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PROBLEMES

ECONOMIQUES ET
SOCIAUX
PROFESSEUR JAOUAD LAAMIRE
2EME- ANNÉE S3 GROUPE : 1 & 2

Année Universitaire : 2023 / 2024


Site personnel 2

u https://sites.google.com/prod/view/jaouadlaamire
Objectifs du cours 3

u Présenter les concepts fondamentaux des PROBLÈMES


ECONOMIQUES ET SOCIAUX afin de donner aux étudiants les bases
pour:

1) COMPRENDRE les phénomènes économiques et sociaux ;

2) ANALYSER ces phénomènes d’une manière théorique et pratique ;

3) ÉVALUER et proposer des RECOMMANDATIONS de politique socio-


économique.
Objectifs et prérequis
Ce cours vise à familiariser les étudiants avec les problèmes économiques et sociaux
que connaissent les pays développés et surtout les pays en développement. Il s’agit des
problèmes classiques de croissance, d’inflation, du chômage, et du déséquilibre
extérieur.

Ce document traite aussi les problèmes contemporaines qui touchent l’économie du


marché tels les enjeux liés aux inégalités, à l’environnement, à la mondialisation, et à la
crise financière.

Ce cours fait appel à certaines connaissances acquises dans le cadre des cours
d’introduction à l’économie et de la macroéconomie dispensés respectivement aux
semestres 1 et 2 de la filière économie et gestion.
Démarche 5

u Cours magistral : explication des notions + donner des exemples +


interactions
ØSuivre l’explication , prise de notes des informations non
projetées.
u TD: rappels + compléments de cours + exercices + interactions
u Travaux individuels : Recherches et lectures des rapports
institutionnels
u Examen : questions de cours + exercices
Références bibliographiques
6
1. Ouvrages de référence
• Perkins D.H., Radelet S., & D.L. Lindauer, (2008) Economie du
développement, 3ème édition, De boeck.
• Todaro, M.P. and S.C. Smith (2015). Economic Development, 12 th Edition,
Person.
2. Rapports
– Rapports du HCP (www.hcp.ma)
–Tableaux de bord sociaux
(https://www.finances.gov.ma/depf/SitePages/depf.htm )
– Rapports du PNUD sur le développement humain
– (http://www.undp.org/content/undp/fr/home/librarypage/hdr.html )
– Projets de loi de finances et documents y attachés (www.finances.gov.ma)
Quelques références 7

Bibliographiques

u HCP
u Ministère de l’Économie et des Finances
u BKAM
u OMD
u OCDE
u Banque mondiale
u FMI
Références bibliographiques
8

— Perkins D.H., Radelet S., and D.L. — Todaro, M. P. and S. C. Smith (2015)

Lindauer, (2008)
9

u En vue de satisfaire ses besoins de l’Homme s’est engagé dans


un processus de production de biens et services conduisant à
générer une activité dite économique. La mission de l’espèce
humaine fut ainsi d’augmenter , sans cesse, cet activité dans
l’objectif de garantir la production des moyens de subsistance
pour une population naturellement en expansion.
L’augmentation de l’activité économique est généralement
désignée par le terme de « croissance économique ».
u Le premier chapitre de ce cours sera ainsi consacré à la
présentation et à l’analyse du problème de la croissance
économique ainsi qu’aux termes qui lui sont proches tel le
développement.
10
u Toutes choses égales par ailleurs, la croissance de la population active
augmente mécaniquement le taux du chômage (les entrants sur le
marché du travail ne trouvent pas immédiatement un emploi). D’où la
nécessité de réaliser un certain niveau de croissance économique aux
fins de stabiliser l’emploi et de maintenir le taux du chômage dans des
niveaux acceptables. Le deuxième chapitre de ce cours traite le
problème du chômage et ses approches.
u Pour valoriser les effets de la croissance économique sur le bien être des
acteurs économiques, l’augmentation de la production devrait être
accompagnée d’une maitrise du taux d’inflation. Faute de ceci, on
risque d’induire les acteurs dans des situations d’illusions. Une section dans
ce cours traitera le problème d’inflation.
11

u Parfois les gains de la croissance ne sont pas équitablement


répartis entre les individus d’une société. Le problème de
pauvreté et des inégalités apparaissent à l’intérieur de la
société. Ces derniers feront l’objet du troisième chapitre.
SOMMAIRE 12
I. Les problèmes économiques et sociaux
Contemporains
Chapitre 1 : Croissance économique et développement

