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NIVEAU : MASTER
PREPARER ET PRESENTE PAR:
III.1. LE BILAN
III.2. LE COMPTE DE RESULTAT
III.3. LES AUTRES DEC OBLIGATOIRES ET PERIODICITE DE LEUR ELABORATION
ET DE LEUR TRANSMISSION
QUATRIEME PARTIE : SYNTHESE DU COURS ET CAS
BIBLIOGRAPHIE
1. SUPPORTS SEMINAIRES (JOEL MABUDU, SANI BAKO SIRAJI)
PRESENTATION DU
MODULE Cours présenté sur support PowerPoint et correction
OBJECTIFS ET des exercices au tableau au besoin;
DEROULEMENT DU MODULE
Cours interactif avec partage d’expériences et pleins
I. REGLEMENTATION ET
ORGANISATION COMPTABLE DES de cas pratiques
ETABILSSEMENTS DE EC
9
GENERALITES
PRESENTATION DU
Les établissements de crédit assurent une mission
MODULE
essentielle dans la vie économique, en rapport avec leur
OBJECTIFS ET pouvoir de création monétaire, leur rôle primordial dans
DEROULEMENT DU MODULE
la mobilisation de l'épargne ainsi que dans les relations
I. REGLEMENTION ET financières extérieures.
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
L'importance des engagements qu'ils portent et du
II. COMPTABILISATION DES risque systémique que leur défaillance fait courir à
OPERATIONS BANCAIRES
l'ensemble de l'économie justifie leur statut particulier
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
parmi les sociétés commerciales.
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
10
GENERALITES
PRESENTATION DU
MODULE L'exercice de la profession bancaire est régi par des
OBJECTIFS ET dispositions relevant aussi bien des législations
DEROULEMENT DU MODULE
nationales et internationales (droit des affaires), du
I. REGLEMENTION ET
droit d'essence communautaire (loi bancaire,
ORGANISATION COMPTABLE règlement portant plan comptable bancaire,
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT réglementation prudentielle… ) que des conventions
internationales (notamment les recommandations du
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES Comité de Bâle).
III. ELABORATION ET S'agissant de la supervision et de la surveillance du
PRESENTATION DES système bancaire de l’UMOA, plusieurs Autorités de
DOCUMENTS DE SYNTHESE
tutelle interviennent afin de réguler cette activité
IV. SYNTHESE sensible, en particulier :
11
GENERALITES
PRESENTATION DU
MODULE
le Conseil des Ministres de l'Union Monétaire Ouest Africaine
OBJECTIFS ET (UMOA), qui fixe le cadre légal et réglementaire applicable à
DEROULEMENT DU MODULE l'activité de crédit ;
la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO),
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE Institut d'émission de l'UMOA, qui élabore notamment la
DES ETABILSSEMENTS DE réglementation prudentielle et comptable et exerce également,
CREDIT
pour son propre compte, une mission de surveillance du
II. COMPTABILISATION DES système bancaire ;
OPERATIONS BANCAIRES la Commission Bancaire de l'UMOA, organe chargé de veiller à
III. ELABORATION ET l'organisation et au contrôle des établissements de crédit.
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
12
ETABILSSEMENT DE CREDIT DEFINITIONS
PRESENTATION DU
MODULE • Établissement de crédit
OBJECTIFS ET
Personnes morales, qui effectuent à titre de profession habituelle, des
DEROULEMENT DU MODULE
opérations de banque
III. ELABORATION ET
Les établissements de crédit sont agréés en qualité des banques ou
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE d’établissements financiers à caractère bancaire (Article 2 de la loi
bancaire)
IV. SYNTHESE
13
DEFINITIONS
PRESENTATION DU • Les banques sont habilitées à effectuer toutes les opérations de banque
MODULE définies à l’article 2 précité.
OBJECTIFS ET
• Les établissements financiers à caractère bancaire sont habilités à effectuer
DEROULEMENT DU MODULE des opérations de banque pour lesquelles ils sont agréés.
I. REGLEMENTION ET • Fonds reçus du public :« Fonds qu’une personne recueille d’un tiers,
ORGANISATION COMPTABLE notamment sous forme de dépôts, avec le droit d’en disposer pour son
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT propre compte, mais à charge pour elle de les restituer »
II. COMPTABILISATION DES Ne sont pas considérés comme fonds reçus du public :
OPERATIONS BANCAIRES
- Les fonds reçus ou laissés en compte par les dirigeants ou actionnaires,
III. ELABORATION ET associés ou sociétaires détenant au moins 10% capital social
PRESENTATION DES - Les fonds provenant de prêts participatifs
DOCUMENTS DE SYNTHESE
- Les fonds constituant le capital social d’une entreprise
IV. SYNTHESE
- Les fonds qu’une entreprise reçoit de ses salariés sous réserve que leur
montant n’excède pas 10 % capitaux propres, (Article 5 de la loi bancaire)
14
DEFINITIONS
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET Opération de crédit (Art 6) = « Tout acte par lequel une
DEROULEMENT DU MODULE personne agissant à titre onéreux met ou promet de mettre
des fonds à la disposition d’une autre personne, ou prend,
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE dans l’intérêt de celle-ci, un engagement par signature tel
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
qu’un aval, un cautionnement ou une garantie »
Sont assimilées aux opérations de crédit le crédit bail et les
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES opérations de location assorties d’une option d’achat (Art. 6
III. ELABORATION ET
de la loi bancaire)
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
15
DEFINITIONS
PRESENTATION DU
MODULE • Moyens de paiement (Art 7) = « Tous les instruments
OBJECTIFS ET qui, quel que soit le support ou le procédé technique
DEROULEMENT DU MODULE utilisé, permettent à toute personne de transférer des
fonds »
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE • Opérations connexes autorisées (Art 9)
CREDIT Opérations de change
Opérations sur or, métaux précieux et pièces
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES Location de compartiment de coffres forts
Placement, souscription, achat, gestion, garde, vente de
III. ELABORATION ET valeurs mobilières et de tout produit financier
PRESENTATION DES
Conseil et assistance en matière de gestion de patrimoine
DOCUMENTS DE SYNTHESE
Location simple de biens mobilier ou immobilier pour les
établissements habilités à effectuer des opérations de crédit
IV. SYNTHESE
bail
16
CONDITIONS D’EXERCICE DE LA PROFESSION
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE VOIR LOI BANCAIRE Art 13 à 46
CREDIT
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
17
Résumé des obligations des établissements de crédit
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
• Obligations juridiques, comptables et fiscales
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
• Obligations vis-à-vis de la BCEAO
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
18
Obligations juridiques, comptables et fiscales
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET • Au plan juridique :
DEROULEMENT DU MODULE
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
19
Obligations juridiques, comptables et fiscales
PRESENTATION DU
MODULE
• Plan comptable :
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE – Tenue régulière d’une comptabilité conformément
I. REGLEMENTION ET au PCB (commun aux pays membres de l’UMOA)
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE en vigueur depuis le 1er janvier 2016;
CREDIT
– Envoie à la BCEAO des situations financières
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES périodiques;
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES – Publication au Journal Officiel et à la diligence de la
DOCUMENTS DE SYNTHESE
Banque Centrale, des comptes annuels.
IV. SYNTHESE
20
Obligations juridiques, comptables et fiscales
PRESENTATION DU
MODULE
• Plan fiscal et social
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
– Établissement et dépôt de la déclaration d’impôt sur les
IV. SYNTHESE
21
Obligations vis-à-vis de la BCEAO et de la Commission Bancaire
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET • Fournir à la Banque Centrale et à la Commission bancaire, un (01)
DEROULEMENT DU MODULE
après la date chaque arrêté des comptes, les documents suivants :
I. REGLEMENTION ET – Le bilan détaillé,
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
– Le bilan à publier au JO,
CREDIT – Les comptes de résultat,,
II. COMPTABILISATION DES – La fiche annuelle de renseignements et annexes,
OPERATIONS BANCAIRES
– La liste des prises de participation au capital social des entreprises
III. ELABORATION ET publiques et privées arrêtée au 31 décembre.
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
22
Obligations vis-à-vis de la BCEAO et de la Commission Bancaire
PRESENTATION DU
MODULE
– Les rapports du conseil d’administration sur les comptes au 30 juin
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE et au 31 décembre,
– Le rapport des commissaires aux comptes au 30 juin et au 31
I. REGLEMENTION ET décembre,
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE – Le procès-verbal de l’assemblée générale des actionnaires,
CREDIT
– La décomposition des créances gelées par nature et branche
II. COMPTABILISATION DES d’activité au 31 décembre,
OPERATIONS BANCAIRES
– Le rapport d’activités au 31 décembre,
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES – L’état détaillé des provisions constituées au titre des créances
DOCUMENTS DE SYNTHESE gelées au 31 décembre,
– La répartition des engagements hors bilan au 31 décembre par
IV. SYNTHESE
terme et branche d’activité.
