Vous êtes sur la page 1sur 26

Plan :

1/ Introduction

2/ Dispositions réglementaires

3/ Types de copropriété

4/ Loi 18.00

5/ Droits des copropriétaires

6/ Voix délibératoires de l’assemblée général

7/ Procédure Copropriété

8/ Dossier Technique

9/ Résidence immobilière de Promotion Touristique

10/ Conclusion

Copropriété des immeubles bâtis : loi 18-00

Séance 1
Le droit de copropriété des immeubles bâtis a commencé au Maroc à partir de la création du
Dahir 16 Novembre 1946.

Elle présente un rôle capital de la perception de notre métier en tant que topographe.

- La copropriété des immeubles bâtis donne lieu à des titres fonciers qui sont sus-
pendu dans l’espace. Ils peuvent être -1, -2 ... dépendant de l’étage.

- On ne peut pas visualiser les titres de la copropriété des immeubles bâtis sur une
Mapp cadastrale physique, elle présente seulement les propriétés au sol.

- Posséder un bien soumis au règlement de copropriété des immeubles bâtis nous


donne le droit d’exploiter notre bien et ce des parties communes (escaliers, parking,
terrasse…).

Question : est-ce qu’on peut considérer la copropriété des immeubles bâtis comme le droit
de propriété en indivision ?
Lorsqu’on parle de l’indivision, les indivisaires ne savent pas leurs parties avec précision et
chacun n’a pas le droit d’exercer des droits sur la propriété sans l’accord des autres indivi-
saires. Dans ce cas, la propriété a un seul titre au nom de tous les indivisaires avec précision
de pourcentage de tout un chacun.

Au contraire de la copro, chacun possède son bien qui est connu et précisé. Et chaque bien a
son titre au nom de son propriétaire. Pourtant, on peut considérer les parties communes
comme propriété en indivision.

Exemple de confusion :

Des héritiers au nombre de 7 ont un immeuble de 4 étages. Mais l’immeuble ne soumis pas
au règlement de la copropriété des immeubles bâtis. Dans ce cas la propriété porte un as-
pect d’indivision puisque les parts ne sont pas connus. Mais il est difficile de calculer les
cotes parts d’indivision de chaque héritier.

Solution : faire un dossier technique de copropriété afin de déterminer géométriquement les


parts de tout un chacun.

NB : la copro est une solution pour les immeubles bâtis pour organiser la propriété collective
en aspect indivision.

Mode de copro auparavant :

Avant les dispositions réglementaires organisant la copro, le droit de Houa était largement
appliqué et surtout dans les anciennes Médina et pour les constructions mal organisées sans
documents adm. C’est un droit réel qui donne un aspect de copro mais à la même qualité
que le cas de la copro régi par la loi 18.00.

Les résidences immobilières de promotion touristique présentent aussi un mode de copro


qui se base sur la loi 18.00. Le promoteur immobilier se trouve dans l’obligation de mettre
70% de la résidence à la vente… (mafhemtch had lblan b9a kaydkhel o ikhrej flhedra).

Question : est-ce que le volume des parties privatives dans la copro est intéressant ?

Oui, au niveau du confort, un appart de hauteur sur plafond de 4m est plus confortable
qu’un appart de hauteur 2,80m. De plus, au niveau de l’exploitation, un volume important
permet au leur propriétaire d’ajouter des trucs qui vont mettre l’appart en valeur.

Les différents types de copro

Copro verticale Immeubles avec 2 ou plusieurs étages


Copro horizontale Lotissement avec partie commune
Copro mixte Immeubles avec 2 ou plusieurs étages en
résidence fermée et partie commune au
sol. (Exp : résidence fermée de villa de 2
étages chacune, les espaces verts sont en
commun uniquement pour les résidents
dans ce lotissement) (un seul réglementa-
tion de copro pour l’ensemble immobilier)
Copro hétérogène Copro horizontale dont l’indivision du ter-
rain commun est variable (partie villa, par-
tie immeuble, partie commerce).
Copro des coopératives et associatives -réalisation des immeubles
d’habitat -amélioration de la situation économique
-promotion de l’esprit coopératif
Groupes d’habitations / ensemble immobi-
lier
Copro à temps partagé -multipropriétaire, time Share, propriété de
loisir saisonnière, multi jouissance.
-Réglementation au Maroc l’assimilé à une
antithèse temporaire.
Immobilier locatif à vocation touristique Résidence immobilière de promotion touris-
tique.

Séance 2
Quelques dispositions réglementaires applicables à la copro des im-
meubles bâtis au Maroc :
Les règlements de copro, qui étaient établis et déposés à la CF entre 1946 et 2007, ils étaient
régis par un texte de droit qui date depuis 1946. Vue la non-rétroactivité de la loi, les règle-
ments qui sont établis dans le cadre de la loi 18.00 respectent cette loi, ainsi que ceux qui
sont établis dans le cadre de la loi 1946. On ne peut pas apporter une modification qui est
dans le cadre de la loi 18.00 et l’appliquer sur les copros qui sont liées dans le cadre de la loi
1946. La loi s’applique dès le moment de sa publication au BO.

Les dispositions :

- Dahir du 16/11/1946 réglant le statut de la copro des immeubles divisés par étages ou
par appartements paru au BO du 14/02/1947.

- Dahir des 10/01/1955 modifiant le texte précédant notamment en matière d’immatri-


culation foncière et de composition du dossier à déposer à la CF.
- La loi 18.00 relative au statut de la copro des immeubles bâtis, promulguée par dahir
n°1-02-298 du 3/10/2002, publiée au BO

- Le Dahir du 8/10/1977 relatif à l’entretien des immeubles et à l’installation des con-


ciergeries dans les immeubles d’habitations et le décret portant son application.

(La conciergerie n’est obligatoire que pour les immeubles qui comporte un nombre
important des parties privatives : à partir de 10 parties privatives)

- Le Dahir n°1-99-210 du 25/8/99 portant promulgation de la loi 6-79 organisant les rap-
ports contractuels entre les bailleurs et les locataires de locaux d’habitation ou à
usage professionnel.

- Le Dahir n°1-99-211 du 25/8/99 portant promulgation de la loi 64-99 relative au recou-


vrement de loyers.

- Le Dahir n°1-99-193 du 25/8/99 portant promulgation de la loi relative à la titrisation


(transformer des contrats à des titres) des créances hypothécaires.

