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Avant propos

Ce manuel est conçu seulement en sujets


traités. Il est élaboré conformément aux
programmes d’enseignement en vigueur dans
les classes de terminale en République de
Guinée fait par l’INRAP en octobre 2013.
l'enseignement de l'économie politique au
21em siècle exige une certaine
complémentarité entre les besoins des
hommes et les ressources économiques
disponibles à l'échelle planétaire. Mais aussi
et surtout permettre aux hommes de savoir
que la pauvreté n'est pas une fatalité mais un
manque d'initiative , de capacité managériale.
Car toute activité humaine est génératrice de
revenu. Il est grand temps que les grandes
économies du monde contribuent dans la
réduction du fossé océanique qui existe entre
les pays pauvres et pays riches par un
partage équitable des ressources
économiques.
Aussi faut- il dire que les pays sous
développés doivent s'incrire dans la logique de
la mobilisation de leurs ressources internes
afin de s'affranchir du carcan du sous-
développement .C'est d'ailleurs la raison pour
laquelle le programme d'économie politique de
la terminal toutes option confondues met un

1
accent particulier sur ce contraste entre pays
sous- développés et pays développés. De ce
point de vue, ce manuel est un support
didactique de travaux destiné aux élèves
candidats au baccalauréat leur permettant
d'aborder avec sérénité l'épreuve d'économie
politique. Ce document est aussi un guide
pratique à travers lequel le candidat pourra
trouver des pistes de résolution des sujets
susceptibles d'être donnés pendant les
examens nationaux .Cependant le candidat
doit trouver ici non pas un travail tout fait, mais
un travail sur la base duquel il pourra puiser
des arguments pour les adapter au contexte
du sujet auquel il fait face .Loin d'être un
copier- coller, ces propositions de sujets
traités portant sur tous les grands chapitres du
programme et en même temps les anciens
sujets susceptibles de revenir sous une autre
forme.
C'est le lieu aussi de souhaiter bonne chance
à tous les candidats.

Sujet Bac 1992: Expliquez en quoi la


bonne gouvernance et la mobilisation
efficace des ressources internes sont les
conditions siné qua non de la relance des
pays en voie de développement.
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TRAITE DU SUJET
Parler de sous développement, c’est parler
des déséquilibres entre les différents secteurs
de la vie économique en terme général d’un
pays. Le pays dit sous développé n’arrive pas
en grande partie à satisfaire les besoins de sa
population. ce qui exige une mobilisation
efficace des ressources internes qui sont les
conditions sine qua non de la relance
économique des pays en voie de
développement.
En effet, il y a plus de politique de
développement que de pays en
développement, les conditions de la relance
économique dans les pays en voie de
développement sont multiples et variées car
elles sont liées aux conditions économiques,
politiques, sociales, voir culturelles des Etats.
Autrement dit la bonne gouvernance et la
mobilisation interne des ressources. La bonne
gouvernance est la bonne gestion des
ressources financières ;économiques et
humaines par des dirigeants conscients hissés
à la tête de l’Etat qui sont reconnus comme
arbitre en vue de bien dire de l’avenir ou le
destin de la nouvelle génération. Ses
conditions sont entre autres:

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Sur le plan politique : la toute première
condition politique car, elle est liée aux
conditions sociopolitiques dans les Etats.
La garantie de la sécurité et de la justice.
Les conditions socioculturelles.
Les conditions économiques.
Définir une politique de planification
décentralisée. La politique ne peut pas se
séparer de l’économie, un économiste Russe
disait qu’une économique ne peut être
planifiée et orientée sans une politique
économique bien structurée : « nous ne
pouvons pas parler de reformes sans au
préalable qu’il ait l’existence des bases
politiques ». Parler des bases politiques c’est
signaler les manières d’orienter l’économie (la
bonne gouvernance).
La mobilisation des ressources internes : elle
occupe une place importante dans le
développement des pays car elle est
nécessaire, la mise en valeur de toutes les
richesses dont dispose un pays.
Elles sont très indispensables, elles reposent
essentiellement sur :
Les ressources matérielles
Les ressources immatérielles, d’une manière
générale la bonne gestion de toutes ces
ressources doit persuader les agents

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économiques à l’épargne, à se faire de leurs
richesses (bijoux, or, argent, des terres).
La mobilisation des ressources internes est un
facteur essentiel qui consiste à détruire les
mentalités de thésaurisation improductive des
ressources et d’une bonne planification. Seule
la mobilisation des ressources internes permet
une production de qualité et à rassurer une
auto suffisance alimentaire et une exportation
bénéficiaire.
SUJET Bac 1993 : «Actuellement les
problèmes politiques prennent le dessus
sur les reformes économiques ».
A votre avis, que faut-il faire, s’attaquer
aux reformes économiques ?»
TRAITE DU SUJET
Politique et économie sont deux concepts
strictement et étroitement liés dans le
processus de développement d’un Etat. Ces
deux concepts politiques et économiques vont
tous ensemble . Les problèmes politiques
prennent le dessus sur les reformes
économiques. Il est très essentiel de faire face
à ces deux pour favoriser un développement
harmonieux.
Entre les problèmes politiques et les reformes
économiques que faut- il attaquer en première
position ?
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Actuellement le constat prouve que les
problèmes politiques prennent le dessus sur
les reformes économiques. A notre avis, il faut
d’abord essayer de trouver des bases
politiques pour pouvoir s’attaquer aux
reformes économiques.
Nous parlons de politiques économiques dans
les sociétés, avant de parler de l’économie
politique, cherchons d’abord à trouver des
solutions aux problèmes politiques qui
participent à l’implantation et à la sauvegarde
de la sécurité de l’économie : politique sans
économique est impuissante et l’économie
sans politique s’envoile, il existe entre elles
une interdépendance. car la politique au
premier plan est indispensable avant de créer
des reformes économiques et s’attaquer aux
questions économiques ainsi aura le jour un
développement indépendant et harmonieux.
Donc, de nos jours nous constatons un fait
dans nos Etats, les problèmes politiques qui
prennent le dessus sur les reformes
économiques: une stabilisation et un
développement rapide et adéquat dont la
nécessité pour nous est d’abord de trouver
des bases politiques pour pouvoir s’attaquer
aux reformes économiques, faire face aux
questions économiques.

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SUJET Bac 1998 : Quel rôle de l’Etat dans
les principes ,modèles et la stratégie du
développement ?
TRAITE DU SUJET
Avant d’examiner ce sujet, essayons de
définir l’Etat qui est le terme dominateur de la
question. Selon le "Petit Larousse", l’Etat est
une entité politique constituée d’un territoire,
d’une limite par des frontières d’une population
et d’un pouvoir constitutionnalisé.
Ici, il est question de souligner le rôle de l’Etat
sur différents plans notamment économique,
social, culturel et politique.
En effet, l’Etat étant l’ensemble des pouvoirs
publics, il doit à cet effet exprimer ses actions
dans la stratégie de développement
économique.
Dans ces conditions, le pouvoir public a pour
rôle fondamental de dominer le secteur
primaire et en commençant très bien sûr par
l’agriculture. Car comme le dit un économiste
"l’agriculture est la pierre angulaire pour tout
progrès économique durable".
Partant ainsi sur le plan économique, l’Etat
doit renforcer ses fonctions classiques, à
savoir la fourniture des biens publics et
assumer les équilibres macroéconomiques.

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En terme clair, l’Etat dans ses actes doit venir
auprès des paysans cultivateurs en leur
octroyant des outils de travail performants,
cela peut faciliter le labeur des paysans.
Toujours est-il que, l’Etat a également un rôle
éminent entre les bailleurs de fonds et les
sociétés, autrement dit il doit être arbitre entre
les deux parties citées plus haut.
Cependant soulignons à ce niveau que les
monopoles doivent être surveillés et les
activités financières ne doivent pas être
négligées.

SUJET Bac 1999 : La réduction de la


pauvreté est l’objectif majeur de la Guinée
pour les dix prochaines années : selon
vous quels sont les voies et moyens pour
la réussite de cet objectif ?

TRAITE DU SUJET
Le développement peut se comprendre de
nos jours comme une amélioration quantitative
des conditions de vie d’existence. Il se traduit
à cet effet par des conditions alimentaires ; le
revenu, les problèmes sanitaires,
d’infrastructure ou une vie classique.
La guinée comme certains pays en voie de
développement est caractérisée par
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l’extrême pauvreté, le manque d’électricité,
d’eau, faiblesse des infrastructures sanitaires,
la misère, la sous- alimentation et la faiblesse
des revenus ne permettent pas aux citoyens
de jouir pleinement de leur vie.
Quelles sont les voies et moyens de recours
pour atteindre la croissance économique
souhaité?
En effet la pauvreté de la guinée s’explique
par la faiblesse de l’économie nationale .Cette
faiblesse de l’économie s’explique par des
causes nombreuses.
L’absence ou manque de bonne gouvernance,
la corruption, l’impunité, la gabegie financière
entretenue, le manque de concertation
politique; tout ce constat amène les
conséquences désastreuses qui se traduisent
par le chômage des jeunes du fonctionnement
de l’administration, manque de crédibilité de
l'Etat envers ces bailleurs de fond; d’où la
faiblesse des investissements.
En somme la guinée a intérêt à aller vers un
changement en optant pour un système libéral
dans la gestion des biens publics.
La bonne mobilisation des ressources
matérielles, en faisant appel à des cardes
compétents et intègres. En luttant contre la
corruption, l’impunité en créant les conditions

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d’équilibre macro-économique par un plan de
développement sectoriel et structurel.

SUJET Bac 2000 : L’intégration


économique s’avère être la meilleure voie
du développement économique et social
de l’Afrique. Parlez des efforts faits dans
ce sens en Afrique occidentale.
TRAITE DU SUJET
L’intégration économique est une politique
récente, c’est au lendemain de la seconde
guerre mondiale que les Etats frappés par
cette guerre et surtout ayant les marchés
diversifiés avaient pensé relancer leurs
économies en mettant en commun un
échange fructueux entre les Etats; d’où l’idée
de l’intégration.
Elle signifie l’unification des activités de
plusieurs Etats en vue d’un développement
harmonieux. Elle s' avère être la meilleure voie
de développement en Afrique.
En effet, l’intégration économique ouest
africain comme le nom de la CEDEAO se
présente sous la forme d’une intégration de
production qui date de 1975 à Lomé. Lisez
une importance capitale pour les pays
membres et sur divers plans à savoir :

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- Sur le plan politique : elle prône le
respect de la souveraineté des Etats et leur
intégrité territoriale, sous la non ingérence
dans les affaires intérieures d’un Etat membre
de la communauté ;
- Sur le plan social : c’est de renforcer la
solidarité et instaurer la paix ;
- Sur le plan économique : elle
recherche à promouvoir la coopération et le
développement des Etats membres, à assurer
le développement équilibré et harmonieux de
l’économie des Etats membres, élever le
niveau de vie des peuples, maintenir la
stabilité économique tout en se basant sur le
domaine industriel, agricole commercial et sur
les questions monétaires (l’UEMAO) ;
Pour toutes les difficultés donc, il est
indispensable pour l’Afrique d’appliquer
l’intégrité économique en vue de stabiliser un
développement le plus cohérent et
harmonieux économique et social.

SUJET Bac 2001 : Expliquez comment


l’échange inégal constitue un fléau au
progrès des pays en voie de
développement.

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TRAITE DU SUJET
L'emprise des pays développés sur les pays
sous développés se manifeste clairement
dans leurs relations commerciales mutuelles.
Les Etats du tiers monde exportent surtout les
produits primaires vers les pays industrialisés,
et reçoivent des produits fabriqués.
L’échange inégal : fléau au progrès des pays
en voie de développement. Leurs difficultés
proviennent non pas de cette orientation de
leur économie mais d’une autre cause : la
détérioration des termes de l’échange. Il n’y a
en effet, un siècle, les denrées coloniales
étaient écoulées vers la métropole, à prix
relativement élevé. La détérioration des
termes de l’échange (pour les pays du tiers
monde) a depuis lors été rapide. Cet état de
fait a entrainé un pillage systématique des
ressources naturelles des pays sous
développés : vu le rôle que ceux-ci jouent
dans les échanges internationaux: exportation
des produits primaires sur le marché mondial,
les pays du tiers monde occupent une place
minoritaire des échanges de produits, sont
victimes d’exportation aigue par le moyen de
la détérioration constante de leurs termes
d’échange. C’est ce qui entraine le déficit de
leur balance de paiement.

