Plan du chapitre :
1. Historique.
2. Définition.
3. Importance de la gestion budgétaire.
4. Terminologie.
Avec l'économie de marché et la concurrence, la gestion budgétaire devient parmi les techniques de
gestion qui devra le plus se développer dans l'entreprise.
La gestion budgétaire trouve son origine dans ………………………….. : c’est un mécanisme
d’allocation et de contrôle des ressources lié au fonctionnement du parlementarisme, qui a ensuite été
transposé pour accompagner le développement des grandes entreprises.
C’est un instrument de contrôle de gestion, de simulation, d’aide à la décision, de motivation et de
gestion des conflits potentiels.
1. Historique :
Le terme a ensuite été repris par les …………………., pour signifier de façon imagée la somme
d’argent allouée à une entité administrative pour que celle-ci puisse fonctionner et mettre en œuvre
les décisions du Parlement.
Le « …………… » devient alors un terme de …………….., et la ………………….. un des
fondements des institutions parlementaires.
La gestion budgétaire a été transposée en tant qu’outil de contrôle de gestion dans les grandes
entreprises américaines ou européennes à partir des années ………. ou …………., présentant de
nombreuses similitudes avec les procédures budgétaires parlementaires.
2. Définition :
Il ya plusieurs définitions différentes pour la gestion budgétaire selon les auteurs et les
économistes, on va citer trois définitions distincte :
La gestion budgétaire est un ………………… qui englobe tous les aspects de l'activité de
l'entreprise dans un ensemble cohérent de …………………… (les …………..)1.
1
. A. Hamini, gestion budgétaire et comptabilité prévisionnelle, édition BERTI, Alger, Algérie, 2001, P 5.
2
. Jack Forget, gestion budgétaire : prévoir et contrôler les activités de l'entreprise, édition d'organisation,
Paris, France, 2005, P 9.
ENCG Agadir , 2017-2018 2
Gestion budgétaire et prévisionnelle 4ème année, S8 Prof LAGDIM SOUSSI Lalla Hind
Définition de synthèse : la gestion budgétaire est l'ensemble des mesures qui visent à établir
des ……………………., à constater ……………… entre celles-ci et les ………………..
effectivement obtenus et à décider ………………. à mettre en œuvre pour atteindre
…………………. fixés, pour une …………………………..
Remarque :
Les budgets de l’entreprise ne doivent pas être confondus avec les budgets des
administrations. Dans l’entreprise un budget est une ……………, alors que dans
l’administration il est plutôt une ……………….. (une autorisation) de dépenses.
3. Importance de la GB :
3
. Adel Mohamed El-Amine, cours de la gestion budgétaire, office de la formation professionnelle et de la
promotion du travail, Royaume du Maroc, Janvier 2005, P 9.
4
. Hervé HUTIN, toute la finance d'entreprise, édition d'organisation, Paris, France, 2002, P 387.
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Gestion budgétaire et prévisionnelle 4ème année, S8 Prof LAGDIM SOUSSI Lalla Hind
4. Terminologie :
Exemple :
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………………………………………………………………………………………..
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Plan du chapitre :
1. Les phases du système budgétaire.
2. Les étapes de la procédure budgétaire.
3. Classification des budgets.
4. Hiérarchie et interdépendance des budgets.
Le système budgétaire est un instrument du contrôle de gestion, il est constitué par les différents
programmes d'actions ou budgets établis en termes de quantités, de valeurs et de délais.
Dans la mesure où le système budgétaire est intégré dans le système de planification, on peut
décomposer le processus du système budgétaire en trois phases:
1.1. La prévision :
C’est l'utilisation des différentes méthodes et techniques pour l'étude préalable de la décision.
Elle s’appuie sur des …………………….. (capacité, rendement) et …………… (marché, prix des
matières…)
Elle nécessite l’étude des ………………………… à des fins ……………….., et l’étude de nouvelles
hypothèses (mise en œuvre d’outils mathématiques de gestion)
1.2. La budgétisation : prévisions chiffrées, par fonctions et ventilées par périodes (mois,
trimestres).
Les budgets se présente sous forme de ……………………. Ils sont établis selon le cadre
organisationnel de l’entreprise. (Centres de coûts, de recettes, de profit, d’investissement). Ils
traduisent l’engagement de chaque responsable devant la direction de l’entreprise.
1.3. Le contrôle : c'est la comparaison permanente des résultats …………. et des résultats
………………… figurant au budget pour :
NB : gestion par exception : seuls les écarts jugés significatifs sont analysés.
(Eventuellement)
Remise en cause
des prévisions et Choix des objectifs
des objectifs
Choix des
Analyse moyens et
transformation
des écarts
des objectifs en
programmes
d'action
5
. Jacques MARGERIN, bases de la gestion budgétaire, édition SEDIFOR et organisation, Paris, France, 1988,
P27.
ENCG Agadir , 2017-2018 6
Gestion budgétaire et prévisionnelle 4ème année, S8 Prof LAGDIM SOUSSI Lalla Hind
La procédure budgétaire associe la direction générale à tous les centres de responsabilité, elle
comprend plusieurs étapes.
- des indications sur les grandes orientations stratégiques retenues (secteurs d’activité à
développer, ou au contraire à restructurer, par exemple) ;
- un certain nombre d’objectifs cohérents avec les orientations stratégiques exprimés en termes
de chiffres d’affaires ou de rentabilité, qui devront ensuite être déclinés dans les différents
budgets
Chaque centre de responsabilité (chaque service, ou chaque département, ou chaque filiale, par
exemple) est amené à établir son propre budget. Dans un premier temps, il ne s’agit que d’un projet,
d’une esquisse, pouvant faire l’objet de révisions et d’arbitrages. On parle souvent de « pré-budgets »
établi compte tenu :
Les différents projets de budgets sont ……………….. et un projet d'états financiers est établi, cette
synthèse fait ressortir des …………………. et des …………….. entre les niveaux d'activité prévus
dans les différents centres.
Après quelques itérations (2 ou 3, par exemple), on devrait converger vers un projet globalement
acceptable parce que respectant les différentes contraintes, et satisfaisant à la fois les responsables
fonctionnels et la direction générale.
Ce suivi est indissociable de la gestion budgétaire. Après l’établissement du budget définitif, on entre
dans l’exercice budgétaire.
Le budget est mis en œuvre et, périodiquement, en principe tous les mois, le contrôle de gestion
calcule et analyse les écarts entre les prévisions budgétaires et les performances effectives enregistrées
par le système comptable.
