Vous êtes sur la page 1sur 56

Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sfax

1ère année Génie Civil

Systèmes d’Information
Géographique (SIG)
Support de cours

‫السرباجي‬
ّ ‫ محمد منصف‬: ‫األستاذ المسؤول‬
Chapitre 1 : Présentation des SIG

I- Introduction : définition du SIG

Système informatique permettant, à partir de diverses


sources, de rassembler et d'organiser, de gérer,
d'analyser et de combiner, d'élaborer et de présenter
des informations localisées géographiquement,
contribuant notamment à la gestion de l'espace.

(Société française de photogrammétrie et télédétection, 1989)


Pourquoi utiliser un SIG ?

Le nombre de données disponibles pour l’homme


n’a jamais cessé de croître. L'accroissement des
besoins en données géographiques, qui a suivi
l’évolution des préoccupations environnementales,
combiné à l’évolution technologique des dernières
décennies, explique l’essor phénoménal qu'ont
connu les systèmes d’information géographique
(SIG), que d'aucuns considèrent aujourd’hui
comme des outils de gestion environnementale
incontournables.
Les SIG permettent de :
♦ rassembler des données de sources et
de nature variées,
♦ créer des informations par des procédés
d'analyse spatiale
♦ aider la prise de décision.
L'évolution continuelle des SIG, accélérée encore davantage
par le développement d'Internet, permet aujourd'hui aux SIG
de répondre à une gamme de besoins très étendue. Le SIG est
maintenant devenu un outil permettant de répondre à des
problèmes pratiques, mais qui sert également d'appui à des
recherches à caractère scientifique.
Disciplines connexes:

Les SIG ont profité des


développement des sciences et
disciplines suivantes :
la cartographie,
l'informatique,
la géographie,
la télédétection,
etc.
II- Notions de base
1- SYSTEME
« Un système est un ensemble
d‟éléments (données, équipements,
procédures, usagers, etc...) en interaction
dynamique, organisés en fonction d‟un
but (De Rosnay, 1975) ».
Cette notion suppose que l‟on prenne en
compte le maximum d‟éléments pour
décrire l‟évolution d‟un phénomène.
L‟utilisation de ce terme s‟est généralisée
avec le développement de la démarche
systémique qui propose d‟étudier le
système dans son ensemble en
s‟attachant à bien définir la nature des
liens entre ses différents composants.
2- DONNEE (data)
“Une donnée est un phénomène physique porteur
d‟information”.

Les données sont le constat d‟une observation à un


instant précis.

Il est parfois nécessaire d‟augmenter la précision, la


signification ou la qualité d‟une donnée par les méta-
données = informations sur les données.
Les métadonnées portent généralement sur l‟historique
des données de leur mesure à leur saisie informatique,
la précision de localisation, la précision des valeurs
attributaires, la cohérence logique avec d‟autres
ensembles de données,…
3- INFORMATION
“l‟information est le résultat de
l‟interprétation des relations qui existent
entre un certain nombre d‟éléments
distincts les uns des autres (appelés
données)”.
Elle est issue donc de l’interprétation des
interactions qui se produisent entre les
éléments du système.
Il faut faire la distinction entre données
(data) et information. Les premières sont
souvent « brutes », les secondes
représentatives de savoir et d‟expertise
(intelligentes et renseignées).
4- DONNEES A REFERENCE SPATIALE
(ou données localisées ou donnée géographique)

Une donnée géographique désigne toute donnée


sur des objets ou des phénomènes (appelés entités
géographiques) localisables à la surface de la terre.
Cette donnée à référence spatiale est caractérisée
au moins par la position.
Elle se particularise des autres données par son
positionnement (relatif ou absolu) « adresse,
coordonnées géographiques ».
Elle est spatialement référencée à la surface de la
terre.
Elle a pour objet l‟étude des phénomènes
physiques, biologiques et humains localisés à la
surface du globe.
La donnée géographique peut être décrite avec ses
trois composantes :

 Une composante graphique (ou descripteurs


géométriques): L‟objet ou le phénomène est décrit
par sa forme et sa localisation, sur la surface
terrestre, correspondant généralement à des
coordonnées à :
- des coordonnées géographiques,
- des coordonnées cartographiques.
 Une composante attributaire (ou descripteurs
sémantiques) : L‟objet ou le phénomène est décrit
par ses attributs. Par exemple une forêt peut être
décrite par sa surface, les espèces présentes, la
nature du sol,…