(Ce dahir à une liaison avec la copro : parmi les parties privatives, il se peut qu’elles
étaient achetées par crédit bancaire immobilier, dans ce cas la banque a une hypo-
thèque en sa faveur sur la partie privative, les échéances qui sont payés par le créan-
cier sont versés à la banque, la titrisation donne le droit à cette banque de vendre le
contrat c-à-d au lieu d’attendre les échéances mises dans le contrat, elle peut vendre
ce contrat à une autre banque moyennant une somme)

- Dahir n°1-16-49 rajeb 1437 (27 avril 2016) portant promulgation de la loi n°106-12 mo-
difiant et complément la loi n°18-00 relative au statut de la copro des immeubles bâ-
tis.

La différence entre la loi 18.00 et la loi 1946 :

La première différence est l’appellation des parties privatives et communes, dans le cadre de
la loi 1946 elles étaient connues par des parties indivisés et divisés.

La 2éme différence réside dans les murs mitoyens, dans le cadre de la loi 1946, la moitié du
mur est appartient au premier appartement et l’autre moitié appartient à l’autre appart avoi-
sinante. Il y’a un autre changement dans le droit de référence.

La loi 18.00
Cette loi est entrée en vigueur en 2002.

***Article 1
Cet article est réservé à l’objet de la loi. D’abord, l’article précise que la loi est faite pour les
immeubles bâtis et non pas les espaces de terrain nu. La propriété de ces immeubles appar-
tienne à plusieurs personnes. De plus, ils sont répartis par lot, chaque lot comprend une par-
tie privative et une quote-part des parties communes.

Les dispositions de la présente loi sont applicables aux ensembles immobiliers bâtis consti-
tuées d’immeubles, villas ou locaux contigus ou séparés, répartis en parties communes et
privatives, appartenant dans l’indivision à l’ensemble des propriétaires. Cet aspect d’en-
semble d’immobilier a été mise à jour en passant de la loi 1946 à la loi 18.00 puis la loi 106-
12 qui porte les modifications.

Cette loi est faite pour organiser la copro des immeubles bâtis qui sont en immatriculation
foncière et en cours d’immatriculation et aussi pour les immeubles qui ne sont pas soumis à
l’immatriculation.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

L’aspect de copro apparait aussi dans le cas de lotissements, groupes d’habitations avec par-
ties communes entre les lots. La loi 25.90 relative aux lotissements, groupes d’habitations et
morcellement est entré en vigueur en 1912.

Article 45 – Article 56

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

***Article 2 : parle de la partie privative

Partie privative = partie bâtis ou non bâtis dont la propriété est exclusive de chaque copro-
priétaire + le sol sur lequel est édifié le bâtiment + les jardins qui lui sont annexés (cas d’en-
semble de villas ou de locaux soumis à la présente loi)

***Article 3 : parle de la partie commune

Partie commune = partie bâtis ou non bâtis destinés à l’usage et à la jouissance de l’en-
semble des copropriétaires ou de certains d’entre eux.

NB : Concernant le mur mitoyen, la loi 106-12 a prévue qu’il est à la propriété des deux lots
adjacents. Pourtant, l’interprétation de la CF et le cadastre a mis le mur mitoyen dans l’indi-
vision

NB : le règlement de copro est obligatoire pour ce qui a un immeuble et il veut avoir des
titres fonciers pour chaque appartement. Ainsi que pour les lotissements avec parties com-
munes( le règlement de copro est obligatoire)
Séance 3
LOI N°18-00
Promulguée et modifiée par la loi n°106-12
Question : Les modifications apportées par la loi 18-00 par rapport à la loi de 1946 ?

Voix délibératoire : Dans la loi 18-00 3/4 des propriétaires (calculé en nombre de quote-part) sont exigé
pour :

* "‫"وضع نظام الملكية المشتركة أو تعديله‬. (= Si on a un immeuble qui n'est pas régi par la loi 18-00 et on
décide de mettre cet immeuble au droit de la copropriété, 3/4 des copropriétaires doivent voter pour).
* Apporter des modifications à la construction de l'immeuble ou utilisé ajouter du matériel.
* Désigner le gardien/agent de sécurité
* Révision et répartition des charges (les charges communes sont normalement calculées par ratio des
quoteparts).
* Installation des paraboles et autres technologies.
* Contracter des assurances ou des agences de sécurité.
* Instaurer le droit de préférence (droit par lequel les copropriétaires ont la priorité pour achat des parts
d’un autre copropriétaire qui a intention de vendre). Dans l'ancienne loi, le droit de préférence était ins-
taurée par défaut, maintenant 3/4 de propriétaire doivent voter pour l'instaurer.
* En cas de démolition il faut la totalité des voix pour démolition et reconstruction totale et 3/4 pour re-
construction partielle. Et cette modification doit être enregistrée à la conservation foncière.
* Pour les parties communes, si on veut les céder à autrui.
* Droit de surélévation et d’excavation (exemple : dans le cas où on ajoute un étage, il faut que les ¾ des
copropriétaires acceptent).

Remarques :

- La loi 18-00 a été présentée au parlement en 2000 mais elle a été publiée dans le bulletin officiel en
2002.

- concernant la loi 25.90 est présentée au parlement en 1990 et publiée au BO en 1992.

- Après la construction de l’immeuble, le promoteur est le seul propriétaire de tout l’immeuble. Le syndi-
cat est constitué (dans la loi 18-00) dés cession, par vente foncière, d'une partie privative au premier co-
propriétaire.

- 2 termes à ne pas confondre : le syndicat et le syndic.

Syndicat : ensemble des copropriétaires

Syndique : personne physique ou morale qui a la charge de suivre les directives du syndicat. Il fait
aussi les différents travaux de gestion et entretien de la propriété. Il ne fait que ce que l'ensemble des
propriétaires lui ont demandé.

- Si le droit de préférence est instauré et qu’un des copropriétaires vend à une autre personne sans pro-
poser aux autres copropriétaires, par voie réglementaire (= il doit avoir une preuve). L'un des coproprié-
taires a le droit de se procurer la propriété en versant le montant d'achat à l'acheteur. (Ceci peut causer
des problèmes à l'acheteur s'il n’a pas déclaré la totalité du montant dans le contrat (s'il a payé une
somme dans le noir).

Chapitre Premier : Dispositions générales


*** ARTICLE 2

Exemple 1 : Un appartement qui vient avec deux places au parking. Est-ce que la partie privative est seule-
ment l'appartement ou bien l'appartement + parking. Est-il possible d'associer n'importe quel nombre de
places au parking à un appartement ?

Il est préférable de bien préciser dans le plan/dossier de copropriété la place du parking désignée à
chaque appartement. Si on laisse place à des interprétations du règlement de copropriété ou du plan on
risque d'avoir beaucoup de problèmes.

