TELEDETECTION-SIG Partie1 Master1 MAREMA 2020

UE : GÉOMATIQUE APPLIQUÉE
Université
NANGUI ABROGOUA
ECUE : TÉLÉDÉTECTION-SIG (partie 1)
Dr. COULIBALY Naga, Maître de Conférences, email : coulibalynaga@yahoo.fr

Université NANGUI ABROGOUA (Abidjan), Laboratoire Géosciences et Environnement
Master MAREMA
1 Cours de TELEDETECTION-SIG - partie 1 --- juin/2020 Dr. COULIBALY Naga Université

NANGUI ABROGOUA
Sommaire
1. Introduction
2. Rayonnement électromagnétique (REM)
3. Les vecteurs / capteurs
4. Images et résolution en télédétection
5. Traitements des images de télédétection
6. Applications de la télédétection

NANGUI ABROGOUA
1. Introduction

NANGUI ABROGOUA
1. Introduction
1.1 Définition
Lillesand et Kiefer (1994)
… « ensemble des techniques permettant d’obtenir de

l’information sur un objet, un territoire ou un phénomène
géographique à travers l’analyse de données à distance sans
contact direct avec cet objet, ce territoire ou ce phénomène
géographique. »
 mesures effectuées à distance (exemples ... )
 instruments de mesures : capteurs / vecteurs
 support d’information : rayonnement électromagnétique
 2 sous-systèmes principaux : collecte / analyse des données

NANGUI ABROGOUA
1. Introduction
1.1 Définition

NANGUI ABROGOUA
1. Introduction
1.1 Définition

NANGUI ABROGOUA
1. Introduction
1.1 Définition
La télédétection englobe tout le processus qui consiste à capter et à

enregistrer l'énergie d'un rayonnement électromagnétique émis ou
réfléchi, à traiter et à analyser l'information, pour ensuite mettre en
application cette information.
Étapes de la télédétection
A – source d’énergie
B - rayonnement et atmosphère
C - interaction avec la cible
D - enregistrement de l'énergie par le capteur
E - transmission, réception et traitement
F - interprétation et analyse
G - application

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1. Introduction
1.2 Historique
1783 : Première ascension en ballon par les frères Montgolfier
1839 : Invention de la photographie (Daguerre)
1858 : Premières photos aériennes par Nadar

NANGUI ABROGOUA
1. Introduction
1.2 Historique
1914-1918 : Utilisation intense de photographies aériennes pour le
renseignement militaire
1918-1945 : Développement généralisé de la photographie aérienne
dans les milieux militaires et débuts de l’observation civile
Depuis 1945 : Généralisation de la photographie aérienne au niveau civile.
Couverture complète systématique de la France

NANGUI ABROGOUA
1. Introduction
1.2 Historique
1957 : Entrée de la télédétection dans l'ère moderne avec le

lancement de Spoutnik
1972 : lancement de Landsat (USA)
1986 : lancement de Spot 1 (France +Belgique et Suède)
Aujourd'hui, des dizaines de satellites d'observation de la Terre en orbite

- des milliers d'images pour des applications militaires et civiles.

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1. Introduction
1.3 Applications de la télédétection
Pourquoi observer la Terre ?

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1. Introduction
1.3 Applications de la télédétection
Météorologie, Climatologie
 Etude de la nébulosité, Mesure des températures, Vapeur d'eau et
précipitations, Eléments du bilan radiatif
Océanographie et études littorales
 Analyse de la couleur de l'océan (production biologique, turbidité).
Mesures des températures de surface de la mer. Vagues et vents.
Altitude de la surface (dynamique de l'océan). Glaces de mer.
Applications terrestres
 Cartographie régulière et thématique, Géologie, prospection minière,
géomorphologie.
 Hydrologie, neige, risques naturels, agriculture, sylviculture, urbanisme.
aménagement, génie civil.
 etc.