23
Obligations vis-à-vis de la BCEAO et de la Commission Bancaire
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
La banque doit respecter les règles suivantes relatives à
DEROULEMENT DU MODULE (au):
• La loi bancaire
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE • Plan comptable bancaire et aux instructions de la
DES ETABILSSEMENTS DE BCEAO
CREDIT
• Dispositif sur les accords de classement
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES • La circulaire sur le contrôle interne
III. ELABORATION ET • Dispositif sur le taux effectif global
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE • Dispositif prudentiel
• La circulaire sur la gouvernance
IV. SYNTHESE
24
Obligations vis-à-vis de la BCEAO et de la Commission Bancaire
PRESENTATION DU
MODULE • Loi portant répression du taux d’usure
• Dispositif sur le marché interbancaire de l’UMOA
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE • Dispositif sur le marché monétaire de l’UMOA
• Dispositif du règlement sur les billets de trésorerie
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE • Dispositif du règlement sur l’émission des bons de la BCEAO
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT • Dispositif du règlement sur l’émission des bons du Trésor
• Dispositif sur le système des réserves obligatoires
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES • Dispositif du règlement de l’UEMOA sur le système de paiement
III. ELABORATION ET • Dispositif du règlement de l’UEMOA sur le blanchiment de
PRESENTATION DES capitaux
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
25
CADRE CONCEPTUEL : DEFINITIONS
PRESENTATION DU Un cadre conceptuel est un système cohérent d’objectifs et de
MODULE principes fondamentaux liés entre eux qui a pour objet de
OBJECTIFS ET donner une représentation utile de l’entité pour les différents
DEROULEMENT DU MODULE utilisateurs de l’information financière. Il constitue la structure
de référence théorique qui sert de support et de guide à
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE
l'élaboration des normes comptables et a pour objectifs d'aider
DES ETABILSSEMENTS DE :
CREDIT
à élaborer des normes cohérentes pouvant faciliter la production
II. COMPTABILISATION DES de données et d'états financiers ;
OPERATIONS BANCAIRES à faciliter l’interprétation des normes comptables et l’appréhension
d’opérations ou d’événements non explicitement prévus par la
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES réglementation comptable ;
DOCUMENTS DE SYNTHESE les auditeurs à se faire une opinion sur la conformité des états
financiers avec les normes d'information financière du Système
IV. SYNTHESE comptable (bancaire dans le cas des établissements de crédit)
III. ELABORATION ET la nature des documents composants les états financiers (bilan,
PRESENTATION DES annexe,…).
DOCUMENTS DE SYNTHESE
Le cadre conceptuel du PCB révisé a été approuvé et
IV. SYNTHESE publié par la BCEAO à travers la décision n°357-11-2016.
27
CADRE CONCEPTUEL : DEFINITIONS
PRESENTATION DU
MODULE
Cadre conceptuel pour les banques de l’UEMOA
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
28
CADRE CONCEPTUEL : DEFINITIONS
PRESENTATION DU
MODULE
Cadre conceptuel sur quelle base?
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE les besoins des parties prenantes : autorités
monétaires et de contrôle, investisseurs, EC,
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE déposants, Etats et organismes publics, public (Livre 1,
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
chapitre 1, section 2) ;
IV. SYNTHESE
29
CADRE ET L’ORGANISATION COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CERDIT
PRESENTATION DU
MODULE
PRINCIPE ET PLAN COMPTABLE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE Ne déroge pas aux normes IFRS/IAS (conformité aux règles
générales usuelles sauf dérogation de la banque centrale)
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE Même principes comptables universels (Continuité de
CREDIT l'exploitation, Indépendance des exercices, Prudence,
Permanence des méthodes, Non compensation,
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES Intangibilité du bilan d'ouverture)
30
Finalité de l’information financière
PRESENTATION DU
Selon l’article 3 de l’annexe à la décision
MODULE
OBJECTIFS ET
BCEAO n°357-11-2016 instituant le PCB,
DEROULEMENT DU MODULE
l'information financière a pour finalité de
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE fournir des données utiles sur la situation
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT financière des établissements de crédit et sa
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES
variation ainsi que leur performance. Elle
III. ELABORATION ET éclaire la prise de décisions des utilisateurs
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE sur la base des perspectives de flux futurs de
32
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET Les principes fondamentaux du cadre conceptuel
DEROULEMENT DU MODULE
du PCB sont notamment :
I. REGLEMENTION ET les hypothèses de base ;
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
33
Les hypothèses de base
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
Tout comme le plan comptable général OHADA
I. REGLEMENTION ET (PCGO) et pleins d’autres systèmes comptables,
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE les hypothèses de base qui sou tendent les
CREDIT
principes fondamentaux régissant la production
II. COMPTABILISATION DES de l'information financière par les établissements
OPERATIONS BANCAIRES
de crédit sont la continuité de l’exploitation et la
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
comptabilité d’engagement
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
34
Les caractéristiques qualitatives de l’information
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
I. REGLEMENTION ET
Selon les articles 15 à 19 de l’annexe à la
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE décision BCEAO n°357-11-2016 instituant
CREDIT
le PCB, ce sont les caractères pertinent,
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES
fidèle, comparable, vérifiable et
III. ELABORATION ET
compréhensible de l’information financière.
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
35
Les principes comptables
PRESENTATION DU Dans le cadre de l’application du PCB, les principes
MODULE résultant des caractéristiques qualitatives des informations
OBJECTIFS ET financières tel que définis par les articles 21 à 27 de
DEROULEMENT DU MODULE l’annexe à la décision BCEAO n°357-11-2016 instituant le
PCB comprennent :
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE la permanence des méthodes ;
la transparence ;
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
36
PRESENTATION DU
MODULE Le choix d'une convention doit être guidé par le
OBJECTIFS ET souci de donner des informations répondant aux
DEROULEMENT DU MODULE
caractéristiques qualitatives de l'information
I. REGLEMENTION ET
financière.
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE Pour l’évaluation, le choix est fait entre les
CREDIT
conventions d'évaluation que sont le coût
II. COMPTABILISATION DES historique et la juste valeur.
OPERATIONS BANCAIRES
III. ELABORATION ET
Toutefois, le coût historique est retenu comme
PRESENTATION DES principale convention d'évaluation des éléments
DOCUMENTS DE SYNTHESE
du bilan, du hors-bilan et du compte de résultat
IV. SYNTHESE
des établissements de crédit.
37
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
Les états financiers des établissements
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE de crédit comprennent :
le bilan, le hors bilan,
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
et les notes annexes.
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
38
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE ORGANISATION COMPTABLE DES EC
CREDIT
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
39
REGLES D’ORGANISATION COMPTABLE
II. ORGANISATION
COMPTABLE (art 58 à 100 du livre III du PCB)
La comptabilité des établissements de crédit, bien que
1. Manuel des procédures
2. Enregistrement des automatisée, doit respecter quelques règles basiques
opérations
d’organisation comptable qui doivent être formalisées et
3. Attributs
consignées dans un manuel de procédure. Elle doit
4. Livres comptables
obligatoires également veiller aux règles relatives aux mécanismes
5. Cadre comptable, plan
et contenu des comptes d’enregistrement et au respect des attributs prévus par le
PCB et se doit de tenir les livres obligatoires prévu par le
législateur et doit enfin respecter les règles de confection
des états financiers de synthèse.
40
MANUEL DES PROCEDUTRES
II. ORGANISATION
COMPTABLE l'application d'un manuel de procédures
1. Manuel des procédures comptables expliquant le processus
2. Enregistrement des
opérations
d'enregistrement des opérations (article 58)
3. Attributs L'organisation comptable tient également
4. Livres comptables
obligatoires
compte des exigences de tenue de
5. Cadre comptable, plan documents obligatoires ainsi que des délais
et contenu des comptes
de conservation requis par les dispositions
comptables de droit commun
41
41
ENREGISTREMENT DES OPERATIONS
II. ORGANISATION
COMPTABLE Compte tenu de l’hypothèse de la comptabilité
1. Manuel des procédures d’engagement prévue par le cadre conceptuel du
2. Enregistrement des
opérations PCB, les opérations doivent être comptabilisées
3. Attributs dans les livres comptables au jour le jour et les
4. Livres comptables effets des transactions et autres événements sont
obligatoires
5. Cadre comptable, plan pris en compte dès que ces transactions ou
et contenu des comptes
événements se produisent et non pas au moment
des encaissements ou paiements.