Les budgets des frais généraux (ou encore budgets des charges discrétionnaires) concernent
essentiellement les fonctions administratives : direction générale, direction des ressources humaines,
direction financière,…
Il demeure difficile d'établir une relation entre le volume d'activité de l'entreprise et ce type de
fonction. La plupart du temps, ces budgets sont établis de manière …………….. ou par
………………….. des ……………..passés.
Budgets
………………..
Budget ……………
Il existe une certaine hiérarchie (ordre logique) qui est généralement respectée dans la
budgétisation.
Les budgets sont attachés aux centres de responsabilités qui contribuent à la réalisation des
fonctions nécessaires à l'exploitation de l'entreprise. Les différents budgets sont donc interdépendants,
certains déterminent les autres. Il convient donc de s'assurer de la cohérence de tout le système
budgétaire.
Plan de
Budget des ventes financement
Budget de
production
Budget des
approvisionnements
Budget de trésorerie
La prévision des ventes est nécessaire car elle constitue le point de départ de la gestion
budgétaire, mais il est hors de portée de lire l'avenir avec certitude. La prévision des ventes permet à
l'entreprise de s'organiser pour :
Les méthodes qualitatives de prévision des ventes analysent les causes qui pourraient affecter
les ventes d'un produit, ainsi que la vraisemblance et les dates de leur survenance.
On distingue principalement :
Les enquêtes d'opinions (auprès de la force de vente) : elles font remonter les estimations des
vendeurs par secteur et sont agrégées.
Les enquêtes d'opinions (auprès des clients ou des utilisateurs).
La méthode Delphi : basée sur la consultation itérative d'expert. Un questionnaire est présenté à
chaque expert qui doit formuler ses prévisions, les résultats sont utilisés pour reformuler un
nouveau questionnaire et ainsi de suite jusqu'à l'obtention d'un consensus.
Les méthodes quantitatives de prévision des ventes s'appuient principalement sur des modèles
mathématiques et statistiques d'analyse des données avec des comparaisons historiques (analyse des
séries chronologiques).
1- Les méthodes de prévision basées sur une extrapolation des tendances passées
Principe : On suppose que l’évolution des ventes observées sur le passé se prolongera sur les périodes
à venir.
1.1- La prévision fondée sur l’hypothèse d’une tendance linéaire des ventes :
L'ajustement linéaire par la méthode des moindres carrés:
L’observation sur le graphique d’une croissance continue peut suggérer la recherche d’une droite
d’ajustement linéaire entre le chiffre d’affaires y et le rang de l’année x à partir de la méthode des
moindres carrés.
Il s’agit de déterminer l’équation de la droite de régression qui passe le plus près possible de tous les
points. Cette droite de la forme y = ax + b est obtenu en calculant x et y.
y
Les ventes
x
Le temps
La méthode d'ajustement linéaire par la droite des moindres carrés est celle qui minimise le
carré des distances des points ajustés à la droite, distances mesurées parallèlement à l'axe des
ordonnées.
L'extrapolation de la tendance permet une prévision des ventes pour les périodes à venir.
Les formules de calcul de la méthode des moindres carrés sont les suivantes :
Le paramètre (a) :
Le paramètre (b) :
Remarque :
Pour mesurer la qualité de l’approximation d’un nuage (xi,yi) par sa droite des moindres carrés ,on
calcule son coefficient de corrélation linéaire (voir paragraphe suivant).
La société BMT a pour activité la vente de systèmes d’alarme. Son activité commerciale est segmentée
en deux marchés distincts :
– le marché des particuliers (maisons et appartements) : P ;
– le marché des entreprises : E.
Les ventes sur son marché des particuliers sur les cinq dernières années sont comme suit :
Afin de déterminer sa production et les budgets associés, elle doit procéder à une estimation de ses
ventes pour l’année N+ 1.
Question : En utilisant la méthode de l’ajustement linéaire par les moindres carrées, déterminez
la prévision des ventes pour l’année N+1
Correction :
xi yi xiyi
Somme
Moyenne
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1.2- La prévision fondée sur l’hypothèse d’une tendance non linéaire des ventes :
L'évolution générale d'une série n'est pas toujours linéaire, elle peut relever d'autres modèles. En
particulier, les ventes peuvent connaitre une tendance exponentielle ou une évolution qui impose
l'utilisation d'une fonction puissance.
En posant , , ,
on obtient :
a = 10A et b = 10B
Si le phénomène étudié relève d'une fonction puissance, une démarche similaire peut être appliquée.
On peut écrire :
En posant , , , on obtient :
b = 10B
x
Le temps
Remarque : comment connaitre la fonction qui assure le meilleur ajustement pour une série
statistique ?
-la forme du nuage de points doit guider le choix d’une fonction définie ;
-si le doute persiste, il faut, pour chaque fonction d’ajustement retenue, calculer le carré des résidus
qui se définit comme :
)2
- Le choix peut parfois se fonder sur la notion de cycle de vie du produit. Les représentations de ce
cycle mettent généralement en évidence quatre grandes phases : démarrage, croissance, maturité,
déclin.
Aux différentes phases du cycle de vie pourront donc correspondre des fonctions d’ajustement
différentes ; il convient pour la prévision de bien identifier dans quelle phase se situe actuellement le
produit.
Application :
Les ventes passées de l’entreprise sur son marché E (marché des entreprises) ont été les suivantes (en
kdh) :
Questions :
En supposant que les ventes connaissent une tendance exponentielle, prévoir les ventes de
l’année N+1
Corrigé :
Le tableau de calcul serait le suivant :
xi yi Log yi xi log yi
Moyenne
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1.3- La corrélation :
On constate parfois une relation de dépendance (corrélation) entre le volume des ventes (y) que
l'on cherche à prévoir et une autre variable (x) qui est déjà connue ;
La variable (x) peut être par exemple : les ventes récentes sur un autre marché ou le prix d'un
autre produit etc.
Cette relation est souvent linéaire. L’intensité de la relation entre les deux variables est peut être
estimé par le coefficient de corrélation (r).
Lorsqu’il s’agit d’une corrélation forte entre x et y (r proche de ±1), et la relation entre les
deux variables x et y est de type linéaire, on pourra déterminer l’équation de la droite de régression et
faire des prévisions.
Application :
La société ELECTRO cherche à prévoir les ventes de l’un de ses produits Y. Les dirigeants pensent
que le chiffre d’affaire est en corrélation avec les dépenses de publicité. Il s’agit de déterminer la
corrélation entre les dépenses de publicité et les ventes de Y, puis de procéder à un ajustement
linéaire. On l’appliquera ensuite à la prévision des ventes de Y.
