522 X3
6 –Certification
des chèques

2722 Provision pour chèque certifier

154 CCO 15
000

162
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

G-LES OPERATIONS EN DEVISES

Instruction 25-11-2016

163
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
G-LES OPERATIONS EN DEVISES
Article 2
Au sens de la présente instruction, les expressions suivantes désignent :
1°) Opérations en devises : les opérations effectuées dans toutes les monnaies, autres que le franc CFA émis
par la BCEAO, dénommée monnaie locale ;
2°) Marché ……………….
Traitement comptable des opérations courantes en devises
Article 3
Les opérations de change au comptant et les opérations de change à terme ainsi que les
autres opérations en devises sont enregistrées dans des comptes ouverts et libellés dans
chacune des devises utilisées.
Les opérations de change au comptant sont des opérations d'achat ou de vente de devises dont les parties ne diffèrent pas
le dénouement ou ne le diffèrent qu'en raison du délai d'usance.
Les opérations de change à terme sont des opérations d'achat ou de vente de devises dont les parties diffèrent le dénouement
pour des motifs autres que le délai d'usance.
Les autres opérations en devises comprennent notamment les prêts et emprunts en devises.
Article 4
La contrepartie des écritures en devises relatives aux opérations de change est enregistrée dans les comptes dénommés
comptes de position de change, ouverts parmi les comptes de bilan ou de hors bilan et libellés dans chacune des devises
utilisées.
Les écritures en monnaie locale associées à des opérations de change sont enregistrées dans les comptes dénommés
comptes de contre-valeur de position de change, ouverts parmi les comptes de bilan ou de hors bilan.

164
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

G-LES OPERATIONS EN DEVISES

Traitement lors des arrêtés comptables


Article 7
A chaque arrêté comptable, les éléments d'actif, de passif et de hors bilan en devises, y
compris les comptes de position de change concernés, sont évalués au cours de marché en vigueur
à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche, en ce qui
concerne les devises non cotées le jour de l'arrêté.
Le cours de marché applicable aux éléments d'actif, de passif et aux engagements de change au
comptant est le cours au comptant de la devise concernée.
Le cours de marché applicable aux engagements de change à terme est le cours à terme restant à
courir de la devise concernée.
Les cours de marché au comptant et à terme utilisés par les établissements assujettis pour
l'évaluation des opérations en devises aux dates d'arrêté comptable, doivent être conservés aux fins
de justifications et communiqués, à toute réquisition, à la Banque Centrale et à la Commission
Bancaire. Ils correspondent à ceux publiés officiellement par la BCEAO ou, à défaut, par une
institution ou une association professionnelle reconnue et ayant autorité en la matière.

165
OPERATION AVEC LA CLIENTELE

G-LES OPERATIONS EN DEVISES


Article 8
Lors de l'arrêté comptable, les différences entre, d'une part, les montants résultant de
l'évaluation des comptes de position de change, opérée, conformément aux dispositions de l'article 6
ci-dessus et, d'autre part, les montants inscrits dans les comptes de contre-valeur de position de
change, sont portées au compte de résultat par le débit ou le crédit des comptes de contre-valeur de
position de change.
Toutefois, les différences relatives à des opérations dont le risque de change est supporté par l'Etat
ne sont pas portées au compte de résultat. Elles sont inscrites au bilan dans les comptes d'écart sur
devises garantis.
Les différences résultant de la conversion d'éléments libellés dans des devises dont les
marchés ne présentent pas de liquidité suffisante ne sont pas portées au compte de résultat.
Elles sont inscrites au bilan dans les autres comptes d'écart sur devises. Les différences
négatives font l'objet de provisions inscrites à la rubrique dénommée autres provisions pour risques
et charges.
Le marché des devises dont la convertibilité est limitée relève également de cette catégorie.
La monnaie d'un pays est convertible si les nationaux des autres pays peuvent l'utiliser
librement dans leurs opérations internationales.
166
II-OPERATION AVEC LA CLIENTELE
G-LES OPERATIONS EN DEVISES

Caisse dollars
10 Caisse Devise X
3757 Compte de position Devise X

4 –Opérations
en devises Lors des achats
(Achat de
devise)

