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23/02/21Séance II :

Le cours consiste à comprendre uniquement le fonctionnement et l'organisation de l'entreprise et la


prise de decision (lancement de nouveaux produits, recrutement, licenciement...) au quotidien qui se
montre comme activité essentielle du manager.
Il y'a differentes formes d'organisations et chaque entreprise choisi sa structure organisationnelle
qu'elle lui convient en fonction de facteurs déterminants.

Première partie: L'entreprise et son environnement:


CHAP I:Définitions et typologies des entreprises
Section1 : le concept d'entreprise
I. Les domaines clés de l'environnement de l’entreprise :
L’entreprise est un ensemble de moyens humains, techniques, capitaux, de moyens de
productions dont l’objectif et la création de biens ou/et services.
C’est une unité qui rassemble les Hommes avec d’autres moyens financiers…
I. L’approche traditionnelle de l’entreprise :
I.1. L’entreprise en tant qu’unité de production :
Unité de production de biens et de services : C’est la combinaison des facteurs de
productions (travail, capital materiel, circulant…) en vue de produire des biens et services
destinés au marché.
I.1. L’entreprise en tant qu’unité de répartition :
Répartition de la richesse : on parle de création de la valeur ajoutée, qu’elle soit de biens
ou de service, ceci n’est pas uniquement pour les entreprises marchandes (dont le prix de
vente est supérieur ou égale à la moitié du cout de production) mais également les
entreprises non marchandes.
Valeur ajoutée : Chiffre d’affaire-Consommation intermédiaire*
*Ensemble des charges qui sont rentrées dans la fabrication des biens et des services.
On parle alors d’inputs et d’outputs.
• Inputs : matière première de consommation intermédiaire.
• Outputs :les produits finis ou semi produits qui en découlent.
➔ Selon l’approche traditionnelle, l’entreprise est à la fois une unité de production de biens et
services et une unité de répartition de la richesse
Unité de production: La production est la combinaison de facteurs de productions dont on cite
:

• facteur travail : On distingue le travail qualifié et le travail non qualifié, les


intermédiaires…
• capital (englobant capital fixe càd les immobilisations corporelles et non corporelles(ex
construction terrains immeubles..) et capital circulant càd les matières premières qui
seront consommées (fuel, bois,...))
Unité de répartition de la richesse : chaque valeur ajoutée créée par l’entreprise est faite parce
qu’il y’a des contribuables.
La répartition primaire :
La redistribution est une action faite par l'etat pour reduire les inégalités et encourager la
consommation.

• Le personnel : La directeur, les chefs de départements…le personnel reçoit le salaire (appelé


dans la fonction publique le traitement)
• l’état : c’est les collectivités locales, les administration, les établissements publiques,
CNSS…reçoivent les impôts et les cotisations sociales.
• Les prêteurs : reçoivent les intérêts.
• Les actionnaires reçoivent des dividendes*
*bénéfice divisé entre les actionnaires en fonction de leurs part.

• L’entreprise :Garde les revenus non distribués (réserves)


*Les réserves constituent un pourcentage fixé dubénéfice mais les actionnaires peuvent décider de
l'augmenter sauf qu’il y'a un minimum nécessaire à laisser dans l’entreprise.
Q : Les sommes mises en réserve sont-elles soumises à l'impôt sur les sociétés ?
C'est le bénéfice net de l'exercice qui est soumis à l'impôt sur les sociétés et non le bénéfice
distribuable. Mettre en réserve une partie des bénéfices ne fera donc pas diminuer l'impôt sur les
sociétés.
A l'inverse, la distribution de réserves ayant déjà subi l'impôt sur les sociétés se fera en pleine
exonération fiscale.
Bénéfice net de l'exercice

• -Report à nouveau débiteur de l'exercice précédent (s'il existe)


• -Dotation à la réserve légale
• -Dotation à la réserve statutaire
• + Report à nouveau créditeur de l'exercice précédent (s'il existe)
• = BENEFICE DISTRIBUABLE
➔ Les réserves sont alors soumises à l’impôt.
Les taxes c’est l’impôt sur la société=IS, On les paie avant la distribution (partage des dividendes)
II. L’approche systémique de l’entreprise :

II.1. De l’organisation du système :


II.2. Les caractéristiques du système entreprise :

Cette approche considère l’entreprise comme un système (ensemble d’éléments


organiques ou non organiques en interaction dynamique (càd que c’est un système
organisé et dirigé) entre eux mais également avec leur environnement(càd que c’est un
système ouvert) dans la poursuite d’une finalité.
Parmi les relations qui peuvent exister entre les entreprises on trouve la concurrence, les
alliances les partenariats les sous-traitances…

