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YAOUNDE HIGHER SCHOOL OF ECONOMICS AND MANAGEMENT

B.P.: 12 687 Yaoundé Tél.: (237) 243 26 31 86 / 698 18 25 53 / 652 62 20 96.


E-mail: info@ysem.education Site web: www.ysem.education
Arrêté de création No14/0140/MINSUP/SG/DDES du 14 avril 2014
Arrêté d’ouverture No15/0141/MINESUP/SG/DDES du 02 avril 2015

COURS DE PRESENTATION DE
L’INFORMATION COMPTABLE
Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

PLAN DU COURS
Introduction générale
Chapitre 1 : La fonction comptable dans l’entreprise
- Notion d’entreprise
- Notion de comptabilité
- Notion de Bilan et de résultat
Chapitre 2 : L’analyse comptable des opérations et le compte
Chapitre 3 : La normalisation comptable OHADA
Chapitre 4 : Les livres comptables
Chapitre 5 : Les opérations d’achats et de ventes de marchandises
Chapitre 6 : Les emballages commerciaux
Chapitre 7 : La Comptabilité des entreprises industrielles
Chapitre 8 : Les Règlements
Chapitre 9 : Les règlements par effets de commerce
Chapitre 10 : les charges de personnel

BIBLIOGRAPHIE

1) Journal Officiel OHADA (2017), Acte uniforme relatif au droit comptable et à


l’information financière & système comptable OHADA (SYSCOHADA), Yaoundé,
Février, 1246p.
2) Kamgo I. ; Keumoe F.J. et Bonlong J. (2002), Système Comptable Ohada :
Comptabilité Générale et Analytique ; T1 et T2 ; ed. Audico Plus ; 2002.
3) Nzakou A. (2002), Difficultés Comptables et Fiscales ; Analyse des Comptes ; T1 ;
Imprimerie St Paul ; Yaoundé.
4) Perochon C. (2002), Comptabilité Générale ; TQG1 ; Foucher ; Paris.
5) Rossignol A., Prost P. et Pérochon C ; Initiation Comptable ; Foucher, Paris.
6) Rossignol A., Prost P., Pérochon C. et Essomba Minkoulou J., Méthodes et Techniques
Comptables ; T2 ; Foucher.

MATERIEL PEDAGOGIGUE : Stylos à bille, crayon ordinaire, règle graduée, Calculatrice


scientifique, Plan de comptes OHADA.

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INTRODUCTION GENERALE

La comptabilité financière repose sur la mise en œuvre de règles, de principes (cités


dans le plan comptable) et d’éléments de doctrine qui s’appuient sur le plan comptable général,
sur la loi et la réglementation comptable nationale et internationale. Le comptable est
responsable dans l’entreprise de la conformité de ses travaux avec ces sources, lois et les
règlements comptables.
La production de l’information comptable fait partie des obligations légales d’une
entreprise. Les entreprises sont tenues de mettre à la disposition des tiers (actionnaires, clients,
fournisseurs, banques, Etat, personnel…) les informations relatives à leur fonctionnement. Ceci
suppose :

 La publicité des informations comptables


Selon l’acte uniforme OHADA portant organisation et harmonisation des comptabilités
des entreprises en son article 73, les entreprises doivent se conformer aux mesures communes
de communication des informations aux actionnaires ou aux associés et de publicité des états
financiers annuels ainsi qu’à celles prévues, pour les sociétés cotées, à la fin du premier
semestre.

 L’élaboration des documents comptables


L’article 2 du texte susvisé fait obligation de mise en place d’une comptabilité générale
à toutes les entreprises soumises aux dispositions du Droit commercial, les entreprises
publiques, parapubliques, d’économie mixte, les coopératives et, plus généralement, les entités
produisant des biens et des services marchands ou non marchands, dans la mesure où elles
exercent, dans un but lucratif ou non, des activités économiques à titre principal ou accessoire
qui se fondent sur des actes répétitifs, à l’exception de celles soumises aux règles de la
comptabilité publique.

La comptabilité régulièrement tenue peut-être admise en justice comme moyen de


preuve. Dès lors, l’activité comptable s’exerce de façon chronologique et continuelle au sein
d’une entreprise avec la tenue des livres et documents comptables (livre journal, grand livre,
balance générale des comptes, livre d’inventaire) et la production à la fin de chaque exercice
comptable des états financiers (bilan, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie, Notes
annexes). L’exercice comptable est la période qui va du 1er Janvier N au 31 décembre N.
L’objectif de ce cours est de permettre aux étudiants de première année, d’être capables
de :
- maitriser les principes de base de la comptabilité générale,
- effectuer l’analyse des opérations courantes.

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Chapitre 1 : La fonction comptable dans l’entreprise

Parmi les six fonctions principales d’une entité définit par Fayol (1916), la fonction comptable
occupe une place importante. Elle permet de collecter, classer, saisir, analyser, enregistrer et
diffuser des mouvements de valeur, qui sont traités avec des tiers
ou qui sont constatés dans la gestion interne et qui ont une incidence sur la situation
patrimoniale et le résultat de l’entité.

Une entité s'étend à toute organisation d’une ou plusieurs personnes physiques ou morales et
d’éléments corporels ou incorporels produisant des biens ou des services marchands ou non
marchands dans un but lucratif ou non et qui contrôle et utilise des ressources économiques.

Lorsqu’une entité (personne morale) contrôle une ou plusieurs entités, l’ensemble forme un
groupe qui doit présenter des états financiers consolidés.

1.1. NOTION D’ENTREPRISE


On utilise le terme entrepris pour désigner certaines organisations ayant une activité bien précise
de production et/ou de commercialisation de biens et de services que nous utilisons pour satisfaire nos
besoins. Tel est le cas :

- de bâtiment et de travaux publics, Exemple : Société RAZEL, Société KECH… ;


- de transport, Exemple : Société BUCAVOYAGE, Touristique Express… ;
- de distribution, Exemple : Société CASINO ; Société NIKI… ;
- de fabrication, Exemple : Société CHOCOCAM, Société CIMENCAM… ;
- etc.
1.1.1. DEFINTION
Une entreprise est une organisation économique, structurée, autonome et financièrement
indépendante qui, à l’aide des facteurs de production (capital, travail, nature) produit et/ou vend des biens
ou des services sur des marchés, en vue de réaliser des bénéfices.
1.1.2. LE ROLE DE L’ENTREPRISE
Une entreprise joue trois rôles majeurs : économique, social et financier.

a) ROLE ECONOMIQUE
L’entreprise est un agent de distribution et de circulation des biens et services.

b) ROLE SOCIAL
C’est un agent de distribution de la monnaie et des revenus au personnel (les salaires), aux
actionnaires (les dividendes), à l’administration (les impôts et taxes), aux organismes de sécurité sociale
(les cotisations), etc.

L’entreprise joue d’autres rôles sociaux en construisant des écoles, des centres de santé ou en
distribuant des dons, etc.

c) ROLE FINANCIER

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L’entreprise est une longue chaîne de paiements successifs dans le circuit économique, des divers
clients aux divers fournisseurs.
1.1.3. LES MOYENS DE L’ENTREPRISE
Pour jouer son rôle, l’entreprise a besoin :
a) DES MOYENS MATERIELS OU CORPORELS
Il s’agit des :
- locaux (terrains, constructions) ;
- installations et aménagements ;
- équipements et matériels divers (mobilier, outillage, automobile…)
- stocks (matières, marchandises…)
b) DES MOYENS IMMATERIELS OU INCORPORELS
On peut citer :
- la clientèle ;
- l’achalandage ;
- le nom commercial ;
- l’enseigne ;
- la marque de fabrique ;
- le brevet d’invention ;
c) DES MOYENS FINANCIERS
Il s’agit des fonds déposés :
- en banque ;
- aux centres postaux ;
- dans les caisses de l’entreprise
d) DES MOYENS HUMAINS
C’est l’ensemble des personnes qui travaillent dans l’entreprise et perçoivent en contrepartie un
salaire.
Les moyens matériels, immatériels et financiers sont obtenus à partir :
- des capitaux propres apportés par l’exploitant ou les associés ;
- des capitaux empruntés auprès des banques et particuliers (prêteurs).
1.1.4. LES PARTENAIRES ET LES OPERATIONS DE L’ENTREPRISE
Ce sont tous ceux avec qui l’entreprise entretient des relations et des échanges
Ils peuvent être schématisés comme suit :

Fournisseurs Etat Organismes


sociaux

1 2 3

Clients 4 ENTREPRISE 5
Associés

6 7 8

Personnel
Institutions Banques
financières

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L’entreprise et les partenaires sont encadrés. La double flèche représente une relation entre
l’entreprise et le partenaire concerné. Cette relation donne naissance à des opérations.

Chaque opération est caractérisée par deux mouvements :


 Généralement l’un des deux partenaires fournit une prestation, c’est à dire un bien ou un service ;
 Et l’autre paie le prix de cette prestation, immédiatement (il règle au comptant) ou en différé avec un
délai de paiement (il règle à crédit).

Une opération traduit donc un échange entre l’entreprise et un de ses


partenaires
Application 1 : la relation (4) entreprise – client donne naissance à quelles types d’opérations ?

REPONSE : la relation entreprise – client donne naissance à des opérations de vente caractérisées par :
 La fourniture des marchandises (vente) par l’entreprise ;
 Le paiement immédiat du client (règlement au comptant) ou la naissance d’une créance sur le client
(règlement à crédit).

Application 2 : soient les relations (1), (2), (3), (5), (6) (7) du schéma des partenaires de l’entreprise ci-dessus.
Donnez les opérations auxquelles elles donnent naissance ainsi que leurs caractéristiques.
Faire une synthèse et citer les principales opérations de l’entreprise.

1.1.5. LE CYCLE D’EXPLOITATION DE L’ENTREPRISE

a) DEFINITION
Le cycle d’exploitation regroupe l’ensemble des opérations réalisées dans le cadre des
activités de l’entreprise, mais qui se répètent de manière cyclique.

b) LE CYCLE D’EXPLOITATION D’UNE ENTREPRISES COMMERCIALE

Stockage de marchandises

Achat de marchandises Vente de marchandises

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c) LE CYCLE D’EXPLOITATION D’UNE ENTREPRISE INDUSTRIELLE

ACHATS DES
MATIERES 1ères

VENTES DE STOCKAGE DES


PRODUITS FINIS MATIERES
PRMIERES

STOCKAGE DES FABRICATION DES


PRODUITS FINIS PRODUITS FINIS

1.2. LA NOTION DE COMPTABILITE

1.2.1. DEFINITION
La comptabilité est un système d’organisation et de traitement de l’information financière
permettant l’établissement des états financiers de synthèse en conformité avec les dispositions du droit
comptable.

1.2.2. LE ROLE DE LA COMPTABILITE


La comptabilité permet d’obtenir des renseignements d’ordre juridique et économique.

a) LES RENSEIGNEMENTS D’ORDRE JURIDIQUE


Ils permettent :
 le contrôle et preuve des opérations traitées avec des tiers ;
 la connaissance à tout moment des sommes dues aux fournisseurs, au personnel, des
sommes à recevoir des clients, etc.
 d’établir l’état des biens et des dettes à un moment donné ;
 la justification auprès de l’administration fiscale du montant du chiffre d’affaires et du
bénéfice ;
 la justification auprès des organismes sociaux du montant des salaires versés aux employés
et servant de base au calcul aux diverses « charges sociales ».

b) LES RENSEIGNEMENTS D’ORDRE ECONOMIQUE


Ils permettent de mieux connaître :
 les conditions passées ou actuelles d’exploitation de l’entreprise : les diverses causes,
chiffrées, du bénéfice (ou de la perte) enregistré en fin d’année ; les fabrications sur
lesquelles elle a réalisé un bénéfice, celles sur lesquelles il a subi une perte ; les prix de
revient des diverses commandes ou des diverses fabrications et leur décomposition en
éléments.
 dans le futur, ce que seront ses dettes, ses créances, sa situation, ses prix de revient, son
résultat (bénéfice ou perte), etc., dans le mois, le trimestre ou l’année qui vient.

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Grâce à ces informations fournies par la comptabilité, l’entreprise pourra gérer en toute
connaissance de cause, de façon rationnelle, sur la base des informations précises.

1.2.3. LES BRANCHES DE LA COMPTABILITE


Pour atteindre ces objectifs cités, la comptabilité s’est scindée en :

a) COMPTABILITE GENERALE
Elle permet l’enregistrement systématique des opérations effectuées afin de connaître :
 la situation de l’entreprise à une date quelconque
 le bénéfice global (ou la perte) réalisée au cours de la période précédente, ainsi que les causes de
ce résultat global.

b) LA COMPTABILITE ANALYTIQUE DE GESTION


Elle est axée sur la recherche des coûts et des prix de revient.

c) LA COMPTABILITE PREVISIONNELLE OU BUDGETAIRE


Elle permet d’établir des prévisions de charges et de produits courants ; en constater la
réalisation et expliquer les écarts qui en résultent.

1.3. LE PATRIMOINE DE L’ENTREPRISE : LA NOTION DE BILAN SIMPLIFIE


1.3.1. NOTION DE PATRIMOINE
A- DEFINITION
Le patrimoine est l’ensemble des biens que l’entreprise a sous son contrôle et des
ressources (capital, dettes) mises à sa disposition par les associés, l’exploitant individuel ou les tiers
en vue de réaliser son exploitation.

B – PRESENTATION DU BILAN
Le bilan comporte 2 parties : le passif à droite et l’actif à gauche.

1°) LE PASSIF

Il exprime, à la date d’établissement du bilan l’origine et le montant des diverses ressources


se trouvant à la disposition de l’entreprise. Ces ressources sont :

a) LES CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES

Ils sont apportés par l’exploitant individuel ou les associes ou les actionnaires, d’autres sont
générées par l’activité de l’entreprise. Parmi ces capitaux on peut citer : le capital social, les réserves,
le résultat net de l’exercice laissé à, les subventions…

b) LES DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES

Elles proviennent des institutions financières (les banques) et les tiers. Il s’agit des
emprunts ou des emprunts contractées pour une durée supérieure à un an à l’origine : emprunts,
dettes de crédit-bail, les dettes financières diverses, les provisions financières pour risques et
charges.

Les capitaux propres et les dettes financières constituent les capitaux permanents ou
ressources stables.
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c) LE PASSIF CIRCULANT

Il s’agit des dettes cycliques résultant de la simple activité de l’entreprise ; ces dettes sont
contractées envers les fournisseurs, personnels, organismes sociaux, l’Etat …

d) LA TRESORERIE-PASSIF

Cette rubrique regroupe les soldes créditeurs des banques et les concours bancaires
courants, à savoir : banques crédit d’escompte, crédit de trésorerie, découverts.

e) LES ECARTS DE CONVERSION-PASSIF

Ces écarts proviennent des gains probables de change concernant les dettes et créances
libellées en devises.

2°) L’ACTIF DU BILAN

Il montre comment sont utilisées, à la date donnée, les ressources indiquées dans le passif. A cet
effet, ces ressources peuvent être employées pour acquérir :

a) L’ACTIF IMMOBILISE
Il regroupe les éléments destinés à servir de façon durable à l’activité de l’entreprise et ne se
consommant pas par le premier usage. Il s’agit de :

i) CHARGES IMMOBILISEES

Ce sont des charges jugées profitables à l’existence et au développement de l’entreprise ;


non seulement pour l’exercice en cours, mais aussi pour les exercices à venir et auxquels elles
seront rattachées par le mécanisme de l’amortissement. On distingue : les frais d’établissement,
les primes de remboursement des obligations ; les charges à répartir sur plusieurs exercices…

ii) LES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Ce sont les immobilisations immatérielles représentées par les droits d’exploitation tels que
les logiciels, les marques, le fonds commercial, le droit au bail,…

iii) LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Il s’agit des biens matériels tels que terrains, bâtiments, matériels, installations et
agencements.

iv) LES IMMOBILISATIONS FINANCIERES (FONDS IMMOBILIERS)

Elles comprennent les titres de participation et les autres immobilisations financières (prêts,
dépôts et cautionnements versés,…).

b) L’ACTIF CIRCULANT

Il regroupe les éléments d’actif qui, en raison de leur destination ou de leur nature, vont se
transformer au cours du cycle d’exploitation. Ces éléments sont :

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i) LES STOCKS

Ils comprennent : les marchandises, les matières et autres approvisionnements, les produits
fabriqués et encours, autrement dit, les biens non immobilisés mais qui ne sont pas consommés ou
vendus à la date du bilan.

ii) LES CREANCES

Elles sont composées des sommes à percevoir des clients, des fournisseurs (avances versées
et avoirs obtenus) et des autres créances.

c) LA TRESORERIE-ACTIF

Cette rubrique regroupe en plus des disponibilités en banque, en caisse et aux chèques
postaux, les valeurs à encaisser et les titres de placements.

d) LES ECARTS DE CONVERSION-ACTIF

Ce sont les pertes probables de changes.

3) LE CRITERE DE CLASSIFICATION DES POSTES AU BILAN : LE BILAN


FONCTIONNEL

C’est le classement retenu par le système comptable OHADA. Le découpage des postes du
bilan correspond plus à l’optique économique que patrimoniale. Il met en avant les fonctions
principales de l’entreprise (achat – production – vente). Cette considération permet d’appréhender
le bilan à travers les trois cycles : investissement et exploitation (et trésorerie) à l’actif ; financement
et exploitation au passif.

A cet égard, les éléments du bilan peuvent être classés en 3 masses (ou rubriques) à l’actif
et au passif :

ACTIF PASSIF

Actif immobilisé Capitaux propres (dont résultat)

(Immobilisations incorporelles, Terrains, Dettes financières (emprunts)


bâtiments, Matériels, titres de participation,
prêts…)
Passif circulant
Actif circulant
(Fournisseurs, personnel et Etat…)
(stocks et créances)
Trésorerie-passif
Trésorerie-actif (Banques : découverts, crédits d’escompte,
(Titres de placement, liquidités en banques, et crédits de trésorerie)
caisse)

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4) L’EQUILIBRE DU BILAN

L’actif et le passif du bilan décrivent à une date déterminée, la situation de l’entreprise, vue sous
une double optique :

 D’une part des ressources (au passif) ;


 D’autre part des emplois des ressources (à l’actif)

Ressources et emplois sont donc deux aspects d’une même réalité économique : les capitaux dont
dispose l’entreprise. Alors, l’actif et le passif du bilan présentent des totaux égaux :

Total Actif = Total Passif ou Emplois = Ressources ou Biens = Capitaux + dettes

5) LES RUBRIQUES (OU MASSES) DU BILAN


Une rubrique est un regroupement d’un ensemble des postes ou d’éléments d’actif ou du passif du
bilan.

Application 2 : un commerçant procède le 10 décembre 2003 à l’inventaire général des biens et


dettes de son entreprise. Il trouve :
 Espèces en caisse…………………………………………… 500 000 F
 Créances sur les clients……………………………………… 700 000 F
 Fonds déposés aux chèques postaux………………………… 700 000 F
 Marchandises en magasin…………………………………… 1 200 000 F
 Dettes financières (emprunts obligataires)………………….. 500 000 F
 Fournisseurs dettes en compte………………………………. 800 000 F
 Constructions………………………………………………. 25 000 000 F
 Matériel……………………………………………………. 300 000 F
 Mobilier…………………………………………………… 200 000 F
 Capital…………………………………………………….. X F

TRAVAIL A FAIRE
1°) Dressez le bilan au 10/12/2003
2°) Quel est le montant du capital ?

6) DETERMINATION DU RESULTAT NET DE L’EXERCICE A PARTIR DU BILAN

a) DEFINITION
Le résultat représente la valeur nette de l’enrichissement (profit ou bénéfice) ou de
l’appauvrissement (perte) réalisée par l’entreprise au cours de l’exercice. C’est la variation des
capitaux propres entre le début et la fin de l’exercice.

b) LE CALCUL DU RESULTAT
Le résultat net de l’exercice est déterminé à partir du total de l’actif et du total du passif du
bilan. A cet effet :

Résultat net = Total actif – Total passif

 Bénéfice si positif, lorsque l’actif > passif


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 Perte si négatif, lorsque l’actif < passif

c) SIGNIFICATION DU RESULTAT
Un résultat bénéficiaire correspond à une augmentation de la situation nette de l’entreprise.
Ce bénéfice est la création par l’entreprise, au cours de son activité annuelle, de nouveaux capitaux
ou ressources.

Un résultat déficitaire représente une diminution de la situation nette ou un emploi de


capitaux pendant l’exercice.

d) CALCUL DE LA SITUATION NETTE


La situation nette (SN) représente la valeur réelle de l’entreprise. Elle est déterminée de
deux façons :

i) Par différence entre ses biens et ses dettes

SN = Biens – Dettes

ii) Par augmentation du résultat aux capitaux propres

SN = Capitaux propres ± Résultat

Avec Capitaux Propres = Capital + Réserves + Primes + Report à nouveau

7) PLACE DU RESULTAT AU BILAN


Le résultat figure au bilan dans la rubrique des capitaux permanents, en le faisant précédé
du signe moins (-) en cas de perte.

Application 3 : L’entreprise MIKO vous fournit les renseignements suivants concernant les postes
de son patrimoine au 31/12/2003 :

Capital 16 000 000 F


Clients 7 000 000 F
Fournisseurs dettes en compte 13 600 000 F
Fonds en banque 3 000 000 F
Espèces en caisse 500 000 F
Matériel 1 400 000 F
Matières premières 5 000 000 F
Produits fabriqués 8 000 000 F
Brevet d’invention 3 000 000 F
Emprunt obligataire 7 000 000 F

TRAVAIL A FAIRE
1°) Présenter le bilan au 31/12/2003.
2°) Déterminer le résultat net de l’exercice.

8) LA PERIODICITE DU BILAN
L’entreprise doit faire le point conformément à l’acte uniforme l’OHADA à la fin de
chaque période appelée exercice comptable, pour connaître avec précision la situation de son
patrimoine. Cette période va du 1er janvier au 31 décembre d’une année N.

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1.4. LE COMPTE DE RESULTAT SIMPLIFIE

Le résultat est une ressource interne crée par l’entreprise elle-même à la suite de son activité
passée et qui a été laissée à sa disposition : c’est le profit. Le profit découle en général des recettes
(ventes…) appelées produits en excédent sur les dépenses (achats…) appelées charges, et il
n’existe qu’autant que l’entreprise a réalisé des bénéfices.

Le résultat peut globalement être déterminé comme au bilan dans un tableau appelé compte
de résultat.

A – DEFINITION
Le compte de résultat est un tableau récapitulatif des produits (recettes) et des charges
(dépenses) pour déterminer, par différence, le bénéfice net ou la perte nette de l’exercice.

B – LES PRODUITS

1°) DEFINITION
Les produits sont des sommes ou valeurs reçues ou à recevoir :
 Soit en contrepartie de la fourniture par l’entreprise des biens, travaux, services, ainsi que
des avantages qu’elle a consentis ;
 Soit en vertu d’une obligation légale existant à la charge d’un tiers ;
 Soit exceptionnellement sans contrepartie (subvention)

2°) LES TYPES DE PRODUITS


Les produits sont classés en deux catégories :

a) LES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES (A.O.)


Les activités ordinaires sont des opérations assumées par l’entreprise correspondant à son
objet social dans les conditions normales d’exploitation qui se produisent de manière récurrente à
structure et qualité de gestion similaires.

Les produits des AO sont :


 Ventes de marchandises ;
 Ventes de produits fabriqués ;
 Travaux facturés
 Services vendus
 Autres ventes
 Subventions d’exploitation ;
 Production immobilisée ;
 Variations des stocks de biens et de services produits ;
 Revenus financiers ;
 Transferts de charges ;
 Reprises de provisions ou d’amortissements…

b) LES PRODUITS HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O.)


Les activités extraordinaires ou hors activités ordinaires sont des opérations et événements
distincts des activités ordinaires de l’entreprise et n’étant pas en conséquence censés se reproduire
de manière fréquente ou régulière.
Les produits hors activités ordinaires sont :
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 Les produits de cessions d’immobilisations ;


 Dons et libéralités obtenus
 Abandons de créances obtenus ;
 Transferts de charges H.A.O
 Reprises de charges provisionnées H.A.O

C - LES CHARGES
1°) DEFINITION
Les charges sont des emplois définitifs ou consommations de valeurs décaissées ou à décaisser
par l’entreprise :
 Soit en contrepartie de marchandises, approvisionnements, travaux et services consommés
par l’entreprise, ainsi que des avantages qui leur ont été consentis ;
 Soit en vertu d’une obligation légale que l’entreprise doit remplir ;
 Soit exceptionnellement sans contrepartie directe ;
 Soit pour la détermination du résultat, des dotations aux amortissements et aux provisions,
de la valeur comptable des éléments d’actif cédés, détruits ou disparus.

2°) LES TYPES DE CHARGES


Les charges sont classées en deux groupes :

a) LES CHAGES DES A.O


Les charges des A.O sont :
 Achats de marchandises ;
 Achats de matières et fournitures liées ;
 Variations de stocks de marchandises et matières
 Achats stockés de matières et fournitures consommables ;
 Eau, électricité, fournitures d’entretien, de bureau…
 Achats d’emballages ;
 Transports ;
 Locations et charges locatives ;
 Redevances de crédit bail ;
 Entretien réparation et maintenance
 Primes d’assurance
 Etudes, recherche documentation
 Publicité, publications, relations publiques ;
 Frais de télécommunication ;
 Frais de formation du personnel
 Impôts et taxes ;
 Charges de personnel ;
 Frais financiers ;
 Dotations aux amortissements et aux provisions ;
 Etc.

b) LES CHARGES HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O)


Les charges H.A.O sont :
 Valeurs comptables de cessions d’immobilisations ;
 Dons et libéralités accordés
 Abandons de créances consentis ;
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 Dotations HAO
 Charges provisionnées HAO

D – PRESENTATION

CHARGES MONTANTS PRODUITS MONTANTS

Charges des AO Produits des AO

Charges HAO Produits HAO

E – CALCUL DU RESULTAT NET

Résultat net = total des produits – total des charges

Ce résultat peut être décomposé comme suit :

Résultat des A.O. = total des produits des A.O. – total des charges des A.O.

Résultat H.A.O. = total des produits H.A.O. – total des charges H.A.O.

Alors, Résultat Net = Résultat des A.O. + Résultat H.A.O.

Ce résultat est le même que celui déterminé à partir du bilan.

QUESTION : Pour le premier mois de son activité, la SARL ZOULA a effectué les opérations
suivantes :

Dépenses :
 Salaires 8 300 000 F
 Publicité 523 000 F
 Voyages et déplacements 1 980 000 F
 Eau 85 000 F
 Electricité 100 000 F
 Impôts 6 390 000 F
 Entretien 760 000 F
 Achats de marchandises vendues 39 780 000 F
 Charges sociales 3 170 900 F
 Timbres fiscaux 13 900 F
 Téléphone 135 000 F
 Primes d’assurance 1 260 400 F

Recettes :
 Ventes de marchandises 73 200 000 F
 Revenus de titres 49 000 F
 Intérêts reçus 19 900 F
 Commissions encaissées 53 000 F
 Escomptes obtenus 2 790 000 F

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 Loyers encaissés 360 000 F

TRAVAIL DEMANDE :
1°) Présenter le compte de résultat simplifié.
2°) Calculer le résultat net

E – LA PERIODICITE DU COMPTE DE RESULTAT


Tout comme le bilan, le compte de résultat est établi à la fin de chaque année ou exercice
comptable, pour une période allant du 1er janvier au 31 décembre de l’exercice N, afin d’expliquer
les variations du patrimoine.

En réalité, le résultat est un poste du bilan dont les modifications sont observées à travers
le compte de résultat.

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CHAPITRE 2 : L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS ET LE COMPTE


2.1. L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS
I – LES FLUX ECONOMIQUES
A – DEFINITION

Les flux économiques sont des mouvements de biens, de services et de monnaie :


 Entre l’entreprise et d’autres agents économiques ;
 Ou à l’intérieur de l’entreprise.
Par exemple :
- mouvement des marchandises de l’entreprise vers le client (mouvement de biens
sortant de l’entreprise) ;
- mouvement d’espèces du client vers l’entreprise (mouvement de monnaie entrant
dans l’entreprise) ;
- Retrait d’espèces de la banque pour alimenter la caisse (mouvement de monnaie
dans l’entreprise).

