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- L’entreprise et la comptabilité
- Le bilan comptable
- L’analyse des opérations comptable de l’entreprise
- Le compte et le principe de la partie double
- Le plan comptable général
- Le journal, le grand livre, la balance
- Le compte de résultat
Les amortissements
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PREMIERE PARTIE : LES PRINCIPES DE BASE DE LA
COMPTABILITE GENERALE
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CHAPITRE 1 NOTION DE LA COMPTABILITE ET DE L’ENTREPRISE
I- LA COMPTABILITE
1- Définition et objet de la comptabilité
Suivant le dictionnaire Robert, la comptabilité est l’art de tenir les comptes en règle. Elle est
l’outil de saisie des flux économiques de l’entreprise.
En plus de ces trois formes de comptabilités propres à l’entreprise, il existe deux autres
formes de comptabilités que sont :
- la comptabilité nationale qui décrit les opérations économiques dans toute la nation
durant une période donnée ;
- la comptabilité publique qui permet de gérer les administrations publiques
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- Elle informe les propriétaires de l’entreprise sur l’évolution de sa situation générale et
sur les résultats dégagés
- Elle fournit aux partenaires (banques, clients, fournisseurs…) une idée précise sur
l’évolution de l’entreprise et de sa crédibilité.
II - L’ENTREPRISE
1- Définition
L’entreprise est un organisme structuré, financièrement indépendant qui combine un
ensemble de moyens matériels, financiers et humains en vue de la production des biens
et/ou des services destinés à un marché.
De cette définition, on peut retenir les aspects essentiels suivants :
- l’entreprise est financièrement indépendante c'est-à-dire qu’elle a la liberté d’action
sur son patrimoine
- l’entreprise produit des biens et services pour satisfaire les besoins des consommateurs
- l’entreprise produit pour le marché c'est-à-dire vend des biens et services fabriqués
2- Rôles de l’entreprise
Elle joue deux rôles essentiels à savoir le rôle économique et un rôle social
a- rôle économique
L’entreprise crée des richesses de par sa production, elle verse des salaires aux ménages,
paye des impôts à l’Etat, des intérêts aux prêteurs et aux banques.
b- rôle social
L’entreprise participe a l’élaboration et au financement des projets sociaux (constructions
d’écoles, de centres de santé, de pistes…) Elle participe également à la diminution du taux
de chômage en embauchant du personnel.
En plus de ces deux rôles essentiels, elle peut également de par son importance jouer un
rôle politique en intervenant dans des prises de décision importante d’une nation.
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Chapitre II LE BILAN COMPTABLE SYSCOA
I- DEFINITION
Il est important de faire l’état de l’ensemble des biens et dettes de l’entreprise à un moment
donné afin de donner une idée précise sur la situation nette de l’entreprise aux dirigeants et
aux différents partenaires. Ces éléments (biens et dettes) sont regroupés dans un tableau
appelé bilan.
Le bilan se définit alors comme un tableau chiffré représentatif du patrimoine de l’entreprise à
un moment donné. Le tableau comporte deux parties :
- une partie gauche appelée « actif » regroupant les emplois c'est-à-dire l’ensemble des
biens et créances
- une partie droite appelée « passif » regroupant les ressources composées des capitaux
propres et dettes
Les ressources servent à financer les emplois pour cela le total passif doit être égale au total
actif du bilan ; on dit alors que le bilan est un tableau équilibré.
Application
Les éléments de patrimoine de l’entreprise K-B BAAFI au 01/0I/09 sont les suivants
Bâtiments 10 000 000 ; emprunt à plus d’un an 6 500 000 ; matériel 3 000 000 ; stock de
marchandises 2 500 000 ; dettes envers les fournisseurs 3 500 000 ; avoir en banque
1 200 000 ; espèces en caisse 500 000
TAF : Déterminer le capital puis présenter le bilan au 0I/0I/09
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II- COMPOSANT DES ELEMENTS DU BILAN
1- Passif
Le passif exprime à la date de l’établissement du bilan, l’origine et le montant des diverses
ressources se trouvant à la disposition de l’entreprise. Les ressources sont constituées de :
a- Capitaux Propres et Ressources Assimilées (CAPRA)
Ce sont des ressources qui proviennent de l’exploitant ou des associés (capital individuel ou
social) auxquelles s’ajoutent celles créées par l’entreprise elle-même à la suite de ses activités
(bénéfice) et d’autres ressources ayant également un caractère durable dans l’entreprise
(autres capitaux propres, réserves…)
b- Dettes et emprunts
Ce sont des ressources qui seront remboursées aux tiers (banque, prêteurs, Etat,…) à plus ou
moins longue échéance. Pour cela, on distingue des ressources remboursables à long terme
(dettes financières) et celles remboursables à court terme (passif circulant).
c- Trésorerie- passif
Il s’agit des concours bancaires dont bénéficie l’entreprise, on peut citer le découvert
bancaire, les crédits d’escompte…
d- Ecart de conversion-passif
Il s’agit des ressources provenant des gains probables de changes. Ces gains résultent d’une
conversion favorable de monnaies.
2- Actif
Il exprime la manière dont sont réparties les ressources énumérées au passif ; on peut citer :
a- l’actif immobilisé
Il se compose de biens utilisés de façon durable dans l’entreprise, il s’agit de terrains,
bâtiments, matériels…
b- l’actif circulant
Il s’agit de biens qui sont souvent mouvementés au cours d’un exercice donné. On peut citer :
- les stocks de marchandises, matières premières, emballages…
- les créances ; notamment les créances clients résultant des ventes à crédit
c- trésorerie – actif
Elle regroupe les disponibilités appartenant à l’entreprise et pouvant servir à faire face aux
remboursements des dettes échues. On peut citer : banque ; caisse….
d- écart de conversion actif
Il s’agit des pertes probables de changes provenant d’une conversion défavorable de
monnaies
Pour la présentation du bilan les postes d’actif seront regroupés suivant les masses ci-
après :
- Actif immobilisé
- Actif circulant
- Trésorerie – actif
- Ecart de conversion actif
NB modèle de présentation du bilan comptable SYSCOA suivant le système normal en
annexe
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III- DETERMINATION DU RESULTAT ET DE LA SITUATION NETTE
1- Le résultat
Le résultat est déterminé en fin de période ; il peut correspondre soit à un bénéfice ou soit à
une perte. Le résultat s’inscrit toujours au passif du bilan parmi les capitaux propres et
ressources assimilées. Le bénéfice s’inscrit avec un signe positif tandis que la perte se déduit.
Résultat = Total actif (biens en fin de période) – Total passif (ressources en début de
période)
Le bénéfice apparaît lorsque le total des biens est supérieur au total des ressources tandis
que la perte apparaît dans le cas contraire
2- Situation nette
Encore appelée fortune de l’entreprise, elle correspond à l’ensemble des éléments de capitaux
propres et ressources assimilées à une date donnée.
Fortune = SN= Total des biens – Total des dettes
Ou encore
Fortune = SN = CAPRA
Application 1
Capital : 3000 000 ; Bâtiments :2500 000 ; Matériel de transport : 1500 000 ; Mobilier de
bureau : 800 000 ; Banque : 400 000 ; Effets à payer : 200 000 ; Clients : 500 000 ;
Marchandises : 1200 000 ; Emprunt à long terme : 1700 000 ; Emprunteur : 250 000 ; Etat :
100 000 ; Fournisseurs : 1400 000 ; Caisse : 150 000
TAF
1- Déterminer le résultat puis présenter le bilan au 31/12/09
2- Déterminer de deux manières différentes la situation nette de l’entreprise
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Application 2
Les éléments d’exploitation d’une entreprise présentent les valeurs suivantes au 01/01/09
Bâtiments : 4000 000 ; stock de marchandises : 1500 000 ; banque : 300 000 ; emprunt : 2000
000 ; fournisseurs 1500 000 ; matériel 3000 000 ; clients 500 000 ; caisse 200 000.
Au cours du mois de janvier, les opérations suivantes ont été effectuées :
02/01- achat à crédit de marchandises 200 000
04/01- perçu en espèces des produits financiers 60 000
08/01- vente de marchandises 500 000 dont 400 000 au comptant contre chèque et le reste à
crédit (CA : 375 000)
12/01- remboursement par chèque du quart de l’emprunt figurant au bilan
15/01- paiement en espèces des frais de transport sur achat 15 000
20/01- virement bancaire des clients 50 000
23/01- paiement par chèque du loyer commercial 40 000
28/01- achat de marchandises 300 000 moitié en espèces et moitié à crédit
30/01- règlement en espèces des fournisseurs 200 000 et des frais bancaires 25 000
31/01- vente de marchandises contre espèces 250 000 ( CA : 220 000)
TAF :
1- présenter le bilan d’ouverture de l’entreprise
2- enregistrer au journal classique les opérations de la période
3- présenter le grand livre
4- présenter la balance à 6 colonnes
5- présenter le bilan et le compte de résultat pour le mois de janvier
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Chapitre III L’ANALYSE COMPTABLE DES OPERATIONS DE L’ENTREPRISE
Etant donné le nombre élevé de ces opérations, l’entreprise ne pourra pas après chacune d’elle
ou ne pourra attendre toute une année entière avant de connaître l’état de sa situation. Pour
être donc informé quotidiennement, l’entreprise doit enregistrer toutes ses opérations de façon
continue au fur et à mesure de leur déroulement grâce à la technique comptable qui comporte
deux phases successives :
- une analyse comptable qui consiste à interpréter chaque opération en termes de flux et
à l’établissement d’un relevé
- un traitement comptable qui consiste à enregistrer ces opérations dans les comptes
puis à déterminer la situation finale de chacun de ses comptes.
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-flux financiers ou monétaires : correspondant au transfert de fonds par exemple de la
caisse à la banque.
- flux de résultat : ce sont des flux crées par l’entreprise elle – même à la suite de ses
activités. On distingue le résultat positif ou négatif.
NB : les flux externes sont représentés par deux flèches aller- retour ; tandis que les flux
internes sont représentés par une seule flèche.