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Le commerce extérieur est une source
d’aggravation des inégalités entre pays
avancés et pays en retard, un instrument de
spoliation, qui en déclenchement un
processus de déséquilibre de pauvreté.
L’échange inégal, à cet effet constitue ou un
mal, un frein, ou un obstacle au progrès des
pays en voie de développement.

SUJET Bac 2002: Cause de la faiblesse


de l’agriculture et conséquence socio-
économique pour les pays sous
développés.
TRAITE DU SUJET
Il faut retenir qu’un pays est dit sous
développé lorsqu’il connait un déséquilibre au
niveau de ses secteurs socio-économique,
politique, lorsqu’il n’arrive pas à couvrir la
majeure partie de sa population, vis-à-vis de
ses besoins.
De nos jours, l’agriculture dans les pays sous
développés est une tâche primordiale
occupant presque 80% de la population active
mais connaissant une faiblesse à ce niveau,
n’arrivant pas à soulager ce souci de la
population en matière d’alimentation.
Cette faiblesse est due à des causes
essentielles :
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- Analphabétisme, presque plus de 60%
de la population
- La non performance des cadres
(manque de cadre compétents)
- La fuite de cerveaux vers l’extérieur, ce
que Alpha blondy qualifie « fuite de cerveaux
à tombes ouvertes »
- Manque d’eau dans presque 2/3 des
territoires n’ayant pas été suffisamment
arrisés ;
La modernisation de l’eau par ceux qui en
sont arrosés (Guinée, par exemple qu’est le
château d’eau de l’Afrique de l’ouest).
- L’utilisation des veilles techniques ;
- L’utilisation des instruments
rudimentaires
- Manque d’éléments fertilisants pour les
semences ;
- Au fur et à mesure que ses causes
s’accentuent les conséquences s’aggravent
- La crise d’alimentation (éléments clé);
ce que entraîne de déplacement massif des
mains d’œuvres vers les villes pour une
espérance de vie meilleure que occasionne
une demande excédentaire de denrées
alimentaires et à un coût très haut
provoquant une fuite massive des devises
en espérant soulager les maux dont est

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victime la population, alors l’économie
devient de plus en plus déficitaire.

SUJET Bac 2003: Les problèmes


alimentaires sont particulièrement graves
dans les pays sous développés. Dégagez
les causes liées aux problèmes de
l’alimentation et proposez des solutions
pour lutter contre ses caractéristiques
extraordinaires.
TRAITE DU SUJET
De nos jours, l’humanité constate un fait
épineux dans les pays du tiers monde ou pays
arriérés qui est celui du problème de
l’alimentation qui aggrave leur sort dans tous
les domaines.
Notre pays la guinée, un pays qui répond à
tous les critères du sous développement à
cause de ses réalités économiques qu’elle
conserve jusqu’à présent, et intimement lié
aux problèmes de cette alimentation, qui
seront élaborées sur une base d’étude
approfondie à partir de sa situation
économique.
Le problème clé pour la guinée d’abord est le
manque de capitaux, qui estl’élément le plus
marquant dans cette situation onéreuse
(coûteuse)
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- Manque des capitaux compétents et
performants
- faible production (productivité)
- Manque d’épargne
- mauvaise gestion des capitaux, les
chefs gèrent mal le fond qui se trouve avec
eux.
- La mal nutrition (manque
qualitatif).

SUJET Bac 2004: A travers une analyse


soutenue qu’en dépit de la forte proportion
de la population active dans l’agriculture
ce secteur reste faible dans les pays tiers
monde. Dégagez les causes et les
conséquences de cette faiblesse.
TRAITE DU SUJET
L’agriculture est la 1ère ligne économique
dans les pays en voie de développement.
Malgré la forte proportion de la population
active sous développés, l’agriculture reste
faible. Ce qui nous amène à nous interroger
comment et pourquoi cette faiblesse ?
En effet, dans le tiers monde l’agriculture
occupe la majorité des actifs plus de 70%.
Mais ne parvient pas à satisfaire les besoins
nationaux, rendement par tête très faible qui
s’expliquent par plusieurs raisons:
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terres peu nombreuses
conditions naturelles médiocres
-manque de moyens techniques-
mauvaise utilisation de l’eau dans certains du
tiers monde comme la guinée
- l’usure des sels, la conservations des
produits agricoles pose d’autres problèmes,
certaines caractéristiques fondamentales
sont : manque de fertilisation
médiocrité du système de culture qui reste
traditionnel.
Si aux USA le rendement par hectare est de 3
à 4 tonnes de mais il n’est que de 800kg en
Afrique.
Les causes de cette faiblesse peuvent être
résumées en archaïcité des instruments de
travail : houe, coupe-coupe, etc..Manque de
capitaux, dépassement de méthodes
culturelles utilisées : méthode extensive,
l’utilisation de feu de brousse, des tracteurs,
des déchets d’animaux et des ménages ;
manque d’eau.
Exemple : mauvaise utilisation de l’eau ceci
dit, les conséquences ne seront autre que :
manque d’alimentation, importation abusive
des denrées alimentataires, (sortie massive
des devises)-exode rurale.
En conclusion, l’agriculture ne peut s’en sortir
de ces différentes difficultés que si elle met à
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la disposition des paysans tous les moyens
nécessaires matériels et immatériels.

SUJET Bac 2005: Dans le cadre du


développement économique des pays
membres de la CEDAO, dégagez les
différents types d’intégration et dites quelle
est le mieux indiqué pour eux.
TRAITE DU SUJET
L’intégration économique est la coordination
ou l’utilisation des activités de plusieurs Etats
en vue d’un développement harmonieux.
Ainsi la CEDEAO, une organisation sous
régionale ouest africaine regroupe en son sein
16 pays membres, c’est un exemple de type
d’intégration économique. Elle a pour but de :
renforcer les liens de coopération
économique, instaurer la paix, assurer surtout
le développement d’intégration et d' équilibré
entre les Etats membres. Parlant de types
d’intégration, nous ne pouvons citer que
deux : à savoir : intégration de marché et
intégration de production.
Intégration de marché : c’est la fusion des
marchés des pays membres où chacun
conserve son autonomie dans la production. Il
faut souligner que ce type d’intégration est

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propre aux économies capitalistes qui sont
mieux indiquées.
Intégration de production : Basée sur la
division systématique du travail au niveau des
pays membres, chacun se spécialise dans un
domaine d’activité donné. Il faut noter que ce
type d’intégration est propre aux économies
capitalistes.
En conclusion, nous dirons que l’intégration
économique est l’une des formes les plus
efficaces pour lutter contre le sous
développement. Mais ces tentatives
d’intégration sont souvent victimes des
multiples problèmes, moyens de paiement de
recette douanière, surtout le développement
économique inégal.

SUJET Bac 2006: Causes de la faiblesse


de transport et conséquence socio-
économiques pour les pays de tiers
monde.
TRAITE DU SUJET
Le transport est l’un des facteurs les plus
importants du développement : il est beaucoup
en retard dans les pays sous développés. La
question est de savoir quelles conséquences
cela peut revêtir ?

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En effet, les causes de faiblesses du transport
se résument :
Causes naturelles : dues à l’alternance de
deux saisons (sèche et pluvieuse) donc à la
rigueur du climat, aussi le problème de relief
(accidenté) ;
Causes historiques : liées à la colonisation et
s’expliquent par le fait qu’on n’a pas cherché à
développer les routes, mais les chemins de fer
pour le transport des pacotilles etc..
Causes culturelles : liées aux manques de
capitaux. La caractéristique fondamentale des
réseaux de transport s’expliquent par
l’influence des routes (80000km) de routes
bitumées en Algérie contre 6 000000km au
USA), de voies fluviales et maritimes.
Le transport aérien est assuré par les grandes
compagnies internationales (Europe, USA,
Asie). Ces différentes causes engendrent
plusieurs conséquences qui sont :
- Quand les transports sont faibles, les
dimensions des marchés sont faiblement
rétrécies ;
- La faiblesse des transports a un impact
considérable sur l’économie des pays
pauvres ;
- Ralentit le rythme de production des
biens ;

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- Défavorise considérablement la
distribution des produits. Toutes ces
conséquences sont à la base de la faiblesse
du revenu national.

SUJET Bac 2007: Il est démontré que


l’explosion démographique handicape
sérieusement le développement des pays
pauvres. Que faut-il faire pour freiner ce
phénomène ? Justifiez votre réponse à
l’aide d’exemple précis.
TRAITE DU SUJET
Si dans les pays développés l’augmentation
de la population est considérée comme un
problème heureux, un stimulant de la vie
économique, par contre l’essor
démographique des pays sous développés est
généralement envisagé comme un processus
défavorable. Cette croissance est bien
souvent qualifiée et voire même
catastrophique.
Les problèmes alimentaires.
Dans les pays sous développés, il existe une
situation alimentaire basée sur la sous
nutrition et la malnutrition.
Le tiers monde est l'univers de la faim, car sa
population est peu ou mal nourrie. La faim

21
dans le monde a donc deux aspects : la sous
alimentation et la malnutrition.
Les problèmes socioculturels:
Ils occupent la sphère de la formation
intellectuelle de la santé par l’OMS
(organisation mondiale de la santé) les
populations du tiers monde des maladies de
masse (paludisme, maladie vénérienne,
parasitaire, VIH, SIDA…) avec un taux de
mortalité élevé par rapport à l’occident. Cette
population dans leur grande majorité n’a pas
accès aux soins primaires et à l’eau potable.
Les taux de mortalités sont évalués à 17% en
Amérique latine, 20 à 25% en Afrique de 28 à
32% en Asie contre 10% en Europe et moins
de 10% en Amérique du nord.

SUJET Bac 2008: Les économies des


pays sous développés sont caractérisées
par l’hypertrophie du secteur tertiaire.
Montrez les conséquences de cette
situation et indiquez ce que doivent faire
ces pays pour leur développement normal
.
TRAITE DU SUJET
Parler de sous développement c’est parler
des déséquilibres entre les différents secteurs

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de la vie économique en terme général d’un
pays.
Un pays dit sous développé lorsqu’il ne
parvient pas à couvrir pour la majorité de sa
population les frais fondamentaux du statut
humain de la vie.
L’hypertrophie du secteur tertiaire étant un
facteur du sous développement ce qui nous
amène à chercher le comment ?
l'hypertrophie se focalise sur les secteurs
suivant: commerce-banque-assurance-
administration. En un mot c’est le secteur des
prestations de service ; à l’opposé des
activités relatives au secteur primaire et
secondaire qui sont relativement faible. On
assiste dans les sous développés à une
croissance exagérée ou anormale du secteur
tertiaire.
Cette masse des travailleurs improductifs
occupés dans ce secteur obtient un revenu
supérieur à celui des travailleurs des secteurs
primaires et secondaires. Cette situation
entraine des conséquences néfastes dans
l’économie des pays sous développés du fait
que la part des deux premiers secteurs
produisant les biens et services diminuent face
au produit intérieur brut (BIP). Par exemple en
1997. La part du secteur tertiaire dans les BIP
de la guinée était de 48,41%.
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De nos jours d’immenses forces productives
restent bloqués par le secteur tertiaire, alors
que les secteurs productifs en nécessitent
considérablement.
Pour le développement normal il faut :
a- L’indépendance politique
b- L’existence et l’application des
principes démographiques ;
c- La bonne gouvernance

SUJET Bac 2009: Après avoir ressorti le


rôle du secteur énergétique dans le
développement d’un pays. Dites comment
il peut être un facteur clé d’accroissance et
de l’accélération du décollage
économique.
DEGAGEZ LES STRATEGIES QUE LA
REPUBLIQUE DE GUINEE DOIT UTILISER
POUR COMBATTRE LA PAUVRETE ET LA
RESOLUTION DU PROBLEME DU CHOMAGE
DES JEUNES.
TRAITE DU SUJE
Les pays sous développés, dans leur
ensemble, utilisent l’énergie naturelle
(charbon, bois, etc..) et celle moderne (le
pétrole et ses dérivés)
Leur énorme quantité de ressources
énergétiques (charbon, pétrole, gaz naturel,

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eau, vent, soleil, etc..) restent encore
inexploitées par manque de capitaux et ne
sont que partiellement utilisées.
Les différents secteurs de l’économie
(primaire, secondaire, tertiaire) ont besoin de
l’énergie pour leur bon fonctionnement.
Les pays développés produisent et
consomment près de 85% de l’énergie
mondiale, alors que les pays sous développés
ne consomment que 10%.
Cette faiblesse de l’énergie est l’une des
causes de la faiblesse de l’industrie dans les
pays sous développés ne consomment que
10%.
Cette faiblesse de l’énergie est imputable à un
certain nombre de facteurs dont la faiblesse
de l’infrastructure, des moyens financiers et
d’investissement, le sous emploi du matériel
existant et la faiblesse de l’épargne.
a- Les stratégies que la république de
guinée doit utiliser pour combattre la pauvreté
est la résolution du chômage des jeunes en
adoptant un système libéral dont la bonne
gouvernance constitue la base de la réussite,
la bonne transparence dans la gestion des
biens publics.

