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FORMATION COMPTABILITE

GENERALE : NOTIONS DE BASE

Présentée par Madame Hawa KANTÉ


INTRODUCTION
OBJECTIFS, BUTS ET METHODOLOGIE
 
BUT DE LA FORMATION
 
Le but visé est de doter les apprenants : le personnel du département informatique du trésor, des compétences requises en comptabilité générale pour les
mettre en position de pouvoir maîtriser le vocabulaire et les mécanismes comptables d’une part et d’autre part pouvoir connaitre et comprendre les
documents comptables afin de faciliter leur assistance au département comptable.
 
OBJECTIFS DE LA FORMATION
 
A la fin de la formation, l’apprenant sera capable :
 De définir la comptabilité et de situer ses objectifs et sa place dans la gestion d’une structure,
 De comprendre les principes comptables fondamentaux qui sous – tendent les écritures comptables en général et celles de la Société en particulier,
 De comprendre le cadre, la structure et l’organisation du plan comptable SYSCOA,
 De comprendre la passation des écritures comptables courantes,
 De comprendre le fonctionnement et la constitution des documents de synthèse.
 
METHODOLOGIE
 
 Exposé formel,
 Echanges / discussions,
Exemples / cas.
MODULE 1
Qu’est-ce que la comptabilité 
L’entreprise et son environnement

Objectif : Connaitre l’environnement de l’entreprise, le rôle de la comptabilité dans l’entreprise, les principes comptables.

•L’entreprise :

•Définition : l’entreprise est une entité économique qui utilise des moyens humains, matériels et financiers pour produire des biens et ou des services destinés
à la vente en vue de réaliser un profit positif ou nul.
Exemple : COMATEX ; SOTELMA/MALITEL ; BINKE-TRANS ; IFP de San…

• L’environnement de l’entreprise :
Il s’agit là des partenaires économiques de l’entreprise qui sont en générale :

•Les fournisseurs : Avec qui l’entreprise s’approvisionne en marchandises (Fournisseurs ordinaires) ou en d’autres biens destinés à rester durablement dans
l’entreprise (Fournisseurs d’investissement).

•Les clients : Les partenaires les plus importants pour la survie de l’entreprise, ce sont des consommateurs à qui l’entreprise vend ses biens et services.

•Les banques : Elles jouent le rôle d’intermédiaire entre les différents agents économiques dans l’environnement de l’entreprise (entreprise – clients ;
entreprise – fournisseurs ; entreprise – État…). Elles servent également de bailleurs de fonds pour la plus part des entreprises à travers les emprunts que
celles-ci contractent auprès d’elles.

•L’État : Chaque entreprise doit obligatoirement verser de l’impôt (de façon périodique) à l’État. L’État en contrepartie intervient pour les subventions,
assurer la libre circulation des biens et service…

•Les organismes sociaux : L’Institut Nationale de Prévoyance Sociale (INPS) est un partenaire économique de l’entreprise qui joue le rôle d’assureur des
agents de l’entreprise pour : les prestations familiales, la retraite, les accidents de travail, les maladies…

•Les services d’assurance : Ils s’engagent à indemniser, les entreprises assurées, en cas de réalisation d’un risque déterminé, moyennant le paiement
préalable d’une prime ou d’une cotisation.
On peut ainsi schématiser le circuit économique de l’environnement de l’entreprise comme suite :
Classification des entreprises :

Une petite entreprise industrielle appartenant à une seule personne et une entreprise moyenne de commerce générale appartenant à un groupe d’individu ont en
commun la nature privée. Tout comme une société nationale de production d’huile par exemple et une entreprise personnelle de fabrique de boisson ont mêmes
types d’activité économique (industrielle).
Les entreprises peuvent être classées suivant quatre aspects :

1) Aspect activité économique :


Cet aspect classe les entreprises en trois (3) catégories :
a) Les entreprises commerciales : Il s’agit des entreprise qui achètent de la marchandise et la revendent à l’état (c’est-à-dire sans transformation). Exemple :
Boutiques, Pharmacies, Stations d’essence… 
b) Les entreprises industrielles : Elles achètent de la matière première qu’elles transforment pour obtenir des produits finis destinés à la vente. Exemple :
Usines, Ateliers, Exploitations agricoles…
c) Les entreprises de prestation de service : Ces types d’entreprise prête leurs services aux clients qui en ont besoin. Exemple : Compagnies de transport,
Banques, Écoles, Stations de radio, Services de santé.

2) Aspect tailles :
On classer également les entreprises en trois (3) groupes selon leurs tailles :
d) Les petites entreprises : qui emploient entre 0 et 30 salariés.
e) Les moyennes entreprises : qui emploient entre 31 et 200 personnes.
f) Les grandes entreprises : qui utilisent au-delà de 200 travailleurs.

3) Aspect juridique :
Les entreprises sont regroupées en deux (2) principaux statuts juridiques selon leurs appartenances :
g) Les entreprises publiques : Ce sont des organismes économiques appartenant à l’État.
h) Les entreprises privées : Elles appartiennent aux particuliers et change d’appellations selon l’appartenance. On parle d’entreprise individuelle (qui
appartiens à une personne physique) ou d’entreprise sociétaire (qui appartiens à un groupement économique).
Parmi les entreprises sociétaires on distingue : les Sociétés Anonyme (SA) ; les Organisations Non Gouvernementales (ONG), les Sociétés à Responsabilité
Limitée (SARL), les Sociétés à Nom Collectif (SNC).
LA COMPTABILITÉ
•Définition et Objectif de la Comptabilité :
•La comptabilité est une technique permettant de saisir, d’enregistrer et de classer les données de base chiffrées. Elle est destinée à
fournir après traitement approprié, un certain nombre de renseignements d’ordre juridique et économique aux utilisateurs
intéressés. L’objectif de la comptabilité générale est de produire des états financiers en fin d’exercice. Elle est utilisée par des
entreprises privées et repose sur les 9 principes comptables du SYSCOHADA.
•Entreprise :
•L’entreprise est une organisation financièrement indépendante, une unité de répartition de richesses qui, par la combinaison des
facteurs de production, produisent des biens ou des services destinés à être vendus en vue de réaliser un bénéfice.
•Les principaux partenaires de l’entreprise sont : Fournisseurs ; ménages ; Etablissements financiers ; Administration et clients.
•La relation entre l’entreprise et ses partenaires se traduit par des flux qui sont :
•Le flux réel représente les biens et services. Par exemple : Achat de marchandises se traduit par un flux réel entrant.
•Le flux financier représente les créances et les dettes. Par exemple : Achat de marchandises à crédit se traduit par un flux réel
rentrant et un flux financier sortant.
•Le flux monétaire représente les mouvements d’argent ou de chèque. Par exemple : Achat de marchandises par chèque se traduit
par un flux réel entrant et un flux monétaire sortant.
•SYSCOHADA :
•Le système Comptable OHADA est le référentiel comptable initié par l’OHADA à destination des pays de l’UEMOA (Côte
d’Ivoire, Mali, Burkina Faso, Niger, Sénégal, Bénin, Togo, Guinée Bissau) ; de la CEMAC (Comores, Congo, Gabon, Guinée
Equatorial, Tchad, Centrafrique, Cameroun) et de la Guinée (hors zone CFA).
•Le système comptable OHADA a été crée en vue :
•- d’harmoniser les pratiques comptables dans la sous-région ;
•- d’adapter le modèle comptable des entreprises aux normes internationales ;
•- d’alimenter la centrale des bilans en informations comptables pertinentes et sûres ;
•- d’inciter les opérateurs économiques du secteur informel à ternir une comptabilité régulière.
Les mouvements de valeurs ou flux :

Objectif : Faire la distinction entre les flux ; savoir analyser les activités de l’entreprise (opérations effectué) en terme de flux.
1) Définition : Un flux est un mouvement de quantité valeur qui peut s’agir de biens matériels, de marchandises, de matières premières ou de monnaie.
Exemple 1 :
Le 04 / 01 / N, l’entreprise X achète au comptant et en espèces de la marchandise d’une valeur de 50 000F au près de son fournisseur Y.
Dans cet exemple il y a deux (2) types de mouvement (flux) de quantité de valeur :
 La marchandise quitte chez Y vers X  et
 La monnaie (50 000) qui quitte chez X vers Y
1) Caractéristiques du flux : Que l’on se place chez le fournisseur ou le client, il est caractérisé par :
- Son origine: représente le point de départ du mouvement de la quantité de valeur ;
- Sa destination : c’est le récepteur de la valeur en déplacement c'est-à-dire le point d’arrivé du flux ;
- Sa valeur : est exprimée en unité monétaire (Franc CFA, Euro,…).

