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accent particulier sur ce contraste entre pays
sous- développés et pays développés. De ce
point de vue, ce manuel est un support
didactique de travaux destiné aux élèves
candidats au baccalauréat leur permettant
d'aborder avec sérénité l'épreuve d'économie
politique. Ce document est aussi un guide
pratique à travers lequel le candidat pourra
trouver des pistes de résolution des sujets
susceptibles d'être donnés pendant les
examens nationaux .Cependant le candidat
doit trouver ici non pas un travail tout fait, mais
un travail sur la base duquel il pourra puiser
des arguments pour les adapter au contexte
du sujet auquel il fait face .Loin d'être un
copier- coller, ces propositions de sujets
traités portant sur tous les grands chapitres du
programme et en même temps les anciens
sujets susceptibles de revenir sous une autre
forme.
C'est le lieu aussi de souhaiter bonne chance
à tous les candidats.
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Sur le plan politique : la toute première
condition politique car, elle est liée aux
conditions sociopolitiques dans les Etats.
La garantie de la sécurité et de la justice.
Les conditions socioculturelles.
Les conditions économiques.
Définir une politique de planification
décentralisée. La politique ne peut pas se
séparer de l’économie, un économiste Russe
disait qu’une économique ne peut être
planifiée et orientée sans une politique
économique bien structurée : « nous ne
pouvons pas parler de reformes sans au
préalable qu’il ait l’existence des bases
politiques ». Parler des bases politiques c’est
signaler les manières d’orienter l’économie (la
bonne gouvernance).
La mobilisation des ressources internes : elle
occupe une place importante dans le
développement des pays car elle est
nécessaire, la mise en valeur de toutes les
richesses dont dispose un pays.
Elles sont très indispensables, elles reposent
essentiellement sur :
Les ressources matérielles
Les ressources immatérielles, d’une manière
générale la bonne gestion de toutes ces
ressources doit persuader les agents
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économiques à l’épargne, à se faire de leurs
richesses (bijoux, or, argent, des terres).
La mobilisation des ressources internes est un
facteur essentiel qui consiste à détruire les
mentalités de thésaurisation improductive des
ressources et d’une bonne planification. Seule
la mobilisation des ressources internes permet
une production de qualité et à rassurer une
auto suffisance alimentaire et une exportation
bénéficiaire.
SUJET Bac 1993 : «Actuellement les
problèmes politiques prennent le dessus
sur les reformes économiques ».
A votre avis, que faut-il faire, s’attaquer
aux reformes économiques ?»
TRAITE DU SUJET
Politique et économie sont deux concepts
strictement et étroitement liés dans le
processus de développement d’un Etat. Ces
deux concepts politiques et économiques vont
tous ensemble . Les problèmes politiques
prennent le dessus sur les reformes
économiques. Il est très essentiel de faire face
à ces deux pour favoriser un développement
harmonieux.
Entre les problèmes politiques et les reformes
économiques que faut- il attaquer en première
position ?
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Actuellement le constat prouve que les
problèmes politiques prennent le dessus sur
les reformes économiques. A notre avis, il faut
d’abord essayer de trouver des bases
politiques pour pouvoir s’attaquer aux
reformes économiques.
Nous parlons de politiques économiques dans
les sociétés, avant de parler de l’économie
politique, cherchons d’abord à trouver des
solutions aux problèmes politiques qui
participent à l’implantation et à la sauvegarde
de la sécurité de l’économie : politique sans
économique est impuissante et l’économie
sans politique s’envoile, il existe entre elles
une interdépendance. car la politique au
premier plan est indispensable avant de créer
des reformes économiques et s’attaquer aux
questions économiques ainsi aura le jour un
développement indépendant et harmonieux.
Donc, de nos jours nous constatons un fait
dans nos Etats, les problèmes politiques qui
prennent le dessus sur les reformes
économiques: une stabilisation et un
développement rapide et adéquat dont la
nécessité pour nous est d’abord de trouver
des bases politiques pour pouvoir s’attaquer
aux reformes économiques, faire face aux
questions économiques.
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SUJET Bac 1998 : Quel rôle de l’Etat dans
les principes ,modèles et la stratégie du
développement ?
TRAITE DU SUJET
Avant d’examiner ce sujet, essayons de
définir l’Etat qui est le terme dominateur de la
question. Selon le "Petit Larousse", l’Etat est
une entité politique constituée d’un territoire,
d’une limite par des frontières d’une population
et d’un pouvoir constitutionnalisé.
Ici, il est question de souligner le rôle de l’Etat
sur différents plans notamment économique,
social, culturel et politique.
En effet, l’Etat étant l’ensemble des pouvoirs
publics, il doit à cet effet exprimer ses actions
dans la stratégie de développement
économique.
Dans ces conditions, le pouvoir public a pour
rôle fondamental de dominer le secteur
primaire et en commençant très bien sûr par
l’agriculture. Car comme le dit un économiste
"l’agriculture est la pierre angulaire pour tout
progrès économique durable".
Partant ainsi sur le plan économique, l’Etat
doit renforcer ses fonctions classiques, à
savoir la fourniture des biens publics et
assumer les équilibres macroéconomiques.
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En terme clair, l’Etat dans ses actes doit venir
auprès des paysans cultivateurs en leur
octroyant des outils de travail performants,
cela peut faciliter le labeur des paysans.
Toujours est-il que, l’Etat a également un rôle
éminent entre les bailleurs de fonds et les
sociétés, autrement dit il doit être arbitre entre
les deux parties citées plus haut.
Cependant soulignons à ce niveau que les
monopoles doivent être surveillés et les
activités financières ne doivent pas être
négligées.
TRAITE DU SUJET
Le développement peut se comprendre de
nos jours comme une amélioration quantitative
des conditions de vie d’existence. Il se traduit
à cet effet par des conditions alimentaires ; le
revenu, les problèmes sanitaires,
d’infrastructure ou une vie classique.
La guinée comme certains pays en voie de
développement est caractérisée par
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l’extrême pauvreté, le manque d’électricité,
d’eau, faiblesse des infrastructures sanitaires,
la misère, la sous- alimentation et la faiblesse
des revenus ne permettent pas aux citoyens
de jouir pleinement de leur vie.