Chapitre 2 : Chômage et politique d’emploi

Chapitre 3 : Pauvreté et Inégalités

Chapitre 4 : Secteur informel

II. Révolution industrielle, capitalisme et mondialisation


Chapitre 5 : La révolution industrielle

Chapitre 6 : Le capitalisme

Chapitre 7: La mondialisation
13

INTRODUCTION
Introduction
14
u La performance économique d’un pays dépend de plusieurs facteurs à la
fois endogènes et exogènes et qui peuvent être analysés par l’étude des
indicateurs traditionnels que sont la croissance du PIB, le taux de chômage,
le taux d’inflation, la croissance de la production industrielle et la balance
commerciale;
u En parallèle, le niveau de vie est un élément clé de la performance
économique dans la mesure où toute activité économique devrait avoir pour
objet d’améliorer le niveau de vie des individus;
u L’économie devrait être ainsi, en principe, au service du social;
u Toutefois, la performance économique ne pourrait être global et durable
Introduction
15
u Cependant, les études empiriques et les rapports montrent que les
meilleures performances économiques de certains pays s’accompagnent
souvent d’importantes dégradations des conditions de vie de leur
population comme conséquence d’une répartition inégale des fruits de cette
performance économique;
u Cela se manifeste par la montée du chômage, de la pauvreté et des
inégalités au niveau des couches sociales et au niveau spatial;
u Au Maroc, et à l’instar de nombreux PVD, l’Etat s’est engagé à appliquer
des PAS en contrepartie du rééchelonnement de sa dette.
Introduction
16
u Ces politiques d’essence libérale, axées sur une réduction du rôle de l’Etat,
la déréglementation, la libération du commerce extérieur, la réduction des
dépenses de l’Etat ont permis d’obtenir des résultats positifs sur le plan
macro-économique;
u Cependant, le prix payé a été lourd surtout sur le plan social avec
notamment une hausse importante du coût de la vie, une aggravation du
chômage et par conséquent un appauvrissement de la population.
Introduction
17

u De ce fait, la croissance économique est source de richesse et


l’amélioration de niveau de vie devient de plus en plus dépendante des
facteurs extérieurs à l’économie nationale;
u D’autre part le chômage et l’inflation qui constituent la secousse
permanente de tous les décideurs économiques représentent les
conséquences d’une croissance non maîtrisée qui implique aussi des
conséquences sur le coté social.
Problèmes économiques et sociaux : court terme
et/ou long terme

Certains problèmes sont de court terme d’autres de long terme.

-Par exemple, comme problème de court terme, nous citons :


désordre monétaire, inflation → politiques de type conjoncturelle
(ex: politique monétaire) ;

-et comme exemple de long terme : croissance, chômage, paiement


des retraites, croissance démographique → politiques structurelles
(ex : développement des infrastructures, éducation, ...).

-Le court terme et le long terme sont liés par exemple : chômage
naturel et chômage cyclique récents.
Problèmes économiques et sociaux : exogènes
et/ou endogènes

- Certains problèmes sont exogènes, c’est-à-dire qui viennent


de l’extérieur exemple : chocs pétroliers, chocs
démographiques, ...

- Certains problèmes sont endogènes : créés par les


gouvernements ou par les politiques économiques par
exemple : déficits publics, problèmes environnementaux, etc.
Les grands problèmes mondiaux actuels (crise industrielle,
famine, chômage,…) ont des origines économiques et des
conséquences économiques. Nous ne renions nullement les
origines politiques de beaucoup de ces problèmes, mais nous
décidons de concentrer nos propos sur l’économique. Il s’agira
d’illustrer l’apport des sciences économiques.
Les problèmes économiques et sociaux concernent
beaucoup de thèmes

Les migrations internationales de travailleurs


L’inégalité de revenus, innovation et richesse des nations
L’informel
Le commerce international
Le chômage et emploi
La monté de la pauvreté
Le sous-développement
Les retraites
L’énergie et environnement
La croissance économique et environnement : le
développement durable
Les problèmes économiques et sociaux
concernent beaucoup de thèmes (suite)
L’inflation
Les nouveaux équilibres économiques et stratégiques
internationaux
L’effet de serre
Le recyclage
Le système monétaire international (SMI)
Le commerce international
Entreprises et Etats
La transition au Marché des économies postsocialistes
La balance des paiements (pays endettés,…)
La politique de la concurrence
Etc..
La performance économique d’un pays est plurielle et
peut être analysée par l’étude des indicateurs
traditionnels tels que :
u la croissance économique,
u le taux de chômage,
u le taux d’inflation,
u la balance commerciale
u etc.
Lien économie/social

Toute activité économique devrait avoir pour objet


d’améliorer le bien-être des individus, l’économie étant
ainsi au service du social.
è Le social est au cœur de l’économie
Avant de débuter, rappelons certaines définitions de base :

