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(ENCG / ESI)
Dossier 2 : Gestion
Dossier 2 : droit
Document 1 : Extrait du Dahir des obligations et contrats DOC
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SOUS EPREUVE 1 : MANAGEMENT ET GESTION DE L’ENTREPRISE
Présentation de l’entreprise
La société « les Eaux Minérales d’Oulmès » est une entreprise marocaine spécialisée dans la
production et la commercialisation des eaux en bouteilles destinées à la consommation humaines
sous toutes ses formes. Leader incontesté du marché de l’eau, avec une offre complète et
diversifiée, les Eaux Minérales d’Oulmès, réalise l’ensemble des activités de la chaîne de valeur
: captage, production et embouteillage.
La société est une filiale du groupe HOLMARCOM, l’un des plus grands groupes familiaux au
Maroc qui opère dans plusieurs métiers comme l’industrie, le négoce et la distribution,
l’assurance et le courtage, l’immobilier ainsi que d’autres activités à forte valeur ajoutée.
Oulmès voit le jour le 7 mars 1933, grâce à l’impulsion de son fondateur Abdelkader Bensalah,
un homme visionnaire, animé par de fortes convictions. La concession d’exploitation est
accordée dans un rayon de 30 km autour du point géodésique d’Oulmès, un territoire riche d’où
jaillissent de nombreuses sources. A l’époque, seule la source Lalla Haya est alors exploitée
(Oulmès). L’eau de la source Sidi Ali Chérif ne fera son apparition sur le marché qu’en 1978.
Dans le cadre d’une stratégie d’élargissement de son offre, d’autres marques sont
commercialisées : l’eau de table Bahia à partir de 2001 et Aïn Atlas en 2008. Ces produits, plus
accessibles, correspondent mieux aux réalités économiques du pays et aux attentes des
consommateurs.
Actuellement, la société se veut et entend rester le leader de l’eau au Maroc. Partant de cet
objectif, la société s’est donnée pour mission l’amélioration du bien-être des consommateurs en
les hydratants sainement. La réalisation de cette mission s’articule autour de la production
d’eaux de qualité, qu’elles soient minérales naturelles, de sources ou de table.
Le développement du capital humain des Eaux Minérales d’Oulmès est placé au cœur de la
stratégie de la Direction Générale.
La politique des Ressources Humaines s’articule autour de cinq valeurs fédératrices (Fidélité,
Innovation, Engagement, Respect, Solidarité) qui expriment les convictions et l’engagement
dans l’amélioration continue de la situation professionnelle des effectifs ainsi que son
engagement dans le développement durable.
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Dossier 1 : Management
Raison sociale : OULMES ; Forme juridique : société anonyme ; Siège social : Z.I Bouskoura 20
180. Casablanca ; Capital social : 198 000 000 DH (en 2014) ; Chiffre d'Affaires : 1 350 360 648
DH (en 2014) ; Effectif permanent : 567 (en 2012).
Marques de l’entreprise:
Eau minérale naturelle : Sidi Ali, Ain Atlas ;
Eau minérale naturelle gazeuse : Oulmès ;
Eau de table : Bahia.
Sites de production :
Usine de Tarmilate : Construite en 1950, l’usine de Tarmilate est une référence industrielle dans
le marché des eaux embouteillées. Aujourd’hui l’usine compte sept lignes d’embouteillage en
PET et deux lignes d’embouteillage verre. L’usine de Tarmilate est ISO 9001 version 2008, ISO
22000 version 2005, ISO 14001 version 2004. 7 lignes PET, 2 lignes Verre, 1 ligne canette,
Des formats 20, 25, 33, 50, 75, 100, 150 et 500
Usine de Tan Tan : Créée en 2011, l’usine de Tan Tan est la dernière née des usines des Eaux
Minérales D’Oulmès.
Réseau de distribution
Avec une flotte logistique composée de plus de 450 véhicules, approvisionnant au quotidien une
dizaine de milliers de points de vente, les produits des Eaux Minérales d’Oulmès sont présents
partout au Maroc et accessibles à la majorité des consommateurs. Pour renforcer ce maillage
géographique sur le territoire national et garantir une haute qualité de ses services, la distribution
représente un réel avantage compétitif pour les Eaux Minérales d’Oulmès. Les Eaux minérales
d’Oulmes s’appuie sur un ERP très puissant associé au HHT. De la production au stockage, en
passant par la manutention, le transport et la mise sur le marché, l’optimisation des flux et la
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maitrise de la chaîne logistique constitue un facteur clé de valorisation et de différenciation au
service de la performance et de la satisfaction de nos clients et partenaires.
• L’eau minérale naturelle (plate et gazeuse). Au sens de l’article 67 la loi 10-95 sur l’Eau :
- « Les eaux minérales naturelles plates » sont des eaux naturelles d’intérêt médical, qui
indemnes de nocivité, peuvent être utilisées comme agents thérapeutiques en raison de
leur degré de chaleur et des caractéristiques de leur teneur en calcium, en gaz et en
matières radioactives ».
- « Les eaux minérales naturelles gazeuses »sont des eaux naturelles d’intérêt médical
gazeuses dont la teneur en gaz peut être augmentée par addition de gaz prélevé
exclusivement au griffon de la source ».
• L’eau de source
Selon l’article 73 la loi 10-95 sur l’Eau : « Les eaux dites de source sont des eaux naturelles
potables provenant de résurgences ».
• L’eau de table
Selon l’article 73 la loi 10-95 sur l’Eau : « Les eaux dites de table sont des eaux potables
provenant des réseaux publics d’approvisionnement d’eau de boissons. Ces eaux peuvent subir
des traitements supplémentaires agréés par l’administration ».
Intervenants locaux
Le marché de l’eau en bouteille au Maroc est un marché assez étroit, concentré difficile à
pénétrer de par les investissements lourds à engager et la complexité des réseaux de distribution.
La concurrence de plus en plus rude ce qui pousse les opérateurs locaux à diversifier leurs
produits afin de se différencier les uns des autres.
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Intervenants étrangers
Le marché national accueille également des eaux étrangères, importées pour l’essentiel de
France.
Oulmès, Sidi Ali, Sidi Harazem, Aïn Saïss et Aïn Soltane... Ces eaux viennent directement des
entrailles de la terre. Parmi celles-ci, trois seulement détiennent l’appellation tant convoitée
d’eau minérale. Il s’agit de Sidi Harazem, la première eau exploitée au Maroc, dès 1965, Sidi Ali
et Oulmès, toutes deux exploitées par la Société des eaux minérales d’Oulmès, propriété de la
famille Bensaleh. Aïn Saïss, lancée par Danone en 2002, ainsi que Aïn Soltane, lancée sur le
marché marocain en mars dernier par Ynna Holding, avec un investissement de près de 150
MDH, ne sont que des eaux de source. La différence réside dans la teneur en sels minéraux et
oligo-éléments de ces eaux. Si les eaux souterraines marocaines sont connues pour leur
minéralité, l’appellation «eau minérale» n’est pas accordée d’office, comme le précise le
ministère de la santé. «C’est le Comité du thermalisme du ministère qui décide, après de
nombreuses études, d’accorder ou non cette appellation à l’eau commercialisée. Ces études sont
essentiellement d’ordre thérapeutique et visent à démontrer les bienfaits réels de cette eau»,
explique une source autorisée. Cette difficulté est à l’image du parcours du combattant que doit
suivre l’investisseur pour obtenir les premières autorisations d’exploitation.
L’administration fixe par la suite la durée de l’autorisation, les mesures à prendre par
l’attributaire de l’autorisation pour éviter la dégradation des eaux qu’il utilise soit pour le
prélèvement soit pour le déversement, le montant et les modalités de paiement de la redevance,
les conditions d’exploitation, de prolongation ou de renouvellement éventuel de l’autorisation.
L’investisseur paie en redevances et droits l’équivalent de 5 % de son chiffre d’affaires.
Document 4 : Eaux minérales : 8 marques locales et une consommation qui a triplé en 5 ans
Le marché des eaux embouteillées est en pleine croissance. Durant ces deux dernières années, la
demande est passée de 300 à 450 millions de litres, soit une consommation moyenne de 15 litres
par habitant et par an. Selon un opérateur, cela représente le triple de la consommation moyenne
enregistrée il y a 5 ans. Cette hausse est due, selon les professionnels du secteur, à la multiplicité
des marques et, sous l’effet de la concurrence, le produit s’est démocratisé eu égard à des prix
devenus plus abordables.
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Les perspectives de développement de ce marché, estiment les professionnels, sont prometteuses
et ceci pour plusieurs raisons, notamment le changement des habitudes de consommation, le
changement de style de vie ainsi que le développement du réseau de distribution. De plus, la
consommation individuelle est encore très faible.
D’une valeur de 1,5 milliard de DH, selon un embouteilleur, le marché reste dominé par les eaux
plates qui représentent 91% de la consommation, dont 70% d’eaux minérales, contre 9% pour les
eaux gazeuses. La segmentation est cependant plus large que cela. Le catalogue comprend en
effet les eaux minérales naturelles plates, les eaux minérales naturelles gazeuses, les eaux de
source et les eaux de table. L’essentiel de l’offre est produit par les sociétés locales. Le reste est
importé, essentiellement de France par la société Drinks (Vittel et Contrex, des eaux minérales
naturelles) et par Foods & Goods (Evian- eau minérale naturelle plate- et San Peligrino -eau
gazeuse).
Bien que difficile d’établir avec certitude le classement des acteurs, la société des Eaux
minérales d’Oulmès revendique 70% du marché grâce avec quatre marques leaders dans leurs
segments. La deuxième place du secteur est attribuée à Sotherma (eaux minérales naturelles Sidi
Harazem et Aïn Saïss) qui détiendrait 23% du marché. Coca Cola international vient en troisième
position et avec 4% de parts de marché à travers ses marques Ciel, Bonaqua et Aquarius. Le reste
est réparti entre les Eaux minérales Al Karama, filiale du groupe Chaâbi, le dernier arrivé dans le
secteur, avec une seule marque, l’eau de source Aïn Soltane, et les importations.
Pour se différencier, les opérateurs jouent la carte de la diversification des contenances. Outre la
bouteille classique de 1,5 litre, presque tous ont mis sur le marché des contenances spécifiques
aux enfants, soit le 33 cl, et le 75 cl destiné aux sportifs. Par ailleurs, plusieurs marques ont lancé
le bidon de 5 litres pour une consommation familiale.
La bataille se fait aussi au niveau de la diversification des produits. Sotherma et Les Eaux
minérales d’Oulmès ont ainsi lancé, en 2005, le concept des eaux aromatisées avec des parfums
pêche, orange et fraise. Coca Cola International se positionne sur cette niche avec Aquarius.
A l’exception de Sidi Ali, 10% plus chère, les opérateurs se sont à peu près alignés sur les
mêmes prix. Pour les eaux naturelles et de source, la bouteille de 1,5 l est vendue à 5 DH, et la
demi-litre à 3,50 DH. Le prix du format familial de 5 litres varie entre 14 DH (Aïn Soltane) et 9
DH (Bahia).
Les eaux minérales importées coûtent, quant à elles, plus cher. La ventilation des ventes
communiquées par les importateurs laisse apparaître que 90% du chiffre d’affaires est réalisé
dans le segment CHR (café, hôtel, restaurant) et 10% seulement dans la grande distribution.
Dossier 2 : Gestion
20/12/2014 : Cession de la machine MR245 au prix de 110 000 DH. Cette dernière a été
acquise le 05/07/2009 à de 250 000 DH est amortie en linéaire sur 10 ans.
Le jour même, elle a été remplacée par la machine MR385 plus performante acquise dans les
conditions suivantes : (facture M 2376)
Prix catalogue: 336 000 DH TTC ;
Remise de 2 % sur le prix catalogue de la machine ;
Escompte de 1% sur le net commercial ;
Frais de transport et d’installation : 3 600 DH HT ;
La machine MR385 est amortie en linéaire sur une durée d’usage de 10 ans.
25/12/2014 : Reçu et réglé par chèque n° 316, la facture de NMN communication, opérateur
d’affichage publicitaire : 320 000 DH HT.
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SOUS EPREUVE 2 : ECONOMIE- DROIT
Dossier 1 : ECONOMIE
1. Définir les termes suivants : balance commerciale, accord de libre échange, indice de
développement humain.
2. Calculer et commenter le taux de couverture pour 2013.
3. Analyser la structure du commerce extérieur du Maroc.
4. En quoi le commerce extérieur constitue-t-il un moteur de la croissance économique du
Maroc ?
5. Le Maroc doit il renoncer à la politique des accords de libre échange ?
La spécialisation est un avantage mis en avant par Ricardo si le libre-échange est respecté. Elle
permet à chacun d’utiliser au mieux son travail, en l’affectant aux productions les plus efficaces
du pays.
L’élargissement des marchés est un avantage très important pour les activités où existent des
économies d’échelle. A défaut, des biens comme les grands avions ne peuvent voir le jour sans
un marché mondial. Cet effet est d’autant plus important que le marché intérieur est étroit.