Application
Une entreprise a effectué les opérations suivantes
a- achat de marchandises à crédit pour 1 200 000
b- achat d’un matériel industriel pour 15 000 000 dont les 2/3 au comptant contre
chèque et le reste à crédit
c- retrait de la banque pour la caisse 500 000
d- remboursement en espèces de la partie à crédit du matériel industriel
e- vente de marchandises à crédit 1 000 000 (coût d’achat 750 000)
TAF : effectuer l’analyse comptable de ces opérations par les flux en distinguant l’emploi
de la ressource tout en précisant le poste qui augmente et le poste qui diminue
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Remarque :
-l’analyse comptable par les flux nous amène à constater que les flux d’entrée correspondent à
l’emploi et que les flux de sortie à la ressource ;
-pour une opération donnée, la ressource peut être soit un poste de passif ou soit un poste
d’actif ; de même l’emploi peut être soit un poste d’actif ou soit un poste du passif :
.lorsque la ressource correspond à un élément du passif, cet élément augmente mais s’il est un
emploi, il diminue
.lorsque l’emploi correspond à un élément d’actif, cet élément est en augmentation, mais s’il
correspond à une ressource, il diminue.
L’analyse comptable peut être récapitulée en fin de période dans un tableau appelé relevé des
opérations.
Considérant l’application précédente, nous pouvons présenter le relevé suivant :
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Chapitre IV : LE COMPTE ET LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE
Une fois que l’entreprise établit le bilan de fin de période, elle doit pouvoir suivre chacune de
ses postes au cours de la nouvelle période grâce à l’analyse comptable. Les opérations ainsi
analysées en cours de période sont ensuite enregistrées dans un tableau appelé compte.
I- LE COMPTE
1- Définition
Le compte est un tableau à deux colonnes de sommes dans lesquelles sont enregistrées les
opérations de la période.
- la partie gauche du compte appelée débit est réservée aux emplois. Elle correspond à
des flux d’entrée
- la partie droite appelée crédit enregistre les ressources ; elle correspond à des flux de
sortie
Chaque poste du bilan représente un compte de nom.
Exemple : compte capital, clients, banque….
2- Tracés du compte
Il existe différentes représentations du compte, on distingue :
3- Imputation
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L’imputation consiste à inscrire une somme dans un compte soit à son débit ou soit à son
crédit.
- si l’inscription est faite au débit, on dit que le compte est débité
- si l’inscription est faite au crédit,on dit que le compte est crédité
Exemple :
Enregistrer les opérations suivantes dans les comptes concernés :
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- on appelle solde d’un compte la différence entre le total débit et le total crédit dudit
compte à un moment donné.
. lorsque le total débit est supérieur au total crédit, on dit que le solde est débiteur et il
s’inscrit au crédit
.lorsque le total crédit est supérieur au total débit, il en ressort un solde créditeur qui
s’inscrit au crédit.
.lorsque le total débit est égale au total crédit, on dit que le solde est nul ou que le
compte est soldé.
NB :
- les comptes d’actif présentent généralement de solde débiteur tandis que les comptes
du passif présentent un solde créditeur
- le solde est calculé généralement en fin de période après l’enregistrement des
opérations de la période concernée. Le solde dégagé servira pour la présentation des
documents de synthèse entre autre le bilan, le compte de résultat…
-arrêter un compte, c’est inscrire dans ledit compte ses totaux débit et crédit et son solde
- un compte est dit fermé lorsqu’il est soldé, c'est-à-dire que son total débit est égale à son
total crédit
-ouvrir un compte, c’est lui donner un nom et y inscrire le solde initial du coté
correspondant.
Application
L’entreprise « samarakoro » a effectué les opérations suivantes sur son compte banque :
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II- LA PARTIE DOUBLE
Les opérations de l’entreprise sont saisies suivant le principe de la partie double qui consiste à
enregistrer pour une même opération la même valeur totale dans deux comptes au moins
fonctionnant en sens inverse ; c'est-à-dire que pour une opération donnée, le total débit doit
être égale au total crédit.
Exemple : achat de matières premières 1500 000 dont 1 000 000 au comptant en espèces et le
reste dans un mois.
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Chapitre V LE VIREMENT COMPTABLE ET LES COMPTES RECIPROQUES
I- LE VIREMENT COMPTABLE
Le virement consiste à transférer une somme d’un débit d’un compte à un débit d’un autre
compte. Il s’agit en fait de transférer une somme d’un compte d’origine à un compte de
destination.
Pour virer une somme d’un débit à un autre débit, il suffit de débiter le premier compte puis
créditer le second du montant à transférer.
Pour virer une somme d’un crédit à un autre crédit, il faut créditer le premier compte puis
débiter le second du montant à transférer.
Le virement comptable est effectué dans le but soit d’un regroupement ou d’une ventilation
Exemple : le compte collectif client d’une entreprise est débiteur de 2 000 000. Les différents
clients de l’entreprise sont les suivants :
Client Fataf : 800 000 ; client Farida 700 000 ; client Fawzi 500 000
TAF : effectuer le virement permettant d’éclater le compte collectif client en ses composantes
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NB- Le virement comme moyen de regroupement se fait en fin de période tandis que le
virement analytique est fait en début de période.
NB- Il ne faut pas confondre réciprocité et partie double ; la réciprocité concerne deux
comptabilités différentes tandis que la partie double est relative aux comptes d’une même
entreprise.
Exemple : l’entreprise Garba a effectué les opérations suivantes avec son client Aloko
02/04 : vente à crédit de marchandises 1 400 000
07/04 : rabais hors facture accordé au client 25 000
10/04 : facture d’avoir adressé au client suite à son retour de m/ses non conformes 100 000
15/04 : vente de m/ses 2 000 000 dont 600 000 réglé au comptant contre espèces et le reste
dans un mois
15/04 : règlement partiel par chèque du client 1 000 000.
TAF : enregistrer ces opérations :
- dans le compte Aloko chez Garba
- dans le compte Garba chez Aloko
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Chapitre VI LE PLAN COMPTABLE GENERAL SYSCOA
I- GENERALITES
Tous les comptes tenus par une entreprise sont classés suivant un ordre défini dans un
document appelé plan comptable général. Chaque entreprise pour les besoins de ses activités
doit élaborer son plan comptable à partir du plan comptable général ( PCG) qui est l’ensemble
des règles et des principes permettant de remplir correctement les fonctions comptables.
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2 - Codification des comptes
Chaque classe est divisée en comptes à deux chiffres numérotés de 0 à 9 ; ils sont appelés les
comptes d’ordre 2 (comptes à deux chiffres). Les comptes d’ordre 2 sont divisés en comptes
d’ordre 3 (comptes à 3 chiffres) ; de même les comptes d’ordre 3 peuvent être subdivisés en
de sous comptes et ainsi de suite suivant les besoins de l’entreprise.
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-Les comptes de produits
.70 : ventes
.71 : subventions d’exploitation
.72 : production immobilisée
.73 : variation de stock de biens et services produits
.75 : autres produits
.77 : revenus financiers et produits assimilés
.78 : transferts de charges
.79 : reprise de provisions
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Chapitre VII LE JOURNAL, LE GRAND LIVRE, LA BALANCE
Les opérations de l’entreprise sont enregistrées à partir des documents de base tels que :
factures, pièces de caisse, souches de chèque, effets de commerce, ordre de virement…
L’analyse comptable faite de ces opérations est d’abord portée au journal puis dans les
comptes dont l’ensemble constitue le grand livre de l’entreprise. A partir du grand livre on
établit la balance de contrôle.
Schéma récapitulatif du système classique
I- LE JOURNAL
1- Définition et présentation
Le journal est un registre sur lequel l’entreprise enregistre au jour le jour et de façon
chronologique les diverses opérations qu’elle effectue. Le journal comporte sur chaque page
allant de gauche vers la droite :
- deux colonnes pour les numéros des comptes débit et crédit
- un espace central dans lequel sont inscrits la date de l’opération, les noms des comptes
débités et crédités et le libellé de chaque opération.
- deux colonnes pour l’enregistrement des sommes débit et crédit.
2- Tracé du journal
-toute inscription relative à une même opération est appelée article ou écriture au journal
-le libellé est l’indication de la référence ou du document de base permettant de justifier
l’écriture enregistrée. Pour cela, il doit être précis et concis.
3- Totalisation du journal
Le total se fait à la fin de chaque page en considérant la colonne des sommes afin de
vérifier l’égalité fondamentale total débit égale total crédit. Le total en fin de page(totaux
à reporter ou total du journal) est reporté à la partie supérieure de la page suivante avec la
mention « report à nouveau ».
2 – Rôle du journal
Le journal permet de vérifier pour chaque opération l’égalité de la partie double. Il
demeure un livre obligatoire en vertu des dispositions légales et peut être produit en
justice en cas de litige. Pour cela il doit être tenu avec rigueur évitant les ratures, les
surcharges, du blanco…
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Les pages du journal sont numérotés et si possible paraphés par le greffe du tribunal du
lieu d’établissement de l’entreprise.
Exemple : les opérations suivantes ont été effectuées par l’entreprise AGLAN
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II- LE GRAND LIVRE
Le grand livre est constitué de l’ensemble des comptes de l’entreprise. Contrairement au
journal dont la tenue est imposée par la loi, la tenue du grand livre n’est soumise à aucune
restriction légale. Toutefois il demeure l’organe essentiel de la comptabilité. Le journal
n’est qu’un relais qui permet à partir des documents de base d’obtenir les comptes.
Les écritures du journal doivent ensuite etre reportées au grand livre afin d’avoir pour
chacun des comptes une situation nette. La présentation du grand livre tient compte
d’abord du report des soldes initiaux (montants du bilan d’ouverture) lorsqu’ils sont
donnés et ensuite du report du journal dans les comptes individuels. Lors du report du
journal au grand livre, il faudrait pointer les comptes du journal ayant déjà été reportés
afin d’éviter un double report ou des omissions.
III – LA BALANCE
C’est l’instrument de contrôle des enregistrements des opérations durant une période
donnée. Elle représente le résumé des opérations et est établie périodiquement,
généralement par mois à partir des comptes du grand livre. Elle reprend les numéros et les
intitulés des comptes ; leurs soldes de début de période, leurs mouvements débit et crédit
de la période et leurs soldes de fin de période.