#Les principales fonctions d’un manager est la conduite d’une organisation


Section2 : La classificationdes entreprise :
I. Les critères de classification de l’entreprise :
Il y’a différents critères de classification des entreprises :
I.1. Critères juridiques : c’est-à-dire qui détient le capital de l’entreprise et sa
gestion (le capital est entre les mains de qui ?)
• L’état : secteur public.
• Particuliers : secteur Privé.
• Les deux : secteur Semi public.
La classification des entreprises en fonction de qui détient le capital :
A. Entreprise du secteur public :
A.1. Publiques : entreprises dont le capital appartient à l’état à 100%, la gestion
également est entre les mains de l’état (les dirigeants sont nommés par l’état (ex : Dahir))
A.2. Semi-publiques :
• Le capital est réparti entre l’état et le privé (pas forcément 50% 50%)
• Les entreprises dont le capital appartient à l’état et dont la gestion est entre les
mains du privé (concession)
B. Entreprise du secteur privé :
B.1. Individuelles :
Celle qui n’ont pas de statut de société (ex : téléboutique)
B.2. Sociétaire :
Ps : Une seule personne peut constituer une société
• Sociétés de personnes
• SARL : à associé unique (peut être constituée par un seul associé) avec un Capital
minimum de 1Dh. Et un nombre min de personnes est de 1, max de 50 personnes
(auparavant 100). A cause de l’importance de des capitaux investi par les
entrepreneurs (aujourd’hui même avec 50personnes on peut passer à une société
des capitaux.)
En cas de faillite, La responsabilité de l’entrepreneur est limitée à ses apports, en
cas de faillite on ne touche pas aux biens personnels de l’entrepreneur.
Pour le paiement : On paie premièrement l’état, le personnel puis les
fournisseurs en fonction de leurs parts.
• Sociétés de capitaux : j’ai perdu la connexion
o Société anonyme
o Société en commandité par action

B.3. Autres types :


• Coopératives
• Mutualistes
I.2. Critères dimensionnels : ça concerne la taille de l’entreprise on distingue de très
petites entreprises (épicerie du quartier) comme on distingue de très grandes
entreprises (Maroc télécom, ONCF...)
Parmi les critères dimensionnel nous distinguons :
a. L’effectif :
• <10 Salariés Très petites entreprises
• 10<Effectif<249 : PME
• >250 Grandes entreprise
b. Valeur ajoutée créée
c. Chiffre d’affaire
d. Capital investi….

I.3. Critères basés sur l’activités économique :Dans Quel secteur d’activité
économique (secteur, branche, filière…) On distingue 9 secteurs d’activités qu’on
peut englober dans 3 principaux secteurs :
• Agricole
• Industrielle
• Secteur de services (appelés auparavant tertiaire)
• Quaternaire (télécommunication et autre)
Chaque secteur est composé de plusieurs branches.
Section 2 : La classification des entreprises:
I. Les critères de classification
I.1 Critères juridique :
I.2 Critères dimensionnels :
Dimension de l’entreprise = sa taille
Il y’a plusieurs sous critères par exemple: l’effectif, chiffre d’affaire, la valeur ajouter, le
capital investi.
I.3 Critères bases sur l’activité économique
Ce sont les différents secteurs.

II. L’évolution et la structure actuelle du tissue industriel et commercial


Il faut retenir les différentes caractéristiques du tissu industriel et commercial marocain.
Le tissu industriel marocain se caractérise par:
1. La prédominance des PME, plus de 95% des entreprises marocaines sont des PME.
On détermine les PME par : l’effectif, chiffre d’affaire, le capital investi..
Moins de 5% (environs 4,...%) sont de grandes entreprises par exemple : maroc
telecom.
2. La double concentration: il y’a une concentration géographique: l’axe Casablanca,
Rabat, Kenitra et Tanger s’accapare une grande majorité des entreprises.
La concentration sectorielle: le tissu industriel marocain est caractérisé par la
prédominance des entreprises agro alimentaire, entreprises de textile cad qu’on n’a
pas d autre industrie lourdes. Actuellement, on commence à faire des transformations
structurelles vers l’automobile et les fibres optiques et la constitution de grands
groupes industriels.
Question jour de l’exam f had la partie d l enviro o les relations.

L’entreprise est ouverte sur son environnement c’est pourquoi l’environnement peut
influencer l’équilibre de l’entreprise.
L’environnement: l’ensemble des éléments externe à l’entreprise et qui peuvent influencer
son activité et son équilibre.

Les éléments externes peuvent faire partie soit du micro environnement ou du macro
environnement.

Micro environnement: environnements spécifique à l’entreprise cad ses propres clients,


fournisseurs et sous traitants.

Environnement général: ensemble des éléments juridiques, ensemble loi, impôts, taxes, le
pouvoir d’achat, les éléments climatiques, le covid19 font partie de l’environnement
général.

L’environnement offre à l’entreprise des opportunités et présente des menaces et des


risques.
On va détailler cela à travers les relations qui existent entre l’entreprise et les autres
entreprises:
Quel type de relation notre entreprise aura avec les autres entreprises (pas forcement du
même secteur).
Il y a deux catégories de relation
1. Relation positive: de complémentarité, ensemble de partenariat, alliance, sous
traitance que peut avoir l’entreprise avec d’autres entreprises.
2. Relation de concurrence: concurrence sur le marché en aval où on va vendre le
produit ou faire une prestation de service.
a) Concurrence direct: l’ensemble des entreprises qui vendent le même
produit ou bien le même service. Par exemple : omo avec tide, tissalat
avec inwi.
La concurrence pure et parfaite: différent vendeur et différents acheteur
par ex téléboutique, agence de voyage.
b) Concurrence indirect: ce sont les entreprises qui offrent les produits
substituables à votre produit. Par exemple : entre un vendeur de journaux
et une librairie.
c) Concurrence sur d’autres marchés : à savoir les marchés en amant ou
les marchés d’approvisionnement: archi, dentiste et topo ont besoin de
main d’œuvre, de fonds(banque), fournisseur de papier..