D’autre part, avec l’ouverture du marché, les entreprises bénéficient d’un plus grands choix
d’équipements, mieux adaptés à leurs besoins, et les consommateurs de possibilités élargies.
Tout aussi important est l’échange de techniques. Cette possibilité d’obtenir des techniques
d’autres pays explique en grande partie que les pays en développement récent aient connu des
taux de croissance nettement plus élevé que ceux de l’Angleterre ou des Etats-Unis au même
stade de leur développement et aient ainsi pu les rattraper en partie.
Source : Arnaud Parienty, Alternatives économiques n° 206, Septembre 2002
Sur un échantillon de 107 pays en développement étudié entre 1990 et 2010, environ 87 %
peuvent être considérés comme mondialement intégrés : leur part du commerce dans la
production a augmenté, ils disposent de nombreux partenaires commerciaux de premier ordre et
conservent une part du commerce dans la production élevée en comparaison avec des pays aux
revenus similaires.
À l’inverse, tous les pays en développement dont l’IDH a le plus progressé en comparaison avec
leurs homologues entre 1990 et 2012 (au moins 45 dans le présent échantillon) se sont mieux
intégrés à l’économie mondiale au cours des vingt dernières années : l’augmentation moyenne
de leur part du commerce dans la production est d’environ 13 points de pourcentage supérieure
à celle enregistrée par le groupe de pays en développement dont la hausse de l’IDH reste
modeste.
Source : Rapport sur le développement humain 2013(PNUD)
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Document 3 : Les accords de libre-échange ou le plat de spaghettis
Le Maroc, champion du libre-échange ? Assurément, si l’on s’en tient aux traités commerciaux
signés aux quatre coins de la planète. Hormis ceux passés avec l’Union européenne (UE) et
l’Association européenne de libre-échange (AELE), le Maroc compte à ce jour six accords
bilatéraux pour commercer en liberté. ( …)
Sur les quinze dernières années, la croissance des importations en provenance des pays
partenaires, hors AELE et UE, est, en moyenne, plus importante que celle du total des
importations. Seules les importations chinoises font mieux. Mais ces mêmes ALE ont permis aux
exportateurs (pour l’essentiel l’industrie des textiles, de l’agroalimentaire, de la chimie et
parachimie) de préserver leurs maigres parts de marché. Malgré les chiffres, plutôt roses, de
l’amélioration des taux de couverture avec nos partenaires, ces accords n’ont pas, pour autant,
réduit notre déficit commercial.
( …) Cette frénésie d’ALE pose pourtant un problème. Aujourd’hui, nos entreprises se débattent
avec une multitude d’accords. Ce qu’elles déplorent c’est le syndrome du «bol de spaghettis».
Un syndrome nommé ainsi par Jagdish Bhagwati, un économiste néolibéral, ancien conseiller au
GATT. En gros, ces ALE forment des bulles commerciales sur la base de conditions
préférentielles entre partenaires, avec comme conséquence de compliquer à terme les échanges
internationaux.
A première vue, les accords de libre-échange permettent aux entreprises de réduire les coûts sans
générer de charges supplémentaires. Ce n’est pas aussi simple. Le nombre croissant d’accords de
libre-échange complique leur application pour les entreprises. Il en résulte des coûts de
transaction et d’information. Il n’est donc pas étonnant que les entreprises utilisent les accords de
libre-échange seulement de manière limitée.
Trois autres raisons qui expliquent cela : premièrement, l’ignorance de l’existence d’un accord et
la méconnaissance des avantages qu’il procure ; deuxièmement, des coûts de transaction
supérieurs à l’utilité résultant de l’accord de libre-échange, ce qui s’explique principalement par
les différences au niveau des règles d’origine, ce dernier point constituant la troisième raison.
Les règles d’origine préférentielles constituent le cœur des accords de libre-échange. Elles
définissent si un produit qui n’est pas fabriqué intégralement au Maroc ou dans le pays partenaire
y a été suffisamment ouvré ou transformé pour bénéficier d’un accès préférentiel au marché.
L’exportateur est donc confronté à une multitude de règles différentes. Le «plat de spaghettis»
génère des coûts administratifs et peut dissuader des entreprises de choisir la chaîne de création
de valeur la plus efficiente de peur de perdre leur traitement préférentiel.
Source : Larabi Jaïdi. La Vie économique du 29- 03-2013
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Graphique 1 : contribution des ALE au déficit commercial
DOSSIER 2 : DROIT
Monsieur BERDAI, demeurant à Kenitra, est propriétaire d'un immeuble situé dans la périphérie
urbaine et construit sur un terrain de trois hectares dont il est également propriétaire.
Monsieur BERDAI, aujourd'hui âgé de 80 ans, décide de vendre ce bien pour s’installer dans
une zone plus proche du centre ville ; il passe une annonce dans un quotidien local.
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Les arguments de Monsieur LAKHAL paraissent très solides et sincères. Le vendeur, pressé de
régler cette affaire, fait entière confiance à Monsieur LAKHAL. Les parties concluent un contrat
le 2 septembre 2013 pour un prix de vente de 1800 000 Dirhams.
Après avoir pris connaissance du cas ci-après, répondez aux questions suivantes : (les réponses
doivent être justifiées et appuyées par un raisonnement juridique)
QUESTIONS :
1. Qualifier le contrat conclu entre Monsieur BERDAI et monsieur LAKHAL
2. Vérifier les conditions de validité de ce contrat
3. Quelles sont les responsabilités des parties contractantes?
Quelques mois plus tard, en février 2014, l'acquéreur revend l'ensemble (immeuble et terrain)
pour une valeur de 3 200 000 DH.
Monsieur BERDAI est informé de cette vente par un de ses amis, qui a été très surpris en
apprenant le montant du contrat de vente conclu le 2 septembre 2013.
Monsieur BERDAI estime avoir perdu beaucoup d'argent. Il souhaiterait remettre en cause le
contrat de vente conclu avec Monsieur LAKHAL.
QUESTIONS :
Après avoir pris connaissance du cas et de l’extrait du DOC ci après, répondez aux questions
suivantes : (les réponses doivent être justifiées et appuyées par un raisonnement juridique)
4. Sur quels principes juridiques Monsieur BERDAI pourrait-il fonder une action juridique
dans le but de défendre ses intérêts ?
5. De quels moyens juridiques dispose la défense de Monsieur BERDAI ?
6. Devant quel tribunal Monsieur BERDAI doit il ester en justice ?
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CONCOURS NATIONAL D’ACCÈS AUX ÉCOLES DE MANAGEMENT (CNAEM)
(ENCG / ESI)
https://animacours.com
FILIERE ECONOMIQUE ET COMMERCIALE
OPTION SCIENTIFIQUE
https://animacours.com 1
2. Identifier les finalités de la société les eaux minérales d’Oulmès (6 p)
Atouts de l’Ese : (4 p)
- Contrôle de source d’eau de haute qualité
- Forte notoriété
- Gamme large et équilibrée
- Entreprise pionnière en matière de recherche et développement
- Chaine de valeur intégrée
- Organisation logistique performante
Stratégie concurrentielle : différenciation tout en maintenant un écart de prix raisonnable (10% plus
chère) avec les concurrents (2 p)
Axes de différenciation : (2 p)
https://animacours.com 2
Dossier 2 : Gestion (20 p)
(1 p)
sidi Ali Doit
facture n° VGD 17647 ACIMA
(1 p)
Superplast DOIT
facture n° FA031114 SIDI ALI
Montant brut 450000
Remise 2% 9000
Net commercial 441000
TVA20% 88200
NAPTTC 529200
(1 p)
facture M 2376 SIDI ALI
Montant brut 280000
Remise 2% 5600
Net commercial 274400
Escompte1% 2744
Net financier 271656
Transport et istallation 3600
Total HT 275256
TVA 20% 55051,2
NAP TTC 330307,2
https://animacours.com 3
2. Passer les écritures comptables relatives à l’ensemble des ces opérations (10 p)
02/12 (2 p)
3425 Clients, EAR 82 320
7121 Ventes de B produits au Maroc 68 600
4455 Etat, TVA facturée 13 720
15/12 (2 p)
6121 Achats de M et F consommables 441 000
34552 Etat, TVA récupérable/ch 88 200
4411 Fournisseurs 529 200
20/12 (2 p)
3481 Créances sur cession d’immobilisations 110 000
7513 PC des immobilisations corp 110000
20/12 (2 p)
2332 Matériel et outillage 278 000
34551 Etat TVA récupérable / immob 55 051,20
5141 Banque 330 307,20
7386 Escompte obtenu 2 744
25/12 (2 p)
61 Publicité, publications et RP 320 000
34552 Etat, TVA récupérable/ch 64 000
5141 Banque 384 000
31/12 (2 p)
6193 DEA des immob corp 28 200
2832 Amortissements des Matériels et outillages 28 200
https://animacours.com 4
4. Régulariser la cession de la machine MR245 (3 p)
31/12 (2 p)
2832 Amortissements des Matériels et outillages 137 500
6513 V NA des immob corp cédées 112 500
2332 Matériels et outillages 250 000
https://animacours.com 5
SOUS EPREUVE 2 : ECONOMIE- DROIT (50 p)
1. Définir les termes suivants : balance commerciale, accord de libre échange, indice de
développement humain. (6 p)
- Balance commerciale : état statistique qui regroupe l’ensemble des échanges de biens entre
un pays et le reste du monde (2 p)
- Accord de libre échange : convention entre deux ou plusieurs pays qui instaure la libre
circulation des biens et services réalisés dans un pays membre de la convention entre les
pays signataires. (2 p)
- Indice de développement : indicateur statistique élaboré par le PNUD en vue de mesurer et de
comparer le niveau de développement humain entre pays. Il s’agit d’une moyenne
arithmétique simple de trois variables à savoir, le revenu par habitant, le taux de scolarisation,
et l’espérance de vie à la naissance. (2 p)
Taux de couverture = (2 p)
Pour 2013 : = 48,61% (2 p)
Les recettes générées par les exportations ne permettent de financer que 48,61% de la valeur
des importations. Le pays doit trouver d’autres sources des devises pour financer l’autre
moitié de ses achats à l’étranger. (2 p)
https://animacours.com 6
S’agissant des exportations, on s’aperçoit que le Maroc n’est plus un pays exportateurs de MP
agricole et minérales. La part des produits bruts n’est plus que 9,6% et celle des produits agricoles de
18%. Le Maroc exporte davantage de produits finis de consommations, des produits semi finis et
même des produits d’équipement. (2 p)
Le Maroc est déficitaire pour toutes les catégories de produits, mais ce déficit est le plus grave pour
les produits énergétiques et pour les biens d’équipement. (2 P)
4. En quoi le commerce extérieur constitue-t-il un moteur de la croissance économique du
Maroc ? (6P)
L’analyse par composante de la demande montre que le commerce extérieur contribue négativement
à la croissance du pays. En effet, sur la période 2006-2011, la contribution des exportations se situe
à 1,4% alors que celle des importations se chiffre à -2,7% ; soit une contribution négative des
échanges extérieurs de -1,3 %. (2P)
Cependant cette mesure comptable demeure insuffisante pour cerner l’ensemble des effets du
commerce extérieur sur la croissance. En effet, les importations contribuent aussi à la croissance par
la diffusion du progrès technique et l’amélioration de la productivité qui en résulte. L’ouverture
permet aussi une meilleure allocation des ressources à travers la spécialisation. Enfin, l’ouverture
commerciale est souvent synonyme d’attraction des IDE dont l’effet sur la croissance est évident.
(4P)
5. Le Maroc doit il renoncer à la politique des accords de libre échange ? (6P)
Certes le Maroc ne profite pas pleinement des accords de libre échange qu’il signé mais cela ne veut
pas dire pour autant qu’il doit les dénoncer. En effet, nul ne peut nier que la croissance du commerce
bilatéral consécutive à la conclusion des ALE est souvent déséquilibrée au profit des partenaires du
Maroc. (2P)
Cependant, on constate que les ALE n’expliquent que moins du tiers déficit commercial du pays.
Ces accords ne peuvent être tenus pour seul responsable de la situation du commerce extérieur du
Maroc. D’autres facteurs contribuent à la dégradation du solde commercial comme la faiblesse de
l’offre exportable, la forte concentration des exportations sur un nombre réduit de produits et
marchés. (2P)
Ceci dit, le gain potentiel des dits accords demeure important ; d’où l’intérêt d’une stratégie
nationale pour promouvoir les exportations de façon générale et en vue de tirer profit des avantages
des ALE en particulier. L’Etat et le secteur privé doivent œuvrer ensemble pour lever les obstacles
qui empêchent les entreprises de bénéficier des avantages des ALE (règles d’origine, barrières non
tarifaires, …) (2P)
https://animacours.com 7
DOSSIER 2 : DROIT (20 P)
1. Qualifier le contrat conclu entre Monsieur BERDAI et monsieur LAKHAL (2P)
Contrat de vente d’un bien immeuble
Vendeur : M. BERDAI
Acheteur : M. LAKHAL
2. Vérifier les conditions de validité de ce contrat (4P)
Les conditions de validité du contrat sont :
- La capacité des parties
- Le consentement des parties
- L’objet licite, certain et réel
- la cause licite et légitime
Toutes ces conditions sont réunies : Les deux parties sont majeures et capables ; elles se sont mis
d’accord sur le prix du bien qui est licite réel et certain (ensemble immobilier). La cause du contrat
est également légale et légitime : déménagement pour le vendeur et possession d’un bien immeuble
pour l’acheteur.
