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Sommaire
Tour de table
Les objectifs du cours
Son déroulement
Tour de table
Présentation des étudiants
Nom, prénom
Formation (commerce, fac, autres…)
Expérience
audit
Autres
5
Le besoin de l’audit
L’élaboration et la présentation de l’information comptable et financière d’une entité relèvent d’un
ensemble de critères techniques précis et de processus internes à la structure concernée. D’où un
besoin de validation de son contenu et de sa présentation, que l’on appelle le « besoin d’audit ».
7
Le besoin de l’audit (suite)
Le besoin d’une approche professionnelle et indépendante de
vérification de l’information financière prenant en considération le
« besoin du lecteur des comptes » est donc nécessaire.
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Besoin de l’audit (suite)
Enjeu
Droit à l’information financière n’est plus réservé qu’aux
dirigeants ou associés des entreprises.
9
DEFINITIONS ET PRESENTATION DE
L’AUDIT
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Définitions de l’audit
1- DEFINITION GENERALE
Audit vient du latin "audire" qui signifie "écouter" ; le verbe anglais "to audit" est traduit
par "vérifier, surveiller, inspecter". Les organisations économiques ont toujours été
contraintes à se faire contrôler. D’une manière générale, l’audit consiste en un examen mené
par un professionnel indépendant sur la manière dont est exercée une activité, et sur les
informations élaborées par les responsables, par rapport à des critères d’appréciation relatifs
à cette activité.
L’audit financier est sans conteste, l’aspect de l’audit le plus connu et le plus ancien.
L’activité d’audit s’est ensuite étendue à tous les aspects du fonctionnement de l’entreprise :
audit social, audit juridique, audit industriel etc…
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Définitions de l’audit
1- DEFINITION GENERALE
L’audit est un processus d’examen critique dont le caractère professionnel se manifeste par :
12
Définitions de l’audit
1- DEFINITION GENERALE
L’opinion formulée par l’auditeur est une opinion responsable car elle l’engage de façon personnelle.
Elle peut être complétée par la formulation de recommandations.
qualité :
La régularité, qui est la conformité à des règles, procédures et principes qui peuvent être internes
ou externes à l’entité émettrice de l’information
(on parle aussi d’audit de conformité). Ex règles comptables, droit fiscal, droit social, etc.
La sincérité (ou fidélité) avec laquelle les faits sont traduits dans l’information. C’est l’objectivité et
la bonne foi dans l’application des règles et procédures.
13
Définitions de l’audit
1- DEFINITION GENERALE
Efficacité : mesure dans laquelle les buts visés ou les effets recherchés ont été
atteints ;
Efficience : rapport entre les biens ou services produits d’une part et les ressources
utilisées pour les produire d’autre part.
Le principal apport de l’audit est la crédibilité et la sécurité que l’on peut attacher à
l’information auditée.
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Définitions de l’audit
a)Définitions institutionnelles
retenir :
En France, selon l’Ordre des Experts-Comptables (OEC) : L’audit financier est un "examen auquel
procède un professionnel compétent et indépendant en vue d’exprimer une opinion motivée sur la
régularité et la sincérité du bilan du compte de résultat et des informations annexes aux comptes
annuels d’une entreprise".
Selon la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC) : un audit consiste à
examiner, par sondages les éléments probants justifiant les données contenues dans les comptes. Il
consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives
retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble.
Au plan international, dans les normes de l’IFAC : "L’audit (financier) a pour objectif de
permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion selon laquelle les états financiers ont été établis,
dans tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable défini."
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Définitions de l’audit
Dans le contexte français, l’audit financier externe se concrétise dans deux situations distinctes :
L’audit financier externe contractuel, réalisé à la demande d’une entité, pour des fins qui sont
définies dans le contrat avec l’auditeur.
Le commissariat aux comptes (parfois dénommé audit financier légal), prescrit par la loi sur les
sociétés, qui est constitué de deux éléments distincts :
Un ensemble d’obligations spécifiques mises à la charge du commissaire aux comptes par des
dispositions légales et réglementaires (aboutissant à l’élaboration d’un rapport spécial).
16
Définitions de l’audit
Les entreprises de taille significative ont souvent cherché à renforcer leur propre dispositif
de contrôle en créant en leur sein un service d’audit interne. Celui-ci est rattaché à la
direction générale afin de conserver son indépendance par rapport aux autres services.
Son rôle est de définir, de diffuser et de veiller à l’application correcte des procédures de
contrôle interne au sein de l’entreprise. L’auditeur interne est un cadre faisant partie du
personnel de l’entreprise, par opposition à l’auditeur externe (légal ou contractuel) qui est
mandaté par les organes, mais indépendant et non salarié de l’entreprise.
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Définitions de l’audit
L’Expert-comptable ayant généralement par ailleurs la qualité de commissaire aux comptes, peut se voir
confier par une entreprise une mission d’établissement ou d’examen des comptes annuels. Trios types
de mission peuvent être confiés à l’expert-comptable : présentation, examen (limité) et audit des
comptes annuels. Il doit respecter des règles professionnelles et fournir une attestation à la fin de ses
travaux pour les deux premiers types de missions.
La mission de présentation constitue une simple mise en forme des états financiers. La mission
d’examen comporte, en outre, des contrôles généraux de cohérence des comptes établis, la troisième est
une mission complète d’audit.
Une entreprise peut avoir un expert-comptable pour l’assister à élaborer ses états financiers et un
commissaire aux comptes (qui peut être un autre expert-comptable) pour effectuer l’audit de ses
comptes.
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Définitions de l’audit
Le contrôle de gestion a pour but d’apprécier les résultats en fonction des objectifs qui ont été fixés et
de s’assurer que les ressources sont utilisées de manière efficace et efficiente en vue de la réalisation
des objectifs de l’entreprise.
suit :
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Définitions de l’audit
Définir des règles, critères de gestion et mesures des performances en utilisant comme outils : les
budgets, les tableaux de bord, et d’’autres outils d’aide à la décision.
Le contrôle de gestion examinera pour l’audit interne (comme pour tout service) la validité de ses
budgets et la comparaison avec ses réalisations.
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Définitions de l’audit
c) Audit de gestion
C’est l’audit probablement le plus connu du grand public compte tenu des révélations qui le
concluent. L’audit de la gestion a pour objectif soit d’apporter les preuves d’une fraude,
d’une malversation ou d’un gâchis, soit de porter un jugement critique sur une opération de
gestion ou les performances d’une personne ou d’un groupe de personnes.
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Définitions
Groupement ATH
22
Caractéristiques communes aux
définitions
L’auditeur financier n’appartient pas à l‘entité dont les comptes sont
examinés : il doit être par essence Indépendant de l’entreprise contrôlée.
On ne doit pas être juge et partie
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Caractéristiques communes aux
définitions
L’auditeur financier fait connaître son opinion dans un rapport écrit.
L’opinion exprimée doit être motivée. L’auditeur ne livre pas une
impression ni un sentiment pouvant dépendre de son humeur du moment :
il doit exprimer l’intime conviction acquise, au terme d’une démarche
structurée, par un professionnel compétent.
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Contenu de l'audit : objectif
OBJECTIF DE L'AUDIT
25
Contenu de l'audit : perception actuelle
AUDIT EXTERNE
- INVESTISSEURS,
- CRÉANCIERS,
Prise en compte des INFORMATIONS - ADMINISTRATIONS,
risques que des
FINANCIERES - PERSONNEL,
anomalies - ASSOCIÉS, ACTIONNAIRES,
significatives
Direction et PUBLIÉES OU
personnel de MEMBRE
proviennent de
l’entité COMMUNIQUÉES
fraudes ou de non
respect de toute la
réglementation
applicable à l’entité Émission
d'un rapport - « Donnent une image
AUDITEUR d'opinion fidèle »
- « Réguliers »
Respect des normes - "présentent sincèrement,
de comportement et AUDITEUR dans tous leurs aspects
significatifs"
du référentiel d'audit
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ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL
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L’audit au sein de la communauté financière
Fonction
Émettre une
opinion sur La fonction de l’audit financier est d’apporter
aux états financiers, établis et publiés par ceux
l’information
qui en ont la charge, un regard extérieur
financière et une assurance indépendante qui renforcent
leur crédibilité résultant des caractéristiques
Suivantes : professionnel extérieur,
Compétent qui émet un jugement
indépendant sur les comptes
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L’audit au sein de la communauté
financière
La fonction d’auditeur externe est centrale.
• Pour les actionnaires qui souhaitent avoir une vision claire de leur
investissement et de l ’évolution de leur patrimoine.
• Pour les acquéreurs potentiels qui souhaitent s’engager en connaissance de
causes (objectivité des états financiers et transparence de la société).