Exemple 2 :
Dans le cas de l’exemple 1 :
Les caractéristiques du flux de marchandises sont : l’origine de ce flux est l’entreprise Y, la destination est l’entreprise X et la valeur est 50 000F CFA.
Les caractéristiques du flux monétaire sont : l’origine est l’entreprise X, la destination est l’entreprise Y et la valeur est 50 000F CFA.
Nous remarquons qu’il y a deux (2) flux de sens inverse mais de valeur identique dans cette opération et qui pourrait être schématisé de la façon suivante :
- Flux réel d’achats de marchandises
- Flux monétaire de sortie de caisse
Notion de ressource – emploi :

Ressource : On appelle ressource l’élément qui permet la réalisation d’un flux économique. Elle est toujours située dans l’entreprise à l’origine du flux.
Emploi : Il désigne l’utilisation de la ressource. Il est situé dans l’entreprise à la destination du flux.
Exemple 3 :
Dans l’exemple 2, l’origine du flux de marchandise est l’entreprise Y donc la marchandise constitue une ressource pour cette dernière. L’entreprise Y est
la destination du flux monétaire donc la monnaie (50 000F) constitue un emploi pour elle. En d’autre terme l’entreprise Y emploi 50 000F pour se
procurer d’une ressource (la marchandise).
Contrairement à l’entreprise X, elle se débarrasse de la marchandise pour obtenir une ressource (50 000F) donc pour elle la marchandise représente un
emploi et la monnaie (50 000F) est une ressource.
Classification des flux : Suivant leurs natures il existe :
- Flux réels, monétaires et financiers :
- Flux réels : Ils constituent les mouvements de biens et services ;
- Flux monétaires : Ce sont des flux de monnaie (banque, caisse, CCP)
- Flux financiers : Représentent les mouvements de dettes contractées ou de créances à recouvrir.
Flux internes et externes :
- Flux internes : Ce sont des mouvements au sein d’un même organisme économique.
Exemple 4 : L’entreprise “Boisson SANKE” distribue de la boisson à ses différents points de ventes à San. Tous les mouvements se passent au sein de la
même entreprise “Boisson SANKE”.
- Flux externes : Ce sont des mouvements entre agents économiques se traduisant par un troc ou une opération d’achat-vente.
 Opérations de troc : C’est l’échange d’un bien ou service contre un autre bien ou service.
 Opération d’achat-vente : C’est l’échange d’un bien ou service contre un moyen de règlement (monétaire ou financier).
Remarque : L’activité économique de l’entreprise peut se traduire par de mouvement (flux) qui peuvent être réels, monétaire, financiers, externes ou
internes.
En résumé il faut retenir que les flux entrants sont des emplois et les flux sortants des ressources
Exercice 1 : L’entreprise “DJAGO”.
Flux entrants : Emploi Flux sortants : Ressource
Dates Libellé* Monétaire Monétair Financier
Réels Financiers Réels
s es s
MT Banque
01/05 Acquisition – – – –
350 000 350 000
A. Ftur. B Caisse
05/05 Facture d’achat – – – –
25 000 25 000
M. écrire CCP
07/05 Acquisition – – – –
380 000 380 000
Vente au Caisse V. m/ses
10/05 – – – –
comptant 120 000 120 000
V. P.
Vente au Banque
12/05 – – Finis – –
comptant 700 000
700 000
Banque Caisse
20/05 Versement – – – –
300 000 300 000
Caisse Banque
25/05 Retrait – – – –
500 000 500 000
755 000 1 620 000 – 820 000 1 555 000 –
Totaux
2 375 000 2 375 000
Exercice 2 : L’entreprise “DOUM-Service”.

Flux entrants : Emploi Flux sortants : Ressource


Dates Libellé*
Réels Monétaire Financiers Réels Monétaire Financiers
A. m/ses F /ses
08/06 Achat à crédit 10 000
– – – –
10 000
Autres
Achat au Banque
09/06 ach. – – – –
comptant 20 000
20 000
Vente au CCP V. m/ses
10/06 – – – –
comptant 25 000 25 000
Banque CCP
12/06 Versement – – – –
200 000 200 000
A. Disq Banque F / ses
13/06 Achats du jour – – –
950 000 200 000 750 000
Autres
Payement de Banque
14/06 ach. – – – –
facture 30 000
30 000
Banque CCP
16/06 Retrait – – – –
100 000 100 000
Caisse Clients V. m/ses
17/06 Ventes du jour – – –
40 000 25 000 65 000
Clients V. m/ses
20/06 Vente à crédit – – – –
50 000 50 000
1 010 000 365 000 75 000 140 000 550 000 760 000
Totaux
1 450 000 1 450 000

NB : Nous remarquons dans ces exercices que le Total Emploi est égale au Total Ressource ce qui
nous conduit à l’un des principes fondamentaux de la tenue des livres comptables (Bilan, Journal,
Grand-livre, balance) : c’est le principe de la partie double.
FIN DU MODULE 1

• MERCI DE VOTRE ATTENTION ET A DEMAIN EN PLEINE FORME


MODULE 2
Les concepts de la comptabilité et les principes comptables
Il est composé d’une partie :
Gauche ou débit : qui regroupe l’ensemble des opérations ayant une idée d’augmentation pour les éléments d’actif du bilan mais de diminution pour les
éléments du passif du bilan.
Droite ou crédit : correspond à l’ensemble des opérations ayant une idée d’augmentation pour les éléments du passif du bilan et de diminution pour les
éléments d’actif du bilan.
Le Solde : qui représente la différence entre le total débit (TD) et le total crédit (TC). Il est dit Débiteur et se note SD lorsque le TD > TC, on le porte en ba
la partie Crédit ; il est dit Créditeur et se note SC quand le TC > TD, on le porte en bas de la partie Débit.
NB : Le port du solde dans la partie contraire à son genre vient en respect du principe de la partie double le TD = TC.

Les différents tracés du compte : Selon leur model on distingue quatre types de compte :
Le compte à format ouvert ou colonnes séparées ;
Le compte à colonnes mariées ou jumelées (simple) ;
Le compte à colonnes mariées ou jumelées (avec solde) ;
Le compte schématique ou compte en T.
a) Compte à format ouvert ou colonnes séparées :
« N° et nom du compte »
Débit Crédit
Date Libellé Montant Date Libellé Montant

Total Total

Application 1 : Étudier les variations relatives au compte « 571 Caisse » de l’entreprise “X”
au cours de la 1ère semaine du mois de février 2019.
01/02 : L’entreprise dispose de 45 000F dans la caisse.
02/02 : Elle achète au comptant et contre espèces, 3 500F de marchandises.
04/02 : L’entreprise vend au comptant de la marchandise pour 6 000F en espèces.
05/02 : Elle paie la location pour 8 000F.
Travail à faire : Présenter le compte caisse en colonnes séparées.
Solution : « 571 Caisse »
Débit Crédit
Date Libellé Montant Date Libellé Montant
01/02 Solde à nouveau 45 000 02/02 Achat au comptant 3 500
04/02 Vente au comptant 6 000 05/02 Paiement de location 8 000
Solde débiteur 39 500
Total 51 000 Total 51 000
a) Compte à colonnes mariées ou jumelées (simple) :
« N° et nom du compte »
Montant
Date Libellé
Débit Crédit

Total
Solde ………………
Application 2 : Dans l’application 1 (travail à faire), remplacer le terme “séparés” par
“mariées simple”.
Solution : « 571 Caisse »
Montant
Date Libellé
Débit Crédit
01/02 Solde à nouveau 45 000
02/02 Achat au comptant 3 500
04/02 Vente au comptant 6 000
05/02 Paiement de location 8 000
Total 51 000 11 500
Solde débiteur – 39 500
a) Compte à colonnes mariées ou jumelées avec solde :
Montant Solde
Date Libellé
Débit Crédit Débiteur Créditeur

Totaux

Pour ce tracé, le mécanisme consiste à comparer toujours le montant de l’opération au solde


antérieur :
- Si le montant de l’opération est de même genre que le solde antérieur, c'est-à-dire Montant
Débit et solde antérieur Débiteur ou Montant Crédit et solde antérieur Créditeur, on fait la
somme pour avoir le solde après l’opération.
- Si le montant de l’opération est de genre contraire au solde antérieur, c’est-à-dire Montant Débit
et solde antérieur Créditeur ou Montant Crédit et solde antérieur Débiteur, on fait la différence
de ces deux soldes afin d’obtenir le solde après l’opération qui sera du genre de celui qui a la
plus grande valeur.
Montant Solde
Débit Crédit Débiteur Créditeur
– – X –
Y – X + Y = Z –
– K (< Z) Z – K = T –
– U (> T) – U – T = Q

Application 3 : Dans l’application 1 (Travail à faire), remplacer le terme “séparés” par


“mariées avec solde”.
Solution :
Montant Solde
Date Libellé
Débit Crédit Débiteur Créditeur
01/02 Solde à nouveau 45 000 45 000 –
02/02 Achat au comptant 3 500 41 500 –
04/02 Vente au comptant 6 000 47500 –
05/02 Paiement de location 8 000 39 500 –
Totaux 51 000 11 500
a) Compte schématique ou compte en T :

Débit « N° et nom du compte » Crédit

Application 4 : Dans l’application 1 (Travail à faire), remplacer le terme “séparés” par


“schématique”.
Solution :
Débit « 571 Caisse » Crédit
(01/02) 45 000 3 500 (02/02)
(04/02) 6 000 8 000 (05/02)
51 000 11 500
SD : 39 500

1) À retenir :
 Débiter un compte c’est porter une somme à son débit ; et de façon analogue,
 Créditer un compte c’est lui porter une somme à son crédit.
 Il ne faut jamais confondre Débit et Crédit du compte avec Actif et Passif du bilan.
 Les emplois du bilan sont enregistrés au débit du compte et les ressources au crédit.
 L’ensemble des comptes d’une entreprise est appelé Grand livre.
Le cadre comptable

Les comptes sont répartis en 8 classes en comptabilité générale


- Les classes de 1 à 8 sont réservées à la comptabilité générale
- La classe 9 est réservée à la comptabilité analytique

A) Les classes réservées à la comptabilité générale


Casses réservées au BILAN
- Classe 1 :Comptes du financement permanent ou de capitaux
- Classe 2 : Compte d’actif immobilisé
- Classe 3 : Compte d’actif circulant hors trésorerie
- Classe 4 : Comptes de passif circulant hors trésorerie
- Classe 5 : comptes de trésorerie
Classes réservées au compte de résultat :
- Classe 6 : Comptes de charges
- Classe 7 : Comptes de produits
Classe réservée au résultat
- Classe 8 : Comptes de résultat en instance et d’activité hors activité ordinaire

B) La codification des comptes


Le classement des comptes est fait selon une codification décimale
Un compte comporte au moins 3 chiffres
- Le 1er chiffre permet d’identifier la classe
- Le 2ème chiffre permet d’identifier la rubrique
- Le 3ème chiffre permet d’identifier le poste
FONCTIONNEMENT DES PRINCIPAUX COMPTES D’ACTIF

1) Fonctionnement des principaux comptes de l’actif : a) Les comptes d’actif circulant :