42
42
ATTRIBUTS
II. ORGANISATION
COMPTABLE Un attribut est une spécification permettant de fournir,
1. Manuel des procédures pour le solde d'un compte général, une information
2. Enregistrement des complémentaire, soit sur les caractéristiques des
opérations
opérations ayant concouru à la formation de ce solde, soit
3. Attributs
sur les agents économiques avec lesquels ces
4. Livres comptables
obligatoires opérations sont effectuées (art 2 instruction 24/BCEAO)
5. Cadre comptable, plan
et contenu des comptes le système d'information des établissements de crédit
doit prévoir la gestion et la mise en œuvre fiable et
vérifiable des attributs définis par instruction de la BCEAO
43
43
LIVRES COMPTABLES OBLIGATOIRES
II. ORGANISATION
COMPTABLE un livre-journal, enregistrant l'exhaustivité des
1. Manuel des opérations réalisées ;
procédures
un livre d'inventaire, sur lequel sont transcrits la
2. Enregistrement des récapitulation de l'inventaire des actifs, des passifs
opérations
et des engagements, d'une part et, d'autre part, les
3. Attributs états financiers élaborés ;
4. Livres comptables un grand livre, retraçant compte par compte tous
obligatoires les mouvements de l'exercice ;
5. Cadre comptable, plan une balance générale, récapitulant dans l'ordre
et contenu des comptes défini par le plan de comptes les soldes et
mouvements cumulés des comptes.
Ils doivent être côtés et paraphés
44
44
CADRE ET L’ORGANISATION COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CERDIT
II. ORGANISATION
COMPTABLE
PRINCIPE ET PLAN COMPTABLE
1. Manuel des
procédures Respect des obligations comptables
2. Enregistrement des
Manuel de procédures comptables et de traitements automatisés
opérations
Enregistrement quotidien des opérations
3. Attributs
Respect du cadre comptable défini
4. Livres comptables Confection des documents de synthèse
obligatoires
Etablissement des comptes consolidés si société mère
5. Cadre comptable, plan et
contenu des comptes Respect de la langue officielle pour la tenue de la comptabilité (le
français)
Respect de la monnaie légale pour la tenue de la comptabilité
45
45
CADRE ET L’ORGANISATION COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CERDIT
II. ORGANISATION
COMPTABLE DISPOSITIF ENCIEN
1. Manuel des
procédures
2. Enregistrement des
opérations
3. Attributs
46
46
CADRE ET L’ORGANISATION COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CERDIT
47
47
CADRE ET L’ORGANISATION COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CERDIT
3. Attributs
PCB Revisé
4. Livres comptables
obligatoires
Présentation sous forme d'articles dans 3 livres :
5. Cadre comptable, plan et Livre I - Cadre conceptuel : Principes généraux relatifs à
contenu des comptes l'établissement des états financiers ;
Livre II - États financiers : règles d'établissement et de
présentation de l'information financière ;
Livre III - Cadre comptable, plan et contenu des
comptes : règles d'organisation comptable, plan de comptes,
contenu et le fonctionnement des comptes.
48
48
CADRE ET L’ORGANISATION COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CERDIT
II. ORGANISATION
COMPTABLE
NOUVEAU DISPOSITIF EN VIGUEUR
1. Manuel des
procédures
2. Enregistrement des
opérations
3. Attributs
49
49
CADRE ET L’ORGANISATION COMPTABLE DES ETABLISSEMENTS DE CERDIT
1. Manuel des
Volume 1 : cadre PCB REVISE
procédures
réglementaire général
2. Enregistrement des
opérations Volume 2 : Documents Recueil des états
de synthèse périodiques
3. Attributs
(*) : 13 au total, non compris les instructions portant mise en vigueur et modalités de
première application du PCB révisé.
50
50
II. ORGANISATION PLAN COMPTABLE DES EC
COMPTABLE
1. Manuel des Les comptes sont répartis dans les huit classes suivantes :
procédures
2. Enregistrement des CLASSE I : les comptes de trésorerie et d'opérations interbancaires
opérations CLASSE II : les comptes d'opérations avec la clientèle
CLASSE III : les comptes d'opérations sur titres et d'opérations diverses
3. Attributs
CLASSE IV : les comptes de valeurs immobilisées
4. Livres comptables CLASSE V : les comptes de provisions, fonds propres et assimilés
obligatoires CLASSE VI : les comptes de charges
La classe VIII est réservée pour les besoins de la comptabilité analytique des
établissements assujettis.
51
51
PRINCIPE ET PLAN COMPTABLE (suite)
II. ORGANISATION
COMPTABLE
1. Manuel des
procédures
2. Enregistrement des
opérations
3. Attributs
4. Livres comptables
obligatoires
5. Cadre comptable, plan et
contenu des comptes
52
52
PRINCIPE ET PLAN COMPTABLE (suite et fin)
II. ORGANISATION
COMPTABLE Chaque compte est désigné dans le plan par un numéro et
1. Manuel des un intitulé de compte.
procédures
2. Enregistrement des Le numéro de chaque classe constitue le premier chiffre des
opérations numéros de tous les comptes de la classe.
3. Attributs
Les autres chiffres caractérisent, de gauche à droite, des
4. Livres comptables niveaux de généralité décroissante, représentant des
obligatoires opérations de plus en plus détaillées. Ces niveaux de
5. Cadre comptable, plan et généralité doivent être considérés comme des comptes
contenu des comptes
principaux ou divisionnaires car ils regroupent en général, des
opérations de nature relativement homogène.
53
53
II. ORGANISATION
COMPTABLE
1. Manuel des
procédures
2. Enregistrement des
opérations DECOUVRIR LE PCB
3. Attributs
4. Livres comptables
obligatoires
5. Cadre comptable, plan et
contenu des comptes
54
54
Spécificité de la comptabilité bancaire
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET Écritures comptables générées par l’ensemble des
DEROULEMENT DU MODULE opérationnelles
Volume important d’écritures
I. REGLEMENTION ET
ORGANISATION COMPTABLE Sens des écritures inversé
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
Complexité des opérations
II. COMPTABILISATION DES
Importance des montants en jeu
OPERATIONS BANCAIRES
55
PRESENTATION DU
Spécificité de la comptabilité bancaire
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE La comptabilité bancaire présente des spécificités qui tiennent :
III. ELABORATION ET Tout acte de banque est un acte comptable, ce qui implique une
PRESENTATION DES masse d’écritures extrêmement importante; d’où découle une
DOCUMENTS DE SYNTHESE
décentralisation de la saisie de opérations réalisées sur le lieu
IV. SYNTHESE d’activité.
56
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES
57
1. OPERATIONS DE CAISSE & OPERATIONS INTERBANCAIRES
4. VALEURS IMMOBILISEES
58
II.1.1-LES OPERATIONS DE TRESORERIE
59
I-OPERATIONS DE TRESORERIE
PRESENTATION DU En cas de XX
10 Caisse
MODULE Versement XX
2511
OBJECTIFS ET Comptes
DEROULEMENT DU MODULE ordinaires clients
(Dépôt d’espèces)
I. REGLEMENTAIRE ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE A – Opérations de caisse
CREDIT 1- Caisse physique (en espèce) Les opérations des retraits et des versements en
espèce dans le compte d’un client peuvent être
Les opérations de la caisse sont effectués soit par lui-même soit par une tierce personne
II. COMPTABILISATION DES sur son ordre. Ces versements se font par le biais d’un
généralement concernées par les
OPERATIONS BANCAIRES mouvements de retrait ou de support juridique (bordereau de versement ou chèque).
versement de fond.