B – SCHEMATISATION DES FLUX

Un flux est symbolisé par une flèche qui a toujours un point de départ et un point d’arrivée,
comme suit :

Point de départ flux point d’arrivée


(origine) (biens, services, monnaie) (destination)

NB :
- le point de départ peut être l’entreprise (dans ce cas le point d’arrivée est le
tiers). ;
- le point d’arrivée peut être situé dans l’entreprise (dans ce cas le départ est situé
chez le tiers) ;
- les deux point peuvent être situés dans l’entreprise.

C – LES TYPES DE FLUX

1°) DISTINCTION DES FLUX SELON LEUR ORIGINE ET LEUR DESTINATION

Il s’agit des :
a) FLUX EXTERNES

Ce sont des mouvements de biens matériels ou physiques, de services, de monnaie entre


l’entreprise et d’autres agents économiques. Ils traduisent les opérations les reliant.

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QUESTION 1 : Le 12 mai 2002, l’entreprise SKOA a acheté 30 000 F de marchandises réglées au


comptant en espèces au Super Marché CASINO.
Montrer par un schéma de flux que cette opération est porteuse de 2 flux externes et met en
relation SKOA et CASINO.

REMARQUE : Les flux de marchandises et d’espèces traduisent l’échange de marchandises


contre les espèces entre SKOA et CASINO d’un montant égal de 30 000 F.
- Les marchandises vont du fournisseur CASINO à l’entreprise ;
- Les espèces vont de l’entreprise au fournisseur CASINO.
Les flux externes sont donc le résultat des échanges entre l’entreprise et d’autres agents
économiques.

a) LES FLUX INTERNES


Ce sont des mouvements de biens de services et de monnaie à l’intérieur de l’entreprise.

QUESTION 2 : Le 10/02/N, retrait de 300 000 F de la banque pour alimenter la caisse.


Montrer par un schéma de flux que cette opération est porteuse d’un flux interne.

REMARQUE : Les flux internes ne sont pas doublés, car ils ne traduisent pas un mouvement
d’échange et ne mettent pas l’entreprise en contact avec un partenaire externe.

2°) DISTINCTION DES FLUX SELON LEUR NATURE


On distingue :

a) LES FLUX REELS OU PHYSIQUES

Les flux réels ou physiques sont des mouvements de biens (marchandises, matières premières,
fournitures, produits semi-finis, immobilisations….) suite à un achat, une vente, une production,
un apport, un legs, une libéralité.

QUESTION 3 : Soit la question 1, identifier le flux réel ou physique.

a) LES FLUX FINANCIERS OU MONETAIRES

Les flux financiers sont des mouvements d’argent ou de monnaie ou de moyens de paiements y
compris le crédit (créances et dettes).

QUESTION 4 : soit la question 1, identifier le flux financier ou monétaire.

c) LES FLUX DE SERVICES

Ce sont toujours des flux réels, mais qui concernent les services vendus ou achetés par l’entreprise
tels que les transports, les assurances, le travail du personnel, le conseil.

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II – L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS

A – DEFINITION

L’analyse comptable des opérations consiste à préciser pour chacune d’elle :


 La ressource ou source de financement ou le moyen permettant l’opération ou de
satisfaire, de financer un besoin ;
 L’emploi ou la destination des financements, l’utilisation de l’élément transféré par le
flux.
En réalité, la réalisation d’une opération nécessite des moyens (ressources) et entraîne l’utilisation
(emploi) de ces moyens.

Sur le schéma d’analyse des opérations, grâce à la notion de flux économique, la ressource
correspond au point de départ (origine) du flux alors que l’emploi correspond au point d’arrivée
(destination).

B – ANALYSE DES OPERATIONS SANS INFLUENCE SUR LE RESULTAT

Ce sont des opérations n’entraînant ni diminution, ni augmentation de la situation nette du


patrimoine. Elles ont leur emploi et leur ressource au bilan dont elles modifient tout simplement la
configuration la structure.

QUESTION 5 : Monsieur ZOULA a crée le 1er/01/2005 une entreprise. Il y a apporté pour


constituer son capital une somme de 10 000 000 F avec lequel il a acquis :
 1 camionnette 4 500 000 F ;
 1 mobilier de bureau 1 500 000 F ;
 1 matériel de bureau 2 000 000 F ;
 les aménagements 1 000 000 F ;
 le reste déposé à la banque 1 000 000 F

Au cours du mois de janvier, elle a effectué les opérations suivantes


02/01 : la SARL ZOULA achète un ordinateur à la société INFOTECH pour 730 000 F aux
conditions suivantes :
 230 000 F au comptant par chèque bancaire ;
 500 000 F à crédit payables dans 6 mois.
15/01 : retrait de fonds de la banque pour la caisse : 200 000 F
20/01 : la SARL ZOULA règle par chèque postal la dette sur l’achat de l’ ordinateur

TRAVAIL A FAIRE :
1. présenter le bilan d’ouverture de la SARL ZOULA au 01/01/05
2. compléter le tableau ci-après.

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Opération et analyse Nouveau total du bilan Résultat (R) Incidence sur le résultat
02/01 Actif
E R=

R passif
15/01 Actif
E R=

R passif
20/01 Actif
E R=

R passif

REMARQUE : ces opérations ayant leur emploi et ressource d’égale valeur au bilan, il n’y a eu
aucun effet sur le résultat.
- pour un élément de l’actif du bilan, l’emploi représente une augmentation de
valeur alors que la ressource est une diminution.
- pour un élément du passif du bilan, la ressource représente une augmentation de
valeur alors que l’emploi est une diminution.

C – ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS GENERATRICES DE RESULTAT

Ce sont des opérations qui portent sur des modifications simultanées des postes du bilan et de
résultat. Elles ont un rapport tant avec le patrimoine de l’entreprise qu’avec sa gestion.

QUESTION 6 : Le 15 mai 2004, la SARL ZOULA vend au comptant contre espèces 250 000 F
des marchandises à son client NANA, dont le coût d’achat est de 170 000 F.
Le 16 mai 2004, la SARL ZOULA enregistre une facture d’électricité d’un montant de 36 000 F

TRAVAIL A FAIRE :

Présenter l’analyse comptable de ces opérations en complétant le tableau ci-après :

Opération et analyse comptable Incidence sur le résultat

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2.2. LE COMPTE

I – LES CONVENTIONS D’UTLISATION DES COMPTES

A – DEFINITION

Le compte est un tableau qui représente à sa partie gauche appelée débit, les emplois et à
sa partie droite appelée crédit, les ressources concernant les postes du bilan et de résultat.

DEBIT COMPTE CREDIT

Emplois Ressources

B – IMPUTATION
C’est l’inscription d’une somme dans un compte à son débit ou à son crédit.

C – DEBITER ET CREDITER UN COMPTE

1. DEBITER UN COMPTE
C’est inscrire une somme dans sa partie gauche : le débit
Un compte est débité si, pour l’opération qui le concerne, il enregistre un emploi

2. CREDITER UN COMPTE
C’est inscrire une somme dans sa partie droite : le crédit
Un compte est crédité si, pour l’opération qui le concerne, il enregistre une ressource.

QUESTION 7 : La SARL ZOULA a effectué les opérations suivantes :


1er/01/2002 : apport de 10 000 000 F en capital avec lequel il acquis :
 1 camionnette 4 500 000 F ;
 1 mobilier de bureau 1 500 000 F ;
 1 matériel de bureau 2 000 000 F ;
 les aménagements 1 000 000 F ;
 le reste déposé à la banque 1 000 000 F
Le 15 mai 2004, la SARL ZOULA vend au comptant contre espèces 250 000 F des marchandises
à son client NANA, dont le coût d’achat est de 170 000 F.
Le 16 mai 2004, la SARL ZOULA enregistre une facture d’électricité d’un montant de 36 000 F
Le 22 mai 2004 la SARL ZOULA achète un ordinateur à la société INFOTECH pour 730 000 F
aux conditions suivantes :
 230 000 F au comptant par chèque bancaire ;
 500 000 F à crédit payables dans 6 mois.

TRAVAIL A FAIRE :
1°) Présenter l’analyse comptable de ces opérations en terme de ressources-emplois
2°) Enregistrer les dans les comptes concernés.

C – LE SOLDE DU COMPTE
1°) DEFINITION
Le solde est la différence entre le total des montants au débit et celui des montants au crédit
d’un compte.

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QUESTION 8
Le compte banque de la SARL ZOULA se présente comme suit au 22/05/2004.

D Banque C

1 000 000 240 000


700 000 380 000
500 000

TRAVAIL A FAIRE : Calculer le solde du compte banque

2°) LE SOLDE DEBITEUR (SD)


Un solde est débiteur si, le total des débits (TD)  total des crédits (TC). On dit qu’il y a
excédent des emplois.

SD = TD – TC, et il doit figurer au crédit pour rééquilibrer le compte.

D COMPTE C

DEBITS CREDITS

SOLDE

3°) LE SOLDE CREDITEUR (SC)


Un solde est créditeur si, le total des crédits (TC)  total des débits(TD). On dit qu’il y a
excédent des ressources.

SC = TC – TD, et il doit figurer au débit pour rééquilibrer le compte.

D COMPTE C

DEBITS CREDITS

SOLDE

4) LE SOLDE NUL
Un solde est nul si, le total des débits  total des crédits. On dit que le compte est soldé. Solder
un compte, c’est rendre son solde nul

SN = TD – TC = 0.

QUESTION 9 : L’extrait de comptes de la SARL ZOULA se présente comme suit au 31 mars


2004 :

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D Banque C D Caisse C

12 000 8 500 24 000 3 600


6 000 7 200 5 000
4 000 1 500

D Marchandises C D Ventes C

35 000 20 000 120 000


15 000

TRAVAIL A FAIRE :
1 – Calculer les soldes de ces comptes et préciser leur nature.
2 – Solder ces comptes.

NB : A la fin de la période, l’entreprise doit fermer tous les comptes. A cet égard, le solde du
compte se porte du côté du total le plus faible pour qu’on ait égalité total débit égale total crédit.
C’est ainsi que le solde débiteur se porte au crédit et le solde créditeur au débit.

D – LES PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT DES COMPTES DU BILAN ET


DE RESULTAT
1°) LES COMPTES DE L’ACTIF DU BILAN
Normalement débiteurs, les comptes de l’actif du bilan augmentent au débit lorsqu’ils
enregistrent un emploi et diminuent au crédit lorsqu’ils enregistrent une ressource. Autrement dit :
les emplois augmentent et les ressources diminuent les comptes de l’actif
DEBIT COMPTE CREDIT

SOLDE INITIAL
__
+
Entrée Sortie
SOLDE FINAL

2°) LES COMPTES DU PASSIF DU BILAN


Normalement créditeur, les comptes du passif du bilan augmentent au crédit lorsqu’ils
enregistrent une ressource et diminuent au débit lorsqu’ils enregistrent un emploi. Autrement dit :
les ressources augmentent et les emplois diminuent les comptes du passif

DEBIT COMPTE CREDIT

SOLDE INITIAL
Entrée

Sortie
+
SOLDE FINAL

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3°) LES COMPTES DE CHARGES


Toujours débiteurs, les comptes de charges du compte de résultat augmentent au débit
lorsqu’ils enregistrent un emploi et diminuent au crédit lorsqu’ils enregistrent une ressource.
Autrement dit : les emplois augmentent et les ressources diminuent les comptes de charges

DEBIT COMPTE CREDIT

__
+
Entrée
Sortie

2°) LES COMPTES DE PRODUITS


Toujours créditeur, les comptes de produits du compte de résultat augmentent au crédit
lorsqu’ils enregistrent une ressource et diminuent au débit lorsqu’ils enregistrent un emploi.
Autrement dit : les ressources augmentent et les emplois diminuent les comptes de produits

DEBIT COMPTE CREDIT

Entrée

+
Sortie

SOLDE FINAL

QUESTION 10 : Pour chaque opération enregistrée dans la question 7, dire si elle


augmente ou si elle diminue les comptes concernés.

E – PRESENTATION DU COMPTE : ENREGISTREMENT A PARTIE


SIMPLE OU UNIQUE

C’est un enregistrement qui n’intéresse que les opérations d’un seul compte ; les autres étant
ignorés

1) PRESENTATION SCHEMATIQUE

Il s’agit de porter dans le compte les différents montants des opérations au débit ou au crédit.
La date ou le numéro de chaque opération doit être précisé entre parenthèse pour faciliter
l’identification du montant.

Débit Compte……….. Crédit

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QUESTION 10 : Le compte caisse de la SARL ZOULA a enregistré les opérations suivantes


la première semaine du mois de mars 2004.

1er/03 : apport de M. ZOULA en espèces 20 000 000 F


02/03 : achat au comptant de marchandises 800 000 F
04/03 : recettes pour vente de la journée 200 000 F
05/03 : versé en banque en espèces 500 000 F
06/03 : recettes pour vente de la journée 150 000 F

TRAVAIL A FAIRE : Présenter schématiquement le compte caisse sachant que son solde
au 28/02 était de 1 200 000 F.

1) PRESENTATION DU COMPTE A COLONNES SEPAREES, OU CLASSIQUE,


OU TRADITIONNELLE

DEBIT COMPTE …………………. CREDIT


DATES LIBELLES MONTANTS DATES LIBELLES MONTANTS

QUESTION 11 : Reprendre la question 10

TRAVAIL A FAIRE : Présenter le compte caisse (présentation traditionnelle).

2°) PRESENTATION DU COMPTE A COLONNES MARIEES AVEC SOLDES

COMPTE………………………
MONTANTS SOLDES
DATES LIBELLES DEBIT CREDIT DEBITEUR CREDITEUR

QUESTION 12 : Reprendre la question 10

TRAVAIL A FAIRE : Présenter le compte caisse à colonnes mariées avec soldes.

REMARQUES
 Le solde est lisible après chaque opération ;
 Débits et crédits sont en chronologie ;
 Double lecture du solde, ce qui permet le contrôle de ce dernier.

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3°) PRESENTATION DU COMPTE A COLONNES DE CUMULS

COMPTE……………...
MONTANTS CUMULS SOLDES
DATES LIBELLES Debit Credit Debit Crédit Débiteur Créditeur

QUESTION 13 : Reprendre l’exemple 10

TRAVAIL A FAIRE : Présenter le compte caisse à colonnes de cumuls.

REMARQUES
En plus des remarques sus mentionnées en ce qui concerne la présentation à colonnes
mariées avec soldes, on peut noter un triple contrôle du solde au niveau des colonnes :
 Montants ;
 Cumuls ;
 Soldes

II – L’ENREGISTREMENT A PARTIE DOUBLE DES OPERATIONS

A) LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE

L’analyse comptable montre que chaque opération réalisée par l’entreprise a une origine
(ressource) et a une destination (emploi). On peut parler de cause et effet correspondant. Il s’ensuit
le principe suivant : « toute opération enregistrée en comptabilité fait varier au moins deux
comptes, l’un en constitue la ressource (la cause) et l’autre l’emploi (l’effet) ».En d’autres termes,
toute opération est enregistrée à la fois pour un montant égal, au débit d’un ou plusieurs comptes
et au crédit d’un ou plusieurs comptes.
La partie double représente en comptabilité la règle conventionnelle de fonctionnement des
comptes en vertu de laquelle à tout débit correspond un crédit équivalent. Cela est vrai quel que
soit le nombre de comptes concernés par l’opération.

QUESTION 14 : reprendre la question 10

TRAVAIL A FAIRE
1) Présenter l’analyse comptable de ces opérations dans les comptes schématiques ;
2) Vérifier pour chaque opération le principe de la partie double.
3) Vérifier ce principe pour l’ensemble des opérations.

II – SOLDE DU COMPTE ET BILAN


La relation entre le solde du compte et le bilan existe en début et en fin d’exercice.

A – EN DEBUT D’EXERCICE : PASSAGE DU POSTE DU BILAN


AU COMPTE CORRESPONDANT

Pour passer du bilan aux comptes, on doit :

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- porter au débit des comptes les montants correspondants qui figurent à l’actif du
bilan ;
- porter au crédit des comptes les montants correspondants qui figurent au passif du
bilan.
Ce travail qui consiste à passer du bilan aux comptes s’appelle ouverture des comptes
N.B. : Les comptes du passif précédés du signe (-) s’ouvrent comme les comptes de l’actif
QUESTION 15 : le bilan d’ouverture de la société EBOLO se présente comme suit le 1 er janvier
1999 :
ACTIF Montants PASSIF Montants

Actif immobilisé Capitaux propres


Constructions 8 050 000 Capital 7 799 000
Matériel 1 300 000
Dettes financières
Actif circulant Emprunt SGBC 4 200 000
Marchandises 2 230 000
Clients 743 000 Passif circulant
Fournisseurs 486 000
Trésorerie – actif
Caisse 162 000

TOTAL 12 485 000 TOTAL 12 485 000

TRAVAIL A FAIRE : Procéder à l’ouverture des comptes à partir de ce bilan.


B – EN FIN D’EXECICE : PASSAGE DU COMPTE AU POSTE DU BILAN

Pour passer d’un compte au poste correspondant du bilan, on doit :


- porter à l’actif du bilan et au poste correspondant, le solde débiteur du compte ;
- porter au passif du bilan et au poste correspondant, le solde créditeur du compte ;

Dans la pratique, l’enchaînement des travaux consiste à partir du bilan d’ouverture au bilan
de clôture en passant par l’ouverture des comptes au grand livre, l’enregistrement des opérations
de la période et la clôture de ces derniers.
QUESTION 16 : Reprendre le bilan au 1er/01/1999 de l’entreprise EBOLO. Cette entreprise a
enregistré les opérations suivantes au cours du mois de janvier 1999.
02/01 : Achat de marchandises à NIKI payées en espèces 62 000 F.
05/01 : paiement en espèces de la taxe foncière 12 000 F ;
07/01 : Emprunt à la SGBC de 5 000 000 F, portés au crédit de notre compte dans cette banque ;
10/01 : Paiement d’une quittance d’eau en espèces 25 000 F ;
11/01 : Encaissement d’une créance 600 000 F sur le client MBILA ;
12/01 : Vente au comptant contre espèces pour 1 800 000 F de marchandises, dont le coût d’achat
est de 1 300 000 F ;
15/01 : Paiement en espèces de 500 000 F de loyer.
22/01 : Achat de marchandises à NIKI payées en espèces 600 000 F.

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TRAVAIL A FAIRE : Enregistrer dans les comptes ouverts à la question 10, les opérations
du mois de janvier et créer ceux qui n’ont pas été ouverts ; Procéder à la clôture de ces
comptes ; et présenter le nouveau bilan au 31/01/1999.

III - LE VIREMENT COMPTABLE

A – DEFINITION

Le virement est une opération comptable par laquelle une somme est transférée du débit
(ou crédit) d’un compte au débit (ou au crédit) d’un autre compte. Le premier compte est celui
d’origine alors que l’autre est le compte de destination.

B – UTILISATION DU VIREMENNT COMPTABLE


Le virement comptable est utilisé dans deux cas :

1°) SOUSTRACTION D’UNE SOMME DANS UN COMPTE

Pour soustraire une somme d’un côté du compte, il faut l’ajouter du côté opposé, pour éviter
de faire apparaître le signe moins dans compte.

QUESTION 17 : Les totaux débits et crédits du compte clients sont respectivement : 360 000 F
et 210 000 F. Une somme de 40 000 F est à retrancher du débit. Comment faut-il procéder ?

2°) TRANSFERT D’UNE SOMME OU D’UN SOLDE

Il peut être utilisé dans le cas de rectification d’erreur ou de regroupement de comptes et


ventilation.

a) RECTIFICATION D’ERREUR
Pour rectifier une erreur commise, il faut d’abord retrancher la somme du débit ou du crédit
du compte erroné en l’inscrivant au débit ou au crédit du même compte. Ensuite on transfert la
somme au crédit ou au débit du compte juste.

D COMPTE X C D COMPTE Y C

QUESTION 18 : Un comptable a enregistré une facture d’achat au crédit du compte fournisseur


OUSMANE, alors que la facture avait été adressée par le fournisseur OUMAR : 100 000 F

TRAVAIL A FAIRE : rectifier cette erreur du comptable.

b) LE REGROUPEMENT DE COMPTES ET VENTILATION

i) LE REGROUPEMENT

C’est le fait de remplacer plusieurs comptes par un seul compte. Le principe est le même
que sus énoncé.

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QUESTION 19 : Le 31 mars 2004, le chef de l’entreprise MIRA vous communique les


informations suivantes concernant le compte « immobilisations corporelles » :
Camion ISUZU 19 000 000 F
Voiture COROLLA 10 000 000 F
Ordinateur de bureau 2 000 000 F
Machine outil 20 000 000 F

TRAVAIL A FAIRE : Présenter sous forme schématique, le virement qui permettra de


remplacer les comptes analytiques :
 Matériel de transport
 Matériel informatique ;
 Matériel industriel.
Par le compte unique « immobilisations corporelles »

ii) VENTILATION

C’est une opération qui consiste à substituer à un compte plusieurs autres comptes
permettant son analyse. Le principe est identique que sus énoncé.

QUESTION 20 : L’entreprise ROCK FARM tient un compte marchandises qu’elle possède ; le


15 mars 2003, elle décide d’analyser les mouvements de ces marchandises, en distinguant cinq
catégories d’articles : A, B, C, D, E. Elle ouvre donc 5 comptes qui vont se substituer au compte
global marchandises. A cette date le stock comporte :
 Marchandises A 5 200 000 F ;
 Marchandises B 9 300 000 F ;
 Marchandises C 6 900 000 F ;
 Marchandises D 13 400 000 F ;
 Marchandises E 21 400 000 F ;

TRAVAIL A FAIRE : Présenter sous forme schématique le virement qui permettra de


remplacer le compte unique marchandises par les comptes analytiques A, B, C, D, E.

C – LES VIREMENTS ENTRE COMPTES DE TIERS


Ils se font à la banque et permettent des paiements entre clients d’une même banque.

QUESTION 21 : Supposons que nous soyons la SGBC. M. MBARGA, dont le compte est, dans
nos livres, créditeur de 2 500 000 F, nous donne l’ordre de « virer » de son compte au compte de
son fournisseur DJITAT, autre client de la banque, une somme de 800 000 F. Le compte de
DJITAT tenue dans nos livres est, avant virement, créditeur de 300 000 F.

TRAVAIL A FAIRE : Effectuer ce virement.

IV - LA RECIPROCITE DES COMPTES

A – DEFINITION

Sont dits réciproques, les comptes enregistrant dans chacune des comptabilités de deux
entreprises, les flux de créances-dettes reliant ces deux entreprises. Autrement dit, sont dits

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réciproques, les comptes tenus dans deux comptabilités différentes (c’est à dire dans deux
entreprises différentes) enregistrent les mêmes opérations en sens inverse.

QUESTION 22 : La société Camerounaise d’Epicerie (S.C.E.) a effectué les opérations suivantes


avec son client ABESSOLO.
1er/10 : Vente de marchandises à crédit au client ABESSOLO 1 300 000 F ;
5/10 : Le client ABESSOLO verse 500 000 F d’espèces en paiement partiel ;
7/10 : Le client ABESSOLO retourne 100 000 F de marchandises non conformes.

TRAVAIL A FAIRE : Présenter les comptes réciproques : client ABESSOLO et fournisseur


SCE

B – PRINCIPE

Les mêmes sommes figurent dans chacun des comptes réciproques, mais elles sont
inversées puisque ce qui est ressource (crédit) chez l’une des entreprises est emploi (débit) chez
l’autre.
Cependant, il convient de ne pas confondre réciprocité et partie double. Les comptes
réciproques appartiennent à deux comptabilités distinctes et la réciprocité ne fait pas intervenir la
notion de partie double.

C – CAS DES COMPTES RECIPROQUES

 Compte du client tenu par le fournisseur et compte fournisseur tenu par le client ;
 Compte banque tenu par un déposant et compte d’un déposant tenu par la banque.

D – ROLE DE LA RECIPROCITE DES COMPTES

Le rapprochement de deux comptes réciproques constitue un excellent moyen de contrôle.


Il permet de vérifier qu’ils ont un solde identique. Dans le cas contraire, il convient d’enregistrer
les opérations qui ne l’ont pas été.

QUESTION 23 : Pendant le mois de juin 2008, les Ets MOUSSA ont effectué les opérations
suivantes avec le client BOKA.

04/06 : vente de marchandises à crédit à BOKA 900 000 F


06/06 : chèque n° 5163 envoyé par BOKA 1 000 000 F
10/06 : vente de marchandises à crédit à BOKA 1 700 000 F
12/06 : retour d’un lot de marchandises non conforme par BOKA 630 000 F
16/06 : une note de crédit adressée à BOKA et relative à un
rabais sur la vente du 10/06 130 000 F
19/06 : vente de marchandises au comptant en espèces à BOKA 600 000 F
26/06 : règlement reçu de BOKA par chèque 1 100 000 F
30/06 : vente à crédit à BOKA 320 000 F

TRAVAIL A FAIRE : Présenter le compte client BOKA tenu dans la comptabilité des ETS
MOUSSA et le compte fournisseur MOUSSA ouvert dans la comptabilité de BOKA ;
sachant qu’au début du mois, le solde du compte client BOKA était débiteur de 1 624 000 F
et le compte fournisseur MOUSSA créditeur de 1 624 000 F.

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E – LE RAPPROCHEMENT DES COMPTES RECIPROQUES

Un contrôle périodique peut être réalisé entre comptes réciproques par leur rapprochement.
Il s’agit de la comparaison du compte avec le relevé communiqué par l’autre agent. On établit à
cet effet un état de rapprochement.

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CHAPITRE 3 : NORMALISATION COMPTABLE OHADA

Les règles et principes de tenue de la comptabilité financière sont édictés par l’organisation pour
l’harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Cette organisation sous régionale
comprend 16 pays et a pour but d’uniformiser les règles commerciales en général et comptables
en particulier.

3.1. LES OBJECTIFS DE L’HARMONISATION COMPTABLE ET LES PRINCIPES


COMPTABLES
A – LES OBJECTIFS DE L’HARMONISATION COMPTABLE
Ces objectifs sont :
- Harmoniser le référentiel comptable et les pratiques comptables des entreprises dans les
Etats – parties au traité OHADA ;
- Permettre la tenue, la préparation et la présentation des comptes dans les mêmes
conditions de fiabilité, de compréhension et de comparabilité
- Améliorer la qualité des informations financières pour les utilisateurs (image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat).
- Adapter les principes et méthodes comptables des entreprises aux normes internationales
(norme IASC : International Accounting Standard commitee ; recommandations de l’ordre
national des experts comptables…)
- Accroître l’efficacité du contrôle des comptes ;
- Mettre à la disposition des entreprises des outils de gestion modernes.

B – LES ENTREPRISES SOUMISES AU SYSTEME COMPTABLE OHADA


 Les entités privées : entreprises individuelles, sociétés commerciales, les GIE
 Les entités publiques, parapubliques et d’économie mixte.
 Les coopératives
 Toutes les entités produisant des biens et services marchands ou non marchands dans la
mesure où elles exercent dans un but lucratif ou non, des activités économiques à titre
principal ou accessoire fondées sur les actes répétitifs.

Exclues :
 Les banques, les établissements financiers, les compagnies d’assurances
 Les entreprises soumises aux règles de la comptabilité publique.

C - LES PRINCIPES COMPTABLES GENERALEMENT ADMIS


Les principes comptables sont des conventions sur lesquelles se fonde la présentation des
résultats issus de la comptabilité.
Le Système OHADA a adopté les principes suivants :
1- HYPOTHESE DE CONTINUITE DE L’EXPLOITATION
Ce principe préconise que les états financiers doivent être construits et lus comme si l’entreprise
devait continuer son exploitation.
2- POSTULAT DE L’ENTITE
La comptabilité financière est fondée sur la séparation entre le patrimoine de l’entité et celui de
ses propriétaires. Ce sont les transactions de l’entité et non celles de ses propriétaires qui sont
prises en compte dans les états financiers de l’entité.
3- POSTULAT DE LA COMPTABILITE D’ENGAGEMENT OU D’EXERCICE

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Les effets des transactions et autres évènements sont pris en compte dès que ces
transactions ou évènements se produisent et non pas au moment des encaissements ou
paiements. Ils sont enregistrés dans les livres comptables et présentés dans les états financiers
des exercices auxquels ils se rattachent.
4 - POSTULAT DE LA PERMANENCE DES METHODES ET TERMINOLOGIE
La permanence dans l’application des règles et procédures ;

5- POSTULAT DE LA PREEMINENCE DE LA REALITE ECONOMIQUE SUR


L’APPARENCE JURIDIQUE
Selon ce postulat, pour que l’information représente d’une manière pertinente les
transactions et autres évènements qu’elle vise à représenter, il est nécessaire qu’ils soient
enregistrés et présentés en accord avec leur substance et la réalité économique et non pas seulement
selon leur forme juridique. Ce postulat est limité à quatre applications.