Chapitre III : Les principales fonctions de l’entreprise:


Section 1 : Les function operationnelles:

Elles entrent directement dans l’opérationnalisation, l’exécution de la production des bien et services.

La fonction commerciale, La fonction de production: Approvisionnement et logistique


I. La fonction commerciale: la première qui génère de l’argent à l’entreprise.
C’est une fonction qui a pour objet de découler le maximum du produit ou bien du service de
l’entreprise.

I.1 Connaissance du marché et du consommateur :


Afin de découler le max on a besoin de connaitre le marché c’est pour cela qu’on effectue des
études du marché :
• Etude quantitative : combien il y’a de consommateurs, à quel prix les concurrents
vendent, combien il y’a de concurrent.
• Qualitative : comportement du consommateur (fidele, moins fidele, pas le notre) +
politiques pour l’attirer dépendants de chaque catégorie de consommateurs
Les études vont servir à connaitre quel est le besoin et le comportement du consommateur.

I.2 Le marketing mix (marchéage) :


Comment on va essayer de s’accaparer des parts du marché ?
On suit la politique des (4P, 9P, 10P).
Les principaux sont produit (product), prix(price), communication(promotion) et
distribution(place).
• Politique du produit : bien présenter le produit : emballage, design, log.
Par exemple : chocolats dans des formes différentes, assiettes avec des couleurs
différentes..
• Politique du prix : pas toujours politique du bas prix, mais i faut un bon rapport
qualité prix. Par exemple parfum plus cher est un parfum de qualité.
Prix psychologique (199dhs au lieu de 200dhs, acheter 2 un gratuit)
• Politique de communication : faire connaitre le produit ses qualités et autres (réseau
sociaux, publicité, brochures..)
• Politique de distributions : mettre en place le produit par exemple : des services après
vente comme l’installation des machines ou bien la réparation en cas de panne (grande
surface ila t9diti ktr mn 1000dhs livraison l dar) les produits avec un bas prix sont en bas
dans les grandes surfaces et les promotions en face de vos yeux, les produits (comme le
lait, huile..) toujours au fonds des grandes surfaces pour voir les autres produits dont vous
n’avez pas foncement besoin devant vos yeux et peut être les acheter aussi par la suite.

II. La fonction de production: il faut produire avec le moindre cout, avec une bonne qualité
et en respectant les délais. On parle des 5 zéros olympiques: 0 délais, 0 défauts, 0 stock
(produire sur commande), 0 papier, 0 pannes.
Elle a pour objectif : le respect des délais, l’amélioration de la qualité, la réduction le cout, la
flexibilité.

Ceci a été résumé par les 5 zeros olympiques:

0 délais : le client ne doit pas attendre.

0 défauts : par exemple si une entreprise de voiture trouve un problème donné elle fait appel
à tous les concessionnaires pour leur rendre toutes les voitures vendus pour les réparer.

0 stock (produire sur commande) : psk le stock est encombrant c’est pour cela qu’il faut
produire sur commande.

0 papier : il faut tout digitaliser

0 pannes : les machines ne doivent pas tomber en panne.

Il faut être flexible et s’adapter a toute situation, agir facilement pour contourner les risques
(exemple : printemps arabe, le Maroc a senti qu’il est touché et sa majesté a prononcé le
discours du 9 mars, quelques entreprises ont tire profit du covid19)
III. Approvisionnement = achat + gestion du stock et logistique: ensemble d’activité en
amant et en aval dans le processus de la production.

Approvisionnement : acquisition des biens et services dont l’entreprise a besoin


Logistique : mot origine militaire et ca désigne l’ensemble des activités qui vont servir à
mettre en place les combattants, transmettre les messages télégrammes, évacuer en cas de
problèmes. Le transport n’est qu’une activité parmi d’autres de la logistique.

La chaine logistique :

Chaine logistique : l’ensemble des flux a la fois flux d’information et flux physique.
Production : processus de production (l’usine).
En aval du processus de production : marche d’écoulement
Flux physique : Flux de marchandise qui viennent de l’amant vers l’aval :
• Matières premières (approvisionnement : on parle ici de fournisseur),
• Produit finis et semi-finis ( on parle ici de distributeurs qui par leur moyen de
transport et par leur moyens de communication font la distribution sur le marché en
aval)

Flux information : flux monétaire qui est a contre partie du flux réel.
Q : quelle est l’importance de la chaine logistique de la chaine logistique :
il faut expliquer le schéma donc il n’ya pas que le transport, il faut aussi parler de la matière
première de l’amont vers l’usine, le transport la gestion du stock.
Même chose pour la distribution il n ya pas que le transport.
Les fonctions opérationnelles ont aussi besoin de fonctions de support qui leur servent d’assistance :

1. Fonction ressources humaines:


2. Fonction financières et comptables : il faut disposer de suffisamment de fonds et les utiliser
avec les supports les plus adéquats.
3. Fonction administrative : elle est présente partout.