Questions :
1. En utilisant votre calculatrice, calculer le coefficient de corrélation. Interpréter.
2. Déterminer les prévisions du chiffre d’affaire si les dépenses publicitaires s’élèvent à 65.
Corrigé :
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Dans les méthodes précédentes, on s'est attaché à prévoir des ventes annuelles à partir de
l'extrapolation d'une tendance passée. Mais le pilotage de l'entreprise exige souvent que l'on prenne en
compte périodes plus courtes (le mois ou le trimestre par exemple), le simple ajustement d'une
tendance passée est alors rarement pertinent dans la mesure où un autre facteur est souvent
déterminant : celui de la saisonnalité des ventes.
Indépendamment des tendances d’évolution à moyen terme, l’activité de l’entreprise dans l’année est
pour beaucoup de secteurs, influencée par les saisons.
Les ventes d’un produit constituent souvent un phénomène périodique lié à la nature même de
l’activité. Selon les cas, la période peut être journalière (exemple du trafic des transports en commun
urbains), hebdomadaire (exemple des activités de loisirs pratiquées le week-end), mensuelle (exemple
de certains services bancaires comme les virements de salaires), annuelle (exemple de la saison
touristique dans une station balnéaire).
y
Les ventes
x
Le temps
Exemple :
Les ventes aux particuliers de la société BMT sont ainsi détaillées sur les trois dernières années :
N-2 N-1 N
Trimestre 1 18 912 25 052 27 635
Trimestre 2 28 362 37 579 41 440
Trimestre 3 33 098 43 837 48 357
Trimestre 4 14 178 18 789 20 718
Total 94 550 125 357 138 150
Le schéma fait ressortir clairement une tendance générale à la hausse, mais les ventes par trimestre
enregistrent des fluctuations saisonnières autour de cette tendance ; selon la position du trimestre dans
l’année, on observe des ventes :
– proches de la tendance pour les …………….. trimestres de l’année (…..…… …….) ;
– au-dessus de la tendance pour les ………….. et ……………. trimestres (…………………...) ;
– en dessous de la tendance pour les …………………… trimestres (…………..).
Les variations saisonnières se distinguent par des périodes (mois, trimestre, …) d’activité irrégulière
(forte, faible) qui se répètent aux mêmes dates.
Les prévisions doivent donc prendre en compte ces fluctuations.
Pour prendre en compte les variations saisonnières et pouvoir établir des prévisions, on suit les étapes
suivantes :
Les moyennes mobiles permettent de gommer l’effet des variations saisonnières et donc de lisser la
série des ventes préalablement à la détermination de la tendance.
L’ajustement par la suite est effectué à partir de la série des moyennes mobiles d’après la méthode des
moindres carrés.
Le calcul des moyennes mobiles revient à remplacer plusieurs données consécutives d’un groupe par
leur moyenne sur un nombre de périodes qui correspond généralement à un an (12 périodes pour les
données mensuelles, 4 périodes pour les données trimestrielles), en glissant d’une période à chaque
étape du calcul.
Pour le calcul des moyennes centrées mobiles quand la période est le trimestre, on retient 5 valeurs de
à en appliquant les coefficients ½ aux 2 valeurs extrêmes.
On a donc :
Trimestre t 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Données
18912 28362 33098 14 178 25 052 37 579 43 837 18 789 27 635 41440 48357 20718
observes yt
Moyennes
mobiles
centrées y’t
………………………………………………………………………………………….
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………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
Compte tenu de la structure de la formule, on ne peut évidemment pas l’appliquer aux deux premières
et aux deux dernières valeurs de t.
Graphiquement, la courbe des moyennes mobiles apparaît comme beaucoup plus régulière que celle
des données brutes (ou données observées), puisque l’on a éliminé, de par son mode de calcul,
l’influence des variations saisonnières.
Etape 2 : Détermination de la droite d’ajustement de la série des moyennes mobiles centrées par
la méthode des moindres carrés
Suite application :
Trimestre t 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Données
18912 28362 33098 14 178 25 052 37 579 43 837 18 789 27 635 41440 48357 20718
observes yt
Moyennes
mobiles 24405 26325 28819 30738 31637 32443 33490 34296
centrées y’t
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
Etape 3 : Calcul des valeurs ajustée par la droite des moindres carrés :
Suite application :
Trimestre t 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Données 18912 28362 33098 14 178 25 052 37 579 43 837 18 789 27 635 41440 48357 20718
observes yt
Moyennes
mobiles 24405 26325 28819 30738 31637 32443 33490 34296
centrées y’t
Valeur
ajustée par la
droite des ……. 24010 …….. 26792 28183 29574 30965 32356 33747 35138 36529 ……..
moindres
carrés
Par exemple :
Les coefficients saisonniers permettent de mesurer l’ampleur et le rythme des variations saisonnières.
La méthode de calcul des coefficients saisonniers la plus répandue est la méthode des rapports à la
tendance
Suite application :
N-2 N-1 N
Trimestre t 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Données 18912 28362 33098 14178 25052 37579 43837 18789 27635 41440 48357 20718
observes yt
Moyennes
mobiles 24405 26325 28819 30738 31637 32443 33490 34296
centrées y’t
Valeur
ajustée par
la droite des 22619 24010 25401 26792 28183 29574 30965 32356 33747 35138 36529 37920
moindres
carrés
Rapport à
la tendance
……. 1,18 1,30 …….. 0,89 1,27 1,42 0,58 ……… 1,18 1,32 0,55
NB :
Si la période est le trimestre, le total des coefficients devrait être égal à 4 (car 4 trimestres par an).
Suite application :
La prévision doit porter ici sur les quatre trimestres de l’année N+ 1 qui sont numérotés de …… à
……...
N+1
Trimestre
Prévision de la tendance
Coefficients saisonniers
Prévision des ventes du
trimestre
3- Le lissage exponentiel :
Le lissage exponentiel est un modèle de prévision, cette prévision est la moyenne pondérée de
l'observation et de la prévision.
Cette méthode qui intègre la réalisation et la prévision de la période précédente, est surtout
adaptée à des prévisions à court terme de phénomènes stables. Le choix du coefficient de lissage est
essentiel, plus il est proche de 1 plus on accorde d'importance aux réalisations les plus récentes.
L’entreprise peut calculer la probabilité P {X < x} (pourcentage de chance) d’atteindre ses prévisions
de ventes ;
Pour simplifier les calculs de probabilités, on utilise la loi normale centrée réduite et on consulte la
table correspondante.
Elle comprend :
Application :
L’entreprise GAMMA commercialise un produit « T ». L’étude de l’évolution des quantités vendues
(en milliers) pour les trois dernières années a permis de calculer l’équation de la droite d’ajustement
suivante : 3,40 x + 129.