Quelles sont les voies et moyens de recours
pour atteindre la croissance économique
souhaité?
En effet la pauvreté de la guinée s’explique
par la faiblesse de l’économie nationale .Cette
faiblesse de l’économie s’explique par des
causes nombreuses.
L’absence ou manque de bonne gouvernance,
la corruption, l’impunité, la gabegie financière
entretenue, le manque de concertation
politique; tout ce constat amène les
conséquences désastreuses qui se traduisent
par le chômage des jeunes du fonctionnement
de l’administration, manque de crédibilité de
l'Etat envers ces bailleurs de fond; d’où la
faiblesse des investissements.
En somme la guinée a intérêt à aller vers un
changement en optant pour un système libéral
dans la gestion des biens publics.
La bonne mobilisation des ressources
matérielles, en faisant appel à des cardes
compétents et intègres. En luttant contre la
corruption, l’impunité en créant les conditions
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d’équilibre macro-économique par un plan de
développement sectoriel et structurel.
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- Sur le plan politique : elle prône le
respect de la souveraineté des Etats et leur
intégrité territoriale, sous la non ingérence
dans les affaires intérieures d’un Etat membre
de la communauté ;
- Sur le plan social : c’est de renforcer la
solidarité et instaurer la paix ;
- Sur le plan économique : elle
recherche à promouvoir la coopération et le
développement des Etats membres, à assurer
le développement équilibré et harmonieux de
l’économie des Etats membres, élever le
niveau de vie des peuples, maintenir la
stabilité économique tout en se basant sur le
domaine industriel, agricole commercial et sur
les questions monétaires (l’UEMAO) ;
Pour toutes les difficultés donc, il est
indispensable pour l’Afrique d’appliquer
l’intégrité économique en vue de stabiliser un
développement le plus cohérent et
harmonieux économique et social.
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TRAITE DU SUJET
L'emprise des pays développés sur les pays
sous développés se manifeste clairement
dans leurs relations commerciales mutuelles.
Les Etats du tiers monde exportent surtout les
produits primaires vers les pays industrialisés,
et reçoivent des produits fabriqués.
L’échange inégal : fléau au progrès des pays
en voie de développement. Leurs difficultés
proviennent non pas de cette orientation de
leur économie mais d’une autre cause : la
détérioration des termes de l’échange. Il n’y a
en effet, un siècle, les denrées coloniales
étaient écoulées vers la métropole, à prix
relativement élevé. La détérioration des
termes de l’échange (pour les pays du tiers
monde) a depuis lors été rapide. Cet état de
fait a entrainé un pillage systématique des
ressources naturelles des pays sous
développés : vu le rôle que ceux-ci jouent
dans les échanges internationaux: exportation
des produits primaires sur le marché mondial,
les pays du tiers monde occupent une place
minoritaire des échanges de produits, sont
victimes d’exportation aigue par le moyen de
la détérioration constante de leurs termes
d’échange. C’est ce qui entraine le déficit de
leur balance de paiement.
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Le commerce extérieur est une source
d’aggravation des inégalités entre pays
avancés et pays en retard, un instrument de
spoliation, qui en déclenchement un
processus de déséquilibre de pauvreté.
L’échange inégal, à cet effet constitue ou un
mal, un frein, ou un obstacle au progrès des
pays en voie de développement.
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victime la population, alors l’économie
devient de plus en plus déficitaire.
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propre aux économies capitalistes qui sont
mieux indiquées.
Intégration de production : Basée sur la
division systématique du travail au niveau des
pays membres, chacun se spécialise dans un
domaine d’activité donné. Il faut noter que ce
type d’intégration est propre aux économies
capitalistes.
En conclusion, nous dirons que l’intégration
économique est l’une des formes les plus
efficaces pour lutter contre le sous
développement. Mais ces tentatives
d’intégration sont souvent victimes des
multiples problèmes, moyens de paiement de
recette douanière, surtout le développement
économique inégal.
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En effet, les causes de faiblesses du transport
se résument :
Causes naturelles : dues à l’alternance de
deux saisons (sèche et pluvieuse) donc à la
rigueur du climat, aussi le problème de relief
(accidenté) ;
Causes historiques : liées à la colonisation et
s’expliquent par le fait qu’on n’a pas cherché à
développer les routes, mais les chemins de fer
pour le transport des pacotilles etc..
Causes culturelles : liées aux manques de
capitaux. La caractéristique fondamentale des
réseaux de transport s’expliquent par
l’influence des routes (80000km) de routes
bitumées en Algérie contre 6 000000km au
USA), de voies fluviales et maritimes.
Le transport aérien est assuré par les grandes
compagnies internationales (Europe, USA,
Asie). Ces différentes causes engendrent
plusieurs conséquences qui sont :
- Quand les transports sont faibles, les
dimensions des marchés sont faiblement
rétrécies ;
- La faiblesse des transports a un impact
considérable sur l’économie des pays
pauvres ;
- Ralentit le rythme de production des
biens ;
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- Défavorise considérablement la
distribution des produits. Toutes ces
conséquences sont à la base de la faiblesse
du revenu national.
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dans le monde a donc deux aspects : la sous
alimentation et la malnutrition.
Les problèmes socioculturels:
Ils occupent la sphère de la formation
intellectuelle de la santé par l’OMS
(organisation mondiale de la santé) les
populations du tiers monde des maladies de
masse (paludisme, maladie vénérienne,
parasitaire, VIH, SIDA…) avec un taux de
mortalité élevé par rapport à l’occident. Cette
population dans leur grande majorité n’a pas
accès aux soins primaires et à l’eau potable.
Les taux de mortalités sont évalués à 17% en
Amérique latine, 20 à 25% en Afrique de 28 à
32% en Asie contre 10% en Europe et moins
de 10% en Amérique du nord.
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de la vie économique en terme général d’un
pays.
Un pays dit sous développé lorsqu’il ne
parvient pas à couvrir pour la majorité de sa
population les frais fondamentaux du statut
humain de la vie.