N° de Libellés Soldes
comptes Débiteurs Créditeurs
Total X X
b -Balance à quatre colonnes
Elle enregistre dans les deux premières colonnes le total débit et le total crédit des comptes
utilisés et dans les deux dernières les soldes de ces comptes
Total X X Y Y
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c - Balance à six colonnes
Elle est présentée en vue de mener une analyse beaucoup plus approfondie des opérations de
l’entreprise. Ainsi, on distinguera les soldes initiaux dans les deux premières colonnes (débit
et crédit) ; dans les colonnes intermédiaires seront enregistrés les mouvements (débit et crédit)
de la période et dans les deux dernières colonnes les soldes de fin de période (débit et crédit)
Total
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CHAPITRE VIII : LE COMPTE DE RESULTAT
INTRODUCTION
Le résultat est obtenu de la différence entre les produits et les charges de la période.
Charges Produits
Activités Exploitation Activités Exploitation
(charges d’exploitation) (produits d’exploitation)
Activités financières Activités financières
(charges financières) (produits financiers)
HAO (Hors activité Ordinaire) HAO (Hors activité Ordinaire)
(charges HAO) (produits HAO)
A. Les charges
1- Les achats
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Les achats de marchandises sont effectués par les entreprises commerciales tandis
que les achats de matières premières sont réalisés par les entreprises industrielles.
Toutefois, les deux achats (marchandises et matières premières) peuvent être
effectués par une seule et même entreprise (entreprise mixte).
Les biens achetés peuvent être stockés avant d’être utilisés pour la fabrication
(matières premières) ou avant d’être vendus (marchandises). La variation de stocks
correspond à la différence entre le stock final et le stock initial de biens achetés.
Le stock initial est le stock qu’on avait en début de l’exercice de l’entreprise et le
stock final celui qu’on retrouve à la fin.
Le stock initial est le stock en début de période tandis que le stock final est celui
constaté après les opérations de consommation et d’achat en fin de période.
Le stock final constitue donc le stock restant après les achats et la consommation
réelle de la période.
- Lorsque la variation de stock est négative c'est-à-dire que le stock final est
inférieur au stock initial. Il s’agit dans ce cas d’un déstockage, ce qui suppose
qu’en plus des achats de la période une partie du stock initial a été également
consommée. La variation de stock obtenue, s’inscrit dans le compte de
résultat avec un signe positif (+).
NB : Les variations de stock sont des postes correcteurs de charges. A chaque poste
d’achat stocké correspond un poste de variation de stock.
Remarque : le SYSCOA fait la différence entre les activités ordinaires (AO) et les
Hors Activités Ordinaires (HAO) afin d’identifié d’une part les éléments réguliers de
formation de résultat et les éléments anormaux ou irréguliers venant modifier le
résultat.
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L’expression (HAO) est utilisée afin de mettre l’accent sur le caractère irrégulier ou
non courant des charges et produit.
Le résultat net de la période peut être ainsi décomposé
RE = produits d’exploitation – charges d’exploitation
RF = Produits financiers – charges financières
RAO = RE + RF
BHAO = produit HAO – charges HAO
BN = RAO + RHAO – participation des travailleurs
RN = RAO + RHAO – impôt / résultat
4. Les transports
Les frais de transport comprennent les charges de ports engagés pour l’entreprise à
l’occasion des textes, des déplacements du personnel, des achats ou de l’expédition
du pli (couvrir)
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6. Les impôts et taxes
Il s’agit des autres impôts et versements obligatoires à l’état autre que la TVA et
l’impôt sur le résultat.
1- Les ventes
Ce sont des fonds alloués par l’Etat ou par les collectivités publiques à certaines
entreprises ayant une activité le plus souvent à caractère humanitaire.
5. Production immobilisée
Ce sont des produits finis fabriqués par l’entreprise et utilisés par celle-ci pour ses
propres besoins.
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6. Variations des stocks de biens et de services produits
Productions stockées : Elle représente la variation de stock des produits fabriqués
(stock final de produit fabriqué – stock initial de produit fabriqué). C’est un poste
correcteur de la production de l’exercice.
7. Autres produits
- Les escomptes des effets de commerces se sont des charges prélevés par le
banquier en cas de négociation des effets de commerces.
- Des pertes de changes. Il s’agit de l’écart négatif de conversion de monnaie.
Il s’agit des charges et produits qui ne se rattachent pas à l’activité ordinaires c'est-à-
dire résultant des opérations effectuées de façon irrégulière.
Application
En fin d’exercice les produits et les charges de l’entreprise KATAFILI sont les
suivantes :
Achat de matière première 2 200 000
Production immobilisée 15 000
Autres charges 25 000
Vente de produits fabriqués 5 500 000
Service extérieur 230 000
Autres produits 700 000
Transport 120 000
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Frais financiers 150 000
Pertes de changes 10 000
Produits HAO 85 000
Charges de Personnel 1 200 000
Impôt et taxe 300 000
Charges HAO 800 000
Dotations aux amortissements 100 0000
Revenus financiers 350 000
Travail à faire : Présenter le compte de résultat sachant que l’impôt sur le résultat
est de 30%
Charges Produits
Postes Montant Postes Montant
Activités d’exploitations Activités d’exploitations
Achat de matière première 2 200 00 Vente de produits 5 500 000
Variation de stock (-) – (SF – SI) 0 fabriqués 15 000
Transport - 49 500 Produits immobilisés - 79 000
Service extérieur 120 000 Variation de stock (-) 700 000
Impôts taxes 230 000 Autres produits
Autres charges 300 000 activités financieres
Charges de personnel 25 000 Revenu financier 350 000
Dotation aux amortissements 1 200 00 HAO
Activités financières 0 Produits HAO 85000
Frais financiers 1 000 00
Pertes de change 0
HAO
Charges HAO 150 000
Impot sur le résultat 10 000
Total général des charges Total général des produits 6 571 000
800 000
175 650
6 161
150
RN = + 4O9 850
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IV- Les Soldes Significatifs de Gestion (SSG)
1. La marge brute
Elle correspond à la différence entre les ventes, les achats plus ou moins variation
de stock de marchandises ou de matières premières.
Le SYSCOA distingue deux (02) marges brutes :
- MB sur marchandises = PV des marchandises – achat + variation de stock
- MB sur matière = vente de produit fabriqué + travaux et service vendu +
production Immobilisée – achat de matière et fourniture ± variation de stock
de matière ± variation de produit fabriquer.
Cette distinction permet de déterminer une marge brute affectée aux activités
commerciales et une marge brute liée aux activités industrielles ou de production de
service.
2. La valeur ajoutée : VA
Elle représente les revenus que l’entreprise va distribuer aux différents acteurs
intervenant dans le processus d’exploitation (MB sur matière première).
VA = MB sur marchandise + produit accessoires + subvention d’exploitations + autre
produit ± variation de stock d’autre approvisionnement – les transports – les services
extérieurs (A et B) – impôt et taxe – les autres charges – les achats stockés de
matière et fourniture consommable.
4- Le résultat d’exploitation RE
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5- Le résultat financier (RF)
RAO = RE + RF
Produits HAO : produits des cessions d’immobilisation, produit HAO, reprise HAO,
transfert de charges HAO.
Charges HAO = valeur comptable des cessions d’immobilisation, charge HAO,
dotation HAO.
8- Le Résultat Net : RN
Application
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La correction des erreurs
TAF : Corriger l’erreur s’il y a lieu par la méthode du nombre négatif au 30/09/11
2- La méthode du redressement
Par le redressement, l’on passe une seule écriture qui à la fois annule l’erreur constatée et
conduit à l’obtention de l’écriture exacte. Pour redresser une écriture, la modification est
portée sur la partie erronée.
Exemple : se référant à l’exemple précédent, redresser l’écriture erronée du 12/09/11
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Exemple : l’écriture suivante a été enregistrée :
20/04
624 Entretien et réparation 245 900
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DEUXIEME PARTIE : LES ENREGISTREMENTS COMPTABLES
35
Chapitre IX : LES OPERATIONS D’ACHAT ET VENTE DE MARCHANDISES
Les achats et ventes de marchandises sont des opérations les plus couramment effectuées par
l’entreprise. Ces opérations sont souvent soumises aux réductions, au frais de transport, à la
TVA… Leur enregistrement se fait suivant deux méthodes comptables : la méthode de
l’inventaire permanent et celle de l’inventaire intermittent.
I- L’INVENTAIRE PERMANENT
L’inventaire permanent permet de connaître à tout moment le niveau réel de stock appartenant
à l’entreprise. Pour cela lors des achats et ventes, l’entreprise doit constater les entrées et
sorties de stock par l’intermédiaire du compte 6031’variation de stock de m/ses’
1- Achat
L’achat de marchandises est constaté en deux étapes
- constatation de l’entrée en stock au coût d’achat. (CA = NC + frais accessoires
d’achat)
311 m/ses CA
2- Vente
L’opération de vente est également enregistrée en deux étapes
- constatation de la sortie de stock au coût d’achat
6031 Variation de stock de m/ses CA
311 m/ses CA
( sortie de stock de m/ses vendues)
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NB- au moment de la vente, le coût d’achat du stock vendu peut être donné ou peut être
déterminé de la façon suivante connaissant le taux de marque brute (TMB) :
CASV= _PV_(100 – TMB)
100
Application
Une entreprise a effectué les opérations suivantes avec son client
05/10 – facture N°05 ; MB 5 000 000 FHT, remise 5%, escompte 1%, TVA 18%
09/10 - facture N°09 ; MB 3 500 000 FHT, rabais 3%, remise 5%, escompte 1%, TVA
18%
12/10 – facture N°12 ; MB 4 000 000 FHT, escompte 2%, TVA 18%
15/10 – facture N°15; MB 2 000 000 FHT, TVA 18%
TAF: enregistrer ces opérations chez les deux partenaires en inventaire permanent sachant
que le taux de marque brute est de 25%
2- vente
NB : en fin de période il faudra reconstituer le cout d’achat de stock vendu et le stock final
37
III- LES OPERATIONS DE TRANSPORT SUR ACHAT ET VENTE ET TVA
Dans ce cas le fournisseur livre la marchandise au client avec ses propres moyens; en plus des
biens, il vend un service qui est le transport. Les frais de transport s s’ajoutent sur la facture à
adresser au client ; la facture porte la mention suivante : « port forfaitaire » ou « port par nos
soins ». le schéma comptable est le suivant :
- Chez le fournisseur
411 Client
673 Escompte accordé
701 Vente de
4431 marchandises
7071 Tva facturée sur
4432 vente
4194 Port, emballages perdus &
AFF
TVA facturée sur prestation de
services
Clients, dettes pour emballages et
M.C
( facture de vente N°…)
- Chez le client
38
NB- en inventaire permanent, l’on constatera au coût d’achat, la sortie de stock chez le
fournisseur et l’entrée en stock chez le client.