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
2511 Comptes ordinaires clients XX
IV. SYNTHESE XX
En cas de 10 Caisse
Retrait (Retrait d’espèces)
60
Exemple de bordereau de versement
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
I. REGLEMENTAIRE ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
61
Application 1
PRESENTATION DU
MODULE
Monsieur KADER exerce dans l’import–export et est détenteur
OBJECTIFS ET d’un compte à ECOBANK. Le 11/11/2019, il se présente au
DEROULEMENT DU MODULE guichet pour effectuer un retrait de 250 000 sur son compte
courant. Le lendemain, suite à une belle opération réalisée avec
l’un des clients, il vient faire un versement de la somme de
I. REGLEMENTAIRE ET 350 000 FCFA sur son compte courant.
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT Passez les différentes écritures
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
62
Corrigé
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET COMPTABILISATION
DEROULEMENT DU MODULE Retrait espèces
63
Caisse électronique (GAB) ou Monétique
2511 Comptes ordinaires clients XXXX
Retrait GAB notre
XXXX
banque
10 Caisse GAB XXXX
70 Produits XXXX
3522 TAFI
Opération effectuée au guichet
automatique
64
Application 3
65
Corrigé
Retrait GAB de notre client
dans notre banque (1) 2511 Comptes ordinaires clients XXX
XXX
10 Caisse GAB XXX
70 commissions XXX
3522 Taxe (TAFI)
Opération effectuée au guichet
automatique
66
Caisse électronique (GAB)
Retrait client d’un
111/114 Correspondants (si nous payons) XXXX
confrère notre banque
3782 XXXX
3781 Débiteurs Divers GAB
Règlements (Compensation
monétique GIM UEMOA)
67
Application 4
68
II. OPÉRATIONS INTERBANCAIRES
Les comptes de la classe 1 enregistrent les valeurs en caisse; les opérations de trésorerie
et les opérations interbancaires effectués avec les établissements de crédit
Nostro
BOA BIA
LORO
69
NOSTRI
70
LORI
71
Ouverture d’ un compte Nostro par X chez Y
72
II. OPERATIONS INTERBANCAIRES
1–Emprunt
interbancaire
B-Les opérations
interbancaires
ils se composent de 3
éléments:
3-Opérations
avec la banque
2 –Prêt centrale
interbancaire (pension)
73
II.2.1-OPERATIONS INTERBANCAIRES
XX
17 Emprunts
(Emprunt interbancaire)
17 Emprunts XX
601
Intérêts sur emprunts xx
XXX
74
COMPTES CONCERNES
75
Application 5
76
Corrigé
A l’emprunt 114 Banques et correspondants 50 000 000
Opérations Interbancaires
(1-Emprunt interbancaire)
54 000 000
114 Banques et correspondants
(Remboursement emprunt
Au remboursement interbancaire)
77
OPERATIONS INTERBANCAIRES
XX
154 Banque et Correspondants
(Pret interbancaire)
78
COMPTES CONCERNES
79
Application 6
80
Corrigé
Au moment du prêt 133 Prêts 50 000 000
Opérations Interbancaires
(2-Prêt interbancaire)
81
Comptabilisation des intérêts et agios dans un compte
Nostro ou Loro
Lorsqu’ une banque X ouvre un compte courant (compte nostro) chez un correspondant Y, qui qualifie
dès lors cette relation de loro dans ses livres, et que
Y établit à une date ultérieure le décompte des intérêts arrêtés à une date antérieure. Si par hypothèse,
le résultat est le suivant :
82
Comptabilisation des intérêts et agios dans un compte
Nostro ou Loro
1541 Banques et correspondants 135 000
(compte X)
Arreté de nombres débiteurs
7015 Intérêts acquis sur comptes 135 000
ordinaires des établissements
de crédit
83
Arreté de nombres créditeurs 6011 intérêts sur comptes ordinaires 135 000
créditeurs
1141 compte ordinaire (banque Y) 135 000
Enrégistrement du désaccord
84
Application 7
85
Corrigé
Arreté de nombres débiteurs 1541 Banques et correspondants 290 600
(compte A)
7015 Intérêts acquis sur comptes 290 600
ordinaires des établissements de
crédit
86
Corrigé
•A réception de l’avis de la banque B, le 2 avril n, la banque A enregistre les écritures dites de
conformité suivantes :
6011 intérêts sur comptes ordinaires 290 600
Arreté de nombres créditeurs créditeurs
1141 compte ordinaire (banque B) 290 600
87
PENSION
La pension est l'opération par laquelle un établissement cède à la Banque Centrale ou à une autre
banque secondaire, de manière temporaire mais en pleine propriété, des titres ou effets, pour une valeur
de mobilisation déterminée conformément aux règles d'admissibilité au portefeuille (point 1.2.3.) et par
laquelle les deux parties s'engagent l'une à rétrocéder les titres ou effets concernés, l'autre à les reprendre
pour le prix de cession, augmenté des intérêts calculés au taux de la pension. Le cédant n'est pas tenu de
préciser à l'avance la durée de l'emprunt qu'il souhaite contracter au titre de la pension qui ne peut
toutefois excéder 30 jours renouvelables ; le montant brut lui est versé.
L’article 8 de l’instruction N°30-11-2016 du 15 novembre 2016 définit Les pensions livrées
comme « les opérations par lesquelles le cédant cède en pleine propriété au cessionnaire,
moyennant un prix convenu, des valeurs, titres ou effets, le cédant et le cessionnaire
s'engageant respectivement et de manière irrévocable, le premier, à reprendre les valeurs,
titres ou effets, le second, à les rétrocéder pour un prix et à une date convenus. »
La pension est utilisée par les banques et établissements financiers pour couvrir leurs besoins de liquidité
sur une courte période (30 jours au maximum).
88
PENSION
Instruction N°30-11-2016 du 15 novembre 2016
Article 9
Les éléments d'actif mis en pension livrée sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre
au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire.
Les éléments d'actifs reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Ce dernier
enregistre à l'actif le montant décaissé, égal au prix d'acquisition et représentatif de sa créance sur le cédant.
Article 10
Le cédant et le cessionnaire individualisent, dans leurs comptabilités respectives, les dettes et créances liées
aux opérations de pension livrée. Chaque partie comptabilise, conformément aux dispositions en vigueur, les
marges, intérêts de retard, solde de résiliation et autres frais, commissions et pénalités éventuellement
induits par les opérations de pension livrée. En outre, le cédant identifie, dans sa comptabilité, les actifs
cédés au titre des opérations de pension.
Article 11
Lors de l'arrêté comptable, le cédant évalue la dette à l'égard du cessionnaire et les actifs
concernés suivant les règles applicables à leur catégorie. Il comptabilise, le cas échéant, les
coupons courus ainsi que les dépréciations de ces actifs et constate les intérêts courus sur la
dette. Le cessionnaire évalue la créance sur le cédant, constate les intérêts courus mais
n'enregistre aucune dépréciation d'actifs.
Le cédant indique dans les notes annexes aux états financiers, le montant des actifs en pension livrée, ventilé
selon la nature des actifs concernés.
89
PENSION
Instruction N°30-11-2016 du 15 novembre 2016
Article 12
Lorsque l'opération donne lieu à des remises complémentaires d'espèces, ces sommes sont inscrites aux
comptes de débiteurs ou créditeurs divers. Les intérêts sont constatés en comptes de produits ou de
charges d'intérêts.
Si l'opération donne lieu à des remises complémentaires de titres, les titres reçus sont inscrits en hors bilan.
Article 13
Lorsque le cessionnaire donne en pension livrée des éléments d'actif qu'il a lui-même reçus en pension livrée,
l'opération s'analyse pour lui comme une mise en pension livrée.
Article 14
Le cessionnaire qui cède des actifs qu'il a lui-même reçus en pension livrée, constate au passif de son
bilan le montant de cette cession, représentatif de sa dette d'actifs. Cette dette est évaluée à chaque arrêté à la
juste valeur des actifs. L'écart par rapport au montant figurant en comptabilité est constaté en résultat.
Article 15
Le cessionnaire qui prête les titres qu'il a reçus en pension livrée, comptabilise l'opération conformément aux
dispositions du chapitre 6 relatif aux prêts de titres.
Article 16
A l'échéance de la pension livrée, les écritures prescrites à l'article 8 du présent chapitre sont contre-passées et
les intérêts constatés par les parties.
90
PENSION
91
PENSION
92
PENSION
93
PENSION
94
Application 8
95
Corrigé
96
Corrigé
97
Corrigé
98
Corrigé
99
Corrigé
100
REMERES DES TITRES
L’article 17 de l’instruction N°30-11-2016 du 15 novembre 2016 définit les rémérés comme étant « les cessions
assorties d'un accord par lequel l'établissement cédant conserve la faculté de racheter les éléments d'actifs
cédés, à un prix convenu, pendant une durée déterminée ou à une date déterminée. »
La particularité ici est que le vendeur garde la faculté d’acheter les titres ou non. Au cas où le vendeur décide
ne pas vendre, il est tenu de verser une indemnité de résolution, qui constitue la rémunération de
l'immobilisation des fonds.
Les éléments d’actif cédés cessent de figurer au bilan du cédant et sont inscrits à l’actif du bilan de
l’établissement cessionnaire.