L’hypertrophie du secteur tertiaire étant un
facteur du sous développement ce qui nous
amène à chercher le comment ?
l'hypertrophie se focalise sur les secteurs
suivant: commerce-banque-assurance-
administration. En un mot c’est le secteur des
prestations de service ; à l’opposé des
activités relatives au secteur primaire et
secondaire qui sont relativement faible. On
assiste dans les sous développés à une
croissance exagérée ou anormale du secteur
tertiaire.
Cette masse des travailleurs improductifs
occupés dans ce secteur obtient un revenu
supérieur à celui des travailleurs des secteurs
primaires et secondaires. Cette situation
entraine des conséquences néfastes dans
l’économie des pays sous développés du fait
que la part des deux premiers secteurs
produisant les biens et services diminuent face
au produit intérieur brut (BIP). Par exemple en
1997. La part du secteur tertiaire dans les BIP
de la guinée était de 48,41%.
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De nos jours d’immenses forces productives
restent bloqués par le secteur tertiaire, alors
que les secteurs productifs en nécessitent
considérablement.
Pour le développement normal il faut :
a- L’indépendance politique
b- L’existence et l’application des
principes démographiques ;
c- La bonne gouvernance
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eau, vent, soleil, etc..) restent encore
inexploitées par manque de capitaux et ne
sont que partiellement utilisées.
Les différents secteurs de l’économie
(primaire, secondaire, tertiaire) ont besoin de
l’énergie pour leur bon fonctionnement.
Les pays développés produisent et
consomment près de 85% de l’énergie
mondiale, alors que les pays sous développés
ne consomment que 10%.
Cette faiblesse de l’énergie est l’une des
causes de la faiblesse de l’industrie dans les
pays sous développés ne consomment que
10%.
Cette faiblesse de l’énergie est imputable à un
certain nombre de facteurs dont la faiblesse
de l’infrastructure, des moyens financiers et
d’investissement, le sous emploi du matériel
existant et la faiblesse de l’épargne.
a- Les stratégies que la république de
guinée doit utiliser pour combattre la pauvreté
est la résolution du chômage des jeunes en
adoptant un système libéral dont la bonne
gouvernance constitue la base de la réussite,
la bonne transparence dans la gestion des
biens publics.
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SUJET BAC 2011 TSM: Le S/D des uns
dit-on est une conséquence du
développement des autres expliquez.
TRAITE DU SUJET
Les concepts de développement et de sous
développement figurent de nos jours parmi les
thèmes les plus étudiés dans la littérature
économique. Ces deux notions bien que
distinctes entretiennent une certaine relation
en cela que la dernière apparaît comme une
résultante de la première. Autrement dit, le
sous développement est une conséquence du
développement. En quoi cela peut-il
s’expliquer ? bien houleux que soit le débat,
une interprétation de ces concepts est
d’avance utile en vue d’un véritable examen
des facteurs économiques ou externes du
S/D.
En effet, le développement et le sous
développement sont respectivement :
Selon François Perroux : « l’ensemble des
changements mentaux d’une population, qui la
rendent apte à accroître cumulativement et
durablement son produit réel global ». Selon
Charles Bethleem : « une économie sous
développée est une économie exploitée,
déséquilibrée, dominée et assujettie à
l’impérialisme». Cette dernière définition
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présente le sous développement comme un
véritable produit du développement. Cela pour
dire que les causes réelles du sous
développement résident au plan externe ou
tout au moins économique. Ainsi, il y a lieu de
démontrer que le sous développement est non
seulement fruit d’une domination, mais aussi
d’une dépendance.
En premier lieu, le sous développement est un
produit de la domination économique. Cela se
traduit par les tristes réalités historiques de la
traite négrière (durant l’accumulation primitive
du capital) et de la colonisation. Ces
évènements ont entraîné : le dépeuplement
des continents dominés, l’épuisement de la
force de travail, la faiblesse de la production,
le baffouement des structures politiques et
administratives, la remise en cause de la
culture matérielle des peuples, les préjugés
sociaux (ethnocentrisme, régionalisme,…),
l’exploitation des ressources du sol et du sous
sol, le paiement obligatoire des impôts et effort
de guerre, la perte de liaison entre les activités
économiques,… tous ces facteurs ne profitent
qu’à l’occident qui s’enrichit et vont au
détriment du tiers qui s’appauvrit.
Dans un second lieu, le sous développement
est à l’heure actuelle le fruit d’une
dépendance. Cela se traduit par les effets
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négatifs qu’entrainent l’échange inégal dans le
commerce international, l’exploitation
financière et le transfert de la technologie sur
nos pays. A ce titre citons : la forte
détérioration des termes de l’échange, le
déficit de la balance commerciale, la faiblesse
du revenu national, l’insuffisance de l’épargne
interne ; la prise des décisions économiques à
l’extérieur de nos pays, la capitalisation des
économies pauvres ou la fuite des capitaux,
l’élevage des taux d’intérêt, la non
transparence du marché de la technologie, le
coût élevé de l’assistance technique, la fuite
des cerveaux,… Tout cela accroit vis-à-vis des
pays riches capitalistes.
Au regard de toute cette analyse, l’on peut
conclure que le retard économique et social
des pays du tiers monde est une conséquence
directe de leur domination vis-à-vis de
l’occident. Toute fois, il est utile de se
demander quand et comment nos pays
sortiront de cette situation ?
Seul l’avenir nous édifiera !
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colonisation alors qu’elles existaient déjà en
occident des siècles auparavant.
3èmement la démocratie préalable à
tout vrai développement ayant existé en
Europe depuis le XVIIIème siècle a encore du
mal à être acceptée dans les pays pauvres en
général et particulièrement ceux de l’Afrique
en cette ère de la mondialisation.
Rappelons également que tous ses arguments
seraient insuffisants si l’on ne signale pas que
la révolution industrielle demeure encore
inconnue dans les pays pauvres.
- Selon la conception Marxiste, loin
d’être un simple retard de développement, le
sous développement reste et demeure une
dépendance c'est-à-dire une domination.