• Pour les analystes financiers : l’information financière est pour eux une
donnée de base dont ils ne peuvent se passer
• Pour les tiers qui souhaitent apprécier la solvabilité de leurs clients ou la
surface financière de leurs fournisseurs
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L’audit au sein de la communauté financière
Les acteurs
Auditeurs Externes
Professionnel IFAC
PCG – OHADA
Normes internationales IAS/IFRS
Normes US GAAP
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L’audit au sein de la communauté
financière
Environnement juridique
Auditeur
Mission d’expression
d’opinion Autres missions
« CAC » « Ponctuelles »
Les missions (2/3)
Audit d’acquisitions
Introduction en bourse (lettre de fin de travaux, lettre Passage aux normes IFRS
de confort) Audits de cession
Acompte sur dividendes Introductions en bourse (conseil)
Réduction de capital Mise en place de tableaux de bords
Transformation de société Accompagnement de changement d’organisation
Fusions, dissolutions …
Attestations
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Les missions (3/3)
36
I F A C : les commissions et groupes de travail
Commission Formation
13 membres
Commission Éthique
12 membres
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Le cadre conceptuel de l’IFAC
Pour chaque grande famille d’interventions (en colonne), le schéma général des
interventions que présente le cadre conceptuel indique :
Niveau
d’assurance Assurance Assurance
Pas d'assurance Pas d'assurance
donnée par raisonnable modérée
l'auditeur
Assurance
Assurance
négative sur
positive sur la
la (les)
Rapport (les) assertions Constats
assertions Identification
(conclusion retenues sous- découlant des
retenues des
fournie) tendant procédures
sous-tendant informations
l'établissement mises en œuvre
l'établisseme compilées
des états
nt des états
financiers
financiers
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le cadre conceptuel - Niveau d'assurance (2/2)
Assurance élevée
(mais non absolue)
d'absence
AUDIT d'anomalies
significatives
Assurance modérée
EXAMEN d'absence
LIMITE d'anomalies
significatives
Aucune assurance
PROCEDURE
exprimée
CONVENUE (rapport sur les faits
relevés)
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CODE DE DEONTOLOGIE DES
PROFESSIONNELS COMPTABLES DE L’IFAC
Principes d’éthique
42
Principes d’éthique
(a) Intégrité - Être droit et honnête dans l'ensemble de ses
relations professionnelles et relations d’affaires.
(b) Objectivité – ne laisser ni parti pris, ni conflit d’intérêts,
ni influence inopportune de tiers l’emporter sur son
jugement professionnel.
(c) Comportement professionnel - se conformer aux lois et
réglementations applicables et éviter tout acte susceptible
de jeter le discrédit sur la profession
43
Principes d’éthique
44
Principes d’éthique
(e) Confidentialité - respecter le caractère confidentiel des
informations recueillies dans le cadre de ses relations
professionnelles et relations d’affaire et en conséquence, ne
divulguer aucune de ces informations à des tiers sans
autorisation spécifique appropriée, à moins d’avoir un droit
ou une obligation légale ou professionnelle de le faire, ni
utiliser ces informations pour le bénéfice personnel du
professionnel comptable ou d’un tiers.
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CODE DE DEONTOLOGIE DES
PROFESSIONNELS COMPTABLES DE L’IFAC
46
Menaces et mesures de
sauvegarde
Menaces
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Menaces
Des menaces sont susceptibles d’être créées par un large éventail de
relations et de circonstances. Lorsqu’une relation ou une circonstance
crée une menace, celle-ci pourrait compromettre, ou pourrait être perçue
comme compromettant le respect des principes fondamentaux par le
professionnel comptable.
Une circonstance ou une relation donnée peut donner lieu à plus d’une
menace et une menace peut affecter le respect de plus d’un principe
fondamental. Les menaces relèvent de l’une ou de plusieurs des catégories
suivantes :
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Menaces (suite)
a) Liées à l'intérêt personnel - la menace que des intérêts
financiers ou d’autres intérêts puissent influencer de
manière inappropriée le jugement ou le comportement du
professionnel comptable ;
49
Menaces (suite)
(b) d'auto-révision– la menace qu’un professionnel
comptable n’évalue pas de façon appropriée les résultats d’un
jugement porté antérieurement ou d’un service fourni
précédemment par ce professionnel comptable ou par une
autre personne de son cabinet ou de son employeur et sur
lesquels il s’appuiera pour former son jugement dans le cadre
de la fourniture d’un service ultérieur;
50
Menaces (suite)
c) Liées à la représentation – la menace qu’un professionnel
comptable défende la position d’un client ou d’un employeur
au point que l’objectivité du professionnel comptable soit
compromise ;
51
Menaces
e) d’intimidation – la menace que le professionnel comptable
soit dissuadé d'agir avec objectivité, du fait de pressions,
réelles ou perçues, notamment de tentatives en vue d’exercer
une influence inappropriée sur le professionnel comptable.
52
Menaces et mesures de
sauvegarde
53
Les mesures de sauvegarde
Les mesures de sauvegarde sont des actions ou toute autre
mesure qui peuvent éliminer ces menaces ou les réduire à un
niveau acceptable. Elles se répartissent en deux grandes
catégories:
(a) Les mesures de sauvegarde mises en place par la
profession, la législation ou la réglementation ;
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Les mesures de sauvegarde
Les mesures de sauvegarde mises en place par la profession,
la législation ou la réglementation
comprennent :
La formation théorique et pratique et l'expérience
préalables à l'accès à la profession.
Les obligations de formation professionnelle continue.
Les règles de gouvernance.
Les normes professionnelles.
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Les mesures de sauvegarde (suite)
Les procédures de supervision et de discipline de la
profession ou des organismes de réglementation.
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Les mesures de sauvegarde (suite)
Certaines mesures de sauvegarde peuvent accroître la
probabilité de déceler ou de prévenir les comportements
contraires à la déontologie. De telles mesures de sauvegarde,
qui peuvent être mises en place par la profession comptable,
la législation, la réglementation ou l'employeur,
comprennent :
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Les mesures de sauvegarde (suite)
Des processus d’alerte professionnelle efficaces et connus,
mis en place par l'employeur, la profession ou un
régulateur, qui permettent aux collègues, aux employeurs
et aux membres du public de déclarer ou d'attirer
l'attention sur des comportements non professionnels ou
contraires à la déontologie.
Une obligation explicite de faire part des manquements
aux règles de déontologie.
58
Démarche générale
d’audit
59
Le savoir-faire
Sommaire
La démarche d’audit
Objectif recherché
Le contrôle interne
Objectifs et enjeux pour le CAC
Les caractéristiques
Rappel comptables
Bilan
Compte de résultat
TAFIRE
état annexé
Exemple :
Compte résultat
N
Produits d'exploitation
Charges d'explotation 100
Résultat d'exploitation
Produits financiers
Charges financières
Résultat financier
Bilan
RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS
ACTIF = EMPLOIS PASSIF = RESSOURCES
Produits exceptionnels N N
Charges exceptionnelles Brut Amort & Prov Net
Actif Immobilisé Capitaux propres
Résultat exceptionnel
- Immo incorporelles - Capital
Impôt sur les bénéfices - Immos corporelles - Réserve légale
Participation des salariés - Immos financières - Autres réserves
- Report à nouveau
RESULTAT NET -100
- Résultat -100
PRC
Journal
Grand livre
Balance Balance
auxiliaire générale
Grand livre
Déversement du journal qui se fait périodiquement,
Comptabilisation par numéro de compte comptable
Rappels comptables
Balance
générale
Synthèse du grand livre à un moment précis
Récapitulatif des soldes du grand livre par numéro de compte comptable
Balance
auxiliaire
Démarche structurée
► Gage de fiabilité, d ’exhaustivité et de qualité
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Les normes de travail
70
Les normes de travail
► Contrôle de vraisemblance
► Examen analytique
► Observation physique
► Confirmation directe
72
73
La démarche d’audit: analyse d’ensemble
L’objectif d’audit:
la régularité
la sincérité
l ’image fidèle
=> Limites : pas d ’unicité d ’image fidèle (principes et conventions comptables nationaux,
existence de plusieurs référentiels et multiplicité des interprétations possibles au sein d ’un
même référentiel.
La démarche d’audit: analyse d’ensemble
C Concerner l’entreprise
R être Réelles
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La démarche d’audit: analyse d’ensemble
La principale contrainte
Schéma général
Approche
Expression
de l’opinion
Contrôle des
comptes
La démarche d’audit: analyse d’ensemble
Chronologie
Conception de
la mission
Situation Formulation de
intermédiaire* l’opinion
Juin
Intervention Synthèse et
Avril
intérimaire bouclage
Décembre Février
Intervention Intervention
préfinale finale
La démarche d’audit: analyse des différentes phases
Préparation de la mission
Lettre de mission
Proposition budgétaire,
83
La démarche d’audit: analyse des différentes phases
Conception de la mission
Contexte d’intervention
Présentation de la société
Organisation de la mission
84
La démarche d’audit: analyse des différentes phases
Intérim (1/2)
Contrôle interne
Insuffisant
Fiable
85
La démarche d’audit: analyse des différentes phases
Intérim (2/2)
Analyse des événements significatifs pouvant avoir une incidence sur les comptes et
définis au moment de l ’approche
Plan social
Recommandation au client
Pré final
Anticiper
Adapter
Final (1/2)
Entreprise à auditer
Approche
Intérim
Pré-Final
Final
Rapport Général
L ’approche, l ’intérim et le pré-final ont pour vocation de limiter les travaux de contrôle
des comptes au final en digérant en amont la masse d ’information disponible
La démarche d’audit: analyse des différentes phases
Final (2/2)
Comptes,
Annexe,
Rapport de gestion,
Vérifications spécifiques
Prise de participations,
Salaires des personnes les mieux rémunérées,
Conventions réglementées,
Données prévisionnelles,
...
Comprendre / Apprendre
Anticiper
Chercher / Réfléchir
Méthodologie de l’audit
93
94
Acceptation de la mission
APPRECIATION DE LA POSSIBILITE
D’EFFECTUER LA MISSION
SITUATION DE
L’ENTREPRISE
CONTRAINTES
DU CABINET RESPECT
DES REGLES
DEONTOLOGIQUES
DISPONIBILITE COMPETENCES
DU PERSONNEL TECHNIQUES
? ?
DELAIS
?
RISQUES
ACCEPTABLES
95
?