 Une composante topologique : Il s‟agit des


relations d‟inclusion, d‟adjacence,… entre les objets
ou les phénomènes.
La représentation graphique de l‟information géographique
peut se faire à l‟aide de :
a) Cartes et plans classiques :

Les inconvénients de ces cartes qui se présentent sur support papier


sont :
- Les méthodes traditionnelles de cartographie et d‟inventaire
sont relativement longues et coûteuses.
- La quantité d‟informations qu‟une carte peut contenir est
limitée; le passage des données brutes à la représentation
cartographique s‟accompagne d‟une réduction d‟informations
(problème de lisibilité).
- L‟information recherchée peut être noyée parmi d‟autres.
- Toute analyse mettant en jeu deux ensembles de données
spatiales ou davantage en provenance de cartes d‟origines
différentes est difficile, voire impossible.
- La conservation (stockage, manipulation, reproduction) pose
également un problème.
b) DAO/PAO en profitant de l'essor de l'informatique.

DAO = dessin assisté par ordinateur (Exp: Autocad). Il


s'agit de logiciels spécialisés dans les dessins
techniques notamment pour les constructions
géométriques (plans),
PAO = Publication assistée par ordinateur. Il existe
deux grands types de logiciels :
de dessin et de mise en page : Illustrator,
FreeHand, Coreldraw, Canvas... pour faire des
rendus et des mises en page professionnels.
Logiciels de mise en page seulement : X-Press,
Publisher, Pagemaker, Ventura...
Avantages de tous ces outils :
 on peut exploiter une grosse quantité
d'informations et les trier en les superposant
sur des couches différentes (appelées
calques).
 on peut y ajouter des étiquettes de texte
 le rendu final est souvent lisible et propre.
Leurs lacunes:
 les mises à jour sont très longues
 ils ne permettent pas toujours de stocker de
données attributaires
 ils ne permettent pas de croiser ces données
via des requêtes.
c) Systèmes d'Information Géographique (SIG),
nés à la fin des années 60 au Canada, dans les années 80
en France et seulement dans les années 90 en Tunisie.

Les SIG permettent donc de gérer une multitude


d'informations de tous types (images satellitaires, photos
aériennes, cartes, plans, données chiffrées, bases de
données...), de les mettre à jour très rapidement, de faire
des requêtes (classiques et spatiales), d'appliquer des règles
de topologie et de générer de nouvelles couches
d'informations par le biais de ces croisements.
Il s'agit d'un puissant outil d'aide à la décision.
5- Le système d‟information Géographique

C‟est un système de gestion de base de données


(SGBD) localisées conçu pour saisir, stocker,
manipuler, transformer, analyser, modéliser,
simuler, cartographier et interroger des données à
référence spatiale en vue de produire l‟information
nécessaire pour aider les décideurs et résoudre
des problèmes complexes de gestion et de
planification.
Le Système d’Information Géographique est un ensemble
d’équipements informatiques, de logiciels et de méthodologies
qui crée des informations géoréférées à partir des données
spatialement référencées.
Ce concept (SIG) privilégie l’approche pluridisciplinaire de l’étude
des systèmes complexes intégrant une masse de données
multisources et multiformats.

Il existe aujourd'hui plusieurs logiciels SIG tels que, ArcGIS,


ArcView, Mapinfo, Géoconcept, Infographe……
Dans la structuration du modèle SIG, il est conseillé de s'appuyer sur la
méthode MERISE employée dans l'élaboration des bases de données.
Ainsi, on réalisera un inventaire des données disponibles (le dictionnaire
de données) pour établir les relations qu'elles entretiennent via le modèle
conceptuel de données (MCD), puis le modèle logique de données
(MLD) et enfin le modèle physique de données (MPD) qui est l'image la
plus proche des exigences du système informatique.
Autres appellations pour les SIG
- les Systèmes d‟Informations sur
l‟Environnement (SIE),
- les Systèmes d‟Informations à Référence
Spatiale (SIRS),
- les Systèmes d‟Informations Localisés (SIL),
- les Systèmes d‟Informations sur le Territoire
(SIT),
- les Systèmes de Gestion de Bases de Données
Localisées (SGBD L),
- les Systèmes de Gestion de Bases de Données
Spatiales (SGBD S).
III) Principales composantes d’un SIG:

