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3 èmeAnnée LMD Ecologie et Environnement : Production Cartographique SIG

2017/2018 Mr : ANTEUR DJAMEL _ Université de Saida

1.1. Qu’est-ce qu’un SIG ?

1.1.1. Définition Un système d’information géographique (SIG) est un système d’information


permettant de créer, d’organiser et de présenter des données alphanumériques spatialement
référencées, autrement dit géoréférencées, ainsi que de produire des plans et des cartes.

Ses usages couvrent les activités géomatiques de traitement, de partage et de diffusion de


l’information géographique. La représentation est généralement en deux dimensions, mais un
rendu 3D ou une animation présentant des variations temporelles sur un territoire sont possibles.

Beaucoup de personnes assimilent (à tort) un SIG à un logiciel alors que ce n’est que l’une des
composantes d’un ensemble incluant le matériel, l’immatériel, les acteurs, les objets et
l’environnement, l’espace. Le logiciel offre les fonctions utiles à l’exploitation d’un SIG.

La personne en charge d’un SIG est appelée « géomaticien ». Les géomaticiens remplacent,
pour beaucoup d’entre eux, les anciens cartographes, qui n’avaient pas de vocation à
l’informatique.

SIG = Système d’Information géographique

Un Système d'Information Géographique est un ensemble de données numériques, localisées

Géographiquement et structurées à l'intérieur d'un système de traitement informatique


comprenant des modules fonctionnels permettant de construire, de modifier, d'interroger, de
représenter cartographiquement les données, selon des critères sémantiques et spatiaux.

1.1.2. Les composantes du SIG

Un système d’information géographique est constitué de 5 composants majeurs :

1. Les logiciels,

2. Les données,

3. Les matériels informatiques,

4. Les savoir-faire,

5. Les utilisateurs.

Types de données spatiales

On distingue essentiellement deux types de données spatiales

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– Les données vectorielles – Les données images (ou raster)
Le mode VECTEUR

Le mode VECTEUR L’espace est représenté par des entités de type points (coordonnées X,
Y), des lignes constituées de segments liant des points (X,Y) et des polygones constitués de
lignes délimitant un espace. Les coordonnées (X,Y) peuvent correspondre aux latitudes et
longitudes ou à des coordonnées cartésiennes métriques (référentiel Lambert rattaché au
système de projection conforme conique –Conformal Conic). Les données à références spatiales
en mode vecteur sont stockées dans des formats tels que DWG d’AutoCAD, DXF, MIF/MID
de MapInfo, DLG de USGS du Geological Survey, Shape file de ArcView et ArcGIS. Il est
important de bien garder à l’esprit que ces formats sont le plus souvent accompagnés par
d’autres fichiers contenant des tables d’attributs et le système de coordonnées. La conversion
d’un format vers un autre n’est pas toujours faciles et il est conseillé d’utiliser le format Shape
File d’ESRI afin de transférer les bases de données vectorielles d’une plate0forme vers une
autre ou d’un logiciel vers un autre car tous les logiciels importent et exportent ce format.
Considérons le cas du format Shape File: pour ce format, les informations sont stockées dans
trois différents fichiers obligatoires obligatoires obligatoires: un fichier SHP contenant les
vecteurs et donc la géométrie (polygones, lignes, points), un fichier DBF contenant la base de
données correspondant aux attributs des vecteurs (fichier DBase DBF – lisible sous Excel de
Microsoft) et un fichier index (SHX) de la géométrie des objets. Ces fichiers obligatoires
peuvent être accompagnés par d’autres en particulier .PRJ contenant les informations relatives
au système de cordonnées.

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Données vecteurs

Le mode RASTER

Le mode RASTER Dans le mode RASTER, l’espace est divisé en unités spatiales élémentaires.
Cette unité spatiale élémentaire est appelée pixel (Picture element). La taille en unités de
distance de ce pixel définit la résolution spatiale de l’image. Un fichier RASTER peut être
constitué d’un ou plusieurs plans. Une image couleur en mode RVB (Rouge, Vert, Bleu)
contient trois plans de couleurs. En 8 bits, chaque plan de couleur correspond à des teintes
variant de 0 à 255. 0 étant du noir et 255 est la couleur pure. La combinaison de trois valeurs 0
pour chaque plan produit une teinte noire. Au contraire, une teinte blanche est produite par
combinaison de trois valeurs identiques de 255 pour les trois plans rouge, vert et blanc. Les
images satellites peuvent contenir de nombreux plans. Chaque plan image correspond à une
bande spectrale précise, c'est0à0dire à une longueur d’onde dans lequel l’image a été acquise.
Les images suivantes de la forêt de Haguenau (juillet 1998) ont été acquises à différentes
longueurs d’onde avec une résolution au sol de 2 m à l’aide du radiomètre Push broom,
embarqué sur l’avion ARAT

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Données Raster

On peut distinguer deux type de données Raster :

- les images (utilisées essentiellement pour de la représentation cartographique)

- les grilles (utilisé pour du calcul et de la modélisation)

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Les images

Exemple : photo aérienne, scan 25.