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2. Rayonnement
électromagnétique (REM)

NANGUI ABROGOUA
2. Rayonnement électromagnétique
2.1. Bases physiques
Carte thematique
Resultats de simulation

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Le rayonnement électromagnétique est une forme de propagation de l’énergie dans la
nature, dont la forme qui nous est la plus familière est la lumière visible telle
que la perçoit l’œil humain
 La période est le temps T pendant lequel l’onde effectue une oscillation complète.
 La fréquence désignée par la lettre f : c’est le nombre de cycles par unité de temps
(f est l’inverse de la période (1/T))
 La longueur d’onde λ - la distance entre deux points homologues sur l’onde.
 La vitesse v de propagation de l’onde dans l’espace : dans le vide, et à peu de chose
près, dans l’air, cette vitesse est : c = 300’000 km/s

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Le Spectre électromagnétique

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Propriétés du REM : absorption, réflexion, transmission
La réflectance mesure la capacité d’une surface à réfléchir l’énergie incidente. Elle dépend de 2
directions (celle du soleil et celle du capteur). On parle de réflectance bidirectionnelle.
Elle doit être indépendante de l’éclairement solaire reçu par l’objet (en effet, la luminance
dépend de la saison). C’est pourquoi on la quantifie en divisant la luminance de l’objet par son
éclairement. On conserve ainsi l’information inhérente à l’objet.

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Propriétés du REM : la réflexion
Surface lisse Surface rugueuse

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2.2. Rayonnement et la matière
En télédétection visible et infrarouge

proche, les surfaces naturelles se
caractérisent par de très importantes
variations de la réflectance selon la
longueur d’onde. La « signature
spectrale » des surfaces correspond
aux variations de la réflectance
spectrale. Elle permet de distinguer
entre eux les principaux types de
surfaces terrestres ou d’analyser
plus finement les propriétés de
ces surfaces.
SIGNATURES SPECTRALES DES SURFACES NATURELLES

DANS LE DOMAINE DU VISIBLE, DU PROCHE INFRAROUGE
ET DE L'INFRAROUGE MOYEN

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Objets statiques : réflectance des minéraux et roches (en laboratoire)

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Longueur Largeur de
Application Exemple de capteurs
d'onde bande
Visible 0.4-0.7mm Cartographie de la végétation SPOT ; Landsat TM
Evaluation du parc des logements AVHRR ; MODIS ;
IKONOS
Densité de la population IKONOS ; MODIS
Modèle d'élévation numérique ASTER ; PRISM
proche infra- 0.7-1.0mm Cartographie de la végétation SPOT ; Landsat TM ; AVHRR ;
rouge MODIS
Cartographie des inondations MODIS
Infra-rouge 0.7-3.0mm Vapeur d'eau AIRS
moyen
Infra-rouge 3.0-14mm Détection des feux actifs MODIS
thermique lointain Cartographie des zones brûlées MODIS
Points chauds MODIS ; AVHRR
Activité volcanique Hyperion
Micro-onde 0.1-100cm Déformation du sol et mouvement du sol Radarsat SAR ; PALSAR
(radar)
Pluviométrie Meteosat ; Microwave
Imager (monté sur TRMM)
Débit et volume des rivières AMSR-E
Cartographie et prévisions des AMSR-E
inondations
Vents de surface Radar QuikScat
Structure de la tempête en 3D 22 Radar de précipitations
Exemple des images Landsat 7 ETM+ (Enhanced Thematic Mapper plus)
N° de Résolutio Localisation Longueur
Spécificités
bande n (en m) spectrale d’onde (µm)
Pénétration dans l’eau, matériaux en suspension,
1 30 Bleu
différenciation sol-végétation
0,45 à 0,52
Vigueur de la végétation, révélateur secondaire de

2 30 Vert
la forte teneur en métal
0,52 à 0,60
3 30 Rouge Analyse structurale 0,63 à 0,69

Stress de la végétation induit par de phénomènes
4 30 Proche Infrarouge
géologiques, détection d’oxydes de fer
0,76 à 0,90
Indication sur la teneur en eau des sols et de la

5 30 Moyen infrarouge I végétation, indicateur secondaire des altérations 1,55 à 1,75
hydrothermales
Discrimination des roches silicatées et non
Infrarouge
6 30*60 Thermique
silicatées, contenues en eau des sols, analyse des 10,4 à 12,5
stress de la végétation
Discrimination de certaines roches telles que
7 30 Moyen infrarouge II l’argile et les micas dans les niveaux silicatés, la 2,08 à 2,35
kaolinite et la montmorillonite dans les sols
8 15 Panchromatique - 0,50 à 0,90

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3. Les vecteurs / capteurs

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3. Les capteurs / vecteurs
3.1. Généralités
Le développement des techniques de la télédétection

résulte de la conjonction entre l'invention des vecteurs,
ballons, avions, drones ou satellites, permettant de
s'éloigner de la surface du sol ou de la Terre dans son
ensemble, et le constant perfectionnement des capteurs,
c'est à dire des appareils permettant d'enregistrer le
rayonnement électromagnétique pour reconstituer les
caractéristiques de la surface (terre ou océan), ou de
l'atmosphère.