Dans ce cas, un intermédiaire assure la livraison des marchandises entre client et fournisseur.
a- Transport payé par le fournisseur et à la charge du client
A l’expédition des marchandises, le fournisseur paie des frais de transport qui sont à la charge
du client. Ces frais seront récupérés sur la facture adressée au client ; la facture porte la
mention suivante : « port payé par le fournisseur et à la charge du client »
Le schéma comptable est le suivant :
- Chez le fournisseur
A la facturation
- Chez le client
39
NB- en inventaire permanent, l’on constatera au coût d’achat, la sortie de stock chez le
fournisseur et l’entrée en stock chez le client.
Dans ce cas, le fournisseur paie les frais de transport qui sont à sa charge exclusive, ces frais
de transport n’interviennent pas sur la facture à adresser au client
Le schéma comptable est le suivant :
- Chez le fournisseur
A la facturation
411 Client
673 Escompte accordé
701 Vente de
4431 marchandises
Tva facturée sur
vente
- Chez le client
40
4- Les acquisitions d’immobilisations
41
Chapitre X LES EMBALLAGES
I –Définition
L’emballage peut être défini comme un objet ou une matière destinée à contenir ou à protéger
des articles afin de faciliter leur conservation ou leur transport.
Il y a lieu de distinguer les emballages commerciaux et le matériel d’emballage.
1 Matériel d’emballage
C’est un emballage ayant une longue durée de vie dans l’entreprise et qui est utilisé pour les
seuls besoins internes. Il ne peut donc être livré à la clientèle, pour cela il est classé parmi les
immobilisations et s’enregistre au débit du compte 243 « matériel d’emballage récupérable et
identifiable »
Exemple : citerne des stations d’essence, chambre froide des poissonneries
2-Emballages commerciaux
Ils sont utilisés lors des transactions commerciales et sont livrés en même temps que le
produit vendu soit de façon :
-définitive : il s’agit des emballages perdus utilisés une seule fois pour le même produit, leur
valeur est souvent incorporé dans le prix de vente des produits livrés.
Exemple :
-provisoire : il s’agit des emballages récupérables utilisables plus d’une fois pour le même
produit .Ces emballages peuvent être consignés loués ou prêtés.
Exemple :
Etant des éléments de stocks (classe 3), les emballages seront comptabilisés de même manière
que les marchandises c-a-d distinguant l’inventaire permanent de l’inventaire intermittent
1-les Achats
D : 3351/3352
C : 6033
(Entrée en magasin d’emb )
D : 6081/6082
D : 4452
C : 401
(Constatation de l’achat)
NB : le 3351 « emb perdus » et le 6081 « achat d’emb récup » seront utilisés lors de l’achat
des emb perdus tandis que pour les emb récup, on utilisera le 3352 « emb récup» et le 6082
« achat d’emb récup»
42
2-les Ventes
D : 6033
C : 3351/3352
(Sortie de stocks d’emb )
D : 411
C : 7071/7074
C : 4431
(Constatation de la vente)
NB –Pour les emb perdus, on utilisera le 7071 « port,emb perdu et autres frais facturés » et
3351 tandis que pour les emb récup ce serait le 7074 « bonis/reprise et cession d’emb »
02/04 –Achat de 200 sachets (emb perdus) à 400F l’unité et de 500 fûts destinés à la
consignation, remise 5%, escompte 1%, TVA 18%
06/04 –Vente des ¾ de l’entrée en stock précédente d’emballages récupérables, remise 3%,
escompte 1% TVA 18%, prix de vente 900 000
TAF : enregistrer ces opérations en inventaire permanent
-Chez le fournisseur
NB-Etant donné l’existence de plusieurs sortes de sortie provisoire, nous allons subdiviser le
compte 3352 en de sous comptes. Ainsi on aura :
-33521 « ERNI en consignation »
-33522 « ERNI en location »
-33523 « ERNI en prêt »
-Chez le client
La seule écriture suivante est valable en II qu’en IP
D :4094 « fournisseur, créances pour emb et matériel à rendre »
C :401 « fournisseur»
Exemple : l’entreprise Dan a réalisé les opérations suivantes avec son client Luka
12/10 -consignation de 40 emb au client à 2360 F l’unité
43
15/10 –facture de vente N°10,MBHT 1400 000 ,remise 10%,escompte 2%,transport
60000FHT,25 emb consignés à 2360 F l’un, TVA 18%.
TAF : enregistrer ces opérations en IP chez les deux partenaires sachant que le TMB est de
20% pour les marchandises et que le CA d’un emb est de 1800 F
4-La déconsignation
Elle correspond au retour ou à la restitution des emballages précédemment consignés. Elle
peut se faire au prix de consignation(Pc) ou à un prix inférieur à celui de la consignation(Pd)
a-PC = PD
dans ce cas, il n y a pas de spéculation sur les emballages car le prix de consignation
correspond au prix de la déconsignation .Simplement l’écriture de la consignation est contre
passée de la valeur déconsignée
Chez le fournisseur
D :3352
C :33521
(retour en magasin)
D :4194
C :411
(déconsignation d’emb du client)
Chez le client
La seule écriture suivante sera constatée quelque soit l’inventaire
D :401
C :4094
(Restitution d’emb au frs)
b-PD inférieur à PC
Dans ce cas il y a spéculation sur les emb consignés ;la différence constatée entre le PC et le
PD représente :
-pour le fournisseur un produit appelé bonis sur reprise et qui s’enregistre au crédit du
compte 7074 « bonis sur reprise et cession d’emb ».Le schéma comptable est le suivant :
D : 3352
C : 33521
(retour en magasin)
D : 4194
C : 411
C : 7074
C : 4432
-pour le client, une charge appelée malis sur restitution qui s’enregistre au débit du compte
6224 « malis sur emballages » .Le schéma comptable est le suivant :
44
D : 401
D : 6224
D : 4454
C :4094
Exemple :26/10, retour de 30 emballages relatif à la consignation du 12/10.Les emb ont été
repris avec une décote de 15%.
5-Location et Prêt d’emballages
a–Prêt d’emballage
Que ce soit l’inventaire, le prêt d’emballage n’entraîne aucune écriture chez le client ;mais
chez le fournisseur et seulement en inventaire permanent l’écriture de sortie provisoire pour
prêt est constatée de la façon suivante :
D : 33523
C : 3352
En cas de retour cette écriture sera inversée du cout d’achat retourné
b–Location d’emballage
La location est souvent faite en prix TTC et elle correspond pour :
-le fournisseur, à un produit enregistré au crédit du compte 7073 « location ».Le schéma
comptable est le suivant :
D : 33522
C : 3352
(Sortie pour location)
D : 411
C : 7073
C : 4432
(Location d’emballage)
-le client, à une charge enregistrée au débit du compte 6225 « location ».Le schéma
comptable est le suivant :
D : 6225
D : 4454
C : 401
NB –Cette écriture demeure la même en II qu’en IP
Exemple :
14/09 –prêt de 12emb et location de 20 emb au client
16/09 –retour de la totalité des emb prêtés et de 15 emb loués
TAF passer les écritures chez les deux partenaires sachant que le loyer TTC est de 1180F
D : 6033
C : 33521/33522/33523
(Sortie définitive)
D : 4194/411
C : 7074
C : 4431
(Vente indirecte)
45
b- Chez le client
Le non retour des emballages par le client est considéré comme un achat indirect. Le schéma
comptable est le suivant :
D : 3352
C : 6033
D :6082/831
D : 4452
C : 4094/401
(Achat indirect d’emb)
NB-En cas de destruction, le client ne constatera pas l’entrée en stock des emb détériorés
- Lorsque les emb ont été détruits chez le propriétaire, l’on passera une écriture de mise
au rebut de la façon suivante D : 6033/831
C : 3352
Exemple : l’entreprise ELDO a effectué les opérations suivantes avec son client
TAF : Passer les écritures nécessaire chez les deux partenaires sachant que le TMB est de
25%pour les m/ses et que le CA d’un emballage est de 2500F.
Remarque : Lorsque la consignation était en prix hors taxe, l’écriture de la vente indirecte
sera la suivante
La fiche de stock d’emb présentée en quantité tient compte des différents mouvements
d’emb précisant les entrées et sorties des consignations, location, prêt vente, achat
46
Chapitre XI LES EFFETS DE COMMERCE
I –DEFINITION
C’est un écrit par lequel un créancier (tireur) donne l’ordre à son débiteur (tiré) de payer une
certaine somme (valeur nominale) à une date donnée (échéance) soit à lui-même ou soit à
l’ordre d’un tiers bénéficiaire. La lettre de change est établie par le fournisseur demandant au
client de l’accepter.
C’est un écrit par lequel une personne appelée « souscripteur » (client) s’engage à payer une
certaine somme à une date donnée à une autre personne appelée bénéficiaire. Le billet à ordre
émane du client.
En dehors de ces deux principaux effets de commerce, on pet citer le billet de fonds et le
récépissé warrant.