Termes et conditions de la mission :
NOUVELLE Examen de l’opportunité Conséquences
MISSION par l’auditeur légales éventuelles
OU
STOP et
Information si
NON obligation
JUSTIFIFATION
contractuelle :
VALABLE
- Conseil
d’administration
Modification de la - ou actionnaires
mission (Niveau Des motifs de sa
d’assurance moins décision
élevé) OUI
NOUVELLE LETTRE DE
MISSION
RAPPORT
ADAPTE
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Etablissement de la lettre de mission
Définition
L’existence d’une lettre de mission est impérative lorsque l’auditeur intervient dans un
cadre contractuel, puisqu’elle permet de définir conventionnellement les engagements
passés entre l’auditeur et son client (qui peut être soit l’entreprise auditée, soit un
prescripteur).
Lorsque l’auditeur intervient dans un cadre légal, on pourrait s’interroger a priori sur
l’utilité de la lette de mission, dans la mesure ou la mission et les rapports à émettre
sont définis par les textes légaux et réglementaires, et les diligences à réaliser par les
normes de la compagnie nationale des commissaires aux comptes.
La lettre de mission n’en présente pourtant pas moins une utilité pas moins une utilité
indiscutable dans le cadre de l’audit légal : les modalités pratiques de mise en œuvre
des diligences et l’intervention, les modes de communication des conditions avec les
entreprises en dehors des rapports légaux peuvent varier. Ainsi, même dans le domaine
strictement réglementé de l’audit légal, la lettre de mission est une pratique courante et
un vecteur de communication entre le commissaire au comptes et l’entreprise. Elle
clarifie également en tant que de besoin la question des honoraires pour l’exercice en
cours.
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Etablissement de la lettre de mission
Contenu
Le contenu diffère selon la lettre de mission est établie dans le cadre de l’audit
contractuel ou légal.
Dans le cadre de l’audit contractuel le contenu de la lettre de mission, revêt une
importance toute particulière puisqu’il fixe les engagements et obligations de
l’auditeur. Elle doit notamment définir :
le contexte légal de la mission
les objectifs poursuivis par sa réalisation
la nature et l’étendue des diligences mises en œuvre ;
le niveau de garantie attendu de la mission
le mode de restitution des travaux de l’entreprise
le calendrier prévisionnel de réalisation
le budget prévisionnel de réalisation (budget forfaitaire, ferme ou révisable, ou
travail en régie).
98
Etablissement de la lettre de mission
Contenu
Dans le cadre de l’audit légal, le contenu de la lettre de mission est déterminé par la norme « Termes
et conditions de la mission » , qui précise : « la forme et le contenu de la lettre de mission peut varier
d’un entité à l’autre , mais elle mentionne en général :
l’objectif de l’audit des comptes
la responsabilité de la direction concernant la préparation et la présentation des comptes
l’étendue des travaux en faisant référence aux normes de la profession
le risque de non détection d’une anomalie significative du fait même du recours aux sondages et
autres limites inhérents à l’audit, ainsi qu’aux limites inhérentes à tout système comptable et de
contrôle interne
la nécessité de l’accès sans restriction à tout document comptable, pièces justificatives ou autre
information demandé dans le cadre de la mission
la forme que prendra la communication des résultats de la mission à la direction ou aux
organes compétents de l’entité
le rappel des informations et documents que l’entité doit communiquer ou mettre à la
disposition de l’auditeur externe dans le cadre de ses vérifications spécifiques (par exemple : le
rapport de gestion, la communication préalable des informations adressées aux actionnaires,
etc.) ;
dans les entités qui y sont soumises, la communication des conventions réglementées dans les
délais prévus.
99
Etablissement de la lettre de mission
Contenu
100
101
INTRODUCTION
L’audit financier ne peut être mis en œuvre auprès d’une entreprise ou d’un groupe d’une
manière efficace et pertinent, qu’après une adaptation aux spécificités et particularités de
l’entreprise contrôlée. Il en résulte la nécessité d’acquérir une connaissance et une
compréhension réelle de l’activité de l’entreprise et de son environnement général, ainsi
que des spécificités de son organisation.
102
103
1.1. Activité et environnement de l’entreprise
L’activité de l’entreprise auditée détermine largement les zones de risques potentiel et par
voie de conséquence, l’orientation générale des travaux d’audit : les comptes que
l’auditeur certifie ne font en effet que traduire les opérations et la situation de l’entreprise
dans leur dimension comptable et financière.
104
1.1.1. Domaine d’activité
Nature de l’activité :
Les activités exercées par les entreprises soumises à l’audit financier présentent des profils très
différents : activités de production, activité de négoce, prestations de services , activités
immobilières, activités bancaires activités d’assurances, activités associatives.
Certaines activités, bien que relevant de la même catégorie, peuvent présenter des
caractéristiques différentes selon la durée du cycle d’activité :
105
1.1.1. Domaine d’activité
Nature du marché :
La connaissance de la nature du marché dans lequel l’entreprise évolue, où prévoit d’évoluer, est fondamentale pour
orienter les travaux de contrôle.
L’auditeur a besoin de :
place de l’entreprise au sein de ce marché, sur son évolution récente par rapport à
la concurrence,
106
1.1.1. Domaine d’activité
Il est indispensable à l’auditeur de connaître ces contraintes, qui sont porteuses par définition du risque
latent que constitue l’éventualité de leur violation.
Certaines activités obéissent à des régimes particuliers, notamment dans le domaine fiscal. Ces régimes
peuvent notamment consister en un régime de taxation ou d’exonération particulier. Il peut s’agir
d’impôts particuliers ou d’un régime de faveur en matière de provisions. L’existence de ces règles
fiscales spécifiques entraîne de la part de l’auditeur la mise en œuvre de vérifications adaptées.
Risques potentiels :
positionnement difficile;
vente à très faible taux de marge;
pertes à terme ;
démarrage d’une activité nouvelle entraînant des coûts spécifiques
sans contrepartie immédiate pour lesquels des options comptables
importantes devront être prises (étalement des charges sur
plusieurs exercices ou constatation immédiate);
obligations spécifiques.
107
1.1.2. caractéristiques de l’entreprise
Non seulement, la taille est directement corrélée au niveau des seuils de signification, mais elle induit a priori des
systèmes d’organisation différents ayant un impact direct sur la qualité des procédures de contrôle interne. Ainsi ,
une entreprise de très petite taille pourra t-elle difficilement assurer une séparation des fonctions totalement
satisfaisante
Une activité industrielle lourde entraîne des investissements importants et, en conséquence, nécessite des fonds
permanents élevés. Une entreprise traitant des opérations multiples et répétitifs utilise nécessairement des
moyens informatiques importants ; la qualité des systèmes informatiques constituera vraisemblablement un
point clé du dispositif de contrôle interne.
108
1.1.2. caractéristiques de l’entreprise
Une surface financière insuffisante de l’entreprise auditée conduit l’auditeur à se poser régulièrement la question
de la continuité de l’exploitation. En outre, une confrontation régulière de l’entreprise à des difficultés de
trésorerie peut entraîner des comportements visant à une présentation flatteuse des comptes en fin d’exercice.
Le recours à l’épargne publique, ou la présence au tour de table d’institutionnels, entraîne une obligation de
communication plus régulière et plus développée vis-à-vis du public et des actionnaires. Par ailleurs, la société
peut être fortement incitée par le marché financier ou par son actionnariat à pratiquer une politique d’affichage
de résultats et de distribution de dividendes qui ont des incidences sur les options d’arrêté comptables.
109
1.1.2. caractéristiques de l’entreprise
110
1.2. Organisation de l’entreprise
Une même activité peut être exercée selon des méthodes et des processus très différents,
dépendant du mode d’organisation choisi par l’entreprise. Au-delà de la connaissance de
l’activité de l’entreprise, la conception de la mission nécessite une première évaluation du
risque de non maîtrise propre à l’organisation contrôlée.
Cette première évaluation porte sur les principaux systèmes comptables et de contrôle
interne existant dans l’entreprise. Elle doit être suffisante à l’auditeur pour lui permettre
de définir les principaux axes d’audit dans son plan de mission.
111
1.2. Organisation de l’entreprise
Le mode d’organisation est extrêmement variable d’une entreprise à l’autre, quel que soit le
nombre de sites implantés.
112
1.2. Organisation de l’entreprise
Le dispositif de contrôle interne adopté peut être éminemment variable d’une entité à l’autre.
113
1.2. Organisation de l’entreprise
Degré d’informatisation
Le degré d’information est susceptible de varier d’une manière considérable en fonction de la taille et de l’activité de
l’entreprise auditée.
114
1.2. Organisation de l’entreprise
Principes comptables
115
1.2. Organisation de l’entreprise
Par exemple, les demandes de confirmation auprès de tiers seront organisées sur des soldes
antérieurs à la clôture de l’exercice si les délais d’arrêté sont trop courts pour permettre d’obtenir
et d’exploiter des réponses sur les soldes de fin d’exercice.
Il peut s’agir par exemple d’assurances crédits destinés à se prémunir contre l’insolvabilité de
certains clients, d’assurances contre les domaines entraînés par un incendie ou la pollution.
116
117
2.1 Informations sur les enjeux propres du secteur
Bases de données sectorielles : la technique utilisée par l’auditeur pour se procurer des
informations sur le secteur dans lequel intervient l’entreprise auditée consiste à
consulter diverses bases de données existantes en vue de se procurer les études
disponibles.
Il peut s’agir de bases de données gérées par les organismes professionnels du secteur
Guides sectoriels : l’auditeur aura également recours, le cas échéant aux guides
sectoriels publiés.