Séance 4
Rappel de la Séance 3.
Les principales fonctions de l’entreprise
1. Les fonctions opérationnelles : qui concerne opérationnalisation c-à-d la création des
biens et des services.
I. La fonction commerciale
La connaissance du marché et du consommateur par les caractéristiques et les
études du marché
Le marketing mix
Il y a différents politiques à savoir de produit, de prix, de communication et de
distribution
II. La fonction production :
Typologie des productions qui est réaliser par la classification selon le secteur
d’activité, selon le processus de production et selon le rapport du client
La gestion de la production a pour objectif de réaliser des produits en
respectant les délais, en améliorant la qualité, en réduisant les couts et être flexible de
la part des entreprises
III. Approvisionnement et logistique

La fonction achat : comprend les activités liées à l’acquisition des biens et


services dont l’entreprise a besoin
La gestion des stocks : les stocks remplissent plusieurs fonctions : F. de
régularisation, F. économique et F. d’anticipation
La logistique : est l’ensemble des activités ayant pour but la mise en place, aux
moindres couts, d’une quantité de produits, à l’endroit et au moment où une
demande existe. Elle a pour objectif de mettre en place à l’entreprise et aux
clients les produits dont ils sont besoin.
2. Les fonctions de support
I. La fonction des ressources humaines : c’est la gestion des hommes au travail
dans des organisations (gérer le planning, gérer les dossiers des employés…).
C’est aussi l’ensemble des techniques et des moyens qui sont utilisés pour
assurer le fonctionnement normal de l’entreprise de point de vue du personnel.
On est passé de l’administration du personnel c-à-d :
- la préparation et l’actualisation des dossiers individuels,
- la tenue des documents et registres imposés par la réglementation,
- l’administration des rémunération,
- le calcul des charges sociales,
- l’administration des horaires…
À la gestion du personnel :
-l’emploi, la rémunération, la formation, la sécurité et l’amélioration des
conditions de travail, la relation professionnelle…
Et on parle maintenant de GPECC (la gestion prévisionnelle des emplois, des
compétences et des carrières) qui englobe à la fois la sécurité au travail, les
relation pro la motivation le climat de travail …
II. Les fonctions financières et comptables
La fonction financière qui a pour mission de mettre à la disposition de
l’entreprise, au moments opportuns (il faut disposer des fonds pour ne pas tomber
dans l’insolvabilité) et par les procédés les plus économiques, les capitaux
nécessaires à son équipement rationnel et à son fonctionnement normal tout en
assurant son indépendance permanente et sa liberté d’action industrielle et
commerciale (l’entreprise ne doit jamais tomber dans insolvabilité et dans
illiquidité).
La fonction comptable : assure l’enregistrement de toutes les opérations affectant
le patrimoine d’une entreprise et la traduction de ces données en documents de
gestion.
III. La fonction administrative
La fonction administrative consiste à recueillir toutes les informations élémentaires
découlant de l’activité de l’entreprise à les classer et à les exploiter afin de les adapter aux
décisions à prendre.
Deuxième partie : Organisation et structures d’entreprise
I. La composante d’une organisation : c’est la somme totale des moyens
employés pour diviser le travail entre taches distinctes et pour ensuite assurer
la coordination nécessaire entre ces taches
L’entreprise se structure donc autour de deux axes :
- horizontal : correspond à la division du travail
- vertical : correspond à la coordination des taches

Niveaux de décision
N1 : Le sommet stratégique : c’est où sont prises les décisions qui engage l’entreprise à long terme (on
trouve La direction)
N2 : niveau tactique : c’est où sont prises les décisions qui engage l’entreprise à moyen terme (on
trouve les directeurs commerciaux). C’est là où on choisit le meilleur chemin pour réaliser la stratégie
réalisée par la stratégie de la direction stratégique
N3 : niveau opérationnel : C’est là où on essaye de respecter et de suivre le chemin tracer par le niveau
tactique (on trouve les chefs de chantiers, de projet …)
N4 : niveau d’exécution
II. Les différentes formes de structures

La nature de la structure d’entreprise


La structure décrit la façon dont les taches sont réparties, la manière dont le pouvoir est exercé
et les relations entre les divers éléments du système.
Selon Mintzberg la structure d’une organisation peut être définie comme la somme totale des
moyens employés pour diviser le travail entre des taches distinctes et pour ensuite assurer la
coordination entre ces taches.
Une structure est représentée par un organigramme. Celui-ci fait apparaitre :
✓ Le processus réel de l’exercice du pouvoir
✓ La répartition des taches
✓ Les liens formels entre les différents services
Les déterminants du choix de la structure :
✓ L’âge et la taille : peuvent influencer l’entreprise, par exemple lorsque la structure de
l’entreprise est de petite taille ou elle vient d’être créé, on aura automatiquement la
structure hiérarchique, mais lorsque l’entreprise vient de plus en plus grande ou de
plus en plus ancienne il y aura une délégation du pouvoir.
✓ La technologie
✓ L’environnement : dans un environnement de concurrence ou turbulant on opte à
des structures hiérarchie afin de maitriser la situation.
✓ Le pouvoir et la formation des dirigeant
III. Les types de structures d’entreprise
✓ La structure hiérarchique : chaque responsable dirige ses subordonnées, il se réserve
les activités de la direction, de coordination et de contrôle.

✓ La structure fonctionnelle : les activités dont regroupées par grandes fonctions ou


par service et applique le principe de la spécialisation, chaque responsable étant
spécialisé dans un domaine et chaque subordonné relevant de plusieurs responsables.

✓ La structure divisionnelle : les divisions sont créées sur la base de deux critères
produit et marché.
➢ L’organisation par produits : le critère de regroupement des activités
est celui de l’appartenance à tel ou tel type de production.
➢ L’organisation géographique : si l’entreprise a ses activités dans des
zones géographiques différentes, elles peuvent être regroupées par
grand secteurs géographique.