La création des effets de commerce résulte généralement des opérations à crédit. Les créances
ordinaires seront alors transférées en créances mobilisables. Les écritures sont les suivantes :
-chez le fournisseur
Il s’agit d’une écriture de création, de tirage ou d’entrée en portefeuille
-chez le client
Il s’agit d’une écriture d’acceptation, ou de souscription d’effets
D : 401 « fournisseurs »
C : 4021 « fourn, effets à payer »
47
Chez le fournisseur Chez le client
D : 4121 D : 601
C : 701 C : 4021
Application
04 /04 Vente de marchandises MB HT 1200 000, remise 5% escompte 1%,20 emballages
consignés à 2360 F l’un. TVA 18%
07/04 Retour de la totalité des emballages qui ont été repris avec une décote forfaitaire de
10%
10/04 Tirage de l’effet N°10 pour solde de la facture du 04/04 ; échéance 30/05
12/04 Vente de marchandises contre effets N°12, brut HT 400 000 escompte 1%, TVA 18%
TAF : enregistrer ces opérations chez les deux partenaires
Chez le client
Il constate l’écriture du règlement à l’échéance dès réception de l’avis de débit de sa
banque
48
Application
1 –Endossement
L’endossement consiste à transférer la propriété d’un effet au profit d’une tierce personne
généralement un créancier (fournisseur). Les écritures sont les suivantes
Exemple : le 02/02 l’entreprise Belaid tire l’effet N°02 de 700 000 sur Farida à l’ordre de
Nora. Passer les écritures chez chacun des partenaires.
49
Chez le fournisseur (porteur ou bénéficiaire de l’effet)
-remise à l’escompte
D : 415 « clients, effets escomptés non échus »
C : 4121 « clients, effets à recevoir »
Chez le client
Il ne constate que l’écriture du règlement à l’échéance dès réception de l’avis de débit de
sa banque
D : 401
C : 4021
Exemple :
15/06 remise à l’escompte d’un effet N°12 de 1200 000 précédemment en portefeuille échéant
le 30/06
16/06 réception du bordereau d’escompte relatif à l’effet N°12, taux d’escompte 6%,
commissions 2360FTTC. TVA sur agio 18%
Sachant que le client a respecté l’échéance prévue, passer les écritures nécessaires chez les
deux partenaires
Le client peut être confronté à certaines difficultés financières l’amenant à ne pas respecter
l’échéance prévue. Dans ce cas l’ancien effet est annulé au profit d’un nouvel effet
d’échéance lointaine dont le montant est égale au nominal augmenté des frais de
renouvellement. Trois cas de renouvellement peuvent se présenter :
-l’effet est en portefeuille ;
-l’effet a été remis à l’encaissement ;
-l’effet a été négocié ou escompté.
50
D : 411
C : 4121
-Chez le tiré
.annulation de l’ancien effet
D : 4021
C : 401
.prise en charge des frais et intérêt de retard
D : 616 « transport de plis »
D : 6462 « droits de timbre »
D : 6744 « intérêt /dettes commerciales »
C : 401
.acceptation du nouvel effet
D : 401
C : 4021
NB Au cas ou l’intérêt de retard est soumis à la TVA, chez le tiré défaillant,la TVA n’est
pas récupérable pour cela le compte 6744 enregistre l’intérêt TTC.
Application
L’entreprise SCOTT avait tiré un effet N°08 de 500 000 payable le 31/0708 sur son client
DAN
25/07 DAN informe SCOTT qu’il ne pourra pas honorer l’engagement du 31/07 et demande
de ce fait un report d’échéance au 15/09.
31/07 SCOTT accepte la demande de son client. Les frais de poste 800 et fiscal 1200 engagés
en espèces le taux d’intérêt de retard est de 12%
TAF : passer les écritures de renouvellement chez les deux partenaires
D : 4121
51
D : 6312 « frais sur effet »
C : 512 « effets à l’encaissement »
C : 521 « banque »
-Chez le tiré
Application
Reprendre l’exemple précédent en supposant que SCOTT avait remis l’effet à l’encaissement
avant que le client ne demande son annulation. Voici les nouvelles données :
28/07 retrait et annulation de l’effet N°08, frais de retrait 2000 F ; les autres frais et intérêt
demeurant inchangés.
TAF : passer les écritures nécessaires chez les deux partenaires
Chez le tireur
-avance de fonds au tiré
D : 411
C : 5.
-engagement des frais
D : 616
D : 6462
D : 6312
D : 6328
C : 5 …/ 4
-imputation au client défaillant
D : 411
C : 7078
C : 771
C : 4432
-création du nouvel effet
D : 4121
C : 411
Chez le tiré
-à la réception des fonds
D : 5…
C : 401
-prise en charge des frais et intérêt de retard
D : 616
D : 6462
D : 6312
52
D : 6744
C : 401
D : 401
C : 4021
Application
Les effets reviennent impayés lorsqu’à l’échéance le client se dérobe. Pour se faire régler, le
tireur peut faire dresser par un huissier un protêt constatant le non paiement de l’effet. Le
règlement des effets impayés peut s’effectuer soit :
-par libération immédiate par chèque
-par renouvellement
53
Chapitre XII- LES CHARGES DE PERSONNEL
I- Généralités
Les travaux de paye correspondent aux opérations relatives au calcul des
rémunérations et celui des charges sociales et fiscales, à l’établissement des
documents de paie, au règlement des salaires, des charges sociales et fiscales et
aux enregistrements comptables correspondants.
Le personnel : c’est l’ensemble des personnes liées à l’entreprise par un contrat
de travail ou par un contrat d’apprentissage.
Le salaire : c’est la rémunération versée au personnel en contrepartie d’un
travail effectué.
Le traitement : c’est la rémunération versée aux fonctionnaires.
Le solde : c’est la rémunération versée aux corps habillés.
L’émolument : c’est la rémunération versée aux élus du parlement, encore
appelée indemnité parlementaire.
Le salaire de base : il correspond à la rémunération convenue entre l’employeur
et l’employé. Il est généralement fonction du temps passé dans l’entreprise, c’est
à dire fonction du nombre d’heures de travail. D’où :
Salaire de base = taux horaire x temps passé dans l’entreprise
Le taux horaire est le coût d’une heure de travail.
Au Burkina Faso et dans la plupart des pays de l’UEMOA, la rémunération
correspond généralement à un travail effectif de 40 heures par semaine.
Ayant 52 semaines dans l’année civile correspondant à 12 mois, pour les
employés payés au mois, la durée mensuelle de travail est : 40h x 52
semaines/12 soit 173,33 heures quelque soit le temps passé dans l’entreprise.
54
Les taux de majoration pour le calcul des heures supplémentaires
L’article 51 de la convention collective interprofessionnelle propose pour la
rémunération des heures supplémentaires, les taux de majoration suivants :
Pour les jours ouvrables (du lundi à samedi)
. de la 41ème heure à la 48ème heure majoration de 15%
ème
. au-delà de la 48 heure majoration de 35%
. pour les heures de nuit (22h à 5h) majoration de 50%
Pour les dimanches et jours fériés
. pour les heures de jour (5h à 22h) majoration de 60%
. pour les heures de nuit (22h à 5h) majoration de 120%
NB : Le total des heures supplémentaires ne doit pas excéder 20 heures par semaine.
55
3ème S 40 40 - - - - - -
4ème S 42 40 2 2 - - - -
5ème S 49 40 9 6 - - - 3
Totaux 212 189 23 16 0 0 4 3
Solution
Faisons d’abord le décompte des heures supplémentaires
Semaines Total Heures HS HS à HS à HS à HS à HS à
Normales 15% 35% 50% 60% 120%
1ère S 47 40 7 5 - 2 - -
2ème S 45 40 5 5 - - - -
3ème S 46 40 6 3 - - - 3
4ème S 50 40 10 8 2 - - -
5ème S 12 12 - - - - - -
Totaux 200 172 28 21 2 2 0 3
56
HS à 50% = (1 300 x 2) x 1,50 = 3 900
HS à 120% = (1 300 x 3) x 2,20 = 8 580
Salaire brut = 270 985
NB : Salaire brut = salaire de base + HS + Accessoires (sauf les avantages en nature)
57
Rémunération totale = salaire brut + Avantages en nature évalués
58
La RMI est arrondie à la centaine de franc inférieur avant tout calcul de l’IUTS.
REMARQUE :
les enfants ne travaillant pas sont pris en charge jusqu’à 24 ans à condition qu’ils
vont à l’école ;
les enfants handicapés ne travaillant pas sont pris en charge même après 24 ans ;
les conjoints (mariés) ne travaillant pas sont pris en charge.
59
- Les acomptes qui sont des sommes d’argent perçues pour un travail déjà effectué
- Les oppositions ou saisie - arrêts qui sont faites par les créanciers du
salarié par voie judiciaire
- Les cotisations syndicales, radiophoniques,…
Salaire net à payer = Salaire brut – Retenues sur salaire.
Application
Monsieur KAFANDO, cadre moyen à la SOURCE (Société privée) a pour
salaire de base 200 000. Il bénéficie des indemnités de logement 50 000, de
transport 45 000 et de responsabilité 60 000. Sa cotisation syndicale s’élève à
10 000, il avait reçu une avance sur salaire de 25 000 et avait des saisies arrêts
de 10 000 sur son salaire. M. KAFANDO est marié légalement à une femme
sans emploi avec 4 enfants à charges.
TAF : Calculer
1°) le salaire brut
2°) les différentes retenues sur salaire
3°) le salaire net
V- Charges patronales
Ce sont des charges qui incombent à l’employeur. Nous avons les charges
patronales sociales et les charges patronales fiscales ainsi que des charges
patronales connexes.
Taux
Risque professionnel (accident de travail) 3,5%
Prestation familiale 7%
Complément de retraite ou pension ou assurance vieillesse 5,5%
Ce taux est de 12% pour les entreprises publiques.
60
Elles se calculent sur le salaire moyen des 6 derniers mois de fonction. Le
salarié doit avoir effectué au minimum 1 an de fonction sinon pas d’indemnité
0 à 5 ans on a : SM x n x 25% pour les n premières années
6 à 10 ans on a : SM x n x 30% pour les n années suivantes
Plus de 10 ans on a : SM x (n - 10) x 40%
Avec n le nombre d’années de fonction.
SM = somme des 6 derniers mois de salaire / 6
Application :
Monsieur KORSAGA a pour salaires 120 000, 125 000, 119 000, 135 000,
140 000, 141 000 pour les 6 derniers mois et a une ancienneté de 14 ans. Il vient
d’être licencié.
TAF : Sachant que Monsieur KORSAGA est dans ses droits, calculer ses
indemnités de licenciement.