Le prix de vente unitaire hors taxes pour le prochain trimestre sera de 82 dh , puis il sera majoré de 5%
pour les trois trimestres suivants.
Les coefficients saisonniers trimestriels sont :
– trimestre 1 : 0,93 ;
– trimestre 2 : 1,53 ;
– trimestre 3 : 0,47 ;
– trimestre 4 : 1,07.
Corrigé :
Elements T 13 T 14 T 15 T 16 Totaux
Quantités
(en
milliers)
Prix de
ventes
(Hors
taxes)
Chiffre
d’affaire
en Kdh
Par Par période Par secteur Par produit Par canal de Par clientèle
responsable géographiqu ou famille distribution
commercial e de produits
e
Cette ventilation se fera par produit ou par catégorie de produit. C'est surtout l'étendue de la
gamme qui constitue le critère déterminant. Si la gamme est peu étendue, il sera possible de présenter
un document pour chaque produit, sinon il faudra procéder à des regroupements.
Produit 1
Période 1 Période 2 Période N
Chiffre d'affaires
Cette ventilation se fera par période (semestres, trimestres, mois et semaines). Ce type de
décomposition est nécessaire pour un suivi efficace des réalisations.
Période 1
Chiffre d'affaires
Cette ventilation se fera par région, elle est importante car elle sert à préparer les quotas qui
seront fixés aux vendeurs.
Région 1
Période 1 Période 2 Période N
Chiffre d'affaires
Cette ventilation se fera par canal de distribution. Sont distingués par exemple les grossistes des
détaillants, les ventes directes des ventes par correspondance.
Canal 1
Période 1 Période 2 Période N
Chiffre d'affaires
Application
Question 1. Établissez le programme trimestriel des ventes de la zone Centre pour N+1, en
nombre de pots.
Annexe 1 : Programme trimestriel des ventes de la zone Centre pour N+1 en nombre de pots
Total 1er
Produits Janvier Février Mars trimestre
N+1
OR
FR
BA
Total
La direction commerciale générale centralise au siège de la société les prévisions des différentes
zones. Vous disposez des programmes de ventes établis pour les zones Est et Ouest (en nombre de
pots) :
Question 2. Établissez le budget général des ventes hors taxes, toutes zones confondues.
Annexe 2 : Budget général des ventes hors taxes, toutes zones confondues
OR
FR
BA
Total
Lorsqu'un suivi des ventes à été mise en place, le contrôleur dispose a posteriori de données
prévisionnelles et réelles, l'écart total sur chiffre d'affaires est :
Un écart positif indique un accroissement du chiffre d'affaires par rapport aux prévisions, donc
un écart favorable (un boni).
Un écart négatif indique une perte de recettes, donc un écart défavorable (un mali).
Le chiffre d'affaires est le produit de la quantité vendue par le prix de vente, deux causes
peuvent donc expliquer un écart sur les ventes
Un écart de quantité : quantité réelle – quantité prévue.
Un écart de prix : prix réel – prix prévu.
La décomposition en deux sous-écarts de l'écart total exprimé en unités monétaires impose une
évaluation des écarts de quantité et de prix, plusieurs solutions sont possibles. Celles généralement
retenues permettent en particulier d'assurer une égalité avec l'écart total, elles consistent :
A évaluer l'écart sur quantité, qui est l'écart de quantité au prix prévu
A quantifier l'écart sur prix, qui est l'écart de prix avec la quantité réelle.
Application :
Soit le budget des ventes d’une entreprise qui commercialise quatre familles de produits.
Budget de vente pour le mois M :
Famille Quantité Prix moyen Chiffre d’affaire
A 2000 150 300 000
B 4200 100 420 000
C 700 250 175 000
D 500 400 200 000
Total 7400 1 095 000
Questions :
Corrigé :
…………………………………………………………………………………………………
Quantités
Famille Prix réel Prix moyen Écart / Prix
réelles
A
B
C
Total
Quantités Quantités
Famille Prix budgété Écart / Prix
réelles budgétées
A
B
C
D
Total
…………………………………………………………………………………………………
Les prévisions de ventes élaborées par les services commerciaux occupent la première place dans le
processus global de prévision. Elles expriment une demande potentielle de la fonction commerciale à
la fonction de production dans le cadre d’une relation client-fournisseur interne.
La fonction production doit prévoir comment répondre à cette demande qui lui est adressée. Deux
questions lui sont dès lors posées :
• Peut-elle et doit-elle satisfaire la totalité de cette demande compte tenu de ses capacités actuelles de
production (moyens humains et matériels) et de ses objectifs de rentabilité ?
• Comment répartir la production dans le temps ?
On peut distinguer trois phases dans le processus menant à l’établissement du budget de la fonction
production :
■l’établissement du programme de fabrication des produits ;
■la détermination du niveau d’activité des unités de production ;
■la budgétisation proprement dite.
Dans les cas simples, il peut suffire de calquer la production sur les prévisions de ventes :
Exemple : le service commercial prévoit de vendre 300 unités du produits A dans le premier trimestre
N+1. Le service production prévoit alors à son tour de produire 300 unités du produit A dans le
premier trimestre N+1.
Il peut aussi prévoir la production de cette quantité à partir du trimestre précédent pour tenir compte
des délais de livraison
Mais dans le cas général, il est impossible de procéder aussi simplement pour deux raisons :
- Il faut ajuster le programme de production en fonction de la politique de stockage des produits
- vouloir réaliser le programme des ventes établi par les commerciaux sans tenir compte des autres
contraintes peut ne pas mener à l’optimum économique : des arbitrages peuvent être nécessaires,
entraînant l’abandon de certains marchés ou l’instauration de priorités dans la mise en fabrication.
Les contraintes de la production peuvent ainsi induire ……………………… sur le budget des ventes ;
Pour déterminer ce programme de production optimal, l’entreprise utilise plusieurs outils
mathématiques et informatiques, dont la gestion de la production assistée par ordinateur (GPAO).
1-PROGRAMMATION LINEAIRE
1.1- Définition
La programmation linaire est une ……………. qui permet d’estimer le programme de production
optimal.
Un programme linéaire est composé :
de variables positives ou nulles qui sont les inconnues (le nombre de produits à fabriquer par
exemple) ;
d’une fonction économique à optimiser représentée par une équation correspondant soit à un
résultat à maximiser (la marge sur coût variable par exemple) soit à un coût à minimiser ;
de contraintes traduites par des inéquations linéaires qui expriment :
• le nombre de produits maximal ou minimal à fabriquer ou à vendre ;
• la consommation de facteurs rares de production (matière, heure machine, …) des variables
en tenant compte des limitations.
