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DAAQILI
L’entreprise et son
environnement
2022-2023
Définition 1 :
Entreprise Clients
Banques Paiement
Remboursements
Apport de capitaux
Services publics
Propriétaire de
Etat l’entreprise
Dividendes
Impôts
Définition 2 :
Légal Lois sur les monopoles, droit de travail, législation sur la santé, normes
de sécurité.
Le micro – environnement : constitue l’environnement proche ou
encore immédiat de l’entreprise. Il est composé d’acteurs avec
lesquels l’entreprise est directement en contact.
Classification sectorielle:
PME et Grandes
Entreprise
Considérée comme PME :
Etape 1 :
opérations d'exportation: l'entreprise étend son marché à d'autres
pays en maintenant la production dans son pays d'origine.
Etapes 2 :
filiale ou réseau d'entreprises : l'entreprise déplace une partie de ses
opérations à l'extérieur de son pays d'origine.
Etape 3 :
opérations multinationales. L'entreprise devient une entreprise
multinationale avec des opérations de production et de
commercialisation dans différents pays. Les décisions stratégiques
sont prises au siège de l'entreprise
Exemple d’entreprise Multinationale :
Assurances : Zurich
Nourriture : Nestlé, Danone,
Banques : BNP Paribas, Deutsche Bank, Crédit Agricole
Industries diverses : Suez, Vivendi Environnement,
Informatique: Oracle
Pharmacie: Aventis,
Petite, moyenne ou grande Entreprise : SNC, SARL, SA, ou
LES ENTREPRISES Type d’activité de l’entreprise
entreprise Sp
La Framaco –Agriculture
15 employés, 3 propriétaires capital
600 000 dh.
Axa Assurances
3 550 employés, les propriétaires
sont actionnaires.
Ciment du maroc
320 employés, 59 propriétaires,
capital 3000000 dh en actions
Peugeot – Constructeur
Automobile 24 550 employés,
les propriétaires sont
actionnaires
Atlagh telecom
2 persones
Capital 50000 dh
Crétaion de logiciel
Classification juridique
La société à responsabilité limitée
SARL
Illimitée
Associés Associés
Commandités commanditaires
Illimitée Limitée
Les structures de
l’entreprise
ESSENCE DE LA STRUCTURE
Extrait du livre de Henry Mintzberg « Structure et dynamique des organisations »
Mme Raku faisait de la poterie dans son atelier aménagé dans le sous-sol de sa maison.
Cette activité était composée d'un certain nombre de tâches distinctes : préparation de
l'argile, mise en forme, finition, application de vernis et cuisson au four. La coordination entre
ces tâches ne présentait aucun problème :
Mme Raku faisait tout elle-même.
Mais l'ambition et le succès des poteries de Mme Raku étaient la cause d’un problème : le
volume des commandes dépassait sa capacité de production. Elle fut ainsi conduite à
embaucher Mlle Bisque qui avait un vif désir d’apprendre la poterie, et il fallut diviser le
travail entre elles deux. Comme les boutiques d'artisanat voulaient des poteries faites par
Mme Raku, il fut décidé que Mlle Bisque préparerait l'argile et le vernis, Mme Raku se
réservant le reste. Et ceci demandait une certaine coordination du travail, en fait mineure
pour deux personnes travaillant dans un atelier de poterie il leur suffisait de communiquer
entre elles de façon informelle.
Cette façon de faire donna de bons résultats, tellement bons d'ailleurs, que Mme Raku fut
rapidement à nouveau submergée de commandes. Il fallait d’autres assistants; mais cette
fois, Mme Raku décida d'embaucher des personnes qui sortaient de l'école de poterie,
prévoyant qu'il leur faudrait faire un jour la mise en forme elles-mêmes.
Ainsi, alors qu'il avait fallu quelque temps pour former Mme Bisque, les trois nouveaux
assistants savaient d'emblée ce qu'il fallait faire, et s'intégrèrent très rapidement; même avec
cinq personnes la coordination ne présentait aucun problème.
