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SEANCE 1

Points repères de l’évolution de la 3D :


La 3D a commencé avec le CAO Dessin assisté par ordinateur, la vision stéreoscopique, le graphisme
3D, jeux vidéos et cinéma 3D
1960 : Introductiondu CG (computer graphics )+ Apparition des courbes de Bézier( courbes avec
définition mathématique très précise)
1990 : Révolution informatique + Evolution des logiciels 3D
2000 : Généralisation de la 3D (sites web, modèles de sites en 3D des villes)
Aujourd’hui : Plusieurs Logiciels + Techniques d’acquisition (le challenge actuel est dans l’utilisation des
données et sa structuration pour en ressortir l’information essentielle)

Définition de la 2.5D
La dimension 2.5D est un modèle 2D augmenté par une information altimétrique (la 3D est juste un
attribut attachée à la 2D dans ce cas) = Table avec un champ de 3D
La 2.5D est une solution intermédiaire vers la 3D
Exemples :
- Extrusion d’empreintes cadastrales de bâtiments : on peut pour une ville
commencer avec un modèle 2.5D en exploitant les empreintes cadastrales de
bâtiment et un relevé 3D de ses limites 2D.
- MNS : Modèle Numérique de Surface est une représentation en 2.5
Usage : lorsqu’on n’a pas besoin de détails géométrique ou de précision pour la représentation de
l’information sachant que la 3D est couteuse.
- Etude d’impact : lors de l’implantation d’un projet urbain, un modèle 2.5 est suffisant pour faire
l’étude d’impact.
- Planification urbaine

La vraie 3D
La 3D est plus qu’un attribut stocké dans la base de données : (Plus qu’une altitude par position)
- Géométrie 3D plus détaillée
- Possibilité de modélisation Indoor
- Représentation fidèle de la réalité
Usage :
- Gestion de risques dans les espaces urbains, navigation indoor, simultation de
confort thermique.
Les dimensions De la 3D
- Surface : MNT
- Au-dessus de la surface : Objets urbains, bâtiments, routes…
- En dessous de la surface : structures souterraines (réseaux)
L’exhaustivité du modèle va dépendre de son application, si on envisage une représentation de
l’espace souterrain, on doit trouver une solution pour acquérir et modéliser uniquement cette partie.
Si on a besoin d’application à l’échelle de la ville, on va parler de maquette numérique qui va inclure
les bâtiments, car on veut les placer dans un contexte urbain et étudier ses interactions.
Quand l’échelle de l’étude dépasse les bâtiments, les objets urbains vont être rattachés à une surface
de référence (MNT) pour qu’il n’y ait pas de flottement.
Pourquoi la 3D n’est pas un espace cartésien ?
Chaque point a des coord XYZ, mais pour un point2D , on peut avoir plusieurs altitudes .

Applications de la 3D :
Le cadastre 3D : c’est une application qui trouve son besoin dans le fait qu’on a plusieurs situations 3D
difficiles à gérer en 2D, et il y a une grande évolution dans les propriétés à la verticales (les bâtiments
en copropriété, servitudes...
Le cadastre 3D peut évoluer pour contribuer à la gestion urbaine. On cherche donc à modéliser les
bâtiments avec un niveau de détail pour représenter la géométrie et la sémantique. A partir des
bâtiments en copropriété, on peut réaliser un modèle 3D avec une acquisition Laser ou une
reconstruction 3D du bâtiment. Le cadastre 3D peut aider à stocker toutes les informations juridiques
d’une propriété.
Ce modèle peut être intégré en SIG 3D pour pouvoir réaliser des requêtes sur les différentes
propriétés, gérer tout ce qui est servitude…
Patrimoine et Archéologie : Maquette 3D Liège a été rattachée au SIG 3D pour avoir des informations
historiques sémantiques des lieux, et a été finalisée également comme MNS.
C’est important pour documenter un modèle et le rendre sémantiquement riche.
Exemple : Modèle 3D sémantique de Chellah
Gestion des infrastructures : usage de maquette 3D pour les ponts, les tunnels et les réseaux des
infrastructures.

Acquisition à la modélisation 3D :
---Différence méthode tachéométrique conventionnelles (station totale et gps) et système dynamique: ---
Le laser/ Scan 3D permet d’avoir un nuage de point dense de la surface scannée, tandis que lors des
méthodes conventionnelles, on fait un relevé des points caractéristiques pour reconstruire l’objet en 3D.
Le choix du système qu’on va utiliser est le plus difficile, puisqu’il doit être adapté au besoin.
Techniques d’acquisition :
LASERGRAMMETRIE §
Scanner terrestre : utilisé pour les bâtiments et le patrimoine.
Système MMS de cartographie mobile : pour les maquettes numériques au niveau de ville
LIDAR aéroporté : permet une acquisition à grande échelle, forêt, agriculture
Technologie SLAM : cartographie Indoor
LIDAR : Acronyme de LIght Detection And Ranging
Scan 3D par des capteurs numériques motorisés ou scanners.
- Acquisition de données ponctuelles à grande échelle et avec grande fréquence.
- Données localisées en 3D + une information d’intensité et colorimétrique.
PHOTOGRAMMETRIE
A partir de la photogrammétrie, il faut passer par une photo modélisation qui se base sur la prise de
plusieurs photos et l’utilisation des algorithmes qui cherchent les homologues dans le but de construire le
modèle 3D.
QUELLE TECHNIQUE CHOISIR : PHOTOGRAMMETRIE OU LASERGRAMMETRIE ???
Les deux méthodes sont complémentaires.
EX : si on veut modéliser un ouvrage historique. La lasergrammétrie permet de construire le modèle 3D.
Ici, on s’intéresse au détail architectural, donc il faut passer par la photogrammétrie terrestre pour
donner ce rendu réaliste de la scène.
En général, le choix est régulier par :
- La nature du site accès, type de matériau, conditions d’éclairage…
- La finalité du modèle 3D
- La précision géométrique et sémantique
A NIVEAU IL FAUT APPLIQUER CES TECHNIQUES : AU NIVEAU D’ACQUISITION OU DE TRAITEMENT ??
Parfois on commence par la photogrammétrie puis on extrait le nuage de point à partie des photos.
Et parfois on acquit le nuage de point par scanner puis on effectue une mission de prise de vue.
Une fusion entre le nuage acquis par scanner et le nuage extrait à partie des photos pour produire le
modèle 3D.
Généralement, la photogrammétrie sert au niveau de la texturation du modèle.
Etapes de traitement :

- La consolidation : Opération qui permet de fusionner plusieurs nuages de différentes stations dans
le même référentiel = Assemblage géométrique pour avoir un seul nuage de points (utilisation de
point appartenant aux deux nuages ou de primitives géométrique)
- Géo référencement : transformer les différents scans en un seul système (référentiel), ceci dépend
du type des Scanners, Il y a des scanners qui permettent uniquement un système local, donc tous les
nuages vont être reportés par rapport à ce système, d’autres scanners topographique peuvent
faire aussi bien le levé que le calage par rapport à des coordonnées c’est un système par
cheminement.
- Prétraitement : pour réduire le bruit dans le nuage et réduire le volume de données
(réechantillonnage) qui permet de réduire la résolution des points en se fiant au principe de
distance minimale, il faut utiliser cet option avec précaution en faisant un réechantillonage par
partie et sélectif.
- Segmentation-Classification
L’opération de classification consiste à élaborer des labelles sémantiques à chaque classe (groupe de
points issus d’un processus de segmentation).
La segmentation sémantique renvois à la décomposition du nuage en sous-ensembles de points
disposant de mêmes caractéristiques (géométriques, radiométriques, spectrales, sémantiques ou
temporelles), et lui associer un label sémantique.
La classification et la segmentation sémantique sont dans le même sens. Cherchent à dissocier un nuage
de points avec sémantisation à l’aide des algorithmes de Machine Learning.
L’étape qui suit la classification est la modélisation.
- Modélisation
Si l’objectif de la représentation 3D est la visualisation, le nuage de points est suffisant. Il permet aussi
d’extraire d’autres livrables (mesures de longueurs, plans de coupes, de sections, de profils en long…).
Mais quand on parle de maquette numérique, on parle d’une représentation 3D continue, il faut donc
adopter une modélisation 3D.
En fait, d’autres méthodes sont offertes pour construire le nuage de point autre que la Lasergrammetrie
/scanner. La photogrammétrie constitue une méthode présentielle mais encore opérante dans
nombreuse applications.