3758 Contre valeur/ position Devise X


Caisse FCFA
10 Caisse CFA X

167
II-OPERATION AVEC LA CLIENTELE

G-LES OPERATIONS EN DEVISES

3757 Position Devise X


Perte de change

60 Perte de change
3758 Contre valeur/ position Dollar X

4 –Opérations
en devises A l’inventaire
(Achat de
devise)

3757 Position Devise X

3758 Contre valeur/ position Dollar X


Gain de change 70 gain de change X
X

168
APPLICATION

Le 30/11/2015, M. Sani, Venant directement des USA, se pointe aux guichets


de sa banque pour vendre ses 15 000 Dollar. La banque les achète à 500 FCFA
le Dollar alors que le même jour à la cloture, le Dollar coute 552 FCFA,
II-OPERATION AVEC LA CLIENTELE

G-LES OPERATIONS EN DEVISES

Caisse dollars 10 Caisse Dollar 15 000


3757 Compte de position Dollar 15 000

Caisse FCFA
3758 Contre valeur/ position Devise 7500
4 –Opérations 000
en devises 10 Caisse CFA 7500
(Achat) 000

3757 Contre valeur/ position Dollar 8 280 000

3758 Contre valeur/ position D 7 500 000


70 Commission de change 780 000
Evaluation

170
II-OPERATION AVEC LA CLIENTELE

G-LES OPERATIONS EN DEVISES

Caisse dollars
3757 Compte de position X
Devise
10 Caisse Dollars X

4 –Opérations
en devises Lors des ventes
(Vente)

10 Caisse XOF X

Caisse FCFA
3758 Contre valeur/ position Dollar X

171
II-OPERATION AVEC LA CLIENTELE

G-LES OPERATIONS EN DEVISES

Gain de change 3758 Contre V/position D X

3757 Position Dollar X


70 Gain de change X
3522 TAFI X
4 –Opérations
en devises A l’inventaire
(Vente)

3758 Contre V/ position Dollar X


60 Perte de change

Perte de change 3522 TAFI


3757 Position Dollar X

172
APPLICATION

Le 30/11/2015, M. Ali, voulant se rendre aux USA, se pointe aux guichets de sa


banque pour effectuer des achats de Dollar. Il demande à la banque 15 000
Dollar. La banque lui vend les 15 000 Dollards à 552 FCFA le Dollar alors que le
même jour, le Dollar coute 500 FCFA. Pas de TAFI
II-OPERATION AVEC LA CLIENTELE

-LES OPERATIONS EN DEVISES

Caisse dollars 3757 Position Dollar 15 000


10 Caisse Dollar 15 000

10 Contre valeur/ position Dollar 8 280 000


4 –Opérations
en devises
(Vente) 3758 CVP 8280000

3758 Contre valeur/ position Dollar 8 428 200

3757 Position de change D 7 500 000


70 gain de change 780 000
Caisse FCFA

174
LES OPERATIONS SUR TITRE ET LES
OPERATIONS DE REGULARISATION

175
Les opérations sur les titres et divers

Les comptes de la classe 3 enregistrent les opérations aux titres , les


opérations en suspens entre les différentes implantations de
l’établissement et les différentes opérations de régulation.

176
Les opérations sur les titres et divers

Les autres écritures de régularisation:


- Disposition à payer,
- Chèques certifies
- Créditeurs et débiteurs divers
- Salaire

177
LES VAMEURS IMMOBILISEES

© Module élaboré et présenté par


GARBA Bachar - Expert-
178
IV-Les valeurs immobilisés

179
Ils correspondent aux biens et aux créances que les établissements de
crédit detiennent durablement.

Des
Des dépôts et
immobilisations
cautionnements
financières

Des opérations Des


de locations Il s’agit en
général : immobilisations
vente incorporelles

Opérations de crédit- Des


bail et location immobilisations
simple corporelles
IV-Les valeurs immobilisés

À l’acquisition
44/45 Immo expl ou HE X

35221/2511 Fournisseurs/client X

4413/4412 Avance et Acompte versés

Typologie des 3522 Fournisseur X


écritures
2511 Compte Fournisseur X

661 Dotation aux amortis X


À l’inventaire au Dotation aux provisions
31/12/N 663

4418/4428/4538/4448 Amortissements des im X


4419/4429/4539/49 Provisions des immos

180
IV-Les valeurs immobilisés
Réalisation des 453/454 Immo expl ou HE X
garanties
674 Pertes sur Créances Irrécouvrables
292 Créances douteuses et litig X