6 – POSTULAT DE L’INDEPENDANCE DES EXERCICES


Il y a nécessité de découper la vie continue de l’entreprise en périodes ou en exercices
comptables ; d’où l’obligation de rattacher à chaque exercice les charges et les produits qui lui sont
propres au moyen des comptes de régularisation.

7 – CONVENTION DU COÛT HISTORIQUE


C’est le respect de la stabilité monétaire, sans tenir compte des variations de son pouvoir
d’achat

8- CONVENTION DE PRUDENCE
C’est l’appréciation raisonnable des faits. Il faut tenir compte des risques et des pertes
probables, ne prendre en compte que des bénéfices réalisés à la date de clôture d’un exercice

9 – CONVENTION DE TRANSPARENCE OU DE LA BONNE INFORMATION


Ce principe met en relief l’importance qui s’attache aux informations financières (notes,
annexes, rapport de gestion) à apporter aux utilisateurs des états financiers.

10 – CONVENTION DE L’INTANGIBILITE DU BILAN D’OUVERTURE


Le bilan d’ouverture doit correspondre au bilan de clôture de l’exercice précédent.

11 – CONVENTION DE NON COMPENSATION


Les éléments d’actif et de passif doivent être évalués séparément. Aucune compensation
n’est opérée entre les postes d’actifs et passifs du bilan et entre les postes de charges et de produits
du compte de résultat.
12- LA CONVENTION DE L’IMPORTANCE SIGNIFICATIVE
Selon ce principe, tout élément susceptible d’influencer le jugement que les destinataires des
états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de l’entité
doit leur être communiqué.
3.2. LE PLAN DES COMPTES OHADA
Le plan des comptes du système comptable OHADA est l’ensemble des comptes définis et
identifiés par un numéro et un intitulé. Les entreprises exerçant des activités au sein de l’espace
économique formé par les États-parties dit espace OHADA, doivent recourir à ce plan normalisé
pour la tenue de leur comptabilité.

I – LES PRINCIPES DE CODIFICATION


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Les comptes sont identifiés par un numéro auquel est rattaché un intitulé. Ces deux
identifiants sont nécessaires pour enregistrer et suivre les opérations en comptabilité.

A – REPARTITION DES OPERATIONS DANS LES CLASSES DES COMPTES


Le système comptable OHADA retient une codification décimale des comptes avec neuf
classes ayant les codes 1 à 9. Les huit premières classes sont réservées à la comptabilité générale
tandis que la comptabilité des engagements et la comptabilité analytique de gestion (CAGE) se
partagent la dernière classe.

1 – LA COMPTABILITE GENERALE
Les classes 1 à 5 se rapportent aux comptes de bilan :

CLASSE 1 Comptes de ressources durables (capitaux propres et dettes financières)


CLASSE 2 Comptes de l’actif immobilisé (immobilisations incorporelles, corporelles et
financières)
CLASSE 3 Comptes de stocks
CLASSE 4 Comptes de tiers (créances de l’actif circulant et dettes du passif circulant)
CLASSE 5 Compte de trésorerie (titres de placement, valeurs à encaisser,
comptes bancaires et caisse)

Les classes 6 à 8 se rapportent aux comptes du résultat :

CLASSE 6 Comptes de charges des activités ordinaires (charges d’exploitation


et charges financières)
CLASSE 7 Comptes de produits des activités ordinaires (produits d’exploitation
et produits financiers)
CLASSE 8 Comptes des autres charges et des autres produits (participation
des travailleurs, subvention d’équilibre, etc.

2 – LA COMPTABILITE DES ENGAGEMENTS ET COMPTABILITE ANALYTIQUE


DE GESTION

La classe 9 a été réservée aux opérations de la comptabilité des engagements et à la


comptabilité analytique de gestion.

B – STRUCTURE DECIMALE DES COMPTES


La codification procède d’une classification à structure décimale permettant :
 De subdiviser tout compte ;
 De regrouper par grandes familles les opérations de nature relativement homogènes ;
 De faciliter le développement des applications informatiques afférentes au traitement
automatisé des comptes et opérations ;
 Et de servir les postes et les rubriques entrant dans la confection des documents de synthèse
normalisés.
La codification du Système comptable OHADA est aménagée de sorte à établir des constantes
et des parallélismes susceptibles d’aider à mémoriser et à comprendre les comptes.

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1°) LES CONSTANTES


Le premier et le dernier chiffre du code d’un compte peuvent avoir une signification
particulière.

a) LE ROLE DU PREMIER CHIFFRE


Le premier chiffre d’un numéro de compte représente la classe à laquelle appartient ce
compte.

Exemples : dans le compte 101 capital social, le premier chiffre 1 désigne la classe 1.
Dans le compte 211 frais de développement, le 1er chiffre 2 désigne la classe 2.

b) LE ROLE DE TOUTE TERMINAISON SAUF LE 9 DANS LES COMPTES A 2


CHIFFRES
Dans les comptes à deux chiffres, les terminaisons autres que le 9 servent au regroupement
en fonction des catégories d’opérations.

Exemple : le compte 24 matériels regroupe toutes les opérations concernant le matériel

c) LE ROLE DE LA TERMINAISON 9 DANS LES COMPTES A 2 CHIFFRES


Dans les comptes de bilan, la terminaison 9 dans les comptes à 2 chiffres a pour rôle
d’identifier les dépréciations provisionnées des classes correspondantes.

Exemples :
- le compte 19 provisions pour risques et charges
- le compte 39 dépréciation de stocks

Elle joue un rôle similaire dans les comptes de gestion relevant des classes 6 et 7 dans la
mesure où elle se rapporte aux opérations concernant les provisions.

Exemples :
- le compte 69 dotations aux provisions.
- le compte 79 reprises de provisions

a) LE ROLE DE TOUTE TERMINAISON 9 DANS LES COMPTES


A 3 CHIFFRES ET PLUS
Lorsque le 9 se positionne au 3ème rang et plus à partir de la gauche, cela signifie que le
compte a un solde de sens contraire par rapport au sens habituel.

Exemples :
602 achats de matières premières (solde débiteur) ;
6029 rabais remises ristournes obtenues (solde créditeur) ;

411 clients (solde débiteur) ;


419 clients créditeurs (solde créditeur) ;
4191 clients avances et acomptes reçus (solde créditeur).

Ceci n’est toutefois pas systématique ; exception est faite aux comptes de la classe 2
Exemple : le compte 249 matériels en cours, est un contre exemple.

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 LE ROLE DES TERMINAISONS 1 A 8 DANS LES COMPTES A TROIS


CHIFFRES ET PLUS
Dans les comptes dont le numéro est constitué d’au moins trois chiffres, les terminaisons 1
à 8 servent généralement à détailler les opérations subordonnées au niveau immédiatement
supérieur.
Exemple :
le compte 33 autres approvisionnements peut être détaillé comme suit :
331 matières consommables ;
332 fournitures d’atelier et d’usine ;
333 fournitures de magasin ;
334 fournitures de bureau.

e) LE ROLE DE LA TERMINAISON PAR 8 DANS LES COMPTES DE GESTION A


TROIS CHIFFRES ET PLUS

Il convient de noter cependant qu’en ce qui concerne les comptes de gestion, la terminaison
8 de ce sous ensemble de comptes, regroupe les opérations autres que celles prévues dans les
comptes du même niveau et dont la terminaison va de 1 à 7. Sans que cela soit automatique.

Exemple :
61 Transports
612 Transports sur ventes
618 autres frais de transport
64 Impôts et taxes
641 impôts et taxes directs
645 impôts et taxes indirects
648 autres impôts et taxes

f) LES COMPTES PRINCIPAUX, LES SOUS COMPTES,


LES COMPTES DIVISIONNAIRES

Les comptes à 2 chiffres sont les comptes principaux. Les chiffres occupant les autres
positions au sein de la codification, caractérisent de la gauche vers la droite, les niveaux
d’affinement plus développés relatifs aux comptes principaux, sous comptes et comptes
divisionnaires. Le numéro d’un compte divisionnaire commence toujours par celui du compte ou
sous compte dont il constitue une subdivision.

Exemple : dans le compte 2451 matériels automobiles :


Le chiffre 24 désigne le compte principal matériels ;
Le chiffre 245 désigne le sous compte matériel de transport ;
Le chiffre 2451 désigne le compte divisionnaire matériel automobile.

g) LA TERMINAISON 0
Le zéro ne se place jamais en 3ème ni en 4ème position dans le système OHADA. Sauf pour
les comptes :
130 Résultats en instance d’affectation ;
490 dépréciations des comptes fournisseurs ;
590 dépréciations des titres de placement ;

h) AUTRES CONSTANTES
Les sous-comptes 402 et 419 sont ventilés conformément aux comptes 40 et 41.
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De même, les comptes 28 et 29 ont été développés eu égard à la structure des comptes de
la classe 2.
Exemple :
Compte 211 frais de développement
Compte 2811 amortissement des frais de développement

Compte 4112 client groupe


Compte 4192 client groupe, avances et acomptes reçus.

Le chiffre 3, caractéristique des stocks, est utilisé dans les comptes 603 et 703, pour
identifier parmi les comptes de gestion, les variations de stocks des biens achetés et des biens
produits.

2°) LE PARALLELISME
C’est une sorte de facilitation dans la compréhension de la codification du plan comptable.
C’est ainsi que :
 Les comptes de la classe 3 sont parallèles aux comptes de la classe 6 et 7 ;
601 achats marchandises 701 ventes marchandises
31 marchandises 6031 variations stocks marchandises
612 transports sur vente
32 matières et
602 achats de matières et 6032 variations stocks
fournitures liées fournitures liées matières premières et fournitures liées

33 6033 variations stocks 604 achats stockés de matières et


autres autres approvisionnements fournitures
approvisionnements

 Les comptes de la classe 4 sont parallèles aux comptes de la classe 7 ;


 Les comptes 13 sont parallèles aux comptes des classes 6, 7 et 8.
 Les comptes des classes 6, 7 et 8 sont parallèles ;
 Les comptes d’immobilisations sont parallèles aux comptes d’amortissements et de
provisions pour dépréciation ;
 Les comptes, « emprunts », « intérêts courus », « intérêts des emprunts » sont parallèles ;
 Certains comptes de la classe 2 sont parallèles (bâtiments sur sol d’autrui – bâtiments sur
sol propre ; ouvrages d’infrastructure – matériel de transport ; matériel – matériel en cours ;
terrains – aménagements de terrains…) ;
 Les comptes de stocks, de tiers et de trésorerie et les comptes de provisions pour
dépréciation correspondants sont parallèles ;
 Les comptes des engagements hors bilan sont parallèles

 Les comptes de la classe 6 et 7 sont parallèles


601 achats de marchandises 701 ventes de marchandises
602 achats de matières premières 702 ventes de produits finis
65 autres charges 75 autres produits
697 dotations aux provisions et aux dépréciations financières 797 reprises de provisions financières

 Les comptes des autres charges et des autres produits sont parallèles
81 Valeurs comptables des 82 produits de cessions d’immobilisations
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cessions d’immobilisations
83 charges hors activités ordinaires 84 produits hors activités ordinaires
85 dotations hors activités ordinaires 86 reprises hors activités ordinaires

II – LE PLAN DE COMPTES DE L’ENTREPRISE.

A – DEFINITION
On appelle plan comptable d’une entreprise la liste méthodique dressée des comptes que
l’on se propose d’utiliser pour enregistrer les opérations de cette entreprise. Les intitulés des
comptes choisis doivent être clairs et précis de manière à donner une idée exacte du contenu des
comptes.

B – ORGANISATION DU PLAN DES COMPTES DE L’ENTREPRISE

Au demeurant, la codification de base du système comptable OHADA est limitée, dans la


mesure où les comptes divisionnaires atteignent au plus quatre chiffres.
En vertu des dispositions du présent Acte Uniforme, le plan de comptes de chaque
entreprise doit être suffisamment détaillé pour permettre l’enregistrement des opérations. Lorsque
les comptes prévus par le système comptable OHADA ne suffisent pas à l’entreprise pour
enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrir toute subdivision nécessaire.

Exemple :
4011 fournisseurs
40110001 fournisseurs Abessolo
40110002 fournisseurs Ekindi
40110003 fournisseurs Abouem

Inversement, si les comptes prévus par le système comptable OHADA s’avéraient trop
détaillés par rapport aux besoins de l’entreprise, elle peut le regrouper dans un compte global de
même niveau, plus contracté, à condition que le regroupement ainsi opéré puisse au moins
permettre l’établissement des états financiers annuels dans les conditions prescrites.

Les comptes étant en conséquence ainsi ouverts au regard de ses besoins spécifiques, toute
entreprise peut :
 Ajouter à la codification du Système Comptable OHADA sa propre codification, plus
analytique ;
 Ou y insérer la codification nécessaire résultant des nomenclatures exigées par la
Statistique Nationale.

Nonobstant cette faculté donnée aux entreprises :


 La codification et l’intitulé des comptes tels qu’établis par le système comptable OHADA
doivent être respectés ;
 Lorsque certaines opérations ne peuvent être enregistrées dans les comptes développés
selon l’ordre du plan de comptes du Système Comptable OHADA, les nouveaux comptes
à ouvrir sont approuvés en application des procédures en vigueur ;
 Les entreprises ventilent leurs opérations en tant que de besoin :
- selon qu’elles sont faites dans l’État – Partie où elles ont leur siège social, dans les
autres États de l’espace OHADA où elles ont des relations d’affaires et en dehors
de cet espace, en unité monétaire légale du pays et en devises ;
- selon qu’elles sont traitées à court, moyen et long terme.

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CHAPITRE 4 : LES LIVRES COMPTABLES

Selon l’article 19 de l’Acte Uniforme OHADA, toute entreprise est obligée de tenir certains
livres comptables tels que : le livre journal, le grand livre la balance générale le livre d’inventaire…

I – LE LIVRE – JOURNAL

A – DEFINITION
Le journal est un livre comptable (livre-journal) destiné à enregistrer, sans blanc ni
altération, dans un ordre chronologique, tous les mouvements (opérations) affectant le patrimoine
de l’entreprise.

B – LE ROLE DU JOURNAL
 Le journal enregistre dans l’ordre chronologique, l’analyse comptable des diverses
opérations de l’entreprise ;
 Il permet de vérifier, pour chaque opération, l’égalité de la partie double : débits = crédits
 Il est pour tout commerçant un livre obligatoire en vertu des dispositions légales. Il peut
être produit en justice en vue de faire la preuve des opérations effectuées. Aussi doit-il :
- être tenu sans blancs ni altérations d’aucune sorte ;
- Être côté (pages numérotées) et paraphé, soit par un juge du tribunal de commerce,
soit par le juge d’instance ;
- Être conservé pendant dix ans.

C – PRESENTATION
Pour présenter le journal, il faut :
 Trouver pour chaque opération, le compte qui enregistre l’emploi (ou à débiter) et le
compte qui enregistre la ressource (ou à créditer), en vertu du principe de la partie double,
et en conformité avec le plan comptable OHADA.
 Chercher dans le plan comptable les numéros des comptes à débiter et à créditer.
 Enregistrer enfin au journal en y inscrivant la date, les comptes débités et crédités, leurs
montants et le libellé.

Exemple : le 07 février l’entreprise ELARA a vendu à crédit les marchandises à son client WABO
pour 60 000 F.

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable de cette opération.

RESOLUTION
 Compte à débiter client
 Compte à créditer vente marchandises
Au plan comptable :
 N° de compte client 4111
 N° de compte vente 701

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Présentation de l’analyse comptable au journal

N° de comptes nom compte montants montants


débités et crédités débité (emploi) dates débits crédits

07/02
4111 clients 60 000

701 ventes marchandises 60 000

vente marchandises au client WABO


facture n° 805

Libellé de l’opération nom du compte crédité

D – ARTICLE DU JOURNAL OU ECRITURE COMPTABLE

1°) DEFINITION
Un article du journal ou une écriture comptable est un enregistrement d’une opération. Il
comporte :
 Les N° de comptes débités et crédités ;
 L’intitulé des comptes débités et crédités ;
 La date de l’opération ;
 Les montants des comptes débités et crédités ;
 Le libellé de l’opération.

2°) UN ARTICLE SIMPLE


C’est un article ne comportant qu’un seul compte débité et un seul compte crédité.

3°) UN ARTICLE COMPOSE


Il comporte plusieurs comptes débités ou plusieurs comptes crédités. Il correspond à 2 ou
plusieurs opérations dont les enregistrements sont réunis.

E – LA TOTALISATION DU JOURNAL
A la fin de chaque page, on totalise les colonnes « débits » et « crédits » du journal, pour
s’assurer que l’égalité total débits = total crédits est bien respectée. Ce total en fin de page est
reporté à la partie supérieure de la page suivante.

F – LES LIBELLES
Le libellé est destiné à indiquer la référence précise du ou des documents de base qui
justifient l’opération enregistrée.

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Exemple :
 Facture FOKOU n° V-423 au 25/02/2004 ;
 Mon chèque n° 4194 ;
 Sa lettre de change n° 26 au 30/04/2004 ;

Ces documents doivent être classés méthodologiquement et conservés, comme le journal,


pendant 10 ans.

Le libellé doit être concis, mais précis. Lorsqu’un article du journal n’est pas justifié par un
document, le libellé doit fournir l’explication de cet article.

Le libellé est normalement placé en fin d’article. Si plusieurs documents justifient l’article,
leur référence est notée sous chacun des comptes correspondants.

QUESTION 24
Le 31 décembre 2003, le bilan de l’entreprise ESTAD est le suivant :

BILAN AU 31 DECEMBRE 2003


ACTIF MONTANTS PASSIF MONTANTS
Frais de développement 2 500 000 Capital 34 300 000
Clientèle et achalandage 1 800 000 Emprunts obligataires 10 000 000
Matériel 13 500 000 Fournisseurs 22 600 000
Matériel de transport 4 000 000
Marchandises 27 000 000
Clients 8 300 000
B.I.C.E.C. 4 700 000
Caisse 5 100 000

TOTAL 66 900 000 TOTAL 66 900 000

Au cours de janvier 2004, les opérations suivantes ont été effectuées


2 /01 achat de marchandises à crédit au fournisseur FOKOU 2 000 000 F
4 /01 règlement au comptant en espèces des frais de transport 95 000 F
5 /01 paiement en espèces de la patente 45 000 F
10 /01 reçu règlement par chèque du client OMGBA 320 000 F
11 /01 règlement par chèque d’une partie de la dette du fournisseur 1 700 000 F
14 /01 règlement en espèces de la facture du plombier pour réparation 32 000 F
25 /01 paiement par la banque des frais bancaires 10 000 F
27 /01 règlement par chèque de la quittance de téléphone 35 000 F

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable de ces opérations

II - LE GRAND LIVRE

A - DEFINITION
Le grand livre est le registre ou document constitué par l’ensembles des comptes ouverts
dans l’entreprise. Il est l’organe essentiel de la comptabilité. Le journal n’est qu’un relais qui
permet d’obtenir ensuite les comptes, par report au grand livre.

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B – LES FORMES DU GRAND LIVRE

Le grand livre peut prendre les formes suivantes :


- grand livre à feuillets cousus
- grand livre à feuillets mobiles
- grand livre tenu sur fiches

Le tracé des comptes est celui étudié au chapitre 5

C - TRAVAIL DE RAPPORT DU JOURNAL AU GRAND LIVRE

1 - PRECAUTIONS A PRENDRE
- vérifier que le compte dans lequel s’effectue le rapport est bien celui qui est mentionné
dans le journal (nom, numéro).
- s’assurer de l’exactitude de la somme reportée.
- pointer dans le journal (par une croix ou un tiret) le nom du compte intéressé par le rapport
qui vient d’être fait.

2 - MODALITES D’EXECUTION
Pour éviter les pertes de temps dues à la manipulation des comptes du grand livre, on
effectue consécutivement tous les reports intéressant un même compte (d’abord les débits de ce
compte, puis les crédits) ; on passe ensuite au compte suivant dans l’ordre des comptes au Grand
livre.

D - MODALITES DE CONTROLE DU GRAND LIVRE


- on totalise les débits et les crédits dans chacun des comptes.
- on arrête tous les comptes du Grand livre. On arrête un compte lorsqu’on fait apparaître
les totaux et son solde dans le compte lui-même.
- on ferme le compte pour cela, on fait apparaître les deux totaux sur la même ligne
soulignée d’un double trait.

QUESTION 25 : Reprendre la question 24

TRAVAIL A FAIRE : A partir du bilan au 31/12/2003 et du journal des opérations de janvier,


Présenter le grand livre au 31/01/2004 (présentation schématique des comptes)

III - LA BALANCE

A - DEFINITION
La balance générale des comptes est un tableau qui récapitule de façon exhaustive à un
moment donné et dans l’ordre de numérotation du plan comptable :
- tous les comptes de l’entreprise ;
- leurs mouvements débit et crédit depuis le début de la période ;
- leurs soldes au moment de l’établissement de cette balance.

B – LE ROLE DE LA BALANCE
La balance est :
- d’une part, un outil de contrôle quantitatif (arithmétique) de la comptabilité qui
permet de s’assurer du respect du principe de la partie double lors de

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l’enregistrement des flux économiques au journal. Elle permet également de


s’assurer de la bonne exécution des reports du journal au grand livre.
- D’autre part, un tableau de synthèse des comptes du grand livre qui donne une
indication sur la situation de tous les comptes qui y figurent.

C - LE TRACE DE LA BALANCE

On distingue

1 - LA BALANCE PAR SOLDES OU A 2 COLONNES

N°des Noms des comptes SOLDES


comptes Débiteurs Créditeurs

TOTAUX

2 - LA BALANCE A 4 COLONNES

N°des SOMMES SOLDES


comptes Nom des comptes Débits crédits débits Crédits

TOTAUX

Cette présentation présente un inconvénient grave : celui de mêler, dans les colonnes de
« sommes » :
- les « soldes » du début de période ;
- et les mouvements de dite période.

C’est pour ça qu’on préfère une balance à 6 colonnes.

3- LA BALANCE A 6 COLONNES

N°des Soldes d’ouverture Mouvements Soldes de clôture


comptes Nom des comptes débiteur créditeur débits crédits débiteurs Créditeurs

TOTAUX

QUESTION 26 Reprendre la question 24 :

TRAVAIL A FAIRE :
A partir du grand livre au 31/12/2004 :
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1) Établir une balance par soldes ou à 2 colonnes ;


2) Établir une balance à 4 colonnes ;
3) Établir une balance à 6 colonnes.

iv) LES MODALITES DE CONTROLE PAR LA BALANCE


La balance permet de s’assurer que :

Total général des débits = Total général des crédits

Total général des soldes débiteurs = Total général des soldes créditeurs

Total général des débits de la balance = Total général des crédits de la balance = total débit du
journal = total crédit du journal

Le schéma suivant rend compte du rôle de la balance comme instrument de contrôle :

ANALYSE INSCRIPTION DANS CONTROLE


OPERATIONS COMPTABLE LES COMPTES ARITHMETIQUE

DOCUMENTS JOURNAL GRAND LIVRE BALANCE


DE BASE (ou grilles ou
- factures fiches
- chèques d’imputation
- etc. ….)

∑ D ∑C ∑ D ∑C ∑D’ ∑C’

D’après ce schéma, on constate que le contrôle de la partie double ∑ D = ∑ C est opéré


ainsi avant et après inscription dans les comptes, par ailleurs la balance fournit un deuxième
contrôle : ∑D’ = ∑C’.

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CHAPITRE 5 : LES OPERATIONS D’ACHATS ET DE VENTES DE MARCHANDISES

Elles s’effectuent au sein des entreprises commerciales, leur activité principale est l’achat
des marchandises aux fournisseurs pour les revendre en l’état aux clients.

I – DOCUMENT DE BASE : LA FACTURE


A - DEFINITION DE LA FACTURE
La facture est un document établit par le fournisseur pour présenter au client :
 Le détail de la marchandise livrée ;
 Le décompte des prix ;
 Le montant net à payer ; (facture Doit ou « normale »)
 Les conditions de vente et de règlement.
B - PRESENTATION DE LA FACTURE

SOCIETE NOTICAM SARL


Au capital de 5 000 000 FCFA
BP 11 465 Douala

DOIT
SICA Cameroun
BP 5 953 Douala

Mode de paiement : FACTURE N° 237


Chèque bancaire A Douala
Compte BICEC n° 35030030 - S Le 25 mai 2003

Références Désignation Unité Quantité Prix unitaire Prix total


S -123 Savon de Marseille Carton 100 15 000 1 500 000
S -42 Savon en poudre OMO carton 50 14 000 700 000

Brut 2 200 000


Remise 10 % 220 000
Net commercial 1 980 000
Escompte 1% 19 800
Net financier 1 960 200
Port payé TTC 118 700
TVA 19,25 % 377 338
Net à payer 2 456 238

Arrêté la présente facture à la somme de : deux millions quatre cent cinquante six mille deux
cent trente huit francs CFA

SIGNATURE : KAMGOUE P.

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C – DISTINCTION ENTRE FACTURE D’ACHAT ET FACTURE DE VENTE


Une facture est à la fois facture d’achat pour le client (acheteur) et facture de vente pour le
fournisseur (vendeur).
C’est l’emplacement du nom de l’entreprise sur la facture qui permet de distinguer les
factures d’achat des factures de vente
Sur les factures d’achat, le nom de l’entreprise est placé après la mention « Doit », à
l’endroit réservé à l’adresse au destinataire d’une lettre commerciale.
Les factures de ventes sont à l’en-tête de l’entreprise, à l’endroit réservé à l’adresse de
l’expéditeur d’une lettre commerciale.

D – LA DETERMINATION DU PRIX : LES REDUCTIONS SUR LE PRIX

RAPPEL
Pour un article donné, le prix brut est le produit du prix unitaire par la quantité facturée.
Pour l’ensemble des articles, il s’agit de la somme des prix bruts appelés montant brut.

Des réductions peuvent être appliquées à ce prix. Ces réductions sont classées en deux
groupes.

1) LES REDUCTIONS DE CARACTERE COMMERCIAL


Elles comprennent les rabais, les remises et les ristournes.

a) LA REMISE
C’est une réduction accordée habituellement sur le prix courant de vente soit en
considération de l’importance de la vente, soit en considération de la seule qualité du client
(profession), et généralement calculée par application d’un pourcentage du prix courant de vente.

b) LE RABAIS OU REFACTION
C’est une réduction généralement sous forme de pourcentage du prix de vente
préalablement convenu, accordée exceptionnellement pour prendre en compte un défaut de qualité
du produit vendu ou du fait que les marchandises livrées présentent un défaut de conformité ou un
retard de livraison.

c) LA RISTOURNE
C’est une réduction de prix calculée sur l’ensemble des opérations faites avec le même
client pour une période déterminée. Elle vise à récompenser les clients fidèles à l’entreprise. Le
plus souvent elle est calculée par application d’un barème de pourcentage et par tranche du chiffre
d’affaires.

QUESTION 1 : Le barème pour le calcul de la ristourne par tranche du chiffre d’affaires de la


SARL ZOULA se présente comme suit :

Tranches du chiffre d’affaires Pourcentages par tranche

0 à 500 000 0%
500 000 à 1 000 000 2%
1 000 000 à 2 000 000 5%
2 000 000 à 5 000 000 10 %
Plus de 5 000 000 15 %

TRAVAIL A FAIRE
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1) Déterminer le montant de la ristourne de chacun des clients suivants :


 ETS NANGA : montant de la vente 4 500 000 F
 ETS SIMO : montant des ventes 6 000 000 F
2) Déterminer le montant du chiffre d’affaires réalisé sur chacun des clients ci-après sachant
que :
 ETS OYONO ont reçu 30 000 F de ristourne
 ETS BAHIA ont reçu 480 000 F au titre de la ristourne

NB : le net obtenu après toutes les réductions de caractère commercial est appelé Net Commercial

2) LES REDUCTIONS DE CARACTERE FINANCIER : L’ESCOMPTE DE


REGLEMENT
C’est une réduction du montant à payer d’une dette accordée par le fournisseur à son client
qui paie sa dette avant l’échéance normale ou qui règle au comptant sans recourir au délai de
paiement habituel.