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3.2. Les vecteurs
Les Plates-Formes Terrestres

Ce type de plate-forme est utilisé principalement à des fins d’expérimentation et
d’étalonnage.
Ordinairement on se sert d’un bras télescopique fixé à un camion ou à un
véhicule tout-terrain et à l’extrémité duquel le capteur est installé.

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3.2. Les vecteurs
Les ballons : Ils sont constitués en général d’une membrane très mince que
l’on gonfle avec un gaz plus léger que l’air : l’air chaud, l’hélium ou
l’hydrogène. Ils sont plus utilisés en météorologie. altitude : environ 2 – 40 Km.

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3.2. Les vecteurs
Les Avions : les avions sont des plates-formes d’emploi très
souple.

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3.2. Les vecteurs
Les plates-formes Spatiales : Les plates-formes spatiales ou satellites
sont des vaisseaux en orbite terrestre qui se déplacent selon une ellipse
dont un des foyers est occupé par le centre de la Terre. Les déplacements
du satellite répondent aux seules forces de gravité suivant les lois de Kepler.

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3.2. Les vecteurs
Les Drones: plateformes émergentes pour l’acquisition de données de
télédétection

NANGUI ABROGOUA
3.2. Les vecteurs
Les satellites : deux grands types d’orbites

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3.2. Les vecteurs

NANGUI ABROGOUA
3.2. Les vecteurs

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3.3. Les capteurs

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3.3. Les capteurs

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3.3. Les capteurs
Les satellites d’observation de la terre : ex. LANDSAT 8 OLI
Bande Spectrale Longueur d’onde Resolution

Bande 1 - Aérosol Côtier 0,433 – 0,453 µm 30 m
Bande 2 - Bleu 0,450 – 0,515 µm 30 m
Bande 3 - Vert 0,525 – 0,600 µm 30 m
Bande 4 - rouge 0,630 – 0,680 µm 30 m
Bande 5 - Proche Infrarouge 0,845 – 0,885 µm 30 m
Bande 6 - Moyen Infrarouge I 1,560 – 1,660 µm 30 m
Bande 7 - Moyen Infrarouge II 2,100 – 2,300 µm 30 m
Bande 8 - Panchromatique 0,500 – 0,680 µm 15 m
Bande 9 - Cirrus 1,360 – 1,390 µm 30 m
Bande 10 - Infrarouge Thermique I 10,60 – 11,19 100 m
Bande 10 - Infrarouge Thermique II 11,50 – 12,51 100m

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3.3. Les capteurs
Les satellites d’observation de la terre : ex. Le satellite SOPT 5
Instrument Bandes spectrales Résolution spatiale Fauchée

P : 0,48 à 0,71 mm 5m 60 km
B1 : 0,50 à 0,59 mm 10 m 60 km
HRG (Haute Résolution
B2 : 0,61 à 0,68 mm 10 m 60 km
Géométrique)
B3 : 0,78 à 0,89 mm 10 m 60 km
B4 : 1,58 à 1,75 mm 20 m 60 km
B1 : 0,50 à 0,59 mm 1 km 2200 km
B2 : 0,61 à 0,68 mm 1 km 2200 km
Végétation
B3 : 0,78 à 0,89 mm 1 km 2200 km
B4 : 1,58 à 1,75 mm 1 km 2200 km
HRS (Haute Résolution
P : 0,48 à 0,71 mm 10 m 120 km
Stéréoscopique)

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3.3. Les capteurs
Un système actif à radio fréquences (hyperfréquences) : le radar
RAdio Detection And Ranging la signature spectrale dépend de la longueur
d’onde du signal émis et de la réponse de l’objet.
Exemples de satellites radar:
Ers 1 et 2 : altimétrie, diffusiomètre, radar

imageur
Jason 1 : altimétrie - océanographie
Seasat : altimétrie, radar imageur, température
de
surface, radiomètre visible et infrarouge
Radarsat : radar imageur
Envisat : radar imageur- étude de
l’environnement