Cependant, avec l'arrivée de deux nouveaux assistants, des problèmes de coordination
commencèrent à apparaître.
Un jour, Mme Bisque trébucha sur un seau de vernis et cassa cinq poteries; un autre jour,
Mme Raku s'aperçut en ouvrant le four que les suspensions pour plantes avaient été
vernies par erreur de couleur fuchsia. A ce moment, elle comprit que la coordination entre
les sept personnes de son petit atelier de poterie ne pouvait plus être uniquement faite de
façon informelle. (Dans un groupe de sept personnes si on prend les membres deux à deux,
il y a 21 paires différentes, donc 21 canaux de communication.) A cette difficulté s'ajoutait le
fait que Mme Raku qui se faisait appeler présidente de la Société des Céramiques, devait
consacrer de plus en plus de son temps aux clients; de fait, on la voyait moins souvent en
blue jeans qu'habillée d'une robe élégante.
Elle dut alors nommer Mme Bisque responsable de l'atelier, chargée à plein
temps de la supervision et de la coordination des cinq personnes qui fabriquaient la poterie.
L'entreprise continua à croître.
Des changements très importants se produisirent après qu'on eût fait intervenir un
consultant en organisation.
Sur ses conseils, l'atelier fut réorganisé en quatre lignes de produit - pots,
cendriers, suspensions et animaux en céramique - chaque opérateur était spécialisé dans
l'une d'elles.
La production se fit ainsi sous la forme de quatre chaines de fabrication. Chacun travaillait
en suivant des normes précises, à un rythme qui permettait la coordination de l'ensemble.
Bien entendu, la Société des Céramiques ne vendait plus aux boutiques d'artisanat; Mme
Raku n'acceptait que les grosses commandes et la plupart des ventes se faisait à des
chaînes de magasins.
Les ambitions de Mme Raku étaient sans limites, et quand l'occasion se
présenta de diversifier son activité, elle la saisit : tuiles de céramique, garnitures
de salle de bain, et enfin briques d'argile. L'entreprise fut par la suite organisée
en trois divisions : produits de consommation, produits pour construction, et
produits industriels. De son bureau situé au cinquante-cinquième étage de la
Tour de la Poterie, elle coordonnait les activités des divisions, analysant leurs
performances chaque trimestre, et prenant les choses en mains lorsque les
taux de profit et de croissance n'atteignaient pas les objectifs prévus. Un jour
qu'elle était assise à son bureau, examinant ces budgets, Mme Raku regarda
autour d'elle le paysage des gratte-ciel qui l'entourait, et décida de rebaptiser
son entreprise <Ceramico >.
Tableau 1 : LES COMPOSANTES FONDAMENTALES DE L’ORGANISATION
H. MINTZBERG
3-La ligne hiérarchique Les cadres intermédiaires situés Constitue le pont entre le sommet
sous la direction générale jusqu’à stratégique et le centre opérationnel
l’encadrement de premier niveau
4-La technostructure C’est ensemble regroupe les experts Conçoit, planifié, contrôle le
qui vont aider à standardiser travail.
l’organisation et agir sur le travail Les ingénieurs, les comptables…
des autres pour le rendre plus
efficace
5-Les services de soutien Ces unités sont relativement Conseil juridique, relation publique,
autonomes et regroupent des le service de paie, restauration…
activités secondaires ou
complémentaires qui pourraient être
réalisées à l’extérieur de
l’organisation
Les organigrammes et les différentes structures
La structure hiérarchique
Direction générale
Direction générale
Direction générale
La stratégie
L’âge et la taille
L’environnement
Les théories des organisations :
Taylor : O.S.T
Volume: Délai:
Combien fabriquer ? Quand ?
Qualité: Coût:
Comment ? Avec quoi ?
Par qui ? Comment ?
Avec quoi fabriquer ?