4. Sur quels principes juridiques Monsieur BERDAI pourrait-il fonder une action judiciaire
dans le but de défendre ses intérêts ? (2P)
Monsieur BERDAI pourrait fonder une action judiciaire sur l’erreur qui constitue un vice du
consentement. En effet, au moment de la conclusion du contrat M. BERDAI n’était pas informé de la
valeur réelle de son bien.
https://animacours.com 8
CONCOURS NATIONAL D’ACCÈS AUX ÉCOLES DE MANAGEMENT (CNAEM)
(ECOLES NATIONALES DE COMMERCE ET DE GESTION)
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SOUS EPREUVE 1 : MANAGEMENT ET GESTION DE L’ENTREPRISE
Présentation de l’entreprise
Itissalat AI-Maghrib (IAM), également appelé Maroc Telecom, est une société anonyme à
Directoire et Conseil de Surveillance, née en 1998 de la scission de l’Office National des Postes
et Télécommunications (ONPT). Privatisée partiellement à partir de 2001, elle devient une filiale
du groupe français Vivendi, puis à partir de 2014, une filiale de l’opérateur émirati Etisalat.
Maroc Telecom est l’opérateur historique et, à ce jour, le premier opérateur global de
télécommunications au Maroc. Son chiffre d’affaires par activité se répartit comme suit :
téléphonie mobile (70,2%) : 18,2 millions de clients au Maroc à fin 2014, répartis entre
clients titulaires d'une carte prépayée (16,7 millions) et abonnés postpayés (1,5 million).
A fin 2014, le groupe détenait 13 000 stations de base ;
téléphonie fixe et Internet (29,8%) : prestations de téléphonie fixe (1,5 million de lignes
installées au Maroc à fin 2014), d'interconnexion, de transmission de données et d'accès
à Internet (984 000 abonnés au Maroc). A fin 2013, le réseau totalisait 40 000 km de
câbles à fibre optique urbains et interurbains.
La commercialisation des services et produits est assurée au travers d'un réseau de 407 agences
en propre, de plus de 71 000 points de vente agréés par le groupe (buralistes, commerces de
proximité, etc.) et de canaux de distribution indépendants.
Fort de son expérience réussie depuis 2001 avec Mauritel, l’opérateur historique de Mauritanie,
Maroc Telecom a pris des participations majoritaires dans les opérateurs historiques ONATEL
au Burkina Faso en décembre 2006, Gabon Telecom au Gabon en février 2007 et SOTELMA au
Mali en juillet 2009.
Maroc Telecom place les enjeux de Développement Durable au cœur de sa stratégie. Opérateur
majeur de télécommunications en Afrique, son ambition est de faciliter l'accès aux Nouvelles
Technologies de l’information et de la Communication (NTIC) aussi bien au Maroc que dans
l’ensemble des pays d’implantation de ses filiales.
La politique de développement durable de Maroc Telecom est construite autour de plusieurs
engagements pour répondre à 4 priorités majeures :
- Réduire la fracture numérique et assurer une large diffusion des NTIC ;
- Contribuer au développement économique et social ;
- Agir pour le bien-être des populations ;
- Agir en entreprise responsable.
1
Dossier 1 : Management
Sollicitant votre expertise en management stratégique Maroc Telecom vous soumet ce dossier
afin de le traiter d’une manière concise et précise.
1. Identifier les grandes tendances qui ont caractérisé le marché des télécommunications en
précisant si elles représentent des opportunités ou des menaces pour Maroc Telecom.
2. Expliquer les impacts sur la position concurrentielle de Maroc Telecom du partage de
ses infrastructures avec les opérateurs concurrents.
3. Quel est l’intérêt pour Maroc Telecom de mettre au cœur de sa stratégie les enjeux de
développement durable ?
4. Quels sont les avantages de la stratégie d’internationalisation de Maroc Telecom et
quelles en sont les limites ?
2
Décembre Décembre Evolution
2014 2015
Revenu moyen d’une minute de communication 0,32 0,27 - 16%
Mobile (en DHHT/minute)
Source :www.anrt.ma
Source : www.anrt.ma
Encore une fois, l’Agence de régulation des télécoms a ordonné à l’opérateur Maroc
Telecom de revoir ses offres techniques et tarifaires de dégroupage de la boucle locale.
Pourquoi ça bloque ?
Si, pour l’Agence nationale de règlementation des télécoms (ANRT), Maroc Telecom a enfin fait
une « proposition raisonnable » pour le partage de ses infrastructures avec les autres opérateurs
de téléphonie, elle n’est pas pour autant épargnée par l’agence de régulation des télécoms. Dans
une décision rendue publique, mardi 13 janvier 2016, elle demande à l’opérateur historique de
revoir les modalités techniques et tarifaires de dégroupage de la boucle et de la sous-boucle
locale.
L’Agence de régulation des télécoms exige que « les tarifs d’accès à la sous boucle locale soient
revus à la baisse » à l’instar des pratiques internationales en Europe ou en Tunisie. « Le coût de
la sous boucle doit, de ce fait, être inférieur au coût de la boucle locale qui actuellement de 73
dirhams hors taxe », explique l’ANRT.
3
Le dégroupage de la boucle locale, qu’est-ce que c’est ?
En 2013, le parc mobile des filiales atteint près de 16 millions de clients, en hausse de près de
30% par rapport à 2012, caractérisé principalement par la très forte croissance du parc au Mali
(+48,1%), une forte croissance au Gabon (+33,9%) ainsi qu’une croissance de près de 19,9% au
Burkina Faso et de 7,4% en Mauritanie.
4
Dossier 2 : Gestion
Dans le département comptable de Maroc Telecom, où vous avez effectué un stage d’observation
de quelques jours, les opérations décrites dans l’annexe 2.1, ont particulièrement attiré votre
attention.
A partir des données de l’annexe 2.1 vous répondez aux questions ci-dessous :
5
SOUS EPREUVE 2 : ECONOMIE - DROIT
Dossier 1 : ECONOMIE
À partir de vos connaissances et des documents fournis en annexe, répondez aux questions
ci-dessus :
1. Après avoir défini la notion du « Revenu National Brut Disponible (RNBD) par tête »,
préciser les principales causes de son évolution au Maroc entre 1998 et 2010.
2. Identifier et expliquer les grandes tendances de la consommation des ménages au Maroc.
3. Qu’est-ce que l'IPC ? Dans quel objectif il est calculé périodiquement par le Haut-
Commissariat au Plan (HCP) ?
4. Quels sont les effets attendus de l’évolution du RNBD par tête et de l’IPC sur la
consommation des ménages ?
Source : HCP
Document 2: Revenu national brut disponible
Le Revenu national brut disponible : le PIB ne correspond pas au total du revenu, il faut
tenir compte du fait qu'une partie va être versée ou reçue de l'extérieur sous forme de
revenus (salaires et revenus de la propriété et de l'entreprise) et de transferts courants. La
correction du PIB de ces flux aboutit au revenu national brut disponible (RNBD). Celui-
ci constitue, par conséquent, le revenu global de la nation obtenu par la somme du PIB et
des revenus nets reçus de l'extérieur. Le RNBD est affecté à la consommation finale
nationale et à l'épargne nationale.
Source : HCP
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Document 3 : Revenus des ménages au Maroc
Les résultats de l’enquête sur les revenus des ménages ont été dévoilés hier lors d’un séminaire
organisé par Ahmed Lahlimi Alami, Haut-commissaire au plan. Une enquête présentée comme
un travail lourd qui a nécessité près de quatre ans pour aboutir. La préparation de cette enquête a
démarré en 2005. Selon les premiers résultats, le revenu moyen mensuel par ménage s’élève à
5.308 DH. Dans les villes, il est plus important puisqu’il atteint 6.124 DH alors que dans le
monde rural, il est à peine de 3.954 DH. Il est à préciser que 50% des ménages urbains ont un
revenu supérieur à 4.030 DH par mois. De même, 50% des ménages ruraux ont un revenu
mensuel de plus de 2.633 DH. Selon le HCP, le revenu moyen du ménage urbain est 1,55 fois
plus élevé que celui du rural. En allant dans les détails, l’enquête montre que le niveau de revenu
des ménages varie selon plusieurs déterminants. Le niveau d’instruction arrive en tête. En effet,
le revenu mensuel atteint 13.033 DH quand le chef de ménage a fait des études supérieures,
6.975 DH s’il s’est limité au secondaire et à peine 4.356 DH pour les sans niveau scolaire. L’âge
est également important. Les ménages où le chef a entre 15 et 24 ans ont le plus faible revenu
mensuel moyen. A contrario, ce sont ceux dont l’âge varie de 45 à 59 ans qui gagnent 5.826 DH
par mois. Le sexe du chef de ménage entre également en ligne de compte. Ainsi, les familles
dirigées par les hommes ont des revenus plus élevés que celles dirigées par les femmes (5.579
DH pour les hommes et 3.942 DH pour les femmes). La structure des revenus des ménages n’est
pas en reste. Ces revenus proviennent en grande partie du travail salarié (39%) et des activités
indépendantes non agricoles (24%). Les sources de revenu des ménages diffèrent entre les
milieux urbain et rural. Ainsi, en ville, les salaires et les revenus des entreprises individuelles
non agricoles constituent les principales sources de revenus (73%). En milieu rural, ce sont les
activités agricoles qui génèrent le plus de revenus pour les ménages. Au niveau de la structure de
la dépense, l’étude de 2008 a mis en valeur quelques changements. Ainsi, le poids de
l’alimentaire a baissé au profit de nouveaux postes de dépense. «Les transports et les
communications» est devenu le troisième poste de dépense avec une progression de 112%,
passant de 617 DH à 1.311 DH.
Source : HCP
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N.B : Le coefficient budgétaire alimentaire est le rapport de la dépense consacrée à la
consommation des denrées alimentaires à la dépense totale de la consommation des ménages.
Le développement économique qu’a connu le Maroc depuis plus d’un demi-siècle a entraîné un
changement considérable de la consommation des ménages. Les Marocains consomment plus,
mais aussi autrement. Certaines dépenses ont pris une place importante (la santé, le logement),
tandis que d’autres ont vu leur part reculer dans le budget des ménages (l’alimentation). En
théorie, les ménages satisfont d’abord leurs besoins primaires, puis les besoins moins essentiels,
et ainsi de suite, jusqu’au superflu. C’est dans cet esprit que le statisticien Ernst Engel a formulé
des lois statistiques censées mettre en évidence la hiérarchie des besoins des consommateurs. La
plus célèbre de ces lois énonce que la part des dépenses d’alimentation recule lorsque le revenu
s’accroît. C’est bien cette évolution qui est constatée au Maroc sur une longue période. La
justification de l’énoncé d’Engel est intuitive : chaque individu ne possède qu’un estomac et il ne
peut donc accroître indéfiniment les quantités qu’il ingère. C’est pourquoi, quand ses ressources
augmentent, il consacre de préférence son surplus de revenu à d’autres postes(…).
Source : HCP
8
Dossier 2 : Droit
A l’occasion de son 18ème anniversaire Yassir Hamdi a reçu de son père un cadeau sous forme
d’un virement sur son compte bancaire de 7 000 DH.
Yassir attendait avec impatience ce cadeau car il a reçu depuis quelques jours un courriel de son
ami Hamza Slaoui où ce dernier s’engage à lui vendre le scooter que lui-même a reçu comme
cadeau pour son 16ème anniversaire, il y a juste un an (Annexe 1).
Le 12 mars 2016, Yassir répond enfin à l’offre de son ami Hamza en lui envoyant le courriel
présenté dans l’annexe 2.
Le 25 mars 2016, Yassir se présente chez son ami Hamza pour payer le prix convenu et
récupérer le scooter. A sa grande surprise, il apprend que Hamza est interné dansune clinique où
il se soigne de plusieurs fractures, à la suite d’un grave accident où le scooter a été
irrémédiablement abîmé.
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Royaume du Maroc
Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des
Cadres
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SOUS EPREUVE 1 : MANAGEMENT ET GESTION DE L’ENTREPRISE
Présentation de l’entreprise
Afriquia Gaz est une société anonyme au capital social de 343 750 000 MAD. Filiale du groupe
marocain Akwa Group, Afriquia Gaz est le Leader marocain de la distribution de gaz de pétrole
liquéfié (GPL), butane et propane. Son offre est destinée à satisfaire aussi bien les besoins
domestiques que professionnels.