Solution
SM = 780 000 / 6 = 130 000
1 à 5 ans on a : 130 000 x 5 x 25% = 162 500
6 à 10 ans on a : 130 000 x 5 x 30% = 195 000
11 à 14 ans on a : 130 000 x 4 x 40% = 208 000
565 500
Les indemnités à verser à monsieur KORSAGA s’élèvent à 565 500.
- Les congés payés
L’employé a droit annuellement à un congé et le nombre de jours de congé est
de 30 jours calendaires.
Lorsque le mois contient des jours fériés, le nombre de jours de congé est
majoré du nombre de jours fériés.
61
Exemple de bulletin de paie
SODIBO NOM :
BP : PRENOMS :
TEL : CATEGORIE :
Période : EMPLOI :
Salaire de base
Heures supplémentaires
Primes et Indemnités
Autres
Salaire brut ____________
62
- le bulletin de paie de mademoiselle ADO ;
- le livre de paie ;
- le calcul des charges patronales ;
- la comptabilisation des salaires du mois et des règlements.
Monsieur BADO, directeur, marié à une femme sans emploi, père de 2
enfants et ayant un salaire de base de 350 000, bénéficie d’une prime de
responsabilité de 50 000 et d’une indemnité de logement de 100 000.
Mademoiselle ADO, secrétaire de direction, célibataire avec 5 enfants
ayant un salaire de base de 120 000, bénéficie d’une prime de
responsabilité de 30 000.
Monsieur SORO, machiniste, marié avec 6 enfants, a un salaire de base de
70 000 et diverses primes imposables de 40 000.
Monsieur ADJOVI, coursier, marié à une femme sans enfant, est
rémunéré à 52 000 le mois et a une prime d’ancienneté de 15 000.
Au cours du mois de février, ce dernier a effectué 2 et 5 heures de travail
majorées respectivement de 15% et 50% et un dimanche il a travaillé de 22 à
24h. Quant à Mademoiselle ADO, elle a sollicité et obtenu un acompte de
25 000.
Tous les salariés à l’exception de Monsieur BADO, sont des cadres moyens et
perçoivent une indemnité de transport de 10 000. Messieurs SORO et ADJOVI
sont des étrangers.
Les salaires ont été payés le 5 mars, les impôts le 7 mars et la CNSS le 10 mars.
Solution
Calculs préliminaires
63
CNSS: 81 260 x 5,5% = 4 469; 8% x (52 000 + 4 260 + 15 000) = 5 701
CNSS = 4 469 car 4 469 < 5 701 < 33 000
64
RMI = 120 000 – 5 600 – 17 500 – 5 720 = 91 180 arrondi à 91 100
0 à 80 000 cumul =
80 000 – 91 100 on a : 11 100 x % =
d’où IUTS =
Réduction de l’IUTS
6 enfants et une femme ne travaillant pas soit 7 charges
IUTS net à payer = x 80% =
Charges patronales
Mr BADO : Rémunération Totale = Salaire brut = 500 000
Charge sociale (CSP) = 500 000 x 16% = 80 000
TPA = 500 000 x 3% = 15 000
Mlle ADO : Rémunération Totale = Salaire brut = 160 000
Charge sociale (CSP) = 160 000 x 16% = 25 600
TPA = 160 000 x 3% = 4 800
Mr SORO : Rémunération Totale = Salaire brut = 120 000
Charge sociale (CSP) = 120 000 x 16% = 19 200
TPA = 120 000 x 3% = 3 600
Mr Adjovi : Rémunération Totale = 81 260
Charge sociale (CSP) = 81 260 x 16% = 13 002
TPA = 81 260 x 3% = 2 437
Total CSP = 137 802
Total TPA = 25 837
- Livre de paie
Salariés Salaire de HS Primes Avant Salaire Retenues Autres Total Indemni Net à Payer
base et en brut retenues Retenue non
indemn nature imposa
65
imposa
Fiscale Sociale
IUTS CNSS
BADO 350 000 - 150 000 - 500 000 66 171 27 500 - 93 671 - 406 329
ADO 120 000 - 40 000 - 160 000 13 498 8 800 25 000 47 298 - 112 702
SORO 70 000 - 50 000 - 120 000 8 565 5 600 - 14 165 - 105 835
Adjovi 52 000 4 260 25 000 - 81 260 5 025 4 469 - 9 494 - 71 766
Totaux 592 000 4 260 265 000 - 861 260 93 259 46 369 25 000 164 628 - 696 632
- Comptabilisation
66
(constatation des charges patronales fiscales)
67
CHAPITRE XIII: LE SYSTEME CENTRALISATEUR ET LA COMPTABILITE INFORMATISEE
I. PRINCIPE
Une comptabilité centralisatrice ou générale: d’une façon périodique, les journaux auxiliaires
sont totalisés et centralisés dans le journal appelé «journal général». Les reports sont ensuite
effectués dans le grand livre général. Cette étape correspond au retour dans le système de
base qui est le classique.
II. ORGANISATION
Dans ce système, le journal est subdivisé en journaux auxiliaires. Chaque journal auxiliaire enregistre
des opérations de même nature. La création des JA est fonction des besoins de l’entreprise. Ainsi on
peut avoir les journaux suivants:
JA de la caisse: qui va enregistrer toutes les opérations concernant la caisse
JA de banque: qui enregistre les opérations concernant la banque. 1 JA pour chaque compte
bancaire de l’entreprise.
JA des ventes: qui enregistre toutes les opérations de ventes
JA des achats: qui enregistre tous les achats effectués par l’entreprise
Etc.….
A. PRECOMPTABILISATION DES DOCUMENTS DE BASE (FACTURES, REÇUS, AVIS BANCAIRES,
CHEQUES,…)
Après la précomptabilisation des pièces, elles sont classées par nature en fonction des JA créés par
l’entreprise.
B. COMPTABILISATION DANS LES JA ET REPORTS DANS LES GRANDS LIVRES AUXILIAIRES
Chaque lot de pièces de même nature est enregistré chronologiquement dans le JA correspondant.
Après la comptabilisation dans les JA, on met à jour au fur à mesure les différents comptes
individuels de tiers dans les grands livres auxiliaires concernés. A la fin de la période choisie (au
68
moins une fois par mois) par l’entreprise pour les centralisations, les JA sont arrêtés c'est-à-dire
qu’on effectue les différents totaux tout en ayant à l’esprit le respect de la partie double.
C. CENTRALISATION DES JA
Cette étape consiste à enregistrer tous les JA arrêtés dans le même journal appelé «journal général».
A la date choisie de centralisation (fin de semaine, fin de quinzaine ou fin de mois), on arrête tous les
JA en totalisant les colonnes de chaque compte. A ce niveau, il faut respecter la partie double. Ainsi,
le total des sommes débitées = total des sommes créditées.
En ce qui concerne la colonne « divers » et le JA des Opérations Diverses (JA des OD), il est nécessaire
de procéder à un dépouillement des comptes mouvementés afin de pouvoir faire des
regroupements.
Après les totalisations, chaque JA doit être centralisé dans le journal général qui n’est rien d’autre
que le journal classique déjà étudié. Ainsi chaque JA représentera une écriture dans le journal
général.
En ce qui concerne les JA unique de trésorerie, la centralisation sera faite en deux articles :
Un article pour le côté débit,
Un article pour le côté crédit.
Ces centralisations peuvent se présenter comme suit :
69
411 Clients XXXX
673 Escomptes accordés XXXX
4191 Clients avances reçues XXXX
Après cette étape, le reste de la procédure est identique à celle du système classique. Le reste du
travail peut être schématisé comme suit :
Journal général Grand livre Général Balance générale
70
Le système centralisateur peut donc être schématisé comme suit:
71
Enregistrement
JA de……
Document 1 JA de …..
Report
Document 2 JA de …..
Imputations Triage des pièces Journal Général Grand Livre Général Balance
Document 3 JA de …..
Document 4 JA de ……
JA de …..
72
73
III. LES JOURNAUX AUXILIAIRES (JA)
A. PRESENTATION DES JOURNAUX AUXILIAIRES:
1. Les différents journaux auxiliaires
La création des JA dépend des besoins et de l’organisation de l’entreprise. Les opérations répétitives
de même nature concernent un JA donné. On peut citer les journaux auxiliaires suivants :
Les JA de trésorerie
JA de caisse (on peut avoir un JA de caisse recette et un JA de caisse dépenses ou
simplement un JA unique de caisse) ;
JA de banque (un JA de banque débit et un JA de banque crédit ou un JA unique de
banque) ;
JA de CCP (un JA de CCP débit et un JA de CCP crédit ou un JA unique de CCP)
JA de chèques à encaisser (JA de chèques à encaisser entrée et le JA de chèques à
encaisser sortie) ;
JA des achats de marchandises (ou des achats de matières premières)
JA des frais généraux (électricité, eau, téléphone, loyer, …)
Remarque
En principe, le JA des achats concerne tous les achats y compris les frais généraux. Mais pour une
question de fluidité, nous proposons de scinder ce JA en achats de marchandises ou de matières
premières et en JA des frais généraux.
JA des stocks (JA des entrées en stocks et JA des sorties de stocks)
JA des effets de commerce :
JA des effets à recevoir (JA des effets à recevoir entrées et JA des effets à recevoir
sorties ou simplement un JA unique des effets à recevoir) ;
JA des effets à payer (JA des effets à payer sorties, JA des effets à payer rentrées ou
un JA unique des effets à payer)
JA des Opérations Diverses (JA des OD)
74
Remarque
Dans le tracé, l’ordre des « comptes à débiter » et des « comptes à créditer » dépend de la place du
compte support. Si le compte support est débité, on commence par les comptes à débiter, si le
compte support est crédité, on commence par les comptes à créditer.
En dehors du JA des OD qui n’a pas de compte support, qui se présente comme le journal classique,
les autres JA se présentent sous forme de tableau de la manière suivante :
Exemple
L’entreprise ALPHA tient sa comptabilité selon le système centralisateur et utilise les JA suivants :
- JA de caisse (caisse recettes et caisse dépenses),
- JA de banque (banque débit et banque crédit),
- JA des achats de marchandises,
- JA des ventes de marchandises
- JA des OD
Durant la première semaine de mars 2013, elle a réalisé les opérations suivantes :
1/03 vente de marchandises FV 0012 au client TAMBI, contre espèces pièce de caisse ER
015 : brut 200 000f, escompte 1%, TVA 18%.