118
2.2. Informations sur l’entreprise contrôlée
119
2.2. Informations sur l’entreprise contrôlée
120
2.2. Informations sur l’entreprise contrôlée
121
2.2. Informations sur l’entreprise contrôlée
122
123
Une fois collectés les éléments indispensables de connaissance et de compréhension de
l’entreprise, l’auditeur financier :
finalise l’approche des risques par l’élaboration d’un plan de mission et d’une lettre de mission.
124
3.1. Identification des risques significatifs
L’auditeur revoit les informations collectées en vue de rechercher les principaux risques
inhérents et de non maîtrise pouvant être identifiés à ce stade de sa démarche. Pour mettre
en œuvre cette lecture transversale, l’auditeur financier peut s’appuyer en tant que besoin
sur :
125
3.1. Identification des risques significatifs : différentes natures de risques
Définition
126
3.1. Identification des risques significatifs : différentes natures de risques
127
Évaluation du risque inhérent : jugement de l'auditeur selon les facteurs
128
Évaluation du risque inhérent : jugement de l'auditeur selon les facteurs
129
3.1. Identification des risques significatifs : différentes natures de risques
Définition
130
3.1. Identification des risques significatifs : différentes natures de risques : risques liés
au contrôle
Concerne
la maîtrise des opérations
la maîtrise des comptes
est fonction
des procédures et du contrôle interne
de l'environnement de contrôle
131
3.1. Identification des risques significatifs : différentes natures de risques : risques de non détection
Définition
132
3.1. Identification des risques significatifs : différentes natures de risques : risques de non
détection
Définition
133
3.1. Identification des risques significatifs : différentes natures de risques : risques d’audit
RISQUES D'AUDIT
Risque de non
détection
134
3.1. Identification des risques significatifs : Illustration de la relation entre les
composantes du risque d'audit
135
3.1. Identification des risques significatifs : Modèle de gestion du risque
d’audit
136
3.1. Identification des risques significatifs : Illustration de la relation entre les
composantes du risque d'audit
137
Audit Risk Model
Audit Inherent Control Detection
Risk Risk Risk Risk
AR = IR x CR x DR
Reliability of
AR = CRA x DR Substantive
Tests
138
3.1. Identification des risques significatifs
139
3.1. Identification des risques significatifs
140
3.1. Identification des risques significatifs
141
3.1. Identification des risques significatifs
143
3.1. Identification des risques significatifs
Pour apprécier si des seuils de signification d’un montant moins élevé que le seuil de
signification retenu au niveau des comptes pris dans leur ensemble sont nécessaires
pour certaines catégories d’opérations, certains soldes comptables ou certaines
informations fournies dans l’annexe, l’auditeur externe prend notamment en compte :
144
EX : Seuil de matérialité
Seuil de signification préliminaire :
Point de départ : 5% du résultat courant avant impôt
145
Seuil de matérialité – autres
éléments ayant influence
Opérations entre parties liées
Rémunérations des dirigeants ou de la Gouvernance
Capitaux propres proches de la moitié du capital
Information sectorielle notamment en R&D
Eléments auxquels les dirigeants portent une attention particulière
146
Lien entre seuil de signification et opinion sur les comptes
147
Finalisation de l’approche par les risques
148
Elaboration du plan de mission
Définition
► Il doit définir les orientations et l’étendue des contrôles par cycles de manière
synthétique et motivés, en se fondant sur le modèle de gestion du risque
d’audit.
149
Elaboration du plan de mission
Objectifs
150
Elaboration du plan de mission
Contenu
Il n’y a pas de structure imposé pour le plan de mission. Il importe néanmoins que son
contenu s’inscrive dans la logique de l’approche par les risques.
une synthèse de l’approche des risques : cette composante peut prendre par exemple
la forme d’une synthèse restituant l’essentiel de l’examen analytique d’ensemble
effectué lors de la mise en place de la mission , accompagnée d’un tableau
récapitulant l’évaluation globale des risques par cycle. Le ou les seuils de
signification définis pour la mission peuvent également être rappelés à ce stade du
plan de mission.
151
Elaboration du plan de mission
Contenu (suite)
152
Programme de travail : mise en œuvre du plan d'audit : ISA 300
Étendue des
procédures
Instructions aux d’audit
collaborateurs
(pour contrôle de
la bonne exécution
du travail) Précision des objectifs
d’audit pour chaque
rubrique
Budget
d’heures
153
Programme de travail : mise en œuvre du plan d'audit : ISA 300
L'auditeur apprécie :
l'évaluation spécifique des risques inhérents et des risques liés au
contrôle,
le niveau d'assurance devant être fourni par des contrôles substantifs.
154
Programme de travail : mise en œuvre du plan d'audit : ISA 300
155
Programme de travail : mise en œuvre du plan d'audit : ISA 300
Calendrier
Le calendrier fait référence au moment où les procédures d'audit sont exécutées
ou à la période ou date sur lesquelles les éléments probants portent.
L'auditeur peut exécuter des tests de procédures ou des contrôles substantifs à
une date intermédiaire ou à la fin de la période.
Plus le risque d'anomalie significative est élevé, plus il est probable que
l'auditeur décide qu'il est plus efficace d'exécuter des contrôles substantifs
proches de ou à la fin de la période, plutôt qu'à une date avancée, ou d'exécuter
des procédures d'audit non annoncées ou à des moments imprévisibles.
Par contre, exécuter des procédures d'audit avant la fin de la période peut aider
l'auditeur à identifier des éléments significatifs très tôt dans l'audit et donc à les
résoudre avec l'assistance de la direction ou à développer une approche d'audit
efficace pour aborder de tels éléments. Si l'auditeur exécute des tests de
procédures ou des contrôles substantifs avant la fin de la période, l'auditeur
envisage des éléments probants additionnels requis pour le reste de la période.
156
Programme de travail : mise en œuvre du plan d'audit : ISA 300
Etendue
L'étendue inclut le volume d'une procédure d'audit spécifique à exécuter.
L'étendue d'une procédure d'audit est déterminée par le jugement de l'auditeur
après considération du caractère significatif, de l'appréciation du risque et du
niveau d'assurance que l'auditeur veut obtenir.
L'utilisation de techniques d'audit assistées par ordinateurs peut permettre
davantage de tests extensifs d'opérations électroniques et de dossiers
comptables.
Des conclusions valables peuvent normalement être tirées en utilisant des
approches d'échantillonnage.
157
Programme de travail : mise en œuvre du plan d'audit : ISA 300
Synthèse
Introducton
L’auditeur externe doit obtenir une compréhension de l'entité et de son
environnement (ISA 315) , y compris de son contrôle interne, suffisante
pour identifier et évaluer les risques d'une anomalie significative dans
les états financiers en raison de fraude ou d'erreur, et suffisante pour
concevoir et exécuter d'autres procédures d'audit.
Ce qui suit est une vue d'ensemble des obligations de cette norme :
procédures d'évaluation des risques et des sources d'informations sur l'entité et son
environnement, y compris de son contrôle interne ;
documentation.
161
Définition
Le contrôle interne est le processus conçu et effectué par les personnes
chargées du gouvernement d'entreprise, par la direction, et par d'autres
membres du personnel pour fournir une assurance raisonnable au sujet de
l'accomplissement des objectifs de l'entité en ce qui concerne la fiabilité de
l'information financière, l'efficacité et l'efficience des activités et la conformité
avec des lois et des réglementations applicables.
162
INTRODUCTION
La définition du contrôle interne selon le COSO
Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le Conseil
d’administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation, destinée à
fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants :
• la réalisation et l’optimisation des opérations,
• la fiabilité des informations financières,
• la conformité aux lois et réglementations en vigueur.
163
INTRODUCTION
Le contrôle interne est axé sur la réalisation
d’objectifs
OBJECTIFS DU COSO
CONFORMITE AUX
INFORMATIONS LOIS ET
OPERATIONS FINANCIERES REGLEMENTS
164
COSO : Evolutions récentes
New v Old
Objective Setting
Event Identification
Risk Response
Monitoring Monitoring
2004 1992
165
STRUCTURE D’ENSEMBLE DU COSO
Objectifs
◦ Objectifs stratégiques
◦ Objectifs opérationnels
◦ Objectifs de reporting
◦ Objectifs de conformité
Eléments du dispositif
◦ Environnement interne
◦ Fixation des objectifs
◦ Identification des événements
◦ Evaluation des risques
◦ Traitement des risques
◦ Activités de contrôle
◦ Information et communication
◦ Pilotage
Découpage fonctionnel
◦ Filiale
◦ Business unit (centre de responsabilité)
◦ Division
◦ Divers niveaux fonctionnels de l’entité
Le découpage fonctionnel correspond aux différents niveaux de déclinaison possibles du contrôle interne 166
Contrôle interne : vision élargie
Code d'éthique
Gestion de Risques Stratégiques
Règles et procédures documentées
Gestion de Risques Opérationnels
Environnement de Culture d'Entreprise
Evaluation de risques par l'Audit
Interne
Contrôle
Évaluation des Risques
Cinq composantes
Activités de Contrôle Règles et procédures permettant
que les actions de gestion des
risques établies par le
Information et
Unité B
management sont appliquées en
Communication temps réel
Activité 1
Delegation de pouvoir
Pilotage Approbation
Activité 2
financière communiquée au
Communiqués
Information comptable et
Mécanique de production
Mécanique comptable et
Rapport annuel
économiques
Opérations
comptable
marché
Internet
Discours, interview
Réunions d’analystes
financiers
Pilotage Communication
Les enjeux pour l’entreprise
Le contrôle
interne
permet...
Répétitives
Ponctuelles
Exceptionnelles
Contrôle interne
Examen des comptes
Les enjeux pour l’auditeur externe
Contrôle interne
Insuffisant
Fiable
Les limites rencontrées par l’auditeur
OPERATIONNELLES
ENREGISTREMENT
(comptabilité générale, analytique,
contrôle budgétaire, ...)
