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SOMMAIRE
INTRODUCTION
CONCLUSION
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INTRODUCTION GENERALE
Le terme « compétence » est présent dans tous les discours, dans tous les domaines.
La gestion des compétences est née de pratiques d’entreprises et s’est développée au
cours des années 1980.C’est une notion complexe, un concept multifacette. Elle conduit
à développer la flexibilité et à encourager la polyvalence. La gestion des compétences
s’est d’abord limitée à l’optimisation de certaines pratiques de gestion des ressources
humaines, telles que le recrutement et la formation. Progressivement, une importance
a été conférée aux compétences, et ceci chez l’ensemble des partenaires concernés,
patronat, syndicats, salariés, chercheurs en sciences de gestion, consultants,
formateurs. Les interrogations se multiplient aujourd’hui sur les exploitations
possibles de la logique compétence comme élément de dynamisation d’une nouvelle
forme de gestion des hommes et des emplois. Réfléchir aux compétences nécessaires à
l’organisation dans le présent et le futur, repérer celles qui sont maîtrisées par les
salariés, selon quel degré, évaluer la valeur ajoutée des employés face à certaines
situations-problème, stimuler le développement des compétences individuelles,
encourager le maillage de celles-ci pour intensifier la compétence collective, mettre en
place des organisations du travail appropriées sont considérés comme des enjeux
majeurs dans un contexte caractérisé par la turbulence. Les hommes ne peuvent plus
alors être gérés comme des matières premières périssables. Ce cours a pour objectif de
permettre aux étudiants de concevoir et appliquer un plan de renforcement des
compétences en entreprise.
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CHAPITRE I- LA GESTION DES COMPETENCES, UNE ACTIVITE
1- Définition de la compétence
Plusieurs auteurs ont défini la compétence. Pour Ledrou, 1991, « la compétence, c’est
la capacité à résoudre un problème dans un contexte donné » (Ledru, 1991).
M. Joras (2001) affirme pour sa part que les concepts d’aptitudes, de capacités et de
compétences sont interchangeables.
Nous pouvons retenir de ces différentes approches que la compétence peut être
appréhendée comme un ensemble de connaissances mises en action dans la
réalisation des tâches quotidiennes de l’entreprise, dans un contexte d’utilisation.
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a- Les principaux axes (domaines)
Elles sont acquises dans la formation initiale et continue. Elles comprennent les
diplômes, les titres et autres certificats de qualification Professionnelle.
Exemple : savoir faire fonctionner un logiciel de paie et sortir des bulletins de salaires.
Exemple : savoir établir une relation de confiance avec un client et arriver à lui vendre
un logiciel paie.
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Savoir :
Connaissances
Spécifique
Compétence Savoir-faire:
Spécifique
Savoir-être :
Exemple : Analyste-programmeur
Connaissances (savoir)
BAC +3 en Informatique
spécifiques
Compétences transverses
Anglais technique
Résistance au stress
Patience
Capacité d’adaptation
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Capacité d’analyse et de synthèse
Elle est cumulative, car une expérience isolée ne suffit pas pour permettre un
développement important de la compétence;
La compétence est combinatoire car l’intégration des expériences ne se réalise pas sur
le mode additif. C’est une combinaison et non une somme des ressources permettant
l’activité et la performance. C’est la manière dont la personne les met en relation, les
relie entre elles qui est essentielle. La compétence a une traduction opérationnelle au
niveau d’une activité de résolution de problème. Cette dimension opérationnelle la
distingue du savoir qui résulte, quant à lui, des actions de formation.
Exemple : Un individu peut connaître toutes les actions à effectuer pour démarrer un
véhicule automobile, sans être capable de les mettre en application. La compétence est
donc liée à l’action, elle permet d’agir, d’effectuer des tâches. C’est ainsi qu’on peut la
repérer.