Justifier ce point de vue revient à démontrer
que le sous développement est une
conséquence du développement, autrement
dit parler des causes économiques de ce
phénomène. A ce titre les retombées de
l’échange inégal dans le commerce
international, l’exploitation financière et la
dépendance technologique serviront
d’illustration. Ces éléments caractéristiques
des relations nord-sud ou centre périphérique
entraînant : la forte détérioration des termes
de l’échange avec tous ses corolaires : la
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baisse des recettes d’exportation, le déficit, de
la balance commerciale, la faiblesse du
revenu national, l’insuffisance de l’épargne
interne ; la décapitalisation des économies
pauvres sur les bénéfices réalisés par les
unités de production présentes vers les pays
d’origine ou précisément vers le centre ;
l’assistance étrangère coûteuse, les droits
d’usage de la technologie qui entraîne la fuite
des cerveaux. Tous ces éléments démontrent
ainsi que le sous développement est une vrai
dépendance des pays pauvres vis-à-vis de
ceux riches ; autrement dit c’est la résultante
de la domination des puissances capitalistes
sur les pays.
De tout ce précède il ressort que le sous
développement est non seulement un retard
de développement mais aussi et surtout une
dépendance ou une domination. De ce fait, il
convient de s’interroger sur les stratégies à
adopter pour résoudre les nombreux
problèmes qu’engendre le mal du sous
développement.
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dominante dans les pays riches, la situation
est toute autre dans nos pays ou cette activité
quasiment absente. Les quelques rares
industries qui existent sont basées sur
l’extraction (relevant du secteur primaire et
non secondaire) et autres industries légères.
Mais les véritables industries restent encore
un idéal pour nos pays. Cette triste réalité tient
lieu de cause, conséquences et solutions.
Les raisons justifiant la faiblesse de l’industrie
dans nos pays sont multiples ; entre autres
citons.
- Au plan naturel : la pauvreté du sol et
du sous sol, le relief trop accidenté ;…
- Au plan humain : la fuite des cerveaux,
le manque de cadres qualifiés ;..
- Au plan technique : la dépendance
technologique, le déficit énergétique, la
faiblesse des équipements et leur non
entretien ;
- Au plan économique: l’absence d’une
politique industrielle fiable, le manque de
capitaux, la faiblesse des investissements.
Cette faiblesse du secteur industriel peut avoir
pour répercussions : la faiblesse de la
production, l’accroissement des importants, le
déficit de la balance commerciale, la faiblesse
du revenu national, la dépendance
économique et financière, l’hypertrophie du
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secteur tertiaire, le chômage déguisé des
jeunes, la pauvreté, l’insécurité,…
Pour palier à ce désastre, les mesures ci-
après sont envisageables. Une véritable
protection de l’environnement ; la formation,
l’emploi et la motivation des cadres, la lutte
contre la fuite des cerveaux, le remplacement
des techniciens étrangers par des cadres
locaux, l’encouragement des investissements
directs étrangers, l’entretien correcte des
équipements existant ; …tout cela sans oublier
une véritable résolution des problèmes
énergétiques.
De l’analyse ci-dessous, l’on conclut que la
faiblesse industrielle que connaissent les pays
du tiers monde peut être éradiqué si toute fois
les mesurent y affairant sont bien appliquées.
Mais à quand cette correcte application ? Seul
le temps nous édifiera.
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production à nouveau ; la réduction de la
pauvreté;
Aspect qualitatif : l’élaboration des
projets de recherches scientifiques et des
politiques économiques, la combinaison des
forces productives ; les innovations
scientifiques, techniques et technologiques..
La qualité des ressources humaines est
indispensable au développement car tant
valent les gommes, tant vaut la nation.
- Les ressources financières : permettent
les investissements ; font face aux dépenses
de l’Etat par l’impôt ; jouent une fonction
sociale salariale, économique, assure la
relance économique, assurent l’équité
sociale,.. Ainsi, la bonne gouvernance et la
mobilisation des ressources internes
demeurent indispensables pour assurer le
développement socio-économique de nos
pays. Toute fois, rappelons que pour parvenir
à une bonne gouvernance il faut : lutter
efficacement contre la corruption, instaurer un
ordre juridique rigoureux et rationnel,
améliorer les conditions de vie des travailleurs,
assurer l’adéquation entre la formation et
l’emploi… ; et pour mobiliser les ressources
internes il faut : protéger l’environnement,
mener des études de prospection, réviser les
conventions d’exploitation sur la base du
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gagnant-gagnant, aménager les espaces
cultivables, mettre en place des infrastructures
modernes (RM) ; faire le recensement de la
population et sa sensibilisation lutter contre
l’analphabétisme, garantir la formation,
l’emploi et la promotion des cadres (RH) ;
recenser les contribuables, lutter contre la
fraude et la corruption, prôner une bonne
gouvernance (RF).
Bref la BG et la MRI sont des conditions sin
qua-non pour sortir nos pays du sous
développement. Toute fois l’on se demande à
quand le développement tant souhaité ?
TRAITE DU SUJET
De toute l’analyse économique, le sous
développement est sans nul doute à l’heure
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actuelle l’une des notions les plus débattus et
les plus controversées. Ce phénomène
présente une complexité de définitions mais
ne facilité de caractéristiques. En quoi cela
peut –il s’expliquer ? Avant de faire un
examen sur les commentaires de définition et
les caractéristiques du sous développement
aperçu historique sur ce phénomène est
important.
En effet, le sous développement est une
notion très récente apparue dans la littérature
économique au début des années 50 mais qui
désigne une réalité très ancienne. Il apparaît
ainsi comme une homogénéité historique en
cela que dans le passé tous les pays pauvres
s’identifiaient à travers deux traits
fondamentaux à savoir : la méconnaissance
de la révolution industrielle au XVIIIème siècle
et la domination coloniale ; mais une
hétérogénéité actuelle car le sous
développement varie de nos jours d’une
région à une autre. Le phénomène est
multiforme, diverse et varié. Et c’est pourquoi il
connait une multitude de définition. Pour les
besoins du présent sujet nous donnerons
quelques essais de définition de certains
auteurs.