Partie 2 – Séance 1
Un modèle 3D ne peut pas répondre à tous les usages. Il faut se référer au cahier de charges :
- Quelle info doit-on représenter ? sous quelle forme ?
Répondant à ces questions permet de définir les objets, les LoD de représentation et les techniques
d’acquisition.
Types de modélisation
Modélisation géométrique Modélisation sémantique
Se base sur une approche bien définie, il faut Dépend des thèmes. Il faut définir le type de
choisir un modèle avec une précision représentation, la structure et la précision
géométrique. sémantique.

Lorsqu’on on parle d’un modèle 3D, il faut préciser le niveau de détail/ granularité. Chaque modèle
peut être représenté sous forme de 5 représentations de niveau de granularité différents :
- Le bâti est souvent représenté par des vecteurs 3D.

- Le terrain est souvent représenté par des vecteurs 2.5D.

Modélisation Géométrique 3D
1- Modèles par balayage
Le balayage simple permet de déplacer des surfaces selon une trajectoire. Il peut être effectué de
deux façons :

 Translationnel ou Extrusion  translater une surface selon un axe.

 Rotationnel  déplacer une surface autour d’un axe.


Le balayage hybride permet de faire l’union de plusieurs objets produits par
le balayage simple.
Le balayage généralisé permet la modification d’une surface pendant une
trajectoire, ce qui permet d’obtenir des objets assez complexes en
commençant par une forme et en terminant par une autre.

2- Modèles volumétriques
La primitive de base est un modèle 3D. On construit des modèles à partir d’une combinaison des
primitives 3D.

***CSG (Constructive Solid Geometry)


Le modèle CSG est basée sur la combinaison de primitives géométriques solides tels que les sphères,
les cubes, les icones pour la construction d’objets complexes en utilisant des transformations
géométriques ou des opérations booléennes (union,
intersection…).
L’avantage de cette méthode : elle donne une grande
possibilité dans la représentation géométrique 3D et de
créer des formes complexes.

***SPR (Spatial Partinoning Representation)


C’est une méthode qui se base sur un ensemble de
solides élémentaires juxtaposés qui ne s’intersectent
pas. Ces solides peuvent varier en termes de type, taille, position, paramètres et
orientations.
L’avantage :
- Distinction facile de l’intérieur et l’extérieur d’un solide.
- Volume de stockage important.
- Méthode inadaptée pour certains objets spatiaux comme les bâtiments.
***Voxels
Un solide est représenté par une liste de cellules occupées dans l’espace par objet.
Les voxels représentent des cubes de taille FIXE représentés par les coordonnées d’un point (ex : le
centre du cube).
L’avantage :
- Opérations booléens faciles
- Approximation plus ou moins grossière du solide
suivant la taille du voxel utilisé
- La précision requiert un espace mémoire plus important
***Octree
La plus recommandée.
Utilisation d’arbres Octrees qui permettent de représenter les objets par une succession hiérarchique de
cubes de taille VARIABLE.

***Primitive Instancing
C’est une méthode qui utilise une modélisation paramétrique, des primitives complexes paramétriques
stockées dans une bibliothèque ou importés d’une autre banque de donnée.

L’avantage :
Elle permet de modéliser des environnements homogènes pour lesquels les objets sont semblables
(lotissements ou pavillons). MAIS perd son utilité une fois à un milieu ou les objets sont différents.

3- Modélisation par frontières


***Méthode filaire
Modélise les frontières des objets en 3D.
Représentation uniquement à partir de points et de segments.
Modèle simple mais peut entrainer certaines ambiguïtés, on ne peut pas distinguer les objets existant à
l’intérieur.
***méthodes surfaciques
- Boundary Representation (B-Rep)
Cette approche représente le solide par sa surface extérieure, qui est la frontière entre l’intérieur et
l’extérieur du solide.
Avantages :
Conversion facile vers d’autres modèles comme
le fil de fer.
Représentation géométrique et topologique
dans un même modèle.
Description explicite des objets.
Inconvénients :
Méthode limitée aux objets ayant des surfaces plates.
La représentation peut engendrer un grand volume de données.
- Méthode Nurbs
Consiste en un ensemble ou un réseau de courbes interpolées entre les différents points de contrôles.
Utilise des algorithmes NURBS pour interpolation des courbes.
Consiste en un maillage permettant de subdiviser une surface en un ensemble de sous-surfaces
dépendant de la comple.
- Méthode polygonale
Se sert de polygones pour représenter des objets, chaque polygone est décrit par un nombre de
sommets et d’arêtes.
Les objets adjacents partagent les mêmes entités (un mur mitoyen par ex).
La structure polygonale consiste en trois éléments basiques : le nœud, l’arc et la face.
Avantages :
Simplicité de calcul
Rapidité de modélisation
Facilité de modélisation d’objets complexes

Autres méthodes
***Méthode hybride
Permet de coupler une approche surfacique (B-Rep, par ex) et
volumique (ex CSG) afin de cumuler leurs
avantages et minimiser leurs inconvénients.
Inconvénient : méthode exigeante en termes
de volume de stockage
REMARQUE
En modélisation 3D, il faut choisir des
méthodes qui permettent d’alléger le
volume de stockage en moins d’espace.

***Maillage
Méthode faite pour des représentations complexes. Défini par un ensemble de polygones planaires,
appelés facettes, définis par des sommets et des arêtes définissant la géométrie de l’objet.
Approximation de surface :
- Points caractéristiques de la forme (sommets)
- Connexion des points par des arêtes
- Facettes : surfaces définies par les arêtes
La topologie est définie par les relations d’adjacence entre ces éléments.
L’inconvénient de cette méthode est qu’elle exige une espace mémoire important mais ce prb peut être
simplifié en adoptant un paramétrage avec un maillage simple qui prend moins d’espace.
***Méthode par point
La représentation par point utilise simplement des points avec couleur et normale
pour représenter un objet complexe.
Le rendu d’un point est très efficace en hardware.
Le niveau de détail dépend de la taille des points (petite taille  objet bien
détaillé).

Synthèse : Quel modèle choisir ??

Avant de se lancer dans la modélisation il faut préciser plusieurs facteurs : finalité du modèle, cahier de
charge, précision, niveau de détail… la différence entre les modèles déjà vu existe dans le type
d’objet à représenter, de précision, d’espace mémoire et la capacité de la méthode à représenter
fidèlement l’objet.
SEANCE 2 :
IV. Modélisation topologique 3D : comment la topologie dans un espace 3D diffère
de celle d'un espace 2D.
Rappel :
- La topologie permet de décrire les relations spatiales entre les différentes entités d'une couche de
données géographiques.
- Elle est fondamentale parce qu'elle permet de gérer la consistance d'une base de données pour qu'il
n'y ait pas de redondance d'information. Elle assure une cohérence et une logique entre les entités pour
permettre une analyse spatiale d'une manière efficace.
- Dans la topologie, il y'a un certain nombre de primitives de base qui sont équivalentes à des
primitives géométriques.