✓ La structure matricielle : est la forme d’organisation qui présente plus de difficultés


pour les managers, étant donné ses caractéristiques très particulières. Toutefois dans
certaines conditions, elle peut se révéler efficace.
Dans cette structure, certains employés surtout les cadre ou les spécialistes dépendent
de deux managers et non d’un seul. Elle comporte une combinaison des deux formes
d’organisation par produit et par fonction grâce à une dualité de système relationnels,
en matière d’autorité comme d’information et de subordination.

✓ La structure moderne : pour remédier aux inconvénients liés à la réalité pyramidale


et hiérarchique des structures traditionnelles. (la mondialisation exige plus de
flexibilité donc des structures adaptables en permanence, plus dynamiques…).
elle se caractérise par :
- une plus grande rapidité d’action
- les hiérarchies sont moins nettes et le pouvoir de décision est plus dispatché.
Parmi les structures modernes on trouve :
➢ La pyramide inversée : C’est une nouvelle culture d'entreprise basée sur de
nouvelles relations de travail. Elle est inversée dans la mesure Où les notions
d'autorité liée à la hiérarchie traditionnelle (direction/stafff/line) sont absentes.
L'accessibilité aux « chefs » est rendue plus facile. La direction se contente de
fixer la stratégie générale de l'entreprise et laisse à son personnel la liberté de
définir les modalités, les méthodes et les moyens pour la réaliser. En
répandant un esprit de collaboration et de coordination, on vise par cette
nouvelle culture à responsabibser le personnel plutôt que de le surveiller.
Culture synonyme de créativité et de productivité.
➢ La structure polycellulaire : vise à réduire les niveaux hiérarchiques
rigides des structures traditionnelles, en optant pour une organisation
horizontale et non vertical. L'entreprise est organisée en cellules par la
direction. Chaque cellule est autonome est vis-à-vis des autres. Au
besoin, elles peuvent entrer en rapport de façon interactive. La cellule
de direction propose un projet fédérateur ; elle intervient pour l'affirmer
et pour contrôler l'efficacité de son exécution.
➢ La pyramide ronde :

Séance 03/03/2021
Structures modernes
Essaient de combler les lacunes et inconvénients des sutructures anciennes. on attend pas à ce que le
supérieur hierarchique donne les ordres.
Pour remédier aux inconvénients liés à la réalité pyramidale et hiérarchique des structures
traditionnelles, d’autres structures, dites modernes ont vu le jour ( la mondialisation exige plus de
flexibilité donc des structures adaptables en permanence, plus dynamiques,…)

• Une plus grande rapidité d’action( on n’attend pas tjr la décision du supérieur
hiérarchique,
• Les hiérarchies sont moins nettes et le pouvoir de décision est plus dispatché

1- La pyramide inversée

C’est une nouvelle culture d’entreprise basée sur de nouvelles relations de travail. Elle est
inversée dans la mesure où les notions d’autorité liée à la hiérarchie traditionnelle
(direction/staff/line) sont absentes.
L’accessibilité aux « chefs » est rendue plus facile. La direction se contente de fixer la
stratégie générale de l’entreprise et laisse à son personnel la liberté de définir les
modalités. Les méthodes et les moyens pour la réaliser.
En répondant un esprit de collaboration et de coordination, on vise par cette nouvelle
culture à responsabiliser le personnel plutôt que de le surveiller.
→ Culture synonyme de la créativité et de production.

Cela ne veut pas dire que les décisions viennent du bas vers le haut mais les idées peuvent
provenir des opérateurs et les responsables pr les décisions convenables.

2- La structure Polycellulaire

Elle vise à réduire les niveaux hiérarchiques rigides des structures traditionnelles, en
optant pour une organisation horizontale et non verticale. L’entreprise est organisée en
cellules fédérées par la cellule de la direction. Chaque cellule est autonome vis-à-vis des
autres. Au besoin, elles peuvent enter en rapport de façon interactive. La cellule de
direction propose un projet fédérateur ; elle intervient pour l’affirmer et pour contrôler
l’efficacité de son exécution. Une cellule peut à tout moment apparaitre et/ou disparaitre
suivant les conjonctures et les circonstances propre à l’entreprise ou en rapport avec le
marché : nouveau produit, crise passagère…
-Oui, on peut trouver plusieurs structures au sein d’une même entreprise.
-très pratique pour les sociétés qui travaillet sur des projets…
- IAV : Structure divisionnelle

3- La pyramideronde

C'est la structure du futur: l'entreprise est organisée en pôles: pôle machine, pôle
fabrication, pôle recherche et développement, etc. Une même personne peut ainsi se
retrouver dans plusieurs pôles à la fois. Un directeur technique pourra intervenir au
niveau des achats et de la réparation des matériels, de la maintenance préventive et de la
recherche-développement…
Ce type d’organisation est encore très rarement pratique aujourd’hui parce qu’il exige un
niveau supérieur de qualification, de compétence et de polyvalence.
TROIXIEME PARTIE : APERÇU SUR LE SYSTEME DE GESTION DE L’ENTREPRISE
Chapitre I. Le rôle de l’information dans la prise de décision
Section 1. L’importance de l’information
I. Définition et rôle de l’information
I.1. Définition