Les acteurs de la production :
Taylorisme :
est une méthode de travail qui tire son nom de
l'ingénieur américain F.W.Taylor (1856-1915). Cette
méthode repose sur une organisation a priori définie par
des scientifiques : l'O.S.T (Organisation scientifique du
travail)
Post-taylorisme :
- Rotation des postes;
- élargissement des postes ;
- enrichissement des postes;
- groupes semi-autonomes;
- Cercles des qualités
Fordisme :
inventé par Henry Ford (1863 - 1947) et repose sur la
division du travail en une division verticale (séparation
entre conception et réalisation) et en une division
horizontale (parcellisation des tâches), et l'apparition
de la ligne de montage (et donc du travail à la chaîne);
Toyotisme :
➢ zéro stock
➢ zéro défaut
➢ zéro papier
➢ zéro panne
➢ zéro délai
A. L’organisation de la production
commandes
distribution
fabricant
commandes
Environnement
aval (clients)
Achat Production Vente
Atelier Citroën
Seiri Ranger
Shitsuke Impliquer
SEIRI :
vise à trier, sur le poste de travail, le strict nécessaire et à se
débarrasser du reste
SEITON :
consiste à aménager au mieux les moyens nécessaires en réduisant
les gestes inutiles, les pertes de temps et les fatigues inutiles
SEISO :
assurer la propreté du poste de travail en éliminant les causes de
salissures ou de désordre.
SEIKETSU :
définit les règles par lesquelles le poste de travail restera
débarrassé des objets inutiles, rangé et nettoyé.
SHITSUKE :
a pour objectif le maintien des bonnes habitudes en encourageant
et en soutenant le personnel à adhérer aux règles.
fonction
l’activité commerciale
approvisionnement
( respect des délais de livraison, meilleure
satisfaction des besoins de la clientèle)
système financier
la continuité la sécurité
retours retours
Flux d’informations :
Bon de commande, facture, bon de réception,
Avoirs…
Définition :
FICHE DE STOCK
Désignation : Méthode :
E N T R E E S SORTIES STOCKS
Date Libellé Quantité P.U. Montant Quantité P.U. Montant Quantité P.U. Montant
La fonction
financière
Définition :
Son rôle:
Besoin en fonds de
Investissement de création roulement d’exploitation
(B.F.R.E)
Investissement de remplacement
Investissement d’expansion
Moyens de financements
Financement à C.T
Crédit fournisseur
Crédit bancaire
- L’escompte des effets de commerce
- Facilité de caisse (la durée est de
quelque jours / mois).
- Le découvert
L’affacturage
C’est la vente au comptant par une
entreprise de ses créances
commerciales à un intermédiaire
spécialisé appelé factor (société
d’affacturage).
Financement à moyen et à long
terme
L’autofinancement
Le crédit bail
Direction Générale
&
Stratégie d’entreprise
Définition
Le dirigeant
Que fait un dirigeant?
-atouts -structure
Dirigeant
Levier de changement:
-nature
-rythme
-importance
Finance et commercialis
contrôle ation
de gestion
Objectifs:
Définition de
la manière Objectifs de Ventes
dont croissance ,
R&D l’entreprise va de la
s’engager rentabilité…
dans la
concurrence distribution
Achats
Main-
Fabrication
d’œuvre
-stabilité (saisonnalité)
-influence de la démographie
Évolution de la demande -évolution du goût des acheteurs
-apparition des substituts
-taille du marché
Taille et croissance des segments -croissance passée et envisagée
de marché
-besoin et usage
-motivation d’achat
Nature et caractéristiques de la -sensibilité par rapport aux prix
demande -capacité financière des acheteurs
-fidélité de la clientèle
-fréquence d’achats
Tableau 4 : analyse de l’offre
STRATEGIE
Avantages de Inconvénients de
l’internationalisation l’internationalisation
- Ressources de production - Coordination stratégique
acquises à l’échelle des activités difficile;
mondiale au moindre coûts - Acteurs et structures
- Economie d’échelle par difficiles à gérer;
standardisation des produits - Risques des pays,
pour la production et la politiques, sociaux;
commercialisation - Intégration délicate des
- Sources diversifiées de cultures des pays
financement
- Avantages fiscaux,
douaniers, de change.