Après son introduction en bourse en 1999, Afriquia Gaz a poursuivi son développement en
absorbant, en 2005, Tissir Gaz. Deux autres acquisitions ont été effectuées depuis 2010 à ce
jour : La première est celle de la marque National Gaz créée en 1973 à Oujda, et qui s’est
développée en même temps que la campagne nationale de butanisation. Elle représente
aujourd’hui 30% du marché de l’oriental. La seconde est la marque Butafric, largement
distribuée à Tanger, Tétouan et Région.
Avec une capacité de stockage propre de près de 75 000 T, Afriquia Gaz remplit dans ses 4
centres emplisseurs pour son compte et celui de ses confrères environ 800 000 T/an. Ces centres
d’emplissage sont approvisionnés par des importations qui transitent par trois terminaux répartis
sur le territoire national (Agadir, Jorf Lasfar et Mohammedia).
Avec un parc de 21 millions de bouteilles, son réseau de distribution est constitué de 180
dépositaires répartis sur tout le royaume et qui distribuent environ 1 Million de Tonnes de GPL
par an grâce à une flotte de camions de plus de 1 300 véhicules.
Enfin, dans le cadre d’une vision qui érige la satisfaction du client en priorité, Afriquia Gaz
commercialise cinq marques : Afriquia Gaz, Tissir Gaz, Campingaz, Ultragaz et National Gaz.
La société a par ailleurs confirmé cette vision d’excellence avec la certification ISO 9001 version
2000 et en adoptant un système de management intégré qui place l’hygiène, la sécurité et
l’environnement au cœur de ses préoccupations, ce qui lui a permis d’obtenir la certification
QHSE.
Dossier 1 : Management
Dossier 2 : Gestion
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Dossier 1 : Management
Afriquia Gaz fait appel à vos savoirs et savoir-faire en management stratégique et vous soumet
ce dossier que vous devez traiter avec concision et précision.
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Annexe 1.2 : Les principales caractéristiques de l’environnement de Afriquia Gaz
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Annexe 1.3 : Orientations stratégiques de AFRIQUIA GAZ
La société Afriquia Gaz, leader de la distribution de GPL au Maroc, est engagée depuis quelques
années dans une politique de développement volontariste lui permettant d’envisager de réaliser
un résultat net à fin 2015 de l’ordre de 420 M MAD.
En effet, la Société multiplie les opérations stratégiques avec à son actif le rapprochement opéré
en 2005 avec TISSIR PRIMAGAZ, l’acquisition (i) en 2009 du distributeur NATIONAL GAZ
dans la région de l’Oriental, et (ii) en 2010 de DRAGON GAZ via NATIONAL GAZ, ou encore
plus récemment, en 2011, la mise en service de terminal de stockage de Jorf Lasfar.
Toutes ces actions ont permis à Afriquia Gaz de s’imposer comme un opérateur incontournable
de la place. La Société est, aujourd’hui, le premier importateur de GPL au Maroc, détient la plus
importante capacité de stockage et d’emplissage et écoule plus de 40% des volumes
commercialisés du secteur.
Afriquia Gaz est également le premier opérateur gazier au Maroc à avoir obtenu la triple
certification qualité, environnement, hygiène et sécurité.
Encouragée par le succès rencontré par sa stratégie passée et par la solidité et le dynamisme de
l’économie marocaine, Afriquia Gaz ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, la
Société entend consolider son leadership à travers la poursuite de son programme
d’investissement pour l’extension de ses capacités de stockage afin de mieux répondre à
l’accroissement de la demande.
Aussi, le programme d’investissement du groupe sera axé principalement sur :
La sécurité d’approvisionnement à travers l’extension de la capacité de stockage
(investissement dans un nouveau terminal de stockage prévu à moyen terme) ;
L’extension de la supply chain et ceci grâce à l’augmentation de la capacité des centres
emplisseurs ;
Le développement du maillage territorial par l’injection de bouteilles neuves.
Outre les investissements que Afriquia Gaz prévoit de réaliser dans des infrastructures de
stockage et d’emplissage stratégiques en cours ou futurs, la Société compte également maintenir
les investissements récurrents qui s’inscrivent dans le cadre de son activité. Ces derniers
comprennent notamment le renouvellement et la mise à niveau du parc de bouteilles ainsi que les
installations de citernes chez les clients.
La qualité et la sécurité des installations étant une priorité pour AFRIQUIA GAZ eu égard à sa
responsabilité citoyenne et aux exigences dictées par sa certification et sa position de leader.
Enfin, effort considérable de prospection est déployé par la Société dans le but de se saisir de
toute opération pouvant contribuer à la consolidation de sa position actuelle.
Source : http://www.ammc.ma/
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Dossier 2 : Gestion
A la fin de l’exercice 2016, le département comptable de Afriquia Gaz n’as pas encore effectué
tous les travaux de fin d’exercice. C’est ainsi que vous êtes sollicité(e) pour effectuer certaines
régularisations comptables.
A partir des données de l’annexe 2.1 et l’annexe A vous répondez aux questions ci-dessous :
31/03/2016
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SOUS EPREUVE 2 : ECONOMIE - DROIT
Dossier 1 : ECONOMIE
À partir de vos connaissances et des documents fournis en annexes 1.1 et 1.2, répondez aux
questions ci-dessous :
1. Après avoir rappelé le sens précis des expressions : "taux d'emploi", "taux d'activité" et
"taux de chômage", reproduisez sur votre copie et complétez les 3 dernières lignes du
tableau 1.1.1.
2. Analysez et commentez les caractéristiques de la population active marocaine.
3. Précisez en quoi la définition économique de la notion "investissement" diffère de sa
définition courante.
4. En vous aidant des documents 1.2.2 et 1.2.3, calculez et commentez la contribution du
facteur capital à la croissance du PIB marocain entre 2008 et 2012.
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Annexe 1.2 : Le facteur capital
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1.2.3 Les effets de l'investissement
Pour mesurer les effets de l'investissement, il est nécessaire de distinguer les conséquences de long terme,
et de court terme.
- à long terme, l'investissement accroît la capacité de production ou la productivité du capital employé et
permet ainsi une augmentation de la richesse créée. Les pays qui ont connu la croissance la plus rapide
depuis la Seconde Guerre mondiale sont ceux qui ont réalisé l'effort d'investissement le plus grand. Il faut
cependant nuancer cette affirmation. Les études empiriques menées par Denison ou Carré-Dubois-
Malinvaud ont montré que l'accroissement du stock de capital n'explique, sur le long terme, qu'une
fraction modeste de la croissance économique. La contribution du capital à la croissance ne dépasse pas
30 %.
- à court terme, la relation entre investissement et croissance passe par les mécanismes du multiplicateur
et de l'accélérateur. Une augmentation des investissements entraîne une croissance des revenus en vertu
de l'effet multiplicateur et donc une augmentation de la demande. Cette demande supplémentaire
provoque un besoin de capital nouveau qui se traduit alors par des investissements (effet accélérateur). La
combinaison de ces effets peut provoquer une croissance économique régulière ou des comportements
cycliques. L'investissement exerce un effet important sur la conjoncture. La décomposition de la
croissance du Produit Intérieur Brut permet de rendre compte l'effet de l'investissement sur la croissance.
Pour ce il suffit de partir de l'équation d'équilibre de la comptabilité nationale :
PIB = Consommation Finale + FBCF + variation des Stocks + (Exportations - Importations)
La contribution de chaque facteur à la croissance du PIB est alors le produit de son taux de croissance par
son poids dans le PIB. Parmi les composantes de la demande celle qui participe le plus à la croissance du
PIB est la consommation finale, car elle pèse très lourd dans la demande globale. En revanche, les
variations annuelles de son taux de croissance sont de faible ampleur.L'investissement pèse
proportionnellement moins lourd, mais ses variations sont plus importantes. Il peut aussi bien tirer la
croissance économique vers le haut que vers le bas. Il est alors une variable fondamentale des fluctuations
économiques et on comprend pourquoi il est souvent au centre des préoccupations de politique
économique. Pour mesurer les effets de l'investissement, il est nécessaire de distinguer les conséquences de
long terme, et de court terme.
- à long terme, l'investissement accroît la capacité de production ou la productivité du capital employé
et permet ainsi une augmentation de la richesse créée. Les pays qui ont connu la croissance la plus
rapide depuis la Seconde Guerre mondiale sont ceux qui ont réalisé l'effort d'investissement le plus
grand. Il faut cependant nuancer cette affirmation. Les études empiriques menées par Denison ou
Carré-Dubois-Malinvaud ont montré que l'accroissement du stock de capital n'explique, sur le long
terme, qu'une fraction modeste de la croissance économique. La contribution du capital à la croissance
ne dépasse pas 30 %.
- à court terme, la relation entre investissement et croissance passe par les mécanismes du
multiplicateur et de l'accélérateur. Une augmentation des investissements entraîne une croissance des
revenus en vertu de l'effet multiplicateur et donc une augmentation de la demande. Cette demande
supplémentaire provoque un besoin de capital nouveau qui se traduit alors par des investissements
(effet accélérateur). La combinaison de ces effets peut provoquer une croissance économique régulière
ou des comportements cycliques. L'investissement exerce un effet important sur la conjoncture. La
décomposition de la croissance du Produit Intérieur Brut permet de rendre compte l'effet de
l'investissement sur la croissance. Pour ce il suffit de partir de l'équation d'équilibre de la comptabilité
nationale :
PIB = Consommation Finale + FBCF + variation des Stocks + (Exportations - Importations)
La contribution de chaque facteur à la croissance du PIB est alors le produit de son taux de croissance par
son poids dans le PIB. Parmi les composantes de la demande celle qui participe le plus à la croissance du
PIB est la consommation finale, car elle pèse très lourd dans la demande globale. En revanche, les
variations annuelles de son taux de croissance sont de faible ampleur. L'investissement pèse
proportionnellement moins lourd, mais ses variations sont plus importantes. Il peut aussi bien tirer la
croissance économique vers le haut que vers le bas. Il est alors une variable fondamentale des fluctuations
économiques et on comprend pourquoi il est souvent au centre des préoccupations de politique
économique. (Source: Pierre – André Corpron,, "Investissement", Cahiers français, n° 279)
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Dossier 2 : Droit
À partir de vos connaissances et des documents fournis en annexes 2.1 et 2.2, répondez aux
questions ci-dessous :
- Article 427: les écritures portant l’obligation de personnes illettrées ne valent que si elles ont
été reçues par notaires ou par officiers publics.
- Article 443 : Les conventions et autres faits juridiques ayant pour but de créer, de transférer, de
modifier ou d'éteindre des obligations ou des droits et excédant la somme ou la valeur de dix
mille dirhams ne peuvent être prouvés par témoins. Il doit en être passé acte authentique ou sous
seing privé, éventuellement établi sous forme électronique ou transmis par voie électronique.
- Article 447 : Les règles ci-dessus reçoivent exception lorsqu'il existe un commencement de
preuve par écrit. On appelle ainsi tout écrit qui rend vraisemblable le fait allégué, et qui est
émané de celui auquel on l'oppose, de son auteur, ou de celui qui le représente. Est réputé émané
de la partie toute acte dressé à sa requête par un officier public compétent, dans la forme voulue
pour faire foi, ainsi que les dires des parties consignés dans un acte ou décision judiciaire
réguliers en la forme.
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CORRIGE INDICATIF - L’ENTREPRISE ET SON ENVIRONNEMENT
Dossier 1 : Management
3. Compte tenu des caractéristiques de son environnement, quels sont les grands défis
stratégiques que la société Afriquia Gaz doit relever ?
4. Que pensez-vous de la pertinence des choix stratégiques adoptés par Afriquia Gaz ?
Au niveau global, et afin de suivre la forte croissance du secteur, Afriquia Gaz à elle-même
adoptée une stratégie de croissance interne (investissement pour accroître la capacité de stockage
de la firme en particulier à JorfLasfar) et de croissance externe par le rachat d’autres
opérateurs. Cette stratégie a permis à l’entreprise de consolider sa position de leader dans son
secteur.
Au niveau générique, Afriquia Gaz a misé sur la qualité, la sécurité et le développement
durable comme armes concurrentielles sources d’un grand avantage concurrentiel.
Dossier 2 : Gestion
1. Complétez le tableau.
31/12/16
6193 DEA des immobilisations 851 850
corporelles
2833 Amortissements des ITMO 378 000
2834 Amortissements du matériel de trans. 154 000
2835 Amortissements du MMB et AD 319 850
Dotations de
l’exercice 2016
31/12/16
2834 Amortissements du matériel de 403 000
trans. 217 000
6513 VNA des ICC
2340 Matériel de transport 620 000
Sortie du
camion C1
1. Après avoir rappelé le sens précis des expressions : "taux d'emploi", "taux d'activité"
et "taux de chômage", reproduisez sur votre copie et complétez les3 dernières lignes
du tableau 1.1.1.
- Taux d'emploi : exprime la part de la population active occupée dans la population totale.
- Taux d'activité : indique la part des personnes actives dans la population totale. Il est
calculé en rapportant l'effectif des actifs à celui de la population totale.
- Taux de chômage : pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés +
chômeurs).