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3.3. Les capteurs
Un autre système optique passif : le capteur hyperspectral
La signature spectrale est quasi continue

Deux exemples de capteurs :
AVIRIS (Airborne Visible InfraRed Imaging

Spectrometer)
224 bandes spectrales (400 à 2500 nm),
largeur moyenne d’une bande : 10nm
CASI (Compact Airborne Spectrographic Imager).

système spectro-imageur à barrette CCD (Charge
Coupled Device)
288 bandes spectrales ( 430 et 870 nm)
largeur moyenne d'une bande : 1.8 nm.
La résolution spatiale est variable selon l’altitude du capteur (de 0,30m à quelques
mètres). Ces types de capteurs sont aéroportés.

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3.3. Les capteurs
Comment choisir ses données / couverture et taille du pixel ?

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3.3. Les capteurs
Comment choisir ses données / répétitivité et taille mémoire de l’image ?

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4. Images et résolution en
télédétection

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4.1. Création d’images
Angle de vision instantané au

sol (en anglais Instantaneous
Field of View, IFOV)
Cet angle, constant pour un scanneur

donné, détermine, pour une altitude
donnée du vecteur, la superficie de la
tache élémentaire au sol : le pixel (D).
C'est la résolution géométrique du
capteur.

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4.1. Création d’images
Principe d’acquisition des données

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4.2. Description d’une image

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4.3. La résolution
La résolution est la capacité d’un capteur de distinguer deux objets ou
deux lignes rapprochées autrement dit c’est le plus petit objet ou la ligne la
plus étroite qui puisse être détectée par un capteur.
La résolution de l’image de télédétection (le détail qu’il est possible

de discerner ) dépend
-de la distance entre la cible observée et le capteur (hauteur de la prise de vue)
- du pouvoir de résolution du capteur utilisé (l'aptitude d'un système optique à
permettre la distinction entre des signaux qui sont rapprochés dans l'espace ou
dans le spectre)
Plus la résolution augmente, plus la surface visible sur l’image diminue

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4.3. La résolution
- La résolution spectrale; se rapporte aux intervalles spécifiques des
longueurs d'ondes dans le spectre électromagnétique qu'un senseur puisse
enregistrer.
- La résolution spatiale, qui représente la mesure des objets les plus petits
discernés ou alors la surface du sol représentée par chaque pixel.
- La résolution radiométrique, qui se réfère au rayon d'action dynamique ou
le nombre possible de valeurs dans chaque bande, et ce, par le nombre de
bits par lequel l'énergie enregistrée est répartie dans le fichier image.
-La résolution temporelle, qui se rapporte à la fréquence d'un senseur à
obtenir une image d'une région particulière.
-Taille de la scène (fauchée) / angle de la prise de vue

-Qualité de l’image : effets atmosphériques (pourcentage de nuages)

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48
4.3. La résolution
Exemples de résolutions spatiales

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5. Traitements des images
satellitales

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5.Traitements d’images satellitales
5.1. Corrections d’images
Corrections atmosphériques : elles ont pour but de

compenser les effets de l’atmosphère (diffusion, atténuation,
réfraction, absorption). Ce sont des procédures souvent complexes, qui
demandent la connaissance de nombreux paramètres atmosphériques
(humidité relative, visibilité, pression, etc.).

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Corrections géométriques

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Géoréférencement d’images
Calage de l’image dans un nouveau système de coordonnées (dans un
système de projection cartographique).
La transformation des coordonnées d’un système dans un autre peut se faire
:
• par des modèles mathématiques basés sur la connaissance des paramètres
de la prise de vue, de la forme du terrain (altitudes), des systèmes de
projection ⇒ modèles a aprioristes
• à l’aide de points de calage de l’image (termes synonymes : points
d’amers, points de contrôle) ⇒ modèle empirique. Selon cette méthode, on
sélectionne des points repérables à la fois sur l’image à redresser et sur un
document de référence qui peut être une carte
topographique, une autre image satellite, en fait tout document possédant
des coordonnées.
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Géoréférencement d’images (suite)
Un modèle mathématique permettant de passer d’un système de
coordonnées à un autre, il faut encore calculer la valeur des pixels dans
l’image redressée : c’est l’étape de rééchantillonnage. On a
généralement le choix entre trois méthodes :

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5.2. Génération de masques

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5.3. Rehaussement d’images

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5.4. Filtrage spatial des images
 Permet d'extraire des informations de fond, de structure et de texture.
 Permet d'homogénéiser, de lisser, d’éliminer du bruit, de contourer et de
contraster.
 Le filtre (ou noyau) sera matérialisé par une fenêtre carrée (ou rectangulaire)
de taille variable dont
les éléments seront affectés d'un poids. Cette fenêtre se déplace ligne par ligne,
colonne par colonne(= par convolution) et calculera la nouvelle valeur du pixel
central.