299 Provisions X
Dation en
paiement
771 Reprise des provistions X

661 Dotation aux amortis X


À l’inventaire au Dotation aux provisions
31/12/N 663

4538/4548 Amortissements des im X


4539/4549 Provisions des immos

181
Application: Au 01/01/2016, l’ECOBANK Niger a donné une avance à
ses fournisseurs Sani et Idi respectivement de 15 000 000 et 20 000 000
pour des acquisitions d’immobilisations. Le 25/01/2016, elle a
réceptionné les immobilisations constituées des GAB pour 50 000 000, des
véhicules de transports pour 56 000 000, des logiciels pour 25 000 000 suivi
de la facture de Sani. A la même date, elle réceptionne la facture et
l’immeuble avec son fournisseur Idi d‘un montant de 100 000 000 qu’elle a
mis en location.
Le 30/01/2016, Ecobank procède au règlement de ses fournisseurs.
Par ailleurs, la banque avait un litige avec son client Maiga sur une
créance douteuse de 120 000 000. 02/02/2016, ils conviennent de régler le
problème à l’amiable et Maiga lui cède l’immeuble qu’il lui a donné en
garantie d’une valeur de 80 000 000 pour solde de tout compte. La créance
avais été totalement provisionnée.
Passer toutes les écritures nécessaires du 01/0/2016 au 31/12/2016
182
V LES OPERATIONS SUR LES CAPITAUX
PROPRES

© Module élaboré et présenté par GARBA Bachar - Expert-Comptable-Diplômé 183


V-Les fonds propres & assimilés

Les fonds investis dans l’


établissement de crédit de façon
. permanente ou durable

Les comptes
des capitaux
concernent :

Les provisions
Les provisions pour réglementées et
risques et charges subvention
d’investissement

184
V-Les fonds propres & assimilés
A. OPÉRATIONS DE CONSTITUTION

La constitution d’une banque obéit à des règles particulières édictées par la


loi bancaire. Parmi ces règles, on peut citer la libération totale du capital aussi
bien lors de la constitution que lors des augmentations futures.
Lors de la constitution, on débite les comptes des actionnaires (agents
économiques ou non) par le crédit du compte 57.

185
V-Les fonds propres & assimilés
A. OPÉRATIONS DE CONSTITUTION

186
V-Les fonds propres & assimilés
B. AUGMENTATIONS DU CAPITAL

187
V-Les fonds propres & assimilés
B. AUGMENTATIONS DU CAPITAL

188
V-Les fonds propres & assimilés
C. RÉPARTITION DU RÉSULTAT

189
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES

© Module élaboré et présenté par GARBA Bachar - Expert-Comptable-Diplômé 190


AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
A. OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT

Un contrat de location est un acte par lequel une personne confère à une autre
personne, le droit de détention et de jouissance d'un bien pour une durée
déterminée et moyennant le paiement de loyers. (Article 2 de l’instruction N°027-
11-2016 du 15 novembre 2016

il y a lieu de distinguer le contrat de location-financement du contrat de location


simple. Le premier est défini comme un contrat de location ayant pour effet de
transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la
propriété d'un actif avec ou sans transfert de propriété en fin de contrat alors
que le second est tout simplement tout contrat de location autre qu'un contrat
de location financement

191
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
A. OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT
Peuvent être qualifiés de contrats de location-financement, les contrats de location remplissant l'un des
critères ci-après:

 le transfert de propriété à l'entité locataire à l'issue de la location ;


 l'option d'achat à des conditions suffisamment favorables pour avoir une certitude raisonnable qu'elle
sera exercée ;
 la durée du contrat couvre au moins 75% de la durée de vie économique de l'actif ;
 la valeur actualisée des paiements minimaux est au moins égale à 90% de la juste valeur du bien objet
du contrat de location ;
 la perte liée à la résiliation du contrat est à la charge de l'entité locataire ;
 la possibilité de poursuivre la location sur une seconde période à un prix sensiblement inférieur au prix
du marché ;
 l'actif est de nature tellement spécifique que seule l'entité locataire peut l'utiliser sans lui apporter de
modifications majeures.