25
SUJET BAC 2011 TSM: Le S/D des uns
dit-on est une conséquence du
développement des autres expliquez.
TRAITE DU SUJET
Les concepts de développement et de sous
développement figurent de nos jours parmi les
thèmes les plus étudiés dans la littérature
économique. Ces deux notions bien que
distinctes entretiennent une certaine relation
en cela que la dernière apparaît comme une
résultante de la première. Autrement dit, le
sous développement est une conséquence du
développement. En quoi cela peut-il
s’expliquer ? bien houleux que soit le débat,
une interprétation de ces concepts est
d’avance utile en vue d’un véritable examen
des facteurs économiques ou externes du
S/D.
En effet, le développement et le sous
développement sont respectivement :
Selon François Perroux : « l’ensemble des
changements mentaux d’une population, qui la
rendent apte à accroître cumulativement et
durablement son produit réel global ». Selon
Charles Bethleem : « une économie sous
développée est une économie exploitée,
déséquilibrée, dominée et assujettie à
l’impérialisme». Cette dernière définition

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présente le sous développement comme un
véritable produit du développement. Cela pour
dire que les causes réelles du sous
développement résident au plan externe ou
tout au moins économique. Ainsi, il y a lieu de
démontrer que le sous développement est non
seulement fruit d’une domination, mais aussi
d’une dépendance.
En premier lieu, le sous développement est un
produit de la domination économique. Cela se
traduit par les tristes réalités historiques de la
traite négrière (durant l’accumulation primitive
du capital) et de la colonisation. Ces
évènements ont entraîné : le dépeuplement
des continents dominés, l’épuisement de la
force de travail, la faiblesse de la production,
le baffouement des structures politiques et
administratives, la remise en cause de la
culture matérielle des peuples, les préjugés
sociaux (ethnocentrisme, régionalisme,…),
l’exploitation des ressources du sol et du sous
sol, le paiement obligatoire des impôts et effort
de guerre, la perte de liaison entre les activités
économiques,… tous ces facteurs ne profitent
qu’à l’occident qui s’enrichit et vont au
détriment du tiers qui s’appauvrit.
Dans un second lieu, le sous développement
est à l’heure actuelle le fruit d’une
dépendance. Cela se traduit par les effets
27
négatifs qu’entrainent l’échange inégal dans le
commerce international, l’exploitation
financière et le transfert de la technologie sur
nos pays. A ce titre citons : la forte
détérioration des termes de l’échange, le
déficit de la balance commerciale, la faiblesse
du revenu national, l’insuffisance de l’épargne
interne ; la prise des décisions économiques à
l’extérieur de nos pays, la capitalisation des
économies pauvres ou la fuite des capitaux,
l’élevage des taux d’intérêt, la non
transparence du marché de la technologie, le
coût élevé de l’assistance technique, la fuite
des cerveaux,… Tout cela accroit vis-à-vis des
pays riches capitalistes.
Au regard de toute cette analyse, l’on peut
conclure que le retard économique et social
des pays du tiers monde est une conséquence
directe de leur domination vis-à-vis de
l’occident. Toute fois, il est utile de se
demander quand et comment nos pays
sortiront de cette situation ?
Seul l’avenir nous édifiera !

SUJET 16 : Pour une certaine opinion, le


S/D est un retard de développement, et
pour une autre c’est une dépendance
c'est-à-dire une domination.
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TRAITE DU SUJET

De tous les thèmes étudiés dans la


littérature économique, le sous développement
est sans nul doute l’un des plus débattus à
l’heure actuelle. Ce concept désigne une
réalité complexe et variée qui connaît diverses
interprétations des libéraux (conçoivent) ce
phénomène comme un simple retard de
développement et les Marxistes l’expliquent en
termes de dépendance ou de domination. En
quoi le sous développement est-il un retard de
développement et une dépendance ou une
domination ? Aussi importants que soient les
justifications de chaque opinion, une analyse
sommaire sur les essais de définition du sous
développement s’avère importante.
En effet, le sous développement est une
notion très controversée dans ses définitions
qui varient d’un auteur à un autre. Mais pour
les besoins de notre étude, nous retiendrons
celles qui suivent :
- Selon Charles Bethleem : « une
économie sous développement est une
économie exploitée, déséquilibrée et
assujettie par l’impérialisme ».
- Pour Pierre Moussa : « un pays sous
développement ne peut se définir que par
rapport à un pays développé ».
29
- D’après les Nations Unies : « le sous
développement est une non exploitation
optimale de toutes les ressources
économiques et humaines disponibles sur un
territoire».
- Les interprétations multiples et variées
de ce concept se regroupement au sein de
deux principales tendances à savoir la
tendance Marxiste.
- Pour les économistes libéraux, le sous
développement est tout simplement un retard
de développement. Plusieurs arguments
aident à justifier cette opinion.
 1èrement l’analyse de l’économiste
Américain Rostow qui stipule que « le
développement est processus linéaire
comportant cinq étapes appelées de la
croissance économique à savoir : la société
traditionnelle, les conditions préalables au
démarrage, le démarrage ou "take-off", la
maturité et l’ère de la consommation de
masse.» Ainsi pour Rostow tous les pays
doivent obéir à ce schéma d’évolution, donc
les pays sous développés se trouveraient à
une étape inférieure de ce schéma.
 2èmement soulignons que la presque
totalité des pays pauvres n’ont connu l’écriture
et l’utilisation de la monnaie que pendant la

30
colonisation alors qu’elles existaient déjà en
occident des siècles auparavant.
 3èmement la démocratie préalable à
tout vrai développement ayant existé en
Europe depuis le XVIIIème siècle a encore du
mal à être acceptée dans les pays pauvres en
général et particulièrement ceux de l’Afrique
en cette ère de la mondialisation.
Rappelons également que tous ses arguments
seraient insuffisants si l’on ne signale pas que
la révolution industrielle demeure encore
inconnue dans les pays pauvres.
- Selon la conception Marxiste, loin
d’être un simple retard de développement, le
sous développement reste et demeure une
dépendance c'est-à-dire une domination.
Justifier ce point de vue revient à démontrer
que le sous développement est une
conséquence du développement, autrement
dit parler des causes économiques de ce
phénomène. A ce titre les retombées de
l’échange inégal dans le commerce
international, l’exploitation financière et la
dépendance technologique serviront
d’illustration. Ces éléments caractéristiques
des relations nord-sud ou centre périphérique
entraînant : la forte détérioration des termes
de l’échange avec tous ses corolaires : la

31
baisse des recettes d’exportation, le déficit, de
la balance commerciale, la faiblesse du
revenu national, l’insuffisance de l’épargne
interne ; la décapitalisation des économies
pauvres sur les bénéfices réalisés par les
unités de production présentes vers les pays
d’origine ou précisément vers le centre ;
l’assistance étrangère coûteuse, les droits
d’usage de la technologie qui entraîne la fuite
des cerveaux. Tous ces éléments démontrent
ainsi que le sous développement est une vrai
dépendance des pays pauvres vis-à-vis de
ceux riches ; autrement dit c’est la résultante
de la domination des puissances capitalistes
sur les pays.
De tout ce précède il ressort que le sous
développement est non seulement un retard
de développement mais aussi et surtout une
dépendance ou une domination. De ce fait, il
convient de s’interroger sur les stratégies à
adopter pour résoudre les nombreux
problèmes qu’engendre le mal du sous
développement.

SUJET 17: Malgré l’importance de


l’industrie dans le développement, la
situation reste peu éloquente dans les
pays du tiers monde. Après avoir dégagé
32
les causes et conséquences de cette
situation, proposez des solutions pour une
relance réelle des activités industrielles.
TRAITE DU SUJET
Lorsqu’on passe en revue le paysage
économique des pays pauvres, il est possible
de dégager un certain nombre de
caractéristiques qu’elles soient économiques
ou non économiques. Les premières
s’inscrivent comme une faiblesse des
principales activités économiques
particulièrement celles industrielles. Quelles
sont les causes, conséquences et solutions
liées à la faiblesse des activités industrielles
dans nos pays ? Après un aperçu sommaire
sur l’industrie, la suite de notre analyse
consistera à un véritable examen des
réponses à ces questions.
En effet, l’industrie est une activité
économique du secteur secondaire permettant
la transformation des produits semi finis et
finis, à l’aide d’une mécanisation. Tout comme
l’oxygène pour l’organisme, l’industrie est le
moteur de la croissance économique et
constitue à tout de vue l’activité essentielle du
secteur II. Si cette activité demeure
importance dans le processus de
développement et occupe une place

33
dominante dans les pays riches, la situation
est toute autre dans nos pays ou cette activité
quasiment absente. Les quelques rares
industries qui existent sont basées sur
l’extraction (relevant du secteur primaire et
non secondaire) et autres industries légères.
Mais les véritables industries restent encore
un idéal pour nos pays. Cette triste réalité tient
lieu de cause, conséquences et solutions.
Les raisons justifiant la faiblesse de l’industrie
dans nos pays sont multiples ; entre autres
citons.
- Au plan naturel : la pauvreté du sol et
du sous sol, le relief trop accidenté ;…
- Au plan humain : la fuite des cerveaux,
le manque de cadres qualifiés ;..
- Au plan technique : la dépendance
technologique, le déficit énergétique, la
faiblesse des équipements et leur non
entretien ;
- Au plan économique: l’absence d’une
politique industrielle fiable, le manque de
capitaux, la faiblesse des investissements.
Cette faiblesse du secteur industriel peut avoir
pour répercussions : la faiblesse de la
production, l’accroissement des importants, le
déficit de la balance commerciale, la faiblesse
du revenu national, la dépendance
économique et financière, l’hypertrophie du
34
secteur tertiaire, le chômage déguisé des
jeunes, la pauvreté, l’insécurité,…
Pour palier à ce désastre, les mesures ci-
après sont envisageables. Une véritable
protection de l’environnement ; la formation,
l’emploi et la motivation des cadres, la lutte
contre la fuite des cerveaux, le remplacement
des techniciens étrangers par des cadres
locaux, l’encouragement des investissements
directs étrangers, l’entretien correcte des
équipements existant ; …tout cela sans oublier
une véritable résolution des problèmes
énergétiques.
De l’analyse ci-dessous, l’on conclut que la
faiblesse industrielle que connaissent les pays
du tiers monde peut être éradiqué si toute fois
les mesurent y affairant sont bien appliquées.
Mais à quand cette correcte application ? Seul
le temps nous édifiera.