 Le compte “311 Stocks de marchandises” :
a) Les comptes d’actif immobilisé :
Débit 311 stocks de m/ses Crédit
Débit Compte d’actif immobilisé Crédit Est débité du coût d’achat : Est crédité du coût
- lors de l’achat de m/ses ; d’achat :
Ils sont débités : Ils sont crédités : - lors des retours de m/ses - lors de la vente ;
- du prix d’achat augmenté des frais - du prix d’achat lors de la cession ; par les clients. - lors des retours de m/ses
aux fournisseurs.
d’achat (coût d’achat) - du coût d’achat lors de leur destruction.
FONCTIONNEMENT DES PRINCIPAUX COMPTES D’ACTIF SUITE

 le compte “411 Clients” :  Le compte “521 Banque” :


Débit 411 Clients Crédit Débit 521 Banque Crédit
Est débité : Est crédité : Est débité : Est crédité :
- lors d’une vente à crédit aux clients - lors du payement par les clients ; - lors des versements en espèces ; - lorsque l’entreprise remet des chèques au tiers ;
- lorsque l’entreprise enregistre les sommes - lorsque le client retourne de la m/ses ; - lors des virements en faveur de l’entreprise ; - lors des virements en faveur des tiers ;
que les clients lui doivent (frais de transport - lors des réductions accordées aux clients. - lors des revenus obtenus sur les titres. - lors des règlements de factures
par exemple) domiciliées à la banque.
- Lors des achats de titres.
FONCTIONNEMENT DES PRINCIPAUX COMPTES DE PASSIF

a) Les capitaux propres :  Le compte Emprunt :


 Le capital :
Débit 16 Emprunt Crédit
Débit 101 Capital Crédit
Est débité : Est crédité : Est débité : Est crédité :
- lors des ; des retraits en espèces ou en nature ; - lors de l’apport initial ; - lors des remboursements des sommes dues. - lors des surendettements ;
- lors de pertes affectées - lors de nouveaux apports ; - lors des inscriptions des montant des
- lors des virements du solde débiteur du compte lors des bénéfices affectés.
de l’exploitant
intérêts échus et non payés.
- Les charges d’exploitations (Classe 6).
Exemple : Achat de marchandises, de Matières Premières ; Autres achats etc.… ; et
- Les charges Hors Activités Ordinaires (H.A.O) : Ce sont des charges inhabituelles aux quelles fait face l’entreprise (comptes principaux 81 ; 83 ; 85 ;
87 ; 89).
Exemple : Don et libéralité accordé, Perte sur créance HAO…
1) Comptes de produits :
Les produits constituent des ressources internes de l’entreprise ils sont générés par son activité et participent à la détermination du résultat de l’exercice.
Le SYSCOHADA prévoit deux catégories de produit qui sont classées suivant la nature des opérations qu’ils enregistrent :
- Les Produits d’exploitations (Classe 7). 
Exemple : Ventes de marchandises, de Produits Finis ; Produits Accessoires… ; et
- Les produits Hors Activités Ordinaires (82 ; 84 ; 86 et 88).Exemple : Produit des cessions d’immobilisation ; Don et libéralité obtenu ; subvention
d’équilibre…
Tableau de répartition
Compte de Classe Nom de la classe

Ressources durables
1
(capitaux propres et dettes financières)

C o m p ta b ilité G é n é r a le
2 Actif immobilisé

3 Stocks
Bilan
Comptes de tiers
4 (Créances de l’actif circulant et dettes du passif
circulant)

Trésorerie
5
(titres de placement, comptes bancaires et caisse)

Charges d’Activités Ordinaires


6
(Charges d’Exploitation et Financières)
Compte de résultat
Produits d’Activités Ordinaires
ou
7
(Produits d’Exploitation et Financières)
Compte de Gestion

Charges et Produits Hors Activités Ordinaires


8
(HAO)

Compte d’engagements et
9 Engagement Hors Bilan et CAGE
Comptabilité Analytique
Principes comptables fondamentaux
Les entreprises doivent établir des états de synthèse qui donnent une image fidèle de leur patrimoine de leur situation financière et de leur résultat, pour
obtenir cette image fidèle l’entreprise doit respecter un certain nombres de principes fondamentaux qui sont la base d’une comptabilité normalisée et
unifiée par
l’ensemble des entreprises qui tiennent une comptabilité régulière.

Les 9 principes comptables :


a/ Le principe de la prudence
Ce principe définit qu'il faut éviter de transférer sur des exercices futurs des incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine et le résultat de
l'entreprise.
b/ Le principe de la permanence des méthodes : Les entreprises sont tenues de respecter les mêmes procédures et les mêmes règles comptables d'un
exercice (souvent annuel) à l'autre. Par exemple : évaluation des stocks (FIFO et CUMP).
c/ Le principe de la correspondance bilan ou intangibilité du bilan d’ouverture : C’est le principe d’intangibilité du bilan qui dispose que les comptes
de bilan clôturé en fin d’exercice N doivent être identiques à l’ouverture de l’exercice N+1. Par exemple le bilan au 31/12/N est égal au bilan au
01/01/N+1.
d/ Le principe de la spécialisation (indépendance) des exercices : Les exercices comptables étant découpés suivant une périodicité annuelle, il convient
d’imputer à chaque exercice tout ce qui s’y rattache uniquement. Par exemple les régularisations des charges et des produits en fin d’exercice.
e/ Le principe du coût historique : Les biens rentrent dans le patrimoine à leur coût d’achat ou de production sans tenir compte de l’inflation ou de la
déflation.
f/ Le principe de la continuité de l’exploitation : Ce principe postule que l’entreprise continuera à fonctionner dans les conditions normales existant à la
date de clôture et à celle de l’arrêté des comptes et qu’elle n’à donc ni l’intention, ni l’obligation de cesser ses activités dans un avenir prévisible.
g/ Le principe de la transparence : C’est la transposition des concepts de régularité et de clarté de l’information.
h/ Le principe de l’importance significative : Ce principe renvoie à la notion de seuil de signification qui se définit comme le montant à partir duquel des
omissions ou inexactitudes isolées auraient pour effet de modifier ou d’influencer le jugement des utilisateurs.
i/ Le principe de la prééminence de la réalité sur l’apparence : La réalité économique l’emporte sur l’apparence juridique. Il a été partiellement retenu
par le SYSCOHADA compte tenu des difficultés de sa mise en œuvre.
Au Mali, les règles de la comptabilité sont fixées par le SYSCOHADA. À cet égal, il est utile d’énoncer quelques règles de la tenue de la
comptabilité.
 Aucune écriture comptable ne doit être enregistrée si elle n’est pas supportée par une pièce justificative probante. Les pièces justificatives
constituent les supports des opérations. Les factures, talons des chèques, ordre de virement, bulletins de salaire, etc.… sont les pièces
justificatives.
 Toutes corrections d’erreurs d’écriture s’effectuent exclusivement par instruction en négative des éléments erronés. Une écriture incorrecte est
annulée en passant la même écriture avec des chiffres négatifs.
 Le règlement précise la tenue des livres obligatoires tels que :
- Le journal ;
- Le Grand-livre ;
- La Balance Générale ;
Le livre d’Inventaire (Bilan, compte de résultat, le tableau de flux de trésorerie et l’état annexé)

Nous aborderons donc ces notions aux prochains modules.


FIN DU MODULE 2
MERCI DE VOTRE ATTENTION ET A DEMAIN EN PLEINE FORME
MODULE 3
Les principes d’imputations et de comptabilisation
Le système classique ou système Originel : Journal ; Grand-livre ; Balance.
Objectif : À la fin de ce chapitre l’apprenant doit être capable d’enregistrer les opérations effectuées par une entreprise dans le journal classique,
d’établir le Grand-livre et de dresser la Balance ainsi que les documents de synthèse (Compte de Résultat et Bilan de clôture).
Introduction :
Dans le système classique, un enregistrement permettant de mieux contrôler la comptabilité de l’entreprise précède celui des comptes. Cet
enregistrement est effectué dans un document comptable appelé “Livre Journal” ou tout simplement “Journal” à partir des documents de base
(Facture, Chèque, Reçu, Lettre de Change, …)
Les inscriptions de ce journal sont ensuite reportées dans les comptes qui, réunis dans un document, est appelé “Livre des Comptes” ou “Grand-livre”.
Après traitement du Grand-livre, au moyen des soldes obtenus peut-on établir par période (mensuelle ou annuelle) la balance.

Documents de base
Journal Grand-livre
(Facture, chèque…)

Balance

Compte de Résultat Bilan de Clôture


I) Le Journal :
Définition :
Le journal est un document comptable destiné à enregistrer, sans blanc ni altération, dans un ordre chronologique tous les montants affectant le
patrimoine de l’entreprise.
Le journal est un livre coté (numéroté) et paraphé (Cacheté) par les autorités compétentes dans chaque État dont la loi impose sa tenue à tous les
commerçants.