L’information contenue dans la matrice de pixel concerne la couleur de représentation de


l’information.

Cette information n’est pas directement accessible.

Les grilles (ou grids)

Exemple : Modèle numérique de terrain.

L’information contenue dans la matrice de pixel concerne une valeur quantitative (ex.
Altitude).

Cette information peut être vue et modifiée dans la table attributaire

Base de données géographiques

Dans un SIG, les données raster ou vecteur sont organisés au sein d’une base de données qui
se définie par la zone d’étude qu’elle concerne.

La base de données contient donc un découpage thématique de la zone d'étude qui se traduit
par un ensemble de couches superposables.

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Les données concernant la zone d'étude et sa problématique doivent être structurées pour être
compréhensibles par des logiciels de type SIG.
La constitution d’une BD géographique passe donc par
– Une phase d’analyse
Elle consiste à définir le "pour quoi ?" du futur système d'informations, c'est-àdire sa finalité.
A quelle(s) problématique(s) doit-il répondre ? Dans quelles mesures peut-il y répondre ?
– Une phase de construction du modèle conceptuel de données
Elle consiste à structurer les données du SIG en construisant un modèle, appelé modèle
conceptuel de données (MCD) traduisant les finalités du futur système

Exemple de Modèle Conceptuel de Données

Modèle Conceptuel de Données


Une démarche simple et méthodique de construction consiste à :
– établir une liste de données à partir des enquêtes, expression des besoins, cahier des charges,
étude de faisabilité, et plus généralement de tout support d'information disponible.
– procéder à l'épuration des polysèmes, des synonymes.
– définir des identifiants pour chaque entité.

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– définir les associations entre les différentes entités


– écrire les cardinalités des couples entités-associations

Exemple de Modèle Physique de Données

Base de données Itinéraires Techniques

Les fonctions d’un SIG (les 5A)

Abstraction, Acquisition, Archivage, Analyse et Affichage de données à caractère spatial

1. Abstraction

Les systèmes d’information géographique sont utilisés pour réaliser des descriptions du
territoire permettant d’obtenir l’information nécessaire pour répondre à une problématique.

• Ils contiennent cette information sous plusieurs formes dont certaines sont des
représentations d’éléments ou de phénomènes existants.

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• Ces représentations cherchent à reproduire le plus fidèlement possible la réalité d’une


manière compréhensible par les utilisateurs et utilisable informatiquement dans le but
de répondre à des objectifs donnés.
• Le monde réel est ainsi modélisé en fonction des besoins, ce qui permet de définir
précisément le contenu du système.

Le mode de représentation du terrain n’est pas neutre

2. Acquisition

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Données Vecteur : numérisation sur écran

Données Vecteur : numérisation sur document papier

Acquisition de données sur le terrain

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Données externes obtenues auprès de fournisseurs

Exemples

3. Analyse

Géotraitements sur des vecteurs


On distingue essentiellement
• L’agrégation
• Le regroupement
• Le découpage
• L’intersection
• L’union
• La jointure spatiale

L’agrégation (Dissolve)

Permet d’assembler des entités d’un thème, si la valeur du champ servant à l’agrégation est la
même pour les entités.
Le nouveau thème ainsi créé possédera les attributs du premier thème.
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Le regroupement (Merge)
Permet de combiner les entités de 2 ou plusieurs thèmes. Les thèmes doivent être de même
type de fichier de forme. (Combine 2 thèmes de polygones)
Le découpage (Clip)
Permet de découper une partie d’un thème d’entités ponctuelles, linéaires ou surfaciques en se
basant sur l’extension spatiale d’un thème de polygones.
L’intersection (Intersect)
Permet de créer un thème intégrant les objets de 2 thèmes, en ne conservant que les objets
compris dans l’extension spatiale commune au 2 thèmes. Les attributs des objets du thème
créé seront ceux des 2 thèmes intersectés.
L’union (Union)
Permet de créer un nouveau thème contenant les entités de 2 thèmes de polygones ainsi que
leurs attributs.
La jointure spatiale (Assign data by location)
Permet d’attribuer les données d’un thème à la table d’un autre thème, lorsque les entités
Partagent la même extension spatiale.
Croisement de couche raster par analyse spatiale