Selon une définition courante mais non consensuelle, l’économie est une
branche des sciences sociales qui étudie la production et la répartition des
richesses.
Le rôle des économistes est d'une part d'analyser comment la société
humaine produit ses richesses et les répartit, et d'autre part de proposer des
explications et des possibilités d'amélioration à certains
dysfonctionnements.
Plus généralement, l'économie est souvent divisée en deux grandes
catégories :
la micro-économie, qui traite des comportements et des interactions entre
les agents économiques (ménages, entreprises, administration,
associations) ;
la macroéconomie, qui examine une économie comme un ensemble, en
tentant de comprendre les interactions entre les différents agrégats que sont
le revenu, l'emploi, l'investissement, l'épargne (agrégat : grandeur
statistique, calculée par sommation, caractéristique de l’activité
économique).
Rappels de quelques notions de base
26
A- La science économique
ü Discipline des sciences sociales qui étudie comment des ressources rares sont employées pour
la satisfaction des besoins des hommes;
ü Elle s’intéresse d’une part aux opérations essentielles que sont la production, la distribution et
la consommation des biens et, d’autres part, aux institutions et aux activités ayant pour objet
de faciliter ces opérations;
ü L’étude de la manière dont les individus, les entreprises et les gouvernements effectuent des
arbitrages au sein de notre société.
B- Le problème économique
ü Les agents économiques évoluent dans un environnement où les ressources sont rares et leurs
besoins sont illimités.
ü Ce problème, dit économique, va les obliger à faire des choix économiques en fonction de
leurs préférences;
ü Un choix économique correspond à un arbitrage fait par un agent économique, tenant compte
d’un calcul économique et de ses préférences. Ce choix est rationnel afin de pouvoir
maximiser sa satisfaction.
Rappels de quelques notions de base
27
C-Types de problèmes/enjeux économiques et sociaux :

ü Court terme Vs long terme : Exemples de problèmes de court terme : désordre monétaire,
inflation → politiques de type conjoncturelle (ex : politique monétaire). Pour les problèmes de
long terme on peut citer : croissance, chômage, croissance démographique → politiques
structurelles (ex : développement des infrastructures, éducation, ...).
ü Exogènes Vs endogènes : Certains problèmes sont exogènes, c’est-à-dire qui viennent de
l’extérieur (exemple : crises économiques ou sanitaires, chocs pétroliers, chocs
démographiques, ...), d’autres sont endogènes : créés par les gouvernements ou par les
politiques économiques par exemple : déficits publics, problèmes environnementaux, etc.
ü Les enjeux macroéconomiques : le carré magique de Nicholas Kaldor a pour sommets les
quatre enjeux de la politique macroéconomique d’un Etat, qui visent à atteindre un équilibre
intérieur et extérieur, à savoir : le taux de croissance, le solde de la balance commerciale, le
taux d’inflation et le taux de chômage. …
Rappels de quelques notions de base
28

ü Les enjeux de développement : avoir des institutions et niveau de gouvernance de bonne


qualité, réaliser des politiques économiques de moyen long terme, atteindre la stabilité
macroéconomique, garantir un développement durable en faisant face aux défis
environnementaux…etc.
ü Les enjeux sociaux : réduction de la pauvreté, de la précarité et des inégalités (entre couches
sociales et entre régions) , réalisation du bienêtre …etc.
I - La croissance
Économique et
développement
Plan du chapitre 30

1. Notions de la croissance et du développement


2. Sources de la croissance
3. Formes de la croissance
4. Mesures de la croissance et du développement
5. Théories de la croissance
CH 1 : La croissance économique
31

u L’évolution économique se mesure par la croissance qui s’accompagne en


même temps par l’amélioration de niveau de vie avec des retombées de
développement;
u Cette croissance a généré historiquement deux catégories des pays : Pays
Développés, Pays en Développement.
u L’origine de cette distinction est la révolution industrielle. Puisque les pays
actuellement développés avaient connus au 19ème siècle cette révolution
qui a produit des transformations structurelles caractérisant par une forte
croissance et un développement irréversible tandis que les pays qui n’ont
pas connus cette révolution sont classés dans la catégorie des pays sous
développés.
1- Notion de croissance économique
32

A- Définition :
u « Décrit la croissance économique comme une augmentation soutenue
pendant une ou plusieurs longues périodes de production globale exprimée
en terme réel » (F.Perroux);
u Il s’agit d’un accroissement des quantités réelles avec modifications des
structures à long terme;
u Plus simplement, on définit la croissance comme une augmentation à long
terme de PIB qui s’accompagne avec des transformations structurelles.
• Selon François Perroux, la croissance économique correspond à
«l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes
longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit
global net en termes réels »
• Pour se rendre compte du changement dans la dimension d’une
économie, on utilise souvent un indicateur d’activité économique :
le produit intérieur brut ( PIB).
• Le PIB traduit ainsi la richesse créée à l’intérieur d’une économie.
les économistes utilisent deux variantes du PIB. Le PIB nominal (
PIB en valeur) et le PIB réel ( en volume).
• La croissance est généralement mesurée à travers la variation du
PIB réel.
• Cette définition implique que :
- Il y a croissance lorsque l’augmentation du PIB et de long
terme. A court terme, on parle d’expansion.
- La croissance est un phénomène purement quantitatif. Elle est
ainsi différente du « développement ».
- Une économie en croissance, ne signifie pas qu’elle est saine:
parfois la forte croissance s’accompagne de l’inflation , du
déficit budgétaire, et des déséquilibres extérieurs.
- Ainsi il faut distinguer la croissance des autres concepts qui lui
sont proches :
1- Notion de croissance économique
35