1°) Le tracé du journal :


N° du
Montant
compte

D C Date D C

X Intitulé de X MX

Y Intitulé de Y MY

(Libellé de l’opération)

Totaux

Cet ensemble porte le nom d’“Article simple” ou “Écriture comptable’’. Chaque article est
séparé du précédant et du suivant par un trait de séparation.
La date se place au milieu du trait.
Un article est dit Complexe lorsqu’il regroupe 2 ou plusieurs articles simples.
Exemple : Le 02/11/N, Réglons par chèque la facture N°95 du fournisseur CISSE pour avoir
acheté de mobilier de bureau pour 250 000F et des fournitures de bureau 50 000F.
N° du
Montant
compte

D C 02/11/ D C
N

244 Matériel et Mobilier 250 000

6047 Achat de Four. de Bure. 50 000

521 Banque 300 000

(suivant facture N°95)

Totaux 300 000 300 000

Lorsque plusieurs opérations se font à la même date, on peut mettre la date une seule fois (au
premier article) et dito (d°) pour les autres.
Remarque : Le libellé de l’écriture donne une explication brève de l’opération concernée.
1°) La totalisation du journal :
Le journal est totalisé à la fin de chaque page. Le total débit doit toujours être égal au total
crédit.
Ces totaux doivent être précéder de la mention “à reporter”. Ils sont inscrit à la novelle page
précéder de l’expression “report à nouveau”.
 Le SYSCOA désigne le journal sous la dénomination de Livre Journal ce qui signifie qu’il ne
doit être tenu que sous forme de registre à feuilles cousus et reliées, cela exclu les feuilles
mobiles.
 Il est interdit d’arracher des pages, de laisser des blancs, de porter des inscriptions en marge,
de faire des ratures, d’effacer au grattoir, à la gomme ou à l’encre vor.
 Le journal, comme tout autre document comptable légal, doit être conservé dix (10) ans après
la date de la dernière opération inscrite.
Grand-livre :
1) Définition :
Le Grand-livre constitue l’organe essentiel de la comptabilité qui renferme tous les comptes de l’entreprise.
Reports du Journal au G.L :
L’inscription au G.L comprend essentiellement : La date de l’opération, le nom du compte qui joue en contre partie la somme (placée suivant le cas au débit
ou au crédit du compte.
Dans la pratique on utilise les comptes schématiques (ou comptes en T) pour raison d’économie de temps et d’espace.
2) Traitement du G.L :
À partir des inscriptions de sommes faites dans le compte, on calcule les résultats suivants : Le total du débit, Le total du crédit et le solde.
- Application 1:
Le 1er janvier N, M. Ousmane crée sa propre entreprise. Ses apports sont les suivants : Un atelier pour 580 000, des machines pour 520 000 et une
camionnette pour 3 900 000
D’autre part, il dispose de 1 000 000F en banque pour commencer son activité. Au cours du mois de janvier, il réalise les opérations suivantes :
02/01 : Retrait de la banque pour alimenter la caisse, chèque N°310 : 100 000F.
05/01 : Achat de m/ses au comptant 150 000F par chèque bancaire N°31.
06/01 : Versement à l’EDM à titre de caution 40 000F en espèces, P.C N°02.
09/01 : Achat de m/ses à crédit 200 000F, facture N°12.
12/01 : Achat de mobilier de bureau à crédit 90 000F, facture N°15.
17/01 : Avis d crédit N°08 relatif à l’obtention d’une subvention de 50 000F.
21/01 : Reçu d’un client 10 000F par chèque bancaire.
30/01 : Vente de m/ses 350 000F dont 160 000F au comptant en espèces.
Travail à faire :
1) Présenter le bilan d’ouverture de M. Ousmane.
2) Enregistrer au journal les opérations du mois de janvier.
3) Présenter le bilan au 31/01/N sachant qu’il reste en magasin 120 000F de m/ses.
1°) Bilan d’ouverture au 01/01/N
Actif Passif

Rubrique Montant Rubrique Montant

A.I. C.P.

Bâtiments 580 000 Capital 6 000 000

Matériels 520 000

Matériel de transport 3 900 000

T.A.

Banque 1 000 000

Total 6 000 000 Total 6 000 000


1°) Journal :
N° cpte. Libellés Montants

D C 02/01/N D C

571 Caisse 100 000


05/01/N
521 Banque 100 000

(Suivant chèque N° 310)

06/01/N

601 Achat de m/ses 150 000

521 Banque 150 000

(Suivant chèque N°0521)

275 Dépôt et cautionnement 40 000

571 Caisse 40 000

(Suivant P.C N°02)

À reporter 290 000 290 000

Report à nouveau 290 000 290 000


09/01/N

601 Achat de m/ses 200 000

401 Fournisseurs 200 000

(Suivant chèque N° 12)

12/01/N

244 Achat de m/ses 90 000

481 Fournisseurs d’investi. 90 000


521 Banque 50 000

14 Subvention 50 000

(Suivant avis de crédit N°08)


21/01/N

521 Banque 10 000

411 Clients 10 000

(Suivant règlement)
21/01/N

571 Caisse 160 000

411 Clients 190 000

701 Vente de m/ses 350 000

(Suivant ventes du jour)

Total Général 990 000 990 000


Grand-livre :
D 101 Capital C D 23 Bâtiment C D 24 Matériel C

6 000 000 580 000 520 000

90 000

SC : 6 000 000 SD : 580 000 SD : 610 000

D 245 Matériel de T. C D 521 Banque C D 571 Caisse C

1 000 000 100 000 100 000 40 000

3 900 000 50 000 150 000 160 000

10 000

SD : 3 900 000 SD : 810 000 SD : 220 000

D 601 Achat de m/ses C D 275 Dépôt et Caut° C D 401 Fournisseurs C

150 000 40 000 200 000

200 000

SC :
SD : 350 000 SD : 40 000
200 000

D 481 F/ses d’Investi. C D 14 Subvention C D 411 Clients C

90 000 50 000 190 000 10 000

SC : 90 000 SC : 50 000 SC : 180 000

D 701 Ventes de m/ses C

350 000

SC : 350 000
1°) Bilan au 31/01/N.
Actif Passif

Rubrique Montant Rubrique Montant

A.I C.P

Bâtiments 580 000 Capital 6 000 000

Matériels 610 000 Résultat (Bénéfice) 120 000

Matériel de transport 3900 000 Subvention 50 000

Dépôts et cautionnement 40 000 P.C

A.C Dettes F/ses 90 000

Stock de m/ses 120 000 Dettes F/ses d’investi. 200 000

Clients 180 000

T.A

Banque 810000

Caisse 220 000

Total 6 460 000 Total 6 460 000


I°) La Balance des comptes :
1°) Définition :
La Balance des comptes peut être définie comme étant la liste des comptes dont dispose
l’entreprise.
2°) Tracés de la balance :
C’est un tableau à 4 ou 6 colonnes, selon le tracé, dans lequel figurent les N° et les noms des
comptes, les sommes enregistrées au débit et au crédit de ces comptes, et leurs soldes
(débiteurs ou créditeurs).
a) Balance à 4 colonnes :
Sommes Soldes
N° Intitulés
Débit Crédit Débiteurs Créditeurs

Totaux
a) Balance à 6 colonnes :
Solde Début Exercice Mouvement Soldes Fin Exercice
N° Intitulés
Débiteurs Créditeurs Débit Crédit Débiteurs Créditeurs

La balance est un moyen de contrôle en ce sens que toute inscription au débit d’un compte
entraîne l’inscription d’une somme égale au crédit d’un autre compte :
Emploi = Ressources
Total Débit = Total Crédit
Total du Journal = Total de la Balance
Soldes Débiteurs = Soldes Créditeurs
La Balance est aussi un instrument de gestion qui permet de suivre la bonne marche de
l’entreprise, évolution des investissements, des stocks, des dettes, des créances, des charges et
des produits.
La balance est un moyen de contrôle en ce sens que toute inscription au débit d’un compte entraîne l’inscription d’une somme égale au crédit d’un
autre compte :
Emplois = Ressources
Total Débit = Total Crédit
Total du Journal = Total de la Balance
Soldes Débiteurs = Soldes Créditeurs
La Balance est aussi un instrument de gestion qui permet de suivre la bonne marche de l’entreprise, évolution des investissements, des stocks, des
dettes, des créances, des charges et des produits.

Exercice : présentez la balance de la société de Monsieur Ousmane au 30/01/N


La Balance général au 31/01 /N
N° Soldes Initiaux Mouvements Soldes Finaux
Intitulés
Cpte Débiteur Créditeur Débit Crédit Débiteur Créditeur
101 Capital – 6 000 000 – – 6 000 000
14 Sub ventions – – – 50 000 – 50 000
23 Bâtiment 580 000 – – – 580 000 –
24 M atériel 520 000 – 90 000 – 610 000 –
M atériel de 3 900 000 – – – 3 900 000 –
2 45
transport
275 D épôt et caution – – 4 0 000 – 40 000 –
401 Fournisseurs – – – 200 000 – 200 000
411 Clients – – 19 0 000 10 000 18 0 000 –
Fournisseurs – – – 90 000 90 000
481
d ’investissement
521 Banque 1 000 000 – 6 0 000 2 50 000 810 000 –
571 Caisse – – 26 0 000 4 0 000 22 0 000 –
601 Ach ats de m/ses – – 35 0 000 – 35 0 000 –
701 Ventes de m/ses – – – 3 50 000 – 35 0 000
Totaux 6 0 00 000 6 0 00 000 990 000 990 000 6 6 90 000 6 690 000
FIN DU MODULE 3
MERCI DE VOTRE ATTENTION ET A DEMAIN EN PLEINE FORME
MODULE 4
Les opérations courantes et l’état de rapprochement bancaire
Les Opérations Courantes d’Achats – Ventes.
L’opération d’achat – vente lie deux agents économique :
- L’acheteur ou client ;
- Le vendeur ou fournisseur.
La facture constitue tant pour l’acheteur que pour le vendeur le document de base pour l’enregistrement comptable. Elle est établie par le fournisseur
qui y mentionne les détails de l’opération.
 
I) Les Factures de Doit :
Elle constate la créance du Fournisseur sur le Client.
Exemple : le 08/02, TRAORE vend à DIARRA des marchandises pour une valeur de 200 000 F suivant la facture n°4
 Chez TRAORE (Fournisseur)
08/02

411 Clients 200 000

701 Vente de m/ses 200 000

(Ma facture N°04)

 Chez DIARRA (Client)


08/02

601 Achat de m/ses 200 000

401 Fournisseurs 200 000

(Svt facture N°04)


 
2) Facture comportant des réductions :

Il y a lieu de distinguer les réductions à caractère commercial et des réductions à caractère financier.
 
a) Réduction à caractère commercial : les RRR
- Rabais : Réduction pratiquée en tenant compte d’un défaut de fabrication ou de non-conformité de la commande.
- Remise : Réduction pratiquée en tenant compte de l’importance de l’opération du client.
- Ristourne : Réduction devant compenser la fidélité du client sur une période donnée.
 
b) Réduction à caractère financier :
Il s’agit de l’escompte de règlement qui tient compte d’un règlement anticipé.
 