Exemple 2 : Si on a un immeuble constitué de 10 appartements et le client demande de mettre 3 apparte-


ments dans un seul titre ? Normalement, on peut traiter ce dossier et considérer 3 appartements ou plus
comme une seule partie privative. (Il n'est pas nécessaire que les 3 appartements soient contiguës). Mais
il est préférable que l'interprétation du dossier de copropriété soit simple ainsi les parties communes.
Cette opération est appelée : une liaison (parties privatives ou parties communes liées)

Remarques :

- L'acte d'achat doit appliquer les consignes du règlement de copropriété.

- La fusion ne nécessite pas l'accord des copropriétaires.

*** ARTICLE 4

Liste des parties qui sont réputées communes (= Elles sont généralement communes mais ce n'est pas
toujours obligatoire. Ex: On peut avoir des escaliers qui sont privative si on a le 4ème étage et la Terrasse
dans le même Titre).

Remarque : Les murs porteur du bâtiment sont toujours considérés partis commune (si c'est une partie
privative le propriétaire à droit de démolir le mur ce qui met en risque la stabilité de l'immeuble)

*** ARTICLE 4 bis

Les murs séparant deux parties privatives ou plus doivent être considérée partie commune entre lesdites
parties seulement. Dans la pratique l'administration considère ses murs des parties privatives en les divi-
sant en parties égales (ex. murs entre 2 appartements : 1/2 du mur est considéré partie privative de
chaque appartement et incluse dans le calcul de la superficie).

*** ARTICLE 5

On distingue le droit principale et le droit accessoire. La règle est : "Le droit accessoire suit le principale".
Le droit accessoire existe parce qu’on a le droit principal.

Exemple : Un immeuble R+1 avec terrasse. Si le propriétaire vend le RDC et ce mets d'accord avec l'ache-
teur que ce dernier n'aura pas droit d'utiliser la terrasse. Cette règle, dite léonine, n’a pas d'effet, elle est
contre la loi. Donc le propriétaire du RDC à toujours droit à la terrasse puisqu'elle est une partie com-
mune.

La règle léonine est considérée non écrite (parfois elle peut annuler le contrat entièrement). Dans ce cas
le droit à la terrasse est un droit accessoire qui suit le droit principal : droit au RDC.

*** ARTICLE 6

Généralement la quote-part est calculée par un rapport entre la surface de la partie privative et la surface
totale de l'ensemble des parties privatives. Cette méthode est convenable lorsque la valeur des apparte-
ments dépend seulement de la superficie. Sinon, (les valeurs peuvent dépendre aussi de la vue, l'étage,
proximité à l'escalier...) la pratique est de modifier les quote-part dans le règlement.

Il y'a 2 types de quote-part :

- Tantième (généralement pour calcul des cotisations pour les charges communes). c’est un pourcentage (
*100, *1000, …), ca dépend de nombres des parties privatives.

- Au Sol : Surface (utilisée en cas de démolition/rénovation pour déterminer les parts au sol).

Remarques :

- En France pour le calcul des quote-part on ajoute plusieurs facteur (étage, usage, vue...) avec des pondé-
rations.

- Au Maroc c'est l'IGT qui rédige le règlement de copropriété.

- Dans le règlement de copropriété on peut modifier les quotes-parts tantièmes. Ainsi on peut donner la
majorité des votes à l'un des copropriétaires. Cependant il est injuste de modifier les quotes-parts surface
mais la loi ne précise rien.

- Dans le cas d'une résidence où il y'a plusieurs immeubles séparés. On calcul deux quotes-parts tantième.
Un relatif au parties communes avec tous les immeubles (jardin, voix...) et le deuxième relatif à chaque
bâtiment. La règle est de calculer autant de quotes-parts qu'on aura besoin, selon la situation et l'usage
du bien.

*** Article 7

Exemple : on n’a pas le droit d’obliger un copropriétaire de désister de son part dans la partie commune
qui lui ai destiné.

*** ARTICLE 8

Il existe un règlement de copropriété type sur lequel on effectue des changements pour l'adapter à
chaque cas. Les copropriétaires peuvent ajouter des règles ou conditions spéciales à condition que ces
changements ne soient pas contraire à la loi ou la morale (ex: obliger les gens à cesser toute activité après
21h).

*** ARTICLE 9

Liste des éléments nécessaires qui doivent être inclus dans le règlement de copropriété.

« Est considérée comme nulle, toute condition contraignante au droit des copropriétaires d’user de leurs
fractions individuelles, à l’exception de l’affectation (ex: une cour au RDC qui est partie privative mais les
autres appartements en une vue sur cette cour. On ne doit pas utiliser cette cour pour quelque chose qui
va toucher à l'intimité ou la morale des autres copropriétaires), de la caractéristique et de l’emplacement
de l’immeuble en copropriété. »

*** ARTICLE 10

Si l'immeuble est non immatriculé, le dossier technique doit contenir quelques documents de plus. Le
dossier n'est pas déposé au cadastre ni à la conservation foncière mais au tribunal de première instance
pour archivage comme source de droit ("‫)"حجية الحق‬.

*** ARTICLE 11

Si l'immeuble est immatriculé, le règlement doit être déposé à la conservation foncière.

Remarque :

- Au cas d'achat d'une partie privative. Le vendeur doit mettre à la disposition de l'acheteur les plans to-
pographiques et architecturales portant la mention "ne varietur", ainsi que le règlement de copropriété.

*** ARTICLE 12

On ne peut pas faire un acte relatif à la copropriété sous-seing privé. Il faut que l'acte soit rédigé par
adouls, notaire ou avocat agrée par la Cour suprême. Il peut être aussi rédigé par les professionnels juri-
diques inclus dans une liste établie par l'administration (ministère de la justice + ministère de l'urba-
nisme).

Articles importants
*** ARTICLE 58

Pour tout fractionnement il faut la majorité de 3/4 des voix.

*** ARTICLE 59

Lorsqu'on établit un règlement de copropriété les parties privatives sont inscrites dans des nouveaux
titres fonciers et le titre mère contient les parties communes.

On cas de destruction on peut radier les titres des parties privatives, toute la propriété vat être fusionner
dans le titre mère qui est au nom des copropriétaires.

Séance 4
Droits des copropriétaires
I. Droits Fondamentaux
Le droit de disposer et le droit d'usage.

II. Droits Accessoires


Ces droits viennent après les droits fondamentaux ("l'accessoire suit le principale"). Il y'a 2 types : droits
exercés à titre individuel & droit exercés à titre collectif.

Remarques :
- Tout copropriétaire a le droit d'accéder aux archives des procès-verbaux ainsi que toute information
(non personnelle) sur la copropriété.

- Droit d'indemnisation si le copropriétaire était victime d'injustice ou sa partie privative a été endomma-
gée et que les copropriétaires refusent la reconstruction.