Au sens premier, l’information est l’acte d’informer, de mettre au courant d’événements. C’est
une nouvelle, un renseignement que l’on communique… ou que l’on obtient, un ensemble de
connaissances acquises sur quelqu’un ou sur quelque chose… De manière plus simple, on peut
définir l’information comme un ensemble de données qui permettent de prendre une décision
dans l’entreprise.
Pour qu’elle devienne une information, une donnée doit être : - Significative : l’information
apporte une connaissance que le destinataire ne possédait pas, et réduit donc son ignorance… -
Utile (elle a une valeur) : l’information permet d’améliorer la décision, c'est-à-dire que le choix
est meilleur que si l’information n’avait pas existé. (Exp. : Soleil…)
I.2 Typologie de l’information
Selon le critère retenu, on peut distinguer plusieurs types d’informations
I.3 La qualité del’information
La réussite de la décision dépend de la qualité de l’information utilisée. Cette dernière doit être : -
pertinente, c'est-à-dire être utile à celui qui va l’utiliser (adaptée à ses besoins) ;
- intelligible, c'est-à-dire comprise par son utilisateur ;
- fiable, c'est-à-dire complète, mise à jour, précise, exacte … ;
- disponible, elle doit être accessible en temps utile…
II. L’obtention et la circulation de l’information
II.1. Les sources d’information
L’information peut s’obtenir principalement auprès de deux sources :
- les sources internes : (rapports de représentants, statistiques de ventes, documents comptables,…) -
Les sources externes : elles sont à compétence générale (ministère de l’économie, Haut Commissariat
au Plan,…) ou à compétence particulière (ministère du commerce et d’industrie, du commerce
extérieur,…), qui peuvent être publiques, privées ou internationales.
II.2. La circulation de l’information
L’entreprise dispose de différents moyens dont notamment les notes internes (notes de service, journal
d’entreprise,…). En outre, elle doit contrôler ses employés qui lui rendent des comptes (bons de
consignation progressivement remplacés par des grilles de saisie informatiques,…). Pour organiser la
circulation de l’information vers l’extérieur, l’entreprise utilisera divers outils, tels que les dossiers de
presse, les conférences de presse que donneront ses dirigeants.
Chapitre II. La gestion et la prise de décision dans l’entreprise Section
1. La gestion et ses techniques
I. Définition de la gestion
La gestion peut être définie comme étant l’ensemble des activités permettant de conduire des
organisations par la prise continue de décisions. L’activité du gestionnaire est donc de prendre des
décisions en fonction d’objectifs à atteindre et de contraintes à respecter, et de les faire appliquer.
Le rôle du gestionnaire comporte trois composantes principales :
- Un rôle de stratège : il s’agit des activités de finalisation (donner des objectifs, définir une stratégie
d’ensemble) ;
- Un rôle d’animation et de coordination : assigner à chacun sa tâche et coordonner l’ensemble des
composantes et faire en sorte que les énergies individuelles s’intègrent dans l’organisation pour
atteindre les buts fixés ;
- Un rôle de superviseur : mise en place des mécanismes lui permettant de contrôler l’efficacité (la
réalisation des objectifs) et l’efficience (l’utilisation optimale des ressources employées) de son
système et l’utilisation de ces mécanismes durant la période de fonctionnement du système.
Section 2. La décision et le processus de décision
I. La notion de décision et ses typologies
I.1. La notion de décision
La décision peut être définie comme étant une opération intellectuelle débouchant sur un choix qui se
matérialisera par une action.
I.2. La classification des décisions selon leur niveau
On distingue couramment trois niveaux de décision en fonction de la hiérarchie du décideur, de
l’importance de la décision, de l’échéance temporelle et de la nature des informations disponibles :
- Les décisions stratégiques : elles sont prises en haut de la pyramide hiérarchique et ne peuvent pas
être décentralisées. Elles sont les plus importantes dans la mesure où elles déterminent l’orientation et
le développement de l’entreprise en matière d’investissement, de diversification, de fusion, de
concentration…
- Les décisions administratives ou tactiques : (appelées aussi de gestion ou encore de pilotage) ;
(pour atteindre les objectifs définis) ; elles prolongent les décisions stratégiques en ce qui concerne
l’organisation et la structuration interne de l’entreprise, comme l’acquisition des facteurs de
production, l’organisation du travail,… Ce sont en général des décisions décentralisables vers les chefs
fonctionnels.
- Les décisions opérationnelles : (décisions d’exécution prises par les opérateurs);ce sont les
décisions répétitives relatives à la gestion courante de l’entreprises ; leur but est d’obtenir de
l’exploitation courante le maximum de profit (fixation des tarifs, passation des commandes, niveau des
stocks,…).