 Calcul des réductions :
Les réductions se calculent en cascade.
Exemple : Etablir la facture N°13 du 15/02 envoyée par Coulibaly à Kéïta :
M/ses : 600 000
Rabais : 10 %
Coulibaly Le 15/02
Remise : 5 %
Net commercial = Brut – Réduction Commerciale. Facture N°12 Doit : Kéïta

Marchandises 600 000

Rabais 10 % -60 000

NC1 540 000

Remise 5 % -27 000

NC2 / Net à payer 513 000


 Comptabilisation :

En principe, les RRR ne sont pas enregistrées, seul le Net Commercial est enregistré.
- Chez le Client au débit du compte 601 Achats de marchandises.
- Chez le Fournisseur au crédit du compte 701 Ventes de marchandises.
En revanche, l’escompte est enregistré :
- Chez le fournisseur au débit du compte 673 Escompte accordé.
- Chez le client au crédit du compte 773 Escompte obtenu.

Exemple : enregistrez la facture n°12 chez le client et le fournisseur

Facture N°12 :
Chez le client Kéïta
15/02

601 Achat de m/ses 513 000

401 Fournisseurs 513 000

(Svt facture N°12)

Chez le fournisseur Coulibaly


15/02

411 Clients 513 000

701 Vente de m/ses 513 000

(Ma facture N°12)


Exemple 2 : Etablir la facture N° 14 du 16/02 envoyée par DIALLO à DIAKITE :

 M/ses : 800 000
 Rabais : 6 % Diallo Le 16/02

 Escompte : 2 % Facture N°14 Doit : Diakité


Préparez la facture et les écritures comptables; Marchandises 800 000

Rabais 6 % -48 000

NC1 752 000

Facture N°14 : Escompte 2 % -15 040


Chez le Client Diakité
16/02
NC2 / Net à payer 736 960

601 Achat de m/ses 752 000

401 Fournisseurs 736 960

773 Escompte obtenu 15 040

(Svt facture N°12)

Chez le Fournisseur Diallo


16/02

411 Clients 736 960

673 Escompte accordée 15 040

701 Vente de m/ses 752 000

(Ma facture N°12)


LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt indirect (inclus dans le prix à payer) qui concerne la plupart des produits consommés. Cet impôt calculé sur les
ventes est collecté par les entreprises et reversé à l’Etat. La base de calcul (l’assiette) de cet impôt est le chiffre d’affaires hors taxes.
I- Le mécanisme de la TVA
1) Principe
En théorie, l’entreprise doit encaisser pour le compte de l’Etat la TVA sur ses ventes. A contrario, elle doit payer la TVA incluse dans le prix de ses achats de
matières, marchandises, services et immobilisations.
La TVA sur les ventes représente une dette vis à vis de l’Etat, c’est la TVA collectée ; la TVA sur les achats et acquisitions d’immobilisation est appelée TVA
déductible car elle représente une créance de l’entreprise sur l’Etat ; elle est en réalité déductible de la TVA collectée.
Tous les mois, l’entreprise assujettie doit procéder au calcul de sa position en matière de TVA, vis à vis de l’Etat. Trois situations sont possibles :
POSITION DE L’ENTREPRISE SITUATION
TVA collectée > TVA déductible L’entreprise doit payer la différence à l’Etat, on parle de TVA à décaisser,
TVA collectée < TVA déductible Il y a crédit de TVA, l’Etat doit rembourser le crédit ou l’imputer sur les dettes futures,
TVA collectée = TVA déductible Pas de créance ni dette envers l’Etat.
Quelle que soit la situation, l’entreprise doit faire sa déclaration périodique de TVA.
2) Le calcul de la TVA
La TVA est calculée en appliquant aux éléments de la facture soumis à la taxe le taux prévu par la loi.
Les éléments de la facture sont :
 le prix de vente hors taxes
 les frais accessoires de ventes facturés (commissions, frais de transport, assurance etc.) elle ne prend pas en compte les rabais, remises et ristournes ainsi que
les débours. Le principal taux prévu par la loi est de 18 % au Mali

La relation à la valeur ajoutée


Pour le mois de mai 2019, une société a réalisé un chiffre d’affaires hors taxes de 90.000 F, les achats et charges externes hors taxes s’élèvent à 50.000.
TVA collectée = 90.000 x 18%= 16.200
TVA déductible = 50.000 x 18% = 9.000
TVA à payer = 7.200
En terme économique, on pourrait traduire cet exemple comme suit :
Ventes 90.000
Achats et charges externes 50.000
Valeur ajoutée 40.000
Si nous appliquons le taux de TVA de 18% à la valeur ajoutée, on obtient :
40.000 x 18% = 7.200
Ainsi, l’expression taxe sur la valeur ajoutée est parfaitement justifiée.

Les comptes de TVA


La délivrance d’une facture est obligatoire pour tout assujetti à la TVA. Toute facture doit comporter les mentions obligatoires. En matière de TVA, ces
mentions
Exemple 5 : Reprenons la facture N° 20 en appliquant le TVA au taux de 18 %.
sont les suivantes :
Le prix hors taxes du bien ou service ;
Sangaré Le 25/03
Le taux de TVA applicable ;
Le montant de la TVA exigible ; Facture N°20 Doit : Sidibé
La ventilation des opérations imposables et non imposables et taux respectifs. Marchandises 750 000

Remise 6 % -45 000


Au niveau comptable, les montants relatifs à la TVA doivent être enregistrés dans les comptes
suivants : NC 705 000
TVA figurant sur la facture de ventes 4431, 32, 33, 34 Transport +80 000
TVA figurant sur la facture d’acquisition d’immobilisations 4451
Montant H.T 785 000
TVA figurant sur facture d’achats de biens et services 4452, 53, 54
Pour l’exemple ci contre, passez l’écriture correspondante à cette facture chez le client et le fournisseur. TVA 18 % 141 300

Net à payer 926 300


 Chez le fournisseur 25/03

411 Clients 926 300

701 Vente de m/ses 705 000

7071 Port facturé 80 000

443 TVA Facturée 141 300

(Svt facture N°20)

 Chez le client
25/03

601 Achat de m/ses 705 000

611 Transport sur achat 80 000

445 TVA Récupérable 141 300

401 Fournisseurs 926 300

(Svt facture N°20)


Le lettrage comptable
Le lettrage comptable est une opération comptable qui consiste à affecter un repère à une écriture comptable ainsi qu'à affecter ce même repère à une autre
écriture. L'objectif est d'associer ainsi les deux opérations, et de constater quelles opérations restent sans association. Le repère utilisé est fréquemment une lettre
de l'alphabet, d'où le nom de «lettrage».
On utilise fréquemment ce dispositif pour vérifier le bon règlement des factures (émises ou reçues des fournisseurs) et ainsi identifier les factures en attente de
règlement, ou dont le règlement ne correspond pas au montant prévu. Le lettrage est aussi utilisé pour l'état de rapprochement bancaire dans le cas d'une
comptabilité simple.
Il existe deux techniques de lettrage :
•le lettrage manuel :
L'association des deux opérations est faite manuellement entre les factures et les règlements qu'ils sont censés solder. Cette technique est courante dans les TPE/
PME mais devient rapidement inutilisable lorsque le nombre d'opérations à rapprocher augmente.
•le lettrage automatique (dit aussi «mécanique»  :
La méthode est semblable, mais le lettrage est établi par une machine mécanisée (l’ordinateur). Il est établi soit a priori, soit a posteriori.
•a priori : chaque facture est identifiée par un code unique (fréquemment un numéro). A chaque fois qu'on enregistre un règlement, le dispositif impose
d'enregistrer en même temps un code facture. Chaque règlement est associé à une facture, il suffit d'éditer la liste des factures sans règlement associé pour
connaître l'état des factures restant à régler.
•a posteriori : l'ordinateur s'efforce d'associer deux écritures en s'appuyant sur des éléments semblables dans chacune d'elles, souvent le montant ou le libellé.
Dans les cas simples (exemple : une facture a donné lieu à un règlement), le lettrage a posteriori donne des résultats pertinents. Dès que la situation se
complique (exemple : une facture réglée en plusieurs fois, ou un règlement qui regroupe n factures), la qualité du lettrage décroît rapidement.

Enjeux du lettrage comptable


Le lettrage comptable sert à pointer des écritures comptables pour signaler qu'elles ont bien été rapprochées (associées) avec une écriture sur le même compte et
qui porte la même lettre. Un compte présentant l'ensemble des lignes d'écritures pourvue d'une lettre est dit «complètement lettré». Les écritures non lettrées
matérialisent ce qui reste à rapprocher. La liste des opérations non rapprochées fait l'objet d'une attention spécifique des responsables comptables de l'entreprise
et même des Commissaires aux Comptes. Les principaux comptes pour lequel le lettrage a un intérêt sont les comptes de tiers (la classe 4) et les comptes de
trésorerie (classe 5) pour l’état de rapprochement bancaire.
Aujourd'hui l'ensemble des logiciels de comptabilité proposent des options de lettrage des écritures à solder, plus ou moins particulièrement élaborées :
périodicité du lettrage (lettrage en continu ou à date précise), qualité (saisie a priori des informations nécessaires au lettrage donnant la possibilité d'un
lettrage parfait ou rapprochement heuristique), verrouillage définitif (ou pas) du lettrage, liberté de définir la liste des comptes auxquels s'applique le lettrage,
etc.

