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2017
I. INTRODUCTION
Les plans sont archivés en format numérique et sont appelés base des
données. Lorsque toutes les bases de données sont restituées les unes sur les
autres, elles constituent ensemble une banque des données.
La cartographie est
Les logiciels assurent les six fonctions regroupées sous le terme des "5A".
• Gamme Bentley;
• Manifold,
• MapInfo
• QGIS, open logiciel libre que l'on peut télécharger sur internet;
• etc...
Les données géographiques sont importées à partir des fichiers ou saisies par
un opérateur. Ce sont des données localisables par des coordonnées ou par des
adresses.
N'importe qui peut, un jour ou l'autre, être amené à utiliser un SIG. Le niveau
de compétence requis pour la conduite des opérations les plus basiques (voir
géomantique), est généralement celui de l'Ingénieur technicien. Mais afin
d'assurer une bonne qualité d'interprétation de résultats de l'analyse des
données et des opérations avancées, celles-ci sont généralement confiées à un
ingénieur disposant d'une bonne connaissance des données manipulées et de
la nature de traitement effectué par les logiciels.
Enfin, des spécialistes sont parfois amenés à intervenir sur des aspects
techniques précis.
I.3. Historique
Dans les années 1960, les cartes de l'Afrique de l'Est trop nombreuses
pour permettre de localiser les meilleurs endroits pour créer des
nouvelles implantations forestières font naître l'idée d'utiliser
l'informatique pour traiter les données géographiques.
L'usage accru de ces techniques et méthodes dans la science et
l'aménagement du territoire et pour le suivi, la gestion et protection
de la biodiversité a été permis par l'avancée de l'informatique, et
encouragé par la prise de conscience environnementale. Cette
évolution des applications a permis de nouvelles approches
scientifiques transdisciplinaires et collaboratives. Et ce depuis les
années 1970.
Maguire et Al.(1991) distinguent trois périodes principales dans
l'évolution des SIG:
Milieu des années 1970- début des années 1980: diffusion des outils
de cartographie automatique/SIG dans les Organismes d'Etat (armée,
cadastre, service topographique.....).
depuis les années 1980: croissance du marché de logiciels,
développement des applications sur PC, mise en réseau (base des
données, avec depuis les années 1990, des applications sur internet )
et une banalisation de l'usage de l'information géographique
(cartographie sur internet, calcul d'itinéraires routiers, utilisation
d'outils embarqués liés au GPS........), apparition de logiciels libres ou
d'outils dédiés aux pratiques coopératives, etc....
Le modèle de référence,
Le modèle géométrique,
Le modèle structurel,
Le modèle de qualité,
Le modèle sémantique,
Dès que l’utilisateur s’est fait une image abstraite de la réalité, cette
image doit être concrétisée dans ce que nous appellerons en général
un Jeu de données.
11?
cours de topographie, introduction aux modèles numériques d’élévation
Van den herreweng 18 Janvier 2004
Spécifications
Techniques
Modèle de Modèle
référence sémantique
Modèle Modèle
structurel Modèle de
qualité
Modèle
géométrique
Terrain Nominal
Topographie Scanning
Quand
Où ? Comment
Applicatio
n Et si
Quoi
Fig. III.0.Structuration d’un SIG
Surface à trou
Pour traiter des images numériques, nous devons encore trouver une
relation entre la position (i, j) du pixel et un système de référence de
coordonnées. Si nous choisissons l’origine de ce système de
référence à un demi-pixel en dehors de l’image à traiter les
coordonnées ( H, ) du centre du pixel correspondant à la position
(i,j) sont données par :
Exemple :
H = Xi
ηH = η x j
II.1.3. Modèle structurel
Entre les différentes primitives géométriques plusieurs types de
relations spatiales peuvent être définis. Au plus haut niveau se situe
la structure « topologique ». Entre ces deux niveaux plusieurs
solutions intermédiaires sont disponibles.
Nœud
Figure III.8
Un nœud isolé n’est relie à aucun Arc. Un nœud connectif peut être
sous divisé en un « neuf terminal » ou un « nœud intermédiaire ».
Voici les différentes relations spatiales pour un nœud :
Un nœud terminal peut être le début de 1 ou m arcs,
Un nœud terminal peut être la fin de 1 ou m arcs,
Un nœud intermédiaire peut coïncider avec 1 ou m arcs,
Un nœud isolé n’est relié à aucun arc,
Un nœud isolé peut être situé dans 1 ou m faces.
///////
/////
//
/
Figure III.9
/
La face est une primitive structurelle de dimension 2, décrite par un
polygone externe et zéro ou plusieurs polygones internes. Un
polygone est un élément de dimension 1, décrite par un ensemble
minimal d’arcs formant un circuit fermé.
Les relations spatiales pour une face et un polygone sont :
Un polygone est composé de 0 ou m arcs,
Un polygone est le polygone externe de 0 ou 1 face,
Un polygone est le polygone interne de 0 ou m faces,
Une face à un polygone externe,
Une face à 0 ou m polygones internes,
Une face peut contenir 0 ou m nœuds isolés.