- Pour les économistes libéraux, « le
sous développement est un simple retard de
50
développement » selon eux, tous les pays
doivent obéir à un schéma d’évolution qu’ils
nomment étapes de la croissance
économique. Ce sont : la société traditionnelle,
les conditions préalables au démarrage, le
démarrage ou ‘’take off’’, la marche vers la
maturité, et l’ère de la consommation de
masse, cette analyse à des limites car tous les
pays surtout ceux du tiers monde n’ont pas
forcement les mêmes réalités que l’occident,
et surtout qu’on ignore à quelle étape de ce
processus de développement se trouvent les
pays pauvres aujourd’hui.
- Pour les Marxistes « le sous
développement est une dépendance ou une
domination ». cette analyse fait du sous
développement un véritable produit du
capitalisme ou une conséquence réelle du
développement de l’occident. Ainsi, le sous
développement peut avoir pour causes que
des facteurs économiques. Mais de nos jours
ce point de vue est limité car indépendamment
des facteurs économiques, il existe d’autres
facteurs qui aident à mieux expliquer ce
phénomène.
- Pour Pierre Moussa « un pays sous
développé ne peut se définir que par rapport à
un pays développé ». cette conception
relativise le phénomène du sous
51
développement car Pierre Moussa fait de tous
les pays du monde des pays sous développés
à l’exception du pays le plus avancé.
- Selon Jean de l’argentage : « le sous
développement est le faible degré d’utilisation
des ressources naturelles ». cette conception
a aussi des limites car elle admet seulement
les ressources naturelles comme ressources
de développement, oubliant ainsi le rôle
prépondérant des ressources humaines et
financières dans le processus de
développement.
- Pour Charles Bethleem : « une
économie sous développée est une économie
exploitée, déséquilibrée, dominée et assujettie
par l’impérialisme ». Cette analyse fait du sous
développement un phénomène passager. De
tous ces essais nous pouvons admettre
l’interprétation de François Perroux qui
explique le phénomène tel qu’il existe sans
tenir compte d’une relation de cause à effet.
« un pays est sous développé lorsqu’il ne
parvient pas à satisfaire pour la majorité de sa
population, les frais fondamentaux du stat
humain de la vie ».
Face à cette difficulté de définir le sous
développement se trouve une facilité de le
reconnaitre ou le caractériser. Ainsi, les
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caractéristiques des pays du tiers monde sont
ordre économique, humain et culturel.
- Les caractéristiques économiques
comprennent : la faiblesse de l’agriculture et
de l’élevage, la faiblesse de l’industrie et de
l’énergie, l’hypertrophie du secteur tertiaire, et
la faiblesse du revenu national.
- Les caractéristiques humaines
comportent : les problèmes démographiques
alimentaires, sanitaires et surtout l’absence
d’une classe moyenne.
- Les caractéristiques socioculturelles
englobent : l’analphabétisme, l’extrême et le
chômage.
- De tout ce qui est élucidé », il ressort
que le sous développement est contraste, un
phénomène difficile à définir mais à
reconnaître. Néanmoins, quelle est l’origine de
ce phénomène?.
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surtout l’instabilité politique. En quoi ce
phénomène est-il un handicape au progrès
socio-économique ? Aussi importante que soit
la réponse à cette question, une analyse
sommaire sur les causes et manifestations de
ce phénomène, s’impose au préalable.
En effet, outre les causes économiques du
sous développement découlant des retombées
négatives des activités économiques
internationales, des facteurs non économiques
dits politiques et institutionnels, aident
aujourd’hui à mieux expliquer le retard socio-
économique des pays pauvres. Ce sont entre
autres : l’absence d’un ordre juridique
rationnel, la difficile alternance au pouvoir, la
mauvaise gouvernance, l’insécurité et aussi et
surtout l’instabilité politique. De toute cette
liste, notre analyse portera sur l’instabilité
politique. Elle peut être définie comme étant le
déséquilibre ou la désarticulation au sein des
institutions de l’appareil gouvernemental d’un
pays. En d’autres termes, c’est le
disfonctionnement au niveau des organes
devant réguler la vie d’un Etat.
L’instabilité politique est de nos jours un
véritable attribut des pays du tiers monde. Elle
est secrétée par l’inégalité dans le partage du
pouvoir économique. Un régime politiquement
instable se reconnait par : la cacophonie au
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sommet de l’Etat, la rupture du dialogue au
sein de la classe politique (entre l’opposition et
la mouvance présidentielle), la prééminence
du pouvoir exécutif sur les autres pouvoirs
(législatif et judiciaires) qui remet en cause le
principe de la séparation des pouvoirs, la
succession anormale des régimes et
gouvernements, la difficile alternance au
pouvoir….Les véritables éléments justifiant
l’instabilité politique comme un frein au
décollage socio-économique des Etats
résident au niveau des néfastes
conséquences qu’engendre de phénomène.
Entre autres citons: la naissance des tensions,
considérons et frustrations sociales; les putsch
ou coups d’Etat ; les guerres civiles ; les
conflits ethniques et tribaux ; le non respect de
l’autorité de l’Etat ; l’inefficacité et la médiocrité
des services publics ; l’isolement diplomatique
et la rupture de toute assistance étrangère ; la
fuite des capitaux, la perte des
investissements et la chute de la production,
…en grosso modo toute chose faisant échouer
les projets de développement et enfonçant nos
pays dans l’abîme du sous développement.
Au regard de tout ce qui précède, force est
de reconnaître que l’instabilité politique est un
mal qui bloque dangereusement l’évolution
sociopolitique de nos pays et face au quel des
55
mesures doivent être envisagés. Alors quelles
sont les stratégies à adopter pour pallier à ce
mal ?
SUJET 24: Décrivez la mauvaise
gouvernance puis dégagez ses causes et
conséquences sur l’évolution des pays
pauvres ?
TRAITE DU SUJET
Les obstacles liés au développement socio-
économique de nos pays sont multiples et
variés. Au titre de c’est obstacles figure en
bonne place la mauvaise gouvernance.
Quelles sont les caractéristiques, causes et
conséquences de ce phénomène ? Bien que
notre argumentation consiste essentiellement
à répondre à cette question, il est au préalable
utile de planter le décor de cette situation.