192
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
A. OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT
Peuvent être qualifiés de contrats de location-financement, les contrats de location remplissant l'un des
critères ci-après:

 le transfert de propriété à l'entité locataire à l'issue de la location ;


 l'option d'achat à des conditions suffisamment favorables pour avoir une certitude raisonnable qu'elle
sera exercée ;
 la durée du contrat couvre au moins 75% de la durée de vie économique de l'actif ;
 la valeur actualisée des paiements minimaux est au moins égale à 90% de la juste valeur du bien objet
du contrat de location ;
 la perte liée à la résiliation du contrat est à la charge de l'entité locataire ;
 la possibilité de poursuivre la location sur une seconde période à un prix sensiblement inférieur au prix
du marché ;
 l'actif est de nature tellement spécifique que seule l'entité locataire peut l'utiliser sans lui apporter de
modifications majeures.

193
Du point de vue comptable, le traitement des opérations de location-financement est
similaire à celui prévu par le système comptable OHADA. La banque transfère la
quasi-totalité des risques et avantages attachés à l'actif loué, au client. C’est une
sorte d’opération de vente à crédit.
L’article 4 de l’instruction N°27-11-2016 précise qu’il s’agit d’un crédit dont le
remboursement s'effectue par les loyers, qui comprennent une part de capital et des
intérêts. Le traitement comptable se décline comme suit:
1°) la créance constituée par l'investissement net correspondant au bien loué est
enregistrée à l'actif à la date de prise d'effet du contrat ;
2°) au cours du contrat, les loyers sont comptabilisés en distinguant:
 les intérêts financiers déterminés sur la base d'une formule traduisant le taux
d'intérêt implicite de l'investissement net ;
 la quote-part de remboursement en principal de la créance.
Dès lors, on retiendra que la banque n’a pas à comptabiliser le bien dans son
patrimoine
194
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
A. OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT

195
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
A. OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT

196
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
A. OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT

197
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
A. OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT

198
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. OPERATIONS A l’INTERNATIONAL

Des nouveaux moyens de paiement internationaux sont nés dans le


cadre du commerce international afin de répondre à un besoin de
sécurité éprouvé par des négociants géographiquement éloignés, se
connaissant peu et soucieux de la bonne fin de leurs transactions,
sont nés des nouveaux moyens de paiement internationaux dont les
plus importants sont :

- le crédit documentaires communément appelé CREDOC ;

- et la remise documentaire aussi appelée REMDOC.


199
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. OPERATIONS A l’INTERNATIONAL

LES CREDOCS
Selon la définition donnée par la Société Générale dans sa rubrique « Espace Entreprises », le
Crédit Documentaire est l’opération par laquelle une banque (banque émettrice) s’engage, à la
demande et pour le compte de son client importateur (donneur d’ordre), à régler à un tiers
exportateur (bénéficiaire), dans un délai déterminé, un certain montant contre remise des
documents strictement conformes et cohérents entre eux, justifiant de la valeur et de l’expédition
des marchandises ou des prestations de services.

On peut ainsi définir le crédit documentaire comme étant l'engagement pris par la banque de
l'importateur de garantir à l'exportateur le paiement des marchandises contre la remise de
documents attestant de l'expédition et de la qualité des marchandises prévues au contrat.

200
Le crédit documentaire peut être :

 Révocable : la banque peut revenir sur son engagement avant expédition des marchandises ;
dans ce cas, l'exportateur conserve les risques à la marchandise tant qu'il ne l'a pas
expédiée ;
 Irrévocable : la banque ne peut revenir sur son engagement, quelle que soit l'évolution de la
situation de son client, à moins d'un accord de toutes les parties concernées. Dans ce cas,
l'exportateur est assuré d'être payé par le banquier de l'importateur sauf dans le cas où il n’a
pas respecté ses engagements ;

 Irrévocable et Confirmé : A l'engagement irrévocable de la banque émettrice, la banque


confirmatrice s'engage à payer au bénéficiaire le montant des documents reconnus
conformes, même en cas de survenance d'évènements politiques ou économiques dans le
pays émetteur ou de défaut de paiement de la banque émettrice. Il offre donc au vendeur une
sécurité optimale en couvrant les risques commerciaux, pays et banque
201
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. OPERATIONS A l’INTERNATIONAL

Il y a deux (02) principales phases interdépendantes dans le fonctionnement des


CREDOC :

- L’ouverture ou l’émission du CREDOC ;


- Et la réalisation du CREDOC.