2015 2016
Urbain Rural Ensemble Urbain Rural Ensemble
Population en âge d’activité (en 15 263 9 702 24 965 15559 9772 25331
milliers)
Population active (en milliers) 6 326 5 501 11 827 6 307 5 440 11 747
Taux d'activité 41,4% 56,7% 47,4% 40,5% 55,7% 46,4%
Population active occupée (en
5402 5277 10679 5428 5214 10642
milliers)
Taux d'emploi 35,40% 54,40% 42,80% 34,90% 53,40% 42,00%
Population active en chômage (en
924 224 1 148 879 226 1 105
milliers)
Taux de chômage 14,61% 4,07% 9,71% 13,95% 4,15% 9,41%
La définition courante de l'investissement : investir c'est engager une grosse dépense pour
acquérir un bien durable.
La définition économique de l'investissement : au sens le plus général, investir c'est engager
une importante dépense immédiate dans le but d'en retirer un bénéfice futur. Au sens strict,
l'investissement est une acquisition de capital fixe nouveau : investir c'est se procurer de
nouveaux biens d'équipement pour augmenter ou améliorer durablement la production.
4. En vous aidant des documents1.2.2 et 1.2.3, calculez et commentez la contribution du
facteur capital à la croissance du PIB marocain entre 2008 et 2012.
Dossier 2 : Droit
M. Mabrouk, illettré et membre de la D3D a été victime d'un accident lors d'un entraînement
organisé par la dite association.
La D3D est assurée à AXA, qui a versé une indemnité de 20 000 DH (inférieure à l'indemnité
totale due) à M. Mabrouk contre signature d'une quittance où il reconnaissait recevoir cette
somme au titre d'indemnité totale et définitive en réparation de son dommage.
M. Mabrouk prétend qu’il est illettré en conséquence de quoi il a demandé la nullité de la
quittance qu’il a lui-même signée. Le tribunal l’a débouté de sa demande.
Le litige porte sur la validité de la quittance signée par M. Mabrouk. Selon les règles de droit
(articles 424 - 443 et 447) la question qui se pose est la suivante : Les actes juridiques signés par
des personnes illettrées et non reçues par des notaires ou des officiers publics peuvent-ils être
considérés comme un commencement de preuve par écrit ? Le tribunal a répondu par oui et donc
a débouté M. Mabrouk de sa demande. Or, par sa décision ce tribunal a violé les dispositions des
articles cités ci-dessus.
Barème
Questions Note
SOUS EPREUVE1
MANAEMENT-GESTION
Question 1 4 points
Dossier 1 : management Question 2 4 points
Question 3 2 points
Question 4 4 points
Question 1 4points
Dossier 2 : Gestion
Question 2 2 points
Question 3 2 points
SOUS EPREUVE
ECONOMIE- DROIT
0
SOUS EPREUVE 1 : MANAGEMENT ET GESTION DE L’ENTREPRISE
Présentation de l’entreprise
Créée en 1957, COLORADO est une société industrielle marocaine spécialisée dans la fabrication
et la distribution de peintures, d’enduits et de vernis.
Introduite à la Bourse des Valeurs de Casablanca en 2006, l’entreprise COLORADO est devenue
en 2007 le leader régional en Afrique de l’Ouest et du Nord. L’extension du réseau, la
diversification, la proximité et l’internationalisation sont les facteurs clé de succès que Colorado
maîtrise le plus.
COLORADO a mis en place depuis le début de 2014 une charte des valeurs, car convaincue que
son succès et la réalisation de ses ambitions se bâtissent autour de valeurs partagées. C’est aussi
en partageant des valeurs communes que les collaborateurs expriment leur engagement autour
d’une vision partagée et d’une recherche permanente d’amélioration.
Ainsi, les valeurs de COLORADO telles que arrêtées au niveau de sa charte sont :
Proactivité : Par l’écoute de notre environnement et la mise en œuvre de comportements
d’anticipation.
Rigueur : Par le respect de nos engagements en interne et vis-à-vis de l’ensemble des parties
prenantes
(Etat, clients, actionnaires, fournisseurs).
Efficacité : Par notre volonté permanente d’atteindre les résultats et objectifs dans les délais et
conditions définis.
Courage : Par les décisions, les actions et les initiatives que nous prenons et que nous assumons
de manière responsable.
Cohérence : Avec constance et équité, nous veillons à la cohérence de nos actions, modes de
fonctionnements et décisions par rapport à nos engagements et nos objectifs.
Dossier 1 : Management
Dossier 2 : Gestion
1
Dossier 1 : Management
COLORADO fait appel à vos savoirs et savoir-faire en management et vous soumet ce dossier que
vous devez traiter avec concision et précision.
Le secteur est loin de son âge d’or. La crise de l’immobilier, les barrières douanières ou encore
l’informel brident l’élan de la production de peinture. Le marché de la peinture s’élève à près de
2,5 milliards de DH. Il est détenu essentiellement par quelques entreprises. Parmi les plus
rentables : Facop, Prodec, Arcol, Astral, Colorado, etc. Si une cinquantaine d’entreprises sont
recensées sur le marché, seules 200.000 tonnes sont produites par an. En moyenne, le Marocain
ne consomme que 4 kg de peinture par an. Très peu, comparé à la Tunisie. En effet, ce pays connaît
une consommation trois fois plus élevée, par habitant et par an. La France, quant à elle, enregistre
cinq fois plus de consommation. A ce titre, l’export pourrait être perçu comme la solution pour
s’assurer des relais de croissance. Sur les quinze dernières années, le marché de la peinture croît
en moyenne de 3 à 5% par an. Globalement, le Maroc exporte pour près de 60 à 70 millions de
DH annuels, vers l’Afrique. Ses principaux clients sont essentiellement l’Algérie, la Mauritanie,
le Mali, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Parallèlement, les entreprises du secteur
souffrent tout de même de nombreux remous. Depuis quelques années, bon nombre de promoteurs
et entreprises d’application bâtiment lancent leur unité de fabrication. Une concurrence directe
pour les producteurs qui crient au non-respect des normes de qualité et sécurité. Autre contrainte :
l’importation de peintures spéciales (carrosserie, industrie, boiserie, etc.). Face à ces remous, les
fabricants se sont lancés dans une course à la «promotion». Remises, tombolas, cadeaux, jetons,
etc. ont engendré une chute des marges. Ce handicap de trésorerie s’accentue par les délais de
paiement allongés de 160 à 250 jours.
Source : http://www.leconomiste.com/article/978115-peinture-reprise-l-export
Actions promotionnelles : l’entreprise accompagne la vente de ses produits par des actions de
promotion, qui consistent à doper les ventes grâce à un système d’incitation lié à des objectifs
quantitatifs. COLORADO veille à motiver les actes d’achats des revendeurs et des applicateurs
par la réalisation des actions suivantes :
Séminaires de formation et d’information sur les nouveaux produits au profit des peintres.
2
Organisation de jeu pour les peintres.
Barème de remises dynamique.
Communication : Chaque année, une campagne publicitaire est organisée sur les supports presse,
radio et affichage.
Le site web informe les professionnels et le grand public sur l’ensemble des événements, les
produits et gammes, leur mode d’application, etc.
Un département prescription existe pour entretenir des relations avec les architectes, les
promoteurs et les bureaux d’études afin qu’ils prescrivent les produits COLORADO dans les
ouvrages qu’ils entreprennent.
Ecoute clients : COLORADO a instauré une cellule d’écoute clients destinée à répondre aux
réclamations des clients et à mener des enquêtes de satisfaction sur le terrain.
Régionalisation : Une politique de régionalisation a été développée pour se rapprocher des clients
afin de leur apporter une meilleure qualité de service (disponibilité des stocks, rapidité de livraison
et services après-vente, formation des peintres au niveau des agences, etc.).
Aujourd’hui, COLORADO compte 6 agences régionales.
Les Inspirations ÉCO : Vous avez récemment ouvert votre 8e showroom au Maroc et un 3e sur
Casablanca. Quel est le but de cette politique d’extension du réseau ?
Abed Chagar : Cela entre dans le cadre de notre stratégie que nous avons tracée sur le long terme,
laquelle vise à ouvrir des showrooms dans toutes les grandes villes du Maroc et d’en ouvrir
suffisamment en fonction de la taille de cette ville. Casablanca est une très grande ville comme
tout le monde le sait. Y avoir 3 showrooms est largement justifié, en avoir encore davantage, c’est
possible et c’est envisagé dans l’avenir. Nous sommes actuellement sur de grandes villes,
notamment, sur Meknès, Marrakech, Beni Mellal, Tanger, Kenitra, et d’autres villes. Nous
ouvrons un neuvième showroom à Oujda, en février ou mars prochain. Tous ces showrooms jouent
un rôle important dans le cadre de notre stratégie qui vise plusieurs axes. D’abord l’axe
consommateur final. En effet, il s’agit de showrooms qui sont d’abord faits pour le consommateur
final, une pratique qui manque dans notre pays. Le commun des mortels quand il veut de la
peinture, la première chose qu’il fait, c’est de chercher un peintre. La peinture, qui est le produit
en question devient secondaire et le peintre est souvent le décideur en termes de peinture à
appliquer.
3
Dans le cadre de votre stratégie de développement, comment vous-vous différenciez de la
concurrence ?
À notre niveau, nous essayons de sensibiliser les clients finaux en leur disant : «voilà un espace
pour vous, nous n’y vendons pas de la peinture, donc il n’y a pas d’obligations d’achat, ce qui en
général, peut déranger, mais par contre, c’est un espace pour vous conseiller et vous recommander
des peintres qui sont formés dans nos écoles, pour recommander aussi des points de vente sérieux
et on peut aussi accompagner quand il s’agit de grands projets, genre projet de villa, d’immeuble
ou plus grand, on peut accompagner depuis la définition du besoin, les recommandations en termes
d’applicateurs et de sourcing jusqu’au suivi sur chantier et l’assistance sur chantier quand le projet
le mérite». Le second axe sur lequel intervient le showroom est celui de l’image et de la
communication. Il s’agit de montrer Colorado, montrer ce que nous sommes, présenter nos
produits, exposer ce que nous pouvons offrir comme services à tous les professionnels et à tous
les consommateurs et par conséquent se différencier de la concurrence. Le troisième axe, c’est de
mettre à disposition des professionnels, architectes, les bureaux d’études, les designers, un espace
où il puisse faire visiter ses clients et organiser des rencontres avec ces derniers, pour rencontrer
nos chargés de prescription et pour pouvoir étudier les projets ensemble.
Combien vous a coûté le dernier showroom ?
Comme il s’agit d’un showroom en propre, ce sont plusieurs millions de dirhams qui sont engagés
pour acheter un tel local dans cette localisation (ndlr : quartier CIL) et sinon pour l’aménagement
et les travaux, c’est quelque chose qui dépasse légèrement 1 MDH.
D’autres ouvertures de magasins sont-elles prévues ?
Nous avons une politique qui consiste à ouvrir au moins un showroom chaque année. Et si l’activité
de Colorado et la taille de la ville le permettent, en ouvrir deux ou trois par année. L’objectif, c’est
d’être présent dans toutes les grandes villes du Maroc. El Jadida, Rabat, Agadir sont des villes qui
ne disposent pas actuellement de showroom et font partie des villes sur lesquelles nous souhaitons
être présents. Actuellement, nous sommes en phase de prospection, mais pour l’instant à part Oujda
qui est en cours d’aménagement, nous n’en avons pas d’autres de prévus.
Comment se portent vos projets à l’international ?
Sur le plan export, nous continuons à réaliser de la croissance. Notre chiffre d’affaires à l’export
de 2016 en témoigne d’ailleurs, lequel est en hausse par rapport à 2015, que ça soit pour les
exportations en Afrique, au Moyen-Orient ou encore en Europe. Bien évidemment, l’Afrique
demeure le principal marché de nos exportations. Pour ce qui est de la croissance externe, nous
sommes sur deux projets qui sont en phase de négociation. Un des deux projets est en Afrique
tandis que le second est au Moyen-Orient. J’espère qu’ils seront réalisés l’année prochaine.
Qu’en est-il du projet de la résine ?
C’est un projet sur lequel nous nous attelons ces jours-ci et j’espère que nous pourrions le lancer
très bientôt.
Comment prévoyez-vous de finir l’année ?
Conformément à la communication faite lors des résultats du premier semestre de l’année en cours,
nous faisons tout pour que l’année soit à l’équilibre en termes de chiffre d’affaires par rapport à
2015, sachant que 2016 était pour le bâtiment dans sa globalité et pour la peinture une année
difficile. Pour rappel, le chiffre d’affaires était en baisse de 4% à fin juin. Nous espérons donc
redresser la barre et finir l’année à l’équilibre.
Le résultat net pourrait-il être impacté ?
Il peut l’être, mais légèrement.
Source : http://www.leseco.ma/business/52801-nous-esperons-finir-l-annee-2016-a-l-
equilibre.html
4
Dossier 2 : Gestion
Vous participez aux travaux de fin d’exercice au 31 décembre 2017. Madame FADIL vous sollicite
pour traiter les problèmes ci-après.