Démarche du lettrage :
Les créances détenues sur les clients et les dettes vis à vis des fournisseurs sont enregistrées dans des comptes individuels. Le contrôle va consister à
rapprocher :
•le montant des créances-clients avec le montant des encaissements reçus
•le montant des dettes-fournisseurs avec celui des paiements effectués.
Ce contrôle peut se faire par pointage des montants au débit puis au crédit des comptes ou par l’affectation d’une lettre pour les montants à rapprocher. Ce
contrôle mettra en évidence les anomalies et sera suivi des corrections comptables nécessaires. Les anomalies les plus fréquentes sont les suivantes : facture de
vente ou d’achat impayée (omission, facture égarée, ...), erreur d’imputation dans les comptes de tiers (erreur de nom), erreur de montants lors de la saisie au
clavier, double enregistrement d’une opération…

Exemple de lettrage d'un compte client


Date N° de compte Code journal Libellé d'écriture Débit Crédit Lettrage
01/01/2019 411COUREURS AN Sas Coureurs 16/05-30/06 M1805462 160,00 AA
02/01/2019 411COUREURS VE Sas Coureurs 4T18 T1810599 120,00 A
05/01/2019 411COUREURS BQ Sas Coureurs du Monde 120,00 A
08/01/2019 411COUREURS VE Sas Coureurs du Monde 1T19 120,00 AB
11/01/2019 411COUREURS BQ Sas Coureurs du Monde 160,00 AA
22/02/2019 411COUREURS BQ Sas Coureurs du Monde 120,00 AB
01/04/2019 411COUREURS VE Sas Coureurs du Monde F778 20,00 AC
27/05/2019 411COUREURS BQ Sas Coureurs du Monde 20,00 AC
ETAT DE RAPPROCHEMENT

I) Objet et méthode :

1) Objet : L’Etat de rapprochement a pour l’objet d’établir la concordance entre le compte « banque » tenu par l’entreprise et le compte « entreprise »
tenu par la banque. On enregistre ensuite les opérations qui n’ont pas été comptabilisées. 

2) Méthode de traitement :  
2,1) Vérification de la concordance entre les deux soldes à nouveau :
- Les soldes à nouveau (banque et extrait) doivent être égaux avant de faire le pointage.
- Mais si les deux soldes à nouveau sont différents on procède à un état de rapprochement antérieur.
2,2) Etat de rapprochement antérieur : Son objet est d’établir la concordance des deux soldes à nouveau.
Le pointage : C’est une comparaison entre :
- Débit de l’extrait au crédit de la banque (extrait relevé bancaire).
- Crédit de l’extrait au débit du compte banque tenue par l’entreprise.
Cependant les opérations sur l’extrait sont justes alors que les erreurs et les différences sont au niveau de 521 Banque de la comptabilité. 
3) La technique de l’état antérieur :
- Se placer sur le compte 521 Banque et identifier le premier numéro de chèque (chèque fournisseur).
- Se placer sur l’extrait et pendre les chèques antérieurs au premier (chèque fournisseur).
En absence d’égalité on vérifie :
- S’il existe des virements client au débit de 521 banque mais qui ne sont pas sur l’extrait.
- Les domiciliations échues de la banque qui ne sont pas sur l’extrait.
En absence d’égalité on vérifie :
- S’il existe des virements client au débit de 521 banque mais qui ne sont pas sur l’extrait.
- Les domiciliations échues de la banque qui ne sont pas sur l’extrait.
- Les encaissements de chèque de la banque qui ne sont pas sur l’extrait.

Les éléments de l’Etat antérieur sont exclus de l’état de rapprochement.


Regardez s’il y a des virements client au débit du compte banque. Ces virements seront ajoutés au solde à nouveau banque SANB. Si on trouve les même
solde l’état antérieur s’arrête dans le cas contraire on passe à la méthode des cumules
NB
- Les chèques oubliés et rejetés sont notifiés en bas de sujet et doivent figurés en état antérieur au débit du compte 521 Banque.
- Les chèques non présentés à l’encaissement sont notifiés en bas de sujet et doivent figurés en l’Etat antérieur et à l’Etat de rapprochement au
débit de l’Extrait.

II) Comptabilisation :

Les éléments de l’extrait ne sont pas enregistrés, seuls les éléments de la banque sont enregistré.
Exo 1 : L’entreprise FASI Sarl a reçu de la BIM sa l’extrait de compte ci-dessous :

Extrait

Dates Libellés Débits Crédits

1/12 290500
7/12 Virement coulibaly 110000
10/12 Encaissement chèque 131000
11/12 Encaissement chèque 181500
12/12 Chèque N° 014 315500
13 /12 Chèque N° 016 160500
14/12 Versement 125000
15/12 Prélèvement Sotelma (1) 46750
15/12 Solde ?
(1) TVA 18%
A la même date, le compte banque, tenu par l’entreprise, se présente comme suit :
COMPTE 521- BOA
Dates Libellés Débits Crédits
1/12 Report à nouveau 290500
2/12 Chèque N° 014 Sylla 315500
3/12 Chèque N° 016 Sako 160500
5/12 Remise de chèques 131000
7/12 Remise de chèques 181500
10/12 Chèque N° 015 Mory 216000
13/12 Remise de chèques 215000
14/12 Remise d’espèces 125000
15/12 Solde ?

TAF :
1) Présenter l’état de rapprochement au 15/12
2) Passez les écritures au journal
Solution
- Déterminons d’abord les deux soldes à nouveau

EXTRAIT
Débit Crédit
315500 290500
160500 110000
46750 131000
181500
SC : 315250 125000

Total : 522750 Total : 838000

521 BANQUE

290500 315500
131000 216000
181500 160500
215000
125000 SD = 251OOO

Total : 943000 Total : 692000


1) Le Tableau de l’état de rapprochement

BANQUE EXTRAIT
Débit Crédit OPERATIONS Débit Crédit
251 000 Solde à rapprocher 315250
46750 Prélèvement SOTELMA
110000 Virement Coulibaly
Remise chèques 215000
Chèque N° 15 Sako 216000
361000 46750 Total partiel 216000 530250
314250 Solde rectifié 314250
361000 361000 Total général 530250 530250
2) Enregistrement au journal

- principe :
Seules les opérations de la banque sont à enregistrer.

NB : les opérations de l’extrait ne font pas l’objet d’enregistrement.

Le prélèvement Sotelma est soumis à la TVA, le montant sur l’extrait est le montant TTC
(46750) par conséquent on doit calculer le montant HT puis déduire la TVA
MTTC =46750 ; MHT = MTTC/1,18 ; MHT = 46750/1,18 = 39618,64
TVA = MTTC- MHT ; TVA= 46750-39618,64= 7131,36

15/12
521 Banque 110000
411 Client 110000
( Svt état de rapprochement)
______ dito _________

628 Frais de télécommunication 39618,64


445 TVA récupérable 7131,36
521 Banque 46750
(svt état de rapprochement)
FIN DU MODULE 4
MERCI DE VOTRE ATTENTION ET A DEMAIN EN PLEINE FORME
MODULE 5
Les opérations de clôtures et les documents de synthèse
Les travaux d’inventaire

Présentation sommaire des travaux d’inventaire:

Après la comptabilisation des opérations réalisées par l’entreprise tout au long de l’exercice, et l’établissement d’une balance synthétisant
l’ensemble de ces opérations, appelée balance avant inventaire, il est procédé aux travaux de détermination des résultats d’activité de
l’entreprise durant cet exercice et à l’établissement des documents de synthèse qui traduisent la situation patrimoniale de l’entreprise, à la
clôture dudit exercice.

Ces travaux appelés « travaux d’inventaire » sont généralement assurés selon la démarche suivante :
L’établissement d’une balance avant inventaire :
Avant de commencer les travaux de fin d’exercice proprement dit, il est nécessaire d’établir une balance qui regroupe et synthétise toutes les opérations
effectuées par l’entreprise durant l’exercice.
Juste après son établissement, cette balance doit faire l’objet d’un contrôle arithmétique. Ce contrôle consiste à vérifier l’égalité entre le total des
mouvements de la balance et le total des mouvements du journal général. Après vérification de la stricte concordance entre ces totaux, il y a lieu de
procéder à un contrôle de vraisemblance et un pointage des comptes afin de déceler les erreurs éventuelles.

Parmi ces erreurs nous pouvons citer :

♦Les erreurs d’imputation


♦Les erreurs d’oublis (il s’agit de la non comptabilisation d’une pièce justificative ou d’une charge calculée).
♦Les erreurs de saisies (il s’agit de l’enregistrement d’une pièce pour un chiffre différent de celui qui y est porté).

Ces erreurs peuvent avoir plusieurs origines. Nous citons en particulier :

♦L’inexistence d’un plan comptable détaillé ou d’un manuel comptable


♦La mauvaise organisation de la comptabilité
♦L’insuffisance dans le système de contrôle interne
♦La qualification insuffisante du personnel

Les travaux de vérification et de pointage permettant de déceler les erreurs commises, sont souvent d’une ampleur considérable. Pour les mener
correctement, il est évident que le préalable organisationnel soit assuré. D’une façon générale, la justification des soldes des différents comptes du bilan ne
pose pas de difficultés particulières notamment lorsque les opérations ont été correctement comptabilisées tout au long de l’exercice.
Les soldes de ces comptes à la date d’arrêté des états financiers doivent correspondre aux sommes portées sur les pièces justificatives. Les soldes de
comptes des classes 6 et 7 se vérifient indirectement par la vérification des comptes de bilan ou directement par la reconstitution globale des sommes qui
doivent s’y trouver (loyers, intérêts, redevances, etc...).
Amortissement
1) Principe

Dans la pratique, il est difficile de calculer la dépréciation réelle d’un bien. Cette évaluation a lieu périodiquement, en fin d’exercice, et se fait de manière
forfaitaire.

2) Méthode de Calcul :

2,1) La Valeur d’Origine (VO) 


La base de calcul est la valeur d’origine de l’immobilisation. 
VO = Prix Achat hors Taxe +Frais d’achat 
Les frais d’achat correspondent au transport, aux frais d’installation et de montage (principe du coût historique)
 
2,2) L’annuité d’amortissement  
Cette annuité correspond à la somme portée en amortissement, pour année, pour constatation de la perte de valeur. 
Annuité = VO/durée de vie(n) 
EXO : supposons que la FASI acquiert au 1er janvier N de l’outillage d’une valeur de 5 000 000F HT et dont la durée de vie est de 5 ans.