SUJET 18: Expliquez la relation


d’interdépendance qui existe entre les
caractéristiques économiques du sous
développement.
TRAITE DU SUJET
Au regard des conservations et relations qui
décrivent paysage économique des pays
pauvres l’on dénombre un ensemble de
35
faiblesses des activités économiques tant au
niveau des trois secteurs de production que du
revenu national résultant de ces activités.
Ainsi, il est possible de trouver une
interdépendance entre ces caractéristiques.
Comment peut s’expliquer cette
interdépendance ? Quelle que soit l’utilité des
explications sur cette dépendance mutuelle,
une brève analyse sur les caractéristiques
économiques du sous développement s’avère
indispensable.
En effet, les caractéristiques du sous
développement peuvent être saisies comme
étant les signes ou les manifestations les plus
évidentes se permettant de reconnaître un
pays insuffisamment développé. Ces
manifestations sont nombreuses et diverses et
comprennent aussi bien des traits
économiques que des traits non
économiques ; autrement elles englobent à la
fois les caractéristiques économiques et celles
humaines et sociologiques, dites
caractéristiques extra-économiques.
Au plan économique l’on dénombre : la
faiblesse de l’agriculture et de l’élevage, la
faiblesse de l’industrie et de l’énergie,
l’hypertrophie du secteur tertiaire, et la
faiblesse du revenu national. L’observation de
la vie économique des pays du tiers monde
36
montre clairement que ces faiblesses
dépendent les unes des autres .
Cela tient lieu du fait que :
Dans les pays pauvres, la faiblesse des
activités primaires agro-pastorales (agriculture
et élevage) engendre de nombreuses
séquelles dont le manque de matières
premières à l’implantation des industries qui
engendre aussi une faiblesse de l’industrie. De
même, la faible industrialisation tient lieu de la
faiblesse de l’énergie. Ainsi, la faiblesse des
activités agro-pastorales et industrielles , base
de l’économie et moteur de la croissance
économique entrainent un déplacement de la
population active des secteurs I et II vers le
tertiaire jugé improductif qui de plus devient
hypertrophié. Ces différentes situations
débouchent inévitablement à une faiblesse du
revenu national. Et avec un revenu national
faible, il devient pratiquement impossible de
procéder à une relance des activités
économiques de base.
Cette théorie s’explique mieux par le schéma
ci-après :
- Au regard de toute cette analyse, l’on
peut conclure que le retard économique et
social des pays du tiers monde est une
conséquence directe de leur domination vis-à-
vis de l’occident. Toute fois, il est utile de se
37
demander quand et comment nos pays
sortiront de cette situation?
- Seul l’avenir nous édifiera !
Cette relation d’interdépendance de ces
caractéristiques place les pays de la
périphérie dans une situation ou un problème
économique est à la fois cause et
conséquence d’autres problèmes
économiques. En d’autres termes, la
pauvreté engendre le sous-développement;
d’où le cercle vicieux du sous
développement schématisé ci-dessous :
A l’issue de cette analyse, l’on (en) déduit
que dans les pays pauvres, un problème
économique est à la fois cause et
conséquence d’autres problèmes
économiques. Alors comment palier à cette
situation ?

SUJET 19: La pauvreté n’est pas une


fatalité. En vous fondant sur cette
assertion dites quels sont pour nos états
les axes prioritaires de sortie du sous
développement et les stratégies de
réduction de l’extrême pauvreté ?
TRAITE DU SUJET
De toutes les préoccupations actuelles
des Etats et gouvernements du tiers monde, la
38
réduction de l’extrême pauvreté et la sortie du
sous développement restent et demeurent les
objectifs majeurs. Comment atteindre ces
objectifs?
Telle sera la charpente de ce traité qui
permettra une véritable recherche des
solutions liées à ces problèmes. Mais avant,
une identification des causes et conséquences
du sous développement et l’extrême pauvreté.
Reste primordiale.
En effet, le sous développement et l’extrême
pauvreté sont respectivement selon Français
Perroux : « un pays est dit sous
développement lorsqu’il ne parvient pas pour
la majorité de sa population, à satisfaire les
frais fondamentaux du statut humain de la
vie » ; et la pauvreté et un manque ou une
insuffisance de revenu nécessaire à la
satisfaction des besoins vitaux.
Loin d’être des réalités fatalistes, l’extrême
pauvreté et le sous développement
s’appréhendent à travers leurs causes,
conséquences et caractéristiques qui
permettent de définir les stratégies adéquates
pour les combattre.
Les faits qui engendrent l’extrême pauvreté (le
sous développement) sont nombreux dont
principalement : la faiblesse de la production,
le manque d’emploi ou le chômage, la
39
faiblesse des investissements, la médiocrité
de la formation, l’inadéquation entre la
formation et la profession, l’analphabétisme, la
forte détérioration des termes de l’échange, la
décapitalisation des économies pauvres, la
forte dépendance technologique, la mauvaise
gouvernance, l’instabilité politique..
Les faits qui découlent de l’extrême pauvreté
et du sous développement sont assez graves
pour nos Etats. A cet effet nous parlerons de
conséquences pour l’extrême pauvreté et de
manifestations pour le sous développement.
Ainsi on distingue comme conséquences de
l’extrême pauvreté : l’insécurité alimentaire,
les problèmes sanitaires, la faible espérance
de vie, l’affaiblissement des forces
productives, les migrations dont sur toute la
fuit des cerveaux, l’insécurité sociale la
recrudescence du banditisme…
Au titre des manifestations du sous
développement citons entre autres : la
faiblesse de la production au niveau des
principales activités, les problèmes humains et
sociaux.
Face à cette situation, il convient de combattre
le sous développement tout en réduisant
l’extrême pauvreté. A ce niveau deux séries
de mesures s’imposent : les axes prioritaires
de sortie de sous développement et les
40
stratégies de réduction de l’extrême pauvreté.
Parlant des axes prioritaires de sortie du sous
développement il s’agit des contraintes, des
exigences ou tout simplement des conditions
liées au processus de développement. Ainsi
notons : la création des bases d’une véritable
indépendance politique à savoir : l’accès à la
pleine souveraineté nationale, l’instauration et
l’application des principes démocratiques, la
bonne gouvernance ; la planification de
l’économie nationale ; la mobilisation des
ressources internes (naturelles, humaines et
financières) ; une coopération gagnant-
gagnant dans le domaine économique ; la
création des espaces économiques régionaux
ou sous régionaux (l’intégration économique).
Au nombre des stratégies à envisager pour
réduire l’extrême pauvreté citons : la relance
de la production, la garantie de la formation
(pour se faire faisons appel au slogan de
l’UNICEF 2 éducation pour tous),
l’amélioration des soins de santé (avec le
slogan de l’OMS santé pour tous), la création
d’emploi, l’amélioration des conditions de vie
et de travail, …. ; en un mot toute chose de
nature à favoriser le décollage socio-
économique de nos Etats.
Au regard de tout ce qui précède, nous
pouvons affirmer sans risque de nous tromper
41
que la pauvreté est loin d’être une fatalité et le
sous développement aussi. Cependant, à
quand l’éradication de ces maux dans nos
Etats ?

SUJET 20: En quoi la bonne gouvernance


et la mobilisation des ressources internes
sont elles des conditions sin qua-non du
développement socio-économique.
TRAITE DU SUJET
Les contraintes liées au décollage socio-
économique de nos pays sont diverses et
variées au nombre desquelles figurent en
bonne place la bonne gouvernance et la
mobilisation des ressources internes. En quoi
ces éléments sont ils indispensables au
processus de développement d’un pays ? Bien
que l’essentiel de notre analyse repose sur
l’importance de ces éléments dans le
processus de développement, un bref aperçu
est au prima bord utile.
En effet, l’historique de tout développement
traduit un long processus interne de
mobilisation des ressources en vue d’une
véritable sortie de sous développement. Ainsi,
pour tout pays, il existe un certain nombre
d’obligations et d’exigences nécessaires de
développement. Ces exigences sont les
42
conditions essentielles de développement,
gage de tout vrai développement. Au titre de
ces obligations l’on dénombre : l’existence et
l’application des principes démocratiques, les
bases d’une véritable indépendance politique,
la planification de l’économie nationale, la
coopération économique internationale, mais
et surtout la bonne gouvernance et la
mobilisation des ressources internes sont les
conditions des conditions. La bonne
gouvernance et la mobilisation des ressources
internes sont respectivement : la gestion
saine, transparente et efficiente de toutes les
ressources dont dispose un pays ; et
l’identification, l’inventaire et l’exploitation
optimale de toutes les potentialités disponibles
sur un territoire.
La bonne gouvernance et l’effort interne sont
indispensables à tout vrai développent. Cet
effort interne englobe non seulement les
ressources matérielles, les ressources
humaines mais aussi les ressources
financières. Ainsi, l’importance de la bonne
gouvernance et de la mobilisation des
ressources internes dans la vie socio-
économique démontre qu’elles sont des
conditions essentielles de développement. En
cela que: la bonne gouvernance consolide
l’indépendance politique et la démocratie,
43
assure la crédibilité de l’Etat à l’interne et à
l’externe, attire les investissements locaux et
étrangers, permet l’accroissement et la
relance de la production, garantit l’amélioration
des conditions de vie et de travail, veille à la
transparence dans la gestion des biens et
derniers publics, privilégie le droit du peuple à
être informé sur les décisions et tâches
exécutées par Etat,… ; la mobilisation des
ressources internes revêt aussi une
importance majeur suivant les différents types
de ressources.
- Les ressources matérielles (nature et
équipement) permettent l’abondance des
matières premières qui favorisent l’exercice
des activités économiques de base, facilitent
l’alimentation, impulsent et orientent le
développement socio-économique, facilitent
l’implantation des industries créent de l’emploi,
facilitent le commerce extérieur.
- Les ressources humaines : leur
importance revêt un double aspect :
 Aspect quantitatif : l’augmentation
proportionnelle du nombre de travailleurs avec
celle de la production ; l’augmentation de
l’offre d’emploi ; la diminution du coût de la
main d’œuvre ; l’accroissement des
investissements, des revenus et de la

44
production à nouveau ; la réduction de la
pauvreté;
 Aspect qualitatif : l’élaboration des
projets de recherches scientifiques et des
politiques économiques, la combinaison des
forces productives ; les innovations
scientifiques, techniques et technologiques..
La qualité des ressources humaines est
indispensable au développement car tant
valent les gommes, tant vaut la nation.
- Les ressources financières : permettent
les investissements ; font face aux dépenses
de l’Etat par l’impôt ; jouent une fonction
sociale salariale, économique, assure la
relance économique, assurent l’équité
sociale,.. Ainsi, la bonne gouvernance et la
mobilisation des ressources internes
demeurent indispensables pour assurer le
développement socio-économique de nos
pays. Toute fois, rappelons que pour parvenir
à une bonne gouvernance il faut : lutter
efficacement contre la corruption, instaurer un
ordre juridique rigoureux et rationnel,
améliorer les conditions de vie des travailleurs,
assurer l’adéquation entre la formation et
l’emploi… ; et pour mobiliser les ressources
internes il faut : protéger l’environnement,
mener des études de prospection, réviser les
conventions d’exploitation sur la base du
45
gagnant-gagnant, aménager les espaces
cultivables, mettre en place des infrastructures
modernes (RM) ; faire le recensement de la
population et sa sensibilisation lutter contre
l’analphabétisme, garantir la formation,
l’emploi et la promotion des cadres (RH) ;
recenser les contribuables, lutter contre la
fraude et la corruption, prôner une bonne
gouvernance (RF).
Bref la BG et la MRI sont des conditions sin
qua-non pour sortir nos pays du sous
développement. Toute fois l’on se demande à
quand le développement tant souhaité ?