Application
a- Énoncé
Une entreprise fabrique deux produits « T » et « U » dont la marge sur coût variable unitaire est
respectivement de 240 dh et de 350 dh. Les éléments suivants sont fournis, sachant que l’objectif
recherché est de maximiser (MAX) la marge sur coût variable (MCV) :
Variables
x = …………………………..
y = …………………………….
Fonction économique
……………………………………………………………………………………….
Contraintes :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
c- Représentation graphique
Droites
D1 : ………………… ; D2 : ………………………… ; D 3 : …………………………….
Le point N situé à l’intersection des droites des deux contraintes de production correspond à la
saturation de ces contraintes pour x ≈ ………………… et y = ………………….
d- Recherche de l’optimum
Il suffit de calculer la valeur de la fonction économique pour les points correspondant aux différents
sommets :
– pour le point M : …………………………………………………………….
– pour le point N : …………………………………………………………….
– pour le point O : …………………………………………………………….
Application :
L’entreprise Renactive fabrique trois modèles de parapluies : A, B et C. On vous communique les
ventes prévisionnelles pour l’année prochaine, ainsi que la marge sur coût variable dégagée par unité
de produit et le temps de passage en atelier d’un article (en heures).
A B C
Question :
……………………………………………………………
Cet atelier de production présente ainsi un manque de capacité de ……………… heures : il constitue
ainsi un ……………………………….. car il limite la production possible.
Pour établir le programme de production qui génère la plus grande marge globale, il faut calculer pour
chaque produit la marge sur coût variable par unité de goulot d’étranglement (MCV par unité de
facteur rare)
A B C
Ordre de production 1 3 2
Il faut produire en priorité les produits dont la marge sur coût variable par unité de facteur rare est la
plus importante.
Cela donne l’ordre suivant : produire des articles ………….en premier, puis des articles …………., et
enfin des ……………..
Programme de production
On commence par produire le nombre maximal d’unités de A (on sature le marché), soit
……………………. unités. Cela nécessite l’utilisation de ………………………… heures.
Il reste donc ……………………………………… heures pour fabriquer les autres produits.
On passe maintenant au produit classé 2e , soit ……………. Pour saturer le marché de ………, il serait
nécessaire d’utiliser :
……………………………….. heures. C’est envisageable compte tenu de la capacité disponible
restante après production des unités de A.
Nous allons donc déterminer le nombre de ………………. que l’on peut produire avec ces
……………………… heures restantes, sachant que chaque unité de …………. nécessite
……………….. d’atelier :
……………………………………………………..
A B C
Marge sur coût variable totale 300 000 190 000 125 000
La marge sur coût variable totale obtenue grâce à ce programme de production est donc égale à la
somme des MCV par type de produit, soit ………………… dh.
1- LA BUDGÉTISATION EN QUANTITÉS :
Ce tableau fait apparaitre les liens entre production, ventes et stock de produits finis. La variation de
ces stocks peut être importante notamment pour assurer la liaison entre une production régulière et des
ventes irrégulières (saisonnières par exemple).
2- LA BUDGÉTISATION EN VALEUR :
Pour budgéter une production, il est nécessaire de prévoir non seulement les quantités à fabriquer mais
également les coûts liés à cette production. La méthode des coûts préétablis est l’une des méthodes les
plus utilisées pour budgéter une production.
Les coûts préétablis sont des coûts prévisionnels calculés par l’entreprise, selon ses objectifs.
Ils sont comparés aux coûts réels constatés pour permettre le contrôle de gestion par l’analyse des
écarts.
Les coûts préétablis sont calculés antérieurement aux faits qui les engendrent.
Ils peuvent servir, selon le choix de l’entreprise :
De simples prévisions ;
D’objectifs ;
De normes.
Les coûts préétablis, évalués avec précision à partir d’une analyse technique et économique, qui ont
une valeur de norme sont des coûts dits standards.
Le calcul d’un coût standard complet comprend des charges directes et des charges indirectes.
Les coûts standards sont calculés pour une activité normale à partir de normes techniques
(nomenclature des produits, taux de rebut, temps de travail, …) et économiques (étude de la
concurrence, prix du marché, statistiques, coûts passés, …).
Un coût standard, quel que soit sa composition, est le produit d’un coût unitaire standard et d’une
quantité standard :
NB :
Pour chaque produit, on peut calculer un coût de production standard à partir de différents éléments de
coûts. Ces éléments sont issus de standards. En général, on réalise une fiche de coût standard (ou coût
préétabli) pour chaque produit.
Le budget standard des centres d’analyse permet de calculer pour chaque centre un coût préétabli
d’unité d’œuvre à partir d’une quantité standard d’unités d’œuvre ou d’une valeur de l’assiette de frais
(activité normale du centre) pour une production normale.
Un budget flexible est un budget standard des charges indirectes calculé en fonction de plusieurs
niveaux d’activité possibles.
L’objectif est d’adapter rapidement les prévisions aux variations d’activité.
Comme dans les calculs d’imputation rationnelle, il distingue les charges proportionnelles à l’activité
du centre (part variable) et les charges fixes indépendantes du niveau d’activité du centre (part fixe).
Sachant que :
CS: coût d’unité d’œuvre standard,
CVs : coût variable standard unitaire,
CFS: charges fixes standard (totales),
AR: activité réelle (en nombre d’unités d’œuvre),
AS: activité standard (en nombre d’unités d’œuvre).
Application :
L’entreprise Gapline dispose de deux ateliers de production. On vous communique le budget standard
concernant l’activité normale l’atelier 1 mesurée en heures de main-d’œuvre directe
(h MOD) .
Question : Sachant que l’activité réelle de l’atelier 1 a été de 4 600 heures de main-d’œuvre
directe, calculez le budget standard et le budget flexible pour l’activité réelle.
Un écart est défini comme la différence entre une donnée constatée (coût réel, …) et une donnée de
référence (coût préétabli, …)
Chaque écart est évalué en valeur monétaire et calculé, par convention, de la manière suivante:
Écart = Coût constaté – Coût standard
Seuls les écarts significatifs, c’est-à-dire ceux qui dépassent le seuil de tolérance fixé par l’entreprise,
doivent faire l’objet d’une analyse.
Une étude pertinente de la cause des écarts est menée en décomposant chaque écart en autant de
facteurs qui le composent.
On distingue les écarts selon qu’ils concernent des charges directes ou des charges indirectes.