- Le copropriétaire a le droit de s'opposer à la division des charges de manière égale entre copropriétaire
et demander des charges proportionnelles à la surface ou à la valeur... (la proposition doit avoir le vote de
la majorité).

III. Droit de participation à la gestion de l'immeuble.

VOIX DELIBERATOIRES DE L'ASSEMBLEE GENERALE

Les voix sont calculées par quote-part tantième.

- Quorum : nombre minimum des copropriétaires présent pour pouvoir passer au vote.

- la majorité simple : les voix « pour » sont supérieures aux voix « contre »

- la majorité absolue : la moitié des voix plus une

- la majorité qualifiée : un nombre de voix représentatif (exemple les 3/4 des voix = majorité des 3/4)

- l’unanimité : toutes les voix


Traitement de copropriété de l'IGT privé
Il existe des procédures (du cadastre et de la CF) de traitement des dossiers de copropriété bien expli-
quées et détaillée sous forme d'un organigramme. Il clarifie le processus de traitement et précise les
tâches à effectuer par chaque intervenant, de l'IGT privés aux agents du cadastre et chef de service.

Notes :

- Pour le cas des immeubles et biens non immatriculés ni en cours d'immatriculation (= pas de titre foncier
ni de réquisition). L'ANCFCC n'est pas concernée par l'établissement du dossier de copropriété. L'IGT privé
établie le dossier mais c'est au tribunal de première instance de le traiter et de l'archiver.

- Dans les cas de réquisitions, même si les biens ne sont pas immatriculée, les établissements maîtres
d'ouvrage demandent parfois l'intervention des services de l'agence pour certification de ces dossiers
(moyennant des payements bien sûr).

Normes de l'ANCFCC

Il faut lire la norme N°3 concernant le dossier technique de la copropriété.

Remarques :

- S’il y'a une différence entre le plan archivé au Cadastre avec la réalité il faut établir un sous-dossier de
Mise en concordance avant d'entamer les travaux du sous-dossier de copropriété.

LOI 18-00
*** ARTICLE PREMIER

Précise l'objet de la loi (= les cas où cette loi est applicable).

Remarque : Cette loi concerne seulement les immeubles bâtis appartenant à plusieurs personnes.

*** ARTICLE 3

Remarques :

- Il peut exister des parties communes de la propriété mais qui ne sont pas accessibles à l'ensemble des
copropriétaires (= destinées à l'usage de certains d'entre eux). Ex: une cour liée à un appartement au RDC.
Elle reste une partie commune que le propriétaire de l'appartement ne peut pas l’utiliser à sa guise mais
les autres copropriétaires n'ont pas accès à cette cour.

*** ARTICLE 5

Les droits cités dans cette loi considèrent des travaux qui ne peuvent être exécuté qu'après le vote des
copropriétaires.

*** ARTICLE 7

Remarque : Il est impossible de vendre, louer ou hypothéquer sa part des parties communes de la copro-
priété et garder sa partie privative et vice versa.
*** ARTICLE 9

Précise les éléments qui doivent figurer dans le règlement de copropriété.

Séance 5
- Les photos des projets de Mise en Concordance et de Copropriété sont exigées par le service de ca-
dastre et obligatoirement inclus dans les dossiers. La raison s’inscrit dans la nécessité d’avoir une
preuve de l’état des lieux lors de la visite du borneur pour toute éventuelle non-conformité ou pro-
blème local concernant la construction en question (écoulement du bâtiment...) en faveur de l’admi-
nistration et du borneur pour se protéger vis-à-vis de toute tentative de contourner la loi pour des
raisons et bénéfices personnelles des copropriétaires, tel que l’ajout d’un autre étage au-delà des
permis, construire au-dessus de la terrasse…
- Une attestation est établie sur les champs concernant la copropriété en question et comporte tous
les renseignements jugés utiles de l’IGT exécutant les travaux. Protégeant à la fois le client de tout
non-respect de la réglementation de la profession et ainsi que l’IGT en question.
- L’identification de l’immeuble ainsi que la décision du l’autorisation de construire, le numéro ordre
de la décision et finalement la signature et le cachet du président du conseil communal doivent être
bien mentionnés dans la publication concernant cette pièce maitresse ainsi que les références aux
réserves appliqués sur ce bâtiment. Il est préférable de recevoir et voir chez le service de cadastre
après demande auprès de l’IGT la copie originale conforme de l’autorisation de construire et non pas
juste une copie certifiée.
- Le cartouche est la page de garde pour un plan, il comprend en essentiel la date de correspondance,
ainsi qu’on doit faire attention est ce qu’il s’agit du plan original ou modifié (dessiné en / modifié en)
c’est pour cela qu’on exige d’avoir les copies originales des documents en question pour avoir toutes
les renseignements utiles (Par exemple ce qu’on prévoit démolir en Rouge, ce qu’on prévoit cons-
truire en Jaune), afin de savoir par suite les modifications majeures qui ont été mis en œuvre dans ce
bâtiment.
- Il faut faire attention aussi au mot inscrit dans la cartouche suivante : NE VARIETURE, qu’elle doit être
mentionnée après autorisation du président du conseil de la commune urbaine en question et avis
conforme de l’agence urbaine.
- Ainsi que les informations mentionnées au niveau de la cartouche, on retrouve des éléments impor-
tants, tel que la façade principale, façade cour… Comme pour les bâtiments qui auront éventuelle-
ment deux à trois façades, l’architecte s’intéresse plus à mettre en valeur la façade principale sur la
voie, sur en occurrence la partie plus agitée du quartier, et les autres donneront donc sur des jardins
par exemple. Ce modèle est largement utilisé dans les terrains accidentés connaissant des pentes.
- Les différents coupes AA BB, Façade principal … Permettent à l’utilisateur de mieux interpréter le
plan au terrain qu’au bureau et pendant les opérations de bornage et identifier les parties privatives
et les parties communes de la copropriété. Ils doivent être respecté lors du contrôle du dossier tech-
nique et mise à jour de l’ensemble des copropriétés.

Séance 6
La fiche synoptique (Présentation synoptique du levé): est une synthèse de plusieurs éléments du dossier
cadastral
Le dossier cadastral est une chemise jaune qui prend départ depuis l'immatriculation ou bien le morcelle-
ment créant le titre foncier, on y trouve des dossiers verts contenants les affaires entamées dans un dos-
sier technique,

exp: Le bornage, bornage complémentaire, mise à jour, copropriété, morcellement et fusion...

Dans chaque dossier technique verts, on trouve un sous dossier foncier rose qui comporte des aspects
juridiques (extrait de réquisition, autorisation) /administratives qui ont conduit à l'immatriculation de la
propriété.

