Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le non équilibre entre les villes, par exemple il y a des métropoles telles Casa et Rabat
alors qu’il y a d’autres villes dont les ressources ne sont pas encore exploitées pour
qu’elles deviennent elles aussi développées, en effet :
Rabat a un potentiel d’accueil pour la fonction stratégique qu’est la conception, celle qui fait
cruellement défaut aujourd’hui. Cela nécessite une intervention publique forte, en termes
sectoriels et urbains.
Cette action doit être coordonnée avec Casablanca, à l’échelle de la duopole. Les grands
problèmes de développement de deux capitales sont à aborder de manière intégrée.
Les métropoles régionales : Les villes concernées sont Tanger, Tétouan, Fès, Meknès,
Marrakech, Agadir et Oujda.
Elles sont susceptibles de constituer un contrepoids aux deux métropoles nationales que sont
Casablanca et Rabat.
La promotion de ces grandes villes en métropole régionales nécessite une grande ambition.
Les grands projets sont concentrés au nord du Maroc, alors que le Sud est dépourvu de
ces projets ;
Comme exemple : les chemins de fer s’arrêtent à Marrakech, pas de trains au Sud.
Le problème territorial au Maroc se pose en termes d’intégration & sous-intégration :
Les espaces n’ayant pas accompli leur intégration économique, (démographie lourde,
pauvreté, faible développement humain, sous-équipement, mauvaises condition
d’habitat…), sont des espaces marginaux, non attractifs avec des soldes migratoires
négatifs.
Problème réglementaire :
Il y a une complication dans l’élaboration des documents d’AT, en effet pour faire des
modifications et des améliorations au niveau des documents il faut suivre la même
procédure d’élaboration, cela requiert plus de temps et rendre l’amélioration une
opération plus complexe
Les procédures compliquées et les hauts tarifs n’encouragent pas les investissements
étrangers pour s’installer au Maroc.
Problème administratif :
Les administrations ne sont pas toutes engagées pour mettre en place les orientations
dictées à l’échelle nationale. Plus la corruption des administrateurs.
Absence de collaboration efficace entre le secteur public et privé : il y a des projets qui
peuvent être réalisés par le secteur public en partenariat avec le secteur privé, alors que
ce n’est pas le cas.
(Essayez de donner des exemples : comme exemple : la gestion du Corona Virus par l’Etat en
profitant des capacités des cliniques pour dépasser cette crise sanitaire et économique).
Problème financier :
La non suffisance du budget pour monter les projets.
2. Comment, à votre avis, peut-on améliorer l’efficacité du dispositif institutionnel au niveau
central comme au niveau de la décentralisation tant territoriale que fonctionnelle et à
l’échelle de la déconcentration administrative d’autre part? (Examen 2019-2020)
- Toutes les régions doivent respecter les orientations à l’échelle nationale pour trouver
une solution aux problèmes majeurs du pays.
- Tous les acteurs doivent travailler en cohésion et cohérence. Ils doivent également
élaborer les documents à l’échelle régionale et locale tout en respectant les directifs des
documents à l’échelle nationale.
- Il faut organiser des formations au profit des employés des administrations en vue de
l’amélioration de leurs connaissances. Car parfois, ceux-ci compliquent les procédures
qui sont à l’origine simples et exigent aux citoyens des choses qui ne sont même pas
obligatoires dans la réglementation.
- Il faut avoir une perspective globale, lors la mise en place des projets, et chercher à
réaliser les équilibres et développer les villes qui ont les ressources nécessaires au
développement.
3. Les moyens d'une politique d'aménagement du territoire sont multiples, lesquels ? Quelles
sont, à votre avis, leurs limites au Maroc ? Et comment peut-on les améliorer ? (10 pts) (Examen
2018-2019)
Les limites :
- Le non équilibre entre les villes, par exemple il y a des métropoles telles Casablanca et
Rabat alors qu’il y a d’autres villes dont les ressources ne sont pas encore exploitées
pour qu’elles deviennent elles aussi développées, en effet : Rabat a un potentiel
d’accueil pour la fonction stratégique qu’est la conception, celle qui fait cruellement
défaut aujourd’hui. Cela nécessite une intervention publique forte, en termes sectoriels
et urbains. Cette action doit être coordonnée avec Casablanca, à l’échelle du duopole.
