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Administrer Gouverner
Définir les grandes Surveiller la bonne
lignes de gestion d’une utilisation des moyens
entreprise. ( Lignes
stratégiques)
La gestion Globale.
Gérer
Diriger Organiser
Répartitions des taches
Prendre les décisions à
long terme
Le système de l’entreprise
Définition de l’entreprise
L’organigramme de l’entreprise
Le système de l’entreprise
Définition de l’entreprise
L’utilisation du capital
Le système de l’entreprise
Le Rôle et la finalité de l’entreprise
Associé ou
Ils investissent de l’argent dans La banque l’entreprise fait des
l’entreprise pour avoir en retour actionnaire emprunts auprès de la
de leur investissement des banque pour financer son
dividendes activité
Le système de l’entreprise
Les fonctions de l’entreprise
Secteur Secteur
Secteur primaire Secteur tertiaire
secondaire quatrenaire
02 : mines et énergies ;
03 : industrie de transformation ;
05 : commerce ;
06 : transport et communication ;
07 : banques et assurances ;
08 : hébergements et restauration ;
La réglementation marocaine classe les entreprises en trois tailles : petites ou très petites
entreprises (TPE), moyennes entreprises, petites et moyennes entreprise (PME), et grandes
entreprises.
La taille ou bien la dimension de l’entreprise peut être mesuré à travers l’identification d’un certain
nombre de critères, dont on peut distinguer:
Les très petites entreprises (TPE) : Regroupent les entreprises qui emploient un effectif compris entre 10 et
19 salariés.
Ex: restaurant, maisons d’hotes, imprimerie
Les petites entreprises (PE) : Regroupent les entreprises qui emploient un effectif compris entre
20 à 49 salariés
Ex:
Les moyennes entreprises (ME) : Emploient un effectif compris entre 50 et 499 salariés
Ex: Sofa Maroc
Les grandes entreprises : Sont généralement celle qui emploient 500 salariés et plus.
Ex: Menara Holding, Decathlon, Macdonald’s
B. Le chiffre d’affaire
Le chiffre d’affaire (CA) est la somme des ventes des biens ou de services d’une entreprise.
Il est utilisé à des fins comparatives dans la mesure où il permet à l’entreprise de se positionner par rapport
aux autres entreprises de la même branche.
NB : il y a une grande différence entre le chiffre d’affaires et le bénéfice. Le CA c’est le total encaissé alors que
le bénéfice correspond au CA moins les dépenses.
C. La valeur ajoutée
Elle correspond à la valeur que prend un produit, entre l’achat de ses composants et sa vente. (Richesse,
profits)
Le critère juridique dépend de la (ou des) personnes qui détient le capital, et les
objectifs par l’entreprise, on distingue :
Ce sont les entreprises qui appartiennent en totalité à l’Etat, ce dernier détient l’intégralité du
capital, le pouvoir de gestion et de décision.
Exemples:
Les entreprises semi-publiques : Sont des entreprises dans lesquelles le capital est partagé entre l'Etat et des
particuliers. Et par conséquent l’Etat garde un pouvoir de contrôle sur ces entreprises (politique d’emploi) et
les particuliers participent par le financement ou la gestion.
Exemples:
Une entreprise privée est une entreprise dont la propriété est privée. Il existe deux principaux types
d’entreprises privées : L'entreprise individuelle et l’entreprise sociétaire (société).
L’entreprise individuelle : c’est une entreprise qui appartient en totalité à une seule personne qui assure le
financement, la gestion et la direction.
L’entreprise sociétaire (société) : c’est une entreprise qui appartient à plusieurs personnes appelés «
associés » ou « actionnaires ».
C. L’entreprise sociétaire (société)
La société est un contrat entre deux ou plusieurs personnes (des personnes physiques ou morales), elles
mettent en commun leurs apports afin de partager le bénéfice qui pourra en résulter.
1. Les sociétés de personnes : la société en nom collectif (SNC), la société en commandite simple, la
société en participation.
2. Les sociétés de capitaux : la société anonyme (SA), la société en commandite par action.
Les sociétés de personnes sont des structures dans lesquelles il existe un lien personnel fort entre les
fondateurs (les associés), ces derniers choisissent délibérément de créer leur entreprise ensemble afin
de poursuivre des intérêts entre eux, elles sont caractérisées par les éléments suivants :
La nécessité d’un agrément pour les associés entrants (les parts sociales sont incessibles).