SUJET 21: Dans le cadre de la réalisation


du barrage hydro-électrique de Kaléta, le
gouvernement guinéen opte pour l’effort
interne.
1) Quelles sont les mérites et
les limites d’une telle démarche ?
2) Quelle est l’importance
socio-économique qui s’attache à
ce projet ?
TRAITE DU SUJET
De toutes les immenses priorités des
autorités de la troisième république en Guinée,
la résolution des problèmes énergétiques
reste et demeure de nos jours l’un des défit.
46
Ainsi, pour la réalisation du barrage hydro-
électrique de Kaléta, le gouvernement guinéen
opte pour une politique d’effort interne. Quels
sont les mérites et limites de cette démarche,
et quelle est l’importance socio-économique
affiliée à ce projet ? Toutes importantes que
soient nos réponses, une analyse sur les
priorités de l’Etat guinéen est tout d’abord
nécessaire.
En effet, parmi les multiples priorités du
gouvernement de la troisième république en
guinée, l’on peut retenir comme priorités des
priorités, celles qui suivent : l’autosuffisance
alimentaire, la réforme des forces de sécurité
et de défense, l’amélioration des services
sociaux de base(éducation, santé, eau,
électricité….), la reforme de la justice, la
réduction de la dette extérieure, et surtout la
résolution des problèmes énergétiques qui
commence par la réalisation du barrage hydro-
électrique de kaléta par le biais de l’effort
interne ou national. Cette opinion
gouvernementale a sans nus doute des
mérites mais aussi des limites.
Les mérites liés au choix de l’effort national
dans le cadre de la réalisation du barrage
hydro-électrique de Kaléta résident dans le fait
que : le recours à l’effort national ou aux
ressources internes est une question de fierté
47
ou de sursaut national. Il est aussi une preuve
éloquente de la conquête de l’indépendance
économique. En outre, cette option Etatique
est le moyen le plus sûr pour favoriser les
compétences locales ou nationales, ainsi la
dépendance technologique sera
considérablement réduite. De même, le
recours à l’effort national permet aussi de
réduire significativement la fuite des capitaux.
Malgré les biens fondés, le stricte recours à
l’effort national à certaines limites telles que :
l’analphabétisme des populations.
L’insuffisance des ressources monétaires
nécessaires à la réalisation du dit projet car
notre pays pauvre. D’autres difficultés peuvent
également surgir en cela que le pays ne
possède pas d’expériences propres en
matière de réalisation des barrages hydro-
électriques.
Toutes fois, ce projet une fois réalisé peut
avoir des bénéfices externes sur la vie des
guinéens et guinéennes. En autres on peut
citer:
Au plan économique : une fois achevé, le
barrage de Kaléta permettra de réduire
véritablement le déficit énergétique dans le
pays ; de favoriser l’implantation des industries
ainsi que les petites et moyennes entreprises
(PME) ; la création d’emplois; la réduction du
48
chômage et de l’extrême pauvreté ;
l’électrification va également aider à combler
le déficelée à la consommation d’énergie…
Au plan extra-économique ; cela pourra
favoriser la recherche scientifique, améliorer
les soins de santé ; permettre la diffusion
rapide de l’information, permettra
l’apprentissage chez les élèves et les
étudiants : l’électrification des lieux permettra
aussi de réduire la criminalité.
Dans l’un et l’autre des cas, la réalisation du
projet hydro-électrique de Kaléta permettra à
coup sûr une amélioration des conditions
socio-économiques des guinéens et
guinéennes directement bénéficiaires.
En somme, bien qu’ayant des mérites et des
limites, la réalisation du barrage hydro-
électrique de Kaléta peut incontestablement
être un ouf de soulagement pour le peuple.
Cependant, quand à cette réalisation ?

SUJET 22: Le sous développement est un


phénomène difficile à définir mais facile à
reconnaitre. Expliquez !

TRAITE DU SUJET
De toute l’analyse économique, le sous
développement est sans nul doute à l’heure

49
actuelle l’une des notions les plus débattus et
les plus controversées. Ce phénomène
présente une complexité de définitions mais
ne facilité de caractéristiques. En quoi cela
peut –il s’expliquer ? Avant de faire un
examen sur les commentaires de définition et
les caractéristiques du sous développement
aperçu historique sur ce phénomène est
important.
En effet, le sous développement est une
notion très récente apparue dans la littérature
économique au début des années 50 mais qui
désigne une réalité très ancienne. Il apparaît
ainsi comme une homogénéité historique en
cela que dans le passé tous les pays pauvres
s’identifiaient à travers deux traits
fondamentaux à savoir : la méconnaissance
de la révolution industrielle au XVIIIème siècle
et la domination coloniale ; mais une
hétérogénéité actuelle car le sous
développement varie de nos jours d’une
région à une autre. Le phénomène est
multiforme, diverse et varié. Et c’est pourquoi il
connait une multitude de définition. Pour les
besoins du présent sujet nous donnerons
quelques essais de définition de certains
auteurs.
- Pour les économistes libéraux, « le
sous développement est un simple retard de
50
développement » selon eux, tous les pays
doivent obéir à un schéma d’évolution qu’ils
nomment étapes de la croissance
économique. Ce sont : la société traditionnelle,
les conditions préalables au démarrage, le
démarrage ou ‘’take off’’, la marche vers la
maturité, et l’ère de la consommation de
masse, cette analyse à des limites car tous les
pays surtout ceux du tiers monde n’ont pas
forcement les mêmes réalités que l’occident,
et surtout qu’on ignore à quelle étape de ce
processus de développement se trouvent les
pays pauvres aujourd’hui.
- Pour les Marxistes « le sous
développement est une dépendance ou une
domination ». cette analyse fait du sous
développement un véritable produit du
capitalisme ou une conséquence réelle du
développement de l’occident. Ainsi, le sous
développement peut avoir pour causes que
des facteurs économiques. Mais de nos jours
ce point de vue est limité car indépendamment
des facteurs économiques, il existe d’autres
facteurs qui aident à mieux expliquer ce
phénomène.
- Pour Pierre Moussa « un pays sous
développé ne peut se définir que par rapport à
un pays développé ». cette conception
relativise le phénomène du sous
51
développement car Pierre Moussa fait de tous
les pays du monde des pays sous développés
à l’exception du pays le plus avancé.
- Selon Jean de l’argentage : « le sous
développement est le faible degré d’utilisation
des ressources naturelles ». cette conception
a aussi des limites car elle admet seulement
les ressources naturelles comme ressources
de développement, oubliant ainsi le rôle
prépondérant des ressources humaines et
financières dans le processus de
développement.
- Pour Charles Bethleem : « une
économie sous développée est une économie
exploitée, déséquilibrée, dominée et assujettie
par l’impérialisme ». Cette analyse fait du sous
développement un phénomène passager. De
tous ces essais nous pouvons admettre
l’interprétation de François Perroux qui
explique le phénomène tel qu’il existe sans
tenir compte d’une relation de cause à effet.
« un pays est sous développé lorsqu’il ne
parvient pas à satisfaire pour la majorité de sa
population, les frais fondamentaux du stat
humain de la vie ».
Face à cette difficulté de définir le sous
développement se trouve une facilité de le
reconnaitre ou le caractériser. Ainsi, les

52
caractéristiques des pays du tiers monde sont
ordre économique, humain et culturel.
- Les caractéristiques économiques
comprennent : la faiblesse de l’agriculture et
de l’élevage, la faiblesse de l’industrie et de
l’énergie, l’hypertrophie du secteur tertiaire, et
la faiblesse du revenu national.
- Les caractéristiques humaines
comportent : les problèmes démographiques
alimentaires, sanitaires et surtout l’absence
d’une classe moyenne.
- Les caractéristiques socioculturelles
englobent : l’analphabétisme, l’extrême et le
chômage.
- De tout ce qui est élucidé », il ressort
que le sous développement est contraste, un
phénomène difficile à définir mais à
reconnaître. Néanmoins, quelle est l’origine de
ce phénomène?.

SUJET 23: En quoi l’instabilité politique


est-elle un frein au décollage
socioéconomique de nos pays ?
TRAITE DU SUJET
Le retard socio-économique des pays du
tiers monde s’explique de nos jours par
plusieurs facteurs au nombre desquels
figurent les facteurs politico-institutionnels

53
surtout l’instabilité politique. En quoi ce
phénomène est-il un handicape au progrès
socio-économique ? Aussi importante que soit
la réponse à cette question, une analyse
sommaire sur les causes et manifestations de
ce phénomène, s’impose au préalable.
En effet, outre les causes économiques du
sous développement découlant des retombées
négatives des activités économiques
internationales, des facteurs non économiques
dits politiques et institutionnels, aident
aujourd’hui à mieux expliquer le retard socio-
économique des pays pauvres. Ce sont entre
autres : l’absence d’un ordre juridique
rationnel, la difficile alternance au pouvoir, la
mauvaise gouvernance, l’insécurité et aussi et
surtout l’instabilité politique. De toute cette
liste, notre analyse portera sur l’instabilité
politique. Elle peut être définie comme étant le
déséquilibre ou la désarticulation au sein des
institutions de l’appareil gouvernemental d’un
pays. En d’autres termes, c’est le
disfonctionnement au niveau des organes
devant réguler la vie d’un Etat.
L’instabilité politique est de nos jours un
véritable attribut des pays du tiers monde. Elle
est secrétée par l’inégalité dans le partage du
pouvoir économique. Un régime politiquement
instable se reconnait par : la cacophonie au
54
sommet de l’Etat, la rupture du dialogue au
sein de la classe politique (entre l’opposition et
la mouvance présidentielle), la prééminence
du pouvoir exécutif sur les autres pouvoirs
(législatif et judiciaires) qui remet en cause le
principe de la séparation des pouvoirs, la
succession anormale des régimes et
gouvernements, la difficile alternance au
pouvoir….Les véritables éléments justifiant
l’instabilité politique comme un frein au
décollage socio-économique des Etats
résident au niveau des néfastes
conséquences qu’engendre de phénomène.
Entre autres citons: la naissance des tensions,
considérons et frustrations sociales; les putsch
ou coups d’Etat ; les guerres civiles ; les
conflits ethniques et tribaux ; le non respect de
l’autorité de l’Etat ; l’inefficacité et la médiocrité
des services publics ; l’isolement diplomatique
et la rupture de toute assistance étrangère ; la
fuite des capitaux, la perte des
investissements et la chute de la production,
…en grosso modo toute chose faisant échouer
les projets de développement et enfonçant nos
pays dans l’abîme du sous développement.
Au regard de tout ce qui précède, force est
de reconnaître que l’instabilité politique est un
mal qui bloque dangereusement l’évolution
sociopolitique de nos pays et face au quel des
55
mesures doivent être envisagés. Alors quelles
sont les stratégies à adopter pour pallier à ce
mal ?
SUJET 24: Décrivez la mauvaise
gouvernance puis dégagez ses causes et
conséquences sur l’évolution des pays
pauvres ?
TRAITE DU SUJET
Les obstacles liés au développement socio-
économique de nos pays sont multiples et
variés. Au titre de c’est obstacles figure en
bonne place la mauvaise gouvernance.
Quelles sont les caractéristiques, causes et
conséquences de ce phénomène ? Bien que
notre argumentation consiste essentiellement
à répondre à cette question, il est au préalable
utile de planter le décor de cette situation.
En effet, les obstacles que rencontrent nos
pays sont nombreux. A cet effet on
dénombre : l’instabilité politique, l’insécurité, la
difficile alternance au pouvoir, l’absence
notoire d’un ordre juridique rationnel et
cohérent, mais également et surtout la
mauvaise gouvernance, tous facteurs
endogènes du sous développement. Pour ce
présent sujet, nous mettrons plus d’emphase
sur la mauvaise gouvernance. Elle peut être
saisie comme étant l’utilisation irrationnelle,
56
anarchique et malsaine des ressources dont
dispose un pays. Autrement dit, elle est
l’administration et la gestion opaques et non
transparentes de toutes les potentialités
économiques et humaines que recèle un pays,
une collectivité ou une organisation. Ce
phénomène caractéristique du mode de
fonctionnement des pays pauvres en
particulier a des caractéristiques, causes et
conséquences. Les traits par lesquels on
reconnait un pays mal gouverné sont entre
autres : la corruption généralisée, les
malversations de fonds et parfois d’écritures,
l’injustice, l’impunité.
La mauvaise gouvernance est produite le plus
souvent par l’inconscience, l’incompétence et
l’instabilité politique. Elle se manifeste le plus
souvent par : la corruption, l’impunité,
l’injustice, la violation des principes
démocratiques, la mauvaise orientation des
ressources humaines,…
Une mauvaise gouvernance engendre de
nombreuses conséquences sur l’évolution
socio-économique de nos Etats. Entre autres
citons : la remise en cause de l’autorité de
l’Etat, le sabotage du droit du peuple à être
informé sur les procédures et activités
exécutées par le gouvernement, le non
respect de la vision et de la mission que
57
s’assigne l’Etat, l’affaiblissement de la
responsabilité des fonctionnaires qui rend
inefficace et médiocre la productivité et les
rendements des services publics, le non choix
de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut au
profit des pots de vin ou des considérations
sociales, le découragement des investisseurs
locaux et étrangers, la non fréquentation de
l’Etat, le gaspillage des ressources et les
malversations financières et scripturales avec
tous leurs corolaires : cherté de la vie,
insécurité, pauvreté, chômage déguisé,… soit
toute chose remettant en cause le
développement économique et social normal
d’un pays.
De tout ce commentaire, retenons que la
mauvaise gouvernance est un frein au
développement socio-économique de nos
pays qui tient lieu de causes et nécessitant
solutions. Alors quelles mesures envisager
pour remédier à cette situation ?