PROTECTION ET CONSERVATION
Les activités de contrôle sont menées à tous les niveaux hiérarchiques et fonctionnels
de la structure et comprennent des actions aussi variées que :
• approuver et autoriser,
• rapprocher et vérifier,
• apprécier les performances opérationnelles, la sécurité des actifs ou la
séparation des fonctions.
Les normes Audit Risk Model rappellent aux auditeurs la nécessité d’exercer
leur jugement quant à l’évaluation des risques pour décider quelles procédures
d’audit mettre en œuvre.
Objectif
TESTS DE CONFORMITE
(compréhension du système)
TESTS DE PERMANENCE
(application des points forts)
FAIBLESSES
Exemples :
► Ventes - Clients
► Achats - Fournisseurs
► Immobilisations
► Trésorerie – Financement
Méthode d’analyse du contrôle interne
Demande d ’achat
Commande
Réception
Comptabilisation
Décaissement
Méthode d’analyse du contrôle interne
Deux possibilités :
Le flow chart
Conseils d ’utilisation :
► Utilisation d'une table de symboles standards
► Utiliser les termes précis de l'entreprise
► Faire des renvois en annexe
► Présentation horizontale du flux des traitements
Diagrammes – exemple (1)
Un exemplaire classé
Facture
définitivement par
ordre alphabétique,
les autres envoyés dans
des services
A
Report d'une
information, d'un
document sur un
fichier
197
Diagrammes - exemples (2)
Classement simultané BE
FACTURE
d'un BE et d'une facture
par ordre numérique
N
198
Démarche d’évaluation du contrôle interne
Test de conformité
Objectif :
S ’assurer que la description (narrative ou graphique) est conforme à la
réalité
Modalité pratique :
Test unique consistant à suivre le cheminement de l ’information tout
au long de l ’application de la procédure (« test de cheminement »)
Démarche d’évaluation du contrôle interne
Test de permanence
2. Risques encourus
3. Recommandations
4. Commentaires de la société
Démarche d’évaluation du contrôle interne
Rédaction des recommandations
Contenu :
► Formalisation des conclusions
► Recommandations formulées auprès du client
Incidence : SO WHAT ?
► Adaptation de l’approche pour la revue des comptes au final
► Suivi des points à effectuer
► Tests complémentaires à effectuer
208
Introduction
L'auditeur doit réunir des éléments probants suffisants et adéquats pour
parvenir à des conclusions raisonnables sur lesquelles se fonde son
opinion.
Les adjectifs « suffisants » et « adéquats » sont indissociables et s'appliquent aux
éléments probants obtenus à l'issue des tests de procédures et des contrôles substantifs.
Le caractère suffisant se rapporte à la quantité d'éléments probants, et le caractère
adéquat à leur qualité et à leur pertinence, appliqués à une assertion particulière et à leur
validité
Les éléments probants sont obtenus à partir d'une combinaison adéquate de tests
de procédures et de contrôles substantifs. Dans certaines circonstances, les
éléments probants peuvent provenir exclusivement des contrôles substantifs.
Les « éléments probants » désignent les informations obtenues par l'auditeur pour
aboutir à des conclusions sur lesquelles son opinion est fondée.
209
Introduction
210
Éléments probant suffisants et adéquats
Le jugement de l'auditeur dépend notamment:
211
Éléments probants des systèmes Comptables et de contrôle interne
212
Eléments probants et contrôles
substantifs
Lors de l'obtention d'éléments probants à partir de contrôles substantifs, l'auditeur doit
déterminer si les éléments résultant de ces contrôles et des tests de procédures sont suffisants
et adéquats pour étayer les assertions sous-tendant l'établissement des états financiers.
La fiabilité des éléments probants dépend de leur origine (interne ou externe) et de leur nature
(visuelle, documentaire ou verbale). Bien que la fiabilité des éléments probants varie en
fonction des circonstances, les principes généraux suivants permettent néanmoins de l'évaluer :
les éléments probants d'origine externe sont plus fiables que ceux
d'origine interne;
les éléments probants d'origine interne sont plus fiables lorsque les
systèmes comptables et le contrôle interne sont efficaces;
les éléments probants obtenus directement par l'auditeur sont plus
fiables que ceux fournis par l'entité;
les éléments probants sous forme de documents et de déclarations
écrites sont plus fiables que les déclarations verbales.
213
Eléments probants et contrôles substantifs
214
Procédures d'obtention des éléments probants
Observation
Inspection Demande
d'information
et confirmation
215
Assistance à l’inventaire
physique
ISA 501
216
INTRODUCTION
217
Types d’inventaires
► INVENTAIRES TOURNANTS
► PROCEDURE ECRITE
218
Objectifs d’audit
219
Préparation de l’inventaire
Pour satisfaire à la nécessité d'un inventaire annuel, la direction est
appelée à définir des procédures pour la prise d'inventaire physique des
stocks. Cet inventaire sert de base à la préparation des comptes ou
permet de vérifier la fiabilité du système d'inventaire permanent.
La procédure d’inventaire doit prévoir a minima :
Planning détaillé et intervenants
Arrêt de l'activité (ou procédure d'exception)
Techniques de comptage
Maîtrise de l'exhaustivité
Maîtrise du cut off
Contrôle des comptages (double comptage systématique
ou par exception)
220
Assistance à l’inventaire
Lorsque le stock revêt une importance significative, l’auditeur externe
réunit des éléments probants suffisants et appropriés sur son existence et
sur son état, en assistant à la prise d'inventaire physique, sauf dans le cas
où ceci est irréalisable.
L'observation de la prise d'inventaire permet à l’auditeur externe d'examiner les
stocks, de s'assurer du respect des procédures définies par la direction pour
l'enregistrement et le contrôle des résultats des comptages et de vérifier la
fiabilité de ces procédures.
Lorsque l'observation de la prise d'inventaire physique est irréalisable,
par exemple en raison de la nature et du lieu de cet inventaire, l’auditeur
externe détermine s'il peut mettre en œuvre des procédures alternatives
fournissant des éléments probants suffisants et appropriés sur l'existence
du stock et sur son état lui permettant de ne pas avoir à formuler une
opinion avec réserve pour limitation dans l'étendue des travaux d'audit.
221
Assistance à l’inventaire
Lorsque l’auditeur externe planifie d'assister à la prise d'inventaire physique ou
de recourir à des procédures alternatives, il prend en compte dans son
programme de travail :
la nature des systèmes comptables et de contrôle interne
relatifs à l'inventaire ;
le risque inhérent, le risque lié au contrôle et le risque de
non détection, ainsi que le caractère significatif des stocks
;
l'évaluation des procédures mises en place et des
instructions communiquées pour la réalisation de
l'inventaire ;
les dates prévues pour la prise d'inventaire ;
le lieu où se déroule l'inventaire.
Il s'interroge par ailleurs sur la nécessité éventuelle de la présence d'un expert.
222
Assistance à l’inventaire
Lorsque la prise d'inventaire physique à laquelle assiste l’auditeur externe est le
seul moyen de recenser les quantités en stock, ou lorsque l'entité gère un système
d'inventaire permanent et que l’auditeur externe assiste à un ou plusieurs
comptages en cours d'année, il observe dans les deux cas les procédures de
comptage et effectue des contrôles par sondages.
Si l'entité procède à une évaluation de la quantité en stock par estimation, par
exemple pour évaluer le volume d'un tas de minerai, l’auditeur externe apprécie,
de la même façon, le caractère raisonnable de l'estimation ainsi faite.
Lorsque les stocks sont répartis sur plusieurs sites, l’auditeur externe détermine
les lieux où sa présence à l'inventaire physique est nécessaire, en tenant compte
du caractère significatif du stock sur chaque site et de l'évaluation du risque
inhérent et du risque lié au contrôle dans les différents sites.
223
Assistance à l’inventaire
L’auditeur externe prend connaissance des instructions de la direction relatives à
:
(a) l'application des procédures de contrôle, par exemple,
la collecte des fiches de comptage utilisées, la
comptabilisation des fiches non utilisées ainsi que les
procédures de comptage et de vérification,
(b) l'identification de l'état d'avancement des travaux en
cours, des articles à rotation lente, obsolètes ou
endommagés, et des stocks, propriété de tiers et détenus
par l'entité, par exemple en dépôt ou en consignation, et
(c) la définition de procédures appropriées concernant les
mouvements de stocks entre les différents sites ainsi que
la réception et la livraison de stocks avant et après la date
d'inventaire.
224
Assistance à l’inventaire
Afin de s'assurer que les procédures définies par la direction sont correctement
appliquées, l’auditeur externe observe les procédures suivies par les employés et
effectue des comptages par sondages.
Ces comptages lui permettent de tester l'exhaustivité et l'exactitude des relevés
de comptage en suivant la trace des articles sélectionnés à partir de ces relevés
dans le listing d'inventaire, et en procédant à des contrôles inverses pour des
articles sélectionnés à partir du listing d'inventaire en les pointant avec les
relevés de comptage.
Le juge de l'opportunité de conserver la copie de ces relevés pour l’auditeur
externe ,les comparaisons et des contrôles ultérieurs.
L’auditeur externe examine également les procédures de césure, notamment les
mouvements de stocks juste avant, pendant et après la prise d'inventaire, afin de
pouvoir vérifier ultérieurement la comptabilisation de ces mouvements dans la
bonne période
225
Assistance à l’inventaire
Pour des raisons pratiques, la prise d'inventaire physique peut être réalisée à une
date autre que celle de la clôture. En général, cette pratique n'est acceptable par
l’auditeur externe que lorsque le risque lié au contrôle n'est pas évalué à un
niveau élevé. Dans ce cas, l’auditeur externe détermine, au moyen de procédures
appropriées, si les mouvements de stocks intervenus entre la date de l'inventaire
et celle de fin d'exercice sont correctement enregistrés.