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4- La typologie des compétences
b- La compétence collective
La compétence collective s’exprime dans la capacité d’un groupe à réaliser les activités
qui lui sont confiées. « Elle définit ce qu’une équipe professionnelle (service, unité,
réseau, groupe projet) doit être capable de faire pour mener à bien ses missions et
atteindre des objectifs et résultats définis ». Elle est alors considérée de nature additive
: elle est la somme des compétences individuelles. « La compétence collective est
définie en première approche comme une capacité reconnue à un collectif de travail à
faire face à une situation qui ne pourrait être assumée par chacun de ses membres pris
individuellement » (Bataille, 1999, p. 14)
Dès lors que deux personnes travaillent ensemble la compétence collective peut se
développe.
c- La compétence organisationnelle
La gestion des compétences se définit comme l’ensemble des moyens et outils dont un
individu ou une organisation dispose pour optimiser son rendement professionnel
qu’il soit individuel ou collectif. Elle a pour objectif d’éviter les dysfonctionnements
liés aux compétences car elle permet de :
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1 -Inculquer une culture du résultat
Le succès de la gestion des compétences est dû au fait qu’elle permet de régler un large
éventail de problématiques en ressources humaines, en management ou en stratégie.
Elle est employée comme méthode de résolution de problèmes car elle apporte des
solutions à des situations très différentes :
– des situations concurrentielles : rédefinir ses axes stratégiques, déterminer ses pôles
d’excellence.
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Ce qui est frappant dans l’observation des pratiques de gestion des compétences, et
qui en même temps explique pourquoi cette démarche s’est imposée depuis vingt ans
avec, bien sûr, des transformations ,c’est la diversité des objectifs et des enjeux qu’elle
réussit à concilier.
FONDAMENTAUX
1 - compétence et capacité
En effet la compétence se développe parce que les capacités qui la fondent s'exercent
progressivement sur des situations variées et que c'est par-là que ces capacités
deviennent de plus en plus opérationnelles. Par ailleurs, les capacités elles-mêmes se
développent d'autant mieux que les apprenants ont été confrontés à des situations
pointues, c'est-à-dire qu'ils aient eu l'occasion d'exercer des compétences. La
compétence est donc une amélioration de la capacité et elle résulte d’un processus
d’apprentissage. La majorité des gens a une capacité à parler, mais tout le monde ne
parle pas une langue étrangère.
2- compétences et performance
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La performance est le résultat de la mise en tension d’une compétence et de son
développement opératoire dans une situation concrète de travail. Elle dépend, parmi
d’autres causes, de l’implication du salarié.
3- Compétence et qualification
4- Compétence et employabilité
5 Compétence et carrière
La carrière d’un individu au sein d’une entreprise correspond aux différentes fonctions
qu’il a assumées. La gestion des carrières a pour but d’associer les besoins en
compétences de l’entreprise aux aspirations des individus y occupant déjà un poste.
La gestion des compétences permet au travailleur de visualiser ses compétences (après
évaluation), de les comparer aux différents profils de postes vacants, en fin de compte
de s’impliquer activement dans la gestion de sa propre carrière.
L’analyse des emplois et des compétences est fondamentale en gestion des ressources
humaines. Elle permet de décrire les tâches à effectuer dans une entreprise et de
déterminer les qualités et les attributs requis pour y parvenir avec succès. A ce titre,
les outils de gestion des emplois et des compétences constituent les fondements d’une
bonne gestion.
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IV- LES OUTILS DE LA GESTION DES COMPETENCES
Pour une meilleure gestion des compétences, il est nécessaire de maîtriser l’étude et
l’analyse des emplois en entreprise.
L'analyse des emplois est utilisée pour actualiser la politique sociale des entreprises.,
Il faut vérifier périodiquement ce que l'on connaît des emplois et des hommes qui les
occupent à travers des analyses d'emploi. C’est aussi un moyen essentiel de clarifier
les missions individuelles et collectives.
Faite régulièrement, elle permet de contrôler les charges du travail et leur évolution,
de façon à agir sur les qualifications de chaque travailleur. L'analyse des emplois se
définit comme étant « un processus qui permet de constater, par l'observation et par
l'étude, et de rapporter l'information pertinente qui concerne la nature d'un poste
spécifique ». C'est la description des tâches que contient le poste, les habilités, les
connaissances, les capacités et responsabilités requises par le travailleur pour bien
exécuter sa mission.
b- L’emploi
L’emploi correspond à un ensemble de postes dont les tâches et les responsabilités se
ressemblent et il met en œuvre des compétences proches ou similaires.
c- Le poste de travail
C'est un regroupement de tâches ou de responsabilités qui requiert le service d'une
même personne. Un poste peut être analysé comme une mission que son titulaire doit
accomplir à l'intérieur de l'entreprise.