En effet, les obstacles que rencontrent nos
pays sont nombreux. A cet effet on
dénombre : l’instabilité politique, l’insécurité, la
difficile alternance au pouvoir, l’absence
notoire d’un ordre juridique rationnel et
cohérent, mais également et surtout la
mauvaise gouvernance, tous facteurs
endogènes du sous développement. Pour ce
présent sujet, nous mettrons plus d’emphase
sur la mauvaise gouvernance. Elle peut être
saisie comme étant l’utilisation irrationnelle,
56
anarchique et malsaine des ressources dont
dispose un pays. Autrement dit, elle est
l’administration et la gestion opaques et non
transparentes de toutes les potentialités
économiques et humaines que recèle un pays,
une collectivité ou une organisation. Ce
phénomène caractéristique du mode de
fonctionnement des pays pauvres en
particulier a des caractéristiques, causes et
conséquences. Les traits par lesquels on
reconnait un pays mal gouverné sont entre
autres : la corruption généralisée, les
malversations de fonds et parfois d’écritures,
l’injustice, l’impunité.
La mauvaise gouvernance est produite le plus
souvent par l’inconscience, l’incompétence et
l’instabilité politique. Elle se manifeste le plus
souvent par : la corruption, l’impunité,
l’injustice, la violation des principes
démocratiques, la mauvaise orientation des
ressources humaines,…
Une mauvaise gouvernance engendre de
nombreuses conséquences sur l’évolution
socio-économique de nos Etats. Entre autres
citons : la remise en cause de l’autorité de
l’Etat, le sabotage du droit du peuple à être
informé sur les procédures et activités
exécutées par le gouvernement, le non
respect de la vision et de la mission que
57
s’assigne l’Etat, l’affaiblissement de la
responsabilité des fonctionnaires qui rend
inefficace et médiocre la productivité et les
rendements des services publics, le non choix
de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut au
profit des pots de vin ou des considérations
sociales, le découragement des investisseurs
locaux et étrangers, la non fréquentation de
l’Etat, le gaspillage des ressources et les
malversations financières et scripturales avec
tous leurs corolaires : cherté de la vie,
insécurité, pauvreté, chômage déguisé,… soit
toute chose remettant en cause le
développement économique et social normal
d’un pays.
De tout ce commentaire, retenons que la
mauvaise gouvernance est un frein au
développement socio-économique de nos
pays qui tient lieu de causes et nécessitant
solutions. Alors quelles mesures envisager
pour remédier à cette situation ?
59
- L’absence des pays de la périphérie
dans la quasi-totalité des instances ou sont
fixés les prix de vente des matières premières
dont ils exportent, et ceux des produits
manufacturés dont ils se procurent ;
- La non prise en compte par les Firmes
Multinationales des dépenses qu’entretiennent
les pays de la périphérie relativement à la
production, le conditionnement, l’emballage et
le transport des matières premières.
De cette inégalité découle une double réalité :
l’amélioration des termes de l’échange pour le
centre, et la détérioration des termes de
l’échange pour la périphérie.
Ainsi, parler du commerce international
comme un moyen de lutte contre la pauvreté
ou un facteur de croissance, revient à dégager
les conséquences de l’amélioration des
termes de l’échange. Entre autres citons:
- L’équilibre de la balance commerciale
ou tout au moins son excès ; l’amélioration
qualitative des recettes d’exportation ; la
consolation du revenu national et de l’épargne
interne, l’équilibre budgétaire, la multiplication
des investissements et la croissance de la
production ;… bref le progrès par ailleurs,
justifier le commerce international comme une
cause actuelle du sous développement, un
facteur de retard, un frein à la croissance
60
économique, consiste à énumérer les
conséquences de la détérioration des termes
de l’échange. Outre les perturbations
budgétaires, la détérioration des termes de
l’échange est un phénomène économique qui
se manifeste par la disparité entre les prix des
produits primaires et ceux industrialisés, et qui
engendre de nombreuses conséquences. A ce
titre notons :
- D’une part : le déficit de la balance
commerciale ; la baisse des recettes
extérieurs entrainant une baisse des capacités
budgétaires ; l’augmentation de la dette
extérieur ; la faiblesse du revenu national ;
l’insuffisance de l’épargne interne, la chute
des investissements ; la faiblesse et la
médiocrité de la production nationale;.
- D’autres part : la baisse des recettes
d’exportation ; l’insuffisance des ressources
budgétaires ; la création monétaire ; l’inflation ;
la dégradation du pouvoir d’achat, l’insécurité,
l’instabilité politique, la dégradation du niveau
de vie de la population, le chômage, la
pauvreté ;… bref toute chose de nature à
accentuer le retard socio-économique.
- A la lumière de ce qui précède,
retenons que le commerce international
occupe de nos jours une place de choix dans
les relations entre nations. Il apparaît à la fois
61
comme un facteur de croissance mais aussi
une cause de blocage économique. Mais en
réalité, le commerce international reste à
percevoir comme un véritable frein au progrès
économique et social de nos pays. Alors
comment se défaire de cette situation ?
65
SUJET 27: L’OMS se fixe pour objectif la
santé pour tous d’ici 2015 : dites selon
vous si les pays du tiers monde peuvent
atteindre cet objectif et justifiez votre
réponse.
TRAITE DU SUJET
L’actualité socio-économique des pays du
tiers monde en ce début du XXIème siècle
restent dominé par les objectifs du millénaire
pour le développement définis par les grandes
institutions internationales. Au titre de ces
objectifs figure la santé pour tous d’ici 2015
prônée par l’organisation mondiale de la
santé. Nos pays peuvent ils être à ce rendez
vous ? Comment y arriver ? Aussi utile que
soient les réponses à ce duo d’interrogations,
notre démarche consistera d’abord à un
examen critique sur les causes et
conséquences, ainsi que l’état des lieux sur
les acquis et défis liés aux problèmes
sanitaires, en vue de préciser clairement notre
position.
En effet, alimentation pour tous, emploi pour
tous, eau et électricité pour tous,. ; santé pour
tous, sont les objectifs à atteindre d’ici 2015
par les pays pauvres. A ce titre, nous mettons
plus d’emphase sur la santé pour tous fixée
66
par l’OMS en raison des besoins d’étude de ce
présent sujet.