Les grands problèmes de développement de deux capitales sont à aborder de manière
intégrée.
- Les grands projets sont concentrés au nord du Maroc, alors que le Sud est dépourvu de
ces projets ; Comme exemple : les chemins de fer s’arrêtent à Marrakech, pas de trains
au Sud.
- Le problème territorial au Maroc se pose en termes d’intégration & sous-intégration :
Les espaces n’ayant pas accompli leur intégration économique, (démographie lourde,
pauvreté, faible développement humain, sous-équipement, mauvaises condition
d’habitat…), sont des espaces marginaux, non attractifs avec des soldes migratoires
négatifs.
- Problème réglementaire : Il y a une complication dans l’élaboration des documents d’AT,
en effet pour faire des modifications et des améliorations au niveau des documents il
faut suivre la même procédure d’élaboration, cela requiert plus de temps et rendre
l’amélioration une opération plus complexe. Les procédures compliquées et les hauts
tarifs n’encouragent pas les investissements étrangers pour s’installer au Maroc.
- Problème financier : La non suffisance du budget pour monter les projets.
- Problème administratif : Les administrations ne sont pas toutes engagées pour mettre
en place les orientations dictées à l’échelle nationale. Absence de collaboration efficace
entre le secteur public et privé : il y a des projets qui peuvent être réalisés par le secteur
public en partenariat avec le secteur privé, alors que ce n’est pas le cas.
Pour trouver des solutions à les améliorer, on peut mettre en place des formations au profit
des acteurs dans l’élaboration de cette politique afin qu’ils puissent y donner une meilleure
approche prospective.
Au niveau juridique, la procédure d’élaboration des documents d’AT se présente des fois
contraigne et n’encourage point les parties concernées à la participation cohésive dans cette
politique.
Tant au niveau financier, nous pourrons parler d’un amortissement plus rapide des
investissements et pourquoi pas une exonération partielle des taxes y liés et se disposer
d’un budget plus adéquat et subvenant les nécessités de chaque région voire chaque
collectivité.
4. Quelles sont les principales motivations de la politique publique d'aménagement du
territoire au Maroc ? Et comment, à votre avis, peut-on les concrétiser, au vu des dispositifs
institutionnel, juridique, financier et technique à l’échelle nationale ? (2018-2019*)
5. Les moyens d'une politique d'aménagement du territoire sont multiples, lesquels ? Quelles
sont, à votre avis, leurs limites au Maroc ? Et comment peut-on les améliorer ? (9 pts) (2017-
2018)
Les Moyens d’une politique d’aménagement :
Le champ d’application d’une politique d’aménagement s’articule autour de plusieurs axes dont :
- La question d’eau :
o Nécessité de maîtrise des ressources d’eau, ainsi de que de leur qualité
o Nécessité d’optimisation d’utilisation d’eau
o Le contexte hydrologique du Maroc reste principalement influencé par une
variabilité annuelle des précipitations
o Certaines zones comme la façade atlantique ont un grand potentiel non utilisé
alors que d’autres sont déjà ont situation de déficit tel que le Souss.
- La question du monde rural et rapports ville/campagne :
o Soumission à la pression de la mondialisation
o Une agriculture qui consacre l’essentiel de ses surfaces et de son énergie à la
céréaliculture aux rendements dérisoires et quasi nuls en années de sécheresse.
o Fragilité des sols et sensibilité à la sécheresse.
- La question de la formation :
o Déperdition des étudiants
o Surproduction des diplômés
o Chômage
o Insuffisance de ressources financières pour des réformes.
- La question du foncier :
o Une très forte pression sur les terrains agricoles dans les PI
o Multiplicité des statuts fonciers et l’hétérogénéité des logiques des acteurs
o Spéculation foncière ; achat de terrain le geler pendant un certain temps pour le
vendre avec un plus-value. Ça porte atteinte à l’équilibre du marché
o Dualité du régime foncier
o Flambée des prix.