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d- La tâche
La tâche consiste en un groupement d'activités ou d’opérations nécessaires pour
atteindre un objectif.
e- Une activité
L’activité est la plus petite unité de travail. C’est une composante d'une tâche qui
peut être observée et mesurée. C’est un ensemble homogène d’actions dans une
organisation donnée.
Exemple :
La fiche de description de poste est un document dans lequel sont formalisées les
informations relatives à un poste de travail. Il rappelle l’intitulé du poste, le
département ou service d’affectation, précise son contenu (activités), la finalité du
poste et dégage le profil approprié pour occuper ce poste. La fiche de description de
poste est un outil de base pour l’employeur souhaitant embaucher un nouveau salarié.
.
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4- Les différents emplois
a- Emplois clés
Les Emplois clés sont les emplois qui constituent le cœur de métier de l’entreprise .Ils
se rapportent au domaine d’expertise de l’entreprise. C’est la raison d’être de
l’entreprise car ces emplois ont un impact direct et primordial sur les résultats finaux
de l’entreprise.
b- Emplois sensibles
c- Emplois cibles
Ce sont les emplois identifiés comme porteurs des évolutions des métiers de
l’entreprise à moyen et long terme relativement aux choix stratégiques des décideurs.
Ce sont des emplois à créer et généralement à forte valeur ajoutée.
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TDn°2 construire la pyramide des âges
Points à retenir
Exercices
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Bibliographie
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CHAPITREII : LA PLANIFICATION DES RESSOURCES HUMAINES
Avec qui allons-nous travailler demain ? C’est-à-dire avec quels effectifs, quels types
de compétences, dans quelle organisation, avec quelles personnes opérera notre
entreprise dans un horizon de six mois à trois ans ou 5 ans ? Voilà une question très
souvent posée pour laquelle les réponses résultent d’un travail solide et progressif de
diagnostic d’abord et de pronostic ensuite. La planification des ressources humaines
essaie de répondre aux problèmes relatifs aux besoins de dotation et d’utilisation des
ressources humaines, dans le temps, à travers la gestion prévisionnelle qualitative et
quantitative des ressources humaines. Mais la mise en œuvre de la prévision sera
conforme à la logique développée dans les paragraphes qui suivent.
1-1 Définition
La GPEC a émergé dans les années 1980 lorsqu’on a tenté de mettre en place les
premières démarches de planification des RH. Elle vise à prévenir les décalages
d’effectifs et de compétence. Les définitions sont nombreuses. Celle donnée par H.
Rouilleault dans son rapport « Anticiper et concerter les mutations, rapport sur
l’obligation triennale de négocier », remis au ministère de l’économie, Christine
Lagarde, en juillet 2007) est la suivante : « La GPEC est une gestion anticipative et
préventive des ressources humaines, visant à détecter et à résoudre en amont des
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questions relatives à l’évolution des métiers, des emplois et des compétences en
fonctions des contraintes de l’environnement de l’entreprise, ou du groupe et de ses
choix stratégiques….. »
La GPEC représente est un enjeu pour l’entreprise car elle favorise sa performance :
La GPEC représente aussi un enjeu pour les salariés car il leur offre des perspectives
d’évolution.
•Enjeux de reconnaissance
•Développer une visibilité sur les métiers et emplois concernés par évolutions
démographiques
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•Concilier souhaits de départ et conditions de maintien dans l’emploi
On projette des postes, on refléchit sur des évolutions de métiers ; on ne prend pas en
compte des individus nommément désignés. C’est simplement après les simulations
que l’affectation de tel ou tel collaborateur sur les postes pourra être envisagée.
De 6 mois à 3 ou 5 ans pour les études prospectives de métier. La plupart des études
quantitatives concernent l’année ou les deux années à venir, pour une intégration dans
les perspectives budgétaires.
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2-2- Le processus de la gestion prévisionnelle
- l’ensemble du personnel
Le temps de prévision est généralement le moyen terme (6mois à3 ans), et le long terme
(4 ans et plus).