202
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. OPERATIONS A l’INTERNATIONAL

203
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. OPERATIONS A l’INTERNATIONAL

204
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES

98112 Contrepartie de la confirmation d’ouverture du CREDOC X


9112 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires X
(Ouverture du CREDOC)

251 Clients (Importateur) X


1112 BCEAO, compte de règlement X
7019 Commission reçue
3522 Etat, TVA
(Réalisation du CREDOC)

9112 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires X


98112 Contrepartie de la confirmation d’ouverture du CREDOC X
(clôture de l’opération)
205
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. OPERATIONS A l’INTERNATIONAL

LES REMDOCS

« La remise documentaire (ou encaissement documentaire) consiste pour le


vendeur à faire encaisser par une banque le montant dû par un acheteur
contre remise de documents. Les documents sont remis à l'acheteur
uniquement contre paiement ou acceptation d'une lettre de change. Dans ce
dernier cas, la lettre de change peut être avalisée par une banque, ce qui
procure au vendeur (ou en cas de circulation, au porteur) une sécurité de
paiement nettement supérieure. Il est à noter que dans la remise
documentaire, les banques interviennent comme des mandataires de leurs
clients : elles s'engagent uniquement à exécuter leurs instructions. »

206
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. OPERATIONS A l’INTERNATIONAL

REMDOCS

207
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. Engagements hors bilan

208
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. OPERATIONS A l’INTERNATIONAL

209
GENERALITES
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE

I. REGLEMENTAIRE ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
Présentation des états
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES
financirers
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

210
III. PRESENTATION DES DOCUENTS COMPATBLE
OBLIGATOIRE

211
GENERALITES
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE

I. REGLEMENTAIRE ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
Présentation du Bilan des
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES
hors Bilan
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

212
BILAN OU COMPTE DE SITUATION

1) Il représente une
photographie instantanée du
patrimoine de la banque à
une date donnée. 3) ACTIF :
il représente
l’ensemble des
biens (liquidités,
prêts et autres
2) Il est créances ,
BILAN DE LA
composé de : équipements) de
BANQUE
-l’Actif, la banque.
-du Passif,
-du hors bilan.

4) PASSIF :
5) HORS BILAN
il représente
il représente
l’ensemble des fonds
l’ensemble des
propres (actionnaires)
engagements
et des dettes
donnés et reçus
(créanciers) de la
par la banque.
banque .
TYPOLOGIE DES CLASSES DES COMPTES DE BILAN

CLASSE 1:
opérations de
trésorerie et
interbancaires

TYPOLOGIE DES CLASSE 2 :


CLASSE 5: CLASSES DES opérations avec la
provisions et COMPTES DE clientèle
capitaux propres BILAN

CLASSE 3
CLASSE 4 opérations sur
valeurs titres et opérations
immobilisées diverses
Présentation synthétique du Bilan

ACTIF PASSIF
(les emplois ou l’usage fait (ressources de la banque: dettes et
des ressources de la banque : fonds propres )
Biens )
Opérations de trésorerie et Opérations de trésorerie et opérations
opérations interbancaires interbancaires
(classe 1) (classe 1)

Opérations avec la clientèle Opérations avec la clientèle


(classe 2) (classe 2)
Opérations sur titres et Opérations sur titres et opérations
opérations diverses diverses
(classe 3) (classe 3)
Valeurs
Capitaux permanents
Immobilisées (classe 5)
(classe 4)
215
216
217
218
GENERALITES
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE

I. REGLEMENTAIRE ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
Présentation du compte de
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES
résultat et Notes annexes
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

219
GENERALITES
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE

I. REGLEMENTAIRE ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT

II. COMPTABILISATION DES


OPERATIONS BANCAIRES

III. ELABORATION ET
PR2SENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE

IV. SYNTHESE

220
MERCI DE VOTRE
ATTENTION
QUESTIONS

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