La base de données renferme à la fois les données


cartographiques et les attributs décrivant les éléments
cartographiques.
On utilise assez fréquemment le terme de base de
données à référence spatiale, qui est propre à la
géomatique et désigne généralement des bases de
données concernant des éléments géographiques.
Le système de gestion de bases de données (SGBD)
est un logiciel donnant les outils permettant de gérer
les données d'une base, c'est-à-dire de les structurer,
de les mettre à jour, d'en contrôler l'accès, etc. Les
SGBD ont été mis au point avant les SIG et sont
aujourd'hui très répandus dans leur version non
géographique, tels que dBase, Access, FoxPro, Oracle.
Il est très souvent utile d'avoir recours à un
système de gestion de base de données
conventionnel à cause des fonctions avancées de
gestion des données qu'offrent ces systèmes.
Structurer l'information géographique

Données spatiales Données alphanumériques


organisées en structurées en base de données
couches

Base de données géographique = ensemble de couches


superposables
Un SIG intègre la composante géographique liée aux
objets.
Le caractère spatial des données géographiques fait en sorte
que des outils spécifiques sont nécessaires (ex.: calculs de
superficie, de distance, de pente, analyse croisée
d'information, etc.). Seules des fonctions propres aux SIG
permettent d'effectuer ces tâches.
Utilisateurs
Logiciel Données
spatiales

SIG
Administrateurs

Equipement
informatique

Données attributaires
IV) Les domaines d'application
des SIG:
• Tourisme (gestion des infrastructures, itinéraires
touristiques)
• Marketing (localisation des clients, analyse du site)
• Planification urbaine (cadastre, voirie, réseaux
assainissement)
• Protection civile (gestion et prévention des catastrophes)
• Transport (planification des transports urbains,
optimisation d'itinéraires)
• Hydrologie
• Géologie (prospection minière) et Biologie
• Télecoms (implantation d'antennes pour les téléphones
mobiles)
Les besoins ont évolués
- prise en compte à la fois des propriétés physiques et
descriptives d’éléments du territoire
- prise en compte des relations de voisinage (interactions
entre entités, conséquences de leur proximité, leur
chevauchement ou de leur position relative) d’où la notion
de topologie.
V) Fonctionnalités d‟un SIG: la règle des 5 A

Données

ABSTRACTION

ACQUISITION

ARCHIVAGE
ANALYSE
AFFICHAGE
Informations
nécessaires aux
traitements
demandés
Chapitre 2 : L’abstraction = La modélisation du
monde réel

C’est représenter la réalité dans un système informatisé

Les deux types essentiels de modèles composant les SIG sont :


* le modèle cartographique
qui illustre par quel type d'entité graphique (points, lignes,
polygones, etc.) sont représentées les entités géographiques
"matérialisées" et comment ces entités seront réparties sur
différentes couches,
* le modèle conceptuel
qui illustre les différentes entités (conceptions de l'esprit,
géographiques ou non : lac, route, personne), et les relations qui
existent entre ces dernières (l'immeuble A appartient à la personne
B).
Dans un SIG chaque objet est défini par :

. Sa géométrie : La position (coordonnées géographiques


ou projetée) et la forme de l’objet (points, lignes,
polygones,etc…)

. Les attributs qui le caractérisent : la sémantique, les


données attributaires ou alphanumériques

. Ses relations spatiales avec d’autres objets


I) La modélisation cartographique
Prévoir
* Comment les
différentes entités
géographiques seront
réparties en couches ?
* Par quel type d‘entités
graphiques (ou
cartographiques) elles
seront représentées ?
* Comment elles seront
logiquement reliées entre
elles ?
Les choix :
- nature de l’information qui doit être accessible
- éléments concernés
- manière de les représenter
- critères ou propriétés qui doivent être
perceptibles
La démarche de modélisation doit prendre en
compte les objectifs attendus