Écart total = Coût reel total – coût prévisionnel total : QRCR - QBCB
Écart économique : QRCR - QPCB Écart sur volume d’activité : QPCB - QBCB
Écart sur coût : Ecart sur quantité :
= QRCR – QRCB = QRCB – QPCB
Ou bien Ou bien
= QR (CR – CB) = (QR – QP) CB
Application
Une société fabrique un produit « A » à l’aide d’une matière première « M ». La production prévue est
de 2 000 produits « A », la production réelle est de 1 900 produits « A ».
Corrigé :
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
Ecart total
Coût total R Coût total B Écart Nature de l’écart
Matière première
Main d’oeuvre
Total
Matière première
Main d’oeuvre
Ecart économique
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
VERIFICATION :
Ecart total sur matière = Ecart /volume d’activité sur matière+ Ecart économique sur matière
………………………………………………………………………………………………..
Ecart total sur MO = Ecart /volume d’activité sur MO+ Ecart économique sur MO
………………………………………………………………………………………………..
Ecart économique sur matière = Sous-écart sur cout sur matière + Sous-écart sur quantité sur matière
………………………………………………………………………………………………..
Ecart économique sur MO = Sous-écart sur cout sur MO + Sous-écart sur quantité sur MO
………………………………………………………………………………………………..
Ecart total = Coût réel total – Cout prévisionnel total : ARCR - ASCS
Ecart sur volume
Ecart économique : ARCR - APCS d’activité :
APCS - ASCS
Ecart sur coût Ecart sur imputation rationnelle des Ecart sur
variable : charges fixes : rendement :
AR x (CVR– CVS) (AS – AR) x CS x (AR –AP)
Ici, la notion de quantité est remplacée par celle d’activité, mesurée en unités d’œuvre.
Application :
L’entreprise Gapline vous communique les informations suivantes concernant l’activité de son atelier
1:
Son activité réelle a été de 4 600 heures, pour une production de 12 000 produits.
Les charges constatées pour cet atelier se sont élevées à 126 750 dh.
Le budget standard correspond à une production de 10 000 produits, nécessitant 4140 unités d’œuvre
(heure de main d’œuvre). Le cout standard de l’unité d’oeuvre est de 26,71 dh dont
CVS = 11,03.
Question : Vous calculez les écarts sur coût variable, sur imputation rationnelle des charges fixes
et sur rendement concernant cet atelier.
Corrigé :
ECART TOTAL
Coût total R Coût total S Ecart Nature de l’écart
Atelier 1
Dans l’atelier 1, on a consommé ……………… de plus que prévu. Pour comprendre d’où provient cet
écart, on le décompose en deux sous-écarts : écart sur volume d’activité et écart économique.
La production normale est de ………………. produits, nécessitant …………… heures MO. Chaque
produit nécessite …………………………………… heure
L’activité préétablie = ……………………………. heures
Ecart économique
Ecart économique
CVR = ……………………………………………….
CFS / AS = ……………………………………………….
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
L’ensemble de ces charges forment le …………………….. des commandes et ce coût est ………… du
……………… de commandes.
Avec :
Stock moyen =
En somme, le coût du stock est donc constitué du coût d’achat des matières en stock et le coût de
gestion du stock (le coût d’obtention des commandes, le coût de possession du stock et le coût de
pénurie).
COUT DU STOCK
L’objectif des services d’approvisionnement est donc de ……………… le coût de gestion du stock en
tenant compte des comportements ……………………. des coûts élémentaires qui le composent. Ce
calcul d’optimisation ayant lui-même un coût, il ne sera pratiqué que sur …………… stocks.
Application :
Les consommations annuelles, en milliers d’euros, des matières intégrées aux produits sont les
suivantes :
Références Valeur total du stock en milliers dh Quantité stockée (kg)
A1 20 6000
A2 20 6100
A3 1050 1600
A4 180 2800
A5 420 2700
A6 40 5100
A7 60 4000
A8 25 5200
A9 90 3300
A10 415 4500
Corrigé :
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
Le groupe A va subir un contrôle très précis, alors que le groupe B sera géré de façon plus souple, et
qu’il suffira d’éviter la rupture de stocks pour les articles du groupe C.
Une fois repérés les articles qui doivent faire l’objet d’un suivi rigoureux, il faut déterminer le volume
optimal de leurs stocks : c’est le but des modèles de gestion des stocks.
Corrigé :
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
Le coût total y3 ( y1+ y2) est représenté par une courbe qui passe par un minimum ayant pour point
d’abscisse celui correspondant au point d’ intersection de y1 et y2 et donc au nombre de commandes
optimal.
Objectifs Hypothèses
Minimiser le coût de gestion du stock qui Ventes ou consommations régulières
comprend : Docilité du fournisseur
– coût d’obtention des commandes Unicité du tarif du fournisseur
– coût de possession du stock
Paramètres Inconnues
C : consommation annuelle en quantité Q : quantité économique
f : coût d’obtention d’une commande ou
t : taux de possession du stock/an N : nombre de commandes avec N = C/Q
p : coût d’un article stocké
Solution du modèle :
Le coût de gestion du stock est minimum si sa dérivée par rapport au nombre de commande (ou par
rapport à la quantité économique) est nulle.
Le coût total de gestion = Coût de lancement des commandes + Coût de possession du stock
Avec :
Cout de lancement des commandes = N x f
Cout de possession du stock = Stock moyen x taux de possession du stock/an
xpxt =Nxf
De cette égalité, nous pouvons faire ressortir N et en déduire Q, ou bien faire ressortir Q et en déduire
N.
Faire ressortir N d’abord, puis Faire ressortir Q d’abord puis
en déduire Q en déduire N
xpxt =Nxf
Donc : xpxt = xf
N= Q=
Q= N=
Application :
Le produit P fait l’objet d’une gestion de stock minutieuse. Les renseignements suivants vous sont
communiqués :
– consommation annuelle : 84 000 dh, soit 6 000 produits à 14 dh;
– nombre de livraison maximum : 8 par an ;
– taux de possession : 10 % ;
– coût de lancement d’une commande : 120 dh.
Questions :
1- Déterminer le nombre optimal de commandes par le calcul en complétant le tableau ci-
suit.
2- Graphiquement, le nombre optimal de commande correspond à quel point ?
3- Déterminer par la méthode de Wilson le nombre optimal de commande. En déduire la
quantité économique, le temps séparant 2 commandes et le coût de gestion du stock.