SUJET 25: Le commerce qu’entretiennent


les pays pauvres avec les pays riches sont
multiples ; parmi elles figurent les
échanges internationaux. A ce titre, le
commerce international fait de force,
cependant, plusieurs débats créent la
58
trame autour de cette activité : pour
certains, elle constitue un facteur de
croissance, et pour d’autres, elle est un
frein à cette croissance. Alors à qui la
raison? Aussi importants que soient les
éléments de réponse selon ses structures
actuelles s’impose d’avance, en vue
d’obtenir de véritables justificatifs de
chaque opinion.
TRAITE DU SUJET
En effet, le commerce international peut
être saisi comme étant l’ensemble des
transactions de marchandises entretenues par
deux ou plusieurs nations. Autrement dit, c’est
l’ensemble des opérations d’importation et
d’exportation de marchandises entre
différentes nations. Cette activité
transnationale repartit les nations du monde
en deux grands groupes : d’un côté les pays
producteurs et exportateurs de produits finis,
désignés sous le vocable « périphérie ». Les
relations commerciales entre le centre et la
périphérie s’exercent sous des rapports de
force d’où découle l’inégalité. Cette inégalité
peut se justifier par : le coût élevé des produit
finis qui sont beaucoup plus chers que celui
des produits de base qui sont vendus vil prix;

59
- L’absence des pays de la périphérie
dans la quasi-totalité des instances ou sont
fixés les prix de vente des matières premières
dont ils exportent, et ceux des produits
manufacturés dont ils se procurent ;
- La non prise en compte par les Firmes
Multinationales des dépenses qu’entretiennent
les pays de la périphérie relativement à la
production, le conditionnement, l’emballage et
le transport des matières premières.
De cette inégalité découle une double réalité :
l’amélioration des termes de l’échange pour le
centre, et la détérioration des termes de
l’échange pour la périphérie.
Ainsi, parler du commerce international
comme un moyen de lutte contre la pauvreté
ou un facteur de croissance, revient à dégager
les conséquences de l’amélioration des
termes de l’échange. Entre autres citons:
- L’équilibre de la balance commerciale
ou tout au moins son excès ; l’amélioration
qualitative des recettes d’exportation ; la
consolation du revenu national et de l’épargne
interne, l’équilibre budgétaire, la multiplication
des investissements et la croissance de la
production ;… bref le progrès par ailleurs,
justifier le commerce international comme une
cause actuelle du sous développement, un
facteur de retard, un frein à la croissance
60
économique, consiste à énumérer les
conséquences de la détérioration des termes
de l’échange. Outre les perturbations
budgétaires, la détérioration des termes de
l’échange est un phénomène économique qui
se manifeste par la disparité entre les prix des
produits primaires et ceux industrialisés, et qui
engendre de nombreuses conséquences. A ce
titre notons :
- D’une part : le déficit de la balance
commerciale ; la baisse des recettes
extérieurs entrainant une baisse des capacités
budgétaires ; l’augmentation de la dette
extérieur ; la faiblesse du revenu national ;
l’insuffisance de l’épargne interne, la chute
des investissements ; la faiblesse et la
médiocrité de la production nationale;.
- D’autres part : la baisse des recettes
d’exportation ; l’insuffisance des ressources
budgétaires ; la création monétaire ; l’inflation ;
la dégradation du pouvoir d’achat, l’insécurité,
l’instabilité politique, la dégradation du niveau
de vie de la population, le chômage, la
pauvreté ;… bref toute chose de nature à
accentuer le retard socio-économique.
- A la lumière de ce qui précède,
retenons que le commerce international
occupe de nos jours une place de choix dans
les relations entre nations. Il apparaît à la fois
61
comme un facteur de croissance mais aussi
une cause de blocage économique. Mais en
réalité, le commerce international reste à
percevoir comme un véritable frein au progrès
économique et social de nos pays. Alors
comment se défaire de cette situation ?

SUJET 26: La faim, le chômage, la


pauvreté : trois maux, trois problèmes et
trois défis à relever pour les nouvelles
autorités du pays. Dites comment y
parvenir.
TRAITE DU SUJET
La situation économique et sociale de notre
pays présente de sérieux problèmes parmi
lesquels figurent en bonne place la faim, le
chômage et la pauvreté qui constituent des
problèmes à résoudre et aussi des défis
majeurs à relever. Comment les nouvelles
autorités du pays parviendront –elles a cela ?
quelque soient la pertinence des solutions à
envisager, une analyse sommaire sur chacun
de ces problèmes s’avère indispensable.
En effet, la faim, le chômage et la pauvreté
sont respectivement à saisir comme étant :
- Un déséquilibre alimentaire qui se
traduit par la malnutrition et la sous
alimentation ;
62
- Un facteur socio-économique
caractérisé par la supériorité de la demande
d’emploi par rapport à son offre, ou dans un
sens large le simple état d’un manque de
travail, ou encore au sens étroit, d’après le BIT
(bureau international du travail), l’état d’une
personne ayant une qualification
professionnelle, capable de travailler,
désireuse de travailler mais qui n’en trouve
pas ;
- Et un manque ou une insuffisance de
revenus nécessaires à la satisfaction des
besoins vitaux.
Ces trois phénomènes constituent les réalités
marquantes et les problèmes récurrents de la
société guinéenne. Tous ces problèmes
tiennent lieu de causes et conséquences qui
permettent de proposer de pertinentes
solutions.
Tout d’abord il est à retenir que les causes
liées à ces phénomènes sont nombreuses ;
mais pour leur bonne appréhension, il convient
de les identifier élément par élément.
- Les causes de la faim en guinée
s’illustrent par : la faiblesse de la production
agricole, la faiblesse du pouvoir d’achat ;
l’accroissement rapide de la population,
l’exportation et la réexportation massive des
denrées alimentaires;
63
- Le chômage quant à lui s’explique par
la faiblesse de la production, l’analphabétisme
de la population, le manque de formation
professionnalisant, l’inéquation entre la
formation et la profession ou l’emploi, les
calamités naturelles, la problématique des
stages, la non limitation de l’âge de la retraite
l’explosion démographique ;
- La pauvreté pour sa part tient lieu de :
la faiblesse de la production, l’instabilité
politique, la mauvaise gouvernance, le
chômage et l’analphabétisme, l’inflation, la
bassesse salariale, la faiblesse du pouvoir
d’achat et la non solvabilité des populations ;.
Tous ces problèmes engendrent de
nombreuses répercussions sur la vie des
guinéens et guinéennes. Au titre de ces
conséquences notons : les problèmes
sanitaires, l’exode rural, la fuite des cerveaux,
l’insécurité, l’affaiblissement de force de
travail, les tensions et les troubles sociaux, la
prolifération des sous métiers et activités
souterraines (prostitution, narcotrafic, trafic
d’organes, trafic d’enfants, trafic d’armes ;
contre bande, blanchissement d’argent..), la
faiblesse de l’espérance de vie, la très forte
mortalité surtout infantile ;… bref toute chose à
aggraver le déséquilibre social et économique
du pays pour faire face à ces problèmes, le
64
gouvernement guinéen doit envisager de
véritables mesures de résolutions de ces
problèmes. A ce titre trois séries de mesures
s’imposent : premièrement la sécurité
alimentaire ou politique d’auto suffisance
alimentaire. Elle passe par : la relance de la
production agricole dont surtout la promotion
des cultures vivrières, l’interdiction des
exportateurs, la planification familiale, le stock
des produits, deuxièmement la création
d’emploi ou politique d’emploi jeune. Elle vise
à : la garantie de la formation, la promotion du
secteur privé, la limitation de l’âge de départ à
la retraite, la bonne gouvernance, l’adéquation
entre la formation et profession ;…
troisièmement une lutte politique contre la
pauvreté ou stratégie de réduction de la
pauvreté qui doit comporter : la mobilisation et
la gestion saine des ressources internes, la
création d’emploi, la révision des salaires , la
valorisation des revenus des secteurs de
base, l’amélioration du pouvoir d’achat.
De toute cette analyse, il ressort que la
guinée peut bel et bien se défaire de ces maux
sous réserves d’une véritable application des
mesures susmentionnées. Toute fois, l’on se
demande à quand cela ?

65
SUJET 27: L’OMS se fixe pour objectif la
santé pour tous d’ici 2015 : dites selon
vous si les pays du tiers monde peuvent
atteindre cet objectif et justifiez votre
réponse.
TRAITE DU SUJET
L’actualité socio-économique des pays du
tiers monde en ce début du XXIème siècle
restent dominé par les objectifs du millénaire
pour le développement définis par les grandes
institutions internationales. Au titre de ces
objectifs figure la santé pour tous d’ici 2015
prônée par l’organisation mondiale de la
santé. Nos pays peuvent ils être à ce rendez
vous ? Comment y arriver ? Aussi utile que
soient les réponses à ce duo d’interrogations,
notre démarche consistera d’abord à un
examen critique sur les causes et
conséquences, ainsi que l’état des lieux sur
les acquis et défis liés aux problèmes
sanitaires, en vue de préciser clairement notre
position.
En effet, alimentation pour tous, emploi pour
tous, eau et électricité pour tous,. ; santé pour
tous, sont les objectifs à atteindre d’ici 2015
par les pays pauvres. A ce titre, nous mettons
plus d’emphase sur la santé pour tous fixée

66
par l’OMS en raison des besoins d’étude de ce
présent sujet.
Aujourd’hui, les pays du tiers monde sont les
pôles où convergent toutes les grandes
maladies : paludisme, choléra, onchocercose,
tuberculose, la fièvre typhoïde et surtout le
VIH/SIDA. Ces maladies s’expliquent par de
nombreuses causes dont : l’analphabétisme
des populations, la pauvreté, l’insuffisance du
personnel sanitaire et souvent son
incompétence, la vente anarchique et illicite
des produits, la malnutrition et la sous
alimentation, le manque d’infrastructures
sanitaires, la rareté des soins et leur cherté,
l’inapplication des règles d’hygiènes, la
prolifération incontrôlée des cliniques,..
Ces faits engendrent de nombreuses
retombées dont : la forte mortalité, la faiblesse
de l’espérance de vie, les flux migratoires, la
faiblesse de l’énergie physique et mentale, la
misère, les déséquilibres physiques et
mentaux,..
Consciente de toutes réalités, l’OMS a projeté
depuis 2000 l’objectif de la santé pour tous
d’ici 2015. L’état des lieux face à l’atteinte de
cet objectif révèle des acquis mais aussi des
limites ou insuffisances. Au titre des acquis, il
y a lieu de louer les efforts et action salutaires
consentis par les pouvoirs publics dans le
67
sens de la couverture sanitaire des
populations par le biais des campagnes et
journées nationales de vaccination, la gratuité
des soins de maternité (par les autorités de la
troisième république), l’installation dans les
quartiers des zones de traitement d’urgence,
la prise en charge des personnes atteintes de
certaines maladies graves (tuberculose, lèpre,
SIDA..), les sensibilisations médiatiques et la
révision des équipements de travail, sans
oublier la forte coopération avec les autres
institutions sanitaires et les ONG.
Cependant, malgré ces avancés, les défis à
relever sont encore de taille. A ce titre notons :
la non couverture des soins pour la majorité
de la population (car 60% de la population
n’ont pas accès aux soins de santés
primaires ; la proportion très faible des agents
de santé par rapport à la population à soigner ;
la situation dérisoire de l’hygiène publique, les
ravages soutenus encore par les maladies
telles que le choléra, le paludisme, la fièvre
typhoïde, ..et ce malgré l’avancée de la
science ; le difficile accès aux produits
pharmaceutiques, bref la santé publique reste
encore dangereusement menacée malgré tous
les efforts déployés et les défis sont encore à
relever et de taille.

68
En somme, il ressort de cette analyse que
les pays du tiers monde peuvent résoudre
leurs problèmes sanitaires en s’attaquant aux
causes et conséquences qui produisent ces
problèmes mais d’ici 2015. Alors nos pays ne
pourront malheureusement pas être présent
au rendez vous santé pour tous de l’OMS
prévu pour 2015. Alors quelles stratégies
doivent adopter nos pays pour une véritable
couverture sanitaire des populations et à
quand la santé pour tous dans nos pays ?