Elle consiste à faire à un moment donné un état des postes et des effectifs selon certains
critères notamment :
2-2-4 La projection
Pour toute organisation, on projettera donc un état des ressources humaines dont il
serait souhaitable de disposer pour accomplir les plans de production ou de
commercialisation, en tenant compte des structures productives, financières,
commerciales
Dans cette phase, on utilise les indicateurs pour déterminer les départs probables
notamment :
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Les décès (table de mortalité)
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d- En cas d’Equilibre
En situation d’équilibre, les ressources humaines disponibles correspondent aux besoins
identifiés à la fois sur le plan quantitatif et qualitatif. C’est une situation idéale vers laquelle
tend l’entreprise.
NB : Les outils d’ajustement ne sont jamais utilisés de manière isolée. La GPEC repose sur une
combinaison d’outils qui n’est pas prédéfinie et qui va dépendre de chaque entreprise.
Points à retenir :
Exercices :
Bibliographie
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CHAPITRE III – LA FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE
La formation n’est pas une activité qui existe indépendamment de toute autre. Elle est
intimement liée à la conjoncture économique, au marché de l’emploi et à son évolution.
La formation ne peut être considérée comme une seule activité. Il s’agit d’un moyen
qui pour être pleinement utilisé, est subdivisé en plusieurs parties : prévoir et analyser
les besoins, construire des actions en fonction d’un plan, puis réaliser et enfin évaluer.
1-1 Définition
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Une grande partie des entreprises aujourd’hui possède en leur sein un service
formation, qui est chargé de définir la politique globale de l’entreprise en termes de
développement des compétences par la formation.
Nous pouvons résumer les objectifs de la formation autour de deux grands volets :
L’Etat bénéficie de la formation des employés par l’intermédiaire des impôts qu’il
perçoit et la diminution du taux de chômage.
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2-1. Le congé individuel de formation
Le congé de formation est une période de suspension du contrat de travail qui a pour
objet de permettre à tout travailleur, au cours de sa vie professionnelle, de suivre à son
initiative, et à titre individuel, des actions de formation, indépendamment de sa
participation aux stages compris dans le plan de formation de l’entreprise qui
l’emploie. Il peut également être accordé à un salarié pour préparer et passer un
examen pour l’obtention d’un titre ou d’un diplôme. Dans les deux cas, le coût de la
formation est pris en charge par le travailleur.
Chaque entreprise cotise 1.2% de sa masse salariale pour la formation de ses agents.
Cette somme correspond à son budget de formation et elle est domiciliée au FDFP.
L’entreprise dispose de 0.6% appelée part entreprise. Cette somme est destinée à la
formation directe et elle doit être justifiée à la fin de chaque exercice (année). Si elle n’a
pas été entièrement consommée, le reliquat doit être versé au FDFP. L’autre moitié
0.6% est appelée part mutualisée et est versée au FDFP .Elle peut servir de complément
de financement des actions de formation si l’entreprise en fait la demande.
Exercice d’application
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2-4 La concertation dans l’entreprise
Le comité d’entreprise est appelé à donner son avis sur l’exécution du plan de
formation du personnel de l’entreprise de l’année précédente et sur le projet de plan
pour l’année à venir. Ce projet doit tenir compte des orientations dont le comité est
appelé à délibérer et du résultat éventuel de négociations avec les organisations
syndicales.
Il existe une relation très étroite entre la formation des employés nécessaire aux
opérations et les autres activités de la GRH comme l’illustre le graphique suivant :
L’analyse de poste permet de décrire les responsabilités et les habilités requises des
titulaires de postes afin qu’ils obtiennent un rendement optimal. Un employé bien
formé sera plus productif et rentabilisera le matériel mis à sa disposition.
La GPEC : Les besoins de formation sont directement liés aux besoins des employés
d’une organisation. La formation constitue une alternative de premier ordre dans la
procédure de planification des emplois et des compétences.
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Le Recrutement et la sélection du personnel : Pour le recrutement interne, la formation
est un outil indispensable pour répondre aux exigences des futurs postes. La formation
est, en outre, un outil d’apprentissage pour la nouvelle recrue.
N.B : Dans une organisation disposant d’un service des ressources humaines structuré,
le responsable de la formation s’occupe de la gestion des programmes et des activités
de formation pour l’ensemble de l’organisation et chacune des unités.
1. La formation interne
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résoudre un problème spécifique posé dans l’entreprise,( cohésion entre les
employés)à développer la culture d’entreprise, les valeurs , les lois qui permettent de
distinguer une entreprise à une autre.
