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La consommation

Jean-Baptiste Say : La consommation est la destruction par l’usage d’un bien ou d’un service en une fois ou
progressivement afin de satisfaire des besoins.
❖ Formes de la consommation :
C° finale, intermédiaire ; C° marchande, non marchande ; C° individuelle, collective.
❖ Théories de la consommation :
• La théorie néoclassique :
Le principe de l’homo economicus : le consommateur cherche à maximiser son utilité et à minimiser sa désutilité.
L’épargne puis ce qui nous reste on le consomme.
• La théorie keynésienne :
Selon Keynes, les besoins de consommation augmentent avec l’accroissement du revenu, mais non d’une quantité
aussi grande que l’accroissement du revenu disponible ; La loi psychologique fondamentale de Keynes. « Lorsque
le revenu croît, la consommation aussi, mais dans une mesure moindre ».
• Milton Friedman :
Il a formulé « l’hypothèse du revenu permanent » qui postule que les agents économiques agissent, non pas
seulement en fonction de leur revenu disponible, mais en fonction du revenu futur qu’ils anticipent. Une
diminution ou augmentation du revenu n’entraine pas toujours une diminution ou augmentation de la
consommation.
• Modigliani :
« La théorie du cycle de vie » ;
La théorie insiste sur le fait que les flux d’endettement et d’épargne permettent aux ménages d’obtenir durant leur
vie un profil de consommation stable à partir de revenus fluctuants. En période de jeunesse, l’emprunt permet de
consommer ; en période d’activité, l’épargne progresse et un patrimoine est constitué ; à l’âge de la retraite, la
consommation est alimentée par une désépargne.
• Thomas Brown :
« L'effet de cliquet » ; tel que présenté par Thomas Brown : Le consommateur a une tendance à maintenir son
niveau de consommation antérieur même en cas de baisse de son revenu.
• La consommation ostentatoire (Effet Veblen = Effet de snobisme) :
Dans le domaine des biens de luxe, la baisse du prix de ces produits se traduit par une baisse de l’intérêt qu’ils
présentent aux yeux de leurs acheteurs potentiels. Inversement, la hausse du prix d’un bien de luxe peut le rendre
davantage désiré et le faire entrer dans la catégorie des biens dont la possession traduit un rang social élevé. L’effet
Veblen se matérialise par le fait que les individus ont tendance à désirer des biens dont le prix est élevé fait toute la
valeur, en dépit d’un valeur pratique éventuellement faible (consommation ostentatoire).
• Effet Giffen :
Lorsque le prix d'un bien de la catégorie des denrées de base (le pain par exemple), augmente, les ménages les plus
pauvres augmentent leur consommation de ce bien et diminuent leur consommation d'un produit plus onéreux (la
viande par exemple). L'élasticité de la demande du produit de base par rapport à son prix est donc positive. En effet,
le prix du produit de base, bien qu'ayant augmenté, reste relativement le plus faible.
• Lois d’Engel :
Les lois d'Engel décrivent comment la structure de consommation d’un ménage évolue.
La proportion allouée au logement, à l’habillement, à l’éclairage et au chauffage reste constante en fonction du
revenu.
La proportion consacrée aux dépenses alimentaires diminue au fur et à mesure que le revenu augmente et
inversement.
La proportion allouée aux autres dépenses (santé, éducation, loisirs, produits de luxes) augmente si le revenu
augmente et inversement.
• Effet de démonstration :
La consommation des agents économiques dépend de leur appartenance sociale. Les individus cherchent à
imiter le comportement de consommation des catégories plus élevées qui exercent un effet de démonstration.
« Le but de l’économie n’est pas le travail mais la consommation » ~ Alfred Sauvy
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