NB : le net obtenu après toutes les réductions de caractère financier est appelé Net Financier

3) CARACTERISTIQUES DES REDUCTIONS


- elles se calculent en « cascade », s’il y en a plusieurs sur une même facture : la seconde
se calcule sur le montant restant après déduction de la première ;
- lorsqu’une facture comporte les réductions de caractère commercial et les réductions de
caractère financier, on commence toujours par calculer les réductions de caractère commercial.
Autrement dit, l’escompte se calcule sur le Net Commercial.
- l’escompte peut apparaître sur la facture initiale sous un aspect conditionnel. En ce
moment il n’entre pas dans le calcul du net à payer.

QUESTION 2 : La Quincaillerie du Sud a envoyé la facture n° V-113 à son client AMBANI, dont
le détail est le suivant :
Fer à béton, 420 000 F ; remise 2 % et 5 % ; escompte 1 % ; TVA 19,25 %.
TRAVAIL A FAIRE : Présenter la facture et calculer le montant net à payer.

QUESTION 3 : Soit la facture n° 214 du 15/01/2003 ci-après de la Quincaillerie du Sud à son


client OBAMA :
Peinture 675 000 F HT ; remises 1 % et 6 % ; escompte conditionnel 2 % si règlement sous
huitaine ; TVA 19,25 %.
TRAVAIL A FAIRE : Présenter la facture et calculer le montant net à payer.

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Question 4 : on vous communique les documents ci-après illisibles par endroit à cause de la
mauvaise qualité de l’encre utilisée.

SA FODI SA FODI
Doit : STE MONOLUX Doit : ETS NNANGHA
Facture n° 70 Le 08/05/08 Facture n° 20 Le 17/05/08
marchandises 600 000 marchandises -----------------
Remise 5 % ------------ Remise 10 % ------------------
------------ ------------------
Remise 10 % ------------ Remise 5 % ------------------
Net commercial -------------- Net commercial -----------------
Escompte 2 % -------------- Escompte 1 % --------------
Net financier -------------- Net financier 253 935

TRAVAIL A FAIRE
1) Compléter ces documents ;
2) classer les factures en facture d’achat et facture de vente.

II - EVALUATION DES MARCHANDISES

A) LA VALORISATION DES MARCHANDISES ACHETEES AU MOMENT DE LEUR


ENTREE DANS LE PATRIMOINE DE L’ENTREPRISE.
D’après le système comptable OHADA, les marchandises achetées entrent en stock à leur
coût direct d’achat (prix d’achat majoré éventuellement des frais accessoires d’achat).

Le coût direct d’achat = Coût d’achat arrivée frontière (C.A.F.) + Frais d’achat postérieurs
à l’entrée sur le territoire national.

Coût d’achat C.A.F. = prix d’achat définitif (net des déductions) hors taxes
récupérables + frais accessoires directs d’achat

avec : frais accessoires directs = frais de transport maritime + commissions et courtages dus
aux entreprises situées à l’étranger + frais d’assurance transport + frais de transit
Et
Frais d’achat postérieurs à l’entrée sur le territoire national = droits de douane + frais
d’assurance et de transport de la frontière au magasin + frais de transit, commissions et
courtages dus à des entreprises situées sur le territoire national.

et : charges d’installation = frais d’installation + frais de montage

QUESTION 5 : La Société TENE revend des marchandises qu’elle achète. Le 15/07/2003, elle
achète un lot de marchandises aux conditions suivantes :
Prix d’achat 1 300 000 F
Transport 300 000 F
Douane 100 000 F
Manutention 50 000 F

TRAVAIL A FAIRE : calculer le coût d’achat de ces marchandises.

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B - LA VALORISATION DES SORTIES DE MARCHANDISES DU STOCK (CAS


DES BIENS FONGIBLES OU INTERCHANGEABLES)

Le problème de valorisation des sorties de stocks se pose le plus souvent en comptabilité


lorsque les articles identiques entrent en stock à des prix d’achat différents. Alors, à quel prix
convient-il de les sortir du magasin pour la vente ou pour la consommation ? Le Système
Comptable OHADA préconise deux méthodes de valorisation des sorties de stock :
 La méthode du P.E.P.S. Premier Entrée, Premier Sortie
 La méthode du coût pondéré (C.M.P.) avec deux variantes
- le coût moyen pondéré après chaque entré (C.M.P.A.C.E).
- le coût moyen pondéré calculé sur durée moyenne de stockage (C.M.P./d).

1) LE COUT MOYEN PONDERE APRES CHAQUE ENTREE


D’après cette méthode, chaque entrée modifie le stock, en valeur comme en quantité. Il
faut calculer le coût unitaire moyen de ce stock pour valoriser les sorties jusqu’à l’entrée suivante.
Le coût unitaire est :

Valeur du Stock en magasin avant l’entrée + valeur du stock entrée


C.M.P.A.C.E =
Quantité en Stock avant l’entrée + quantité entrée

QUESTION 6: L’ETABLISSEMENT NDONG vous fournit les mouvements d’entrées et sortie


suivants de son stock de ciseaux à bois :

MOUVEMENTS STOCK (EN


DATES ENTREE SORTIE PRIX UNITAIRE QUANTITE)
01/01 3 700 240
21/05 86 154
11/07 260 4 700 414
02/08 200 214
02/09 60 154
21/11 300 6 000 454
26/11 261 193
16/12 270 5 270 463
26/12 231 232
TOTAL 830 838

TRAVAIL A FAIRE : Présenter la fiche de stock et valoriser les sorties et le stock final par
la méthode du C.M.P.A.C.E.

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REPONSE : PRESENTATION DE LA FICHE DE STOCK SELON LA METHODE DU


C.M.P.A.C.E.

ENTREES SORTIES STOCKS


DATES LIBELLES Q. P.U P.T. Q. P.U. P.T. Q. P.U. P.T.
01/01 Stock initial 240 3 700
21/05 ventes 86 154
11/07 achats 260 4 700 414
02/08 ventes 200 214
02/09 ventes 60 154
21/11 achats 300 6 000 454
26/11 ventes 261 193
16/12 achats 270 5 270 463
26/12 ventes 231 232

2) VALORISATION DU STOCK PAR LA METHODE DU COUT MOYEN PONDERE


CALCULE SUR LA DUREE MOYENNE DE STOCKAGE
Cette méthode est adaptée aux entreprises qui veulent directement valoriser leur stock final
par l’inventaire intermittent. Dans cette méthode, il n’y a pas de valorisation des sorties durant
l’exercice, les fiches de stocks sont alors seulement tenues en quantités. Le stock final est constaté
en quantité et valorisé sur la base du coût moyen pondéré des entrées sur la dernière période de
stockage. Le calcul se fait en plusieurs étapes :

 Calcul du COEFFICIENT de rotation du stock final (k)


Total des sorties de l’exercice en quantités
k =
stock final en quantité
 Calcul de la durée moyenne de stockage (D)

1
D= X 360 jours dans l’année (ou 12 mois)
k

Pour valoriser le stock final, on retiendra le coût moyen des achats des derniers jours de la
période (exercice) correspondant à durée moyenne de stockage :

Achats en valeur de la dernière période de stockage


C.M.P./d =
Quantités achetées de la dernière période de stockage

QUESTION 7 : Reprendre la question n° 2 précédente :

TRAVAIL A FAIRE : Calculer le coût moyen calculé sur la durée moyenne de


stockage

3) LA METHODE DU PRMIER ENTRE, PREMIER SORTI (P.E.P.S.)


Selon cette méthode, les articles les plus anciens sortent les premiers. En effet, on constitue
des lots fictifs avec les différentes entrées et le stock initial. Ainsi il y a autant de lots que d’entrées

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plus le stock initial. La sortie d’un article se fait à son coût d’entrée jusqu’à épuisement du premier
lot avant de prendre dans le lot suivant.

QUESTION 8 : Reprendre la question 2 :

TRAVAIL A FAIRE : Présenter la fiche de stock et valoriser les sorties par la


méthode du premier entré premier sorti.

REPONSE : PRESENTATION DE LA FICHE DE STOCK ET VALORISATION


DES SORTIES PAR LA METHODE P.E.P.S.

ENTREES SORTIES STOCKS


DATES LIBELLES Q. P.U P.T. Q. P.U. P.T. Q. P.U. P.T.
01/01 Stock intial 240 3 700
21/05 ventes

11/07 achats 260 4 700

02/08 ventes

02/09 ventes

21/11 achats 300 6 000

26/11 ventes

16/12 achats 270 5 270

26/12 ventes

III - LE TRAITEMENT COMPTABLE


L’analyse comptable est différente selon qu’il s’agit du système de l’inventaire permanent ou
intermittent.

A – ENREGISTREMENT DES OPERATIONS D’ACHAT ET DE VENTE DE


MARCHANDISES EN INVENTAIRE COMPTABLE PERMANENT

1) DEFINITION
C’est une organisation des stocks qui, par l’enregistrement continu des mouvements de
marchandises achetées ou vendues (au jour le jour des entrées et des sorties), permet de connaître
de façon constante, en cours d’exercice, les existants, chiffrés en quantité et en valeur, le coût
d’achat des marchandises achetées ou vendues.

2) L’ENREGISTREMENT DES FACTURES D’ACHATS DE MARCHANDISES


Principe
En inventaire permanent l’enregistrement se fait en 2 étapes :
- la constatation de l’achat et éventuellement des frais accessoires d’achat ;
- la constatation de l’entrée en stock des marchandises achetées.

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a) L’ENREGISTREMENT DE LA FACTURE SIMPLE D’ACHAT (sans réduction


ni majoration)
 Constatation de l’achat
601. achats de marchandises

4011 fournisseurs (achat à crédit)


521 banques locales
531 chèques postaux (achat au comptant)
571 caisses siège social

( facture n° ……)

 l’enregistrement de l’entrée en stock ou du stockage


31. marchandises

6031 variations de stocks de marchandises

(Entrée en stock de marchandises)

QUESTION 9 : soit la facture suivante,

SA FODI
Doit : MOKAM
Facture n° V-100 Le 01/05/08
marchandises 450 000
Net à payer 450 000

Règlement : - ½
- ½ à crédit

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire permanent


chez MOKAM.

b) L’ENREGISTREMENT DE LA FACTURE D’ACHAT COMPORTANT LES


REDUCTIONS COMMERCIALES (sans majorations)

 Constatation de l’achat
601. achats de marchandises (Net Commercial)

4011 fournisseurs (achat à crédit)


521 banques locales
531 chèques postaux (achat au comptant)
571 caisses siège social

( facture n° ……)

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 l’enregistrement de l’entrée en stock ou du stockage


31. marchandises (Net Commercial)

6031 variations de stocks de marchandises


(Entrée en stock de marchandises)

Question 10 : soit la facture suivante,

SA FODI
Doit : MOLA
Facture n° V-20 Le 16/05/08
marchandises 800 000
Rabais 5 % 40 000
Net à payer 760 000

Règlement : à crédit

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire permanent


chez SA FODI.

c) L’ENREGISTREMENT DE LA FACTURE D’ACHAT COMPORTANT LES


REDUCTIONS COMMERCIALES ET FINANCIERES (sans majorations)

 Constatation de l’achat
601. achats de marchandises (Net Commercial)

4011 fournisseurs (achat à crédit)


521 banques locales
531 chèques postaux (achat au comptant) Net financier
571 caisses siège social
773 escomptes obtenus (escompte)
( facture n° ……)

 l’enregistrement de l’entrée en stock ou du stockage


31. marchandises (Net Commercial)

6031 variations de stocks de marchandises


(Entrée en stock de marchandises)
Question 11 : soit la facture suivante,
SA FODI
Doit : MOLA
Facture n° V-369 Le 16/05/08
marchandises --------------
Remise 10 % --------------
--------------
Remise 5 % --------------
--------------
Net commercial --------------
Escompte 1 % --------------
Net financier 253 935
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TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire permanent


chez MOLA.
d) L’ENREGISTREMENT DE LA FACTURE D’ACHAT COMPORTANT LES
REDUCTIONS COMMERCIALES ET FINANCIERES ET LA TVA (majoration)

 Constatation de l’achat
601. achats de marchandises (Net Commercial)
4452 État TVA récupérable sur achats (TVA)
4011 fournisseurs (achat à crédit)
521 banques locales
531 chèques postaux (achat au comptant) Net à payer TTC
571 caisses siège social
773 escomptes obtenus (escompte)
( facture n° ……)
 l’enregistrement de l’entrée en stock ou du stockage
31. marchandises (Net Commercial)
6031 variations de stocks de marchandises
(Entrée en stock de marchandises)
Question 12 : soit la facture suivante,
SA FODI
Doit : STE MONOLUX
Facture n° V-70 Le 08/05/08
marchandises 600 000
Remise 8 % et 5 % 75 000
524 400
escompte 1 % 5 244
519 156
TVA 19,25 % --------------
Net à payer TTC --------------

Règlement par chèque bancaire

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire permanent


chez Sté MONOLUX.

e) L’ENREGISTREMENT DE LA FACTURE D’ACHAT COMPORTANT LES


REDUCTIONS COMMERCIALES ET FINANCIERES (réductions), LES FRAIS DE
TRANSPORT ET LA TVA (majorations)


Constatation de l’achat
601 achats de marchandises (Net Commercial + frais sur achat)
4452 État TVA récupérable sur achats (TVA/marchandises)
4453 État TVA récupérable sur transports (TVA/frais de transport)
4011 fournisseurs (achat à crédit)
521 banques locales
531 chèques postaux (achat au comptant) Net à payer TTC
571 caisses siège social
773 escomptes obtenus (escompte)
( facture n° ……)

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 l’enregistrement de l’entrée en stock ou du stockage


31. marchandises (Net Commercial + frais de transport)
Coût d’achat
6031 variations de stocks de marchandises
(Entrée en stock de marchandises)

Question 13: soit la facture suivante,

SA FODI
Doit : ETS NNANGHA
Facture n° V-20 Le 17/05/08
marchandises 400 000
Remise 10 % et 5 % 58 000
342 000
escompte 1 % 3 420
338 580
TVA 19,25 % --------------
Port forfait 60 000
TVA 19,25 % --------------
Net à payer TTC --------------
Règlement : en espèces

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire permanent


chez ETS NNANGHA.

REMARQUE : La TVA relative aux frais de transport sur achats s’ajoute au coût du transport si
elle n’est pas déductible.

f) L’ENREGISTREMENT DE LA FACTURE D’ACHAT RELATIVE A UNE


IMPORTATION DE MARCHANDISES
Les frais accessoires relatifs aux achats postérieurs (et même locaux) à l’entrée sur le
territoire national des marchandises importées tels que les frais de transport et d’assurance de la
frontière (le port, l’aéroport, la gare…) au magasin, frais de transit, commissions et courtages dus
à des entreprises situées sur le territoire national s’enregistrent dans les comptes 601 ou 6015.

Question 13: soit le dossier suivant relatif à l’importation de marchandises de SARLZOULA,

Date : 20 juin 2010

Marchandises HT --------------------------------- 40 000 000


Fret maritime--------------------------------------------- 600 000
Assurance transport maritime ----------------------- 1 500 000
Droits de Douane --------------------------------------- 16 000 000
Transport HT du port au magasin ------------------ 400 000
Rémunération HT du transitaire basé
au Cameroun -------------------- ------------- 250 000
TVA 19,25 %

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TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire permanent


chez SARL ZOULA.

g) L’ENREGISTREMENT DE LA FACTURE D’ACHAT COMPORTANT LES


AVANCES SUR COMMANDE

 Constatation de l’avance ou de l’acompte

4091 fournisseurs, avances et acomptes versés


571 caisse siège social
521 banques locales
531 chèques postaux
(… pour avance ou acompte)


Constatation de l’achat
601. achats de marchandises (Net Commercial + Frais sur achat)
4452 État TVA récupérable sur achats (TVA/marchandises)
4453 État TVA récupérable sur transports (TVA/frais de transport)
4011 fournisseurs (achat à crédit)
521 banques locales
531 chèques postaux (achat au comptant) Net à payer TTC
571 caisses siège social
4091 fournisseurs, avances et acomptes versés
773 escomptes obtenus (escompte)
( facture n° ……)

 l’enregistrement de l’entrée en stock ou du stockage


31. marchandises (Net Commercial + frais de transport)
Coût d’achat
6031 variations de stocks de marchandises
(Entrée en stock de marchandises)
Question 14 : soient les documents suivants,

SA FODI
Doit : SUPER SHOP
FACTURE N° 117 du 10/04/09
Marchandises 5 000 000
PIECE DE CAISSE N° 13 Remise 10 % ----------
----------
RECETTE DEPENSE Escompte 2 % ----------
1 600 000 ----------
TVA 19,25 % ----------
Libellé : avance sur commande de marchandises du Port débours payé 160 000
client SUPER SHOP ----------
Avance sur commande
Date : 10/04/09 Net à payer TTC ---------
Règlement : - 1/2 en espèces
- 1/2 à crédit

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TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire permanent


chez SUPER SHOP.

3) L’ENREGISTREMENT DES FACTURES DE VENTES DE MARCHANDISES

Principe
En inventaire permanent l’opération de vente entraîne la passation d’au moins deux
écritures :
- la constatation de la vente et éventuellement des frais accessoires ;
- la constatation de la sortie de stock des marchandises vendues.

a) L’ENREGISTREMENT DE LA FACTURE SIMPLE DE VENTE (sans réduction et sans


majoration)

 constatation de la vente
4111 clients
513 (521/531) chèques à encaisser
571 caisses siège social

701 ventes de marchandises


(Facture n°……..)

 constatation de la sortie de stock ou déstockage

6031 variations de stocks de marchandises


Coût d’achat vendues
31. marchandises
(Bon de sortie n° ….)

QUESTION 15 : soit la facture suivante,

SA FODI
Doit : MOKAM
Facture n° V-100 Le 01/05/08
marchandises 450 000
Net à payer 450 000

Règlement : - ½
- ½ à crédit

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire permanent


chez SA FODI sachant que le coût d’achat des marchandises figurant sur cette facture est de
300 000 F.

b) LE TAUX DE MARQUE BRUT (TMB)


 DEFINITION
C’est le pourcentage de la marge brute sur le chiffre d’affaires. La marge brute (MB) est
un solde significatif de gestion, calculé comme différence entre le prix de vente et le prix d’achat
corrigé de la variation de stock.
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 CALCUL DU TAUX DE MARQUE BRUT

Marge brute
TMB = x 100 MB = Prix de vente - prix d’achat
Prix de vente +ou- variation de stock

QUESTION 16 : Calculer le taux de marque brut d’une marchandise dont le prix d’achat est 1
420 000 F ; le prix de vente 665 000 F ; la variation de stock -954 000 (solde créditeur).

 ROLE DU TAUX DE MARQUE BRUT


Il permet de calculer le prix d’achat connaissant le prix de vente et vis versa. A cet effet :

Prix d’achat
Prix de vente = X 100
(100-taux)

Prix de vente
Prix d’achat = X (100-taux)
100

QUESTION 17 : Calculer le prix d’achat d’une marchandise dont le prix de vente est de
1 500 000 F ; taux de marque brut 25%. Quel est le prix de vente d’un article dont le prix d’achat
est de 800 000 F ; taux de marque 30%.

c) L’ENREGISTREMENT DE LA FACTURE DE VENTE COMPORTANT LES


REDUCTIONS COMMERCIALES (sans majorations)

 constatation de la vente
4111 clients
513 (521/531) chèques à encaisser
571 caisses siège social Net Commercial

701 ventes de marchandises


(Facture n°……..)

 constatation de la sortie de stock ou déstockage

6031 variations de stocks de marchandises


Coût d’achat vendues
31. marchandises
(Bon de sortie n° ….)

58
Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

QUESTION 18 : soit la facture suivante,

SA FODI
Doit : MOLA
Facture n° V-20 Le 16/05/08
marchandises 800 000
Rabais 5 % 40 000
Net à payer 760 000

Règlement : à crédit

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire permanent


chez SA FODI sachant que le taux de marque brut pour la détermination du coût d’achat
des marchandises vendues est de 30 %.

c) L’ENREGISTREMENT DE LA FACTURE DE VENTE COMPORTANT LES


REDUCTIONS COMMERCIALES ET FINANCIERES (sans majorations)

 constatation de la vente
4111 clients
513 (521/531) chèques à encaisser Net financier (à payer)
571 caisses siège social
673 Escomptes accordés
701 ventes de marchandises Net Commercial
(Facture n°……..)

 constatation de la sortie de stock ou déstockage

6031 variations de stocks de marchandises


Coût d’achat vendues
31. marchandises
(Bon de sortie n° ….)

QUESTION 19 : soit la facture suivante,

SA FODI
Doit : MOLA
Facture n° V-369 Le 16/05/08
marchandises --------------
Remise 10 % --------------
--------------
Remise 5 % --------------
--------------
Net commercial --------------
Escompte 1 % --------------
Net financier 253 935

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire permanent


chez SA FODI sachant que le taux de marque brut pour la détermination du coût d’achat
des marchandises vendues est de 25 %.
59
Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

d) L’ENREGISTREMENT DE LA FACTURE DE VENTE COMPORTANT LES


REDUCTIONS COMMERCIALES ET FINANCIERES ET LA TVA (majoration)

 constatation de la vente
4111 clients
513 (521/531) chèques à encaisser Net à payer TTC
571 caisses siège social
673 Escomptes accordés
701 ventes de marchandises Net Commercial
4431 État, TVA facturée sur vente
(Facture n°……..)

 constatation de la sortie de stock ou déstockage

6031 variations de stocks de marchandises


Coût d’achat vendues
31. marchandises
(Bon de sortie n° ….)

QUESTION 20 : soit la facture suivante,

SA FODI
Doit : STE MONOLUX
Facture n° V-70 Le 08/05/08
marchandises 600 000
Remise 8 % et 5 % 75 000
524 400
escompte 1 % 5 244
519 156
TVA 19,25 % --------------
Net à payer TTC --------------

Règlement par chèque bancaire

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire permanent


chez SA FODI sachant que le coût d’achat des marchandises figurant sur cette facture est de
480 000 F.

e) L’ENREGISTREMENT DE LA FACTURE DE VENTE COMPORTANT LES


REDUCTIONS COMMERCIALES ET FINANCIERES (réductions), LES FRAIS DE
TRANSPORT ET LA TVA (majorations)

i) FACTURATION FORFAITAIRE AU CLIENT DU COÜT DE LA LIVRAISON

60
Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

 constatation de la vente
4111 clients
513 (521/531) chèques à encaisser Net à payer TTC
571 caisses siège social
673 Escomptes accordés
701 ventes de marchandises Net Commercial
7071 ports facturés…
4431 État, TVA facturée sur vente
4432 État, TVA facturée sur prestations de services
(Facture n°……..)

 constatation de la sortie de stock ou déstockage

6031 variations de stocks de marchandises


Coût d’achat vendues
31. marchandises
(Bon de sortie n° ….)

QUESTION 21 : soit la facture suivante,

SA FODI
Doit : ETS NNANGHA
Facture n° V-20 Le 17/05/08
marchandises 400 000
Remise 10 % et 5 % 58 000
342 000
escompte 1 % 3 420
338 580
TVA 19,25 % --------------
Port forfait 60 000
TVA 19,25 % --------------
Net à payer TTC --------------
Règlement : en espèces

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire permanent


chez SA FODI sachant que le coût d’achat des marchandises figurant sur cette facture est de
260 000 F.

ii) FACTURATION DU DEBOURS AU CLIENT DU COÜT DE LA LIVRAISON

 Engagement des frais de transport par le fournisseur


613 transport pour le compte de tiers
401 fournisseurs
521 (531/571) banques locales

61
Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

 constatation de la vente
4111 clients
513 (521/531) chèques à encaisser Net à payer TTC
571 caisses siège social
673 Escomptes accordés
701 ventes de marchandises Net Commercial
781 transferts de charges d’exploitation (port débours)
4431 État, TVA facturée sur vente
(Facture n°……..)

 constatation de la sortie de stock ou déstockage

6031 variations de stocks de marchandises


Coût d’achat vendues
31. marchandises
(Bon de sortie n° ….)

QUESTION 22 : soient les documents ci-après,

SA FODI
Doit : SUPER SHOP
FACTURE N° 117 du 10/04/09
Marchandises 4 500 000
PIECE DE CAISSE N° 10 Remise 10 % ----------
----------
RECETTE DEPENSE Remise 5 % ----------
110 000 ----------
Escompte 1% ----------
Libellé : frais de transport payés à la charge des ETS ----------
SUPER SHOP pour expédition des marchandises TVA 19,25 % ----------
Port débours payé 110 000
Date : 10/04/09 ---------
Net à payer TTC ---------
Règlement : - 1/2 en espèces
- 1/2 à crédit

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire permanent


chez SA FODI sachant que le taux de marque brut pour la détermination du coût d’achat
des marchandises vendues est de 30 %.

g) L’ENREGISTREMENT DE LA FACTURE DE VENTE COMPORTANT LES


AVANCES OU ACOMPTES SUR COMMANDE

 Encaissement des avances ou acomptes


571 (521/531) caisses siège social
4191 clients, avances et acomptes reçus
(Pièce de caisse n°…, …)

62
Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

 constatation de la vente
4111 clients (à crédit)
513 (521/531) chèques à encaisser Net à payer TTC
571 caisses siège social (au comptant)
673 Escomptes accordés
4191 clients, avances et acomptes reçus
701 ventes de marchandises (Net Commercial)
781 transferts de charges d’exploitation (port débours)
4431 État, TVA facturée sur vente
(Facture n°……..)

 constatation de la sortie de stock ou déstockage

6031 variations de stocks de marchandises


Coût d’achat vendues
31. marchandises
(Bon de sortie n° ….)

QUESTION 23 : soient les documents ci-après,

PIECE DE CAISSE N° 23 SA FODI


RECETTE DEPENSE Doit : ETS DELUX
75 000 FACTURE N° 228 du 25/05/09
Libellé : frais de transport payés à la charge des ETS Marchandises 3 700 000
DELUX pour expédition des marchandises Remise 5 % ----------
Date : 25/05/09 ----------
Remise 10 % ----------
PIECE DE CAISSE N° 20 ----------
RECETTE DEPENSE Escompte 2 % ----------
1 600 000 ----------
TVA 19,25 % ----------
Libellé : avance sur commande de marchandises du Port débours payé 75 000
client SUPER SHOP ---------
Avance sur commande ----------
Date : 17/05/09 Net à payer TTC ---------
Règlement : - 1/2 en espèces
- 1/2 à crédit

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire permanent


chez SA FODI sachant que le taux de marque brut pour la détermination du coût d’achat
des marchandises vendues est de 25 %.

B) ENREGISTREMENT DES OPERATIONS D’ACHAT ET DE VENTE DE


MARCHANDISES EN INVENTAIRE COMPTABLE INTERMITTENT
1) DEFINITION
C’est une organisation comptable des stocks où seul un recollement périodique, au moins
une fois par exercice, des existants chiffrés en quantité et en valeur est effectué.

63
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2) L’ENREGISTREMENT COMPTABLE
PRINCIPE
Au cours de l’exercice, on comptabilise uniquement les factures d’achat et les factures de vente
sans constater les entrées et sorties du stock. En fin d’exercice, grâce à un inventaire
extracomptable, on détermine le stock physique (ou stock final) qu’on évalue par la méthode du
coût moyen pondéré de période de stockage.

a) EN COURS D’EXERCICE

i) ENREGISTREMENT DES FACTURES DE VENTE

 Engagement des frais de transport par le fournisseur


613 transport pour le compte de tiers
401 fournisseurs
521 (531/571) banques locales

 constatation de la vente
4111 clients
513 (521/531) chèques à encaisser Net à payer TTC
571 caisses siège social
673 Escomptes accordés
701 ventes de marchandises Net Commercial
781 transferts de charges d’exploitation (port débours)
4431 État, TVA facturée sur vente
(Facture n°……..)

QUESTION 24 : soient les documents ci-après,

SA FODI
Doit : SUPER SHOP
FACTURE N° 117 du 10/04/09
Marchandises 4 500 000
PIECE DE CAISSE N° 10 Remise 10 % ----------
----------
RECETTE DEPENSE Remise 5 % ----------
110 000 ----------
Escompte 1% ----------
Libellé : frais de transport payés à la charge des ETS ----------
SUPER SHOP pour expédition des marchandises TVA 19,25 % ----------
Port débours payé 110 000
Date : 10/04/09 ---------
Net à payer TTC ---------
Règlement : - 1/2 en espèces
- 1/2 à crédit

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire intermittent


chez SA FODI.