3/03 : achat de marchandises FA 00123 du fournisseur ECOFA, réglé contre espèces (pièce de
caisse EP 032) : brut 500 000f, TVA 18%.
5/03 : reçu du client KORA, 50 000f en espèces pièces de caisse ER 016 concernant une
avance sur commande.
Travail à faire
Enregistrer les opérations ci-dessus dans le journal de caisse recettes et présenter la centralisation au
journal général.
Dans le tracé, étant donné que le compte support 571 caisse est débité, on place juste après le
libellé, les comptes à débiter suivi des comptes à créditer.
JA de caisse recettes
Dates Réf N° Libéllés Comptes à débiter Comptes à créditer
75
GLA Divers Divers
N° N°
571 Somme 411 4191 Sommes
cptes cptes
01-mars ER 015 Vente march 233 640 233 640
05-mars ER 016 avance reçue 50 000 50 000
Totaux 283 640 - - 233 640 50 000 -
Contrôle 283 640 283 640
Exemple no2
Pour la même entreprise ci-dessus, les opérations de la 2 ème semaine sont les suivantes :
8/03 : achat de marchandises contre espèces : brut 200 000, remise 10%, escompte 2%, TVA 18%,
prél 2%.
12/03 : paiement anticipé en espèces d’une dette envers le fournisseur TATA qui nous accorde un
escompte de 2%. Montant initial TTC = 590 000f.
Travail à faire
Présenter le JA de caisse dépenses et sa centralisation au 12/03.
JA de caisse dépenses
Dates Libellés Comptes à créditer Comptes à débiter
5711 773 4452 401 585
08-
mars regl fact ach 212 315 212 315
12-
mars regl fact fr 578 200 10 000 1 800 590 000
Totaux 790 515 10 000 1 800 802 315 - -
Contrôle 802 315 802 315
Centralisation
76
12-mars
401 Fournisseur 802 315
5711 Caisse 790 515
773 escompte obtenu 10 000
4452 TVA récupérable sur achats 1 800
(selon JA de caisse dépenses)
77
Remarque
En ce qui concerne les achats ou ventes au comptant, il est préférable d’utiliser les comptes usuels de
tiers (401fournisseur ou 411 clients) comme comptes de transition entre le JA des achats (ou le JA
des ventes) et le JA de trésorerie crédit(ou débit).
2. Fonctionnement JA de caisse
a. Caisse recettes
Ce JA enregistre toutes les entrées d’espèces dans l’entreprise (règlement des clients en espèces,
retrait d’espèces de la banque ou des CCP…..)
Exemple
4/04 : règlement d’un client en espèces : 59 000
6/04 : retrait de la banque 500 000
Présenter le JA de caisse recette
JA de caisse recettes
Dates Réf Libellés Comptes à débiter Comptes à créditer
571 caisse 411 585
04-avr reglem clt 59 000 59 000
06-avr retrait bque 500 000 500 000
Totaux 559 000 - 59 000 500 000
Contrôle 559000 559000
b. caisse dépenses
Ce JA enregistre toutes les sorties d’espèces de l’entreprise (règlement fournisseur en espèces,
versement d’espèces en banque ou dans les CCP……)
Exemple
6/04 : règlement du fournisseur TRAORE en espèces 200 000
8/04 : dépôt d’espèces en banque : 800 000
10/04 : remise de chèque à l’encaissement 1000 000
présenter le JA de caisse dépenses
JA de caisse dépenses
Dates Libellés Comptes à créditer Comptes à débiter
5711 773 4431 401 585
06-avr regl fournisseur 200 000 200 000
08-avr depot en bque 800 000 800 000
78
Ce JA enregistre toutes les entrées de fonds dans le 521 banque(virement bancaires reçus,
encaissement de chèque, escompte d’effet,…)
Exemple
10/04 : avis de crédit de la BIB pour virement du client SAKO 500 000
12/04 : dépôt d’espèces à la BIB : 300 000
14/04 : avis de crédit de la BIB pour encaissement chèque 400 000
Présenter le JA de banque débit.
JA de banque débit
Dates Réf Libellés Comptes à débiter Comptes à créditer
521 banque 411 585 514
10-avr virem client 500 000 500 000
12-avr depot espèces 300 000 300 000
14-avr enc chèque 400 000 400 000
b. JA de banque crédit
Ce JA enregistre toutes les sorties de fonds du compte 521 banque (virement émis, règlement
fournisseurs par chèque bancaire, avis de débit bancaires, ……….)
Exemple
15/04 : règlement fournisseur SAKINA par chèque bancaire 360 000
17/04 : avis de débit pour remboursement emprunt 650 000 dont 150 000 d’intérêts.
18/04 : avis de débit pour effet domicilié échu : 300 000
Présenter le JA de banque crédit
JA de banque débit
Comptes à
Dates Réf Libellés créditer Comptes à débiter
16 Divers
521 banque 401 f/r emprunt Sommes No
15-avr Réglemt fournisseur 360 000 360 000
17-avr Remb. emprunt 650 000 500 000 150 000 671
18-avr Domicil échue 300 000 300 000 588
79
Ce JA a le même fonctionnement que le JA de banque.
Remarque
Pour chaque compte de trésorerie, on peut présenter un JA unique qui prend la partie débit et la
partie crédit du compte. Ainsi, on peut avoir le JA unique de caisse, le JA unique de banque et le JA
unique des CCP.
5. Fonctionnement du JA des chèques à encaisser
a. Le JA des chèques à encaisser entrées
Ce JA enregistre toutes les entrées de chèques à encaisser (règlement reçu des clients par chèques)
Exemple
15/03 : vente de marchandises FV 23 : brut 500 000, remise 10% , TVA 18%, reglé par chèque
bancaire n°005236
17/03 : reçu chèque n°001256 du client KARIM montant 400 000
Présenter le JA des entrées de chèques à encaisser
JA chèques à encaisser entrées
Dates Ref Libellés cpte à débiter cptes à créditer
513 411
15-mars 5236 vente marc 531 000 531 000
17-mars 1256 regl client 400 000 400 000
Totaux 931 000 931 000
Contrôle 931 000 931 000
80
Ce JA enregistre toutes les factures d’achat de marchandises (ou de matières premières). Il s’agit des
achats au comptant et à crédit.
Remarque
Dans le cas des achats au comptant, on utilise le compte 401 fournisseurs comme compte transitoire
entre ce JA et le JA de trésorerie concerné.
Présentation du JA des achats de marchandises
Exemple
4/01 : achat de marchandises facture n°16 : brut 4 000 000, remise 5%, escompte 2%, port
HT 50 000, emballages consignés 36 000, TVA 18%
8/01 : achat de marchandises facture n°49 : brut 500 000, TVA 18%, facture réglée en
espèces.
Présenter le JA des achats de marchandises
81
comptes à
Dates Ref Libellés Comptes à créditer débiter
7021 vente PF 4431 TVA fact 7071 4432 4194 411 4191 673
Exemple
2/02 : vente de produits finis FV 120 brut 3 400 000, port HT 150 000 , emballages consignés
23 600, TVA 18%.
3/02 : vente de produits FV 121 brut 1 500 000, remise 4%, escompte 2%, TVA 18%
Présenter le JA de vente des produits finis
82
10/05 : retour sur vente de marchandises : brut 200 000, remise 10%, TVA 18%
Exemple
10/05 : vente de marchandises : 800 000f, TVA 18%
12/05 : disparition d’un lot de marchandises du stock : 200 000
Taux de marque brute de 40%
Présenter le JA des sorties de stock en inventaire permanent.
83
march
BS
10-mai 01 sortie /vente 480 000 480 000
perte de
12-mai stock 200 000 200 000
totaux 680 000 680 000
Contrôle 680 000 680 000
Exemple
4/11 : tiré lettre de change n°53 sur LUC au 31/12 : 240 000
9/11 : reçu lettre de change à mon ordre du client ZAO : 85 000 au 31/12
11/11 : tiré une autre lettre de change de remplacement de 216 000 au 31/12
12/11 : reçu du client ZACHEE une lettre de change à mon ordre 100 000 au 31/12
84
Ce JA enregistre toutes les sorties d’effets à recevoir du portefeuille de l’entreprise (remise à
l’encaissement, les remises à l’escompte, les endossements d’effet, des annulations d’effets)
Il se présente comme suit :
JA des effets à recevoir sorties
Dates Réf N° GLA Libéllé Date échéance comptes à créditer comptes à débiter
412 415 401 512
Exemple
3/11 : remise à l’escompte à la BIB effet n°48 : 370 000
6/11 : endossé la lettre de change n°50 à l’ordre du fournisseur RAOGO : 300 000
10/11 : remise à l’encaissement de lettre de change n°45 au 15/11 sur EMMA : 132 000
11/11 : tiré une autre lettre de change de change de remplacement de 216 000 au 31/12.
Présenter le JA des effets à recevoir sorties
JA des effets à recevoir sorties
dates référe N°GLA Libellé Echéa domici Compte à Comptes à débiter
nce nce liation créditer
412 415 401 512 411
03/11 N°48 Remise à
370 000 370 000
l’escompte
06/11 N°50 Endossement 300 000 300 000
10/11 N°45 Remis à 15/11
132 000 132 000
l’encaissement
11/11 N°46 Annulation 200 000 200 000
TOTAUX 1 002 000 370 000 300 000 132 000 200 000
Contrôle 1 002 000 1 002 000
85
Dates Réf N° GLA Libéllé Date échéance comptes à créditer comptes à débiter
402 401
Exemple :
6/10 : accepté la lettre de change n°83 tirée sur RABO au 31/12 : 85 600
7/10 : souscription d’un billet à ordre n°15 à l’ordre du fournisseur IMA au 30/11 : 500 000
10/10 : accepté en remplacement une lettre de change de 160 000 au 31/12
19/10 : accepté la lettre de change tirée par DABO au 31/12 : 314 700
Présenter le JA des effets à payer sorties
Exemple
86
3/10 : avis de débit de la BOA domiciliation échue de la lettre de change n°71 : 645 000
10/10 : obtenu de KOTO l’annulation de la lettre de change n°74 : 150 000 au 31/10
15/10 : payé en espèces la lettre de change n°73 échéant ce jour 17 700
20/11 : reçu la lettre de change n°75, réglée par les CCP : 67 800
Présenter le JA des effets à payer rentrées.