B: Les caractéristiques de la croissance :


u Trois éléments se caractérisent la croissance :
ü C’est un mouvement soutenue ascendant sur une longue période. On parle
d’un trend de croissance (ex : la révolution industrielle qui s’étale sur tout
le 19ème siècle);
ü C’est un phénomène irréversible (non réversible) et auto entretenu, même
s’il y a des périodes de moindre croissance, le retour en arrière est
impossible car chaque transformation provoque une autre;
ü La croissance produit des modifications structurelles au niveau des
différents secteurs (mode de vie, secteurs d’activités, moyens de
production…).
1- Notion de croissance économique 36

C- Les notions associées à la croissance :


u La croissance est une notion qui porte à confusion et qui ne faut pas confondre
avec ses éléments constitutifs. Ainsi les distinctions suivantes s’imposent :
ü L’expansion : représente l’augmentation de la production à court terme.
ü C’est un phénomène conjoncturel, dont le retournement peut aboutir à la

récession.
ü Le progrès technique : qui est le moteur de la croissance, il a un caractère
multiple car il contient l’idée d’avancée, d’aller en avant mais aussi une idée
de propagation (Ex : l’informatique qui modifie toutes les façons de travail et
permet de diffuser ou de propager le progrès technique en toutes les branches)
et aussi présent l’idée d’amélioration (meilleur conditions de travail et de vie).
Autres concepts proches
• Le progrès peut s’analyser sous trois aspects :
- Le progrès technique correspond aux inventions dont
l’application permet l’évolution économique ;
- Le progrès social traduit une répartition plus égalitaire des
fruits de la croissance ;
- Le progrès économique consiste à produire plus à un moindre
coût. Normalement, croissance et développement
économiques doivent conduire au progrès économique.
Développement
• Le développement désigne l’ensemble des transformations
dans les structures institutionnelles, les changements de
mentalités et dans l’organisation d’ensemble de l’activité
économique. Contrairement à la croissance économique qui
représente une augmentation quantitative de l’activité
économique, le développement traduit les changements qui
se produisent au sein de la société, et qui accompagnent les
transformations économiques. Une croissance forte et
soutenue est une condition sine qua none à tout
développement
Développement 39

C- Les notions associés à la croissance :


ü Le développement : est le corollaire de la croissance c'est-à-dire qui
l’accompagne. Il comprend toutes les transformations démographiques,
politiques, économiques, et sociales que la croissance a entraînées. La croissance
n’est pas le développement:
ü Développement = croissance économique + changement structurel impliquant
la participation de tous les hommes dans l'économie.
ü Le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une
population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son
produit réel et global (François Perroux) (1962).
Le développement 40
Le développement 41
Théories de développement économique 42
Les stades de développement de Rostow 1960 43
Le développement 44
Le développement : ODD vers OMD 45
Mesures du développement 46
Mesures du développement 47
48
u En 2020, le Maroc a été classé 121ème dans l’Indice de développement
humain sur 189 pays classés, avec un score de 0,686, qui le place dans la
catégorie des pays à «développement humain moyen»;

Autres Mesures du développement :


u PIB par tête
u Indice de GINI des inégalités
u Taux de pauvreté
u …
49
2- Les sources de la croissance économique
D- Les sources de la croissance économique:
ü Le facteur travail est un facteur de production constitué de la main d’œuvre mobilisée
par les unités de production pour produire. Il a deux aspects :
- un aspect quantitatif, c’est-à-dire le volume d’heures de travail;
- un aspect qualitatif, c’est-à-dire qu’il existe un travail qualifié (savoir faire et des
compétences spécifiques) et du travail non qualifié (qui ne demande que de la force de
travail).
ü Le facteur capital est un facteur constitué des éléments matériels mobilisés par les
unités de production pour produire. Il est constitué du capital circulant correspondant
aux consommations intermédiaires et le capital fixe ( machines)
ü Le facteur de la technologie est un facteur constitué des travaux de recherche et de
brevets qui sont à l’origine de nouvelles machines ou des nouveau procédés de
fabrication.
50
2- Les sources de la croissance économique
D- Les sources de la croissance économique:
51
2- Les sources de la croissance économique
Autres facteurs de la croissance économique :
u L’investissement
u Le rôle de l’Etat
u Facteurs socio-culturels