A=5 000 000 /5 = 1000 000

2,3 Le taux d’amortissement (t)

Ce taux permet de calculer directement l’amortissement annuel

T=1/durée de vie (n) 

EXO : Pour une immobilisation d’une durée de vie de 5 ans T= (1/5) x100 soit t =20%

Ainsi l’annuité d’amortissement peut se calculer de deux manières :

A = VO/durée de vie (n) et a = VO x t


Exemple : Toujours concernant l’outillage de la FASI

A= 5 000 000 X 20% =  A = 1000 000

2,4) La Valeur Comptable Nette (VCN)

Cette valeur correspond à la valeur de l’immobilisation à une date donnée n.

VCN = VO - somme des amortissements pratiquées à une date n

Au terme de la durée de vie de l’immobilisation sa VCN doit être nulle.

EXO : Calculons la VCN de l’outillage de la FASI

Au 31/12/N

VCN = 5 000 000-1000 000

VCN = 4 000 000 ==== (annuité n)

Au 31 /12/N+1

VCN = 4000 000 -1000 000

VCN = 3 000 000 F ====== (annuité n+1)


2,5) Le plan D’amortissement

Pour chaque bien faisant partie du patrimoine de l’entreprise est établi un plan
d’amortissement sous forme de tableau qui représente l’étalement de la perte de valeur dans
le temps.

3) Présentation du tableau

C’est un tableau prévisionnel qui fait apparaitre le montant de l’annuité et la VCN de


l’immobilisation. Il faut remarquer que, chaque année, le montant de l’annuité est constant.

Exemple : Etablissons le plan d’amortissement de l’outillage de la FASI

Année Durée VO Annuité ∑annuités VCN

N 1 an 5 000 000 1 000 000 1 000 000 4 000 000

N+1 1 an 5 000 000 1 000 000 2 000 000 3 000 000

N+2 1 an 5 000 000 1 000 000 3 000 000 2 000 000

N+3 1 an 5 000 000 1 000 000 4 000 000 1 000 000

2N+4 1 an 5 000 000 1 000 000 5 000 000 0

NB : La date d’acquisition peut être différente de la date de mise en service. Dans ce cas, on
établira les calculs à partir de la date de mise en service.
3,1 La règle du <<Prorata temporis >>

Les immobilisations n’étant généralement pas acquise le premier jour de l’exercice, il convient
de calculer la première annuité au prorata temporis , c’est-à-dire par rapport à la durée écoulée
entre la date de mise en service et la date de fin d’exercice.

Ce calcul s’effectue en jours sur la base de 12 mois de 30 jours. Dans ce cas on considère
que l’année comporte 360 jours. Si la date de mise en service n’est pas précisément connue
on se basera sur la date d’acquisition.

EXple 1 : Supposons que l’outillage FASI a été acquis et mise en service le 01/06/ N

Année Durée VO Annuité ∑annuités VCN

N 6 Mois 5 000 000 500 000 500 000 4 500 000

N+1 1 an 5 000 000 1 000 000 1 500 000 3 000 000

N+2 1 an 5 000 000 1 000 000 2 500 000 2 000 000

N+3 1 an 5 000 000 1 000 000 3 500 000 1 000 000

N+4 1 an 5 000 000 1 000 000 4 500 000 500 000

N+5 6 Mois 5 000 000 500 000 500 000 0

A N = 5 000 000 x 20 x 6 / 1 200 = 500 000

A N+5 = 5 000 000 x 20 x 6 / 1 200 = 500 000

Exple 2 : Supposons que l’outillage FASI a été acquis et mise en service le 25/ 05/ N

Année Durée VO Annuité ∑annuités VCN

N 216 Jrs 5 000 000 600 000 600 000 4 400 000

N+1 1 an 5 000 000 1 000 000 1 600 00 3 400 000

N+2 1 an 5 000 000 1 000 000 2 600 000 2 400 000

N+3 1 an 5 000 000 1 000 000 3 600 000 1 400 000

N+4 1 an 5 000 000 1 000 000 4 600 000 400 000

N+5 144 Jrs 5 000 000 400 000 5 000 000 0

N = du 25 /05 / N au 31/ 12 / N = 6 + 7x 30 = 216 Jrs

A N = 5 000 000 x 20 x 216 / 36 000 = 600 000

A N+5 = 5 000 000 x20 x (360 – 216) = 400 000


COMPTABILISATION

Les comptes 6811 et 6812 constituent des comptes de charges et permettent de faire supporter à l’exercice la part de dépréciation des immobilisations qui
lui revient. Les comptes 282 et 281 sont des comptes de bilan dont les soldes sont créditeurs. Toutefois ils apparaissent à l’actif du bilan en déduction de la
valeur d’origine des immobilisations auxquelles ils se rapportent. L’annuité peut être également calculée à l’aide d’un programme intégré à la chaîne de la
comptabilité générale ; sur instruction, la dotation est automatiquement enregistrée.

Exemple d’écriture d’amortissement au journal

L’amortissement de l’année N = 5 000 000 * 20% = 1 000 000F


LE JOURNAL
-------- 31-12 ----
681 Dotation aux amortissements 1 000 000
2845 Amortissement du matériel de transport 1 000 000
(Dotation aux amortissements)
--------- 31/12 ---------
LES AUTRES REGULARISATIONS

Outre les charges calculées et la cession des immobilisations, les opérations d’inventaire portent également sur les ajustements des comptes de charges et de
produits.
En effet, les règles de l’organisation comptable prévoit l’enregistrement des opération dans les comptes au vu d’une pièce de base. Aussi, selon le principe
de séparation des exercices, le résultat ne doit prendre en compte que des charges et produits de l’exercice en cours.
Cependant, en cas de décalage dans le temps, des ajustements permettant la prise en compte exclusive des charges et produits de l’exercice en cours doivent
s’opérer.

I- Les charges et produits connus avec certitude à l’inventaire :


La pièce de base ne sera enregistrée qu’au cours de l’exercice suivant. Ce décalage concerne les charges à payer et les produits à recevoir.
1) Pour les charges à payer
Le principe consiste à faire supporter à l’exercice N les charges qui seront enregistrées en N+1. A la fin de l’exercice N, la charge à imputer à l’exercice est
constatée en débitant un compte de la classe 6 par le crédit du compte « 408 fournisseurs factures non parvenues ». Au cours de l’exercice suivant, l’écriture
précédente est contre-passée, ce qui permet de réduire d’autant la charge supportée par N+1.
2) Pour les produits à recevoir
Le principe conduit à inclure dans N les produits qui ne seront enregistrés qu’en N+1. A la clôture de N, le produit concernant est enregistré en débitant «
418 clients produits à recevoir » par le crédit d’un compte de produit. A l’ouverture de N+1, l’écriture précédente est contre-passée
.
II- Les produits et charges constatés d’avance
Il arrive parfois qu’une pièce de base soit enregistrée avant que le bien ne soit livré ou que le service ne soit rendu. Cette éventualité qui est beaucoup plus
rare que la précédente conduit, lorsqu’elle survient, à un ajustement des charges comptabilisées d’avance ou des produits perçus d’avance.
1) Les charges comptabilisées d’avance
La pièce de base concernant une livraison ou une prestation devant intervenir au cours de N+1est enregistrée à la clôture de l’exercice N. l’ajustement
conduit à créditer le compte de charge correspondant par le débit du compte 476 charges constatées d’avance.

2) Les produits constatés d’avance :


La solution est analogue à la précédente mais de sens opposé. Le compte de produit est débité par le crédit du compte « 477 produits constatés d’avance ou
comptabilisés d’avance ».
Le Bilan

Objectif : Présenter le bilan d’une entreprise à une date donnée.


 Patrimoine :
Définition : Le patrimoine d’une entreprise (ou richesse ou situation nette) est la différence entre ses biens et créances d’une part et ses dettes d’autre
part.
1) Les biens : Ils constituent l’ensemble des emplois de l’entreprise. On distingue :
 Les empois permanents : Ce sont des biens utilisés par l’entreprise de façon durable. On les appelle les immobilisations (corporelles et incorporelles).
Exemple : Brevet, Terrain, Matériels…
 Les emplois circulants : Constituent l’ensemble des biens et créances destinés à se renouveler rapidement lors d’un cycle d’exploitation (stocks,
créances sur les clients et disponibilités en caisse ou en banque).
1) Les dettes : Tout emploi s’accompagne d’un financement mis à la disposition de l’entreprise. Ces financement constituent les ressources de l’entreprise
et sont composés du Capital (apport) et des dettes. Les dettes sont regroupées en trois (3) parties :
- Les emprunts : Dettes contractés par l’entreprise (généralement auprès des banques) pour une longue durée (au moins supérieur à trois (3) ans) ;
- Les dettes d’exploitation : Sommes dues aux Fournisseurs auxquels l’entreprise a fait des achats à crédit, à l’État et aux Organismes sociaux ;
Les découverts bancaires : Crédits momentanés qui sont autorisés par les banques.
Marchandises
Ventes stockées Achats
aux F/ses