SUJET 28: La république de guinée est un


pays très riche mais malgré ces énormes
potentialités elle est toujours confrontée au
chômage, à la pauvreté, à la misère et à
l’insuffisance alimentaire. Ainsi, pour
soulager la population, l’Etat a lancé une
campagne agricole. Selon vous, cette
stratégie de l’auto suffisance alimentaire
est –elle la solution ?
TRAITE DU SUJET
De nos jours, la république de guinée est
sans nul doute le carrefour de multiples
problèmes. Parmi ces problèmes, l’insécurité
alimentaire demeure le plus sérieux et le plus
inquiétant. Ainsi, pour résoudre ce problème le
gouvernement guinéen a lancé la campagne
69
agricole. Mais cela est-il la solution ? Avant de
répondre à cette question nous identifierons
en premier lieu les causes et conséquences
de l’insécurité alimentaire en guinée, puis en
second lieu nous parlerons en termes de
critique de la campagne agricole lancée par
l’Etat.
En effet, le pays du 02 octobre 1958 est un
véritable paradoxe : son sous –sol est riche en
potentialités et son sol est très fertile, avec un
réseau hydrographique dense, une
abondance, une population majoritairement
jeune, … ; mais malgré tous des atouts la
population se heurte encore à d’énormes
obstacles dont : l’analphabétisme (plus de
70%), l’extrême pauvreté (49% vivant en
dessous du seuil de pauvreté) le trais faible
revenu par tête d’habitants (399miles dollars
en 2008), le grand nombre de diplômés sans
emploi, ..et pire la recrudescence de
l’insécurité alimentaire. Ce dernier problème
peut s’expliquer à l’aide des causes ci-après :
la médiocrité de la production agricole, le
rendement moyen à l’hectare d’un cultivateur
(estimé entre 700 à 800kg), l’exploitation
abusive des produits agricoles (environ 30%
de la production agricole), les très forte
exportation et réexportation de denrées
alimentaires, (près de 50%), la non
70
diversification de l’alimentation (98% vivant du
riz), l’accroissement rapide de la population
(soit une double augmentation de la
population à chaque 25 ans)),.. De cette
situation découlent : les carences alimentaires
(malnutrition et sous alimentation), les
déséquilibres physique et physiologique, les
problèmes sanitaires, les mouvements
migratoires (exode rural, émigration),
l’affaiblissement de la force de travail, la
faiblesse de la production et tous ses
corolaires….Conscient de cette triste situation,
le gouvernement guinéen a procédé au
lancement de la campagne agricole sur toute
l’étendue du territoire. Si cette stratégie a pour
but de garantir la sécurité alimentaire d’ici ans,
elle repose fondamentalement sur les
dispositions suivantes:
- Premièrement, la rencontre entre le
chef de l’Etat et les paysans agriculteurs en
vue de débattre sur les problèmes auxquels
ils sont confrontés et éventuellement les
réduire ;
- Deuxièmement, l’importation en
quantité considérable des produits
phytosanitaires, suivi de l’envoi des membres
du gouvernement dans les préfectures en vue
de la mise à disposition de ces produits aux
paysans et surtout le lancement réel de la
71
campagne dont ils parraineront chacun dans
une préfecture.
- Troisièmement, l’interdiction des
exportations réexportations des denrées de
première nécessité surtout celles alimentaires.
Ainsi, il est important de saluer cette volonté
du gouvernement visant à garantir la sécurité
alimentaire par le biais de la campagne
agricole. Toute fois, il faut reconnaitre,
honnêteté et objectivité obligent, que cette
politique souffre d’intelligence aux éléments
suivants : la faible formation des ingénieurs
agronomes et leur sous emploi, le non
encadrement des paysans, le non
aménagement des terres cultivables,
l’absence de projet agricoles, le manque d’une
véritable coopération agricole avec les pays
ayant atteint leur autosuffisance alimentaire, la
mauvaise gestion des fonds et équipements,
Alors cette campagne est certes une belle
initiative, mais elle cependant d’efficacité et
reste insuffisante.
En définitive, il ressort de cette analyse que
la politique agricole du gouvernement a des
mérites mais et surtout des limites. Alors l’on
peut affirmer sans aucun risque que cette
politique est une solution mais pas la solution
pour l’instant au problème alimentaire.
Demandons nous donc à quand la solution ?
72
SUJET 29:La guinée traverse
actuellement une crise Polito-économique
qui reflète toutes les facettes du sous
développement. Après avoir analysé cette
situation, dite ce qu’il faut pour juguler
cette crise et promouvoir le
développement.
TRAITE DU SUJET

Depuis son accession à l’indépendance le


02 octobre 1958, la république de guinée
traverse de véritables crises tant politiques,
sociales que culturelles. Que faut-il alors pour
sortir le pays de cette situation ? Avant
d’envisager quelconque mesure, il est
important de dépeindre la situation en termes
de causes et caractéristiques.
En effet, notre pays la guinée, est un pays
sous développé. Mais loin de toute fatalité, ce
sous développement peut s’appréhender à
l’aide de certaines causes et caractéristiques
qui permettent d’en déterminer les solutions. A
cet effet, les fortes raisons du retard de notre
pays sont seulement économiques mais aussi
politico-juridique. Au plan économique
figurent : l’échange inégal dans le commerce
international générateur de la forte
73
détérioration des termes de l’échange ;
l’exploitation financière qui inclut la
dépendance économique et financière du pays
sous l’effet du phénomène de décapitalisation
de l’économie, la dépendance technique et
technologique fille du mauvais transfert de la
technique et de la technologie ; la forte crise
de l’endettement ;
Au plan Polito-juridique on dénombre :
l’instabilité politique qui crée un climat
impropice au développement et au
déroulement des activités économiques ; la
mauvaise gouvernance qui empêche la
réussite des programmes de développement ;
l’insécurité et la recrudescence de la
criminalité ; l’absence d’un ordre juridique
rationnel et cohérent ; la difficile alternance au
pouvoir, le non respect des principes
démocratiques,
Quant aux manifestations de cette situation,
elles se traduisent d’une part par la faiblesse
des activités économiques (faiblesse de
l’agriculture et de l’élevage, faiblesse de
l’énergie et de l’industrie, hypertrophie du
secteur tertiaire, faiblesse du revenu national)
ainsi que leurs corolaires ; et d’autre part par
des problèmes extra économiques (problèmes
démographiques, alimentaires, sanitaires,

74
analphabétisme, chômage déguisé, extrême
pauvreté) avec tout leur cortège.
Ainsi pour pallier à cette situation et assurer
une véritable sortie de crise du pays, les
stratégies doivent être orientées vers deux
séries de mesures :
- Premièrement, les mesures politico-
juridiques ou préalable à un vrai
développement qui nécessitent : le
renforcement de la souveraineté nationale,
l’instauration et l’application des principes
démocratiques, la gouvernance, la reforme
des services de défense, de sécurité et de la
justice ;..
- Deuxièmement, les mesures
économiques ou conditions pour une
véritable indépendance économique qui
impliquent : la planification de l’économie
nationale, la mobilisation effective et la
gestion saine des ressources internes, le
renforcement de la coopération
internationale sur la base d’un partenariat
gagnant-gagnant, l’intégration
économique ;…
A l’issue de cette analyse, il advient qu’il est
bel et bien possible que la guinée sorte de
cette situation de crise qu’elle a toujours vécue
et accéder à un véritable progrès. Il reste

75
néanmoins à savoir quand finira le cauchemar
guinéen ?

SUJET 30: Les transports occupent une


place importante dans la vie socio-
économique des nations.
Dégagez à l’aide d’exemple précis
l’importance et la vocation des voies de
transport dans le processus de
développement de nos pays.
TRAITE DU SUJET
Une par importante de la vie économique de
nos nations repose sur les activités
économiques. Le transport figure parmi celles-
ci. Quelles sont la vocation et l’importance des
voies de transport dans le développement de
nos Etats ?
Importante que soit cette réponse, un aperçu
sommaire sur le transport est d’abord
nécessaire.
En effet, le transport peut être compris
comme une activité économique permettant
d’assurer le déplacement des personnes et de
leurs biens entre différentes localités.
Il est une activité du secteur tertiaire. Il est
évident qu’on ne peut parler de cette activité,
sans faire cas des moyens et voies qui la
constituent.
76
Les principaux moyens de transport sont : les
animaux (âne, chevaux,..), le vélo, la moto, les
véhicules, les locomotives, les pirogues, les
navires, les avions..
Quant aux voies, il y a entre autres : les voies
routières (autoroute, route secondaire, piste
rurale).
Les voies ferrées (chemin de fer). Les voies
maritimes et fluviales, les voies aériennes.
Si la vocation principale de ces voies est
d’assurer la mobilité des facteurs de
production entre les différents milieux ;
l’importance quant à elle est immense, mieux
elle peut être située au niveau de chaque voie.
Les voies routières permettent le
désenclavement des zones de production,
facilitent le ravitaillement des centres de
consommation, développe le commerce
national, renforce la liaison entre les
différentes localités d’une nation. L’existence
des routes permet aussi l’accès des
populations à la base aux services sociaux de
base (santé, éducation), réduit ainsi les
mortalités néo-natales et infantiles. Les routes
constituent un moyen d’atteindre des objectifs
du millénaire pour le développement (OMD).
Les voies fluviales et maritimes : elles
permettent le transport là ou il est impossible
par voie routière, elles assurent le
77
déplacement de grands bagages, développent
le commerce international. L’existence de ces
voies constitue un moyen d’ouverture pour les
pays, une possibilité d’intensification des
activités économiques et de réalisation
d’importantes recettes financières.
Les voies ferrées : permettent le transport par
terre de bagages (minerais par exemple), des
personnes également.
Les voies aériennes : elles rapprochent les
grandes distances, accélèrent le déplacement
entre les pays, les continents. C’est en grande
partie par ces voies que la diplomatie se
développe à travers le monde.
Elles sont une composante déterminante du
mouvement de mondialisation. Ces voies
prises dans leur ensemble font du transport
une activité indispensable de la vie
économique, raison pour laquelle l’on compare
souvent le rôle de cette activité dans la vie
économique à celui des vaisseaux sanguins
dans l’organisme humain.
Il ressort de cette analyse que le transport
est indispensable à la vie économique. Que
faire pour résoudre les nombreux problèmes
auxquels cette activité se trouve actuellement
confrontée dans nos pays ?