- la primitive topologique permet de gérer les relations spatiales entre les différentes entités ce qui
permet de stocker l'information sans redondance et de répondre de manière efficace au requêtes
spatiales.
- il y'a des relations entre les entités qui sont bien définies dans le standard

Normalisation :
- Std ISO19107 définit les objets topologiques (TP_Object) associés aux objets géométriques
(GM_Object).
- Propose une taxonomie pour standardiser la définition des opérateurs topologiques : "equals",
"disjoint", "intersects", "touches", "crosses", "within", "contains", "overlaps".
-> Std GML (v GML3) permet de définir les classes géométriques et topologiques.

*** Modèles topologiques 2D :


- La topologie doit être formalisée à l'aide d'un modèle conceptuel.
- Ces modèles assimilent le fond de carte à un graphe dont la relation entre les éléments est régie par
des règles topologiques.
- On distingue 2 modèles topologiques 2D :
* DIME
* POYVRT

*** Topologie 3D
- Polygones : TRI, QUAD, N-GON(multiple sides) 9allk mhboub mafhm walo
----------------------------------------------------------------

V. Standards et formats 3D
*** Interopérabilité
- Définition : Capacité à échanger des informations de manière fiable et consistante entre 2 app
logicielles diff. Il faut que les diffs intervenants puissent visualiser le modèle déployé.

- 3 types :
* Physique : renvoie à l'infrastructure technologique de base supportée par plusieurs protocoles
et standards pour permettre la communication entre des systèmes d'information.
* Syntaxique (la syntaxe fait référence au modèle = entre 2 modèle il faut avoir une syntaxe :
un formalisme qui permet d'analyser les modèles sans problèmes d'interprétation) la capacité des
programme à analyser correctement les modèles sans erreurs d'interprétation.
* Sémantique : en relation avec la taxonomie de référence qu'utilise le modèle. Si on prend 2
modèles il faut que la sémantique des classes soient définit clairement pour qu'il n'y a pas de problème
d'interprétation des significations de chaque classe. (=> C’est pour ça qu'on définit des dictionnaires
qui permettent de gérer la différence sémantique entre les diff modèles). C'est la capacité des
systèmes d'info à assurer ma compréhension commune de la signification de l'info à échanger.

- Les normes sont utiles pour les infrastructures de données.


- Les modèles urbains 3D sont des composants de ces infrastructures et donc on doit définir des normes
pour leur conception et utilisation. Quelles normes pour les modèles urbains 3D ?

*** Standards 3D
a) Visualisation
* KML (Keyhole Markup Language)
* KMZ (KML compressé)
- formats de fichiers associés à Google Earth
- Langage pour la visualisation d’IG incluant l'annotation de cartes et d'images.
- Visualisation des données graphiques avec navigation.
- KML est un standard OGC

b) Graphisme 3D
Description de scènes et d'objets
* VRML
* X3D
- Standards ISO développées par le Web3D Consortium.
- Formats de description de scènes et objets 3D selon une syntaxe XML.
- Utilisables dans différents domaines.
- Modélise essentiellement la géométrie et non la topologie ou la sémantique d'objets urbains 3D.

c) CAO (conception assistée par ordinateur)


Il y'a des standards et formats créer par des organismes ou pour des logiciels. Comme :
* DXF (Drawing eXchange Format) : crée par Autodesk pour échanger des fichiers entre systèmes CAO
n'utilisant pas le même format de fichier natif.
* 3DS : Format associé au logiciel 3dsMax (autodesk). Modélisation essentiellement géométrique.

d) Modélisation urbaine 3D : CityGML


- Modélisation géométrique et sémantique de la ville (ce qui est très important parce que très peu de
standards offre cela : il ne suffit pas de modéliser géométriquement le modèle doit avoir une
sémantique riche qui permettra une bonne gestion et permettra de mieux exploiter le modèle).
- Schéma d'application de GML.
- GML est bas" sur une syntaxe XML pour la description du schéma d'application et le stockage de l'IG.
- Basé sur les concepts de la série des standards ISO 19100 et les spécifications de OpenGIS.
- Conçu pour 2 objectifs : modélisation & échange des modèles urbains 3D.
- C'est un modèle générique.
- Offre plusieurs thématiques.
- présenté en UML (Unified Modeling Language) : standard pour représenter des modèles orientés
objets.
- 5 niveaux de détail (Level Of Detail) : LOD0-LOD4
- Versions 1.0; 2.0; 3.0 (en cours)

- Outils open source :


* FzkViewer
* 3D City Database
* GEORES
* Citygml4j
* Aristoteles : un viewer
* Cesium ...

e) Domaine de la construction : IFC (Industry Foundation Classes)


- Norme définie par l'IAI (International Alliance for Interoperability) pour améliorer et promouvoir
l'interopérabilité dans la construction et la gestion de bâtiments.
- Modélisation de bâtiments avec beaucoup de détail et de richesse.
- Ne modélise pas les autres objets de la ville (rue, végétation, etc...).
ifcXML: l'implémentation XML pour les modèles de type IFC
- Le standard IFC est la structure de données permettant de représenter l'information utilisée dans les
BIM.
- Le format de fichier IFC classe les catégories IFC de manière hiérarchique en fonction de leur type.
Tout projet doit être organisé avec l'arborescence spatiale suivante :

- IFC représente :
* Des occurrences d'un objet (porte dans un bâtiment) par la classe "IfcObject"
* Des types d'objets (ex: Modèle d'une porte) par la classe "OfcTypeObjext"
* des caractéristiques non physiques : IfcActor, IfcControl, IfcGroup...

Remarque : Comparaison CityGML et IFC


- CityGML est fait pour la ville alors que IFC est dédié au bâtiment avec beaucoup de détails et de
sémantique rattachée au bâtiment.
- IFC ne s’intéresse pas uniquement aux formes visibles. Tous les détails et éléments sous-jacent doivent
être modélisé (ex. climatiseur a une fonctionnalité dans le bâtiment et donc il doit être modélisé)
- Dans l'IFC le mur est un objet qui a une déf géométrique et on lui associe des détails sémantiques.
Dans CityGML il y'a des niveaux de détails qui vont jusqu'à la modélisation de l'architecture interne,
mais le mur est considéré une multi-surface.
Il y'a des différences (en terme de : objet d'intérêt, richesse dans la représentation de l'intérieur du
bâtiment, schéma géométrique qu'on adopte pour la représentation du détail) et c'est cela qui crée des
problèmes d'interopérabilité.

f) Intégration
Quand on est devant 2 modèles différents chaque modèle est créé avec ses propres schémas (toujours
créé pour un besoin précis)
- Appariement géométrique : pour chaque élément d'un modèle chercher l'élément correspondant dans
l'autre modèle. Il faut aussi faire des corrections géométrique (parce que les résultats peuvent contenir
des erreurs due incohérence entre les schémas des modèles)

Remarque : l'outil le plus puissant pour effectuer des transformations (fait un mapping entre les
différents schémas) : FME.