64
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ii) ENREGISTREMENT DES FACTURES D’ACHATS


Constatation de l’achat
601. achats de marchandises (Net Commercial + frais sur achat)
4452 État TVA récupérable sur achats (TVA/marchandises)
4453 État TVA récupérable sur transports (TVA/frais de transport)
4011 fournisseurs (achat à crédit)
521 banques locales
531 chèques postaux (achat au comptant) Net à payer TTC
571 caisses siège social
773 escomptes obtenus (escompte)
( facture n° ……)

Question 25 : soit la facture suivante,

SA FODI
Doit : ETS NNANGHA
Facture n° V-20 Le 17/05/08
marchandises 400 000
Remise 10 % et 5 % 58 000
342 000
escompte 1 % 3 420
338 580
TVA 19,25 % --------------
Port forfait 60 000
TVA 19,25 % --------------
Net à payer TTC --------------
Règlement : en espèces

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable en inventaire intermittent


chez ETS NNANGHA.

b) EN FIN D’EXERCICE

i) ANNULATION DU STOCK INITIAL

6031 variations de stocks de marchandises

31. marchandises

ii) CONSTATATION DU STOCK INITIAL

31. marchandises

6031 variations de stocks de marchandises

65
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IV – LA FACTURE D’AVOIR OU NOTE DE CREDIT


Elle est établie pour constater des événements survenus après la vente ou l’achat.

A) DEFINITION
C’est une facture établie par le fournisseur et adressé au client pour constater un retour de
marchandises, des emballages consignés effectué par le client ou lorsqu’il obtient une réduction
de prix après la facturation.
Le net à déduire de la facture d’avoir constitue la créance du client sur le fournisseur.

B) REGLES RELATIVES AUX AVOIRS

REGLE N°1
La facture d’avoir, constatant un retour de marchandises, doit reprendre les conditions
commerciales de la facture « Doit » initiale.

REGLE N° 2
La facture d’avoir constatant une réduction commerciale ou financière nouvelle, accordée
après la facturation initiale par le fournisseur à son client, ne comporte que cette réduction et la
taxe correspondante.

C) PRESENTATION DE L’AVOIR
La facture d’avoir est présentée comme une facture doit.

QUESTION 26 : Soit la facture n° 214 du 15/01/2003 ci-après de la Quincaillerie du Sud à son


client OBAMA : Peinture 675 000 F HT ; remises 1 % et 6 % ; escompte 2 % ; TVA 19,25 %.
Le 26/01/2003, l’entreprise OBAMA retourne à la Quincaillerie du Sud un pot de peinture
défectueux d’un montant de 67 500 F HT
Le 27/01/2003, la Quincaillerie du Sud lui adresse la note de crédit n° AV-09

TRAVAIL A FAIRE :
1) Présenter la facture n° 214 et calculer le montant net à payer.
2) Présenter l’avoir n° AV-09 et calculer le montant net à déduire.

D) ENREGISTREMENT COMPTABLE DES AVOIRS

1) LES RETOURS DE MARCHANDISES OU LES RENTREES EN STOCK


La conséquence d’un retour de marchandises est l’annulation de l’achat chez le client et de
la vente chez le fournisseur.

a) CHEZ LE FOURNISSEUR : FACTURE D’AVOIR CONTATANT UN RETOUR SUR


VENTE

701 ventes marchandises (net commercial)


4431 TVA facturée sur vente (TVA)
612 Transport sur ventes (Port)
4111 clients (net à déduire)
673 escompte accordé (escompte)

avoir n°….

66
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N.B. : si l’entreprise pratique l’inventaire permanent, en plus de l’écriture ci-dessus,


on va constater la rentrée (réintégration) en stock des marchandises retournées par
l’écriture suivante :

31 marchandises (coût d’achat)


6031 variations des stocks de marchandises

b) CHEZ LE CLIENT : FACTURE D’AVOIR CONSTATANT UN RETOUR SUR


ACHAT

a) ENGAGEMENT DES FRAIS DE TRANSPORT RELATIFS AU RETOUR DE


MARCHANDISES

 Engagement des frais de transport relatifs au retour de marchandises

613 Transport pour le compte de tiers


4011 Fournisseurs
521 Banques locales (transport TTC)
531 Chèques postaux
571 Caisse siège social

 Comptabilisation de la facture d’avoir pour retour sur achat

4011 fournisseurs net à déduire


773 escompte obtenu escompte

601 achats marchandises (net commercial)


4452 TVA récupérable sur achats (TVA)
7071/781 (port)
4432 TVA facturée sur prestation (TVA/port facturé)
avoir n°…

N.B. : si l’entreprise pratique l’inventaire permanent, en plus de l’écriture ci-dessus,


on va constater la sortie du stock des marchandises retournées en passant l’écriture
suivante :

6031 variation des stocks de marchandises (net commercial)


311 marchandises

QUESTION 27 : Reprendre la question n° 26

TRAVAIL A FAIRE : Présenter l’analyse comptable chez :


 Quincaillerie du Sud
 ETS OBAMA
En inventaire intermittent.

67
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2) FACTURE D’AVOIR CONSTATANT LES REDUCTIONS HORS FACTURE


La non-conformité des marchandises livrées, les défauts de qualité, le non respect par erreur
des conditions de vente accordant des réductions et le paiement avant le terme prévu peuvent
conduire le fournisseur à accorder après facturation (hors facture), des réductions de prix
exceptionnelles

a) LES REDUCTIONS COMMERCIALES NOUVELLES OU HORS


FACTURE « DOIT »

a) REDUCTIONS COMMERCIALES HORS FACTURES ACCORDES

701 ventes marchandises réduction HT.


4431 TVA facturée sur vente TVA

4111 clients net à déduire TTC

avoir n°….

b) REDUCTIONS COMMERCIALES HORS FACTURES OBTENUES

4011 fournisseurs net à déduire TTC


601 Achats de marchandises (concernent un seul achat) HT
6019 RRR obtenus non ventilés (concernent plusieurs achats) HT
4452 TVA récupérable sur achats TVA

avoir n°….

QUESTION 28 : Le 23/05/2003, la Société CONSTRUCT B.P. 17014 Yaoundé a adressé


l’avoir n° AV-31, concernant une ristourne de 40 000 F HT, à son client QUIFFEROU à
Yaoundé ; TVA 19,25 %.

TRAVAIL A FAIRE
1°) Calculer le net à déduire de cet avoir.
2°) Présenter l’analyse comptable chez :
 Société CONSTRUCT
 Société QUIFFEROU

2) LES REDUCTIONS FINANCIERES NOUVELLES

a) ESCOMPTES DE REGLEMENT ACCORDES HORS FACTURE


673 escompte accordé escompte HT
4431 TVA facturée sur vente TVA

4111 clients net à déduire TTC

avoir n°….

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b) ESCOMPTES DE REGLEMENT OBTENUS HORS FACTURE

4011 fournisseurs net à déduire TTC

773 escompte obtenu escompte HT


4452 TVA récupérable sur achats TVA

avoir n°….

QUESTION 4 : Le 15 mars 2003 l’ETS NZIKO à Yaoundé a accordé un escompte de 12 000 F


HT à son client ESSOMBA, pour règlement anticipé ; TVA 19,25 % ; Avoir n° AV-023

TRAVAIL A FAIRE :
1°) Calculer le net à déduire ;
2°) Présenter l’analyse comptable chez :
 ETS NZIKO
 ETS ESSOMBA

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CHAPITRE 6 : LES EMBALLAGES COMMERCIAUX


I – DEFINITION
Les emballages sont des objets utilisés pour contenir, envelopper, protéger conditionner les
produits ou les marchandises les matières livrées à la clientèle en même temps que leur contenu.

II – CLASSIFICATION DES EMBALLAGES


On distingue :
- Les emballages commerciaux
- Le matériel d’emballage

A) LES EMBALLAGES COMMERCIAUX

1) DEFINITION
Les emballages commerciaux sont des objets de valeur relativement faible ou d’une durée
d’utilisation généralement inférieure à un an, non identifiables, destinés à contenir des produits ou
des marchandises et qui sont livrés à la clientèle en même temps que leur contenu.

2) LES TYPES D’EMBALLAGES COMMERCIAUX


Le SYSCOHADA distingue trois types d’emballages commerciaux :
- Les emballages perdus ou non récupérables ;
- Les emballages récupérables ;
- Les emballages à usage mixte.

a) LES EMBALLAGES PERDUS OU NON RECUPERABLES


Ils servent une seule fois et sont jetés. Exemple : papier, boîte, bouteille en
plastique cartons, sachets, sacs…

b) LES EMBALLAGES RECUPERABLES


Ils servent pour contenir les produits ou les marchandises à plusieurs reprises et sont en
général consignés prêtés ou loués aux clients. Exemple : bouteilles en verre, fûts, casiers,
bouteilles à gaz…

c) LES EMBALLAGES A USAGE MIXTE


Ils sont utilisés indifféremment comme emballages perdus et comme des emballages
récupérables. C’est dans le cas des entreprises où les emballages sont vendus avec engagement de
reprise ou de rachat.

B) LE MATERIEL D’EMBALLAGE OU EMBALLAGES RECUPERABLES


IDENTIFIABLES
C’est un objet de valeur relativement importante identifiable par l’entreprise, destiné à être
utilisé de manière durable pour les besoins de l’entreprise notamment comme instrument de travail
servant pour le logement, le stockage ou la conservation des stocks. En principe, il n’est jamais
livré aux clients. Exemple : conteneur, citernes…

III – EVALUATION DES EMBALLAGES COMMERCIAUX


Ils sont évalués exactement comme les marchandises, ils entrent en stock :
- Au coût direct d’achat pour les acquisitions à titre onéreux ;
- Au coût de production pour les emballages produits ;
- À la valeur vénale pour ceux acquis à titre gratuit.

70
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IV – TRAITEMENT COMPTABLE DES EMBALLAGES COMMERCIAUX


A) LES ACQUISITIONS D’EMBALLAGES
6081 achats d’emballages perdus
6082 achats d’emballages récupérables non identifiables
4452 TVA récupérable sur achats
4011 fournisseurs
521 banques locales
531 chèques postaux
571 caisses siège social
(facture ou chèque ou pièce de caisse n°…)
REMARQUE :
 Les frais accessoires sur achat d’emballages sont enregistrées dans les comptes (608 ou
6085) ;
 Lorsque l’entreprise utilise le système de l’inventaire permanent, il faut constater l’écriture
d’entrée en stock au coût d’achat en débitant le compte 33… par le crédit du compte 6033.
QUESTION 1 : La Société MAISCAM a effectué les opérations suivantes :
12/10/2003 : achat de 2 conteneurs, facture n° A-026 12 000 000 F HT ;
TVA 19,25 % ; paiement 10 jours fin de mois de livraison ;
15/10/2003 : achat de fûts, facture n° A-402 1 800 000 F HT ;
TVA 19,25 % ; paiement fin de mois de livraison.
TRAVAIL A FAIRE
1) calculer le net à payer de la facture n° A-026 et A-402 ;
2) Présenter l’analyse comptable chez MAISCAM (inventaire intermittent).
QUESTION 2 : On vous fournit les documents ci-après de la SARL ZOULA
SOCIETE EMBACAM B.P. 270 Douala

Doit : SARL ZOULA B.P. 4 872 Yaoundé

FACTURE N° 226 Le 17 juin 2008 A Douala


Réf. Désignation Unité Quantité Prix unit Prix total
Y200 Caissettes aluminium caissette 5 000 100 500 000
WB5 Caissettes en bois caissette 1 000 40 40 000
Brut 540 000
Remise 10 % 54 000
486 000
Escompte 2 % 9 720
476 280
TVA 19,25 % ------------
Port débours 27 000
Net à payer TTC ------------
Règlement : - ½ par chèque
- ½ à crédit

Date : 20 juin 2008


ETAT RECAPITULATIF DES ELEMENTS CONSTITTUTIFS DU COUT D’UNE IMPORTATION DE 20 000
COFFRETS

I – Dépenses engagées hors frontière


71
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Prix des coffrets payé au fournisseur--------------------------------- 4 000 000


Frais de transport maritime--------------------------------------------- 600 000
Assurance transport maritime ------------------------------------------- 400 000

II – Dépenses postérieures à l’entrée des coffrets sur le territoire national


Droits de Douane -------------------------------------------------------- 2 500 000
Transport HT du port au magasin -------------------------------------- 300 000
Rémunération HT du transitaire-------------------- ---------------------- 250 000
TVA 19,25 % ----------------------------------------------------------------- ---------
Les coffrets et les cassettes en aluminium sont des emballages récupérables, les autres les
emballages perdus

TRAVAIL A FAIRE : Enregistrer au journal ces documents en inventaire permanent.


Quand c’est nécessaire, les frais d’achat sont répartis proportionnellement au montant brut
des différents emballages.
B) LA VENTE D’EMBALLAGES COMMERCIAUX

1) LA VENTE D’EMBALLAGES PERDUS

 En inventaire intermittent : pas d’écriture car le prix des emballages perdus est
incorporé au prix du contenu. Cependant, si le prix de vente des emballages perdus est
dissocié du prix de vente du contenu, la vente des emballages perdus est enregistrée au
crédit du compte « 7071 ports, emballages perdus et autres frais facturés ».
 En inventaire permanent, en plus de la comptabilisation ou non du prix de vente des
emballages perdus comme ci-dessus, on doit constater la sortie du stock des
emballages perdus livrés aux clients avec leur contenu en passant l’écriture suivante :
6033 variations des stocks d’autres approvisionnements
3351 emballages perdus

2) VENTE DES EMBALLAGES RECUPERABLES

411 clients
4194 clients, dettes pour emballages et matériels consignés
513 (521/531) chèques à encaisser

7074 bonis sur reprise et cession d’emballages


4431 État, TVA facturée sur ventes

N.B. : Lorsque l’entreprise pratique l’inventaire permanent, en plus de cette écriture, on


constate la sortie du stock des emballages récupérables vendus en passant l’écriture :

6033 variations des stocks d’autres approvisionnements


3352 emballages récupérables non identifiables coût d’achat

72
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C) LA CONSIGNATION DES EMBALLAGES RECUPERABLES NON


IDENTIFIABLES
La consignation est la somme d’argent que le fournisseur demande en contrepartie du prêt
de l’emballage et qu’il s’engage à rembourser lors de la restitution.

1) SIMPLE CONSIGNATION DU FOURNISSEUR (CHEZ LE CLIENT)

4094 fournisseurs, créances pour emballages à rendre (HT)


4454 TVA récupérable sur services extérieurs…

4011 fournisseurs (à crédit)


521 banques locales TTC
531 chèques postaux (au comptant)
571 caisses siège social

2) CONSIGNATION DES EMBALLAGES SUR FACTURE D’ACHAT


Les emballages sont enregistrés dans le compte « 4094 fournisseurs, créances pour
emballages et matériels à rendre ».

60. achats
4452 TVA récupérable/achats
4453 TVA récupérable/transport
4454 TVA récupérable/services extérieurs…
4094 fournisseurs, créances pour emballages et matériel à rendre
4011 fournisseurs
521 banques locales
531 chèques postaux
571 caisses siège social
773 escomptes obtenus
(Facture ou chèque ou pièce de caisse n°…)

3) SIMPLE CONSIGNATION AU CLIENT (CHEZ LE FOURNISSEUR)


Les emballages sont enregistrés dans le compte « 419 clients, dettes pour emballages et
matériels consignés ».

4111 clients
513 (521 / 531) chèques à encaisser
571
4194 clients, dettes pour emballages consignés
4432 TVA facturée/prestations de services

4) CONSIGNATION D’EMBALLAGES SUR FACTURES DE VENTES

4111 clients Net à


513 chèques à encaisser payer
571 caisse toute taxe
673 escompte accordé escompte

73
Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

70. ventes net commercial


4431 Etat, TVA facturée/ventes TVA
7071 port, emballages perdus et autres frais (781) port
4432 Etat, TVA facturée sur prestation de services
4194 clients, dettes pour emballages
et matériel cosignés

Facture ou chèque ou pièce caisse n°……

QUESTION 3 : Le 11 novembre 2003, les Huileries du Cameroun ont adressé la facture n° V-9 à
son client DALMAT :
Huile de palme 800 000 F HT
Consignation de 30 fûts 60 000 F HT
TVA 19,25 %
Paiement fin de mois de livraison

TRAVAIL A FAIRE
1) Présenter la facture n° V-9
2) Présenter l’analyse comptable chez HUILERIES du Cameroun et chez ETS DALMAT
(inventaire intermittent)

QUESTION 4 : Enregistrer les documents ci-après au journal de SA FODI :


ETS NNANGHA & CIE SA FODI
Doit : SA FODI Doit : MOLA
Facture n° 287 Le 07/06/08 Facture n° 77 Le 08/06/08
marchandises 2000 000 marchandises 1 000 000
escompte 1 % 20 000 escompte 2 % 20 000
1 980 000 980 000
Port facturé 200 000 Port facturé 90 000
Emballages 400 000 Emballages 250 000
TVA 19,25 % ----------- TVA 19,25 % ----------
Net à payer TTC ------------ Net à payer TTC ----------
Règlement : 15 jours Règlement : en espèces

D) LES OPERATIONS DE RESTITUTION DES EMBALLAGES CONSIGNES


Deux situations peuvent se produire :
1) RESTITUTION NORMALE
Le fournisseur reprend les emballages qui lui sont restitués en remboursant au client le prix
exact de consignation.

a) RESTITUTION DES EMBALLAGES AU FOURNISSEUR (CHEZ LE CLIENT)

4011 fournisseurs (513, 521, 531, 571…) (net à déduire TTC)

4094 fournisseurs, créances/emballages (prix de consignation HT)


4454 TVA récupérable/services

74
Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

(Avoir n°…..)

b) RESTITUTION DES EMBALLAGES PAR LE CLIENT (CHEZ LE FOURNISSEUR)

4194 clients dettes/emballages (prix de consignation HT)


4432 TVA facturée / prestations de services

4111 clients (521, 531, 571…) (net à déduire TTC)

(avoir n°….)

QUESTION 5 : Le 15 décembre 2003, les Huileries du Cameroun ont adressé l’avoir n° AV-99 à
son client DALMAT pour déconsignation des emballages consignés le 11/11/2003 :
5 Fûts consignés à 2000 f HT/fût
TVA 19,25 %

TRAVAIL A FAIRE
1) Présenter l’avoir n° AV-99
2) Présenter l’analyse comptable chez HUILERIES du Cameroun et chez ETS DALMAT

QUESTION 6 : Enregistrer les documents ci-après au journal de SA FODI :


ETS NNANGHA & CIE SA FODI
Avoir : SA FODI Avoir : MOLA
Facture n° AV-35 Le 09/06/08 Facture n° AV-202 Le 10/06/08
Emballages 300 000 Emballages 400 000
TVA 19,25 % ---------- TVA 19,25 % ----------
Net à déduire ---------- Net à déduire ----------

2) FACTURE D’AVOIR POUR RETOUR DE MARCHANDISES COMPORTANT DES


EMBALLAGES RESTITUES

a) CHEZ LE FOURNISSEUR

701 ventes de marchandises


612 transports sur ventes
4194 clients, dettes pour emballages consignés
4431 Etat, TVA facturée/ventes
4432 Etat, TVA facturée/prestation de services
411 clients
521 (531/572) banques locales
673 escomptes accordés

(avoir n°….)

75
Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

b) CHEZ LE CLIENT

401 fournisseurs
513 (521/531) chèques à encaisser
571 caisses siège social
773 escomptes obtenus
4094 fournisseurs, créances pour emballages à rendre
601 achats de marchandises
4452 Etat, TVA récupérable/achats
4454 Etat, TVA récupérable/services
781 (7071) transferts de charges d’exploitation

QUESTION 7 : On vous vous demande d’enregistrer les factures ci-après au journal de la SA FODI

ETS NNANGHA & CIE SA FODI


Avoir : SA FODI Avoir : MOLA
Facture n° AV-36 Le 11/06/08 Facture n° AV-303 Le 16/05/08
marchandises 500 000 marchandises 2 000 000
TVA 19,25 % ----------- Escompte 2 % 40 000
Emballages 800 000 1 960 000
TVA 19,25 % -------------- TVA 19,25 % ------------
Port débours -------------- Emballages 600 000
Net à déduire -------------- TVA 19,25 % --------------
Port débours 70 000
Net à déduire -------------

3) RESTITUTION DES EMBALLAGES FAITE A UN PRIX INFERIEUR

a) RESTITUTION DES EMBALLAGES AU FOURNISSEUR (CHEZ LE CLIENT)

4011 fournisseurs (521,531,571) (Net à déduire TTC)


6224 malis sur emballages (Malis)

4094 fournisseurs créances/emballages (prix de consignation HT)


4454 TVA récupérable/services

(Avoir n°…..)

Malis = prix de consignation – prix de reprise

b) RESTITUTION DES EMBALLAGES PAR LE CLIENT (CHEZ LE FOURNISSEUR)

4194 clients dettes/emballages (prix de consignation HT)


4431 TVA facturée sur vente

4111 clients (513, 571) (Net à déduire TTC)


7074 bonis/reprise et cessions d’emballages (Bonis)

(Avoir n°….)

76
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QUESTION 8 : Le 20 décembre 2003, les Huileries du Cameroun ont adressé l’avoir n°


AV-100 à son client DALMAT pour déconsignation des emballages consignés le 11/11/2003 :
10 Fûts consignés à 2000 f HT/fût ; prix de reprise 1500 F HT/fût.
TVA 19,25 %

TRAVAIL A FAIRE
1) Présenter l’avoir n° AV-100
2) calculer le bonis/malis
3) Présenter l’analyse comptable chez HUILERIES du Cameroun et chez ETS DALMAT

QUESTION 8 : Enregistrer les documents ci-après au journal de SA FODI :

ETS NNANGHA & CIE SA FODI


Avoir : SA FODI Avoir : MOLA
Facture n° AV-023 Le 13/06/08 Facture n° AV-88 Le 14/06/08
Restitution des emballages Restitution des
qui avaient été consignés à emballages repris à
800 000 F 720 000 90 % du prix de
TVA 19,25 % ----------- consignation 540 000
TVA 19,25 % ------------
Net à déduire ---------- Net à déduire ----------

4) LA NON RESTITUTION D’EMBALLAGES

a) SUR FACTURE D’ACHAT (CHEZ LE CLIENT)

 LA NON RESTITUTION EST VOLONTAIRE

6082 achats d’emballages récupérables prix de consignation HT


4094 fournisseurs créances/emballages

(Facture n°…..)

N.B. : Si l’entreprise pratique l’inventaire permanent, en plus de cette écriture, on constate


l’entrée en stock des emballages :

3352 emballages récupérables coût d’achat


6033 variations stocks d’autres approvisionnements

 LA NON RESTITUTION EST INVOLONTAIRE (cas de destruction ou de vol)

831 charges H.A.O. constatées prix de consignation HT


4094 fournisseurs créances/emballages

b) SUR FACTURE DE VENTE (CHEZ LE FOURNISSEUR)

4194 clients, dettes pour emballages et matériel consigné


7074 bonis s/reprises et cessions d’emballages

77
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REMARQUE : Si l’entreprise pratique le système de l’inventaire permanent on doit constater


l’entrée.

QUESTION 9 : Le 25 décembre 2003, les Huileries du Cameroun ont adressé la facture n°


V-109 à son client DALMAT pour vente des emballages non restitués :
10 Fûts consignés à 2000 f HT/fût ;
TVA 19,25 %

TRAVAIL A FAIRE
1) Présenter la facture n° V-109
2) Présenter l’analyse comptable chez HUILERIES du Cameroun et chez ETS
DALMAT

QUESTION 10 : Enregistrer les opérations ci-après au journal de SA FODI :


04/07/08 : Reçu du fournisseur TKC la facture n° 485 relative à la facturation ferme des
emballages non restitués dans les délais. Ces emballages consignés pour une valeur de
350 000 F vont servir au besoin de l’entreprise.
06/07/08 : adressé au client EDD une facture de vente concernant les emballages consignés
non rendus : 400 000 F
12/07/08 : reçu du fournisseur LNG une facture relative aux emballages consignés non
restitués dans les délais parce que complètement consumés par les flammes d’un incendie
qui est survenu dans un magasin de l’entreprise. Montant : 560 000 F

E) LE PRÊT D’EMBALLAGES ET LEUR RESTITUTION

1) LE PRÊT
Pas d’écriture à passer car le prix du prêt est égal à zéro franc.

2) LA NON RESTITUTION DES EMBALLAGES PRETES

a) ANALYSE COMPTABLE CHEZ LE FOURNISSEUR


Deux cas sont à envisager :
 Les emballages prêtés non restitués sont facturés au client

Le prêt se transforme en une vente d’emballages

411 clients (net à payer TTC)


513 (521/531) chèques à encaisser
571 caisse siège social
7074 bonis sur reprise et cession d’emballages (prix de vente HT)
4431 État, TVA facturée sur prestations de services

 Les emballages prêtés non restitués ne sont pas facturés au client

831 (104) charges H.A.O. constatées (coût d’achat)


3352 emballages récupérables

78
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b) ANALYSE COMPTABLE CHEZ LE CLIENT


Trois cas sont à envisager :

 Conservation pour les besoins de l’entreprise


6082 achats d’emballages récupérables non identifiables (coût d’achat HT)
4452 TVA récupérable sur achats
4011 fournisseurs
521 banques locales
531 chèques postaux (net à payer TTC)
571 caisses siège social
(Facture ou chèque ou pièce de caisse n°…)

N.B. : si l’entreprise pratique l’inventaire permanent, en plus de cette écriture, on


constate l’entrée en stock.