Elle a lieu au sein de l’entreprise avec un consultant extérieur. Elle a pour avantage de
faire venir un formateur ou un consultant avec une formation nouvelle, une expérience
nouvelle, de nouvelles méthodes. Mais le coût de la formation est élevé car elle prend
en compte la rémunération du formateur.
Ici, les employés de différentes entreprises se trouvent dans un lieu bien indiqué pour
une formation initiée par un cabinet ou par une institution. Elle permet l’acquisition
de toutes nouvelles expériences mais l’inconvénient majeur est que cette formation est
extrêmement coûteuse.
les managers sont au cœur de l’expression des besoins et de la mise en oeuvre sur le
terrain des montées en compétences.
Enfin, les formations ne sauraient être conçues et développées sans les salariés
auxquelles elles sont destinées: ils sont donc les bénéficiaires directs.
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Le processus d’élaboration du projet de formation se déroule en plusieurs activités.
A ce niveau, il s’agit de :
Les besoins stratégiques sont importants pour identifier les formations dont on
pourrait avoir besoin à moyen terme : il peut s’agir de formation de reconversion, liées
à de nouveaux métiers ou à de nouvelles technologies. Les formations de
perfectionnement aux métiers stratégiques s’inscrivent aussi dans cette logique.
L’ensemble de ces besoins est précisé dans l’approche de gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences.
Ce sont des besoins plus spécifiques et orientés vers le court terme qui seront analysés
dans ce cas. Les formations à la sécurité, au management et à la gestion d’équipe, les
formations métier qui permettent d’être plus performant sur son poste de travail, ainsi
que toutes les formations pratiques, bureautiques et technologiques peuvent émaner
de cette source d’information.
Ces besoins doivent par la suite être hiérarchisés et regroupés par thème pouvant faire
l’objet de formation.
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Cette étude permettra de mettre en évidence les tâches effectuées dans chaque poste
de l’entreprise, leur évolution et les méthodes permettant de les enrichir. L’étude des
postes fait ressortir également les compétences individuelles nécessaires pour mener
à bien l’exécution des tâches.
Recenser les formations classiques sous forme de séminaires mais aussi, celles
pouvant être effectuées par l’ensemble des moyens de diffusion de la connaissance au
sein d’une organisation :
Il peut s’agir de :
-L’auto-apprentissage et le e-learning
Ces voies d’apprentissage marquent un retour vers l’apprenant et s’appuie sur les
technologies de l’informatique et l’Internet. L’intérêt est à la fois celui du choix du
rythme par l’apprenant et de l’interactivité associés à des coûts maîtrisés.
des priorités: Il faut faire le choix selon que la formation se rapporte au respect
des obligations légales (sécurité et hygiène par ex.),ou qu’elle relève du respect
d’enjeux majeurs liés à la mission, aux objectifs, à la stratégie de l’entreprise, ou
répondant à des exigences commerciales impératives (exemple : des
certifications),
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Activités 4 : mettre en œuvre concrètement les formations, en réalisant les
calendriers,
Il s’agit d’opérer un arbitrage entre les activités courantes et les formations, c’est-à-
dire en opérant la gestion quotidienne de la mise en œuvre des moyens. b-sélectionner
les actions de formation
Le choix des priorités étant défini, il s’agit de présenter le plan de formation dans un
document de synthèse.
Les hommes, les moyens et les dépenses mis en jeu par la formation de l’année à venir
doivent être précisé selon un calendrier établi. Ce document doit être clair et précis. Il
doit permettre d’identifier rapidement les actions de formation. Il doit faire l’objet
d’une large diffusion (affichage, réunion, explication) ; le but étant de sensibiliser les
salariés à cet outil d’évolution et de convaincre de son importance et de son intégration
à la politique générale de l’entreprise.
Il s’agit du suivi des retours après formation, de la gestion des retours d’expérience,
c’est-à-dire de l’impact de l’efficacité du processus
Il s’agit ici de traduire les besoins en formation et d’établir le cahier de charge d’une
part, et de rédiger le plan de formation d’autre part
2ème étape Définir les objectifs et les critères de mesure de chaque formation
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-S’assurer que les objectifs pédagogiques et la contribution attendue de la formation
sont clairement exprimés
Les objectifs pédagogiques sont les objectifs visés par la formation en termes de
compétences (selon une formulation de type : « au terme de la formation, l’apprenant
sera capable de…… »).