Dans le dossier technique vert, on trouve les éléments d’observation (d'angle, de distance et le croquis de
levé, les fiches signalétiques de repérage des points de rattachement) de calcul (calcul de cheminements,
et tous les autres procédés qui aboutissent à un calcul de contenance = les coordonnées finales, tableau
de contenance = montre la superficie et les oppositions signé par le chef de brigade d'immatriculation), et
d'arrêt de surface

La Présentation synoptique, en cas de mise en concordance, regroupe les observations d'angle, croquis de
levé, calcul de contenance, donc en plus de la représentation, on peut trouver le tableau de contenance
ou bien des fiche signalétiques de repérage.

La mise en concordance est un processus généralement simple car il s'agit du même propriétaire de ter-
rain et d'immeuble, la mise en concordance ne justifie pas l'aspect de propriété : s'il est question de dé-
terminer qui est le propriétaire de l'immeuble, c'est un autre processus

Cas : QQU qui possède un bâtiment sur un terrain, ne peut pas entamer l'immatriculation, il faut que le
propriétaire du sol entame l'immatriculation, le propriétaire du batiment va se greffer sur cette procédure
pour distinguer sa propriété à lui.

ETUDE DE LA NUMEROTATION ET TABLEAU DE CONTENANCE /PLAN TOPOGRA-


PHIQUE DE COPROPRIETE
----PLAN DU SS SOL----

- La flèche du Nord est inclinée car on essaie d'exploiter toute la surface utile du plan.

- Pas besoin de parallélisme entre les axes X et Y et ceux des bords de la feuilles > gaspillage d’argent,
pour faire des mesures de coordonnées sur le plan, on peut utiliser un équerre et les croisillons les plus
proches.

- On ne met pas de croisillons à l’intérieur du dessin rayé pour ne pas porter confusion.

- les dimensions du plan sont normalisées pour notre cas c'est La S.T.G.A(Grand Angle).

- la seule règle qui compte : LA CLARTE et la VISIBILITE des traits et des écritures pour le choix de l'échelle
( si un terrain est très vaste, on peut ne pas respecter la même échelle pour représenter les murs mi-
toyens...

- Légende : commence à être normalisée, parties pri-


vatives sont claires, les parties communes sont hachu-
rées à 45%, (Représentation des Murs est erronée) ,
les murs sont densément hachurés suivis pas les piliers , le tout est orienté à 45%

- Le plan peut être établi sur plusieurs feuilles, exemple dans le cas des plans de remembrement
Cas : A sidi Kacem , Il y avait une réquisition à l merja l kbira (Grand lac à l Gherb) avant la construction du
barrage (‫ )الوحدة‬, le lac était submergé d’eaux pluviales, après la construction du barrage, le lac a été désé-
ché. C’est une réquisition d’immatriculation qui entre dans le cadre du remembrement, elle comprenait
80 BLOCS et un tableau de contenance avec 80 colonnes et des opérations sur ces colonnes. Le plan établi
était gigantesque avec plusieurs feuilles pour cerner la propriété.

- Pour la rampe : flèches du haut vers le bas

- Terre plein : même représentation que partie commune, c’est la


partie sous le recul )

- Parking marqué en indivision : compte 8 places ( probablement inférieur au nombre des propriétaires),
le parking si divisé peut être vendu avec la partie privative qui lui correspond et va paraître sur le titre fon-
cier.

- Le plan peut également montrer des ouvertures qui ne sont pas visibles sur le plan , car un plan c’est l’in-
tersection du plan horizontal à un mètre au dessus du sol de l’étage

--- Tableau de contenance --- SS-SOL

- Les fleurs : Nom de la propriété du Titre Mère 1296/5

-Al baraka-1 : c’est le nom de la réserve _ Partie Privative_ dont le numéro est 1A

- NORMALEMENT : On commence la numérotation à partir du RDC (REZ DE CHAUSSEE , on numérote les


parties privatives (Magasin, appartement..) du RDC 1 ;2 ..

Puis on passe aux parties communes : (‘Murs, pilier et gaines=3’,’Entréé d’immeuble, Cage Esc., Rampe
Asc., G.T, Nourrice et esc.de secours’, ‘Conciergerie’) on peut trouver également (‘Lantermeau’,’Vide sur
rampe’, ‘Zone de recul’)

POUR CE CAS : il a attribué le 1 au magasin, le 1A à la réserve (P.P.1A liée à la P.P.1 au R.d.Ch= Partie Pri-
vative 1A liée à la Partie Privative 1 au RDC), le 1B au vide sur escalier (comme un vide face à une mezza-
nine exploité pour l’aération, l’éclairage et l’esthétique )= le vide n’est pas comptabilisé lors du calcul de
surface c’est pourquoi c’est écrit pour mémoire.

-La somme des surfaces Dans le T.F doit être égale à la surface de l’assiette foncière.

- Avec Surplomb = HORS T.F : Balcons…

- Le titre Mère conserve les parties communes

- Hauteur sous Plafond = de côte à côte, mesurée avec distance mètre.


--- Tableau de contenance --- RDC

-La colonne Observations peut compter :

 L’identité de la liaison ( Possède la P.P …)

 Pour mémoire

 Dont Courette =

 Dont Terasse =

 Empietement sur T.F …

 Empiètement négligeable

 Délaissé

Les parties communes gardent la même numérotation à travers tous les étages

--- Tableau de contenance --- 2eme étage


-Le vide cette fois ci est considéré partie commune parce qu’il profite à l’ensemble des propriétaires, si-
non il aurait été mentionné comme partie privative avec une observation : pour mémoire

--- Tableau de contenance --- Terrasse

-Si on s’aperçoit qu’on a oublié de numéroter une partie, on peut ajouter le dernier numéro
Séance 7

Notes sur le projet :


- un projet de copro doit commencer par l'interprétation du plan autorisé.
- Puis, consultation au niveau du cadastre, pour recueillir les rattachements.
- L'état de levé de la ppté et pptés mitoyennes.
- Sortie terrain pour faire une mise en concordance si ce n'est déjà fait.
- Chainage avec le contrôle.
- Faire des planches (planches 2D pour chq niveau).
- Utiliser un réglmnt de copro type (usuel) et le personnaliser (=l'adopter au cas échéant).
- Dépôt au cadastre et suivi des rectifications.
- En fin : émission du récépissé + tirage des plans + procès verbale.

Remarque : Ceci est un cas simple & les étapes ne sont pas exhaustives.

Question : Si après chainage on constate une large différence entre la réalité et le plan ne varietur de l'ar-
chitecte, que faire ?

Réponse : Le travail de l'IGT est de relevé l'état des lieux exacts. C'est une règle très importante.
Ça peut causer d'énormes ennuis à l'IGT privé comme publique si on ne respecte pas cette règle (makayn
gha l7bss) == Il faut lever l'état des lieux avec les précisions et tolérances réglementaires.
Qui va juger cet écart ? L’administration (cadastre, conservateur...)