 Les emballages sont détruits ou volés

831 charges H.A.O. constatées (coût d’achat HT)


4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs
4011 fournisseurs
521 banques locales
531 chèques postaux (net à payer TTC)
571 caisses siège social

 Les emballages prêtés non restitués ne sont ni facturés, ni détruits, ni volés (don
par le fournisseur)

3352 emballages récupérables


845 dons et libéralités obtenus

F – LA LOCATION DES EMBALLAGES

1) LOCATION SIMPLE

a) CHEZ LE FOURNISSEUR

411 clients (net à payer TTC)


513 (521/531) chèques à encaisser
571 caisses siège social
7073 locations (loyer HT)
4432 État, TVA facturée sur prestation de services
b) CHEZ LE CLIENT
6225 locations d’emballages
4454 TVA récupérable/services
401 fournisseurs
521(531) banques locales (net à payer TTC)
571 caisses siège social

79
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2) LOCATION ACCOMPAGNEE D’UNE CAUTION

a) ANALYSE CHEZ LE FOURNISSEUR

- Réception de la caution

411 clients
513 (521/531) chèques à encaisser
571 caisses siège social
165 dépôts et cautionnements reçus

- Loyers périodiques

411 clients (net à payer TTC)


513 (521/531) chèques à encaisser
571 caisses siège social
7073 locations (loyer HT)
4432 État, TVA facturée sur prestation de services

- Fin de contrat

165 dépôts et cautionnements reçus


411 clients
521(531) banques locales
571 caisses siège social

b) ANALYSE CHEZ LE CLIENT

- Versement de la caution

2751 dépôts pour loyer d’avance


521(531) banques locales
571 caisses siège social

- Loyers périodiques
6225 locations d’emballages
4454 TVA récupérable/services
401 fournisseurs
521(531) banques locales (net à payer TTC)
571 caisses siège social

- Récupération de la caution en fin de contrat

513 (521/531) chèques à encaisser


571 caisses siège social
2751 dépôts pour loyer d’avance
80
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3) CONSIGNATION ACCOMPAGNEE DE LOCATION


Dans certains cas d’emballages de valeur importante, la consignation est
accompagnée d’un contrat dit de louage d’emballages dans lequel, le client accepte de
payer un loyer calculé en fonction du temps pendant lequel il va conserver les emballages.

a) ANALYSE COMPTABLE CHEZ LE FOURNISSEUR

- Consignation des emballages

4111 clients
513 (521 / 531) chèques à encaisser (net à payer)
571 caisses siège social
4194 clients, dettes pour emballages consignés (consignation HT)
4432 TVA facturée/prestations de services

- Loyers périodiques
411 clients (net à payer TTC)
513 (521/531) chèques à encaisser
571 caisses siège social
7073 locations (loyer HT)
4432 État, TVA facturée sur prestation de services
- Restitution des emballages
4194 clients dettes/emballages (prix de consignation HT)
4432 TVA facturée / prestations de services

4111 clients (521, 531, 571…) (net à déduire TTC)

(Avoir n°….)

b) ANALYSE CHEZ LE CLIENT


- Consignation des emballages
4094 fournisseurs, créances pour emballages à rendre (HT)
4455 TVA récupérable sur services extérieurs…

4011 fournisseurs (à crédit)


521 banques locales TTC
532 chèques postaux (au comptant)
571 caisses siège social

- loyers périodiques
6225 locations d’emballages (loyers HT)
4454 TVA récupérable/services
401 fournisseurs
521(531) banques locales (net à payer TTC)
571 caisses siège social

81
Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

- restitution des emballages

4011 fournisseurs (513, 521, 531, 571…) (net à déduire TTC)

4094 fournisseurs, créances/emballages (prix de consignation HT)


4454 TVA récupérable/services

4) CONSIGNATION ACCOMPAGNEE DE LOCATION MAIS AVEC


RECUPERATION DU LOYER SUR LE MONTANT DE LA CONSIGNATION

a) ANALYSE COMPTABLE CHEZ LE FOURNISSEUR

- consignation des emballages

4111 clients
513 (521 / 531) chèques à encaisser (net à payer)
571 caisses siège social
4194 clients, dettes pour emballages consignés (consignation HT)
4432 TVA facturée/prestations de services

- Loyers périodiques

4194 clients, dettes pour emballages consignés (consignation HT)


7073 locations (loyer HT)
4432 État, TVA facturée sur prestation de services

- Restitution des emballages

4194 clients dettes/emballages (reliquat HT)


4432 TVA facturée / prestations de services
4111 clients (521, 531, 571…) (reliquat TTC)

(Avoir n°….)

b) ANALYSE CHEZ LE CLIENT

- Consignation des emballages

4094 fournisseurs, créances pour emballages à rendre (HT)


4454 TVA récupérable sur services extérieurs…

4011 fournisseurs (à crédit)


521 banques locales TTC
513 chèques postaux (au comptant)
571 caisses siège social

82
Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

- loyers périodiques

6225 locations d’emballages (loyers HT)


4454 TVA récupérable/services

4094 fournisseurs, créances pour emballages à rendre (loyer TTC)

- restitution des emballages

4011 fournisseurs (513, 521, 531, 571…) (reliquat TTC)

4094 fournisseurs, créances/emballages (reliquat de consignation HT)


4454 TVA récupérable/services

5) VENTES DES EMBALLAGES RECUPERABLES AVEC ENGAGEMENT DE


REPRISE
C’est le cas des sociétés brassicoles pour lesquelles les emballages récupérables ne
sont ni consignés, ni prêtés, ni loués mais sont vendus en même temps que leur contenu.
Toutefois le fournisseur accepte de les reprendre si le client venait à les retourner.

a) ANALYSE COMPTABLE CHEZ LE FOURNISSEUR

- ventes avec emballages récupérables

4111 clients net à payer TTC


513 chèques à encaisser
571 caisses
673 escomptes accordés escompte

70. ventes net commercial


4431 État, TVA facturée/ventes TVA
7071 ports, emballages perdus et autres frais (781) port
4432 État, TVA facturée sur prestation de services
7074 Bonis sur reprises et cessions d’emballages (emballages)

Facture ou chèque ou pièce caisse n°……

- restitution des emballages

7074 Bonis sur reprises et cessions d’emballages (valeur des emballages)


4432 TVA facturée / prestations de services

4111 clients (521, 531, 571…) (net à déduire TTC)

(Avoir n°….)

83
Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

b) ANALYSE COMPTABLE CHEZ LE CLIENT

60. achats
4452 TVA récupérable/achats
4453 TVA récupérable/transport
4454 TVA récupérable/services extérieurs…
608. achats d’emballages
4011 fournisseurs
521 banques locales
531 chèques postaux
571 caisses siège social
773 escomptes obtenus
(Facture ou chèque ou pièce de caisse n°…)

N.B. : En inventaire permanent on constate également l’entrée en stock des


différents stocks.

- Restitution des emballages ou retour sur achat

4011 fournisseurs (513, 521, 531, 571…) (net à déduire TTC)

608. achats d’emballages (prix d’achat HT)


4454 TVA récupérable/services

(Avoir n°…..)

N.B. : En inventaire permanent on constate également la sortie des emballages du


stock.

6) VENTES DES EMBALLAGES RECUPERABLES AVEC ENGAGEMENT DE


RACHAT
Les emballages récupérables sont vendus en même temps que leur contenu.
Cependant le fournisseur s’engage à racheter ces emballages récupérables si le client les
restitue.

a) ANALYSE COMPTABLE CHEZ LE FOURNISSEUR

- vente des emballages récupérables

411 clients
513 (521/531) chèques à encaisser

7074 bonis sur reprise et cession d’emballages


4431 État, TVA facturée sur ventes

- Restitution des emballages : rachat

84
Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

608. achats d’emballages (prix d’achat HT)


4452 TVA récupérable sur achats
411 clients
521 banques locales net à payer TTC
531 chèques postaux
571 caisses siège social
(Facture ou chèque ou pièce de caisse n°…)

N.B. : En inventaire permanent on doit constater la sortie lors de la vente et l’entrée


en stock lors du rachat.

b) ANALYSE COMPTABLE CHEZ LE CLIENT

- achats des emballages récupérables

608. achats d’emballages (prix d’achat HT)


4452 TVA récupérable sur achats
411 clients
521 banques locales net à payer TTC
531 chèques postaux
571 caisses siège social
(Facture ou chèque ou pièce de caisse n°…)

- Ventes des emballages récupérables

411 clients net à payer TTC


513 (521/531) chèques à encaisser

7074 bonis sur reprise et cession d’emballages (prix de vente HT)


4431 État, TVA facturée sur ventes

N.B. : En inventaire permanent on doit constater la sortie lors de la vente et l’entrée


en stock lors du rachat.

QUESTION 11 : La SARL ZOULA a effectué les opérations suivantes :


1er/07/2010 : adressé au client MOUNA la facture n° 290 relative aux emballages prêtés à ce
dernier et non restitué : 480 000 F HT ; TVA 19,25 %.
02/07/10 : reçu la facture n° 454 du fournisseur OWONA pour les emballages qu’il nous a prêtés
et qu’on n’a pas restitués : 1 000 000 F HT ; TVA 19,25 %. Ces emballages doivent servir au
besoin de l’entreprise.
05/07/10 : réglé par chèque au fournisseur TATAW, le loyer des emballages : 400 000 F HT ;
TVA 19,25 %.
08/07/10 : encaissé en espèces le loyer des emballages remis au client AMOUGUY : 200 000 F
HT ; TVA 19,25 %.
10/07/10 : remis au fournisseur KAYO un chèque de 800 000 F représentant le dépôt et
cautionnement pour qu’il nous remette des emballages en location.
17/07/10 : reçu du client ELLA un chèque de 1 600 000 F représentant le dépôt de garantie pour
la location des emballages à ce dernier.

85
Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

20/07/10 : restitution au fournisseur MABOANG des emballages pris en location le 10/07. Il nous
remet le reste de la caution en espèces après avoir déduit le loyer d’un montant HT de 360 000 F ;
TVA 19,25 %.
27/07/10 : restitution au client ELLA par chèque de la caution qu’il a déposé le 17/07 compte tenu
de la déduction du loyer 440 000 F HT ; TVA 19,25 %.

IV – LA COMPTABILITE MATIERE DES EMBALLAGES RECUPERABLES :


FICHE DE STOCK DES EMBALLAGES

A) DEFINITION
C’est un document conçu pour enregistrer les mouvements en quantité des
emballages récupérables dont l’entreprise est propriétaire. Elle permet de connaître en
permanence la quantité des emballages en magasin, la quantité des emballages chez les
clients (en consignation, prêtés ou loués) et la quantité totale des emballages appartenant à
l’entreprise.

B) PRESENTATION

Mouvement
du stock total Dates Libellés Magasin Chez les clients Stock
achatsventespertes entréessortiesstocksConsig.prêts locationstock Total

QUESTION 12 : le 1er juin 2010, la SA FODI est propriétaire de 2 000 casiers (emballages
récupérables) dont 1 200 en consignation chez les clients. Au cours du mois de juin, les
mouvements relatifs à ces emballages sont les suivants :

02/06 : consignation au client EDOU de 200 casiers ;


04/06 : restitution par le client MOLA de 300 casiers ;
08/06 : restitution par le client ADALA de 100 casiers ;
12/06 : achat de 1 000 casiers ;
15/06 : restitution par le client BELLO de 120 casiers ;
17/06 : consignation au client TOUKO de 160 casiers ;
20/06 : facturation au client KUM de 100 casiers consignés non restitués dans les délais ;
21/06 : prêt au client SALLA de 200 casiers ;
22/06 : restitution par le client EDOU de 80 casiers ;
25/06 : mise au rebut de 40 emballages complètement détruits :
28/06 : consignation au client NDOLA de 140 casiers.

TRAVAIL A FAIRE : présenter la fiche de stock des casiers selon le modèle ci-dessus.
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CHAPITRE 7 : LA COMPTABILITE GENERALE DES ENTREPRISES


INDUSTRIELLES
Le traitement comptable concerne les acquisitions des matières premières et fournitures
liées, la transformation de celles-ci en produits finis ou résiduels et leur vente.

I – ANALYSE COMPTABLE EN INVENTAIRE PERMANENT


A - OPERATION D’ACHAT DES MATIERES PREMIERES ET FOURNITURES LIEES
Cette opération entraîne la passation de deux écritures notamment :

1) LA CONSTATATION DE LA FACTURE D’ACHAT


60. achats
6256 assurances transports sur achats
6321 commissions et courtages sur achats
4094 fournisseurs, créances pour emballages et matériel à rendre
4452 TVA récupérable/achats
4453 TVA récupérable/transport
4454 TVA récupérable/services extérieurs…
4011 fournisseurs
521 banques locales
531 chèques postaux
571 caisses siège social
773 escomptes obtenus
(Facture ou chèque ou pièce de caisse n°…)

2) LA CONSTATATION DE L’ENTREE EN STOCK DE MATIERES


ET FOURNITURES ACHETEES

32 matières et fournitures liées (coût d’achat)


6032 variations des stocks matières et fournitures liées

QEUSTION 1 : Enregistrer la facture suivante chez EDOA en inventaire permanent.

ROCK FARM – CAMEROUN

DOIT : SARL ZOULA

Facture n° A – 107 du 13 octobre 2010


Désignation Unité Quantités Prix Unitaire Montant
Matières premières Tonnes 100 50 000 5 000 000
Rabais 10 % 500 000
Net commercial 4 500 000
Escompte 2 % 90 000
Net financier 4 410 000
TVA 19,25 % -----------------
Emballages non identifiables 200 000
TVA 19,25 % -------------------
Port facturé 300 000
TVA 19,25 % ------------------
Net à payer TTC ------------------

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B – OPERATIONS DE TRANSFORMATION DE MATIERES PREMIERES


ET FOURNITURES LIEES EN PRODUITS FINIS,
PRODUITS RESIDUELS OU PRODUITS INTERMEDIAORES

1) CONSOMMATION DES MATIERES : SORTIES DU STOCK

6032 variations des stocks matières et fournitures liées


32 matières et fournitures liées coût d’achat

2) ENTREE EN STOCK DES PRODUITS FABRIQUES

36. Produits finis


37. produits intermédiaires et résiduels coût de production
73. variations de stocks de biens et de services
produits

C) OPERATIONS DE VENTE DES PRODUITS FINIS OU


DES PRODUITS RESIDUELS

1) LA SORTIE DU STOCK DES PRODUITS VENDUS

73. variations de stocks de biens et de services produits


36. Produits finis coût de production
37. produits intermédiaires et résiduels

2) LA CONSTATATION DE LA FACTURE DE VENTE


4111 clients Net à
513 chèques à encaisser payer
571 caisse toute taxe
673 escompte accordé escompte

702 ventes de produits finis (704) net commercial


4431 Etat, TVA facturée/ventes TVA
7071 port, emballages perdus et autres frais (781) port
4432 Etat, TVA facturée sur prestation de services
4194 clients, dettes pour emballages
et matériel cosignés
Facture ou chèque ou pièce caisse n°……
N.B. : les méthodes de valorisation de stock examinées pour la valorisation des marchandises
restent valables.
QEUSTION 2 : Enregistrer les documents ci-après chez SARL ZOULA en inventaire permanent
sachant que l’entrée du 15/10/2010 a trouvé en magasin un stock de 150 unités de produits finis
dont le coût de production unitaire est 4 800 F et que les sorties des produits finis sont valorisées
selon la méthode du premier entré premier sorti.

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SARL ZOULA SARL ZOULA

BON DE SORTIE N° 140 BON D’ENTREE N° E109

Date : 12/10/10 Date : 12/10/10


Destinataire : Atelier Destinataire : Atelier
Réf. Désignation Qté P.U. Montant Réf. Désignation Qté P.U. Montant
P1 Matière M 100 3 000 300 000 XX Produit fini P 100 4 500 450 000
TOTAL 300 000 TOTAL 450 000

VISA LE MAGASINIER VISA LE MAGASINIER

SARL ZOULA

DOIT : ETS LESLY

Facture n° V – 206 du 16 octobre 2010


Désignation Unité Quantités Prix Unitaire Montant
Produits finis P 1 200 6 000 1 200 000
Rabais 10 % 120 000
Net commercial 1 080 000
Escompte 2 % 21 600
Net financier 1 058 000
TVA 19,25 % -----------------
Emballages non identifiables 400 000
TVA 19,25 % -------------------
Net à payer TTC ------------------

II – ANALYSE COMPTABLE EN INVENTAIRE INTERMITTENT


Lorsque l’entreprise pratique l’inventaire intermittent, les entrées et les sorties des stocks
des matières premières, des produits finis, des produits résiduels et intermédiaires ne sont pas
constatées en cours d’exercice. On constate uniquement les factures d’achat et les factures de
vente.

QEUSTION 3 : Soit la question 2 précédente.

TRAVAIL A FAIRE : Enregistrer les documents au journal de SARL ZOULA en inventaire


intermittent

RMARQUE : en fin d’exercice on constate :


- L’annulation du stock initial de matières premières et fournitures, du stock
initial des produits finis

6032 variations des stocks matières et fournitures liées


32 matières et fournitures liées Stock initial

73. variations de stocks de biens et de services produits


36. Produits finis Stock initial
37. produits intermédiaires et résiduels

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- La constatation du stock final des matières et du stock final des produits

32 matières et fournitures liées stock final


6032 variations des stocks matières et fournitures liées

36. Produits finis


37. produits intermédiaires et résiduels stock final
73. variations de stocks de biens et de services
produits

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Chapitre 8 : LES REGLEMENTS


9.1. LES REGLEMENTS EN ESPECES

Les règlements en espèces se font par remise de la monnaie ou l’argent (pièces et billet de
banque)

A - DOCUMENTS DE BASE

1) LE RECU

a) DEFINITION
Le reçu est un écrit (document) qui constate la remise d’une somme d’argent, d’un chèque
ou d’un objet quelconque. Il est utilisé comme moyen de preuve par celui qui fait le versement ou
le dépôt.

b) PRESENTATION

BP FCFA 230 000


Reçu de : ETS MBALLA BP 4123 Yaoundé

La somme de : Deux cent trente mille francs CFA

Motif : Règlement de la facture N° 2367

A Yaoundé le 12 février 2005

N° 037 Signature KELBA

2) LA PIECE DE CAISSE

a) DEFINITION
C’est une pièce interne à l’entreprise qui constate les mouvements d’entrée (recettes) et de
sortie (dépenses) de fonds.

b) PRSENTATION

ETS MBALLA Pièce de caisse N° 021


Bar – Alimentation

Motif : Règlement du client YAO

Recette 235 000 F Dépense

Visa du caissier Doris A Yaoundé le 15/02/05

3) LA QUITTANCE
Lorsque la somme remise concerne le paiement d’une dette antérieure, le reçu prend le nom
de quittance

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a) DEFINITION
C’est un document remis par le créancier payé, à son débiteur qui vient de régler. Elle
constate l’exécution des obligations du débiteur et lui donne décharge.

b) PRESENTATION
Au lieu d’établir la quittance ou le reçu l’usage est d’apposer sur le document constatant la
créance à l’aide d’un cachet l’une des mentions suivantes :
- payé comptant le…
- payé le…
- pour acquit, le …
La mention est suivie ou précédée du cachet et de la signature du créancier. C’est l’acquit de
facture qui tient lieu de quittance.

SARL ZOULA SARL ZOULA

Doit : ETS NGBWA Doit : ETS KUISSEU

Facture n° 212 du 11 janvier 2010 Facture n° 214 du 11 janvier 2010


Marchandises 128 500 Marchandises 128 500
TVA 19,25 % 24 736,25 TVA 19,25 % 24 736,25
Net à payer 153 236,25 Net à payer 153 236,25

Pour acquit, Payé


Yaoundé le 11/01/10
SARL ZOULA comptant

B) ENREGISTREMENT COMPTABLE
a) ENCAISSEMENT DES ESPECES

571 caisse siège social


701 ventes au comptant
4111 clients
521 banques
531 chèques postaux
103 capital personnel
16 emprunts et dettes assimilés
412 clients effets à recevoir en portefeuille
7181 subventions versées par l’État
7. produits
a) LES PAIEMENTS EN ESPECES

601 achats de marchandises


4011 fournisseurs
513 chèques à encaisser (521/531)
103 capital personnel
402 fournisseurs effets à payer
6. charges
571 caisse siège social

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NB : Le solde du compte caisse n’est jamais créditeur. Il doit toujours correspondre au montant
des espèces existant en caisse.

C – L’ENVOI D’ARGENT PAR LES ENTREPRISES DE MESSAGERIES, AGENCES


DE VOYAGE ET AUTRES ETABLISSEMENTS FINANCIERS

1) PRINCIPE
C’est un moyen de transfert d’argent fait par le débiteur à son créancier en recourant aux
Technologies de l’Information et de la Communication. Chaque client peut savoir à travers
l’Internet (ou messagerie) si son argent est arrivé ou pas. L’ensemble du réseau est en général
informatisé et le téléphone reste le principal outil de travail.

2) ANALYSE COMPTABLE DANS L’ENTREPRISE

a) L’ENTREPRISE ENVOIE DE L’ARGENT

401 fournisseurs (montant transféré)


616 transports de plis (frais HT)
4453 État, TVA récupérable sur transport
571 caisses siège social (montant du transfert TTC)

b) L’ENTREPRISE RECOIT DE L’ARGENT

571 caisses siège social


411 clients (comptes de produits) montant reçu

9.2. LES REGLEMENTS PAR BANQUE OU PAR CHEQUES

Le chèque est un écrit (document) par lequel une personne (tireur) qui a constitué des fonds
chez une autre personne (tiré ou banquier) lui donne l’ordre de payer à vue une somme déterminée
à elle-même ou à une troisième personne appelée bénéficiaire.

La banque est une institution financière chargée de recevoir des fonds en dépôt et
d’effectuer pour le compte de ses clients des paiements dont elle est chargée…

I – LES OPERATIONS DE BANQUE

A - DOCUMENTS DE BASE
Les documents constatant les opérations effectuées par l’intermédiaire d’une banque sont :
- le chèque bancaire ;
- l’ordre de virement ;
- les avis ;
- la carte de crédit ou carte bancaire.

B - L’ENREGISTREMENT COMPTABLE

1) RECEPTION ET DEPOTS DE CHEQUES

Le client ou autre débiteur peut utiliser un chèque pour payer sa dette. L’entreprise
bénéficiaire du chèque va enregistrer cette opération en plusieurs étapes :
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a) LE JOUR DE LA RECEPTION DES CHEQUES

513 chèques à encaisser

4111 clients

b) LE JOUR DE LA REMISE DES CHEQUES A LA BANQUE POUR ENCAISSEMENT

514 chèques à l’encaissement

513 chèques à encaisser

c) LE JOUR DE LA RECEPTION DE L’AVIS DE CREDIT OU DU


RELEVE DE COMPTE

521 banques locales


631 frais bancaires
4454 TVA récupérable sur services extérieurs…

514 chèques à l’encaissement

2) LE VERSEMENT OU DEPOT D’ESPECES A LA BANQUE

411 clients
521 banques locales

571 caisses siège social

3) L’ORDRE DE VIREMENT DES CLIENTS ET DEBITEURS


AU PROFIT DE L’ENTREPRISE
L’ordre de virement rédigé par le client ou débiteur autorise le prélèvement par le banquier
sur son compte des sommes virées au compte de l’entreprise.

A la réception de l’avis de crédit, l’entreprise passe l’écriture suivante.

521 banques locales

4111 clients

4) L’EMISSION DE CHEQUE AU PROFIT DES TIERS POUR PAIEMENT


D’UNE DETTE OU REGLEMENT AU COMPTANT D’UN ACHAT

401(42, 43, 44,481) fournisseurs


6. comptes de charges
2. comptes d’immobilisations

521 banques locales

NB : enregistrer la TVA s’il y a lieu


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5) VIREMENT AU PROFIT DES FOURNISSEURS (TIERS)

401(42, 43, 44,481) fournisseurs

521 banques locales

6) LE RETRAIT D’ESPECES DE LA BANQUE

571 caisses siège social

521 banques locales

7) LA DOMICILIATION DES FACTURES


Les entreprises donnent généralement l’autorisation à leur banquier, de prélever
automatiquement sur leur compte le montant des factures d’eau, d’électricité, de téléphone…
l’entreprise reçoit un avis de débit enregistré comme suit :

6. comptes de charges
4452 (4453/4453) État, TVA facturée/achats

521 banques locales

8) AVIS DE DEBIT OU TICKET D’AGIO POUR DIVERS FRAIS


MENSUELS SUR LE COMPTE

631 frais bancaires


4454 Etat, TVA récupérable/service
521 banques locales

9) LES CARTES DE CREDIT OU CARTES BANCAIRES

a) LES PAIEMENTS EFFECTUES PAR CARTES DE CREDIT

4011 fournisseurs
6. charges
2. immobilisations

521 banques locales

b) PAIEMENT RECU PAR CARTE DE CREDIT


515 carte de crédit à encaisser

701 vente marchandises


4111 clients
L’entreprise n’a plus qu’à attendre l’avis de crédit ou le relevé de la banque pour passer l’écriture :
521 banques locales
631 frais bancaires

515 carte de crédit à encaisser


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II – LES OPERATIONS PAR LES CHEQUES POSTAUX


Le compte 531 chèques postaux a un fonctionnement similaire à celui du compte 521
banques locales, avec la différence que les chèques postaux assurent l’encaissement des chèques,
virement et effets de commerce mais non l’escompte des effets de commerce.

III – LES TITRES DE PLACEMENTS


A) DEFINITION
Généralement appelés « valeurs mobilières de placement » ce sont des titres acquis en vue
de réaliser un gain à brève échéance. En réalité, ce sont des titres acquis à titre spéculatif pour
utiliser les excédents temporaires de liquidité de l’entreprise.
B) EVALUATION DES TITRES DE PLACEMENT
1) VALEUR D’ENTREE
Elle est égale au prix d’achat
Les commissions sur achat de titres ne sont pas comprises dans le coût d’acquisition. Il en
est de même des courtages, honoraires etc.…
Le principe d’enregistrement comptable est le suivant :

50. titres de placement


445 TVA récupérable (sur frais sur titres)
521 banques locales

2) EVALUATION A L’INVENTAIRE
A l’inventaire, l’entreprise procède au recensement et à l’évaluation de ses titres.
L’évaluation est faite à la valeur vénale, c’est à dire la valeur qu’accepterait de payer un
acquéreur prudent et avisé.
En principe :
- Pour les titres côtés, on les évalue au cours moyens du dernier mois ;
- Pour les titres non côtés, on les estime à la valeur probable de réalisation.
IV – LES VALEURS A ENCAISSER
Le Compte « 51.valeur à encaisser » enregistre au débit les valeurs reçues avant leur
encaissement.
A ce niveau, les comptes à examiner sont surtout :
- le compte 513 chèques à encaisser ;
- le compte 514 chèques à l’encaissement ;
- le compte 515 cartes de crédit à encaisser ;
Ces comptes sont crédités du montant des :
- chèques remis à l’encaissement à la banque en attendant l’avis de crédit de celle-ci
(par le débit du compte 514)
- cartes de crédits remis par les clients en attendant l’encaissement (par le débit du
compte 521 banques locales).

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CHAPITRE 9 : LES REGLEMENTS PAR LES EFFETS DE COMMERCE


I – GENERALITES

A – NATURE ECONOMIQUE DES EFFETS DE COMMERCE


Les effets de commerce sont essentiellement des titres de mobilisation de crédits ; plus
rarement des instruments de paiement.
Mobiliser un crédit, c’est incorporer à un effet de commerce négociable le montant d’une
créance.

B – NATURE JURIDIQUE DES EFFETS DE COMMERCE


La créance « ordinaire » (en compte) devient un « meuble » dont la propriété est aisément
transmissible.

C- LES TYPES D’EFFETS DE COMMERCE


On distingue :

1°) LA LETTRE DE CHANGE OU TRAITE

a) DEFINITION
C’est un écrit par lequel une personne appelée TIREUR, donne l’ordre à une autre
personne, le TIRE, de payer à une certaine date, ECHEANCE, une somme déterminée (VALEUR
NOMINALE) à un BENEFICIAIRE qui peut être le tireur lui-même ou un tiers.

b) PRESENTATION

ETS MINLA’A
BP 117 Ebolowa Ebolowa, le 14/03/10 Au 25/06/10 BPFCFA 500 000

Contre cette LETTRE DE CHANGE, stipulée SANS PROTET,


Veuillez payer à l’ordre de : SA FODI BP 12 570 Yaoundé

La somme de : cinq cent mille francs CFA


ACCEPTATION
OU AVAL (valeur en marchandises)
Accepté,
Ebolowa le TIRE Signature du Tireur
14/03/2010
ETS NYANGONO ETS NYANGONO MINLA’A
BP ------ Ebolowa

Domiciliation
TIMBRE FISCAL
CCA
Ebolowa
N° 13

2) LE BILLET A ORDRE

a) DEFINITION

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C’est un écrit par lequel une personne appelée SOUSCRIPTEUR, s’engage à payer une
somme déterminée (VALEUR NOMINALE) à une certaine ECHEANCE à l’ordre d’un
BENEFICIAIRE.

b) PRESENTATION

ETS GODFROID
BP 78 Ebolowa Ebolowa, le 11/08/10 Au 27/09/10 BPFCFA 260 000

Contre le présent BILLET A ORDRE, nous paierons A l’ordre


de ETS MINLA’A

La somme de : deux cent soixante mille francs


AVAL (valeur en marchandises)

Signature : Godfroid

Domiciliation
TIMBRE FISCAL
CCA
Ebolowa
N° 35

II – COMPTABILISATION

A) CREATION DES EFFETS DE COMMERCE

1) CHEZ LE TIREUR-BENEFICIAIRE

4121(511) clients, effets à recevoir

4111 Clients
(42/43/44/45/46/48)

2) CHEZ LE TIRE

4011(481) fournisseurs

4021 (482) fournisseurs, effets à payer

3) CHEZ LE TIREUR NON BENEFICIAIRE

Le tireur non bénéficiaire utilise l’effet de commerce comme un instrument de paiement.