L’établissement cédant enregistre en compte de résultat le gain ou la perte provenant de la cession, égal à la
différence entre le prix de vente et la valeur nette comptable des éléments d’actif cédés.
L’établissement cédant et l’établissement cessionnaire enregistrent au hors bilan un montant égal au prix
convenu, hors intérêt ou indemnité, en cas d’exercice de la faculté de rachat.
101
REMERES DES TITRES
de l’instruction N°30-11-2016 du 15 novembre 2016
Article 19
A l'arrêté comptable, s'il existe une forte probabilité d’exercice de la faculté de rachat, le traitement
comptable s'établit comme suit :
- l’établissement cédant neutralise, par le crédit ou le débit d’un compte de régularisation, le gain ou la
perte provenant de la cession et continue d’évaluer les éléments d’actif cédés selon les règles propres à
chacune des catégories concernées ;
- l’établissement cédant enregistre au compte de résultat, prorata temporis, la rémunération due au
cessionnaire et les produits à recevoir sur les éléments cédés respectivement parmi les charges et les produits
d’intérêts ;
- l’établissement cessionnaire enregistre au compte de résultat, prorata temporis, la rémunération à recevoir du
cédant parmi les produits d’intérêts. Il ne constitue pas de dépréciation des éléments d’actif concernés et ne
constate pas les coupons courus éventuels de ces actifs.
Une forte probabilité d'exercice du réméré est présumée lorsqu'il existe, pour des opérations similaires, une
pratique habituelle de reprise des éléments d'actifs par les établissements
assujettis.
102
REMERES DES TITRES
de l’instruction N°30-11-2016 du 15 novembre 2016
Article 20
En cas de rachat, par l’établissement cédant, des éléments cédés, les écritures de cession et les
écritures d’acquisition visées à l'article 18 du présent chapitre sont contrepassées.
L’établissement cessionnaire enregistre en compte de résultat le gain ou la perte provenant de la
revente. Le cédant comptabilise les éléments d’actif pour le prix de rachat convenu.
Article 21
Si la faculté de rachat peut être considérée comme devant s’exercer, en vertu de clauses prévues dès
l’origine par la convention de cession, l’opération de cession est alors soumise aux dispositions
afférentes à la pension livrée.
103
REMERES DES TITRES
104
REMERES DES TITRES
105
Applications 9
Le 25/11/2017, afin d’équilibrer sa trésorerie, la BCN cède des obligations et des titres de placement sur
la base d’un contrat de réméré à la BIN d’une valeur nette comptable globale de FCFA 700 000 000
dans un contrat de réméré. Ledit contrat stipule que le prix de vente de ces titres est de 725 000 000 et
une indemnité de 5% sur une durée de 5 mois.
TAF : Passer les écritures comptables dans les livres des deux banques.
106
REMERES DES TITRES
107
TITRISATION
C’est une technique de mobilisation de ressources par laquelle une banque par exemple cède
des créances, prêts octroyés à une entité ad hoc constituée à l'initiative conjointe de la
banque et d'une société de gestion et d’intermédiation (SGI).
108
TITRISATION
Article 23
Les créances cédées cessent de figurer à l’actif du bilan de l’établissement cédant, qui enregistre au
compte de résultat le gain ou la perte provenant de la cession et correspondant à la différence entre le prix de
vente et la valeur comptable des créances cédées.
Les frais tels que les frais juridiques, de notation, d’inscription à la cote ou les commissions d’engagement, qui
sont supportés par le cédant à l’occasion d’une opération de titrisation, sont constatés en charges.
L’établissement cédant fait figurer dans les notes annexes à ses comptes annuels publiés, individuels et, le cas
échéant, consolidés conformément aux dispositions de l'instruction relative à l'établissement d'états
financiers sous une forme consolidée, des informations claires et chiffrées relatives à l’opération de titrisation.
Article 24
Les garanties de toute nature accordées par l’établissement cédant en vue de prémunir les
porteurs de parts d’organismes de titrisation contre les risques de défaillance des débiteurs
des créances cédées, sont comptabilisées dans les conditions décrites aux articles 25 à 28 du
présent chapitre.
109
TITRISATION
Article 25
L'établissement qui cède à un organisme de titrisation un montant de créances dont la valeur excède le
montant des parts émises par le fonds, inscrit à son actif, parmi les crédits distribués, une créance dont
la valeur comptable est égale à la fraction de la valeur de cession correspondant au supplément de créances
cédées.
Cette créance est évaluée pour sa valeur actualisée.
Sans préjudice des dépréciations comptabilisées au titre du risque de défaillance des débiteurs
conformément aux dispositions de l'article 29 ci-dessous, la différence positive entre la valeur comptable
de cette créance et sa valeur actualisée fait l’objet d’une dotation aux comptes de dépréciations. La différence
négative n’est pas prise en compte.
Article 26
Lorsque l’établissement souscrit ou acquiert à titre de garantie des parts spécifiques émises par le fonds, ou
plus généralement des instruments financiers émis destinés à supporter en priorité les risques de défaillance
des débiteurs, il les comptabilise parmi les titres de placement tels qu’ils sont définis par l'instruction
relative à la comptabilisation et à l'évaluation des titres appartenant aux établissements de crédit.
Ces parts ou instruments financiers supportant les premières pertes sont évalués pour leur valeur actualisée.
Sans préjudice des dépréciations comptabilisées au titre du risque de défaillance des débiteurs
conformément aux dispositions de l'article 29 du présent Chapitre, la différence positive entre le prix
d’acquisition de ces parts et leur valeur actualisée fait l’objet d’une dotation aux comptes de
dépréciations. La différence négative n’est pas prise en compte.
110
TITRISATION
Article 27
L’établissement cédant qui accorde à un organisme de titrisation sa garantie par signature contre les
risques de défaillance des débiteurs doit enregistrer au hors-bilan un engagement de garantie d’ordre de la
clientèle ou d’ordre d’établissements de crédit, selon la catégorie des bénéficiaires des créances ayant fait
l’objet de titrisation.
Article 28
Lorsque l’établissement cédant constitue auprès de l’organisme de titrisation un dépôt de garantie
en espèces destiné à supporter les pertes consécutives à la défaillance des débiteurs, il
comptabilise le montant correspondant à l’actif de son bilan en tant que créance sur l’organisme de
titrisation, sous réserve que le reliquat éventuel de ce dépôt soit attribué à l’établissement assujetti lors de
la liquidation de l’organisme de titrisation.
Ce dépôt de garantie est évalué pour sa valeur actualisée.
Sans préjudice des dépréciations comptabilisées au titre du risque de défaillance des débiteurs
conformément aux dispositions de l'article 29 du présent Chapitre, la différence positive entre le
montant de ce dépôt de garantie et sa valeur actualisée fait l’objet d’une dotation aux comptes de
dépréciations.
111
TITRISATION
112
TITRISATION
113
TITRISATION
114
III OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE
115
Les opérations avec la clientèle
Les comptes de la classe 2
enregistrent les opérations avec les
agents économiques autres que les
établissements de crédits
116
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
Principe : possibilité pour les clients des banques de bloquer des fonds
dans un compte à terme (DAT-Dépôts à Terme)
118
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
119
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
Règlement
256 Bon de caisse XX
120
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
ouverture du compte
10 Caisse X
d’épargne
2– Les comptes
d’ épargne
121
Application 8: (Exo sur les dépots)
A-opérations de guichet:
1-Donne un ordre de virement de 13 120 000 FCFA pour ouvrir un compte à terme à 12
mois au taux de 2,5%annuel
122
Corrigé
1-Dépôt d’espèce 10 Caisse 525 000
2-Souscription
de bon de caisse 2511 Comptes ordinaires clients 6 560 000
A-Les opérations
de guichet 256 Bon de caisse 6 560 000
123
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
124
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
OPÉRATIONS DE REMISES CHEQUE
125
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
Pour les chèques émis par d’autres banques, les opérations vont se passer
à travers le SICA.
126
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
OPÉRATIONS DE REMISES CHEQUE
127
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
OPÉRATIONS DE REMISES CHEQUE
Avantages attendus de SICA-UEMOA
les délais d’échange et de règlement des valeurs à support papier (nationales et entre les pays
de l’UEMOA), avec comme innovation l’acceptation de toutes les valeurs qu’elles soient «
déplacées » ou « hors place » à tous les points d’accès à la compensation (PAC), permettant la
réduction des délais d’encaissement de plusieurs semaines à un jour au plus les risques et les
coûts liés à ces délais et aux procédures manuelles de manipulation des valeurs et de leur
transport
les besoins de trésorerie nécessaires aux opérations de compensation par la détermination d’un
solde de compensation de toutes les opérations nationales d’un participant.