Modélisation topologique 3D :
La topologie permet de décrire des liaisons spatiales entre les primitives géométriques pour une couche
de données géographiques, elle permet de gérer la consistance d’une BD, pour qu’il n’ait pas de
redondance, et assure donc une cohérence et une logique spatial entre les entités permettant de faire
les analyses spatiales d’une manière efficace.
Dans la topologie, il y a un certain nombre de primitives de base qui sont équivalentes à des primitives
géométriques; le point correspond au nœud, l'arrête à l’arc, la surface par analogie à une face et le
solide qui correspond à un volume.
Définition BIM :
BIM ; Building Information Modeling, modélisation des informations du Bâtiment.
Le BIM est un méta-concept qui regroupe la maquette numérique (le modèle 3D), la base de données
qui comporte toute la richesse sémantique relative au bâtiment et un ensemble de processus de travail,
c’est toute une méthodologie.
Quand on parle du BIM, il faut savoir quel aspect on est en train de gérer, si on a affaire à
l'acquisition puis la génération du modèle numérique seulement donc le Bim est pris comme support
maquette (ongle technologique), si nous sommes plus intéressés par l’aspect processus, donc gérer toutes
les étapes liés au cycle de vie d’un bâtiment et dans lequel il y a une sorte de collaboration forte
présente.
Donc on peut dire que le BIM dans son aspect technologique est le socle de base sur lequel s’articule le
processus BIM et on y associe une BD portant un certain nombre d’informations qui sont très importantes
pour la maitrise du batiment, donc la base de données doit être riche en matière de la sémantique,
c’est ce qui fait la différence entre un modèle 3D et une maquette BIM.
B : Building, concept qui prend la dimension de toutes les constructions, donc il doit toujours être pris au
sens large.
I : Informations, ce n’est pas uniquement les données brutes, mais c’est de l’information avec toute sa
richesse importante sur la sémantique.
M : Management/Modeling, a deux aspects, modélisation et management, donc nous sommes vraiment
dans les processus, donc c’est pour cela qu’on doit prendre le BIM dans son concept général qui
comprend les aspects technologique et processus.
L’aspect collaboratif se manifeste dans l’implication de différents acteurs à différentes phases, le point
fondamental dans le BIM est que la maquette 3D doit être mise à jour en continu, car par la perte de
cette dernière notion, on perd le centre d'intérêt d’une maquette BIM.
Avantages BIM :
Les avantages du BIM sont multiples, pour tous les acteurs ainsi qu’à toutes les phases du projet.

Le principal enjeu du BIM est la collaboration entre maître d’ouvrage, architectes, ingénieurs et
entreprises.

La maquette numérique BIM permet à chaque intervenant de s’approprier le projet grâce à une
maquette 3D mise à jour en continu.

La mise à jour régulière de la maquette permet d’analyser le bâtiment et de détecter rapidement des
conflits.
Le concept BIM :
Le BIM est à la fois un processus et une méthode de travail, nouvelle approche, nouvelle méthode de
gestion de l’information, nouveaux outils et collaboration autour d’une information unique.

Alors pour retenir une définition qui regroupe vraiment tous les aspects déjà cités, on peut dire que
c’est une méthode de collaboration et de processus y associées pour produire, communiquer et analyser
des modèles de construction.
BIM applications :
Le besoin initial était la maîtrise d'œuvre; une compréhension du projet de manière globale, une
détection rapide du problème et une meilleure productivité.

L’enjeu principal du BIM est d’assurer l’interopérabilité des logiciels, et ainsi des différents secteurs du
projet et durant les différents cycles de vie du bâtiment.

Concernant les dimensions du BIM, il existe plusieurs dimensions de la maquette ce qui vient du fait que
à propos du bâtiment, on ne s’intéresse pas seulement de sa géométrie (3D du BIM équivalent au 3D
du bâtiment) mais quand nous intégrons d’autres dimensions par exemple la 4D ou la 5D ou autre, on
ajoute donc d’autres paramètres de gestion tel que le coût ou la durabilité du bâtiment, c’est là où on
inclut les composantes et les simulations énergétiques et aussi la partie maintenance et gestion du
bâtiment (6D et 7D). Et donc pour assurer ces dimensions, les logiciels doivent prévoir des outils de
simulation et des fonctions pour répondre à cette fin.
Au- delà de la 3D, le BIM ne se limite pas seulement à cette dimension, la BD associée à la maquette
numérique peut prendre d’autres dimensions.

Niveau de détail:
Le niveau de détail pour le BIM est assez compliqué que pour le cas de la CityGML.
Le niveau de détail pour le bâtiment est clair, ça permet de savoir quelles modifications sont apparues
en passant d’un niveau à un autre.
Le niveau de développement dans le BIM peut intéresser la maquette dans sa globalité mais non pas
juste la géométrie de l’objet.
200 à 400 qui sont dédiées à la modélisation des éléments de la maquette, une représentation
dimensionnelle précise des différents éléments avec les relations…
Le niveau de détail s’intéresse à l’élément, l’aspect géométrique de l’élément, par contre le niveau de
développement s’intéresse à la globalité de la maquette BIM.
Le choix d’un niveau de développement dépend de l’application.
Le LOD (level of development) inclut à la fois la représentation géométrique et le niveau
d’informations.

Dans les travaux, un cahier de charges est mis en place où sont mentionnées les différents LOD à
respecter pour chaque phase du projet.

BIM-Niveaux de maturité :
Le BIM se caractérise par une certaine maturité, il peut se faire à des niveaux plus avancés qu’à des
niveaux préliminaires.
Pour tout ce qui est pré-BIM, c’est l’utilisation de fichiers CAO, de modèles… et qu’il y a un échange de
fichiers entre les collaborateurs.
Pour les niveaux de maturité, le niveau 1 c’est une modélisation Orienté-Objet, donc on remplace tout
ce qui est méthode 2D de dessin avec des méthodes 3D.
Les représentations bi-dimensionelles traditionnelles de la période pré BIM sont remplacées par des
modèles tridimensionnels.
Quand on passe au niveau 2, on s’intéresse plus au modèle et donc un niveau de modélisation avancé.
Collaboration basée sur des modèles Orienté-Objet.
Le niveau 3 est un niveau avancé de collaboration, une modélisation Orienté-Réseau, c’est une
modélisation avancée où nous pouvons partager sur le cloud la maquette, et donc tout le monde pourra
se connecter pour analyser le modèle, faire des modifications, ajouter des éléments, géoréférencer…
Utilisation collaborative d’un modèle intégré orienté-objet et partagé via un réseau auquel les acteurs
peuvent se connecter pour alimenter le modèle, chacun en fonction de son rôle opérationnel.

Ce qui caractérise la modélisation BIM de la modélisation urbaine, il s’agit d’une représentation


géométrique et sémantique riche du bâtiment, mais elle est basée modélisation paramétrique dans le
sens où on a une modélisation objet et que chaque objet introduit est modélisé suivant des paramètres
définies.

BIM-Management :
À qui appartient la maquette?
À qui le droit d’usage de la maquette?
Qui est autorisé à effectuer des modifications?

BIM - Modélisation :
La maquette numérique:

Modélisation géométrique et sémantique / Modélisation paramétrique (notion d’objet); sujet unique et


bibliothèque d’objets (internes et/ou externes).

Scan-To-BIM, est le processus qui a été développé pour passer d’un nuage de points à la maquette,
bien connu mais pas entièrement résolu, surtout pour la complexité de la partie segmentation qui
essaye de subdiviser le nuage en parties selon des critères de ressemblance et de similitude.
Segmentation analytique et géométrique basée sur les propriétés géométriques et les informations
disponibles directement calculées sur les données.
Segmentation sémantique, qui utilise des informations du domaine reposant essentiellement sur la
similitude entre des objets connus et décrits et le nuage de points en cours de traitement.

Il y deux types de modélisation dans le BIM; une modélisation paramétrique et une modélisation
algorithmique.
Dans la modélisation paramétrique, on prend un nuage de points de base et on produit un modèle qui
utilise des objets paramétriques, soit définis dans le logiciel de modélisation soit l’utilisateur crée sa
propre famille d’objets et stocké en tant que bibliothèque de données.
Dans la modélisation algorithmique, le modèle est développé moyennant un algorithme qui va générer
une géométrie très complexe, et ceci est surtout utilisé pour les architectures d’aspects et de formes
composées et complexes.

Interopérabilité BIM-Format IFC :


Dans le BIM, le standard est Orienté-Objet qui est assuré par les logiciels BIM en import et export mais
à résoudre en termes d’échange et nous devons être donc vigilant dans cette étape soigneusement
faire les différentes étapes nécessaires et veiller sur la bonne structuration du modèle, et donc cette
phase d’échange doit être bien supervisé pour assurer de bons résultats.