Le SNAT a soulevé une série de questions et enjeux majeurs pour notre avenir comme société
marocaine :
- L’EAU :
Véritable moteur de développement économique et qui se raréfie davantage au Maroc sous l’effet
du changement climatique (Variabilité annuelle et Irrégularité des précipitations+ Episodes de
sécheresses ou d’inondations ) , les projections annoncent déjà que le Maroc sera bientôt en
pénurie, Certaines zones sensibles comme la région de Marrakech-Safi, le Souss seront
particulièrement affectées, il en résulterait une surexploitation des nappes phréatiques, une baisse
de leur niveau et une chute des débits des sources voire même leur tarissement, d’où la nécessité
d’apporter des réponses juridiques, organisationnelles et techniques. > La Politique des barrages
menée depuis 1967 était déjà une politique d’adaptation aux sécheresses et inondations. Une
nouvelle stratégie a été mise en place pour la poursuite de la mobilisation de nouvelles ressources :
celle de la meilleure gestion de la demande et la protection des ressources en eau des sites
sensibles.
- RAPPORT VILLE/CAMPAGNE :
Le monde rural sera soumis à la pression de la mondialisation, avec une agriculture vivrière qui
consacre l’essentiel de ses surfaces à la culture de céréales dont le rendement est dérisoire et quasi-
nul en années sèches et des sols médiocres et fragiles.
- FORMATION :
Taux de chômage de 10.5% au premier trimestre de 202 et frôlera 14.8% en fin 2020 selon le HCP,
Déperdition des étudiants, Surproduction de diplômés, Insuffisance des ressources financières pour
de nouvelles réformes.
- Question FONCIERE :
Problèmes liés au Régime traditionnel (L'absence totale de publicité concernant les immeubles non
immatriculés et leurs détenteurs + L'insécurité des transactions + La difficulté d'accès au crédit + La
pérennité des projets d'investissement)
Problèmes liés aux statuts fonciers (Multiplicité des statuts fonciers + atomisation des revenus
fonciers suite au partage des terres Melk + Mobilisation complexe des terrains Habous + Instabilité
de l’occupation des terrains collectifs + un mode de fonctionnement inefficace pour les terres Guichs
favorisant le morcellement des propriétés agricoles et l'instabilité des ayants droit, situation propice
à une dégradation progressive de ce patrimoine foncier et à une baisse de son niveau de
productivité).
Spéculation foncière : Achat de terrain, le geler pendant un certain temps pour le vendre avec une
plus-value pécuniaire. C’est du commerce oui, mais ça porte atteinte à l’équilibre du marché
Le Wali :
- le projet du SRAT est transmis au président régional à travers le wali.
- Le Wali préside une commission consultative comme cadre de concertation et d’avis sur
le projet SRAT.
Le président régional :
- Le président de la région peut faire recours aux établissements publics pour
l’élaboration du SRAT.
- Le président régional établit un rapport d’évaluation de l’exécution du SRAT une fois
tous les 5 ans.
3. Mettre en évidence l’articulation des différents documents de l’Aménagement du
Territoire au Maroc, leur référentiel juridique et leurs effets. (6 pts)
SNAT :
Nature Le SNAT est un document d’orientation destiné à présenter une vision
cohérente du développement territorial, en situant les options
immédiates dans une perspective à long terme. Ce n’est donc ni un
document prescriptif ni Programmatif ou normatif.
Echelle Nationale.
Terme 25ans
Matière Il s’agir d’une approche territoriale transversale qui fait adhérer tous les
acteurs et qui a en charge de veiller à la cohésion territoriale des actions
sectorielles.
Chapitre 7 : Concepts
1. Faire la distinction entre (2 pts) : (17-18)
- Territoire et espace
- Projet de territoire et Projet urbain
Le territoire est une portion de l'espace. Lorsqu’on parle de territoire , on parle aussi de la population,
de sa relation d'appartenance et d'enracinement envers son territoire, qui grâce à ses nombreuses
caractéristiques, permet de dire que nous avons des aspirations et une histoire collective.
Le projet urbain présente plusieurs dimensions, et peut être défini comme suit : « Le projet urbain est
à la fois un processus concerté et un projet territorial : il consiste à définir et mettre en œuvre des
mesures d’aménagement sur un territoire urbain donné, en partenariat avec tous les partenaires civils
et institutionnels concernés, intégrant les différentes échelles territoriales et le long terme, en vue
d’un développement urbain durable ».
Projet de territoire est un projet à grande échelle, alors que le projet urbain est un zoom.