Le démarrage du Système Interbancaire de Compensation Automatisé dans l’UEMOA (SICA-
UEMOA), amorcé le 17 novembre 2005, au Mali, s’est consolidé le 14 février 2008, avec l’entrée
en production de la télécompensation sous régionale pour les échanges inter-pays.
128
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
Conditions de participation à SICA-UEMOA
Conditions relatives aux participants
Seuls peuvent être agréés comme établissements participants à la compensation, la BCEAO,
les banques, le Trésor public et les services financiers de la Poste. La participation à SICA-
UEMOA requiert le strict respect des engagements ci-après contenus dans la convention de
compensation et ses annexes :
être titulaire d’un compte de règlement ouvert dans les livres de la BCEAO
se conformer aux règles interbancaires d’échange des chèques et autres effets de commerce
respecter le format, les règles d’échange et les normes techniques de SICA-UEMOA, décrits
dans les manuels techniques
accepter le support électronique comme fondement du règlement.
Conditions relatives aux opérations admises
Seuls les instruments scripturaux de paiement en vigueur dans les Etats membres de l’UEMOA
(actuellement les chèques, lettres de change, billets à ordre, ordres de virement, et avis de
prélèvement), libellés en FCFA, sont admis en compensation. Un montant maximum de 50
millions de FCFA est fixé pour les virements présentés à SICA-UEMOA.
Au-delà de ce montant, le participant est tenu d’utiliser STAR-UEMOA. En ce qui concerne les
chèques ou les effets, aucun plafond n’est prévu.
129
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
130
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
131
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
132
Application 2
133
Corrigé
1-Ouverture d’un
251 Comptes courants ordinaires 13 120 000
compte à terme
compte
courant/Dépôt Comptes courants 13 415 200
251
ordinaires
134
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
135
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
Article 3
Au sein de l'ensemble de leurs engagements, les établissements assujettis distinguent
comptablement les créances saines, les créances en souffrance, les créances
irrécouvrables
et les engagements douteux.
Article 4
Les créances saines correspondent à des créances dont le règlement s'effectue
normalement à l'échéance et qui sont détenues sur des contreparties dont la capacité à
honorer leurs engagements, immédiats et/ou futurs, ne présente pas de motif
d'inquiétude.
Les échéances impayées depuis quatre-vingt-dix jours au plus et n'ayant pas fait l'objet
de prorogation de terme ou de renouvellement sont considérées comme des créances
saines.
Elles sont inscrites dans des comptes prévus à cet effet par le Plan Comptable Bancaire
Révisé.
136
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
Article 5
Les créances en souffrance comprennent les créances restructurées et les créances
douteuses ou litigieuses.
Article 6
Les créances sont dites restructurées lorsqu'elles ont fait l'objet de mesures de renégociation,
consistant en des concessions envers une contrepartie qui éprouve ou est sur le point
d'éprouver des difficultés à honorer ses engagements financiers. Une concession se traduit
par une modification d'une ou de plusieurs conditions d'un contrat que la contrepartie est jugée
ne pas pouvoir respecter, en raison de ses difficultés financières et qui n'aurait pas été
acceptée si elle n'avait pas éprouvé de telles difficultés.
Lors de la restructuration, tout abandon de principal ou d'intérêt, échu ou couru, est constaté
en pertes. Au moment de la restructuration, la créance fait l'objet d'une décote dont le montant
est égal à l'écart entre les actualisations, sur la base du taux d'intérêt effectif d'origine, des flux
contractuels initialement attendus et des flux attendus issus de la restructuration. La décote,
enregistrée en coût du risque, est amortie sur la durée résiduelle du crédit ainsi restructuré.
Article 7
La créance restructurée peut être à nouveau inscrite dans les créances saines au bout d'une
période d'un an à compter de la première échéance issue des termes de la restructuration, si
cette créance ou aucune autre exposition de la contrepartie n'a enregistré d'échéance
impayée pendant cette période. Elle est alors classée dans une sous-catégorie spécifique
pendant une période de deux ans. Cette classification se fait par enregistrement comptable .
137
Durant la période de trois ans à compter de la première échéance issue des termes de la restructuration, toute nouvelle
concession ou tout retard de paiement de plus de trente jours sur la créance restructurée ou toute autre exposition de la
contrepartie, entraîne le transfert de l'ensemble des concours concernés dans les créances douteuses ou litigieuses.
Lorsque les créances restructurées sont transférées en créances saines, les dépréciations éventuelles constituées en
dehors de la décote pour couvrir le risque de non-recouvrement sont reprises. L'amortissement de la décote est poursuivi
jusqu'à son apurement total.
Article 8
Les créances douteuses ou litigieuses sont les créances, échues ou non, présentant un risque probable ou certain de non
recouvrement partiel ou total. Elles sont constituées par:
1°) les créances sur une contrepartie présentant des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout
impayé, il est probable que l'établissement ne perçoive pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements
souscrits par la contrepartie;
2°) les créances dont au moins une échéance est restée impayée depuis plus de quatre-vingt-dix jours. Pour les comptes
ordinaires débiteurs, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que:
- la contrepartie a dépassé une limite qui a été portée à sa connaissance par
l'établissement assujetti;
- ou la contrepartie a tiré des montants sans autorisation de découvert.
Les comptes ordinaires débiteurs au titre desquels le montant cumulé des mouvements créditeurs sur une période de
quatre-vingt-dix jours ne couvre pas les intérêts débiteurs sur cette période sont également reclassés en créances
douteuses.
Le délai de quatre-vingt-dix jours est prorogé à cent quatre-vingt jours pour les expositions sur les Etats de l'UMOA, les
organismes publics hors administration centrale des Etats de l'UMOA ainsi que les financements accordés aux PME/PMI
telles que mentionnées dans l'instruction relative à la définition des attributs.
138
Article 9
Les éléments ci-dessous sont considérés comme des signes indiquant qu'il est probable que
l'établissement ne perçoive pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements
souscrits par la contrepartie:
il existe des procédures collectives d'apurement du passif envers les contreparties
concernées, notamment des procédures préventives de conciliation, de règlement
préventif, des procédures curatives de redressement judiciaire, liquidation de biens, ou
la contrepartie fait l'objet d'une faillite personnelle;
la contrepartie connaît des problèmes de gestion ou des litiges entre les principaux
associés ou actionnaires, entraînant une dégradation de la situation financière ou un
risque de non-recouvrement.
139
Article 10
Les créances douteuses ou litigieuses peuvent être à nouveau inscrites dans les créances
saines lorsque les paiements ont repris de manière régulière sur une période d'un an, pour les
montants correspondant aux échéances contractuelles d'origine ou aux échéances issues
d'une restructuration. Elles y sont classées, par enregistrement comptable, dans une sous-
catégorie spécifique pendant une période de deux ans.
Durant cette période de deux ans, tout retard de paiement de plus de trente jours, ou toute
concession sur la créance ou toute autre exposition de la contrepartie, entraîne le
reclassement de la créance dans les créances douteuses ou litigieuses.
Article 11
Le reclassement d'une créance d'une contrepartie donnée en créances douteuses ou
litigieuses entraîne un reclassement identique de la totalité des encours et des engagements
hors bilan relatifs à cette contrepartie. Cette règle n'est applicable ni aux créances résultant de
l'escompte commercial, ni aux encours portés sur la clientèle de détail au sens du dispositif
prudentiel.
Lorsque la contrepartie appartient à un groupe, l'établissement assujetti examine les
conséquences de cette défaillance au niveau du groupe et apprécie la nécessité de classer en
créances douteuses l'ensemble des créances relatives aux entités formant le groupe.
140
Article 12
Les intérêts non réglés sur les créances douteuses ou litigieuses sont enregistrés en
comptabilité aux sous-comptes prévus à cet effet.
Article 13
Les créances irrécouvrables sont des créances au titre desquelles les droits de l'établissement
assujetti en tant que créancier sont juridiquement éteints.
Sont également assimilées à des créances irrécouvrables, les créances classées douteuses
ou litigieuses, non recouvrées au terme du cinquième exercice comptable à compter du
transfert en créances douteuses.
Le transfert d'une créance douteuse en créance irrécouvrable n'entraîne pas le transfert dans
cette catégorie des autres encours douteux relatifs à la contrepartie concernée.
Les créances irrécouvrables doivent être passées en pertes pour l'intégralité de leur montant.
La totalité des dépréciations antérieurement constituées sur ces créances doit également être
reprise, le cas échéant.