I. Les immobilisations
II. L’emprunt
Vous disposez d’un extrait de l’échéancier du remboursement d’un emprunt contracté par
COLORADO auprès de la Banque Populaire. La prochaine annuité sera prélevée le 20/01/2018.
1. Calculer les intérêts courus non échus sur l’échéance de janvier 2018.
2. Enregistrer l’écriture de régularisation au 31/12/2018.
5
Annexe 2.1 : Tableau d’amortissement de l’emprunt
6
SOUS EPREUVE 2 : ECONOMIE - DROIT
Dossier 1 : ECONOMIE
À partir de vos connaissances et des documents fournis en annexes 1.1 et 1.2, répondez aux
questions ci-dessous :
1. Quels sont les critères utilisés en économie pour classifier les marchés ?
2. Représenter graphiquement les données du tableau de l’annexe 1.2.
3. Expliquer le sens économique du point de rencontre entre les deux courbes.
4. Décrire quel serait le comportement des offreurs et des demandeurs du produit A, si le prix
est fixé à 15 DH.
5. Qu’appelle- t-on le prix qui se forme sur le marché du travail ? Quels sont les offreurs et
les demandeurs sur ce marché ?
6. Conclure sur le rôle du prix sur un marché quelconque.
Le marché est le lieu (réel ou fictif) de rencontre des offres et des demandes d'un bien ou d'un
service sur lequel va s'établir un prix. Le marché est donc le cadre dans lequel les agents
économiques (producteurs. consommateurs) vont effectuer des échanges, selon un certain prix.
Ainsi, par exemple, les constructeurs automobiles vont vendre leurs véhicules aux acheteurs sur le
marché automobile : ces échanges vont se faire à un prix qui va - théoriquement - leur donner
satisfaction. De la même façon c'est sur le marché du travail que les travailleurs et les employeurs
vont confronter leur volonté de travailler et d'embaucher.
Tout marché présente des caractéristiques spécifiques. Tout d'abord, les marchés n'ont pas le même
objet (d'échange) : sur certains, par exemple, s'échangent des biens et services (automobiles. biens
immobiliers, outillage industriel, etc.) ; sur d'autres, une force de travail (marché du travail), ou
bien encore des titres de créances (matérialisés par des actions et des obligations sur le marché
boursier), etc.
La localisation géographique ou l'étendue d'un marché permet aussi de le distinguer des autres :
ainsi, certains marchés seront locaux, nationaux ou mondiaux, alors que d'autres n'auront aucune
localisation géographique spécifique. C'est notamment le cas du marché des changes, sur lequel la
vente et l'achat de devises s'effectuent sans rencontre physique des offreurs et demandeurs, mais
par l'intermédiaire de dispositifs de télécommunication mondiaux.
Source : d’après Eric Maurus, Marché, Cahiers français, n° 279
7
Annexe 1.2 : La loi de l’offre et de la demande
Sur le marché d’un bien A, l’offre et la demande en fonction du prix sont présentées dans le tableau
suivant :
Prix Quantité demandée par les acheteurs Quantité offerte par les producteurs
(en DH) (nombre d’unités) (nombre d’unités)
10 620 80
15 520 160
20 420 240
25 320 320
30 240 400
35 120 480
40 20 560
Dossier 2 : Droit
À partir de vos connaissances et du document fourni en annexes 2.1, répondez aux questions
ci-dessous :
Annexe 2.1 : Contrat conclu entre M. Aziz Slaoui et Mme Naima Alaoui
Contrat de bail
8
Le Bailleur donne en location les locaux et équipements ci-après désignés au Locataire qui les
accepte :
- Les locaux et équipements privatifs suivants : La villa « Jamila » et ses équipements, y compris
son garage située à l'adresse suivante : 15, rue Moulouya-Rabat.
1. Durée du contrat
Le présent contrat est conclu pour une durée de trois ans. Il prendra effet à compter du 3 avril
2015.
Le présent bail se renouvellera cependant par tacite reconduction par période de 3 ans faute de
préavis contraire donné par l'une des parties à l'autre sous forme de lettre recommandée trois mois
avant l'expiration de la période en cours.
2. Résiliation
Il pourra être résilié par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d'huissier :
-par Le Locataire, à tout moment, sous réserve de prévenir Le Bailleur trois mois à l'avance.
-par Le Bailleur, au terme du contrat, en cas de motif sérieux et légitime résultant notamment de
l'inexécution par Le Locataire de l'une des obligations lui incombant.
4. Montant de la location
La présente location est consentie et acceptée moyennant paiement d'un loyer mensuel librement
fixé entre les parties.
Le montant de la présente location s'établit comme suit :
Somme en toutes lettres Dix-huit mille dirhams
Somme en chiffres 18 000 dirhams
La somme, ci-dessus mentionnée, sera payable au plus tard le premier lundi de chaque mois.
Le présent loyer pourra être révisé à la demande de l'une ou l'autre des parties tous les 3 ans.
Dans le cas où le présent loyer sera réglementé par des textes législatifs, les variations prévues par
ces textes seront applicables de plein droit.
5. Dépôt de garantie
Aux fins de garantir la bonne exécution de ses obligations, Le Locataire versera un dépôt de
garantie. Le locataire verse ainsi ce jour au Bailleur, qui le reconnaît et lui en donne quittance, la
somme de cinquante-quatre mille dirhams (54 000 dirhams).
Le dépôt ainsi versé sera restitué au Locataire le jour de la restitution des clés, déduction faite, le
cas échéant, des sommes restant dues au Bailleur.
7. Obligations du Bailleur
Le Bailleur est tenu des obligations principales suivantes :
. délivrer au Locataire les lieux loués en bon état d'usage et de réparations, ainsi que les
équipements existants en bon état de fonctionnement ;
. assurer au Locataire la jouissance paisible des lieux loués et de le garantir des vices ou défauts
de nature à y faire obstacle ;
. entretenir les locaux en état de servir à l'usage prévu par le présent contrat et y faire toutes les
réparations, autres que locatives, nécessaires au maintien en état et à l'entretien normal des lieux
loués ;
. ne pas s'opposer aux aménagements réalisés par Le Locataire, sous réserve qu'ils ne constituent
pas une transformation de la chose louée.
9
8. Obligations du Locataire
Le Locataire est tenu des obligations principales suivantes :
. payer le loyer et toute autre somme due aux termes convenus ;
. user paisiblement des lieux loués suivant la destination qui leur a été donnée par le présent contrat
;
. répondre des dégradations et pertes qui surviendraient pendant la durée du contrat dans les lieux
loués dont il a la jouissance exclusive, à moins qu'il ne prouve qu'elles ont eu lieu par cas de faute
majeure, par la faute du Bailleur ou par le fait d'un tiers qu'il n'a pas introduit dans les lieux loués
;
. prendre à sa charge l'entretien courant des lieux loués ;
. ne pas transformer les lieux loués sans l'accord écrit du Bailleur ; à défaut d'accord, Le Bailleur
pourra exiger du Locataire, lors de son départ, la remise en état des lieux loués ou conserver à son
bénéfice les transformations effectuées sans que le locataire puisse réclamer une quelconque
indemnité ; Le Bailleur pourra toutefois exiger la remise immédiate des lieux en l'état, aux frais du
Locataire, lorsque les transformations effectuées mettront en péril le bon fonctionnement des
équipements ou la sécurité des lieux loués ;
. Ne pas consentir des sous-locations totales ou partielles. Il est également interdit de céder tout ou
partie de ses droits locatifs;
9. Election de domicile
Les parties signataires font élection de domicile : Le Bailleur en son domicile et Le Locataire dans
les lieux loués.
LE BAILLEUR LE LOCATAIRE
10
Corrigé indicatif
Dossier 1 : Management
Analyse de l’environnement :
Opportunités :
-Faible consommation actuelle de la peinture : grand potentiel futur de consommation
(croissance annuelle de 3 à 5%).
-Développement des exportations : surtout vers certains pays africains.
Menaces et contraintes :
-Contraintes qui limitent le développement de la production : la crise de l’immobilier, les
barrières douanières, la concurrence déloyale des promoteurs et l’informel sont autant de freins
au développement du secteur.
-Taille du marché : 200.000 tonnes sont produites par an soit 2,5 milliards de DH ce qu’exprime
la faible consommation de la peinture au Maroc (une moyenne annuelle de 4 kg par marocain).
-Structure du marché : une cinquantaine d’acteurs sont présents sur le marché mais un nombre
réduit d’entreprises le domine, ce qui se traduit par une concurrence très vive.
-Importations des peintures spéciales : carrosserie, industrie, boiserie, etc.
Conclusion :
L’entreprise COLORADO évolue dans un environnement très contraignant. Cependant, elle doit
savoir saisir l’opportunité principale qu’il recèle : un fort potentiel de croissance aussi bien au
niveau local qu’au niveau international.
En plus des circuits traditionnels de distribution (les grandes surfaces spécialisées comme
Bricoma et le commerce de détail à travers les drogueries), COLORADO a opté pour la
régionalisation de sa distribution et le développement d’un réseau de show-rooms.
Les circuits de distribution de COLORADO sont soit courts soit directs.
1
Le mot diversification contenu dans la présentation de l’entreprise doit être entendu comme une diversification
de l’offre et non une diversification stratégique.
0
4. Quels enjeux représente l’adoption d’une charte de valeur pour COLORADO ?
Dossier 2 : Gestion
I. Les immobilisations
3. Comptabiliser les dotations relatives aux 2 stations de traitement ainsi que la sortie
d’actif de l’ancienne station OKI219.
31/12/17
6193 D.E.A des immobilisations corporelles 29 700,00
6591 D.A.E des immobilisations 257 400,00
Station OKI220
31/12/17
2833 Amortissements des I.T.M.O 396 000,00
2331 Installations techniques 396 000,00
Station OKI219
Mise en rebut
1
II. L’emprunt
1. Calculer
alculer les intérêts courus non échus
échus sur l’échéance de janvier 2018
2018.
31/12/17
6331 Intérêts des emprunts et dettes 545,69
4493 Intérêts courus et non échus à payer 545,69
Mensualité à
échoir au
20/1/2018
Dossier 1 : ECONOMIE
1. Quels sont les critères utilisés en économie pour classifier les marchés ?
2
3. Expliquer le sens économique du point de rencontre entre les deux courbes.
Le point de rencontre entre la courbe de l’offre et la courbe de demande est le point d’équilibre.
A ce prix (ici 25 DH) la quantité offerte est égale à la quantité demandée (ici 320 unités). Le
marché est alors en état d’équilibre.
Si le prix est fixé à 15 DH, les demandeurs sont prêts à acheter 520 unités du produit A alors que
les offreurs ne sont disposés à vendre que 160 unités. Le marché est momentanément en
déséquilibre. Comme la demande est supérieure à l’offre une pression va s’exercer sur les prix
dans le sens de la hausse. Ses derniers vont continuer à augmenter jusqu’à ce que la demande
soit égale à l’offre (donc on observera un retour vers le point d’équilibre).
5. Qu’appelle- t-on le prix qui se forme sur le marché du travail ? Quels sont les offreurs et
les demandeurs sur ce marché ?
Grâce à la flexibilité des prix, un marché ne peut être en déséquilibre que momentanément. Leur
variation permet d’ajuster l’offre à la demande.
La hausse des prix qui résulte d’une pénurie décourage la demande et stimule l’offre, et vice
versa. Dans les deux cas, la variation des prix permet de corriger le déséquilibre entre l’offre et la
demande.
Dossier 2 : Droit
3
2.
Le contrat a force obligatoire entre les parties : les personnes qui l’ont conclu sont donctenues de
l’exécuter (exécuter les obligations qui y sont prévues).
La mauvaise exécution (ou exécution défectueuse) du contrat est traitée comme une inexécution.
Lorsqu’une des parties n’exécute pas ses obligations contractuelles, le créancier seretrouve
face à l’alternative suivante : il peut soit chercher à remédier à l’inexécution,c'est-à-dire à
obtenir l’exécution du contrat, soit chercher à anéantir le contrat.
Dans le premier cas, dans le cadre d’un contrat synallagmatique, il peut tout d’abord
faire pression sur son cocontractant grâce au jeu de l’exception d’inexécution, c'est-à-dire en
refusant également d’exécuter son obligation.
Il peut également demander au juge d’ordonner l’exécution forcée du contrat. Selon les cas,
celle-ci se fera en nature, c'est-à-dire que le débiteur réalisera la prestation due au terme du
contrat, ou en équivalent, c'est-à-dire par le paiement de dommages et intérêts.
Si en revanche il souhaite anéantir le contrat, il peut demander au juge de prononcer la
résolution du contrat.
En l’espèce, M. Aziz Slaoui peut demander au juge soit l’exécution forcée du contrat soit sa
résolution.