APPLICATION GENERALE :
La SONACEB a installé le système centralisateur et utilise les JA suivants:
- 1 JA des ventes de produits finis
- 1 JA des achats de matières premières
- 1 JA unique de caisse
- 1 JA de banque BCB
- 1 JA de banque BIB
- 1 JA des OD
Durant la première semaine du mois de mars 2006, elle a réalisé les opérations:
1/03/06: Facture de vente V012 montant HT 500 000, TVA18%, prélèvement 2%
2/03/06: retrait de la banque BCB pour la caisse de menues dépenses 500 000.
3/03/06: Vente produits finis contre espèces 120 000 HT, TVA 18%.
3/03/06: Facture d’achat de matières premières 1250 000 HT, TVA 18%, Prélèvement 2%
3/03/06: Reçu avis de crédit de la BCB pour virement d’un client 200 000.
4/03/06: Achat de timbres poste en espèces 50 000
4/03/06: Ventes contre espèces de la journée: 590 000 TTC
5/03/06: Retour du quart des matières premières du 03/03/06 pour défaut de qualité, facture
AV045
87
TRAVAUX D’INVENTAIRE
LES AMORTISSEMENTS
I-DEFINITION ET ROLES
Deux rôles fondamentaux sont rattachés aux amortissements : le rôle économique et le rôle
financier.
Rôle économique
La dépréciation irréversible des immobilisations est une charge normale qui doit être calculée
et comptabilisée bien que n’entraînant pas une sortie de fonds. L’amortissement constate la
perte de valeur d’actif.
Rôle financier
Le montant global des amortissements constitue une ressource interne qui contribue au
financement de nouvelles immobilisations. Cette ressource s’ajoute généralement au bénéfice
pour former le cash-flow qui représente la capacité globale de financement des
immobilisations nouvelles ou de remplacement
II-CALCUL DE L’AMORTISSEMENT
1-Terminologies utilisées
a- Valeur d’origine Vo
C’est la valeur d’entrée du bien ou son coût d’acquisition, elle sert de base de calcul de
l’amortissement.
Précisons que le coût d’acquisition d’un bien comprend le prix d’achat augmenté des frais
accessoires tels que les frais de transport, d’installation ou de montage, de douane,
d’assurance de transit…sont exclus des frais accessoires d’achat, les honoraires, les frais
d’actes et de contentieux, les droits de mutation
b- le taux d’amortissement t
C’est le coefficient qui appliqué à la Vo permet d’obtenir le montant de l’amortissement .Il est
généralement fonction de la durée normale d’utilisation du bien c'est-à-dire la durée probable
au terme de laquelle la valeur nette du bien est nulle
t = 100
d d étant la durée normale d’utilisation du bien
l’annuité d’amortissement
c-
88
C’est l’amortissement annuel pratiqué sur l’immobilisation à la fin d’un exercice comptable. L’annuité constatée peut être complète ou au
prorata
a= Vo x t / 100
2-Modalités de calcul
L’amortissement doit être calculé chaque année et pour chaque immobilisation amortissable. Il doit constater très exactement la dépréciation de l’immobilisation ;
cette précision relative à la dépréciation réelle est difficile à déterminer pour cela on constate une dépréciation forfaitaire.
Toutefois certaines techniques utilisées permettent de déterminer une durée de vie économique probable de l’immobilisation et par conséquent le taux
correspondant. Cette durée de vie se situe dans les limites suivantes :
-Frais immobilisés : 2 à 5 ans maximum
-Brevets 5 à 20 ans
-Bâtiments commerciaux et industriels : 20 à 35 ans
-Matériel et outillage : 6 à 10 ans
-Mobilier de bureau : environ 10 ans
-Matériel de transport : 3 à 5ans (3 ans pour les voitures légères et 5ans pour les poids lourds)
La dépréciation réelle des immobilisations étant difficile à concevoir, une évaluation forfaitaire sera faite pour le calcul de l’amortissement
suivant différents systèmes. On distingue :
-l’amortissement constant ou linéaire
-l’amortissement dégressif ou décroissant
-l’amortissement accéléré
-l’amortissement dérogatoire faisant partie des provisions réglementées
NB –le système d’amortissement linéaire est celui du droit commun c'est-à-dire l’amortissement normal retenu par le fisc. Les autres
systèmes sont considérés comme des dérogations
Lorsque l’acquisition est faite en début d’exercice le montant de l’amortissement est le même pour chaque année. Dans ce cas le
nombre des annuités correspond au nombre de la durée d’utilisation prévue.
Exemple 1 Calculer l’annuité d’amortissement d’un bien acquis le 01/01/07 pour 7 900 000 et amortissable au taux linéaire de 25%
Exemple 2 Retrouver le taux d’amortissement linéaire d’un bien acquis pour 6 000 000 et dont l’annuité d’amortissement est de
600 000. En déduire la durée
Exemple 3 Déterminer la Vo d’une immobilisation acquise le 01/01/07 et amortissable au taux linéaire sur 6ans 2/3 sachant que
l’annuité pratiquée au 31/12/07 est de 450 000
Remarque : en système linéaire, le total des amortissements pratiqués pour une période donnée peut être déterminé de la façon
suivante : A= Vo . t . n / 100
89
Exemple : Soit un bien acquis pour 27 000 000 avec une valeur résiduelle de 2 000 000 et amortissable au taux linéaire sur 10 ans ;
sachant que le bien a été acquis le 01/01/99, déterminer son total amortissement au 31/12/06.
Exemple 2 : soit un bien acquis pour 4 000 000, frais de transport 700 000, installation 500 000, frais de douane 1 300 000,
amortissable au taux linéaire sur 5 ans. Sachant que le cumul amortissement au 31/12/07 s’élève à 3 900 000, déterminer sa date
d’acquisition
Tableau d’amortissement
C’est un tableau prévisionnel qui tient compte du plan d’amortissement des immobilisations acquises. Ce tableau précise pour chaque
immobilisation les différentes annuités correspondant à la durée d’utilisation prévue.
En considérant l’exemple précédent, présenter le tableau d’amortissement du bien.
3– 4 ans 1 ,5
5 – 6 ans 2
plus de 6 ans 2 ,5
td = tc . coef
Exemple : calculer les annuités dégressives des deux premières années d’un bien acquis pour 10 000 000 le 01/01/05 et amortissable au
taux dégressif sur 5 ans
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NB – En système dégressif, quelque soit la date d’acquisition durant le mois, tout le mois est compté
- Lorsque l’annuité dégressive devient inférieure à l’annuité constante (obtenue en divisant 100 par le nombre d’année
restant à amortir) devient supérieure, l’on doit choisir l’annuité la plus élevée c'est-à-dire abandonner le taux dégressif au
profit du taux constant. Ainsi, à l’avant dernière année, le taux sera de 50% et de 100% à la dernière année.
Exemple : Soit un bien acquis pour 12 000 000 et amortissable au taux dégressif sur 8 ans ; présenter son tableau d’amortissement sachant
l’acquisition a lieu le 01/01/02 ou le 12/04/02
1 Vo I Vo . i Vo – Voi = Vo(1- i)
2 Vo (1- i )2 I Vo (1- i)i Vo (1- i)2 – Vo (1-i)I = Vo (1-i) 2
.
.
(n-1) Vo (1-i)n-2 i Vo(1-i)i
n
Nous remarquons que les annuités et les VCN successives forment une progression géométrique de raison q= 1-i. A partir de ce tableau,
peuvent être ressorties les formules suivantes utilisables uniquement pour les biens acquis en début d’année et amortis dégressivement
VCN = Vo (1-i)n
an = a1( 1-i)n-1
Exemple 1 : Déterminer la Vo d’un bien acquis le 05/01/07 pour 10 000 000 et amortissable au taux dégressif sur 5ans sachant que sa VCN
au 31/12/08 s’élève à 3 240 000.
Exemple 2 : Déterminer le taux dégressif d’un bien acquis le 24/01/04 pour 10 000 000 sachant que sa VCN en fin de la 2ieme année est
de 3 906 250. En déduire sa durée prévue (durée supérieure à 6 ans)
NB Pour les biens acquis en cours de période, la détermination des inconnus en dégressif se fera par les formules suivantes :
VCN = Vo (1-i ) (1-if/12)
an = a1
f étant le nombre de mois de 1er amortissement
Exemple : Retrouver la date d’acquisition d’un bien acquis pour 7500 000 au cours de l’exercice 2005 et amortissable au taux dégressif sur
5ans sachant que sa VCN au 31/12/07 s’élève à 1 890 000
2- Le système de l’amortissement accéléré
C’est un système d’amortissement qui n’est pas obligatoire et qui est pratiqué sur autorisation fiscale. Ce procédé est applicable aux
matériels et outillages neufs remplissant les conditions suivantes :
- être utilisé exclusivement pour les opérations industrielles, de fabrication, de manutention, de transport ou d’exploitation
agricole.
- être utilisable sur une durée d’utilisation supérieure à 5 ans
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Le principe de calcul est le suivant : la 1ere annuité est doublée (pour les biens acquis en début d’année) pour cela la durée prévue se
trouve réduite d’une année. C’est le taux linéaire qui est appliqué pour le calcul des amortissements accélérés.
Exemple : Présenter le tableau d’amortissement d’un bien acquis le 01/01/04 pour 15 000 000 et soumis au régime de l’amortissement
accéléré sur 8ans
NB Lorsque l’acquisition a lieu en cours d’exercice, le 1er amortissement tient compte d’une annuité entière et d’une annuité réduite au
prorata temporis correspondant au nombre de temps réel (mois ou jours) du 1er exercice du bien tandis que le dernier amortissement sera
calculé en tenant compte du temps restant à amortir le bien.
Reprenons l’exemple précédent en supposant que la date d’acquisition est le 01/10/04
Exemple : Soit un bien acquis pour 18 000 000 et amortissable suivant le système accéléré sur 6ans 2/3. Sachant que ce bien présente au
31/12/06 un cumul amortissement de 10 125 000, déterminer sa date d’acquisition.
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