Les créances irrécouvrables au titre desquelles les droits de l'établissement assujetti ne sont
pas éteints font l'objet d'un suivi extra-comptable et ne donnent plus lieu à la comptabilisation
d'intérêt.
141
Article 14
Les engagements hors bilan douteux sont des engagements hors bilan qui, lors de leur
réalisation, présenteront un risque probable ou certain de défaillance partielle ou totale du
donneur d'ordre.
Chapitre 3 : Règles relatives aux dépréciations et aux provisions sur engagements
en souffrance
Article 15
Lorsqu'une créance devient douteuse, la perte probable consécutive est prise en compte
au
moyen d'une dépréciation enregistrée en déduction de cette créance.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie
de
provisions figurant au passif du bilan.
142
Article 16
Les dépréciations sur les créances douteuses ou litigieuses sont constituées conformément
aux principes suivants:
1. pour les risques directs sur les Etats de l'UMOA, les organismes publics hors administration centrale des Etats de
l'UMOA ainsi que les risques garantis par ces mêmes agents économiques, la dépréciation est facultative;
2. pour les risques privés répondant à la définition de créances restructurées, la dépréciation, tant au titre du capital
que des intérêts est facultative;
pour les risques privés non couverts ou pour la partie des risques privés non couverte par une des garanties prévues
par le dispositif prudentiel et répondant à la définition de créance douteuse ou litigieuse, le montant des dépréciations
doit correspondre à au moins 20% des encours non couverts à la date du transfert en créances douteuses. Il est porté
à au moins 50% du montant non couvert trois mois aprés le transfert en créances douteuses et à 100% neuf mois
après le transfert en créances douteuses;
3. pour la partie des risques privés couverte par une des garanties prévues par le dispositif prudentiel ou par les
hypothèques de premier rang, et répondant à la définition de créance douteuse ou litigieuse, la dépréciation est
facultative au cours des deux premières années, à compter de la date de transfert de la créance. Elle doit couvrir au
moins 50% du total des créances douteuses garanties à compter de la troisième année et 100% à compter de la
quatrième année. Les hypothèques de deuxième rang sont acceptées lorsque le premier rang est inscrit au nom du
même établissement assujetti.
Les intérêts non réglés portés au compte de résultat et relatifs à des créances douteuses ou litigieuses doivent être
intégralement dépréciés, nonobstant l'existence de garantie éligible au dispositif prudentiel.
143
Article 17
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan, doivent être évaluées
pour la meilleure estimation du montant nécessaire à l'extinction de l'obligation
souscrite par l'établissement assujetti, après déduction des garanties
éventuellement reçues de la contrepartie. Tout écart entre cette estimation et
l'engagement initial donné par l'établissement assujetti doit être justifié.
La constitution de provisions au titre des engagements douteux sur les Etats de
l'UMOA et les organismes publics hors administration centrale des Etats de
l'UMOA est facultative.
Article 18
Dans le cas des opérations de location-financement, la base de calcul des
dépréciations est constituée des loyers échus impayés.
144
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
-LES OPERATIONS DE CREDIT
Comptabilisation de
l’engagement de la banque vis-à-
vis du client 903 Engagement de financement donné X
1 – Les concours
bancaires
145
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
-LES OPERATIONS DE CREDIT
2 – Les
opérations
d’escompte
(escompte de
papier
commercial)
201 Crédit d’escompte X
70 Intérêts X
3522 TAFI X
146
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
2 – Les
opérations
impayés
d’escompte 291 Créances en souffrance X
(Règlement et
engagement 201 Crédit d’escompte X
non honoré)
251 Comptes courants ordinaires X
147
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
3 – Crédit à
long et moyen
terme (Autres
crédits à court
terme)
149
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
150
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
B-LES OPERATIONS DE CREDIT
70 Intérêts X
3522 TAFI/TOB/TVA X
3 – Crédit à long et
moyen terme 292 Créances douteuses litigieuses X
Créance Douteuse et
(Difficulté de litigeuse
291 Créance restructurées X
remboursement : voir Comptes courants ordinaires X
251
instruction 26-11-2016) X
20 Autres engagements
151
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
3 – Crédit à long et
moyen terme En l’absence de toute garantie
(Difficulté de
remboursement : voir
instruction 26-11-2016)
152
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
251 CCO X
3 – Crédit à long et
moyen terme 674 Pertes sur créances irrécouvrables Y
(Difficulté de X +Y
292 Créances douteuses et
remboursement : voir
litigieuses
instruction 26-11-2016)
Prêtes sur créances irrécouvrables
153
APPLICATION
Monsieur Kader demande à sa banque Ecobank de lui accordé un prêt à Long terme (sur 10 ans) de 40 000 000
(amortissement constant mensuel au taux mensuel de 10%) pour financer une partie de son activité. La banque
lui demande de constituer le dossier.
A l’issue du traitement du dossier, le comité de crédit de la banque accepte la requête.
La direction juridique procède à la rédaction, à la signature et à l’enregistrement du contrat. Elle envoie le dossier
à la Direction du crédit qui procède à la mise en place du crédit le 1er avril 2013. Pour cela, il a produit à la banque
des garanties de 20 000 000.
Article 2: « une opération consortiale est un crédit ou un engagement hors bilan accordé
conjointement à un même bénéficiaire par plusieurs établissements assujettis ».
Dans le cas où un participant bénéficie d'un préfinancement de la part du chef de file, ce concours figure au
bilan de ce dernier dans le compte prêts à terme.
Parallèlement, l'établissement participant qui bénéficie d'un préfinancement de la part du chef
de file, inscrit le montant de ce préfinancement au compte emprunts à terme.
Pendant la vie du crédit et à l’échéance
Même principe que les autres crédits accordés par une seule banque. En outre, en cas de difficultés, il est fait application de
l’instruction de la BCEAO N°26-11-2016 du 15 novembre 2016 relative à la comptabilisation des engagements en souffrance.
A la réception du CCO
virement
251 Y
251 CC Clients X1
Dispositions à payer
2721
70 Produit X2
TAF
5 –Disposition à 3522 X3
payer (Salaires)
154 CCO 15
Présentation du 000
chèque
160
II-OPERATION AVEC LA CLIENTELE
F-LES OPERATIONS DIVERSES AVEC LA CLIENTÈLE
A la réception du CCO
virement
251 Y
251 CC Clients X1
Dispositions à payer
2721
70 Produit X2
TAFI
5 –Disposition à 3522 X3
payer (Salaires)
154 CCO 15
Présentation du 000
chèque
161
II-OPERATION AVEC LA CLIENTELE
-LES OPERATIONS DIVERSES AVEC LA CLIENTÈLE
Lors de la CCO
certification
251 Y
154 CCO 15
000
162
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
Instruction 25-11-2016
163
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
G-LES OPERATIONS EN DEVISES
Article 2
Au sens de la présente instruction, les expressions suivantes désignent :
1°) Opérations en devises : les opérations effectuées dans toutes les monnaies, autres que le franc CFA émis
par la BCEAO, dénommée monnaie locale ;
2°) Marché ……………….
Traitement comptable des opérations courantes en devises
Article 3
Les opérations de change au comptant et les opérations de change à terme ainsi que les
autres opérations en devises sont enregistrées dans des comptes ouverts et libellés dans
chacune des devises utilisées.
Les opérations de change au comptant sont des opérations d'achat ou de vente de devises dont les parties ne diffèrent pas
le dénouement ou ne le diffèrent qu'en raison du délai d'usance.
Les opérations de change à terme sont des opérations d'achat ou de vente de devises dont les parties diffèrent le dénouement
pour des motifs autres que le délai d'usance.
Les autres opérations en devises comprennent notamment les prêts et emprunts en devises.
Article 4
La contrepartie des écritures en devises relatives aux opérations de change est enregistrée dans les comptes dénommés
comptes de position de change, ouverts parmi les comptes de bilan ou de hors bilan et libellés dans chacune des devises
utilisées.
Les écritures en monnaie locale associées à des opérations de change sont enregistrées dans les comptes dénommés
comptes de contre-valeur de position de change, ouverts parmi les comptes de bilan ou de hors bilan.