Barème
Questions Note
SOUS EPREUVE1
MANAEMENT-GESTION
Question 1 3 points
Dossier 1 : management Question 2 3 points
Question 3 3 points
Question 4 2 points
Question 1 2 points
Question 2 2 points
Dossier 2 : Gestion Question 3 3 points
Question 1 2 points
Question 2 2 points
SOUS EPREUVE
ECONOMIE- DROIT
Question 1 2 points
Dossier 1 : économie Question 2 1 point
Question 3 2 points
Question 4 2 points
Question 5 1 point
Question 6 2 points
Question 1 3 points
Dossier 2 : droit Question 2 :
a) 3 points
b) 2 points
Total 40 points
4
CONCOURS NATIONAL D’ACCÈS AUX ÉCOLES DE MANAGEMENT (CNAEM)
0
SOUS EPREUVE 1 : MANAGEMENT ET GESTION DE L’ENTREPRISE
Présentation de l’entreprise
Dossier 1 : Management
Dossier 2 : Gestion
1
Dossier 1 : Management
Stagiaire au sein de l’ONCF, vous avez effectué un séjour d’une semaine dans la « direction
stratégie » puis dans « la direction RH ». Vos tuteurs dans ces deux directions ont sollicité vos
connaissances et compétences en management pour traiter avec concision et précision ce dossier.
Travail à faire :
Source : https://www.medias24.com
Annexe 1.2 : Réseau ferré national
2016 2017
Longueur des voies (km) 3 600 3 600
Longueur des lignes (km) 2 110 2 110
Lignes électrifiées 75% 75%
Gares 120 133
Population desservie 51% 51%
Source : ONCF
2
Annexe 1.3 : Matériel roulant de l’ONCF
L’ONCF possède le matériel roulant inventorié dans le tableau suivant :
2016 2017
Locomotives 214 250
Rames automotrices 37 37
Voitures à voyageurs 567 560
Wagons à marchandises 5 275 5 500
Par ailleurs, l’âge moyen du parc de matériel roulant de l’ONCF se présente comme suit :
Durée de vie Age moyen
moyenne
Locomotives diesel 30 34
Locomotives électriques 22 27
Rames Z2M 25 9
Rames ZM 25 26
Voitures 24 21
Wagon Fret 27 28
Source : ONCF
3
Annexe 1.5 : Organigramme de l’ONCF
L’organisation de l’ONCF a été mise en place dans l’objectif :
de répondre de manière plus efficace aux attentes des clients,
d’accompagner le développement des activités voyageurs et fret,
de relever le défi de concrétisation des grands projets inscrits dans le plan d’investissement,
notamment celui de la ligne à grande vitesse.
L’organigramme de l’Office se présente comme suit :
Source : ONCF
Annexe 1.6 : Capital humain de l’ONCF (fin 2016)
Nombre de collaborateurs 7 535
Effectif féminin 6%
Nouvelles recrues 121
Turnover 4%
Budget formation/Masse salariale 6%
Collaborateurs ayant bénéficié d’au moins une formation 39%
Nombre de journées de formation 71 279
Familles ayant séjourné aux centres de vacances de l’ONCF 4 405
Enfants ayant participé aux colonies de vacances 905
Source : ONCF
4
Dossier 2 : Gestion
Dans le service comptable de l’ONCF où vous avez séjourné en décembre 2018, vous avez traité
certaines opérations courantes et vous avez participé aux travaux de fin de l’exercice 2018.
Travail à faire :
A partir des annexes 2.1 et 2.2 vous répondez aux questions suivantes :
BMCE
Avis de débit n° 3560
Date : 6/12/2018
Client : ONCF
Intérêts débiteurs sur découvert (HT) 89 000,00
Commission de plus fort découvert (HT) 11 000,00
Montant des agios TTC 110 000,00
5
Facture d’avoir
Etablissements 2MM
Avoir n° AV62
Date : 17/12/2018
Client : ONCF
Rabais de 15% sur la valeur nette (HT) d’un matériel informatique :
- Net commercial (HT) : 23 000 DH
- TVA : 20%
Vous disposez, en outre, des informations suivantes à la suite des travaux d’inventaire :
Une créance sur le client CAREL-SA de 672 000 DH TTC (TVA : 20%) doit être considérée
comme définitivement irrécupérable.
6
SOUS EPREUVE 2 : ECONOMIE - DROIT
Dossier 1 : ECONOMIE
Travail à faire :
À partir de vos connaissances et des documents fournis en annexes 1.1 et 1.2 vous répondez
aux questions ci-dessous :
Annexe 1.1 : Partage de la valeur ajoutée à prix courant (en millions de dirhams)
Valeur ajoutée brute (approche revenu) 925 376 987 950 1 013 559
+ Impôts sur la production et les importations 136 562 139 759 143 763
Source : HCP
Annexe 1.2 : 80% des ménages au Maroc ont un revenu inférieur à 6 650 DH par mois
Après avoir livré, il y a exactement un an, les données sur les dépenses et la structure de
consommation des ménages, issues de l’enquête sur le niveau de vie des ménages réalisée en 2007,
le Haut-commissariat au plan (HCP) complète le tableau puisqu’il vient de rendre public le
deuxième volet de cette enquête : les revenus des ménages et les sources de ces revenus.
Le premier constat qui se dégage des résultats de l’enquête, et comme l’on pouvait s’y attendre,
c’est que les revenus sont distribués de manière très inégalitaire. En effet, 80 % des ménages ont
un revenu mensuel inférieur à 6650 DH par mois, dont moins de 5 163 DH par mois en milieu
rural et moins de 7 708 DH par mois en milieu urbain. A contrario, cela veut dire que seulement
20% des ménages ont un revenu supérieur à 6 650 DH par mois. De ce point de vue, le revenu
mensuel moyen par ménage, qui est de 5 308 DH, n’a plus une grande signification, puisqu’on sait
par ailleurs que 60% des ménages ont un revenu inférieur à 4 227 DH par mois et que 40% moins
7
de 2 892 DH. C’est bien pour cette même raison que le HCP a pris soin de donner à la fois le
revenu moyen et le revenu médian ; ce dernier étant le plus pertinent en présence de disparités
importantes dans les revenus. Comme le montre d’ailleurs l’étude, il y a une forte concentration
des revenus chez une proportion infime des ménages : 20% d’entre eux accaparent 52,6% de la
masse des revenus, tandis que 20% parmi les ménages les plus faibles se partagent seulement 5,4%
de la masse totale des revenus. A cet égard, le revenu médian par ménage et par mois qui ressort
à 3 500 DH semble mieux refléter la réalité que les derniers chiffres concernant les revenus des
classes moyennes.
Deuxième constat : le niveau de revenu paraît ici fortement corrélé au niveau d’éducation du chef
de ménage, de sorte que le porteur de diplôme d’études supérieures perçoit quasiment le double
(13 033 DH par mois en moyenne) du revenu d’un chef de famille diplômé du secondaire (6 975
DH) et 3 fois plus que celui qui n’a aucun niveau scolaire.
L’âge des chefs de ménage est aussi un facteur de différenciation des niveaux de revenus. Ceux
parmi eux qui sont âgés entre 15 et 24 ans ont le plus faible revenu mensuel moyen : 3 244 DH
contre 5 620 pour un chef de famille de 60 ans et plus. C’est un peu normal, puisque à cet âge-là,
le chef de ménage, s’il est diplômé, débute à peine dans la vie active. S’il est sans diplôme ou avec
un faible niveau scolaire, son revenu se situe généralement dans le bas de l’échelle.
Troisième constat, la distribution de revenu, en tenant compte du sexe des ménages, laisse penser
que l’écart entre les hommes (5 579DH par mois) et les femmes (3 942 DH/mois) n’est pas très
important, puisque le revenu par personne chez les deux ménages est le même (1 030DH). En fait,
ce rapprochement vient du fait que les ménages dirigés par les hommes sont tout simplement de
plus grande taille que ceux dirigés par les femmes. Donc, l’inégalité liée au sexe demeure présente.
Maintenant, d’où proviennent les revenus des ménages ? Pour l’essentiel (63%) du travail salarié
et des activités indépendantes non agricoles (qu’on appelle aussi entrepreneurs indépendants
travaillant pour leur compte propre). Et ce constat est encore plus vrai en milieu urbain où cette
source de revenu représente 73%, contrairement au monde rural où ce sont les activités agricoles
qui génèrent le plus de revenu.
Le salariat, sous ses différentes formes, représente donc un facteur générateur de revenus très
important. En particulier en milieu urbain. Comme le suggère l’étude du HCP sur les dynamiques
de pauvreté couvrant la période 1985-2007, rendue publique en même temps que celle sur les
revenus des ménages, «plus le salariat est répandu parmi la population active urbaine, plus les
chances de réduire la pauvreté sont importantes».
Toutefois, par stratification sociale, les sources de revenus diffèrent. Pour les ménages les plus
aisés la part des revenus d’entreprise est plus importante. Pour les ménages moyens, les revenus
salariaux sont les plus élevés, et pour les moins aisés, les revenus agricoles. Cela dessine un profil
de la classe moyenne qui serait plus urbaine, vivant du travail salarié ou de professions libérales.
Quatrième constat, enfin, le croisement des données sur les revenus avec celles sur les dépenses
montre que 53% des ménages appartiennent à la même classe de dépenses que de revenus. Cela
renseigne sur une certaine rationalité des dépenses au vu des revenus et, indirectement, démontre
que pour au moins la moitié des ménages marocains on consomme autant que l’on gagne. Pour les
ménages à petits revenus, plus particulièrement, cela peut paraître rassurant dans le sens où ces
ménages ne cherchent pas à vivre au-dessus de leurs moyens.
Source : https://www.lavieeco.com/news/economie/80-des-menages-au-maroc-ont-un-revenu-
inferieur-a-6-650-dh-par-mois-14186.html
8
Dossier 2 : Droit
Travail à faire :
9
Corrigé indicatif : Entreprise et son environnement – CNAEM 2019
Dossier 1 : Management
Dossier 2 : Gestion
06/12/18
6331 Intérêts des emprunts et dettes 89 000
6147 Services bancaires 11 000
3455 Etat, TVA récupérable 10 000
5141 Banques 110 000
Avis de débit
n°3560
0
b. Le bulletin de paie (référence R-12/18).
31/12/18
6171 Rémunérations du personnel 18 808
4441 CNSS 1 700
4443 Caisses de retraite 370
4445 Mutuelles 210
4432 Rémunérations dues au personnel 16 528
Bulletin de paie
référence R-12/18
31/12/18
6174 Charges sociales 4 380
4441 CNSS 3 800
4443 Caisses de retraite 370
4445 Mutuelles 210
Bulletin de paie
référence R-12/18
c. L’avoir n° AV62.
17/12/18
4481 Dettes sur acquisitions d’immobilisations 4 140
2355 Matériel informatique 3 450
3455 Etat, TVA récupérable 690
Avoir n°
AV62
31/12/18
6124 Variation des stocks de matières 3 280 000
et fournitures
3122 Matières et fournitures 3 280 000
consommables
Annulation du SI
31/12/18
3912 PPD des matières et fournitures 110 000
Reprises sur PPD de l’AC 110 000
7196
Annulation de la provision
sur SI
Constatations de la
provision sur SF
1
Perte définitive de la créance sur le client CAREL-SA
31/12/18
6585 Créances devenues irrécouvrables 560 000
4456 Etat, TVA due 112 000
31/12/18
6196 DPPD de l’actif circulant 71 000
3942 PPD des clients et CR 71 000
Ajustement à la hausse
de la provision Talbi
31/12/18
3942 PPD des clients et CR 57 000
7196 Reprises sur PPD de l’AC 57 000
Ajustement à la baisse
de la provision SBI-SARL
et annulation de la provision
HAMADI & Vie
31/12/18
6182 Pertes sur créances irrécouvrables 95 000
4456 Etat, TVA due 19 000
3424 Clients douteux ou litigieux 114 000
Perte définitive de la créance
sur HAMADI & Cie
31/12/18
6196 DPPD de l’actif circulant 547 000
2
SOUS EPREUVE 2 : ECONOMIE - DROIT
20 points sur 40
Dossier 1 : ECONOMIE
La répartition primaire est constituée des revenus primaires versés aux apporteurs de travail et de
capital en contrepartie de leur participation à la création de la valeur ajoutée. Cette répartition est
dite primaire car l'Etat prélève ensuite une partie des revenus du travail et du capital pour les
redistribuer sous forme de revenus de transfert ou de services offerts à la population.
Au Maroc la valeur ajoutée est affectée à la rémunération des apporteurs de capitaux à raison de
55,40%, aux salariés à raison de 31,67% et à l’Etat à raison de 12,94%.
Le salaire médian est un salaire tel que la moitié des salariés de la population considérée gagne
moins et l'autre moitié gagne plus. Il se différencie du salaire moyen qui est la moyenne de
l'ensemble des salaires de la population considérée.
Pour savoir si une répartition est égalitaire ou inégalitaire, il faut calculer la médiane et observer
si la médiane est à peu près égale à la moyenne (répartition « égalitaire ») ou si la médiane s’écarte
de la moyenne (répartition « inégalitaire »). Si la médiane est inférieure à la moyenne les inégalités
se situent en haut de l’échelle. Dans le cas inverse les inégalités se situent en bas de l’échelle.