IFC est un standard BIM.


Format orienté objet utilisé par l’industrie du bâtiment pour échanger et partager des informations
entre logiciels.
Pris en charge par les logiciels BIM dans l’import/export.
Cependant, il reste quelques problèmes d'interopérabilité à résoudre.

Outils de modélisation BIM :


Il existe plusieurs outils de modélisation, de visualisation de BIM et des plug-ins intégrés dans les
logiciels, mais chacun à un certain niveau de maturité.

Logiciel différents/transversaux selon les phases de projet, les intervenants, les usages de la maquette
et les besoins des contributeurs lors du projet.

3D Modelers / 3D Viewers / Analyzers + Plug-ins

Revit / ArchiCad / SketchUp / BentleyR.

Revit reste le logiciel le plus connu et performant en domaine de modélisation BIM, SketchUp a
l’avantage d’être un logiciel Open Source, mais il n’est pas très avancé en cas du BIM.

Le BIM dans l’infrastructure :


Le BIM est aussi appliqué aux infrastructures, certes une complexité de plus se présente en termes du
volume de données à modéliser et à la nécessité de relier cette infrastructure au modèle urbain et donc
une interopérabilité d’échange qui s’impose où les recherches sont en cours et avancées pour en assurer
cette tâche.

Un besoin de précision important. La masse des données relatives au traitement des exigences
environnementales représente deux ou trois fois la masse de données propres aux ouvrages du projet.

Interopérabilité : IFC Road Project en cours de développement (Building Smart).

Question : Donner une application à dimension 3D :


- Quel type de détail requis ?
- Quelle technique d’acquisition?
- Quelle méthode de modélisation?

Exemple 1 : études géologiques, les sites miniers


Le niveau de détail : s’il y a les affleurements rocheux et pour suivre l’évolution du site, nous suggérons
un LoD3 pour bien représenter ce phénomène.
Pour la technique d’acquisition et vu les grandes surfaces à lever, nous proposons les drones, le LIDAR
ou même le scanner laser en cas de difficulté d’accès au site.
Concernant la technique de modélisation, la modélisation paramétrique pourra jouer le rôle suffisant
pour faire l’affaire (modélisation paramétrique; modèle d’objets qui se reproduise), donc pour le cas
des mines et vu sa géométrie bien complexe, la modélisation algorithmique sera la plus adéquate. La
modélisation paramétrique est en quelque sorte une représentation figée en termes de formes
géométriques, il y a juste la maîtrise de dimensionnement qui peut venir par la suite, et elle s’adapte
vraiment lorsqu’on a des prototypes du modèle, mais lorsqu’on parle de la géométrie en sa globalité, il
y a des méthodes mathématiques plus appropriées.
Quand la forme de base de l’objet n’est pas une surface ou un volume qu’on peut construire
géométriquement avec des opérations booléennes ou multisurface, là on doit songer à une modélisation
basée sur des algorithmes avancés qui vont assurer la reproduction fidèle de la forme complexe du site
étudié.

Exemple 2 : Gestion d’un immeuble en copropriété :


Pour le niveau de détail, le LOD4 est jugé suffisant pour modéliser aussi l’intérieur de l’appartement.
Ce qui important dans ce cas c’est le côté sémantique, donc nous devons préparer une BD
sémantiquement riche pour pouvoir faire les requêtes spatiales afin d’avoir les informations liées tel
que les charges foncières…
Pour la technique d’acquisition, des plans de base et chaînage feront l’affaire, mais le scanner laser
représentera un avantage si nous avons les moyens nécessaires, sinon nous pourrons l’utiliser juste pour
le levé de l’intérieur afin de détecter les caves et les détails importants de la partie commune surtout. Il
faut distinguer deux cas de figure, la modélisation d’un bâtiment en copropriété futur ou la mise à jour,
contrôle et suivi de ce bâtiment existant, il faut dans ce dernier cas aller sur terrain pour inspecter le
bâtiment en interne, et là le recours à un scanner laser aura un potentiel pour relever l’existant
notamment le GEOSLAM qui sont toujours en développement et assurent des niveaux de précision
géométrique importante qui rentre dans les normes cadastrales.
Pour la méthode de modélisation, le type paramétrique est jugé suffisant en faisant appel aux familles
de base. Mais pas uniquement cette modélisation, car elle ne peut pas servir de base et donc il faut la
coupler à une méthode géométrique de base, on peut prendre par exemple la modélisation par
frontière pour les murs, fenêtres … est largement suffisante, et pour des objets ayant une architecture
particulière on pourra se servir de la modélisation paramétrique, et les greffer sur le modèle de base.
La méthode paramétrique trouve un sens lorsque dans l’objet à modéliser, on trouve une certaine
typologie à sauvegarder qui a un sens pour le bâtiment, comme pour le cas d’un patrimoine lorsqu'on
modélise une poutre d’un site archéologique, elle a une certaine forme typique qui a une signification
historique patrimoniale donc nous avons intérêt à la modéliser et la stocker dans une bibliothèque pour
la réutiliser ensuite.

Exemple 3 : l'auscultation des ouvrages d’art


Le niveau de détail jugé nécessaire est le LOD4, pour modéliser la structure et aussi les paramètres qui
vont servir de base pour l’analyse souhaitée.
La technique d'acquisition: le LIDAR.
Et pour la méthode de modélisation, une représentation paramétrique ferait l’affaire, vu la non
complexité de la géométrie et le recours à ajouter à plusieurs reprises les mêmes détails/éléments.
Quand nous parlons de l’auscultation, on s’intéresse à l’architecture du bâtiment, pour permettre un bon
suivi du fonctionnement de l’ouvrage et analyser les différents aspects y associés, des scans sont
nécessaires pour estimer les écarts entre la géométrie de référence et de base/référence et l’état
actuel, cette surface de base peut être aussi un nuage de points et donc faire un calage entre deux
nuages de points, l’un de référence et l’autre qui servira pour analyser les mouvements de façade du
bâtiment existant et de l’architecture externe. C’est le calage qui assure l’inspection des écarts entre
deux versions du bâtiment, entre deux nuages ou entre un nuage et une façade, mais ça requiert
d’avoir de base la version 0 du bâtiment, et il est fait soit par rapport à une surface de référence ou
un nuage de points de référence.

Exemple 4 : site archéologique du patrimoine historique à but d’archivage et une mise en valeur
Le niveau de détail est le LOD4
La technique d’acquisition, la lasergrammétrie et ensuite la photogrammétrie pour les détails
architecturaux précis.
Méthode de modélisation est le maillage par parties, pour ne pas se retrouver avec un grand volume
de données qui sera difficile à gérer par la suite.
Pour les sites archéologiques, ça dépend de la nature du site, il y a moyen de faire plusieurs types de
modélisation dans un même site, car pour certains sites, il existe toujours des parties d’édifice qui sont
encore là, tandis que d’autres sites se retrouvent complètement en ruine, donc pour des objets
apparents c’est plus adéquat de faire des modélisations surfaciques et paramétriques, par contre pour
des détails architecturaux de valeur patrimoniale qui ne représentent pas de surface, le maillage est
donc mieux adapté. Donc le couplage de plusieurs méthodes à la fois peut répondre à plusieurs types
d’objets au sein du même site.
SEANCE 3 :
Introduction :
- SketchUp est un logiciel de modélisation 3D orienté vers l’architecture, on ne peut pas l’utiliser dans
le domaine de l’industrie pour la conception d’objets complexes, il est surtout utilisé pour des
modèles de bâtiments n’ayant pas de grande complexité géométrique.
- Crée par la société Last Software qui collabore avec Google pour permettre de créer des
immeubles en 3D dans Google Earth.
- Racheté par Google en 2006
- Existe en deux versions : Google Sketchup gratuit (Open Source) ou pro (Plus de formats d’exports
et animations)