Aujourd’hui, les pays du tiers monde sont les
pôles où convergent toutes les grandes
maladies : paludisme, choléra, onchocercose,
tuberculose, la fièvre typhoïde et surtout le
VIH/SIDA. Ces maladies s’expliquent par de
nombreuses causes dont : l’analphabétisme
des populations, la pauvreté, l’insuffisance du
personnel sanitaire et souvent son
incompétence, la vente anarchique et illicite
des produits, la malnutrition et la sous
alimentation, le manque d’infrastructures
sanitaires, la rareté des soins et leur cherté,
l’inapplication des règles d’hygiènes, la
prolifération incontrôlée des cliniques,..
Ces faits engendrent de nombreuses
retombées dont : la forte mortalité, la faiblesse
de l’espérance de vie, les flux migratoires, la
faiblesse de l’énergie physique et mentale, la
misère, les déséquilibres physiques et
mentaux,..
Consciente de toutes réalités, l’OMS a projeté
depuis 2000 l’objectif de la santé pour tous
d’ici 2015. L’état des lieux face à l’atteinte de
cet objectif révèle des acquis mais aussi des
limites ou insuffisances. Au titre des acquis, il
y a lieu de louer les efforts et action salutaires
consentis par les pouvoirs publics dans le
67
sens de la couverture sanitaire des
populations par le biais des campagnes et
journées nationales de vaccination, la gratuité
des soins de maternité (par les autorités de la
troisième république), l’installation dans les
quartiers des zones de traitement d’urgence,
la prise en charge des personnes atteintes de
certaines maladies graves (tuberculose, lèpre,
SIDA..), les sensibilisations médiatiques et la
révision des équipements de travail, sans
oublier la forte coopération avec les autres
institutions sanitaires et les ONG.
Cependant, malgré ces avancés, les défis à
relever sont encore de taille. A ce titre notons :
la non couverture des soins pour la majorité
de la population (car 60% de la population
n’ont pas accès aux soins de santés
primaires ; la proportion très faible des agents
de santé par rapport à la population à soigner ;
la situation dérisoire de l’hygiène publique, les
ravages soutenus encore par les maladies
telles que le choléra, le paludisme, la fièvre
typhoïde, ..et ce malgré l’avancée de la
science ; le difficile accès aux produits
pharmaceutiques, bref la santé publique reste
encore dangereusement menacée malgré tous
les efforts déployés et les défis sont encore à
relever et de taille.
68
En somme, il ressort de cette analyse que
les pays du tiers monde peuvent résoudre
leurs problèmes sanitaires en s’attaquant aux
causes et conséquences qui produisent ces
problèmes mais d’ici 2015. Alors nos pays ne
pourront malheureusement pas être présent
au rendez vous santé pour tous de l’OMS
prévu pour 2015. Alors quelles stratégies
doivent adopter nos pays pour une véritable
couverture sanitaire des populations et à
quand la santé pour tous dans nos pays ?
74
analphabétisme, chômage déguisé, extrême
pauvreté) avec tout leur cortège.
Ainsi pour pallier à cette situation et assurer
une véritable sortie de crise du pays, les
stratégies doivent être orientées vers deux
séries de mesures :
- Premièrement, les mesures politico-
juridiques ou préalable à un vrai
développement qui nécessitent : le
renforcement de la souveraineté nationale,
l’instauration et l’application des principes
démocratiques, la gouvernance, la reforme
des services de défense, de sécurité et de la
justice ;..
- Deuxièmement, les mesures
économiques ou conditions pour une
véritable indépendance économique qui
impliquent : la planification de l’économie
nationale, la mobilisation effective et la
gestion saine des ressources internes, le
renforcement de la coopération
internationale sur la base d’un partenariat
gagnant-gagnant, l’intégration
économique ;…
A l’issue de cette analyse, il advient qu’il est
bel et bien possible que la guinée sorte de
cette situation de crise qu’elle a toujours vécue
et accéder à un véritable progrès. Il reste
75
néanmoins à savoir quand finira le cauchemar
guinéen ?
78
SUJET 31: 1- Dégagez l’importance de
l’effort interne dans le développement des
pays sous développés.
2- Rôle et place des activités du
secteur primaire dans le
développement des pays développés
3- Quelles sont les formes
d’intégration que vous connaissez ?
TRAITE DU SUJET
Pour ce présent sujet, notre démarche sera
dissertative et cela question par question
Question 1
En général, le processus de développement
de nos pays exige plusieurs contraintes, parmi
elles figurent en première place la mobilisation
des ressources internes.
Quelle est l’importance de l’effort interne dans
le développement des pays sous
développés ?
En effet, l’effort interne s’identifie à toutes
les potentialités propres à un pays et destinés
à son développement. Ces potentialités sont
diverses, mais on peut les regrouper en trois
essentielles : les ressources matérielles, les
ressources humaines et les ressources
financières.
Ainsi, l’importance des ressources internes
dans le processus de développement réside
79
dans l’utilité marginale de chaque catégorie de
ressource interne.
A. Les ressources matérielles : il s’agit
d’une part des dons de la nature (ressources
minières, énergétiques, végétales,
agricoles…) et d’autre part des équipements
(installations électriques, centrales,
barrages,..) Les dons de la nature favorisent
les activités économiques de base
(agriculture, élevage, pêche,..) procurent les
matières premières nécessaires à
l’implantation des industries, contribuent au
comment, à l’alimentation, génèrent des
emplois surtout ruraux.
Les équipements permettent la mise en
valeur de ces ressources. Cependant,
l’existence de ressources naturelles ne
garantie pas le développement, car ces
ressources existent à bon marché sur le
marché mondial et peuvent attirer la
convoitise des grands monopoles.
B. Les ressources humaines : l’homme
n’est pas seulement une main et une tête,
mais un cœur et une intelligence. Les hommes
constituent les véritables ressources de
différentiation entre les nations.