NORME N°3 Copropriété


ARTICLE 3.2. Exécution des Travaux
Le dossier technique de Copropriété est élaboré selon les phases suivantes :
- Le contrat IGT - client
- Préparation technique du projet :
* Consultation cadastrale pour savoir les limites des pptés mitoyennes, et les rattachements au
voisinage (ex. si les coins d'un bâtiment voisin son levé déjà, ce n'est pas la peine de le refaire).
* Collecte des éléments techniques nécessaires
* Conception de la méthodologie de travail.
- Réalisation des travaux de terrain : Chaînage de tous les locaux et des différents niveaux de la construc-
tion y compris les hauteurs intérieures ainsi que la hauteur totale de l’immeuble ;
- Réalisation des travaux de bureau : Calculs, montage, dessin et établissement des plans ;
- Etablissement du règlement de Copropriété « voir détails dans l’article 3.4. » ;
- Etablissement du PV descriptif de division « voir détails dans l’article 3.5. » ;
Remarque : depuis juillet 2014 c'est l'IGT privé qui le fait.
- Réalisation de l’opération du bornage sur le terrain ;
- Etablissement du dossier technique dématérialisé destiné à être déposé sur la plateforme en ligne de
l’ANCFCC.
ARTICLE 3.3. Normes d'établissement du plan topographique
Le plan doit être conforme aux normes et exigence du cadastre.
Ex. échelle de 1:50 ou 1:100 et dans certains cas particuliers 1:200 (selon l'étendue de la ppté). Les dimen-
sions du plan ne doivent pas excéder 0.6m x 0.9m pour le cadre et 0.75m x 1m pour le calque.
Remarque : si les dimensions de l'immeuble ne le permettent pas on peut établir un plan en plusieurs
feuilles.
Le plan contient :
- Les éléments identitaires.
nom et situation de la ppté, numéro du titre, nord, échelle...
- Les éléments de délimitation de le ppté.
il existent quelque règles à suivre (voir NORME N°3 dossier technique de copro)
- Les éléments de représentation des parties de la Copropriété
- Les tableaux de contenances
(la consistance : c'est quoi ? salon, chambre, magasin...)
- La coupe verticale (des hauteurs) faite au 1/100 ou 1/200.

Remarque : Il existe d'autre consignes à respecter (voir la norme)

Quelques règles importantes :


*** Les indices des parties à l’intérieur de l’assiette :
- Numéroter les parties privatives et communes en affectant à chacune un indice chiffré (I) inscrit au
centre d’un cercle de 1cm de diamètre environ.
- Numéroter les parties privatives et communes en commençant par le niveau le plus bas en croissance
jusqu’à la terrasse.
- Commencer la numérotation par les parties privatives.
- Garder le même sens de numérotation pour tous les niveaux.

*** Les indices des parties à l’extérieur de l’assiette.


Les éléments qui se trouvent à l'exterieur du titre foncier doivent avoir le même numéro que la partie pri-
vative correspondante. On ajoute in indice (exposant). 2 types d'indices :
- chiffre : empiétement sur un titre foncier riverain.
- lettre : pas d'empiètement.
ex. balcons, surplomb...

*** Les indices dans les cas de liaisons


2 parties privative sont liée = on ne peut pas circuler d'une partie à l'autre (séparées par un mur par
exemple). Si elles sont séparées par une porte c'est la même partie privative.
ex. duplex, triplex, parking, réserves de commerce...

*** Les empiètements


- Les empiètements supérieur à 1m² (en pratique 0.5 parcequ'on doit arrondir) ne doivent pas être incluts
dans les calculs des quotes-parts ni tantièmes.
- Sur la façade avec encorbellement (balcon), l’empiètement est mentionné uniquement au niveau du
RDC. Pourquoi ?
Parceque dans les autres étages ça va être considérer surplomb.
ARTICLE 3.4. Etablissement du règlement de copro-
priété
Structure du réglement de copropriété : On va revoir les mêmes élements dans la loi 18-00.
On est censé se rappeler des titres (partie du réglement d'une manière générale)

STRUCTURE :
- Préambule
- Prtie I : Description sommaire de l’immeuble et de la division par niveau et par partie
- Partie II : Quotes-parts et Voix
- Partie III : Règles de Copropriété
C’est une partie réglementaire qui comporte entre autre les chapitres suivants :
- Chapitre I : L’objet du règlement.
- Chapitre II : Droits des copropriétaires sur les parties communes.
- Chapitre III : Cession – Quitus.
- Chapitre IV : Parties privatives - Parties communes.
- Chapitre V : Droits et obligation des copropriétaires et occupants.
- Chapitre VI : Personnel de service – charges.
- Chapitre VII : Comptes des charges.
- Chapitre VIII : Assurances.
- Chapitre IX : Administration des parties communes : C’est un chapitre qui porte sur la définition
des règles de gestion du syndicat, de la tenue de l’assemblée générale et les critères de désignation du
syndic, de son adjoint et du conseil syndical le cas échéant. Il englobe 3 sections : le syndicat des proprié-
taires, l’assemblée générale et le syndic.

- Le calcul des quotes-parts et tantièmes :

ARTICLE 4.1. Dépôt électronique du dossier technique


Les documents à déposer en format numérique par l’IGT doivent être :
- Conformes
- Exhaustifs
- Finis
Remarque : Le dépôt du dossier physique se fait après validation. Le dossier physique doit être conforme
au dossier déposé en ligne.

Séance 8
LA COPROPRIETE DES IMMEUBLES BATIS : Conformément à la loi 18-00 relative
au statut de la copropriété des immeubles bâtis et à la loi 1-07 régissant les rési-
dences immobilières de promotion touristique RIPT
C’est un support qui a été préparé par l’ONIGT.

L’immobilier locatif à vocation touristique (ILVT) était l’un des dispositifs innovants mis en place dans le
cadre de la vision 2000 par les décideurs marocains pour booster l’industrie touristique au Maroc. On
peut différencier entre 2 offres :

- Le Time Share : Un bien partagé entre plusieurs détenteurs.

- La RIPT (Résidence immobilière de promotion touristique) : mise en place pour enrichir l’offre en
hébergement touristique pour la clientèle nationale et internationale en terme de services/ confort
et prix. La RIPT est régie par la loi n°01-07 édictant des mesures particulières relatives aux RIPT et
modifiant et complétant la loi n° 61-00 portant statut des établissements touristiques.

Enrichir l’offre = Si les promoteurs immobiliers sont encouragés pour construire les hébergements touris-
tiques, en fin de compte, le consommateur final aura plus d’offres.