II. La pratique de la prise de décision dans l’entreprise


II.1. Schéma général de la prise de décision
Il est courant de représenter les processus de décision comme un ensemble d’étapes successives :
- Identification du problème nécessitant une décision : on appelle problème tout élément qui
demande une solution et qui, à ce titre, implique une prise de décision. Cette étape est très importante ;
nombre d’entreprises ont disparu faute d’avoir su réagir à temps et d’avoir vu venir les problèmes.
L’analyse du problème passe par la réponse aux questions suivantes : - Quoi ? Quelle est la nature du
problème ? Quelles sont ses caractéristiques et ses composantes ? - Qui ? Qui semble à priori
responsable ? - Quand ? Où ? A quel moment et éventuellement à quel endroit le problème est-il
apparu ? - Pourquoi ? Quelles semblent en être à priori les causes ? Comment cela est-il arrivé ? -
Combien ? Quel serait le coût induit du problème tel qu’il apparaît actuellement ? Quel serait le coût
engendré par une absence ou un retard de décision en la matière ?
- Elaboration d’une liste de solutions alternatives : Face à un problème donné, plusieurs solutions
peuvent être envisagées. Il s’agira donc d’évaluer les conséquences de chacune grâce à des procédés
de simulation…
- Choix d’une solution (la prise de décision) : Ce choix se fera au travers de critères de choix
préalablement établis, et parfois à la suite d’une négociation si les décideurs sont multiples et ont des
intérêts parfois divergents.
- La mise en œuvre de la décision (l’exécution) : Une fois prise, la décision devra se traduire dans les
faits par l’organisation des moyens en vue d’atteindre les buts et par l’animation de la structure.
- Contrôle et évaluation des résultats : Il faudra finalement évaluer les conséquences de la décision
et prendre la mesure des éventuels écarts entre réalisations et objectifs, qui pourront amener à prendre
de nouvelles décisions.

II.2. Pouvoir et participation à la prise de décision


Le pouvoir est la capacité de décider, c'est-à-dire d’influencer l’activité des autres. C’est la possibilité
d’agir sur quelqu’un ou sur quelque chose. Les notions d’autorité et de commandement sont à
rapprocher du pouvoir.
L’autorité : C’est le droit de commander, c’est le pouvoir reconnu ou non d’imposer ses décisions.
Le commandement : Commander c’est exercer son autorité ou exercer le pouvoir.
-La délégation de pouvoir Il s’agit, pour un supérieur hiérarchique, de donner une autonomie de
décision à un subordonné pour un problème particulier et pour une période déterminée. Ce mode de
prise de décision nécessite à la fois confiance à priori et contrôle à posteriori du supérieur sur son
subordonné. La délégation peut être temporaire ou permanente. Ce mode de fonctionnement
responsabilise le subordonné qui se sent motivé par la confiance de la hiérarchie, ce qui valorise son
action, comme il permet un gain de temps pour le supérieur hiérarchique. Cette délégation a toutefois
comme inconvénient le sentiment du décideur de "perdre" une partie de son pouvoir et de ses
fonctions.
La décentralisation C’est une forme d’organisation où on accorde une certaine autonomie de
décisions aux différents secteurs de l’entreprise. Cette façon d’agir implique un contrôle à posteriori de
la part de l’autorité décentralisatrice. La décentralisation se distingue de la déconcentration qui est la
dispersion géographique du pouvoir central. Les avantages de ce mode de fonctionnement sont
essentiellement d’avoir des décideurs plus près des problèmes à résoudre (géographiquement et en
termes de compétences - spécialistes), donc plus capables de prendre plus rapidement qu’avant les
bonnes décisions.

Séance 5 :
Processus de la création d'une entreprise :
1- l'idée :
Elle peut avoir plusieurs sources :

- elle peut concerner des activités qui existent déjà et qui peuvent être développées (entreprise de
topographie, commerce...)

- idée des autres : certaines personnes résidant à l'étranger prennent des idées des entreprises au niveau
de ces pays et les concrétisent au niveau de leur pays.

- idée innovante : idée personnelles et propres auxquelles on pense et qu'on concrétise

- la marque : c’est le signe distinctif qui indique qui indique que des produits ou services sont produits
ou fournis par une certaine entreprise.

la protection des idées est assurée par 2 organismes :

OMPIC (Office marocain de la propriété industrielle et commerciale)

OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle)

2- projet personnel :
- qualité de créateur : est ce qu’ on a le profil pour etre un bon entrepreneur

- les contraintes et objectifs personnels : entourage, famille..

- les compétences requises pour réussir le projet (communication, programmation..)


------

3- etude du marché :
comprendre l'environnement du projet : identifier les tendances du marché, étudier la concurrence, est
ce qu on peut avoir de la place sur le marché malgré la concurrence, qu'est ce qu on va pouvoir
apporter de nouveau, les lois..

les caractéristiques de l'offre : étudier notre capacité à produire ou à offrir un service, le cout et la
qualité de la prestation ou du produit (tout en tenant compte des prix offerts par la concurrence), quels
moyens de médiatisation adopter pour se faire connaitre,

les caractéristiques de la demande : les besoins, les exigences et le comportement de la clientèle ( pour
étudier le comportement du consommateurs, on effectue des études quantitatives et qualitatives
generalement sous forme de questionnaires).

---- réaliser une étude de marché n'implique pas nécessairement la réussite du projet, ca aide seulement
pour réduire les risques au maximum.