Création d’information en dérivant des couches raster

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Création de courbes de niveau

Création d’information en dérivant des couches raster

Analyse sur linéaire vecteur


Ordination de Strahler

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Analyse tabulaire et statistique

La requête tabulaire (non spatiale) est une phrase logique de type : propriété opérateur valeur

Exemples :
1. superficie > 10 2. Superficie > 10 et pente < 5 3. date_inondation >= 1/01/1994
4. superficie > 10 et pente < 5 et date_inondation >= 1/01/1994
5. (expoitant = "Dupont" ou exploitant = "Durand") et superficie > 2

Ces analyses se font par le biais de requêtes sur les bases de données attributaires.
Le langage de formalisation de ces requêtes est généralement le SQL (simple query language)
ou un dérivé. ex : select * from ‘parcelles’ where ‘s2_km2’ >200

4. Affichage et restitution

Après traitement des données Les systèmes d’information géographique sont utilisés pour
restituer les données sous différentes formes :
Cartes, Graphiques, Tables statistiques, Ou tout autre fichier informatique exportable vers
d'autres applications.

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Carte de localisation

Profil en long

Carte thématique

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Image

Tableau

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Graphiques

5. Archivage

Le SIG sert à stocker les données et à les mettre à la disposition des utilisateurs du système

Objectifs
• Centraliser les données de manière normée
• Relier ces données les unes aux autres
• Permettre leur diffusion
Intérêts :
– assurer la cohérence et l’intégrité des données
– partager les bases
– simplifier leur mise à jour

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INITIATION AUX SIG SOUS ARCGIS

ArcGIS est l’un des Systèmes d’Informations Géographiques (SIG) les plus utilisés. Ce logiciel
offre de nombreuses potentialités pour la manipulation, la gestion, l’analyse et l’édition des
données spatiales. Différentes couches d’informations spatiales peuvent être manipulées offrant
la possibilité d’analyser une ou plusieurs couches sous le contrôle des autres. Le seul lien entre
ces différentes couches est le lien spatial, c'est0 à0dire, l’appartenance au même espace
géographique et ayant le même système de coordonnées. Les différentes couches
d’informations sont descriptives d’un espace géographique terrestre déterminé. Elles peuvent
correspondre à des documents cartographiques représentant des objets thématiques
géographiquement identifiés (carte de type IGN, photographies aériennes, images satellitaires,
etc.) ou issus des analyses et des procédures de spatialisation (carte de la teneur en eau du sol,
carte topographique, carte de la hauteur des arbres dans un peuplement forestier, etc.).

Le logiciel ArcGIS 10.3 Desktop comprend plusieurs applications dont les principales sont:
ArcCatalog ArcMap ArcGlobe ArcScene:

ArcCatalog : est un explorateur de données tabulaires et cartographiques offrant des outils de


gestion et d’organisation analogues à ceux offerts par les systèmes d’exploitation comme
WINDOWS ou DOS (copier, renommer, effacer, créer des icônes, etc.). Il est vivement
conseillé d’utiliser ArcCatalog pour effacer les fichiers car ces fichiers sont accompagnés
d’autres fichiers que l’explorateur de Windows, s’il est utilisé, ne permet pas de les effacer
automatiquement. ArcCatolog permet aussi de visualiser les données tabulaires et des couches
géographiques ainsi qu’une exploration des différents thèmes qui les constituent.

ArcMap: est l’application fondamentale du logiciel ArcGIS. Elle contient une boîte à outils,
organisés sous forme de modules indépendants (extensions), permettant de gérer, manipuler,
analyser et éditer les différentes couches d’informations de la base de données. ArcMap est
l’équivalent de l’ancienne version d’ArcView. 5

ArcGlobe et ArcScence : Deux environnement d’affichage, de manipulation et d’animation


2D et 3D de données issues de 3D et Spatial Analyst Spatial Analyst Spatial Analyst.

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Le géoréférencement reste l'une des tâches principales pour un analyste SIG ou un


cartographe.
En effet cela permet parfois de s'affranchir des coûts élevés de certaines cartes en créant sa
propre base de données géographiques.
Cette opération reste cependant relativement simple sur ArcGIS et il faut s'assurer de bien
connaitre les différentes projections à utiliser.