Principe :
Sketch = Esquisse : signifie la création de formes rapides directement en 3D et donc NON ADAPTE au
dessin technique pour machines et outils (car formes complexes).
- SKETCHUP utilise les représentations B-REP (Boundary Representation= Représentation par
frontières) et par balayage (extrusion) c’est à dire qu’on commence avec un plan simple et on
applique une extrusion (surélévation qu’on applique à un forme géométrique fermée). La forme
qu’on obtient à la fin est une forme multi-surfaces. C’est ce qui fait que Sketchup n’est pas adapté
à des modélisations avec des architectures complexes, où on aura besoin d’opérations booléennes
pour construction d’une géométrie.
- Le principe d’inférence (=accrochage) est utilisé sur le logiciel, l’option n’est pas très développé
comme sur les logiciels DAO ou CAO mais on trouve des fonctions de bases d’accrochage au milieu
de segment, aux extrémités, aux intersections qui facilitent la tâche.
- Une chose très importante dans SketchUp : il est très pratique en dimensionnement du modèle, car il
y a l’option du guide qui permet de créer des lignes de référence pour se repérer lors de la
modélisation. (on va la voir plus tard)
- SKETCHUP n’est pas une application de CAO (dessin assisté par ordinateur). SKETCHUP est destiné
à l’exploration et au DESSIN, ESQUISSES de CONCEPTS et d’IDEES et DESIGN. Mais il peut faire
bien l’affaire quand on a un bâtiment simple qu’on veut créer en 3D.

Interopérabilité SketchUp/ CAO :


- On peut importer des fichiers SketchUp (modèles basiques) dans plusieurs applications de CAO en
vue d’un traitement ultérieur.
- Ou bien Importer des fichiers CAO dans SketchUp pour créer rapidement des modèles 3D.

Concepts de base :
- Un modèle 3D est créé par combinaison de faces (B-Rep) : il faut repérer géométriquement la face
comme forme fermée. Avec l’outil extrusion on applique un balayage sur une face selon les 3 axes
repères XYZ. On peut saisir la distance de l’extrusion sur la barre en bas en maintenant le sens de
la ligne repère (Extrusion selon les axes avec saisie des dimensions dans l’invite)
- Une face fermée est créée par assemblage d’arrêtes fermées.
- Système de Repérage = Les lignes d’axes ‘repère’ facilitent la création des faces d’un modèles 3D
(ligne bleue, rouge, verte)
Les entités géométriques :
 Ligne: Les lignes utilisées dans SketchUp sont droites. Ces lignes, également appelées arêtes,
constituent les éléments de construction de base de tous les modèles de SketchUp.
 Face: Les faces sont automatiquement créées dès que trois arêtes coplanaires forment une
boucle fermée.
 Autres formes simples: Cerde, Arc, Polygone, Courbe, Polyligne 3D
 Groupe: utilisé pour combiner plusieurs entités dans le modèle, afin d'effectuer rapidement
certaines opérations (copie ou déplacement de plusieurs entités à la fois), pour créer un
groupe : Sélection des objets > Edition> Création groupe, Il y a possibilité de créer des
groupes imbriqués.
 Composant: Les entités composant sont similaires aux groupes, mais elles sont utiles pour créer
des modèles réutilisables dans d’autres modèles. > Plusieurs occurrences du même objet exp
fenêtre. Les axes du composant imposent à la fois l’orientation du composant lors de son
insertion et le plan de découpe (pour les composants comme les fenêtres destinés à pratiquer
automatiquement des ouvertures dans les faces).
Pour importer plus d’objet, on peut utiliser le 3D Warehouse.
----------------------------------Différence entre Groupe et Composant -------------------------------------
Les composants, contrairement aux groupes, sont liés entre eux : si je modifie l’un d’entre eux,
ça modifie tous les composants. Il est possible de rendre un composant indépendant en faisant
un clic droit → Rendre unique

 Ligne de guidage : Les entités ligne de guidage sont des lignes temporaires utilisées comme
guides pour le dessin.
Le système de coordonnées
- SketchUp utilise un système de coordonnées 3D dans lequel les points sont identifiés dans l'espace
par leur position le long de trois axes de dessin : plus ou moins X,Y et Z (au dessus/en dessous du
sol):
lignes continues / lignes pointillées
- Le plan délimité par l'axe rouge et l'axe vert est appelé plan du sol. Enfin, le terme origine est
utilisé pour définir le point d'où partent tous les axes.
Interférence ponctuelle
Le moteur d’interférence aide à dessiner des modèles précis et réalistes, il localise, ou interfère des
points à partir d’autres points du modèle, comme le centre d’un cercle, milieu d’une ligne, une ligne
perpendiculaire au plan du sol, un point sur une surface, un point sur une arête.
SketchUp signale ces points en utilisant à la fois des indicateurs de couleurs et des infos bulles qui
indiquent le type d’accrochage.

Interférence linéaire

Lignes de guidage :
- Les entités ligne de guidage sont des lignes temporaires de longueur infinie utilisées comme guides
pour dessiner avec précision.
- Les lignes de guidage sont indépendantes de la géométrie.
- Pour dessiner des lignes de guidage, utilisez l'outil Mètre. - Il est recommandé de masquer les lignes
de guidage ou de les effacer un e fois que vous avez terminé votre modèle.
Outils « positionner une texture »
• Les matières dans SketchUp sont appliquées sous forme de mosaïques d'images (ayant des couleurs et
des fonctions d’ombrages différentes): répétition du motif ou de l'image à la fois verticalement et
horizontalement sur la surface des entités.
• Utilisez l'outil «Positionner la texture» pour ajuster une matière sur une surface de plusieurs façons :
- Par repositionnement,
- Par redimensionnement
- Par distorsion.
• Cet outil permet également de réaliser des opérations spécifiques sur des images, comme plaquer
l'image sur un coin ou la projeter sur un modèle.
• On peut exporter le simple modèle sans texturage, et par la suite le faire sur un autre outil de
modélisation, parce que généralement il y a beaucoup de risque de perte des textures lors de
l’exportation (question d’interopérabilité entre les formats).