Exemple : reprenons le même exemple (Fig.III.7.) du paragraphe
III.3.3.1. Mais sous l’aspect d’une structure topologique dans le
graphe c.-à-d. un nœud sera créé chaque fois que deux lignes ses
coupent
8 nœuds terminaux numérotés de 1 à 8
1 nœud isolé (le nœud 9)
9 arcs portant le numéro a à i
6 faces dénommées de A à F
La structure topologique par rapport aux arcs est donnée dans le
tableau ci-dessous.
A Nœ Nœ Face Face
rc ud ud Gauc Droi
Initi Final he te
al
a 1 8 B A
b 8 7 C A
c 7 8 C D
d 6 7 A E
e 4 7 E D
f 4 5 F E
g 3 4 F D
h 2 3 F B
i 3 8 D B
Il existe deux niveaux topologiques:
- la topologie de réseau, décrit la relation entre des ensembles linéaires
(polylignes) par leurs extrémités qui sont les nœuds. Chaque arc possède un
nœud de départ et un nœud d'arrivée permettant de connaître la relation
entre deux arcs, ainsi que son sens. A partir de ces éléments nous pouvons
calculer des itinéraires, des zones d'attractivités,
- La topologie de voisinage permet à partir des arcs constituant le polygone de
connaître les voisins de chaque surface.
/L’utilisateur définira tous les objets qu’il juge nécessaire pour son application.
En fonction de ses spécifications techniques, l’utilisateur décide en premier lieu
si l’objet est représenté par un point, une ligne ou une surface.
////
//
//
///
///////////////////
Classification
Végétation
Réseau routier
Bâtiment
Mobilier routier.
Il est important aussi bien pour les producteurs que pour les utilisateurs,
d’évaluer l’aptitude des jeux de données géographiques à satisfaire les besoins
des utilisateurs.
Un modèle de qualité comprend en général trois thèmes :
L’historique ou généalogie des données (lignages),
L’emploi des données (usage),
Paramètre des qualités.
II.1.5.1. Historiques de données
Doit fournir des informations sur l’origine, les sources et l’évolution des
données.
Origine de données
Producteur de données, le but poursuivi, la date de production. Qui ? Quand ?
Pourquoi ?
La source : matériel, logiciel. Qui ? Comment ? Quand ?
Evolution de données :
Décrire les différentes transformations que les données originales ont subies
avant d’être intégrées dans une banque de données.
II.1.5.3. Paramètres de qualité : Indicateurs de qualité.
Mesures de qualité décrivant l’aptitude d’un jeu de données pour une ou
plusieurs applications.
Les paramètres de qualité principaux sont :
La précision de position,
La précision sémantique,
L’actualité des données,
La consistance logique.
III. La Métadonnée
La métadonnée est l'étiquette de la base de données.
Exemple:
Ces termes résument les fonctionnalités que tous les systèmes doivent assurer
mais cachent leur diversité:
IV.1. Abstraction
Exemple
Mise en place d'un circuit touristique lié au patrimoine historique d'un pays:
des bornes interactives situées dans les gares et syndicats d'initiatives
permettent de se constituer un circuit selon un thème et son moyen de
locomotion.
On représente tous les lieux pouvant accueillir des touristes, reliés par des axes
de communication afin que le voyageur puisse choisir son mode de transport
en fonction du temps dont il dispose.
Cette étape est nécessaire avant toute numérisation, elle sert de point de
départ de la constitution de la base de données géographiques, et de support
de dialogue entre les différents intervenants (décideurs, utilisateurs,
prestataires....).
Où trouver de l'information?
On trouve l'information:
Si la donnée n'existe pas sous forme numérique, il est possible de la créer sois -
même ou par un prestataire :
Numérisation du cadastre
Technique d'acquisition
IV.3. Archivage
La gestion
Les données acquises, il faut être capable de les stocker et de les retrouver
facilement. C'est une des fonctions les moins visibles pour l'utilisateur; elle
dépend de l'architecture du logiciel avec la présence intégrée ou non d'un
système de gestion de base des données (SGBD) relationnel ou orienté objet.
Pour des petits projets, les données peuvent être conservées comme des
simples fichiers. Mais lorsque les quantités des données deviennent trop
importantes, et lorsque les utilisateurs se multiplient, il est préférable
d'organiser les données en bases.
IV.4. Analyse
IV.5. Affichage
La réussite d'un projet SIG dépend, pour une bonne part, de facteur non
technique tel que l'analyse des besoins, la méthodologie de mise en place, les
conditions économiques liées aux investissements et au fonctionnement.
Sa pérennité nécessite:
- Un fonctionnement quotidien
V.1. Initialisation
Recherche intuitive
- Quels sont les thèmes d'informations utiles (en rapport avec le SIG)?
- Quelles sont les conditions d'utilisation du SIG? Interaction de celui-ci avec les
données et/ou logiciels préexistants? (internes)
- Quels sont les SIG et les sources de données déjà existants? (externe et
interne)
VI.1. Méthodologie
VI.2. Détermination de l’objectif de la représentation cartographique
La production d’une carte peut avoir plusieurs objectifs suivant l’utilité que
cette carte doit avoir.