Lorsque l'entité utilise un système d'inventaire permanent qui permet de
déterminer les quantités en stock en fin d'exercice, l’auditeur externe apprécie si,
à l'issue des vérifications complémentaires, les causes des écarts significatifs
entre les comptages physiques et les quantités apparaissant sur les fiches de
stock sont expliquées et si les fiches ont été rectifiées en conséquence.
L’auditeur externe vérifie les états finaux d'inventaire pour déterminer si ceux-ci
reflètent correctement les comptages effectués.
226
Assistance à l’inventaire
Lorsque les stocks sont sous la surveillance et le contrôle d'un tiers, l’auditeur
externe obtient en général une confirmation directe de ce dernier quant aux quantités
et à l'état des stocks détenus pour le compte de l'entité.
227
Pendant l’inventaire physique
► Visiter les lieux de stockage
228
Pendant l’inventaire physique
Contrôle des comptages :
229
Pendant l’inventaire physique
Contrôle de l’exhaustivité :
230
Pendant l’inventaire physique
Contrôle de cut off :
• bons de livraison
• bons d'expédition
231
Après l’inventaire physique
Ne pas attendre pour rédiger le mémo de synthèse !
Rappel des objectifs poursuivis
Présentation des données chiffrées (nature et montant des stocks par
grande catégorie avec comparatif par rapport à la période précédente)
Récapitulatif des travaux effectués
Points notés (indexés avec les travaux)
Conclusion
232
Après l’inventaire physique
Certains travaux de l’intervention finale sont la suite logique et
indispensable des travaux réalisés lors de l’assistance à l’inventaire
physique.
233
Conclusion
Autres conseils
L'inventaire physique ne concerne pas que les stocks :
• Immobilisations corporelles
• Effets, Espèces , etc.…
Vos papiers seront exploites ultérieurement par vous-même ou d'autres personnes
donc
234
Confirmation de soldes
ISA 505
235
Définition et objectifs
Confirmation directe = circularisation = technique consistant à
demander aux tiers la confirmation directe d’opérations réalisées
par la société ou pour son compte afin de :
236
Lien entre la procédure de confirmations externes et l'évaluation par
l'auditeur du risque inhérent et du risque lié au contrôle
L'ISA-400 précise que la nature et le volume des éléments probants qui est
obtenu par l'exécution des contrôles de validation varient en fonction de
l'évaluation du risque inhérent et du risque lié au contrôle interne, et
que même une évaluation de ces risques à un niveau faible ne peut
éliminer la nécessité de procéder à des contrôles de validation. Ces
contrôles de validation pourraient inclure des demandes de confirmation
externe pour des assertions spécifiques contenues dans les états financiers.
D'après le paragraphe n° 47 de l'ISA-400, plus le niveau de risque inhérent et du
risque lié au contrôle interne est élevé, plus il est nécessaire pour l'auditeur de
recourir à des contrôles de validation pour obtenir plus d'éléments probants, ou
d'autres éléments corroboratifs pour justifier d'une assertion sous-tendant
l'établissement des états financiers. Dans ces situations, le recours aux
confirmations externes est généralement un moyen approprié pour recueillir
des éléments probants suffisants et adéquats.
237
Lien entre la procédure de confirmations externes et l'évaluation par
l'auditeur du risque inhérent et du risque lié au contrôle
Plus l'appréciation du niveau du risque inhérent et du risque lié au contrôle
interne est faible, moins il est nécessaire pour l'auditeur de recourir à des
contrôles de validation pour obtenir plus d'éléments probants, ou d'autres
éléments corroboratifs pour justifier d'une assertion sous-tendant
l'établissement des états financiers.
Des transactions non récurrentes ou complexes peuvent avoir pour conséquence
des niveaux de risque inhérent et de risque lié au contrôle interne élevés. Lorsque
l'entité a conclu une transaction de cette nature, et que le risque inhérent et le
risque lié au contrôle interne sont évalués à un niveau élevé, l'auditeur considère
la nécessité de confirmer les termes de la transaction avec le tiers concerné, en
complément de son examen de la documentation détenue en interne par l'entité.
238
Démarche de confirmation externe
Choix de la Date
Choix des comptes à confirmer (en tenant compte des risques d'audit identifiés)
Non Réponse
du Tiers
Procédures Oui
alternatives
Dépouillement et
traitement des
réponses
Synthèse et
conclusion
239
Caractère obligatoire
D'une manière générale, il apparaît que la procédure de confirmation devra être
mise en œuvre de façon systématique pour les rubriques suivantes :
Clients,
Fournisseurs,
Banques,
Avocats.
240
Caractère obligatoire
Dans tous les cas, l'omission de la procédure de confirmation pour ces
rubriques devra obtenir l'accord préalable de l'associé responsable du dossier.
241
Pouvoir à l’égard des tiers
242
Planification de la confirmation
243
Planification de la confirmation (suite)
Le réviseur doit obtenir l'accord du client sur la liste des tiers pour lesquels
il souhaite mettre en œuvre la procédure de confirmation avant d'engager la
phase de préparation des lettres de demande.
244
Planification de la confirmation (suite)
245
Planification de la confirmation (suite)
d) Date de confirmation
La date de confirmation est généralement la date de clôture des comptes. Il peut être dérogé à ce principe en
fonction de l'appréciation de la qualité du dispositif de contrôle interne. Quand il est procédé à une demande
de confirmation à une date différente de celle de clôture des comptes (principalement confirmation des
comptes clients), le réviseur procède à un rapprochement du solde du compte à la date de confirmation, avec
le solde du compte à la date de clôture des comptes.
Ce rapprochement se présente généralement comme suit (cas des comptes clients) :
246
Planification de la confirmation (suite)
e) Modalités matérielles
247
Planification de la confirmation (suite)
e) Modalités matérielles
248
Procédure de relance
En cas d'absence de réponse, une relance doit être réalisée 15 jours après les
envois. La relance est constituée par l'envoi d'une copie de l'original de la
confirmation estampillée de la mention « rappel ».
249
Exploitation de la demande
Chaque élément de la réponse est confronté avec les comptes
et informations disponibles au sein de l'entreprise. En ce qui
concerne les montants, ceux-ci peuvent faire l'objet d'un
accord direct, d'un rapprochement ou d'un désaccord.
Les rapprochements sont effectués soit :
par le réviseur par examen des pièces justificatives,
par les services de l'entreprise vérifiée ; dans ce cas, le réviseur devra vérifier
soigneusement l'exactitude des travaux non réalisés par lui ainsi que la validité des
explications fournies par l'entreprise.
250
Procédures alternatives
Lorsque la technique de confirmation est inopérante compte tenu des
particularités du secteur d'activité de la Société (sous couvert d'une
justification écrite dans le dossier général) ou lorsque les demandes
de confirmation n'ont pas donné lieu à des réponses, ont donné lieu à
des réponses inexploitables, font état d'un désaccord, le réviseur
procède, en fonction de la sélection qu'il a effectuée, à la mise en
œuvre de contrôles de substitution.
Les contrôles de substitution seront élaborés en fonction des objectifs
d'audit poursuivis :
matérialité : analyse du solde justifiée par les factures et les bons de livraison
émargés par le client (lien avec le poste stocks) ;
correcte évaluation : analyse de l'apurement postérieur du solde de clôture en liaison
avec les postes de trésorerie ;
séparation des exercices : s'assurer du correct rattachement des produits à l'exercice
comptable correspondant par validation des bons de livraison émargés par le client
(contrôle des postes clients, chiffre d'affaires, stocks).
251
Procédure alternative à une confirmation
En cas d'absence de réponse à
une confirmation positive
Débiteur
Encaissements ultérieurs
Factures de ventes et documents d'expédition
Justifications et autorisations des avoirs et des OD
252
Synthèse des résultats
253
Procédures de confirmation par cycles
Clients : confirmation des comptes clients
Les critères de sélection sont les suivants :
soldes supérieurs à un seuil prédéfini.
mouvements et opérations importants.
soldes anciens.
tirage systématique pour les soldes moins importants ou tables de nombres au
hasard.
soldes créditeurs.
soldes nuls
Il peut être utile d'examiner les confirmations antérieures afin d'ajuster la sélection en
fonction des commentaires éventuels contenus dans les réponses.
Il est également nécessaire de confirmer pour les clients sélectionnés les effets à
recevoir ainsi que les effets escomptés non échus.
254
Procédures de confirmation par cycles
(suite)
Fournisseurs : confirmation des comptes fournisseurs
Dans le cas où des entreprises détiennent des stocks chez des tiers (en consignation ou en
dépôt), l'auditeur peut juger nécessaire de se faire confirmer leur existence, leur
appartenance, leur quantité et/ou leur qualité par ce dernier.
255
Procédures de confirmation par cycles
(suite)
Trésorerie : confirmation des comptes banque
Les confirmations bancaires sont effectuées à la date de clôture. L'objectif de ces
confirmations est autant d'obtenir des informations utiles à l'audit de l'entité que
d'obtenir la confirmation des soldes bancaires proprement dits.
En dehors de la confirmation des soldes, les principales informations demandées
concernent :
les effets remis à l'encaissement,
les effets remis à l'escompte et non échus,
le relevé des titres en dépôt,
le montant des crédits de toute nature accordés et utilisés et les conditions
d'utilisation,
les engagements souscrits par la banque au profit de l'entreprise,
les garanties constituées par l'entreprise en faveur de la banque,
le nom des personnes habilitées à faire fonctionner les comptes.