Décret n°2-02-640 du 2 chaabane 1423 (9 octobre 2002) pour l’application de la loi n° 61-00
portant statut des établissements touristiques
Composé de 17 articles :

***Article 1 :

Est considéré comme établissement touristique, tout établissement à caractère commercial, qui reçoit
une clientèle de passage ou de séjour et lui fournit, en totalité ou en partie, des prestations d’héberge-
ment de restauration, de boisson et d’animation.

L’établissement touristique peut être, selon son implantation, complété par une ou plusieurs installations
offrant des services de cures, de repos, de soins, de sport ou de congrès.

On entend par établissement touristique au sens de la présente loi, les établissements correspondant aux
appellations suivantes :

- Hôtel, Motel, Résidence touristique, Village de vacances, Auberge, Maison d’hôtes, Pension, Camping
caravaning, Restauration touristique, Relais, Gites, Centre et palais de congrès.

Loi 01-07 : L’IMMOBILIER


On entend au sens de cette loi :

La RIPT : une résidence dont les unités de logement appartiennent à un ou plusieurs copropriétaires (re-
présentés par une société de promotion) et dont un pourcentage minimal d’unités de logement, fixé par
voie réglementaire, qui ne peut être inférieur à 70%, est géré par une société de gestion, qui assure
l’homogénéité de la résidence et la permanence de son exploitation.
La RIPT repose sur une communauté d’intérêt de 3 ACTEURS à savoir :

- La société de promotion = promoteur immobilier, c’est la personne morale qui réalise, ou fait réali-
ser pour son compte, une résidence immobilière de promotions touristique et assure la commerciali-
sation des unités de logement auprès des acquéreurs.

- La société de gestion = toute personne morale titulaire d’une licence délivrée conformément aux dis-
positions de la loi précitée, qui prend en location les unités de logement d’une ou +ieurs RIPT pour
les proposer en nuitées, au mois, à la semaine ou à la journée à une clientèle de passage.

- Les Acquéreurs et les copropriétaires : Personne physique ou morale qui acquiert une ou +ieurs uni-
tés de logement au sein d’une RIPT réalisée par une société de promotion pour la donner en location
nue à une société de gestion pendant une durée minimum de 9 années, en contrepartie d’une for-
mule de loyer à fixer d’un commun accord entre les 2 parties et d’un droit de jouissance annuel pla-
fonnée à 2mois dont 2 semaines en haute saison.

Lors de l’acquisition d’un appartement en RIPT, le contrat d’achat et de bail à la société de gestion
sont établis à la même date.

En quoi diffère le règlement de copropriété de la RIPT du règlement ordinaire ?

Les précisions suivantes lui sont accompagnées lors du dépôt au cadastre et à la CF :

- L’immeuble fait l’objet d’une RIPT

- La référence de l’autorisation de conversion en RIPT

- La décision de classification technique de la RIPT

- La décision d’agrément accordée à la société chargée de la gestion et de l’administration commer-


ciale de la RIPT

- La définition des unités de la RIPT (énumérer les parties privatives) à qui constituent le pourcentage
minimal d’unités de logement, fixé par voie réglementaire, qui ne peut être inférieur à 70%,

- De requérir Mr le conservateur d’inscrire sur les titres fonciers des parties privatives définies ci-avant,
la mention suivante :

« Immeuble Soumis aux dispositions de la loi 01-07 édictant des mesures particulières relatives aux
résidences immobilières de promotion touristiques »

Remarque :

Rien n’empêche qu’une partie privative soumise à la RIPT (exp : piscine) aie des quotes-parts d’indi-
vision, pour la gestion et l’entretien > Un hôtel, une résidence et une RIPT peuvent tous profiter de la
même piscine à condition que le tout soit inscrit sur un règlement de copropriété globale.

- La décision RIPT est valable pour 6mois après son approbation, pour que la société de gestion en-
chaîne la procédure administrative et commerciale (art2)
-

Transformation d’une résidence touristique (loi 61-00) en RIPT(01-07)


Une demande de transformation est adressée par le propriétaire de la résidence hôtelière, par lettre re-
commandée avec accusé de réception, au ministre chargé du tourisme assortie des pièces suivantes :

- Un jeu de plans d’architecture ne varietur de la résidence définissant les parties individuelles et com-
munes et précisant les unités de logement relevant du pourcentage fixé à l’article premier de la loi
01-07

- La décision de classement d’exploitation en tant que résidence hôtelière RIPT

- Une fiche technique descriptive du projet de conversion.


- L’accord de principe de la société de gestion disposée à prendre en gestion ladite résidence

Si ces cdt sont respectées, l’autorisation de conversion en RIPT est délivrée par le ministre de tourisme.

La décision de classement d’exploitation de la résidence en tant que RIPT est prononcée par l’autorité
compétente (commission présidée par le Wali ou le gouverneur) après la délivrance de l’autorisation de
conversion en RIPT.

Séance 09
Norme n’3 Dossier Technique de la Copropriété
Les consignes à respecter :

- La surface des parties privatives comprend les balcons, les terrasses et les surplombs ; surplomb est
tout ce qui sort de l’assiette foncière.

- Les empiètements ne sont jamais comptés dans les surfaces des parties privatives.

- Le tantième d’indivision doit être un nombre entier.

- La valeur attribuée au nombre de millièmes N dans la formule du tantième d’indivision est 1000,
10000 ou 100000.

- Cas particulier de la résidence :

o Les quotes-parts doivent être calculées par rapport à la résidence donc par rapport à la sur-
face totale du Titre foncier objet de la résidence.

o Les tantièmes doivent être doublement calculés ; une fois par rapport à l’immeuble et une
fois par rapport à la résidence.

Etablissement du Procès-Verbal :

Ce qui est important dans ce procès de manière administrative ou bien juridique est de relater les événe-
ments concernant une opération de bornage survenues lors de cette opération tels que les revendications
(la copropriété n’est faite que sur les titres fonciers et les réquisitions hors délai d’opposition).

Dépôt du dossier technique de Copropriété :

A priori, l’IGT privé est tenu de déposer en ligne, le Dossier Technique de Copropriété, sur la plateforme
dématérialisée de l’ANCFCC « ESPACE CADASTRE & CARTOGRAPHIE ».

Les documents à déposer en format numérique par l’IGT doivent être :

1. Conformes : La conformité des documents numériques se mesure en termes de qualité de


l’image, à savoir :

o Clarté et lisibilité de l’image ;


o Couleur de l’image ;

o Image à l’échelle réelle ;

o Taille optimale du fichier image ;

o Format du fichier « PDF, JPEG, TIFF ».


