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0. Introduction
On distingue 2 types d’objectifs à savoir :
Objectif principal
Objectif spécifique
1. Objectif principal
A la fin de ce cours, l’étudiant (e) qui a suivi le cours systématique sera
capable de :
Comprendre les états financiers annuels
Elaborer les états financiers annuels 3 verbes
Publier les états financiers annuels
Bien que le Droit comptable ne fait pas la distinction entre ces deux formes,
certaines estimes encore utile d’en délimiter les contenus respectifs :
La comptabilité générale
Prise au sens strict, elle enregistre les opérations commerciales et financières
de l’entité avec les tiers autre que les associes et les obligataires. Ces opérations
concernent : les achats de biens et services ; les ventes de marchandises et des
produits finis ; les prestations des services ; les relations avec les personnels ; la
naissance et l’extinction des dettes et créances résultant des opérations susvisées
paiements, encaissements, opérations de crédit, engagement des charges, etc.
Formule de la recette (chiffre d’affaire) = Quantité (volume) X Prix unitaire (prix unitaire de pièce
vendu
NB : la comptabilité de caisse suit la règle du droit constaté c-à-d qu’elle est
basée sur la seule constatation des recettes et des dépenses qui s’enregistrent au
moment de l’encaissement et de décaissement. Le résultat (le bénéfice ou la
perte) est la différence constatée entre les recettes et les dépenses.
Par conséquent, cette comptabilité a des inconvénients.
Les inconvénients de la comptabilité
Cette comptabilité présente deux grands inconvénients à savoir :
- Elle ne donne pas de position des tiers (fournisseurs, clients et autres)
- Elle ne permet pas d’établir un bilan et de dégager ainsi le résultat
Le SYSCOHADA prévoit un Système Minimal de Trésorerie (SMT) destiné
aux très petites entreprises. Ce système repose sur l’établissement d’un état de
recettes et de dépenses dégageant le résultat de l’exercice (recette nette ou perte
nette).
2.3.1.2 La comptabilité par débit et par crédit ou comptabilité à partie simple
Cette comptabilité vient remédier sur les insuffisances de la comptabilité
simple d’où l’on ajoute au compte unique qui est le compte « 57 caisse » des
comptes nominatifs par chacun des tiers avec lesquels l’utilisateur réalisait des
opérations à terme des comptes des clients, des débiteurs et des créditeurs, un
peu plus tard les comptes tels que marchandises, immeubles, matériels, de
terrain, etc.
Mbevo
Au début (+) 1000
(-) 100
(-) 50
(+) 20
Solde (+) 870 (Mbevo a prêté Alpha de 870 c-à-d Alpha est créancier et Mbevo est débiteur)
Mbevo
Enfin Débiteur Créditeur
(+) 1000 (-) 100
(+) 20 (-) 50
1020 Solde : 870 150
L’harmonisation La comptabilité
des pratiques comptables des informations comptables
01/01/N 31/12/N
1er semestre
01/01/N 31/12/N
14/07/N
er
.
1 semestre 2ème semestre
Le report - Le bilan
- Le compte de résultat
- Le tableau des flux de trésorerie
- Les notes annexes
LIVRE JOURNAL
Le numéro Les numéros Les numéros - La date de l’opération
chronologique des comptes des comptes - L’intitule des comptes Le montant Le montant
de la série débités crédités - Le libellé (objet) de l’opération débité crédité
Interprétation ou concrètement
Voici les opérations qui ont généré ces écritures comptables (ou articles) :
Le 22/02/N : L’entité acheté un stock des marchandises pour un montant de
30.000F. Une partie de cette marchandise est réglée par la voie bancaire, 25000F
est l’autre à crédit c-à-d le vendeur lui accorde un délai de paiement.
L’entité supporte également la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 10.000F
Le 25/03/N : l’entité paye au fournisseur (l’entité qui lui précédemment vendu
les marchandises à crédit) une somme de 10.000F puisée de la caisse.
NB : La figure 1.4 présentera comment ces écritures comptables peuvent être
reportées au grand livre.
(1)
Grand livre/ Registre cousu Débiteur Crédit
200.000 200.000
300.000 350.000
SC : 200.000 300.000
700.000 700.000
Débiteur Crédit
50.000
(2) 500.000 350.000
Grand livre/Tracé en forme de T
100.000
SD : 200.000
SC : Solde créditeur
SD : Solde débiteur 600.000 600.000
Les montants des écritures des journaux auxiliaires sont ensuite reportés
dans les grands livres auxiliaires avant de les reporter dans le grand livre général
des comptes collectifs et généraux. A la fin de chaque mois au moins, l’entité
fait la centralisation : elle somme les journaux auxiliaires, puis repend leurs
totaux dans le journal général. Ainsi pour chaque période, les écritures des
journaux auxiliaires sont résumées en raison d’un seul article par journal.
3.3.2.3 Le système journal grand livre ou système américain (SCA)
Il consiste à tenir, sur le même livre, sur le journal général et le grand livre.
Les opérations sont enregistrées dans le journal et sur les mêmes lignes, elles
sont reportées au grand livre. Il a trois colonnes pour le journal général : date,
libelle (objet) et les flux mais il a autant de colonnes des débits et de crédits qu’il
y a des comptes du grand livre ouverts par l’entité.
Ce système a l’avantage de la simplification de la passation et du report des
opérations mais, il a un gros inconvénient, d’être trop encombrant pour les
entités qui ont beaucoup de comptes.
Les dirigeants, les organes d’administration Les investisseurs de capital à risque, les organismes de subvention
et de contrôle
Les associes, les actionnaires, les investisseurs
Les membres du personnel et syndicats Les banques commerciales et autres preteurs financiers
L’Etat, les banques centrales et centrale des bilans
Les états financiers annuels doivent être arrêtes au plus tard quatre mois
après la clôture des comptes. S’il survient des évènements impactant
significativement sur la situation réelle de l’entité après la clôture de l’exercice,
mais avant la date d’autorisation de la publication des états financiers, l’entité
doit les intégrer dans les états financiers de l’exercice clos, ceux qui donnent lieu
à un ajustement pour confirmer les circonstances qui existaient à la date de
clôture de l’exercice comptable (par exemple la faillite d’un client qui confirme
la perte d’une créance).
Ne doivent par contre pas être intègres dans les états financiers de l’exercice
clos, des évènements juges importants et indispensables à la connaissance du
lecteur des états financiers, survenus pendant cette période mais qui n’ont
aucune relation avec les éléments existants à la date de clôture de l’exercice
comptable. Toutefois, de tels évènements doivent signales dans l’état annexé de
l’exercice clos (par exemple un tsunami qui emporte une partie de l’usine.)
La date d’autorisation de la publication des états financiers correspond à :
Celle d’approbation des comptes par l’assemblée générale des
associes/actionnaires ;
Celle de publication des états financiers pour les entreprises individuelles ;
Celle d’approbation des comptes par le Ministère de tutelle pour les
entreprises publiques.
2.1.6. Les méthodes des comptes
L’évaluation des comptes se fait en cours et à la fin de l’exercice comptable.
Pendant l’exercice comptable, cette évaluation se fonde sur la convention
du cout réel historique ;
A la fin de l’exercice comptable, c’est la valeur actuelle ou la valeur
qu’on utilise. En principe, la valeur d’inventaire n’intervient que
lorsqu’elle est inférieure à la valeur de l’actif ou du passif considéré. Dans
le cas contraire, on garde la valeur historique. La dépréciation constatée
est enregistrée dans un compte d’amortissement ou de provision pour
dépréciation.