2 manières de gestion
•Une SA fait appel public à l’épargne si elle respecte l’une de ces conditions :
*Si la SA comporte plus de 100 actionnaires, automatiquement elle fait appel
public à l’épargne.
*Si la SA est cotée en bourse.
•Capital minimum d’une SA faisant appel public à l’épargne : 3.000.000dh et capital
minimum par action 50dh/action.
•Le capital minimum d’une SA ne faisant pas appel public à l’épargne : 300.000dh et
capital minimum par action 10dh/action.
•* Le nombre minimum des actionnaires d’une SA est 50 actionnaires.
3. Les sociétés hybrides
Les sociétés hybrides ou sociétés mixte, c’est une catégorie intermédiaire entre les sociétés de
personnes et les sociétés de capitaux. On parle ici de la SARL (société à responsabilité limitée). Les
caractéristiques de la SARL :
•Le capital est divisé en part sociales.
Il n’y a pas de capital minimum pour la SARL on peut créer une SARL avec 1dh en passant par
(les CRI)
La SARL est constituée par une ou plusieurs personnes, et si elle ne comporte qu'une seule
personne, celle-ci est dénommée SARL à associé unique. L'associé a le pouvoir de l'assemblée
des associés.
Le nombre des associés d'une société à responsabilité limitée ne peut être supérieur à 50. Si la
société vient à comprendre plus de cinquante associés, elle doit, dans le délai, de deux ans,
être transformée en société anonyme.
Les frais de constitution
A. Le certificat négatif
B. Le certificat de depot
C. L’établissement des statuts
D. Les droit d’enregistrement
A. Le certificat négatif
Le certificat négatif est une attestation fournie dans un délai de 48 heures par les
délégations du ministère de commerce et de l’industrie.
Il s’agit d’un document par lequel le service central du registre du commerce atteste qu’aucune
autre entreprise, au Maroc, ne porte le même nom commercial ou l’enseigne que celui choisi par
le demandeur pour sa société.
B. Le certificat de dépôt
N.B
En cas de non constitution de la société dans un délai de six mois après le dépôt des
fonds, les fondateurs sont tenus de les restituer aux souscripteurs.
Les statuts se sont les dispositions conventionnelles qui règlent les rapports entre les
associés d’une société à l'égard des tiers. Le nombre des originaux est de cinq dont un
exemplaire sera gardé au siège social et les autres copies serviront à l’exécution des
diverses formalités administratives.
Les frais sont de 20 DH de timbre par feuille (format 21x27) et de 50 DH si elle dépasse la
dimension prévue, plus les honoraires du professionnel chargé de l’établissement des
statuts.
D. Les droits d’enregistrement
D’après l'article 126 du code général des impôts, l’enregistrement est une formalité à laquelle sont soumis les actes
et conventions.
La constitution de la société entraine l’exigibilité d’un droit basé sur la valeur des apports effectués par les associés.
Sur le plan fiscal, on distingue trois catégories d’apports :
Ce sont des apports réalisés par les associés et contre lesquels ils reçoivent
uniquement des droits sociaux représentatifs du capital social. Ces droits peuvent
être matérialisés par l’attribution de parts sociales ou d’actions ou uniquement par
l’inscription dans les statuts de la société.
La base imposable est déterminée, pour le droit d’apport en société, à titre pur et
simple, par le montant ou la valeur de l’apport. Cet apport est soumis au taux de 1%.
N.B: Depuis 2018 toute constitution ou augmentation de capital d’une société dont le
capital souscrit ne dépasse pas 500.000 DH se verra exonéré des droits
d’enregistrement au lieu des 1% utilisées en temps normal.
Exemple 1 :
Deux associés (A) et (B) constituent une SARL au capital de 600.000,00 DH,
divisé en 6.000 parts sociales de 100,00 DH l’une.
T.A.F: déterminez les droits d’enregistrement a titre pur et simple pour cette
société.
2. Les apports à titre onéreux :
Ce sont des apports effectués par les associés et non rémunéré par des actions ou
parts sociales. Ce sont des apports accompagnés de dettes d’un montant équivalent et
que la société créée s’engage à prendre en charge.
Le code général des impôts, défini le barème des droits d’enregistrement applicable
aux apports à titre onéreux :
*3% pour les terrains à bâtir, les mobiliers et les titres de participation.
Définition de l’investissement
•Toute décision de dépense qui conduit à l’acquisition d’un actif en vue de l’obtention d’un flux de
liquidité ultérieur et ayant pour but d’accroitre la richesse des propriétaires de l’entreprise, constitue
un investissement.