La quantité et la qualité des hommes sont
indispensables au développement. Ce sont
eux qui en travaillant, réalisent toutes les
80
activités économiques, mettent en valeur les
autres ressources, élaborent les projets et
programmes de développement, par leur
travail, les hommes créent des richesses
nécessaires à la satisfaction des besoins,
améliorent leur environnement, font passer la
société d’une étape inférieure à une étape
qualitativement supérieure.
Le fonctionnement correct des institutions, la
crédibilité interne et externe d’une nation
dépendent des ressources humaines.
« tant valent les hommes, tant vaut la
nation ».
C. Les ressources financières : elles sont
les sources des capitaux internes
nécessaires au financement des actions de
développement.
La substance réside dans les trois fonctions
de l’impôt.
La fonction financière : là les ressources
financières servent à financer les charges
publiques, paiement des salaires des
fonctionnaires, dépenses de fonctionnement
des services publics, dépenses de
souveraineté,
La fonction économique : à travers l’impôt
(politique fiscale), l’Etat stimule les
opérateurs économiques à atteindre ses
objectifs de développement.
81
La fonction sociale : par le biais des
ressources financières l’Etat atténue les
injustices sociales en effectuant les
prélèvements sur les revenus les plus élevés
et en accordant de l’aide aux personnes
pauvres. Il ressort de cette analyse que les
ressources sont indispensables au
développement. Comment faut-il les
mobiliser ?
Question 2
Les activités économiques se déploient à
l’intérieur des sous ensembles que l’on
nomme secteur et qui contribuent au
processus de développement. Quels sont le
rôle et la place des activités du secteur
primaire dans le développement des pays
sous développés ?
Nous répondrons à cette question dans la
suite de notre analyse.
En effet, le secteur primaire est le domaine
des activités qui consistent à tirer directement
les éléments de la nature. Il comprend :
l’agriculture, l’élevage, la pêche, les forêts et
mines.
Le secteur primaire est le premier secteur de
base de la vie économique, dans les pays
sous développés ils sont le substratum
principal de la vie économique.
82
Ce secteur occupe près de 80% de la
population active des pays pauvres et
contribue dans les mêmes proportions au
produit intérieur brut (PIB) de ces pays. Les
activités du secteur primaire jouent un rôle très
déterminant dans la vie socio-économique des
pays pauvres.
Elles procurent tout d’abord l’essentiel des
denrées alimentaires : céréales, lait, viande,
poisson, œuf ;…
Fournissent les matières premières pour
l’implantation des industries, contribuent au
commerce à travers l’exportation des produits
agricoles, végétales, minerais créent des
emplois…..
En somme, le secteur primaire est
indispensable au développement des pays
pauvres. Mais comment faire face à la
faiblesse de production de ce secteur dans
nos pays ?
Question3
L’intégration économique est une politique
économique récente qui s’oppose sous
différentes formes.
Quelles sont les principales formes ?
C’est ce que nous verrons dans la suite de
notre traité.
83
En effet, l’intégration économique peut être
définie comme un processus par lequel des
pays souvent liés par la géographie, l’histoire
procède à la mise en place d’une communauté
économique au sein de laquelle ils seront tous
soumis aux mêmes principes.
C’est une stratégie qui remonte à l’après
deuxième guerre mondiale. L’exemple le plus
connu dans le monde est la CEE
(Communauté Economique Européenne).
L’intégration est un regroupement politico-
économique. Toutes les politiques
d’intégration se réfèrent toujours au système
socio-économique.
Ainsi, selon ces systèmes nous distinguons
deux formes d’intégration économique.
L’intégration économique des pays capitalistes
ou l’intégration par les marches. Exemple la
CEE qui à l’avantage d’assurer la parfaite
mobilité des facteurs de production entre les
pays membres de la communauté,
l’accroissement des produits dans le
commerce intra communautaire,
l’uniformisation des stratégies commerciales.
L’intégration des pays socialistes ou
intégration par la production qui est axée sur
le principe de spécialisation en terme de
production des pays membres et s’oppose à
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toute forme de concurrence entre les pays
membres. Exemple : la COMECOM
Il résulte donc de cette analyse, qu’il existe
pratiquement deux formes d’intégration :
l’intégration par la production et celle par les
marchés. Mais quelle est la forme qui convient
pour le développement de nos pays ?
87
En tant qu’activité du secteur tertiaire, les
transports comprennent des moyens et voies
savoir :
- Les moyens de transport, on peut citer
entre autres : les animaux (âne, cheval,…), la
bicyclette, la moto, les véhicules, les
locomotives, les avions, les navires.
- Quant aux voie au nombre de quatre :
la voie terrestre, la voie aérienne, la ferrée, la
voie fluviale et maritime.
Les transports sont d’une grande importance
dans la vie socio-économique, en ce qu’ils
vivifient la vie économique et sociale. Mais
malgré cette importance, les activités de
transport souffrent de grande faiblesse dans
les pays pauvres.
Parmi les nombreuses raisons qui justifient
cette faiblesse on peut citer : les raisons
naturelles (le relief accidenté, la densité du
réseau hydrographique, la nature des sols,..),
les raisons humaines (manque ou insuffisance
d’ingénieurs de route), les raisons
économiques (manque de capitaux, faiblesse
des investissements, absence de société de
transport,…), des raisons techniques (la
vétusté des infrastructures, l’obsolescence des
équipements de transport, les problèmes
d’entretien, la dépendance
technologique),…Ces multiples difficultés
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entrainent de graves conséquences sur la vie
socio-économique de nos pays.
Au plan social citons : les embouteillages en
milieu urbain, les pertes en vie humaines liées
aux accidents , les difficultés de mobilités
internes et internationales, l’insécurité le long
des routes…..
Au plan économique, la faiblesse des
transports entrainent : l’enclavement des
zones de production, le ralentissement des
échanges commerciaux, les exploitations des
ressources, les coûts élevés des frais liées
aux déplacements, problèmes d’écoulement
des produits surtout agricoles, les difficultés de
liaison entre zones de production et zones de
consommation, ..Bref toute chose de nature à
paralyser les activités socio-économique des
pays pauvres.
Il ressort de cette analyse, que la faiblesse
des transports paralyse la vie économique et
sociale de nos pays. Mais comment faire face
aux nombreuses difficultés qu’elle engendre
dans ces pays ?
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