Créances sur les Dettes envers les


clients F/ses, l’État et les
Org. Sociaux

Encaissements Disponibilité Paiements


(Caisse, banque)
1) Présentation : Le bilan se présente sous forme de tableau à deux (2) parties absolument
équilibré.
- La partie gauche du bilan est appelée Actif et regroupe les biens affectés à l’entreprise sur
lesquels l’exploitant a un droit de propriété et les droits de créance. Il indique les emplois.
- La partie droite du bilan est appelée Passif et indique les ressources de l’entreprise
(capitaux propres, dettes). Le passif représente tout ce que l’entreprise doit.
Le bilan d’une entreprise à une date donnée se présente comme suite :
Bilan au …………………..
Actif Passif
Rubrique Montants Rubrique Montants
Actif immobilisés : Capitaux propres :
Frais d’établissement ** Capital **
Fonds de commerce ** Résultat **
Terrain **
Bâtiment ** Dettes financières :
Matériels ** Emprunts **
Autres dettes **
Actif circulant :
Stocks ** Passif circulant :
Créances clients. ** Dettes fournisseurs **
Dettes fiscales **
Trésorerie actif : Dettes sociales **
Banque **
Caisse ** Trésorerie passif :
CCP ** Banque (découvert) **
Total +++++ Total +++++
1) Conclusion :
 Les opérations de l’entreprise modifient son bilan. Or il est très difficile voir impossible de dresser le bilan après chaque opération. Bien que certaines
de ces opérations affectent le résultat de l’entreprise et d’autres non, il est nécessaire ou même indispensable d’attendre la fin de l’exercice comptable
pour établir un bilan (Bilan de clôture) permettant de dégager le résultat de l’entreprise par déséquilibre entre l’actif et le passif.
 Le résultat se place au passif du bilan au niveau des capitaux propres, il est affecté d’un signe (+) s’il s’agit d’un bénéfice et d’un signe (­–) s’il s’agit
d’une perte.
 Pour une perte le montant peut également être placé entre parenthèses en remplacement du (–).
 Pour équilibrer le bilan on totalise l’actif puis le passif ainsi : R = TA - TP
 
 La situation nette ou patrimoine de l’entreprise représente la différence entre les actifs d’une part et la somme des capitaux propres et des dettes d’autre
part :

Situation net = patrimoine= Fortune = TA – (CP + Dettes)

Exemple : présentez le bilan de clôture de l’entreprise Ousmane


LE COMPTE DE RESULTAT

Lecompte de résultat et le bilan sont des documents de synthèse obligatoires. Ils sont établi au moins une fois par an, à la date de clôture des compte
(date de fin d'exercice). Ils doivent obligatoirement indiquer la date à laquelle ils sont établis.

Le compte de résultat permet de déterminer le résultat de l'entreprise. Il reprend l'ensemble des opérations de gestion :

- les produits (ensemble des opérations entrainant un enrichissement de l'entreprise). On distingue :


- les produits d'exploitation (notamment les ventes de biens et de services) Précisions concernant les ventes de biens.
* Si les biens sont revendus dans l'état où ils ont été achetés, ils sont appelés marchandises.
* Si les biens ont été fabriqués par l'entreprise, ils sont appelés produits finis.
- les produits financiers
- les produits exceptionnels

- les charges (ensemble des opérations entrainant un appauvrissement de l'entreprise). On distingue :


Précisions concernant les achats de biens :
• Si les biens sont destinés à être revendus, ils sont appelés marchandises.
• Si les biens sont destinés à la fabrication de produits finis, ils sont appelés matières premières.
• Si les biens sont destinés à être utilisés par l'entreprise ils sont appelés matières ou fournitures.
- les charges financières
- les charges exceptionnelles

RESULTAT DE L'EXERCICE = TOTAL DES PRODUITS - TOTAL DES CHARGES

On parle de bénéfice si le résultat est positif (il apparaît alors dans la colonne des charges). On parle de perte si le résultat est négatif (il apparaît alors
dans la colonne des produits).
 Le compte de résultat est un document comptable qui présente les comptes de gestion d’une entreprise entre la période de deux bilans.

 Présentation du compte de résultat

Charges Mtant Produits Mt


Achat de m/se X Vente de m/ses X
Achat de M.P X Ventes de produits finis X
Variation de stock m/ses (+/-) (SI-SF) Services rendus X
Autres achats X Produits accessoires X
Transport sur achats X
Locations X Variation stock de produit (+/-) (SF-
Entretien et réparation X SI)
Primes d’assurances X Intérêts de prêts
Publicités X X
Frais de télécommunication X
Rémunération intermédiaire X Total général des produits
Impôts X Résultat net = TP-TC TP
Salaires X + Bénéfice
Intérêts des emprunts X - Perte
Dotations aux amortis. X

Total général des charges TC


SI « stock initial » et SF « stock final »
Résultat = total produit – total charge
Séries d’exercices : Compte de résultat
Exercice 1 : au 31 décembre N les données d’une entreprise sont :
Bâtiment 60 000 Stock au 1er janvier 2 000
Matériel 30 000 Stock au 31 décembre 6 000
Achat de m/ses 15 000 Autres produits 3 800
Ventes de m/ses 50 000 Emprunt 1 900
Intérêt sur emprunt 200 Dettes fournisseurs 700
Créances clients 750 Autres achats 1 500
Banque 6 000 Caisse 800
TAF :
1/ Etablir le compte de résultat et dégager le résultat net de l’exercice ;
2/ Etablir le bilan au 31 décembre N.
Solution :
Parmi les 14 comptes, il y a 6 comptes de gestion et 8 comptes de situation.
 La variation de stock de m/ses = 2 000 – 6 000 = - 4 000 est une charge;
 Le stock final est porté au bilan de clôture.
Compte de résultat de l’exercice N
Charges Net Produit Net
Achat m/ses 15.000 Ventes de m/ses 50.000
Variation stock (initial – -4 000 Autres produits 3 800
final) 1 500 Total produit 53.800
Autres achats 200
Intérêt sur emprunt Résultat
+ 41 100
Total charges 12 700
Bilan au 31/12/N
Actif Brut Amort. Net Passif Net
Bâtiment 60 000 60 000 Capital 59 850
Matériel 30.000 30 000 Résultat 41 100
Stock 6.000 6 000 Dettes
Client 750 750 Emprunt 1 900
Banque 6 000 6 000 Fournisseur 700
Caisse 800 800
Total actif 103 550 Total passif 103 550
Le résultat net du compte de résultat est porté au bilan et le capital est calculé
(total actif – les éléments du passif).
L'image de la différence entre bilan et compte de résultat
Si on devait trouver une image qui marque bien la différence entre le bilan et le compte de résultat d’une entreprise, on pourrait prendre celle d’une course
suivie par un caméraman et un photographe.
En effet le Bilan va correspondre à la photo « finish » de la course alors que le Compte de Résultat va être le film de la course.

Le but commun  entre le bilan et le compte de résultat

Même s’ils sont différents sur la forme et qu’ils ne présentent pas les choses sur le même point de vue, ils parlent de la même chose : l’activité de l’entreprise
pour une période donnée. Par ailleurs l’un comme l’autre sont toujours équilibrés.

Différence entre bilan et compte de résultat : a Chacun son point de vue


Le Compte de résultat : Résumé de la course.
En effet du coté du compte de résultat, on trouve l’ensemble des produits (Les Plus) et de l’autre on trouve l’ensemble des charges (Les Moins).
Le Match se joue les Plus (Produit) contre les Moins (Charge). Le Résultat du match peut avoir deux issues :
•Un bénéfice (Victoire des Plus sur les Moins)
•Un Déficit (Victoire des Moins sur les Plus)
La présentation du compte de résultat commence presque toujours par les produits (ensemble des ventes et factures établies et ou non déjà encaissés pour la
période). Ensuite le compte de résultat va nous nous permettre d’établir un certain nombre de sous totaux qui retraités deviennent les Soldes Intermédiaires
de Gestion SIG.
Ces sous totaux, vont nous permettre de voir les différents niveaux tout au long de l’activité.
Si on reprend notre image du match, les sous totaux pourraient être la notation de chacune des lignes d’une équipe.
Par exemple : on a bien su maitriser les charges externes de l’entreprise mais ce fut une catastrophe au niveau des frais de personnels et la régule de charge
sociale dont la suspension vient de tomber entraine une forte hausse des charges alors que l’arrêt d’un prêt a fortement diminué les charges financières.
Une fois la lecture du compte de résultat fait on sait pourquoi on a terminé la course avec tel résultat.
Bilan : les conséquences de la course sur l‘entreprise

Maintenant que la course est finie et que le résultat est connu, il faut voir dans quel état de santé financière l’activité laisse l’entreprise. Comme dans
une course à étape, il ne suffit pas de gagner une étape, il faut savoir gérer ses efforts et ses dépenses pour garder la première place au classement
final.
En effet, un de vos confrères peut vous dire qu’il a fait un super résultat cette année, mais si c’est pour déposer le bilan dans les six mois qui suivent.
Il n’aura rien gagné par rapport à vous qui pouvez poursuivre et vous assurer des revenus pérennes.
Le bilan va être le reflet de la structure économique et financière de l’entreprise. Comme pour le compte de résultat, on va trouver deux grandes
catégories
•L’actif (qui représente l’ensemble de ce que possède l’entreprise en son nom propre)
•Le passif (qui représente l’ensemble des dettes de l’entreprise)
L’ensemble est toujours à l’équilibre.
l’Actif du bilan va montrer vos capacités économiques via le matériel que vous détenez. Mais il va aussi montrer la potentielle vétusté de votre outil
de production et vos difficultés à vous faire payer par les clients.
Le Passif du bilan va montrer la structure financière de votre entreprise. A savoir si votre activité tient grâce aux résultats dégagés par l entreprise ou
si c’est grâce aux emprunts  et découverts du banquier et les retards fournisseurs.
C’est le bilan qui va intéresser le banquier et l’administration. En effet, l’un comme l’autre veulent s’assurer  de la pérennité de votre entreprise dans
le temps. Car si vous avez des emprunts, le banquier veut s’assurer que vous serez capable de les rembourser sur la durée du prêt. C’est le bilan qui
va aussi vous permettre d’obtenir plus ou moins de faciliter de paiement ou ligne de crédit vis-à-vis de vos fournisseurs qui s’assurent via des
organismes qui étudient votre bilan.
C’est votre bilan qui va montrer si vous êtes solide financièrement ou si vous êtes proche du dépôt de bilan.
En résumé même si le bilan et le compte de résultat sont différents dans leur approches, il décrivent tous les deux l’état de santé de votre entreprise.
Et c’est sur la base d’un bon équilibre de ces deux documents que vous pourrez fonder vos projets pour demain.
Donc un bon compte de résultat Oui ; mais avec un Bilan sain , c’est encore Mieux
FIN
GRAND MERCI POUR VOTRE ATTENTION!!
IL N’Y A PLUS QU’A APPLIQUER!!

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