256
Procédures de confirmation par cycles
(suite)
Les soldes confirmés sont confrontés avec les montants qui figurent sur
les rapprochements bancaires.
Chaque information est contrôlée avec les informations obtenues de
l'entreprise.
Il est important que sur les confirmations figurent les traces de
l'exploitation de chacune des informations communiquées par la
banque.
Il ne faut pas oublier de faire signer les lettres de demande par une
personne habilitée à faire fonctionner les comptes bancaires.
257
Procédures de confirmation par cycles
(suite)
Provisions pour risques et charges : confirmation
aux avocats
Les demandes faites aux avocats ont pour but de confirmer l'existence ou
l'absence de procès en cours ou éventuels qui pourraient engager l'entreprise à
payer des dommages et intérêts. La confirmation permettra de vérifier soit les
montants éventuellement provisionnés ou à provisionner, soit les informations
sur les engagements hors bilan et passifs éventuels.
La demande de confirmation aux avocats est essentielle dans l'appréhension et
l'évaluation des risques.
La demande permet également de s'assurer que les honoraires des avocats ont été
correctement provisionnés ; par ailleurs le montant des honoraires peut donner
des indications sur l'importance des affaires en cours.
258
Procédures de confirmation par cycles
(suite)
Provisions pour risques et charges : confirmation
aux avocats
Les demandes seront adressées le plus tard possible dans le cadre des délais de
mission de façon à obtenir des informations postérieures à la clôture. A cet effet,
la demande devra préciser que l'information doit être donnée tant à la clôture qu'à
la date à laquelle la réponse est fournie.
Certains avocats considèrent que leur profession n'est pas dégagée du secret
professionnel vis-à-vis des commissaires aux comptes et estiment, en
conséquence, être dans l'impossibilité de fournir une réponse directe à nos
demandes. Il leur est alors demandé d'adresser leur réponse à la société qui a eu
recours à leurs services.
259
Procédures de confirmation par cycles
(suite)
Provisions pour risques et charges : confirmation
aux courtiers et compagnies d'assurances
Ces confirmations permettent d'identifier la "couverture d'assurance" de l'entité.
Cet aspect rejoint celui particulièrement sensible de l'évaluation du risque d'audit
de l'assurance ou de la non assurance de certains risques peut dépendre la
pérennité de l'entité ou sa situation financière en cas de sinistre ou litige.
Cette confirmation permet aussi d'obtenir un état des sinistres en cours et de
l'étendue de leur prise en charge par l'assureur, et un état des dettes ou créances
envers celui-ci.
260
Procédures de confirmation par cycles
(suite)
Engagements hors bilan : confirmation à la conservation des hypothèques
Les informations obtenues permettent de s'assurer que l'entreprise est toujours propriétaire
des biens désignés jusqu'à la date de la réponse du conservateur et si ces biens sont grevés ou
non d'hypothèque et si oui au bénéfice de quelle personne.
Engagements hors bilan : confirmation auprès du greffe du tribunal de commerce
Les demandes auprès du Greffe du Tribunal de Commerce ont pour but de vérifier l'existence
ou l'absence d'inscription de privilèges, de nantissement de matériel, de titres, de fonds de
commerce et en matière de crédit bail.
Les informations obtenues facilitent le contrôle des engagements hors bilan.
Les demandes sont faites sur papier libre. Il est possible également dans certains Greffes
d'obtenir, à partir d'un abonnement souscrit pour certaines sociétés, un envoi systématique
de toutes les inscriptions nouvelles les concernant.
Engagements hors bilan : confirmation de contrat de crédit bail
Ces confirmations permettent d'obtenir des informations relatives aux loyers payés au titre de
crédit-bail, aux actifs en faisant l'objet et aux engagements hors bilan à mentionner en
annexe au bilan (y compris les conditions de rachat).
261
Limites de la confirmation des comptes à
recevoir
La procédure de confirmation directe est un moyen satisfaisant.
Toutefois, elle ne peut être valablement mise en œuvre :
262
Revue analytique
ISA 520
263
Introduction
La revue analytique fait partie des diverses techniques dont dispose l’
l’auditeur externe pour mener à bien sa mission.
Les normes d’IFAC considèrent qu’il s’agit d’un des travaux principaux à
mettre en œuvre dans le cadre des :
missions d’audit
examens limités.
La norme ISA 520 « Analytical procedures » (NEP 520) définit aussi les
diligences de l’auditeur externe dans le cadre d’une revue analytique.
264
Introduction
265
1. Techniques générales : Types d’analyses à mettre en œuvre
266
1. Techniques générales : Recherche
d’explications
267
1. Techniques générales : Recherche
d’explications
268
1. Techniques générales : Conseils
269
2. Paramètres influant sur la revue analytique :
destinataires de l’information analytique
- le management de la société
afin d’avoir une lecture claire et une vision globale,
apportées par un tiers, de l’activité et du
patrimoine de la société
270
2. Paramètres influant sur la revue analytique : destinataires de l’information analytique
- pour le réviseur des comptes consolidés dans lesquels la société est intégrée
les instructions de consolidation indiquent le niveau de détail de revue analytique
demandé
le plus souvent, il est demandé un détail des postes et variations les plus significatifs
271
2. Paramètres influant sur la revue analytique : organisation de la société
272
2. Paramètres influant sur la revue analytique : activités de la société
273
2. Paramètres influant sur la revue analytique : saisonnalité de l’activité
Pour le résultat, les analyses doivent porter sur des périodes de même
durée, étant donné que l’on compare des flux dans le temps.
274
Conclusion
La revue analytique est un outil d’audit qui, s’il est bien utilisé, permet :
d’orienter l’approche de la mission
ISA 520-8: L'auditeur doit appliquer des procédures analytiques
lors de la phase de planification afin de mieux appréhender les
activités de l'entité et d'identifier les domaines présentant un
risque potentiel
de déceler des risques, des faits significatifs
d’assurer une revue de cohérence des états financiers en fonction de la
connaissance de l’activité.
275
Contrôle par
recoupements internes
276
Objectifs
L’examen des documents, pièces justificatives et déclarations de
l’entreprise permet à l’auditeur de s’assurer notamment que :
277
Limite de cette approche
Il s’agit d’un contrôle de cohérence dont la qualité varie selon la force probante des pièces qui
sont rapprochés :
278
Exemples
Le contrôle des immobilisations
Il faut tout d'abord vérifier les acquisitions : rechercher les pièces justificatives, s'assurer
de la nature de l'immobilisation, s'assurer de la justesse de la valeur d'actif en fonction
des règles comptables et fiscales.
Il faut aussi contrôler les cessions, c'est-à-dire rechercher le règlement des ventes
d'immobilisations, obtenir les raisons de la mise au rebut, s'assurer du traitement fiscal
correct de la cession...
279
Exemples
Contrôle des créances
On procède par sondages. On sélectionne les plus gros clients, et on s'assure du
dénouement de la créance sur le nouvel exercice.
Pour les acomptes sur salaires, il faut s'assurer de l'existence du salarié dans l'entreprise,
puis obtenir les justificatifs des avances.
Quant aux créances fiscales, il faut vérifier le régime de déduction de la T.V.A. et la
rapprocher de la déclaration suivant la clôture.
Toute créance doit être justifiée dans sa nature et son montant. Toute dépréciation doit
être également justifiée, mais on doit surtout rechercher s'il n'y a pas lieu d'en pratiquer.
Valeurs mobilières
Il faut apporter la justification des actifs existants, par confirmation extérieure. En ce qui
concerne la moins-value latente, il y a lieu de prévoir une provision pour dépréciation.
280
Exemples
Disponibilités
Il faut obtenir l'analyse des comptes par banque et les rapprochements à la clôture de
l'exercice, vérifier que les rapprochements ne font pas apparaître d'éléments significatifs
non comptabilisés par la société.
Si oui, vérifier qu'ils ont été provisionnés, vérifier encore les rapprochements de banque
(solde dans les livres, solde sur confirmation, justification et apurement des montants en
rapprochements).
Il faut aussi rapprocher les autres montants figurant sur les confirmations des comptes
concernés, contrôler le classement à long et court terme dans l'annexe, et passer en revue
les relevés postérieurs à la clôture et constater qu'il n'y a pas d'impayés ou de charges
financières significatives qui pourraient concerner l'exercice.
281
Exemples
Capitaux propres
Il faut justifier des soldes par décisions des associés. L’ auditeur externe doit veiller au bon respect de
l'égalité des associés.
Il faut d'autre part que le montant de la perte ou de la charge soit susceptible d'être évalué avec une approximation
suffisante.
Une provision ne peut être admise en déduction des résultats d'un exercice, que si des circonstances particulières
donnent un caractère hautement probable à la réalisation ultérieure des événements qui sont susceptibles
d'entraîner pour l'entreprise, la perte ou la charge envisagée.
On ne saurait donc déduire des provisions fondées sur des risques purement éventuels .
En outre, sur le plan fiscal, nous savons que les provisions qui ont un caractère forfaitaire ne sont pas déductibles et
doivent être réintégrées.
282
Exemples
Les dettes financières
Pour les dettes financières, il faut les justifier en les rapprochant des éléments extérieurs à l'entreprise.
Il faut procéder à une demande de confirmation directe, obtenir la balance des fournisseurs et la rapprocher de la
balance générale et du bilan.
Ensuite, on dépouillera les réponses à la confirmation pour les désaccords et les non réponses, et l'on vérifiera avec
les bons de livraison et les factures le bien-fondé des dettes.