Elle est également estimée en termes de respect des normes cadastrales de présentation, en vigueur.

2. Exhaustifs : Ceci se mesure en termes de respect de l‘exhaustivité des composantes du dossier


demandé au chapitre 2. « Pas de pièces manquantes »

3. Finis : Ceci se traduit par le fait de déposer des pièces numériques dont le traitement est
achevé :

- Les pièces scannées doivent correspondre à des versions définitives finalisées et signées
par l’IGT « à l’exception du plan » ;

- Le fichier des pièces numériques ne doit pas comporter des pièces inutiles.

Validation du Dossier Technique :

Suite au dépôt électronique du dossier de Copropriété, le Service du Cadastre doit réaliser un ensemble
de traitement via la plateforme dématérialisée « BACKOFFICE CADASTRE » :

- S’assurer de la conformité des plans topographiques déposés avec les pièces techniques et
administratives autorisées ;

- S’assurer de l’existence du titre foncier et de la transmission du plan à la Conservation Fon-


cière. Dans le cas contraire, il y a lieu de traiter simultanément les deux opérations de l’éta-
blissement du plan de l’assiette et de la Copropriété ;

- S’assurer de la conformité, de l’exhaustivité et de l’état des pièces déposées ;

- Procéder au contrôle et aux vérifications techniques nécessaires :

o La vérification du P.V descriptif de division des parties individuelles et com-


munes, leur destination, leur surface ;

o La vérification de la conformité des plans avec l’état des lieux (nombre de ni-
veaux, nombre de parties privatives, etc.) et avec les plans autorisés ;

o La vérification technique du dossier de Mise en concordance « norme


02/ANCFCC » ;

o La vérification des cotes par sondages.

- Se prononcer, via la plateforme dématérialisée, sur la validité du dossier technique déposé. «


Validation ou rejet ».

Dépôt Physique du Dossier Technique au Service du Cadastre :

Suite à l’achèvement du processus de traitement puis de validation cadastrale dématérialisée du dossier


via le BACKOFFICE CADASTRE, l’IGT procède au dépôt du dossier technique physique signé au niveau du
Service du Cadastre. Ainsi, et suite à ce dépôt, il contresigne son Bordereau de livraison par le Service du
Cadastre.

Les documents à livrer en format physique par l’IGT au Service du Cadastre doivent être conformes aux
composantes du dossier, citées au chapitre 2 de cette norme.

Certaines consignes sont à respecter en dépôt physique :

- L’autorisation de construire et les plans d’architecture « Ne Varietur » ainsi que le cahier des
charges le cas échéant doivent être revêtues des cachets de l’autorité qui a délivrée l’autori-
sation.
- Le procès-verbal descriptif de division et le règlement de Copropriété sont à fournir en deux
exemplaires.

- Les plans topographiques de Copropriété par niveau sont à fournir sur support stable
(calque) en (1) un jeu par niveau : sous-sols, rez-de-chaussée, soupente ou entresol, chaque
étage même s'ils sont identiques, la terrasse qu'elle soit accessible ou non.

- Les tirages des plans topographiques de Copropriété, sont à fournir en (2) jeux par niveau :

o (1) jeu : pour les besoins du Cadastre ;

o (1) jeu signé et cacheté par l’IGT : pour les besoins de la Conservation Foncière.
Après, l’IGT doit renseigner le dépôt physique au niveau de la plateforme dématérialisée « ESPACE CA-
DASTRE & CARTOGRAPHIE ». Il indique la date de dépôt du dossier physique et dépose le Bordereau de
livraison signé au niveau du BACKOFFICE CADASTRE du Service concerné.

Délivrance du récépissé :

A l’issu du dépôt physique du dossier technique validé, le Service du Cadastre doit s’assurer de la confor-
mité entre les éléments de dossier physique et ceux validés via le BACKOFFICE CADASTRE dématérialisé.
En cas de conformité, le service établit le récépissé puis le scanne et l’envoie à l’IGT via la plateforme.

Ensuite, le Service du Cadastre remet à l’IGT les pièces physiques suivantes revêtues du visa du chef de
service :

- Le récépissé de dépôt du dossier de Copropriété et de la Mise en concordance le cas


échéant,

- Le règlement de Copropriété,

- Le procès-verbal descriptif de division,

- Les tirages : un tirage pour chaque niveau,

- Le tableau récapitulatif de superficies par consistance,


- Le procès-verbal de bornage de la Mise en concordance avec un tirage de plan et un tableau
récapitulatif des superficies, le cas échéant.

Dépôt de la Copropriété à la Conservation Foncière :

Le requérant ou son mandataire se présente au service de la Conservation Foncière concernée pour dé-
clencher la procédure d’éclatement des titres.

Muni des documents remis par le Service du Cadastre, de l’autorisation de construire, des plans d’archi-
tecture « Ne Varietur » et du duplicata du titre foncier, le requérant demande ainsi au Conservateur :

- La Mise en concordance du titre foncier le cas échéant ;


- L’inscription du règlement de Copropriété ;

- L’établissement d’un titre foncier par partie privative indiquée au règlement.

Eclatements des titres :

Suite à l’éclatement des titres de la Copropriété, une note de titrage indiquant les numéros des titres fon-
ciers afférents à chaque partie privative doit être transmise par le Service de la Conservation Foncière au
Service du Cadastre pour mettre à jour les documents constituant le dossier de Copropriété.
Modification de Copropriété :

En cas de modification, un dossier modificatif de Copropriété est établi comme précédemment, et avec
l’accord des copropriétaires conformément aux dispositions de la loi 18-00 telle qu’elle a été modifiée et
complétée par la loi 106-12.

La 1ère chose à souligner est est-ce qu’on est autorisé au préalable à faire cette modification, cette autori-
sation est faite soit suivant la loi 18-00 telle qu’elle a été modifiée et complétée par la loi 106-12, soit par
autorisation du président du conseil communal (l’autorité compétente) pour toute acte tel que la démoli-
tion, ajout d’un étage….

La 2ème chose qu’on doit prendre en considération est le vote, est qu’on doit avoir la majorité, les ¾ ou ça
nécessitera l’unanimité.

La fiche de la mise en concordance :

Les fiches de vérification sont d’une grande importance chez le service du Cadastre, ils doivent être ren-
seignés soigneusement et chaque observation écrite renseigne sur des informations très utiles, ce qui rap-
porte à la question de la régularité d’un dossier technique, dans un sujet relevant des faits survenus sur le
bâtiment ou le foncier même, on se demande sur les inspections, les événements qui a connu cet im-
meuble, le contrôle fait… ou toute faute administrative (calcul de contenance, calcul de répartition des
quotes-parts…).

Vous aimerez peut-être aussi