52
2- Les sources de la croissance économique

Source : Boutaina Ismaili Idrissi - PES


3- Les formes de la croissance économique
• La croissance est dite extensive lorsqu’elle résulte d’une
augmentation quantitative des facteurs de productions.
• La croissance est dite intensive lorsqu’elle résulte de
l’existence de gains de productivité due à la meilleure
utilisation des facteurs de production et L’organisation du
travail
• La croissance équilibrée et déséquilibrée: on dit que la
croissance économique est équilibrée quand les grands
équilibres (emploi, échanges extérieurs, prix et finances
publiques) sont réalisés. Si ces derniers ne sont pas réalisés, la
croissance est dite alors déséquilibrée.

05/10/2018
3- Les formes de la croissance économique
• on parle de croissance autocentrée lorsqu’elle repose sur des
dynamiques internes(rôle de la consommation des ménages)
• La croissance est dite extravertie lorsqu’elle découle de
l’ouverture, de l’économie ( ex: les exportations allemandes
représentent 47% du PIB.
• La différence entre la croissance potentielle et la croissance
effective renvoie à la différence entre la production potentielle
et la production effective. La production potentielle correspond
à la production qu’il serait possible d’effectuer en utilisant la
totalité des facteurs de production disponibles (population
active, capital technique) en l’absence de tensions
inflationnistes. La production effective est la production qui est
effectivement réalisée.
3- Les formes de la croissance économique
55
u La croissance inclusive : ou la croissance pro-pauvre est une
croissance qui réduit les problèmes des personnes vulnérables et des
plus défavorisés et bénéficie à tout le monde;
u C’est une croissance économique qui crée des opportunités pour tous
les segments de la population et qui distribue les dividendes de la
prospérité accrue, tant en termes monétaires que non monétaires,
équitablement à travers l’ensemble de la société.
4- La mesure de la croissance économique et du développement
u La croissance économique est mesurée par l’évolution du produit intérieur 56
brut (PIB) exprimée sous la forme d’un taux de croissance (t).

production ( t) – production (t-1)


u
u Taux de croissance (t) = x 100
u production (t-1)
u Ce taux est un instrument d’analyse économique qui permet d’analyser à la
fois l’évolution d’une même économie dans le temps (comparaison de deux
périodes successives) et également d’effectuer des comparaisons
internationales (comparaison de deux économies différentes).
u Exemple, l’arrêté des comptes nationaux de l’année 2021 fait ressortir une
croissance de l’économie nationale à 7,9% après une profonde récession
de 7,2% en 2020 due en particulier à la crise sanitaire.
Evolution de la croissance économique
57
Comment le PIB a évolué dans les régions du monde ?
58

Source : Banque mondiale


4- La mesure de la croissance économique et du développement
v 4-1 La mesure de la croissance : 59
u Il y a trois façons de concevoir le PIB d’une économie :
ü Optique production : mesure la création de richesse et sa destruction en
terme de consommation intermédiaire au cours du processus de production.
Et la valeur ajoutée, donc générée, mesure la richesse effectivement mise à
la disposition de l'économie par le système productif.
ü Selon cette optique, le PIB au prix de marche est la somme des valeurs
ajoutées brutes de toutes les unités productrices résidentes, augmentée des
impôts nets de subventions sur les produits pendent une période donnée.
Opérations 2018 2019
Produit intérieur brut (approche production) 1108463 1152806
Valeur ajoutée aux prix de base 978 016 1 019 658

+ Impôts sur les produits 143 827 147 559

- Subventions sur les produits 13 380 14 411


4- La mesure de la croissance économique et du développement
60
u Optique dépense : montre comment est utilisée la richesse crée par le PIB;
Selon cette optique le PIB au prix de marche est égale à la somme des emplois
finals de biens et de services (dépenses de consommation finale, formation brute
de capital fixe, variation des stocks et exportations moins importations de biens et
services).

Opérations 2018 2019


Produit intérieur brut (approche demande) 1108463 1152806
Dépenses de consommation finale 853 732 883 619

+ Formation brute de capital 370 242 368 232

+ Exportations de biens et services 429 834 453 248

- Importations de biens et services 545345 552 293


4- La mesure de la croissance économique et du développement
61
u Optique revenu : permet de mettre en évidence comment la production crée est
répartie entre les salariés, les entreprises et l'État.
u Selon cette optique, le PIB au prix de marche est la somme de l’ensemble de la
rémunération des salaries, des autres impôts nets de subventions sur la
production et les importations et de l'excédent brut d'exploitation (plus le
revenu mixte brut).