401(481) fournisseurs

411(485) clients

99
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B) CIRCULATION DES EFFETS DE COMMERCE


Les effets de commerce circulent par endossement. Endosser (endosseur) un effet de
commerce c’est transférer la propriété de celui-ci au bénéfice d’une tierce personne (endossataire).
On écrit au verso de cet effet la formule suivante :

Veuillez payer à l’ordre de …… (Nom de


l’endossataire)

A (lieu), le (date)

Signature de l’endosseur

1) L’ENDOSSEMENT A TITRE DE PAIEMENT


Cette opération ne concerne que les bénéficiaires successifs des effets et non le tiré

a) CHEZ L’ENDOSSEUR

4011 fournisseurs

4121 clients, effets à recevoir

b) CHEZ L’ENDOSSATAIRE

4121 clients effets à recevoir

4111 clients

NB : Si l’échéance de l’effet ne coïncide pas avec celle de la dette réglée, les deux parties vont
convenir d’un taux d’intérêt. Ces intérêts constituent une charge financière pour l’un et un
produit financier pour l’autre

2) LE CAS PARTICULIER D’EFFET ANTERIEUR ET D’EFFET POSTERIEUR


C’est le cas où l’échéance de l’effet endossé peut ne pas coïncider avec l’échéance prévue
pour le règlement de la créance. Elle peut être située avant ou après.

a) EFFET ANTERIEUR
En utilisant l’effet endossé le client anticipe le règlement. Le créancier doit normalement
accorder un escompte de règlement au débiteur.

i) ANALYSE CHEZ L’ENDOSSEUR

- Opération d’endossement
401 fournisseurs
4121 clients effets à recevoir valeur nominale

100
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- Opération d’escompte obtenu

401 fournisseurs
773 escomptes obtenus

i) ANALYSE CHEZ L’ENDOSSEUR

- Opération d’endossement

4121 clients effets à recevoir


411 clients valeur nominale

- Opération d’escompte accordé

673 escomptes accordés


411 clients

b) EFFET POSTERIEUR
C’est lorsque l’entreprise endosse à l’ordre de son fournisseur (créancier) un effet dont
l’échéance est située après la date prévue pour le paiement de la dette. Elle doit à cet effet supporter
les intérêts pour règlement tardif.

i) ANALYSE CHEZ L’ENDOSSEUR

- Opération d’endossement
401 fournisseurs
4121 clients effets à recevoir valeur nominale

- Opération d’intérêt reçu

401 fournisseurs
771 intérêts sur prêts

i) ANALYSE CHEZ L’ENDOSSEUR

- Opération d’endossement

4121 clients effets à recevoir


411 clients valeur nominale

- Opération d’intérêt payé

6744 intérêts sur dettes commerciales


411 clients

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C) ENCAISSEMENT DES EFFETS DE COMMERCE

1) DOMICILIATION DIRECTE A LA CAISSE DU TIRE

571(521/531) Caisses siège social


513 chèques à encaisser
4121 clients, effets à recevoir
(511 effets à encaisser)

2) ENCAISSEMENT PAR L’INTERMEDIAIRE D’UNE BANQUE


OU DES CHEQUES POSTAUX
Il se fait par le remplissage d’un bordereau des effets remis à l’encaissement et en écrivant
au verso de l’effet la formule d’endossement.

a) REMISE DE L’EFFET A L’ENCAISSEMENT

512 effets à l’encaissement

4121 clients, effets à recevoir

b) AVIS D’ENCAISSEMENT DE L’EFFET

521 banques locales (valeur nette encaissée)


6312 frais sur effets
4454 Etat, TVA récupérable sur services extérieurs (sur frais bancaires)

512 effets à l’encaissement (valeur nominale)


(511 effets à encaisser)

Valeur nette encaissée = valeur nominale – frais d’encaissement TTC

D) PAIEMENT DES EFFETS DE COMMERCE

1) PAIEMENT DIRECT POUR LES EFFETS NON DOMICILIES

4021 fournisseurs, effets à payer


521 banques locales
531 chèques postaux
571 caisses siège social

2) PAIEMENT PAR BANQUE OU PAR CHEQUES POSTAUX


DES EFFETS DOMICILIES

4021 fournisseurs, effets à payer


521 banques locales
531 chèques postaux

E - NEGOCIATION DES EFFETS DE COMMERCE


Elle se fait par le remplissage d’un bordereau des effets remis à l’escompte et en écrivant
au verso de l’effet la formule d’endossement.
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Le banquier escompteur achète les effets au remettant et procure en échange à ce dernier


des disponibilités immédiates représentant la valeur nette escomptée calculée de la manière
suivante :

Valeur escomptée (ou nette) = valeur nominale – agio

Agio = Escompte + commission + TVA (sur escompte et commissions)

L’escompte est l’intérêt du capital calculé sur le nombre de jours à courir de la date de
négociation à la date d’échéance de l’effet.

Valeur nominale X n X t
Escompte =
36 000

NB : - au Cameroun, l’agio est soumis à la TVA au taux de 19,25 %


- le banquier fait le décompte de l’agio et de la valeur escomptée dans un document
appelé « bordereau d’escompte ».

L’enregistrement se fait en trois étapes.

a) LA CONSTATATION DE LA REMISE A L’ESCOMPTE

415 clients, effets escomptés non échus


Valeur nominale
412 clients, effets à recevoir

b) LA CONSTATATION DU DECOMPTE BANCAIRE (BORDEREAU


D’ESCOMPTE OU AVIS DE CREDIT)

521 banques locales (valeur nette escomptée)


675 escompte des effets de commerce (agio HT)
4454 TVA récupérable sur services extérieurs

565 escomptes de crédits ordinaires (valeur nominale)

c) LA CONSTATATION APRES LA DATE D’ECHEANCE OU DENOUEMENT FINAL

565 escomptes de crédits ordinaires


415 clients, effets escomptés non échus

F – LES INCIDENTS RELATIFS AU PAIEMENT DES EFFETS DE COMMERCE


Des incidents peuvent survenir dans le règlement des effets de commerce ; ils sont
généralement liés à des difficultés de trésorerie du tiré. Ceci peut entraîner pour le tiré qui ne paie
pas l’effet à l’échéance :
- Soit l’annulation de l’effet déjà crée et son remplacement par un effet à une
échéance plus lointaine ;
- Soit la prorogation d’échéance de l’effet existant.

Le nouvel effet diffère du premier par :


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- son échéance différée d’un ou plusieurs mois


- son nominal, égal au nominal du premier augmenté des majorations pour intérêts
de retard calculés sur la période allant de l’échéance de l’ancien effet jusqu’à
l’échéance du nouvel effet, et frais de renouvellement, mis, à la charge du tiré
défaillant.

Cependant, l’effet remplaçant peut être :


- en porte feuille ;
- à l’escompte à la banque ;
- à l’endossement à l’ordre d’un fournisseur ;
- remis à l’encaissement.

1) LE TIREUR EST ENCORE EN POSSESSION DE L’EFFET DANS SON


PORTEFEUILLE OU A LA POSSIBILITE DE LE RECUPERER

L’enregistrement se fait en plusieurs étapes :

a) ECRITURES DE RENOUVELLEMENT CHEZ LE TIREUR

i) L’ANNULATION DE L’ANCIEN EFFET

4111 clients

4121 clients, effets à recevoir

ii) IMPUTATION DES FRAIS ET INTERET DE RETARD AU TIRE


L’intérêt de retard est calculé pour la durée qui sépare l’échéance de l’ancien effet et
l’échéance du nouvel effet.

4111 clients

771 intérêts de prêts (intérêts de retard)


781 transferts de charges d’exploitation (frais de renouvellement TTC)

iii) CREATION D’UNE NOUVELLE TRAITE

4121 clients effets


Nominal du nouvel effet
4111 clients

b) ECRITURES DE RENOUVELLEMENT CHEZ LE TIRE

i) L’ANNULATION DE L’ANCIEN EFFET

4021 Fournisseurs, effets à payer

401 fournisseurs

ii) PRISE EN COMPTE DES FRAIS ET INTERETS DE RETARD

104
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6745 intérêts bancaires et sur opération de trésorerie et d’escompte


6312 frais sur effets

4011 fournisseurs

iii) CREATION DU NOUVEL EFFET

4011 fournisseurs
Nominal du nouvel effet
4021 fournisseurs, effets à payer

NB : les intérêts moratoires sont exonéres de la TVA et le frais d’impayés imputés sont des
débours

2) LE TIREUR N’EST PLUS EN POSSESSION DE L’EFFET : AVANCE DE FONDS


Le tireur ne peut plus être en possession de l’effet parce qu’il l’a endossé ou
négocié. Pour éviter les conséquences fâcheuses d’un retour impayé, il prête de l’argent (avance
de fonds nécessaires) au tiré pour lui permettre de payer l’effet à la date de l’échéance. Il crée un
nouvel effet dont le nominal comprend :
- la somme avancée ;
- l’intérêt calculé sur la somme avancée et pour la durée décomptée à partir de la date
d’avance de fonds jusqu’à la date d’avance du nouvel effet ;
- Les frais de l’opération.
.
a) ANALYSE CHEZ LE TIREUR QUI AVANCE LES FONDS

i) CONSTATATION DE L’AVANCE DE FONDS

411 clients
521 (531/571) banques locales

ii) IMPUTATION DES FRAIS ET INTERETS AU CLIENT

4111 clients

781 transferts de charges d’exploitation


771 intérêts de prêts

iii) CREATION DU NOUVEL EFFET

4121 clients, effets à recevoir


Nominal du nouvel effet
4111 clients

a) ANALYSE CHEZ LE TIRE QUI RECOIT LES FONDS

i) CONSTATATION DES FONDS RECUS


513 (571) chèques à encaisser
401 fournisseurs

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ii) PRISE EN COMPTE DES FRAIS ET INTERETS

6312 frais sur effets (TTC)


6745 intérêts bancaires et sur opérations de trésorerie et d’escompte

4011 fournisseurs

- CREATION D’UNE NOUVELLE TRAITE

401 fournisseurs
Nominal du nouvel effet
4021 fournisseurs, effets à payer

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CHAPITRE 10 : LES CHARGES DU PERSONNEL

I – GENERALITES
A – DEFINITION
Les charges de personnel sont des dépenses concernant d’une part, la rémunération
« directe » servie aux salariés selon des critères arrêtés dans les conventions collectives et les
contrats de travail ; d’autre part, la rémunération « indirecte » servie aux salariés selon des critères
arrêtés par les organismes sociaux qui la répartissent entre les salariés en fonction de divers critères
ou événements, exemple : maladie, chômage, départ en retraite…

B – LE PERSONNEL
C’est l’ensemble des personnes qui se placent sous l’autorité d’une autre personne
considérée comme employeur pour apporter leur travail en échange d’une rémunération appelée
salaire.

C – LE SALAIRE
C’est la contrepartie du travail que le code du travail définit comme « la rémunération ou
les gains susceptibles d’être évalués en espèces fixés soit par accord, soit par dispositions
réglementaires ou conventionnelles qui sont dus en vertus d’un contrat de travail écrit ou verbal
par un employeur à un travailleur, soit pour le travail effectué ou devant l’être, soit pour des
services rendus ou devant l’être ».

II – LES ELEMENTS DU SALAIRE

A – LE SALAIRE DE BASE
C’est un salaire à la base de la conclusion du contrat de travail. Il est fixé selon les
conventions collectives ou d’après la négociation entre l’employeur et l’employé ou suivant les
contrats. Il peut varier d’un secteur d’activité à un autre, d’une zone de salaire à une autre, d’une
catégorie professionnelle à une autre, …

Le salaire de base est un élément de rémunération versée au travailleur assis sur la durée
normale du travail.

1) DUREE NORMALE DU TRAVAIL


La durée légale de travail est fixée à :
- 10 heures au maximum ou 8 heures pour les travailleurs âgés de moins de 18 ans ;
- 40 heures par semaine

Sont aussi considérées comme normales, les heures d’équivalence, de prolongation et de


récupération.

2) LES HEURES D’EQUIVALENCE


Elles sont admises dans certaines professions pour combler les moments d’inactivité.

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Régimes des heures d’équivalence Heures d’équivalence


1) opération de gardiennage, de surveillance, de service d’incendie 56 H
2) opération de gardiennage, de surveillance, de service d’incendie 48 H
dans les entreprises agricoles et assimilées
3) personnels des hôpitaux, hospices, cliniques, dispensaires, maisons
de santé, établissements de cure, soins, repos et/ou convalescence ;
4) personnels affectés à la vente au détail des denrées alimentaires, 45 H
dans les offices de détail, dans les stations service ;
5) personnels des salons de coiffure et instituts de beauté ;
6) personnel de cuisine, de buanderie dans les hôtels et restaurants
7) personnels d’hôtel, de restaurant, débits de boissons, cafés.
8) domestiques et employés de maison 54 H

3) LES HEURES DE PROLONGATION


Une heure de prolongation est autorisée en cas de contraintes, force majeure, travaux
urgents.

4) LES HEURES DE RECUPERATION


Les heures perdues sont récupérables exclusivement en cas de force majeur ou de cause
accidentelle. Les heures perdues par suite de grève ne sont pas récupérables.

La récupération se fait les jours ouvrables en respectant le repos du travailleur. Elle est
limitée :
Plafond de récupération des heures perdues = nombre d’heures normales hebdomadaire
– nombre d’heures réalisées dans la semaine

N.B. : les heures d’équivalence de prolongation et récupération sont payées au taux normal

B – LES HEURES SUPLEMENTAIRES

1) DEFINITION
Les heures supplémentaires sont celles effectuées au-delà de la durée normale et qui ne
sont pas considérées comme des heures d’équivalence, de prolongation ou de récupération ou les
heures effectuées les dimanches, les jours fériés et la nuit après 22 heures (pour les employés
travaillant le jour).

2) POURCENTAGE DE MAJORATION DE REMUNERATION


DES HEURES SUPPLEMENTAIRES

Tranches d’heures Taux de majoration


ème ème
41 heure - 48 heure 20 %
49ème heure - 56ème heure 30 %
ème ème
57 heure - 60 heure 40 %
Heures de dimanche 40 %
Heures occasionnelles de nuit (après 22 heures) 50 %
Heures de jours non ouvrables en cas d’urgence ou de force majeur 50 %
Les heures supplémentaires sont cependant limitées à 20 heures par semaine

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3) TAUX HORAIRE DES HEURES SUPPLEMENTAIRES


Si le salarié est payé sur la base d’un taux horaire normal, celui-ci sert de base au calcul
des taux de la rémunération des heures supplémentaires.
Taux majoré = taux horaire normal + (taux normal X % de majoration)

Si le salaire de base est mensuel, on calcule le taux horaire en appliquant la formule


suivante :

Taux horaire = Salaire de base mensuel


173,33

Avec 173,33 = 40 heures de la semaine x 52 semaines dans l’année


12 mois dans l’année

QUESTION 1 : Deux employés sont rémunérés dans une entreprise de la manière suivante :
- DIKANDO est payé à l’heure. Taux horaire 2 000 F ;
- MEBIAME a un salaire de base mensuel de 311 994.

Au cours du mois, ces employés ont effectué les heures suivantes :


Semaines Nombre d’heures
1ère 50 heures + 2 heures de nuit
ème
2 57 heures
ème
3 30 heures + 6 heures de dimanches
4ème 43 heures

MEBIAME
Semaines Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
1ère 8 10 10 9 9 9
ème
2 7 5 10 10 6
3ème 8 10 10 10 10 4
ème
4 10 10 10 10 10 5
Le mercredi de la troisième semaine était un jour non ouvrable.

TRAVAIL A FAIRE
1) présenter la fiche de décompte de chaque employé.
2) calculer le salaire de base et supplémentaire de chacun.

C – LES PRIMES
Ce sont des sommes alloués aux travailleurs destinées à récompenser ou à encourager de
bonnes actions ou des services particuliers rendus. On distingue :

1) LA PRIME REGLEMENTEE : LA PRIME D’ANCIENNETE


Elle a pour but de permettre au travailleur de faire carrière dans l’entreprise. L’ancienneté
est le temps effectif accomplis par le travailleur de façon continue dans les différents
établissements de l’entreprise ou de ses filiales.
Les taux des primes d’ancienneté sont les suivants :
- 4 % après deux ans d’ancienneté ;
- 2 % par année de service supplémentaire au-delà de la deuxième année, sans
plafond.

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Elle est calculée sur le salaire minimum de la catégorie professionnelle que le salarié est
classé.
QUESTION 2 : Déterminer le taux de la prime d’ancienneté des employés ci-après pour le calcul
de la paie du mois de janvier 2010.
Employés Dates d’embauche Ancienneté Taux de prime
AMOUGOU 10 avril 1995
BELINGA 1er février 2005
YIMGA 15 janvier 2008
2) LES PRIMES NON REGLEMENTEES
Ce sont des primes librement fixées par l’employeur. On peut citer les primes de :
- Rendement ;
- Bilan ;
- Assiduité ;
- Technicité ;
- Langue ;
- Recouvrement ;
- Bonne séparation ;
- Etc.
D – LES INDEMNITES
Il s’agit des sommes destinées à compenser ou à rembourser des frais engagés dans l’intérêt
du service ou des sommes destinées à réparer un préjudice. On peut citer :
- Indemnité de grand déplacement, destiné à couvrir les frais d’hôtel et de restaurant
au cours d’un voyage professionnel ;
- Indemnité de panier, destinée à couvrir les frais de repas de l’ouvrier ;
- Indemnité de repas, destinée à couvrir les frais de repas des salariés cadres ;
- Etc.
E – LES AVANTAGES EN NATURE
Les avantages en nature consistent dans la concession gratuite au salarié d’un bien dont
l’employeur est propriétaire ou locataire, dans la fourniture de prestations de service ou de toute
indemnité en argent représentative d’avantage en nature. On distingue :
Avantages en nature Plafond fiscal Plafond CNPS
Logement 15 % 1 fois par jour de travail
10 % par personne, (les enfants de moins de 152,5 fois par jour de travail
Nourriture ans comptant pour moitié) avec un maximum
de 50 000 F/mois.
Éclairage 4%
Eau 2%
Domestique 5 % par domestique
Voiture 10 % par voiture
Base de calcul Salaire taxable avant avantages en nature Taux horaire de la 1ère
(ou salaire taxable intermédiaire) Catégorie 1er échelon du
Secteur considéré
N.B. : Si le travailleur est logé dans un immeuble construit par l’entreprise, le taux de 15 %
est toujours appliqué.

Si la somme représentative de l’avantage en nature est :

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- Inférieur au forfait obtenu en appliquant le taux fiscal de l’évaluation de cet


avantage en nature, le montant réel est à inclure dans le salaire taxable ;
- Supérieur au forfait, le montant à inclure dans la base taxable est le forfait.

QUESTION 3 : Dans le secteur secondaire et tertiaire, le salaire horaire de la première catégorie


échelon A est 164 F.
Dans le mois de janvier 2010, la SA FODI évoluant dans ce secteur décompte 26 jours de travail

TRAVAIL A FAIRE : Calculer les avantages en nature devant servir de base de calcul des
cotisations CNPS pour un employé logé et nourri.

F – LES ELEMENTS EXCEPTIONNELS


Il s’agit essentiellement des rappels sur paies antérieurs, des gratifications, des allocations
du 13ème mois.

G – LES AVANTAGES EN ESPECES


Il s’agit essentiellement des indemnités en argent représentatives d’avantages en nature.
Exemple : indemnité de logement.

III – LES CONCEPTS SUR LE SALAIRE ET LES BASES DE CACUL


DES DIFFERENTES RETENUES

A – SALAIRE BRUT

SALAIRE BRUT(SB) = SALAIRE DE BASE CATEGORIEL (Sb)


+ Rémunération des heures supplémentaires
+ primes
+ Indemnités
+ Avantages en espèces
+ Éléments exceptionnels

B – SALAIRE TAXABLE SANS AVANTAGE EN NATURE OU SALAIRE TAXABLE


INTERMEDIAIRE (STI)

STI = SALAIRE BRUT


- Indemnité de représentation
- Indemnité de déplacement
- Indemnité en espèces représentatives d’avantages en nature
- Allocations spéciales destinées à couvrir les frais inhérents à la fonction ou à
l’emploi

C – SALAIRE BRUT TAXABLE (SBT)

SBT = STI
+ Avantages en nature dans la limite des plafonds fiscaux

D – SALAIRE NET TAXABLE (SNT)

SNT = SBT
- 30 % du SBT représentant les frais professionnels évalués forfaitairement

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E – SALAIRE COTISABLE CNPS (SC)


SC = SB
- Frais professionnel (Indemnités)
- Indemnité de licenciement, de fin de carrière, de rupture abusive de contrat
de travail, de décès, de départ à la retraite, de bonne séparation, de
reconversion.
- Avantages en nature dans la limite des plafonds CNPS

QUESTION 4 : Les éléments de salaire de deux employés sont donnés dans le tableau ci-après :

EMPLOYE NAMBADI EMPLOYE BELLA


Salaire de base 250 000 Salaire de base 150 000
Prime d’ancienneté 80 000 Prime d’ancienneté 35 000
Prime de technicité 20 000 Prime de panier 25 000
Indemnité de représentation 40 000 Indemnité de déplacement 30 000
Indemnité de logement 50 000 Indemnité de logement 40 000
Heures supplémentaires : Heures supplémentaires :
- 4 H à 20 % - 6 H à 20 %
- 6 H à 30 % - 9 H à 30 %
- 8 H à 40 % - 12 H à 40 %
- 2 H à 50 % - 5 H à 50 %

TRAVAIL A FAIRE : Déterminer le salaire taxable de chaque employé.

F - RECAPITULONS

Assiette des cotisations CNPS


Éléments de la rémunération Assiette fiscale Employeur Employé
1 - SALAIRE DE BASE 100 % 100 % 100 %
2 - HEURES SUPPLEMENTAIRES 100 % 100 % 100 %
3 – PRIMES
3 – 1 de transport 0% 0% 0%
3 – 2 de rendement 100 % 100 % 100 %
3 – 3 d’ancienneté 100 % 100 % 100 %
3 – 4 d’assiduité 100 % 100 % 100 %
3 – 5 de responsabilité 100 % 100 % 100 %
3 – 6 de salissure 100 % 0% 0%
3 – 7 d’outillage 100 % 0% 0%
3 – 8 de technicité 100 % 100 % 100 %
3 – 9 de panier de nuit 100 % 0% 0%
3 – 10 de bilan 100 % 100 % 100 %
3 – 11 de sécurité/risque 100 % 0% 0%
4 – INDEMNITES
4 – 1 de déplacement 0% 0% 0%
4 – 2 de lait 100 % 0% 0%
4 – 3 de bicyclette 0% 0% 0%
4 – 4 de représentation 0% 0% 0%
4 – 5 de préavis 100 % 100 % 100 %
4 – 6 de congés 100 % 100 % 100 %
4 – 7 de sujétion 100 % 100 % 100 %
112
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4 – 8 de logement 15 % (5)
4 – 9 de 13ème, 14ème mois 100 % 100 % 100 %
5 – SALAIRE BRUT
= (1) + (2) + (3) + (4)
6 – AVANTAGES EN NATURE
6 – 1 logement 15 % de (5) 1 fois sal. Bi (1) 1 fois sal. Bi (1)
6 - 2 électricité 4 % de (5)
6 – 3 eau 2 % de (5)
6 – 4 domestique 5 % de (5)
6 – 5 par voiture 10 % de (5) 2,5 fois sal. Bi (1) 2,5 fois sal. Bi (1)
6 – 6 nourriture (n) 10 % de (5)
7 – SALAIRE IMPOSABLE BRUT (5) + (6)
8 – SALAIRE IMPOSABLE NET (7) x 70 %
9 – SALAIRE COTISABLE (a) (5) + (6) lim 300 000 F (5) + (6) lim 300 000 F
10 – SALAIRE COTISABLE (b) (7)
11 – SALAIRE COTISABLE © (7)

(n) par personne avec un maximum de 50 000 F/mois ; enfants de moins de 15 ans
comptant pour moitié
(a) CNPS
(b) CFC & FNE
© CRTV
i salaire de base horaire de la 1ère Catégorie 1er échelon

G – LES RETENUES PRECOMPTEES SUR SALAIRE

1) LES RETENUES FISCALES


Retenues Taux Base ou assiette
Impôt sur le Revenu des
Personnes Physiques (IRPP) Suivant le barème sur la base du salaire brut taxable
Centimes Additionnels Impôt sur le Revenu des
Communaux 10 % Personnes Physiques
Contribution au Crédit
Foncier (CFC) 1% Salaire Brut Taxable
Redevance CRTV Suivant le barème sur la base du salaire brut taxable
Taxe Communale Suivant le barème sur la base du salaire brut taxable

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2) CALCUL DE L’IRPP
a) METHODE DE L’ANNUALISATION DES REVENUS

Eléments Calculs Montants


A) Annualisation du salaire
brut taxable SBT x 12 X
B) Charges déductibles :
- frais professionnels 30 % (SBT x 12)
- PVID 2,8 % x SC (plafonné à
300 000 F) x 12
- Abattement général 500 000 (quelque soit le
montant du salaire)
TOTAL X -X
Salaire Net Imposable (SNI) X

Barème de l’IRPP
SNI annuel Taux
0 - 2 000 000 10 %
2 000 000 - 3 000 000 15 %
3 000 000 - 5 000 000 25 %
Plus de 5 000 000 35 %

IRPP annuel (IRPPa): SNI x Taux

IRPP mensuel (IRPPm): (IRPPa) / 12

b) METHODE DE L’ALGORITHME

Pour les besoins de rapidité, l’administration fiscale a mis au point un barème de


détermination de l’IRPP. En effet, dans ce barème, l’on se sert du salaire brut taxable
mensuel.
L’algorithme ayant servi à la détermination de ce barème est donné dans le tableau
ci-après :
Salaire Taxable Mensuel Taux IRPP en Principal
62 000 - 266 340 10 % ((Stm – 50 550) x 70 % - (Stm x 70 % x 2,8 %)) x 10 %
266 340 - 300 000 15 % 14 583 + ((Stm – 266 340) x 70 % - (Stm – 266 340) x 70 %
x 2,8 %)) x 15 %
300 000 - 363 000 15 % 18 018 + (Stm – 300 000) x 70 %) x15 %
363 000 - 571 380 25 % 24 633 + (Stm – 363 000) x 70 %) x 25 %
Plus de 571 380 35 % 61 100 + (Stm – 571 380) x 70 %) x 35 %

Stm : Salaire taxable mensuel

Remarque :
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- 62 000 F correspond à la partie exonérée mensuelle prévue par l’administration


fiscale.
- 2,8 correspond au taux en vigueur de la pension vieillesse
- 70 % représente le net après abattement (taux d’abattement 30 %)
- L’IRPP est un impôt progressif payable par acompte mensuel donc, la première ligne
de l’algorithme est équivalente mensuelle des tranches de progressivité annuelle.
- 50 550 représente le montant mensuel des frais professionnels car annuellement le
montant est de 500 000 F.

NB : Que le calcul se passe par le barème ou par l’algorithme, il est capital de respecter la
grille de calcul correspondant au salaire mensuel taxable sans toutefois faire le cumul de
l’IRPP. Car, dans le calcul de l’IRPP annuel, on procède en faisant le cumul des sommes
obtenues par tranches.

2) LES RETENUES SOCIALES

Retenues Taux Base ou assiette


Pension Vieillesse, Invalidité,
Décès 2,8 % Salaire cotisable plafonné à 300 000 F /
mois
Cotisation Syndicale 1% Salaire de base
Avance sur salaire Crédit accordé sur une période dont la tâche n’a pas
encore été exécutée
Acompte sur salaire Perception d’une partie de salaire pour lequel la tâche a
déjà été exécutée
Oppositions, Saisies-arrêts

H – LES CHARGES PATRONALES

1) LES RETENUES FISCALES

Retenues Taux Base ou assiette


Crédit Foncier Cameroun 1,5 % Salaire brut taxable
Fonds National de l’Emploi 1% Salaire brut taxable

2) LES RETENUES SOCIALES


Risques d’accident de travail
PVID Régimes des allocations familiales et maladies professionnelles
Général Agricole Enseignement Faible Moyen Elevé
Taux 4,2 % 7% 5,65 % 3,7 % 1,75 % 2,5 % 5%

Base de Salaire cotisable plafonné à 300 000 F Salaire cotisable non


calcul plafonné

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I – LE BULLETIN DE PAIE

A - DEFINITION
C’est un document qui permet de constater le paiement du salaire d’un employé. Cet écrit
est obligatoire sous peine de sanctions pour l’employeur. Le bulletin de paie doit comporter toutes
les mentions qui pourraient permettre de vérifier l’exactitude de la somme payée établi au moins
en deux exemplaires, il est individuel.

B - PRESENTATION

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BULLETIN DE PAIE

BULLETIN DE PAIE N° 002910

NOM OU RAISON SOCIAL


ADRESSE
N° C.N.P.S
PAIE DU .AU
N° CONTRIBUABLE
NOM ET PRENOMS DU TRAVAILLEUR
EMPLOI ET CATEGORIE PROFESSIONNELLE

Taux de rémunération (mensuel, journalier, horaire)………………….


………..journées à…………………………………………………….
……….heures à……………………………………………………….
heures suppl. 20 % à
………heures suppl. 30 % à………………………………………….
heures suppl. 40 % à
………heures suppl. 50 % à………………………………………….
PRIMES
------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------ -
------------------------------------------------------------------------
INDEMNITES
------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------------
MONTANT DE LA REMUNERATION BRUTE………………..