Corrigé :
1- Nombre optimal de commandes par le calcul
Nombre de livraison 1 2 3 4 5 6 7 8
Stock moyen 42 000 21 000 14 000 10 500 8400 7 000 6 000 5250
Coût de lancement 120 240 360 480 600 720 840 960
Coût de possession 4 200 2 100 1400 1050 840 700 600 525
Coût total de gestion du stock 4 320 2340 1760 1530 1440 1420 1440 1485
Le coût minimum est atteint pour …………… commandes donc le nombre optimal de commandes est
de …………... A ce niveau, le coût de lancement est …………………. au coût de possession.
N=
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
= ………………………………………
= …………..
Application :
Soit une consommation annuelle C=120 000 articles, un coût d’obtention des commandes de 20dh et
un taux de possession du stock évalué à 12%.
Le fournisseur propose les conditions des prix suivantes :
p= 42 dh pour des commandes inférieures à 900 produits,
p= 40 dh pour des commandes comprises entre 900 produits et 1200 produits,
p= 38 dh pour des commandes égales ou supérieures à 1200 produits,
Q= Q= Q= Q=
Q= Q= Q=
Cohérence entre Q et le prix proposé
Quantité retenue pour bénéficier du prix Q= ……… Q= ……… Q= ………
cout de lancement des commandes
=Nxf
………… ………… …………
= xf
Coût de possession du stock :
= xtxp
………… ………… …………
= xpxt
Pour une consommation annuelle de ………….. articles, l’entreprise choisira des approvisionnements
constants de …………. produits par commande avec un nombre de commande de …………...
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
Il faut calculer les quantités à commander Il faut déterminer les dates de commandes
pour satisfaire la consommation entre pour éviter la rupture de stock.
chaque date de livraison.
Méthode comptable sous forme d’un tableau comportant une colonne par mois et les
lignes : stock début de mois, consommations, dates de commande, livraisons, stock
fin de mois ….;
Exemple :
Stock initial : 1425
Consommation annuelle : 9000 unités
Tarif fournisseur = 9
Taux de possession = 8%
Coût de lancement d’une commande = 90 dh
Délai de réapprovisionnement = 1 mois
Stock de sécurité = 15 jours
Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc
Consommations 750 675 750 150 300 1125 600 0 1500 1200 900 1050
N= ……………………………………………………………………….
Sur l’année, ………… livraisons seront effectuées avec pour chacune un lot économique de
……………… unités. Il convient à présent de déterminer les dates de livraison et les dates de
commande.
L’essentiel est de trouver la date de rupture, puis d’en déduire la date de livraison (15 jours avant la
date de rupture dans notre exemple pour respecter le stock de sécurité), puis la date de commande (en
respectant le délai de livraison qui est un mois dans notre exemple)
Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc
Stock initial
Consommations 750 675 750 150 300 1125 600 0 1500 1200 900 1050
Date de rupture
Date de commande
Date de livraison
Livraison
Stock final
Stock réctifié
Janvier : le stock final (…….) est égal au stock initial (…….) moins les consommations du mois (…).
Février : le stock initial étant le stock final de janvier, le stock final par différence avec les
consommations est égal à 0, il y a donc rupture fin février. Sachant que le stock de sécurité correspond
à 15 jours de consommation, il convient d’être réapprovisionné le 15 février. La date de livraison étant
déterminée, il convient de tenir compte du délai de réapprovisionnement d’un mois pour fixer la date
de commande. Dés lors, une livraison de 1500 unités sera effectuée le 15 février. A cette date, vous
détenez un stock de sécurité de 15 jours de consommation et la nouvelle livraison. En fin de mois, le
stock final est donc modifié, il est de 1500 unités.
Mars, Avril, Mai : idem s’en Janvier, il n’y a pas de rupture de stock.
Juin : le stock initial est de 300 unités, les consommations du mois sont de 1125 unités, on va être en
rupture ce mois. Il convient donc de déterminer la date de rupture c'est-à-dire la date à partir de
laquelle le stock du mois ne couvrira plus les consommations (par simplification, nous considérons
que les consommations sont régulières courant du mois et que les mois sont de 30 jours).
La date de rupture est égal à (stock initial / Consommation du mois) * 30 jours
Date de rupture courant juin = (300/1125) * 30 = 8 juin
A partir de cette date, il convient de déterminer la date de livraison en tenant compte de l’impératif de
15 jours de sécurité, c'est-à-dire 8 juin moins 15 jours : le 23 mai. Au mois de mai, le stock final est
rectifié : 1800 unités. La commande un mois avant la livraison : le 23 avril.
Finalement, le programme de réapprovisionnement (budget en quantité) se présente comme suit :
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc
Date de commandes 15janv
Stock initial 1425 675 1500 750 600 1800 675 75 1575 1575 1875 975
Livraisons 1500 1500 1500 1500 1500 1500
Consommation 750 675 750 150 300 1125 600 0 1500 1200 900 1050
Stock final 675 1500 750 600 1800 675 75 1575 1575 1875 975 1425
Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc
Stock initial
Consommations 750 675 750 150 300 1125 600 0 1500 1200 900 1050
Date de rupture
Date de livraison
Livraison
Stock final 675
Janvier 1 X1 X1 x p
Février 2 X2
3 X3 (X1+ X2+X3) x p
4 X4
Les Xi peuvent bien sûr être identiques
Le budget de trésorerie est la transformation des charges et des produits de tous les budgets précédents
en ……………………. et en ……………….… notions qui privilégient …………………….
Il ne peut donc être établi qu’une fois l’ensemble de la démarche budgétaire d’un exercice élaboré et
les différents budgets approuvés.
Dans une optique strictement budgétaire, le budget de trésorerie répond à deux impératifs :
– …………………………………..entre encaissements et décaissements en vue de mettre en
place, ………………………..., des moyens de financement nécessaires à court terme en cas de besoin
de liquidités pour un ou des mois donnés ;
– …………………………………………………………………..des comptes de tiers et de disponible,
tels qu’ils figureront dans le bilan prévisionnel.
L’établissement d’un budget de trésorerie nécessite plusieurs étapes indispensables qui permettent un
bouclage de la démarche budgétaire finalisée par les «documents de synthèse» prévisionnels :
– …………………………………………………………………..
– …………………………………………………………………..
– …………………………………………………………………..
Le ……………………………………………………………………………………….
– …………………………………………………………………..
– …………………………………………………………………..
– …………………………………………………………………..
– …………………………………………………………………..