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5.5. Composition colorées

NANGUI ABROGOUA
5.5. Composition colorées

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5.6. Photo-interpretation
Le processus mental pour la photo-interprétation se décompose en 6 étapes :
La Détection - Distinguer un objet ou un élément parmi ceux qui l’entourent
L’Identification identifier un ou plusieurs objets clairement visibles en raison

de leur ressemblance avec des choses connues
L’Analyse Regroupement en zones d’objets ou d’éléments de même nature. la

délimitation des différentes zones.
La Déduction: L’information obtenue à cette étape n’est pas directement
observable sur la photo; Les connaissances du photo-interprète et les
informations provenant de d’autres sources interviennent.
La Classification Description précise et systématique des surfaces délimitées
par l’analyse selon l’objectif de la photo-interprétation
La Validation : un contrôle sur le terrain et éventuels remaniements de la
classification

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5.7. Classification d’images
Classifications non dirigées
La méthode, dite objective, est basée sur la segmentation du nuage de pixels en
groupes homogènes (proximité spectrale), sans recours à la connaissance de
terrain. La légende est élaborée a posteriori par l'opérateur (à partir de la
connaissance de terrain).
Ce type de classification est souvent utilisé pour générer un document
cartographique d'appui à une mission de terrain.
Classifications dirigées
La méthode, dite subjective, est basée sur l'affiliation des pixels à des classes
thématiques définies et reconnues par l'opérateur à partir de la connaissance
de terrain. La légende est élaborée a priori par l'opérateur (à partir de la
connaissance de terrain).
Ce type de classification est souvent utilisé pour produire un document
thématique final.

NANGUI ABROGOUA
5.7. Classification d’images

NANGUI ABROGOUA
5.8. Création de néo-canaux
Rapports de canaux et combinaisons linéaires

NANGUI ABROGOUA
6. Applications de la
télédétection

NANGUI ABROGOUA
6.1. Hydrologie

NANGUI ABROGOUA
6.1. Evaluation de l’ érosion des sols
L'équation universelle de pertes de sol (ou USLE) (Wischmeier et al.,
1958)
Images satellitales LANDSAT, SPOT, … et Photos, …
Spatialisation de la Distribution Carte Modèle

couverture végétale spatiale des pédologique numérique du
pluies intenses terrain
Facteur C Facteur P Facteur R Facteur K Facteur LS
A = R x K x LS x C x P
Pertes de sol (t.ha-1.an-1)

NANGUI ABROGOUA
Conclusion

NANGUI ABROGOUA
Conclusion
Méthodes de
travail de la
télédétection

NANGUI ABROGOUA
FIN DU COURS

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TELEDETECTION-SIG Partie1 Master1 MAREMA 2020

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3. Les vecteurs / capteurs

4. Images et résolution en télédétection

5. Traitements des images de télédétection

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1972 : lancement de Landsat (USA)

1986 : lancement de Spot 1 (France +Belgique et Suède)

Aujourd'hui, des dizaines de satellites d'observation de la Terre en orbite

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Surface lisse Surface rugueuse

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En télédétection visible et infrarouge

SIGNATURES SPECTRALES DES SURFACES NATURELLES

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21 Cours de TELEDETECTION-SIG - partie 1 --- juin/2020 Dr. COULIBALY Naga Université

Vigueur de la végétation, révélateur secondaire de

3 30 Rouge Analyse structurale 0,63 à 0,69

Indication sur la teneur en eau des sols et de la

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24 Cours de TELEDETECTION-SIG - partie 1 --- juin/2020 Dr. COULIBALY Naga Université

Le développement des techniques de la télédétection

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Les Plates-Formes Terrestres

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Bande Spectrale Longueur d’onde Resolution

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Instrument Bandes spectrales Résolution spatiale Fauchée

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Exemples de satellites radar:

Ers 1 et 2 : altimétrie, diffusiomètre, radar

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