4. Quels sont, au Maroc, les déterminants des inégalités des revenus des ménages ?
3
Dossier 2 : Droit
M. Bahri, un passager du train de l’ONCF n°35, a été victime d'un accident corporel. Il a donc
subi un dommage corporel. L’accident est survenu alors qu’il descendait du train, qui a commencé
à bouger après avoir reçu le signal du départ. L’on se demande si l’ONCF est responsable de cet
accident.
Les faits relèvent donc du domaine du droit civil et plus particulièrement du champ de la
responsabilité civile délictuelle.
Article 77 : «Tout fait quelconque de l'homme qui sans l'autorité de la loi, cause sciemment et
volontairement à autrui un préjudice est tenu à réparer ledit-dommage lorsqu'il est établi que ce
fait en est la cause directe (...) ».
Article 78 : « Chacun est responsable du dommage moral ou matériel qu'il a causé, non seulement
par son fait mais par sa faute lorsqu'il est établi que cette faute en est la cause directe (...)».
De ces textes, il ressort que la responsabilité civile du fait personnel est engagée dès lors que trois
conditions sont recensées :
- Une faute ;
- Un dommage ;
- Et, un lieu de causalité reliant le dommage à la faute.
L’ONCF a une obligation de sécurité vis-à-vis des usagers de ses trains. En principe, un train ne
doit bouger qu’une fois les portes sont fermées. Il en découle, que l’ONCF a commis une faute qui
a causé un préjudice à M. Bahri. L’ONCF a donc l’obligation de réparer le préjudice subi par son
client.
4
Barème
Questions Note
SOUS EPREUVE1
MANAEMENT-GESTION
5
CONCOURS NATIONAL D’ACCÈS AUX ÉCOLES DE MANAGEMENT (CNAEM)
SOUS EPREUVE1
MANAEMENT-GESTION
Annexe 1.1 : Les distributeurs automobiles résistent difficilement à la bourse de Casablanca.
Dossier 1 : management Annexe 1.2 : Les caractéristiques du marché de l’automobile au Maroc
SOUS EPREUVE2
ECONOMIE- DROIT
Annexe 1.1 : Evolution de la balance commerciale marocaine 2004-2018 (en milliards de
dirhams)
Annexe 1.2 : Ventilation du déficit marocain par principaux pays (en millions de dirhams)
Dossier 1 : économie Annexe 1.3 : Structure géographique des échanges de biens (Maroc)
Annexe 1.4 : Structure des importations marocaines (2017-2018)
Annexe 1.5 : Structure des exportations marocaines (2017-2018)
0
SOUS EPREUVE 1 : MANAGEMENT ET GESTION DE L’ENTREPRISE
Présentation de l’entreprise
Auto Hall est l'une des premières entreprises du secteur de la distribution des matériels roulants
au Maroc. Ceci, de par sa longue expérience et de par le haut niveau d'excellence atteint dans les
métiers de l'assemblage industriel, de la commercialisation des matériels roulants ainsi que des
services d'accompagnement et de suivi.
Dans le domaine automobile, Auto Hall distribue cinq marques de renommée : Ford, Nissan,
Mitsubishi Motors, Opel et Dongfeng. Dans le domaine des véhicules industriels, Auto Hall
assemble et distribue au Maroc les camions et bus de marque Fuso en provenance du Japon.
L’entreprise représente également des constructeurs de premier plan dans les secteurs des
matériels agricoles, avec la marque New Holland, et des engins industriels et BTP avec les
marques Case, Belaz ainsi que les lubrifiants de la marque Valvoline.
Auto Hall vise à travers son plan stratégique la multiplication de son infrastructure de
distribution pour atteindre l’horizon de 100 succursales au Maroc en 2020. L’objectif étant de
faire de la proximité et de l’homogénéité du service un vecteur stratégique de conquête et de
fidélisation des clients. Le Groupe dispose par ailleurs du premier réseau de distribution
spécialisé avec 50 succursales offrant des espaces adaptés à chaque segment de clientèle,
particuliers et professionnels.
Dossier 1 : Management
Dossier 2 : Gestion
1
Dossier 1 : Management
Stagiaire au sein de la direction générale d’Auto Hall, vous êtes sollicité (e) à traiter les questions
ci-après.
Travail à faire :
1. Compte tenu des caractéristiques de son environnement, quelles sont les opportunités que
l’entreprise Auto Hall peut saisir et à quelles contraintes doit-elle faire face ?
2. Caractériser les métiers de l’entreprise Auto Hall en précisant l’offre qu’ils permettent de
proposer sur les marchés.
3. A l’horizon 2020, Auto Hall a pour objectif d’accroître de 100% son réseau de distribution.
Après avoir rappelé la définition et les types de « croissance d’entreprise », proposer à Auto
Hall (en la justifiant) la modalité de croissance qui vous semble la plus pertinente.
Source : https://www.leboursier.ma
2
Annexe 1.2 : Les caractéristiques du marché de l’automobile au Maroc
Le marché de l’automobile au Maroc est caractérisé par les éléments suivants :
un taux d’équipement de la population se situant autour de 104,411 véhicules pour 1000
habitants demeurant en retrait par rapport à d’autres pays du Maghreb (en Algérie et en Tunisie il
est compris entre 110 et 120 véhicules pour 1000) ;
un parc automobile d’un âge moyen estimé à 10 ans et demi. Cependant, la tendance est
au rajeunissement du parc avec un ralentissement des ventes de véhicules d’occasion et une forte
croissance des ventes de véhicules neufs ;
un accès plus facile aux véhicules neufs, en raison notamment de :
la disponibilité de véhicules d’entrée de gamme bon marché ;
l’amélioration des conditions de financement.
une prédominance des marques européennes. En effet les deux marques françaises,
Peugeot/Citroën et Renault/Dacia détiennent à elles seules 48,7%14 du marché automobile ;
une prédominance des véhicules importés montés (CBU). En effet, en 2014, 84% des
véhicules sont importés montés et le reste est monté localement.
Source : http://www.ammc.ma
Dossier 2 : Gestion
Mme Amina Zaïm comptable en chef de l’entreprise Auto Hall vous confie des opérations
courantes et des travaux de fin d’exercice à effectuer. Les pièces comptables et les autres
informations utiles sont à votre disposition dans l’annexe 2.1.
Travail à faire :
3
afin de varier son offre vis-à-vis de ce segment de clients. Ils sont mis en service le 25 septembre
2019.
Les 5 voitures sont amorties en linéaire sur 5 ans.
20 septembre 2019 : reçu l’avoir n°AV698 du fournisseur PSA. Il contient une ristourne
supplémentaire de 5% sur le net commercial de la facture n° A2356.
Dossier 1 : ECONOMIE
Travail à faire :
À partir de vos connaissances et des documents fournis en annexes 1.1 à 1.5 vous répondez
aux questions ci-dessous :
Source : www.oc.gov.ma
4
Annexe 1.2 : Ventilation du déficit marocain par principaux pays (en millions de dirhams)
Source : www.oc.gov.ma
Annexe 1.3 : Structure géographique des échanges de biens (Maroc)
Source : www.oc.gov.ma
5
Annexe 1.4 : Structure des importations marocaines (2017-2018)
Source : www.oc.gov.ma
Source : www.oc.gov.ma
Dossier 2 : Droit
À partir des annexes 2.1 - 2.2 et vos connaissances personnelles, répondez aux questions
suivantes :
6
Annexe n° 2.1 : Les faits
7
Corrigé indicatif : Entreprise et son environnement – CNAEM 2020
Dossier 1 : Management
1. Compte tenu des caractéristiques de son environnement, quelles sont les opportunités que
l’entreprise Auto Hall peut saisir et à quelles contraintes doit-elle faire face ?
Le risque de change : en tant qu’importateur Auto Hall est impactée négativement par
l’appréciation de l’euro (et donc la dépréciation du dirham).
La forte concurrence dans le secteur.
Le marché d’Auto Hall lui offre plusieurs opportunités qu’elle peut saisir pour consolider sa
croissance et son développement, mais elle doit faire face à une forte concurrence et à une
évolution défavorable du taux de change.
2. Caractériser les métiers de l’entreprise Auto Hall en précisant l’offre qu’ils permettent de
proposer sur les marchés.
Le métier d’une entreprise peut être défini comme un savoir-faire global permettant de satisfaire
une demande avec une offre adaptée ; le métier est donc le domaine naturel de l’entreprise
correspondant à ses aptitudes propres. On peut le définir à partir des produits qu’elle fabrique, des
services qu’elle délivre, des technologies qu’elle utilise et des marchés sur lesquels elle est
présente.
0
3. A l’horizon 2020, Auto Hall a pour objectif d’accroître de 100% son réseau de distribution.
Après avoir rappelé la définition et les types de « croissance d’entreprise », proposez à Auto
Hall (en la justifiant) la modalité de croissance qui vous semble la plus pertinente.
Dossier 2 : Gestion
15/09/19
2332 Matériel et outillage 3 610 500,00
1
20/09/19
2332 Dettes sur acquisitions d'immobilisations 180 525,00
N.B :
- Les voitures ne sont destinées ni à la revente ni à l’utilisation comme moyens de transport pour
les propres besoins de l’entreprise. Il faut donc les enregistrer dans le compte « matériel et
outillage ».
La valeur d’origine des 10 voitures : 3 610 500,00 - 180 525,00 = 3 429 975,00
20/09/19
6193 DEA des immobilisations corporelles 228 665,00
2
SOUS EPREUVE 2 : ECONOMIE - DROIT
Dossier 1 : ECONOMIE
Dans un contexte de libre-échange, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour
laquelle il dispose de l'écart de productivité (ou du coût) le plus fort en sa faveur, ou le plus faible
en sa défaveur, comparativement à ses partenaires. Cette production est celle pour laquelle il
détient un « avantage comparatif ». Le pays ainsi spécialisé, verra son efficacité productive
renforcée et sa richesse augmentée.
Pour Ricardo, puisque tous les pays gagnent à l’échange international et à la spécialisation qui va
avec, il faut absolument agir pour imposer partout le libre-échange.
2. Quel est la place du Maroc dans la Division Internationale des Processus Productifs
(DIPP) ?
Dans l’économie globalisée, une nouvelle division internationale du travail s’est imposée au
détriment de la DIT héritée de l’époque coloniale (spécialisation des pays du Sud dans la
production des produits bruts et ceux du Nord dans les produits manufacturés). Dans cette DIPP,
le Maroc occupe la place d’un « pays atelier », spécialisé dans la production de certains biens
d’équipements et de produits semi-finis (voir annexes 1.4 et 1.5), notamment en relation avec les
métiers de l’automobile et de l’aéronautique.
Les forces :
Une bonne insertion dans la DIPP en tant que « pays atelier ».
Des exportations de plus en plus compétitives en terme de teneur technologique.
Les faiblesses :
Un solde déficitaire chronique de la balance commerciale avec une tendance à son aggravation.
Un grand déficit commercial vis-à-vis de deux partenaires de poids : la Chine et les États-Unis
d’Amérique.
Une forte dépendance vis-à-vis de l’Europe aussi bien en tant que client qu’en tant que
fournisseur.
Dépendance alimentaire.
Etc.
Dossier 2 : Droit
Le garage « Mécanique Générale de Meknès - SARL» est lié par une relation contractuelle à
Monsieur Mohamed Bouziri (entrepreneur de BTP).
D’après les faits, le garage « Mécanique Générale de Meknès - SARL» est tenu d’une obligation
de résultat (Article 320 du Dahir formant code des obligations et des contrats).
3
Monsieur Mohamed Bouziri estime que son cocontractant n’a pas honoré son engagement
contractuel (l’engin objet de la relation contractuelle est retombé en panne quelques semaines après
sa réparation par le garage). Il souhaite engager la responsabilité civile contractuelle du garage.
De son côté, le garage « Mécanique Générale de Meknès - SARL» fait valoir que son obligation
est éteinte puisqu’il a accompli ses engagements tels qu’ils sont définis dans le contrat.
Dans le cas d’espèce, si le garage « Mécanique Générale de Meknès - SARL» est tenu d’une
obligation de résultat, les faits montrent clairement qu’il n’a pas commis de faute et que le résultat
obtenu a été conditionné par l’exigence de l’autre partie de « limiter la mission du garage à une
remise en état au moindre coût de l’engin, à l'aide des seules pièces détachées qu'il lui avait
fournies à cet effet ». Par conséquent, la responsabilité civile contractuelle du garage ne peut être
engagée. La demande de Monsieur Mohamed Bouziri doit être rejetée.
4
Barème
Questions Note
SOUS EPREUVE1
MANAEMENT-GESTION
Question 1 3 points
Question 2 3 points
Dossier 1 : management Question 3 4 points
Question 1 3 points
Dossier 2 : Gestion Question 2 2 points
Question 3 3 points
Question 4 2 points
SOUS EPREUVE
ECONOMIE- DROIT
Question 1 3 points
Question 2 3 points
Dossier 1 : économie Question 3 4 points
Question 1 5 points
Dossier 2 : droit
Question 2 5 points
Total 40 points