Thème d’application :
La société Alpha vous demande d’établir son budget de trésorerie relatif au premier semestre de
l’année N. vous disposez des documents et renseignements suivants :
Amort/
Actif Brut Net Passif Montant
prov
Immobilisations 380 000 128 000 252 000 Capitaux propres 324 360
Stock de matières premières 22 380 Fournisseurs de matières premières 23 720
Stock de produits finis 33 200 Charges sociales 9500
Clients (effets) 46 000 TVA à décaisser 7440
Trésorerie-Actif 11 440
Budget de production :
Renseignements divers :
Règlements clients
Les ventes sont encaissées à 40 % comptant et 60 % à 30 jours date de facturation par le biais d’effets
excomptables.
Règlements fournisseurs
Les fournisseurs de matières premières sont réglés à 30 jours fin de mois ; les autres fournisseurs sont
réglés comptant.
Taxe sur la valeur ajoutée
Tous les produits et les charges passibles de TVA sont imposés au taux normal (20%). L’entreprise
paye la TVA le 25 du mois suivant et relève du régime de droit commun. Le crédit de TVA éventuel
s’impute sur la TVA à payer des mois suivants.
Règlements divers
L’acompte de taxe professionnelle de 6 000 dh est payé en juin.
Les primes d’assurances annuelles s’élèvent à 36 000 dh et sont réglées globalement en mars.
Les salaires sont payés le dernier jour ouvrable du mois échu.
Les charges sociales relatives aux salaires sont payées le 15 du mois suivant.
Investissement
La mise en œuvre de la rénovation du site de production entraînera des décaissements de
15 500 dh en avril et 20 000 dh en juin.
NB : Chacune des informations fournies a des implications sur les encaissements ou les décaissements
quant à leur montant, ou leur échéance ; il est donc impératif de …………………………………des
informations collectées et également de …………… : version définitive des budgets, modes de
règlement toujours en vigueur, etc.
Pour le premier semestre de l’année N, le budget des encaissements de l’entreprise Alpha se présente
comme suit :
Total du
Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin
semestre
Ventes hors taxes
(Voir budget des ventes)
TVA collectée (20%)
Chiffre d’affaire TTC
………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………….
Remarque : Il est utile de faire figurer dans une colonne spéciale (colonne intitulée « Bilan ») , le
montant des encaissements attendus à fin juin de l’année N; cette information facilite l’élaboration des
« documents de synthèse » prévisionnels.
b) Le budget de TVA
Ce budget permet le calcul du décaissement de TVA selon les règles de droit commun, à savoir :
TVA à décaisser = TVA collectée - TVA déductible sur - TVA déductible sur
du mois M du mois M immobilisations du charges du mois M
mois M
La «TVA à décaisser » d’un mois donné est payable dans le courant du mois suivant.
La construction du budget de trésorerie oblige à déterminer le montant de « TVA déductible » du
mois, et donc à reconstituer les achats de toute nature en valeur toutes taxes comprises (TTC).
- La partie haute du tableau permet la reconstitution des achats TTC, ainsi que le calcul de la
«TVA déductible » du mois reprise dans la partie basse du tableau.
- La partie basse du tableau conduit à la détermination de la « TVA à décaisser » d’un mois en
appliquant la règle ci-dessus énoncée : c’est cette zone qui constitue à proprement parler le
budget de TVA.
(1) ………………………………………………………………………………………………
(2) ………………………………………………………………………………………………
(3) ………………………………………………………………………………………………
(4) ………………………………………………………………………………………………
Le budget des décaissements de l’entreprise Alpha regroupe les règlements par échéance :
– les règlements des fournisseurs de matières premières payables le mois suivant ;
– les règlements des « autres fournisseurs » sont payables comptant. Ils sont constitués par :
• les charges d’entretien relevées dans le budget de production,
• les charges de gestion prévues dans le budget des services fonctionnels.
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
Remarque : Il est utile de faire figurer dans une colonne spéciale le montant des décaissements
attendus à fin juin de l’année N ; cette information facilite l’élaboration des documents de synthèse
prévisionnels.
Ces budgets partiels établis, il est possible de présenter le budget de trésorerie proprement dit.
Cette version s’établit ……………………………… puisque le solde final de trésorerie d’un mois
donné est la trésorerie initiale du mois suivant.
Dans l’entreprise Alpha, la version initiale du budget est la suivante, et fait apparaitre une trésorerie
négative au cours du mois de mars.
Budget récapitulatif de trésorerie (version initiale)
Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Encaissements
Décaissements
La lecture de ce tableau doit être verticale : la trésorerie de fin de mois est reportée en trésorerie
initiale du mois suivant.
En effet, négocier préventivement des financements à court terme est généralement moins coûteux et
plus sûr que le recours éventuel à des crédits à court terme en situation de trésorerie négative.
À ce niveau d’élaboration, le budget de trésorerie a répondu à son premier objectif : équilibrer les
………………………. et les ………………….. dans le cadre de la démarche prévisionnelle qui
caractérise les budgets. Il est possible alors d’établir les documents de synthèse prévisionnels.
La direction financière de l’entreprise Alpha souhaite, pour des raisons de sécurité, maintenir en N un
solde minimum de trésorerie (ou encaisse minimale) de 2000 dh à la fin de chaque mois et de 2500 dh
au 30 juin N.
Il est possible d’emprunter, le cas échéant, des fonds par tranche de 500 dh au taux mensuel
de 1%. Les intérêts sont payable in fine. Les remboursement sont également réalisés par
tranche de 500dh. La politique d’emprunt de l’entreprise consiste à emprunter le minimum
nécessaire et à rembourser dés que la trésorerie le permet.
La trésorerie excédentaire est placée en fond de placement monétaire (FPM) par tranche de
1000dh. Ces placements sont réalisés au début du mois et sont bloqués pour un mois. Ils
rapportent une rémunération de 0,5% par mois, payable au moment du rachat des FPM auprés
de la banque de l’entreprise.
Compte tenu de ces conditions, le budget de trésorerie ajusté se présente comme suit :
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………..
Compte tenu d’un stock final de 40 000 dh , le compte de résultat prévisionnel de l’entreprise Alpha
pour le premier semestre de l’année N se présente comme suit :
Stock de matières
Fournisseurs de MP
premières
Stock de produits finis Charges sociales
Clients (effets) TVA à décaisser
Placement court terme
Charges constatées
d’avance
Trésorerie-Actif
Total Actif Total Passif
NB :
La construction des « documents de synthèse » budgétés est fortement facilitée par l’existence
dans tous les tableaux des budgets, soit d’une colonne « montant total de la période budgétée»
pour ce qui concerne les éléments du compte de résultat, soit d’une colonne « montant figurant
au bilan » pour les comptes de tiers et de disponible.
Le compte de résultat prévisionnel ne retient que des éléments hors taxes, en application des
règles du plan comptable, alors que les dettes et les créances figurent au bilan pour un montant
toutes taxes comprises.