Alors, pour commencer il faut définir la projection de votre session de travail par un clic droit
sur Layers dans la table des couches à gauche. Puis sélectionnez Properties (1).
Dans l’onglet Coordinate System (2), développez le dossier, si ce n’est déjà fait, Predefined
(3) en cliquant sur le petit plus à gauche de ce dernier.
Maintenant à vous de spécifiez vos coordonnées de référence entre les coordonnées
géographiques (Geographic Coordinate Systems – GCS) et les coordonnées projetées
(Projected Coordinate Systems – PCS). Validez vos paramètres avec OKautant de fois que
nécessaire.
Ouvrez par la suite votre fichier de référence qui possède les coordonnées requis. C’est sur
celui-ci que le géoréférencement sera calibré avec le bouton Add Data (image en dessous).

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L’image est maintenant présente dans la vue d’ArcMap. Il faut maintenant activer le
composant de géoréférencement d’ArcMap. Faites un clic droit dans le vide gris à droite des
barres d’outils au-dessus et dans la liste cliquez sur Georeferencing.

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La barre d’outils Georeferencing se met en place. Cliquez sur le bouton Add Control Points
de cette barre d'outils.

Ensuite orientez le pointeur de la souris sur un des points de références sur l’image non
référencée et cliquez ; un point vert apparait. Ensuite cherchez le point similaire sur le fichier
de référence et cliquez une deuxième fois sur ce point de référence. Le point sur l’image non
référencée se déplace pour correspondre avec celui du fichier de référence.

Répétez cette opération autant de fois que nécessaire pour ajuster tous les points nécessaires
au bon géoréférencement de votre image.

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Dans ArcGIS, la création de fichier de forme (Shapefile) comme tout autre fichier de données
géographiques (geodatabase file .gdb, etc.), se fait dans ArcCatalog. Ensuite pour l'éditer,
modifier le contenu, il faut passer par Arcmap.
Alors pour créer votre fichier de forme Shapefile, sélectionnez le dossier dans lequel sera créé
votre fichier dans le Catalog Tree ou Arbre Catalog à gauche de l’application ArcCatalog.
Dans la boite de dialogue Create New Shapefile qui s’affiche, vous devez entrer le nom de
votre nouveau fichier, ensuite définir le type d’entité à créer. Le choix doit s’effectuer entre des
entités Point, Polyligne, Polygone, Multipoint et MultiPatch

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Le type MultiPoint et MultiPart fait référence à des entités multiples qui partagent les mêmes
valeurs dans la base de données. Prenons l’exemple d’un ensemble d’îles appartenant à une
même souveraineté ou pays et qui représente une entité unique dans la base de données pays.
Si vous sélectionnez une seule ile, c’est l’ensemble des îles du même pays qui sont
automatiquement sélectionnés parce qu’ils sont considérés comme une seule et même entité.
La différence entre MultiPoint et MultiPart est que le premier concerne les points et le second
s’adresse aux lignes et polygones.
Une fois terminé cette étape, il faut spécifier les paramètres de la projection. La détermination
de la projection de votre fichier est très importante pour la localisation dans l'espace de
l'ensemble de vos données. Veuillez à ce que la projection utilisée ou le système de coordonnées
soit la même pour les fichiers d'un même espace de travail.
À ce propos, dans ArcGIS et selon vos données, vous avez le choix entre les systèmes de
coordonnées géographiques (Geographic Coordinate System - GCS) et les systèmes de
coordonnées projetées (Projected Coordinate System).
Pour définir vos coordonnées, Cliquez sur Edit dans le groupe Spatial Reference. Cette action
fait apparaitre la boite de dialogue XY coordinate System.

Cliquez sur Select (1) pour sélectionner un système de coordonnée déjà prédéfinis dans
ArcGIS.

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Cliquez sur Import (2) si vous voulez utilisez les références spatiales d’un fichier en votre
possession. Les coordonnées sont importées depuis ce fichier pour être utilisé pour votre
nouveau fichier.
Cliquez sur New (3) dans le cas où vous voulez vous-même spécifier les différents paramètres
de vos coordonnées notamment l’ellipsoïde ou encore le méridien d’origine.
Dans la seconde partie de cet article, nous verrons comment établir les champs dans la table
attributaire de notre nouveau fichier Shapefile.
Visualisez maintenant la démonstration vidéo en dessous pour vous faire une idée de tout ce
qui a été énoncé au-dessus.

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