164
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
165
OPERATION AVEC LA CLIENTELE
Caisse dollars
10 Caisse Devise X
3757 Compte de position Devise X
4 –Opérations
en devises Lors des achats
(Achat de
devise)
167
II-OPERATION AVEC LA CLIENTELE
60 Perte de change
3758 Contre valeur/ position Dollar X
4 –Opérations
en devises A l’inventaire
(Achat de
devise)
168
APPLICATION
Caisse FCFA
3758 Contre valeur/ position Devise 7500
4 –Opérations 000
en devises 10 Caisse CFA 7500
(Achat) 000
170
II-OPERATION AVEC LA CLIENTELE
Caisse dollars
3757 Compte de position X
Devise
10 Caisse Dollars X
4 –Opérations
en devises Lors des ventes
(Vente)
10 Caisse XOF X
Caisse FCFA
3758 Contre valeur/ position Dollar X
171
II-OPERATION AVEC LA CLIENTELE
172
APPLICATION
174
LES OPERATIONS SUR TITRE ET LES
OPERATIONS DE REGULARISATION
175
Les opérations sur les titres et divers
176
Les opérations sur les titres et divers
177
LES VAMEURS IMMOBILISEES
179
Ils correspondent aux biens et aux créances que les établissements de
crédit detiennent durablement.
Des
Des dépôts et
immobilisations
cautionnements
financières
À l’acquisition
44/45 Immo expl ou HE X
35221/2511 Fournisseurs/client X
180
IV-Les valeurs immobilisés
Réalisation des 453/454 Immo expl ou HE X
garanties
674 Pertes sur Créances Irrécouvrables
292 Créances douteuses et litig X
299 Provisions X
Dation en
paiement
771 Reprise des provistions X
181
Application: Au 01/01/2016, l’ECOBANK Niger a donné une avance à
ses fournisseurs Sani et Idi respectivement de 15 000 000 et 20 000 000
pour des acquisitions d’immobilisations. Le 25/01/2016, elle a
réceptionné les immobilisations constituées des GAB pour 50 000 000, des
véhicules de transports pour 56 000 000, des logiciels pour 25 000 000 suivi
de la facture de Sani. A la même date, elle réceptionne la facture et
l’immeuble avec son fournisseur Idi d‘un montant de 100 000 000 qu’elle a
mis en location.
Le 30/01/2016, Ecobank procède au règlement de ses fournisseurs.
Par ailleurs, la banque avait un litige avec son client Maiga sur une
créance douteuse de 120 000 000. 02/02/2016, ils conviennent de régler le
problème à l’amiable et Maiga lui cède l’immeuble qu’il lui a donné en
garantie d’une valeur de 80 000 000 pour solde de tout compte. La créance
avais été totalement provisionnée.
Passer toutes les écritures nécessaires du 01/0/2016 au 31/12/2016
182
V LES OPERATIONS SUR LES CAPITAUX
PROPRES
Les comptes
des capitaux
concernent :
Les provisions
Les provisions pour réglementées et
risques et charges subvention
d’investissement
184
V-Les fonds propres & assimilés
A. OPÉRATIONS DE CONSTITUTION
185
V-Les fonds propres & assimilés
A. OPÉRATIONS DE CONSTITUTION
186
V-Les fonds propres & assimilés
B. AUGMENTATIONS DU CAPITAL
187
V-Les fonds propres & assimilés
B. AUGMENTATIONS DU CAPITAL
188
V-Les fonds propres & assimilés
C. RÉPARTITION DU RÉSULTAT
189
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
Un contrat de location est un acte par lequel une personne confère à une autre
personne, le droit de détention et de jouissance d'un bien pour une durée
déterminée et moyennant le paiement de loyers. (Article 2 de l’instruction N°027-
11-2016 du 15 novembre 2016
191
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
A. OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT
Peuvent être qualifiés de contrats de location-financement, les contrats de location remplissant l'un des
critères ci-après:
192
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
A. OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT
Peuvent être qualifiés de contrats de location-financement, les contrats de location remplissant l'un des
critères ci-après:
193
Du point de vue comptable, le traitement des opérations de location-financement est
similaire à celui prévu par le système comptable OHADA. La banque transfère la
quasi-totalité des risques et avantages attachés à l'actif loué, au client. C’est une
sorte d’opération de vente à crédit.
L’article 4 de l’instruction N°27-11-2016 précise qu’il s’agit d’un crédit dont le
remboursement s'effectue par les loyers, qui comprennent une part de capital et des
intérêts. Le traitement comptable se décline comme suit:
1°) la créance constituée par l'investissement net correspondant au bien loué est
enregistrée à l'actif à la date de prise d'effet du contrat ;
2°) au cours du contrat, les loyers sont comptabilisés en distinguant:
les intérêts financiers déterminés sur la base d'une formule traduisant le taux
d'intérêt implicite de l'investissement net ;
la quote-part de remboursement en principal de la créance.
Dès lors, on retiendra que la banque n’a pas à comptabiliser le bien dans son
patrimoine
194
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
A. OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT
195
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
A. OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT
196
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
A. OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT
197
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
A. OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT
198
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. OPERATIONS A l’INTERNATIONAL
LES CREDOCS
Selon la définition donnée par la Société Générale dans sa rubrique « Espace Entreprises », le
Crédit Documentaire est l’opération par laquelle une banque (banque émettrice) s’engage, à la
demande et pour le compte de son client importateur (donneur d’ordre), à régler à un tiers
exportateur (bénéficiaire), dans un délai déterminé, un certain montant contre remise des
documents strictement conformes et cohérents entre eux, justifiant de la valeur et de l’expédition
des marchandises ou des prestations de services.
On peut ainsi définir le crédit documentaire comme étant l'engagement pris par la banque de
l'importateur de garantir à l'exportateur le paiement des marchandises contre la remise de
documents attestant de l'expédition et de la qualité des marchandises prévues au contrat.
200
Le crédit documentaire peut être :
Révocable : la banque peut revenir sur son engagement avant expédition des marchandises ;
dans ce cas, l'exportateur conserve les risques à la marchandise tant qu'il ne l'a pas
expédiée ;
Irrévocable : la banque ne peut revenir sur son engagement, quelle que soit l'évolution de la
situation de son client, à moins d'un accord de toutes les parties concernées. Dans ce cas,
l'exportateur est assuré d'être payé par le banquier de l'importateur sauf dans le cas où il n’a
pas respecté ses engagements ;
202
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. OPERATIONS A l’INTERNATIONAL
203
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. OPERATIONS A l’INTERNATIONAL
204
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
LES REMDOCS
206
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. OPERATIONS A l’INTERNATIONAL
REMDOCS
207
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. Engagements hors bilan
208
AUTRES OPERATIONS SPECIFIQUES
B. OPERATIONS A l’INTERNATIONAL
209
GENERALITES
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
I. REGLEMENTAIRE ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
Présentation des états
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES
financirers
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
210
III. PRESENTATION DES DOCUENTS COMPATBLE
OBLIGATOIRE
211
GENERALITES
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
I. REGLEMENTAIRE ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
Présentation du Bilan des
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES
hors Bilan
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
212
BILAN OU COMPTE DE SITUATION
1) Il représente une
photographie instantanée du
patrimoine de la banque à
une date donnée. 3) ACTIF :
il représente
l’ensemble des
biens (liquidités,
prêts et autres
2) Il est créances ,
BILAN DE LA
composé de : équipements) de
BANQUE
-l’Actif, la banque.
-du Passif,
-du hors bilan.
4) PASSIF :
5) HORS BILAN
il représente
il représente
l’ensemble des fonds
l’ensemble des
propres (actionnaires)
engagements
et des dettes
donnés et reçus
(créanciers) de la
par la banque.
banque .
TYPOLOGIE DES CLASSES DES COMPTES DE BILAN
CLASSE 1:
opérations de
trésorerie et
interbancaires
CLASSE 3
CLASSE 4 opérations sur
valeurs titres et opérations
immobilisées diverses
Présentation synthétique du Bilan
ACTIF PASSIF
(les emplois ou l’usage fait (ressources de la banque: dettes et
des ressources de la banque : fonds propres )
Biens )
Opérations de trésorerie et Opérations de trésorerie et opérations
opérations interbancaires interbancaires
(classe 1) (classe 1)
I. REGLEMENTAIRE ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
Présentation du compte de
II. COMPTABILISATION DES
OPERATIONS BANCAIRES
résultat et Notes annexes
III. ELABORATION ET
PRESENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
219
GENERALITES
PRESENTATION DU
MODULE
OBJECTIFS ET
DEROULEMENT DU MODULE
I. REGLEMENTAIRE ET
ORGANISATION COMPTABLE
DES ETABILSSEMENTS DE
CREDIT
III. ELABORATION ET
PR2SENTATION DES
DOCUMENTS DE SYNTHESE
IV. SYNTHESE
220
MERCI DE VOTRE
ATTENTION
QUESTIONS