Exemple 1 : Une agglomération peut être décrite par


un élément surfacique dont les limites
correspondent à celles de l‟agglomération réelle ou
par un simple point traduisant son existence

Selon l'échelle d'analyse, un fleuve pourra être une


ligne ou bien un polygone comme une ville pourrait
être un point ou un polygone...
Exemple 2 : Le trait de côte
Quelle échelle de restitution ? Quelle résolution dans
l’acquisition ?
au 1:5 000

au 1:50 000
La modélisation cartographique en mode vecteur
et en mode raster
La modélisation cartographique peut s'appliquer aux
couches vectorielles ou matricielles mais est
beaucoup plus développée dans le premier cas. En
effet, la notion d'objet n'existe pas à proprement
parler dans le mode matriciel.

La modélisation cartographique vectorielle demande que


l'on associe un objet graphique, aussi appelé
cartographique, à une entité géographique. Un bâtiment
peut ainsi devenir un point, une rivière peut devenir une
ligne, un lac un polygone, etc. La modélisation
devrait être faite pour pouvoir rattacher des
attributs à l'entité et non dans un but exclusif de
représentation cartographique.
Idéalement, on modélise de façon fonctionnelle et on
associe une symbolisation à chaque entité.
Exemple 1 : modélisation d'un arbre sur une carte
à grande échelle.

À faire

À ne pas faire
Comment faire ensuite pour y
rattacher des attributs ?
Exemple 2: modélisation des rues

Dans le premier cas, les rues sont représentées explicitement par


des segments de lignes qui forment des intersections à leur
jonction. Dans le second cas, les rues apparaissent parce que les
îlots urbains ont été modélisés par des polygones : bien que les
rues aient été, par défaut, numérisées, il est impossible de leur
rattacher des attributs parce qu'elles n'existent pas en tant
qu'entités.
Dans le cas de la modélisation cartographique en
mode raster la notion d'entité géographique de
même que la notion d'objet cartographique
n'existe pas vraiment.
On retrouve simplement des groupes de pixels
contigus ayant les mêmes valeurs.
Les pixels qui ne correspondent à aucune entité
porte souvent zéro comme valeur. Ils sont
toutefois présents dans la matrice et occupe le
même espace géographique et informatique.
1) Le mode vectoriel (ou vecteur) = mode objet

La forme des objets est


représentée par le biais
de trois entités
graphiques principales :
Le point,
La ligne (arc),
Le polygone.
Ces entités graphiques
correspondent aux
objets spatiaux (entités
géographiques) eux- Il est à noter qu’une valeur
mêmes, ponctuels, numérique appelé identifiant est
linéaires ou zonaux. attribuée à chaque unité
cartographique (point, arc,
polygone).
En plus de l‟information de position traduisant la
localisation et la forme d‟un objet dans l‟espace,
de nombreuses données attributaires
(alphanumériques) sont affectées à cet objet dans
le but de pouvoir tirer toutes ses caractéristiques
lors de l‟exploitation de la base de données.
2) Le mode raster (ou matriciel ou maille ou
image) # mode objet
La modélisation cartographique en mode raster est
beaucoup moins riche que le mode vectoriel.
Une matrice est formée d'éléments de forme et de taille
uniformes appelés pixels ou mailles.
Une valeur numérique
moyenne est attribuée à
chaque pixel. Ce dernier est
repérée, par les indices ligne
et colonne et éventuellement
des coordonnées X et Y
8
prises selon le système de
géoréférencement choisi.