Exemple :
Mais une carte dans un format courant ne peut présenter clairement les
36000 communes de France, et ce niveau d’information, cette précision,
n’est pas compatible avec un objectif de repérage rapide de la répartition
des densités de populations sur le territoire national.
Par exemple au lieu de multiplier les cartes en valeur absolue sur toutes
les variables dont vous disposez (population, répartition par âges, par
sexe, par activités, sur plusieurs années) essayez de croiser ces variables
pour produire moins de cartes mais des cartes plus synthétiques
(densités, taux, rapport), qui viendront compléter une ou deux cartes en
valeurs absolues.
Principe
Par la couleur, une valeur, une trame sur les surfaces occupées par
cette entité,
Exemple de variable
Les moyennes, taux, indices, pourcentages sont des valeurs relatives elle se
définisse toujours en rapport à une valeur, ne sont pas autonomes. On
représentera toujours les densités, par exemple, en plage de couleurs car elles
s’expriment en habitant au km².
VI.5.1. Méthodologie
Une fois la variable et le fond de la carte prêts, le type de carte à réaliser défini,
il ne reste plus qu’à passer à la réalisation concrète de la représentation
cartographique.
La carte doit avant tout rendre lisible la variable, c’est l’information qui
doit être perçue en premier lorsqu’on lit la carte,
La carte doit avoir un objectif clair : description, exploration, mise en
forme, illustration,
La carte doit être intégrée au document, lié aux textes qui l’entourent,
servir une argumentation, une démonstration.
Ici c’est bien la surface du symbole qui doit être proportionnelle à la valeur, car
ce que l’on perçoit lorsqu’on regarde une carte, c’est la présence de la
« tâche » plus ou moins grande qui se découpent sur le fond de la carte.
Les logiciels de CCAO attendent que vous leur fournissiez une correspondance
entre une valeur de la variable et une taille de symbole (une surface). A partir
de cette correspondance, par exemple (200 habitants 200 pixels², ils vont
en déduire le ratio et l’appliquer à toutes les autres valeurs.
Comment choisir ces valeurs ? C’est en tenant compte des contraintes repérées
précédemment.
Exemple : dans d’un travail à la main, on aurait procédé de cette manière, pour
le dessin de cercles proportionnels.
Valeur Surface Rayon
457
213
124
56
10
S=πr²
r=
On utilise ensuite ce ratio 987 200 pour calculer les surfaces des autres
symboles (en proportionnalité simple, règle de trois : 457*200/987=92,6) puis à
partir des surfaces, on obtient les rayons qui vont nous permettre de dessiner
les symboles.
56 11,3 1,90
10 2,0 0,80
L’utilisation d’un autre figuré pour le plus gros symbole, ce qui permet de
le dessiner en utilisant une surface plus importante, donc de modifier le
ratio (par exemple un figuré évidé),
Transformation du ratio pour le faire passer d’un ratio simple, linéaire
(valeur *ratio=surface, à un ratio plus complexe, logarithmique ou racine
(log (valeur)*ratio=surface ou racine (valeur)*ratio = surface).
Toute utilisation d’un ratio non linéaire est à choisir en dernier recours,
car on perd alors la liaison simple entre la valeur et les surfaces du
symbole,
Une fois le calibrage des symboles défini et vérifié, reste à choisir les
paramètres qui vont fixer la présentation générale de la carte.
A partir de ces questions, on peut alors définir quelles couleurs utiliser pour les
symboles et pour la matérialisation du fond de carte.
VI.5.4.1.Présentation de la légende
La présentation de la plus claire est celle qui reprend l’idée d’un graphique mais
cette représentation a le défaut d’occuper trop d’espace.
2127
1197
344
60
VI.6.1.1. Positionnement
VI.6.1.2. Méthodologie
Une fois la variable et le fond de carte prêt, le type de carte à réaliser défini, il
reste plus qu’à passer à la réalisation concrète de la représentation
cartographique.
Celle – ci commence par la recherche des différentes contraintes qui une fois
repérées, vont guider les choix de représentation de la variable (paramètres à
priori et paramètres spécifiques de la carte en plage de couleur.
Pour représenter au mieux une variable sur des surfaces, il est préférable
d’utiliser des gradations de nuances de couleurs ou de valeurs. La vision
humaine n’arrive à distinguer rapidement et de façon globale qu’au maximum
de six à sept nuances différentes d’une teinte.
La méthode de nuages de points permet d’obtenir des classes très proches des
formes de la distribution de la variable, en créant des classes de valeur
homogènes mais les classes les plus hétérogènes entre elles.
Le calcul de cette discrétisation est particulier en ce que le logiciel part d’une
discrétisation en quantiles pour le nombre de classes spécifié par l’utilisateur,
et va faire varier les bornes de ces classes incrémentielle ment pour
s’approcher de l’objectif.
4. On obtient donc 4 classes A1, A2, B1, B2, en ayant calculé trois moyennes
emboîtées.
BIBLIOGRAPHIE