On peut avoir des buts plus spécifiques : augmentation de la productivité, diversification des
activités, amélioration des conditions de travail.
•Comptablement, l’ensemble des actifs immobilisés acquis par l’entreprise et figurant aux
immobilisations (incorporelles, corporelles, financières), sont considérés comme investissements à
ce niveau on distingue :
Des immobilisations liées à l’exploitation groupant l’investissement productif : les machines
par exemple.
Des immobilisations hors exploitation telles que : -Des achats de terrains à des fins
spéculatives. - Des achats de titres de participation à des fins stratégiques. - Diverses
réalisations à caractères sociales.
Classification et typologie des projets d’investissement
•Les investissements corporels qui se matérialisent par les investissements industriels ou de nature commerciale et qui se dégage
dans des actifs physiques.
•Les investissements incorporels représentés par exemple par des droits de bail, brevet, licence ou des charges ayant un impact
dans le futur telles que les dépenses de la formation et du perfectionnement du personnel, marketing …etc.
•Les investissements financiers constitués par les placements et éventuellement par la prise du pouvoir financier dans d’autres
entreprises.
B. Classement par objectif
•Les investissements de remplacement : sont destinés à renouveler les actifs productifs usés ou obsolètes afin de maintenir le
potentiel productif de l’entreprise.
•Les investissements d’expansion (croissance) : qui permettent à l’entreprise d’accroitre la capacité de production et de commercialisation
des produits existants.
•L’investissement de productivité ou de modernisation : souvent dont l’objectif d’améliorer la productivité, cet investissement joue sur le cout
du produit.
•L’investissement stratégique : à caractère défensif ou offensif (vente avec perte pour tuer les concurrents)
Les caractéristiques d’un projet d’investissement
Le problème d’investissement revient à sélectionner des projets en comparant le cout de l’investissement et ce qu’il peut rapporter,
c’est-à-dire les gains futurs espérés. La connaissance de ces flux est indispensable à la préparation de la décision.
A. Capital investi
B. La durée de vie
C. Le calcul de l’amortissement annuel nécessite l’établissement d’un tableau
d’amortissement
D. La valeur résiduelle
E. Les flux de trésorerie
A. Capital investi
L’ensemble des dépenses directes ou indirectes nécessaires à la réalisation du projet, doit être évalué :
•En général, la durée de la dépréciation d'un bien (la durée de vie ou la durée de l’amortissement) dépend de la
nature du bien lui-même.
• Il faut compter 5 ans pour les immobilisations incorporelles achat d'une licence, frais de dépôt de brevet...). Il
faut compter entre 4 et 10 ans pour immobilisations corporelles (4 à 5 ans pour un véhicule, 5 à 10 ans pour du
matériel de bureau...).
•L'amortissement d'une immobilisation démarre à compter de la mise en service du bien. Toutes les
immobilisations sont amortissables, à l'exception des terrains, fonds de commerce…
La formule générale de l’amortissement sans prorata :
Avec :
V 0 : la base amortissable = prix d’achat+ frais de livraison+ frais de mise en service
t: le taux d’amortissement= 1/ durée de vie ( en année) ⁄ é ( é )
n: le temps= 12 - mois + 1
C. Le calcul de l’amortissement annuel nécessite
l’établissement d’un tableau
L’entreprise PSEUDO a acquis une voiture le 1/1/N à 180.000DH HT, la date de mise en service est le 01/10/N, la
voiture est amortissable sur 5ans.
TAF : établir le tableau d’amortissement linéaire de cette immobilisation
Exemple 2 : l’amortissement dégressif
L’entreprise PSEUDO a acquis une voiture le 1/1/N à 180.000DH HT, la date de mise en service est le 01/01/N,
la voiture est amortissable sur 5ans.
5 ans – 6 ans 2
Plus de 6 ans 3
D. La valeur résiduelle
Dans le cas général, est bien qu’un investissement ait une durée de vie économique
supérieur sa durée de vie comptable (durée d’amortissement), on retient cette dernière pour
l’évaluation du projet.
Mais dans certaines situations, il est possible d’attribuer une valeur marchande résiduelle
non nulle à ce bien.
Cette valeur résiduelle en fin d’exploitation est une recette additionnelle qui doit être prise
en compte la dernière année du projet.
La valeur résiduelle est le montant que l’entreprise obtiendrait de la cession de l’actif sur le
marché à la fin de son utilisation.