Opérations 2018 2019


Produit intérieur brut (approche revenu) 1108463 1152806
Rémunérations de salariés 340 054 354 499

+ Excédent brut d’exploitation et revenu mixte brut 625 390 651 943

+ Impôts sur la production et les importations 157 501 161 912

- Subventions 14 482 15 548


4- La mesure de la croissance économique et du développement
62
u Pour mesurer l’évolution de la production au cours du temps, on doit tenir
compte de l’influence des prix sur cette évolution;
u On procède à l’élimination de l’effet de la hausse des prix. On calcul alors le
PIB réel au prix constant.
u L’économiste s’intéresse à deux mesures du niveau des prix:
Ø Le Déflateur de PIB (𝑫𝒕 𝑷𝑰𝑩) : suppose que l’augmentation du PIB
nominal est due à l’inflation ce qui veut dire que le PIB réel soit inchangé:

𝑷𝑰𝑩𝒕 𝒏𝒐𝒎𝒊𝒏𝒂𝒍 (𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓)


𝑫𝒕 𝑷𝑰𝑩 =
𝑷𝑰𝑩𝒕 𝒓é𝒆𝒍 (𝒗𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆)
Ø L’Indice des Prix à la Consommation (IPC) est l'instrument de mesure de
l'inflation. Il permet d'estimer, entre deux périodes données, la variation
moyenne des prix d’un panier des biens consommés par les ménage.
4- La mesure de la croissance économique et du développement
63

u Les facteurs primaires de la croissance :


Ø le capital : représente les investissements net définies par la comptabilité
nationale sous le terme de FBCF, se sont à la fois les actifs physiques
(matériel, bâtiment,…) et les actifs immatériels (logiciels, brevets …);
Ø le travail : la main d’œuvre qui est de plus en mois rémunérée en tenant
compte de sa qualification. Il est mesuré en effectif ou en heures de
travail;
4- La mesure de la croissance économique et du développement
64
Ø La productivité, qualifié dans le langage courant par le rendement permet de
mesurer l’efficacité des facteurs de production;
Ø Elle est représentée par le rapport entre la production et les moyens mis en
œuvre pour produire.
𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏
𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕é 𝒅𝒖 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍 = 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒆𝒎𝒑𝒍𝒐𝒚é𝒔 (𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇)

Ou

𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏
𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕é 𝒅𝒖 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍 =
𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒔 𝒅< 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍é𝒆𝒔

𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏
𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕é 𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍 =
𝑪𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒖𝒙 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔é𝒔
4- La mesure de la croissance économique et du développement
65
v 4-2 La mesure du développement :
u Le développement est une notion qualitative et sa mesure demeure complexe.
Elle résulte généralement d’une comparaison entre pays développé et pays en
développement;
u L’IDH intègre trois facteurs :
Ø l’espérance de vie à la naissance, car elle est significative des conditions de vie à
venir des individus et de leur accès à la médecine ;
Ø le niveau d’éducation, qui détermine l’autonomie tant professionnelle que sociale
de l’individu ;
Ø le revenu national brut par habitant, révélateur du niveau de vie des individus et
ainsi de leur accès à la culture, aux biens et services, aux transports…
4- La mesure de la croissance économique et du développement
66
v 4-1-1 L’environnement, enjeu de développement :
u Le développement durable suppose un mode d’organisation basé sur 3 piliers
essentiels :
Ø La qualité environnementale des activités humaines pour limiter les impacts
environnementaux, préserver les écosystèmes et les ressources naturelles à long terme;
Ø L’équité sociale pour garantir à tous les membres de la société un accès aux ressources
et services de base pour satisfaire les besoins de l’humanité, réduire les inégalités et
maintenir la cohésion sociale;
Ø L’efficacité économique en diminuant l’extrême pauvreté et en garantissant l’emploi du
plus grand nombre dans une activité économique dignement rémunérée. L’économie
durable est une gestion saine des activités humaines sans préjudices pour l’Homme ou
pour l’environnement.
5. Les théories de la croissance économique
67
u L’analyse de la croissance a fait l’objet de plusieurs tentatives de
modération visant à faire ressortir les caractéristiques d’une économie
située sur un sentier de croissance;
u Ce modèle théorique de croissance appartient respectivement à deux
courants de pensées :
Ø l’analyse keynésienne d’une part qui élabore des modèles généraux de
croissance pour faire ressentir l’ensemble de déterminants de la croissance;
Ø et l’analyse néo-classique d’autre part qui vise à détailler la connaissance des
relations entre les différentes variables qui participent aux fluctuations
économiques.
u On examinera successivement le modèle de HAROD-DOMARD et celui
de SOLOW qui caractérise respectivement le prolongement de KEYNES
et les hypothèses des néo-classiques (théorie de croissance exogène)
5. Les théories de la croissance économique
68
-1: Le modèle de DOMAR et HARROD
1-1 Modèle de DOMAR (1914-1997): Ruse américain.
u A court terme, l’investissement exerce une double influence sur
l’économie par son aspect "demande" (k : le multiplicateur, il détermine le
revenu et la demande globale) et par son aspect "offre" il accroît la
capacité de production;
u Donc, l’investissement est considéré non seulement comme un instrument
générateur de revenu (selon KEYNES), mais aussi comme un créateur de
capacité de production.
1-3 : Le modèle de croissance de SOLOW