78
SUJET 31: 1- Dégagez l’importance de
l’effort interne dans le développement des
pays sous développés.
2- Rôle et place des activités du
secteur primaire dans le
développement des pays développés
3- Quelles sont les formes
d’intégration que vous connaissez ?
TRAITE DU SUJET
Pour ce présent sujet, notre démarche sera
dissertative et cela question par question
Question 1
En général, le processus de développement
de nos pays exige plusieurs contraintes, parmi
elles figurent en première place la mobilisation
des ressources internes.
Quelle est l’importance de l’effort interne dans
le développement des pays sous
développés ?
En effet, l’effort interne s’identifie à toutes
les potentialités propres à un pays et destinés
à son développement. Ces potentialités sont
diverses, mais on peut les regrouper en trois
essentielles : les ressources matérielles, les
ressources humaines et les ressources
financières.
Ainsi, l’importance des ressources internes
dans le processus de développement réside
79
dans l’utilité marginale de chaque catégorie de
ressource interne.
A. Les ressources matérielles : il s’agit
d’une part des dons de la nature (ressources
minières, énergétiques, végétales,
agricoles…) et d’autre part des équipements
(installations électriques, centrales,
barrages,..) Les dons de la nature favorisent
les activités économiques de base
(agriculture, élevage, pêche,..) procurent les
matières premières nécessaires à
l’implantation des industries, contribuent au
comment, à l’alimentation, génèrent des
emplois surtout ruraux.
Les équipements permettent la mise en
valeur de ces ressources. Cependant,
l’existence de ressources naturelles ne
garantie pas le développement, car ces
ressources existent à bon marché sur le
marché mondial et peuvent attirer la
convoitise des grands monopoles.
B. Les ressources humaines : l’homme
n’est pas seulement une main et une tête,
mais un cœur et une intelligence. Les hommes
constituent les véritables ressources de
différentiation entre les nations.
La quantité et la qualité des hommes sont
indispensables au développement. Ce sont
eux qui en travaillant, réalisent toutes les
80
activités économiques, mettent en valeur les
autres ressources, élaborent les projets et
programmes de développement, par leur
travail, les hommes créent des richesses
nécessaires à la satisfaction des besoins,
améliorent leur environnement, font passer la
société d’une étape inférieure à une étape
qualitativement supérieure.
Le fonctionnement correct des institutions, la
crédibilité interne et externe d’une nation
dépendent des ressources humaines.
« tant valent les hommes, tant vaut la
nation ».
C. Les ressources financières : elles sont
les sources des capitaux internes
nécessaires au financement des actions de
développement.
La substance réside dans les trois fonctions
de l’impôt.
La fonction financière : là les ressources
financières servent à financer les charges
publiques, paiement des salaires des
fonctionnaires, dépenses de fonctionnement
des services publics, dépenses de
souveraineté,
La fonction économique : à travers l’impôt
(politique fiscale), l’Etat stimule les
opérateurs économiques à atteindre ses
objectifs de développement.
81
La fonction sociale : par le biais des
ressources financières l’Etat atténue les
injustices sociales en effectuant les
prélèvements sur les revenus les plus élevés
et en accordant de l’aide aux personnes
pauvres. Il ressort de cette analyse que les
ressources sont indispensables au
développement. Comment faut-il les
mobiliser ?
Question 2
Les activités économiques se déploient à
l’intérieur des sous ensembles que l’on
nomme secteur et qui contribuent au
processus de développement. Quels sont le
rôle et la place des activités du secteur
primaire dans le développement des pays
sous développés ?
Nous répondrons à cette question dans la
suite de notre analyse.
En effet, le secteur primaire est le domaine
des activités qui consistent à tirer directement
les éléments de la nature. Il comprend :
l’agriculture, l’élevage, la pêche, les forêts et
mines.
Le secteur primaire est le premier secteur de
base de la vie économique, dans les pays
sous développés ils sont le substratum
principal de la vie économique.

82
Ce secteur occupe près de 80% de la
population active des pays pauvres et
contribue dans les mêmes proportions au
produit intérieur brut (PIB) de ces pays. Les
activités du secteur primaire jouent un rôle très
déterminant dans la vie socio-économique des
pays pauvres.
Elles procurent tout d’abord l’essentiel des
denrées alimentaires : céréales, lait, viande,
poisson, œuf ;…
Fournissent les matières premières pour
l’implantation des industries, contribuent au
commerce à travers l’exportation des produits
agricoles, végétales, minerais créent des
emplois…..
En somme, le secteur primaire est
indispensable au développement des pays
pauvres. Mais comment faire face à la
faiblesse de production de ce secteur dans
nos pays ?

Question3
L’intégration économique est une politique
économique récente qui s’oppose sous
différentes formes.
Quelles sont les principales formes ?
C’est ce que nous verrons dans la suite de
notre traité.

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En effet, l’intégration économique peut être
définie comme un processus par lequel des
pays souvent liés par la géographie, l’histoire
procède à la mise en place d’une communauté
économique au sein de laquelle ils seront tous
soumis aux mêmes principes.
C’est une stratégie qui remonte à l’après
deuxième guerre mondiale. L’exemple le plus
connu dans le monde est la CEE
(Communauté Economique Européenne).
L’intégration est un regroupement politico-
économique. Toutes les politiques
d’intégration se réfèrent toujours au système
socio-économique.
Ainsi, selon ces systèmes nous distinguons
deux formes d’intégration économique.
L’intégration économique des pays capitalistes
ou l’intégration par les marches. Exemple la
CEE qui à l’avantage d’assurer la parfaite
mobilité des facteurs de production entre les
pays membres de la communauté,
l’accroissement des produits dans le
commerce intra communautaire,
l’uniformisation des stratégies commerciales.
L’intégration des pays socialistes ou
intégration par la production qui est axée sur
le principe de spécialisation en terme de
production des pays membres et s’oppose à

84
toute forme de concurrence entre les pays
membres. Exemple : la COMECOM
Il résulte donc de cette analyse, qu’il existe
pratiquement deux formes d’intégration :
l’intégration par la production et celle par les
marchés. Mais quelle est la forme qui convient
pour le développement de nos pays ?

SUJET 32: La république de guinée


considérée comme un pays à scandale
géologique et agricole, fait partie des pays
les moins avancés
Quels sont selon vous, les voies et
moyens pour qu’elle devienne un pays
émergent ?
TRAITE DU SUJET
Malgré l’immensité de ces ressources
naturelles la pauvreté est omniprésente en
république de guinée, ce en dépit de toutes les
qualifications qu’on lui confère il reste classer
parmi les pays les moins avancés. Quelles
solutions faut-il envisager pour qu’elle rejoigne
la catégorie des pays émergents ? quelques
soit la teneur de cette réponse, une étude
préliminaire sur l’état de pauvreté de la guinée
semble être indispensable.
En effet, la guinée dispose d’énormes
potentialités qui peuvent favorablement
85
accélérer son processus de développement,
avec les réalités sur le terrain il reçoit
beaucoup d’attribution : pays a scandale
géologique et agricole, château d’eau de
l’Afrique de l’ouest. Mais malgré ces réalités le
pays se trouve dans la stagnation économique
car il ne parvient pas a couvrir pour la majorité
de sa population les frais fondamentaux du
statut humain de la vie cela est du à plusieurs
facteurs qui sont à la fois externe et interne.
- Les facteurs externes : nous avons la
détérioration des termes de l’échange,
l’exploitation financière, la dépendance
technologique, le poids de la dette extérieure.
- Les facteurs internes : il y a l’instabilité
politique, la mauvaise gouvernance,
l’insécurité, les troubles sociaux, les
malversations financières. Cette pauvreté
également se manifeste également par la
faiblesse des activités agro-pastorales, celle
industrielles et énergétique, l’hypertrophie du
secteur tertiaire, la faiblesse du revenu
national, les dépendances alimentaires, le
chômage déguisé.
Ainsi, pour que la guinée quitte dans cet état
enrue de se hisser dans la catégorie des pays
émergents, il faut qu’elle réponde
véritablement aux critères favorables pour sa
relance économique notamment : l’instauration
86
et l’application des principes démocratiques, la
bonne gouvernance, la mobilisation et la
gestion rationnelles des ressources internes,
la mise en place d’une politique de
planification de l’économie nationale, favoriser
la consolidation des liens économiques entres
les nations, l’intégration économique.

SUJET 33: Cause de la faiblesse des


transports et conséquences socio-
économiques pour les pays du tiers
monde.
TRAITE DU SUJET
L’observation du paysage économique de
nos pays, laisse voir une faiblesse des
activités économiques, surtout les activités de
transports. Quelles sont les causes et
conséquences de la faiblesse des transports
dans nos pays ? Importante que soit cette
réponse, une analyse sommaire des
transports dans nos pays constituera le point
de départ de notre analyse.
En effet, les transports sont l’ensemble des
activités qui assurent le déplacement des
personnes et de leurs biens d’une localité
donnée à une autre.

87
En tant qu’activité du secteur tertiaire, les
transports comprennent des moyens et voies
savoir :
- Les moyens de transport, on peut citer
entre autres : les animaux (âne, cheval,…), la
bicyclette, la moto, les véhicules, les
locomotives, les avions, les navires.
- Quant aux voie au nombre de quatre :
la voie terrestre, la voie aérienne, la ferrée, la
voie fluviale et maritime.
Les transports sont d’une grande importance
dans la vie socio-économique, en ce qu’ils
vivifient la vie économique et sociale. Mais
malgré cette importance, les activités de
transport souffrent de grande faiblesse dans
les pays pauvres.
Parmi les nombreuses raisons qui justifient
cette faiblesse on peut citer : les raisons
naturelles (le relief accidenté, la densité du
réseau hydrographique, la nature des sols,..),
les raisons humaines (manque ou insuffisance
d’ingénieurs de route), les raisons
économiques (manque de capitaux, faiblesse
des investissements, absence de société de
transport,…), des raisons techniques (la
vétusté des infrastructures, l’obsolescence des
équipements de transport, les problèmes
d’entretien, la dépendance
technologique),…Ces multiples difficultés
88
entrainent de graves conséquences sur la vie
socio-économique de nos pays.
Au plan social citons : les embouteillages en
milieu urbain, les pertes en vie humaines liées
aux accidents , les difficultés de mobilités
internes et internationales, l’insécurité le long
des routes…..
Au plan économique, la faiblesse des
transports entrainent : l’enclavement des
zones de production, le ralentissement des
échanges commerciaux, les exploitations des
ressources, les coûts élevés des frais liées
aux déplacements, problèmes d’écoulement
des produits surtout agricoles, les difficultés de
liaison entre zones de production et zones de
consommation, ..Bref toute chose de nature à
paralyser les activités socio-économique des
pays pauvres.
Il ressort de cette analyse, que la faiblesse
des transports paralyse la vie économique et
sociale de nos pays. Mais comment faire face
aux nombreuses difficultés qu’elle engendre
dans ces pays ?

SUJET 34: L’exploitation et la bonne


gestion des ressources naturelles, la mise
en place d’un système de coopération et
d’intégration cohérente, l’appropriation
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rationnelle du progrès technique et
scientifique sont des facteurs pouvant
favoriser un développement rapide des
régions sous développées. Expliquez et
commentez.
TRAITE DU SUJET
Le processus de développement des pays
pauvres exige la mise en œuvre maintes
politiques ou stratégies parmi lesquels figurent
en bonne place l’exploitation et la bonne
gestion des ressources naturelles, la mise en
place d’un système de coopération et
d’intégration cohérente, l’appropriation
rationnelle du progrès technique et
scientifique. Quelle l’importance de ces
éléments dans le développement des régions
sous développées ? La réponse à cette
question nous amènera à aborder au cas par
cas chaque élément en termes d’importance.
En effet, le développement est
selon le professeur François Perroux,
« l’ensemble des changements mentaux d’une
population qui la rende apte à accroitre
durablement et cumulativement son produit
réel global ». La marche vers ce processus
exige la combinaison des facteurs très
déterminants tels que : l’exploitation et la
bonne gestion des ressources naturelles, la
90
mise en place d’un système de coopération et
d’intégration cohérente, l’appropriation
rationnelle du progrès technique et
scientifique. Leur rôle et place dans le
processus de développement réside au niveau
de l’importance de chacun de ces éléments.
L’importance de l’exploitation et la bonne
gestion des ressources naturelles : les
ressources naturelles constituent l’ensemble
des dons de la nature (les ressources
minières, énergétiques, halieutiques,
forestières,…). Leur existence favorise les
activités du secteur1, permet de fournier les
matières premières nécessaires à
l’implantation des industries. Leur exploitation
normale peut stimuler la croissance
économique surtout dans les secteurs 1 et 2 et
contribue ainsi à une amélioration
considérable des conditions de vie et de travail
des populations.
L’importance de la coopération et de
l’intégration : en cette phase de la
mondialisation, il est établit clairement qu’une
nation ne peut évoluer en restant replier sur
elle-même, il devient donc objectivement
nécessaire voir indispensable pour les
différentes nations de coopérer et au besoin
d’intégrer leur économie, car ces politique
permettent : aux pays pauvres de bénéficier
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de l’assistance financière et technique des
pays opulents, de procéder à une réduction de
leur contrainte extérieure, de bénéficier de
l’assistance humanitaire en cas de
catastrophe, de développer leur relations
commerciales, de stabiliser leurs grandeurs
macro-économiques, d’assurer la parfaite
mobilité des personnes et de leurs biens,..
L’importance du progrès technique et
scientifique : en tant que pays non
industrialisés, l’acquisition du progrès
technique et scientifique aidera à coup sûr à :
valoriser nos ressources sur place,
transformer les structures politiques,
culturelles, sociales et matérielles de nos
Etats ; le progrès scientifique et technique
permet également de réduire le cout de
production dans les pays pauvres, de
maximiser les profits, de créer des emplois et
donc de freiner la fuite des cerveaux,
Il ressort clairement de cette analyse qu’un
développement rapide et certains de nos pays
est bien possible sous réserve d’une réelle
application des stratégies susmentionnées.
Mais la grande question reste à savoir à
quand tout cela sera-t-il possible ?

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