Les objectifs pédagogiques doivent être correctement exprimés. Ils doivent être
déclinés en objectifs généraux et en objectifs spécifiques
Outre son intérêt interne pour l’entreprise, il permettra de lancer un éventuel appel
d’offre pour sélectionner le formateur
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Il s’agit de définir le cahier de charges de la formation à travers le plan de formation :
Le plan de formation planifie et organise les actions de formation. Il
comporte différents rubriques.
a- Thème de la formation
b- Identifier le besoin
c- Définir les objectifs : expliciter le but précis à atteindre par le stagiaire
notamment en termes de compétences ou de qualification à acquérir.
Par exemple : au terme de la formation, le stagiaire sera capable de : lire et analyser les
documents comptables et financiers de l’entreprise, conduire une pelle hydraulique
pour réaliser des travaux
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- les objectifs spécifiques (opérationnels)
Le consultant doit être connu par l’entreprise (sa principale fonction, son savoir, son
savoir-faire, son degré d’ouverture, sa motivation, sa mission et ses tâches précises).
C’est le groupe constitué par les personnes dont on a prévu la formation. Celle-ci peut
concerner soit tout le personnel, soit une catégorie de personnes soit des volontaires
ou des personnes désignées ; c’est une question de choix de l’entreprise.
La durée de l’action est liée au problème du temps et de son utilisation par l’animateur
et les bénéficiaires de la formation : formation à courte ou à moyenne durée, 1 à 6 mois
d’absence avec les implications professionnelles que cela entraîne (absence prolongée
du personnel avec possibilité de rupture avec la situation professionnelle).
La répartition dans le temps mentionne les dates de début et de fin sous forme de
calendrier et de planning
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Élément matériel de la formation :( support pédagogiques et techniques, salles de
formation, équipement divers, documentation, outils pédagogiques)
f-contenu de la formation
Le contenu détaillé de la formation doit être en cohérence avec les objectifs et faire
apparaître de façon exhaustive les différentes phases théoriques et pratiques du stage.
h- budget
Il s’agit de savoir quel investissement financier, l’entreprise peut mobiliser pour la
formation de son personnel.
Toute action de formation doit faire l’objet d’un suivi, et d’une évaluation, à court et à
moyen terme.
Cette étape consiste à suivre et évaluer les actions de formation réalisées par
l’entreprise au cours d’une période donnée. C’est donc le lieu de recueillir, au travers
des évaluations à chaud et à froid, les impressions des salariés, mais surtout comparer
les effets de la formation sur ces derniers avec les résultats prévisionnels. Cela va donc
permettre de mettre sur pied des politiques correctives.
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5-1 Le suivi de la formation
Il permet de :
Les suivi financier est assuré à travers un système de collecte et de circulations entre
les services financiers.
Les visites de terrain, les rapports et autres documents nécessaires sont des moyens
permettant de confirmer certaines informations obtenues à travers le système mis en
place.
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5-2 L’évaluation
L’évaluation à froid se fait après quelques semaines. Elle évalue l’atteinte des objectifs
de la formation exprimés en termes de compétence professionnelle (être capable de….)
Elle est faite par la hiérarchie de proximité des formés et les formés eux-mêmes(en co-
évaluation).Elle se fait après la formation et dans un délai suffisant pour que la mise
en œuvre concrète ait pu avoir lieu. Elle se fait en situation professionnelle à l’aide de
guide d’observation, de questionnaire d’auto-évaluation, indicateurs liés à la
performance. (Le participant applique-t-il ce qu’il a appris en formation ?, le
participant ou l’entreprise obtiennent-il de meilleurs résultats en appliquant ce que le
participant a appris en formation ?
Pertinente, c’est-à-dire quelle doit permettre d’évaluer des choses importantes et utiles
par rapport au but que l’on poursuit lorsqu’on évalue
Valide parce qu’elle doit permettre de mesurer effectivement ce que l’on voulait
mesurer
Points à retenir
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La mise en place d’un plan de formation prend en compte les obligations
légales
Le respect des différentes étapes du programme de formation est indispensable
pour la réussite d’un plan de formation
Exercices
Bibliographie :
CONCLUSION :
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BIBLIOGRAPHIE
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Recassa, Arlette, Formation professionnelle : l'essentiel à connaître, Ed.
Maxima, 2017, scholarvox international .com
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