2
Les pixels contiennent des valeurs numériques.
La plupart du temps, ces valeurs reflètent la
classe du pixel (par exemple : le type de fond
marin) ou l'envergure d'un phénomène (par
exemple la pente).
Très souvent, ils ne renseignent pas sur
l'identifiant de l'entité géographique.
Ainsi, on ne présente pas, comme c'est le cas du
mode vecteur, les identifiants et les coordonnées
d'une part, et les identifiants et attributs d'autre
part. On présente seulement les attributs.
Mode vecteur Mode raster
3) Propriétés comparatives des modes vecteur et
raster
Mode vecteur Mode Raster (maillé)
Avantages ■Bonne représentation des objets (ou de
la structure) dans un espace continu de ■Saisie rapide et automatique des
façon proche de la réalité ; données et coût limité;
■Richesse thématique ; on peut ■ Structure des données très
individualiser les objets, donc leur simple ;
attacher des attributs ■Superposition et combinaison des
■Compacité des données numérisées; données très aisées;
■Topologie complètement décrite par la
liste des relations et facile à implanter;
■La qualité graphique est indépendante
de l’échelle de représentation: haute
précision ;
Désavantages ■Croisement spatial des données ■Gros volume de stockage de données;
plus complexe et plus long; ■Topologie difficile voire impossible à
■Numérisation longue et implanter;
coûteuse. ■Impossibilité de certaines analyses
(exemple : recherche du plus court
chemin..) ;
■La qualité graphique est dépendante
de l’échelle de représentation (aspect
visuel médiocre des documents) et la
précision dépend de la taille de la
maille;
ENTREES La représentation vectorielle est SORTIES
particulièrement adaptée aux
périphériques : table à digitaliser en
saisie et traceur en sortie.
Mode vecteur

Mode raster

La représentation raster est


particulièrement adaptée aux
périphériques : scanner pour la
saisie et imprimante pour la sortie.
Le passage d‟un mode à
l‟autre, c'est-à-dire la
conversion des données
maillées en données
vectorielles (vectoriser)
ou l‟inverse (rasteriser
ou pixeliser) est une
opération possible.
4) Notion de couche

La complexité du monde
réel est décomposée en
couches ou couvertures
(en anglais : Cover ou
Coverage).
Qu'est-ce qu'une couche ?
Une couche est un plan
réunissant normalement
des éléments
géographiques de même
type. Ainsi chaque couche
représente un sous-
ensemble " thématique "
des informations
retrouvées dans le SIG.
Exemples de couches :
*la couche des routes
*la couche des rivières
*la couche de l'occupation
du sol
*la couche des pentes
Quoi mettre sur la même couche ?
* type d„entité graphique (ou objet cartographique)
De manière générale, on met sur une même couche un
seul type d'objet cartographique: points, lignes et
polygones.
* type d'entité géographique
De manière générale, on met sur une même couche des
entités de même classe, par exemple : tous les oueds,
toutes les routes, tous les conduits d'égout.
Exemple d’une table d'attributs pour une couche où
apparaîtraient des routes et des oueds

Nom Identifiant Longueur Revêtement Exutoire

Gargour 12 13 Km mer
Gabès 143 25 Km asphalte
Chaffar 13 15 Km mer
Agaeb 150 9 Km gravier

La règle à retenir est de ne pas mettre sur une même couche des
entités incompatibles, décrites par des ensembles d'attributs
différents.
II) La modélisation conceptuelle entité-relation
La modélisation entité-relation consiste à
schématiser la portion du monde réel qui sera
représentée dans une base de données. On y voit
principalement les entités (par exemple :
personne, bâtiment) et des relations entre entités
(par exemple personne possède bâtiment).
La modélisation se traduit par un schéma
conceptuel. La modélisation est un outil de
conception de même qu'un outil de
communication.
Il est possible de structurer une base de données
sans pour autant effectuer une modélisation
préalable. Toutefois, on considère que la
modélisation comporte les avantages suivants :
Le schéma conceptuel entité-relation est plus
stable que la structure d'une base de données,

Ce schéma conceptuel peut être plus aisément


compris que la structure de la base de données par
quelqu'un qui connaît peu les systèmes
d'information.

Le perfectionnement de la base de données par un


nouvel intervenant est facilité par le schéma
conceptuel.
Exemple d‟un schéma conceptuel simple : un
SIG municipal

Les couches d‟informations disponibles


Le schéma conceptuel se présente de la façon
suivante :
Il est composé d'entités On y voit aussi les
(rectangles) et de cardinalités qui indiquent
relations (ellipses). Des les nombres minimum et
attributs peuvent se maximum d'individus d'un
rattacher aux uns et aux type d'entité pouvant se
autres. rattacher à une autre.
Le schéma conceptuel est principalement un outil
de communication et de conception.
Il doit être traduit par une structure, parfois
appelée schéma de données.

Exp: la structure
relationnelle
réalisée à l'aide du
logiciel Microsoft
Access.

Vous aimerez peut-être aussi