Modélisation 3D _TP :
Objectif : Etablir un modèle 3D de copropriété sous SketchUp
Données : Plans dwg des différents niveaux
— Utiliser les couches (layer) pour structurer le modèle
— Utiliser les concepts de « Composants » et « Groupes » pour optimiser la gestion du modèle.
— Compléter le modèle en ajoutant les ouvertures (portes et fenêtres)
— Appliquer les textures
— Exporter le modèle 3D sous format Collada
Mise à l’échelle :
- Changer l’unité en mètre
- Dimensionnement par l’outil mètre
Gestion de Layers
Permet la structuration des couches de façon thématique
LOGICIEL FME
Feature Management Engine est un outil ETL qui permet de faire la traduction de schémas entre
plusieurs formats (dwg, sketchup, shp…) pour pouvoir le visualiser sous des logiciels de DAO comme
Autocad par exemple.
C’est là qu’on peut voir également les problèmes d’interopérabilité entre les formats.
Sketchup permet de construire le modèle basique, par la suite on peut améliorer le design en ajoutant
des géométries complexes dans d’autres outils CAO et DAO qui permettent d’ajouter des solides, des
primitives et faire des opérations booléennes. Si on est sur Autocad ou 3D SMax, on a moyen de
construire des géométries complexes.
Le modèle exporté vers CAO ou DAO doit être bien structuré d’où l’importance de la gestion des
layers.
SketchUp n’est pas un outil reconnu est admis comme logiciel BIM, toutefois il y a une extension BIM sur
SketchUp (version payante) qui permet d’ajouter les modélisations type Objet.
La version qu’on utilise ne prend pas en considération une modélisation orientée objet, il raisonne en
fonction de primitives, l’extension qui a été ajoutée permet de choisir si on veut construire un mur par
exemple, d’entrer les spécifications du mur (dimensions, matériau…). L’extension BIM sur SketchUp est
une initiation du Monde BIM (Il est à un stade embryonnaire).
LE BIM est basé sur une modélisation orientée objet et paramétrique.
QUESTIONS EXAMENS :
1- Etapes de modélisation copropriété
1- Importer des plans d’étages 2D : sous forme de fichiers DWG ou bien des images JPEG tout
simplement. Vérifier que les plans sont bien cohérents entre eux.
2- Paramétrer du modèle : au niveau de l’option « infos sur le modèle », on a la possibilité de changer
l’unité pour l’adapter au dessin
3- Mettre le plan à l’échelle : on choisit un segment du plan d’une longueur lisible et on l’utilise pour
redimensionner notre modèle (par exemple avec l’outil mètre on clique sur les deux extrémités du
segment choisi et on entre la longueur)
4. Orienter et positionner chaque plan l’un par rapport à l’autre avec les outils Faire pivoter et
Déplacer.
5. Modéliser en 3D : une façon de faire consiste à créer, tout d’abord, des repères sur les contours du
plan 2D en se basant sur les dimensions indiquées pour faciliter le traçage des éléments, dessiner
ensuite les différents contours puis nettoyer le dessin en supprimant les guides et tout autre trait inutile
s’il y a lieu. En utilisant l’outil Pousser/Tirer, on pourra extruder les éléments à surélever en respectant
les hauteurs données sur le plan. Des éléments de détail tels que les portes, les fenêtres et les
équipements peuvent être modélisés ou bien importés et redimensionnés à partir de 3D Warehouse. Il
est utile d’organiser le modèle sous formes de couches (calques murs, portes, fenetres…). Durant la
modélisation, on peut se servir de quelques fonctionnalités de sketchup telles que les groupes (instance
unique d'une collection de géométrie) et les composants (collection de géométrie nommée qui peut
exister à plusieurs endroits dans le modèle. Chaque instance est une répétition de toutes les autres. Une
modification apportée à une instance modifie toutes les autres instances.)
6- Texturer : Le logiciel SketchUp permet d'importer des textures sur les différentes surfaces des objets
créés. Une texture peut être faite sur la base d'une image qui sera répétée en mosaïque afin de
couvrir toute la surface. On peut également utiliser les textures prédéfinies du logiciel.
7- Exporter et visualiser du modèle 3D (si exigé): une structure très courante est le CityGML, qui prend
en compte les aspects sémantiques, géométriques (incluant le géoréférencement des données),
topologiques et d’apparences. Le CityGML différencie cinq niveaux de détails abrégés LOD (level of
detail), compris entre 0 et 4, permettant la modélisation multi-échelles :
LOD0 : Modèle régional avec le MNT
LOD1 : Modèle de la ville avec les bâtiments en bloc sans les toits
LOD2 : Modèle de la ville avec les bâtiments texturés et la représentation des toits
LOD3 : Modèle avec l’architecture détaillée des bâtiments
LOD4 : Modèle de la ville avec l’intérieur des bâtiments
Ceci peut être effectué via l’extension CityEditor
2- aspects définissant le rendu :
Les aspects du rendu 3D sont :
• La projection
• La lisibilité des données (réalisme, stéré, ombrage…)
• La sélection des éléments 3D
• Le rendu peut être photo-réaliste en cas d’utilisation d’un texturage par photo, ou non photo-
réaliste si le modèle 3D n'est qu'un schéma du l'objet réel.
3- Comment passer de sketchup à citygml : << CityGML est un Standard pour la modélisation et
l’échange des modèles urbains 3D. La structure CityGML prend en compte les aspects sémantiques,
géométriques (incluent le géoréférencement des données), topographiques et d'apparences. >>
--> il existe plusieurs méthodes pour passer de Sketchup à CityGML dont :
- GEORES : Le plugin CityGML de GEORES SketchUp permet d'importer et d'exporter des fichiers
CityGML. Il fournit également des fonctionnalités pour annoter les mailles et les faces avec les classes
et attributs CityGML correspondants.
- CityEditor : CityEditor est une solution payante qui permet d'exporter le modéle sous format
CityGML en spécifiant la version et le niveau de détail.
- FME : permet également de transformer les modéles 3D en format CityCML (solution payante)
4- BREP et CSG : qui est meilleur pour la modélisation d'un bâtiment
La modélisation BRep, ou modélisation par représentation des limites, est le type de modélisation le
plus courant, dans les applications de CAO. BRep est une représentation mathématiquement précise
d'un objet 3D. La forme et les contours d'un objet BRep ne sont pas construits à partir d'objets
réductibles tels que des polygones ou des sommets. Au lieu de cela, un objet BRep est défini par les
relations mathématiques entre ses surfaces. Cette méthode est utilisée pour modéliser des objets
complexes ayant des surfaces quelconques (Automobiles, visages, animaux etc.) en utilisant des
approximations.
La géométrie de construction de solides CSG est une méthode constructive de la modélisation des
solides. Cette technique de modélisation géométrique concerne la représentation d'un objet solide
comme combinaison d'objets solides simples (ex : cylindre, sphère, cône, tore, etc.) à l'aide d'opérateurs
géométriques booléens (ex : union, intersection, soustraction). La CSG est utilisée pour modéliser des
objets simples et exactes (Bâtiments etc.)
La meilleure méthode donc est la CSG car le bâtiment est constitué par des objets simples et exactes.
5- 3 différences principales entre IFC et CITYGML
le IFC (Industry Foundation Classes) est une norme définie par l'IAI (International Alliance for
Interoperability) pour améliorer et promouvoir l'interopérabilité dans la construction et la gestion de
bâtiments.
 Il sert à modéliser les bâtiments d’une ville avec beaucoup de détail et de richesse et pas les
autres objets comme les rues, la végétation, etc.
 Le standard IFC permet de représenter l'information utilisée dans les BIM.
 Modèle très utilisé aux Etats Unies (plus qu'en Europe)
Le cityGML (Geography Markup Language) est une norme définie par l’OGC permettant de
représenter des objets 3D d'un environnement urbain en prenant en compte les aspects géométriques,
topologiques et sémantiques.
 Un Standard pour la modélisation et l'échange des modèles urbains 3D
 Il est utilisé à l’échelle des villes avec mise en valeur de l’aspect sémantique.
 Le cityGML est présenté en UML (Unified Modeling Language) qui est le standard pour
représenter des modèles orientes objets.
 5 niveaux de detail (Level of Details): LOD0-LOD4
 Modèle présent surtout en Europe.
6- Voxel et octree
Il s’agit de deux méthodes de modélisation volumétrique descriptives. Elles Utilisent des assemblages
de formes primitives telles que les cubes pour construire des objets complexes. Le solide est
représenté par une liste de cellules occupées dans l’espace par l’objet. Elles faisaient appel à des
opérations booléennes faciles.
- Le voxel se distingue par la taille fixe du cube, où son centre est représenté par les
coordonnées du point correspondant. Cette méthode est une approximation plus ou moins
grossière du solide suivant la taille du voxel utilisé. Pour une bonne précision, un espace
mémoire important est exigé.
- Octree, une amélioration significative du Voxel, vu qu’elle prévoit un changement de taille du
cube suite à une succession hiérarchique.