uSolow propose un modèle assurant une


stabilité structurelle de la croissance et tendant vers
l'état stationnaire;
uLes entreprises combinent du travail et du capital pour produire des biens;
uL’intérêt est de mettre en avant le rôle crucial du progrès technique dans
la croissance économique;
uLe développement économique s'explique par trois paramètres: les deux
premiers sont l’accroissement des deux principaux facteurs de production-à
savoir le capital et le travail et le troisième le progrès technologique.
1-3 : Le modèle de croissance de SOLOW
70
u Soit Q = F(K,L) = Kα * L(1-α) une fonction de production;
u La croissance dépend de deux facteurs: le travail (L) et le capital (K) avec absence
de progrès technique;
u Ces deux facteurs sont substituables;
u Ce choix est effectué en fonction du prix du L et du prix du K ;
u Alpha (α) est un coefficient pour indiquer la proportion de K et la proportion de L
que l’on va utiliser pour produire;
u Ces facteurs ont une productivité marginale décroissante et cette fonction de
production (Y) est à rendement d’échelle constant.
1-3 : Le modèle de croissance de SOLOW
u Le postulat proposé par Solow propose de s’interroger sur comment réaliser une 71
croissance équilibrée à court terme avec un ajustement du marché;
u Cette croissance implique que :
∆𝑳 ∆𝑲 ∆𝒀
L = K = Y (taux de croissance du produit potentiel)
∆𝑳
u
L = taux de croissance démographique;
𝑲
u Soit k = est le stock du capital par tête;
L
𝒀
y= est le produit par tête;
L
u Si k est faible, c’est-à-dire, que le pays est peu doté en capital, la quantité du capital
par rapport à la quantité de travail est faible;
u Donc la rentabilité du capital est forte parce que la productivité du capital est forte ce
qui implique que le capital est mieux rémunéré.
1-3 : Le modèle de croissance de SOLOW
72
u Cela va impliquer que les investisseurs vont accumuler plus de capital.
∆𝑳 ∆𝑲
u Donc k augmente ce qui implique que L < K (parce que les individus vont se

mettre à investir et à accumuler plus du capital que du travail)


∆𝒀
u Donc le capital par tête augmente (k) augmente et la croissance économique ( )
Y
s’accélère;
u Et à cause de la productivité marginal du capital est décroissante, la rentabilité du
capital baisse à mesure que le capital augmente plus vite que le travail jusqu’à ce que
∆𝑳 ∆𝑲
la rémunération du capital n’est plus intéressante: = (croissance équilibrée).
L K
1-3 : Le modèle de croissance de SOLOW
73
∆𝑳 ∆𝑲
u Dans le cas inverse où le stock du capital par tête (k) est très fort ( > );
L K
u Donc le travail est très intéressant car il est plus productif que le capital;
u Donc, c’est plus intéressant d’embaucher plus d’individus plutôt que d’accumuler le
stock de capital;