4- etude technique :
après avoir effectué l'étude du marché et s etre assuré de l'existence du besoin et des consommateurs,
on passe à l etude technique:

- emplacement de l entreprise : etudier le lieu adequat selon la nature du projet ainsi que les
caractéristiques du local en ce qui concerne sa superficie et son aménagement

- les outils de production : les machines à utiliser pour la production (acheter, louer..) ainsi que les
coûts d achat et d entretien + chercher les fournisseurs

- les moyens personnels : les moyens humains et les compétences nécessaires pour chaque tâche (la
bonne personne à la bonne place) (c'est la composante la plus importante au niveau de l'étude),
determiner les salaires (motivants sans nuire financièrement à l'entreprise)

l'etude concerne le court terme, le moyen terme et le long terme.

au niveau de l'étude du matériel à utiliser , il faut prendre en considération les changements et


les nouveautés qui peuvent avoir lieu au niveau du marché. cette étude peut être étalée sur une
durée de 5 ans par exemple. ( le matériel est amortissale sur 5ans)

Pour les locaux, il faut réaliser une étude sur une assez longue durée (20 ans par exemple)

5- l'étude financière :
l etude financiere porte sur deux elements

- les besoins fond de roulement :chercher les moyens et les capitaux nécessaires pour concrétiser le
projet. il ne faut jamais les sous estimer

- les recettes : les moyens financiers nécessaires pour couvrir l'ensemble des charges du projet. Il ne
faut jamais les sur estimer et être modeste concernant les prévisions.
en comptabilité générale, les produits ne sont enregistrées que lorsqu ils sont réalisés alors que les
charges sont enregistrées dès qu'elles sont probables.

Effet de levier : on gagne plus que ce qu on investit. L’effet de levier désigne l’utilisation de
l’endettement pour augmenter la capacité d’investissement d’une entreprise, d’un organisme financier
ou d’un particulier et l’impact de cette utilisation sur la rentabilité des capitaux propres investis.

Pour le financement, il faut :


- etablir le plan de financement initial :

- etablir le compte de résultat sur 3 ans : cad les charges et les produits

-elaborer le plan de trésorerie sur un an : combien faut il avoir au niveau de la trésorerien; il ne faut
jamais avoir d illiquidité

----

Pour les fonds de roulement, il faut determiner les stocks dont nous avons besoin, les encours de
créance (il y aura surement des clients auxquels on va vendre un produit ou bien effectuer une
prestation et qui ne vont pas payer sur place, il faut donc avoir de la liquidité pour faire face à ces
situations et ainsi avoir les moyens pour subvenir aux besoins du client avant même qu'il paie) et les
encours crédits fournisseurs (ce qu on doit aux fournisseurs en tenant compte des délais).

--- les types de financement :


[on établit un bilan de l entreprise avec l actif a gauche et le passif à droite (c est au niveau du passif
qu on a le financement)

au niveau du passif on a :

-les capitaux personnels

- les dettes à long terme

-la trésorerie passive

-des crédits

-....]

1- autofinancement : capitaux propres (argent, machines, voitures, local..)

2- financement externe indirect : faire appel aux etablissement de crédit + vente des actions et des
obligations au niveau des grands projets

3- financement externe direct : les fournisseurs (crédits fournisseurs), les particuliers entre eux (un
père prête de l'argent à son fils)
[diff entre obligation et action : les actions donnent à une partie du bénéfice (dividende) à chaque fois
qu'elle gagne; les obligations sont similaires à un emprunt (on emprunte de l argent à une entreprise
qui sera remboursé avec un taux d intérêt fixé entre les deux parties)]

6- comment trouver le financement :


Crédit à court terme, à moyen terme ou à long terme

Crédit à la jeune entreprise (exemple intelaqa)

Fond pour la promotion de l’emploi des jeunes

Prêt participatif Bank Al Amal

7- choix du statut juridique :


ca depend du type d activité et avec qui on fait entreprise (entreprise individuelle, société de capitaux
(SA et SARL) , sociétés de personnes, sociétés à reglementation particulière)

8- les formalités administrativesde création :


il faut aller au centre régional d investissement et realiser toutes les démarches nécessaires (CNSS,
impôts, tribunal de commerce, inspection de travail et service de legislation) au niveau de cette étape,
il faut être assisté par un comptable ou un conseiller juridique afin de réaliser toutes les formalités
pour créer le projet.

------- QR :
après 2011, les enseignants n ont pas le droit d'avoir une activité entrep en leur nom (ils peuvent
créer des entreprises mais pas en leur nom : LE PROF N EST PAS SÛR) ( je crois que le fait de
ne pas pouvoir avoir 2 activités prof en mm temps est appliqué sur n'importe quel domaine et
pas necessairement l enseignement)

Au maroc, pour avoir le brevet d'une idée, il faut avoir le financement nécessaire et il faut que le projet
ait un preneur, des sponsors, un prototype

quel est le meilleur type de financement : il n y a pas de type de financement idéal, il faut faire l etude
de la rentabilité de chaque type (il faut avoir un effet de levier) , mais l autofinancement reste le
meilleur moyen pour éviter les crédits avec les intérêts.

Est ce que le comptable est nécessaire dans une nouvelle entreprise ? : non pas dès le départ, mais vaut
mieux avoir un comptable au niveau de l entreprise car on aura besoin de qlq un qui va nous conseiller
et nous assister pour l'étude financiere : savoir si le moyen de financemenet est rentable, faire des
prévisions sur le nombre de ventes sur le chiffre d affaire, dire si l achat de materiel sera bénéfique par
crédit ou comptant.

crowdfunding (financement participatif) : est un mécanisme qui a pour objectif de collecter les apports
financiers d’un grand nombre de particuliers au moyen d’une plateforme Internet. L’objectif de cette
collecte est le financement d’un projet.
les choses sur lesquels le prof a insisté durant le cours : la classification des
entreprises selon le critère juridique, l'environnement de l entreprise, principales etapes de la creation d
une entreprise

il est possible d'avoir une question au niveau de l'examen sur notre avis à propos d'une des
étapes de la création d’une entreprise.

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