Il est nécessaire d'obtenir le listing des livraisons avant la clôture, vérifier qu'il est arrêté au dernier bon relevé le
jour de l'inventaire, et contrôler que toutes les livraisons en instance de facturation sont provisionnées (la fiabilité
de ce listing a été démontrée par l'appréciation du contrôle interne).
Pour les services, il faut passer en revue les factures, et vérifier si elles ne concernent pas l'exercice et s'assurer que
les factures à recevoir sont provisionnées T.T.C.
.
283
Exemples
Dettes fiscales et sociales
Il faut obtenir les analyses de comptes et rapprocher ces analyses de la balance, puis vérifier
les éléments constitutifs des soldes avec les pièces justificatives.
Il faut procéder à l'examen analytique du compte de résultat, obtenir des explications sur
les variations les plus significatives par rapport à l'année précédente, par rapport au chiffre
d'affaires.
Dans cette analyse, on doit porter une grande attention à la marge. On sait, en effet, que
dans certaines sociétés (les sociétés non commerciales), la marge ne peut évoluer que de
quelques points.
Une marge en grande progression signifierait un gain de productivité, pouvant s'analyser
notamment par des investissements en machines, que l'on doit retrouver au niveau des
immobilisations.
Une marge en baisse signifierait une perte de productivité, pouvant s'expliquer notamment
par l'augmentation des charges, comme le carburant...
Il est à noter que dans l'analyse des comptes du compte de résultat, tous les comptes qui
sont en relation directe avec des mouvements de bilan seront contrôlés en même temps
que les comptes de bilan (provisions, amortissements...).
284
Exemples
Rapprochement entre les différents documents de synthèse (cohérence),
Rapprochement entre les comptes TVA en comptabilité (et les bases) et les
déclarations mensuelles de TVA
Rapprochement bancaire
285
286
Les travaux de fin de mission : objectifs
S’assurer :
que tous les travaux de révision et toutes les vérifications spécifiques ont
été accomplis;
tous les documents de la société devant être revus ont été examinés;
les dossiers de travail sont correctement documentés et organisés;
les DP sont à jour;
la lettre d’affirmation a été obtenue;
287
Les travaux de fin de mission : les éléments subséquents
Objectifs
Comment ?
288
Les travaux de fin de mission : les principaux travaux
289
Les travaux de fin de mission : le timing
C.A.
FIN D'EXERCICE Av.31/03 ou 30/04 A.G.
30 jours au au moins
moins 15
15
30 jours jours
31/12 (en théorie)
(en théorie)
jours 30/06
Fin des
travaux
et
Travaux de contrôle Date du
rapport
290
Les travaux de fin de mission : les différentes contributions
INTERIM FINAL
TRAVAUX DE FIN
DE MISSION
APPROCHE PREFINAL
291
Synthèse des travaux et évaluation
NORME
L'auditeur doit revoir et évaluer
les conclusions tirées des éléments probants réunis
292
Éléments essentiels du rapport d'audit (1/2)
Un intitulé
Le destinataire
Un § de présentation ou d'introduction
L'identification des états financiers objets de l'audit
Le rappel des responsabilités respectives de la direction de
l'entité et de l'auditeur
Un § portant sur l'étendue de l'audit
Un § d'opinion exprimant l'avis de l'auditeur sur les états
financiers
La date du rapport
L'adresse de l'auditeur
La signature de l'auditeur
293
Intitulé approprié
Pour distinguer de :
294
Paragraphe de présentation ou d'introduction (1/2)
Il doit rappeler
295
Paragraphe de présentation ou d'introduction (2/2)
Exemple de formulation
296
Paragraphe sur l'étendue de l'audit (1/4)
297
Paragraphe sur l'étendue de l'audit (2/4)
298
Paragraphe sur l'étendue de l'audit (3/4)
299
Paragraphe sur l'étendue de l'audit (4/4)
Exemple
300
Paragraphe opinion (1/2)
OU "présentent sincèrement,
"donnent une image
dans tous leurs aspects
fidèle"
significatifs,
301
Paragraphe opinion (2/2)
Exemple
"A notre avis, les états financiers donnent une image fidèle (ou "
présentent sincèrement, dans tous leurs aspects significatifs ") de la
situation financière de la société au 31 décembre 200X, ainsi que du
résultat de ses opérations et des mouvements de trésorerie pour
l'exercice clos à cette date, conformément à ... (1) (et en conformité
avec ... (2) )"
302
Difficultés d'identification du pays d'origine
303
La date du rapport
FIN D ’EXERCICE Signature ou
approbation par
la direction
31/12
Événements postérieurs
dont doit tenir compte l'auditeur
304
La ou les signature(s) du rapport
Exercice en société
exercice individuel :
signature du titulaire
Du nom Du nom
du cabinet OU de l'auditeur
305
Rapport modifié
306
Rapport modifié : autres situations
que sans réserve
Désaccord Limitation Incertitude
Opinion Opinion
de l’auditeur de l’auditeur
Réserve Observation
R a p p o r t d'audit
Refus de certifier
307
Rapport modifié : observation
Paragraphe d'observation - exemple incertitude (4/4)
308
Présentation et
organisation des dossiers
310
Dossiers et documents de travail
L’indexation ou référencement
Feuille maîtresse
311
LesDP dossiers de travail
Dossier Permanent
DG Dossier Général
312
Les papiers
ESSENTIEL CAR :
de travail
Les travaux d’audit sont divisés dans le temps et entre
différents intervenants
313
Dossiers et documents de travail
Exercice contrôlé
Date du contrôle
Source d’information
314
L’indexation ou Référencement :
Que toute personne devant consulter le dossier puisse :
315
L’indexation ou Référencement : (suite)
Le point de départ obligé pour
l’indexation
Les documents de synthèse : bilan et compte de résultat
(TAFIRE éventuellement).
Ces documents faisant l’objet (avec l’état annexé) de la
certification se trouvent de fait constituer le sommaire du dossier
de contrôle.
316
Le principe de l’indexation croisée
Index de la feuille de travail
BILAN Feuille maîtresse
DSA 31 DSA 31 A Renvoi aux documents
d’ordre inférieur
A 100
A 100
A
A 200
A 200
A
A 300
A 300
A
DSA 31
317
Feuille maîtresse
Décomposition par sous rubrique
Recoupement avec les comptes annuels
Référencement avec les feuilles de travail
Approche chiffrée des évolutions
318
Exemple de Feuille maitresse
Société : X
Exercice : 31/12/01
Index :
Fait par : M.R
Le : 24-avr
x
x
# # # #
Valeurs brutes Amortissements VNC
N° Reprises/
Libellé 31.12.00 Acquisitions Cessions 31.12.01 31.12.00 Dotations 31.12.01 31.12.00 31.12.01 Variation
compte cessions
Total compte 505 110 9 606 83 100 0 210 422 396 -26
DSA DSA DSA
Immobilisations en cours 0 0 0 0 0 0
DSA DSA DSA
Total immos corporelles 669 135 767 125 137 268 544 499 -45
DSA DSA DSA
OK Balance Générale 31/12/01
x
319
Présentation
Travail effectué des conclusions
Affirmation du respect du programme de travail
Contrôles satisfaisants
Ou ajustements / reclassements
Suggestions et recommandations
320
Note
Revuede synthèse
analytique par
des postes du cycle cycle
Observations sur les méthodes utilisées
Résumé des ajustements
Le cas échéant : zones d’incertitude subsistant
Classement : dossier de contrôle – en tête du cycle
321
Structure du DP
A - Identification de la société
B - Description de la mission
C - Historique de la mission
D - Systèmes et procédures
E - Comptable et financier
F - Vie juridique
G - Fiscal et social
K - Plaquettes
322
Documentation de l’évaluation
du contrôle interne au DP
Présentation générale du cycle
Diagramme d’évaluation
Synthèse (points forts, points faibles par
objectif d’audit)
Approche retenue
Copies des programmes
Diagramme
Autres éléments
Narratif (le cas échéant)
Test de conformité
323
Equipe d’audit : rôle des membres
324
L’équipe de contrôle (rappels)
Les niveaux correspondent essentiellement à des niveaux d’expérience
différents :
L’assistant découvre le métier et les clients. Ses travaux sont
organisés par le reste de l’équipe qui lui donne des directives,
répond à ses questions, l’aide à résoudre des difficultés et
contrôle son travail. Le contrôle est une pratique courante qui
touche tout le monde au sein de l’équipe (même l’associé). Le
but n’en est pas de sanctionner mais c’est une norme de travail
qui assure une couverture du risque professionnel (nul n’est à
l’abri d’une erreur).
Le responsable de mission (RM) organise la mission sur le
terrain. Il est présent pendant toute la mission. C’est le
principal (pas le seul) interlocuteur des assistants auxquels il
doit consacrer environ 20% de son temps (formation,
explications,...). Il a été auparavant assistant lui-même et
maîtrise donc toutes les techniques d’audit mises en œuvre.
325
L’équipe de contrôle (rappels)
Le directeur de mission ou le fondé de pouvoir (DM /FDP) : Il
oriente la mission et participe activement aux travaux qui nécessitent le
plus de connaissances théoriques (il peut mettre un problème en
perspective en le comparant à d’autres cas rencontrés auparavant. Il est
présent 1 ou 2 jours par semaine (plus sur certains dossiers). Il consacre
plus de la moitié de son temps au reste de l’équipe (formation et
supervision). Il est l’interlocuteur privilégié du client et représente
l’associé qui est plus ou moins présent sur les dossiers (cela dépend de la
taille et des risques du dossier et de l’expérience du DM ou FDP).
Auditeurs informatiques
Juristes et fiscalistes
326