7- Niveau de détails minimum pour l'aménagement urbain :


Selon CityGML, les niveaux de détails conçus pour la modélisation à l'échelle d'une ville sont LOD1 et
LOD2. Le LOD1 ne fournit qu'une simple vue urbaine où les batiments sont modélisés sous forme de
bloc avec ou sans toits plats. Le LOD 2 permet de modéliser les bâtiments avec leur structure de toit,
le mobilier urbain et le réseau de transport. Le niveau de détails minimum pour l'aménagement
urbain est donc LOD 2 car il permet de représenter les détails qui sont nécessaires à l’aménagement.
(simple avis)

9- 3D et 2.5D en termes de stockage d'info géométrique


La modélisation 2.5D est une simple augmentation de la position 2D. L’information altimétrique n’est
donc qu’un attribut. Or la modélisation 3D permet de représenter une géométrie 3D avec plus de
détails d’une façon fidèle à la réalité tout en incluant le outdoor et le indoor, càd pour une position
(x,y) on peut avoir plusieurs z correspondant. D’où la 3D sera plus robuste en termes de stockage de
l’information géométrique.
8- Illustrer LOD2 :

10- 2 exemples d'application de la modélisation 3d de LOD4

11-On différencie cinq niveaux de détails, compris entre 0 et 4 :


-LOD 0 : Consiste à présenter l'empreinte au sol.
-LOD 1 : représentation du bâtiment sous forme de bloc
-LOD 2 : bâtiment texturé avec la représentation du toit

-LOD 3 : Modèle avec l’architecture (extérieure) détaillée du bâtiment

-LOD 4 : Modèle avec l’architecture (extérieure et intérieure) détaillée du bâtiment

12- Définir et illustrer avec un schéma les 4LOD définis pour le modèle 'Building' de cityGML.
présenter votre réponse sous forme de tableau.
LOD 1 : blocs avec ou sans toit (toit plat) – vue urbaine - précision faible
LOD 2 : structures avec toits et textures et des surfaces délimitatives sémantiquement classifiées.
Des objets de végétation, de mobilier urbain et de réseau de transport plus détaillés peuvent
également être modélisés. - précision moyenne
LOD 3 : modèle avec détails architecturaux de l’extérieur (LOD2 + ouvertures (murs, portes..)) –
infrastructures ou objets urbains - les objets de végétation, de mobilier urbain et de réseau de
transport détaillés. - précision élevée
LOD 4 : modeles architecturaux avec modélisation de l'intérieur du batiment (LOD 3 + intérieur) -
précision très élevée
------- Infos supp :
14. Différence entre BIM et maquette 3D :
La maquette 3D (généralement générée par des logiciels de dessin 3D rapide tel que SketchUp) est
loin d’être confondue avec la maquette BIM car elle comporte les objets dessinés mais qui ne sont que
des volumes non intelligents. On ne peut intégrer la maquette 3D dans le cadre du BIM que si elle est
sémantiquement riche (càd que chaque objet est décrit par un ensemble d’informations prestataire,
temps, coûts…)
15 : Expliquer la notion 4D et 5D du BIM et citer des exemples.
Le BIM ne se limite pas seulement à de la 3D, la BD qui est associée à la maquette numérique peut
prendre d’autres dimensions.
À l’ère moderne, la technologie BIM a évolué des dimensions 3D et 4D de base vers des dimensions 5D,
6D et 7D plus sophistiquée.
Dimensions BIM – 3D, 4D, 5D, 6D et 7D, chacune a son propre objectif et est utile pour savoir combien
coûterait un projet, son calendrier, quand il serait achevé et dans quelle mesure il serait durable à
l’avenir.
4D – BIM 4 Dimensions: Durée, chronologie et planification
4D est lié à la planification du chantier en ajoutant un nouvel élément à savoir le temps. Les données de
planification aident à indiquer combien de temps sera impliqué dans l’achèvement du projet et
comment le projet évoluera au fil du temps. Les informations peuvent fournir des précisions sur le temps
nécessaire pour l’installation ou la construction, le temps nécessaire pour rendre le projet opérationnel,
la séquence d’installation des divers composants, ainsi que d’autres informations de planification.

Exemple d’utilisation du BIM 4D (avantages) :


• Amélioration de la planification du site et de l’optimisation de la planification
• Coordination transparente entre les architectes, les entrepreneurs et les équipes sur site
• Une meilleure préparation en termes de prochaines étapes à chaque étape de construction
• Amélioration du partage d’informations liées aux attentes du calendrier, ce qui permet d’éviter
des retards coûteux
• Amélioration de la sécurité et de l’efficacité grâce à la documentation d’un plan complet avec
des échéanciers spécifiques
5D – BIM 5ème dimension: Estimation des coûts, analyse et suivi budgétaire
Le BIM 5D est utile dans les cas où une analyse budgétaire et une estimation des coûts sont nécessaires
dès le début de tout projet. Il va sans dire que le coût est l’un des éléments les plus importants associés
à un projet. 5D BIM permet aux promoteurs et propriétaires de projets d’analyser les coûts qui seront
encourus au fil du temps dans les activités du projet.
Exemples d’utilisation du BIM 5D (avantages) :
• Visualisation des coûts en temps réel avec notification des changements de coûts
• Comptage automatique des composants / système / équipement associé à un projet
• Analyse des coûts et analyse budgétaire simplifiées avec dépenses prévues et réelles au fil du
temps
• Minimisation des retombées budgétaires grâce aux rapports réguliers sur les coûts et à la
budgétisation
Had link fih ta la 6D 7D https://bim-manager.fr/que-sont-les-dimensions-bim-explication-du-bim-3d-
4d-5d-6d-et-7d/
17- Citer et définir 2 méthodes de modélisation géométrique 3D.
Pour info :

1. Les modèles par balayage : déplacer une surface le long d’une trajectoire pour créer un volume 3D
1.1- Le balayage simple (par extrusion ou rotationnel) : permet de déplacer des surfaces selon des
trajectoires. Le balayage le plus simple et le plus utilisé. Peut être fait de deux façons :
- Translationnel (extrusion) : translater une surface 2D selon un axe
- Rotationnel : déplacer une surface autour d’un axe
1.2- Le balayage hybride : permet de faire l’union de plusieurs objets faits par balayage simple.
Combinaison d’opérations de translation/rotation appliquées à plusieurs surfaces et les assembler pour
construire des objets plus complexes. Représentation de bâtiments uniformes dans le milieu urbain
(bâtiment en bloc LoD 1). Ne permet pas la modélisation d’autres formes ( par exemple les pyramides)
1.3- Le balayage généralisé : permet la modification d’une surface pendant une trajectoire, ce qui
permet d’obtenir des objets plus complexes en commençant par une forme de base et terminant avec
une autre
2. Les méthodes volumiques : les modèles sont construits à partir de combinaisons de primitives
tridimensionnelles (cube, cylindre, sphère…)
2.1- Les modèles constructifs : représentent les contours d’objets à partir de primitives + ou -
complexes
2.1.1- CSG Constructive Solid Geometry : Cette technique de modélisation géométrique concerne la
représentation d'un objet solide comme combinaison d'objets solides simples (exemple : cylindre,
sphère, cône, tore, etc.) à l'aide d'opérateurs géométriques booléens (exemple : union, intersection,
soustraction) et de transformations géométriques (Translation, Rotation, Homothétie). La géométrie de
construction de solides est stockée sous une forme arborescente (arbre) qui décrit : l'opération et les
éléments manipulés. L'utilisation d'arbre permet de faire très facilement des modifications.

Q 18 : Comparer l'exigence en espace mémoire et en adaptation an cas de modélisation 3D de


bâtiments.
Parmi ces modèles :
Ces modèles permettent tous la modélisation 3D de bâtiments, le choix de la méthode dépend des
résultats qu’on cherche:
• Certains s’adaptent bien à la création interactive d’objets (primitives solides, CSG et balayage)
• Certains s’adaptent bien à la visualisation d’objets (B-Rep)
• D’autres se prêtent bien au calcul de propriétés physiques (Primitive Instancing) et opérations
booléennes (PI et CSG)

• Il est possible d’élargir le domaine de représentation des solides en utilisant des solutions hybrides qui
combinent ces différentes approches, mais c’est une méthode exigeante en termes de volume de
stockage.

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