u Cela va amener à une baisse du stock du capital par tête (k) jusqu’au moment où la
productivité du travail s’approche à celle du capital;
∆𝑳 ∆𝑲
u Donc l’accumulation du travail ( ) sera du même rythme que celle du capital( )
L K
u C’est-à-dire que la croissance économique est du même rythme de de la croissance
démographique (croissance équilibrée);
1-3 : Le modèle de croissance de SOLOW
74
u Sur le long terme, la croissance provient en plus du facteur travail et
capital de la productivité globale des facteurs (PGF) qui vise à mesurer
l’efficacité de la combinaison productive, c’est-à-dire le progrès
technique ;
u Le progrès technique c'est tout ce qui permet d’accroître la production
sans que varie la quantité de facteurs de production utilisée;
u Se sont les différentes formes d'innovations mises en œuvre par
l'entrepreneur, les quelles peuvent concerner aussi la fabrication d'un
produit nouveau, la mise en œuvre d'une nouvelle méthode d'organisation
de la production, ou l'ouverture de nouveaux débouchés.
1-3 : Le modèle de croissance de SOLOW
75
u Le progrès technique peut se définir comme un ensemble d’innovations, que l’on
peut classer en trois grandes catégories: les innovations de produits, les
innovations de procédé et les innovations organisationnelles;
u Toutefois, ce progrès technique est exogène au modèle, c'est-à-dire qu'il ne
l'explique pas mais le considère comme donné;
u Les déterminants du progrès techniques ne sont pas expliqués par le modèle.
Donc on ne peut pas prévoir la croissance économique.
u Cela va remettre en cause un des fondements de la pensée néo-classique : Marché
de CPP:
u Recherche et Développement le progrès technique Pm du capital n’est
pas forcément décroissante
-2 : Les théories de la croissance endogène
u Apparues dans les années quatre vingt, les théories de la croissance
76
endogène visent à expliquer le caractère cumulatif de la croissance ou à
expliquer pourquoi certains pays ne parviennent pas à amorcer un processus
de croissance et demeurent alors dans une trappe à sous-développement.
u A la différence du modèle de Solow, les modèles de croissance endogène
font l’hypothèse que les rendements sont croissants (grâce aux externalités)
et considèrent que le progrès technique est endogène, c’est-à-dire qu’il
dépend du comportement des agents.
u Autrement dit, tout comme chez Solow, le progrès technique génère de la
croissance économique, mais en retour cette dernière est également
susceptible de générer du progrès technique.
u Il y a trois principaux modèles de croissance endogène: Robert Lucas; Paul
Romer et Robert Barro.
2-1:Robert Lucas
77
u Le capital humain est un facteur cumulatif, qui présente des rendements
croissants;
u Plus les individus obtiennent de nouvelles connaissances et compétences,
plus ils sont capables d’acquérir de nouvelles connaissances de
compétences;
u En accumulant du capital humain, un individu est capable d’innover, de
créer des idées, un savoir et des savoir-faire qui n’existaient pas auparavant.
2-2:Paul Romer
78
u IL met l’accent sur la recherche-développement, c’est-à-dire l'accumulation
de capital technologique;
u Pour une entreprise, les dépenses en R &D lui permettent d’accroître sa
productivité et d’innover;
u Et grâce aux externalités de ces dépenses, elles profitent également aux
autres entreprises;
u Donc, un cercle vertueux est à l’œuvre: en innovant, une entreprise permet
aux autres entreprises d’innover.
2-3:Robert Barro

u Il met l’accent sur le rôle joué par l’investissement public, c’est-à-dire,


79
l'accumulation de capital public, dans la croissance;
u Les infrastructures publiques (routes, aéroports, éclairage public, réseau de
distribution d’eau, etc.) stimulent la productivité des agents privés et par
conséquent l’activité;
u Avec la croissance, l’Etat prélève davantage de taxes et d’impôts, donc il
peut financer de nouvelles infrastructures;
u Donc, un cercle vertueux est à l’œuvre: l’investissement public favorise la
croissance et la croissance favorise en retour l’investissement public.
Synthèse du NMD 80
u • L’attachement au choix démocratique et à l’Etat de droit ;
u • La valorisation du capital humain et des capacités des citoyennes et des
citoyens comme levier premier d’égalité des chances, d’inclusion active,
d’exercice de la citoyenneté et d’accès au bien-être ;
u • L’attachement à ce qui fait la singularité du Royaume : sa profondeur
historique, son identité nationale riche de ses composantes, et ses valeurs
culturelles et religieuses ;
u • L’attachement à l’égalité femmes-hommes et à la consécration de la place et
du rôle de la femme dans l’économie et dans la société ;
u • Le choix d’un mode de création de valeur inclusif, qui fait fructifier toutes les
potentialités, assure un partage équitable des richesses créées ;
u • L’impératif d’un mode de création de valeur soucieux de la préservation de
l’environnement et des ressources naturelles ;
u • Enfin, l’attachement à un Maroc ouvert et pionnier qui participe activement au
bienêtre de ses citoyens et au progrès mondial
Pour atteindre cette ambition, le nouveau modèle de 81
développement propose de se consacrer à 5 grands
objectifs, que sont :
u • Un Maroc prospère, qui crée des richesses et des emplois de
qualité à la hauteur de son potentiel ;
u • Un Maroc des compétences, où tous les citoyens disposent des
capacités et jouissent du bien-être leur permettant de prendre en
main leur projet de vie et de contribuer à la création de valeur ;
u • Un Maroc de l’inclusion, qui offre opportunités et protection à tous
et où le lien social est consolidé ;
u • Un Maroc durable, où les ressources sont préservées, dans tous les
territoires ;
u • Un Maroc audacieux, leader régional dans des domaines
d’avenir ciblés : la formation-recherche-action, l’énergie à faible
coût et bas carbone, le numérique, les marchés de capitaux, et le
Made in Maroc intégré dans les chaînes de valeur mondiales.

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