SALAIRE BRUT TAXABLE…………………………………….

IMPOTS
Impôt sur revenu de personnes physiques………………………..
C.A.C. 10 % de l’IRPP…………………………………………...
Taxe communale………………………………………………….
Redevance audio visuelle…………………………………………
Crédit Foncier Cameroun…………………………………………
TOTAL IMPOTS…………………………………………………

RETENUES
Pension vieillesse………………………………………………
Acompte/avance sur salaire……………………………………
Saisies………………………………………………………….
Cotisation syndicale……………………………………………
TOTAL RETENUES………………………………………….

NET A PAYER…………………………………………………………………………..

Signature de l’employé A Yaoundé le

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QUESTION 5 : soit la question 4 ci-dessus

TRAVAIL A FAIRE :
1) Présenter les bulletins de paie des deux employés sachant que :
 Le montant de la taxe communale est 650 F
 Redevance CRTV 3 250 F
 Les avances ont été versées respectivement 85 000 F et 50 000 F en espèces le 15/06
 Le taux horaire de la première catégorie premier échelon du secteur est de 165 F
2) calculer les charges patronales assises sur ces salaires (régime général, risque faible)

IV – ENREGISTREMENT COMPTABLE
Grâce au DIPE (Document d’Information su le Personnel Employé) ou au livre de paie ou
au journal de paie, on procède à la pré totalisation des éléments de tous les bulletins de paie du
mois. Ce qui permet de faire l’enregistrement de la paie de la façon suivante :

A) PENDANT LE MOIS

1) ACOMPTES OU AVANCES

421 personnel avances et acomptes

521 banques locales


531 chèques postaux
571 caisse siège social

2) OPPOSITIONS

423 personnel, oppositions, saisie - arrêts

521 banques locales


531 chèques postaux
571 caisse siège social

A) A LA FIN DU MOIS

1) CONSTATATION DES SALAIRES BRUTS

614 transport du personnel


661 rémunérations directes versées au personnel national
662 rémunération directes versées au personnel non national
663 indemnités forfaitaires versées au personnel

422 personnel rémunérations dues

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2) ENREGISTREMENT DES RETENUES SALARIALES


422 personnel rémunérations dues
421 personnel avances et acomptes
4252 syndicats, comités d’entreprise
423 personnel, oppositions, saisie-arrêt
4472 impôts sur salaires (IRPP + CAC + TC)
4473 contributions nationales (CFC, RAV)
431 sécurité sociale (PVID)
425 représentant du personnel
432 caisse de retraite complémentaire
433 autres organismes sociaux

b) ENREGISTREMENT DES CHARGES PATRONALES


664 charges sociales
6413 taxes sur salaires et appointements
431 sécurité sociale (AF, PVID, ATMP)
4473 contributions nationales (FNE + CFC)
c) REGLEMENT DES SALAIRES NETS

422 personnel rémunération due

521 banques locales


571 caisse siège social
531 chèques postaux
d) REGLEMENT DU TRESOR, DE LA CNPS ET DU SYNDICAT

4472 Impôts sur salaires


4473 contributions nationales
431 sécurité sociale
4252 syndicats, comités d’entreprise

521 banques locales


571 caisse siège social
531 chèques postaux

QUESTION 6 : soit la question 5 ci-dessus

TRAVAIL A FAIRE : présenter au journal l’analyse comptable de ces opérations, sachant


que :
1) Les avances ont été versées respectivement 85 000 F et 50 000 F
en espèces le 15/06 ;
2) le salaire a été engagé le 30/06 ;
3) le salaire a été payé le 05/07
4) les versements spontanés au trésor et à la sécurité sociale ont été
effectués le 15 juillet

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TRAVAUX DIRIGES N° 01 :
Répondre aux questions suivantes.

A/ Les établissements suivants sont-ils des « entreprises » ?


Bar ; Librairie ; Gare ferroviaire ; Garage ; Clinique privée ; Centre culturel camerounais ; Bureau
de poste du quartier Messa ; Horlogerie-bijouterie ; MTN Cameroun.
Lesquelles ont pour but la réalisation d’un profit ? quels autres buts peut-on discerner ?

B/ Établir la liste des entreprises d’une rue que vous connaissez bien.
Classer ces entreprises de plusieurs façons possibles.

C/ Procéder à la classification des entreprises suivantes en portant une croix (X) dans la case
correspondante.
NATURE DE L’ACTIVITE
Noms Commerciale Industrielle Service Agricole
SOCAPALM
CICAM
CAMAIR
C.D.C.
CASINO
SODECOTON
BOULANGERIE

D/ Présenter le schéma du cycle d’exploitation de chacune des entreprises suivantes, en précisant


selon le cas le nom d’une marchandise commercialisée, d’une matière utilisée, d’un produit
obtenu : LIBRAIRIE, CIMENCAM, UNE FABRIQUE DE PARPAINGS, BOULANGERIE
ACROPOLE, QUINCAILLERIE SOSUCBA, BRASSERIES DU CAMEROUN. Choisir une
entreprise et indiquer ses moyens, son activité et ses différents rôles.

C/ Au 1er Janvier 2002, les postes du bilan de l’entreprise Lekoukoua présentent les soldes
suivants lors de sa création :

- Fournisseurs : 3 700 000 - Capital : ?


- Matériels : 5 000 000 - Produits fabriqués : ?
- Constructions : 8 000 000 - Clients : ?
- Brevets d’invention : 2 000 000 - Banque : 1 500 000
- Caisse : 200 000 - Frais de constitution : 1 000 000
- Emprunts : 6 500 000 - Banques, crédits de trésorerie : 1 000 000
Informations complémentaires :
1- Le total du bilan est de 21 200 000
2- Le capital représente dix fois le montant des clients
3- Les produits fabriqués sont 2,5 fois les clients
Travail à faire :
1) Retrouver les montants manquants du bilan
2) Présenter le bilan de l’entreprise Lekoukoua au 01/01/2002

EXERCICE

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La SOCOMALO B.P. 1205 Douala a effectué des dépenses et encaissé les recettes ci-après au
cours de l’exercice 2002 :

 Ventes de marchandises 70 000 000 F


 Ventes de produits fabriqués 45 500 000 F
 Production immobilisée 12 700 000 F
 Variations des stocks de biens et de services produits 2 800 000 F
 Escomptes obtenus 160 000 F
 Transferts de charges 208 000 F
Les charges des A.O sont :
 Achats de marchandises 38 000 000 F
 Achats de matières et fournitures liées 24 500 000 F
 Variations de stocks de marchandises 4 600 000 F
 Variations de stocks de matières 5 400 000 F
 Achats stockés fournitures consommables 160 000 F
 Eau 620 000 F
 Electricité 1 800 000 F
 fournitures d’entretien 210 000 F
 Transports 170 000 F
 Entretien réparation et maintenance 400 000 F
 Primes d’assurance 730 000 F
 Publicité 150 000 F
 Frais de télécommunication 340 000 F
 Impôts et taxes 608 500 F
 Charges de personnel 2 800 000 F
 Frais financiers 105 000 F
 Dotations aux amortissements et aux provisions 1 500 000 F

TRAVAIL DEMANDE :
a) Présenter le compte de résultat ;
b) Déterminer le résultat net.

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TRAVAUX DIRIGES N° 2

I - L’entreprise DUFOUR a effectué les opérations suivantes :


a. Achat comptant de marchandises à Bernard : 7 300 000 F ;
b. Vente comptant de marchandises à divers clients : 5 900 000 F
(le coût d’achat en était de 4 800 000 F).
c. Emprunt de 11 000 000 F remboursables dans deux ans, auprès de l’oncle Charles ;
d. Vente à crédit à Lucien, pour 1 400 000 F, d’un lot de marchandises achetées
1 700 000 F ;
e. payé les intérêts de l’emprunt : 1 200 000 F ;
f. remboursé une partie de l’emprunt : 3 000 000 F ;
g. Encaissé 700 000 F de Lucien sur vente antérieure (de 1 400 000 F)
h. Achat à crédit de marchandises à la STP : 3 300 000 F ;
i. constaté qu’un lot de marchandises, d’un coût de 250 000 F, détérioré par l’humidité est
invendable.

TRAVAIL A FAIRE
1) Présenter pour chaque opération le graphe des flux ;
2) Présenter l’analyse comptable en termes de ressource-emploi dans un tableau mettant en
évidence l’incidence de ces opérations sur le résultat
(Tous les règlements se font en espèces)

II – Une opération commerciale entre deux entreprises se traduit par les flux suivants :

Flux financier (espèces, 10 000 F)


Entreprise A Entreprise B
Flux financier de créance-dette (1 000 F)

Procéder à l’analyse comptable de cette opération :


- dans la comptabilité de l’entreprise A ;
- dans celle de l’entreprise B.

III – Par une flèche, faire correspondre chaque élément de la colonne A, à un autre de la
colonne B

A B
Achat de marchandises Origine
Emploi Flux financier interne
Stockage de produits finis fabriqués Flux réel externe
Ressource Destination
Transport de fonds Flux réel interne
Point de vente à la Direction de l’entreprise

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TRAVAUX DIRIGES N°3

I - L’entreprise BOLA a effectué les opérations suivantes avec sa banque la Société Générale de
Banques Cameroun (SGBC) au cours de la première quinzaine du mois d’octobre 2003.
2 octobre : versements de divers chèques remis par les clients 1 200 000 F
d° : chèque n° 210, en règlement du fournisseur AZAR 165 000 F
4 octobre : chèque n° 211, en règlement de frais de transport 68 000 F
6 octobre : versement en espèces provenant de la caisse 90 000 F
7 octobre : virement du client OUMAR en notre faveur 68 500 F
10 octobre : chèque n° 212, en règlement d’un achat au comptant 73 000 F
12 octobre : chèque n° 213 retrait de M. BOLA pour alimenter la caisse 50 000 F
13 octobre : chèque n° 214, règlement du loyer de octobre 45 000 F
14 octobre : virement du client MARCELLI en notre faveur 115 000 F
15 octobre : la SGBC paie, pour notre compte, un fournisseur 47 500 F
TRAVAIL A FAIRE :
1°) Présenter l’analyse comptable de ces opérations en termes emplois-ressources ;
2°) Enregistrer ces opérations dans les comptes schématiques ;
3°) Présenter le compte SGBC à colonnes mariées avec soldes et calculer le solde au 15/10/2003.

II – L’entreprise HESSEL présente le 1er/01/2002, le bilan suivant :


ACTIF Montants PASSIF Montant
Constructions 7 500 000 Capital 8 000 000
Matériel et mobilier 1 850 000 Emprunt OUMAROU 2 500 000
Marchandises 1 200 000 Fournisseurs 1 515 000
Clients 880 000
Banques 470 000
Caisse 110 500

TOTAL 12 015 000 TOTAL 12 015 000


Au cours du mois de janvier, les opérations suivantes sont réalisées :
02/01, achat à crédit de marchandises 220 000 F
04/01, remboursement par chèque à OUMAROU 250 000 F
07/01, règlement d’un fournisseur en espèces 30 000 F
11/01, vente au comptant de marchandises, règlement par chèque 220 000 F
(les marchandises avaient coûté 175 000 F) ;
14/01, règlement d’un client en espèces 180 000 F
19/01, achat de matériel au comptant, règlement par caisse 160 000 F
25/01, achat de marchandises au comptant, règlement par caisse 160 000 F
30/01, vente directe des marchandises achetées le 25/01 : 220 000 F
(règlement par chèque bancaire)
TRAVAIL A FAIRE :
1) Présenter les comptes schématiques tels qu’ils résultent du bilan
2) Enregistrer dans ces comptes les opérations du mois de janvier ;
3) Clôturer ces comptes
4) Dresser le bilan de l’entreprise HESSEL au 31 janvier

III- L’entreprise AMOUGOU présente le bilan d’ouverture suivant au 1er /01/2005 :


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BILAN AU 31/12/2004
ACTIF MONTANTS PASSIF MONTANTS
Bâtiments 12 000 000 Capital 15 000 000
Matériels 4 200 000 Emprunts 5 000 000
Stocks 3 190 000 fournisseurs 850 000
Clients 980 000
Banques locales 410 000
Caisse siège social 70 000
20 850 000 20 850 000

Les opérations suivantes ont été enregistrées au cours du mois de janvier 2005 :
05/01 : achat d’un bâtiment 31 100 000 F ; règlement par chèque bancaire
N° 9631 ;
08/01 : vente à crédit de marchandises 580 000 F (coût d’achat : 406 000 F) ;
11/01 : paiement d’un client en espèces 210 000 F ;
14/01 : remboursement par chèque bancaire N° 9632 d’une partie de l’emprunt : 250
000 F ;
17/01 : achat à crédit de marchandises : 290 000 F ;
18/01 : règlement par chèque N° 9633 d’un fournisseur : 100 000 F
21/01 : vente au comptant en espèces de marchandises : 470 000 F
(Coût d’achat : 329 000 F ;

TRAVAIL A FAIRE :
1) présenter au journal l’analyse comptable de ces opérations ;
2) présenter le grand livre (comptes schématiques) ;
3) présenter la balance par soldes,
4) présenter la balance à 4 colonnes ;
5) présenter la balance à 6 colonnes ;
6) Faire la chaîne de contrôle du journal à la balance et vérifier que la
balance est juste ;
7) Établir le nouveau bilan au 31/01/2005
8) Déterminer le résultat net au 31/01/2005 ;
9) Déterminer la situation nette au 31/01/2005

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TRAVAUX DIRIGES N° 4 :

1. Durant le mois de juin 2004, l’entreprise EQUINOX a réalisé les opérations suivantes
(paiements par banque) :

03/06 achat à crédit de marchandises 1 300 000 F HT; remise 5 % ; TVA 19,25 % ; facture n° 130
de Yves au 30/06
05/06 payé loyer de juin : 2000 000 F
07/06 vente de marchandises 4 700 000 F HT ; remise 10 % ; facture n° 470 au client Robert ;
échéance 31/07 ; escompte 2 % pour paiement avant le 15/06 ; TVA 19,25 %
08/06 avoir du fournisseur KSF, pour ristourne trimestrielle : 360 000 F HT ; TVA 19,25 %
14/06 reçu règlement de Robert sur vente du 7/06 ;
20/06 facture AES SONEL payable au 05/07 370 000 F HT TVA 19,25 %
22/06 facture MTM payable au 05/07 470 000 F HT ; TVA 19,25 %
24/06 facture n° 350 à ESSONO : diverses marchandises 350 000 F HT ; remises 10 et 5 % ;
; échéance fin juin.
28/06 adressé chèques au fournisseur Yves (facture du 03/06),
30/06 reçu facture garage Renault, pour réparations véhicules : 734 000 F HT TVA 19,25 %
d° envoi facture d’avoir n° 30 au client ELOUNDOU, pour ristourne de 2,5 % sur ses achats
du semestre s’élevant à 3 000 000 F. TVA 19,25 %

TRAVAIL A FAIRE :
1) Présenter l’enregistrement de ces opérations dans le journal EQUINOX (inventaire
permanent) : taux de marque brut 20 %
2) Présenter aussi les écritures de liquidation de la TVA au 30/06

2. Enregistrer au journal de SA FODI les opérations suivantes :

PIECE DE CAISSE N° 206 PIECE DE CAISSE N° 207

Montant 481 000 F Montant 584 000 F

Libellé : règlement du client KOLA compte Libellé : Règlement du fournisseur


tenu de l’escompte de règlement au taux de ZOGO compte tenu de l’escompte
2% de règlement au taux de 1%

3. Le 1er décembre, l’entreprise SA FODI possède, en magasin, pour


3 200 000 F de marchandises ; au cours de décembre, elle réalise les opérations suivantes :

02-12 : vente au comptant de marchandises en espèces 480 000 F


(prix d’achat : 340 000 F) ;
05-12 : achat à crédit de marchandises à FOKOU 250 000 F
08-12 : vente à crédit de marchandises à la SACATRA 168 000 F
(prix d’achat : 134 400 F) ;
10-12 : vente à crédit à la MDC 870 000 F
(prix d’achat : 125 200 F) ;
15-12 : achat à crédit de marchandises au fournisseur ACO 360 000 F
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17-12 : vente au comptant de marchandises par chèque bancaire 410 000 F


(prix d’achat : 368 000 F) ;
22-12 : vente au comptant de marchandises en espèces 130 000 F
(prix d’achat : 104 000 F) ;
17-12 : vente au comptant de marchandises par chèque postal 490 000 F
(prix d’achat : 392 000 F) ;

TRAVAIL A FAIRE
1) Présenter l’analyse comptable de ces opérations en inventaire permanent ;
2) Présenter le compte 6031 variation de stock de marchandises ; quel est son sens
de variation ?
3) Présenter le compte « 31 marchandises » à colonnes mariées avec soldes.

4. Comptable à la SA FODI, on vous communique les documents ci-après illisibles par endroit à
cause de la mauvaise qualité de l’encre utilisée.
SA FODI ETS SIMO
Doit : ETS NANGA Doit : SA FODI
Facture n° 226 du 11/04/09 Facture n°49 19/04/09
Marchandises 200 000 Marchandises ……….
Remise 15 % ………. Remise 10 % ……….

Net commercial 1 ………. Net commercial 1 ……….


Remise 5 % ………. Remise 5 % ……….

Net commercial 2 ……….. Net commercial 2 ………..


Escompte 2 % ……….. Escompte 1 % ………..

Net à payer ……….. Net à payer 253 935

SA FODI ETS SIMO


Doit : ETS NANGA Doit : SA FODI
Facture n° 226 du 11/04/09 Facture n°49 19/04/09
Marchandises 800 000 Marchandises ……….
Remise 10 % ………. Remise 15 % 38 500

Net commercial 1 ………. Net commercial 1 ……….


Remise 5 % ………. Remise 5 % ……….

Net commercial 2 ……….. Net commercial 2 ………..


Escompte 2 % ……….. Escompte 1 % ………..

Net à payer ……….. Net à payer

TRAVAIL A FAIRE
1) Compléter ces documents.
2) classer les factures en factures d’achat et factures de vente
3) Présenter l’analyse comptable de ces opérations en inventaire permanent TMB 25 % ;

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5. La SA MAKO a effectué les opérations suivantes au cours du mois de mai 2005.


05/05 : achat à crédit à ACO : marchandises 2 700 000 F HT remise 5 % ; port
payé 50 000 F HT TVA 19,25 %.
10/05 vente au comptant en espèces de marchandises 3 900 000 F HT remise 4 % ;
escompte 1 % ; port forfait facturé en espèces 75 000 F HT ; TVA 19,25 %
14/05 retourné au fournisseur ACO 675 000 F HT de marchandises achetées le 05/05
17/05 achat de marchandises à crédit : marchandises HT 3 000 000 F ; remise 10 % ;
frais de transport 60 000 F HT TVA 19,25 % ;
20/05 ventes de marchandises montant HT 2 600 000 F ; remise 2,5 % ; port débours
payé en espèces 93 000 F TTC; TVA 19,25 %. Règlement 75 % à crédit et le reste
en espèces compte tenu d’un escompte de 1 %.
21/05 ventes de marchandises à JAVA montant HT 9 300 000 F ; remise5 % ; rabais
2 % port débours facturé 227 000 F HT ; TVA 19,25 %. Règlement dans un mois.
23/05 le client JAVA retourne 1 860 000 F HT de marchandises vendues le 21/05,
pour défaut de qualité.

TRAVAIL A FAIRE : Présenter au journal l’analyse comptable de ces


opérations en inventaire intermittent.

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TRAVAUX DIRIGES N° 5
EXERCICE 1 :
La SARL ESSOUGA a effectué durant le mois de mars 2010 les opérations suivantes :
01 mars : achat en espèces :
- 2 500 plastiques vides 250 000 F HT ;
- 600 caisses en plastique 700 000 F HT (emballages récupérables
non identifiables) ;
- 40 fûts 3 000 000 F HT.

03 mars : vente de marchandises, facture n° V-150 : marchandises 1 500 000 F HT ; remise


2,5 et 5 % escompte conditionnel 2 % si règlement sous huitaine ; port forfaitaire 40 000
F ; emballages consignés 100 caisses à 1 500 F HT ; TVA 19,25 % ; client ETS ESSO.

08 mars : le client ETS ESSO retourne 70 caisses au prix de consignation et promet rendre
le reste le 15 mars

13 mars : Achat de marchandises au fournisseur NZIKO, facture n° A-90 ;


marchandises 3 700 000 F HT ; remise 10 % ; escompte 3,5 % ; port débours 75 000 F ;
emballages consignés 90 caisses, prix de consignation 1 800 F HT la caisse ;
TVA 19,25 %.

15 mars : le client EESO retourne 20 caisses reprises au prix de 1 300 F et conserve


définitivement 10 caisses.

18 mars : retour de 60 caisses au fournisseur NZIKO. Le reste sera rendu le 22 mars.

20 mars : la SARL ESSOUGA loue à GENI-IMMO 25 caisses au prix de 1 500 F HT la


la caisse en espèces ; TVA 19,25%.

22 mars : la SARL ESSOUGA constate que 5 caisses achetées à 1 000 F par caisse ont
été détruites dans le magasin.

TRAVAIL A FAIRE :
1) Enregistrer ces opérations dans le journal de la SARL ESSOUGA.
2) présenter la fiche de stock des caisses

EXERCICE 2 :
Les opérations relatives aux mouvements des matières premières et des produits finis du
mois d’avril 2010 de la société industrielle MIMBO se présentent comme suit :
1er /04 :
1) Stock initial des matières premières 25 tonnes achetées à 250 000 F la tonne le 20/03/10 et 20
tonnes achetées à 240 000 F la tonne le 28/03 ;
2) Stock initial des produits finis 1 000 articles produits respectivement :
- Le 15/03 pour 100 articles au coût unitaire de 5 000 F ;
- Le 22/03 pour 400 articles au coût unitaire de 4 500 F ;
- Le 27/03 pour 500 articles au coût unitaire de 4 800 F ;

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02/04 : Achat de 10 tonnes de matières premières. Montant brut de la facture 2 700 000 F ; remise
10 % ; escompte 1 % ; port débours 80 000 F, TVA 19,25 %. Règlement ½ par chèque, ½ à crédit
dans 3 mois.
04/04 : sortie de matières premières pour l’atelier de fabrication : 15 tonnes.
08/04 : vente de 600 articles, montant brut de la facture 4 200 000 F, remise 15 %,
escompte 2 %, port forfait 200 000 F, TVA 19,25 %
10/04 : sortie de matières premières pour l’atelier de fabrication : 13 tonnes.
14/04 : réception par le magasin de stockage des produits finis en provenance des ateliers : 2 000
articles, coût de production unitaire 5 100 F.
18/04 : Achat de 15 tonnes de matières premières. Montant brut de la facture 3 900 000 F ; remise
15 % ; escompte 2 % ; port débours 120 000 F, TVA 19,25 %. Règlement ½ par chèque, ½ à en
espèces.
21/04 : vente de 1 000 articles à un grossiste, montant brut de la facture 7 500 000 F,
remise 10 %, port débours 150 000 F, TVA 19,25 %
04/04 : sortie de matières premières pour l’atelier de fabrication : 11 tonnes.

TRAVAIL A FAIRE : Enregistrer ces opérations au journal sachant que les sorties des
matières et des produits finis sont valorisées par la méthode PEPS et que l’entreprise
pratique le système de l’inventaire permanent.

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TRAVAUX DIRIGES N°6


EXERCICE 1 :
L’entreprise ELLA a réalisé les opérations de caisse suivantes :
03/02 PC n° 003 recette de la journée en espèces 350 000 F
10/02 reçu n° 15 encaissement d’une créance 145 000 F
15/02 PC n° 005 payé acompte sur salaire 50 000 F
16/02 PC n° 006 payé TVA en espèces 232 000 F
19/02 PC n° 007 recette de la journée en espèces 447 000 F
21/02 PC n° 008 achat de timbres poste en espèces 3 700 F
22/02 PC n° 009 retrait de la banque pour la caisse 860 000 F
25/02 PC n° 010 réglé fournisseur JACO 250 000 F
26/02 PC n° 011 achat fournitures de bureau 56 000 F
27/02 PC n° 012 paiement loyer du mois 240 000 F
28/02 PC n° 013 paiement des salaires 345 000 F

TRAVAIL A FAIRE
1) présenter le reçu N° 15 et la pièce de caisse N° 008.
2) présenter au journal l’analyse comptable de ces opérations
3) présenter le compte 571 caisses siège social (à colonnes mariées avec soldes) sachant que
le solde au début du mois était de 243 000 F.

EXERCICE 2 :
L’entreprise DUFOUR a effectué les opérations suivantes au cours du mois d’avril 2010 :
1er /04 chèque n° 012365 sur la SGBC, établit par Serge, client de DUFOUR, le 24 mars, pour 350
000 F (règlement d’une vente faite en mars), et adressé pour encaissement à la BICEC par
DUFOUR
03/04 chèque n° 36987 sur la BICEC signé par DUFOUR de 75 000 F en faveur du transporteur
TRANSCAP
04/04 bordereau n° 258 de remise d’espèces à la BICEC par DUFOUR, 30 billets de 10 000 F ;
110 billets de 5 000 F ; 30 billets de 2 000 F ; 20 billets de 1000 F 10 pièces de 500 F ;
05/04 DUFOUR reçoit des chèques postaux un avis de virement postal n° 147 de 500 000 F de
Paul en règlement d’une vente de mars
08/04 DUFOUR règle par chèque bancaire n° 789 (BICEC) un achat de fournitures de bureau de
30 000 F à la librairie EUREKA.
10/04 achats de marchandises payées par carte de crédit : 1 400 000 F
11/04 ventes du jour : 2 764 000 F par cartes bancaires
14/04 DUFOUR envoie un virement postal de 84 000 F à son fournisseur constant (achat de mars)
et remet à la banque, la BICEC, un virement postal de 150 000 F pour alimenter son compte
bancaire.
15/04 DUFOUR reçoit un avis de crédit de la BICEC d’un montant de 137 500 (encaissement de
deux chèques en sa faveur remis le 13/04, pour 30 000 F ; le reste encaissements « cartes de
crédits » ; commissions de 2 000 F exonérées de TVA).
17/04 ventes au comptant de la journée : 1 600 000 F TTC dont 486 000 F en espèces, 360 000 F
en chèques bancaires, le reste par carte de crédit, TVA 19,25 %
20/04 avis de la BICEC : le chèque de 95 000 F tiré par DEFO et remis à la banque est impayé.
TRAVAIL A FAIRE
1) présenter l’analyse comptable de ces opérations au journal de l’entreprise DUFOUR
2) présenter les comptes 5211 banque BICEC ; 531 chèques postaux (à colonnes mariées avec
solde), sachant que leurs soldes respectifs étaient de 634 000 F et 1 740 000 F.
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Présentation de l’information comptable
Dispensé par M. NDZINGA Joseph Tél :694 61 84 87 email : ndzingaj@gmail.com

EXERCICE 3 :
Le 1er octobre, la SA FODI a en portefeuille les effets suivants :
- traite n° 70, 200 000 F au 31 octobre ;
- traite n° 73, 147 000 F au 31 octobre ;
- traite n° 74, 54 000 F au 30 novembre ;
- traite n° 75, 106 000 F au 15 décembre ;
5 octobre : tiré traite n° 76 sur NIKI, à l’ordre de CAMI, 450 000 F au 30 novembre.
10 octobre : endossé traite n° 74, à l’ordre de SARL STG.
15 octobre : vente à LIPAR qui accepte une traite n° 77 à l’ordre de la SA FODI, à fin décembre,
320 000 F
17 octobre : remis à l’escompte, à la Société Générale de Banque, la traite n° 75.
20 octobre : bordereau d’escompte à la Société Générale de banque (traite n° 75) ; agio 2 400 F
22 octobre : remis à l’encaissement, à la Société Générale, traites n° 70 et n° 73
27 octobre : le débiteur ETS OWONA endosse à l’ordre de la SA FODI une lettre de change
n° 78 de 321 200 F (à fin décembre) sur FOKOU et accepte une n° 79 de
130 700 F au 30 novembre.
5 novembre : bordereau d’encaissement à la Société Générale de Banque de la remise du 22
octobre ; net 344 700 F.

TRAVAIL A FAIRE :
1) présenter l’analyse comptable de ces opérations au journal
2) présenter le compte clients, effets à recevoir à colonnes mariées avec soldes.

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